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Toute l'actualité du bâtiment

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Il y a 3 ans et 3 jours

Hauts-de-Seine : la piscine de Colombes se rénove pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024

Près de 25 millions d’euros sont alloués au projet de réhabilitation et de modernisation de la piscine de Colombes dans les Hauts-de-Seine.
Il y a 3 ans et 3 jours

Une politique soutenue d’investissements pour le site de production Watts/Socla de Virey-le-Grand (71)

Présentation du site de production Créée en 1951 par la famille Trémeau Jambon à Chalon-sur-Saône, l’unité de production SOCLA est implantée aujourd’hui à Virey-le-Grand, au cœur de la région Bourgogne Franche Comté, sur un site d’une surface de 20.600 m2. Filiale du groupe WATTS Water Technologies Inc. depuis 2011, l’entreprise, dont le nom signifie SOciété des CLApets, a développé son savoir-faire au fur et à mesure de différentes acquisitions pour devenir la marque leader dans les domaines de l’eau et du contrôle des fluides en mouvement. Son expertise s’articule autour de 4 thématiques principales : – la protection des réseaux d’eau potable au travers d’une large gamme de clapets anti-pollution avec dispositifs de contrôle d’étanchéité et de vidange de l’installation, mais surtout de disconnecteurs hydrauliques à la pointe de la technologie, dont l’un des modèles s’est imposé comme une référence sur le marché (BA2860). Des solutions pour lesquelles Socla associe un service dédié, le CRAN ou encore l’application DigiscoTM, afin de répondre aux exigences de la réglementation qui impose l’entretien annuel obligatoire des disconnecteurs. – le non-retour grâce à une offre complète de clapets allant de 15 à 800 mm, d’une fiabilité à toute épreuve et proposant différentes technologies (16 systèmes d’obturation intérieurs) pour s’adapter aux contraintes liées à chaque installation (pression, étanchéité, perte de charge, type de fluide…), – la régulation au travers d’une large gamme de vannes de régulation automatiques, de réducteurs de pression, ventouses, dispositifs anti-bélier destinés à contrôler ou réguler la pression, niveau de l’eau et de l’air dans les réseaux de distribution d’eau potable, – l’obturation grâce à la richesse d’une offre de vannes papillon proposées en standard et sur-mesure, les seules sur le marché à disposer d’un papillon flottant sur un axe traversant, garantie d’étanchéité et de maintenance facilitées. Elles équipent les réseaux afin de réguler ou d’interrompre le débit qu’il s’agisse d’eaux ou de fluides industriels. Autant de produits phares qui bénéficient d’agréments reconnus (NF, ACS, Bureau Veritas, WRAS, Kiwa, VA, Uni, Belgaqua) et d’une garantie de 5 ans. D’une capacité de production de plus de 9,5 millions de produits, le site de Virey-le-Grand dispose d’un laboratoire d’analyse à la pointe de la technologie, d’une surface de 620 m2. Equipé d’une piscine d’une capacité de 340 m3, il permet à l’entreprise de réaliser une multitude de tests tels que des essais d’endurance ou encore de résistance au brouillard salin pour mesurer la durabilité de ses solutions à la corrosion. Fonctionnant en circuit fermé, le débit maximum de ces installations est de 3400 m3/heure soit l’équivalent de 5,5 baignoires (170 litres) par seconde. Par ailleurs, dans une véritable démarche d’amélioration continue, le site de production de Virey-le-Grand est certifié ISO 9001 (management de la qualité), 14001 (management environnemental) et 45001 (management de la santé et de la sécurité au travail). Une politique soutenue d’investissements Afin de moderniser son site de production et ce, dans une volonté d’augmenter l’engagement qualité et d’optimiser la sécurité des équipes sur le site, SOCLA a investi près de 900.000 € à raison de : – 450.000 € pour automatiser la production des clapets incorporables afin de gagner en productivité sur certaines opérations (montage des joints, tests d’étanchéité, marquage) et d’améliorer le process en remplaçant l’utilisation des encres à solvant par des cartouches d’impression, – 300.000 € pour l’usinage des vannes papillon de gros diamètre (supérieur à 400 mm) afin d’améliorer la sécurité des opérateurs, d’optimiser la flexibilité de la ligne de production et ainsi de gagner en réactivité pour répondre aux demandes des clients, – 140.000 € pour maîtriser son empreinte carbone via la récupération de chaleur du compresseur situé dans le laboratoire d’analyse pour chauffer en autonomie différents locaux (service maintenance, laboratoire), mais aussi en remplaçant dans les bâtiments de grande surface les anciens éclairages par des lampes LED dimmables qui captent la lumière naturelle et s’ajustent en fonction. En plus d’offrir un meilleur confort visuel et de chauffe à ses collaborateurs, cette démarche environnementale a permis au site d’économiser 548.516 kWh par an. La protection de l’environnement s’inscrivant au cœur de la stratégie de SOCLA, d’autres investissements sont d’ores et déjà à l’étude avec pour objectifs, d’ici 2023-2024, de : – récupérer la chaleur des fours de l’activité poudrage pour chauffer une partie de l’usine, – mettre en place des panneaux photovoltaïques sur les parkings et ainsi produire de l’énergie verte, – tondre naturellement les espaces verts grâce à des ovins. Un site en constante évolution qui participe au dynamisme de la région Après une première campagne de recrutements initiée en 2021 qui lui a permis de passer de 180 à 204 collaborateurs, SOCLA propose actuellement une quinzaine de postes supplémentaires à pourvoir immédiatement en CDI afin d‘accompagner son évolution. En parallèle, plaçant l’inclusion au cœur de sa démarche RSE, le site de production de Virey-le-Grand accorde sa confiance à des travailleurs handicapés issus des Etablissements ou Services d’Aide par le Travail depuis  bientôt 10 ans. Grâce à son partenariat avec l’ESAT Georges Fauconnet, une équipe d’une vingtaine de personnes en situation de handicap travaille au sein de l’usine pour assurer des opérations telles que le contrôle et le conditionnement de certaines solutions du fabricant (réducteurs de pression, robinets de purge, clapets), la soudure de composants sur des machines semi-automatiques ou encore le test de produits finis. Un peu d’histoire 1951 : Création de la société à Chalon sur Saône par la famille Trémeau Jambon 1973 : Introduction du nom de SOCLA (SOciété des CLApets TJ) 1992 : Rachat de la société par le Groupe Danfoss 1996 : Acquisition de Oreg, ajout de la gamme des vannes papillon 2003 : Acquisition de la société Desbordes, ajout de la gamme des réducteurs de pression 2006 : Acquisition de la société BAR, actionneur pneumatique 2008 : Acquisition de la société Valpes, actionneur électrique 2011 : Rachat de la société par le groupe Watts Quelques chiffres clés – plus de 70 ans d’expérience – plus de 77 pays utilisateurs des produits SOCLA – plus de 25.000 références – plus de 6 millions de vannes papillons en service – plus de 8 millions de réducteurs de pression installés http://www.wattswater.fr/
Il y a 3 ans et 3 jours

Programme de la Nupes : les mesures qui concernent le BTP

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES. L'union des gauches en vue des élections législatives, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), vient de présenter 650 mesures. De nombreuses concernent directement les secteurs du BTP et de l'énergie.
Il y a 3 ans et 3 jours

Une gamme d'électroménager pour les promoteurs immobiliers, hôtels et résidences vacances

Une exigence sans pareilChez Electrolux, nous nous efforçons d'offrir le meilleur à tous ceux qui interagissent avec nos produits et services, que ce soit les consommateurs, les distributeurs mais également nos partenaires immobiliers. Exigez le meilleur...Grâce à sa structure commerciale et son savoir-faire, le groupe Electrolux vous accompagne dans la création et la réalisation des projets de grande ou moyenne envergure. C'est ainsi, que nous proposons des appareils d'électroménager aux promoteurs immobiliers !Des solutions adaptées à vos besoinsLe Groupe Electrolux dispose de 3 marques (Electrolux, AEG et Faure) afin de répondre à tous vos besoins. Vous pourrez proposer des solutions d’aménagement innovantes et fonctionnelles, adaptées aux hôtels, résidences vacances, résidences étudiantes, résidences séniors, appart hôtels, promotions immobilières...Retrouvez toutes les informations ici : https://www.electrolux.fr/local/projet-immobilier/ Une envergure mondialeÀ travers sa présence dans 150 pays, le groupe Electrolux peut aussi vous accompagner dans la réalisation adaptée aux promoteurs immobiliers pour des projets nationaux ou internationaux. Nos connaissances approfondies et notre longue expérience dans le domaine des projets et de l'électroménager nous permettent d'avoir une véritable compréhension du marché, ce qui nous permet de ne fournir que le meilleur !Téléchargez la brochure
Il y a 3 ans et 3 jours

Un mur à ossature bois anti-feu

A Trilport en Seine-et-Marne, une chaufferie a été construite avec en paroi des panneaux préfabriqués de béton de chanvre de 22 cm, CF 2h. Une innovation qui a remporté le 3ème prix du Challenge Canopée 2022.
Il y a 3 ans et 3 jours

Un nouveau sommet dédié à l’innovation béton s’ouvre à Berlin

Luxatia International organise sur deux jours un nouveau sommet dédié au béton, aux matériaux à base cimentaire et à leurs évolutions. [©Luxatia International] Sur deux jours, les 9 et 10 juin prochains, Luxatia International organise un nouveau sommet dédié au béton, aux matériaux à base cimentaire et à leurs évolutions. Baptisé Innovative Concrete Design & Application, ce sommet se concentre sur les dernières innovations du secteur. En particulier, sur l’impression 3D, la préfabrication, la durabilité, le bas carbone, le digital ou encore sur le recyclage du béton. Le nouveau rendez-vous sera présidé par Frédéric Ljung, président d’Australe Concrete et Nova Crete. Et sera rythmé par de nombreuses conférences et tables rondes. « L’évènement se veut le plus interactif possible pour favoriser l’échange, détaille Frédéric Ljung. Il rassemblera un large spectre de profils : architectes, ingénieurs, fabricants… » Empreinte béton bas carbone à l’honneur Parmi les intervenants, Thorsten Hahn, président d’Holcim Allemagne, animera la conférence “Comment peut-on construire plus avec moins ?” Troels Dam Madsen, directeur associé chez Henning Larsen Architects, interviendra sur la prochaine génération d’imprimantes 3D béton. Ou encore, Riccardo Stoppa, Dg marketing, et Helen Frape, business analyste innovation et changement chez GCP Applied Technologies, échangeront sur la place des solutions digitales et chimiques pour Lire aussi : Impression 3D béton : La genèse de la construction durable ? réduire l’empreinte carbone du béton. Au total, une quinzaine de conférences sont prévues. Toutes ces interventions seront ponctuées par des espaces de rencontre et de discussion. Pour ceux qui ne pourraient pas faire le déplacement jusqu’à la capitale allemande, une retransmission en distanciel des rendez-vous est prévue. Infos pratiques : Du 9 au 10 juinHôtel Riu PlazaMartin-Luther-Strasse 110777 Berlin, Allemagne Le programme et plus : ici
Cimbat
Il y a 3 ans et 3 jours

Saint-Gobain cède son activité de distribution spécialisée au Royaume-Uni

Le spécialiste des matériaux de construction Saint-Gobain a annoncé deux acquisitions et une série de cessions, qui aboutissent à la sortie du groupe de toutes ses enseignes de distribution au Royaume-Uni.
Il y a 3 ans et 3 jours

Décarbonation, valorisation... Weber veut "embarquer le BTP" dans la construction durable

STRATÉGIE. Le spécialiste des mortiers industriels ambitionne de décarboner la production de sa gamme, de générer moins de déchets - tout en valorisant davantage ceux qui sont malgré tout produits - et de proposer aux professionnels du secteur des systèmes constructifs durables. Au vu de sa position sur le marché, la filiale de Saint-Gobain espère ainsi emmener avec elle l'ensemble des acteurs de la construction sur la voie de la transition écologique.
Il y a 3 ans et 3 jours

Ingérop réalise "la meilleure année de son histoire" en 2021

RÉSULTATS. Le groupe Ingérop a dévoilé son bilan 2021, le 19 mai 2022. Une année "exceptionnelle" et même "historique", puisqu'il atteint un niveau d'activité record.
Il y a 3 ans et 3 jours

Wilo contribue au « Ruban de glace » de l’Anneau national de patinage de vitesse

De 2008 à 2022, le gouvernement chinois a construit des sites de compétition et des installations ultramodernes pour les Jeux olympiques d’été et d’hiver. Comme la pompe à eau est considérée comme l’équipement important des sites sportifs, Wilo, le premier fabricant mondial de pompes à eau et de systèmes de pompes à eau, a également contribué aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver !L’anneau national de patinage de vitesse « Ice Ribbon » est le site emblématique de la principale zone de compétition des Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022, et c’est également le seul site de compétition sur glace nouvellement construit. Pour obtenir une couverture complète de tous les sports de glace tels que le patinage de vitesse, le patinage de vitesse sur piste courte, le patinage artistique et le hockey sur glace, l’Anneau national de patinage de vitesse est conçu comme un site entièrement sur glace, couvrant une surface de glace de 12 000 mètres carrés, également le plus grand d’Asie. L’immense surface de glace est faite du « matériau le plus respectueux de l’environnement », le réfrigérant au dioxyde de carbone, établissant une nouvelle référence pour les Jeux Olympiques en termes de protection de l’environnement et de durabilité.Wilo fournit des solutions de pompage pour le Capital Gymnasium Le Capital Gymnasium a commencé à être rénové le 16 novembre 2018 et a été officiellement achevé le 25 décembre 2020. Construit en 1968, il est en activité depuis 53 ans. Aujourd’hui, il a la capacité d’accueillir toutes les compétitions de patinage de vitesse sur piste courte et de patinage artistique, où un total de 14 médailles d’or sont décernées.Le patinage artistique et le patinage de vitesse sur piste courte nécessitent une température et une dureté différentes pour le plancher de glace, et ce changement doit être effectif en deux heures. Face à ces exigences, l’équipe de conception a mené des recherches et des discussions approfondies avec les experts en fabrication de glace du Comité d’organisation olympique, et a finalement adopté la nouvelle technologie de refroidissement direct transcritique au dioxyde de carbone respectueuse de l’environnement dans le système de fabrication de glace de la grande patinoire, fabriquant ainsi de la glace de manière rapide et uniforme.Grâce à des installations avancées de récupération de la chaleur, la chaleur est réutilisée sur les lieux de la compétition pour chauffer l'eau destinée à l'arrosage de la glace et à la rotation des déshumidificateurs, etc., réalisant ainsi l’utilisation de la chaleur résiduelle et réduisant considérablement les coûts d’exploitation ultérieurs. Lors de la conversion de la température de surface de la glace, la puissance de refroidissement de l’unité de réfrigération est contrôlée en temps réel, grâce au capteur de température, tandis que la glace est arrosée avec de l’eau chaude pour assurer la conversion rapide de la température de la surface de la glace. Wilo a démontré son extraordinaire capacité technique lors des Jeux Olympiques d'hiver de Pékin, notamment en contribuant au projet de reconstruction et d'extension du Capital Gymnasium. Wilo a fourni d'excellentes solutions de pompes à eau pour différents sous-systèmes du Capital Gymnasium :Salle de déshumidification du site, salle de l'unité d'injection directe de l'air conditionné : 12 pompes centrifuges horizontales à aspiration en bout Wilo-GIGA N.Salle de bains du sous-sol : 2 dispositifs de relevage des eaux uséesInstallations d'évacuation des eaux usées et de fonte de la glace pour chaque salle des machines : 16 pompes submersibles eaux usées Wilo-FAG ; 7 armoires de commande de support Wilo-CORCentre national de motoneige et de lugeEn plus d'entreprendre les deux projets des Jeux olympiques d'hiver ci-dessus dans le secteur des bâtiments commerciaux, Wilo Chine a également obtenu des commandes dans le secteur de l'eau municipale. En 2018, Wilo a entrepris le projet de dérivation de l'eau de neige et d'approvisionnement centralisé en eau dans la zone de compétition de Yanqing des Jeux olympiques d'hiver de Pékin.Les Jeux olympiques d'hiver de Pékin comptent trois zones de compétition, et la zone de compétition de Yanqing est celle qui compte le plus de nouveaux sites, et elle est également considérée comme la zone de compétition ayant la période de construction la plus courte, le plus de difficultés et le niveau le plus élevé dans l'histoire des Jeux olympiques d'hiver. Il y a deux sites de compétition dans la zone de compétition : le Centre national de ski alpin et le Centre national de motoneige et de luge.Les deux sites de compétition nécessitent un grand volume de glace artificielle et de services d'enneigement. La source d'eau est principalement fournie par le réservoir de Foyukou dans le district de Yanqing, qui est adjacent à la zone de compétition. L'eau est acheminée du réservoir de Foyukou vers un petit réservoir situé à l'intérieur de la zone de compétition via la station de pompage située à l'extérieur de la zone de compétition, puis pompée vers le réservoir de retenue via la station de pompage. Enfin, les trois autres stations de pompage alimentent en eau les équipements d'enneigement de la zone de compétition.La pompe multicellulaire horizontale segmentée Wilo-RSPH, un produit de la série de transport d'eau claire sur de longues distances de Wilo, est appliquée au projet de station de pompage d'entrée d'eau de première classe pour la fabrication de neige et la dérivation de l'eau et la source d'approvisionnement en eau centralisée dans le district de Yanqing des Jeux olympiques d'hiver.Wilo fournit un total de 11 pompes multicellulaires RSPH pour ce projet. Les pompes multicellulaires RSPH de différents modèles ont une hauteur de refoulement maximale de 499 m et un débit maximal de 430 m³/H h.La pompe centrifuge multicellulaire horizontale Wilo-RSPH est une pompe à eau à haut rendement énergétique.Wilo a testé les performances de chaque pompe de manière exhaustive. Le projet nécessite une courte période de construction et un délai de livraison urgent. En moins de cinq mois, Wilo mobilise tous ses services pour livrer les produits dans les temps, ce qui prouve la force de Wilo sur le marché de l'eau municipale.
Il y a 3 ans et 3 jours

« La couverture, interface clé entre les éléments extérieurs et le bâtiment », au sommaire de Solutions & Performances N°7

Le nouveau numéro de Solutions & Performances, la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. La lettre Solutions & Performances donne une place centrale aux acteurs, clients et partenaires du CSTB - industriels, maîtres d'ouvrage, maîtres d'œuvre, entreprises et artisans témoignent - car ce sont eux qui donnent les clés en matière d'innovation en lien avec leurs besoins et les attentes du marché. Ainsi, dans la rubrique La parole aux professionnels, un représentant des industriels du secteur et un dirigeant d'entreprise nous parlent des bénéfices de la certification pour leur activité. En Une, la rubrique Tendances s'intéresse notamment à l'émergence de nouvelles applications pour certains matériaux de couverture, comme l'aluminium et l'acier. Elle évoque également le déve¬loppement des écrans de sous-toiture, toujours plus performants, et les innovations des fabricants qui permettent de nouvelles fonctionnalités de la couverture, en lien avec les exigences de la RE2020. Les Actualités réglementaires reviennent sur la méthode simplifiée pour la détermination de l'action du vent selon l'Eurocode 1 P1-4 sur couvertures en bacs métalliques autoportants à joints sertis ou à emboîtement et sur la révision du NF DTU 40.24 relatif aux couvertures en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal. La rubrique Pathologies se focalise sur les différentes causes d'infiltration sur les couvertures réalisées avec des plaques nervurées issues de tôles d'acier galvanisé. Grâce à Parole d'expert, vous saurez tout sur les certifications « Couvertures » délivrées par le CSTB : QB17 (ardoises en fibres-ciment), QB25 (écrans de sous toiture), QB35 (closoirs ventilés et NF249 (plaques ondulées en fibres-ciment). À découvrir également l'animation pédagogique Marquage & Certificats qui donne les clés de la certification dédiée aux procédés et produits de couvertures. La rubrique Innovations présente enfin les dernières tendances du marché, qui concernent notamment les défis engendrés par l'augmentation de la taille des modules photovoltaïques et le développement de nouveaux matériaux pour les couvertures métalliques à joint debout. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 3 jours

La couverture, interface clé entre les éléments extérieurs et le bâtiment

Photo : ShutterStockLa couverture est la partie visible de la toiture qui recouvre la charpente et l'isolation du toit. Elle protège le bâtiment et ses occupants contre les agressions climatiques : la pluie, le soleil, la chaleur, la neige et le vent. Afin de remplir cette fonction, elle doit présenter des caractéristiques telles que l'imperméabilité et la résistance au poids et aux chocs. Pour s'assurer de l'efficacité du système, le choix d'éléments de couverture de qualité est essentiel. Il doit être déterminé en fonction des performances attendues des produits dans la durée, au regard du climat, des règles d'urbanisme et, idéalement, de l'utilisation des ressources locales. Les couvertures en tuiles sont les plus répandues dans l'Hexagone, devant celles en ardoises et les éléments en zinc, mais les bacs acier, les plaques en fibres-ciment ou, dans une moindre mesure, les bardeaux bitumés sont également utilisés pour certains types de bâtiments, industriels et agricoles notamment. Dans un contexte de fluctuations importantes des prix et de raréfaction de certains gisements comme ceux de zinc, on assiste à l'émergence de nouvelles applications pour certains matériaux de couverture - l'aluminium et l'acier notamment. La RE2020, nouvelle règlementation environnementale entrée en vigueur le 1er janvier 2022, met à ce titre l'accent sur la nécessaire optimisation de l'utilisation des matériaux et procédés, ainsi que sur leur durabilité, leur potentiel de circularité et de réemploi - facilité de réparation et de remplacement -, attributs décisifs pour réduire l'empreinte carbone de la couverture sur l'ensemble de son cycle de vie. La RE2020 a également stimulé l'innovation portée par les industriels du secteur. Ceux-ci proposent aujourd'hui des solutions améliorant significativement les performances énergétiques et thermiques des bâtiments, tout en procurant à leurs usagers davantage de confort, en hiver comme en été. Le sarking, par exemple, technique d'isolation de la toiture par l'extérieur, protège ainsi les bâtiments du froid en hiver et permet de limiter les apports de chaleur en été, sans occasionner de perte d'espace dans les combles, devenus de vraies pièces de vie dans de nombreux foyers. On observe également le développement et la démocratisation des écrans de sous-toiture, toujours plus performants, qui bien que non obligatoires dans les DTU, sont très fortement recommandés, car ils permettent de protéger les combles contre les fines particules : poussières, pollens et surtout neige poudreuse. Ils sont d'ailleurs systématiquement proposés par les tenants d'Avis Techniques de procédés de tuiles de terre cuite à pente abaissée, tendance forte portée par le marché et les architectes. Les innovations des fabricants concernent par ailleurs de nouvelles fonctionnalités de la couverture, qui répondent elles aussi aux exigences de la RE2020. Ainsi, la production d'énergie renouvelable au moyen de panneaux photovoltaïques intégrés à la couverture ou surimposés peut couvrir tout ou partie des besoins énergétiques de fonctionnement d'un bâtiment et de ses usagers, mais génère de nouveaux défis de conservation du niveau d'étanchéité de la couverture dans le temps. Dans cette optique, on constate une tendance forte du marché en faveur de la pose de modules photovoltaïques de plus grande dimension. Ces innovations supposent de nouvelles modalités de mise en œuvre, qui doivent être compatibles avec la sécurisation des chantiers de couverture, pour lesquels des guides de sécurité et de prévention sont disponibles. Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 3 jours

Couverture - Actualités réglementaires

Photo : CSTBMéthode simplifiée pour la détermination de l'action du vent selon l'Eurocode 1 P1-4 sur couvertures en bacs métalliques autoportants à joints sertis ou à emboîtement Édité en septembre 2019 et révisé en octobre 2021, le cahier 3 804_V2 du CSTB présente une méthode simplifiée, adaptée à la couverture, pour la détermination de l'action du vent selon la partie I-4 de l'Eurocode 1, qui donne les bases pour l'évaluation de l'action du vent sur les structures des bâtiments. Cette méthode de calcul simplifiée est appliquée aux couvertures en bacs métalliques autoportants à joints sertis ou à emboîtement sous Document Technique d'Application (DTA), pour les configurations de toitures les plus courantes, en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer (DROM). Le document donne notamment des tableaux de valeurs précalculées de dépression de vent “Eurocode”, dans le cas de couvertures de bâtiments courants prismatiques à base rectangulaire et à versant plans ou courbes, en fonction des hauteurs de bâtiment, de la zone de couverture et de la catégorie de terrain (rugosité). La famille concernée fait l'objet de nombreux DTA, principalement pour des procédés de bacs aluminium autoportants. Ces procédés peuvent viser des longueurs de bacs et de rampants de couverture jusqu'à 100 m de long sans joint transversal, et des formes de couverture cintrées complexes à un ou plusieurs rayons de giration. Ils sont notamment utilisés sur des projets d'envergure, à fort impact architectural.  » Lien Cahier 3 804_V2 Révision du NF DTU 40.24 relatif aux couvertures en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal La norme NF DTU 40.24, qui donne les spécifications de mise en œuvre des couvertures réalisées à l'aide de tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal, aptes à couvrir tous types de bâtiments à versants plans, en France métropolitaine et climat de plaine, est en cours de révision. La nouvelle version du DTU 40.24 introduit notamment un abaissement des pentes minimales de couverture lorsqu'il est fait usage d'un écran de sous-toiture. Celles-ci pourront ainsi descendre jusqu'à 25 % avec un recouvrement minimal des tuiles adapté à la pente, toujours compris entre 7,5 et 12,5 cm. Il existait auparavant des Avis Techniques (ATec) pour pouvoir viser des pentes plus basses que celles admises par l'ancien DTU 40.24. Ces procédés ayant fait leurs preuves depuis de nombreuses années, la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques (CCFAT) a décidé, en octobre 2019, de sortir du domaine d'application de la procédure d'ATec toute cette famille de procédés. En parallèle des travaux de révision du DTU 40.24, la CCFAT a donc progressivement cessé de recevoir les demandes d'ATec, puis, depuis octobre 2021, annulé tous les ATec existants de cette famille. Le nouveau DTU 40.24 révisé, intégrant les abaissements de pente, est actuellement finalisé et est en cours de mise à l'enquête publique. La sortie du document est prévue en 2023.  » La décision CCFAT Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 3 jours

Couverture, essais et certifications

Parole d'expert Rencontre avec Marko Zivanovic, gestionnaire de Certification QB et NF, direction Enveloppe du bâtiment, CSTB. Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 3 jours

Les infiltrations sur toiture en tôle d'acier

Photo : GIE - Socabat Sur une extension de maison individuelle, la toiture présente une pente de 3 %, nettement inférieure aux 7 % requis par les règles de l'art. Elle présente de nombreux recouvrements transversaux entre bacs acier. Cette rubrique concerne les couvertures réalisées avec des plaques nervurées issues de tôles d'acier galvanisé, dites sèches, en l'absence de recouvrement par un isolant et une étanchéité. Les défauts d'étanchéité entre les différents éléments composant la toiture peuvent survenir entre plaques elles-mêmes, entre plaques métalliques et plaques PRV (Polyester Renforcé de Verre), entre partie courante de la toiture et chéneaux, et, enfin, entre partie courante et émergences (pénétration). Les causes d'infiltration sont multiples : une incompatibilité entre différents éléments assemblés, notamment le rythme des ondes ; un défaut d'entretien des chéneaux engorgés par des déchets végétaux, l'accumulation de ceux-ci pouvant entraîner des débordements après obturation des écoulements ; une pente insuffisante des chéneaux favorisant la rétention des écoulements. La stagnation de l'eau peut provoquer la corrosion du métal jusqu'au percement ; un défaut de pose des éléments d'étanchéité au pourtour des pénétrations, lanterneaux. Cela vise également l'étanchéité au droit des fixations de plaques par des vis autotaraudeuses ; un défaut d'étanchéité aux recouvrements de plaques. La conception de la toiture doit prendre en compte les paramètres d'exposition (pluie, neige, vent, ensoleillement) et des solutions techniques ciblées mises en œuvre, notamment : le choix des épaisseurs et des portées des plaques nervurées doit être en relation avec les efforts appliqués sur la couverture ; la présence de closoirs en rives, faîtages... des recouvrements et éventuels compléments éventuels d'étanchéité entre les éléments courants et les raccordements au pourtour des pénétrations ; la réalisation de pentes suffisantes des chéneaux et le nettoyage régulier afin d'éviter la stagnation de l'eau et les risques de corrosion associés ; la mise en œuvre de rondelles d'étanchéité en soignant la qualité de serrage... En savoir plus : Fiches pathologie bâtiment - Fuite de couverture de grands éléments : toiture sèche AQC - Agence Qualité Construction Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 3 jours

Anne Jeannolin - La parole aux professionnels

La parole aux professionnels Anne Jeannolin, dirigeante, entreprise de couverture Jeannolin, et conseillère professionnelle, UNA CPC CAPEB Quel est votre rôle au sein de la CAPEB ? Je suis vice-présidente de la CAPEB Savoie et conseillère professionnelle pour les couvreurs au sein de l'Union Nationale des Couvreurs Plombiers Chauffagistes de la CAPEB nationale. À ce titre, je participe aux rénovations réglementaires ainsi qu'à différentes missions. Forte de ses 59 300 adhérents, la CAPEB représente 557 000 entreprises artisanales dans le bâtiment, 651 000 salariés et forme 56 000 apprentis. Par ailleurs, je dirige, depuis 1999, une entreprise savoyarde de charpente, couverture et zinguerie avec mon mari. Quelle est votre relation avec le CSTB ? Je suis membre du GS5.1 Produits et procédés de couvertures pour le CSTB, ce qui me permet de donner un avis de « terrain » et de professionnelle sur les Documents Techniques d'Application avant validation. En quoi les certifications QB17, QB25, QB35 et NF249 constituent-elles une valeur ajoutée pour les artisans ? Les certifications sont un gage de qualité et de confiance. Elles attestent de la performance des produits mis en œuvre puisqu'ils répondent, à minima, aux CGM des DTU. En cela, elles facilitent grandement le choix des produits aux artisans et entreprises du bâtiment. On assiste au développement du sarking. Quels sont ses avantages ? Procédé d'isolation que seuls les métiers de la couverture peuvent proposer, le sarking permet d'optimiser les surfaces habitables, tout en évitant les ponts thermiques lors d'une interface avec l'isolation des murs par l'extérieur. Il n'existe malheureusement que très peu de procédés sous Avis Technique et DTA, notamment en climat de montagne. Les modules photovoltaïques de grande dimension sont de plus en plus répandus. Existe-il une différence majeure entre la pose de panneaux intégrés à la couverture et de panneaux surimposés ? Pour nous, couvreurs, il n'y a aucune différence en termes d'étanchéité, car c'est notre cœur de métier. Cependant, les panneaux en surimposés permettent, selon les configurations, de ne pas être soumis aux problèmes de ventilation minimale demandée en intégré, notamment dans les cas où la réfection de la toiture n'est pas prévue dans son intégralité. Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 3 jours

Innovations – Nouveaux Avis Techniques

Photo : PREFADéveloppement de nouveaux matériaux pour les couvertures métalliques à joint debout Avec la raréfaction de certains minerais et les fluctuations sur les prix des matériaux, des alternatives aux métaux traditionnels ont émergé ces dernières années pour la réalisation de couvertures en feuilles métalliques à joint debout serti, posées sur platelage bois continu (voliges). Ainsi, pour remplacer les matériaux historiques comme le zinc, le cuivre, l'acier inoxydable et le plomb, qui disposent de règles de l'art approuvées et éprouvées, des solutions utilisent de l'acier galvanisé “souple” prélaqué ou de l'aluminium prélaqué. Leur mise en œuvre, si elle est très proche des règles appliquées aux matériaux traditionnels, nécessite quelques précautions liées aux spécificités de ces produits et à leur comportement mécanique et physique. Dans les deux cas, la prise en main par le couvreur et la souplesse du matériau ne sont pas exactement les mêmes, et la résistance au vent du procédé doit être réévaluée. Les soudures sont également plus complexes et techniques sur l'acier prélaqué (décapage, peinture de retouche...) ou l'aluminium (soudure TIG-MIG) que sur le zinc. Ainsi, le traitement des points singuliers nécessite une vigilance accrue et des particularités propres à chaque procédé, avec notamment l'utilisation d'accessoires spécifiques préfabriqués en usine. Enfin, l'acier prélaqué n'est pas résistant par nature à la corrosion sans son revêtement. Un vrai travail sur la souplesse des revêtements prélaqués a ainsi été réalisé pour parvenir à des revêtements capables de résister aux contraintes de pliage très sévères lors du sertissage du joint debout. Toutes les exigences spécifiques à ces produits sont détaillées dans leur Document Technique d'Application. Des surfaces de plus en plus étendues pour le photovoltaïque En matière de photovoltaïque, l'innovation concerne principalement l'augmentation de la taille des modules, qui génère de nouveaux défis pour dimensionner les systèmes de montage. Cette innovation pose donc deux problèmes techniques majeurs. Les reprises de charge sont plus importantes, notamment lorsque les modules sont couverts de neige. Il y a donc un enjeu de dimensionnement des tôles d'acier qui constituent l'élément porteur sous le complexe d'étanchéité servant de support aux modules. Par ailleurs, des modules de grande dimension sont beaucoup plus sensibles aux effets du vent et donc au risque d'arrachement. Ce type d'installation concerne principalement les bâtiments commerciaux et logistiques supérieurs à 1 000 m² qui ont généralement des structures porteuses dimensionnées au plus juste, ne permettant pas de compenser les sollicitations potentielles par des ancrages dans des systèmes massifs. Des systèmes surimposés au-dessus d'une couverture en tuiles ou en ardoises se développent également. Ils nécessitent que les modules photovoltaïques soient fixés sur une ossature, elle-même fixée sur un système qui traverse la couverture pour s'appuyer sur la charpente. L'enjeu est alors que ce système de fixation complexe ne dégrade pas l'étanchéité de la toiture et soit en capacité de résister aux charges de neige et de vent. En savoir plus : DTA Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
GDA
Il y a 3 ans et 3 jours

Les points sensibles à respecter lors de la mise en œuvre

Focus Une toiture a pour fonction de protéger un bâtiment contre les intempéries (en particulier la pluie). Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 3 jours

Les interrupteurs et prises gallery de Hager sont disponibles avec un traitement antibactérien

Hager complète sa gamme d’appareillage mural gallery avec des références de prises et interrupteurs dotées d’un traitement antibactérien. Elles répondent aux besoins de tous les lieux où l’hygiène est primordiale : établissements de santé, maisons de retraite mais aussi les écoles, les espaces collectifs. Risque de prolifération et d’infection réduit 23 références blanches sont concernées par cette option dans la gamme d’appareillage mural gallery. Le traitement antibactérien est obtenu par application d’un vernis transparent à base de verre de phosphate d’argent. Ce procédé prévient la prolifération des bactéries et diminue considérablement le risque d’infection. En effet, le verre de phosphate d’argent* présent dans le vernis arrête naturellement la dispersion des micro-organismes et cela sans traitement chimique. Cette technologie est produite conformément aux exigences du monde médical**. *Aucune présence de nanotechnologie. CAS N°308069-39-8 PT.9. **Norme ISO 22196:2011 sur le mesurage de l’action antibactérienne sur les surfaces plastiques et les surfaces non poreuses.   Un marquage spécifique Le vernis donne aux plaques, aux enjoliveurs et aux obturateurs un rendu blanc mat. Un marquage antibactérien spécifique est appliqué sur les références concernées.   Protéger les personnes dans les environnements sensibles Le choix d’un appareillage mural antibactérien protège les personnes qui utilisent des points d’éclairage et de branchement partagés, en particulier dans des environnements sensibles :  – Établissements de santé : hôpitaux, cliniques, EPHAD…  – Environnements alimentaires : restaurants, cuisines…  – Environnements accueillant un public sensible : écoles, crèches, cabinet         médicaux… - Autres lieux où l’hygiène est incontournable : sanitaires publics, hôtels, salles de réunion…
Il y a 3 ans et 3 jours

Céline Ducroquetz - La parole aux professionnels

La parole aux professionnels La FFTB travaille avec le CSTB à la rédaction des textes de mise en œuvre et intervient aussi dans des comités de certification de produits, comme la marque QB35 pour les closoirs de faîtage par exemple. Céline Ducroquetz, responsable développement, FFTB Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 3 jours

Oknoplast s’associe à Cofidis pour proposer des solutions de financement à tous ses partenaires premium

Une expertise métierEn choisissant le groupe Cofidis, OKNOPLAST s’est appuyé sur un acteur majeur du crédit en Europe, et ce depuis 40 ans maintenant. Rattaché à de très grands noms et enseignes commerciales, ce nouveau partenaire est également un grand habitué du secteur de l’habitat et de la rénovation. « Nous voulions un organisme de financement leader bénéficiant d’une bonne notoriété auprès des professionnels et des particuliers, mais aussi capable de déployer ce service à l’échelle nationale. De son côté, Cofidis était en quête d’un nouveau réseau majeur du domaine de l’amélioration de l’habitat. Ce partenariat est naturellement devenu une évidence pour les deux entités. » explique Romain Somet, Directeur Commercial France OKNOPLAST.Proposer une offre de financement est loin d’être une démarche aisée, c’est pourquoi il était essentiel pour OKNOPLAST de s’associer à un partenaire qui serait à même d’apporter un accompagnement constant et de proximité pour chacun de ses revendeurs. Ces derniers sont en contact direct avec les responsables commerciaux Cofidis de leur région pour bénéficier de formations auprès de leurs équipes. Au travers de cet accompagnement l’objectif est simple : faire monter en compétence les équipes commerciales sur l’intégration de dispositif de financement dans chacun de leurs projets clients. Un accompagnement sur mesure Soucieux d’accompagner au mieux ses clients dans ce nouveau dispositif, OKNOPLAST et Cofidis offrent la possibilité à chaque Partenaire Premium de bénéficier d’outils marketing afin d’animer leur point de vente. Pour cela, des affiches, des stickers et des roll-up vont être réalisés afin de permettre une mise en avant au sein de chaque showroom, mais également lors d’évènements externes de type salons, foires, portes ouvertes…« Notre but est de simplifier la démarche des Partenaires Premium OKNOPLAST et de démocratiser le financement auprès des clients finaux. Les avantages sont multiples : Pour les particuliers, une simplification du parcours client et la possibilité de réaliser la totalité des travaux envisagés en une seule opération.Pour les Partenaires Premium, l’amélioration du panier moyen et l’augmentation du taux de transformation des devis.Pour OKNOPLAST, l’apport d’un service compétitif au réseau Premium et l’augmentation des ventes de menuiseries à forte valeur ajoutée (Pack, options, finitions…). » reprend Romain Somet.Grâce à ce partenariat, les revendeurs Premium disposent d’une offre sur mesure négociée avec OKNOPLAST définissant une enveloppe budgétaire projet, un éventail de mensualités adapté, un parcours 100% dématérialisé, des outils de simulation et souscription simplifiés et un suivi personnalisé pour chaque dossier. Delphine Tricoire, Responsable Commerciale de la société A4 Rénovation (14) collabore avec Cofidis depuis janvier 2022 et partage son expérience : « Sensibilisés en novembre 2021 lors des Roadshow OKNOPLAST, nous étions très demandeurs de la mise en place d’un tel partenariat. C’est donc tout naturellement que nous avons lancé ce projet début janvier 2022. Solidement accompagnés par les équipes Cofidis, réactives et force de proposition, il a été simple et rapide pour nous de mettre en place ce dispositif. Nous allons prochainement intégrer un onglet financement à notre outil de chiffrage pour nous permettre d’informer plus facilement le client final sur les solutions qu’il est possible de leur proposer. Nous enregistrons déjà de beaux projets, notamment avec le 10 fois sans frais qui séduit énormément le client final et qui est devenu pour nous un vrai atout pour la conversion de nos devis. ». Arnaud Le Gall, Directeur des partenariats Cofidis France, ajoute sur l’expertise Cofidis : « Nous sommes ravis d’accompagner OKNOPLAST et ses équipes commerciales dans l’élaboration d’offres sur mesure pour l’animation des points de vente de leurs clients. Le virage de l’omnicanalité demande une forte expertise tant le marché du paiement à distance exige une innovation constante, à la fois sur les produits et services que dans la qualité de la relation. Cela nécessite une solide maîtrise de l’expérience digitale. Chez Cofidis, nous développons cette expertise depuis de nombreuses années pour accélérer le business de nos partenaires ».
Il y a 3 ans et 3 jours

Le marché des pompes à chaleur en 2050 selon l’AFPAC

90% de part de marché en maisons neuves, 80% en collectif neuf, 2 millions de pac vendues par an en 2050, toutes techniques confondues, … l’AFPAC est très optimiste, au prix de quelques non-dits.
Il y a 3 ans et 3 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance, mais l'inflation menace

L'activité des artisans du bâtiment a augmenté de 3,5% au premier trimestre, a indiqué jeudi la Capeb qui s'inquiète cependant de la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 3 jours

L’usine Viessmann de Faulquemont a 50 ans et hâte l’avènement d’un monde tout ENR

Viessmann investit résolument dans les énergies renouvelables, dans le stockage d’électricité en batterie et renforce la capacité son usine de Faulquemont.
Il y a 3 ans et 3 jours

Les spatialités multiples de Gaudi - Exposition

Assurément, il y a une méthode Piano, mais elle est indissociable de l'histoire des projets et de l'aventure humaine qui les relie. Loin de se réduire à un pur exercice d'admiration, ce livre plonge au cœur du processus de création de RPBW, pour en déceler certains principes. L'agence Renzo Piano Building Workshop fascine autant par […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 3 jours

Quels sont les avantages des tablettes durcies pour les professionnels

Avec l’avancée des technologies, de nombreuses innovations améliorent bon nombre de pratiques. C’est le cas des tablettes durcies. En milieu professionnel, ces tablettes contribuent à améliorer les performances des collaborateurs ainsi que leur rendement. Grâce à leur qualité industrielle, elles résistent bien aux environnements difficiles. Notamment adaptées à la production, la maintenance, la qualité et la logistique, les tablettes durcies présentent divers avantages pour les industriels. Découvrez dans ce billet quelques-uns de ces avantages. Une connectivité universelle Le premier avantage qu’offre la tablette durcie pour les professionnels est la connectivité améliorée. À la différence des autres tablettes ordinaires qui sont conçues sur le principe de l’esthétique, les tablettes durcies présentent une haute performance. En plus d’avoir une élégance remarquable, les périphériques de cet appareil sont très performants et illimités. Avec les tablettes durcies, on a la possibilité d’avoir des ports COM ou des ports USB. Vous aurez également la chance de trouver le scanner de code-barres, le connecteur Ethernet et bien d’autres. Tous ces différents ports vont interagir aisément avec les imprimantes, les  claviers et les lecteurs externes. Une bonne résistance Les tablettes durcies sont très réputées à cause de leur résistance. C’est l’une des principales propriétés de ces outils.En effet, ces appareils ont fait l’objet d’un test de résistance avant leur mise à disposition sur le marché. Ainsi, les tablettes résistent parfaitement à la pression, aux chutes, aux vibrations, aux chocs thermiques, etc. Les tablettes durcies peuvent s’utiliser à des températures froides de moins de 20 degrés Celsius. Elles peuvent aussi être utilisées à des températures chaudes qui peuvent atteindre jusqu’à 60 degrés Celsius. Compte tenu de leur flexibilité, elles s’adaptent bien à tout type d’environnement. Ces tablettes sont alors adaptées pour les professionnels qui exercent dans les domaines où des appareils s’abîment très vite. De ce fait, les tablettes durcies peuvent être utilisées dans les secteurs de la logistique, du BTP, du transport, de l’infrastructure, de l’énergie, etc. Une bonne pérennité La pérennité des tablettes durcies est bien durable. À la différence des tablettes grand public qui offrent une pérennité de 6 mois, la pérennité des tablettes durcies va jusqu’à 7 ans. L’appareil peut ainsi être utilisé pendant longtemps. Il est donc préférable d’investir dans des tablettes durcies que dans des tablettes grand public. Toutefois, en plus de la connectivité, de la résistance et de la pérennité observées avec les tablettes durcies, les professionnels ont une autre bonne raison de choisir cet appareil. Un gain de temps Au regard de toutes les fonctionnalités qu’elles présentent, les tablettes durcies ont le pouvoir de simplifier le quotidien des professionnels. Grâce à ces tablettes, les activités les plus difficiles sont effectuées en un laps de temps. Il s’agit d’un appareil performant qui permet aux professionnels qui l’utilisent d’effectuer la version mobile des applications de leurs métiers. En outre, les tablettes durcies sont équipées d’une excellente luminosité qui permet aux travailleurs d’exécuter leurs tâches même en journée. Tous ces atouts permettent ainsi aux professionnels de gagner du temps dans l’exercice de leurs travaux. Ils peuvent profiter de ce gain de temps pour se consacrer à d’autres occupations. Ils pourront par exemple mettre en place un nouveau projet qui pourra contribuer à l’épanouissement de l’entreprise. Cela constitue donc un avantage considérable pour les professionnels.
Il y a 3 ans et 3 jours

Energies renouvelables : Siemens Energy veut sortir de la Bourse sa filiale en difficultés Siemens Gamesa

La direction de Siemens Energy "envisage une offre en numéraire pour toutes les actions en circulation" de Siemens Gamesa -dont il détient 67% du capital- avec "l'intention d'une sortie de la Bourse" de cette entité, selon un communiqué.Le résultat de ladite réflexion "reste ouvert" et "aucune décision n'a été prise" à ce jour, conclut ce communiqué publié après que l'agence Bloomberg a révélé mercredi l'existence du projet.Dans les minutes qui ont suivi cette information de presse, le gendarme boursier espagnol a annoncé la suspension temporaire du titre de Siemens Gamesa à la bourse de Madrid "en raison de circonstances susceptibles de perturber le déroulement normal des opérations sur les titres" du fabricant d'éoliennes terrestres et en mer.Réintroduit au négoce depuis, le titre Siemens Gamesa gagnait en matinée plus de 11% à Madrid, tandis que Siemens Energy progressait de près de 4% à Francfort.Siemens Energy, qui réunit la construction de turbines électriques et la transmission d'énergie, pâtit ces derniers temps des mauvaises performances financières de Siemens Gamesa.Cela a obligé en avril le munichois à revoir ses prévisions globales pour 2022, après la lourde perte au premier trimestre dévoilée plus tôt par sa filiale espagnole en raison d'une hausse de ses coûts et d'un manque de compétitivité.En intégrant à 100% cette entité en lutte avec son rival danois Vestas, Siemens Energy pourrait simplifier sa communication financière et espérer davantage de synergies en interne dans des projets liés à l'éolien.Siemens Energy tiendra mardi prochain une journée investisseurs à Berlin qui pourrait livrer plus de détails sur ce projet.
Il y a 3 ans et 3 jours

La construction hors site en plein essor

Prémur préfabriqué en usine et prêt à l’emploi. [©AC Presse] La construction hors site permet de fabriquer et de pré-assembler des composants de bâtiments, en usine, pour une installation sur l’emplacement final. C’est ce que l’on appelle “préfabrication” dans le secteur du béton. Et ce, depuis les années 1920. La société BTP Consultants1 a observé l’évolution et l’impact du hors site dans le secteur de la construction. En effet, ce dernier représenterait 20 % des bâtiments construits dans le monde d’ici 2030, selon le cabinet McKinsey. L’essor de cette technique s’explique notamment par les avantages économiques ou écologiques qu’offrirait la construction hors site par rapport à la construction traditionnelle sur chantier. En effet, l’association UFC-Que Choisir démontre que cette dernière est soumise à des retards de livraisons d’en moyenne 5 mois sur près de 30 % des programmes immobiliers. D’après l’institut Xerfi, elle subit aussi la baisse de 19,3 % de la productivité des ouvriers sur les chantiers depuis 2001. De plus, elle jette l’équivalent de 1,5 Md€ de produits et matériaux non utilisés. De son côté, la construction hors site propose des avantages au niveau de la gestion des ressources. Elle facilite l’emploi de matériaux recyclés ou réutilisés, limitant ainsi le gaspillage de matières premières. L’impact de la construction hors site D’après une étude de l’université d’Aalto, en Finlande, cette technique permet aussi une productivité quatre fois supérieure à un chantier classique. En outre, les coûts des transports sont divisés par cinq, car les matériaux sont stockés en usine. Par ailleurs, le développement de « la construction hors site révolutionne le secteur et impacte tous les acteurs impliqués dans l’acte de construire », déclare Elia Abou Chaaya, directeur de l’activité hors site de BTP Consultants. Les bureaux de contrôle, qui contribuent à la prévention des aléas techniques dans la réalisation des ouvrages sont en particulier touchés. Lire aussi : La préfabrication à la mode du bas carbone « Le rythme classique d’un contrôleur technique n’est pas adapté à l’industrialisation, ajoute Elia Abou Chaaya. C’est tout un état d’esprit qui évolue. » Leur mission est de vérifier la faisabilité de la conception et la conformité des solutions industrielles. Tout en détectant les techniques non traditionnelles ou innovantes nécessitant des certifications spéciales de type Atex2. Les coordonnateurs SPS, qui évaluent les risques sur le chantier, sont aussi concernés par ce changement. Ils doivent adapter leur vision pour prendre en compte le risque d’accident en usine, la réduction de la phase chantier, le traitement des livraisons et du mode de montage des modules. 1 BTP Consultants est un bureau de contrôle technique de construction et de coordination SPS. Il est le premier à être certifié Iso 9001 et Iso 14001.2Procédure d’évaluation technique formulée par un groupe d’experts sur un produit ou un procédé innovant. 
Il y a 3 ans et 3 jours

Paris va créer ou rénover 90 équipements publics d'ici 2026

CONSULTATIONS. L'équipe municipale a présenté son programme de travaux de construction et de rénovations pour le mandat en cours, avec un mot-d 'ordre aux professionnels : "innovez", pour atteindre les performances attendues, notamment en matière de bas-carbone.
Il y a 3 ans et 3 jours

Les effets de la guerre en Ukraine impactent l’activité des matériaux

Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. [©ACPresse] Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. Si le secteur s’était montré résilient début 2022, il enregistre un recul ce mois de mars. Ainsi, selon les premières enquêtes provisoires, la production de granulats aurait régressé de 2,6 % par rapport au mois de février et de 2,1 % par rapport à mars 2021. Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de 5,1 % comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de 1,5 % sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de 5,7 % aux douze précédents. Du côté du BPE, les livraisons ont aussi baissé de 1,9 % comparé à février et de 3,8 % en glissement annuel. Même si le trimestre s’inscrit en hausse de 2,2 % en comparaison avec le trimestre précédent et de 1,2 % comparé à 2021. Une période mi-figue mi-raisin « Les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur une longue période pour un premier trimestre, détaille l’Unicem. Ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de 5,2 % en comparaison des douze mois précédents. » Si la dernière étude de l’Insee, menée en avril dernier, enregistrait un climat très favorable pour l’industrie du bâtiment, les chefs d’entreprise restent prudents pour les prochains mois. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’intensifient. Lire aussi : Pénurie de matériaux : “La grande débrouille” Près de 39 % des entreprises interrogées y sont confrontées. A cela s’ajoutent la flambée des coûts énergétiques, et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique. « L’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu. Ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes. Cependant, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé : environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre. » Par contre, cette demande se confronte à une tension sur les intrants et la main-d’œuvre. Une conséquence directe sur les délais de réalisation des chantiers et les coûts de production. Des chefs d’entreprises sur la réserve « De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois. Tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre. » De son côté, la demande montre des signaux de fragilisation. L’inflation impacte, y compris immobilière, impacte directement le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Toujours selon l’Insee, la demande en logements neufs se dégrade fortement en avril. Même constat dans le secteur de la maison individuelle. Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste « Le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de – 25,7 % en glissement annuel. » Pour ce qui est des travaux publics, les entrepreneurs du secteur se montrent moins optimistes qu’en janvier pour les prochains mois à venir. Si le manque de demande ne semble pas constituer un frein majeur à l’activité, les incertitudes économiques sont prégnantes. « Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation. Laquelle consiste à pouvoir honorer les commandes et à réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries. » A suivre…
Il y a 3 ans et 3 jours

Herige monte en puissance pour l’année 2022

Benoît Hennaut, président du directoire d’Herige. [©Charles Marion/Herige] En 2020, le groupe Herige annonçait les grandes lignes de son projet de transformation articulé autour de trois piliers : “l’humain”, “l’environnement”, “l’innovation et le digital”. Il a pour ambition d’être un acteur majeur pour tous ses clients et tous ses territoires. Tout en contribuant à l’évolution et à la décarbonation des secteurs de la construction et de l’industrie. Cet objectif se caractérise par une montée en puissance du groupe. En effet, le chiffre d’affaires d’Herige a atteint 720 M€ en 2021. Un record ! Les trois corps de métiers du groupe, que sont la menuiserie industrielle (Atlantem), le béton (Edycem) et le négoce (VM), ont contribué à cette croissance. Tout comme les récentes acquisitions d’Activence (Paca) et d’Audoin & Fils Béton (Aquitaine). Ces filiales s’adaptent aux nouvelles normes du secteur et proposent des solutions capables de répondre aux enjeux actuels. Ainsi, Herige place l’environnement au cœur de ses activités. Il a mis en place une politique RSE qui touche tous les métiers. En témoigne la filiale de négoce VM qui développe ses offres biosourcées pour contribuer à la rénovation énergétique des bâtiments. Herige engagé dans la RSE Mais aussi, le groupe lutte contre la surexploitation de matières premières. Il veut privilégier l’économie circulaire et mieux valoriser les déchets. « La priorité est d’être dans le “faire”, en encourageant la prise d’initiative, déclare Caroline Lutinier, directrice RSE et communication d’Herige. Cela, afin de favoriser au mieux l’appropriation de ces enjeux par toutes nos parties prenantes. Nous voulons aussi nous inscrire dans une démarche de dialogue à la fois à l’interne et à l’externe. La communication sera donc essentielle, afin de fédérer et d’encourager l’engagement de chacun. » Lire aussi : Capeb et Herige : Un partenariat environnemental Par ailleurs, Herige a signé un partenariat avec WWF, en 2021, pour une durée de trois ans. Cette collaboration porte sur plusieurs thématiques comme le climat ou encore la biodiversité. Elle a pour objectif de réduire l’empreinte carbone du groupe et de préserver les forêts françaises, en soutenant le projet “Cœur Forestier de la France”. En ce qui concerne le pilier “innovation et digital”, la data est au cœur des priorités d’Herige. Le groupe s’ancre pleinement dans la transition numérique. Il compte bien enrichir les données BIM de VM, moderniser les outils d’Edycem ou encore accompagner Atlantem dans la transformation digitale, avec la solution Digit’Am. Les services d’Herige Au niveau des datas, Herige a pour ambition d’exploiter au mieux ces données. Une réflexion a été engagée en interne, afin de mieux valoriser la donnée au service du pilotage de la performance interne (économique, RH, et environnementale), des clients, des fournisseurs et des parties prenantes. Après avoir déjà analysé les pratiques et dégagé une trentaine d’usages identifiés, Herige prépare une stratégie de budgétisation et de déploiement de nouveaux procédés dans les mois à venir. La RSE d’Herige place aussi l’humain au cœur de sa politique RH. Le groupe propose des opportunités de formation et de développement de carrière. Lire aussi : Herige entre au capital de Valobat Il souhaite mettre en œuvre des dispositifs comme la digitalisation du système d’information RH. Cela, afin d’assurer le suivi des entretiens annuels. Ainsi, il adapte ses moyens pour répondre aux attentes des équipes et attirer de nouveaux talents. Il a notamment lancé la Herige Académie, qui propose des parcours de formation “leaders” et “sprint managers”. Cette dernière place la RSE au cœur de l’enseignement. Enfin, Herige a créé “Graines d’impact”. Ce collectif a pour objectif de partager, en interne, la feuille de route de la société pour renforcer l’engagement RSE. Pour cela, une newsletter est diffusée chaque mois. Elle permet d’informer les collaborateurs sur les actions en cours.
Il y a 3 ans et 3 jours

Les métiers du bâtiment en Ile-de-France en pleine évolution

Le bâtiment est un secteur majeur pour la formation et l’emploi en Ile-de-France. [©FFB] Le secteur du bâtiment est le premier employeur de France. D’après une étude de la Cellule économique régionale de la construction Ile-de-France et de l’Observatoire des métiers du BTP, il compte, 137 772 salariés dans la région IDF en 2020. Parmi eux, 65,4 % ont un statut d’ouvrier, 12,4 % sont cadres. Tandis que 22,3 % sont employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam). En parallèle, le bâtiment est en constante évolution. Il propose des métiers ouverts à tous les profils et accessibles à tous les niveaux d’études. La filière propose aussi, en majeure partie, des emplois stables. En effet, 84 % des salariés sont en CDI. L’importance de la formation Par ailleurs, pour faire face aux enjeux et aux évolutions du bâtiment, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du secteur. Ces dernières investissent dans la formation, notamment sur les thèmes de l’environnement (rénovation énergétique, recyclage des déchets…) et du numérique (BIM, intelligence artificielle, maquettes 3D…). En 2020, quelque 28 850 salariés des entreprises de la région francilienne ont suivi des formations continues. Du côté des plus jeunes, le secteur a formé 15 Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation 822 Franciliens, dont 41 % en apprentissage. L’alternance est plébiscitée par les chefs d’entreprise pour assurer la transmission du savoir-faire de leur métier. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, Ile-de-France Est et Région IDF travaillent en partenariat avec les centres de formation d’apprentis. Pour la période 2020-2026, le besoin annuel de nouveaux collaborateurs pour le secteur du bâtiment francilien s’élève à 10 750 équivalents temps plein. Et pourtant, 51,9 % des recrutements sur tous les métiers sont jugés difficiles par les entrepreneurs.
Il y a 3 ans et 3 jours

Saint-Gobain Ecophon lance deux solutions pour faire face à la problématique du bruit et des basses fréquences en milieu scolaire

Pourtant, la mise en œuvre de solutions de plafonds modulaires et de panneaux muraux adéquates permet de répondre aux différentes problématiques liées au bruit, pour rendre les établissements scolaires plus agréables et propices à l’apprentissage. Aujourd’hui, Saint-Gobain Ecophon lance deux nouvelles solutions permettant d’améliorer efficacement l’acoustique au sein des établissements scolaires :Akusto Wall C Extra Bass, un panneau mural dont les performances acoustiques répondent aux besoins de basses fréquences ;Super G Plus A, une solution de plafond modulaire acoustique particulièrement adaptée aux salles de sport grâce à sa résistance aux chocs.Le bruit en classe, une réalité qui impacte le quotidien des élèves comme des professeursSaint-Gobain Ecophon s’est penché sur les conséquences des nuisances sonores en milieu scolaire, en réalisant, en partenariat avec la Semaine du Son de l’UNESCO, deux sondages OpinionWay auprès des élèves1, puis des enseignants2. Les résultats sont sans appel. En effet, la première étude fait apparaître que la plupart des élèves (86%) considèrent qu’il y a trop de bruit dans leur établissement, notamment dans les espaces suivants :La cantine (89%)Le couloir (83%)Le hall d’entrée (83%)Le gymnase (79%)Les salles de cours (34%)Les salles d’études (33%)Ces nuisances ont inévitablement des conséquences sur le bien-être et la concentration des élèves. Ainsi, 3 élèves sur 4 déclarent éprouver des difficultés à se concentrer à cause du bruit. Pour 74% des élèves interrogés, le bruit empêche également d’entendre correctement la voix de leur professeur.Le constat est le même du côté des enseignants, pour qui le bruit a également un impact important sur la qualité de leur travail, voire leur santé. Ils sont en effet 66% à trouver leur classe trop bruyante, et 69% à déclarer que le bruit est difficilement supportable dans les couloirs. Sur le long terme, l’impact du bruit sur leur santé physique et mentale est considérable.« Les résultats des sondages démontrent que le bruit dans les établissements scolaires représente un véritable enjeu de santé publique. Ce n’est pourtant pas une fatalité : des solutions de traitement acoustique adaptées existent afin de réduire le niveau sonore tout en améliorant la clarté de la parole. Celles-ci favorisent à la fois l’apprentissage des élèves et le confort des enseignants. » Sylvain Coudret, Concept Developer Education & Bureau Ecophon.Akusto Wall C Extra Bass, un panneau mural adapté aux basses fréquencesSystèmes de ventilation, conversations, bruit du mobilier dans les classes, passage dans les couloirs sont autant de bruits du quotidien qui viennent perturber élèves et enseignants en milieu scolaire. Ces bruits sont majoritairement composés de basses fréquences, gênantes pour l’oreille. En effet, celles-ci se propagent facilement, y compris à travers les murs, et dégradent la capacité à entendre des fréquences plus élevées. La perception de la parole se fait alors plus difficilement.La nouvelle solution murale Akusto Wall C Extra Bass de Saint-Gobain Ecophon est un système unique sur le marché. Composé de la solution Ecophon Akusto Wall C et d’un absorbant Extra Bass supplémentaire, le panneau combine une absorption acoustique de classe A à une action ciblant particulièrement les sons à basses fréquences. Cela permet de les traiter pour mieux entendre des fréquences plus élevées, comme les consonnes.De plus, sa conception ingénieuse intègre une coulisse à joint creux ConnectTM dont le design crée un effet d’ombre, ce qui donne au panneau une apparence de 40 mm seulement.Le panneau est disponible dans une large gamme de couleurs et surfaces intemporelles, et en dimensions 2 700 x 600 x 40 mm. Il peut être posé à la verticale comme à l’horizontale, pour une installation modulable, au gré des besoins des espaces.Super G Plus A, une solution de plafond acoustique résistant aux chocsSaint-Gobain Ecophon étend également sa gamme de plafonds acoustiques Super G, consacrée aux environnements nécessitant des solutions d’absorption acoustique particulièrement robustes et capables de résister aux chocs.La solution Super G Plus A a été développée pour les espaces dans lesquels une résistance maximale aux impacts est requise, tels que les gymnases et salles de sport. Ce système dispose d’une ossature robuste composée de profilés semi-encastrés, fixés directement sur le plancher support ou sur une ossature suspendue.Cela permet de maintenir les panneaux en place et de mieux résister à des chocs mécaniques élevés. De classe 1A, Super G Plus A peut ainsi résister à des impacts jusqu’à 60 km/h.Par ailleurs, conscient des enjeux environnementaux actuels et engagé en faveur de bâtiments durables, Saint-Gobain Ecophon s’appuie sur des matériaux plus durables et une politique de transparence vis-à-vis de ses produits. Aussi, comme l’ensemble de ses panneaux absorbants acoustiques, ces nouvelles solutions contiennent au minimum 42% de matières recyclées. L’entreprise a également réalisé l’Analyse du Cycle de Vie de ces produits et les rend publics dans des Fiches de Données Environnementales et Sanitaires (FDES), disponibles en téléchargement sur la base INIES.1 Sondage réalisé du 4 au 6 janvier 2021 auprès d’un échantillon de 506 élèves représentatif de la population des collégiens et lycéens de France.2 Sondage réalisé en ligne du 1er au 6 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 318 enseignants représentatif de la population des enseignants de primaire, collège et lycée.
Il y a 3 ans et 3 jours

PERIS+TORAL - Portrait

Le Madrilène José Manuel Toral et la Baléare Marta Peris sont diplômés de l'ETSAB à Barcelone et y fondent leur agence en 2005. Hormis quelques réaménagements d'espaces publics, l'essentiel de l'activité de l'agence Peris+Toral se concentre sur le logement, principalement social, dont elle fait un champ […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 4 jours

Hidalgo lance à Paris sa bataille du périphérique

Une semaine après avoir proposé de verdir l'avenue des Champs-Elysées, elle s'est lancée sans le feu vert préalable de l'Etat.L'ex-candidate du PS à la présidentielle est décidée à tourner la page de son score désastreux du 1er tour (1,74%) en reprenant au plus vite l'initiative et les grands dossiers de son second mandat, qui court jusqu'en 2026.Et ce d'autant plus que celui du réaménagement de la Tour Eiffel vient de subir deux coups durs, entre le renoncement à l'abattage d'arbres au pied de la Dame de Fer - pour construire des bâtiments - et l'opposition du préfet de police Didier Lallement en raison des reports de circulation anticipés.L'élue socialiste a donc mis un coup d'accélérateur sur un autre sujet ultra-sensible, la transformation en "boulevard urbain" du périphérique, lui valant d'être immédiatement accusée à droite de mener "une politique anti-banlieue".Dix hectares à gagnerElle en a confirmé la mesure-phare lors d'une conférence de presse : la "voie olympique" réservée aux participants lors des Jeux Olympiques de 2024 (athlètes, officiels, forces de l'ordre, secours) sera ensuite pérennisée et réservée aux bus, taxis et covoiturage.Selon son adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard, l'encouragement au covoiturage pourrait permettre de retirer 80.000 véhicules de l'axe circulaire de 35 km.A l'horizon 2030, le périphérique ne comptera plus quatre voies comme le plus souvent, mais trois, a précisé M. Belliard.La place gagnée - 10 hectares - le sera au profit des arbres, avec 20.000 plantations de plus que les 50.000 déjà promises d'ici 2024.L'avènement de la "nouvelle ceinture verte" passera aussi par la rénovation des portes de Paris, appelées à devenir des "places" : cinq doivent être livrées, six engagées d'ici les Jeux, et sept "entièrement réhabilitées" d'ici 2030.Mme Hidalgo veut ainsi offrir aux 500.000 habitants vivant de part et d'autre de cet axe rapide un "cadre de vie plus harmonieux, plus agréable".Sur ce point, sa majorité est toutefois divisée : la "livraison de nouveaux quartiers aux abords" du périph' dérange ses alliés écologistes, qui réclament un "moratoire sur les constructions" jusqu'à la transformation effective en boulevard urbain afin de ne pas exposer "les habitants et les travailleurs" à la pollution, a souligné l'élu EELV Emile Meunier à l'AFP.Autre point de désaccord avec les écologistes : l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h que ces derniers réclament. "Ce n'est pas le sujet aujourd'hui, ça viendra peut-être plus tard", a répondu Mme Hidalgo à l'AFP.L'Etat prévient, la droite s'opposeSurtout, bien que le périphérique soit une infrastructure municipale, Mme Hidalgo ne peut se passer de l'accord de l'Etat sur la circulation.Selon la préfecture de police, le périphérique fait ainsi partie des voies pour lesquelles la maire de Paris doit lui communiquer "les projets de modification avant leur mise en œuvre"."Seul le principe d'une voie réservée" pour les JO "a été validé", souligne la préfecture. "Mme Hidalgo en parlera avec le futur gouvernement", répond son premier adjoint Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo, dont le premier mandat municipal avait été marqué par un long combat politico-judiciaire pour transformer en promenade piétonne les voies sur berges de la rive droite, entend mener "toutes les concertations légales" et promet "d'écouter" les automobilistes lors d'un "carrefour des mobilités" organisé en septembre."Pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens", a fustigé dans un communiqué son opposition LR.Radicalement opposée au projet, la présidente de droite de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90% des votants s'étaient opposés à la "suppression" d'une voie sur le périphérique. Selon la région, 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers non-parisiens.
Il y a 3 ans et 4 jours

Energie : la résistance s'organise pour défendre le service public

A l'heure où les tarifs de l'énergie flambent, où l'indépendance énergétique est remise au premier plan par la guerre en Ukraine et où la France prépare sa transition énergétique, une question brûlante risque de figurer dans la pile des urgences du nouveau gouvernement dirigé par Elisabeth Borne : quid de l'avenir d'EDF ?Dans le précédent quinquennat, pendant quelque 18 mois, les syndicats de l'opérateur historique ont bataillé contre un projet de réorganisation, baptisé Hercule, censé apporter des moyens en mettant en Bourse les activités d'EDF liées aux renouvelables et en améliorant la rémunération du nucléaire.Le projet a été finalement abandonné en raison de désaccords avec la Commission européenne sur le maintien de l'unité du groupe, et aussi du fait de l'approche des élections françaises."On a gagné le premier match, on reste humble parce qu'on sait que le projet n'est pas à la poubelle, il n'est qu'au congélateur", a expliqué mardi Philippe Page Le Mérour, secrétaire du CSEC d'EDF, à l'initiative, avec son homologue d'Enedis, de ce "Conseil national de l'énergie", lancé dans une grande salle du nord-est de Paris.Car la question des moyens est plus cruciale que jamais, à l'heure de la décarbonation de l'économie et du renouvellement d'un parc nucléaire vieillissant.Le nom de ce conseil est un "clin d'oeil" assumé au Conseil national de la Résistance, selon M. Page Le Mérour : "ça nous permet de rappeler que EDF vient de l'application du programme du Conseil national de la Résistance en 1946".L'initiative vise à "sortir de la sphère syndicale" et à agglomérer tous les soutiens de la société civile, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.Tant l'Etat que la direction d'EDF n'ont pas fait mystère de leur intention de remettre sur le métier la "réorganisation" d'EDF.Lors de la campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron a évoqué une renationalisation, principalement "sur une partie des activités les plus régaliennes", relançant les spéculations sur le sort des activités les plus rentables, comme les énergies renouvelables.Le PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, a lui plaidé pour une "réforme structurelle", le 12 mai à l'occasion de l'assemblée générale du groupe.Communes inquiètesUn projet qui renforce l'inquiétude de nombreux élus, en particulier de petites communes, qui redoutent la volatilité des prix de l'énergie dans un marché libéralisé."Les petites villes n'en peuvent plus, elles vivent des augmentations vertigineuses du coût de l'énergie!" a expliqué à l'AFP Christophe Bouillon, maire PS de Barentin (Seine-Maritime) et président de l'Association des etites villes de France (APVF), en marge d'un débat lors du lancement du CNE."Des communes ont fermé, ici des piscines, là des centres de loisirs. On est dans une situation dramatique pour beaucoup de communes. On nous dit que ça va durer, ça veut dire qu'il y a une question de modèle et c'est pour ça qu'on est aux côtés de celles et ceux qui ont envie de penser un autre modèle aujourd'hui", a-t-il ajouté."Il y a un bilan qui est fait de 15 ans d'ouverture (à la concurrence) qui ne fonctionne pas, donc quand ça ne fonctionne pas, il faut essayer de proposer autre chose, revenir à certaines valeurs qu'on défendait, et il faut arrêter d'être chacun sur notre couloir", a estimé pour sa part François Carlier, délégué général de la CLCV, qui représentait mardi les consommateurs."On souhaite qu'à partir d'aujourd'hui la parole de celles et ceux qui ont des choses à dire et qui ont des idées sur la conception du service public de l'énergie de demain puisse être entendue", a déclaré M. Page Le Mérour.L'avenir du service public de l'électricité ne peut être cantonné aux couloirs des décideurs politiques et financiers, a-t-il dit, appelant "les citoyens" à s'en emparer.
Il y a 3 ans et 4 jours

La mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" en Syrie confirmée

La chambre de l'instruction parisienne était invitée à se prononcer une nouvelle fois sur les demandes du groupe Lafarge d'annulation de ses mises en examen pour l'infraction, rarissime pour une entreprise, de "complicité de crimes contre l'humanité", et pour celle de "mise en danger de la vie d'autrui".En novembre 2019, cette chambre d'appel avait accédé à la première demande du groupe, estimant que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie", tout en rejetant la seconde. Mais en septembre dernier, la Cour de cassation l'avait invitée à revoir sa copie.Sa chambre criminelle avait estimé que, pour que cette complicité de crimes contre l'humanité puisse être retenue, il suffisait que l'auteur de l'infraction "ait connaissance de ce que les auteurs principaux commettent ou vont commettre un tel crime contre l'humanité et que par son aide ou assistance, il en facilite la préparation ou la consommation".Après un retour à la chambre de l'instruction et une longue audience en mars, la cour d'appel de Paris a donc décidé de maintenir la "complicité de crimes contre l'humanité" et la "mise en danger de la vie d'autrui" au dossier pour le groupe cimentier.Ses avocats n'ont pas souhaité commenter la décision.Faits "cachés" à Holcim ?Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, le groupe désormais filiale d'Holcim est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête a évalué que ces versements pourraient avoir atteint entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction du site de Jalabiya, achevé en 2010.Une représentante de l'association ECCHR (European Center for Constitutional and Human Rights), dont le statut de partie civile dans ce dossier a été confirmé par la cour d'appel mercredi, a salué auprès de la presse "une décision emblématique". "On espère que les juges d'instruction vont pouvoir finir leur travail", a-t-elle ajouté."C'est un pas de plus contre l'impunité des auteurs des pires crimes d'acteurs économiques: aujourd'hui, il n'est plus possible de se cacher derrière le petit doigt de l'ignorance organisée", a applaudi Me Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens."C'est un soulagement et une étape importante pour les anciens salariés syriens", "exposés (...) à un risque immédiat de mort et de blessure grave par des groupes armés (...) alors même que l'ensemble des salariés expatriés étaient évacués de manière définitive en 2012", ont aussi relevé Me Mathieu Bagard et Elise Le Gall, avocat d'une cinquantaine d'autres salariés syriens parties civiles."Il faut désormais faire la lumière sur les responsabilités et le degré de connaissance de cette complicité de crime contre l'humanité des acteurs publics", a demandé Me Arié Alimi, avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH).Deux des qualifications pénales retenues contre le groupe Lafarge, "complicités de crimes contre l'humanité" et "financement d'une entreprise terroriste", sont très lourdes en termes d'image publique.Dans un interrogatoire de novembre révélé mardi par Le Parisien, le président du conseil d'administration d'Holcim, Beat Hess, a accusé les anciens dirigeants de Lafarge d'avoir "caché" leurs activités en Syrie lors de la fusion en 2015 des deux groupes. Holcim a été "trahie", a-t-il asséné.Dans ce dossier, huit cadres et dirigeants, dont l'ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont, mais aussi un intermédiaire syro-canadien ou un ex-gestionnaire des risques jordanien sont mis en examen.Les dates clés de l'affaire Lafarge"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, quand l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Economie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité" : l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR).Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut dans un rapport d'enquête que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que son site continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, ainsi que le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel, Christian Herrault, sont mis en examen.Au total, huit cadres sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.Mises en examen confirméesEn septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, casse la décision de la cour d'appel d'annuler les poursuites pour"complicité de crimes contre l'humanité".Elle casse parallèlement la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui" et renvoie ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Selon des sources proches du dossier, la cour d'appel de Paris a confirmé ce mercredi 18 mai la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité" et maintenu celle pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 3 ans et 4 jours

Bruxelles veut plus d'énergie verte pour s'affranchir de la Russie

La récente interruption par Moscou des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie a montré l'urgence d'agir pour sécuriser les approvisionnements européens."Nous devons réduire le plus vite possible notre dépendance énergétique à l'égard de la Russie. Nous le pouvons", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la presse.Mais réduire les importations d'énergies fossiles est aussi crucial pour atteindre les objectifs climatiques de l'UE, soit une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050."Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen dans ce plan, qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l'UE.Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole", et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.La Commission propose de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%. Pour cela, elle mise notamment sur un doublement des installations photovoltaïques d'ici à 2025 et sur un allègement des contraintes administratives pour accélérer les procédures de déploiement des projets solaires et éoliens."Nous proposons d'imposer des toitures solaires pour les bâtiments commerciaux et publics d'ici à 2025 et pour les bâtiments résidentiels neufs d'ici à 2029", a détaillé Mme von der Leyen.Le plan fixe également un objectif de 10 millions de tonnes d'hydrogène d'origine renouvelable produit en Europe d'ici à 2030, ainsi que 10 millions de tonnes d'importations, pour remplacer le charbon, le pétrole et le gaz dans certains secteurs de l'industrie et des transports.Bruxelles reconnaît toutefois que l'UE ne pourra se passer rapidement du pétrole et du gaz et a déjà engagé une diversification de ses fournisseurs, en se tournant notamment vers les Etats-Unis, l'Algérie et le Moyen-Orient. La Commission envisage un mécanisme d'achat conjoint pour négocier de meilleurs tarifs.L'accélération de la transformation du système énergétique européen va nécessiter un investissement supplémentaire de 210 milliards d'euros d'ici à 2027, a calculé l'exécutif. L'essentiel du financement proposé proviendrait de prêts déjà inclus dans le plan de relance européen NextGenerationEU mais non encore utilisés. Ces prêts représentent déjà 225 milliards d'euros immédiatement mobilisables.A court terme, l'UE devra également augmenter sa production d'électricité dans les centrales nucléaires et à charbon, a reconnu un responsable européen.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres. La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.En 2019, 25% de l'énergie consommée en Europe provenait de Russie, son premier fournisseur, selon l'Institut Jacques Delors. Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine fin février, l'UE a déjà versé 52 milliards d'euros à Moscou, soit presque autant en deux mois et demi que son budget militaire annuel de 60 milliards d'euros, souligne ce centre de réflexion bruxellois.
Il y a 3 ans et 4 jours

Avec Borne, la filière des énergies renouvelables espère une "politique du résultat"

Aux côtés de Mme Borne sont attendus un ministre de "la planification énergétique" et un ministre de la "planification écologique territoriale", promis par Emmanuel Macron en campagne.Attentifs à cette réorganisation, les acteurs des renouvelables attendent beaucoup d'une planification, qu'ils réclament depuis longtemps.La France est de fait très en retard sur ses objectifs officiels de déploiement de ces énergies. Cumulant blocages administratifs, recours judiciaires, manque de terrains disponibles... elle est à 19% d'électricité d'origine renouvelable, quand elle vise 42% en 2030. Sur le solaire seul, le pays prévoit 20 gigawatts (GW) de capacités d'ici 2023, mais n'en est qu'à 13 GW.Or pour faire face au réchauffement climatique et répondre au boom de la demande électrique, tous les scénarios, notamment du gestionnaire de réseau RTE, prévoient que les renouvelables dominent l'offre en milieu de siècle, et ce quelle que soit l'importance de la relance du nucléaire.La crise énergétique actuelle a encore renforcé l'argument, entre flambée des prix des fossiles, dépendance criante à l'égard de producteurs comme la Russie, déboires d'un parc nucléaire vieillissant...Et pourtant: "la France est depuis l'automne le pays européen le plus protecteur du pouvoir d'achat des consommateurs; c'est aussi celui qui a le moins appuyé sur l'accélérateur", dit Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne (FEE).En 2017, elle autorisait 1,7 GW de sites éoliens. En 2021, c'était 1,2 GW, rattrapages de 2020 inclus.Et en 2022, "quasiment aucun projet n'a été autorisé", dit le représentant du secteur, alors que 10 GW sont dans les tuyaux: "les préfectures ne donnent quasiment plus d'autorisations, les commissions départementales paysagères ne sont pas réunies, aucune enquête publique n'est lancée... La France doit se ressaisir"."Il faut remettre cela dans le contexte d'une campagne présidentielle violente sur l'éolien, où l'Etat a levé le crayon", explique-t-il. "Mais dans l'intervalle on continue sur les énergies fossiles", quand le Portugal, par exemple, limitait à six mois les délais d'instruction des dossiers éoliens.Les acteurs gaziers ont aussi appelé à renforcer le biogaz, issu notamment de méthaniseurs agricoles, pour remplacer d'ici 2030 les importations russes (soit 20% des besoins français). A ce stade il approche les 2%."Ça patine un peu"Juste avant de quitter Matignon, Jean Castex a évoqué la préparation d'"une loi d'urgence" pour ces énergies, soumise au vote dès juillet. "Ce sera une des premières lois", a-t-il dit, parlant de "simplifier la réglementation", de "renforcer la concertation initiale pour ensuite accélérer l'exécution des projets".Sur les énergies renouvelables (ENR), "c'est vrai qu'on patine un peu...", admettait-il. "Les leviers ne sont pas faciles à trouver. C'est très français : on est pour, mais chez le voisin".Pour le secteur, nombre de mesures ne réclament pas de loi: il s'agit de renforcer les services de l'Etat, encadrer les délais d'instruction, et surtout donner "une doctrine claire aux préfets"."Aujourd'hui, le message passe plus ou moins selon le département : cela dépend du préfet", note Daniel Bour, du syndicat du solaire Enerplan.Les acteurs réclament le statut d'"intérêt public majeur", permettant aux ENR de prévaloir lors de disputes, sans les soustraire aux obligations environnementales."Il est urgent d'avoir sur les ENR des politiques publiques +orientées résultats+. Et on a l'impression que la culture de travail d'Elisabeth Borne, c'est ça", espère Michel Gioria.Pour eux, la planification doit commencer vite, "pas pour 2050 mais 2022, 2023, 2024...", donnant aux régions "une vision" pour les 10 à 15 ans. Car sur l'éolien offshore par exemple, les scénarios impliquent des dizaines de parcs d'ici 2050; Emmanuel Macron en entrevoit 50 à cet horizon.Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), se dit "très optimiste quant à la façon dont Mme Borne va affronter la planification. Elle a une volonté, une force de travail. Tout dépendra du mandat que lui donnera le président" pour accélérer.
Il y a 3 ans et 4 jours

Nouveau spot TV Bosch : La Batterie pour votre maison - Power For All 18V

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Il y a 3 ans et 4 jours

Matériaux traditionnels et produits biosourcés : une cohabitation à marche forcée ?

DÉBAT VIDÉO. La RE2020 a propulsé sur le devant de la scène les matériaux biosourcés dans la construction neuve. Où en sont-ils ? Comment les autres filières se positionnent-elles ? Quid des collaborations ? A l'occasion d'Enerj-meeting Paris, fin mars, Batiactu a réuni plusieurs acteurs autour de la table pour débattre.