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Il y a 2 ans et 80 jours

Emploi : "L'augmentation des postes est particulièrement soutenue sur la rénovation"

DÉCRYPTAGE. D'une manière générale, les niveaux de rémunérations progressent dans le secteur de la construction mais les réalités économiques diffèrent selon les acteurs. À l'occasion de la parution de sa dernière étude sur les salaires, le cabinet Hays décrypte pour Batiactu les tendances lourdes qui s'observent chez les maîtres d'ouvrage, bailleurs sociaux et entreprises de BTP.
Il y a 2 ans et 81 jours

AEG poursuit le développement de sa gamme Subcompact avec trois nouveaux outils professionnels

Nouvelle technologie moteur & compacité extrêmeLes outils de la gamme SUBCOMPACT sont équipés de la toute dernière technologie moteur Brushless à rotor extérieur, une exclusivité AEG. La conception de ce moteur a permis de réduire considérablement la taille des outils sans faire aucun compromis sur les performances des machines. La dimension du moteur est réduite de 60%*, son diamètre de 27% et sa longueur de 24%, entraînant une compacité et une diminution importante du poids de l’outil. Plus petits, plus légers, ces outils garantissent à l’utilisateur de travailler sans fatigue, plus longtemps et plus facilement, y compris dans les endroits les plus difficiles d’accès.Tous les outils de la gamme SUBCOMPACT sont compatibles avec l’ensemble des batteries PRO 18V AEG.*vs moteur 18V AEG standard.Scie sabre “une main” Brushless SUBCOMPACT 18V : puissance, compacité et polyvalenceGrâce à son moteur Brushless, ses 3 200 cps/min et sa course de 22 mm, cette scie sabre est idéale pour la découpe de multi-matériaux (bois, cuivre, PVC…) et garantit des coupes rapides et sans effort.Utilisable à une seule main, pour plus de praticité et de sécurité, elle dispose d’un variateur de vitesse situé sur l’interrupteur pour un réglage facile en fonction du support et un contrôle total de la découpe.Son système de fixation Fixtec™ permet le changement rapide de lame et sans outil.Son design compact et sa poignée avec revêtement Softgrip offrent une maniabilité qui combine contrôle, légèreté et liberté de mouvement pour travailler dans toutes les positions, y compris dans des zones difficiles d’accès. Pour plus de précision dans le travail, son patin est pivotant pour s’adapter aux surfaces de découpe et des LED intégrées éclairent la surface de travail pendant la coupe.Scie circulaire 165 mm Brushless SUBCOMPACT 18V : des records de puissanceCette nouvelle scie circulaire réunit toutes les fonctionnalités et performances nécessaires aux professionnels.Elle est aussi puissante qu’une scie circulaire filaire avec à son moteur Brushless et sa technologie HD-SYNC™ qui optimisent sa puissance grâce à une meilleure communication entre le moteur et la batterie.Avec ses 5 000 tr/min, elle assure des coupes rapides et sans effort dans tous types de bois. Sa lame de 165 mm de diamètre atteint une profondeur de coupe de 57 mm.Elle dispose d’un système de blocage d’arbre pour le changement rapide de la lame et d’une clé Allen qui est embarquée sur la machine.Robuste, elle est dotée d’un carter aluminium ultra résistant et d’une base en magnésium. Sa semelle inclinable est pourvue d’une graduation gravée jusqu’à 56° pour plus de précision dans le travail et une durabilité maximale.Elle dispose d’une prise aspirateur et d’une soufflerie d’éjection des poussières pour un travail impeccable et des surfaces toujours propres.Sa poignée avec revêtement Softgrip micro-texturé assure une excellente prise en main. Pour assurer un travail de qualité quel que soit le niveau de luminosité, un système de LED intégré améliore la visibilité de la ligne de coupe garantissant des coupes précises et soignées.Perceuse-visseuse d’angle Brushless SUBCOMPACT 18V : la seule référence avec un moteur Brushless du marchéElle déploie un couple de 42 Nm qui en fait la perceuse-visseuse d’angle la plus performante du marché.À sa puissance s’ajoutent une extrême compacité et un poids plume qui en font l’outil idéal pour les agenceurs et cuisinistes, notamment lorsqu’ils travaillent dans les endroits difficiles d’accès.Elle s’adapte facilement à tous types d’applications et de configurations avec ses deux vitesses allant de 0 à 500 tr/mn et de 0 à 1 900 tr/min.Conçue pour faciliter le travail des professionnels, elle dispose d’une large gâchette pour travailler à distance sans difficulté et d’un mandrin de grande profondeur pour réaliser des vissages et dévissages à bout de bras dans les endroits exigus.La poignée dispose d’un revêtement micro-texturé Softgrip pour un meilleur contrôle de l’outil ; afin d’assurer une visibilité optimale, la perceuse-visseuse d’angle SUBCOMPACT AEG est dotée d’un éclairage LED intégré.
Il y a 2 ans et 81 jours

Saint-Gobain : 2022, année de tous les records

Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Le groupe Saint-Gobain peut avoir le sourire. Pour lui, l’année 2022 est celle de tous les records. D’abord, son chiffre d’affaires bondit de 15,9 %, passant de 44,2 à 51,2 Md€. Son Ebitda grimpe de 14,9 %… Quant à son résultat net courant, il passe de 2,82 à 3,34 Md€, soit une hausse de 18,5 %. « Dans un environnement géopolitique, énergétique et macro-économique perturbé en 2022, le groupe Saint-Gobain a su, une nouvelle fois, dégager des résultats records. Au cours des quatre dernières années de transformation, il a été optimisé en profondeur. Un tiers périmètre a changé et plus de 60 % de nos résultats sont désormais réalisés en Amérique du Nord et dans les pays émergents », explique Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain. Et de poursuivre : « Je suis confiant que 2023 sera une bonne année pour Saint-Gobain […]. Ceci, en nous appuyant sur la force de notre modèle opérationnel, dans un contexte de ralentissement de la construction neuve. Mais d’une bonne résilience de la rénovation. Dans ce contexte, nous visons en 2023 une marge d’exploitation comprise entre 9 % et 11 %. En ligne avec les objectifs de notre plan “Grow & Impact” que nous avons définis pour la période 2021-2025 ». La chimie de la construction fait des étincelles ! Ainsi, s’inscrivant dans ce plan, les années 2021 et 2022 marquent une accélération des résultats. Les solutions durables représentent près de 75 % des ventes du groupe, en forte croissance interne de + 10 % en moyenne annuelle. En parallèle, Saint-Gobain devient un leader mondial dans la chimie de la construction, avec 5,3 Md€ de chiffre d’affaires annuel. Ceci, grâce à une forte dynamique interne et à ses acquisitions récentes. Dans le détail, on retrouve Chryso, GCP Applied Technologies, Brasprefer et Matchem au Brésil, Urumix en Uruguay, Impac au Mexique, IDP Chemicals en Egypte, Choksey Chemicals en Inde et Best Crete en Malaisie. En aparté, Urumix constitue la première implantation de Saint-Gobain en Uruguay. Enfin, le résultat d’exploitation du groupe (5,34 Md€, à + 66 % vs 2021) est désormais bien équilibré entre les trois zones géographiques : 30 % en Amérique du Nord, 32 % en Asie & pays émergents et 38 % en Europe occidentale. Lire aussi : Chryso : Au cœur de la stratégie de Saint-Gobain Plus en détail côté “chimie de la construction”, l’intégration des nouveaux entrants se déroule bien. L’ensemble des synergies est validé ou en cours d’exécution. Dans ce cadre, GCP projette un Ebitda de 170 M$ (160 M€) en 2023, sa première année pleine au sein de Saint-Gobain. Quant à Chryso, il voit une croissance de + 20 % de son chiffre d’affaires, avec maintien de ses marges et l’ouverture d’une 5e usine d’adjuvants en Inde. Siège de Saint-Gobain, à La Défense, près de Paris. [©Gilles Trillard/Saint-Gobain] Une belle économie de CO2 Une excellente tendance de ventes et de résultats tirée aussi par la décarbonation du secteur de la construction. Saint-Gobain a d’ailleurs apporté sa pierre à l’édifice, évitant l’émission d’environ 1,3 Md de t de CO2 durant la vie des solutions vendues sur une année. Et de réussir trois premières mondiales. Tout d’abord, une production zéro carbone de vitrage en France. Idem dans le domaine de la plaque de plâtre en Suède. Enfin, une production très bas carbone (- 93 %) dans la production de laine de verre en Finlande. De quoi entrevoir de belles perspectives pour 2023. Dans un environnement géopolitique et macro-économique incertain, le groupe devrait continuer de surperformer ses marchés. Ceci, grâce à la pertinence de son positionnement stratégique au cœur des enjeux énergétiques et de décarbonation. Durant l’année qui vient, l’attention de Saint-Gobain sera focalisée sur la consolidation de son très bon niveau de performance opérationnelle. Toutefois, il anticipe un ralentissement modéré́ de ses marchés, avec une situation contrastée. Entre baisse de la construction neuve sur certaines zones géographiques et bonne résilience globale de la rénovation. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 81 jours

Leader inspirant de solutions décarbonées, Rector repense son site internet pour mieux guider les professionnels du BTP

L’environnement réglementaire et les exigences des acteurs de la construction évoluent sans cesse. Pour mieux accompagner les professionnels du BTP dans leur choix de systèmes constructifs, Rector, acteur français de référence de la préfabrication béton, procède à la refonte de son site internet.Plus intuitif et doté de nouvelles rubriques, il offre un parcours client en phase avec leurs besoins et les enjeux du marché. De plus, ce dernier a été conçu pour minimiser son empreinte carbone afin d’être en adéquation avec les engagements RSE de l’entreprise.Les besoins du client au cœur du parcours utilisateurSuite à l’évolution du marché et des réglementations, Rector a souhaité que son nouveau site internet place les besoins de ses clients au cœur de la navigation et la recherche afin de mieux les orienter vers des systèmes constructifs adaptés.Ainsi, dès la page d’accueil, la recherche de solutions est organisée à partir de leurs grands enjeux – RE2020, bas carbone, thermique, acoustique, sismique, feu, biosourcé – en leur fournissant les informations essentielles pour comprendre et mieux appréhender les réglementations.Pour chacune des thématiques abordées, Rector présente, à la suite, ses systèmes et produits adaptés. En une seule page, le visiteur s’informe sur les règles à prendre en compte et sur les produits Rector !Pour guider les professionnels du BTP encore plus facilement vers les systèmes de la marque, le nouveau site internet propose également une recherche par type de projets pour :le résidentiel neuf : maisons individuelles, maisons individuelles groupées et logements collectifs.le non résidentiel neuf : Etablissements Recevant du Public, bureaux /commerces/ parkings, logistique et industries.la rénovation : rénovation de planchers, extensions et surélévations.Grâce à cette nouvelle structuration des pages et à une navigation optimisée, le nouveau site internet de Rector gagne en intuitivité.rector.fr, vitrine de la démarche RSE du groupeEn plus d’être un véritable outil de présentation de l’offre globale de la marque (produits, systèmes et services), le nouveau site de Rector se doit d’être également le reflet de la démarche RSE, entamée depuis deux ans, par le groupe.Une nouvelle rubrique « RSE » présente les enjeux, les axes stratégiques et les actions concrètes de Rector avec notamment :les innovations bas carbone développées pour mieux construire ensemble,l’obtention du label RSE Engagé niveau « confirmé » par l’AFNOR qui fait de Rector le premier industriel du béton à être distingué.Enfin, le nouveau site internet de Rector a été conçu pour réduire son empreinte carbone par rapport à l’ancienne version, tout en assurant un accès complet à l’information. Rector a ainsi :choisi un hébergeur qui utilise des énergies renouvelables (78% actuellement avec un objectif de 100% en 2025),hébergé toutes les vidéos sur YouTube afin d’alléger le site,favorisé le système de pagination classique au détriment des scrolls à l’infini.Le tout pour offrir une navigation rapide, performante et en phase avec les ambitions de l’entreprise.https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 82 jours

Saint-Gobain grimpe en Bourse, après des résultats records

Le titre progressait de 5,90% à 56,49 euros vers 10H20 (09H20 GMT). Depuis le début de l'année, il a bondi de 23%, parmi les cinq meilleures performances du CAC 40.La veille, le groupe avait révélé un chiffre d'affaires record pour l'année 2022: il a atteint 51,19 milliards d'euros, passant pour la première fois au dessus de la barre des 50 milliards, en hausse de 15,9%. Le bénéfice net s'établissait lui à 3 milliards d'euros, en hausse de 19,1%, également pour la première fois à ce niveau."Saint-Gobain a fait partie des grands gagnants dans le rebond du marché tiré par la baisse des prix du gaz et d'indicateurs macroéconomiques moins mauvais", ont estimé les analystes d'Oddo BHF dans une note.Ils tablent surtout sur une progression encore importante de la valorisation de l'entreprise. "Nous restons globalement convaincus que les changements des dernières années ne sont pas encore intégrés à leur juste valeur", expliquent-ils, soulignant que "Saint-Gobain présente un potentiel de rattrapage important par rapport à ses pairs".En 2023, le groupe anticipe cependant "un ralentissement modéré" de ses marchés, "avec une situation contrastée entre la baisse de la construction neuve dans certains endroits et la bonne résilience globale de la rénovation", indique un communiqué du groupe.Rien d'inquiétant pour les marchés qui se sont surtout concentrés sur sa marge d'exploitation, dont Saint-Gobain estime qu'elle sera comprise en 2023 entre 9 et 11%.Cette prévision est en effet jugée "rassurante" par les analystes de Jefferies, qui estiment que la marge du groupe va profiter de récentes cessions.Globalement, ils ont salué une entreprise qui "n'est pas la même société qu'avant", grâce à sa diversification géographique et au développement de solutions durables, qui représentent désormais "75% de son chiffre d'affaires".En 2023, Saint Gobain a prévu de distribuer à ses actionnaires un "montant total supérieur à 1,4 milliard d'euros" après 1,35 milliards d'euros en 2022.
Il y a 2 ans et 85 jours

Carat, le liant carbo-négatif de Vicat prend de l’ampleur

Depuis octobre 2022, le ciment Carat de Vicat est utilisé dans les bétons à empreinte carbone réduite coulés sur le chantier du siège régional de Léon Grosse. [©ACPresse] Une couleur plus que surprenante pour du béton a fait son apparition sur un chantier de grande envergure à Bron (69). Une teinte noire qui s’estompe après le coulage et qui est due au premier liant carbo-négatif : Carat. Celui-ci permet de formuler des bétons avec une réduction de près de 90 % de l’empreinte carbone. Une recette concoctée par Vicat qui expérimente, pour la première fois, ses performances à grande échelle, sur le chantier de construction du siège régional de  Léon Grosse. Baptisé “8e chemin”, ce projet, mélangeant bureaux et logements, est le fruit d’une relation de confiance entre le cimentier et l’entrepreneur. Une collaboration qui a débuté en novembre 2021 et qui s’est amplifiée ces derniers mois. « Cette idée de construction a commencé en juin 2022, précise David Poulain, directeur de l’agence de Lyon de Léon Grosse. Et dès octobre 2022, nous avons pu couler les premiers bétons bas carbone Carat. » Au total, 850 m3 de béton à empreinte carbone réduite seront nécessaires sur ce chantier. Ils serviront à la création des planchers et de quelques voiles de l’édifice. Lire aussi : Vicat : Carat, un bijou carbo-négatif Un liant qui stocke durablement le carbone En ce qui concerne la composition de Carat, elle se caractérise par une diminution du taux de clinker dans le ciment. Ce clinker est substitué par un ajout du biochar, matériau biosourcé reconnu pour fixer durablement le carbone. Cette addition répond aux attentes de la RE 2020, qui encouragent à stocker le carbone biogénique dans les bâtiments. Pari réussi, Carat bénéficie d’un bilan carbone correspondant à un niveau d’émissions nettes négatif de – 15 kg éq CO2/t. Grâce à sa solution, le groupe Vicat enrichit ainsi sa gamme de bétons bas carbone Deca. De plus, le liant carbo-négatif conserve l’ensemble des propriétés et des usages d’un ciment traditionnel de type CEM II. « Expérimentation qui est couronnée de succès jusqu’à présent, déclare Laurent Legay, directeur des marchés et des offres chez Vicat. Nous avons un comportement des bétons qui est conforme aux attentes. Nous sommes satisfaits de sa performance et de sa mise en œuvre par les équipes de construction de Léon Grosse. » La collaboration technique entre Vicat et Léon grosse s’est accentuée ces derniers mois sur le chantier du “8e chemin”. [©ACPresse] A l’heure actuelle, la solution Carat n’est pas disponible sur le marché. Une fois la certification Atex obtenue, Vicat envisage sa commercialisation. « Nous sommes en cours de procédure. En attendant, nous travaillons avec des partenaires sur des opérations pour lesquelles l’assureur accepte de couvrir ces projets innovants. Après validation, nous pourrons généraliser l’utilisation de ce liant, partout en France, sur de nombreux chantiers », conclut Laurent Legay.   Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 85 jours

Bouygues engrange des commandes dans son cœur de métier et réoriente sa stratégie avec Equans

Le conglomérat du BTP, des médias et des télécoms a enregistré en 2022 un bénéfice net en recul de 13,5% à 973 millions d'euros, mais le bénéfice opérationnel a progressé de 16,38% à 2 milliards d'euros.Le bénéfice net est en recul car il se trouve lesté de 90 millions d'euros de coûts exceptionnels liés notamment à des frais d'opérations de fusions-acquisitions concernant l'énorme rachat du groupe de services techniques Equans à Engie l'an passé, et à des frais liés au projet de mariage entre TF1 et M6, finalement avorté en septembre.Ces résultats sont à comparer à une base favorable en 2021 qui intégrait des plus-values de cessions de data-centers et des cessions d'actions d'Alstom.Malgré la guerre en Ukraine, l'inflation et l'envolée des taux d'intérêts, l'activité est restée soutenue dans la quasi-totalité des métiers. Le chiffre d'affaires global s'est inscrit en hausse de 18% à 44,3 milliards d'euros, en progression surtout à l'international (+34%)."La croissance est tirée par l'intégration d'Equans, par Colas et la construction, et dans une moindre mesure par les télécoms", relèvent les analystes d'Oddo dans une note.Seul Bouygues immobilier a vu son chiffre d'affaires baisser (-4%), dans un marché "globalement attentiste", selon le communiqué du groupe.Le chiffre d'affaires de la division "construction et services" s'est, lui, établi à 30,5 milliards d'euros, en hausse de 9%, essentiellement porté par Colas.Fin décembre 2022, le carnet de commandes de la construction et des services était "en hausse de 2% à 33,8 milliards d'euros, un niveau historique", s'est félicité le groupe.La branche construction enregistre une progression des ventes de 3% à 13,17 milliards d'euros et offre "une bonne visibilité" avec un "haut niveau de carnet de commandes" de 20,6 milliards d'euros.Intégration d'EquansPour la suite, "dans un environnement instable, marqué par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt et la volatilité des devises, Bouygues vise pour 2023 un chiffre d'affaires proche de celui de 2022, et une augmentation du résultat opérationnel courant de ses activités (ROCA)", a indiqué le groupe riche de 196.000 collaborateurs.Côté Bouygues Telecom, l'activité commerciale est "restée dynamique", avec des ventes en hausse de 4% et la conquête de 449.000 nouveaux clients mobiles et 674.000 dans la fibre (FTTH). Au total, le parc mobile et fibre compte 19,9 millions de clients.Dans l'autre vitrine du groupe, TF1, le bénéfice net a reculé de 21,8% en 2022, à 176 millions d'euros, malgré une progression de ses ventes de 3% et les bonnes performances publicitaires durant la Coupe du monde de football. L'année aura été ternie par le mariage raté de TF1/M6 à cause des concessions demandées par l'autorité de la concurrence.A 6,6 milliards d'euros, la reprise d'Equans et de ses 70.000 salariés, est le plus gros rachat de l'histoire de Bouygues. Elle "nous positionne dans une nouvelle dynamique de croissance", et "significative" a commenté Olivier Roussat, directeur général du groupe lors de la présentation des résultats.En 2022, Equans, intégré à la branche Bouygues Energies et Services en octobre, aura contribué pour 3,8 milliards d'euros au chiffre d'affaires global. Son chiffre d'affaires annuel est de l'ordre de 13,8 milliards.Bouygues vise "une légère croissance de son chiffre d'affaires en 2023 et 2024", avant une "accélération" en 2025.Avec des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, ce rachat doit permettre à Bouygues d'accélérer dans le secteur porteur des services à la transition énergétique.Avant l'acquisition, la division "construction et services" pesait 75% dans l'activité du groupe (dont 10% pour les services).L'intégration d'Equans déplace "son centre de gravité" vers une activité "beaucoup plus orientée vers ce sujet des énergies et services", a souligné M. Roussat. Un secteur amené à peser désormais pour un tiers du portefeuille d'activités (48% pour la seule construction), selon les projections.
Il y a 2 ans et 85 jours

Inflation de records pour le groupe Saint-Gobain

Pour s’afficher comme « leader mondial de la construction durable », Saint-Gobain a présenté l’ensemble de ses résultats, à un niveau...-Négoce
Il y a 2 ans et 85 jours

Hausse du bénéfice net en 2022 pour Eiffage, qui finit avec un bon carnet de commandes

Fort d'un chiffre d'affaires en augmentation de 8,5% à 20,3 milliards d'euros, le groupe aux 73.500 salariés a atteint un bénéfice net de 896 millions d'euros en 2022.La branche infrastructures, qui représente un tiers des ventes, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 6,6% à 7,29 milliards d'euros.Si celui-ci "baisse légèrement" en France, il enregistre cependant une hausse de 19,6% à l'international, notamment "grâce à la montée en puissance de la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni et de l'autoroute E18 en Norvège".La branche Energie systèmes, deuxième plus importante, a connu une augmentation de 12% de son chiffre d'affaires à 5,3 milliards, portée par une "dynamique de croissance externe" via onze acquisitions.Moins importante, la branche Concessions a connu une croissance de 10,4% de son chiffre d'affaires à 3,34 milliards d'euros, grâce à des "trafics autoroutiers tous en augmentation" et "désormais supérieurs à leur niveau de 2019", avant la pandémie de Covid.Le trafic aéroportuaire reste cependant inférieur aux niveaux de 2019 (-25,4%) malgré une accélération rapide par rapport à 2021 (+76,6%), note Eiffage.La branche Construction, troisième plus importante, a elle connu hausse de 6,4% de son chiffre d'affaires, à 4,36 milliards d'euros, et ce malgré la quasi-diminution de moitié des réservations de logements, "qui s'explique par la difficulté croissante d'obtention des permis de construire en France et l'augmentation des coûts techniques".Le groupe attaque 2023 avec un carnet de commande bien rempli, à son plus haut historique avec 18,5 milliards d'euros (+14%). Cette augmentation, qui représente "13,1 mois d'activité", est "portée notamment par les chantiers d'énergies renouvelables et d'infrastructures de transport", précise Eiffage. Globalement pour 2023, le groupe anticipe "une nouvelle augmentation de son activité" dans les travaux et les concessions, notamment "grâce à la normalisation progressive du trafic aéroportuaire", ainsi qu'une nouvelle "augmentation de son résultat opérationnel courant"."Le résultat net part du groupe devrait bénéficier en outre de la mise en équivalence de la participation dans Getlink, à compter du 2e trimestre", a ajouté Eiffage, devenu en octobre le premier actionnaire de cette société concessionnaire du tunnel sous la Manche, "pour un investissement de 1,2 milliard d'euros".Eiffage compte donner à ses actionnaires un dividende de 3,60 euros par action, en hausse de 0,50 euros. Ce montant "sera proposé à l'assemblée générale du 19 avril 2023", est-il précisé dans le communiqué.
Il y a 2 ans et 85 jours

Molinel : Des vêtements professionnels personnalisables 

Vêtements professionnels personnalisés signés Molinel. [©Molinel] Molinel est une entreprise spécialisée dans les vêtements personnalisés pour les hommes et les femmes.  En 2022, il réalise un chiffre d’affaires de 46 M€. Avant de rejoindre le groupe Manufactors Invest en 2023 qui est co-dirigé par Ingrid Goutagny, présidente, et Fady Perche Bassila, directeur général. Fort de son expérience, le site Molinel Lyon maîtrise toutes les étapes de la cotation au bureau d’études, en passant par l’atelier pour les prototypes, les services lancement et approvisionnement. L’industriel couvre l’ensemble des besoins en vêtements professionnels, tels que le BTP, l’industrie, la logistique, les travaux en extérieurs… Ou bien des services à la personne. Lire aussi : “Moovy” de Molinel : Le confort en couleur La fabrication spéciale Selon la typologie de clients, il existe deux pôles. Le premier se nomme “Fabrication spéciale”. Il est dédié aux distributeurs, afin de répondre à leurs besoins à 3 niveaux. 1 • La solution de customisation : une personnalisation simple uniquement sur les EPI au catalogue. Possibilité de mettre différents marquages patronymes ou des logos comme l’écusson sérigraphié, brodé ou par transfert. Le client peut aussi ajouter des bandes colorées. 2 • La solution d’adaptation : le client peut choisir auprès du distributeur les couleurs, les tissus et constructions sur les cols, les empiècements, les poignets, les poches genouillères… 3 • La solution de création : création de modèles uniques pour les entreprises via les distributeurs. Molinel propose des solutions pour le design, l’ergonomie et la protection. Les grands comptes Le deuxième pôle se nomme “Grands comptes”. Il est réservé aux entreprises industrielles, aux services et aux collectivités. L’équipe Molinel “Grands comptes” analyse les besoins et les risques, propose des styles, développe la collection… Un accompagnement sur mesure divisé en 5 étapes. 1 • Ecouter : les responsables commerciaux effectuent différents audits pour identifier tous les besoins (métiers, normes…). 2 • Imaginer : à partir des cahiers des charges, les stylistes créent des planches tendances et des croquis de modèles. 3 • Concevoir : les croquis sont transcrits avec des logiciels de conception et de dessin assistés par ordinateur. 4 • Réaliser : les experts vérifient que les modèles répondent bien aux normes métiers exigées. 5 • Distribuer : les opérations sont coordonnées en interne, selon des procédures fiables : prise de tailles, dotations, gestions des stocks. Le service logistique réalise à la demande des paquetages individuels et propose aussi une solution de recyclage, à travers son programme (Objectif 2e Vie), qui permet de revaloriser les vêtements professionnels usagers. En 2022, les deux pôles “Fabrication spéciale” et “Grands comptes” ont respectivement généré un chiffre d’affaires de 6,6 M€ (avec un peu plus de 1 M de pièces vendues) et de 9,9 M€. Soit un total de 16,5 M€ . D’ici 3 à 5 ans, l’objectif est d’atteindre les 20 M€ de chiffre d’affaires. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 85 jours

Retour sur le sommet annuel de l'innovation de Procore Technologies

Gestion efficace des effectifs avec Procore Gestion des Ressources : Avec Procore Workforce Management, les organisations peuvent numériser et standardiser la gestion de la main-d'œuvre - favorisant ainsi une meilleure planification des ressources, la productivité sur le terrain et les profits. Cette toute nouvelle solution vient répondre à la problématique liée au manque de main-d'œuvre, qui a considérablement exacerbé les défis tels que les retards de projets et les contraintes budgétaires et renforcé le besoin d’une gestion efficace de la main-d'œuvre pour protéger les résultats d'un projet de construction. « Nos collaborateurs chargés de la gestion des effectifs faisaient tout sur des feuilles de calcul. Et lors de moments cruciaux, comme la réalisation de prévisions de planification des effectifs pour les dirigeants, les formules ne marchaient plus. Ils étaient frustrés et cela créait un cauchemar informatique », a déclaré Burns, Vice-président de l'IT chez McCownGordon Construction, dont l'entreprise utilise Procore Workforce Management. « C'est passionnant d'entendre qu'ils utilisent maintenant le logiciel et qu'ils sont heureux de le faire. Pour nous, il apporte une tonne de valeur sous forme de gain de temps et de business intelligence. » Pratiques de gestion de l’information facilitées grâce à Procore Gestion de Documents (GED) : Nous avons passé beaucoup de temps à recueillir les commentaires de nos clients du monde entier et nous savons que la capacité à collaborer avec toutes les équipes où qu’elles soient et à gérer efficacement les documents est un véritable défi. Par conséquent, la gestion des documents de construction est un énorme domaine d'intérêt pour notre secteur. En effet, dans une étude mondiale récente de FMI Corp et Procore sur les avantages de la préconstruction, les personnes interrogées ont estimé que les retouches contribuent à 19% du coût total du projet, et que seulement 30% de cette somme est récupérable. Cela signifie que 70% des retouches sont absorbées par l'entrepreneur.Pour aider les clients à relever ce défi, nous avons travaillé avec l'industrie pour développer une solution qui fournit une source d’information unique, fiable, sécurisée et performante pour accéder, gérer et collaborer sur des documents depuis n'importe où dans le monde.La solution offre une expérience de balisage intégrée avec des flux de travail d'approbation personnalisés et des autorisations granulaires au niveau des fichiers, ce qui aide les clients à répondre aux exigences communes en matière d'environnement de données et aux normes de conformité ISO. Rapport FMI sur l'état de la préconstruction mondialeKristy McKnight, vice-présidente de la gestion des produits pour la préconstruction, a clôturé le sommet de l'innovation en partageant quelques points clés du nouveau rapport industriel de FMI Corp, sponsorisé par Procore, l'État de la Préconstruction Mondiale.Le rapport explore l'état actuel de la préconstruction et les caractéristiques de ceux qui la font bien. Les participants interrogés ont été invités à décrire les pratiques de préconstruction dans leurs organisations, les outils et les technologies, les expériences de projet et les résultats.McKnight a eu l'occasion de s'entretenir avec Jay Bowman, analyste de la recherche industrielle et expert en construction chez FMI Corp, afin d'approfondir certaines des principales conclusions du rapport : Plus de 75% des participants à l'enquête affirment avoir un processus formel de préconstruction. Cependant, la cohérence de la préconstruction souffre du fait que le processus est souvent déterminé par une personne. Les participants ont classé la capacité à tirer parti de la technologie comme l'aspect le moins difficile de la préconstruction. Les organisations qui réalisent une préconstruction "supérieure à la moyenne" sont plus susceptibles de faire état d'une rentabilité plus élevée, de moins de retards dans les projets et de moins de reprises que les organisations qui se situent en dessous de la moyenne.Pour en savoir plus sur la façon dont les entreprises peuvent améliorer la planification des ressources, la performance des équipes et la collaboration tout en maximisant la rentabilité, regardez l'intégralité du Sommet de l'innovation en anglais ici : www.procore.com/webinars/innovation-summit. Une version sous-titrée en français sera bientôt disponible.
Il y a 2 ans et 85 jours

Le gouvernement annonce 12 millions d'euros de subventions pour inciter à l'ouverture de commerces ruraux

"L'Etat apportera un soutien à l'installation en ruralité de commerces sédentaires multi-services ainsi que de commerces itinérants permettant de desservir plusieurs communes rurales", a annoncé le gouvernement dans un communiqué signé des ministres déléguées au Commerce Olivia Grégoire et aux Collectivités territoriales et à la Ruralité Dominique Faure.Ce programme "s'adresse à des porteurs de projets qui peuvent être publics ou privés, étant précisé que les porteurs privés devront nécessairement disposer de l'appui de la commune d'implantation", précise le gouvernement, selon qui le guichet d'inscription, auprès des préfectures, s'ouvrira le 1er mars prochain. Dans le détail, l'acquisition d'un local et sa remise en état "pourront être pris en charge à hauteur de 50% dans une limite de 50.000 euros", l'"aménagement du local et l'acquisition de matériel professionnel" pourra être pris en charge à hauteur de 20.000 euros, voire 25.000 euros "si le projet présente un intérêt particulier en matière de développement durable, ou un caractère innovant dans son modèle économique".Sont cités comme exemples, "circuits courts, insertion de publics défavorisés, implication du tissu associatif local, expérimentation d'un lieu de collecte mutualisé pour les commandes numériques".Pour les commerces itinérants, l'État pourrait subventionner jusqu'à 20.000 euros pour notamment l'acquisition du véhicule professionnel de tournée, "dans une limite de 50% des dépenses d'investissement".A cet ensemble peut s'ajouter "une aide de 5.000 euros maximum pour les prestations d'accompagnement auxquelles il pourrait recourir afin de concevoir, mettre en œuvre et faire vivre son projet".L'objectif évoqué par Olivia Grégoire est "d'apporter rapidement aux habitants de 1000 communes rurales une offre commerciale", dit-elle dans ce communiqué.Les préfectures doivent rassembler les dossiers à l'échelle de leur département, dans une logique de "répartition géographique équilibrée" et faire une première sélection avant de la faire remonter au niveau des ministères, a précisé son cabinet lors d'une conférence de presse téléphonique mercredi. Ce sont plutôt des commerces alimentaires qui sont ciblés.La même source a précisé qu'il n'y avait pour le moment "pas d'annonce quant à la reconduction du dispositif" après 2023, mais que, "s'il avait du succès", le gouvernement "ferait tout pour qu'il soit reconduit".
Il y a 2 ans et 85 jours

Logements neufs : Une crise historique pour la FFB

Grégory Monod est le président du Pôle habitat de la FFB. [©FFB] « Crise sévère », « rouge vif », « situation irrespirable », les mots du président du Pôle habitat de la FFB, Grégory Monod, traduisent le constat alarmant de son institution. En présentant les chiffres de la construction neuve pour 2022 et les perspectives 2023, il n’a entretenu aucun suspense : « Nous sommes face à une crise historique ». S’il y avait eu un rebond en 2021, avec une progression de la construction de maisons neuves en secteur diffus de 22,1 %. La chute n’est que plus forte en 2022, avec 96 000 unités achevées. Le recul est de 31,3 % en un an. Soit le pire exercice depuis 16 ans. Au niveau géographique, la baisse est générale. Seules les régions Paca et Corse notent des chutes inférieures à 20 %. Lire aussi : Coup de froid dans le logement neuf Le constat est à peu près similaire pour les maisons neuves du secteur groupé, qui reculent de – 22,2 %, avec 6 105 unités. Un résultat inférieur de 1 000 unités par rapport au pire résultat de ces 20 dernières années. Dans le logement collectif, les ventes fondent à 95 937, soit un recul de – 14,1 %. Ramenant à des données équivalentes à celles de 2020, en pleine crise du Covid. Du côté des annulations, 16 % des opérations ont été annulées, le plus fort taux depuis la création de ces données en 2017. D’autant plus alarmant que pour le dernier trimestre, le taux atteignait 21,6 %. Des causes multiples Les autorisations terminent l’année en progression de 3,1 %, mais le dernier trimestre montre un effondrement à – 25,5 %. Alors que les mises en chantiers affichent – 3,8 % , ces données bénéficiant encore de l’anticipation de la RE 2020. Pour 2023, la FFB s’attend à une chute des autorisations à – 21 % et les mises en chantier à – 9 %. Lire aussi : Unecp-FFB, La profession de chapiste va être reconnue à son juste statut La Fédération attribue ces résultats à une inflation réglementaire, conjuguée à une inflation conjoncturelle. Ainsi la suppression de l’APL accessibilité, et le rabot du PTZ de 40 à 20 % et sa suppression des zones B2 et C seraient en cause. Jusque-là, les taux d’usure anormalement bas pratiqués par les banques permettaient de couvrir cette inflation. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Dans le même temps, la RE 2020 et les coûts des matériaux sont venus apporter une inflation conjoncturelle. Ainsi, si ce sont les marges qui ont été premièrement impactées, les prix de vente le sont aussi désormais. Ils ont progressé de + 13,9% entre 2020 et 2022, alors que sur la même période, les surfaces n’ont augmenté que de + 0,9 %. Un appel à un Bouclier du logement Pour répondre à cette crise, la FFB en appelle au gouvernement, en proposant la création d’un “Bouclier logement”, sur le modèle des “Boucliers énergie et tarifaires”. Pour cela, l’institution propose de prolonger le PTZ jusqu’à fin 2024. De le rétablir à 40 %, et ce, sans discrimination géographique. De rehausser de 25% le plafond des opérations prises en compte pour le calcul du montant du PTZ. Mais aussi, de lancer un crédit d’impôt de 15 % sur les premières annuités d’un emprunt pour contrebalancer les augmentations induites par l’introduction de la RE 2020. Et enfin, de restaurer le dispositif Pinel dans sa version 2022. Et de supprimer l’exclusion de la maison individuelle de celui-ci. Dans le même temps, la FFB souhaiterait la collaboration des établissements de crédit. Ce qui pourrait être favorisé par la révision mensuelle des taux d’usure. Et un assouplissement des contraintes imposées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Enfin il faudrait une mobilisation des industriels et des filières dans l’analyse de production des matériaux de construction lancée fin janvier par Bercy. Afin notamment de favoriser une plus grande anticipation des évolutions des prix des matériaux. En conclusion, Grégory Monod a insisté sur le fait que la construction neuve n’a « pas connu de crise aussi forte, sans doute depuis celle des subprimes. Les entreprises vont devoir s’adapter pour résister à la crise. Il faut donc réagir très vite et lâcher un peu la bride pour aider à l’investissement des particuliers ». Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 86 jours

Crise historique du logement neuf : face à l'urgence, les professionnels réclament un "bouclier logement"

Le marché de la maison neuve en secteur diffus chute violemment de 31,3% en 2022 et même de 38,2% au dernier trimestre (en glissement annuel). Avec 96.000 ventes brutes, il s’agit du pire exercice des seize dernières années. L’habitat individuel groupé s’écroule également de 22,2%, à 6.100 ventes, pire millésime des vingt-deux dernières années. Quant au logement collectif, les ventes aux particuliers se contractent de 14,1% sur 2022 et même de 30,4% au dernier trimestre (en glissement annuel). Avec 96 000 ventes, elles reculent au niveau de 2020, marquée par les confinements dû au Covid-19. Les ventes en bloc en collectif enregistrent pour leur part un nouveau recul de 21% sur 2022. Ainsi, tout segment confondu, 71.000 logements neufs ont été perdus en l’espace d’une année.Pouvoir d’achat immobilier des Français et logement neuf sont victimes d’un cocktail explosif: inflation continue des coûts de construction et des prix du foncier, qui engendrent des prix de sortie intenables, affaiblissement des dispositifs de soutien à l’accession et à l’investissement locatif, et hausse rapide et brutale des taux d’intérêts. Ces ingrédients, cumulés aux contraintes du HSCF, aux limites fixées par les taux d’usure et à la nette contraction de l’offre de prêts immobiliers, ont fait plonger de 19,6% la production de crédits immobiliers aux particuliers pour le neuf en 2022 (-44,6% sur les trois derniers mois en glissement annuel).Face à la gravité de la situation, le Pôle Habitat FFB appelle les établissements de crédit à se remobiliser autour de la production de prêts immobiliers pour les particuliers, et appelle industriels et distributeurs de la construction à plus de transparence et de tempérance dans l’évolution des prix des matériaux. Il appelle également le Gouvernement à instaurer un « bouclier logement » pour soutenir le pouvoir d’achat immobilier des ménages. Celui-ci repose sur 5 piliers : la prolongation du prêt à taux zéro, son rétablissement à 40% sans discrimination territoriale, le rehaussement de 25% des plafonds d’opérations pris en compte pour son calcul, l’instauration d’un crédit d’impôt de 15% sur les cinq premières annuités d’emprunt pour compenser l’impact de la RE2020, ainsi que la restauration du dispositif Pinel dans sa version 2022 jusqu’à la mise en place du statut du bailleur privé.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « Cette crise aigüe, face à laquelle nos entreprises adhérentes s’adaptent, exige un sursaut et nécessite des réponses urgentes avant qu’elle ne se propage au détriment de l’appareil de production. Il en va de la satisfaction des besoins en logements abordables, qui ne cessent de croître, et de la sauvegarde d’une part importante des emplois de la filière. »
Il y a 2 ans et 86 jours

Classic Tide, une nouvelle collection de carreaux uniques au design artisanal

Une collection pour des surfaces vivantes et originalesMosa Classics Tide se caractérise par une technique d’émaillage de style artisanal. Bien que le carrelage conserve un cachet moderne grâce à ses bords droits, il est fait comme les carreaux en argile pressés à la main. Ce mouvement subtil offre une variation de nuances du plus clair au plus foncé sur la surface du carrelage, ce qui permet de créer des surfaces vivantes et originales sans répétition au niveau du design.Le carreau de 10 x 20 cm fait de cette série un produit indémodable et incroyablement populaire qui convient bien aux usages dans les espaces publics et le secteur de l’hôtellerie. Comme tout carreau rectangulaire, Classics Tide peut être posé verticalement, horizontalement, en décalé ou en pose linéaire, ainsi qu’en chevron. Cela permet d’apporter de la variation de style sur les murs, pour un style subtil ou plus affirmé. Le bord émaillé ajoute une finition de qualité supérieure. Classics Tide se décline en dix couleurs fines, riches, inspirées du littoral. Leurs appellations expriment leur charme doux mais irrésistible : serene white, fog grey, blue mist, bone, sand, charcoal grey, blush, rust, sage und forest green.Des carreaux de sol complémentaires pour une liberté totale de créationLes carreaux Classics Tide s’accordent bien aux collections de carreaux de sol Mosa, offrant des vagues de possibilités de conception : contraste ou monochrome, chaud ou froid, clair ou foncé, subtil ou saisissant.L’équipe de design chez Mosa a soigneusement sélectionné une série de carreaux de sol complémentaires issus de la collection Mosa Core, assortie à chacune des couleurs Classics Tide afin de faciliter la création d’un look harmonieux. Le concept modulaire mur/sol permet également un raccord parfait des motifs dans les espaces animés.Mosa, une marque engagéeMosa conçoit, développe et produit des carreaux en céramique à Maastricht depuis 1883. La durabilité est la priorité absolue de l’entreprise. À ce titre, elle adhère à la philosophie Cradle to Cradle depuis 2011, qui l’aide à apporter une contribution positive à notre société, notre économie et notre planète. D’ailleurs, Mosa est le premier fabricant de carreaux en céramique au monde à avoir décroché la certification Cradle to Cradle Certified® Gold pour la quasitotalité de ses collections. Développée par le professeur Michael Braungart (EPEA) et l’architecte William McDonough (MBDC), la certification Cradle to Cradle est devenue depuis un concept réputé en matière de durabilité. Le Cradle to Cradle Products Innovation Institute (C2CPII) a été créé en 2011 pour gérer le standard Cradle to Cradle. Basé à San Francisco, l’institut est dirigé par un conseil d’administration indépendant.
Il y a 2 ans et 86 jours

Airwell devient partenaire principal du Stade Français Paris

Une première rencontre (Match Paris/Pau) a lancé officiellement le partenariat en affichant Airwell sur la Pocket droite du maillot des joueurs professionnels du club de la capitale le 31 décembre dernier. Cette collaboration court jusqu’à la fin de la saison 2024-25.L’humain fait la forceLe partenariat entre Airwell et le Stade Français Paris c’est avant tout une rencontre entre Laurent Roegel, PDG du Groupe Airwell et Thomas Lombard, aujourd’hui Directeur Général du Stade Français Paris et ancien joueur international de rugby. C’est autour d’une table ronde que les deux entrepreneurs ont pris connaissance de leurs ambitions communes. Une rencontre sous le signe de l’humain, représentative de ce partenariat. Innovation, esprit d’équipe, dynamisme et convivialité : le Groupe Airwell partage ces valeurs avec le monde du sport de haut niveau. Le partenariat a été signé le 05 décembre par Laurent Roegel et Thomas Lombard.Une visibilité exclusiveCet engagement avec le club s’appuie sur un plan d’action de notoriété de la marque dans le but d’accroitre son rayonnement sur l’ensemble du territoire français avec la mise en place d’opérations promotionnelles, événementielles et par la suite un programme complet d’hospitalité. Grâce à ce partenariat d’envergure, Airwell affichera son logo sur la pocket droite du maillot jusqu’à la saison 2024-25. Airwell dispose également d’une forte visibilité dans l’enceinte du Stade Jean Bouin, notamment sur la panneautique LED et fixe du club. La marque s’appuiera également sur les supports digitaux de communication du Stade Français Paris afin de faire vivre le partenariat en dehors des stades.Un nouveau partenaire engagéAirwell, acteur français des équipements thermiques engagé pour la transition énergétique a choisi le Stade Français Paris pour son premier partenariat sportif afin de représenter leurs valeurs communes, notamment sur la transition écologique et environnementale. Airwell et le Stade Français Paris seront accompagnés par SPORTFIVE sur l’activation de ce partenariat ainsi que la création de synergies entre les communautés du club et de la marque. C’est en effet l’engagement profond pour la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qui les rassemble. Cette ambition qui s’inscrit sur la durée correspond aux deux piliers communs d’Airwell et du Club, former et innover. Par le biais de ce partenariat, les deux entités souhaitent faire monter en puissance et partager au plus grand nombre leurs engagements.Comme le précise Laurent ROEGEL, PDG du Groupe Airwell : « Les meilleurs partenariats sont souvent ceux qui se font naturellement. La rencontre avec Thomas et l’échange autour des valeurs et des objectifs de nos 2 organisations fut donc une évidence. L’humain avant tout, dans un esprit de conquête et de défis à relever, tout en intégrant et privilégiant l’environnement social, sociétal et territorial dans lesquels nous vivons. Nous sommes donc très heureux et très fiers de débuter ce partenariat et de construire une nouvelle histoire. »Thomas Lombard, Directeur Général du Stade Français Paris ajoute : « Nous sommes fiers de ce partenariat avec Airwell. C’est toujours un plaisir d’accueillir une marque avec qui nous partageons une vision commune des enjeux liés au développement durable et à la protection de l’environnement. Ce partenariat s’inscrit parfaitement dans le déploiement de nos objectifs RSE, et nous permettra de relever ensemble les challenges du monde de demain. »Laurent MORETTI, Directeur général France de SPORTFIVE conclut : « Nous sommes très heureux d’avoir contribué au rapprochement entre le Stade Français Paris et Airwell et avons hâte de les accompagner dans leurs activations conjointes. Nous sommes d’autant plus fiers d’accompagner Airwell pour ses premiers pas dans le sponsoring sportif. »
Il y a 2 ans et 86 jours

stabilisation d une copropriete en zone montagneuse et inaccessible

Suite à des problèmes d’affaissement des façades et des murs de refends, des fissures sont apparues sur le bâtiment en occasionnant d’importants désordres sur cette copropriété de 8 niveaux. La société URETEK® est intervenue pour traiter la totalité des sols d’assises sous les fondations.
Il y a 2 ans et 86 jours

La décentralisation des politiques de l’habitat et la rénovation énergétique au cœur des propositions de la FOPH

Deux mois et demi après le lancement du CNR Logement, ouvert le 28 novembre 2022, l'heure est aux propositions concrètes. La FOPH, qui a pris part aux trois groupes de travail (« Redonner aux Français du pouvoir d’habiter », « Réconcilier les Français avec l’acte de construire », et « Le logement à l’avant-garde de la transition énergétique ») a mis à profit cette grande consultation pour attirer l’attention sur deux sujets cruciaux : la décentralisation des politiques de l’habitat, et la rénovation énergétique.Pour animer cette visioconférence de presse, Marcel Rogemont, président de la Fédération, membre du groupe 2, était accompagné d’Isabelle Rueff, directrice générale d’Alpes Isère Habitat, et d’Anne Voituriez, présidente de Lille Métropole Habitat, vice présidente de la Métropole Européenne de Lille, toutes deux également impliquées dans ces ateliers.Propositions sur la décentralisation des politiques du logementFinancer l’Autorité organisatrice de l’habitat (AOH)Dans le cadre de la loi 3DS, en 2022, la FOPH a promu l’idée de l’Autorité organisatrice de l’habitat comme outil de décentralisation des politiques du logement. La Fédération plaide pour que soit dédié à l’AOH un financement propre, à l’instar de l’autorité organisatrice de la mobilité et son versement transport.Pour Marcel Rogemont : « La FOPH a lancé une étude avec le cabinet 1630 Conseil sur la question d’une participation de la PEEC (1,6 Md€ de collecte par an) pour financer ces AOH. Cette proposition financière ne coûte pas un euro de plus, elle vise seulement à flécher différemment et plus efficacement les flux financiers. »Consulter l’étudeFusionner le PLH et le PLU pour plus d’efficacité des politiques de l’habitatLa FOPH propose de fusionner le programme local de l’habitat (PLH), document de programmation, et le plan local d’urbanisme (PLU), qui accorde les droits à construire, afin d’assurer une vraie cohérence entre ces documents.Pour Anne Voituriez : « Cette fusion donnerait davantage de liberté aux élus, qui sont les acteurs de l’urbanisme, et favoriserait une meilleure efficacité des politiques de l’habitat. Elle est déjà autorisée par les textes mais n’est pas obligatoire, et de ce fait, encore rarement mise en pratique. »Propositions sur le rôle des organismes HLM dans la transition énergétiqueMaPrimeRénov’ HLM pour accélérer les réhabilitations performantes du parc socialPour pouvoir accélérer les réhabilitations, de la même manière que le secteur privé est aidé dans ses rénovations, la FOPH propose MaPrimeRénov’HLM.Pour Marcel Rogemont : « En 2022, 3,4 Mds€ ont été dépensés pour MaPrimeRénov’ ; sachant que les HLM représentent 17% des résidences principales, nous demandons que 17% de ces 3,4 Mds nous soient versés. »Les bailleurs sociaux au service des collectivités et des élus pour répondre aux besoins des territoiresLa FOPH propose de reconnaître que les bailleurs sociaux, qui sont au service des collectivités et des élus, peuvent répondre aux besoins des territoires au-delà de la simple question du logement, et jouer un rôle majeur en matière de conseil, d’aménagement, d’expertise, de développement de services et de diversification (maisons de santé, accession à la propriété, opérations mixtes, aménagement, habitats seniors, etc.).Mettre le savoir-faire des bailleurs sociaux à disposition du parc privé pour massifier la rénovation thermique et atteindre les objectifs 2050La Fédération propose d’impulser des orientations législatives pour permettre aux bailleurs sociaux d’intervenir pour le compte de tout syndicat de copropriétaires dans la réalisation des travaux de rénovations énergétiques, et en tant que tiers financeur. Pour Isabelle Rueff : « Les organismes de logement social ont un savoir-faire et un niveau de performance énergétique très supérieur à celui du parc privé. »Ajouter les établissements publics locaux à la liste des opérateurs pouvant être Accompagnateur RénovMon Accompagnateur Rénov' est un tiers de confiance, pour un particulier, qui permet de réaliser, en confiance, son projet de rénovation énergétique performante ou globale.Développer davantage les Contrats de Performance ÉnergétiquePour Isabelle Rueff : « Cet outil s’avère efficace et permet de fiabiliser les économies d’énergie et de carbone. »Dans le courant du mois de mars, chaque groupe de travail devra sélectionner et présenter 10 propositions, qui seront adressées au cabinet du ministre délégué au Logement, Olivier Klein.
Il y a 2 ans et 86 jours

Bureaux : Covivio se concentre sur les zones attractives et va vendre des actifs

RÉSULTATS. Après une année 2022 de croissance, Covivio prévoit une baisse en 2023. La foncière de développement va se séparer de nombreux actifs de bureaux devenus moins attractifs avec le développement du télétravail, sans investir à des niveaux équivalents.
Il y a 2 ans et 86 jours

Baromètre risques pays et sectoriels au 4e trimestre 2022 : d'un excès de pessimisme à un excès d'optimisme ?

Enfin, la perspective d’un rebond de l’activité en Chine au 2eme semestre, même très incertain, nourrit également des espoirs pour l’économie mondiale. Il n’en fallait pas plus pour que les marchés financiers s’emballent, rassurés par l’éloignement, pour un temps, du scénario du pire.Il ne s’agit toutefois pas de céder à un excès de complaisance. Les défis auxquels était confrontée l’économie mondiale l’an dernier restent d’actualité et la crise actuelle, multidimensionnelle, n’est pas près de se refermer : fragmentation géopolitique, crise énergétique, changement climatique, risques épidémiques… La transformation du monde s’accélère et sécrète des risques susceptibles de faire dérailler les scénarios « centraux ».Dans ce contexte, les évaluations de risque de Coface n’ont que peu évolué avec 5 modifications pour les risques pays et 16 changements pour les risques sectoriels. En termes nets, la tendance reste aux déclassements.La récession s’éloigne, la stagflation se précise2022 s’est achevée sur une bonne note sur le plan économique. La douceur des températures et les réserves de gaz conséquentes ont permis d’éloigner le spectre d’un rationnement pour l’Europe cet hiver et les économies européennes devraient ainsi éviter une contraction forte de l’activité. Cela a conduit Coface à garder inchangée sa prévision de croissance mondiale pour 2023, à 1,9%. Notre scénario de stagflation dans les économies avancées et de résilience globale des pays émergents se voit également confirmé.Cette continuité se traduit dans nos évaluations de risques : seuls 3 pays et 10 secteurs sont déclassés ce trimestre, après 95 en juin 2022 et plus de 50 en octobre 2022. Dans le même temps, Coface a également procédé au reclassement des évaluations de l’Inde et du Burundi, et de six évaluations sectorielles, principalement dans l’industrie automobile grâce à la résorption progressive des tensions sur les chaînes d’approvisionnement.Vers un recul (mécanique) de l’inflation au premier semestre 2023Alors que l’envolée des cours de l’énergie avait été à l’origine de l’emballement des prix à la consommation dans les économies avancées, leur modération a entraîné un recul mécanique de l’inflation fin 2022. L’inflation semble ainsi avoir passé son pic en zone euro. C’est aussi le cas aux Etats-Unis, où elle s’établit à 6,5% en décembre après un pic à 9,1%. Au-delà de la modération des cours des matières premières, la baisse de l’inflation, s’explique aussi par la chute de la contribution des biens. Le ralentissement de l’inflation, devrait se poursuivre au 1er semestre 2023 par le simple jeu des effets de base, dans la mesure où les cours des matières premières resteront inférieurs aux niveaux enregistrés un an auparavant.Dans ce contexte de résistance relative de l’activité, les marchés du travail continuent de faire preuve de résilience, avec des niveaux de chômage toujours historiquement bas. Le taux de chômage a même continué de reculer fin 2022 en zone euro, tandis qu’il reste à son plus faible niveau depuis plus de 50 ans aux Etats-Unis (3,5%), et n’a remonté que légèrement (de 3,5% à 3,7%) au Royaume-Uni. Cette résilience pourrait se poursuivre au 1er semestre : ayant fait face à des difficultés de recrutement élevées en 2022, les entreprises pourraient être tentées de retenir leurs salariés malgré une demande atone.Des risques toujours bien présents pour l’économie mondialeLes perspectives pour l’économie mondiale restent sombres pour 2023, dans un environnement qui demeure aussi risqué qu’incertain. La principale source d’inquiétude concerne la trajectoire d’inflation. Si un mouvement de désinflation semble enclenché, la question cruciale de son atterrissage demeure. Le scénario d’un retour à l’objectif de 2% fixé par les banques centrales des pays avancés n’est pas complètement enterré mais la possibilité de voir l’inflation se stabiliser à un niveau plus élevé se dessine à l’horizon. La désinflation attendue en 1ere partie d’année pourrait s’interrompre avant d’avoir atteint les niveaux visés par les autorités monétaires, mais un regain d’inflation au 2eme semestre n’est pas à exclure.La reprise en Chine est également source d’incertitude. L’assouplissement des restrictions contre la COVID-19 dans le pays devrait se traduire par une reprise de la consommation chinoise. Mais la réouverture soudaine s’étant accompagnée d’une flambée des contaminations, la reprise devrait être graduelle. La normalisation de l’activité pourrait ainsi débuter à la fin du 1er trimestre 2023 et un rétablissement plus ferme devrait intervenir au 2eme semestre, créant les conditions parfaites pour une nouvelle tempête sur le front énergétique et, partant, sur l’inflation.Les reclassements sectoriels de retourNos évaluations sectorielles évoluent peu comparées aux derniers baromètres. Les déclassements sont ainsi moins nombreux mais nous avons également décidé d’opérer quelques reclassements qui reflètent l’amélioration relative du scénario économique. Ces reclassements sont à chercher du côté du secteur automobile au Moyen Orient, zone où la demande reste solide. En Inde, l’amélioration de la situation économique du pays a conduit au reclassement de l’évaluation risque-pays.Certaines entreprises de secteurs jusqu’ici considérés comme résilients – les TIC et le secteur pharmaceutique – rencontrent par ailleurs des difficultés. Les entreprises pharmaceutiques en Europe voient certains problèmes structurels s’accentuer du fait, pour partie, des tensions croissantes sur les finances publiques des Etats. Les entreprises des TIC sont « rattrapées » par la conjoncture économique mondiale et restent au cœur des tensions commerciales entre Chine et Etats-Unis.Enfin, l’Europe de l’Ouest est une fois encore la région qui enregistre le plus grand nombre de déclassements sectoriels (5 sur les 11 au total). Si les perspectives de court terme ont cessé de s’assombrir, l’heure n’est pas encore venue d’y effectuer des reclassements.Retrouvez ici l’intégralité du baromètre Coface.
Il y a 2 ans et 86 jours

Tony Garnier : Jusqu’au bout de ses utopies

Tony Garnier (1869-1948) est une figure emblématique de l’architecture et de l’urbanisme lyonnais. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr] Considéré par Le Corbusier comme un pionnier de l’architecture et de l’urbanisme modernes, Tony Garnier (1869-1948) demeure encore assez méconnu. Confronté dès son plus jeune âge aux conditions de vie des ouvriers de la soie dont ses parents sont proches, il va vouloir très tôt, au travers de sa passion, l’architecture, trouver un moyen de répondre au problème social du logement. Inventer une nouvelle façon de penser le logement sera l’une de ses préoccupations majeures. Après des études classiques couronnées par le grand prix de Rome, il élabore les plans d’une “Cité Industrielle” (1899-1904) de 35 000 habitants entièrement en béton armé et verre. “Tusculum” ainsi nommée est le prototype d’une ville imaginaire, impliquant la séparation et la dissociation des fonctions de l’habitat et du travail, ce qui le démarque des autres élèves de la Villa Médicis. Exposé en 164 plans précis, ce projet influencera par la suite les modèles théoriques d’urbanisation des premières années de l’Union soviétique. Lyon, son principal chantier L’organisation de l’hôpital Grange-Blanche Edouard Herriot (actuel Edouard Herriot) est le reflet des principes hygiénistes appliqués à l’architecture. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr]Exposition internationale de 1914 aux abattoirs de la Mouche et marché aux bestiaux (actuelle Halle Tony Garnier). [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr]Le quartier des Etats-Unis est organisé comme une cité en miniature. [©Archives municipales de Lyon/www.archives-lyon.fr] Attaché à ses racines, Tony Garnier revient à Lyon, sa ville natale, et y réalise de grands ensembles qui, semblables à des fragments de son dessein initial, optent pour des solutions industrielles, par l’emploi de structures de béton armé, voire métalliques, dans un langage épuré alliant la Méditerranée à la modernité. Lors de l’arrivée d’Edouard Herriot à la mairie de Lyon en 1905, de grands travaux sont confiés à Tony Garnier, en particulier dans l’Est lyonnais, théâtre de la principale extension urbaine de la ville à cette époque : les Abattoirs de la Mouche et marché aux bestiaux (1909-1928), le stade de Gerland (1914-1926), l’Hôpital de Grange-Blanche (1911-1933). Pour réaliser cet ensemble hospitalier, Tony Garnier s’inspire de la disposition de l’hôpital de Copenhague et des établissements sanitaires de la “Cité Industrielle”. Il adopte le système pavillonnaire, intègre la nature et crée un réseau de souterrains destiné au transport des malades. Le terrain s’organise sur trois niveaux où sont hiérarchisés les services généraux, les pavillons, de forme simple, en béton, et le service des contagieux. Pour le quartier des Etats-Unis (1919-1933), premier ensemble “Habitations à Bon Marché (HBM)” de France, sa mission est d’ériger une cité expérimentale. L’ensemble du projet prévoit des immeubles de 5 étages en béton, entourés d’espaces verts et accueillant des commerces à leur rez-de-chaussée. L’aménagement est alors révolutionnaire pour des logements destinés aux revenus modestes : gaz, électricité, vide-ordures… La réflexion architecturale de Tony Garnier se caractérisera toujours par l’adoption de principes formels et typologiques forts, tels la recherche d’un rapport intérieur-extérieur et d’îlots dits “ouverts”, qui inspireront plus tard l’architecture et l’urbanisme. Ses maîtres mots sont le fonctionnalisme, l’espace, la lumière et la verdure. Entre 1930 et 1933, il conduit son dernier grand chantier, celui de la construction de l’Hôtel de Ville de Boulogne-Billancourt (92). Les façades révèlent les fonctions respectives des deux bâtiments avec l’utilisation de pierre de Comblanchien pour la partie réception et l’utilisation du béton bouchardé pour la partie bureaux. L’édifice n’est pas sans rappeler la tour d’horloges de la “Cité Industrielle”. Muriel Carbonnet Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 87 jours

L’industrie cimentière recrute à Viva Fabrica !

Le Sfic et l’EFB font découvrir aux jeunes générations la filière ciment et béton sur Viva Fabrica ! [©Alamy] Recruter et accompagner les jeunes talents. Tel est l’enjeu essentiel pour une industrie cimentière en pleine mutation. Ainsi, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) et l’Ecole française du béton (EFB) se mobilisent à l’occasion de la nouvelle édition de Viva Fabrica ! Ce rendez-vous se tient, du 23 au 26 février 2023, aux Usines Fagor-Brandt, à Lyon (stand D1 pour la filière). Et vise à faire découvrir aux jeunes le monde industriel. Aujourd’hui, l’industrie cimentière est en première ligne pour répondre aux enjeux de décarbonation. Pour mener à bien cette transformation, elle doit s’appuyer sur une nouvelle génération de talents qui façonneront l’industrie de demain. Ecrire une nouvelle page du récit industriel « Contrôle des émissions, économie circulaire, biodiversité, captage du carbone, notre filière fait face à de nouveaux défis. Et se réinvente pour écrire une nouvelle page du récit industriel, explique Laure Hélard, déléguée générale du Sfic. Faire émerger de nouvelles compétences et former les jeunes générations aux nouveaux métiers liés à l’environnement et la qualité n’est pas un besoin, c’est une nécessité. Dynamique, innovante et engagée pour un monde responsable, l’industrie cimentière figure au premier rang pour repenser notre société. Et ce, grâce aux jeunes, car ce sont eux qui feront le monde de demain ! » Sur le front de l’emploi, la filière doit relever un double défi. D’une part, améliorer l’attrait du secteur industriel pour répondre à ses besoins actuels. D’autre part, accompagner la montée en compétence des collaborateurs. Lire aussi : Le Sfic récompense deux cimenteries vertueuses en matière de sécurité-santé La filière ciment et béton s’inscrit dans une dynamique d’évolution pour répondre aux nouveaux grands défis sociétaux. Comme renforcer l’attractivité des métiers de l’industrie auprès des femmes. Ou proposer une grande variété de métiers avec de nombreuses perspectives de carrière. Ou encore, intégrer les nouvelles technologies pour la transition écologique et énergétique. Sans compter les défis liés à la diminution de l’empreinte carbone de ses matériaux. Avec un objectif de réduction de 80 % d’ici à 2050. La filière ciment et béton doit renouveler ses équipes Confrontée à une pyramide d’âges vieillissante, la filière ciment et béton doit aussi renouveler ses équipes pour des métiers en tension, tels que conducteurs d’engins, techniciens de maintenance, rondiers, opérateurs de salle… Pour porter cette nouvelle révolution industrielle, de nouveaux métiers sont en train de voir le jour ou connaissent de fortes évolutions dans les compétences attendues. Technicien de valorisation des combustibles alternatifs, technicien logistique combustibles et matériaux de substitution, technicien environnement sont autant de professions indispensables. Enfin, l’industrie cimentière emploie de multiples profils, à différents niveaux de qualification. Cela va du CAP au niveau ingénieur. De quoi en faire un secteur dynamique, riche en opportunités et en évolution de carrière, apte à répondre à chaque attente. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 87 jours

L'agence mobile architectural office livre un immeuble en structure bois à Paris 10ᵉ, pour le compte de la RIVP

En grande partie occupée par un important ensemble de type HBM, aux façades de brique soignées et l’opération autour de la place Raoul Follereau, un imposant complexe d’habitations, construit au début des années 1980 et marqué par une réinterprétation du langage classique, pouvant être qualifié de postmoderne.Un projet contextuelLe bâtiment s’implante à l’angle des rues Robert Blache et du Terrage.L'agence a souhaité réinterpréter les codes de l’architecture faubourienne en présence dans la rue Robert Blache : une volumétrie compacte entre cour et rue, une façade ordonnée par des ouvertures verticales régulières, une modénature discrète, simple expression des choix constructifs du bâtiment.À rez-de-chaussée sur la rue Robert Blache, l'agence a créer une forte animation en offrant un maximum de linéaire de commerce. L’accès aux logements se fait, quant à lui, au travers d’un hall lumineux et traversant donnant sur la rue du Terrage. Dans les étages, l’ensemble des logements sont doubles ou triple orientés et possède de larges fenêtres offrant un maximum de lumière aux habitants.Sur rue, le bâtiment se pare d’une peau métallique nervurée blanc mate. Les menuiseries sont en bois, teintes naturelles et les garde-corps en verre, offrant luminosité et intimité aux logements. Sur cour, la façade se pare d’un bardage bois, teinte naturelle.Un projet écologique en boisLe bâtiment développe un principe structurel basé sur la préfabrication bois, avec des façades et des planchers massifs (provenance Pays basque). Ce principe a permis de développer un chantier très bas carbone et le montage de la structure sur 5 niveaux en 10 jours. Des panneaux de bois lamellé-croisé placés en façades et refends soutiennent des planchers en panneaux de bois lamellé-croisé. La structure se vit jusque dans l’intérieur des logements avec certains éléments structurels apparents. L’isolation de l’ensemble du bâtiment est assurée par une fibre de bois. Le sol est quant à lui en fibres végétales (linoléum) ou en carrelage (circulations communes et pièces humides). Afin de faciliter les grandes portées au niveau du local commercial et le rapport au sol, la structure du rez-de-chaussée est en béton.Un projet à faible chargeLe programme développe 6 logements dont deux triplex au R+3-4-5. Cette configuration a permis de desservir le bâtiment de 5 étages uniquement au travers d’un escalier et de paliers extérieurs, limitant ainsi les charges d’un éventuel ascenseur. L’ensemble de la technique est géré par logement (VMC et chaudière individuelle) dans une enveloppe à très forte résistance thermique. Les eaux de pluies sont récupérées en toiture (R+5 en zinc) et alimentent la jardinière plantée au-dessus du local vélo et l’espace végétalisé du RDC. Un système de récupération dans la cuve alimente les robinets des parties communes (entretien, arrosage) et l’ensemble des sanitaires.
Il y a 2 ans et 87 jours

Main courante Inox, aluminium et bois

Main courante Inox, aluminium et bois Il s’agit en effet d’un système destiné à renforcer la sécurité au niveau des escaliers d’un Batipole mer 22/02/2023 - 11:20 En savoir plus sur Main courante Inox, aluminium et bois Partager
Il y a 2 ans et 87 jours

A Nantes, un viaduc s'élance au-dessus de l'autoroute

EN IMAGES. Fin janvier 2023, Vinci Autoroutes a procédé à la deuxième phase du lançage d'un nouveau viaduc qui permettra de relier l'A11 au périphérique nantais, au niveau de la porte de Gesvre. Une opération spectaculaire et délicate dans un projet d'aménagement qui promet d'aider à fluidifier le trafic.
Il y a 2 ans et 87 jours

La Chine et les Etats-Unis en première ligne face aux risques climatiques

La société XDI, basée en Australie et spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques pour le compte d'investisseurs ou analystes financiers, a passé en revue plus de 2.600 territoires à travers le monde (Etats américains ou indiens, provinces chinoises, régions françaises...) pour classer leur vulnérabilité à l'horizon 2050."On obtient un signal très fort sur des pays comme la Chine, les Etats-Unis et l'Inde. Il s'agit en gros des moteurs de l'économie mondiale, où se concentrent de nombreuses infrastructures", a résumé Karl Mallon, directeur de la science et de l'innovation de XDI, lors d'une présentation à des journalistes.Ces trois pays concentrent ainsi à eux seuls 80% des 50 territoires les plus à risque, selon le classement dévoilé par XDI. Sur les 10 premiers, neuf sont chinois, à commencer par les provinces de Jiangsu, Shandong et Hebei à l'est du pays.La carte du monde publiée par XDI se colore ainsi nettement de nuances de rouge - signe du risque - en Chine.Des Etats américains à l'importance économique importante figurent également en bonne place dans le classement: Floride (10e), Californie (19e), Texas (20e)... Des régions d'Inde, d'Indonésie ou encore du Brésil sont aussi particulièrement menacées.Pour l'Europe, le land allemand de Basse-Saxe est le territoire le plus exposé (56e rang mondial). A l'échelle française, c'est la région des Hauts-de-France (121e rang)."Fuite des capitaux"La méthodologie de XDI se concentre sur le risque pour les bâtiments posé par huit conséquences du réchauffement climatique: les inondations fluviales et de surface, les inondations côtières, la chaleur extrême, les incendies de forêt, les mouvements de terrain (liés à la sécheresse), les vents extrêmes et le gel-dégel.Les calculs se fondent sur un scénario pessimiste des experts climat de l'ONU - le GIEC - d'un réchauffement de la planète supérieur à 3°C d'ici la fin du siècle, avec des émissions élevées. Il est généralement retenu comme base d'évaluation du risque par les banques, selon XDI."Nous diffusons cette analyse en réponse à des demandes provenant d'investisseurs qui réclamaient des données sur les risques à l'échelle régionale", a expliqué Rohan Hamden, le directeur général de XDI."Dans la mesure où les infrastructures bâties se superposent généralement à des niveaux élevés d'activité économique et de valeur en capital, il est impératif que le risque physique lié au changement climatique soit mieux compris et évalué", avance-t-il.Les auteurs soulignent que cet état des lieux doit encourager les pays à moins émettre de CO2 pour limiter le réchauffement et les catastrophes qui l'accompagnent.Mais ils soulignent qu'il aura aussi des conséquences financières – par exemple sur le prix de certaines obligations - et sur le comportement des acteurs économiques."Les gens qui voudront implanter une usine ou une chaîne logistique dans ces Etats et provinces vont y réfléchir à deux fois", prédit Karl Mallon. "On pourrait avoir dans le meilleur des cas une prime de risque dans ces territoires et au pire une fuite des capitaux de la part des investisseurs qui cherchent des refuges sûrs".
Il y a 2 ans et 87 jours

Un petit coin Art nouveau rouvre ses portes à Paris

Les plus beaux cabinets de la capitale ? Sur un côté de l'église de La Madeleine, une volée de marches cernée d'une mosaïque d'époque offre un petit voyage dans le temps.Au sous-sol, acajou verni, vitraux, céramique aux motifs vert tendre font se rencontrer "le beau, le luxe et l'utile", selon l'adjointe au patrimoine Karen Taïeb.Au point qu'Eric Salles, le fondateur de Point WC, la marque haut de gamme de 2theloo, veut faire du lieu "une destination".Cette entreprise, qui gère cinq autres "lavatories", ces toilettes de luxe, dans la capitale, avait obtenu en 2015 une concession de dix ans pour celui de La Madeleine, classé au titre des Monuments historiques en mars 2011 et fermé la même année.Mais l'oeuvre Art nouveau des établissements Porcher, sur le modèle londonien de l'époque, était "en proie aux infiltrations, ce qui a contraint le concessionnaire à différer les travaux", a expliqué la maire du VIIIe arrondissement Jeanne d'Hauteserre, l'une des trois élus parisiens à discourir pour la réouverture du site.Au plafond, soit au niveau de la rue, une lumière naturelle filtre du pavé de verre historique désormais renforcé par une "triple étanchéité", tandis que le mobilier d'époque a été conservé, détaille Karen Taïeb.Si la Ville doit encore restaurer la mosaïque de l'escalier, "tout est dans son jus", résume-t-elle.Le concessionnaire n'a en revanche pas réussi à trouver un cireur de chaussures, qui officiait à l'époque au pied d'une une chaise surélevée sur estrade toujours en place.Avec 750 toilettes publiques et urinoirs, Paris affirme être la première ville du monde "en termes de sanitaires dans l'espace public".La gratuité des sanisettes y a été décidée en 2006, à l'exception de quelques lavatories confiés à des concessionnaires dans des sites très touristiques (Notre-Dame, le Louvre, Champs-Elysées...).Selon la mairie, il reste un seul exemplaire de vespasienne, autre type de toilettes publiques datant du début du XXe siècle, situé boulevard Arago (XIVe).
Il y a 2 ans et 87 jours

Électricité : investissements massifs en 2023 sur le réseau haute tension français

RTE prévoit des niveaux d'investissement jamais atteints depuis sa création en...-Energie
Il y a 2 ans et 87 jours

Emploi : quatre questions sur l'évolution du marché et des rémunérations dans le BTP

FOCUS. Souffrant toujours d'un déficit d'attractivité, le secteur de la construction actionne le levier de la hausse des salaires, d'après la dernière étude du cabinet Hays sur les niveaux d'emploi et de rémunérations dans le BTP. Mais il compte bien aussi surfer sur les enjeux écologiques ravivés par le changement climatique et la crise énergétique.
Il y a 2 ans et 87 jours

L'économie française a renoué avec la croissance au milieu du premier trimestre 2023, selon l'indice PMI Flash

L'indice Flash composite, qui mesure cette activité, s'est redressé de 49,1 en janvier à 51,6 en février, ce qui constitue le taux d'expansion le plus élevé de l'économie française depuis juillet 2022.Une valeur supérieure à 50 est synonyme d'expansion, tandis qu'une valeur inférieure à cette limite révèle une contraction."Il est toutefois difficile de savoir si le point d'inflexion a été atteint et si l'économie française se situe désormais sur le chemin de la reprise", a nuancé Joe Hayes, économiste de S&P Global, cité dans un communiqué. L'économie est tirée par les services, dont l'activité bondit de 49,4 à 52,8, un plus haut de cinq mois.Mais la production manufacturière s'est repliée à 45,9, contre 47,5 en janvier, tombant à son plus bas niveau en trois mois.Cette évolution négative du secteur manufacturier est liée à "une faiblesse persistante de la demande", notamment sur les marchés étrangers, relève S&P Global dans son communiqué.Les ventes à l'export des fabricants ont même "enregistré leur plus forte baisse depuis mai 2020 au cours du mois, témoignant d'une conjoncture économique défavorable à l'échelon international", relève Joe Hayes.L'économiste s'inquiète des probables futures hausses des taux d'intérêt qui présentent selon lui "un risque pour l'activité comme pour la demande", tout en remarquant que "l'inflation reste obstinément élevée dans le secteur des services, les hausses des prix payés comme des prix facturés ayant de nouveau affiché en février des rythmes proches de leurs records historiques".Malgré ces obstacles, les entreprises anticipent une croissance de leur activité au cours des 12 prochains mois, "fondant leur optimisme sur le lancement de nouveaux projets, des prévisions de hausse des effectifs et des investissements ainsi qu'une reprise de la demande", selon le communiqué.S&P Global a interrogé un panel représentatif de 750 entreprises de l'industrie manufacturière et du secteur des services français entre le 10 et le 17 février.
Il y a 2 ans et 88 jours

Lancement de la Base de données nationale des bâtiments

La BDNB établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles. [©BDNB – CSTB] Nadia Bouyer, présidente du programme Profeel, Etienne Crépon, président du CSTB, et Philippe Estingoy, directeur général de l’AQC, ont présenté la Base de données nationale des bâtiments (BDNB). Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la BDNB établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles. Elle constitue une photographie exhaustive de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc. Et d’aider à sa rénovation. Lire aussi : Baromètre Inies : Toujours plus de données  Le programme Go-Rénove Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 M de logements et près de 1 Md de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent. Compte tenu des enjeux techniques et économiques, il est nécessaire que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puisse élaborer sa stratégie de rénovation. Mais aussi suivre son exécution et mesurer ses effets. Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle. A savoir, le programme Go-Rénove, dont le maître d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment. Ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux. D’une richesse inégalée Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics. Ceci, pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes. Et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, en particulier sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée. En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB renseigne son histoire administrative, sa morphologie ou les matériaux utilisés pour sa construction. Mais aussi ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE, sa valeur verte… La BDNB intègre aussi les consommations énergétiques publiées en open-data. A l’heure actuelle, 3 niveaux d’accès sont prévus :• BDNB Open sur data.gouv.fr : données et téléchargement en libre accès ;• BDNB ayants droit : les propriétaires de données fixent les règles de diffusion ;• BDNB Expert : pour les travaux de recherches et d’expertises du CSTB. Accessible à tous les acteurs et transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB constitue la première base publique et ouverte, de référence. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 88 jours

La situation s'annonce moins favorable pour le marché du bois en 2023 prévient l'ONF

"Le contexte international et la récession économique qui s'annonce font craindre une année 2023 plus difficile, avec une baisse de l'activité économique et des prix, notamment sur les résineux", estime l'établissement public dans une note.La situation devrait ainsi trancher avec celle de l'an dernier, considérée comme faste pour le marché grâce à une hausse de la demande comme des prix.La conjoncture apparaît moins favorable cette année avec des craintes de récession dans certains pays et une inflation qui pèse sur le pouvoir d'achat et augmente les coûts de production."La crainte est celle d'un arrêt de la consommation. Aux États-Unis déjà, le nombre de constructions de logements neufs a chuté de 15 à 20%", remarque l'ONF."Avec une baisse du bois de charpente de 69% en un an, les sciages américains retrouvent leur niveau d'il y a cinq ans, qui était très bas", a expliqué dans la note Benoît Généré, chargé du suivi des marchés du bois à l'Office."Nous nous attendons à une réduction des volumes et à une baisse de prix répercutée dans les contrats d'approvisionnement", a-t-il ajouté. L'an dernier, les ventes issues des forêts domaniales françaises, gérées par l'ONF, avaient profité de la conjoncture alors favorable, marquée par une forte demande.Ces ventes de bois avaient atteint 316 millions d'euros, en hausse de 21% par rapport à 2021, selon les chiffres de l'ONF.
Il y a 2 ans et 89 jours

L'immobilier neuf tombe en panne et fait craindre aux promoteurs une "crise profonde"

Les statistiques, publiées vendredi par le ministère de la Transition écologique, de la commercialisation de logements neufs, ont de quoi inquiéter.Les réservations des particuliers auprès des promoteurs n'ont cessé de décliner au cours de l'année. Au dernier trimestre, avec 22.500 réservations, elles ont été à peine supérieures à leur niveau pendant le confinement du printemps 2020.Au total, les particuliers ont réservé quelque 110.000 logements en 2022, soit 15% de moins qu'en 2021."Ce n'est pas bon du tout, et malheureusement, ce qu'on avait prédit arrive", regrette Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment, qui représente promoteurs, constructeurs de maisons et aménageurs. "Le logement collectif s'enfonce inexorablement, lentement mais sûrement, dans une crise profonde, et on le voit encore plus au travers des chiffres de la commercialisation", dit-il.Depuis 2020, les professionnels alertaient sur un manque d'offre, pointant la frilosité des maires à signer des permis de construire.Le nombre de mises en vente sur l'année a d'ailleurs baissé lui aussi en 2022, de 6%, à environ 110.000."On a vu nos chiffres de l'offre se casser la figure. Et depuis quelques mois, les chiffres de la demande sont aussi en chute libre", se désole Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Le manque d'offre, souligne-t-il, entraîne mécaniquement une baisse de la demande. "C'est une lapalissade : vous ne pouvez pas vendre ce que vous n'avez pas à vendre !"DésistementsMais ce sont surtout les réservations qui subissent un coup de frein.Comment l'expliquer ?D'abord, les acquéreurs sont pris en tenaille entre des prix de commercialisation élevés et un pouvoir d'achat qui s'effrite. "On a atteint des niveaux de prix qui ont explosé, avec l'augmentation des coûts des matériaux et l'envolée des taux", constate Grégory Monod. Les coûts des matières premières, et donc des chantiers, ont en effet grimpé dans le sillage de la guerre en Ukraine.Les promoteurs doivent donc vendre plus cher pour que leurs opérations restent rentables... mais les particuliers ne peuvent pas suivre."Les arbres ne grimpent pas jusqu'au ciel", grince Pascal Boulanger.La remontée rapide des taux d'intérêt, conjuguée à la réglementation sur le taux d'usure, qui interdit aux banques de prêter au-delà d'un certain taux, a empêché des acquéreurs de décrocher leur crédit.Ce qui explique que les désistements aient été de plus en plus nombreux : au dernier trimestre, les annulations de réservations ont représenté plus de 20% du total, selon les chiffres du ministère.Il y a aussi des acquéreurs, "minoritaires" parmi les désistements, "qui réservent, puis se disent +c'est pas le moment+ et qui annulent sans raison", raconte Pascal Boulanger.Face à ces contraintes, de plus en plus de promoteurs préfèrent reporter le lancement de certaines opérations voire y renoncer ; cela arrive dans près d'un cas sur cinq, selon Pascal Boulanger.Du côté des ventes en bloc, c'est-à-dire des ventes d'immeubles entiers, la situation n'est pas meilleure, avec une chute de 20% des réservations en 2022. Essentiellement du fait des bailleurs sociaux.La hausse des taux d'intérêt a en effet fait gonfler leur dette, et les chantiers de rénovation énergétique accaparent déjà une bonne partie de leurs investissements."On a pas mal d'inquiétudes pour 2023", confie Didier Poussou, directeur général de la Fédération des entreprises sociales pour l'habitat (ESH), les bailleurs sociaux privés.
Il y a 2 ans et 89 jours

Dans le tunnel sous la Manche, une route très privée pour les opérations de maintenance

Mais l'idée n'est pas d'aller d'un pays à l'autre. Cette route très privée permet essentiellement d'accéder aux opérations de maintenance du tunnel sous la Manche, pour continuer à faire passer les trains.On ne pénètre dans ce tunnel routier qu'après être passé dans un sas de décompression, ultrasécurisé. "On roule à gauche, mais on reste à l'heure française", décrit Rémi Dezoomer, superviseur travaux chez Eurotunnel (filiale du groupe Getlink), allumant ses feux de détresse et klaxonnant à l'approche d'un véhicule garé sur le bord.Les autos, sans plaque d'immatriculation, n'ont plus de rétroviseur à droite pour pouvoir se croiser sur cette route empruntant le tunnel de service de la "liaison fixe transmanche". "Avant, on avait des Clio qui passaient très bien. Maintenant, le gabarit des voitures est de plus en plus important, ça nous pose problème", précise M. Dezoomer.Les demi-tours sont compliqués. Et gare aux crevaisons à 100 m sous le niveau de la mer !Prudence, donc. La vitesse est de toute façon limitée, remarque M. Dezoomer : 50 km/h quand l'éclairage est éteint et 30 km/h quand il y a de la lumière, ce qui généralement veut dire qu'il y a des gens dans le coin.C'est quand il y a moins de passages de trains entre la France et l'Angleterre que la route est la plus fréquentée. On y croise les véhicules d'Eurotunnel et de ses sous-traitants, des remorques, les pompiers qui font leur ronde... Tout le monde est habillé en orange, casque blanc sur la tête, on ne voit aucune femme.Deux nuits par semaine, le week-end, Eurotunnel ferme --au moins partiellement-- l'un des deux tubes ferroviaires pour y faire des travaux de maintenance. La circulation des trains, elle, ne s'arrête jamais. Elle s'effectue pendant ce temps en alternance sur l'autre voie.Tous les 375 m dans le tunnel de service, des couloirs conduisent à de lourdes portes jaunes. Ouverture solennelle, déclenchée par le centre de contrôle, avec sonnerie et message sonore.Lumière mordoréeCes portes permettent d'accéder aux voies ferrées, situées juste à côté. En cas d'urgence pour évacuer les passagers des trains et, en l'espèce, pour accéder aux chantiers nocturnes."On a 66 chantiers, avec 160 personnes présentes", indique ce jour-là Jeffrey Guy, chef de projet. "C'est une nuit normale."Le gros des troupes --70 personnes-- est occupé à remplacer des rails, dans le cadre d'une grande opération de renouvellement total en trois ans. "Cette nuit, on a cinq heures dix pour remplacer 1,077 km de rails", explique Jean-Louis Merlin, responsable de l'opération chez Eurotunnel.Le ballet est bien réglé. Tandis que les soudeurs soudent, une cohorte d'ouvriers fixent une à une les attaches des rails sur les traverses. Au fond, la voûte du tunnel est illuminée par une lointaine machine. Précis et rapide, car les trains doivent à nouveau circuler dès l'aube."On en est à la quatrième campagne de remplacement des rails depuis l'origine" du tunnel ouvert en 1994, précise M. Merlin. Il faut dire qu'ils sont particulièrement sollicités par le fréquent passage de lourds convois, des trains de marchandises ou des navettes d'Eurotunnel qui transportent des camions, autocars ou voitures.Un peu plus loin, là où les deux tubes ferroviaires se rejoignent, on change les aiguillages d'un "crossover", un ensemble d'appareils permettant aux trains de passer d'une voie à l'autre.Le cadre est assez théâtral. Pendant que les ouvriers s'affairent, des petites lumières sur leur casque, une navette passe de l'autre côté.Il s'agit ailleurs d'injecter de la résine pour éviter les infiltrations, inévitables là où il n'y a pas de craie bleue dans le sous-sol. "L'eau et le 25.000 volts de la caténaire ne sont pas compatibles", pointe Rémi Dezoomer. A un autre endroit, une drôle de machine lave le tunnel, lançant des nuages de gouttelettes dans une lumière mordorée. Effet visuel garanti. La route sous la Manche a aussi son "spot" touristique: à la frontière franco-britannique marquée par deux petits panneaux, les murs sont couverts de graffitis de visiteurs.
Il y a 2 ans et 89 jours

Issy Cœur de ville, le nouveau projet de quartier à Issy-les-Moulineaux

Le concept retenu consiste à construire les bâtiments autour d’un nouveau parc urbain. La vie s’organise autour de l’espace central, entièrement piétonnier et abondamment planté d’arbres de haute tige. Cette option a une double finalité, satisfaire le désir de contact avec la nature des résidents et des promeneurs mais également s’inscrire dans l’histoire même de la Ville d’Issy-les-Moulineaux, tel un prolongement.C’est une commune qui s’est développée sur un ensemble de parcs appartenant à des châteaux ou des communautés religieuses en partie disparus, mais dont il subsiste de vastes espaces verts qui constituent une trame végétale dans laquelle s’intègre la création de ce nouveau parc.Cette contextualité est essentielle car cette ville dispose d’une identité propre et l’objectif était de créer une véritable greffe urbaine.Alors que ce territoire se présentait comme une enclave, le projet Coeur d’Issy proposait de recréer la continuité du centre-ville. Celle-ci est assurée par la prolongation des rues adjacentes à travers le site mais également par la construction d’îlots bâtis de même dimension et de même forme que les îlots existants aux alentours. Enfin, la relation entre le nouveau parc et la ville est exprimée par la création de cinq portes urbaines qui mettent en scène ses accès et offrent des points de vues sur la ville (clochers des églises, arbres remarquables, patrimoine culturel de la ville...).Le parc constitue donc le centre du quartier. Les immeubles qui l’entourent ont été découpés en gradins successifs pour ouvrir largement cet espace planté vers le ciel et favoriser son ensoleillement. L’ensemble constitue une véritable vallée verte.Ce dispositif permet de fournir aux logements des prolongements extérieurs sous forme de terrasses ombragées par des pergolas. Dans le parc, un soin particulier est apporté au traitement des cheminements, des sols minéraux et végétalisés, au choix des espèces d’arbres et de couvre-sols.Ce projet se caractérise également par sa mixité : mixité fonctionnelle, générationnelle et sociale. Il associe des logements en accession et des logements sociaux, organisés en 5 îlots, à des immeubles de bureaux, répartis sur le site en 3 ensembles. Les RDC sont occupés par des commerces, des restaurants et des brasseries qui s’ouvrent sur le parc central. On y trouve également un groupe scolaire (écoles maternelle et primaire), une crèche, des hébergements pour personnes âgées, un atelier de création numérique et des cinémas.Il y a quelques années un tel programme aurait entrainé la réalisation d’un socle associant centre commercial et équipements. Ici, c’est exactement l’inverse qui a été fait. Le parc est un lieu de promenade arboré qui longe la totalité des équipements situés en pied d’immeuble.Les immeubles de bureaux sont répartis sur le site pour éviter tout effet de zoning, ce qui permet à leurs usagers de profiter de la vie et de l’animation du quartier.Ce projet illustre également que la densité urbaine peut être heureuse.Ce projet compte plus de 105.000 m2 de surface de plancher sur une parcelle de 3 ha ; il propose aux citadins un quartier à la fois dense et aéré par sa morphologie architecturale et son paysagement. Par des jeux de percées, de construction en gradins, d’échelle et de niveaux, la vision reste aérienne, offrant une grande variété architecturale. Cœur d’Issy a été imaginé dans la tradition historique de la ville où les espaces verts et la qualité architecturale ont toujours été un enjeu.La densité urbaine pour une opération située en centre-ville à proximité de deux stations de métro est une façon vertueuse de lutter contre l’étalement urbain et tous ses inconvénients.Enfin, ce nouveau quartier est exemplaire en termes de respect de l’environnement et d’économie d’énergie. Les immeubles de bureaux sont des bâtiments à énergie positive et l’ensemble du quartier est certifié « WELL COMMUNITY», il bénéficie du label BiodiverCity, son fonctionnement est assuré à 70% par de l’énergie renouvelable.Chiffres-clésLocalisation : Issy-les-Moulineaux, FranceUn nouveau quartier : caractérisé par une mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle, composé de 8 bâtiments ouverts sur la ville, autour d’une promenade piétonne de 7.250m2.Programme : 607 Logements répartis en 5 bâtiments (40.909m2 SDP)3 bâtiments de bureaux (40.903m2 SDP)34 Commerces et restaurants dont un cinéma de 7 salles (17.332 m2 SDP)Atelier de création numérique (1578m2)Équipements publics : crèche, école, salle polyvalente (6158m2 SDP)932 places de stationnement dont un parking public1 ha de surfaces végétalisées110 arbres de haute tige,235 arbres à petit développement3413m2 de pleine terre3247m2 de panneaux photovoltaïquesSurface : 105.000m2 sur un terrain de 3 haMaître d’ouvrage : ALTAREACalendrier : Concours 20161ere pierre 11 juin 2019Livraison en octobre 2022Labels et certifications : Au niveau du quartier Label BiodiverCityWELL Community StandardBâtiments de bureaux NF HQE Bâtiments tertiaires 2015« Passeport exceptionnel »BREEAM niveau Excellent référentiel 2016WELL « Core and Shell » niveau SilverLabel BiodiverCity niveau ABCCLabel BEPOS Effinergie 2013Commerces BREEAM « Shell and Core » niveau Excellent référentiel 2016Logements NF Habitat HQEIntervenants Valode et Pistre ArchitectesBuilders & Partners (Maîtrise d’Œuvre d’exécution)Raphia ( Paysagiste)SETEC (Structure et Fluides)EGIS (Fluides)CEEF (Façades)CEE (Economiste)Avel (Acousticien)Concepto (Eclairagiste)Terao (Conseil environnemental)Bureau Veritas ( Bureau de Contrôle)Bouygues Construction – Entreprise Générale
Il y a 2 ans et 89 jours

[Guide] Adapter le bâti ancien aux enjeux climatiques et réhabilitation en centre bourg

Après avoir été missionnée par la DRAC pour animer le programme « Adapter le bâti ancien aux enjeux climatiques sur le territoire de Bourgogne-Franche-Comté », l’association Ajena en a édité un guide complet disponible gratuitement.    La rénovation des bâtiments en France est un enjeu important pour répondre aux engagements climatiques pris aussi bien au niveau national […]
Il y a 2 ans et 92 jours

Le musée archéologique national d'Athènes va être entièrement rénové

Le résultat d'un concours international d'architecture a été annoncé en décembre afin d'augmenter la capacité du musée, vieux de 150 ans, qui attire plus d'un demi-million de visiteurs par an.Le projet du cabinet d'architecture anglais David Chipperfield Architects et de son partenaire grec Tombazis comprend la création de deux nouveaux niveaux de galeries souterraines et un jardin suspendu sur le toit, destinés à créer 20.000 mètres carrés d'espace supplémentaire.Bien qu'aucun calendrier n'ait été annoncé, la ministre de la Culture, Lina Mendoni, a déclaré que le musée serait "complètement" transformé en quatre ans. Inauguré en 1889, le musée abrite des antiquités parmi les plus précieuses de Grèce, notamment les fresques préhistoriques de Thira, les trésors en or de l'âge du bronze de Mycènes et le mécanisme d'Antikythera du IIe siècle avant J.-C., un dispositif considéré comme le plus ancien précurseur de l'ordinateur du monde."Ce musée possède l'une des collections les plus extraordinaires du monde", a déclaré David Chipperfield lors de la présentation du musée. Moins de 10% des dizaines de milliers de pièces de la collection sont actuellement exposés, a déclaré le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Il a précisé que le projet sera financé par des ressources nationales et européennes.
Il y a 2 ans et 92 jours

Klépierre atteint ses objectifs en 2022

La foncière, qui possède les centres commerciaux franciliens Val d'Europe et Créteil Soleil, Odysseum à Montpellier ou Jaude à Clermont-Ferrand, a dégagé en 2022 un chiffre d'affaires de 1,23 milliard d'euros, en hausse de 15%.L'indicateur qu'elle utilise pour établir ses objectifs annuels, le cash-flow net courant, s'est élevé à 2,62 euros par action, au-dessus des 2,45 euros fixés au début de l'année.Klépierre va proposer à ses actionnaires un dividende de 1,75 euro par action.En 2023, le groupe, présent dans une dizaine de pays d'Europe (Italie, Espagne, République tchèque, Danemark...), entend continuer à se focaliser sur ses centres les plus emblématiques, qui lui rapportent le plus de loyers. Il entend continuer à vendre des actifs, afin de continuer à alléger sa dette, de 7,48 milliards d'euros fin 2022."On a encore un petit effort de rationalisation à faire", a affirmé le président du directoire, Jean-Marc Jestin.Le groupe a bénéficié en 2022 de la fin des mesures sanitaires dans la plupart des pays, qui a fait progresser la fréquentation des centres. En décembre 2022, celle-ci atteignait 92% de son niveau de 2019. Le chiffre d'affaires des commerçants, en revanche, a retrouvé son niveau d'avant la pandémie sur les neuf derniers mois de l'année, indique Klépierre.Le portefeuille du groupe est désormais valorisé à 19,6 milliards d'euros, en baisse, du fait de l'inflation et du durcissement des conditions de crédit. Les centres situés en Europe de son principal concurrent, Unibail-Rodamco-Westfield (URW), valent eux 32,8 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 92 jours

Bilan Carbone : un parcours réussi pour la 1ère promotion d’INOHA

Pour accompagner les industriels dans leurs démarches, les aider à développer des offres durables et baisser l’impact global de la filière sur l’environnement, INOHA, l’Association des Industriels du Nouvel Habitat, a placé la décarbonation au cœur de sa stratégie. Durant un peu plus de quatre mois, INOHA a accompagné un premier groupe d’adhérents à réaliser le bilan carbone de leur entreprise. A l’issue de ce parcours réussi, les résultats ont été restitués le 23 janvier dernier. Pour mener à bien sa mission, et parce que les objectifs de réduction de gaz à effet de serre s’imposent à toutes les entreprises, INOHA propose à ses adhérents un parcours d’accompagnement à la décarbonation sur-mesure et très compétitif. Adapté aux différents niveaux de maturité et à toutes les tailles de sociétés, ce programme très pragmatique alterne accompagnement individuel et séances collectives stimulantes. En à peine plus de quatre mois, un premier groupe de cinq adhérents – Briconord, Chauvat Portes, HBF, Thirard et Vynex, ainsi que l’association INOHA, ont dressé leur bilan carbone sur-mesure sur les scopes suivants : scope 1 : émissions directes de gaz à effet de serre qui ont lieu au sein de l’entreprise résultat de la combustion d’énergies fossiles telles que le gaz, le pétrole… et les émissions de gaz frigorigènes, scope 2 : émissions indirectes liées à l’énergie non fossile utilisée par l’entreprise (consommation d’électricité pour la fabrication de produits, par exemple), scope 3 : toutes les autres émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas liées à la fabrication d’un produit mais à d’autres étapes du cycle de vie de celui-ci (transport, achats, déchets,..). Réalisé à l’aide de la solution logicielle de pilotage de la stratégie climat & RSE Toovalu, l’audit carbone révèle, pour tous les industriels, que le poste le plus émetteur est celui des achats qui représente 60% et plus des émissions de gaz à effet de serre. Ravis de l’expérience collective et de cette démarche clé en main, les adhérents de la première promotion sont également très satisfaits de l’accompagnement d’INOHA et de leur consultant dédié. « Outre la mutualisation des coûts non négligeable, le partage d’expérience est fondamental lors des séances collectives. L’outil Toovalu est simple et convivial à prendre en mains pour la collecte des données. Il est aussi très intuitif pour l’analyse », témoigne Romain CHIVOT, Directeur Général de l’entreprise Thirard. Au printemps 2023, INOHA poursuivra l’accompagnement de ses adhérents avec la suite du programme « portant sur la stratégie de décarbonation » auquel participeront 8 entreprises qui définiront leur feuille de route bas carbone. En parallèle, une seconde promotion réalisera son bilan carbone sur-mesure. « Ce programme est une priorité pour INOHA et ses adhérents. La décarbonation, nous n’avons pas le choix, nous devons y aller. Gouvernement, clients, banquiers, salariés de nos entreprises, chacune des parties prenantes formule des attentes vis-à-vis de la décarbonation. Le programme mis en place par INOHA permet d’accompagner efficacement ses adhérents afin qu’ils construisent leur stratégie. Les retours de cette première promotion montrent que nous sommes sur la bonne voie » conclut Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA. https://www.inoha.org/
Il y a 2 ans et 92 jours

Moselle : la rénovation de la tour Mireille à Metz s’achève

À Metz (Moselle), les 77 logements de la tour Mireille ont bénéficié d’une amélioration tant au niveau du confort qu’au niveau de la...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 93 jours

Bardage extérieur : plutôt composite aluminium ou composite bois ?

Le choix du bardage pour la façade extérieure doit être fait judicieusement. Pour vous aider dans cette décision, nous vous présentons le bardage en composite aluminium et le bardage en composite bois. En effet, ces matériaux sont idéaux pour la réalisation d’une façade extérieure, mais ils présentent des différences au niveau de leur composition, de leurs performances et de leur apparence. Tout savoir sur le bardage composite aluminium Le bardage en composite aluminium est fabriqué d’une couche de plastique, du polyéthylène, placée entre deux feuilles d’aluminium. Ce matériau est exploité pour la construction ou la rénovation de façades extérieures de bâtiments. Le bardage en composite aluminium est réputé pour sa facilité d’installation, sa facilité d’entretien, sa résistance aux intempéries extérieures, sa résistance dans le temps ainsi que ses possibilités de personnalisation. Ces avantages séduisent notamment les constructeurs et rénovateurs de bâtiments commerciaux et industriels. Toutefois, ce matériau présente un coût plus élevé que les matériaux généralement utilisés pour les façades extérieures, tels que le béton et la brique. De plus, ce type de bardage peut inquiéter en matière de sécurité incendie. Effectivement, en plus de la combustion potentielle du plastique, celle-ci peut entraîner le rejet de fumées toxiques. Tout savoir sur le bardage composite bois Le bardage en composite bois est conçu à partir de fibres de bois mélangées à des résines synthétiques telles que le polyéthylène recyclé. On peut retrouver ce matériau sur les façades extérieures de bâtiments pour lesquelles il est très utilisé. Fréquemment utilisé pour la construction et la rénovation de bâtiments commerciaux et résidentiels, le bardage en composite bois présente un grand nombre d’avantages. En effet, il est apprécié pour son esthétisme naturel et attrayant, sa résistance aux intempéries quotidiennes, sa durabilité, sa facilité d’entretien ainsi que sa capacité à être recyclé. De plus, le bardage en composite bois est généralement plus abordable que le bardage en composite aluminium. Il offre également un aspect naturel et un large panel de personnalisations, notamment au niveau de la couleur. Cependant, le prix des matériaux traditionnels comme le bois, le béton et la brique reste plus attractif que celui du bardage composite bois. De plus, il nécessite un entretien plus important que le bardage en composite aluminium. Effectivement, le bardage composite bois est sensible à la décoloration, aux fissures, aux insectes et à la moisissure. Pour éviter ces risques, il est nécessaire d’avoir recours à un traitement spécial qui va demander du temps et de l’argent. Quel bardage composite pour une façade extérieure ? Pour choisir le bardage composite de sa façade extérieure, il est primordial d’identifier l’environnement du bâtiment, le budget disponible ainsi que le style souhaité. Pour des bâtiments industriels, le bardage composite aluminium est à préférer pour sa résistance, tandis que le bardage composite bois est un choix judicieux pour les bâtiments résidentiels qui recherchent davantage d’esthétisme. Quoi qu’il en soit, les deux matériaux combinent esthétisme et compétences techniques. Néanmoins, ce sont le style du bâtiment et son utilisation qui influenceront le choix final.
Il y a 2 ans et 93 jours

Toitures actives : deux solutions expertes Foamglas isolent le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille (74)

Destiné aux aires de stationnement, le système sous enrobé FOAMGLAS® apporte une solution rapide et simple en termes d’exécution. Son incompressibilité et son étanchéité fiabilisent l’ouvrage ainsi que son exploitation.C’est cette solution qui a été retenue pour le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille (Haute-Savoie), situé au-dessus d’un supermarché. La toiture du parking est composée d’un complexe isolant + étanchéité + protection et couche de roulement uniquement constituée d’enrobé, reposant sur un élément porteur en dalle béton. Ce complexe intègre une isolation en verre cellulaire FOAMGLAS® d’une fiabilité à toute épreuve. L’isolation thermique FOAMGLAS® READY F est associée à une étanchéité bicouche et deux couches d’enrobé (10 cm d’épaisseur au total). Permettant d’accéder à la rue, la rampe d’accès au parking est dotée d’une pente de 5 %. Cette pente a été réalisée dans la couche isolante avec du FOAMGLAS® READY TAPERED F 5 %.Surmonter les contraintes d’économie et de planning a été un challenge réussi par l’équipe qui a conçu et réalisé l’ouvrage - l’agence AJ architecture (13), la maîtrise d’œuvre AQCIOM (42) et l’entreprise TISSOT Étanchéité (73).Un parking isolé en verre cellulaire, étanché et protégé par 2 couches d’enrobéTrois objectifs maîtrisésLe choix de l’isolation thermique FOAMGLAS® pour la toiture du parking a répondu aux 3 objectifs suivants, définis par une étude préalable :Apporter une solution économique,Assurer une rapidité d’exécution,Minimiser à près de zéro les risques d’infiltration d’eau en intégrant une réflexion sur l’analyse des risques. Un dégât des eaux dans un supermarché n’étant pas envisageableLa solution retenue intègre :Un pare-vapeur (climat de montagne),Une isolation thermique FOAMGLAS® READY F,Une étanchéité bicouche renforcée,Une couche de protection et de roulement constituée de deux couches d’enrobé de 5 cm.Le Cahier de Charges de cette solution « Enrobé FOAMGLAS® » est validé par SOCOTEC.Une solution économique : 10 cm d’enrobé forment la couche de protection et de roulement. Cela est possible grâce à la rigidité exceptionnelle du FOAMGLAS® READY F. Ce complexe isolant + étanchéité + protection est le moins épais et le moins lourd parmi toutes les solutions existantes en toitures terrasses accessibles aux véhicules légers. Ce système permet de supprimer la dalle traditionnelle de protection en béton et le drainage situé en-dessous. L’enrobé joue un triple rôle : couche de protection, couche de roulement et couche de finition. FOAMGLAS® READY F contribue ainsi à alléger les charges permanentes, et à diminuer l’altimétrie des niveaux finis de la surface du parking, des acrotères et des seuils.Une solution rapide en phase exécution. L’un des avantages de l’enrobé dans une telle configuration réside dans le fait que le temps d’attente avant exploitation, après la mise en œuvre de l’enrobé, est nettement plus court que dans le cas d’une dalle béton de protection (temps de séchage important). Après la pose de la première couche et de la seconde le lendemain, les voitures peuvent rouler dès le troisième jour !Réduire à presque zéro le risque d’infiltration afin d’éviter toute fuite dans le supermarché. Le verre cellulaire FOAMGLAS®, isolation 100 % étanche à l’eau et à l’humidité, présente une perméabilité nulle à la vapeur d’eau (EN 12086). Son absorption d’eau par immersion est également nulle (EN 1609 et 12087). Des caractéristiques physiques exceptionnelles pour une isolation thermique.Les joints entre les plaques isolantes sont également étanches. Ils sont constitués de bitume sur toute la hauteur des plaques. En effet, le faible coefficient de dilatation du FOAMGLAS® permet cette technologie de pose : le collage des plaques isolantes entre elles sur toute la surface des toitures. C’est une solution exclusive proposée par Owens Corning.La couche isolante réalisée en verre cellulaire FOAMGLAS® est ainsi étanche dans la masse. Analyse du premier risque : si, par accident, l’eau de pluie s’infiltre sous la membrane d’étanchéité, elle ne peut pas entrer dans le verre cellulaire. Analyse du second risque, très peu probable : si, au même endroit que l’accident sur l’étanchéité, il y a un joint de FOAMGLAS® et qu’il a été mal collé, l’eau pourra entrer à cet endroit dans la couche isolante. Mais, elle sera bloquée par le pare-vapeur spécial « climat de montagne » et ne pourra pas migrer dans la couche isolante qui est étanche. Analyse du troisième risque, d’une infime probabilité : si, également au même endroit, le pare-vapeur est défaillant, l’eau passera alors dans la dalle, mais la fuite sera localisée et facilement repérable par un découpage de l’enrobé, de l’étanchéité et de l’isolation et un recollage d’une isolation, d’une étanchéité et la mise en place d’un nouvel enrobé (réparation aisée que ne permet pas la solution de protection par dalle béton).FOAMGLAS® READY TAPERED F 5% isole et réalise la pente de la rampe d’accès au parking depuis la routeLa résistance à la compression du FOAMGLAS® F est très élevée (Rc= 1 600 kPa - EN 826) et elle est garantie dans le temps. Autre caractéristique unique pour un isolant thermique : le tassement du FOAMGLAS® READY TAPERED F est indépendant de son épaisseur : le verre cellulaire est incompressible jusqu’à sa valeur limite et son tassement est toujours inférieur à 5 mm. Ces données exceptionnelles ont incité la maîtrise d’œuvre à innover et à réaliser la pente de la rampe d’accès au parking avec du FOAMGLAS® READY TAPERED F à pente intégrée de 5 %, en lieu et place d’une forme béton classique.
Il y a 2 ans et 94 jours

Le bambou pour des passerelles piétonnes plus durables à Strasbourg

Des milliers de mètres carrés de platelage à entretenir ou à remplacerConnue pour son engagement environnemental, l’Eurométropole de Strasbourg a généralisé l’emploi d’un platelage (plancher) en bois locaux, sur une centaine de passerelles, en lieu et place de bois exotiques. L’intention était bonne – moins de déforestation et moins d’émissions de gaz à effet de serre – mais c’était sans compter sur un vieillissement accéléré que le développement des mobilités actives a amplifié. Trottinettes, vélos et parfois scooters se sont, en effet, ajoutés aux balades pédestres. La trentaine de communes concernées se sont retrouvées avec plusieurs milliers de mètres carrés de platelage à entretenir ou à réparer, à des fréquences et à des coûts plus importants que prévus. Sans ces interventions, la probabilité de risques de chute et d’accident augmentait fortement.L’agence m3O, société spécialisée dans la qualité de séjour des espaces publics et du mobilier urbain, a proposé au service gestionnaire de ces ouvrages d’étudier une solution alternative de platelage à base de bambou MOSO® Bamboo X-treme® de la société Moso International BV. Les arguments en faveur de cette graminée sont nombreux : une ressource écologique illimitée ; une culture bien gérée et un rythme de récoltes maitrisé qui permettent de stimuler la pousse et d’augmenter la qualité des cannes ; une résistance mécanique élevée ; une haute stabilité du matériau dans la durée ; une durabilité éprouvée et une imputrescibilité garantie par la certification EN 152 classe 0 (résistance aux champignons de surface).Une solution durable : les produits MOSO® BambouFort de ses arguments, un premier platelage en bambou a été installé en 2020 sur la passerelle Miro, inaugurée 12 ans plus tôt pour l’usage exclusif des piétons, cyclistes et personnes à mobilité réduite. Les 340 m² de platelage en bois de ce lieu strasbourgeois emblématique, reliant Rivétoile à la médiathèque Malraux, a été remplacé par des lames MOSO® Bamboo X-treme®.Deux ans plus tard, vînt l’heure du bilan. L’Eurométropole alsacienne a relevé plusieurs bénéfices du bambou « made in MOSO® ».« La croissance démographique et les variations climatiques soulèvent d’importants enjeux pour l’urbanisme durable. La résilience passe par l’innovation et le bambou Moso constitue une alternative écologique pertinente » commente Pierre Hermann, responsable du département des Ouvrages d’Art, pour la ville et l’Eurométropole de Strasbourg.Le premier est sa résistance mécanique et sa durabilité. Malgré la fréquentation élevée de la passerelle, les lames sont restées stables : il n’y a pas eu de fentes, pas d’éclatement ni échardes qui auraient nécessité de fréquentes et lourdes opérations de maintenance et de rénovation. Les lames de terrasse Bamboo X-treme® bénéficient en effet, d’une classe d’usage 4 (EN 335) et d’une classe de durabilité biologique 1 (EN 350 /CEN/TS 15083-2 et EN 350 / CEN/TS 15083-1) gages de durabilité.Le second est la sécurité et le confort des usagers renforcés. MOSO® a fourni pour la passerelle Miro des lames équipées d’un dispositif anti-glissance (bande de résine corindon coulée dans une rainure). « Dès lors que la bande de résine corindon est ôtée, le Bamboo X-treme® peut être réemployé pour d’autres applications, telles que le mobilier urbain » ajoute Pierre Hermann.Le troisième bénéfice tient à la praticité du système de fixation Grad, mis au point par la société éponyme. Les lames se « clipsent » tout simplement sur un système de rails en aluminium, prééquipé de clips permettant la préhension des lames.Ce système présente de nombreux atouts :Sa simplicité de pose : comme l’entraxe est automatisé, les lames sont donc parfaitement alignées – sans risque d’erreur - ce qui donne également un rendu esthétique uniforme caractérisé par une belle perspective avec un point de fuite nette. L’absence de vis augmente la qualité esthétique du platelage et son intégrité.Une haute qualité de fixation diminuant significativement les interventions de contrôle et d’entretien.Une très bonne résistance à l’arrachement : avec le système Grad, les lames sont munies de rainures qui sont reliées au système via des clips sur des rails. La résistance à l’arrachement ainsi obtenue est de 240 kg/double clip, soit 960 kg/lame.Le MOSO® Bamboo X-treme® répond donc aux préoccupations actuelles des collectivités territoriales pour certains de leurs équipements, par son aspect écologique (pas de déforestation) et par ses caractéristiques techniques : stabilité, résistance et durabilité. Le complexe de platelage MOSO® Bamboo X-treme® associant le système de fixation Grad augmente le niveau de confort des passerelles piétonnes et améliore leur sécurité pour tous les usagers.
Il y a 2 ans et 94 jours

Fort d’une croissance soutenue en 2022, Frans Bonhomme accélère sa transformation

Une forte croissance rentable en 20222022 a été une bonne année pour le Groupe Frans Bonhomme dont le chiffre d’affaires a cru de 8% en France et de 20% en Espagne ; avec dans les 2 pays, une augmentation des parts de marché. En parallèle, grâce à une optimisation de son besoin en fonds de roulement, la fusion des sociétés Frans Bonhomme – DMTP, et le fort soutien de son actionnaire Hayfin, le groupe s’est significativement désendetté et a ainsi normalisé sa structure financière.Pour Pierre Fleck, Président du Groupe « 2022 nous a permis de consolider notre position de leader. Notre plan stratégique fondé sur 2 piliers, la digitalisation et l’expertise, porte ses fruits plus rapidement qu’anticipé malgré la crise que notre économie traverse. Le digital représente déjà en décembre 2022 23% de nos ventes et grâce au nouveau site lancé récemment et aux investissements technologiques et humains -plus de 10 millions d’euros sur 3 ans, il devrait représenter 50% fin 2024. Au niveau Expertise, la consolidation de notre pôle prescripteurs ainsi que le renforcement de partenariats stratégiques avec plusieurs fournisseurs ont permis d’apporter plus de valeur ajoutée à nos clients ».La mise en place d’un modèle commercial et opérationnel pour plus de conseil et d’efficacitéPour continuer sa modernisation au service d’une croissance rentable, le Groupe va prioriser différents chantiers en 2023 : accélération de la digitalisation, développement de son réseau en Espagne, innovations produits, accélération de la refonte des process internes, affirmation de ses engagements RSE et évolution de son organisation dès ce début d’année.Précédemment, chaque région était organisée en divisions territoriales. Elle est maintenant structurée en 3 entités complémentaires aux finalités commerciales et opérationnelles : 1 Direction Commerciale Travaux Publics (regroupant 4 des 8 segments de l’offre de Frans Bonhomme : gestion des eaux usées et eaux pluviales, adduction d’eau potable, réseaux secs et aménagement Urbain/voirie).1 Direction Commerciale Bâtiment (regroupant les 4 autres segments : gros œuvre, assainissement non collectif, aménagement paysager et évacuation/alimentation).1 Direction des Opérations et de la Relation Client en charge de la logistique, des approvisionnements mais aussi de la satisfaction des clients.Cette nouvelle organisation a pour objectif de renforcer la relation avec les fournisseurs et les clients qui seront en interface avec une communauté commerciale experte de leurs métiers et une communauté en charge des opérations et de la relation client. Les équipes Frans Bonhomme pourront ainsi apporter plus d’attention et de conseil à chacun d’entre eux. L’ensemble des collaborateurs en charge de ces nouvelles responsabilités ont été nommés et sont déjà entrés en fonction.Cette nouvelle organisation s’accompagne d’un redécoupage autour de 4 régions (et non plus 5) avec 2 objectifs majeurs : avoir des régions plus équilibrées en termes de chiffre d’affaires, plus puissantes, permettant ainsi d’accélérer le gain de part de marchéLa région Ile de France-Nord dirigée par Tarek Nassih.La région Ouest dirigée par Jean-Marc Le Pallec.La région Sud dirigée par Xavier Poujol.La région Est dirigée par Bruno Gobé.Pour Pierre Fleck « Nous créons progressivement un « nouveau » Frans Bonhomme, fidèle à son histoire et à ses valeurs mais plus moderne, plus agile, plus efficace. Le Groupe continue de se transformer et l’évolution de notre organisation annoncée aujourd’hui lui permet de franchir une nouvelle étape. Frans Bonhomme est maintenant en ordre de marche pour accélérer sa croissance et déployer son plan très ambitieux à 3 ans qui lui permettra de célébrer avec force ses 90 ans en 2025 ».