Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment

255710 actualités disponibles
Il y a 3 ans et 4 jours

Le marché des pompes à chaleur en 2050 selon l’AFPAC

90% de part de marché en maisons neuves, 80% en collectif neuf, 2 millions de pac vendues par an en 2050, toutes techniques confondues, … l’AFPAC est très optimiste, au prix de quelques non-dits.
Il y a 3 ans et 4 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance, mais l'inflation menace

L'activité des artisans du bâtiment a augmenté de 3,5% au premier trimestre, a indiqué jeudi la Capeb qui s'inquiète cependant de la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 4 jours

L’usine Viessmann de Faulquemont a 50 ans et hâte l’avènement d’un monde tout ENR

Viessmann investit résolument dans les énergies renouvelables, dans le stockage d’électricité en batterie et renforce la capacité son usine de Faulquemont.
Il y a 3 ans et 4 jours

Les spatialités multiples de Gaudi - Exposition

Assurément, il y a une méthode Piano, mais elle est indissociable de l'histoire des projets et de l'aventure humaine qui les relie. Loin de se réduire à un pur exercice d'admiration, ce livre plonge au cœur du processus de création de RPBW, pour en déceler certains principes. L'agence Renzo Piano Building Workshop fascine autant par […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 4 jours

Quels sont les avantages des tablettes durcies pour les professionnels

Avec l’avancée des technologies, de nombreuses innovations améliorent bon nombre de pratiques. C’est le cas des tablettes durcies. En milieu professionnel, ces tablettes contribuent à améliorer les performances des collaborateurs ainsi que leur rendement. Grâce à leur qualité industrielle, elles résistent bien aux environnements difficiles. Notamment adaptées à la production, la maintenance, la qualité et la logistique, les tablettes durcies présentent divers avantages pour les industriels. Découvrez dans ce billet quelques-uns de ces avantages. Une connectivité universelle Le premier avantage qu’offre la tablette durcie pour les professionnels est la connectivité améliorée. À la différence des autres tablettes ordinaires qui sont conçues sur le principe de l’esthétique, les tablettes durcies présentent une haute performance. En plus d’avoir une élégance remarquable, les périphériques de cet appareil sont très performants et illimités. Avec les tablettes durcies, on a la possibilité d’avoir des ports COM ou des ports USB. Vous aurez également la chance de trouver le scanner de code-barres, le connecteur Ethernet et bien d’autres. Tous ces différents ports vont interagir aisément avec les imprimantes, les  claviers et les lecteurs externes. Une bonne résistance Les tablettes durcies sont très réputées à cause de leur résistance. C’est l’une des principales propriétés de ces outils.En effet, ces appareils ont fait l’objet d’un test de résistance avant leur mise à disposition sur le marché. Ainsi, les tablettes résistent parfaitement à la pression, aux chutes, aux vibrations, aux chocs thermiques, etc. Les tablettes durcies peuvent s’utiliser à des températures froides de moins de 20 degrés Celsius. Elles peuvent aussi être utilisées à des températures chaudes qui peuvent atteindre jusqu’à 60 degrés Celsius. Compte tenu de leur flexibilité, elles s’adaptent bien à tout type d’environnement. Ces tablettes sont alors adaptées pour les professionnels qui exercent dans les domaines où des appareils s’abîment très vite. De ce fait, les tablettes durcies peuvent être utilisées dans les secteurs de la logistique, du BTP, du transport, de l’infrastructure, de l’énergie, etc. Une bonne pérennité La pérennité des tablettes durcies est bien durable. À la différence des tablettes grand public qui offrent une pérennité de 6 mois, la pérennité des tablettes durcies va jusqu’à 7 ans. L’appareil peut ainsi être utilisé pendant longtemps. Il est donc préférable d’investir dans des tablettes durcies que dans des tablettes grand public. Toutefois, en plus de la connectivité, de la résistance et de la pérennité observées avec les tablettes durcies, les professionnels ont une autre bonne raison de choisir cet appareil. Un gain de temps Au regard de toutes les fonctionnalités qu’elles présentent, les tablettes durcies ont le pouvoir de simplifier le quotidien des professionnels. Grâce à ces tablettes, les activités les plus difficiles sont effectuées en un laps de temps. Il s’agit d’un appareil performant qui permet aux professionnels qui l’utilisent d’effectuer la version mobile des applications de leurs métiers. En outre, les tablettes durcies sont équipées d’une excellente luminosité qui permet aux travailleurs d’exécuter leurs tâches même en journée. Tous ces atouts permettent ainsi aux professionnels de gagner du temps dans l’exercice de leurs travaux. Ils peuvent profiter de ce gain de temps pour se consacrer à d’autres occupations. Ils pourront par exemple mettre en place un nouveau projet qui pourra contribuer à l’épanouissement de l’entreprise. Cela constitue donc un avantage considérable pour les professionnels.
Il y a 3 ans et 4 jours

Energies renouvelables : Siemens Energy veut sortir de la Bourse sa filiale en difficultés Siemens Gamesa

La direction de Siemens Energy "envisage une offre en numéraire pour toutes les actions en circulation" de Siemens Gamesa -dont il détient 67% du capital- avec "l'intention d'une sortie de la Bourse" de cette entité, selon un communiqué.Le résultat de ladite réflexion "reste ouvert" et "aucune décision n'a été prise" à ce jour, conclut ce communiqué publié après que l'agence Bloomberg a révélé mercredi l'existence du projet.Dans les minutes qui ont suivi cette information de presse, le gendarme boursier espagnol a annoncé la suspension temporaire du titre de Siemens Gamesa à la bourse de Madrid "en raison de circonstances susceptibles de perturber le déroulement normal des opérations sur les titres" du fabricant d'éoliennes terrestres et en mer.Réintroduit au négoce depuis, le titre Siemens Gamesa gagnait en matinée plus de 11% à Madrid, tandis que Siemens Energy progressait de près de 4% à Francfort.Siemens Energy, qui réunit la construction de turbines électriques et la transmission d'énergie, pâtit ces derniers temps des mauvaises performances financières de Siemens Gamesa.Cela a obligé en avril le munichois à revoir ses prévisions globales pour 2022, après la lourde perte au premier trimestre dévoilée plus tôt par sa filiale espagnole en raison d'une hausse de ses coûts et d'un manque de compétitivité.En intégrant à 100% cette entité en lutte avec son rival danois Vestas, Siemens Energy pourrait simplifier sa communication financière et espérer davantage de synergies en interne dans des projets liés à l'éolien.Siemens Energy tiendra mardi prochain une journée investisseurs à Berlin qui pourrait livrer plus de détails sur ce projet.
Cimbat
Il y a 3 ans et 4 jours

Paris va créer ou rénover 90 équipements publics d'ici 2026

CONSULTATIONS. L'équipe municipale a présenté son programme de travaux de construction et de rénovations pour le mandat en cours, avec un mot-d 'ordre aux professionnels : "innovez", pour atteindre les performances attendues, notamment en matière de bas-carbone.
Il y a 3 ans et 4 jours

Les effets de la guerre en Ukraine impactent l’activité des matériaux

Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. [©ACPresse] Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. Si le secteur s’était montré résilient début 2022, il enregistre un recul ce mois de mars. Ainsi, selon les premières enquêtes provisoires, la production de granulats aurait régressé de 2,6 % par rapport au mois de février et de 2,1 % par rapport à mars 2021. Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de 5,1 % comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de 1,5 % sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de 5,7 % aux douze précédents. Du côté du BPE, les livraisons ont aussi baissé de 1,9 % comparé à février et de 3,8 % en glissement annuel. Même si le trimestre s’inscrit en hausse de 2,2 % en comparaison avec le trimestre précédent et de 1,2 % comparé à 2021. Une période mi-figue mi-raisin « Les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur une longue période pour un premier trimestre, détaille l’Unicem. Ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de 5,2 % en comparaison des douze mois précédents. » Si la dernière étude de l’Insee, menée en avril dernier, enregistrait un climat très favorable pour l’industrie du bâtiment, les chefs d’entreprise restent prudents pour les prochains mois. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’intensifient. Lire aussi : Pénurie de matériaux : “La grande débrouille” Près de 39 % des entreprises interrogées y sont confrontées. A cela s’ajoutent la flambée des coûts énergétiques, et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique. « L’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu. Ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes. Cependant, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé : environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre. » Par contre, cette demande se confronte à une tension sur les intrants et la main-d’œuvre. Une conséquence directe sur les délais de réalisation des chantiers et les coûts de production. Des chefs d’entreprises sur la réserve « De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois. Tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre. » De son côté, la demande montre des signaux de fragilisation. L’inflation impacte, y compris immobilière, impacte directement le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Toujours selon l’Insee, la demande en logements neufs se dégrade fortement en avril. Même constat dans le secteur de la maison individuelle. Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste « Le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de – 25,7 % en glissement annuel. » Pour ce qui est des travaux publics, les entrepreneurs du secteur se montrent moins optimistes qu’en janvier pour les prochains mois à venir. Si le manque de demande ne semble pas constituer un frein majeur à l’activité, les incertitudes économiques sont prégnantes. « Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation. Laquelle consiste à pouvoir honorer les commandes et à réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries. » A suivre…
Il y a 3 ans et 4 jours

Herige monte en puissance pour l’année 2022

Benoît Hennaut, président du directoire d’Herige. [©Charles Marion/Herige] En 2020, le groupe Herige annonçait les grandes lignes de son projet de transformation articulé autour de trois piliers : “l’humain”, “l’environnement”, “l’innovation et le digital”. Il a pour ambition d’être un acteur majeur pour tous ses clients et tous ses territoires. Tout en contribuant à l’évolution et à la décarbonation des secteurs de la construction et de l’industrie. Cet objectif se caractérise par une montée en puissance du groupe. En effet, le chiffre d’affaires d’Herige a atteint 720 M€ en 2021. Un record ! Les trois corps de métiers du groupe, que sont la menuiserie industrielle (Atlantem), le béton (Edycem) et le négoce (VM), ont contribué à cette croissance. Tout comme les récentes acquisitions d’Activence (Paca) et d’Audoin & Fils Béton (Aquitaine). Ces filiales s’adaptent aux nouvelles normes du secteur et proposent des solutions capables de répondre aux enjeux actuels. Ainsi, Herige place l’environnement au cœur de ses activités. Il a mis en place une politique RSE qui touche tous les métiers. En témoigne la filiale de négoce VM qui développe ses offres biosourcées pour contribuer à la rénovation énergétique des bâtiments. Herige engagé dans la RSE Mais aussi, le groupe lutte contre la surexploitation de matières premières. Il veut privilégier l’économie circulaire et mieux valoriser les déchets. « La priorité est d’être dans le “faire”, en encourageant la prise d’initiative, déclare Caroline Lutinier, directrice RSE et communication d’Herige. Cela, afin de favoriser au mieux l’appropriation de ces enjeux par toutes nos parties prenantes. Nous voulons aussi nous inscrire dans une démarche de dialogue à la fois à l’interne et à l’externe. La communication sera donc essentielle, afin de fédérer et d’encourager l’engagement de chacun. » Lire aussi : Capeb et Herige : Un partenariat environnemental Par ailleurs, Herige a signé un partenariat avec WWF, en 2021, pour une durée de trois ans. Cette collaboration porte sur plusieurs thématiques comme le climat ou encore la biodiversité. Elle a pour objectif de réduire l’empreinte carbone du groupe et de préserver les forêts françaises, en soutenant le projet “Cœur Forestier de la France”. En ce qui concerne le pilier “innovation et digital”, la data est au cœur des priorités d’Herige. Le groupe s’ancre pleinement dans la transition numérique. Il compte bien enrichir les données BIM de VM, moderniser les outils d’Edycem ou encore accompagner Atlantem dans la transformation digitale, avec la solution Digit’Am. Les services d’Herige Au niveau des datas, Herige a pour ambition d’exploiter au mieux ces données. Une réflexion a été engagée en interne, afin de mieux valoriser la donnée au service du pilotage de la performance interne (économique, RH, et environnementale), des clients, des fournisseurs et des parties prenantes. Après avoir déjà analysé les pratiques et dégagé une trentaine d’usages identifiés, Herige prépare une stratégie de budgétisation et de déploiement de nouveaux procédés dans les mois à venir. La RSE d’Herige place aussi l’humain au cœur de sa politique RH. Le groupe propose des opportunités de formation et de développement de carrière. Lire aussi : Herige entre au capital de Valobat Il souhaite mettre en œuvre des dispositifs comme la digitalisation du système d’information RH. Cela, afin d’assurer le suivi des entretiens annuels. Ainsi, il adapte ses moyens pour répondre aux attentes des équipes et attirer de nouveaux talents. Il a notamment lancé la Herige Académie, qui propose des parcours de formation “leaders” et “sprint managers”. Cette dernière place la RSE au cœur de l’enseignement. Enfin, Herige a créé “Graines d’impact”. Ce collectif a pour objectif de partager, en interne, la feuille de route de la société pour renforcer l’engagement RSE. Pour cela, une newsletter est diffusée chaque mois. Elle permet d’informer les collaborateurs sur les actions en cours.
Il y a 3 ans et 4 jours

Les métiers du bâtiment en Ile-de-France en pleine évolution

Le bâtiment est un secteur majeur pour la formation et l’emploi en Ile-de-France. [©FFB] Le secteur du bâtiment est le premier employeur de France. D’après une étude de la Cellule économique régionale de la construction Ile-de-France et de l’Observatoire des métiers du BTP, il compte, 137 772 salariés dans la région IDF en 2020. Parmi eux, 65,4 % ont un statut d’ouvrier, 12,4 % sont cadres. Tandis que 22,3 % sont employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam). En parallèle, le bâtiment est en constante évolution. Il propose des métiers ouverts à tous les profils et accessibles à tous les niveaux d’études. La filière propose aussi, en majeure partie, des emplois stables. En effet, 84 % des salariés sont en CDI. L’importance de la formation Par ailleurs, pour faire face aux enjeux et aux évolutions du bâtiment, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du secteur. Ces dernières investissent dans la formation, notamment sur les thèmes de l’environnement (rénovation énergétique, recyclage des déchets…) et du numérique (BIM, intelligence artificielle, maquettes 3D…). En 2020, quelque 28 850 salariés des entreprises de la région francilienne ont suivi des formations continues. Du côté des plus jeunes, le secteur a formé 15 Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation 822 Franciliens, dont 41 % en apprentissage. L’alternance est plébiscitée par les chefs d’entreprise pour assurer la transmission du savoir-faire de leur métier. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, Ile-de-France Est et Région IDF travaillent en partenariat avec les centres de formation d’apprentis. Pour la période 2020-2026, le besoin annuel de nouveaux collaborateurs pour le secteur du bâtiment francilien s’élève à 10 750 équivalents temps plein. Et pourtant, 51,9 % des recrutements sur tous les métiers sont jugés difficiles par les entrepreneurs.
Il y a 3 ans et 4 jours

Saint-Gobain Ecophon lance deux solutions pour faire face à la problématique du bruit et des basses fréquences en milieu scolaire

Pourtant, la mise en œuvre de solutions de plafonds modulaires et de panneaux muraux adéquates permet de répondre aux différentes problématiques liées au bruit, pour rendre les établissements scolaires plus agréables et propices à l’apprentissage. Aujourd’hui, Saint-Gobain Ecophon lance deux nouvelles solutions permettant d’améliorer efficacement l’acoustique au sein des établissements scolaires :Akusto Wall C Extra Bass, un panneau mural dont les performances acoustiques répondent aux besoins de basses fréquences ;Super G Plus A, une solution de plafond modulaire acoustique particulièrement adaptée aux salles de sport grâce à sa résistance aux chocs.Le bruit en classe, une réalité qui impacte le quotidien des élèves comme des professeursSaint-Gobain Ecophon s’est penché sur les conséquences des nuisances sonores en milieu scolaire, en réalisant, en partenariat avec la Semaine du Son de l’UNESCO, deux sondages OpinionWay auprès des élèves1, puis des enseignants2. Les résultats sont sans appel. En effet, la première étude fait apparaître que la plupart des élèves (86%) considèrent qu’il y a trop de bruit dans leur établissement, notamment dans les espaces suivants :La cantine (89%)Le couloir (83%)Le hall d’entrée (83%)Le gymnase (79%)Les salles de cours (34%)Les salles d’études (33%)Ces nuisances ont inévitablement des conséquences sur le bien-être et la concentration des élèves. Ainsi, 3 élèves sur 4 déclarent éprouver des difficultés à se concentrer à cause du bruit. Pour 74% des élèves interrogés, le bruit empêche également d’entendre correctement la voix de leur professeur.Le constat est le même du côté des enseignants, pour qui le bruit a également un impact important sur la qualité de leur travail, voire leur santé. Ils sont en effet 66% à trouver leur classe trop bruyante, et 69% à déclarer que le bruit est difficilement supportable dans les couloirs. Sur le long terme, l’impact du bruit sur leur santé physique et mentale est considérable.« Les résultats des sondages démontrent que le bruit dans les établissements scolaires représente un véritable enjeu de santé publique. Ce n’est pourtant pas une fatalité : des solutions de traitement acoustique adaptées existent afin de réduire le niveau sonore tout en améliorant la clarté de la parole. Celles-ci favorisent à la fois l’apprentissage des élèves et le confort des enseignants. » Sylvain Coudret, Concept Developer Education & Bureau Ecophon.Akusto Wall C Extra Bass, un panneau mural adapté aux basses fréquencesSystèmes de ventilation, conversations, bruit du mobilier dans les classes, passage dans les couloirs sont autant de bruits du quotidien qui viennent perturber élèves et enseignants en milieu scolaire. Ces bruits sont majoritairement composés de basses fréquences, gênantes pour l’oreille. En effet, celles-ci se propagent facilement, y compris à travers les murs, et dégradent la capacité à entendre des fréquences plus élevées. La perception de la parole se fait alors plus difficilement.La nouvelle solution murale Akusto Wall C Extra Bass de Saint-Gobain Ecophon est un système unique sur le marché. Composé de la solution Ecophon Akusto Wall C et d’un absorbant Extra Bass supplémentaire, le panneau combine une absorption acoustique de classe A à une action ciblant particulièrement les sons à basses fréquences. Cela permet de les traiter pour mieux entendre des fréquences plus élevées, comme les consonnes.De plus, sa conception ingénieuse intègre une coulisse à joint creux ConnectTM dont le design crée un effet d’ombre, ce qui donne au panneau une apparence de 40 mm seulement.Le panneau est disponible dans une large gamme de couleurs et surfaces intemporelles, et en dimensions 2 700 x 600 x 40 mm. Il peut être posé à la verticale comme à l’horizontale, pour une installation modulable, au gré des besoins des espaces.Super G Plus A, une solution de plafond acoustique résistant aux chocsSaint-Gobain Ecophon étend également sa gamme de plafonds acoustiques Super G, consacrée aux environnements nécessitant des solutions d’absorption acoustique particulièrement robustes et capables de résister aux chocs.La solution Super G Plus A a été développée pour les espaces dans lesquels une résistance maximale aux impacts est requise, tels que les gymnases et salles de sport. Ce système dispose d’une ossature robuste composée de profilés semi-encastrés, fixés directement sur le plancher support ou sur une ossature suspendue.Cela permet de maintenir les panneaux en place et de mieux résister à des chocs mécaniques élevés. De classe 1A, Super G Plus A peut ainsi résister à des impacts jusqu’à 60 km/h.Par ailleurs, conscient des enjeux environnementaux actuels et engagé en faveur de bâtiments durables, Saint-Gobain Ecophon s’appuie sur des matériaux plus durables et une politique de transparence vis-à-vis de ses produits. Aussi, comme l’ensemble de ses panneaux absorbants acoustiques, ces nouvelles solutions contiennent au minimum 42% de matières recyclées. L’entreprise a également réalisé l’Analyse du Cycle de Vie de ces produits et les rend publics dans des Fiches de Données Environnementales et Sanitaires (FDES), disponibles en téléchargement sur la base INIES.1 Sondage réalisé du 4 au 6 janvier 2021 auprès d’un échantillon de 506 élèves représentatif de la population des collégiens et lycéens de France.2 Sondage réalisé en ligne du 1er au 6 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 318 enseignants représentatif de la population des enseignants de primaire, collège et lycée.
Il y a 3 ans et 4 jours

PERIS+TORAL - Portrait

Le Madrilène José Manuel Toral et la Baléare Marta Peris sont diplômés de l'ETSAB à Barcelone et y fondent leur agence en 2005. Hormis quelques réaménagements d'espaces publics, l'essentiel de l'activité de l'agence Peris+Toral se concentre sur le logement, principalement social, dont elle fait un champ […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 4 jours

Hidalgo lance à Paris sa bataille du périphérique

Une semaine après avoir proposé de verdir l'avenue des Champs-Elysées, elle s'est lancée sans le feu vert préalable de l'Etat.L'ex-candidate du PS à la présidentielle est décidée à tourner la page de son score désastreux du 1er tour (1,74%) en reprenant au plus vite l'initiative et les grands dossiers de son second mandat, qui court jusqu'en 2026.Et ce d'autant plus que celui du réaménagement de la Tour Eiffel vient de subir deux coups durs, entre le renoncement à l'abattage d'arbres au pied de la Dame de Fer - pour construire des bâtiments - et l'opposition du préfet de police Didier Lallement en raison des reports de circulation anticipés.L'élue socialiste a donc mis un coup d'accélérateur sur un autre sujet ultra-sensible, la transformation en "boulevard urbain" du périphérique, lui valant d'être immédiatement accusée à droite de mener "une politique anti-banlieue".Dix hectares à gagnerElle en a confirmé la mesure-phare lors d'une conférence de presse : la "voie olympique" réservée aux participants lors des Jeux Olympiques de 2024 (athlètes, officiels, forces de l'ordre, secours) sera ensuite pérennisée et réservée aux bus, taxis et covoiturage.Selon son adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard, l'encouragement au covoiturage pourrait permettre de retirer 80.000 véhicules de l'axe circulaire de 35 km.A l'horizon 2030, le périphérique ne comptera plus quatre voies comme le plus souvent, mais trois, a précisé M. Belliard.La place gagnée - 10 hectares - le sera au profit des arbres, avec 20.000 plantations de plus que les 50.000 déjà promises d'ici 2024.L'avènement de la "nouvelle ceinture verte" passera aussi par la rénovation des portes de Paris, appelées à devenir des "places" : cinq doivent être livrées, six engagées d'ici les Jeux, et sept "entièrement réhabilitées" d'ici 2030.Mme Hidalgo veut ainsi offrir aux 500.000 habitants vivant de part et d'autre de cet axe rapide un "cadre de vie plus harmonieux, plus agréable".Sur ce point, sa majorité est toutefois divisée : la "livraison de nouveaux quartiers aux abords" du périph' dérange ses alliés écologistes, qui réclament un "moratoire sur les constructions" jusqu'à la transformation effective en boulevard urbain afin de ne pas exposer "les habitants et les travailleurs" à la pollution, a souligné l'élu EELV Emile Meunier à l'AFP.Autre point de désaccord avec les écologistes : l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h que ces derniers réclament. "Ce n'est pas le sujet aujourd'hui, ça viendra peut-être plus tard", a répondu Mme Hidalgo à l'AFP.L'Etat prévient, la droite s'opposeSurtout, bien que le périphérique soit une infrastructure municipale, Mme Hidalgo ne peut se passer de l'accord de l'Etat sur la circulation.Selon la préfecture de police, le périphérique fait ainsi partie des voies pour lesquelles la maire de Paris doit lui communiquer "les projets de modification avant leur mise en œuvre"."Seul le principe d'une voie réservée" pour les JO "a été validé", souligne la préfecture. "Mme Hidalgo en parlera avec le futur gouvernement", répond son premier adjoint Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo, dont le premier mandat municipal avait été marqué par un long combat politico-judiciaire pour transformer en promenade piétonne les voies sur berges de la rive droite, entend mener "toutes les concertations légales" et promet "d'écouter" les automobilistes lors d'un "carrefour des mobilités" organisé en septembre."Pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens", a fustigé dans un communiqué son opposition LR.Radicalement opposée au projet, la présidente de droite de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90% des votants s'étaient opposés à la "suppression" d'une voie sur le périphérique. Selon la région, 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers non-parisiens.
Il y a 3 ans et 4 jours

Energie : la résistance s'organise pour défendre le service public

A l'heure où les tarifs de l'énergie flambent, où l'indépendance énergétique est remise au premier plan par la guerre en Ukraine et où la France prépare sa transition énergétique, une question brûlante risque de figurer dans la pile des urgences du nouveau gouvernement dirigé par Elisabeth Borne : quid de l'avenir d'EDF ?Dans le précédent quinquennat, pendant quelque 18 mois, les syndicats de l'opérateur historique ont bataillé contre un projet de réorganisation, baptisé Hercule, censé apporter des moyens en mettant en Bourse les activités d'EDF liées aux renouvelables et en améliorant la rémunération du nucléaire.Le projet a été finalement abandonné en raison de désaccords avec la Commission européenne sur le maintien de l'unité du groupe, et aussi du fait de l'approche des élections françaises."On a gagné le premier match, on reste humble parce qu'on sait que le projet n'est pas à la poubelle, il n'est qu'au congélateur", a expliqué mardi Philippe Page Le Mérour, secrétaire du CSEC d'EDF, à l'initiative, avec son homologue d'Enedis, de ce "Conseil national de l'énergie", lancé dans une grande salle du nord-est de Paris.Car la question des moyens est plus cruciale que jamais, à l'heure de la décarbonation de l'économie et du renouvellement d'un parc nucléaire vieillissant.Le nom de ce conseil est un "clin d'oeil" assumé au Conseil national de la Résistance, selon M. Page Le Mérour : "ça nous permet de rappeler que EDF vient de l'application du programme du Conseil national de la Résistance en 1946".L'initiative vise à "sortir de la sphère syndicale" et à agglomérer tous les soutiens de la société civile, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.Tant l'Etat que la direction d'EDF n'ont pas fait mystère de leur intention de remettre sur le métier la "réorganisation" d'EDF.Lors de la campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron a évoqué une renationalisation, principalement "sur une partie des activités les plus régaliennes", relançant les spéculations sur le sort des activités les plus rentables, comme les énergies renouvelables.Le PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, a lui plaidé pour une "réforme structurelle", le 12 mai à l'occasion de l'assemblée générale du groupe.Communes inquiètesUn projet qui renforce l'inquiétude de nombreux élus, en particulier de petites communes, qui redoutent la volatilité des prix de l'énergie dans un marché libéralisé."Les petites villes n'en peuvent plus, elles vivent des augmentations vertigineuses du coût de l'énergie!" a expliqué à l'AFP Christophe Bouillon, maire PS de Barentin (Seine-Maritime) et président de l'Association des etites villes de France (APVF), en marge d'un débat lors du lancement du CNE."Des communes ont fermé, ici des piscines, là des centres de loisirs. On est dans une situation dramatique pour beaucoup de communes. On nous dit que ça va durer, ça veut dire qu'il y a une question de modèle et c'est pour ça qu'on est aux côtés de celles et ceux qui ont envie de penser un autre modèle aujourd'hui", a-t-il ajouté."Il y a un bilan qui est fait de 15 ans d'ouverture (à la concurrence) qui ne fonctionne pas, donc quand ça ne fonctionne pas, il faut essayer de proposer autre chose, revenir à certaines valeurs qu'on défendait, et il faut arrêter d'être chacun sur notre couloir", a estimé pour sa part François Carlier, délégué général de la CLCV, qui représentait mardi les consommateurs."On souhaite qu'à partir d'aujourd'hui la parole de celles et ceux qui ont des choses à dire et qui ont des idées sur la conception du service public de l'énergie de demain puisse être entendue", a déclaré M. Page Le Mérour.L'avenir du service public de l'électricité ne peut être cantonné aux couloirs des décideurs politiques et financiers, a-t-il dit, appelant "les citoyens" à s'en emparer.
Il y a 3 ans et 4 jours

La mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité" en Syrie confirmée

La chambre de l'instruction parisienne était invitée à se prononcer une nouvelle fois sur les demandes du groupe Lafarge d'annulation de ses mises en examen pour l'infraction, rarissime pour une entreprise, de "complicité de crimes contre l'humanité", et pour celle de "mise en danger de la vie d'autrui".En novembre 2019, cette chambre d'appel avait accédé à la première demande du groupe, estimant que la seule intention du groupe était "la poursuite de l'activité de la cimenterie", tout en rejetant la seconde. Mais en septembre dernier, la Cour de cassation l'avait invitée à revoir sa copie.Sa chambre criminelle avait estimé que, pour que cette complicité de crimes contre l'humanité puisse être retenue, il suffisait que l'auteur de l'infraction "ait connaissance de ce que les auteurs principaux commettent ou vont commettre un tel crime contre l'humanité et que par son aide ou assistance, il en facilite la préparation ou la consommation".Après un retour à la chambre de l'instruction et une longue audience en mars, la cour d'appel de Paris a donc décidé de maintenir la "complicité de crimes contre l'humanité" et la "mise en danger de la vie d'autrui" au dossier pour le groupe cimentier.Ses avocats n'ont pas souhaité commenter la décision.Faits "cachés" à Holcim ?Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, le groupe désormais filiale d'Holcim est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI), ainsi qu'à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie à Jalabiya alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.L'enquête a évalué que ces versements pourraient avoir atteint entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe EI.Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction du site de Jalabiya, achevé en 2010.Une représentante de l'association ECCHR (European Center for Constitutional and Human Rights), dont le statut de partie civile dans ce dossier a été confirmé par la cour d'appel mercredi, a salué auprès de la presse "une décision emblématique". "On espère que les juges d'instruction vont pouvoir finir leur travail", a-t-elle ajouté."C'est un pas de plus contre l'impunité des auteurs des pires crimes d'acteurs économiques: aujourd'hui, il n'est plus possible de se cacher derrière le petit doigt de l'ignorance organisée", a applaudi Me Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens."C'est un soulagement et une étape importante pour les anciens salariés syriens", "exposés (...) à un risque immédiat de mort et de blessure grave par des groupes armés (...) alors même que l'ensemble des salariés expatriés étaient évacués de manière définitive en 2012", ont aussi relevé Me Mathieu Bagard et Elise Le Gall, avocat d'une cinquantaine d'autres salariés syriens parties civiles."Il faut désormais faire la lumière sur les responsabilités et le degré de connaissance de cette complicité de crime contre l'humanité des acteurs publics", a demandé Me Arié Alimi, avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH).Deux des qualifications pénales retenues contre le groupe Lafarge, "complicités de crimes contre l'humanité" et "financement d'une entreprise terroriste", sont très lourdes en termes d'image publique.Dans un interrogatoire de novembre révélé mardi par Le Parisien, le président du conseil d'administration d'Holcim, Beat Hess, a accusé les anciens dirigeants de Lafarge d'avoir "caché" leurs activités en Syrie lors de la fusion en 2015 des deux groupes. Holcim a été "trahie", a-t-il asséné.Dans ce dossier, huit cadres et dirigeants, dont l'ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont, mais aussi un intermédiaire syro-canadien ou un ex-gestionnaire des risques jordanien sont mis en examen.Les dates clés de l'affaire Lafarge"Arrangements troubles"Le 21 juin 2016, Le Monde affirme que Lafarge a tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants", dont l'organisation Etat islamique (EI).Ces "arrangements" visaient à poursuivre la production jusqu'au 19 septembre 2014, quand l'EI s'est emparé du site et le cimentier a annoncé l'arrêt de toute activité.Lafarge, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, assure que sa "priorité absolue" a "toujours été d'assurer la sécurité et la sûreté de son personnel".Située à 150 km au nord-est d'Alep, la cimenterie a été achetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011.PlaintesEn septembre 2016, le ministère de l'Economie dépose plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris et la saisine du service national de douane judiciaire (SNDJ).La plainte porte sur une interdiction d'acheter du pétrole en Syrie, édictée par l'Union européenne dans le cadre d'une série de sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.En novembre, Lafarge est visé par une autre plainte déposée par deux ONG, qui vont jusqu'à réclamer des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité" : l'association Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR).Une autre association, la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo), se joindra à elles par la suite.EnquêteLe 9 juin 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Le SNDJ conclut dans un rapport d'enquête que Lafarge Cement Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, a "effectué des paiements aux groupes jihadistes" pour que son site continue à fonctionner. La direction française de Lafarge a, selon lui, "validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables".Mises en examenLe 1er décembre, deux anciens directeurs de la filiale syrienne, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, ainsi que le directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, sont mis en examen pour "financement d'une entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui".Quelques jours après, Bruno Lafont, ex-PDG (2007-2015), Eric Olsen, DRH à l'époque des faits, et l'ex-directeur général adjoint opérationnel, Christian Herrault, sont mis en examen.Au total, huit cadres sont mis en examen pour financement d'une entreprise terroriste ou mise en danger de la vie d'autrui.En outre, un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire, un Syro-Canadien, a été mis en examen fin août 2019 pour "financement du terrorisme"."Complicité de crimes contre l'humanité"Le 28 juin 2018, Lafarge est mis en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement d'une entreprise terroriste", "mise en danger de la vie" d'anciens salariés et "violation d'un embargo".Le groupe et trois dirigeants font appel et contestent les fondements de l'enquête.Le 24 octobre 2019, la cour d'appel déclare irrecevables les constitutions de partie civile de quatre associations plaignantes (Sherpa, l'ECCHR, le Chredo et Life for Paris). Les deux premières décident de se pourvoir en cassation.Le 7 novembre 2019, la cour d'appel annule la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité", la plus grave, mais elle maintient les trois autres mises en examen.Mises en examen confirméesEn septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, casse la décision de la cour d'appel d'annuler les poursuites pour"complicité de crimes contre l'humanité".Elle casse parallèlement la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui" et renvoie ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Selon des sources proches du dossier, la cour d'appel de Paris a confirmé ce mercredi 18 mai la mise en examen du groupe pour "complicité de crimes contre l'humanité" et maintenu celle pour "mise en danger de la vie d'autrui".
Il y a 3 ans et 4 jours

Bruxelles veut plus d'énergie verte pour s'affranchir de la Russie

La récente interruption par Moscou des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie a montré l'urgence d'agir pour sécuriser les approvisionnements européens."Nous devons réduire le plus vite possible notre dépendance énergétique à l'égard de la Russie. Nous le pouvons", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la presse.Mais réduire les importations d'énergies fossiles est aussi crucial pour atteindre les objectifs climatiques de l'UE, soit une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050."Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen dans ce plan, qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l'UE.Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole", et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.La Commission propose de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%. Pour cela, elle mise notamment sur un doublement des installations photovoltaïques d'ici à 2025 et sur un allègement des contraintes administratives pour accélérer les procédures de déploiement des projets solaires et éoliens."Nous proposons d'imposer des toitures solaires pour les bâtiments commerciaux et publics d'ici à 2025 et pour les bâtiments résidentiels neufs d'ici à 2029", a détaillé Mme von der Leyen.Le plan fixe également un objectif de 10 millions de tonnes d'hydrogène d'origine renouvelable produit en Europe d'ici à 2030, ainsi que 10 millions de tonnes d'importations, pour remplacer le charbon, le pétrole et le gaz dans certains secteurs de l'industrie et des transports.Bruxelles reconnaît toutefois que l'UE ne pourra se passer rapidement du pétrole et du gaz et a déjà engagé une diversification de ses fournisseurs, en se tournant notamment vers les Etats-Unis, l'Algérie et le Moyen-Orient. La Commission envisage un mécanisme d'achat conjoint pour négocier de meilleurs tarifs.L'accélération de la transformation du système énergétique européen va nécessiter un investissement supplémentaire de 210 milliards d'euros d'ici à 2027, a calculé l'exécutif. L'essentiel du financement proposé proviendrait de prêts déjà inclus dans le plan de relance européen NextGenerationEU mais non encore utilisés. Ces prêts représentent déjà 225 milliards d'euros immédiatement mobilisables.A court terme, l'UE devra également augmenter sa production d'électricité dans les centrales nucléaires et à charbon, a reconnu un responsable européen.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres. La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.En 2019, 25% de l'énergie consommée en Europe provenait de Russie, son premier fournisseur, selon l'Institut Jacques Delors. Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine fin février, l'UE a déjà versé 52 milliards d'euros à Moscou, soit presque autant en deux mois et demi que son budget militaire annuel de 60 milliards d'euros, souligne ce centre de réflexion bruxellois.
Il y a 3 ans et 4 jours

Avec Borne, la filière des énergies renouvelables espère une "politique du résultat"

Aux côtés de Mme Borne sont attendus un ministre de "la planification énergétique" et un ministre de la "planification écologique territoriale", promis par Emmanuel Macron en campagne.Attentifs à cette réorganisation, les acteurs des renouvelables attendent beaucoup d'une planification, qu'ils réclament depuis longtemps.La France est de fait très en retard sur ses objectifs officiels de déploiement de ces énergies. Cumulant blocages administratifs, recours judiciaires, manque de terrains disponibles... elle est à 19% d'électricité d'origine renouvelable, quand elle vise 42% en 2030. Sur le solaire seul, le pays prévoit 20 gigawatts (GW) de capacités d'ici 2023, mais n'en est qu'à 13 GW.Or pour faire face au réchauffement climatique et répondre au boom de la demande électrique, tous les scénarios, notamment du gestionnaire de réseau RTE, prévoient que les renouvelables dominent l'offre en milieu de siècle, et ce quelle que soit l'importance de la relance du nucléaire.La crise énergétique actuelle a encore renforcé l'argument, entre flambée des prix des fossiles, dépendance criante à l'égard de producteurs comme la Russie, déboires d'un parc nucléaire vieillissant...Et pourtant: "la France est depuis l'automne le pays européen le plus protecteur du pouvoir d'achat des consommateurs; c'est aussi celui qui a le moins appuyé sur l'accélérateur", dit Michel Gioria, délégué général de France énergie éolienne (FEE).En 2017, elle autorisait 1,7 GW de sites éoliens. En 2021, c'était 1,2 GW, rattrapages de 2020 inclus.Et en 2022, "quasiment aucun projet n'a été autorisé", dit le représentant du secteur, alors que 10 GW sont dans les tuyaux: "les préfectures ne donnent quasiment plus d'autorisations, les commissions départementales paysagères ne sont pas réunies, aucune enquête publique n'est lancée... La France doit se ressaisir"."Il faut remettre cela dans le contexte d'une campagne présidentielle violente sur l'éolien, où l'Etat a levé le crayon", explique-t-il. "Mais dans l'intervalle on continue sur les énergies fossiles", quand le Portugal, par exemple, limitait à six mois les délais d'instruction des dossiers éoliens.Les acteurs gaziers ont aussi appelé à renforcer le biogaz, issu notamment de méthaniseurs agricoles, pour remplacer d'ici 2030 les importations russes (soit 20% des besoins français). A ce stade il approche les 2%."Ça patine un peu"Juste avant de quitter Matignon, Jean Castex a évoqué la préparation d'"une loi d'urgence" pour ces énergies, soumise au vote dès juillet. "Ce sera une des premières lois", a-t-il dit, parlant de "simplifier la réglementation", de "renforcer la concertation initiale pour ensuite accélérer l'exécution des projets".Sur les énergies renouvelables (ENR), "c'est vrai qu'on patine un peu...", admettait-il. "Les leviers ne sont pas faciles à trouver. C'est très français : on est pour, mais chez le voisin".Pour le secteur, nombre de mesures ne réclament pas de loi: il s'agit de renforcer les services de l'Etat, encadrer les délais d'instruction, et surtout donner "une doctrine claire aux préfets"."Aujourd'hui, le message passe plus ou moins selon le département : cela dépend du préfet", note Daniel Bour, du syndicat du solaire Enerplan.Les acteurs réclament le statut d'"intérêt public majeur", permettant aux ENR de prévaloir lors de disputes, sans les soustraire aux obligations environnementales."Il est urgent d'avoir sur les ENR des politiques publiques +orientées résultats+. Et on a l'impression que la culture de travail d'Elisabeth Borne, c'est ça", espère Michel Gioria.Pour eux, la planification doit commencer vite, "pas pour 2050 mais 2022, 2023, 2024...", donnant aux régions "une vision" pour les 10 à 15 ans. Car sur l'éolien offshore par exemple, les scénarios impliquent des dizaines de parcs d'ici 2050; Emmanuel Macron en entrevoit 50 à cet horizon.Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), se dit "très optimiste quant à la façon dont Mme Borne va affronter la planification. Elle a une volonté, une force de travail. Tout dépendra du mandat que lui donnera le président" pour accélérer.
Il y a 3 ans et 4 jours

Nouveau spot TV Bosch : La Batterie pour votre maison - Power For All 18V

L’une des batteries les plus légères du marché pour une parfaite maniabilité de vos outils. Flexibilité garantie par l’ajout continu de nouveaux outils. Fait gagner de la place. Fait économiser de l’argent. Très grande variété d’applications tant en intérieur qu’à l’extérieur (système ALLIANCE POWER FOR ALL)
GDA
Il y a 3 ans et 4 jours

Un architecte thaïlandais conçoit des briques à base de bouses d'éléphants

INSOLITE. L'édition 2022 de la Biennale d'architecture et de paysage de Versailles a notamment mis en lumière l'invention de l'architecte Boonserm Premthada. A travers ce matériau biosourcé, il promeut des constructions plus durables et une vie en harmonie avec les animaux.
Il y a 3 ans et 4 jours

Performance environnementale : Weber prend des engagements durables

En ligne avec les objectifs du plan Impact & Grow, de sa maison mère Saint-Gobain, dans la continuité de sa démarche RSE #VertEtFier et sous l’impulsion de sa nouvelle directrice générale, le spécialiste des solutions de façades et de sols va engager tous ses projets sur une ligne écoresponsable.
Il y a 3 ans et 4 jours

Doctorants au CSTB, ils présentent leurs thèses en 180 secondes

Afin de valoriser les travaux de recherche de ses doctorants, et d'encourager ces jeunes chercheurs à transmettre leurs connaissances, le CSTB leur a demandé de présenter leurs thèses en 180 secondes. Une démarche qui confirme la pluridisciplinarité des projets au cœur de la recherche du CSTB. Gabriel, Merveil, Nada, Miora et Martin… Tous ont un point commun : ils font partie de la cinquantaine de doctorants et doctorantes qui se forment à la recherche, et par la recherche, au CSTB. Leurs cinq projets attestent ainsi de la diversité des domaines de recherche : économie circulaire, qualité de l'air intérieur, rénovation énergétique du parc, décarbonation du secteur de la construction, sécurité et effet des incendies sur les structures. Les doctorants au CSTB Les travaux des doctorants sont menés dans le cadre de collaborations entre le CSTB et des laboratoires académiques. Après trois ans de recherche, co-encadrés par leur directrice ou directeur de thèse et un chercheur du CSTB, ils aboutissent à la soutenance d'une thèse en lien avec les quatre domaines d'actions stratégiques recherche du CSTB : Bâtiments et Quartiers pour bien vivre ensemble, Bâtiments et villes face au changement climatique, Rénovation, Fiabilisation de l'acte de construire & Innovation, Economie circulaire et ressources pour le bâtiment. La diffusion et la validation de ces travaux s'effectuent notamment par des articles et des communications scientifiques. Intégrés aux équipes de recherche du CSTB, ou hébergés chez ses partenaires, ces chercheurs en herbe contribuent à l'émergence de nouvelles pistes de recherche qui participent à la conception des bâtiments et villes de demain. « Ma thèse en 180 secondes » MIORA ROBSON, 28 ans Université d'Orléans Thèse : Résistance du béton des ancrages chimiques sous sollicitation thermomécanique (3ème année) Le cadre pluridisciplinaire et les équipements de pointe du CSTB sont un réel atout. MERVEIL MUANDA LUTETE, 29 ans Nantes Université Thèse : Évaluation des mesures d'adaptation de l'environnement urbain aux contraintes du réchauffement climatique (2ème année) Proposée par le CSTB, ma thèse a suscité l'intérêt de l'entreprise Ingérop. Dans le cadre de cette thèse CIFRE, dispositif qui encadre une collaboration entre une entreprise publique et un laboratoire de recherche, mes travaux ont pour objectif de faire avancer la recherche en lien direct avec les problématiques de l'entreprise sur les questions d'adaptation au changement climatique dans les projets d'aménagement urbain. MARTIN RIT, 27 ans École des Mines de Saint-Étienne Thèse : Évaluation du potentiel de rénovation énergétique d'un territoire dans le cadre de démarches de massification (1ère année) Dans le domaine du bâtiment et de la rénovation, le CSTB reste l'une des références en France. En termes d'encadrement, il me donne notamment la possibilité de m'enrichir des autres projets liés à la thématique de ma thèse. NADA BENDAHMANE, 26 ans École des Mines de Saint-Étienne Thèse : Développement d'indicateurs de pression sur les ressources minérales et métalliques pour une approche performancielle de l'économie circulaire (3ème année) J'ai effectué un stage au CSTB Grenoble pour réaliser des données environnementales par défaut des produits de construction et équipements du bâtiment afin de préparer la RE2020. Eloignée du domaine de la recherche, les discussions avec les autres doctorants et l'accompagnement de l'équipe Environnement du CSTB pendant ce stage m'ont donné envie de poursuivre dans cette voie. Faire une thèse au CSTB permet d'être rapidement confrontée au terrain et d'être constamment en lien avec les besoins concrets des acteurs. GABRIEL ROSSIGNOL, 25 ans Institut Mines-Telecom de Lille Thèse : Impact de la présence de Libérateurs de formaldéhyde dans la formulation des produits ménagers sur la Qualité de l'Air des environnements intérieurs (2ème année) Ma thèse est co-financée par le CSTB et l'ADEME. Etant plus habitué aux manipulations en laboratoire, mon intégration à la direction Santé Confort du CSTB est très enrichissante sur le plan de la recherche pure, et particulièrement sur la transmission et le partage des résultats.
Il y a 3 ans et 4 jours

La réforme du marché du carbone franchit une étape-clé au Parlement européen

La commission Environnement s'est prononcée sur plusieurs textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne ("Fit for 55") pour réduire d'au moins 55% d'ici 2030 par rapport à 1990 les émissions de gaz à effet de serre de l'UE.Les positions adoptées par la commission Environnement devront encore être approuvées en séance plénière début juin, avant que ne s'engagent des négociations avec les Etats pour finaliser les textes.Actuellement, le marché carbone européen, où s'échangent depuis 2005 les "permis à polluer" que doivent acheter certains secteurs (industrie, énergie) représente seulement 40% des émissions des Vingt-Sept.Les eurodéputés de la commission ont approuvé l'élargissement du marché carbone aux transports et au bâtiment en le limitant aux professionnels (chauffeurs routiers, immeubles de bureaux), à partir de 2025, selon un communiqué du Parlement.Les particuliers (voitures, logements) devraient en être exclus jusqu'en 2029, afin de ne pas peser sur les ménages, sur fond de flambée des cours de l'énergie.Ils seront éventuellement concernés après "une évaluation rigoureuse" de la Commission européenne suivie d'une nouvelle proposition législative qui devra faire l'objet d'un accord entre le Parlement et le Conseil, selon la même source.Les eurodéputés se sont également entendus pour accélérer l'inclusion du transport maritime dès 2024 (la Commission européenne proposait 2027).Pour la commission parlementaire, l'"ajustement carbone aux frontières", qui permet d'imposer les contraintes climatiques européennes aux produits importés, s'appliquerait de façon "complète" en 2030, "soit 5 ans plus tôt" que ce qui est proposé par l'exécutif bruxellois, souligne le communiqué.Afin de respecter les principes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ils se prononcent pour l'élimination complète dès 2030 des quotas gratuits offerts dans l'UE aux industriels européens, à mesure que seront taxées les importations de secteurs polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) sur base du prix du CO2.Ce calendrier accéléré devrait être âprement négocié avec les États, soucieux de ne pas déstabiliser la compétitivité de l'industrie européenne.Cette taxe carbone serait aussi élargie à d'autres produits que ceux proposés par la Commission, comme l'aluminium, l'hydrogène, la chimie organique et les polymères.
Il y a 3 ans et 4 jours

Encadrement des loyers maintenu : le Conseil d'État rejette plusieurs recours

Le Conseil d'État a rejeté plusieurs recours visant à faire annuler l'encadrement des loyers appliqué à Paris, en région parisienne et à Lille.
Il y a 3 ans et 4 jours

Grand Paris Express : les travaux des gares aériennes de la ligne 18 démarreront cet été

CONTRATS. La Société du Grand Paris a attribué les marchés pour la construction et l'aménagement des trois gares aériennes qui jalonneront la partie viaduc de la ligne 18 : Palaiseau, Orsay-Gif et CEA Saint-Aubin.
Il y a 3 ans et 4 jours

Les représentants de l’ingénierie appellent Elisabeth Borne et le nouveau gouvernement à réviser l’audit énergétique

Néanmoins, le syndicat Cinov Ingénierie regrette la non prise en compte des recommandations et avertissements exprimés par les acteurs du secteur.Un manque d’anticipation et de préparation dans l’élaboration de l’audit énergétiqueLe syndicat Cinov Ingénierie a pu constater que les apports des experts et professionnels n’ont pas contribué à la construction de cette mesure réglementaire. Alors que les précipitations autour du nouveau DPE ont déjà coûté aux propriétaires près de 9 millions d’euros, les représentants de l’ingénierie ont largement alerté en phase de concertation sur le calendrier de mise en œuvre de l’audit énergétique. Le syndicat estime notamment que la date d’entrée en vigueur de l’audit énergétique réglementaire au 1er septembre 2022 n’est pas un délai suffisant pour former les professionnels nécessaires à la mise en place de cette nouvelle obligation et développer les logiciels correspondants.Pour Julien Garnier, administrateur du syndicat Cinov Ingénierie : « Les éditeurs de logiciels ne sont pas encore prêts et la Direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages (DHUP) prévoit une période de tests pendant la période des congés d’été. Au sortir d’une difficile période de confinement, réaliser ces phases de tests pour une mise en œuvre en septembre semble mener inévitablement à l’échec. »Outre le délai d’application, le syndicat s’inquiète d’un texte qui laisse entendre que l'objectif de la rénovation d'une passoire thermique est de le convertir en classe D ou E. Ce type de démarche amènera à des travaux de piètre qualité et à l'installation de systèmes de chauffage, qui resteront énergivores. Le syndicat Cinov Ingénierie a proposé de revoir les objectifs, en défendant une rénovation performante en une fois et à coût maîtrisé. Force est de constater que les retours d’experts sur la baisse des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre n’ont pas été pris en considération, du fait des seuils retenus dans ce décret.Il est encore temps de mettre en place une politique de rénovation pragmatique et efficace Pour les représentants de l’ingénierie, la sensibilisation des futurs propriétaires à la performance énergétique de leur bien, constitue un facteur clé de réussite des travaux de rénovation. Au moment où les taux d’emprunt et la facture énergétique augmentent fortement, il est nécessaire de sensibiliser les acquéreurs à une logique de coût global, c’est-à-dire au-delà du prix d’achat, les charges liées à l’énergie, la santé ou la résilience. Alors que les particuliers ont besoin d’un partenaire de confiance pour leur rénovation, les textes réglementaires autour de l’audit énergétique induisent une confusion entre un diagnostic incitatif obligatoire imposé au vendeur et un audit énergétique volontaire, réalisé par un professionnel hautement qualifié. A noter qu’un prestataire en ingénierie qui réalise un audit de qualité permet de sécuriser l'orientation du particulier vers des travaux plus adaptés auprès d'entreprises compétentes, locales et impliquées. L’incitation à la rénovation et sa massification doit être portée par des dispositions claires, des mécanismes simples et lisibles pour les bénéficiaires. Or, le secteur redoute les effets engendrés par les maladresses des textes réglementaires. Le syndicat Cinov Ingénierie appelle ainsi le futur gouvernement, en particulier Elisabeth Borne, Première ministre en charge de la planification écologique, à revenir sur ces dispositions dans un objectif de résultat qualitatif et pérenne.
Il y a 3 ans et 4 jours

Pas de plomb, plus de vitraux

Depuis que la Suède a demandé l’interdiction du plomb au sein de l’Union européenne. Le sujet a fait l’objet d’une consultation publique lancée en février 2022. Les professionnels du vitrail sont vent debout contre une interdiction qui signerait la fin de leur métier et la disparition du patrimoine verrier qu’on ne pourrait plus restaurer. Les propriétés du plomb, dense, mou et malléable en font un élément irremplaçable malgré des tentatives de recherches de matériaux de substitution. La Chambre Syndicale Nationale qui travaille depuis 5 ans sur la problématique du plomb et du règlement REACH, qui recense voire interdit les matières dangereuses, s’est regroupée avec la Fédération du Crystal, du Verre et du Vitrail et d’autres partenaires associatifs et institutionnels pour répondre dans un premier temps à la consultation. Plusieurs maîtres verriers se sont exprimés dans les médias. « Bien que le plomb soit omniprésent dans notre activité professionnelle, il ne présente pas un obstacle majeur à la pratique de notre métier. En effet les risques ont été intégrés dans les process mis en œuvre dans les ateliers et de nombreuses mesures de prévention adaptées ont été prises au sein de nos entreprises. De plus, nos ateliers participent activement depuis toujours à la collecte et au tri des plombs usagés évitant ainsi leur dispersion dans la nature ou les ordures ménagères. » Une pétition est accessible en ligne   Photo : Patrick Cadet – Centre des monuments nationaux – La Force du Verbe, médaillon d’un vitrail de la Sainte-Chapelle
Il y a 3 ans et 4 jours

A Lyon, la tour de Dominique Perrault face au défi des travaux en site occupé

CHANTIER EN IMAGES. Implanté dans le quartier de la Part-Dieu, le chantier de la tour To Lyon de l'architecte Dominique Perrault, qui comprend la restructuration de la place Béraudier, progresse dans un contexte complexe. Le fonctionnement des équipements, notamment la gare, doit se poursuivre avec le moins de désagrément possible.
Il y a 3 ans et 4 jours

L’activité des matériaux de construction accuse les premiers effets du conflit ukrainien

Un premier repli des volumes est observé en mars pour les granulats et le BPE, repli qui devrait s’amplifier en avril selon les estimations de l'UNICEM. Aux contraintes sur l’offre (tensions sur les approvisionnements, difficultés de recrutement...) héritées de la crise sanitaire, s’ajoute désormais un choc inflationniste majeur sur l’énergie (pétrole, gaz, électricité) et les matières premières qui affecte l’ensemble de la filière BTP. Cette flambée des prix renchérit les coûts de production et menace les trésoreries tandis que, à terme, les perspectives de demande se fragilisent. Même si les carnets se regarnissent graduellement côté TP et restent bien remplis côté bâtiment, la réalisation des travaux demeure plus que jamais sous contraintes...Recul des productions en marsSelon les résultats provisoires de l’enquête mensuelle de mars, l’activité aurait reculé dans le secteur des matériaux. La production de granulats se serait repliée de -2,6% par rapport à février et de -2,1% au regard de mars 2021 (données CVS-CJO). Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de +5,1% comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de +1,5% sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de +5,7% en comparaison des douze mois précédents. Côté BPE, les livraisons ont également baissé, de -1,9% comparé à février et de -3,8% en glissement annuel (CVS-CJO). Cependant, le premier trimestre 2022 s’inscrit lui aussi en hausse, de +2,2% par rapport au trimestre précédent et de +1,2% comparé à l’an passé. Là encore, les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur longue période pour un premier trimestre, ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de +5,2% en comparaison des douze mois précédents.L'indicateur matériaux UNICEM, encore provisoire sur mars, indique aussi un net fléchissement d’activité avec un recul de -3,3% sur un an. De fait, après une année 2021 en progression de +9% (données CJO), le premier trimestre revient sur une tendance haussière bien plus modeste, de +0,9% en glissement annuel, certains matériaux ayant par ailleurs connu un début d’année en net freinage.Bâtiment : les difficultés s'accentuentSelon la dernière enquête menée par l’INSEE dans l’industrie du bâtiment en avril, le climat des affaires est resté très favorable, atteignant même son point haut depuis ces quinze dernières années. Toutefois, si les chefs d’entreprise se montrent plus positifs qu’en mars sur leur activité passée, ils sont moins optimistes sur leur activité future même si le solde d’opinion correspondant demeure très largement au-dessus de sa moyenne de long terme.Le conflit russo-ukrainien, au moins en partie, explique sans doute ce mouvement de repli. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’accroissent nettement selon l’enquête, puisque 39% des entreprises y sont confrontées, soit un pourcentage jamais atteint depuis le début de cette série (1998) et bien supérieur au ratio moyen sur la période (5%). Dans un contexte économique encore perturbé par la pandémie (confinement en Chine avec la politique zéro-COVID) et ébranlé depuis fin février par la guerre en Ukraine, la flambée des coûts énergétiques et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique viennent aiguiser les difficultés d’offre, déjà prégnantes avant le déclenchement du conflit ; car même si l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu, ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé (environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre). Face à cette demande vigoureuse, les tensions sur les intrants et la main-d’œuvre conduisent à allonger les délais de réalisation des chantiers (ce qui maintient à haut niveau les carnets) et à renchérir les coûts de production. De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre.Côté demande, les signaux de fragilisation se multiplient. L’accélération de l’inflation (y compris immobilière) rogne le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Bien que la remontée des taux d’intérêt s’amorce à partir de niveaux historiquement bas (1,27% en moyenne en avril, soit +20 points de base comparé à avril 2021 selon l’OCL/ CSA), le climat d’incertitude, la crainte du chômage et le durcissement des conditions d’octroi de crédits constituent un ensemble de facteurs plutôt propice à l’attentisme et à un comportement de sur-épargne. La dernière enquête de l’INSEE menée auprès des promoteurs en avril indique que la demande de logements neufs se dégrade fortement, les incitant à revoir à la baisse leurs projets.Côté maison individuelle, le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de -25,7% en glissement annuel. Il est vrai qu’il fait suite à une année 2021 exceptionnelle, portée par l’anticipation de l’arrivée des nouvelles normes et réglementations au 1er janvier 2022 (RE2020, loi ZAN). Ainsi, au premier trimestre, les permis de construire de logements ont grimpé de +25% sur un an pour atteindre un cumul de 496.900 unités sur douze mois à fin mars (soit une hausse de +26%). Dans le même temps, les mises en chantier gagnaient +4,8%, laissant le cumul annuel à 394000 unités, en hausse de +9,7% comparé aux douze mois précédents. Même si cette forte hausse des autorisations, sans doute liée à la ruée sur les permis déposés avant fin décembre, sera probablement suivie d’un fort contrecoup en 2022, elle alimente pour l’heure une demande constructive déjà élevée.TP : du mieux côté carnetsInterrogés en avril par la FNTP, les entrepreneurs des travaux publics se montrent moins optimistes qu’en janvier sur leur activité prévue au cours des prochains mois. Cependant, leur activité passée s’est raffermie et leur opinion sur les carnets de commandes s’améliore tant pour la clientèle publique que privée, se situant bien au-dessus de leur moyenne de long terme. Si le manque de demande ne semble pas constituer un obstacle à l’activité (ce facteur figure en troisième position avec 25% des réponses, après les contraintes financières à 30% et les difficultés de recrutement à 36%), l’inquiétude et les incertitudes économiques grandissent parmi les professionnels du secteur. Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation qui consiste à pouvoir honorer les commandes et réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries.Chiffres clés :1er trimestre 2022 : une activité bien supérieure à l'activité moyenne constatée sur cette période au cours des dix dernières années :+12,5% pour le BPE+9% pour les granulats (données brutes)
Il y a 3 ans et 4 jours

Une piscine devient éco-responsable

Depuis septembre 2021, un groupement mené par Spie batignolles construction régions réalise la nouvelle piscine intercontinentale de Vernouillet. L’Agglo du Pays de Dreux a souhaité se doter d’une toute nouvelle infrastructure de loisirs pour moderniser son équipement d’origine, devenu vétuste, répondre aux nouveaux besoins de ses administrés et inscrire l’exploitation du bâtiment dans une démarche éco-responsable. La précédente piscine avait été mise en service en 1974, ne répondant donc plus aux normes de sécurité en vigueur, ni à la règlementation PMR. De surcroît, elle affichait des consommations énergiques trop élevées. Le groupement composé de Spie batignolles construction régions (mandataire), AP.MA (architecte), Sebat (BE) et Agir Acoustique (BE acoustique) a proposé une opération pour tenir compte des règlementations les plus actuelles en matière de construction, de sécurité et d’accès pour les PMR et éco-responsable. Le coefficient d’énergie primaire (Cep) est inférieur à 4 000 kWep/m2/bassin/an pour les installations rénovées (niveau C sur l’étiquette énergétique) et un Cep inférieur à 2 800 kWep/m2/bassin/an concernant l’extension (niveau B). Pour atteindre ces objectifs de performance, la nouvelle piscine sera dotée d’un nouvel équipement de chauffage avec l’installation d’une pompe à chaleur à eau chaude servant à la déshumidification et au préchauffage, et de 2 chaufferies à condensation au gaz. Des capteurs photovoltaïques, ont été positionnés sur le futur local à vélos pour réduire les divers coûts de consommation électrique. L’installation d’un nouveau système de filtration par diatomée permettra une meilleure maîtrise de la consommation d’eau, pour atteindre une consommation d’eau de 99,7 litres/baigneur. La piscine disposera d’un équipement dédié à sa propre production de chlore afin d’éviter les approvisionnements extérieurs, dans un objectif de réduction de son bilan carbone. Spie batignolles construction régions a proposé de s’associer au sous-traitant Les Bâtineurs, spécialisé dans l’instauration d’une démarche d’économie circulaire sociale et écologique (valorisation des éléments constructifs issus de la construction existante). Le partenariat avec Les Bâtineurs permet également à l’Agglo du Pays-de-Dreux et à Spie batignolles construction régions de valoriser l’insertion professionnelle puisque la société travaille exclusivement avec des personnes en état de fragilité sociaux-professionnelle dans le cadre de contrat de travail en insertion via une agence d’intérim d’insertion (ETTI). Les Bâtineurs sont en charge de la dépose, Satri de la logistique et du traitement. Ensemble, ils mettent en place la loi AGEC (Anti-Gaspillage et pour l’Economie Circulaire) et les décrets rentrés en vigueur depuis le 1er janvier 2022.Parmi les déchets qui seront valorisés figurent le métal, le verre, le plastique, le plâtre, le bois, tous les déchets électroniques, des faux-plafonds, des kayaks, optimistes, canoë et bateau… Cet article Une piscine devient éco-responsable est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 4 jours

Complicité de crimes contre l'humanité : la mise en examen de Lafarge confirmée

JUSTICE. La cour d'appel de Paris maintient la mise en examen du groupe Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité".
Il y a 3 ans et 4 jours

Matériaux : coup de frein de la production dès le début de la guerre en Ukraine

CONJONCTURE. Pourtant jugée résiliente en janvier et février 2022, l'activité des matériaux s'est repliée dès le mois de mars, sur fond de début de guerre en Ukraine, d'inflation galopante, et de contraintes sur l'offre héritées de la crise sanitaire. Sans compter que malgré une demande encore élevée, les perspectives commencent à être moins optimistes.
Il y a 3 ans et 4 jours

Les Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, c'est le 2 juin prochain !

EVENEMENT. L'ensemble des enjeux liés au logement seront évoqués lors des prochaines Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, qui se tiendront le 2 juin prochain à la Cité internationale universitaire de Paris.
Il y a 3 ans et 4 jours

Sélection : 5 livres sur la ville

En préparant le numéro 448 « Quelle ville demain ? », la rédaction d'AA a pu ...More about Cet article Sélection : 5 livres sur la ville est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 4 jours

Renouvellement du programme FEEBAT pour former les professionnels du bâtiment aux travaux de rénovation énergétique

Il est aujourd’hui renouvelé par l’ensemble de ses partenaires, acteurs-clés du bâtiment et de l’architecture, de l’environnement, de la formation et de l’enseignement : ministères, institutionnels et organisations professionnelles. La nouvelle convention FEEBAT s’étend jusqu’au 31 décembre 2025, en cohérence avec la 5ème période des CEE en vigueur depuis le 1er janvier dernier.Le programme FEEBAT 2022-2025 est articulé autour de 3 axes : formation initiale, formation continue et intégration approfondie du programme dans l’écosystème national. Il s’agira ainsi d’amplifier les actions déjà engagées, tout en en développant de nouvelles. La rénovation énergétique des bâtiments, priorité nationale, au cœur du programme FEEBATPour répondre aux objectifs et engagements de réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, réaffirmés dans la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, la rénovation des bâtiments est cruciale. Il s’agit de rénover efficacement, massivement et à coût maîtrisé, tout en luttant contre la précarité énergétique et en contribuant à renforcer l’indépendance énergétique de la France.Pour ce faire, accompagner la montée en compétences de tous les professionnels du secteur, pour adapter leurs connaissances, savoir-faire et savoir-être sur la rénovation énergétique performante des bâtiments, est essentiel. C’est tout l’enjeu de FEEBAT : programme national concevant des ressources, modules et parcours de formation dédiés à la rénovation énergétique, à destination des professionnels du bâtiment et de l’architecture, mais aussi des enseignants et formateurs, pour la formation des futurs professionnels.Reposant sur des modalités pédagogiques innovantes et éprouvées, permettant de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle de la formation dans le cadre des CEE, et, pour la formation continue, d’accéder à des signes de reconnaissance officiels, le programme FEEBAT apporte des réponses aux enjeux de formation.FEEBAT, un programme renouvelé jusqu’au 31 décembre 2025Le programme FEEBAT a été renouvelé par arrêté paru au Journal Officiel du 4 mars 20221. Un renouvellement formalisé par une nouvelle convention de mise en œuvre, allant du 1er juillet 2022 au 31 décembre 2025, organisée autour de 3 axes :Axe 1 – Formation initiale :Finaliser la conception et déployer les modules et parcours de formation déjà conçus, sur l’ensemble du territoire (métropole et Outre-mer), auprès des enseignants et formateurs de l’Éducation nationale, des organismes de formation par apprentissage et des écoles d’architecture ;Former ces derniers afin qu’ils utilisent et déploient à leur tour ces ressources pédagogiques auprès de leurs élèves, apprentis et étudiants.Axe 2 – Formation continue :Faire vivre les modules de formation déjà conçus et en concevoir des nouveaux, en lien avec les évolutions réglementaires ;Accompagner le déploiement des formations par la prise en charge des coûts pédagogiques et d’éventuels modes de financement alternatifs.Axe 3 – Intégration approfondie du programme en interne et dans l’écosystème national :Assurer cohérence et mutualisation de l’ensemble des productions et actions réalisées dans le cadre du programme ;Développer les synergies avec des acteurs et/ou programmes connexes, en lien avec la formation initiale et/ou continue dans le domaine du bâtiment.La gouvernance de FEEBAT évolue avec cette nouvelle convention : l’ATEE devient porteur pilote du programme, et plus spécifiquement porteur des axes 2 et 3. L’AQC devient porteur associé, et porteur de l’axe 1.Le programme FEEBAT se voit doté d’un financement global de 42M€ apportés par EDF, SIPLEC et Distridyn. La formation continue des entreprises et des artisans du bâtiment bénéficie d’un soutien plus important, avec une prise en charge de 40% pour les formations commencées à partir de juillet 2022 (versus 30% pour le programme 2018-2022), venant compléter la prise en charge habituelle des organismes de financement de la formation partenaires de FEEBAT.
Il y a 3 ans et 4 jours

Les engagements climatiques des géants des hydrocarbures manquent de crédibilité

Ces engagements manquent souvent de crédibilité et reposent sur des technologies coûteuses dont l'efficacité n'est pas démontrée à grande échelle, selon un rapport de Carbon Tracker.
Il y a 3 ans et 4 jours

Commande publique : les aspects environnementaux devront faire partie des critères

RÉGLEMENTATION. Un décret fixe à 2026 l'interdiction du critère unique du prix dans les marchés publics, inscrite dans la loi Climat et résilience. Les conséquences environnementales des propositions devront être prises en compte, selon plusieurs modalités.
Il y a 3 ans et 4 jours

Paris Habitat se dote d'une nouvelle directrice générale

CARNET-NOMINATION. Cécile Belard du Plantys prend les rênes de l'office public de l'habitat de la capitale. Elle travaille depuis longtemps dans le secteur du logement social.
Il y a 3 ans et 4 jours

"Le bois-énergie est la calorie la moins chère", F. Coirier, PDG de Poujoulat

ENTRETIEN. En cette période de crise majeure des prix de l'énergie, le bois pourrait tirer son épingle du jeu, assure Frédéric Coirier, PDG du groupe Poujoulat. La société, en pleine croissance, vient d'inaugurer sa plus grande usine de production de bois bûche, en Haute-Saône, "Bois factory 70".
Il y a 3 ans et 5 jours

Les plaques stabilisatrices de gravier pour zone urbaine Urbangravel de Jouplast séduisent à Chambéry

Avec URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, des plaques alvéolées favorisant le drainage naturel et optimal des eaux de pluies, les professionnels du BTP disposent d’une solution fiable et performante qui permet d’aménager facilement des surfaces gravillonnées en milieu urbain. En voici une nouvelle illustration avec le chantier d’un parking de covoiturage sur la commune de Chambéry en Savoie. URBANGRAVEL®, la solution drainante pour parkings en milieu urbainLe covoiturage est de plus en plus prisé pour se déplacer. Cette pratique, qui répond à des exigences économiques, sociales et environnementales, fait aujourd’hui partie des habitudes d’un nombre croissant d’usagers. Afin de diminuer les émissions de polluants et les embouteillages, la commune de Chambéry continue de développer ses infrastructures, dont la dernière est un parking de covoiturage d’une vingtaine de places terminé en 2021. Pour les travaux, menés par Colas, la maîtrise d’ouvrage a choisi les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, le spécialiste en produits innovants et durables pour aménagements extérieurs.Faciles et rapides à mettre en œuvre, les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST® sont particulièrement efficaces pour stabiliser le gravier, drainer les eaux de pluie de façon naturelle et optimale et empêcher la dégradation des sols ou l’apparition de trous.Pour le parking de Chambéry, les plaques ont été posées après les travaux de terrassement et de mise en place des bordures délimitant la surface. Les opérations sur chantier n’étant pas sans comporter certains risques professionnels, des équipements adéquats ont été fournis aux ouvriers. Les consignes de sécurité ont également été respectées durant toute la durée des travaux.Haute résistance à la compression Préconisées pour résoudre les problèmes d’imperméabilisation des sols, et donc les risques d’inondations ou de saturation des réseaux, les plaques alvéolées URBANGRAVEL® de JOUPLAST® assurent à la fois un parfait maintien des graviers et une résistance remarquable à la compression, autorisant le passage de véhicules lourds.Les parois de forte section des cellules alvéolaires garantissent la résistance à la pression, exercée sur le gravier lors de la circulation sur parkings à forte rotation. Couplées à la souplesse de la matière utilisée (polyethylène recyclé), les parois assurent une résistance remarquable à la friction et à la rotation des roues. À combler avec du gravier 8/16 mm, les plaques URBANGRAVEL® de JOUPLAST® supportent ainsi jusqu’à 600 tonnes au m2, soit l’équivalent de 30 camions remplis. Elles peuvent être utilisées pour le passage de véhicules avec une charge à l’essieu de 20 tonnes, et sont compatibles avec les voies accès pompiers.Système d’assemblage exclusifFabriquées en France, les plaques URBANGRAVEL® structurées en nid d’abeilles sont simples et rapides à mettre en œuvre. Elles sont à même de répondre aux exigences de chantiers de grande envergure. En polyéthylène 100 % recyclé, elles permettent d’installer durablement une surface stable et perméable ne générant ni flaques, ni ruissellement, ni ornières, pour les aménagements gravillonnés. Antidérapantes, légères et faciles à découper avec une disqueuse, elles disposent également d’un système d’assemblage exclusif sur les 4 côtés qui assure le bon maintien des plaques entre elles, et empêche la désolidarisation lors de fortes charges de circulation.Plots de marquageLes plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® peuvent être associées à des plots de marquage blancs ou gris JOUPLAST®, vendus séparément, pour délimiter aisément un espace (des places de parking, par exemple).Plaque stabilisatrice de gravier en milieu urbain URBANGRAVEL® JOUPLAST®Matière : polyéthylène recycléCouleur : grisDimensions utiles : 591 mm x 378 mm x 40 mmSurface utile : 0,223 m² , soit 4,484 plaques pour 1 m²Poids : 0,850 kg soit 3,63 kg /m²Volume/poids gravier par m2 : 33 litres - 48 kgRésistance en compression à vide : 112 T/m² (soit 3 camions remplis)Résistance en compression remplie : 600 T/m² (soit 30 camions remplis)Résistance aux températures : entre - 30 °C et + 60 °CConditionnement : 104 pièces/palette, préassemblées par 4Points de vente : négoces en matériauxPlot de marquage JOUPLAST®Couleurs : blanc/grisConditionnement : 40 pièces/cartonPoints de vente : négoces en matériaux
Il y a 3 ans et 5 jours

Kebony ouvre la voie vers un avenir durable

Inspiré par les rapports des normes GRI (Global Reporting Initiative), le rapport sur la durabilité 2021 de Kebony dévoile une étude transparente de l’impact environnemental de la marque et assoit son approche durable.Kebony s’efforce de :S’approvisionner en bois durable au plus près de ses marchés ;Minimiser son empreinte carbone ;Améliorer ses performances au fil du temps et réduire tout impact négatif sur l’environnement ;Montrer l’exemple en matière de gestion et de sécurité ;S’assurer que les ressources et les déchets sont traités de manière durable.« Aujourd’hui plus que jamais, nous assistons à l’apparition de nouvelles tendances majeures dans le secteur de la construction, lesquelles se manifestent par un besoin de produits plus sûrs et plus écologiques. Cette tendance renforce le positionnement de Kebony en tant que leader mondial de la technologie de modification durable du bois. Nous sommes convaincus qu’une révolution de la construction en bois est en marche », a commenté Norman Willemsen, Directeur général de Kebony, au sujet de la parution du rapport. « Les produits en bois innovants et la reconnaissance croissante de la rentabilité, de la polyvalence et de la réduction de l’empreinte carbone du bois sont à l’origine d’une utilisation élargie de ce matériau dans les bâtiments résidentiels et non-résidentiels. Dans cette optique, nous sommes heureux de publier notre premier rapport sur la durabilité pour l’année 2021, lequel comprend des informations à propos de notre impact non financier ainsi que nos initiatives écologiques. Cette publication marque le début de notre démarche de transparence et de responsabilité, et résonne avec nos efforts continus en matière d’amélioration de nos performances ESG. »Basée en Norvège, la marque Kebony s’appuie sur des technologies de modification du bois qui lui permettent de produire un bois modifié de qualité supérieure, à la fois respectueux de l’environnement et économique. La technologie Kebony® transforme de manière permanente des essences de bois durables, telles que le pin, en bois Kebony présentant des caractéristiques comparables, et dans certains cas supérieures à celles des bois durs tropicaux. Ce procédé unique et respectueux de l’environnement constitue également une alternative préférable au traitement traditionnel du bois, basé sur l’imprégnation de celui-ci avec des biocides (produits de préservation).Grâce à ce procédé, et au travers de ses efforts ESG (critères Environnementaux, Sociétaux et de Gouvernance), Kebony réduit la déforestation. En s’appuyant sur les objectifs de durabilité de l’ONU, le rapport sur la durabilité évalue l’impact de Kebony sur l’environnement, identifie les actions qui seront prises pour minimiser encore cet impact, et garantit une prise de responsabilité sur des critères précis.Le rapport sur la durabilité offre une vision globale des valeurs de Kebony, de ses initiatives en termes d’égalité et de sécurité sur le lieu de travail, et de son rôle fondamental en matière de durabilité. Malgré sa vision durable, l’entreprise reconnaît la marge de progression qu’il reste à couvrir pour atteindre un stade de durabilité totale. La publication du rapport sur la durabilité marque le début d’une nouvelle trajectoire, au cœur de laquelle Kebony assumera ses responsabilités et s’efforcera de créer un réel changement positif.
Il y a 3 ans et 5 jours

Les CEE, l'autre crise qui menace le bâtiment

Rénovation énergétique - Alors que les certificats d'économies d'énergie sont les premiers financeurs des travaux de rénovation énergétique, un arbitrage doit être rapidement rendu…sous peine de voir la filière caler.