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Il y a 2 ans et 94 jours

Nouvelle génération de DRV MINI-SMMS, la solution bas carbone R32 la plus compacte du marché !

Toshiba lance le nouveau Mini-SMMS, la plus compacte des solutions de pompe à chaleur air-air DRV. Il bénéficie de tous les atouts de la gamme DRV : performances, compacité, connectivité. L’association du réfrigérant à faible PRP R32 à des niveaux de performances énergétiques exceptionnelles permet une réduction massive de l’impact environnemental. Idéale pour les projets […]
Il y a 2 ans et 95 jours

Le taux de chômage en légère baisse en France, au plus bas depuis 2008

Selon les chiffres publiés mardi par l'Insee, le taux de chômage, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), a connu une baisse de 0,1 point: la France compte 2,2 millions de chômeurs, soit 45.000 de moins par rapport au trimestre précédent.Le taux de chômage du 4e trimestre est ainsi inférieur de 0,3 point à son niveau un an auparavant, et de 1 point à son niveau d'avant la crise sanitaire (fin 2019), a précisé l'institut."Sur une plus longue période, on observe que le taux de chômage est à son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2008 si on excepte la baisse très ponctuelle un peu +en trompe l'oeil+ pendant le premier confinement", a relevé auprès de l'AFP Yves Jauneau, chef de la division Synthèse et conjoncture du marché du travail à l'Insee. Pendant cette période de Covid, beaucoup de gens s'étaient arrêtés de chercher du travail.Plusieurs membres du gouvernement ont aussitôt salué ces résultats, à commencer par la Première ministre Elisabeth Borne qui a souligné sur Twitter que le gouvernement poursuit son "objectif de plein emploi", soit un taux de chômage autour de 5% que l'exécutif espère atteindre d'ici à 2027."Bonne nouvelle pour notre #ObjectifPleinEmploi", a aussi noté le ministre du Travail Olivier Dussopt, pointant un taux de chômage qui "rejoint le plus bas niveau sur 40 ans atteint une fois début 2008"."Dans l'épaisseur du trait"Pour Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), c'est "plutôt une légère bonne surprise" car "on aurait pu s'attendre à une stabilité", mais "on est dans l'épaisseur du trait".Ces chiffres sont "assez cohérents" avec les données publiées la semaine dernière par l'Insee sur les créations d'emploi, qui montraient "une relative stabilité" au dernier trimestre 2022, après sept trimestres consécutifs de hausse, a-t-il relevé.Pour Yves Jauneau, "la situation de ce trimestre est un peu celle d'une globale stabilité : du chômage, du taux d'emploi, ce dernier restant à un niveau assez élevé". "Le taux d'emploi des 15-64 ans est à 68,3%, au plus haut depuis 1975. Là, il se stabilise après une hausse aux trimestres précédents", a-t-il ajouté.Dans une note de conjoncture de décembre, "cohérente" avec les données publiées mardi selon M. Jauneau, l'Insee a prévu "une stabilité du taux de chômage au cours du premier semestre 2023, concomitant avec un ralentissement de l'emploi", a-t-il rappelé, même s'il reste des "facteurs d'incertitude" avec l'environnement économique ou la situation internationale.Par tranches d'âge, le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) diminue d'un point, à 16,9%, tandis que le taux de chômage des 25-49 ans est stable à 6,5%. Enfin, le taux de chômage des 50 ans ou plus diminue à peine sur le trimestre (-0,1 point) à 5%.Au chapitre des "bonnes nouvelles", Mathieu Plane a noté le taux d'emploi en CDI qui "continue de s'améliorer" à 50,5% (+0,4 point).Au chapitre des "mauvaises nouvelles", l'économiste relève "la hausse du +halo autour du chômage+ et du sous-emploi", tous deux augmentant de 0,1 point, alors qu'aux trimestres précédents "en général" ils baissaient lorsque le chômage diminuait.Le "halo autour du chômage" désigne les personnes désirant retourner sur le marché de l'emploi mais qui ne sont pas considérées comme chômeuses par le BIT (chercher effectivement un emploi et être disponible pour en prendre un). Au total, 1,9 million de personnes sont concernées.Avec ces "effets de vases communicants", selon M. Plane, "les nouvelles sont à prendre avec modestie sur la baisse du taux de chômage".
Il y a 2 ans et 95 jours

Base de Données Nationale des Bâtiments : une fiche d’identité de chaque bâtiment pour suivre l'évolution du parc existant et aider à sa rénovation

Pour chacun des bâtiments résidentiels et non-résidentiels, localisés en France métropolitaine et Corse, la Base de Données Nationale des Bâtiments établit une fiche d’identité personnalisée avec plus de 250 informations disponibles.Elle constitue une photographie exhaustive et « haute définition » de l’état du patrimoine français, à un instant donné. Elle sera actualisée à intervalles réguliers, permettant ainsi de suivre l’évolution du parc.Le patrimoine bâti en France métropolitaine représente 38 millions de logements et près d’1 milliard de m² de locaux tertiaires. Face aux défis du changement climatique et des évolutions sociétales, ce patrimoine devra faire l’objet d’une rénovation d’une ampleur sans précédent.Il est dès lors nécessaire, vu les enjeux techniques et économiques, que le pays, mais aussi chaque territoire et chaque propriétaire, puissent élaborer leur stratégie de rénovation, suivre son exécution et mesurer ses effets.Pour répondre à ce besoin, les acteurs de la construction regroupés dans le collectif Profeel ont souhaité développer un outil utilisant les avancées du traitement massif de données et de l’intelligence artificielle : le programme GO-Rénove, dont le maitre d’œuvre est le CSTB. Le projet comportait deux parties : la récupération et la consolidation de toutes les données disponibles sur le bâtiment, ainsi que la mise en ligne des premiers services applicatifs en soutien à la rénovation pour les particuliers et les bailleurs sociaux.Pour mener à bien ce projet, le CSTB a agrégé et croisé les données d’une trentaine de bases issues d’organismes publics pour constituer une cartographie fiable du parc immobilier métropolitain. Un algorithme prédit les valeurs probables des données manquantes, et des modèles physiques simulent les performances de chaque bâtiment, notamment sa consommation d’énergie. C’est ainsi que le CSTB a constitué une base de données des bâtiments d’une richesse inégalée.En effet, pour chaque bâtiment, la BDNB® renseigne notamment son histoire administrative, sa morphologie, les matériaux utilisés pour sa construction, ses équipements techniques, son mode de chauffage, une estimation de son étiquette DPE (en l’état et après rénovation), sa valeur verte…La BDNB® intègre également les consommations énergétiques publiées en open-data (SDES, données locales de l’énergie).Les règles d’accessibilité aux données de la BDNB® sont établies en plein accord avec les exploitants des bases de données et dans le strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).Il existe trois niveaux d’accès à la BDNB® :La BDNB open qui regroupe toutes les données publiques libres d’accès intégrées à la BDNB®. Son téléchargement est en accès libre depuis le portail data.gouv.fr ;La BDNB ayants-droits dont l’accès est conditionné aux règles de diffusion fixées par les propriétaires de certaines données ;La BDNB expert accessible dans le cadre de travaux de recherche et d’expertise conduits avec le CSTB.Largement accessible à tous les acteurs, transparente dans les méthodes de calcul utilisées, la BDNB® constitue, en la matière, la première base publique et ouverte de référence.Les services apportés par la BDNB®Pour l’élaboration de politique publique :Simuler le DPE sur l’ensemble des bâtiments résidentiels du parc, selon la nouvelle méthode 2021.Eclairer l’élaboration de politiques publiques et faciliter leur déploiement (référence : caractérisation du parc de logements localisé dans chaque Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) en support à l’ANRU) ;Contribuer aux observatoires publics : en produisant des données complémentaires (référence : Mission « Connaissance », service public de la connaissance territoriale initié par le Ministère de la Transition écologique) - production des DPE resimulés ;en opérant des calculs d’indicateurs à la maille élémentaire du bâtiment (référence : participation au projet TRELO en support au Service des Etudes Statistiques (SDES) et en lien avec l’Observatoire National de la Rénovation Energétique (ONRE)) ;Pour accompagner les territoires, les bailleurs et les propriétaires dans leur stratégie :Constituer le socle de données des services d’aide à la décision de rénovation (références : services publics en ligne Go-rénove Go-rénove-particuliers, Go-rénove-bailleurs, et prochainement Go-rénove collectivité et Go-rénove-tertiaire) ;Caractériser le parc de bâtiments : statistiques (âge, typologie constructive, vecteurs énergétiques, etc…), empreinte énergie/carbone, scores DPE, gisement d’économie d’énergie ... (référence : contribution à la construction d’un cadre stratégique de patrimoine en support au groupe Action Logement).Les services qui pourraient être apportés demain par la BDNB® :Simuler l’impact de scénarios de politiques publiques ; Suivre les évolutions du parc et appréhender ainsi l’impact des actions de politique publique ou le déploiement d’une stratégie patrimoniale ; Identifier et valoriser les aménités d’un parc.
Il y a 2 ans et 95 jours

Inquiets pour leur pouvoir d'achat, les Français souscrivent moins de crédits, selon une étude

Selon cette étude annuelle, réalisée par Kantar auprès d'un échantillon représentatif de la population française de 13.000 ménages avec un taux de réponse de près de 70%, 43,4% des ménages français avaient un crédit, immobilier ou à la consommation, en 2022, le niveau le plus bas enregistré depuis la création de ce baromètre en 1989.C'est surtout la part des crédits à la consommation qui a reculé, pour la cinquième année consécutive, passant de 24% en 2021 à 21,8%.Evoquant auprès de l'AFP "la montée des inquiétudes", Michel Mouillart, professeur d'économie qui a présenté les résultats de l'étude, a expliqué que "dans ce cas-là, ce sont les dépenses de consommation durable (voiture, équipement de la maison, travaux, NDLR) qui sont le plus rapidement et le plus nettement affectées".La part des ménages détenant un crédit immobilier a également baissé, mais moins vite, passant de 30,6% en 2021 à 30,1% en 2022, soit son niveau de 2015.Pour les six prochains mois, 3,9% des ménages ont l'intention de souscrire un nouveau crédit immobilier, contre 4,8% en 2021, soit une baisse de près de 20% en un an.Les intentions "descendent à leur niveau le plus bas depuis 1997, très en deçà de leur moyenne de longue période (4,8 %)", souligne l'étude."Les exigences d'apport personnel se sont considérablement accrues" et les ménages "doivent avoir une visibilité suffisante" concernant leur pouvoir d'achat pour s'engager dans un tel projet de long terme, ce qui est moins le cas dans le contexte actuel, souligne M. Mouillart.Par ailleurs, la grande majorité des ménages détenant un crédit, 87,3%, assure que le poids des charges de remboursement est "dans l'ensemble supportable", une des proportions les plus élevées de ces deux dernières décennies, souligne l'étude, et ce malgré l'inflation.
Il y a 2 ans et 95 jours

Champion, champion de la protection

Champion propose un espace dédié aux EPI. [©Champion] Le groupe Champion place l’univers des équipements de protection individuelle (EPI) au cœur de sa stratégie. En mettant en avant ses différents produits. Il propose des espaces chaleureux dédiés dans leurs points de vente. Des services sur mesure, tels que la personnalisation des vêtements professionnels. A savoirgilets à haute visibilité de signalisation ou casques avec possibilité de mettre des noms. La protection anti-chutes avec vérification des harnais sur l’état général, le fonctionnement, la résistance. Ou encore la protection auditive avec les casques anti-bruits, les bouchons jetables, moulés ou sur mesure. Ceci, grâce au diagnostic fait par un technicien Champion qui se rend sur le site du travailleur. Ainsi que par l’accompagnement d’experts EPI, formés au Syndicat national des acteurs du marché de la prévention et de la protection (Synamap). Neufs experts EPI « Dans le domaine de la sécurité des salariés, il ne s’agit pas de commander en ligne des vêtements, des gants ou des chaussures de sécurité. Il est essentiel que nos clients puissent trouver des réponses claires et précises à leurs interrogations en matière d’équipements de protection individuelle », détaille Antony Pereira, directeur marketing et commercial de Champion. Et de poursuivre : « Nos neuf experts EPI, répartis sur l’ensemble de nos points de vente, sont formés pour apporter des conseils techniques. Leur niveau de compétences permet d’accompagner les entreprises dans l’évaluation des types d’EPI qu’elles doivent adopter pour leurs équipes ». Lire aussi : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque Risques à prévenir, conditions de travail, tâches à réaliser, composition des produits utilisés, normes en vigueur sont autant d’éléments à prendre en ligne de compte. « Tous les critères sont étudiés. Que ce soit les nuisances sonores, le maniement d’outils ou de produits dangereux, le risque de chute ou de projection. Notre rôle consiste à apporter des conseils personnalisés et des solutions sur mesure. En témoignent nos prestations à la demande pour les moulages des protections auditives avec prise d’empreinte. » Ou encore la validation de conformité et le renouvellement des harnais pour le travail en hauteur, le paquetage des colis pratique pour les grandes entreprises… Des show-rooms attractifs Champion joue avec les matières, les couleurs et les stocks pour mettre en scène ses différents articles. [©Champion] Champion joue avec les matières, les couleurs et les stocks pour mettre en scène ses différents articles. Les espaces sont délimités par du parquet pour une ambiance chaleureuse. Et il y a des mannequins d’expositions afin de mettre en valeur les EPI et mieux se projeter. Le groupe Champion se démarque aussi par la disponibilité immédiate des références, dont 20 000 modèles sont en stock. De même, pour la satisfaction de ses clients, il propose 7 000 solutions sélectionnées auprès des fournisseurs spécialistes de renommée dans l’univers EPI. Les gammes de protection individuelle en environnement de travail sont diversifiées et pour toutes les parties du corps. On y retrouve les lunettes, les masques pour la tête, les pantalons de travail, les vêtements anti-froid pour le corps et enfin, des rangers et des chaussures de sécurité pour les pieds. Ainsi, Champion propose des vêtements aux matières légères, ergonomiques, résistantes et pour toutes les morphologies, avec des styles modernes et colorés. Disponibles sur son site Internet ou via le guide de choix et de conseils. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 95 jours

Alerte pollution aux particules fines lundi dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône

Les limites maximales de vitesse ont été abaissées de 20% sur les axes routiers et les autorités multiplieront les contrôles antipollution des véhicules."L'épisode de pollution est de type combustion hivernale", a précisé la préfecture des Bouches-du-Rhône dans un communiqué."Les conditions météorologiques stables (absence de vent, peu de dispersion) et l'accumulation des particules" induisent "le passage en alerte niveau 1" lundi sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, où les conditions météorologiques resteront "similaires" lundi et mardi, détaille AtmoSud, organisme régional qui surveille la qualité de l'air."L'accumulation des polluants et les niveaux élevés en particules fines engendrent un risque élevé", ajoute AtmoSud.En conséquence, les autorités conseillent d'éviter les activités physiques ou sportives intenses et de continuer à aérer les locaux au moins dix minutes par jour.Elles appellent également à privilégier le covoiturage, les transports en commun ou les modes de déplacement non polluants.Pour les populations vulnérables ou sensibles, elles suggèrent en plus de privilégier des sorties brèves ou demandant le moins d'effort et d'éviter les zones à fort trafic pendant les heures de pointe.Dans le secteur agricole, l'épandage de fertilisants minéraux et organiques doit être reporté.
Il y a 2 ans et 96 jours

Dans le bâtiment en Turquie, une multitude de normes mais trop peu respectées

L'énormité des bilans qui enflent de jour en jour suscite des interrogations sur l'état des constructions dans un pays très exposé aux tremblements de terre et réputé pour la vigueur du secteur du bâtiment. Selon un décompte officiel, plus de 12.000 bâtiments ont été détruits ou endommagés en Turquie, où près de 20.000 personnes ont été tuées.Compte tenu de l'intensité de la première secousse qui a ébranlé le sud du pays (7.8), "on pouvait redouter des dégâts, mais pas ce qu'on observe aujourd'hui", relève le Pr Mustafa Erdik, expert joint par l'AFP."Même quand les immeubles s'effondrent, les gens sont normalement capables de trouver des poches dans lesquelles s'abriter jusqu'aux secours", insiste cet ingénieur sismique, président de la Turkish Earthquake Foundation."Ici on observe un effondrement en crêpes avec des étages qui s'empilent les uns sur les autres" - laissant très peu de chances de survie aux occupants.Béton de mauvaise qualitéL'écroulement est généralement dû à la mauvaise qualité du béton, trop mouillé, avec une proportion d'eau et de gravier trop importante par rapport au ciment.Et les tiges d'aciers sont souvent trop fines pour tenir les colonnes, qui affectent la solidité de l'édifice, dénonce le professeur Zihni Tekin.Mais cet ingénieur et consultant rattaché à l'Université technique d'Istanbul met aussi en cause la faible qualification des ingénieurs et architectes du pays."On a ouvert des universités privées partout en Anatolie (...) Mais le niveau de formation y est très bas. Ils ne savent pas faire un calcul", tempête-t-il, affirmant que la plupart des diplômés "seraient tout juste bons à faire le café".Les autorités sont les premières à prendre leurs aises avec les normes édictées ou pas au niveau requis pour exercer leur contrôle, poursuit-il.Le corpus général, calqué sur celui de la Californie, a pourtant été régulièrement révisé depuis le séisme de 1999 à Izmit (nord-ouest, 17.000 morts), la dernière fois en 2018."Sur le papier, les normes sont respectées, avec des contrats confiés à des sociétés privées chargées de les contrôler", rapporte l'architecte stambouliote Aykut Köksal."Mais chaque constructeur passe le sien", note-t-il, dans une sorte de négociation entre les deux parties laissant à l'entrepreneur trop de latitude.Négligence et cupiditéLa bureaucratie et l'empilement de démarches finit aussi par diluer les responsabilités, souligne le Pr Erdik: "Les étapes et les signataires sont si nombreux à la fin qu'il est difficile d'identifier les responsables".Pour y remédier, il suggère d'imposer à tous ces acteurs une assurance obligatoire contre les mauvaises pratiques qui garantirait l'indemnisation des victimes et responsabiliserait les entrepreneurs."Ca se passe comme ça ailleurs dans le monde et ça devrait être ainsi en Turquie", estime-t-il.Cette négligence et la cupidité de certains constructeurs est dénoncée avec rage depuis lundi par la population. Selon la chaîne de télévision privée NTV, la première plainte en justice a été déposée vendredi à Diyarbakir (sud-est) et d'autres commencent à suivre.Vendredi, le promoteur de la luxueuse résidence Renaissance – 250 appartements avec piscine - dans la province d'Hatay (sud), Mehmet Yasar Coskun, complètement effondrée sur ses habitants, a été arrêté à l'aéroport d'Istanbul alors qu'il essayait de prendre la fuite.En Turquie, le secteur du bâtiment a fait flamboyer l'économie depuis les années 2000 et l'arrivée au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan et de son parti, l'AKP (Justice et développement, islamo-conservateur).Selon le rapport budgétaire général du secteur pour l'année 2020 (avant la pandémie) et l'Institut turc des statistiques, le nombre d'entreprises opérant dans le secteur immobilier a augmenté de 43% en dix ans (de 88.700 à 127.000). Dont une écrasante majorité de très petites entreprises (99.220).Un programme de "transformation urbaine" censé mettre aux normes les plus vieux logements leur a largement profité ainsi que le développement de résidences touristiques.Et la promesse vendredi du chef de l'Etat de "reconstruire dans l'année les logements détruits" par le séisme n'est pas de nature à calmer la frénésie immobilière dans le pays.Pour le Pr Erdik, ce ne sont pas tant les grandes tours rutilantes de plusieurs dizaines d'étages, comme il en a poussé à Istanbul, qui sont inquiétantes mais "plutôt les immeubles de six, sept, huit étages, souvent construits par de petites sociétés, voire par les familles elles-mêmes".Depuis lundi, son téléphone, dit-il, ne cesse de sonner avec, au bout du fil, des promoteurs qui lui demandent d'expertiser d'urgence la solidité de leurs tours.
Il y a 2 ans et 96 jours

L'international au plus haut chez Vinci

INFOGRAPHIE. Le groupe de BTP et de concessions français présidé par Xavier Huillard se porte toujours bien en 2022. Toutes ses branches - à une exception près - et ses géographies ont enregistré des niveaux de croissance soutenus, et il récolte les fruits de plusieurs axes stratégiques mis en avant depuis plusieurs années. Des résultats à découvrir dans notre tableau de bord.
Il y a 2 ans et 96 jours

LPP : La tour MDS à tout niveau

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. La tour d’étaiement MultiErgo de LPP intègre un plancher à chaque niveau. [©LPP] La tour d’étaiement MultiErgo de LPP s’articule autour de structures métalliques modulaires servant d’étais et assurant la reprise de 8 t/pied. Elle n’autorise pas l’installation d’un plancher sans la mise en place préalable d’un cadre. A l’inverse, le démontage d’un cadre courant Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 96 jours

Besoin d’un Psi : le calculateur de Psi développé par Rector Lesage, fait peau neuve

Avec Besoin d’un Psi, trouvez la solution de traitement des ponts thermiques la plus adaptée et consultez ses valeurs psi en quelques clics, quel que soit le type de construction et le niveau de plancher !Pour ce faire, il suffit de répondre à quatre questions simples concernant :Le type de bâtimentLe type de plancher : planchers à poutrelles ou à prédallesLe niveau de plancherLe type de traitement de déperdition thermique souhaité (niveau de performance)Découvrez et testez les nouveautés de Besoin d’un PsiLa dernière version du simulateur thermique Besoindunpsi.fr, disponible dès aujourd'hui, intègre de nouvelles données et fonctionnalités :Les valeurs de Psi ont été mises à jour avec la prise en compte de la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio et l’ajout des valeurs du plancher Equatio Duo.Un nouveau parcours a été mis en place pour obtenir les données permettant de calculer l’impact carbone d’une solution. Ces données concernent : le litrage béton, le kilotage d’acier et les numéro de FDES des éléments constitutifs.Le questionnaire a été simplifié : inutile de valider chacun de vos choix ! L’option est automatiquement sélectionnée lorsque vous cliquez et il est très facile de revenir en arrière.Comparez si vous voulez !Avec le simulateur, il est possible d'affiner votre recherche pour visualiser le psi de la solution unique qui répond à la configuration opérationnelle de votre projet (façade, épaisseur du plancher, etc.).Besoin de comparer les performances des solutions Rector dans différents types de configuration ? Rendez-vous dans la section bibliothèque de psi pour accéder à une synthèse complète, en 3 clics, des performances thermiques de l'ensemble des produits.
Il y a 2 ans et 96 jours

Plus de 4 milliards d'euros de bénéfice pour Vinci, géant français du BTP et des autoroutes

Plus de la moitié des profits vient des autoroutes, soit 2,2 milliards d'euros (+15%), au côté des pôles Construction et Energies, dont tous affichent des progressions marquées, à part Vinci Immobilier en léger repli. Au total, le chiffre d'affaires du groupe progresse de 25%, à 61,675 milliards."Dans un contexte géopolitique et macroéconomique particulièrement perturbé, Vinci a réalisé en 2022 une performance d'ensemble de grande qualité", a commenté son PDG, Xavier Huillard, cité dans le communiqué. "La forte hausse du chiffre d'affaires et des résultats s'accompagne d'une génération de cash-flow libre record", ajoute-t-il, relevant que toutes ses régions se portent bien (et pour la première fois, Vinci réalise plus de la moitié -- 55% -- de son activité hors de France).Pour Antoine Fraysse-Soulier, analyste de marchés chez eToro, "Vinci profite des effets post-pandémie", avec "comme un bon nombre de sociétés du CAC40, des résultats meilleurs qu'attendus".Ainsi, le bénéfice net de ses concessions dans les infrastructures a quasiment doublé à 2,7 milliards d'euros (soit +96,3%, par rapport à une année 2021 post-Covid négative pour Vinci Airports).L'activité aéroports profite en effet d'une vive reprise du trafic, sortant du rouge l'an dernier pour engranger plus de 500 millions d'euros: ses sites ont accueilli deux fois plus de passagers qu'en 2021, retrouvant les trois quarts de leur niveau de 2019.Côté autoroutes, le trafic remonte "légèrement", en Amérique du nord, Portugal, Grande-Bretagne... Celui des poids lourds en particulier continue à progresser du fait du e-commerce, selon le PDG, qui constate un doublement du nombre d'entrepôts logistiques le long des corridors autoroutiers.Ces résultats sont publiés alors qu'est relancé en France le débat sur les concessions d'autoroutes, attribuées depuis 2006 à des entreprises privées dont Vinci. Le ministère de l'Economie, interpellé sur la hausse des péages et sur la rentabilité des concessionnaires, a indiqué mercredi réfléchir à la possibilité de raccourcir la durée des concessions.Accent sur l'énergieCe sujet "m'inspire un sentiment de redite", a répondu jeudi devant la presse le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey, blâmant plus généralement une "incompréhension" du modèle économique des concessionnaires. Autre activité en croissance, Vinci Energies, à 693 millions d'euros de bénéfice net (+25%), et pour laquelle 31 acquisitions ont été réalisées l'an dernier.Cette année a notamment marqué l'intégration de Cobra IS, rachété à l'espagnol ACS et qui va par exemple lui permettre de faire de l'éolien offshore au large de l'Allemagne, ou l'installation de lignes à haute tension au Brésil.Pour Xavier Huillard, ce pôle énergie, qui a fait "une très très belle année", "à 22 milliards d'euros de chiffre d'affaires, va continuer de performer car il est au coeur des puissantes transformations liées à la transition énergétique et à la révolution numérique".Du côté de Vinci Construction, principal pôle du groupe (la moitié du chiffre d'affaires), le bénéfice net est à 680 millions (+19%), avec "un renouvellement satisfaisant des carnets de commandes"."Ici on ne vise pas les volumes mais l'excellence opérationnelle, la taille de nos carnets de commandes nous confère la sérénité nécessaires pour nous permettre d'être sélectifs", explique le PDG.Parmi ses chantiers, le nouveau métro de Toronto, ou encore une part du village des athlètes des JO de Paris 2024, qu'"on sera dans les temps pour livrer", a-t-il assuré. En France il constate que la commande publique se porte plutôt bien, et entrevoit avec satisfaction un éventuel nouveau programme de contruction de réacteurs nucléaires.Époque plus compliquée en revanche pour Vinci Immobilier, avec une baisse des réservations de logements et "un attentisme" dans la construction. In fine, pour 2023, le groupe aux 270.000 collaborateurs prévoit une "nouvelle progression du chiffre d'affaires" et un résultat net "légèrement supérieur à son niveau de 2022".
Il y a 2 ans et 96 jours

Le développement durable au cœur des actions de Cemex

Cemex obtient de nouveau la certification environnementale ISO 14001 pour 262 sites au sein de ses activités bétons et granulats. [©Cemex] Depuis plusieurs décennies, Cemex se mobilise en faveur du développement durable. En 2014, la totalité des sites de BPE et de production de granulats du groupe cimentier était certifiée ISO14001. Et cette année, pour la 4e fois, cette performance a été rééditée avec une nouvelle certification environnementale pour 262 de ses sites. « Les derniers audits ont confirmé notre engagement durable en matière d’environnement, souligne Quentin Saivet, responsable environnement chez Cemex. Nous avons mis en place des actions ambitieuses en matière de RSE et de biodiversité. Des améliorations significatives sur la gestion des déchets ont aussi été apportées. De plus, la bonne tenue et la propreté des sites audités sont tout aussi indispensables pour nous. » La création du CAP1 dès 1995 et le partenariat historique avec LPO2 depuis 2003 illustrent l’engagement de Cemex en faveur de la biodiversité. De plus, l’industriel poursuit ses actions au sein du Label Engagement Biodiversité proposé par Ecocert. « Cette certification récompense notre implication de longue date sur ce sujet, précise Johanna Moreau, responsable biodiversité chez Cemex. C’est une garantie indispensable dans la poursuite de nos actions, en particulier vis-à-vis du dispositif Entreprises Engagées pour la Nature. » Lire aussi : Cemex s’empare de l’Axe Seine Répondre aux exigences du Label RSE Cemex s’implique dans les démarches portées par l’association Unicem Entreprises Engagées. Et ce, dès sa création en 1992. Depuis 2017, les adhérents de la Fédération peuvent évaluer leur entreprise en matière de responsabilité sociétale. Cette norme ISO 26000 permet la réception du Label RSE. En valeur avec sa politique d’entreprise, Cemex n’a pas hésité à s’y engager. Fin 2021, à la suite de l’évaluation menée par le Cérib et après validation par un comité de parties prenantes externes de l’Unicem, l’industriel a renouvelé sa labellisation RSE au niveau “exemplarité”. « Nous sommes très fiers du niveau atteint, se réjouit Louis Natter, directeur du développement durable chez Cemex. Il est essentiel pour nous de répondre à toutes les exigences de ce label. Cela représente des efforts continus de la part de nos équipes, en particulier de celles de nos sites industriels. » A ce jour Cemex est la seule entreprise au niveau international à avoir obtenu cette distinction pour l’ensemble de ses activités. Elle porte ainsi, une démarche ambitieuse nommée Future in Action. Une stratégie globale qui constitue une feuille de route pour les prochaines années en matière d’action climatique, d’économie circulaire et de biodiversité. 1Collectif des Associations Partenaires. 2 Ligue de Protection des Oiseaux. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 96 jours

Würth, partenaire majeur du mondial de ski alpin

Pour cette nouvelle édition, le Groupe Würth fait partie des sponsors majeurs internationaux. À ce titre, Würth bénéficie d’une importante visibilité pendant toute la compétition.Une grande visibilitéDurant deux semaines, les pistes de l’Eclipse, à Courchevel, et du Roc de fer, à Méribel, deviendront le fief des amoureux de ski alpin. Au total, ce sont environ 150.000 spectateurs qui sont attendus sur le bord des pistes pour voir s’affronter pas moins de 600 skieurs de 75 nationalités différentes. 50 millions de téléspectateurs devraient également suivre l’événement depuis chez eux. En tant que partenaire principal, Würth sera présent au niveau de l’aire d’arrivée de chaque épreuve mais aussi sur les écrans géants et sur les documents online et offline.Würth, sponsor de deux épreuvesEn plus de cette visibilité, Würth sponsorisera deux épreuves durant les mondiaux : le parallèle mixte, mardi 14 février et le géant féminin, jeudi 16 février. Lors de ces deux courses, Würth élargira sa présence aux dossards portés par les athlètes, aux drapeaux situés au niveau des portes et au podium final. Les réseaux sociaux de la compétition mettront en avant ce partenariat majeur pour ces 4èmes championnats du monde organisés en France. Des hospitalités à destination des clients Würth seront également mises en place sur les sites de Courchevel et Méribel au cours de la compétition.
Il y a 2 ans et 98 jours

le smart guide de la re2020 est paru des solutions prefabriquees en beton pour construire conforme et durable

Répondre aux exigences de la RE2020 nécessite de s’inscrire dans une démarche globale de conception des bâtiments, performante et sobre. Les acteurs de la FIB (Fédération de l’Industrie du Béton) y apportent leur part, dans une démarche didactique avec la publication du « Smart Guide de la RE2020 » au service des acteurs de la construction, notamment les constructeurs de maisons individuelles, promoteurs et bureaux d’études thermiques et environnementaux ; et au niveau opérationnel avec la conception, la production locale et le développement de Smart Systèmes constructifs adaptés permettant de répondre aux exigences environnementales réglementaires d’aujourd’hui, et de se préparer à celles de demain.
Il y a 2 ans et 99 jours

Bouygues face au sexisme ordinaire

Bouygues s’engage pour lutter contre le sexisme ordinaire en entreprise. [©ACPresse] Bouygues s’engage pour lutter contre le sexisme ordinaire en entreprise. Un comportement qui se manifeste par des signes, des gestes ou des propos qui déstabilisent, infantilisent ou délégitiment, voire disqualifient les femmes et les hommes sur le marché du travail. Le groupe de BTP a signé l’acte d’engagement fondateur #StOpE. Cet engagement s’étend à l’ensemble de ses filiales, comme Bouygues Construction et TF1 notamment. L’initiative #StOpE compte aujourd’hui 199 organisations signataires. L’objectif est de lutter contre le sexisme ordinaire en entreprise, en expliquant les bonnes actions et pratiques sur ce sujet. « Le respect est la valeur cardinale du groupe Bouygues. Le cultiver est fondamental. Lutter contre le sexisme ordinaire permet de créer un cadre de travail bienveillant et ouvert qui permet à chacun de s’épanouir pleinement », explique Edward Bouygues, directeur général délégué du groupe et signataire de l’acte d’engagement. 8 femmes sur 10 victimes de sexisme ordinaire en entreprise Le baromètre #StOpE/BVA mené auprès de 64 000 personnes en 2021 indique que plus de 8 femmes sur 10 sont victimes de sexisme ordinaire en entreprise. Et 4 hommes sur 10 disent également être victimes de propos dégradants s’appuyant sur des clichés de la masculinité. En signant l’acte d’engagement, Bouygues devra mettre en pratique au moins une des huit actions prioritaires définies par #StOpE. Tout d’abord, appliquer le principe tolérance zéro, informer pour faire prendre conscience et former sur les bonnes pratiques. Ensuite, diffuser des outils pédagogiques, inciter les salariés à contribuer à la lutte, prévenir les situations de sexisme et accompagner les victimes. Enfin, sanctionner les comportements sexistes et mesurer les avancées. Lire aussi : Bouygues s’engage pour le bois français Bouygues a déjà mis en place des actions dans plusieurs dans ses filiales. « Signer cet acte au niveau du groupe, c’est engager tous les collaborateurs, en leur rappelant le niveau d’exigence que nous nous fixons pour lutter contre toute forme de discrimination et le sexisme ordinaire », conclut Jean-Manuel Soussan, directeur général adjoint, directeur des ressources humaines du groupe Bouygues. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 99 jours

Face au vieillissement de la population, un rapport préconise de développer les résidences seniors

Co-rédigé avec le cercle de réflexion Matières grises, le rapport chiffre également à 60.000 le nombre de places en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) supplémentaires à créer dans la même période.Le développement des résidences seniors, plutôt destinées à des personnes "fragiles" mais pas encore dépendantes, va être rapidement nécessaire, notent les autrices. Leur nombre va en effet exploser dans la décennie 2020-2030, avec le passage de la génération des baby-boomers dans la tranche d'âge 75-84 ans."Cette nouvelle génération de personnes âgées est précisément celle qui a eu 20 ans en Mai 68. (...) Comment imaginer que cette génération puisse se résigner à vivre sa vieillesse à l'identique des générations qui l'ont précédée ?", demandent-elles.Le rapport identifie trois axes pour adapter l'habitat au vieillissement : le logement classique pour les personnes autonomes, l'habitat alternatif pour les fragiles, et les Ehpad quand la dépendance s'installe.Pour les personnes autonomes, il préconise l'adaptation des logements, avec la massification du dispositif MaPrimeAdapt' qui doit être lancé en 2024.Les villes devront en outre adapter leur urbanisme aux personnes âgées qui n'ont pas de voiture et peuvent moins se déplacer.Pour les personnes modérément dépendantes, les autrices préconisent un développement de "l'habitat alternatif", regroupant résidences services seniors, résidences autonomie ou habitat intergénérationnel.Ce peut être une solution pour les territoires où le niveau de vie est faible, ou pour les endroits peu peuplés, où actuellement, faute d'alternatives, des personnes qui n'en ont pas besoin sont placées en Ehpad, notent-elles.Elles préconisent également un "déploiement massif de l'offre d'aide à domicile", via des "décisions radicales (...) en matière de tarification des services d'aide et de soins à domicile ou en matière d'attractivité des métiers face à la pénurie constatée actuellement."Pour les personnes sévèrement dépendantes, la création de places en Ehpad deviendra urgente à partir de 2030, quand le nombre des plus de 85 ans va commencer à grimper en flèche pour quasiment doubler en 20 ans.Les Ehpad devraient, selon le rapport, s'ouvrir davantage sur leur territoire par exemple en ouvrant leur cantine ou en proposant des consultations gériatriques aux non résidents ; et en déployant leurs services (portage de repas, télésurveillance...) à domicile.
Il y a 2 ans et 99 jours

URW atteint ses objectifs 2022 avec un bénéfice récurrent en hausse de 33% à 1,34 md d'euros

La foncière franco-néerlandaise s'était fixé comme objectif un résultat net récurrent de 9,10 euros par action. Il s'établit finalement à 9,31 euros. Pour 2023, URW table sur une fourchette entre 9,30 et 9,50 euros.Ses loyers nets, autre indicateur de référence des foncières, se sont établis à 2,21 milliards d'euros, en hausse de 29,1% par rapport à 2021.Ils ont été portés par les centres commerciaux, de loin sa première source de revenus, et par les congrès et expositions, sortis de plusieurs années de marasme avec la fin des mesures sanitaires.Dans les centres commerciaux, la vacance a reculé à 6,5%, provoquant une "tension commerciale sur nos sites qui a entraîné l'augmentation des loyers négociés", s'est félicité le président du directoire, Jean-Marie Tritant, lors d'une conférence téléphonique."Les effets du Covid (...) se sont totalement estompés sur les trois derniers trimestres", s'est-il félicité auprès de l'AFP.Le chiffre d'affaires de ses commerçants a en effet atteint les niveaux de 2019 en Europe et les a dépassés aux Etats-Unis.En revanche, la fréquentation des centres reste à 90% de son niveau de 2019, compensée par des dépenses plus importantes par client.Faire en sorte que les visiteurs dépensent davantage par visite, via la publicité ciblée, est un des axes stratégiques du groupe.URW, toujours occupée à alléger sa lourde dette (20,7 milliards), indique s'être séparée, en 2022, de 2,8 milliards d'euros d'actifs.Propriétaire d'environ 80 centres commerciaux en Europe et aux Etats-Unis, URW s'est engagée dans un plan de désendettement pour compenser les effets de l'absorption, en 2018, du groupe australien Westfield et de son copieux portefeuille américain.Dans le cadre de ce plan, elle ne versera pas de dividende à ses actionnaires au titre de cet exercice.Elle s'était engagée à céder 4 milliards d'euros d'actifs en Europe d'ici à la fin 2022. L'objectif n'a pas été atteint, avec 3,2 milliards, du fait de l'augmentation des taux d'intérêt, qui ont effrayé les investisseurs, selon le président du directoire."On sécurisera les 800 millions en 2023", a assuré M. Tritant à l'AFP.La "réduction radicale de son exposition" aux Etats-Unis devrait intervenir en 2023 ou 2024, "dès que les marchés s'améliorent".
Il y a 2 ans et 100 jours

La retraite minimum à 1.200 euros, toujours pas si net

C'est la "mesure d'accompagnement" la plus coûteuse de la réforme des retraites. Alors que le relèvement de deux ans de l'âge légal --de 62 à 64 ans-- doit réduire le déficit d'environ 18 milliards d'euros d'ici 2030, un dixième de cette somme sera consacrée à la hausse des petites pensions. Soit 1,1 milliard pour les retraités actuels et 700 millions pour ceux qui les rejoindront à partir du 1er septembre, avec donc la promesse d'un minimum de 1.200 euros par mois pour une carrière complète. Sauf que personne n'est assuré de retrouver ce montant sur son relevé bancaire.Le ministre du Travail lui-même ne sait pas dire combien de retraités atteindront ce seuil devenu symbolique. "Ca va changer chaque année en fonction des carrières des personnes concernées", a tenté d'expliquer Olivier Dussopt mercredi sur France Inter.Car pour toucher 1.200 euros, il faudra avoir validé tous les trimestres requis (168 soit 42 ans aujourd'hui, 172 soit 43 ans d'ici 2027) avec une rémunération au niveau du Smic. Un cas de figure théorique qui ne sert qu'à calculer ce "minimum contributif" auquel chaque retraité a droit.Ceux qui ont fait "beaucoup de temps partiel", par exemple, auront "une augmentation mais ça n'arrivera pas forcément à 1.200 euros, même avec une carrière complète", a précisé M. Dussopt.Idem pour ceux qui sont partis ou partiront sans avoir atteint le "taux plein": comme aujourd'hui, leur pension restera diminuée en proportion du nombre de trimestres manquants.85% du SmicCe ne sera donc pas 1.200 euros minimum pour tout le monde, mais toutes les petites pensions bénéficieront d'un coup de pouce, entre 25 et 100 euros par mois selon les cas.Au total, 1,8 million de retraités actuels (soit plus de 10%) sont concernés, ainsi qu'un quart des futurs retraités, soit 200.000 personnes chaque année.Le coût de la mesure est donc appelé à se creuser progressivement (1,4 milliard d'euros en 2024, 1,8 milliard en 2030), d'autant que les petites pensions suivront à l'avenir l'évolution du salaire minimum.En effet, les 1.200 euros affichés correspondent en réalité à 85% du Smic net --actuellement de 1.353 euros par mois, mais qui sera probablement revalorisé en cours d'année pour suivre l'inflation.Une référence inscrite dans la loi depuis la réforme Fillon de 2003 mais jamais appliquée, sauf pour les retraites agricoles depuis la loi Chassaigne de 2020. La réforme actuellement débattue au Parlement prévoit cette fois-ci un mécanisme "d'indexation" afin de rester à hauteur des 85% promis.Mais que la pension versée soit de 1.200 euros ou moins, elle pourra encore être réduite. Car il s'agit d'un montant brut, avant prélèvements sociaux. Or, tous les retraités ne sont pas dans la même situation: en fonction de ses autres revenus (loyers, dividendes, etc), voire de ceux de son conjoint s'il est en couple, les cotisations peuvent monter jusqu'à 9,1% ou à l'inverse être réduite à zéro en cas d'exonération.
Il y a 2 ans et 100 jours

3e édition du Baromètre de l’autosolisme : en dépit de la crise énergétique, l’usage individuel de la voiture continue de progresser

Malgré un contexte de forte inflation et de tensions sur le prix des carburants, le taux d’autosolisme moyen constaté pendant cette période a atteint 84,7%, soit une hausse de 2,5% par rapport à l’automne précédent (82,6%). L’autosolisme est, et reste donc, un phénomène bien ancré au quotidien dans les pratiques de mobilité des Français.Tours Métropole Val-de-Loire, la Communauté d’Agglomération Pays Basque, Montpellier Méditerranée Métropole, Nouvelle Aquitaine Mobilités et la Région Nouvelle Aquitaine ainsi que la direction interdépartementale des routes Atlantique se sont associées à cette étude unique en son genre, réalisée grâce aux technologies d’intelligence artificielle de Cyclope.ai, sur 11 axes autoroutiers[2], entre mi-septembre et mi-novembre 2022 – hors période de vacances scolaires. Les analyses réalisées dans le cadre de cette nouvelle édition, sur plus de 700.000 véhicules, mettent également en évidence un taux d’occupation moyen de 1,24 passager par véhicule, bien inférieur à l’optimum de 1,75 visé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici 2035[3]. Les résultats de ce 3e baromètre de l’autosolisme ne peuvent qu’alerter sur l’urgence de renforcer l’offre de services et d’infrastructures, ainsi que de services dédiés au covoiturage, notamment pour les trajets domicile-travail, pour lesquels l’impact de l’autosolisme est le plus délétère, tant en termes d’émissions de CO2 que de temps perdu dans les congestions.L’autosolisme : une pratique bien installée en France, et qui continue de progresser en 2022Alors que le taux d’autosolisme mesuré par VINCI Autoroutes et Cyclope.ai à l’automne 2021 était de 82,6%, il atteint un an plus tard 84,7% en moyenne, sur le même périmètre et dans les mêmes conditions d’observation, et ce malgré la forte augmentation des prix de l’énergie. Ainsi, sur les 14 sites concernés par les mesures effectuées dans le cadre du baromètre de l’autosolisme, seuls 15,3% des véhicules analysés transportaient au moins deux personnes (contre 17,4% à l’automne 2021 et 14,8% au printemps 2022). Comme lors des deux précédentes éditions, le pic d’autosolisme est constaté entre 7h et 8h du matin (à 89%) pour diminuer ensuite, et atteindre 78% en moyenne à 10h.En parallèle, le taux d’occupation moyen des véhicules observé dans le cadre de cette nouvelle édition est de 1,24 passager/véhicule, oscillant entre 1,02 à l’est de Nantes et 1,35 à Toulon – soit un taux moyen très en-deçà de l’optimum de 1,75 passager / véhicule fixé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone d’ici à 2035.Pour Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes : « Cette nouvelle édition du baromètre de l’autosolisme confirme que les Français, malgré le contexte économique et l’augmentation des carburants, continuent à une écrasante majorité de circuler seuls dans leur voiture en semaine pour leurs trajets domicile-travail, alors même que le covoiturage offre une solution simple et efficace pour répondre non seulement aux enjeux économiques, mais également de congestion des agglomérations et de réduction des émissions de CO2 . Nous avons la capacité d’accompagner les territoires dans leur volonté de stimuler le covoiturage et, plus généralement, les mobilités partagées sur autoroute, en multipliant les infrastructures telles que les parkings de covoiturage aux abords du réseau autoroutier, les pôles d’échanges multimodaux ou encore les voies réservées. Autant de solutions qui, partout où elles sont déployées, sont plébiscitées par leurs usagers et contribuent efficacement à décarboner les usages de la route - qui accueille, il faut le rappeler, 87% des déplacements du pays. »Des disparités régionales qui s’accentuent au fil des éditions du baromètreA l’échelle régionale, la quasi-totalité des sites observés connaît une hausse de l’autosolisme par rapport à la 1ère édition du baromètre, réalisée à l’automne 2021. Ce sont l’Ile de France (+12%) et l’agglomération de Nantes, tant sur l’A11 (+6,1%) que sur l’A83 (+6,6%), qui affichent les progressions les plus fortes. A l’opposé, le phénomène connait une baisse notable à Toulon, qui passe d’un taux de 81,2% de véhicules ne transportant qu’un seul passager à 77,4% (soit -4,7%). La métropole de Bordeaux (A10) ne connaît quant à elle qu’une très légère hausse entre les deux périodes (+0,4%).Pour Amelia Rung, directrice du développement de VINCI Autoroutes : « Le baromètre que nous réalisons depuis plus d’un an représente un outil objectif pour suivre l’évolution de l’autosolisme en France mais également pour évaluer l’impact des solutions testées par certaines agglomérations pour encourager le covoiturage au quotidien. Nous avons pu ainsi, au cours des 3 vagues successives de notre baromètre, observer plus de 3 millions de véhicules et avoir une vision fiable de l’autosolisme. Forts de ces résultats, nous allons notamment pouvoir déterminer plus finement les sites stratégiques sur notre réseau où installer notamment de futurs parkings de covoiturage. Par ailleurs, en collaboration avec la direction interdépartementale des routes Méditerranée, nous allons observer 4 sites qui serviront de référence pour des projets de voies réservées, en vue de développer des mobilités partagées dans la région de Marseille. »Retrouvez la synthèse du 3e baromètre de l’autosolisme sur le site www.vinci-autoroutes.com. La prochaine édition sera publiée au printemps 2023 ; elle permettra notamment d’évaluer les premiers impacts du Plan national covoiturage du quotidien sur les 11 agglomérations suivies, ainsi que les initiatives de voies réservées déployées au niveau local.
Il y a 2 ans et 100 jours

Bilan du plan Avenir Montagne

Les territoires de montagne sont sujets à de grandes mutations telles que les difficultés d’enneigement, la fonte des glaciers ou l’érosion de la biodiversité. Les défis sont nombreux.Conscient du potentiel mais aussi de la fragilité des montagnes françaises, Avenir Montagnes pose les fondations d’un nouveau modèle. Un modèle touristique plus diversifié, plus durable. Un modèle qui améliore aussi bien la qualité de vie des habitants qu’il garantit l’expérience d’un séjour réussi pour les touristes, toute l’année.En ce sens, le Premier ministre Jean Castex a présenté le 27 mai 2021 et après de nombreuses concertations avec les acteurs de la montagne, Avenir Montagnes, un grand plan d’accompagnement des territoires de montagne vers un tourisme plus durable et plus diversifié. Ce plan se décline selon 3 priorités :favoriser la diversification de l’offre touristique et la conquête de nouvelles clientèles, accélérer la transition écologique des activités touristiques de montagne,dynamiser l’immobilier de loisir et enrayer la formation de « lits froids ».La loi «3DS» a d’ailleurs conforté le modèle des résidences de tourisme en permettant à des foncières locales portées par les collectivités d’être prioritaires pour l’achat de logements en vue de poursuivre leur location.Avenir Montagnes InvestissementMobilisation de 300 M€ d’aides à l’investissement financées à parité entre l’État et les Régions, dont 50 M€ en 2021 et 100 M€ en 2022 pour l’État.Les projets d’équipements et d’investissement éligibles doivent être situés dans le périmètre d’un massif et portés par les collectivités territoriales ou par d’autres acteurs de massifs (établissements publics, associations, syndicats mixtes, entreprises, etc.). Ils peuvent intervenir dans plusieurs domaines d’activité :le développement d’équipements touristiques durables liés à la diversification deux ou quatre saisons et la modernisation des équipements permettant la pratique d’une activité de neige ;le soutien à la transition écologique des activités et de la protection de la biodiversité. Une enveloppe de 10 M€ est ainsi consacrée à la réalisation et la restauration de 1.000 km de sentiers comme vecteurs d’éducation à la nature et à la préservation de la biodiversité ;le développement des mobilités du premier (ou du dernier) kilomètre, y compris des mobilités de transport par câble ;la rénovation de certains hébergements touristiques et la création ou la rénovation d’hébergements de saisonniers ;la rénovation ou de la modernisation des établissements thermaux et des centres de bien-être ou encore de la montée en gamme ou de la diversification de l’offre des stations thermales, ainsi que de la mise en valeur du patrimoine historique, naturel et bâti des stations thermales. Au final ce sont 18M € qui ont été mobilisé au thermalisme pour un objectif initial de 10 M€ en plancher.En 2021 et 2022, 150 M€ de crédits État ont été engagés au profit de 484 projets d’investissement, générant un investissement total de 560 M€.Les collectivités territoriales (communes, EPCI, départements) représentent 67% des porteurs de projet et 64% des subventions allouées en 2021 et 2022 ; les autres bénéficiaires sont des associations, entreprises, PNR, parcs nationaux et syndicats mixtes.Les projets soutenus par l’État dans le cadre d’Avenir Montagnes Investissement sont disponibles à l’adresse suivante : Avenir Montagnes investissement 2021 (arcgis.com).Trois dispositifs d’appui en ingénierieAvenir Montagnes IngénierieProgramme d’appui aux territoires piloté par l’ANCT, avec le soutien de la Banque des Territoires, doté de 16 M€ sur deux ans. Il apporte un appui opérationnel et sur-mesure à 62 territoires de montagne dans la conception et la mise en œuvre de leur projet de transition vers un tourisme plus durable et plus diversifié.Les 62 territoires lauréats ont été sélectionnés en deux vagues, en octobre 2021 et en février 2022 (liste en annexe). Ceux-ci bénéficient :du financement sur une base forfaitaire de 60.000 euros par an pendant 2 ans, par l’ANCT, d’un chef de projet dédié, pour accompagner la conception, la mise en œuvre et le suivi du nouveau projet de développement touristique en transition ;de l’accès à une offre de service en ingénierie d’une vingtaine de partenaires du programme, avec de nouvelles coopérations signées avec la FFCAM, Nordic France, la FFRandonnée, la Fédération des Grands sites de France, le Cerema et la Fabrique des transitions. L’offre de service est accessible à l’adresse : OffreDeService_AM_v6.pdf (agence-cohesion-territoires.gouv.fr). La Banque des Territoires finance des accompagnements méthodologiques pour les chefs de projet pour accélérer la mise au point et l’organisation du projet ;d’une animation et d’un partage d’expériences au niveau national et par massif avec le soutien du commissariat de massif.Un parcours d’accompagnement dédié aux élus des 62 territoires lauréats Avenir Montagnes Ingénierie est déployé en partenariat avec la Fabrique des Transitions.Avenir Montagnes MobilitésDoté de 10 M€, porté par l’ANCT et France Mobilités, ce dispositif soutient en ingénierie des projets durables, innovants et inclusifs de mobilités dans les territoires de montagne.Le dispositif a été ouvert aux collectivités et autorités organisatrices des mobilités ainsi qu’à leurs partenaires privés. Les lauréats bénéficient d’un soutien financier à hauteur de 50% de la part éligible de leur projet, limité à 200.000 € (avec une part de la subvention de maximum 25.000 € pour le volet investissement), et d’un accompagnement technique réalisé par le CEREMA. 100 projets ont été sélectionnés en deux vagues, mars et octobre 2022.Les projets soutenus dans le cadre d’Avenir Montagnes Mobilités sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.francemobilites.fr/cartographie-laureats#montagnesFrance Tourisme IngénieriePiloté par Atout France et doté de 5 M€ financés par la Banque des Territoires, ce dispositif vise à accompagner en ingénierie 50 stations de montagne pour la rénovation de leur immobilier de loisir. Dans le cadre de la première vague de sélection, 25 sites ont été retenus en décembre 2021, portant sur 33 stations. Chacun des sites bénéficient d’un appui en ingénierie sur-mesure d’Atout France pendant 2 ans et demi correspondant à un engagement financier de 100.000 euros.Exemples de projets accompagnés par Avenir MontagnesLa rénovation des thermes de Bagnères de LuchonAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Pyrénées)Situés au cœur de la station de Bagnères de Luchon, les thermes de la ville bénéficient, d’une rénovation complète et d’une extension. Dans le cadre d’une stratégie partenariale de territoire, l’activité thermale y est historiquement une activité clé. L’objectif est de conforter Luchon comme station de tourisme de santé et de pleine nature.COÛT GLOBAL : 30,8 M€ dont 2,87 M€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes Investissement et de la Région OccitanieLa station de ski Les OrresAccompagnée par France Tourisme Ingénierie sur la rénovation de l’immobilier de loisir (Massif des Alpes)La station des Orres, engagée dans la transition énergétique et touristique, compte un centre station classé patrimoine remarquable du XXe siècle et un secteur de résidences de tourisme, Bois Méan. Atout France accompagne l’élaboration d’une charte de rénovation énergétique et architecturale afin de garantir le respect du label Architecture Contemporaine Remarquable et faire valoir l’identité de la station. Un travail participatif avec les socioprofessionnels est également engagé sur les pieds d’immeuble et la publicité commerciale. Atout France assure par ailleurs une assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rénovation globale d’une copropriété du centre station.La création d’un village vacances-répit Sport Nature HandicapAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif central)Après l’ouverture d’un gîte d’étape cycliste au sein d’une belle longère creusoise typique à Champagnat sur le trajet de la véloroute Est Creuse, la SAS Roue d’escampette donne une portée nouvelle à son projet Sport-Nature-Handicap avec la création d’un véritable village vacances-répit sur le terrain de cette ancienne ferme. Doté de 20 places, ce projet qui a été accompagné par le CAUE départemental et qui valorise les matériaux locaux et le réemploi, permettra d’accueillir tous les publics en particulier les personnes en situation de handicap auditif, visuel, mental ou moteur. L’objectif est de permettre à tous de pratiquer des activités de pleine nature, de bénéficier sur place des équipements adaptés et de profiter d’un temps de répit pour de vraies vacances en famille, y compris pour les aidants.COÛT GLOBAL : 2,2 M€ dont 650.000€ de crédits État au titre d’Avenir Montagnes InvestissementUn nouveau souffle pour la station du MarksteinAccompagnée par Avenir Montagnes Investissement (Massif des Vosges)Le projet permet de détruire une friche touristique, anciennement hôtel de luxe de sept niveaux. Cette verrue paysagère, aujourd’hui un danger et un frein à l’attractivité, est située en plein cœur d’une station en voie de diversification. La contribution d’Avenir Montagnes permettra d’impulser une nouvelle image et un nouveau projet d’accueil en station.COÛT GLOBAL : 2,3 M€ dont 1,84 M€ au titre d’Avenir Montagnes Investissement (en deux phases, 2021 et 2022)
Il y a 2 ans et 100 jours

La Banque de France prévoit une croissance "modeste" du PIB au 1er trimestre

"Sauf nouveau choc imprévu dans les semaines ou mois qui viennent, le risque d'une récession au cours de cet hiver peut être aujourd'hui écarté", souligne Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l'international, à la Banque de France.La prévision est conforme aux anticipations de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dévoilées mardi (progression de 0,2% du PIB au premier comme au deuxième trimestre 2023, après +0,1% au dernier trimestre 2022).Selon la Banque de France, qui a sondé quelque 8.500 entreprises entre le 27 janvier et le 3 février, l'activité a plus progressé que prévu en janvier par rapport à décembre, principalement grâce au "dynamisme de l'activité dans les services marchands".En février, le PIB devrait être en "croissance faible" par rapport à janvier, avec des tendances diverses dans les trois secteurs couverts par l'enquête: l'activité progresserait dans l'industrie et les services mais se replierait dans le bâtiment.Autant d'éléments qui poussent la banque centrale à envisager une croissance trimestrielle "légèrement positive".Sur l'ensemble de l'année 2023, le scénario central de la Banque de France prévoit une croissance de 0,3% du PIB, nettement inférieure à celle envisagée par le Fonds monétaire international (0,7%) ou le gouvernement (1%). En janvier, la part des entreprises qui ont déclaré à la Banque de France des difficultés d'approvisionnement ou de recrutement a continué à diminuer. Les inquiétudes liées à l'impact des prix de l'énergie sur l'activité ou les marges des trois mois à venir sont elles restées plutôt stables.A l'inverse, l'opinion des entrepreneurs industriels sur l'état de leur carnet de commande continue à dégringoler, là où les professionnels du bâtiment connaissent un petit regain d'optimisme. Dans les deux secteurs, le solde d'opinion est proche de sa moyenne sur quinze ans."Les problématiques, qui étaient plutôt du côté de l'offre, basculent progressivement du côté de la demande", résume Olivier Garnier.Enfin, l'opinion des entrepreneurs sur leur trésorerie se maintient à un niveau nettement inférieur à sa moyenne des quinze dernières années.Dans un contexte d'inflation inédite depuis les années 1980, un tiers des entreprises ont augmenté leurs prix de vente en janvier dans l'industrie (33%) et les services (32%), et 43% dans le bâtiment. Ces pourcentages devraient baisser dans les trois secteurs en février, selon la Banque de France.
Il y a 2 ans et 100 jours

Humidistop : le spécialiste français des problèmes d’humidité et d’ondes électromagnétiques

Une activité que le groupe développe également sous forme de MDD, auprès des plus grands distributeurs mondiaux. Inverseurs de polarité : l’évaporation naturelle de l’humiditéLa société Humidistop propose depuis plusieurs années maintenant des solutions innovantes permettant de résoudre les problèmes récurrents d’humidité, qu’il s’agisse de murs humides, de remontées capillaires, de moisissures, de salpêtre, et bien d’autres encore. L’entreprise française a ainsi développé deux innovations majeures, avec un inverseur de popularité électromagnétique STOP ONE prenant la forme d’un petit boitier à venir fixer directement sur une zone humide, et un inverseur de polarité géomagnétique du nom de GEOSTOP, sous forme de boitier cylindrique.Pouvant couvrir jusqu’à 200 mètres carrés, ces deux appareils peuvent être installés dans tous types de bâtiments, que ce soit des appartements, des maisons ou des bâtiments anciens, des bureaux, des bâtiments publics, ou encore des églises. Grâce à l’utilisation de ces inverseurs de polarité, les particuliers n’ont alors aucun travaux à réaliser ; soit un gain de temps considérable, et de vraies économies réalisées. ATELC 30 : le traitement des remontées capillaires électriquesFace au succès de son activité, la maison mère Humidistop a lancé une seconde filiale nommée Soft Ondes. Spécialisée dans l’amélioration de l’habitat et du bien-être, ainsi que dans les innovations à forte valeur ajoutée, cette société commercialise des appareils anti-tartre et anti-calcaire à destination des particuliers, mais aussi des appareils contre les ondes électromagnétiques présentes au sein des logements (wifi, téléphone portable), et notamment au niveau des tableaux électriques. La société commercialise depuis peu un tout nouvel appareil nommé ATELC 30 (Assistant Technique Électronique Low Cost) capable de traiter l’ensemble des remontées capillaires électriques et électroniques dans un rayon de 15 mètres, disponible à un prix défiant toute concurrence. Une marque spécialisée dans la revente d’inverseurs de polaritéHumidistop travaille également au quotidien avec des professionnels et des artisans souhaitant proposer ces technologies à leur propre clientèle. L’entreprise a ainsi créé Help Humidité : une branche entièrement dédiée aux professionnels et à la revente d’inverseur de popularité électromagnétique et d’inverseur de polarité géomagnétique.Pour William Coignard, le fondateur d’Humidistop : « Nous travaillons énormément en MDD (marque de distribution). Concrètement, les clients peuvent faire appel à nos services pour nous demander de concevoir des produits entièrement sur mesure, selon leurs demandes précises, et sous leur nom d’enseigne. Notre cabinet d’ingénierie situé à Toulouse sera alors en charge de développer ce produit de façon personnalisée, pour une production à grande échelle. »À travers cette activité, l’entreprise collabore à ce jour avec de nombreux acteurs de la grande distribution, que ce soit en France, mais aussi en Europe et dans le monde entier.Une fabrication « Made in France » et à prix d’usineL’ensemble des produits de l’entreprise Humidistop et de ses différentes filiales sont aujourd’hui conçus en France au sein de l’usine Syselec située à Castres. Cette fabrication exclusivement française offre aux clients de véritables garanties, que ce soit en termes de qualité des produits finaux, de traçabilité, ou encore de transparence.Avant même leur commercialisation, les appareils ont tous pu être testés par l’un des deux laboratoires de contrôle indépendants avec lesquels travaille la société : Nexio et Emitech.Pour William Coignard : « Cette fabrication française permet également de garantir à nos clients des produits de haute qualité disponibles à prix d’usine, à travers des tarifs très accessibles ! »Alors que près d’un logement sur deux serait concerné par des problèmes d’humidité en France, la société Humidistop fait aujourd’hui figure de référence dans ce secteur d’activité. Un haut niveau d’expertise que le groupe dirigé par William Coignard a su diversifier au fil du temps, en travaillant sur de nouvelles technologies, comme par exemple dans le domaine des ondes électromagnétiques.Grâce à la fiabilité de ses appareils « Made in France », l’entreprise touche désormais de plus en plus d’acteurs, qu’il s’agisse de particuliers ou bien de grands groupes internationaux spécialisés dans les travaux et l’aménagement d’intérieur.
Il y a 2 ans et 101 jours

L'économie française attendue tout juste dans le vert au premier semestre 2023

L'année 2023 devrait commencer comme s'est finie 2022, anticipe mardi l'Institut national de la statistique (Insee), avec une croissance "modeste".Après avoir progressé d'un timide 0,1% au quatrième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) enregistrerait ainsi une hausse de 0,2% au premier trimestre puis de 0,2% à nouveau au second trimestre, contre respectivement 0,1% et 0,3% pronostiqués précédemment."On est dans une situation conjoncturelle plutôt hésitante, ni franchement favorable, ni franchement défavorable", a résumé Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse. C'est "une conjoncture hésitante et, somme toute, relativement résistante", a-t-il estimé, faisant toutefois état d'une "forte dichotomie" entre les entreprises et les ménages."Plateau" d'inflationMoteur traditionnel de l'économie française, la consommation des ménages rebondirait "modestement" après un net repli fin 2022, portée par la consommation d'énergie si l'hiver s'avère normalement froid. Le relèvement de 15% des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité pourrait toutefois inciter à la sobriété.Alors que les achats de véhicules continueraient à progresser, ceux de produits alimentaires pourraient rester pénalisés par des envolées des prix à deux chiffres, avec jusqu'à 13,7% sur un an dans ce secteur attendus en février, selon l'Insee.Dans son ensemble, la hausse des prix à la consommation demeurerait sur "un plateau", autour de 6% sur un an en février, des niveaux inédits en près de quatre décennies, avant de refluer progressivement à 5% en juin."Cela ne veut pas dire que le niveau des prix baisserait, cela veut dire que globalement, l'indice des prix évoluerait moins vite qu'il y a un an", a souligné Julien Pouget.Si les chocs passés, liés notamment à la guerre en Ukraine, continueraient à produire leurs effets et à alimenter la progression des prix, la normalisation progressive des approvisionnements mondiaux ainsi qu'un prix du pétrole en repli joueraient à la baisse.La contribution de l'alimentation pesant désormais davantage que l'énergie dans cet indicateur, l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires frais) se maintiendrait toutefois au-dessus de ce niveau, à 5,7% mi-2023.GrèvesLe soutien à l'économie proviendra surtout de la production industrielle qui pourrait "légèrement progresser" au premier trimestre, d'après l'institut.Elle bénéficiera du rebond dans la cokéfaction-raffinage qui avait pâti des grèves d'octobre, de difficultés d'approvisionnement moindres et d'une production électrique en hausse avec la remise en service de réacteurs nucléaires.Dans les services, l'activité devrait toujours afficher "un rythme modéré".Ces prévisions ne tiennent cependant pas compte de l'impact éventuel des grèves contre la réforme des retraites qui pourraient affecter plus fortement certains secteurs comme les transports.Les mobilisations massives contre de précédentes réformes des retraites avaient coûté environ 0,2 point de PIB trimestriel, a rappelé Julien Pouget. "Depuis, le télétravail s'est beaucoup développé pour des raisons sanitaires au départ, ce qui est éventuellement de nature à amoindrir l'impact macroéconomique de ces grèves."En résumé, ce sont "des facteurs de soutien qui sont assez modestes mais qui suffiraient quand même à garder la croissance en territoire légèrement positif", a-t-il souligné, tout en notant que le contexte international restait "incertain".L'Insee n'a pas fourni de prévision pour l'ensemble de l'année 2023 alors que le gouvernement table sur une croissance de 1%.
Il y a 2 ans et 101 jours

A Duclair, Les Nouveaux Voisins donne de l’Amplitude aux marées

A Duclair (Seine-Maritime), Amplitude, projet réalisé entre technique et poésie par l’agence d’architecture Les Nouveaux Voisins pour la Métropole Rouen Normandie et la mairie de Duclair maîtres d’ouvrage, est lauréat des Trophées Eiffel 2022 dans la catégorie « Micro Architecture ». A Duclair, le niveau de la Seine est fortement influencé par la marée. Vivre […] L’article A Duclair, Les Nouveaux Voisins donne de l’Amplitude aux marées est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 102 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 103 jours

Flash-Ball : Des tuyaux propres en un éclair

Nouveau Flash-Ball développé par ACM Equipements. [©ACP Equipements] La sécurité avant tout, un leitmotiv pour ACM Equipements. Et de joindre le geste à la parole, en développant le récepteur de balle baptisé Flash-Ball. Ce dispositif permet de réaliser, en toute sécurité, le nettoyage par “poussée de balle à l’air comprimé” des tuyaux de transfert du béton sur chantier Pour ce faire, il suffit de déconnecter les conduites de la pompe à béton. Tout en reliant l’extrémité opposée au Flash Ball. Ensuite, on introduit la balle dans le tuyau encore chargé de béton. Et on lui applique une poussée par air comprimé. Le déplacement de la balle provoque la vidange et le nettoyage de la conduite. Lire aussi : ACM Equipements lance le Bac à Béton Relevable Un équipement compact et léger Le béton est évacué dans un big bag ou un dispositif de réception. La balle, elle, est stoppée en fin de parcours au niveau du Flash-Ball. « Un dispositif particulier l’empêche d’être expulsée, avec tout le risque d’éclaboussures, de projections ou de fouettement que cela comporte, explique Alcides Ferreira, président d’ACM Equipements. Ce même dispositif permet de dépressuriser la conduite de manière automatique, en fin de cycle, en toute sécurité. » Compact, le Flash-Ball présente une dimension de 76 cm x 70 cm x 65 cm, pour un poids de l’ordre de 25 kg. Il peut être pourvu d’un adaptateur autorisant son montage sur les supports de big bags. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 103 jours

L’immobilier d’entreprise face à un moment charnière

2022, l’année du retour à la normale sur le marché des bureaux francilienPour Alexandre Fontaine, Executive Director Bureaux Ile-de-France : « 2022 aura été l’année du retour à la normale. Plusieurs faits marquants sont à noter : la concentration de l’activité sur les secteurs tertiaires les plus établis et la volonté des utilisateurs de s’orienter sur des immeubles neufs / restructurés répondant aux enjeux RSE et aux nouvelles attentes en matière d’environnement et d’aménagement des espaces de travail. Malgré ce bilan positif, les premiers signaux de ralentissement se sont confirmés sur la fin d’année (602.300 m² placés au 4T 2022 soit - 11% sur un an) avec un créneau des petites et moyennes surfaces particulièrement affecté. Compte tenu des perspectives économiques plus dégradées, cette phase de ralentissement de l’activité devrait se poursuivre sur 2023. Nous anticipons un recul du volume de commercialisations de l’ordre de - 5% à - 10% ce qui porterait le niveau de demande placée autour de 1,9 - 2 millions de m². »Du côté de la vacance de bureaux en Ile-de-France, elle augmente sur ce 4ème trimestre 2022 avec 4,3 millions de m² immédiatement disponibles.Pour Alexandre Fontaine : « La Défense et dans une moindre mesure la 1ère Couronne sont à l’origine de cette hausse du volume de bureaux vacants. Sur la Défense, les livraisons de la tour Hekla (72.700 m²) et de la tour Aurore (37.300 m²), en quête de preneurs, ont notamment contribué à la forte progression du taux de vacance dans la zone, qui est passé de 12,4% au 3T 2022 à près de 15,5% au 4T 2022. Au vu des niveaux de demande placée et d’offre future anticipés sur l’année 2023, l’offre neuve / restructurée devrait néanmoins commencer à se réduire fin 2023 / début 2024.»Le marché de l’investissement en zone de fortes turbulences : après de très belles performances, les acteurs en attente d’une stabilisation des conditions de marchéMalgré des circonstances adverses sur le plan financier et géopolitique, l’année 2022 s’achève sur des résultats plutôt bons : 25,5 Mds € ont été investis en immobilier d’entreprise banalisé en France, soit – 2% par rapport à 2021. Le marché a été porté par le dynamisme retrouvé du commerce, le maintien de l’investissement industriel et logistique à des niveaux élevés ainsi que par une bonne résilience du marché des bureaux en région.Toutefois, l’année 2022 restera dans les annales comme un moment charnière entre le monde d’avant - profusion d’argent à bas coût, très faible niveau de rémunération de l’OAT, compression des taux de rendement immobiliers - et le monde d’après, marqué par la remontée (forte et brusque) du coût de l’argent pour contrer l’inflation, et, donc in fine, la nécessaire remontée des taux de rendement immobiliers.Pour Nicolas Verdillon, Managing Director Investment Properties : « Le T3 a été ainsi un point de bascule entre ces deux paradigmes, affichant des résultats en trompe l’œil : la bonne tenue de l’activité était en fait la concrétisation de négociations initiées en début d’année à des taux le plus souvent obsolètes. »Avec seulement 5,4 Mds € investis (soit -52% par rapport au 4e trimestre 2021), le T4 2022 se distingue par une faible performance alors que c’est traditionnellement un trimestre très actif : cela témoigne de ce changement de paradigme et du lent ajustement des acteurs de l’immobilier. Face à un contexte hautement volatil, les investisseurs font preuve d’attentisme. Si la nécessité d’une correction des prix est désormais entendue, celle-ci peine à s’exprimer: le calendrier et le niveau du réajustement restent donc incertains et conditionnés notamment à la maîtrise de l’inflation par les Banques Centrales.Pour Nicolas Verdillon : « En attendant, faute de convergence sur les prix entre vendeurs et acheteurs, le marché se grippe et devrait retrouver de la fluidité - au mieux - en deuxième partie de 2023. »
Il y a 2 ans et 103 jours

Cylindre de porte, lequel choisir ?

Si vous souhaitez changer votre cylindre de porte et obtenir les meilleurs conseils pour trouver un produit de qualité et durable, vous êtes au bon endroit ! Dans cet article nous vous présenterons les différents types de cylindres sur le marché ainsi que leurs avantages respectifs. Nous vous conseillerons également sur le choix du cylindre approprié à vos besoins spécifiques. Quel cylindre pour sécuriser mon foyer ? Il existe différentes classifications pour les cylindres, toutefois la distinction la plus populaire est d’opposer cylindres mécaniques et cylindres électroniques. Les cylindres mécaniques Les cylindres mécaniques sont les plus courants, fonctionnant avec une clé classique tel qu’on le conçoit au quotidien. Parmi ces cylindres on retrouvera des produits certifiés A2P 1, 2 ou 3 étoiles tels que le cylindre RADIALIS par exemple. Cette certification permet d’identifier la résistance des cylindres face aux tentatives d’effraction (respectivement 5, 10 et 15 minutes). Néanmoins cela n’est valable qu’en combinaison avec la serrure et la gâche testées avec ledit cylindre. Alors comment se repérer dans le choix de son cylindre quand on veut uniquement changer ce dernier ? Pas de panique, certains éléments de protection vont vous permettre de choisir la plus haute sécurité pour votre lieu de vie. En effet, un premier type de protection repose sur une carte de propriété associée à votre cylindre afin de limiter les risques de reproduction illicite de vos clés. Vous aurez également des éléments de protection physiques avec des protections anti-casse, anti-crochetage ou encore une barre anti-perçage. Ces éléments vont ainsi vous assurer une plus haute sécurité pour votre porte d’entrée d’appartement ou de maison. Les cylindres électroniques L’alternative la plus connue aux cylindres mécaniques est l’usage de cylindre électroniques remplaçant les clés classiques par des badges, cartes ou applications mobiles auxquels on a accordé des droits d’accès. Pour le moment cette option reste principalement utilisée en entreprise en raison de leur coût élevé et de leurs spécificités.En effet, ils sont pratiques pour attribuer différents niveaux d’accès à des collaborateurs, activer ou désactiver instantanément un accès via une application, ou encore éviter les pertes de clés physiques dans le cas des applications pour smartphone. Pour un usage standard de sécurisation de votre domicile, nous vous recommanderons donc de rester sur un cylindre mécanique. Les marques reconnues Il existe un grand nombre de marques sur le marché de la sécurité préventive et de la serrurerie, alors comment s’y repérer ? Vous trouverez des marques avec des spécificités techniques, des appellations différentes … Cependant nous vous conseillons de rester sur les marques renommées telles qu’ABUS, ASSA ABLOY VACHETTE, BRICARD, ISEO, DORMAKABA ou encore TESA. Un cylindre oui mais s’il est fiable ! En fonction de vos besoins, vous avez donc un large choix pour protéger votre chez vous.Néanmoins, un cylindre mécanique de marque reconnue telle que celles citées précédemment, disposant de protections anti-casse, anti-perçage et anti-crochetage sera une très bonne option dans un grand nombre de cas.
Il y a 2 ans et 103 jours

482.200 autorisations de construire en 2022, les permis chutent au 4e trimestre

Le nombre de permis de construire a fortement chuté au dernier trimestre 2022 après avoir atteint des niveaux records au cours de l'année du fait de dates butoir réglementaires.
Il y a 2 ans et 103 jours

SGB-Hünnebeck : L’esprit de l’escalier

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Le système ST’Air s’intègre à l’intérieur de la tour d’étaiement ST60 de SGB-Hünnebeck. [©SGB – Hünnebeck] Avec le système ST’Air, SGB – Hünnebeck élargit le champ d’application de sa tour d’étaiement ST60. Un classique dans sa gamme. ST’Air n’est autre qu’un escalier d’accès en colimaçon qui s’intègre à l’intérieur de la tour. Chaque niveau de 1 m se compose de 4 cadres identiques, d’une volée de 2 marches et d’une volée de 3 marches. Ces éléments se Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 105 jours

Société francilienne de béton : Savoir dépasser le contexte local

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Zakia Benrezkallah est le responsable QSE de la Société francilienne de béton. [©SFB] A l’origine PME familiale créée en 1991, la Société francilienne de béton (SFB) connaît une croissance régulière. Elle emploie 35 personnes au niveau de ses unités de production de BPE. Mais fait aussi appel à des prestataires extérieurs pour assurer la livraison du béton, ce qui représente en moyenne 80 chauffeurs. Au même titre que le personnel salarié, ces prestataires sont sensibilisés et formés aux problématiques de sécurité et de prévention, tant au niveau des sites que sur la route ou lors des phases de livraisons sur chantier. Sur ce dernier point, le client envoie un protocole de chargement/déchargement. Ce qui permet de filtrer, de poser des questions complémentaires, afin de s’assurer que les procédures de sécurité sont compatibles avec la zone de livraison. Chaque unité de production dispose d’un plan de circulation, évitant ainsi toute co-activité entre les toupies, les engins de manutention et les piétons. D’une manière plus globale, on retrouve chez SFB la plupart des actions mises en œuvre par la profession, basées pour la plupart sur des recommandations éditées depuis plusieurs années par l’Unicem. Lire aussi : Val-de-Marne : La SFB ambitieuse et engagée Avoir un œil critique Le turn-over est faible, l’ancienneté importante, mais l’entreprise accueille chaque année des intérimaires, indispensables pour faire face aux périodes de forte production. Ces collaborateurs ponctuels sont accueillis, sensibilisés aux risques et formés à leur poste de travail, en suivant les mêmes procédures que les salariés intégrés : « Je les reçois en premier, afin de les informer sur les risques les plus importants, précise Zakia Benrezkallah, responsable QSE de SFB. Nous visitons ensemble le site et je leur remets un livret d’accueil. Ensuite, ils sont pris en charge par un salarié qui va les assister au début dans leur fonction. En parallèle, j’assure un suivi régulier les premiers jours… » L’ensemble du personnel, salariés et intérimaires, reçoit un package d’EPI, avec des tenues différenciées été/hiver. Des quarts d’heure sécurité sont organisés à intervalles réguliers. SFB a mis en place une procédure d’audit externe, mais aussi interne, en faisant visiter les centrales aux salariés des bureaux, en leur demandant d’avoir un œil critique, dans un contexte qui n’est pas leur lieu habituel de travail. Les retours d’expérience sont positifs pour tous. Gérard Guérit Une politique environnementale assumée Chaque barge de livraison de granulats évite les rotations d’environ 40 semi-remorques. Pour la plupart, les granulats sont issus de carrières situées en Ile-de-France. [©SFB] La prise de conscience environnementale de SFB passe par plusieurs actions au niveau des différents sites de production. La plus importante reste le partenariat signé avec Hoffmann Green Cement, producteur de liants ultra décarbonés. Il s’agit là d’un moyen simple pour améliorer le bilan carbone de l’entreprise… Autre évolution notable, la livraison des granulats se fait par barges pour les sites implantés en bord d’eau. Un transport fluvial de 1 200 t représentant l’équivalent de 40 semi-remorques. De plus, les granulats sont pour la plupart issus de carrières proches situées en Ile-de-France. Les eaux de process et de nettoyage suivent un cycle de retraitement en circuit fermé. L’évolution du climat et le développement récent de phénomènes de précipitations violentes ont poussé les dirigeants de SFB à investir dans des cuves de rétention de grande capacité. Ceci, afin d’éviter tout risque de débordement des eaux. L’implantation d’unités de production dans des sites urbains implique aussi une gestion spécifique vis-à-vis du bruit et des émissions de poussières. Les convoyeurs à bande sont capotés, les pistes régulièrement arrosées, le personnel est équipé de bouchons d’oreille sur mesure et intégrant des filtres. Des mesures de bruit et d’émissions de poussières sont réalisées à intervalles réguliers, des registres d’observations, de remarques, voire de plaintes, sont mis à la disposition des riverains. Un lieu de travail durable et solidaire Dans le prolongement de l’engagement au label RSE, SFB a adhéré au Pacte mondial des Nations Unies, qui définit 17 objectifs à atteindre à l’horizon 2030. [©SFB] Face aux défis environnementaux et sociétaux actuels, SFB décide d’aller plus loin et s’engage dès 2018 dans deux démarches volontaires : le label RSE de l’Unicem et le Global Compact des Nations Unies. « L’engagement dans la démarche RSE de l’Unicem nous a d’abord aidés à établir un état des lieux. Mais aussi à valider ce qui relevait déjà d’une RSE, sans même parfois en avoir conscience. Il nous a permis d’aller plus en avant sur les thèmes que sont la gouvernance, les droits de l’homme, les relations et les conditions de travail. Tout comme l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local », détaille Zakia Benrezkallah. Et de poursuivre : « Cette première démarche nous a fait prendre conscience des enjeux mondiaux d’une entreprise, même à l’échelle d’une PME comme la nôtre. Dans le prolongement de notre engagement au label RSE, nous avons ainsi adhéré au Pacte mondial des Nations Unies, qui définit 17 objectifs à atteindre à l’horizon 2030 ». Ces objectifs aident à contribuer à une économie plus viable et plus ouverte. Ils sont souvent interdépendants et dépassent les problématiques basiques et immédiates d’une entreprise. Par exemple, ils visent à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’homme. A veiller à ne pas se rendre complices de violations des droits de l’homme. A préserver la liberté d’association. A contribuer à l’élimination de toutes formes de travail forcé, de toute discrimination en matière d’emploi et de profession. A appliquer une approche de précaution face aux problèmes liés à l’environnement. A favoriser l’usage de technologies respectueuses de l’environnement. Ou, enfin, à agir contre la corruption sous toutes ses formes. De la théorie aux faits concrets Sur plusieurs sites, SFB a mis en place des ruches. Une contribution à la lutte contre l’extinction des abeilles et pour la préservation de la biodiversité. [©SFB] S’engager dans de telles démarches implique de les traduire dans des actions concrètes… En 2021, SFB fait appel à une entreprise “adaptée” pour traiter la gestion de ses déchets. Une réelle participation à la réduction des inégalités. « Ce n’est pas une action de communication et elle n’a pas été relayée auprès du grand public, souligne Zakia Benrezkallah. Nous faisons cela par conviction. » Toujours dans le cadre d’une démarche sociale, l’industriel du BPE a noué un partenariat avec le concept “Nos Quartiers ont du Talent”, un dispositif qui accompagne et parraine des jeunes issus de milieux modestes en recherche d’emploi. Ce partenariat permet de reprendre confiance en son avenir, mais aussi d’acquérir les codes du monde du travail, de valoriser ses compétences… A l’heure où nombre d’entreprises peinent à recruter du personnel qualifié et que le taux de chômage reste élevé dans notre pays, de telles actions ne peuvent qu’aider à améliorer une situation de l’emploi qui reste complexe. De même, SFB s’est engagé dans la récupération et la revente des bouchons de bouteilles en plastique. Opération destinée à financer l’achat de fauteuils roulants. Un partenariat a été finalisé en période de Noël avec le Secours Populaire. Il proposait aux salariés de l’entreprise de constituer des coffrets-cadeaux comprenant un vêtement chaud, un produit d’hygiène, une gourmandise, un mot ou une carte d’accompagnement, et destinés aux sans-abris. Cette politique environnementale et sociale passe enfin par des journées Portes ouvertes qui visent à sensibiliser les non-professionnels à la fabrication, à l’usage et à l’intérêt des ouvrages en béton. L’occasion de montrer au grand public quelques initiatives originales, comme la mise en place de ruches, afin du lutter contre l’extinction des abeilles. Ou encore la création de prairies florales favorisant la biodiversité… Des démarches qui étonnent souvent ce public, dans un environnement qu’il perçoit a priori comme uniquement industriel ! Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 105 jours

Landes : Etchart reconstruit le barrage de la Nasse

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les premiers coulages de béton ont été effectués en janvier dernier, afin de reconstruire le barrage de la Nasse, à Léon. [©Cemex] Près du village de Léon, le barrage et la passerelle pédestre de la Nasse font peau neuve. Situés au milieu de la réserve naturelle du courant d’Huchet, ces deux édifices jouent un rôle essentiel. L’un régule le niveau de l’eau de la rivière, l’autre permet son franchissement. Construits en 1983, ces ouvrages étaient plus que vétustes. Réalisé en 2017, un diagnostic a mis en évidence des problèmes concernant la structure et son mode de fonctionnement. Un chantier débuté en octobre 2022 Le chantier de reconstruction a débuté en octobre 2022. Il est réalisé par le groupement composé d’Etchart Génie civil et maritime, de Montieux TP, d’Eviaa Marine et d’ID Verde. « Les travaux en rivière et de génie civil ont consisté à la création d’un nouveau barrage et de trois contre-seuils en palplanches, déclare Antoine Philippo, conducteurs de projets chez Etchart. Le génie civil du barrage est ensuite effectué en 2 phases, via des caissons de palplanches réalisés par les équipes de FFT Fondations. Ceci, afin de permettre à nos équipes de travailler dans la rivière et au sec. Elle fait office de fondation profonde à l’ouvrage béton. » Les radiers et les voiles sont coulés avec un béton CXB Génie Civil C30/37 XF1, formulé par Cemex. De quoi répondre aux contraintes de résistances et de classes d’exposition du barrage. A eux seuls, les radiers ont englouti 100 m3 de béton, mis en œuvre à l’aide d’une grue autoportée et avec une pompe à béton munie d’une flèche de 36 m. Lire aussi : Duhalde, “Notre partenariat avec Materrup va dans le bon sens” En ce qui concerne le génie civil, un clapet hydraulique sera installé, afin de réguler le niveau d’eau de l’étang. L’ensemble des seuils sera habillé d’un bardage bois, afin de s’intégrer au mieux dans l’environnement naturel. Des travaux qui doivent s’achever avant la période estivale. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 106 jours

Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit

Sur le chantier de la tour Wood’Up, à Paris, quelque 7 000 m2 de Dalles BB d’A2C Matériaux sont mis en œuvre pour réaliser l’ensemble des planchers de la construction. [©ACPresse] Dans le domaine des bétons, la mixité est devenue tendance. L’entrée en application de la RE 2020 n’y est sans doute pas étrangère. A cette occasion, certains ont même découvert qu’il était possible de formuler son béton autrement… Surtout – et c’est une bonne chose -, la mixité commence à devenir une réalité sur les chantiers et plus uniquement un vœu pieux qui n’aboutissait jamais. Il est vrai que l’adage clamé par la filière béton “Le bon matériau, au bon endroit” n’a jamais été autant d’actualité. D’ailleurs, les autres matériaux de construction n’hésitent plus à le reprendre, montrant que tout le monde est sur la même longueur d’onde ! Le succès grandissant de la mixité est lié au fait que cette approche permet d’agir à plusieurs niveaux. En remplaçant tel matériau par un autre, il devient possible d’agir sur l’empreinte carbone d’une construction. En même temps, on en profite pour préserver certaines ressources naturelles, tout en valorisant des co-produits qui n’auraient sans doute pas trouvé d’usage. Et, bien entendu, la démarche s’opère dans un cadre de proximité, dans le respect de l’économie circulaire. Le béton armé est un matériau mixte Les pages qui suivent permettent de se faire une idée de la richesse des solutions déjà existantes sur le marché – donc accessibles au plus grand nombre – en termes de mixité. Celle-ci peut être inhérente au matériau béton. C’est le cas dès lors que l’on remplace tout ou partie de la charge minérale par des éléments d’origine biosourcée par exemple. La mixité peut aussi être la manière de concevoir l’élément constructif. Un plancher dit “bois-béton” en est un beau représentant. De la même façon, la mixité se retrouve sur la construction en tant que telle, l’architecte ayant fait le choix d’y marier différents types de matériaux. Ce n’est d’ailleurs pas une démarche nouvelle en soi. Les constructions qui mélangent la brique ou la pierre et le béton ou l’acier sont légion dans nos villes. Enfin, est-il utile de rappeler ici qu’en soi, le béton armé est déjà et depuis toujours un matériau mixte, puisqu’il associe les minéraux de sa matrice avec l’acier de l’armature qui y est incorporé. Toujours “le bon matériau, au bon endroit”. Dossier préparé par Frédéric Gluzicki ABD System : Du lin pour des fondationsAgresta : La parole d’un précurseur   Alkern : Le miscanthus, granulat alternatif pour bétonsDiasen mise sur le liègePoint.P : Et la terre devient matériau de constructionDu polystyrène dans le bétonR-Technologie démarre son outil industrielSpurgin Léonhart rajoute un béton vert à son offreVicat : Le bloc de chanvre qui respecte les habitudes       Weber : Une exclusivité dans le béton de chanvreInitiales BB par A2C matériauxCBS-CBT : Pionner de la dalle mixte bois-bétonCruard Charpente : Hybridal, concept “prêt-à-poser”      Eiffage Savare : Une mixité en kitIntégral Bois System : Façade bois à structure béton intégréeDes solutions collaborantes Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 106 jours

CERTIFICATION NF EN VUE POUR LA PORTE CYBÈLE EI60 DE MAF ATLANTIQUE

MAF Atlantique s’apprête à recevoir officiellement la certification NF, délivrée par l’AFNOR, pour sa porte va et vient coupe-feu en acier : Cybèle EI60. Seul industriel Français à obtenir le PV DAS et le PV feu sur ce type de porte, MAF Atlantique s’ouvre de nouvelles opportunités pour équiper les Établissements Recevant du Public (ERP), pour lesquels la norme NF est obligatoire sur les portes à grand trafic et avec accès PMR. La porte Cybèle EI60 est la dernière innovation de MAF Atlantique lancée en 2021. Cette porte va et vient vitrée motorisée 2 vantaux en acier coupe-feu (EI 60) peut mesurer jusqu’à 3 m de hauteur et 3,40 m en coupe-feu ½ heure (EI30). Elle répond au mode 2 des cahiers des charges pour les ERP, à savoir que sa position d’attente est généralement ouverte et qu’elle est équipée d’un système de retenue et d’un système de fermeture. La porte Cybèle EI60 se distingue aussi par une motorisation indépendante des vantaux (également certifiée). Elle répond à des critères de robustesse, de garantie du constructeur et de résistance au feu. La pérennité de la structure lui confère une bonne tenue dans le temps en adéquation au grand trafic et à la forte sollicitation.  Norme NF : tests réussis avec un essai coupe-feu du premier coup 12 mois de tests chez MAF Atlantique ont été nécessaires à l’obtention de la certification NF sur la porte Cybèle EI60. Chez le fabricant, la bonne anticipation de la part du bureau d’étude et la rigueur de fabrication par l’atelier ont permis à la porte Cybèle EI60 de passer les tests avec succès du premier coup : au niveau mécanique : PV DAS qui correspond au Dispositif Actionné de Sécurité. Sollicitée principalement sur les pivots, la porte répond parfaitement aux nombreuses actions d’ouverture et de fermeture maximale ; au niveau sécurité incendie : PV feu pour sa résistance au feu pendant 1 heure (60 mn = EI60). 1er industriel Français certifié NF sur une porte acier vitrée va et vient, motorisée résistante au feu Pour MAF Atlantique, l’obtention de la norme NF pour la porte Cybèle EI60, lui laisse entrevoir de belles perspectives pour équiper des établissements qui reçoivent de nombreux visiteurs et exigent aussi des accès PMR (hôtels, hôpitaux, établissements publics, aéroports, halls d’exposition…). La norme NF est obligatoire depuis 2004 dans les ERP pour les portes devant supporter un grand trafic de visiteurs. Elle n’est pas obligatoire pour les portes en mode 1. Elle l’est en revanche, pour les portes en mode 2, (généralement laissées ouvertes avec système de retenue et de fermeture) motorisées et résistantes au feu. MAF Atlantique devient ainsi le premier fabricant à proposer une porte acier vitrée va et vient, résistante au feu et motorisée certifiée NF. Retrouvez la vidéo des tests de la porte Cybèle EI60 par MAF Atlantique « La norme NF est une démarche volontaire de notre part. Son obtention pour la Cybèle EI60 nous ouvre des belles opportunités pour travailler en confiance avec nos clients sur des chantiers de construction ou de rénovation d’ERP.  En tant que fabricant Français, spécialisé dans les portes coupe-feu, nous sommes très attachés à la mise en conformité de nos produits avec les normes de sécurité et de technicité. Notre point fort est la motorisation et plus précisément la motorisation indépendante des vantaux. Être certifié NF a donc du sens pour nous et devient un gage de qualité de nos produits pour nos clients. »Guillaume Leborgne, Directeur de MAF Atlantique Porte Cybèle EI60 de MAF Atlantique – Équipe de la société Efectis devant la porte Cybèle mise en situation pour les tests.© MAF Atlantique Parmi ses spécificités, sans équivalent en France, la porte Cybèle EI60 se distingue par : – un PV DAS pour la version motorisée classique et pour la version motorisation indépendante des vantaux (accès PMR induit) ; – un PV Feu pour une résistance au feu pendant 60 mn (EI60) ; – une solution anti-pince doigts ; – les plus grandes dimensions du marché : 3 m de hauteur en EI60 et 3,40m en EI30 ; – des profilés assemblés par soudure par souci de solidité, de pérennité et d’esthétisme. La norme NF apporte les cautions suivantes : – Traçabilité : les caractéristiques de performance sont marquées sur la porte (sticker avec numéro de dossier de certification). – Qualité constante : la fabrication des portes est garantie par un système qualité contrôlé. – Information : le certificat ainsi que les notices techniques et de pose sont toujours fournis avec le produit. – Reconnaissance : le certificat est reconnu par les prescripteurs et contrôleurs techniques. À PROPOS DE MAF ATLANTIQUE Implantée depuis 18 ans à Guérande, en Loire-Atlantique, MAF Atlantique fabrique tous types de menuiseries – acier, bois et aluminium – vitrées prêtes à poser, avec une forte expertise dans le domaine des menuiseries coupe-feu. Dirigée par Guillaume Leborgne, l’entreprise dispose d’un bureau d’études intégré qui réalise des plans et des solutions uniques à chaque projet. Dotée d’outils industriels performants, MAF Atlantique fabrique avec précision des ouvrages de haute qualité. Destinées à la protection des personnes et des biens, les menuiseries produites par MAF Atlantique sont particulièrement adaptées aux établissements recevant du public (ERP). Filiale depuis 2015 du Groupe ACIEO (400 collaborateurs, 7 sociétés, 90 M€ de CA), MAF Atlantique possède la force d’un groupe industriel et la souplesse d’une PME. EN CHIFFRES : Créée en 2004 3 M€ de chiffre d’affaires en 2021et 3,5 M€ de prévisionnel en 2022. Outil de production de 1 500m2 Marquage NF disponible sur 18 références Membre de la French Fab Contact presse – Agence COM4 Sébastien CRUZ – scruz@com-4.fr Tél : 02 40 73 50 51 / 3 quai de Tourville – 44000 Nantes
Il y a 2 ans et 106 jours

Des coffrages et des étaiements qui savent innover

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. L’étai ST-Aluminium est entré au catalogue Alphi en 2022. [©ACPresse] Entre Batimat et Bauma, l’actualité du coffrage et de l’étaiement a connu quelques moments forts en 2022. L’occasion pour les industriels de dévoiler innovations et évolutions de produits, présentés dans les pages qui suivent… Dossier préparé par Arnaud Le Brun et Frédéric Gluzicki Alphi : En haut du Podium Altrad Coffrage & Etaiement : Une petite révolution Copac : Un moule de poutres bouleversant Coffrages Cosmos : Cob + Evo3, nouvelle banche-outil Doka : Universalité coffrance Hussor : Du modulaire, à présent Hussor Erecta : La tour H18 comme produit phare LPP: La tour MDS à tout niveau Mills : Davantage de sécurité collective Outinord : Une B10000 déclinée en deux versions Paschal : Extensions et améliorations de gamme Peri : Le balcon sans contrainte Retotub : Autour de quatre éléments Sateco : Assembler toujours plus vite… SGB – Hünnebeck : L’esprit de l’escalier Dossier préparé par Arnaud Le Brun et Frédéric Gluzicki Et les autres... Comme il est de coutume, tous les industriels du coffrage et de l’étaiement n’ont pas répondu présents à notre appel. Mais nous faisons le choix de les citer ici, car ils participent à l’offre du marché : Deko, Godon, Ischebeck, Metalusa, Meva, Noe et Ulma. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 106 jours

RER E : Aérolithys fait mousser la gare de Nanterre-la-Folie

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 104 L’Archipel, le nouveau siège de Vinci, surplombe en partie la gare RER E de Nanterre-la-Folie. [©ACPresse] L’Archipel, le nouveau siège de Vinci édifié à Nanterre, s’intègre pleinement dans les ambitions du groupe de BTP. L’une d’entre elles est la valorisation de sites urbains délaissés. D’où le choix d’implanter le bâtiment en bordure d’une ligne ferroviaire. Celui-ci surplombe même en partie les voies de la ligne E du RER, aujourd’hui en construction. En fait, l’Archipel abrite, au niveau de son rez-de-chaussée, l’entrée vers la future station Nanterre-la-Folie. A l’heure actuelle, les rails sont posés et les quais, en cours de réalisation. C’est dans ce contexte que vient d’intervenir Béton Mousse Technologie (BMT) pour permettre la mise à niveau des quais de la station. « Une des solutions envisagées au départ était Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

L'aide pour une pompe à chaleur géothermique va passer à 5.000 euros

Ce dispositif "doit permettre de produire en 15 à 20 ans suffisamment de chaleur géothermale pour économiser 100 TWh/an de gaz, soit plus que les importations de gaz russe avant 2022", vise la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.Il s'agit à la fois de soutenir l'essor d'une filière industrielle (forage, production), et les projets portés notamment par les particuliers.Ainsi l'aide pour l'installation d'une pompe à chaleur géothermique en remplacement d'une vieille chaudière thermique sera portée dès mars à 5.000 euros quel que soit le niveau de revenu (contre 4.000 euros jusqu'ici pour les ménages les plus modestes et 2.500 euros pour les autres).Le coût varie beaucoup selon l'installation, mais peut largement dépasser 20.000 euros, selon les travaux nécessaires et les forages nécessaires.Ce "coup de pouce" pourra être cumulé avec d'autres dispositifs de soutien. Jusqu'à 90% du coût total de l'installation pourra ainsi être pris en charge par l'Etat pour les ménages les plus modestes, selon le ministère.Le chauffage absorbe 50% de l'énergie consommée en France, et il reste majoritairement issu d'énergies fossiles (fioul et gaz). La géothermie, qui consiste à aller puiser dans le sous-sol de la chaleur renouvelable liée au fonctionnement géologique de la Terre, ne représente au contraire qu'une petite fraction du chauffage.In fine, le gouvernement voudrait augmenter de 40% le nombre de projets de géothermie profonde lancés d'ici 2030, et doubler le nombre d'installations de pompes à chaleur géothermique chez les particuliers d'ici 2025.Au prix actuel des énergies, un ménage moyen économiserait chaque année au moins 800 euros en substitution d'un chauffage fioul et près de 500 euros en substitution d'un chauffage gaz, selon les calculs du ministère.
Il y a 2 ans et 107 jours

Master Builders Solutions décortique la norme béton

Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Entre l’arrivée de le RE 2020, la nécessité de réduire l’impact environnemental de la construction et l’envie de s’inscrire dans une économie davantage circulaire, le monde de la construction évolue. Parfois très vite… De matière naturelle, le béton s’engage sur cette voie plus vertueuse. Mais pour avancer, il doit faire évoluer son encadrement normatif en France. C’est ainsi qu’en novembre 2022, le Complément National NF EN 206+A2/CN est entré en vigueur. Cette révision introduit des changements majeurs concernant les compositions des ciments et des bétons. Elle prend en compte de nouvelles technologies et le déploiement de méthodes spécifiques. Lire aussi : Le béton, grand oublié de la transition écologique Conscient de la force de ce Complément National, l’adjuvantier Master Builders Solutions a souhaité développer, de manière neutre, les implications pratiques pour les professionnels. En premier lieu, la norme béton NF EN 206-A2 devient NF EN 206-A2/CN. Ce Complément National qu’elle introduit précise les dispositions nationales complémentaires à la norme à respecter lorsque les articles de cette norme l’autorisent. Il s’applique lorsque le lieu d’utilisation du béton est la France pour les bétons destinés aux structures coulées en place. Mais aussi aux structures ou éléments de structures préfabriquées pour bâtiments et structures de génie civil. Il réunit les exigences applicables aux composants du béton à ses propriétés à ses spécifications jusqu’aux procédures de contrôle d’évaluation et de conformité et de livraison de ce matériau. L’arrivée des nouveaux types de ciments La nouvelle norme béton, décryptée par Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group, et Thibault Guédon, chef de marché BPE. [©MBS] Toutefois, ce nouveau texte inclut une optique environnementale, en ouvrant la voie à de nouvelles solutions ou compositions du béton faisant notamment la part belle à l’économie circulaire. Celle-ci ouvre trois grands axes nouveaux principaux. Tout d’abord, l’intégration et la reconnaissance de nouveaux ciments, à l’image des CEM II/C-M et des CEM-VI. Très compétitifs pour une réduction de l’empreinte carbone, ces ciments ont déjà été intégrés dans la norme NF EN 197-5. De type ternaires, à la teneur en clinker très limitée, ils sont désormais autorisés dans les formulations de béton. C’est une reconnaissance précieuse pour les nouveaux projets constructifs impliquant une réduction d’émission de CO2 considérable d’ici 2030. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme prEN 197-6 Ensuite, ce texte permet l’incorporation de matériaux recyclés. Exemples probants de l’économie circulaire, les granulats issus du recyclage n’étaient admis qu’en faible proportion (10 à 20 % au maximum), tandis que les sables recyclés étaient, eux, proscrits ! Le Complément National agrée désormais leur utilisation, permettant une substitution pouvant aller jusqu’à 20 % de sables et 60 % de granulats recyclés, sans nécessité d’une approche performantielle. Les conclusions du travail du Projet National RecyBéton sont ainsi intégrées dans la norme… Lire aussi : Projet national Recybéton : L’usage des granulats recyclés dans les bétons Le travail de Perfdub passe dans le cadre normatif A ce propos, l’approche performantielle, prédictive et récente, permet d’aller beaucoup plus loin dans la recherche de solutions vertueuses. Il s’agit d’une méthode de spécification, d’évaluation et de justification de la durabilité des structures en béton armé ou précontraint. Elle permet de déterminer des bétons à durée de vie spécifiques basés sur différents indicateurs de durabilité. Cette intégration permettra de faire évoluer la composition et la nature des composants des bétons vers des niveaux encore moins émetteurs en CO2. Le Projet National Perfdub, en cours de restitution, voit aussi son travail passer dans le cadre normatif. L’apparition de nouveaux ciments, reconnus par le Complément National, implique de nouvelles approches et méthodes de travail. « Il faut prendre en compte les caractéristiques de ces ciments en pleine évolution. Le rôle des adjuvants devient encore plus essentiel et va devoir faciliter l’emploi des ciments dits “bas carbone” », explique Christophe Landry, directeur adjuvants de MBCC Group. Et Thibault Guédon, chef de marché BPE, de poursuivre : « En effet, ces ciments peuvent avoir parfois un impact sur la maniabilité, sur la viscosité du matériau en raison des additions. En synergie, les adjuvants vont apporter une maniabilité accrue et permettre d’atteindre les résistances nécessaires à jeune âge et à 28 j. » Le cas des ciments à plus de 50 % de laitier Cette ouverture sur le marché s’inscrit dans la lignée des recherches menées par Master Builders Solutions. En particulier, sur les granulats et les sables difficiles, qui avaient abouti à l’offre d’une nouvelle technologie MasterSuna. Un modèle pour résoudre les difficultés ou complexifications de formulation sur la défloculation à l’initial et pour le maintien de maniabilité. Face à ce nouveau texte, les adjuvantiers vont devoir répondre à des caractéristiques propres à ces nouveaux matériaux, par des technologies adaptées. En parallèle, ils vont devoir accompagner les professionnels du béton pour gérer l’impact de la mise en place de cette nouvelle norme. Le rôle de Master Builders Solutions se verra donc encore enrichi. Et le laboratoire d’applications et de recherche expérimentale de Lisses (91), adapté grâce à de nouveaux process, sera à l’écoute des producteurs de béton et des formulateurs. Une norme indispensable et attendue Le Complément National introduit une subtilité et une distinction entre les CEM III/A à plus ou moins 50 % de laitier moulu de hauts fourneaux. Dans le cas des CEM III contenant plus de 50 % de laitier, les règles de formulation béton à suivre seront celles du tableau NA.F.3 /NA.F.4. Autrement dit, le ratio E/C et les classes de résistances seront sensiblement plus restrictives pour certaines classes d’exposition (XC3, XC4, XD1, XF1). De la même manière, le nouveau texte ouvre la voie aux ciments LC3 ternaires intégrant l’argile calcinée. Ces additions sont connues pour avoir des demandes en eau importantes et impliquer l’utilisation d’adjuvants spécifiques. Cette nouvelle orientation de la norme va faciliter l’application de la RE 2020. Les prescripteurs pourront plus facilement atteindre ces objectifs et répondre ainsi aux demandes accrues des maîtres d’ouvrage publics ou privés. Ils vont désormais pouvoir incorporer des matériaux issus de l’économie circulaire, dans le cadre normatif. Cette garantie de produits normés va de surcroît simplifier l’assurabilité des ouvrages pour le maître d’ouvrage. [Inter 5] Augmenter la performance des bétons « Cette évolution de la norme était indispensable et attendue », reprend Christophe Landry. La mission de la construction aujourd’hui s’est élargie, avec des objectifs environnementaux précis. En particulier, une baisse conséquente des émissions de CO2. La raréfaction des sables alluvionnaires avait déjà modifié les approvisionnements bien avant l’entrée en vigueur de la RE 2020, ce qu’avait anticipé Master Builders Solutions. Lire aussi : Impulse Partners : “Innover constitue un droit à continuer à construire” Aujourd’hui, face à ces nouveaux ciments ternaires et à la reconnaissance de l’approche performantielle, deux axes sont poursuivis par l’adjuvantier. En premier, faciliter au maximum l’utilisation de ces nouveaux ciments. Ceci, « en répondant aux pertes de maniabilité et de résistance à jeune âge ou à 28 j induites par ces nouvelles compositions. Mais aussi en intégrant l’accentuation de celles-ci en hiver », détaille Christophe Landry. Et, en second, augmenter les performances de ces bétons. Un guide sur les réductions de CO2 Il est donc nécessaire d’intégrer des adjuvants à long maintien de maniabilité, rôle du tout nouveau MasterSure 1400 (mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de ce texte). Il faut aussi pallier les pertes de performances du béton pouvant, à terme, générer des pathologies (impact du rapport E/C). Le MasterX-Seed STE 54 est déjà là pour remédier à ces pertes… « La variabilité de nature et de pourcentage des additions va complexifier la formulation de ces bétons, explique Thibault Guédon. Master Builders Solutions est présent pour accompagner les formulateurs, mettant à disposition ses équipes sur le terrain et son laboratoire. » En amont, afin de faciliter l’approche des professionnels, Master Builders Solutions a publié un guide sur les réductions des émissions de CO2 du béton. Il s’agit d’une véritable stratégie d’approche vertueuse qui réfléchit sur les apports nécessaires à la profession et qui propose des outils dédiés. « Cette stratégie s’ancre sur la technologie et les performances, conclut Christophe Landry. La réactivité conduit cette stratégie, tant dans la proposition de produits pertinents que dans l’accompagnement, qui sont les clefs de résultats efficients. » A ce niveau, un outil tel que D-Carbon est déjà à la disposition des commerciaux pour calculer le bilan carbone des formules bétons… Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

Var : dernière phase pour les travaux de mise en accessibilité de la gare de Toulon

Le chantier engagé au niveau de la gare de Toulon (Var) durera jusqu’à la fin de l’année...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 108 jours

Autoroutes : le Gouvernement lancera les discussions sur le modèle concessif en 2023

INFRASTRUCTURE. En conclusion d'un colloque sur le thème de "la route, grand impensé de la transition", le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a évoqué l'importance de ce réseau, "maillon de proximité essentiel", qui doit être mieux pris en considération pour atteindre les objectifs de réduction des émissions au niveau national. Le ministre est aussi revenu sur la question sensible des modes de financement, vantant le modèle concessif. Alors que la fin des premiers contrats approche, une réflexion doit être engagée pour le repenser profondément.
Il y a 2 ans et 109 jours

Énergie : 5 chiffres à retenir sur le parc nucléaire actuel et ses projets en attente

INFOGRAPHIE. Le projet de loi visant à simplifier la construction des nouveaux réacteurs nucléaires, qui a commencé à être discuté au Sénat, doit permettre à la filière de se relancer, tant au niveau des compétences que de la production et de la sécurité d'approvisionnement. Batiactu met en exergue plusieurs chiffres-clés sur le parc actuel et les réacteurs en projet.
Il y a 2 ans et 109 jours

Lancement d'un projet d'habitat participatif en hyper centre de Lorient

Au cœur d’un quartier en plein renouvellement urbain, le programme « Le Contrepoint » accueillera environ 60 logements, dont 50 en Accession Coopérative éligibles au dispositif d’habitat participatif et 10 en Bail Réel Solidaire (BRS). Le groupe d’habitants est en cours de construction* pour imaginer la future résidence. Les éventuels intéressés peuvent contacter les équipes imoja pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet.L’habitat participatif, ou co-construire son habitatComposée, à terme, d’environ 60 logements dont 50 éligibles à l’habitat participatif, la résidence « Le Contrepoint » est née de la volonté d’associer les futurs habitants à la conception de leur lieu de vie. imoja, en lien avec l’atelier d’architecture TLPA, propose une démarche de co-conception des habitations.« Dans la limite de l’occupation de ces espaces et volumes prédéfinis, nous dessinerons chaque logements avec ses futurs habitants. Nous les rencontrons en rendez-vous individuel, durant deux heures environ, pour le découpage/dessin de leur logement. » explique Tristan la Prairie, architecte urbaniste. « Moins de 25% des français vivent au sein d’une famille de 4 personnes avec parents et enfants, les typologies habituelles ne reflètent donc pas vraiment la diversité des habitants. Cette méthode va permettre aux acquéreurs de dimensionner leur logement librement, là où la méthode habituelle prédéfinit des typologies aux surfaces standardisées (un T2 fait 45m2, un T3 65, et un T4 85…) ». Les futurs voisins pourront aussi imaginer ensemble les espaces communs qui leur ressemblent, par le biais de rendez-vous trimestriels (visites de chantier, ateliers participatifs), organisés jusqu’à la fin des travaux.Une construction certifiée HQE**Côté architecture, l’atelier TLPA a imaginé la résidence comme un village vertical, sur 6 niveaux. L’architecte souhaite laisser la part belle au bois, par un choix de système constructif novateur composé d’un bardage et d’une structure bois. L’accès aux logements se fera par des coursives extérieures, conférant indépendance et intimité à chaque appartement. Des maisons en bois et en paille seront érigées sur le toit et viendront couronner la résidence. Un lieu de vie entièrement tourné vers un cœur d’îlot accessible à tous, qui laissera place à la végétation, agrémenté de cheminements piétons. Labellisée Haute Qualité Environnementale, la résidence bénéficiera d’un niveau de performance énergétique supérieur à la règlementation « RE2020 » (niveau visé : E3C2) et du niveau 1 du label bâtiment biosourcé (isolation thermique de qualité, panneaux photovoltaïques, chaufferie collective au bois plus économe…).Permettre l’accession à la propriété au plus grand nombre« imoja est très investie dans sa mission d’utilité sociale, en défendant l’idée que chacun, quels que soient ses revenus, peut prétendre à son « premier chez soi ». L’accession à la propriété s’intègre pleinement dans cette mission » souligne Franck Gauthier, directeur territorial Aiguillon du Morbihan. « Le Contrepoint » propose une soixantaine de logements intégralement destinés à de la résidence principale, en Accession Coopérative et en Bail Réel Solidaire (BRS), des dispositifs d’aide à l’achat, adressés à des ménages sous conditions de ressources.L’Accession Coopérative est un dispositif d’accession à la propriété destiné aux foyers respectant certains plafonds de ressources. Ce dispositif permet de bénéficier d’un prix de vente encadré (avec une TVA à 20 %), ainsi que des garanties complémentaires des coopératives pour sécuriser l’achat.Le Bail Réel Solidaire a pour objectif de faciliter l’accession à la propriété pour tous, afin de permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire. L’acquéreur est propriétaire de son logement et verse une redevance mensuelle à un Organisme Foncier Solidaire (OFS) pour la partie foncière (le terrain) sur lequel la résidence est construite.* Vous êtes intéressé par ce projet d’habitat participatif ? Contactez Mathilde Jego, conseillère commerciale imoja, pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet : par téléphone au 02 56 37 71 06. Sur rendez-vous, imoja à lorient - 52B cours de Chazelles** Haute Qualité Environnementale
Il y a 2 ans et 109 jours

WICONA équipe l’Office cantonal de l’Environnement et de l’Energie à Bâle de fenêtres insonorisées à cavité fermée

Si le nouveau bâtiment de l’Office cantonal de l’environnement et de l’énergie (OEE) situé sur la Spiegelgasse de Bâle (Suisse) s’est fait remarquer avec sa façade photovoltaïque dorée mettant en œuvre pour la première fois au monde un système de verre fusionné 3D, il sera réducteur de résumer cet ouvrage à cette prouesse. Le bâtiment hybride bois-béton de huit étages relève en effet d’une conception unique en son genre à laquelle le concepteur-gammiste WICONA a eu l’honneur de participer. Retour sur une réalisation simplement étincelante © mediashots Forte alliance entre efficacité énergétique, construction écologique et architecture Le bâtiment existant de l’OEE ne satisfaisant plus aux besoins actuels, la décision a été prise de construire un nouvel immeuble au centre-ville historique de Bâle. Il importait que le nouveau bâtiment pour l’administration en charge des projets de construction éco-énergétiques dans le canton de Bâle-Ville serve aussi de modèle en termes d’efficacité énergétique, de construction écologique et d’architecture. À cet effet, la société d’architecture jessenvollenweider architektur ag (Bâle) a conçu un bâtiment administratif qui répond à toutes les exigences d’une construction tournée vers l’avenir tout en s’intégrant au contexte d’un site classé. Ainsi, ce bâtiment à huit étages a été élaboré comme une construction à ossature filigrane avec une charpente en bois de hêtre et d’épicéa régional. En combinaison avec ses plafonds en béton recyclé, cela permet d’obtenir une grande capacité de stockage de la chaleur et favorise le refroidissement nocturne en été. Ce principe de ventilation constante des pièces fait partie du concept énergétique global, au même titre que le haut niveau de récupération de chaleur, le recours au chauffage urbain, l’utilisation de l’eau de pluie, le haut niveau de récupération d’énergie par la façade et l’en-veloppe du bâtiment à forte isolation thermique, grâce au système à cavité fermée et l’utilisation optimale de la lumière du jour qui y est associée. « Nous avons utilisé des matériaux de construction non toxiques et naturels afin de répondre aux exigences de l’écologie de la construction. De plus, la construction des composants a été optimisée en termes d’énergie grise. » Sven Kowalewsky, architecte du projet À l’intérieur, les quelques 80 employés bénéficient d’un environnement convivial avec un mobilier moderne. Les bureaux ouverts, avec des postes de travail en îlot, sont complétés par des espaces ouverts flexibles. Une salle de conférence, une pièce de service et une salle d’archives sont situées sur cinq des huit étages. Le dernier étage accueille une cafétéria avec une petite terrasse, et le rez-de-chaussée comporte, entre autres, une zone visiteurs à côté de la réception. Solution de façade innovante avec production d’énergie © mediashots Vu de loin, le bâtiment brille d’un éclat doré. Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que ce reflet doré est dû à des milliers de points encastrés dans les panneaux solaires. En outre, les panneaux solaires en façade révèlent trois dimensions. Ils sont composés d’un verre arrière, d’une couche d’encapsulation, de cellules solaires, d’une nouvelle couche d’encapsulation et d’un verre frontal 3D. Ces composants sont ensuite assemblés en une unité dans un laminateur. Chaque panneau solaire développé spécifiquement pour un projet nécessite des adaptations, voire de nouveaux développements des processus de production.  Le nouveau bâtiment est entièrement enveloppé par la façade solaire, qui couvre une surface totale de 1140 m² pour une puissance totale de 45 000 kWc/an. Le bâtiment peut ainsi reverser ses excédents énergétiques dans le réseau électrique. Ainsi, chacune des façades du bâtiment apporte une contribution à la production d’énergie annuelle, avec une meilleure répartition sur la journée et sur l’année grâce aux différentes orientations. Fenêtre à cavité fermée signées WICONA © mediashots Le système innovant à cavité fermée, WICTEC Modul air de WICONA, représente une sorte de fenêtre à caisson intégrée dans la façade. Dans cette construction double peau spéciale, le système de profilés accueille le vitrage intérieur et le cadre extérieur de la paroi d’impact. La technologie du vitrage est conçue de manière à créer une cavité étanche à l’environnement. Piloté par un système de gestion « cloud », de l’air conditionné est introduit avec une surpression minimale dans cet espace intermédiaire. Cela empêche l’humidité de l’extérieur ou de l’intérieur de pénétrer dans la cavité. Installée au sein de la cavité, la protection solaire de type store vénitien y reste propre et à l’abri. Elle peut être ajustée pour répondre aux besoins individuels de l’utilisateur grâce à un concept de contrôle intelligent. Cela garantit à tout moment un climat ambiant agréable, une transparence optimale, une protection efficace contre l’éblouissement et une efficacité énergétique maximale. Dans le cadre du concept de ventilation, le bâtiment est refroidi de manière passive par des volets d’aération étroits intégrés dans les fenêtres. Ils s’ouvrent automatiquement lorsqu’il fait plus frais à l’extérieur qu’à l’intérieur. Par conséquent, le système à cavité fermée réduit les pertes de chaleur en hiver et, en combinaison avec la protection solaire et le refroidissement nocturne automatisé, offre une très bonne protection thermique en été. Marco Theisinger, directeur de projet de WICONA expose que le projet OEE est proche des limites physiques actuelles de la construction en termes d’isolation thermique, de transmission d’énergie totale et d’insonorisation. De cette manière, la façade à cavité fermée offre un confort maximal à l’utilisateur tout au long de son cycle de vie, avec des coûts d’entretien comparativement très faibles pour l’investisseur. Aluminium recyclé en fin de vie pour des économies durables de CO2 Les exigences élevées en matière de durabilité imposées au nouveau bâtiment se reflètent également dans le matériau utilisé pour la façade à cavités fermées. Les profilés des éléments WICTEC Modul air sont fabriqués en aluminium recyclé en fin de vie Hydro CIRCAL. Ce matériau provenant d’anciens produits en aluminium mis en recyclage, sa production ne nécessite que 5 % de l’énergie requise pour de l’aluminium primaire. Marco Leusciatti, Directeur de Hydro Building Systems Switzerland AG et responsable pour la marque WICONA, souligne avec fierté que Hydro CIRCAL a l’une des empreintes carbone les plus faibles au monde, à savoir tout juste 2,3 kg de CO2 par kilo d’aluminium. Ceci est 4,5 fois moins que la moyenne mondiale pour l’aluminium primaire conventionnel et signifie que cette solution de façade représente une contribution significative à l’optimisation de l’empreinte écologique. Intervenants du projet Projet : Nouveau bâtiment pour l’Office de l’énergie et de l’environnement (en allemand : Amt für Umwelt und Energie (AUE)) Lieu : Bâle, Suisse Propriétaire : Immobilien Basel-Stadt Client : Basel-Stadt Structural Engineering Office Architectes : jessenvollenweider architektur ag Planificateurs de façade : gkp fassadentechnik ag Façades par : Meyer Josef Stahl & Metall AG Solutions WICONA : WICTEC Modul air (CCF) Completion : 2021 Photographe : mediashots
Il y a 2 ans et 110 jours

La résilience de l'économie française en 2022 sera dévoilée mardi

Après l'euphorique année 2021 de la reprise post-Covid (+6,8%), l'activité a marqué le pas en France, ébranlée par la guerre en Ukraine qui a attisé les prix de l'énergie et une inflation qui culmine à des niveaux inédits en près de 40 ans, touchant les ménages au portefeuille.L'Institut national de la statistique (Insee) table sur une hausse de 2,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 - avec un quatrième trimestre négatif à -0,2%. C'est un peu en deçà des prévisions de la Banque de France (2,6%) et du gouvernement (2,7%)."Ce n'est pas si mal, on est au-dessus du niveau pré-Covid", commente Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP. Mais les mesures de soutien déployées à coup de milliards d'euros par le gouvernement pour contenir les factures ont joué fortement, relève-t-il.La bonne tenue de l'activité française masque un tableau contrasté.Si les investissements des entreprises ont surpris par leur dynamisme et soutenu l'emploi, la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a été le parent pauvre, frappée de plein fouet par la rapide hausse des prix.Côté pile, il y a les carnets de commande des entreprises bien remplis depuis la pandémie, et les montées en cadence pour y répondre, notamment dans l'automobile, avec des investissements facilités par des conditions encore favorables."Même avec une conjoncture qui se dégrade, une inflation qui décourage la demande additionnelle", l'important rattrapage d'activité a contribué à maintenir la croissance, estime Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.Il cite également la reconstitution des stocks pour affronter la demande ou d'éventuelles adversités futures.FissuresLes nouvelles commandes, en revanche, se portent moins bien, affaiblissant les perspectives. C'est le côté face.Après un premier trimestre dans le rouge (-0,2%), marqué par la vague Omicron du coronavirus et l'invasion russe de l'Ukraine, puis une embellie printanière (+0,5% au deuxième trimestre), des nuages ont commencé à s'amonceler en deuxième partie d'année, avec une consommation des ménages atone au troisième trimestre (+0,2%).Augurant d'un net ralentissement en 2023, le quatrième trimestre s'annonce plus difficile encore, pénalisé par des grèves dans les raffineries, la maintenance de centrales nucléaires ainsi qu'une moindre consommation énergétique en raison d'un hiver clément, sur fond d'inflation tenace.La hausse des prix a bondi à 5,2% en moyenne annuelle, et même à 5,9% sur un an en décembre, avec des envolées à deux chiffres pour l'énergie et l'alimentation.En dépit des soutiens publics, "cette inflation devrait avoir poussé les ménages à contrôler leurs dépenses au quatrième trimestre", souligne Stéphane Colliac. Ceux qui le peuvent préfèrent épargner.Le chiffre provisoire de l'inflation pour janvier sera dévoilé mardi également. Nul doute pour les économistes qu'elle continuera à accélérer, notablement dans le secteur des services, pilier de l'économie française, avant de se calmer plus tard dans l'année.L'Insee anticipe un pic autour de 7% en début d'année, alimenté notamment par la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.En sus, l'activité commencera à ressentir pleinement l'impact du resserrement monétaire décidé par la Banque centrale européenne (BCE) pour juguler l'inflation, selon Maxime Darmet. Le tout sur fond de grèves liées à la réforme des retraites."Les éléments de résilience sont en train de se fissurer", affirme l'expert.La Banque de France anticipe une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023, plus pessimiste que le gouvernement (+1%) qui compte dessus pour amorcer le redressement des finances publiques.Mais même si les perspectives sont "incertaines", nuance dans une note Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, "on est loin d'un saut dans le vide vers la récession".L'Allemagne, première économie européenne, devrait ainsi finalement éviter la récession.De bon augure pour la France? "Les Cassandre n'ont pas toujours raison", a récemment déclaré le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire. "Nous confirmons que la France aura, après une année 2022 solide, une croissance positive en 2023".