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Il y a 2 ans et 129 jours

La France commence l'année en redevenant exportatrice d'électricité

"Depuis le 1er janvier, le solde net d'exportation d'électricité s'élève à 1,4 térawattheure (TWh)", a indiqué mardi à l'AFP le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE. Ce solde équivaut à la puissance consommée sur un an par 450.000 foyers.La "remontada" de la production nucléaire, la douceur hivernale qui évite de pousser le chauffage et des vents favorables pour la production éolienne font que la France recommence à exporter plus d'électricité vers ses voisins européens qu'elle n'en importe, au moins provisoirement. "On a l'impression qu'on a changé de monde", a résumé auprès de l'AFP Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus Consulting."La consommation extrêmement basse, des éoliennes qui produisent à fond et un nucléaire qui produit dans la moyenne prévue par RTE, tout cela fait qu'on est exportateur net d'électricité et que plus personne ne parle de coupures" de courant, explique-t-il.Au moment où les parlementaires examinent un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables et rattraper un retard criant par rapport aux voisins européens, "l'énergie éolienne montre aussi qu'elle apporte un petit service en hiver", relève M. Goldberg.Dans le détail, la France a renoué, selon RTE, avec les exportations nettes dès la première semaine des vacances de Noël, soit tout l'inverse de 2022.Avec une production nucléaire historiquement basse estimée dans une fourchette de 275-285 TWh en 2022, la France avait été importatrice nette d'électricité sur presque l'ensemble de l'année (sauf février, mai et à partir de fin décembre), ce qui n'était pas arrivé depuis 42 ans.Historiquement premier pays exportateur d'électricité en Europe, la France avait dû en importer depuis l'Espagne, l'Allemagne ou le Royaume-Uni pour éviter les coupures."Rester prudent"L'an dernier, la France a été confrontée à un manque de disponibilité inédit du parc nucléaire en raison de maintenances programmées, mais prolongées, sur des réacteurs et de la découverte fin 2021 de problèmes de corrosion sur des portions de tuyauteries cruciales pour la sûreté des centrales, nécessitant de longues réparations. La France ne pouvait guère non plus compter sur ses stocks hydrauliques (les barrages), qui ont souffert de la sécheresse, même s'ils ont depuis été partiellement reconstitués cet automne.Sous pression du gouvernement, EDF a mis les bouchées doubles pour remettre en service depuis le 1er novembre 14 réacteurs."Les ingénieurs, les ouvriers, les salariés d'EDF viennent de remettre aujourd'hui en état (sur le réseau) les 45 gigawatts qu'ils avaient promis pour la mi-janvier" (sur une capacité totale installée de 61,4 GW), s'est félicité mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, devant les députés.Avec 44 réacteurs rebranchés sur 56, le parc nucléaire affichait lundi une disponibilité de 73,7%, niveau plus atteint depuis le 11 février 2022 (74,8%), selon des chiffres d'EDF analysés par l'AFP.La disponibilité du parc nucléaire devrait toutefois "décroître à nouveau à partir de février" 2023, relevait RTE fin décembre, alors que six réacteurs devront être arrêtés en 2023 pour des chantiers de corrosion."On peut être enthousiaste, mais il faut rester prudent", souligne M. Goldberg."Tout cela peut se retourner assez vite, si en février on a peu de vent et un coup de froid", prévient l'analyste. La France devra alors puiser dans ses stocks de gaz pour produire de l'électricité et aborderait l'hiver 2023-2024 avec moins de marge.En attendant, la baisse de la consommation électrique est confirmée par les dernières mesures publiées mardi soir par RTE. La semaine dernière, la consommation a diminué de 8,9% par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019) à la même période, selon des chiffres arrêtés au 8 janvier, retraités des effets calendaires et météorologiques.Un recul qui se maintient également côté gaz naturel: hors production électrique à partir du gaz, la consommation française a baissé de 16,6% entre le 1er août et le 8 janvier, selon GRTgaz.
Il y a 2 ans et 129 jours

La Thermoprédalle BA 0,45, pour une performance thermique en ITI optimale

Une solution adaptée La Thermoprédalle BA 0,45 est une solution éprouvée de plancher préfabriqué à rupteurs thermiques intégrés pour le traitement homogène et complet des ponts thermiques de la périphérie du bâtiment.Certifiée par un Avis Technique, elle garantit la performance thermique de tous les logements collectifs et bâtiments tertiaires tout en minimisant leur empreinte carbone, et ce pour toutes les zones sismiques de France métropolitaine.Un impact carbone réduitGrâce aux planchers Thermoprédalle BA 0,45 Rsoft bas carbone *, le bâtiment étudié et composé de logements R+3, d’une toiture-terrasse, de murs en béton, d’un doublage PSE de 120 mm ainsi qu’un traitement complet par Thermoprédalle BA 0,45 Rsoft en L9 avec balcons compris ; voit l’ensemble de son impact carbone (Ic Construction) réduit de près de 9% par rapport à la version en béton standard.Cette construction atteint d’ores et déjà le seuil carbone 2025 et répond à la RE2020.Le recours aux planchers de la gamme Rsoft offre une réduction carbone pouvant aller jusqu’à 40% comparativement à un plancher à prédalles classiques. De plus, en traitant l’ensemble des ponts thermiques périphériques à tous les niveaux de plancher, la Thermoprédalle BA 0,45 contribue à la réduction des consommations d’énergie et des émissions de carbone tout en améliorant la qualité de l’air intérieur des bâtiments.Elle dispose d’une FDES individuelle pour sa gamme de rupteurs thermiques créditée à 11,30 kg éq. CO2/ml.Une configuration conforme aux spécificités de votre chantierLa Thermoprédalle BA 0,45 s’adapte à toutes les configurations de bâtiment, avec ou sans balcon et ce quel que soit le sens de portée. Ce procédé exclusif associe des rupteurs thermiques discontinus et traversant sur la hauteur de la dalle à des nervures en béton armé munies de paniers d’armatures assurant le transfert des efforts verticaux et horizontaux. La Thermoprédalle BA 0,45 offre la possibilité de traiter les ponts thermiques des balcons en zone courante et d’angle. Les paniers d’armatures, qui assurent la résistance de la structure et facilitent la liaison plancher/balcon sont directement intégrés en usine. Les armatures des nervures sont spécifiquement dimensionnées pour les balcons.Ainsi, avec un traitement complet et homogène des ponts thermiques de tous les niveaux de planchers, des balcons et y compris d’angle, vous favorisez la réduction des consommations d’énergie tout en optimisant le Bbio du bâtiment.Une mise en œuvre aussi simple qu’une prédalle classiqueSérénité de pose et efficience sont garanties sur le chantier grâce à l’intégration des pains isolants et des paniers d’armatures en usine. Aucune manipulation des rupteurs n’est nécessaire sur le chantier : conformité au cahier des charges, coût et planning maîtrisés.* avec dalle de compression CEMIII
Il y a 2 ans et 129 jours

Stradal lance le DDSelect, une solution de traitement des pollutions des eaux pluviales

Plus performant, le DDSelect répond à l’ensemble des besoins et contraintes des collectivités en matière de lutte contre les pollutions urbaines.Décantation hydrodynamique : une innovation majeureDès 2019, Stradal s’est associé à Hydro International, spécialiste mondial du traitement des pollutions, pour concevoir et fabriquer le First Defense, la première solution de traitement des pollutions des eaux par décantation hydrodynamique, intégrée à une enveloppe béton haute performance. Aujourd’hui, fort de ses 3 années sur le terrain et des retours d’expérience suite à l’installation de plus de 200 décanteurs hydrodynamiques en France, Stradal a conçu une nouvelle génération de décanteurs, le DDSelect.Ce décanteur hydrodynamique innovant cible les Matières En Suspension (MES) grâce à un système de décantation qui traite les particules de taille médiane de 63 μm, avec un abattement supérieur à 80% des MES et de leurs polluants associés.Il est décliné dans une gamme comprenant 12 produits : 6 dimensions et deux niveaux de performance pour coller au plus près aux besoins des collectivités.Le béton bas carbone : un matériau haute performance et plus écologiqueLe DDSelect est intégré dans une enveloppe en béton bas carbone haute performance qui permet une diminution de 30% de l’empreinte écologique par rapport au béton classique. Il assure une parfaite étanchéité et résiste aux sollicitations tout au long de sa durée de vie estimée à plus de 50 ans.Par ailleurs, il est 100% recyclable, et est issu d’une filière de proximité et de matériaux locaux.Ultra compact et dimensionné au plus juste, le décanteur hydrodynamique DDSelect permet une emprise au sol extrêmement réduite. C’est un ouvrage sur-mesure, personnalisable à la demande : angle, diamètre, matériaux, hauteur… Il est ainsi 10 fois moins volumineux qu’un décanteur lamellaire et 30 fois moins qu’un bassin de décantation. Le DDSelect peut s’installer sur un réseau existant, permettant de limiter les travaux, les investissements et de valoriser le patrimoine.Plus d’une centaine de décanteurs DDSelect déjà en opérationAvec des volumes de traitement pouvant aller jusqu’à 1.400 litres d’eau par seconde, le DDSelect permet de prendre en charge des projets de toute taille partout en France. Une vingtaine de références ont déjà été installées dans l’Eurométropole de Strasbourg. Des réalisations sont en cours dans de nombreuses collectivités comme Arcachon et sur le littoral où l’enjeu en matière de traitement et de qualité de l’eau en lien avec l’activité humaine est particulièrement fort.La décantation hydrodynamique pour cibler toutes les pollutionsPour traiter les polluants présents dans les eaux pluviales, une des solutions les plus efficaces2 est la décantation hydrodynamique. Elle associe deux forces : la gravité et la force centrifuge et repose sur le procédé de séparation par effet vortex : un procédé de séparation liquides/solides qui permet une rétention des particules minérales ou organiques les plus fines.Cette technologie permet de traiter à la fois les MES (Matières En Suspension) et leurs micropolluants associés ainsi que les macro-déchets (mégots, canettes, emballages plastiques…).
Il y a 2 ans et 130 jours

Moins de demande pour les entrepôts en 2022

Pour des entrepôts de plus de 10.000 mètres carrés, elle a reculé de 8% en 2022 par rapport à 2021, passant de 3,68 à 3,38 millions de mètres carrés.Les entrepôts logistiques se développent rapidement sur le territoire français depuis plusieurs années, surtout aux abords des grands axes autoroutiers, du fait de l'essor de l'e-commerce et la pression du "zéro stock".En 2022, l'érosion de la demande a surtout été marquée hors région parisienne, où elle a reculé de 14,6%.En Ile-de-France, la baisse a été de 10,3%, lestée par les entrepôts de 5.000 à 10.000 mètres carrés (-36,4%), une catégorie qui n'est pas comptée dans le reste du pays. Pour les seuls entrepôts de plus de 10.000 mètres carrés, la demande a au contraire augmenté de 13,9%."Les volumes en 2022 restent particulièrement solides", a commenté dans une note René Jeannetot, directeur du pôle logistique de BNP Paribas Real Estate."Même si la livraison prochaine d'entrepôts en cours de construction devrait permettre de fluidifier temporairement certains marchés, la transformation continue de la supply-chain (chaîne d'approvisionnement ndlr), observée chez les acteurs du commerce et de l'industrie, soutiendra le bon niveau de demandes constaté actuellement sur ce marché", affirme-t-il."Les grands logisticiens et les acteurs de la grande distribution alimentaire ont poursuivi leurs prises de positions dans l'Hexagone tout au long de l'année, demeurant le principal soutien du marché. Les spécialistes du e-commerce accusent quant à eux un net repli en 2022, reflet d'une surcapacité logistique conjoncturelle", estiment de leur côté les analystes de CBRE. "La politique de sobriété foncière et la conjoncture macroéconomique limitent le potentiel de développement. Ces tensions sur l'offre orientent considérablement à la hausse les valeurs locatives sur les secteurs les plus tendus", ajoutent-ils.La mise en place progressive de la règle "zéro artificialisation nette", qui vise à limiter le grignotage des espaces naturels par la ville pour protéger l'environnement, menace la construction de nouveaux entrepôts, très gourmands en foncier.Leur installation est aussi confrontée, dans certains territoires, à l'opposition de riverains qui craignent notamment l'augmentation du trafic de camions.
Il y a 2 ans et 130 jours

Solaire : "record absolu" de raccordements en autoconsommation à l'été 2022

FOCUS. Le volume d'installations photovoltaïques branchées au réseau national s'est stabilisé au 3e trimestre de l'année dernière, mais les professionnels ont constaté un niveau sans précédent des raccordements en autoconsommation, qu'elle soit totale ou partielle. La météo extrêmement ensoleillée a logiquement fait progresser la consommation.
Il y a 2 ans et 130 jours

Le Groupe Airvance fait l’acquisition de la société AEIB, spécialiste de la ventilation industrielle

Depuis près de 50 ans, AEIB Ventilateurs, société familiale, conçoit et fabrique des solutions de désenfumage et de ventilation industrielle certifiées ATEX et IECEX, c’est-à-dire destinées aux atmosphères explosives ou dangereuses, à l’attention des marchés du nucléaire et de la marine. AEIB est basée dans la région de Bordeaux, à Tresses (33) et dispose d’un site de production de 5300 m². L’entreprise est certifiée ISO 9001 depuis 2003. Avec un CA de 8 M€ en 2021 et un effectif de 50 salariés, la société sert des clients dans le monde entier, dans le secteur de la défense et du nucléaire. Par ailleurs, AEIB a développé ces dernières années plusieurs gammes de ventilateurs de désenfumage, en collaboration avec le Groupe Airvance.En tant qu’expert du traitement de l’air, le Groupe Airvance assure le bien-être et la sécurité des personnes sur leurs lieux de vie et de travail. La protection incendie et le désenfumage sont la composante sécuritaire majeure dans un bâtiment. Le matériel de protection incendie vise à éviter la naissance du feu, par le choix de matériaux adaptés. Le désenfumage, quant à lui, a pour objectif l’évacuation des fumées et des gaz toxiques. Avec cette acquisition, le Groupe Airvance vient renforcer son pôle d’expertise dans le secteur du désenfumage et de l’industrie, et souhaite développer les synergies au niveau des offres de produits. AEIB dispose d’un solide savoir-faire en désenfumage : son équipe Recherche & Développement, la qualité de ses produits (certifiés ISO 9001 depuis plus de 10 ans), ses gammes étoffées et son laboratoire de tests renforceront l’expertise du Groupe Airvance dans le désenfumage et l’industrie.« La société AEIB, tout comme le Groupe Airvance, sont deux entreprises familiales. Je suis heureux d’accueillir AEIB et toutes ses équipes au sein du Groupe Airvance. Ce rapprochement traduit notre volonté de nous développer dans le secteur du désenfumage et de renforcer les moyens de production européens du Groupe Airvance auprès de nos partenaires industriels historiques. » - Laurent Dolbeau (CEO Airvance Group)« Nous travaillons avec le groupe Airvance depuis 2002, nous leur sommes reconnaissants de leur confiance depuis toutes ces années et savons que AEIB va continuer à croître au sein d’un groupe leader sur le marché de la ventilation. » - Gilles Beauquin (Gérant AEIB)La concordance des stratégies des deux entreprises, ajouté à la complémentarité des savoir-faire techniques, montrent tout l’intérêt de ce rapprochement.
Il y a 2 ans et 131 jours

L'aide à l'embauche d'un alternant maintenue jusqu'à la fin du quinquennat

Dans la continuité des aides décidées lors de la crise du Covid pour éviter l'effondrement des embauches, le gouvernement avait annoncé le 1er décembre qu'une aide de 6.000 euros serait versée à toutes les entreprises, pour les contrats conclus en 2023 avec un alternant, mineur comme majeur, pour la première année du contrat."Afin de renforcer l'accès à l'apprentissage des jeunes les moins qualifiés, cette aide se poursuivra dans les années à venir pour continuer à soutenir un dispositif de formation qui fait ses preuves pour l'emploi des jeunes", souligne le ministère dans un communiqué."Ce soutien renouvelé permettra une meilleure anticipation pour les entreprises et, par conséquent, de faciliter l'embauche de jeunes: plus de 800.000 contrats ont été signés cette année et nous continuons à viser un million d'apprentis par an pour 2027", se sont félicités le ministre du Travail Olivier Dussopt et la ministre déléguée à la Formation professionnelle Carole Grandjean.Selon l'Insee, près d'un cinquième des créations nettes d'emplois depuis un an sont ainsi dues à l'apprentissage.Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l'apprentissage repose sur le principe de l'alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signé son contrat.Son essor s'explique à la fois par la réforme de 2018 (qui a notamment libéralisé l'ouverture de centres de formation et élargi l'apprentissage aux 26-29 ans) et par les primes à l'embauche.Cette très forte croissance depuis 2018 a été portée à 75% par des formations de niveau bac +2 ou plus, selon le ministère du Travail. Les formations du supérieur peuvent en effet être éligibles à cette prime à l'embauche, ce qui n'était pas le cas avant la crise Covid.
Il y a 2 ans et 131 jours

Protection des réseaux d’eau potable : Watts propose une gamme complète de solutions antipollution pour répondre aux exigences de l’arrêté du 10/09/2021

Applicable dès le 1er janvier 2023, l’arrêté du 10 septembre 2021 définit les situations exigeant la mise en place de dispositifs de protection des réseaux d’adduction et de distribution d’eau potable contre les pollutions par retours d’eau. Celle-ci, de même que leur entretien, incombe à tous les acteurs des installations en eau, du concepteur aux propriétaires des réseaux intérieurs (lieux de travail, logement collectif, Etablissement Recevant du Public…). Pour aider chacun à respecter les dispositions de l’arrêté, Watts, fournisseur leader en protection anti-pollution des réseaux d’eau au travers de sa marque Socla, dispose d’une large gamme de solutions parfaitement adaptées aux contraintes de chaque installation. Parmi elles : son offre complète de clapets anti-retour et de disconnecteurs hydrauliques à la pointe de la technologie. Que dit l’arrêté relatif à la protection des réseaux d’eau potable ? Distribuée au travers d’un réseau de plus en plus complexe et de canalisations maillées entre elles, l’eau potable est exposée à des variations de débit et de pression. En cas de siphonage ou de refoulement, ces phénomènes peuvent entraîner un retour d’eau. Autrement dit, une inversion du sens normal de circulation de l’eau susceptible de polluer l’eau potable par des eaux impropres à la consommation humaine ou des fluides circulant dans les réseaux intérieurs. Afin d’éviter toute contamination, l’arrêté impose que tout équipement raccordé à un circuit d’eau potable soit pourvu de dispositifs de protection correspondant au niveau de risque du fluide (classé sur une échelle de 1 à 5 selon sa dangerosité). Conformes aux exigences de sécurité sanitaire, accessibles, démontables et contrôlables, ils doivent être placés à différents points du réseau. Au plus près des équipements : une protection fiable assurée par les disconnecteurs de type BA et CA Contre les retours de fluide pollués de la catégorie 3 à la catégorie 4 présentant respectivement un certain danger pour la santé du fait de substances toxiques ou un risque toxicologique, Watts préconise les disconnecteurs à zone de pression réduites contrôlables Socla de type BA et non contrôlables de type CA. Le disconnecteur contrôlable BA2860 protège les réseaux d’eau potable en interrompant l’alimentation d’eau par auto-vidange et mise à l’égout du fluide de niveau 4 en cas de danger de retour dans la canalisation principale. Il comprend : – trois zones de pression (amont, intermédiaire et aval), – deux dispositifs de non-retour indépendants séparant la zone intermédiaire de chacune des autres zones, normalement fermés hors eau, – un dispositif de décharge à l’air libre installé avec un entonnoir muni d’une garde d’air. Situé dans la zone intermédiaire, il est normalement ouvert en situation hors eau. D’une grande fiabilité de fonctionnement, le disconnecteur contrôlable BA2860 garantit un haut niveau de sécurité dans un grand nombre de réseaux qu’il soit professionnel (chimie, agro-alimentaire…), sanitaire (milieu hospitalier, traitement de l’eau…), technique (chauffage, climatisation…) ou incendie. Le disconnecteur non contrôlable CA 2096 convient plus particulièrement pour les installations à moindres risques, en contact avec des fluides de catégorie 3 (chauffage domestique inférieur à 70 Kw, installation de pompes à chaleur, équipements de laboratoire…). Il se compose de deux clapets de non-retour séparés par une chambre communiquant avec l’atmosphère. La fermeture de cette chambre est obtenue par un obturateur lié au clapet amont. En cas de dépression à l’amont de l’appareil ou de surpression à l’aval avec fuite au deuxième clapet, la chambre intermédiaire est mise à l’atmosphère, ce qui entraîne la séparation des circuits amont et aval et interdit tout retour d’eau polluée. Au niveau des piquages : une sécurité garantie grâce aux disconnecteurs d’extrémité HA Pour éviter tout retour d’eau polluée par des fluides de catégorie 2/3 dans le réseau par disconnexion en cas de siphonage ou de surpression, le disconnecteur d’extrémité HA216 s’intercale sur tous les robinets de puisage et d’arrosage entre le flexible et le nez du robinet. A double protection, il est équipé, dans le sens de l’écoulement, d’un clapet de non-retour à ressort avec obturateur à guidage axial et d’un système casse-vide dont l’étanchéité est assurée par une membrane. C’est ce dernier qui assure une vidange de l’aval à l’arrêt du débit et évite, en cas de dépression sur le réseau d’eau potable, toute contamination par fuite éventuelle du clapet de non-retour. Non générateur de coups de bélier, il bénéficie en plus d’une grande robustesse. Au point de livraison : l’efficacité des clapets antipollution EA Recommandés pour le montage après le compteur d’eau, le clapet antipollution EA 251 protège le réseau d’eau potable de toute contamination par des liquides pollués ne représentant pas un risque toxique ou microbiologique pour la santé humaine (fluides de catégorie 2). Accompagné obligatoirement d’un robinet d’arrêt, il se compose d’un corps en laiton, d’un clapet anti-retour à ressort avec obturateur à double guidage axial et de deux prises de pression sous forme de bossage taraudés qui délimite deux zones différentes : – Amont ou d’entrée pour le contrôle de l’étanchéité du clapet ainsi que le prélèvement pour vérification de la qualité de l’eau distribuée, – Aval ou de sortie pour la vidange de l’installation et le prélèvement intérieur pour contrôle de la qualité de l’eau utilisée. Fonctionnant dans toutes les positions par des températures de -10°C à 65°C en continu (maximum 80°C pendant 1h), il s’installe au point de livraison, au niveau des piquages. Outre la mise en place de dispositifs de protection sur les réseaux d’eau intérieurs, l’arrêté du 10 septembre 2021 exige enfin leur entretien et leur maintenance par un professionnel qualifié a minima une fois par an. Une procédure simplifiée grâce au service dédié de Watts, le CRAN, ou encore son application DigiscoTM qui permet de planifier les interventions sur les disconnecteurs de type BA, CA et clapets EA à brides. De plus, l’application offre la possibilité de remplir et d’envoyer les formulaires de contrôle directement depuis son smartphone. De quoi avoir l’assurance pour tous les acteurs de l’alimentation en eau (bureaux d’études, installateurs, exploitants du réseau…) de disposer d’une installation toujours parfaitement conforme aux dispositions réglementaires en vigueur ! www.wattswater.fr
Il y a 2 ans et 131 jours

Foret SDS plus-7X de Bosch : Endurance extrême au programme

Avec le foret Expert SDS plus-7X, Bosch établit de nouvelles références, en termes de longévité et de résistance de perçage dans le béton armé. [©Bosch] Fabriqué en carbure de tungstène massif, le foret Expert SDS plus-7X de Bosch est extrêmement robuste et perce tous les types de bétons armés. D’une durée de vie plus longue que les autres modèles du marché, ce foret de perforateur est résistant aux températures élevées de plus de 400 °C, qui peuvent se produire lors du perçage. D’un design unique, sa tête à 4 taillants dispose d’arêtes de coupe plates. Cette géométrie permet un transfert d’énergie de frappe sans perte. Et une vitesse de perçage élevée constante. Le forage s’avère donc plus efficace et rapide. Les évidements de la tête sont dans le prolongement direct des canaux de l’hélice. Ce qui facilite l’évacuation de la poussière et réduit les vibrations. Lire aussi : Bosch, surfaçage et batteries Un perçage précis Cette capacité d’enlèvement très élevée rend presque impossible le blocage du foret dans le béton armé, et diminue son usure. Le foret Expert SDS plus-7X dispose d’une pointe de centrage tranchante en forme de pyramide (180 °), qui assure une bonne avancée dans le matériau et un guidage optimal (en particulier dans le béton armé). Il possède aussi un témoin d’usure au niveau de la tête en carbure de tungstène. Il sert d’indicateur et garantit des diamètres de perçage précis, parfaitement ronds et calibrés. Ce foret convient pour la maçonnerie, le béton et le béton armé, et pour tous les perforateurs SDS-plus. Pour couvrir tous les besoins, la gamme comprend 71 forets disponibles dans des diamètres allant de 3,5 à 16 mm, de longueur de 50 x 115 mm à 400 x 465 mm. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 134 jours

Le monde dispose d'un énorme potentiel inexploité d'énergies renouvelables selon un nouveau rapport

Et seuls 12 pays se sont engagés à respecter un pourcentage d'énergies renouvelables dans leur bouquet énergétique global.Renewable Energy Targets in 2022: A Guide to Design, publié par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) à l'occasion de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP27, évalue le niveau d'ambition en matière d'énergies renouvelables dans les engagements nationaux sur le climat et compare les objectifs au regard de l'objectif climatique mondial de limiter l'augmentation des températures à 1,5°C. Ce rapport montre clairement que le niveau collectif d'ambition en matière de transition énergétique est insuffisant, malgré le Pacte de Glasgow pour le climat qui vise à améliorer les objectifs pour 2030 dans les engagements nationaux. Pour Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA : « À l'heure où nous avons désespérément besoin d'une mise en œuvre rapide, j'appelle les dirigeants du monde entier à combler de toute urgence le déficit de déploiement des énergies renouvelables en faveur de la résilience, de la sécurité énergétique et des économies inclusives. Le rapport de l'IRENA est un avertissement adressé à la communauté internationale, lui signalant que si les énergies renouvelables offrent une solution climatique facilement réalisable, elles nécessitent une action immédiate. Les engagements en matière de climat doivent être plus ambitieux si l'on veut libérer tout le potentiel inexploité des énergies renouvelables. Il y a une véritable urgence. Malgré certains progrès, la transition énergétique est loin d'être sur la bonne voie. Tout manque d'action à court terme réduira encore les chances de maintenir l'objectif d'augmentation de la température mondiale à 1,5°C. Sous le slogan de la COP27 « Together for implementation » (Tous unis dans l'action), nous devons passer des promesses aux solutions concrètes en faveur des personnes et des communautés sur le terrain. »Les Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l'IRENA estiment que la moitié de l'énergie consommée en 2050 proviendra de l'électricité. Quatre-vingt-dix pour cent de l'ensemble de la décarbonisation fera appel aux énergies renouvelables, à travers la fourniture directe d'électricité à faible coût, l'amélioration de l'efficacité énergétique, l'électrification, la bioénergie durable et l'hydrogène vert. Cependant, la réalisation de l'objectif climatique à l'horizon 2050 dépend de la mise en œuvre de mesures suffisantes d'ici à 2030.La nouvelle analyse de l'IRENA révèle que d'ici 2030, les pays visent à atteindre 5,4 TW de capacité renouvelable installée. Cela ne représenterait que la moitié des 10,8 TW de capacité installée nécessaires selon le Scénario à 1,5°C de l'IRENA. Pour atteindre des émissions nettes nulles, la capacité renouvelable ciblée d'ici 2030 devrait être doublée par rapport au niveau d'ambition des objectifs actuels.Or, ceci est facilement réalisable aujourd'hui, dans la mesure où, selon le rapport de l'IRENA, les objectifs actuels en matière d'énergie renouvelable sont inférieurs aux niveaux de déploiement récents. Pour atteindre les objectifs actuels d'ici 2030, les pays ont besoin de 2,3 TW de capacité supplémentaire, soit l'équivalent d'un ajout annuel moyen de 259 gigawatts (GW) sur les neuf prochaines années. Ce chiffre est inférieur à la capacité installée réelle ajoutée au cours des deux dernières années, puisqu'en 2020 et 2021, malgré les difficultés liées à la pandémie et aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement qui en ont résulté, près de 261 GW ont été ajoutés chaque année dans le monde.Par ailleurs, l'énergie renouvelable ciblée d'ici 2030 reste concentrée dans seulement quelques régions du monde. L'Asie représente la moitié de la capacité mondiale ciblée, suivie de l'Europe et de l'Amérique du Nord. En comparaison, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord totalisent à peine 3% des objectifs de déploiement mondiaux à l'horizon 2030, malgré le fort potentiel de la région. L'Afrique subsaharienne, quant à elle, ne compte que pour un peu plus de 2% dans le total mondial ciblé d'ici à 2030.Les pays ciblant le niveau de déploiement le plus élevé font tous partie du G20, et représentent près de 90% de l'objectif mondial agrégé. Bien que par le passé, ils ne représentent qu'une faible part du déploiement des énergies renouvelables, les objectifs agrégés des pays les moins avancés (PMA) et des petits États insulaires en développement (PEID) permettraient de doubler leur capacité actuelle en matière d'énergies renouvelables.L'analyse de l'IRENA s'appuie sur la récente publication d'ONU Climat Rapport de synthèse NDC 2022, qui montre que les plans climatiques restent insuffisants pour limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5°C d'ici la fin du siècle.
Il y a 2 ans et 134 jours

La demande de bureaux en Ile-de-France a augmenté en 2022

La demande placée de bureaux, indicateur comptabilisant les ventes à l'occupant et les nouvelles locations, s'est élevée à 2,11 millions de mètres carrés en 2022, contre 1,92 million en 2021.Résultat de l'adaptation des entreprises à la nouvelle donne issue de la pandémie, estime Virginie Houzé, directrice recherche et études chez le géant de l'immobilier d'entreprise JLL."Les entreprises ont finalisé leurs accords télétravail, (...) et le corollaire, c'est le déploiement plus structuré du +flex+", c'est-à-dire la fin des postes de travail nominatifs."Ça entraîne le redimensionnement de certains projets immobiliers et c'est pour ça que sur les projets de grande taille, on voit une certaine érosion", dit-elle.La demande totale reste inférieure à celle des années d'avant la pandémie.Les entreprises sont aussi de plus en plus attentives à retenir leurs salariés avec des bureaux de bonne qualité et à économiser l'énergie. "Ca, c'est un sujet qui émerge de plus en plus et qui va sûrement être encore plus porté en 2023 par la crise énergétique et les inquiétudes en termes de coûts", souligne Virginie Houzé.L'offre de bureaux s'établit à un niveau record, avec 4,32 millions de mètres carrés immédiatement disponibles.Un bond porté par la première couronne parisienne et le quartier d'affaires de La Défense, où deux gratte-ciels, la tour Hekla et la tour Aurore, ont été achevés sans avoir encore trouvé preneur.En revanche, les emplacements dans Paris restent extrêmement prisés, avec des taux de vacance très faibles et des loyers toujours plus élevés : au 4e trimestre, le loyer moyen dans les quartiers du centre et de l'ouest parisien, les plus demandés, était de 692 euros par mètre carré par an. Ailleurs dans la capitale, il était de 504 euros."On a des entreprises qui vont regarder les immeubles de bonne qualité, très accessibles, très centraux, bien servis en environnement urbain, etc., donc on a un appétit pour les grands classiques du marché : le centre de Paris, les marchés matures de l'Ouest comme Neuilly-Levallois", explique Virginie Houzé.
Il y a 2 ans et 134 jours

Nouveau coulissant minimal allure de Préfal pour un maximum de performances et de confort

Ses profilés sont d’une finesse remarquable (-23% de masses aluminium visibles) optimisant la surface vitrée pour favoriser les apports lumineux et solaires dans l’habitation.Finesse du montant central (30 mm), des montants de tête (59 mm) et des traverses d’ouvrant (55 mm).Son design épuré s’intègre en douceur aux constructions neuves comme aux maisons rénovées.Profilés des ouvrants plus fins. Montant central ultra fin de 30 mm. Alignement uniplan des dormants et montants (neuf) Drainage invisible (neuf). Dormant minimal rénovation en option pour plus de design. Poignée minimaliste avec boîtier minimal Logic inclus de sérieSes performances d'isolation thermiques, d'étanchéité à l'air et à l'eau sont renforcées. Ceci grâce à : une mousse isolante à mémoire de forme, revêtue d’un film glissant, en traverse haute, une chicane centrale à rupture de pont thermique, un bouclier thermique avec brosse en traverse basse, de nouveaux joints d’étanchéité glissants souples en TPE sur ouvrantsRésistance air / eau / vent : A*4 E*6B V*A2. Uw= 1.4 W/m2.k (neuf) et 1.5 W/m2.k (rénovation) avec double vitrage standard Ug 1,1.Ce coulissant améliore la sécurité : une gâche aluminium filante toute hauteur garantit une plus grande rigidité du dormant. Un système de doigt anti-dégondage et un guide centreur en inox, avec une ouverture de gâche de 9 mm, permettent un fonctionnement optimal sous effet bi-lame.Crémone jusqu’à 4 points de fermeture.Son grand confort d'utilisation est assuré par de nouveaux galets réglables et un chemin de roulement en aluminium anodisé. L’ouverture est également facilitée par une nouvelle gamme de poignées esthétiques et ergonomiques.Chemin de roulement et galets disponibles en inox. Boîtier minimal Logic. Poignée intuitive Novem 20°. Poignée de tirage avec et sans fermeture Logic. Poignée Cuadro à ouverture 90° pour une harmonisation avec les fenêtres à ouvrant caché Allure. Poignée cuvette à levier pour le croisement des vantaux.Le nouveau coulissant Minimal Allure offre de nombreuses possibilités de configurations et se personnalise à l’infini. Il est disponible dans un important choix important de couleurs et de finitions, afin d’harmoniser ses menuiseries à la façade mais aussi à la décoration intérieure :12 teintes RAL dont 1 bicoloration, 10 teintes Granit Premium à l’aspect fine structure granitée, 3 teintes bois, 3 teintes minérales, 8 teintes métalliques, 2 teintes anodisées, en option, les menuiseries Allure peuvent être mises à la teinte dans le RAL souhaité.Le nouveau coulissant Minimal Allure est destiné au neuf comme à la rénovation. Il est notamment proposé en galandage pour les nouvelles constructions. Minimal Allure existe en 2 niveaux d’équipement - Equilibre et Exigence - présentant un excellent rapport qualité/prix. Chaque niveau propose des détails qui font la différence, de série ou en option.A noter : les fenêtres et portes-fenêtres Allure sont compatibles avec une offre de volets roulants pilotables soit par commande nomade, soit par commande murale.
Il y a 2 ans et 135 jours

La transformation de bureaux en logements : 800 projets autorisés chaque année en France, soit plus de 1.200.000 m² convertis

Au gré des fluctuations des cycles immobiliers, la transformation des bureaux en logements a été régulièrement envisagée, mais jusqu’alors peu concrétisée. D’un phénomène de niche à une véritable question de société, le sujet est au cœur du débat à l’heure où la logique d’hybridation des modes de travail se confirme et que, parallèlement, une nouvelle crise du logement émerge. Réhabiliter l’existant est une première piste pour répondre à cette problématique. La mise en œuvre de ces projets demeure toutefois complexe à différents niveaux, notamment réglementaire.Sébastien Lorrain, Directeur Résidentiel chez CBRE France, décrypte le phénomène de la transformation des bureaux en logements et livre son analyse des enjeux et opportunités pour les investisseurs, à Paris, comme dans les territoires.Transformation de bureaux en logements, où en est-on ?Quelle dynamique en Ile-de-France et dans les territoires ?Pourquoi cette tendance est plus que jamais un véritable sujet de d’actualité ?Quel est l’intérêt des investisseurs pour le sujet ?Comment identifier la faisabilité de ce type d’opérations et les opportunités ?Les principaux enseignementsAvec plus de 4 millions de m² d’offre immédiate disponible (soit plus d’1 million de m² supplémentaire par rapport à 2019), les surfaces de bureaux vacants peuvent être un début de réponse à la crise du logement en Ile-de-France.En France, plus de 4.000 opérations de transformation de locaux en logements sont autorisées chaque année, représentant seulement 13% des autorisations de permis de construire octroyées entre 2013 et 2021. La transformation de bureaux en logements représente en moyenne 18% de ces conversions d’actifs.En France, près de 800 opérations de transformations de bureaux en logements sont autorisées chaque année, soit plus de 1.200.000 m² convertis ce qui permet la création de plus de 2.000 logements chaque année (2% des logements totaux créés chaque année).L’Ile-de-France, confrontée à des fortes pressions sur le logement, est la première région concernée par cette tendance, et représente 20% du nombre et du volume de m2 concernés par ces conversions, suivie de très près par la région Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA.La compression des taux initiée depuis 10 ans a eu pour conséquence la convergence des taux de rendement entre les différentes classes d’actifs : l’écart de rendement entre le bureaux prime (Paris QCA) et le résidentiel prime (Paris) était de 120 pb fin 2012, il n’était plus que de 50 pb à fin 2021.Les transformations de bureaux en logements attirent de plus en plus les investisseurs privés : notamment des fonds value-add et des fonds dédiés au recyclage urbain (Hab'initio d'Ampère Gestion et CDC Habitat, Harvestate Office Conversion Fund I). Par ailleurs, la quasi-totalité des investisseurs se pose ou se posera la question de la transformation pour certains actifs de leur propre patrimoine. La part des opérations value-add dans les volumes investis en bureaux était de 20% en moyenne.Le contexte de marché est aujourd’hui propice au recyclage urbain et à la conversion. L’identification d’opportunités reste néanmoins difficile et complexe. CBRE a développé une cartographie interactive nommée « Office Convertor » permet d’identifier les communes où la transformation de bureaux en logements serait envisageable.Malgré un assouplissement du cadre réglementaire pour le changement d’usage avec la loi ELAN, des contraintes demeurent quant à la mutation des usages d’un bâtiment. Ces dernières n’empêchent pas pour autant des interventions publiques fortes, sur certains territoires.
Il y a 2 ans et 135 jours

Les faillites d'entreprises du BTP ont terminé 2022 sur une pente dangereuse

ÉCONOMIE. La Banque de France parle d'une normalisation de la situation par rapport à la période avant-Covid : depuis l'automne 2021, le nombre de défaillances d'entreprises tous secteurs confondus s'est envolé de plus de 47%, même si les niveaux de 2019 ne sont pas encore atteints. Petites et moyennes entreprises sont en première ligne.
Il y a 2 ans et 135 jours

En 2022, le marché immobilier a commencé à refluer

"Tout le monde sait que le marché s'est retourné à l'été", a assuré mardi Charles Marinakis, président de Century 21 France.Sur l'ensemble de 2022, le prix moyen au mètre carré a grimpé à des niveaux record, d'après les données annuelles de ce réseau d'agences. Des chiffres qui cachent cependant une cassure au mitan de l'année, moment où les prix ont commencé à baisser.D'autres professionnels observent des tendances comparables. Laforêt constate "un marché de l'immobilier ancien en deux temps", avec de fortes hausses jusqu'en juillet puis un marché plus calme ensuite. Orpi enregistre "un léger ralentissement de la hausse des prix, notamment depuis septembre, qui agit directement sur la signature des compromis". Et selon Meilleurs Agents, les prix au mètre carré ont augmenté de 3,6% entre janvier et juin, mais seulement de 1% entre juillet et décembre.Première cause: la remontée rapide des taux d'intérêt et la réglementation française sur le taux d'usure, qui ont réduit l'accès au crédit."Le moteur du moment qui cale, c'est le crédit", a expliqué à l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Il y a "des répercussions sur le marché immobilier, notamment là où il est le plus dépendant du crédit, donc dans les grandes villes".Dans plusieurs métropoles, les prix, devenus très élevés, ont ainsi reculé, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, où les acquéreurs ne peuvent plus suivre. "Quand c'est trop cher, c'est trop cher!", a résumé Charles Marinakis, qui voit cette tendance se poursuivre en 2023.Adieu prime au vert ?Tous voient s'estomper la ruée vers les maisons individuelles avec jardin, entamée à la sortie des confinements en 2020."Il y a toujours une surperformance des prix des maisons par rapport aux appartements, mais qui tend à se réduire", analyse Thomas Lefebvre.Laforêt parle même d'un "retour à la ville", poussé par des familles, des séniors ou des jeunes actifs qui se sont trop éloignés des services ou de l'emploi."On avait vu les prix des maisons en environnement rural flamber parce que tout le monde voulait son jardin et sa maison individuelle, mais il n'y avait pas de raison, comme une gare TGV sortie de terre ou un bassin d'emploi qui a fleuri", juge auprès de l'AFP le président de Laforêt, Yann Jéhanno.La montée des prix de l'énergie et des carburants a aussi, dit-il, pu faire réfléchir des familles: une maison plus grande est plus chère à chauffer et un bien éloigné de la ville augmente la dépendance à la voiture.Century 21 prédit ainsi que pour calculer les moyens d'un ménage, il faudra bientôt estimer non seulement les mensualités de crédit, les charges et les taxes, mais aussi les coûts de l'énergie et des déplacements !Mais, relève Thomas Lefebvre, "on a toujours, mine de rien, des zones rurales qui continuent à surperformer, ce qui s'explique par le fait que les prix restent relativement abordables dans ces territoires-là".Lui estime que le retour en ville de familles échaudées par les coûts énergétiques n'est pas un phénomène massif, car ce sont avant tout les ménages modestes qui achètent en périphérie.Une tendance qui s'aggrave, au risque de creuser encore les inégalités."Si dans certaines villes périphériques, le prix au mètre carré est en hausse continue, il est surtout soutenu par les transactions sur des typologies de biens plus grands et souvent plus prestigieux", note Corinne Bérec, vice-présidente d'Orpi."On observe le phénomène très nettement en Île-de-France : alors que les premières et deuxièmes couronnes présentaient de belles opportunités pour les ménages moins aisés, il n'y aura bientôt plus de biens répondant aux besoins du plus grand nombre", craint-elle.
Il y a 2 ans et 135 jours

L'activité de l'industrie du béton en léger retrait en 2022 mais une tendance plus baissière pour 2023

Bilan 2022 : une baisse limitée à -2%Pour les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment, les situations sont variées selon les familles de produits, comparées à l’année 2021 : notons les évolutions positives pour l’ensemble poutrelles +4,9%, pour les prédalles +2,9% et pour les entrevous béton +0,2%. Seuls les blocs et les dalles de planchers béton sont en retrait, respectivement de -2,4% et -23%.Pour les produits préfabriqués en béton à destination des travaux publics, la quasi-totalité des produits sont en retrait au regard de l’année 2021 : les dalles de voirie -16,8%, les clôtures -17,6%, les regards -4,2%, les pavés -0,5%. Seuls les bordures +0,4% et les tuyaux armés +3,1% connaissent une évolution positive à +3%.Pour l’année 2022, l’activité, en volume, de l’Industrie du Béton devrait connaître une baisse autour de -2% tous produits confondus, par rapport à 2021.Perspectives 2023 : une prévision de baisse de l’ordre de -6% à -8%Dans un contexte inflationniste de progression des coûts des matières et de difficultés de recrutement de main d’œuvre dans le secteur du BTP, les perspectives des différents segments de produits en béton devraient se retrouver dans les niveaux d’activités, en volume, comparés à l’année 2022, au niveau national, sans tenir compte des disparités régionales de plus en plus impactantes.Pour le secteur du bâtimentAu regard des dernières données disponibles Markemétron concernant les ventes de maisons individuelles et de l’Observatoire des promoteurs immobiliers pour les logements collectifs, les baisses pour ces deux segments seront significatives en 2023. En revanche, la construction des bâtiments non résidentiels sera en légère progression, après une année 2022 plutôt dynamique.L’évolution, en volume, des produits préfabriqués en béton destinés au secteur du bâtiment serait comprise entre -7% et -9% en se décomposant de la façon suivante : blocs -9% à -11% et poutrelles de -8% à -10%. Pour les prédalles et les dalles de planchers, les prévisions d’évolution sont de l’ordre de -4% à -6%.Pour le secteur des travaux publicsCompte tenu du positionnement des produits en béton dans les segments de l’investissement des collectivités pour les infrastructures et les réseaux et de l’effet au ralenti d’un cycle municipal de travaux, les prévisions de la FIB restent très prudentes.L’évolution en volume des produits préfabriqués en béton destinés aux travaux publics s’inscrirait dans une fourchette comprise entre -4% et -6%, se répartissant de la manière suivante : produits d’assainissement -3% à -5% et produits de voirie et d’aménagement extérieur de -6% à -8%.En conclusion, la Commission Économie de la FIB prévoit une évolution comprise entre -6% et - 8%, en volume, tous produits confondus France entière pour l’année 2023 par rapport à 2022.Après une année 2022 marquée par la résilience du secteur de la construction face aux conséquences économiques des événements internationaux, les perspectives de l’année 2023 confirment l’accentuation de la tendance baissière pour l’Industrie du Béton par rapport à l’année 2022.La FIB poursuivra en 2023 la dynamique insufflée en 2022 pour augmenter la visibilité de l’Industrie du Béton, défendre ses intérêts auprès de son environnement professionnel et politique, notamment au regard de projets sensibles d’évolution réglementaire nationale et européenne et pour faire valoir la sobriété énergétique des solutions préfabriquées en béton.
Il y a 2 ans et 135 jours

Pose de la première pierre du projet "Le 8ème Chemin" à Bron

Première opération de Léon Grosse Immobilier dans la métropole lyonnaise, ce projet mixte porte sur la réalisation de bureaux neufs, de logements et de divers services.Implanté à Bron depuis 55 ans, Léon Grosse, Groupe diversifié du BTP, spécialisé dans la construction, les solutions de transitions énergétiques et l’immobilier, vient de dévoiler ce projet de construction qui accueillera notamment les nouveaux locaux de sa Direction régionale, opérationnels à l’été 2024. Il s’agira de la troisième plus grande implantation du Groupe, après l’Île-de-France et le siège historique d’Aix-Les-Bains.Ce projet éco-conçu, mobilise les expertises des trois pôles du Groupe (Construction, Solutions et Immobilier). Il contribue à l’accélération du développement de son activité dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et la consolidation de son ancrage territorial à Bron.Tourné vers le bien-être de ses futurs occupants et soucieux des performances énergétiques, Léon Grosse Immobilier valorise cet ancien site tertiaire en le transformant, dans un environnement paysager de qualité, en un projet qui regroupe :5.100 m2 de bureaux70 logements en accession15 logements locatifs sociaux2 locaux à vocation de service ou commercial en pied d’immeuble230 places de stationnement“Le 8ème Chemin”, un démonstrateur des savoir-faire et des engagements de Léon GrosseGrâce à l’intégration de la géothermie, les logements et les bureaux seront alimentés par un réseau de chaleur renouvelable, qui couvrira plus de 80% des besoins du chauffage du site. L’opération bénéficiera également de l’électricité renouvelable produite sur site par des panneaux photovoltaïques, avec près de 1.800 m2 d’ombrières. Ces solutions permettent de garantir un prix de l’énergie sur des durées longues à un niveau compétitif.En matière d’impact environnemental, Léon Grosse a fait le choix de dépasser les standards de la construction, en expérimentant avec son partenaire VICAT, unique cimentier français, un béton très bas carbone (utilisant le liant CARAT), permettant une réduction de près de 90% de son empreinte carbone. Le 8ème Chemin est la première utilisation à grande échelle de cette solution innovante sur des bâtiments de bureau en France.De plus, l’entreprise a conçu l’ouvrage dans une logique d’économie circulaire pour favoriser le réemploi d’un certain nombre de matériaux grâce au curage, récupérant ainsi 13 tonnes de matériaux. En phase avec les valeurs et les engagements RSE ambitieux du Groupe, au bénéfice des futurs habitants et salariés, toutes ces démarches auront un effet de levier qui permettront de mieux répondre aux différents enjeux climatiques.En adaptant ce projet autour de ces ambitions environnementales, l’opération vise à s’affranchir de la dépendance aux énergies fossiles, sans transiger sur le niveau de confort des usagers et l’esthétique du projet.“Le 8ème Chemin” illustre de manière concrète l’accélération de la transformation du Groupe dans un souci de performance globale et durable, intégrant le triptyque économique, environnemental et sociétal.L’opération reflète les engagements ambitieux et la politique RSE de Léon Grosse qui constitue véritablement « le bras armé » de sa stratégie d’entreprise. Le Groupe s’engage à agir à son échelle dès l’horizon 2025.Pour Lionel Christolomme, Président du Directoire de Léon Grosse : « Ce projet ambitieux, illustrant notre fort ancrage local et régional, permet de répondre au plus près aux attentes de nos clients et contribue à l’attractivité du territoire. Agissant comme un véritable démonstrateur de nos savoir-faire, il témoigne de notre capacité à mobiliser toutes les ressources et expertises nécessaires à la bonne conception et réalisation d’une telle opération. Elle incarne notre Raison d’Être* et notre modèle d’entreprise responsable et responsabilisant. »* « Entreprendre pour laisser une empreinte qui suscite la fierté de tous »Pour Rémi Hovaere, Directeur régional Bâtiment Sud de Léon Grosse : « Cette nouvelle implantation de la Direction Régionale illustre nos ambitions pour développer notre activité économique au sein de la région Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur d’un écosystème dynamique. Notre objectif est de réunir nos trois entités opérationnelles sur un même site, afin d’optimiser notre organisation au service de nos clients. »Pour Emilie Palanque, Directrice Générale de Léon Grosse Immobilier : « C’est dans un souci permanent de prendre soin de la ville et de ses habitants, que Léon Grosse Immobilier a conçu cet ensemble mixte de bureaux et de logements, autour du bien être au quotidien, de la qualité de l’environnement, de la sobriété énergétique pour les utilisateurs et acquéreurs, dans le respect du quartier. “Le 8ème Chemin” offre ainsi des espaces de vie qualitatifs et confortables, regroupant tous les services de proximité, conformes à notre volonté d’épanouissement des futurs habitants. »
Il y a 2 ans et 135 jours

Rebond des bénéfices des sociétés d'exploitation d'autoroutes en 2021

L'ART publie les données avec un an de décalage, et celles de 2022 ne sont donc pas disponibles.Le trafic, tous véhicules confondus, a progressé de 20,7% en 2021 par rapport à l'année précédente qui avait été affectée par le Covid-19, selon cette étude.Celui des véhicules légers a augmenté de 22,9% mais il est resté à 93% de son niveau de 2019 avant la pandémie. Celui des poids lourds, qui avait moins chuté en 2020, a progressé de 10,1% pour atteindre 102% de son niveau de 2019. Le chiffre d'affaires des sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA) a atteint 10,6 milliards d'euros en 2021, dont 10,3 milliards provenaient des péages, à 98% de son niveau de 2019. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a connu la même évolution.Compte tenu de la diminution du taux de l'impôt sur les sociétés et d'une baisse des frais financiers, le bénéfice net 2021 des SCA a augmenté de près de 47% en 2021 pour atteindre 3,9 milliards d'euros, dépassant celui de 2019 d'environ 11%, a constaté l'ART.Les investissements ont modérément rebondi, restant de 5% inférieurs à leur niveau de 2019.Les SCA, un ensemble dominé par Vinci, Eiffage et Sanef (Abertis), ont versé 3,3 milliards d'euros de dividendes, une somme en augmentation de près de 40% par rapport à 2020 et de 5% par rapport à 2019.L'endettement net des SCA a diminué de 4,8% en 2021, à 26,3 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 136 jours

Viser 10% d'économies d'énergie dans les bâtiments tertiaires, c'est facile et c'est rentable

Le sujet n’a sans doute jamais été aussi prégnant et la sobriété autant d’actualité. La hausse inédite des prix de l’énergie s’inscrit dans un contexte d’optimisation au sein de structures déjà soumises à la réglementation, aux certifications et aux trajectoires de transition énergétique (1). Mais si l’enjeu est de long terme, la question relève aujourd’hui de la gestion de crise. Le changement de paradigme est là et nous sommes bien dans un momentum à la fois économique, environnemental et politique.Optimiser l’existant : le premier levier d’économies d’énergieL’inflation exponentielle des tarifs de l’électricité engage les gestionnaires de bâtiments privés et publics dans une démarche, parfois à marche forcée, de réduction de leur consommation énergétique. Rappelons que le prix de l’énergie en France reste bien inférieur à celui appliqué dans les autres pays européens. Réaliser des économies d’énergie repose sur trois leviers : l’optimisation du fonctionnement des systèmes existants grâce à la mesure et à l’analyse, la mise en place de systèmes d’automatisme et de contrôle des équipements, le dimensionnement et la réalisation de travaux pour accroître l’efficacité des équipements et la thermique du bâtiment.Or, l’optimisation des systèmes en place permet à elle seule de cibler de 10 à 15% d’économies en moins d’un an. En témoigne l’étude conduite au sein de quelque 2500 bâtiments qui ont ciblé une économie d’énergie de 15% en moyenne à partir de l’analyse de leurs usages énergétiques et sans recours à des travaux de rénovation (2).Viser 10% d’économies d’énergie est un objectif à la fois réaliste et accessible. La démarche est d’autant plus rentable que l’augmentation des prix va s’accompagner d’un retour sur investissement de quelques mois. Le parc tertiaire consomme autour de 220 TWh d’énergie par an (3) : en diminuant sa consommation ne serait-ce que de 10%, il est possible d’économiser jusqu’à 22 TWh, l’équivalent de quatre tranches nucléaires moyennes. La marge de manœuvre est importante et la première marche à portée de main. En effet, il s’agit de viser l’efficacité énergétique en chassant les gaspillages, sans même parler à ce stade de la sobriété qui suppose de réduire le confort ou le niveau de service.Jouer collectif !Malgré l’ambition politique, les objectifs affichés sur le court terme restent fondés sur le volontariat et non sur la base de mesures contraignantes. Dans le bâtiment tertiaire, les économies d’énergie dépendent de systèmes de contrôle des équipements complexes au sein d’une chaîne d’action humaine également complexe. Par ailleurs, les opérateurs et les usagers ne sont pas toujours formés à l’utilisation optimale des installations et les responsabilités sont souvent diffuses. Qui de l’occupant, de l’entreprise en charge de la maintenance ou du propriétaire doit « manager » la réduction des consommations d’énergie? Tous à la fois ! Faire des économies d’énergie dans le bâtiment s’apparente à un sport collectif qui repose sur un objectif partagé, un périmètre et des rôles définis, un alignement des actions sur les objectifs et une coordination dans le déploiement de la feuille de route. Plus facile à dire qu’à faire quand on parle d’énergie, une grandeur intangible…Exploiter les données énergétiques pour comprendre et mieux consommerResponsabiliser les acteurs est une priorité. Pour cela, il faut pouvoir mobiliser les parties prenantes autour de données sur les usages énergétiques simples, fiables et partagées. Celles-ci permettent d’identifier les postes énergivores et d’optimiser le fonctionnement de chaque équipement, tout comme le tableau de bord est indispensable pour réguler la vitesse d’un véhicule. Avec le déploiement de l’intelligence artificielle et des objets connectés ces dix dernières années, il est aujourd’hui possible de recueillir facilement des données de qualité sur les usages énergétiques avec un nombre minimum de capteurs non-intrusifs.L’adoption de ces technologies devrait réaffirmer le leadership des startups françaises, à la pointe dans le domaine de la donnée énergétique, et ainsi doter la France d’un avantage compétitif. Aujourd’hui, l’incitation économique et l’ambition politique sont là : gageons que ce soit suffisant pour mobiliser les acteurs autour de cet objectif de 10%, le premier pas vers la sobriété. Pourquoi ne pas profiter de cette impulsion pour se donner les outils pour une maitrise durable des consommations d’énergie ? Ne serait-ce pas l’opportunité de se projeter concrètement dans un nouveau modèle énergétique plus sobre face aux enjeux d’approvisionnement, aux évolutions des prix et à l’urgence environnementale ?(1) Le Dispositif Eco Efficacité Tertiaire (DEET) ou Décret Tertiaire, issu de la Loi Elan, impose une réduction progressive des consommations énergétiques pour les bâtiments tertiaires dont la surface est supérieure ou égale à 1000 m² : 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050 (par rapport à 2010).(2) Analyse conduite en novembre 2022 par Smart Impulse auprès de ses clients, représentant 2500 bâtiments, soit 20 millions de m² dans 40 pays.(3) Ministère de la Transition Écologique, « Scénarios de rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, décembre 2020. »Tribune de Charles Gourio, Président et co-fondateur de Smart Impulse (Linkedin).
Il y a 2 ans et 136 jours

Le gouvernement demande aux fournisseurs d'énergie de renforcer l'aide aux entreprises et aux collectivités

Cette réunion visait à s’assurer de l’engagement de tous les fournisseurs pour mettre en œuvre les mesures d’accompagnement des entreprises et des collectivités en 2023 dans le contexte de crise énergétique.Les ministres ont tout d’abord rappelé l’effort exceptionnel que l’Etat consacre au soutien des entreprises et des collectivités en 2023, au travers de plusieurs dispositifs précédemment annoncés :Le maintien de la baisse de la fiscalité de l’électricité à son niveau minimal ;Les boucliers tarifaires pour les TPE éligibles aux tarifs réglementés sur la base d’une limitation de la hausse des prix des tarifs réglementés de vente d’électricité à 15% TTC en moyenne ;Le nouvel amortisseur électrique pour toutes les collectivités locales ainsi que pour les TPE et PME non éligibles au bouclier tarifaire et aux entités ayant plus de 50% de leurs recettes issues de financements publics, de taxes affectées, de dons ou de cotisations ;Le filet de sécurité pour les collectivités locales, cumulable avec l’amortisseur ou le bouclier ;Le dispositif de guichet d’aide aux entreprises électro-intensives, effectif depuis septembre 2022 et prolongé en 2023, également cumulable avec l’amortisseur.Une forte mobilisation des fournisseurs d’énergie attendueBon nombre de ces dispositifs font appel aux fournisseurs d’énergie, qui ont donc un rôle actif essentiel d’intermédiaire à jouer pour assurer la bonne et rapide répercussion de ces aides vers les consommateurs professionnels en 2023.Les ministres ont obtenu des fournisseurs quatre engagements :L’amortisseur sera effectif sur les factures pour la consommation de janvier 2023, sous réserve de la récupération de l’attestation d’éligibilité que les consommateurs professionnels doivent remplir et transmettre à leurs fournisseurs (à télécharger sur le site du ministère de la Transition énergétique) ;Des délais de paiement sans frais seront accordés aux TPE et PME les plus en difficultés pour s’acquitter du paiement de leurs factures en début d’année ;L’accompagnement individualisé des consommateurs professionnels sur la compréhension de leur facture et sur les effets des dispositifs de soutien sur leur facture d’électricité ;Des révisions de contrats pourront être opérées pour les boulangers ayant conclu des contrats à des prix prohibitifs, au cas par cas et sans frais de résiliation.Les ministres ont également insisté auprès des fournisseurs d’énergie sur leur devoir d’information et d’accompagnement des entreprises et collectivités pour que les clients éligibles puissent bénéficier effectivement des dispositifs auxquels ils ont droit et dans les meilleurs délais. Les ministres ont obtenu des fournisseurs un engagement de leur part dans une démarche proactive des fournisseurs dès cette semaine, par mail, par courrier voire par téléphone, auprès de leurs clients professionnels dont la facture aurait fortement augmenté ou dont les prix sont très élevés ainsi que, afin de les aider à comprendre leur facture, et les coûts d’électricité qu’ils supporteront en 2023, et à leur indiquer l’ensemble des aides qui viendront baisser cette facture.La plupart des fournisseurs s’étaient déjà engagés dans une charte signée en octobre 2023 qui comprend 25 engagements pour aider les consommateurs professionnels à faire face à la crise énergétique. Les fournisseurs ont réitéré leur attachement à cette charte et leur engagement formel à la faire respecter ou à corriger les manquements constatés.Le Gouvernement fait tout pour protéger nos entreprises et nos collectivités locales. La réunion de cet après-midi lance donc la mobilisation des fournisseurs pour l’année 2023. Les ministres et les participants ont convenu de poursuivre ces échanges tout au long de la mise en œuvre des mesures de soutien afin d’en garantir les meilleurs effets.
Il y a 2 ans et 136 jours

Énergie et climat : ce qui a changé au 1er janvier 2023

Aussi, afin de faire face à l’urgence climatique, le Gouvernement a fixé des objectifs ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et devenir le premier grand pays industriel à sortir de sa dépendance aux énergies fossiles. Cela passera par la diminution de nos consommations d’énergie grâce à des mesures de sobriété et d’efficacité énergétiques, mais aussi par la décarbonation de notre mix énergétique grâce aux énergies renouvelables et au nucléaire.Protéger les français face à la hausse des prix de l'énergiePour les particuliers :GazLe bouclier tarifaire sur le gaz sera prolongé en 2023. A partir du 1er janvier 2023, la hausse des tarifs réglementés de vente du gaz naturel sera limitée à 15%. Pour rappel, ce bouclier tarifaire s’applique pour les consommateurs résidentiels (consommant moins de 30 MWh/an) ainsi que toutes les copropriétés disposant à titre individuel d’un contrat d’approvisionnement en gaz naturel. A noter que le bouclier tarifaire sur l'électricité, qui limitera la hausse des tarifs régulés d’électricité à 15%, sera mis en place à partir du 1er février 2023.CarburantsL'aide exceptionnelle à l’achat de carburants prend fin au 1er janvier 2023 (elle s’élevait à 30 centimes par litre du 1er septembre au 15 novembre 2022, puis 10 centimes par litre du 16 novembre au 31 décembre 2022). Elle sera remplacée par une indemnité carburant de 100 euros pour les Français modestes qui travaillent et qui prennent leur voiture pour aller travailler. 10 millions de travailleurs seront éligibles à cette aide, qui s'appliquera à tout type de véhicule y compris les deux roues.Pour les professionnels et collectivités :ÉlectricitéFace à la hausse des prix, le Gouvernement complète son dispositif d’aides aux entreprises et collectivités territoriales avec l’amortisseur électricité. Il prendra effet à compter du 1er janvier 2023, jusqu’au 31 décembre 2023. L’amortisseur électricité sera destiné à toutes les PME (moins de 250 salariés, 50 M€ de chiffre d’affaires et 43 M€ de bilan) non éligibles au bouclier tarifaire, ainsi que toutes les structures assimilables à des PME, quel que soit leur statut juridique (établissements publics, associations, etc.). Au-delà de ces seuils, le dispositif d’amortisseur électricité bénéficiera aux structures n’ayant pas d’activités concurrentielles, quel que soit leur statut. Par l’amortisseur électricité, l’État prend à sa charge 50% de la facture (part énergie) au-delà de 180 €/MWh et dans la limite de 500 €/MWh, quel que soit leur statut. Pour un consommateur ayant une part énergie de 350 €/MWh (0,35 kWh), l’amortisseur électricité permettra de prendre en charge environ 20% de la facture totale d’électricité. L’aide sera intégrée directement dans la facture d’électricité des consommateurs et l’Etat compensera les fournisseurs.Atteindre la neutralité carbone d'ici 2050Pour les professionnels :Encadrement des allégations de neutralité carbone dans la publicitéÀ compter du 1er janvier 2023, il sera interdit d’affirmer dans une publicité qu’un produit ou service est neutre en carbone, à moins de présenter, de manière facilement accessible, le bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie, la trajectoire de réduction prévue de ces émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être mis à jour chaque année. Prévu par l’article 12 de la loi Climat Résilience, ce dispositif permettra de garantir une information complète du public sur les allégations de neutralité carbone et permettra de renforcer progressivement les pratiques et les engagements des annonceurs.Extension aux émissions indirectes du périmètre des bilans des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) des organisationsLa généralisation et la consolidation d'une véritable comptabilité du carbone par les organisations (entreprises, administrations publiques, collectivités, etc.) est une étape importante en vue de l’atteinte de nos objectifs climatiques. En France, le dispositif des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES) prévoit que les organisations réalisent régulièrement un bilan, qui doit être rendu public. Actuellement, seules les émissions directes et les émissions indirectes associées à l’énergie consommée devaient obligatoirement être prises en compte dans les BEGES, ce qui n’était pas toujours représentatif de l’impact réel des organisations sur le climat. A partir du 1er janvier 2023, il sera également obligatoire de réaliser une déclaration de l’ensemble des émissions indirectes significatives. Cela inclut par exemple les émissions associées à l’utilisation des produits vendus par une entreprise, ou aux déplacements domicile - travail des salariés.Être plus sobre dans nos consommations d'énergie Pour les particuliers : Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRénov’ » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Evolution des critères dans la définition du "logement décent" La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié d'énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacerPour les particuliers :Prime de 100€ pour les primo-conducteurs dans le cadre du Plan national covoiturage du quotidienÀ partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er trajet de covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10ème pour la courte distance (80km), dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage.Renforcement du malus lié aux émissions de CO2 des véhicules de tourismeA partir du 1er janvier 2023, un nouveau barème du malus sur les émissions de CO2 des véhicules de tourisme neufs. Cette évolution était prévue dès fin 2020 par l'article 55 de la loi de finances pour 2021 et s'appliquera à partir de 123 grammes de CO2/km, contre un seuil de déclenchement de 128 grammes de CO2/km en 2022. Pour ce niveau de pollution, la taxe appliquée est de 50 €. Le seuil de 1000 € sera atteint dès 146 grammes de CO2/km (1074 €), au lieu de 151 grammes de CO2/km en 2022. La dernière tranche du barème s'élèvera à 50 000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 225 grammes de CO2/km (au lieu de 40 000 € en 2022 pour les plus de 223 grammes de CO2/km).
Il y a 2 ans et 136 jours

Alpes-Maritimes : un programme d’aménagement de voirie pour le cœur de ville d’Antibes

Des travaux de voirie sont prévus dans le centre-ville d’Antibes (Alpes-Maritimes), au niveau du chemin du Puy et sur l’avenue Docteur ...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 136 jours

Nouveau cylindre Arko’z Assa Abloy pour répondre aux problématiques d’organigramme des bâtiments tertiaires

Une offre sur mesure adaptée au tertiaire privéAvec ce nouveau cylindre à clé crantée, JPM complète son offre sur un marché très concurrentiel. Le cylindre mécanique restant un incontournable malgré la montée en puissance du contrôle d’accès, JPM présente sa nouvelle génération de cylindres à 6 goupilles accompagnée de sa clé doublement brevetée. Ce cylindre se décline en trois modèles différents en fonction des besoins techniques : double européen, demi européen et à bouton européen.L’offre Arko’z répond à un besoin de verrouillage mécanique spécifique en fonction des locaux et des activités de l’entreprise. Elle permet de protéger certaines zones considérées comme sensibles contre tout accès non autorisé. Tout en gardant des locaux accueillants pour les visiteurs et le personnel, il est nécessaire de pouvoir garantir un accès qui maintient les espaces partagés accessibles et les lieux sensibles protégés en permettant un accès pratique pour le personnel autorisé.La gamme Arko’z, par JPM, permet la mise en sécurité adéquate du bâtiment pour relever ces défis par la création d’un organigramme complexe et sécurisé.L’ensemble est régi par un plan d’accès préalablement réalisé sur mesure par rapport à la configuration des locaux à sécuriser. JPM aide à identifier les zones et les différents types de population afin d’établir les accès personnalisés. Un plan Arko’z sur-mesure offre une protection fiable et la flexibilité nécessaire pour évoluer au fur et à mesure au rythme des besoins de l’entreprise.Un cylindre qui offre un haut niveau de sécurité...Le cylindre Arko’z propose une solution durable et hautement performante répondant aux principales normes de sécurité européenne : EN 1303:2015, EN 12320:2012. Conçu avec une technologie à 6 goupilles, il permet une sécurité renforcée et une capacité de plan accrue. Deux modèles sont proposés : les goupilles renforcées qui protègent contre les attaques de perçage, promettant 5 minutes de résistance et la goupille crantée qui simule le positionnement correct de l’ouverture lors des tentatives d’acte de malveillance, garantissant une protection anti-crochetage.Diverses fonctionnalités optionnelles, telles que la fonction urgence qui permet d’ouvrir une porte même lorsqu’une clé est accidentellement laissée dans le cylindre, la fonction débrayable empêchant un utilisateur de se barricader, la fonction anti-snap qui permet à la face avant du cylindre de se désolidariser en cas d’attaque,... le rendent idéal pour un large éventail d’applications.La gamme de cylindres Arko’z se décompose en 3 produits polyvalents adaptés aux besoins des entreprises :Le cylindre double européen : permet de verrouiller les portes des locaux, à l’intérieur comme à l’extérieur. Prix public indicatif : 37,78€ HT (30x30)Le demi-cylindre européen : convient aux espaces intérieurs. Prix public indicatif : 32,71€ HT (30x10)Le cylindre à bouton européen : adapté aussi bien aux portes intérieures qu’extérieures, il peut se déverrouiller en un geste pour permettre une sortie plus rapide. Prix public indicatif : 46,67€ HT(30x30B)...Renforcé grâce à une clé doublement brevetéeFabriquées en maillechort de haute qualité, les clés Arko’z sont robustes et leur design contemporain haut de gamme favorise une expérience utilisateur qualitative. Sa conception propose jusqu’à 63 profils, qui permettent d’ajuster les niveaux de sécurité dans tous les locaux avec une large capacité de combinaison. Attaché à l’importance de breveter ses produits pour garantir un haut niveau de sécurité, ASSA ABLOY se distingue sur le marché grâce à cette clé détenant deux brevets de protection contre la copie valables jusqu’en 2037.La sécurité ne s’arrête pas à une porte verrouillée, que ce soit au niveau des armoires, des boîtes aux lettres ou des casiers, un bâtiment a besoin de sécurité pour tous ses points sensibles. La clé Arko’z permet d’ouvrir aussi bien une porte qu’un autre dispositif polyvalent de verrouillage tels qu’un cadenas, un contacteur ou une batteuse avec un seul passe.
Il y a 2 ans et 136 jours

Foret SDS plus-7X BOSCH : Un foret pour perforateur d’une technologie unique pour une endurance extrême

©Bosch Avec le foret EXPERT SDS plus-7X, Bosch établit de nouvelles références en termes de longévité et de résistance de perçage dans le béton armé. Alliant un design innovant, des matériaux de très grande qualité et une technologie unique, le foret EXPERT SDS plus-7X Bosch est d’une endurance légendaire et d’une incroyable efficacité ! Fabriqué en carbure de tungstène massif, un matériau plus dense que l’acier et le titane, le foret EXPERT SDS plus-7X est extrêmement robuste et perce tous les types de béton ferraillé et d’armature. D’une durée de vie plus longue que les autres modèles du marché, le foret possède une tête de forage à 4 taillants, de formes spéciales, qui assure une capacité d’enlèvement très élevée et une très faible usure. Bosch offre aux professionnels un produit adapté aux exigences les plus extrêmes. Pour assurer une liaison parfaitement solide entre la tête en carbure de tungstène et l’hélice, Bosch utilise une technique de soudure unique dite de compactage par diffusion. La connexion obtenue est extrêmement solide et durable, même en usage intensif.Contrairement aux autres forets du marché, le foret EXPERT SDS plus-7X est exceptionnellement résistant aux températures élevées de plus de 400°, qui peuvent se produire lors du perçage dans du béton armé. D’un design unique, la tête à 4 taillants du foret dispose d’arêtes de coupe plates, contrairement aux forets classiques dont les arêtes de coupe sont obliques. Cette géométrie permet un transfert d’énergie de frappe sans perte et une vitesse de perçage élevée constante. Le forage est donc nettement plus efficace et rapide. UN FORET QUI S’USE MOINS Les évidements de la tête sont dans le prolongement direct des canaux de l’hélice ce qui facilite l’évacuation de la poussière, permet un perçage plus rapide, sans à-coups, et réduit les vibrations.Cette capacité d’enlèvement très élevée rend pratiquement impossible le blocage du foret dans le béton armé, et réduit l’usure du foret. UN PERÇAGE PRÉCIS Le foret EXPERT SDS plus-7X Bosch dispose d’une pointe de centrage tranchante en forme de pyramide (180°), qui assure une bonne avancée dans le matériau et un guidage optimal (notamment dans le béton armé). Il possède également un témoin d’usure au niveau de la tête en carbure de tungstène. Il sert d’indicateur et garantit des diamètres de perçage précis, parfaitement ronds et calibrés. Les forets EXPERT SDS plus-7X conviennent pour la maçonnerie, le béton et le béton armé, et pour tous les perforateurs SDS-plus. Pour couvrir tous les besoins, la gamme comprend 71 forets disponibles dans des diamètres allant de 3,5 à 16 mm, longueur de 50 x 115 mm à 400 x 465 mm. www.bosch.fr
Il y a 2 ans et 136 jours

JACKOBOARD® Aqua 

JACKOBOARD® Aqua, les solutions receveur prêt à carreler 100% étanche. Le meilleur écoulement, la plus faible épaisseur. Le point crucial de l’espace douche : l’étanchéité. Avec les solutions JACKOBOARD® Aqua pour receveur, le fabricant allemand Jackon Insulation garantit une étanchéité intégrale, y compris aux points les plus sensibles grâce à un matériau constitutif ultra-performant et un système d’écoulement parfaitement adapté. Un produit innovant pour des réalisations d’excellence. Un receveur panneau en XPS hydrofuge Le panneau en mousse rigide de polystyrène extrudé (XPS) de haute qualité qui constitue le receveur est entièrement élaboré et fabriqué avec une sélection minutieuse des matières premières, à Mechau en Allemagne. Hydrofuge, isolant, résistant à la compression (résistance > 300 kPa) et indéformable, le receveur ne peut pas être endommagé et peut être mis en œuvre avec des tolérances minimes. Il intègre une pente préformée et une évacuation. JACKOBOARD® Aqua Innovantes, ces solutions proposées par Jackon Insulation sont destinées à des applications exigeantes notamment celles qui requièrent une résistance à un taux d’humidité élevé et qui sont exposées à des conditions extrêmes. La mise en œuvre est simplifiée en raison de la légèreté du matériau (11,65 kg pour le 140 x 90 cm) et de son revêtement spécial sur les deux faces pouvant être directement carrelé. Des systèmes d’écoulement efficace, pérennes et design La bride d’écoulement étanchéifiée et les siphons sont parfaitement adaptés aux solutions JACKOBOARD® Aqua, pour une réalisation efficace, zéro défaut, facile et rapide en raison des caractéristiques suivantes : Une garde d’eau de 50 mm Une très faible hauteur du siphon horizontal ultra-plat (DN 50) avec une épaisseur minimale de 97 mm seulement, receveur compris. A noter qu’il existe également un siphon vertical (DN 40/50). Un important débit correspondant à un écoulement d’eau de 3 à 4 fois plus important que les débits de tête de douche (20 l/min). Une surface de mortier entièrement compatible avec les mortiers colle. Un système de fixation du siphon par vissage. Un choix de carrelage illimité y compris de très faible épaisseur (3 mm), sans accessoire. Les atouts des solutions JACKOBOARD® Aqua : Nombreux formats standard, une large palette de dimensions et de formes sur-mesure, en 40 et 50 mm d’épaisseur pour de très faibles hauteurs d’installation. Version spéciale « zéro ressaut » pour les planchers bois avec Aqua Flat qui propose une épaisseur de 20 mm seulement en intégrant un siphon horizontal pour une hauteur d’encastrement variable de 97 mm à 116 mm. JACKOBOARD® Aqua Flat Equipements spéciaux adaptés, à la fois design et performants : grilles avec support et caniveaux de douche en acier inoxydable massif existant en plusieurs modèles, pouvant également être carrelés par retournement du dispositif. JACKOBOARD® Aqua Kits complets comprenant des bandes et des coins préformés avec caoutchoutage au central pour étancher tous les éléments JACKOBOARD® (dans la zone humide), des nattes pour étancher les passages de tuyaux, des produits adaptés pour le collage. JACKOBOARD® kit complet Une pose et un carrelage effectué dans la journée pour une réalisation durable, sans risque de fuite et parfaitement étanche avec un revêtement de sol carrelé et son jointoiement, par principe non étanches à l’eau. À propos de JACKON Insulation : Fabricant d’isolants et de panneaux de construction de grande qualité en mousse rigide de polystyrène extrudée (XPS), JACKON Insulation GmbH remporte depuis plus de 30 ans un franc succès sur le marché national et international. Avec plus de 300 collaborateurs, la société gère, en plus de ses deux sites d’implantation en Allemagne, des filiales en Belgique, en France et en Suisse. Grâce au développement de matériaux innovants comme les isolants JACKODUR® et les panneaux de construction JACKOBOARD®, JACKON Insulation GmbH a su s’imposer durablement sur un marché très concurrentiel et compte aujourd’hui parmi les sociétés les plus innovantes du secteur.  Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.jackon-insulation.fr 
Il y a 2 ans et 137 jours

Le gouvernement opère un recul tactique sur l'assurance chômage

Transmis à la veille de Noël aux partenaires sociaux, le projet de décret sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage avait suscité la colère des syndicats qui avaient découvert la piste d'une réduction de la durée d'indemnisation de 40% si le taux de chômage passait sous les 6%, contre 7,3% actuellement.En présentant la réforme cet automne, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait évoqué la possibilité d'un durcissement en cas de chômage inférieur à "5%", soit le niveau auquel on peut parler de plein emploi, mais pas ce seuil de 6%."On a voulu être transparents en affichant toutes les situations et les règles qui s'appliqueraient, y compris si le taux de chômage passe en dessous de 6%", a expliqué Mme Borne sur franceinfo."J'entends que ce point n'a peut-être pas suffisamment fait l'objet de discussions, donc nous allons le retirer, ce troisième niveau du décret qui entrera en vigueur au 1er février", a annoncé la Première ministre.Mais "nous remettrons ce sujet dans la concertation sur les futures règles de l'assurance chômage", prévue fin 2023, a précisé Mme Borne qui pense que c'est "la bonne règle d'indemnisation".Le principe de contracyclicité, soit la modulation des règles en fonction de la conjoncture, "est désormais dans la loi publiée le 21 décembre et sera donc un des éléments centraux de la future négociation des partenaires sociaux" pour 2024, a souligné le ministère du Travail.Le reste de la réforme n'est pas remis en cause.Comme annoncé fin novembre, le décret prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi ouvrant des droits à l'assurance chômage à partir du 1er février en métropole.La disposition sur les 6% aurait eu quoi qu'il advienne peu de chances d'être appliquée en 2023, au vu de la conjoncture qui rend hautement improbable une forte baisse du chômage cette année."Premier recul"A la question recul tactique ou erreur d'Olivier Dussopt, un cadre de la majorité a répondu: "les deux! Dussopt, pourtant habile en général, est un adepte des petits coups en douce (...). Mais là ça tombait vraiment mal car ça apportait de l'eau aux moulins syndicaux sur les fausses concertations". Même si ce n'est, pour Denis Gravouil (CGT) qu'un "recul tactique" qui ne revient pas sur "une nouvelle réduction sans précédent des droits des chômeurs au 1er février", les syndicats y ont vu "une bonne nouvelle"."Ils font marche arrière, tant mieux", a réagi Yvan Ricordeau (CFDT), tandis que Cyril Chabanier (CFTC) s'est dit "content d'avoir pu faire entendre raison au gouvernement en retirant une mesure injuste et inefficace ciblant les plus précaires"."Notre pression a joué", a aussi relevé Michel Beaugas (FO), tout en relevant "un petit recul obligé" car le Conseil d'Etat aurait "retoqué la mesure parce que non concertée".La gauche y a vu un "premier recul" qui, espère-t-elle, en annonce un autre sur les retraites."Le rapport de force paie! Si nous nous mobilisons massivement, nous pouvons faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites!", écrit sur Twitter Manuel Bompard (LFI)."Élisabeth Borne recule sur l'assurance chômage. Demain, elle reculera sur sa réforme des retraites", a abondé Fabien Roussel (PCF), tandis que Marine Tondelier (EELV) a noté qu'avant la mobilisation sur les retraites, "le gouvernement a déjà compris qu'il allait falloir se détendre sur les mesures anti-sociales"."Prix de l'énergie, indemnisation du chômage... : ce gouvernement n'écoute personne, fait n'importe quoi et finit par rétropédaler", a pour sa part commenté Marine Le Pen (RN).
Il y a 2 ans et 137 jours

Bilan 2022 des activités de la construction métallique

Pour Roger Briand : « Malgré les difficultés d’approvisionnement des premiers mois, l’impossibilité de répercuter sur le prix de vente l’intégralité des hausses des matières premières, ainsi qu’un ralentissement des prises de décisions des maîtres d’ouvrage en cette fin d’exercice, 2022 restera une bonne année pour notre profession. Le chiffre d’affaires réalisé par le secteur est en progression (+ 19%), du fait des très fortes hausses des matières premières et en particulier l’acier (+ 140%) dans un marché national inflationniste. »Ainsi, l’activité 2022 a essentiellement été assurée par l’investissement privé même si les investissements publics s’avèrent en évolution. Les travaux du Grand-Paris, des jeux olympiques et la requalification de centre-ville contribuent au développement d’une commande publique atone ces dernières années. Si la production annuelle devrait atteindre les 768.000 tonnes, soit un résultat proche de celui de 2021, notons que l’évolution des affaires conclues en 2022, est légèrement inférieure vs 2021, avec un regain de dynamisme marqué depuis août.Tendances des carnets de commandeL’évolution des carnets de commandes de la construction métallique française affiche, en moyenne, 6 mois d’activité. Notons, de plus, que le premier semestre 2023 devrait connaître une activité toujours soutenue, avec un horizon pour le second semestre demeurant incertain. Roger Briand de préciser : « Globalement, les dossiers de consultation sont nombreux, avec des disparités selon les régions. »Répartition par type d’activitéSi les bâtiments industriels demeurent l’activité principale des constructeurs métalliques (64% de parts de marché), mentionnons qu’en 2022, les bâtiments de commerces, ainsi que les bâtiments de stockage et les bureaux, connaissent également de fortes hausses. Précisons enfin que la construction de ponts et passerelles reste soutenue, en affichant des carnets de commande de plus de 6 mois.Taux des capacités de productionCe taux des capacités de production est un indicateur très suivi par la profession. Aujourd’hui celui-ci demeure, depuis 2021, très élevé, proche des 80%. Les industriels sont donc enclins à investir fortement, notamment pour la construction de bâtiments industriels. Ces extensions ou nouvelles réalisations sont en grande majorité exécutées par des constructeurs métalliques qui voient ainsi leur activité se développer.Pour Roger Briand : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité grâce notamment à des carnets de commandent qui se remplissent et à de nombreuses demandes en études et chiffrages de dossiers, en cette fin d’année. Cependant, les alertes des économistes nous obligent à la prudence pour fin 2023. »L’engagement de toute une filière pour des bilans bas carbone et le réemploi des matériauxLes constructeurs métalliques n’ont pas attendu l’application de la RE2020 pour s’engager en faveur d’une construction responsable et répondant aux enjeux environnementaux. L’acier est l’unique matériau de construction à pouvoir être recyclé à l’infini tout en conservant la totalité de ses performances. Spécificité unique pour un matériau de construction, ses propriétés magnétiques facilitent grandement le tri. Fort de toutes ces caractéristiques, l’acier constitue également le matériau le plus recyclé dans le monde, contribuant à la préservation des ressources naturelles, à l’optimisation du cycle de vie et à la vitalité de l’économie circulaire. De plus, précisons que la construction métallique utilise surtout de l’acier recyclé, les déchets métalliques sont en effet revalorisés en quasi-totalité et réintroduits dans le process. Aujourd’hui, afin de toujours améliorer les performances des bilans carbone des constructions, les constructeurs utilisent des aciers bas carbone qui peuvent réduire significativement les émissions de CO2.S’il est généralement avancé que la production d’1 kg d’acier émet 2 kg de CO2, le marché propose des aciers dont les FDES confirment des résultats bien plus performants. Ainsi, Xcarb, acier d’Arcelor, revendique seulement 0,3 kg de CO2 par Kg de construction métallique produite. Par ailleurs, soulignons que les récentes FDES du CTICM affichent également de belles performances. À titre d’exemples, pour des profils du commerce, seulement 1,3 Kg de CO2 sera généré par Kg de construction métallique produit ; pour un profil reconstitué soudé, il ne sera que de 1,4 kg de CO2.Dans la même logique, la généralisation de l’utilisation d’énergie renouvelable dans la fabrication d’ossature acier va contribuer à la réduction de cette emprunte carbone.Par ailleurs, rappelons aussi que les constructions métalliques se prêtent idéalement à la démontabilité et au réemploi, qu’il s’agisse d’un bâtiment dans son ensemble, d’éléments modulaires ou bien encore de pièces détachées. En effet, véritables mécanos géants, les éléments métalliques peuvent aisément se démonter, se transporter et se remonter dans de nouvelles constructions. Une option évitant la démolition et donc une reconstruction impactante en termes d’émissions de CO2.Pour Roger Briand Président du SCMF : « Essentiel dans la réalisation de structure antisismique, incombustible, imputrescible et insensible aux attaques de parasites, l’acier est, par définition, infiniment durable. Dans cette approche, la traçabilité du matériau et des éléments constitutifs est essentielle afin de définir ses réemplois futurs. Une banque de poutrelles, plaques, modules, peut ainsi être répertoriée selon les poids, tailles, capacités structurelles. C’est un marché de l’occasion qui verra prochainement le jour. » Parfaite illustration de cette philosophie verte, Briand va utiliser pour la construction de sa prochaine usine aux Herbiers en 2023, 100 tonnes de poutrelle d’acier provenant de l’ossature des ex-halles Alstom de Nantes dont le démontage s’est achevé en début d’automne.Pour Roger Briand : « L’acier se positionne comme un fantastique matériau circulaire. Il dispose de deux leviers fort de décarbonation. Le premier, son outil de production primaire qui largement se décarbone. Le second réside dans la possibilité d’intégrer une part de réemploi dans une construction, proche d’une émission 0 carbone, renforçant d’autant la décarbonation de l’ensemble de la structure métallique. Les bâtiments métalliques ainsi construits peuvent désormais afficher un niveau de décarbonation atteignant les objectifs futurs de 2030, 2040 ready. L’objectif de 0,5 Kg d’émission CO2 voire moindre par Kg d’acier est un objectif atteignable. »Des besoins en recrutement, en formation, une nécessité : « Faire connaître nos métiers »Alors que la semaine nationale de journées portes ouvertes des constructeurs métalliques s’est déroulée du 10 au 15 octobre 2022. La profession, en présentant ses métiers aux ateliers très automatisés et robotisés, a accueilli de très nombreux collégiens, lycéens et leurs professeurs. Une opération séduction déployée pour la troisième année et qui s’est révélée à nouveau très appréciée des jeunes comme du corps enseignant. Rappelons que les besoins en recrutement des constructeurs métalliques se chiffre à plus de 20.000 emplois sur les 4 ans à venir. Le manque de formations pour ces métiers contraint d’ailleurs les entrepreneurs à concevoir des formations internes comme à multiplier les contrats d’alternance.Enfin, autre initiative marquante de la filière construction métallique : la création des « écoles de production » comme celle mise en place par l’entreprise SERRU de Château Gonthier, accompagnée par les pouvoirs publics. Malgré ces efforts, les constructeurs métalliques attirent l’attention de l’Éducation Nationale et les Régions pour le développement de ses métiers.
Il y a 2 ans et 137 jours

Comment les opérateurs de télécommunications peuvent mettre la gestion de l’énergie au premier plan et lutter contre le dérèglement climatique

C’est un point important mais la 5G n’est qu’un élément dans la liste des sujets qui motivent les opérateurs de télécommunication à se focaliser de plus en plus sur la réduction de leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre. Jusqu’ici engagés dans un cycle continu de mises à niveau de leurs réseaux, ils se focalisent désormais sur les coûts et l’empreinte carbone liés à ces évolutions. Selon les experts, il s’agira d’ailleurs de leur priorité absolue pour les années à venir.La bonne nouvelle, c’est que les opérateurs ont déjà fait de grands progrès vers la réduction de leur consommation d’énergie. Ils déploient des systèmes énergétiques hybrides depuis des décennies et sont parmi les premiers à avoir adopté l’énergie solaire, bien que ces applications soient restées limitées et spécifiques.Mais quelles stratégies à court et à long terme ces entreprises peuvent-elles déployer pour accroître leur efficacité énergétique et progresser sur le plan du développement durable ?Remplacer les anciens systèmes d’alimentation en courant continuSoyons clairs : il n’y a pas de solution miracle pour réduire la consommation brute d’énergie des réseaux des opérateurs. Cependant, différentes mesures immédiates peuvent être prises pour soutenir leur transition vers des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire.Déjà massivement adoptée, la stratégie la plus évidente est d’opter pour des redresseurs à haut rendement dans les systèmes d’alimentation DC présents sur chaque site d’accès. Le remplacement de ces anciens systèmes par des modèles plus récents et affichant un meilleur rendement peut augmenter leur efficacité énergétique de 5-6%.De plus, les équipements modernes disposent souvent de modes et fonctions d’économie d’énergie qui sont trop souvent ignorés. Les systèmes d’alimentation DC actuels, par exemple, sont plus intelligents et assurent une gestion de l’énergie plus évoluée que celle de leurs prédécesseurs. Adapter les stratégies énergétiques aux sites d’accès S’il est exagéré d’affirmer que chaque site est unique, lorsque l’on tient compte des facteurs de différentiation (région, climat, fiabilité du réseau, disponibilité de l’eau ou réglementations), il est clair qu’aucune stratégie ne saurait convenir à tous les sites d’accès.Les stratégies de gestion énergétique et des émissions doivent être liées aux efforts de planification et à l’immobilier disponible et les opérateurs doivent adapter leur approche aux conditions sur l’ensemble de leurs réseaux. Par exemple, les systèmes hybrides, utilisant l’énergie solaire comme un complément aux réseaux non fiables ou surtaxés, sont bien plus fréquents dans une grande partie de l’Afrique, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et dans certaines contrées d’Asie qu’aux États-Unis, où le réseau est généralement fiable et abordable.Utiliser des contrôleurs intelligents pour la gestion de la charge Aujourd’hui, il est possible de superviser en temps réel les infrastructures d’alimentation en courant continu.Grâce aux contrôleurs intelligents dotés de fonctionnalités avancées de gestion de la charge, les opérateurs visualisent l’emplacement de la charge, la performance énergétique et les problèmes de répartition de charge, afin d’optimiser l’alimentation en courant continu, de maximiser l’utilisation de systèmes de refroidissement, et d’éviter toute surcharge. Avec des outils efficaces, il est possible d’atteindre une haute disponibilité et d’optimiser le rendement et en réduisant les coûts.Avec une gestion de charge proactive, les opérateurs peuvent identifier l’emplacement et le profil d’alimentation de chaque rack, , visualiser les points chauds potentiels, et repérer les problèmes de répartition de charge. Après avoir cartographiée la distribution d’énergie et la puissance de refroidissement du site, ils pourront déplacer la charge d’un rack à un autre pour améliorer la circulation d’air et son refroidissement.Adopter une vision à long termeAujourd’hui , les opérateurs doivent également adopter une vision à long terme et des approches créatives et ambitieuses pour gérer leur consommation. Par exemple, l’abandon des groupes électrogènes au diesel au profit de technologies de piles à combustible hydrogène.Parmi les autres innovations pourraient figurer des technologies émergentes (ex. : batteries au sodium-ion), qui offriraient des opportunités supplémentaires pour un fonctionnement hors réseau et pour la gestion de l’énergie. Enfin, , les réseaux sont susceptibles de se transformer en micro-réseaux générant, partageant leur propre énergie en interne et avec les fournisseurs d’électricité.Bien que nombre de ces nouvelles technologies ne soient pas des alternatives viables sur les réseaux d’accès d’aujourd’hui, il est certain que ce secteur innovant continuera à servir de moteur du progrès et à promouvoir un avenir plus efficient et plus vert pour l’industrie.Tribune de Séverine Hanauer, Directrice Segments Stratégiques Telco & Déploiement Edge, Europe du Sud chez Vertiv (Linkedin).
Il y a 2 ans et 137 jours

Les salaires à l'embauche dans la Construction/BTP en hausse de 9% depuis le début de l’année

Face à l'emballement de l'inflation et aux difficultés de recrutement, les entreprises proposent-elles vraiment des augmentations de salaire à l’embauche ? C’est ce qu’a voulu savoir Talent.com. Le moteur de recherche d’offres d’emploi a publié 4 millions d’offres d’emploi par mois depuis janvier 2022 et enregistré entre 3 et 5 millions de visiteurs mensuellement sur sa plateforme française. Mais alors que la majorité des actifs (95%) juge essentiel ou important le fait de connaître le salaire d'un emploi avant de postuler, seules 17% des offres d’emploi en France affichent la rémunération (contre 20% au Royaume-Uni - chiffres issus des données Talent.com). Pour cette étude, Talent.com a retenu 203.000 offres comportant une information sur le niveau de salaire proposé. La plateforme a ensuite calculé pour chaque mois, la moyenne des salaires indiqués dans les offres de tous les métiers d’un même secteur, afin de comparer son évolution depuis le début de l’année, au regard de la situation économique et sociale en France. Voici les enseignements.De fortes disparités selon les domaines d’activitéÉvolution des salaires proposés à l’embauche entre janvier et octobre 2022. Analyse générale basée sur 203.000 offres en CDI, CDD et intérim, diffusées du 01/01/2022 au 31/10/2022. Tous secteurs confondus, les offres d’emploi publiées sur Talent.com affichaient des salaires à l’embauche en augmentation de 5,77%, entre ceux proposés début janvier par rapport à fin octobre. Une hausse relativement similaire à l’inflation de 5,07% enregistrée en moyenne en France puis le début de l’année par l’INSEE. Toutefois des grandes disparités existent entre les différents secteurs de l’économie. Les secteurs qui connaissent des hausses de salaire Le secteur de la Finance arrive en tête de ceux qui proposent des les plus fortes augmentations de salaire affichées à l’embauche en 2022 : +16,36% depuis le début de l’année, tous métiers confondus. Suivi de près par le secteur de l’Industrie et de la Production : +13,44%. A cause de la pénurie de main-d'œuvre, le secteur de la Construction/BTP offre lui aussi des hausses conséquentes de salaire : +9,01% en moyenne sur l’ensemble des postes.Pour Adrien Scemama, responsable de Talent.com en France : « Ce qu’il est intéressant d’observer c’est que jusqu’au mois de mars les salaires proposés augmentaient dans ce secteur. Mais depuis le conflit Russo-Ukrainien, la flambée des prix des matières premières et les difficultés d’approvisionnement en matériaux ont durement impacté les marges et la trésorerie des entreprises du bâtiment, qui n’ont pas pu continuer à proposer des augmentations de salaires pour attirer des travailleurs et honorer leurs chantiers. » Les entreprises des secteurs de la Tech et du Transport-Logistique ont elles aussi ajusté les salaires à la hausse en proposant respectivement +5,88% et +4,02% en moyenne sur les offres publiées entre début janvier et fin octobre 2022. Les secteurs qui affichent des baisses de salaire Alors que l’Hôtellerie-Restauration rencontre toujours de grandes difficultés à recruter de la main d'œuvre, les entreprises du secteur ont proposé des salaires stables sur les neufs premiers mois de l’année mais en baisse de 13,32% entre janvier et fin octobre. Plus précisément, au premier trimestre 2022 les rémunérations moyennes proposées étaient de 32.780 euros et sur les deux mois de la période estivale de 32.936 euros. Pour Adrien Scemama : « Donc au plus fort de leur activité, les hôteliers et les restaurateurs ne proposaient qu’une hausse de 0,48% des rémunérations seulement, pas de quoi attirer les talents. » Même constat du côté du secteur de la Santé : sur les trois premiers trimestres, les salaires proposés n’ont cessé de chuter chaque mois, passant de 46.213€ en janvier à 42.556€ fin octobre (et même 36.600€ en juillet/août). Augmentations et primes, pas pour le moment Ces données à l’embauche vont dans le sens du précédent sondage réalisé par Talent.com en septembre 2022, indiquant que seuls 27% des salariés déclaraient que leur employeur augmenterait leur salaire cette année. Pourtant, le fait d’avoir une prime ou une hausse de salaire, augmenterait de manière significative la fidélité des employés envers leur employeur. En effet, deux salariés sur trois prétendent qu’une prime ou une hausse de salaire les ferait rester plus longtemps dans leur entreprise actuelle (66%) ; un chiffre qui monte même à 87% chez les 18-24 ans. Pour Adrien Scemama : « Dans un contexte d’inflation, de baisse du pouvoir d’achat, de pénurie de main d’œuvre et un candidat roi, les entreprises n'ont d'autre choix que de proposer des salaires à la hausse pour recruter et développer leur activité. Car le salaire reste un élément clé pour attirer les talents, mais aussi pour fidéliser ses collaborateurs. D’ailleurs, un sondage mené à la rentrée montre que les salariés qui veulent en majorité quitter leur entreprise sont ceux qui veulent une meilleure rémunération et ceux qui savent qu'ils ne seront pas augmentés cette année. »
Il y a 2 ans et 137 jours

Prello transforme une longère normande en résidence traditionnelle de standing

Achevé en seulement 2 mois, ce projet de réfection a su répondre au grand enjeu du renouvellement des habitats traditionnels : concilier modernité et valorisation de l’identité architecturale locale.Une parenthèse pittoresque et paisible dans un village typique de la Haute-NormandieTransformer une maison de charme normande à colombages en un espace contemporain de bien-être, et ce tout en respectant l’esprit unique des lieux, tel était le nouveau pari de Prello.Nichée au cœur du département de l’Eure, dans un village pittoresque renommé pour ses petites ruelles boutiquières et son architecture typiquement haut-normande, la villa bénéficie d’un cadre privilégié entre littoral et campagne, à l’abri de toute nuisance. On éprouve ici le sentiment d’être hors du temps, presque hors du monde, loin de l’ordinaire, bien que la demeure soit située à proximité immédiate de toutes les commodités et à moins de trente minutes de Rouen.Cette belle résidence pouvant accueillir 11 personnes propose 292 m2 habitables répartis en 7 pièces principales sur 2 niveaux érigés sur une parcelle arborée de 4914 m2.Dès le départ, l’ensemble offre de beaux volumes parfaitement agencés et permettant différents usages : au rez-de-chaussée, une entrée, une cuisine rénovée et aménagée reliée à une grande salle à manger, un petit salon avec une cheminée et un bar, et une grande pièce de vie de 80 m2 ; à l’étage, trois chambres privatives avec toilette et douche, une chambre d’ami et une chambre d’enfants avec une salle de bain de bain commune ainsi qu’un bureau ; au sous-sol, une cave aménagée et un local technique ; au grenier, de grands espaces pour le rangement.À l’extérieur, tout a également été conçu pour garantir récréativité et détente, mais aussi praticité et autonomie à tous les résidents. Jouxtant la maison et sa terrasse, une piscine couverte et chauffée avec de grandes baies vitrées ouvrables fait face à un grand jardin. Juste à côté, un dernier bâtiment abritant un double garage et un home cinéma à l’étage complète le bien.Un subtil mélange de traditionnel contemporain Chauffage, isolation, assainissement, menuiserie, sol et revêtement… La maison était en parfait état et présentait de bonnes performances énergétiques lors de son acquisition par Prello.Récente mais restée « dans son jus », la villa nécessitait néanmoins des travaux de rafraîchissement, en particulier au niveau des peintures et des tapisseries – passées de mode et sans cohérence globale –, pour être pleinement en phase avec les attentes les plus exigeantes d’aujourd’hui. Confié à une architecte d’intérieur, le chantier s’est étalé sur 2 mois à peine, un temps record !5 grandes transformations ont ainsi été opérées, dans les espaces de vie comme de nuit. Les deux premières concernent le grand salon, qui a été entièrement repensé. Ici, la volonté était, d’une part, de donner un « coup de jeune » à la pièce, et d’autre part, d’y installer une salle de jeux.Dans cet objectif, un nouveau parquet a été posé, les peintures ont été rafraîchies et le mobilier a été intégralement remplacé. Ces modifications ont permis d’apporter luminosité et modernité à la pièce, à présent plongée dans des tons clairs de blancs, de beiges et de gris qui enveloppent l’espace de douceur. Équipé de trois grands canapés, d’un bar et d’un billard, le salon instaure désormais une ambiance chaleureuse, propice à des soirées mémorables en famille ou entre amis.La troisième transformation porte sur le petit salon avec cheminée, lui aussi mis au goût du jour. Une nouvelle fois, les peintures, l’ameublement et la décoration ont été repensés dans un style plus contemporain tout en conservant l’esprit rustique du bâti existant. Une association de couleurs tout en contraste avec des tons blanc / beige clair sur les murs qui apportent de la clarté. L’utilisation du bleu clair sur les colombages et du bleu foncé au plafond procure originalité et modernité à ce lieu singulier, tout en soulignant avec finesse les différents éléments architecturaux dans les tons naturels et doux.La quatrième transformation a consisté en l’embellissement de la salle à manger. Là encore, les peintures, l’ameublement et la décoration ont été complètement revus. Les couleurs claires et les matières naturelles ont été privilégiées pour valoriser la lumière naturelle de la pièce et mettre en avant les tomettes et poutres apparentes de la villa. Une grande nouveauté également : l’installation d’un panoramique sur mesure à même le mur de la salle. Ce grand décor confère une touche d’originalité tout en accentuant le caractère champêtre de la résidence. Enfin, la cinquième et dernière grande transformation concerne la salle de cinéma. Dans une grande pièce aux beaux volumes sous pentes, la salle a été réaménagée avec l’installation d'une VMC pour ajouter du confort de vie tout au long de l'année. Une peinture noire a été choisie, ainsi qu’un vidéo projecteur et un immense canapé, idéal pour des soirées films comme au cinéma en famille ou entre amis.Le projet de rénovation en brefLe lieu : Saint-Ouen-de-Thouberville (Eure).La surface : 292 m2 habitables (terrain de 4914 m2).Durée des travaux : 2 mois
Il y a 2 ans et 138 jours

Les lauréats des Grands prix SIMI 2022

Le palmarès 2022 a distingué 7 lauréats saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ».Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf – de 10.000 m2 :SIÈGE SOCIAL BLABLACAR PARIS (75011), présenté par 6EME SENS IMMOBILIERLe bureau, nouveau lieu de vie et d’échanges.Situé au cœur de 11e arrondissement de Paris, cet immeuble de 5000 m2 possède des qualités architecturales rares dans la capitale. Il réunit sur 8 niveaux des espaces de vie haut de gamme, une luminosité forte des bureaux, un auditorium de 175 places, un espace fitness, 8 cafétérias-tisaneries, de nombreux espaces extérieurs dont un rooftop végétalisé de 492 m2 doté d’un potager offrant une vue à 360° sur les toits de Paris...Ce véritable “Village» BlaBlaCar sert de point d’ancrage aux 500 employés de la société basés en France. Réalisé par 6e Sens Immobilier en collaboration avec le Studio Vincent Eschalier, ce nouveau bâtiment a été pensé d’abord comme un lieu de rencontres, où se mêlent espaces de travail partagés et espaces de vie. « Nous avons anticipé le changement d’usage du bureau, devenant un lieu de vie et d’échange, acteur de la cohésion sociale”, raconte Muriel Havas, Directrice de l’Environnement de Travail de BlaBlaCar.Bâtiment éco-responsable au cœur de Paris, s’inscrivant dans la démarche environnementale de BlaBlaCar, ce lieu aspire à être un modèle d’immeubles de bureaux aux usages responsables. Sa construction a respecté les critères énergétiques et environnementaux les plus exigeants et a obtenu les labels de performance environnementale BREEAM International “Very Good” et Wiresdscore Silver. Par ailleurs, “BlaBlaCar a imprimé dans la conception de son siège une intention de responsabilité, d’efficience, de bien- être et de bon sens”, souligne Damien Bertuli, DG associé de 6e Sens Immobilier.Pour conforter la politique de télétravail souple et ouverte à tous mise en œuvre par BlaBlacar, le « BlaBlaNomad », ce bâtiment a été conçu comme un lieu de rencontres entre les équipes « à même de renforcer la renforcer le lien humain, si fondamental à leur cohésion et à leur performance. » analyse Nicolas Brusson, cofondateur et CEO de BlaBlaCar. Pari réussi !Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf + de 10.000 m2 :SO POP SAINT-OUEN (93), présenté par COVIVIOUn projet en perpétuelle évolution.Avec ses 32.000 m² de bureaux et ses 4.000 m² d’espaces extérieurs, So Pop se construit, s’améliore, grandit au rythme de ceux qui y vivent, en intégrant l’ensemble des dimensions spatiales, sociales et culturelles.Dans le quartier de la Porte de Saint-Ouen et de la Porte Pouchet, cet immeuble tout en courbes et en larges volumes, dessiné par LBBA architecture, devient l’un des signaux d’un quartier en plein renouveau où tout s’invente et se réinvente - les Docks, l’espace 1789, le MOB Hôtel, le Conseil Général d’Île-de-France, les mobilités avec l’arrivée de la ligne 14, etc.Avec So Pop les technologies servent de ressources essentielles. En effet, la data produite in situ grâce à plus de 1.000 capteurs intelligents permet de monitorer l’immeuble. Ses services et ses surfaces privatives évoluent en fonction des données, des besoins et des habitudes. C’est dans un échange interactif avec les occupants que la métamorphose s’organise.Tel un musée, les larges surfaces murales blanches et noires du hall et de la galerie accueillent différentes expositions inspirantes et surprenantes. Le système d’assises Tribu, spécialement pensé et dessiné pour So Pop, se module pour former des ensembles cohérents et fonctionnels.Côté restauration, la palette est large grâce aux différentes offres : restaurant, cafeteria, click & collect... Côté ambiance, le restaurant principal, qui se transforme en espace de travail en dehors du déjeuner, s’inspire des marchés parisiens et audonniens et séduit par sa convivialité. Côté saveurs, des chefs et restaurateurs locaux invitent à la découverte de recettes traditionnelles mais aussi d’encas les plus exotiques.So Pop est le premier immeuble Covivio livré postCOVID. Il est une opportunité pour Covivio de marquer la transition entre l’avant et l’après : proposer un bâtiment prenant en compte les aspirations de changement de notre société avec un environnement professionnel (vraiment) évolutif et ajustable.Grand prix SIMI 2022 immeuble rénové ou réaménagement particulièrement innovantMETAL 57 BOULOGNE – BILLANCOURT (92), présenté par BNP PARIBAS REAL ESTATEUn immeuble de bureaux ouvert au public.« Metal 57 », c’est d’abord l’histoire du sauvetage, de la réinvention et de la métamorphose d’un bâtiment industriel en immeuble tertiaire.Livrée en 1984, la construction d’origine, « 57 Metal », avait été conçue pour être un atelier des usines Renault. Elle servit à du travail de modelage et de fonderie avant de se métamorphoser, au début des années 2000, en espace d’accueil de grands événements de communication de Renault suite au transfert du site de Boulogne-Billancourt à Saint Quentin. Puis désaffecté et menacé de se dégrader, l’édifice fut acquis en 2010 par un investisseur immobilier anglais décidé à faire table rase du passé pour construire une tour à la place...Pour sauver ce bâtiment emblématique conçu par l’architecte Claude Vasconi, Grand Prix National d’architecture, BNP Paribas Real Estate et l’architecte Dominique Perrault imaginèrent, en accord avec les ayant-droits de Claude Vasconi, un projet immobilier tourné vers le futur tout en préservant son histoire.Le choix fut fait de :Réhabiliter 50% du bâtiment d’origine (dont les sheds et la façade forteresse)Y intégrer un immeuble neuf en R+8 et rooftopFaire des 37.000 m2 du nouvel ensemble un site tertiaire : Fier de son passé comme le rappelle l’architecture, la structure, les volumes intérieurs et plusieurs caractéristiques de la décoration de l’immeuble réhabilitéRSE (3 certifications, 5 labels, agriculture urbaine, mobilités douces...)Multi-locataires (6 entreprises pour une utilisation à 100%)Equipé de grands plateaux de bureaux équipés en flex-offices avec 80% d’espaces collaboratifsDoté de nombreux services rassemblés autour d’une grande rue intérieureOuvert sur la ville et aux riverains (ERP 1ère catégorie)Cette porosité extérieure est une des grandes originalités de « Metal 57 » qui est une opération pilote d’ouverture d’un immeuble de bureaux au public. Ce qui va dans le sens d’une ville plus économe de ses ressources qui mutualise ses espaces et ses équipements. Habitants de Boulogne-Billancourt comme salariés des entreprises utilisatrices ou riveraines peuvent emprunter la rue intérieure qui dessert l’immeuble et autour de laquelle s’organisent de nombreux services.« Metal 57 » se veut ainsi un immeuble de destination pour se rencontrer, sociabiliser, trouver de nombreux services et bien sûr travailler.Grand prix SIMI 2022 immobilier logistiqueV.PARK COMPANS COMPANS (77), présenté par VIRTUO INDUSTRIAL PROPERTYRéalisation d’une messagerie bas-carbone de 15.273m² pour Colis Privé.Ce centre de tri et de distribution de colis d’une surface de 15.273 m² (dont 960 m² de bureaux) s’étend sur un terrain de 49.105 m² appartenant à Aéroports de Paris (ADP). Il a été conçu par le cabinet d’architecture Aeco tandis que la maîtrise d’œuvre confiée à CLC Ingénierie.La messagerie double-face dispose d’une halle de tri de 14.200 m², de 88 portes à quai et a été développée avec le soutien de l’aménageur ADP. Réalisé pour le compte de Colis Privé, spécialiste des livraisons de colis B2C à domicile et en point relais, il illustre désormais la démarche zéro émission nette de Virtuo, sur le périmètre de la construction de l’immeuble. Lancé en septembre 2021, ce projet pilote a ainsi concentré toutes les innovations et les réflexions du V.Lab de Virtuo, un laboratoire créé tout spécialement pour répondre à l’objectif de neutralité carbone des bâtiments développés par l’entreprise.Le projet du V. PARK COMPANS est né :D’un besoin : celui de Colis Privé (le client) de disposer d’une plateforme moderne et durable pour assurer sa croissance ;D’une attente forte : celle d’ADP en sa qualité d’aménageur éco-responsable qui souhaitait attribuer les terrains à un promoteur engagé dans une vraie démarche environnementale ;D’une exigence : celle de la Mairie de Compans d’accueillir sur son territoire un immeuble exemplaire, qui puisse servir de référence à de futurs promoteurs,D’une conviction : celle d’Argan (en sa qualité d’investisseur engagé) ;D’une volonté : celle de Virtuo (en sa qualité de porteur de projet) de s’inscrire dans une démarche innovante.C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé, toutes les parties prenantes unies, autour d’un même projet et objectif, à la recherche de l’excellence... Virtuo a accompagné son client, son investisseur, ses partenaires, en étant à la hauteur de leurs attentes.Preuve en est, le V.PARK COMPANS n’est pas un bâtiment comme les autres. En effet, l’enjeu n’était pas de construire l’immeuble le plus imposant, ni le plus haut mais de pousser le curseur sur le volet de l’éco-responsabilité et celui de la recherche d’économie d’énergie, qui sont les vrais enjeux de demain. Virtuo a, par ses actions, réduit l’impact carbone du projet de 30% et initié une action complémentaire pour restaurer l’impact environnemental de son bâtiment. Il vise aujourd’hui à obtenir le Label BiodiverCity et la certification Breeam Excellent.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteL’ODYSSEE LES ULIS (91), présenté par SIVUn immeuble techtiaire, acteur du renouvellement économique du territoire.Conscient des enjeux sociétaux et notamment de la demande croissante des filières scientifiques sur le territoire de Paris-Saclay, SIV (Société foncière d’investissement du groupe Mercator) acquiert, fin 2020, l’Odyssée, un immeuble de bureaux de plus de 3.300m2 sur 3 niveaux aux Ulis, pour accueillir des laboratoires et start-ups scientifiques.Son challenge : Répondre aux besoins très spécifiques de la filière scientifique, tout en garantissant une sobriété énergétique Redéfinir les espaces : laboratoire, bureau, technique, privatif ou partagé, afin de créer un environnement collaboratif, innovant et dynamique Rénover l’immeuble en moins de six mois pour les premières livraisonsSon idéologie : Préservation des ressources et de l’environnement Performance technologique et innovation Développement de l’écosystème scientifique Collaboration étroite avec l’agglomération Paris-SaclayDans le cadre d’une démarche environnementale, SIV a pris le parti de rénover plutôt que détruire pour reconstruire. Son programme s’est articulé autour des principes de l’immobilier bas-carbone, à savoir un maximum de réemploi dans les matériaux, le choix de mobiliers recyclés ou encore le don d’équipements non utilisés.L’Odyssée accueille aujourd’hui 4 laboratoires sur plus de 80% de l’immeuble et joue un rôle d’acteur du renouvellement économique du territoire salé par l’agglomération de Paris Saclay. Il sera bientôt rejoint par un second programme sur la même parcelle : l’Iliade, développé par SIV en 2023.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteMORLAND MIXITE CAPITALE PARIS ( 75004), présenté par EMERIGELe prototype de la ville de demain.En plein cœur de Paris, la réhabilitation de l’ancienne cité administrative de la préfecture de la Seine incarne le prototype de la ville de demain : mixte, vertueuse, désirable. C’est là le site le plus ambitieux de l’Appel à projets urbains innovants « Réinventer Paris » lancé en novembre 2014 par la Ville de Paris auprès des promoteurs, investisseurs, concepteurs du monde entier et remporté par Emerige.Conçue par une équipe de grands talents français et internationaux composée de David Chipperfield Architects Berlin, CALQ, Michel Desvigne et Studio Other Spaces, Ólafur Elíasson et Sebastian Behmann, l’œuvre architecturale issue du patrimoine historique est aujourd’hui un modèle durable de la ville du futur rassemblant, en un maillage complexe et innovant, onze programmes différents : des bureaux, un marché alimentaire, une crèche associative, une piscine, un spa et un fitness, un hôtel 5 étoiles de 162 chambres, une auberge de jeunesse de 404 lits, des commerces, des restaurants, un bar, des logements sociaux et privés, de l’agriculture urbaine, une galerie d’art. Plus de 43.000 m² dédiés à une mixité fonctionnelle et sociale ou la promesse d’espaces de vie ouverts à tous, Parisiens et visiteurs de Paris.La dimension environnementale y est pionnière, enrichie par la présence d’agriculture urbaine et de forêts miniatures. Morland Mixité Capitale est emblématique de cette vaste reconfiguration des villes appelant chaque citoyen à participer à l’expérimentation de nouvelles manières de vivre ensemble.Grand prix SIMI 2022 coup de cœur du juryLE 1 SAINT THOMAS PARIS 75007, présenté par SOGELYM DIXENCELe nouveau site du campus parisien de Sciences Po.Situé en cœur d’îlot dans l’un des quartiers les plus renommés de Paris, Saint Germain des Prés, ce projet vise à regrouper dans l’ancien Hôtel de l’Artillerie plusieurs unités d’enseignement et de recherche de Sciences Po jusqu’alors disséminés.La préoccupation principale de l’équipe architecturale – Wilmotte & associés, Moreau Kusunoki et Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques – a consisté à désenclaver la parcelle, à connecter les 3 cours existantes par un axe de circulation majeur et à relier ce nouveau bâtiment au 13 rue de l’Université, autre propriété de l’école. Ceci afin de proposer aux étudiants un grand site unique et unifié de 20.000 m2 aux articulations fluides tout en préservant la majesté des bâtiments à haute valeur patrimoniale. Pour ce faire, une large poutre horizontale de 4.300 m2 a été construite, véritable socle contemporain sur lequel repose le bâti ancien, fédérateur et garant de l’unité du lieu.Le lieu comprend trois beaux jardins paysagés par l’agence Mugo, un amphithéâtre de plein air pour favoriser les rencontres et accueillir les événements.La réalisation de ce campus a mis en avant le savoir-faire ancestral de nombreux métiers d’art (pas moins de 70 entreprises sont intervenues) notamment dans le domaine de la pierre, de la charpente et de l’architecture. Mêlant patrimoine, nature et innovation au cœur de la ville historique, cette réalisation exceptionnelle du nouveau campus de Sciences Po pose les jalons d’une nouvelle typologie de campus urbain pour le XXe siècle.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 138 jours

La continuité numérique au fil du cycle de vie du bâtiment

D’après une étude internationale menée par RICS (2022) sur la digitalisation de la construction, 40% des acteurs du BTP interrogés déclarent ne pas utiliser les technologies numériques dans le cadre de leurs projets. Seuls 11% des professionnels du bâtiment déclarent les utiliser dans tous leurs projets de construction et 18% dans la plupart d’entre eux.  Malgré leur petit nombre, ces personnes qui adoptent le digital indiquent en revanche rencontrer de nombreux avantages : amélioration du suivi des progrès et de la sécurité, meilleurs planification et contrôle des coûts, questions environnementales. En dépit des possibles réticences ou freins à passer au digital, cette méthodologie s’avère alors idéale pour améliorer l’ensemble des activités et étapes que composent le cycle de vie d’un bâtiment.  Ces phases peuvent toutes être optimisées grâce au numérique. De l’étude de faisabilité d’un projet, à la conception, construction, gestion et enfin démolition d’un bâtiment. Découvrons, phases par phases, les différents bénéfices que peut apporter la continuité numérique à vos projets de construction. Phase d’étude de faisabilité Une meilleure collaboration pour une plus grande efficacité Réaliser des projets de construction digitalement permet de définir clairement en amont les rôles de chacun. Avant même de commencer le projet, vous assurez que les données soient bien transmises aux bonnes personnes. Elles seront également mises à jour en temps réel. Une meilleure organisation des rôles signifie également une meilleure productivité de la part de chacun. En ne se préoccupant pas de la récolte manuelle des données et de leur ressaisie par exemple (car tout est déjà centralisé grâce au digital), chacun se dédie uniquement à ses tâches; ce pourquoi il a un savoir-faire et une expertise. D’après Le Hub, dans l’industrie de la construction, la digitalisation des entreprises serait responsable de +2,5% de productivité par an sur les 10 dernières années. Phase de conception Garantir la précision de ses rendus En phase de conception d’un projet, il est primordial d’être le plus précis possible, afin de réduire les erreurs. Avec le passage de la planche à dessin vers les maquettes numériques, vos rendus seront beaucoup plus qualitatifs. Et cela sans pour autant entraver votre créativité. Aujourd’hui avec l’usage du «Building Information Modeling» (BIM), les phases de maturation de vos ouvrages sont maintenues grâce aux LOD (Level of Detail). En plus de réduire la marge d’erreur, la digitalisation permet de gagner énormément de temps dans le classement, la consultation et l’analyse des données. Gestion et maintenance du bâtiment Une meilleure vue de chaque projet L’usage du BIM signifie travailler ensemble et collaborer afin d’avoir une meilleure vue de chaque projet. L’emploi du digital et de la 3D permet de visualiser rapidement chaque projet. Comme évoqué précédemment, il est donc plus simple de repérer d’éventuels problèmes et ainsi de les éviter.  Par exemple, avec les outils de réalité virtuelle, on peut tout de suite se projeter dans un futur lieu de vie. Le propriétaire d’une maison en construction peut, lors d’une visite dans un chantier, se visualiser dans son futur salon. Cela permet aussi une meilleure compréhension avec les constructeurs, les maîtres d’ouvrage, et peut aussi rassurer le client. La possibilité de faire vivre un bâtiment avant sa construction est une opportunité réelle de construire mieux et plus efficacement via l’utilisation des technologies immersives. Au-delà de la maquette numérique, du BIM, la réalité virtuelle digitalise la construction. Découvrez la suite sur la continuité numérique au fil du cycle de vie du bâtiment dans notre article complet.
Il y a 2 ans et 138 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 138 jours

Le ministère du Logement publie sa carte des loyers en France

La connaissance du niveau des loyers au niveau local fournit des informations précieuses pour les acteurs publics et privés concernés par les marchés locatifs. Pour le ministère chargé de la Ville et du Logement, elle permet d’évaluer les dispositifs et de concevoir des outils mieux adaptés aux réalités des territoires.L’élaboration de la carte des loyers repose ainsi sur des partenariats reconduits avec leboncoin et le Groupe SeLoger. L’utilisation des données des annonces de ces plateformes permet en effet à l’ANIL de bénéficier d’une connaissance actualisée des loyers. Les indicateurs diffusés ce jour concernent ainsi le troisième trimestre 2022.En lien avec ses partenaires, l’ANIL a également apporté des évolutions méthodologiques et produit de nouveaux indicateurs, qui permettent à la carte des loyers de connaître une évolution substantielle. L’outil n’a pas vocation à servir de support de mesure à l’évolution des loyers, mais permet en revanche de connaître les écarts entre territoires.Complémentaire des informations du réseau des Observatoires locaux des loyers (OLL), qui publient chaque année les niveaux de loyers pratiqués dans une cinquantaine d’agglomérations représentant près de la moitié du parc locatif français, la carte des loyers est mise en ligne sur le site du ministère. Elle sera actualisée tous les ans par l’ANIL, en lien avec le ministère et les partenaires du projet.En France, le loyer mensuel est d'en moyenne 8,20 euros au m2 pour une maison, contre 9,38 euros pour un appartement, selon les estimations de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) sur la base des annonces publiées sur les plateformes de leboncoin et du Groupe SeLoger.Le loyer au m2 d'une maison atteint un maximum de 28,35 euros par mois dans le XVIe arrondissement de Paris ainsi que dans six communes du département des Hauts-de-Seine (92): Garches, Vaucresson, Marnes-la-Coquette, Ville-d'Avray, Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt.Quarante-huit communes réparties dans les Vosges (88) et dans la Haute-Marne (52) se partagent le bas du classement des maisons avec un prix au m2 estimé à 5,18 euros.Les appartements à louer les moins chers de France se trouvent à Darney dans les Vosges (5,75 euros au m2) et les plus chers ans le 4e arrondissement de la capitale (33,07 euros). Retrouvez en ligne la carte des loyers.
Il y a 2 ans et 141 jours

Prime unifiée à 6.000 euros : le réseau des CMA alerte le gouvernement sur les risques de cette « fausse bonne nouvelle »

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt a confirmé la mise en place de la prime unifiée à 6.000 euros, versée à toutes les entreprises, pour les contrats conclus avec un alternant mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.Pour Joël Fourny, président de CMA France : « Force est de constater que derrière l’effet d’annonce, les conséquences concrètes de cette décision sont préoccupantes. Cette mesure s’avère en réalité défavorable aux entreprises artisanales qui embauchent pourtant chaque année près de 176.000 apprentis sur des métiers en tension. »Si le réseau des CMA comprends que la mise en place des primes exceptionnelles déployées en 2020 durant la crise sanitaire, avait un caractère limité dans le temps il ne peut pas - aujourd’hui – souscrire au principe de cette prime unifiée.Le montant alloué à savoir 6.000 euros est en effet inférieur aux aides versées aux entreprises artisanales avant la crise sanitaire.Les entreprises de moins de 250 salariés, bénéficiaient alors d’une aide ciblée sur trois ans : 4.125 € la première année, 2.000 le deuxième et 1.200 la troisième.Un calcul simple permet de constater que par rapport à l’aide unique en vigueur avant le covid, ces entreprises perdront 125 euros pour un contrat de deux ans et 1.325 euros pour un contrat de trois ans.Concrètement, la nouvelle prime unifiée vient réduire l’aide attribuée aux entreprises artisanales et les formations pourtant à forte valeur ajoutée pour l’accès à l’emploi.Il y a donc fort à parier que les recrutements en apprentissage pour un an seront favorisés, ce qui est propice aux formations qui ne vont pas au-delà de cette durée comme certains masters de l’enseignement supérieur qui seront de fait encouragés.Pour Joël Fourny : « En clair, la nouvelle prime unifiée vient réduire l’aide attribuée à certaines entreprises artisanales. Il s’agit là d’une véritable régression, alors que de nombreux métiers sont en tension et peinent à recruter, dans un contexte ou une grande partie de nos entreprises sont déjà fragilisées par la crise. Cette différence s’amplifie encore pour les entreprises qui font le choix d’embaucher un majeur. C’est une fausse bonne nouvelle pour nos entreprises qui forment pourtant 1 apprenti sur 4. »La révision des aides versées aux employeurs doit prendre en compte :La valeur ajoutée pour l’emploi des jeunes ;Les niveaux et les coûts réels de la formation, y compris en tenant compte de certains particularismes comme ceux de l’Outre-mer et de la problématique de la vie chère ;L’enjeu que représente certaines formations en matière de préservation de savoir-faire parfois menacés de disparition.Pour Joël Fourny : « Une fois encore l’Etat privilégie une vision d’économie court-termiste qui favorise de nouveaux acteurs (en dehors du secteur de l’artisanat) au détriment d’une vision réellement stratégique de l’apprentissage. »En conséquence, les élus du réseau des CMA, rassemblés les 6 et 7 décembre pour leur Assemblée générale, ont adopté à l’unanimité une délibération relative à l’aide aux employeurs d’apprentis. Par celle-ci, le réseau des CMA demande au gouvernement de rétablir, pour les entreprises de moins de 250 salariés, les montants prévus par l’aide unique pour la deuxième et la troisième année, d’une part et d’autre part, de garantir la pérennité de cette aide au-delà de l’année 2023.« L’essor considérable de l’apprentissage est salué par tous. Nous y avons pris notre part avec des résultats extrêmement positifs en dépit des crises successives. Préservons cette dynamique ! L’apprentissage dans l’artisanat est un outil performant qui tient toutes ses promesses et qui a fait ses preuves en matière d’insertion dans l’emploi et de lutte contre le chômage. Ne cassons pas ce qui fonctionnait très bien hier ! »Le réseau des CMA forme actuellement 110.000 apprentis, dont 90% prépare un diplôme de niveau 3 et 4, qui sont réputés être les diplômes à valeur ajoutée la plus forte, en matière d’insertion professionnelle des jeunes. 46% de ces apprentis ont moins de 18 ans et 80% des jeunes diplômés sont en emploi après sept mois.
Il y a 2 ans et 143 jours

Les syndicats vent debout contre une nouvelle disposition concernant l'assurance chômage

Ces organisations, dont les rapports sont déjà tendus avec le gouvernement avant la présentation de la réforme des retraites le 10 janvier, sont d'abord ulcérés de la méthode."Ce n'est pas acceptable de faire une annonce le 23 décembre sans concertation. C'est vraiment de très mauvais goût", a critiqué lundi Cyril Chabanier (CFTC). "C'est de la pure déloyauté", dénonce Laurent Berger (CFDT). "Un très mauvais cadeau de Noël" pour Denis Gravouil (CGT), "tout simplement scandaleux", selon Michel Beaugas (FO).Objet de cette colère: le projet de décret d'application de la réforme de l'assurance-chômage, envoyé aux partenaires sociaux vendredi après-midi.Comme annoncé fin novembre, ce texte prévoit une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février en métropole.Pour les demandeurs d'emploi qui verront leur durée d'indemnisation réduite, un "complément de fin de droits" (un allongement de la durée) est prévu en cas de dégradation du marché du travail, si le chômage dépasse 9% ou s'il augmente de 0,8 point ou plus sur un trimestre.Fait nouveau dans le texte de vendredi, il est envisagé que la durée d'indemnisation soit réduite de 40% et non de 25%, lorsque le taux de chômage passe sous les 6% (il est actuellement à 7,3%).En présentant la réforme à la presse le 21 novembre, le ministre du Travail Olivier Dussopt avait évoqué la possibilité d'un tel durcissement mais en cas de chômage inférieur à "5%", soit le niveau auquel on peut parler de "plein emploi".La fiche de présentation du décret précise que "les conditions d'application de cette disposition sont renvoyées à un décret pris après concertation" avec les partenaires sociaux. "Punition collective""Non seulement ce n'est pas figé" mais ce décret ne serait valable que pour 2023, a défendu lundi le député Renaissance Mathieu Lefèvre sur RMC/BFMTV. Et "il y a peu de chance qu'en 2023 on passe sous les 6% de chômage".Les partenaires sociaux négocieront en principe la prochaine convention d'assurance chômage qui sera en vigueur à partir de 2024. Mais la question de la modulation en fonction de la conjoncture "devra être intégrée" dans ces discussions encadrées par le gouvernement, a déjà souligné Olivier Dussopt. "Le gouvernement préempte, pour l'avenir peut-être, une situations dans laquelle on sera dans le plein emploi", reconnait Mathieu Lefèvre.Sur le fond, le député "assume pleinement" la réduction de la durée d'indemnisation car "parfois, il y a des gens qui refusent des offres d'emploi, qui se soustraient, qui ne se présentent pas". Lorsqu'on a du mal à recruter, "ce n'est pas possible".Le gouvernement espère 100 à 150.000 retours à l'emploi supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. Ces arguments sont rejetés par les syndicats."Cette baisse drastique et inédite des droits des demandeurs d'emploi ne fera qu'aggraver les difficultés rencontrées par ces personnes", juge la CFDT. "L'objectif de plein-emploi passera par des solutions intelligentes sur la qualité de l'emploi et de l'accompagnement"."Il s'agit de considérer que toute personne au chômage l'est un peu par sa faute (...). C'est une position idéologique, de l'ordre de la punition collective", dénonce François Hommeril (CFE-CGC).Les syndicats sont d'autant plus mécontents que l'Unédic vient de dresser un premier bilan de la précédente réforme de l'assurance chômage, lancée en 2019 et pleinement entrée en vigueur fin 2021.Cette réforme a notamment durci les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi, notamment ceux qui alternent périodes de travail et d'inactivité. Selon l'Unédic, elle s'est traduite par une baisse de 16% en moyenne des allocations journalières pour les chômeurs impactés.
Il y a 2 ans et 144 jours

Une école du BTP d’un nouveau genre s’installe à Lille

L’école Gustave, propose des formations rémunérées dans le domaine du BTP et recrute selon la personnalité. Devant le succès rencontré par l’école Gustave lancée à Paris en juillet 2021 et face à la demande criante en professionnels du BTP, l’école s'implante dans les Hauts de France, à Lille. La rentrée aura lieu le 30 janvier, pour une première promotion de 30 élèves. Gustave annonce une collaboration avec Van Marcke, le distributeur de matériel dédié à la plomberie et au chauffage.Créée en juillet 2021 par Marie Blaise en affiliation avec le groupe Rocket School fondé par Cyril Pierre de Geyer, l’école Gustave est spécialisée dans les formations des métiers du BTP. La spécificité du groupe, dont fait partie l’école, tient à la manière dont les étudiants sont recrutés. Ce sont les soft skills qui comptent dans l’admission des élèves : aucun diplôme n’est requis pour intégrer la formation : seule la motivation et la personnalité comptent. L’ouverture d’un second campus dans les Hauts de France contribue à dynamiser un secteur du BTP en tension, où la main d'œuvre est insuffisante.Construire le monde de demainL'école à pour ambition de construire le monde de demain avec plusieurs formations dans le monde du BTP. Les métiers du BTP sont souvent dévalorisés, pourtant les talents du BTP sont ultra convoités. Gustave permet ainsi à ses élèves entre 18 et 50 ans de se former pour construire le monde de demain.Selon Martin Lelong, ancien élève de l’école Gustave :“Nous apprenons les gestes de base du métier pendant 3 mois lors d’un bootcamp intensif à l’école, avant d’intégrer une alternance pendant un an. C’est une promesse de réussite pour l’entreprise accueillante et pour la suite de notre parcours professionnel.”3 programmes rémunérés pour décrocher le métier qui correspond aux étudiantsTrois formations seront proposées, elles sont financées par Pôle emploi : La formation Installateur Thermique et sanitaire : Elle permet d’acquérir une bonne autonomie professionnelle. Elle met aussi l’accent sur les règles de sécurité, le travail en équipe, la résolution méthodique des problèmes rencontrés. La formation Electricien : Elle forme l’électricien à devenir un professionnel qualifié chargé de l'installation, de l'entretien et de la maintenance des équipements et des réseaux électriques.La formation Etancheur : Après la formation, le professionnel interviendra sur toutes les parties du bâtiment qui sont particulièrement exposées au froid et à l’humidité. Il assure l’isolation et l’écoulement des eaux de pluie des bâtiments.Après ces formations, les élèves deviennent 'installateurs thermique et sanitaire, électriciens ou étancheurs. Ces métiers dont la main-d'œuvre manque cruellement contrastent avec le nombre d’offres proposées. En effet, Pôle Emploi recense plus de 400 offres dans ce domaine avec très peu de candidats pour cette région. Un partenariat avec Van Marcke a été établi pour combler ce manque et ainsi fournir aux élèves une entreprise accueillante lors de leur alternance. Cette implantation aidera la métropole de Lille à développer les emplois dans les métiers du BTP en revalorisant le métier et en formant des personnes passionnées.Selon Marie Blaise la fondatrice de l’école : “Nous avons souhaité ouvrir une seconde école après la réussite du premier campus à Paris. Le BTP est un métier technique et d’avenir, passionnant car s’inscrivant dans la maîtrise énergétique et offrant de confortables rémunérations. Cette implantation s’inscrit dans la suite logique de l’ambition que nous avons de valoriser les métiers du BTP.”A propos d’Ecole GustaveL’école Gustave a été co-fondée par Marie Blaise, Jérémy Diavet et Cyril Pierre de Geyer, professeur affilié à HEC Paris et ancien directeur général adjoint d’Epitech. L’école Gustave prépare à des diplômes de niveau 3 enregistré au RNCP par l’arrêté du 30 décembre 2015, certification délivrée par le Ministère du Travail.
Il y a 2 ans et 145 jours

L'Université de Strasbourg adopte un plan de sobriété énergétique

"L'Unistra" a été montrée du doigt récemment pour sa volonté de fermer ses locaux deux semaines supplémentaires cet hiver, afin de réduire sa facture de chauffage, mais "ce n'était que l'arbre qui cachait la forêt, c'était annonciateur de quelque chose de beaucoup plus fort", souligne son président, Michel Deneken."Avec la crise ukrainienne, des marchés (de l'énergie) ont augmenté de 500% et cela ne fait que précipiter la nécessité de prendre des mesures à long terme", ajoute M. Deneken, pour qui le nouveau plan adopté par le Conseil d'administration de l'université vise à "faire bien en faisant moins".L'Unistra, qui a vu sa facture de gaz et d'électricité passer de 10 à 35 millions d'euros par an entre cette année et la prochaine, a voté pour la première fois un budget déficitaire pour 2023, de 24 millions d'euros, contre un excédent de 4 à 5 millions d'euros les années précédentes."Le budget pour 2023 serait à peu près dans la lignée des dernières années s'il n'y avait pas la crise énergétique", note Frédérique Berrod, vice-présidente chargée des finances.Dans les semaines à venir, l'Unistra va commencer par réaliser son bilan carbone et mettre en place de nombreuses mesures d'économie, au niveau des chauffages et éclairages de ses 153 bâtiments répartis sur six campus et 600.000 m2, qui accueillent 60.000 étudiants.D'ores et déjà, la baisse de la température des locaux à 19 degrés et la mise en route du chauffage un mois plus tard que d'habitude, en novembre, ont permis de réaliser environ 5% d'économies.Quant aux deux semaines de fermeture supplémentaires cet hiver, la direction de l'université regrette "la tempête médiatique" que l'annonce a provoquée, et que l'Unistra ait "servi de punching ball", alors que "toutes les universités avaient réfléchi à ça". Mais cela permettra encore 3% d'économies supplémentaires.Isolation des bâtiments, adaptation du calendrier universitaire ou installation de panneaux photovoltaïques sont autant de pistes à l'étude pour les années à venir, tandis que les plans de poursuite d'activité en cas de coupure d'électricité, notamment dans les laboratoires de recherche, ont été actualisés.
Il y a 2 ans et 145 jours

Les nouveautés Salles de Bains de Scavolini

JEOMETRICA, le nouveau langage de l'habitat contemporain signé Luca NichettoLes rappels aléatoires à ces grands maîtres du design et de l’art ont donné naissance à Jeometrica : un système d’ameublement expressif et de caractère, dont les détails sophistiqués mettent en valeur l’excellence Scavolini dans les processus industriels. Capable de créer des espaces fluides et coordonnés, Jeometrica est un programme à vocation multiple qui, en se déclinant en solutions pour la cuisine, le salon et la salle de bains, garantit une cohérence stylistique dans toutes les pièces de la maison. Les spécificités du programme : le design contemporain de la porte de 29 mm de profondeur - les profils en aluminium (blanc, anthracite, titane) - les assortiments de finitions (laques, revêtements décoratifs, verre ...) - la poignée courbe tubulaire qui épouse de manière sinueuse la surface de la porte - le dosseret stratifié associé à une ligne d'accessoires. Il se décline en trois formes : ronde, en forme de goutte ou rectangulaire. LIBRA, design Vuesse - des lignes précises et rigoureusesLibra est la nouvelle solution d’ameublement complète et polyvalente, conçue pour décliner le même langage stylistique dans tous les espaces de la maison : de la cuisine au salon en passant par la salle de bains. Des lignes précises et des formes rigoureuses définissent la cuisine Libra. Le projet Libra se distingue par son niveau esthétique élevé, à la fois sophistiqué et contemporain, conféré par le design de la porte lisse, carrée, de 22 mm, et par les finitions spéciales et inédites, disponibles en trois nuances à l’effet perlé.Les spécificités du programme : meubles bas avec porte lisse carrée de 22 mm avec poignée sur gorge- trois finitions effet "perlé" - de nouvelles variantes de coloris de laques - un nouveau placage lisse ou cannelé - une version spéciale à listels verticaux ou horizontaux pour les façades en verre - les meubles hauts en tôle percée Round ou Linear avec éclairage interne - les modules ouverts en profondeur réduite - la barre rétro-éclairée sur laquelle on peut placer des petites étagères ou porte-accessoires.Diesel Misfits Bathroom : design contemporain et esprit industrielDiesel Misfits Bathroom est la déclinaison pour salle de bains de la collection de cuisines Diesel Get Together réalisée par Scavolini en partenariat avec Diesel Living. Ici, les formes du chariot et du vaisselier Misfits sont revisitées pour pouvoir accueillir le lavabo. Ces compositions originales ont été conçues pour répondre à des projets résidentiels et immobiliers. Misfits Bathroom est proposé dans de nombreuses configurations qui associent différents matériaux et nuances – pour portes, plans, profils et verres – afin de créer un projet avec une forte empreinte contemporaine. Les spécificités du programme : les meubles sous lavabo en métal peint Misfit Cart ou Misfit Chest coloris Coal Black ou Soft Grey - les miroirs porte-objets - des meubles de rangement muraux et des étagères en métal finition Titane et verre finitions Acier Soft ou Bronze.
Il y a 2 ans et 148 jours

L'OID lance le Label'ID pour la reconnaissance des professionnels en immobilier durable

Avec le Label’ID, l’OID a pour ambition de créer le premier dispositif d’accréditation autorégulé des professionnels spécialisés en immobilier durable. Une initiative unique initiée conjointement par l’OID, l’Université de la Ville de Demain et l’école des Ponts Paris Tech au travers de son mastère spécialisé en Immobilier et Bâtiment Durable. Avec le soutien des grands acteurs de la ville, l’OID entend faire bénéficier de ce nouveau dispositif des centaines de professionnels dès 2023.Un nouveau dispositif pour accélérer la transition écologique dans l’immobilierDepuis 10 ans, l’OID œuvre en faveur de l’immobilier durable. Que ce soit en produisant du contenu ou en émettant des observations pour faciliter le passage à l’acte, l’OID s’applique à mettre en lumière les thématiques environnementales au sein du secteur de l’immobilier. Aujourd’hui, l’OID lance le Label’ID avec la volonté d’accélérer la prise en compte de l’ESG dans tous les métiers de l’immobilier en créant un dispositif de reconnaissance des compétences des professionnels en Immobilier Durable. L’initiative Label’ID de l’OID a été présentée à l’Université de la Ville de Demain (UVD) en juillet 2022. L’UVD est un mode inédit de coopération entre acteurs publics, acteurs privés et société civile, initié pour répondre aux grands enjeux urbains. Sur les 48 actions collectives proposées lors du sommet UVD 2022, 13 actions ont été plébiscitées par les 180 leaders présents, dont le Label’ID de l’OID.« À l’OID nous sommes persuadés que pour accélérer la transition écologique, il ne suffit pas d’avoir compris, il faut agir ! Depuis le sommet de l’Université de la Ville de Demain en juillet, l’OID avance sur la structuration du Label’ID. L’objectif est de lancer officiellement cette action collective en début d’année 2023, de la façon la plus cohérente possible, c’est à dire en prenant en considération les attentes des différents acteurs du secteur ainsi que la réalité des enjeux écologiques, sociaux et sociétaux. » souligne Loïs Moulas, Directeur Général de l’OIDObjectifs et gouvernance du Label’IDLe Label’ID a pour objectif de constituer un socle pertinent et opérationnel de savoirs et de compétences environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) adapté aux métiers de l’immobilier. Il a également vocation à diffuser ces nouvelles compétences dans tous les métiers de l’industrie immobilière ainsi que de valoriser et faire rayonner les professionnels compétents en immobilier durable dans leurs entreprises et sur le marché du travail.Pour y parvenir, la gouvernance du programme Label’ID sera constitué d’un comité stratégique et d’un comité scientifique. Le comité stratégique, en cours de construction, sera composé d’acteurs privés et publics de l’industrie immobilière. Le rôle de ce comité est de piloter le déploiement du programme et de s’investir dans la gestion du projet organisée par pôle. Le comité scientifique est également en cours de constitution, il réunit déjà des universités, de grandes écoles et des instituts de recherche.Architecture générale du Label’IDLe Label’ID se déclinera selon différents niveaux qui vont de la sensibilisation à la capacité à agir, avec des parcours métiers et thématiques. Le label’ID se veut ouvert à toutes et à tous et il s’appuiera sur les organismes de formation existants pour l’évaluation des compétences des professionnels.Les premiers professionnels seront labellisés en début 2023.
Il y a 2 ans et 149 jours

Les normes à vérifier avant de louer un entrepôt

De nombreuses normes entourent la construction des entrepôts afin de garantir la sécurité des personnes qui y travaillent, le bon fonctionnement des installations et la protection de l’environnement. Ainsi, avant de louer un entrepôt, il est primordial de vérifier que celui-ci est aux normes. Pour cela, nous vous résumons les normes les plus importantes qui régissent la construction des entrepôts. Normes générales De nombreuses normes ont été mises en place dans le but de protéger les employés tout en gérant facilement le stockage. Ces normes strictes entourent la construction et l’aménagement de l’entrepôt. Effectivement, sa situation, sa qualité de construction et sa dimension obligent de respecter certaines règles. Parmi elles, se trouvent les normes concernant la résistance au feu qui est attendue dans les différentes parties de l’entrepôt. Il est essentiel de les respecter pour obtenir la validation des Services Départementaux d’Incendie et de Secours. Il est possible de citer la règle R15 qui exige la résistance au feu de certaines parties de l’entrepôt grâce à une séparation coupe-feu. Parmi ces normes générales, il y a la norme NF EN 1998 qui concerne la résistance de l’entrepôt aux séismes, notamment en expliquant les calculs de structure attendus. D’autres normes se rapportent à la façade des bâtiments industriels, toutefois, elles ne sont pas spécifiques aux entrepôts. Normes sur la dalle Si des normes entourent la réalisation de la dalle, c’est parce que le moindre défaut entraînerait des complications importantes au niveau des rayonnages. En effet, la dalle assure la solidité et l’efficacité de la mise en place des rayonnages. Pour cela, plusieurs normes ont été mises en place : DTU 13.3 Partie 1 (norme NF P 11-313-1) : précise la réglementation générale autour du dallage et notamment sur sa planéité et son isolation ; Normes FEM 9.831 et FEM 9.841 : sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précisent la planéité et la rigidité du dallage. Vérifier la planéité, la rigidité, l’isolation, etc. va permettre d’éviter les déformations et donc, des sollicitations supplémentaires dans les rayonnages qui risquent de s’incliner. Normes sur le rayonnage Les normes sur le rayonnage sont plus nombreuses, car la sécurité de l’entrepôt repose en grande partie sur la conformité et la résistance des racks de rangement qui sont des éléments indispensables pour un entreposage sécurisé. Norme NF EN 1090-02 : vérifie toutes les exigences techniques pour les structures en acier ; Norme NF EN 15512 : contient les indications pour le calcul, le traitement et les tolérances dans le montage des structures des rayonnages métalliques ; Norme NF EN 15620 : contient des indications sur les tolérances du sol et du montage des rayonnages, sur les déformations maximales pour les structures ainsi que sur les jeux à respecter dans les emplacements ; Norme NF EN 15629 : définit l’aménagement des allées et contient des indications pour le calcul des rayonnages en prévoyant notamment la technique de conception, de pose et d’utilisation selon la température d’utilisation, les risques d’incendie, l’emplacement, etc.  Norme NF EN 15635 : définit les conditions d’utilisation et de maintenance des structures pour minimiser les risques et éviter les dommages humains et matériels ; Norme NF EN 1993 : vérifie la sécurité des structures de rayonnages. D’autres normes existent concernant les racks et les rayonnages et stipulent notamment leur capacité à supporter des charges importantes, de garantir une longue durée de vie et d’assurer la sécurité des employés. Normes sur les machines Enfin, il existe plusieurs normes relatives au bon fonctionnement et la sécurité des machines. Ces machines peuvent être des engins motorisés, des convoyeurs automatiques, des robots de palettisation, mais aussi des échelles fixes et des garde-corps. Chacune d’entre elles doit obéir à des normes sur les propriétés générales, le comportement sous charges, les effets du temps, etc. La norme FEM 9.831 est à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précise les attentes quant aux rails de roulement et de guidage supérieur, aux unités de charges et aux monte-charges. Les normes FEM 9.832 et NF EN 528 sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et contiennent des indications pour le calcul du stockage avec mini transtockeurs et des prescriptions de sécurité sur les transtockeurs. La norme NF EN ISO 14122 définit les exigences pour les escaliers et échelles des installations. Ainsi, avant d’acheter ou de louer un entrepôt, certaines normes sont à vérifier afin d’éviter les mauvaises surprises dans l’avenir.
Il y a 2 ans et 149 jours

Management de l’Énergie : la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas

Que ce soit pour gagner en compétitivité ou pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, les acteurs industriels ou tertiaires ont tout intérêt à s’appuyer sur un système de Management de l’Énergie optimisé.Qu’est-ce que le Management de l’Énergie ?Le Management de l’Énergie, ou Energy Management, est une démarche qui fait partie des actions concrètes qu’une entreprise peut mettre en place pour réaliser un projet d’efficacité énergétique.Cette démarche appelle à une expertise liée à la gestion de la donnée et à un ensemble d’expertises métiers en maîtrise de l’énergie appliqué au bâtiment. C’est cette synergie entre les deux métiers, couplée à un puissant outil de pilotage des consommations énergétiques, qui forme le Management de l’Énergie.Aucune réglementation n’oblige les entreprises à initier ce type de démarche : Le Management de l’Énergie est une démarche volontaire et proactive des organisations. Seules les organisations soumises au Décret Eco Energie Tertiaire (appelé également Décret Tertiaire, qui découle d’une directive européenne) se verront obligées de réduire leurs consommations énergétiques avec un objectif à 2030, 2040 et 2050. Pour autant, toute entreprise est concernée par le Management de l’Énergie.Les 3 étapes clés pour entamer une démarche de Management de l’ÉnergieToute démarche de Management de l’Énergie repose avant tout sur une gestion rigoureuse de la donnée. La première étape consiste donc à la collecter correctement via plusieurs sources, de la plus accessible à la plus complexe. Pour collecter des données plus précises, il est nécessaire de systématiser l'instrumentation de la collecte de manière à avoir une vision plus fine et plus fidèle du fonctionnement du bâtiment, mais également d'identifier les postes de consommations les plus énergivores.Pour une analyse efficace et pertinente, les facteurs d’influence, également appelés facteurs d’intensité d’usage, ne doivent pas être négligés lors de la collecte des données de l’activité. Cela consiste à prendre en compte toutes les données qui influent sur l’activité de l’entreprise : la météo, les horaires d’ouverture, le niveau de production, l’occupation des sites, etc. Un suivi de la consommation rapporté aux facteurs d’influence permet ainsi de repérer rapidement les dérives énergétiques (production lumineuse énergivore, fuite d’eau, mauvaise isolation thermique…).La deuxième étape clé consiste à traiter la donnée. Un logiciel de management de l’énergie, aussi appelé EMS pour Energy Management Software, permet le traitement et la mise à disposition de l’information récoltée. L’entreprise peut ainsi mettre en place des tableaux de bord de suivi des KPI sur son patrimoine, mais également des alertes. Au-delà du traitement de la donnée, l’EMS rend visible les anomalies, permet d’en analyser les causes et facilite la planification des tâches et actions de performance énergétique.Une fois la donnée collectée, centralisée, fiabilisée et rendue visible, il est nécessaire de l’exploiter, l’analyser et la valoriser. C’est le rôle de l’Energy Manager. L’expert se base sur l’outil pour réaliser les analyses et conseiller le client quant aux actions à mener pour atteindre ses objectifs de réduction de consommation énergétique. Ce n’est réellement que, lors de la phase d’analyse, que les premières économies sont générées et que le client commence à voir un retour sur investissement.Un cycle d’amélioration continue se met ainsi en place au sein de l’organisation du client afin de pérenniser les actions de performance énergétique mises en place et ainsi constamment trouver des leviers d’optimisation.Réconcilier réduction de la facture d’énergie et accélération de la décarbonation de l’entrepriseLes démarches de Management de l’Énergie ont un coût à la fois matériel, logiciel et humain.Elles nécessitent l'installation d'équipements intelligents (GTB, plan de comptage, etc) permettant la collecte des données, l'utilisation d'un logiciel de pilotage pour centraliser et mesurer le profil de consommation de l'entreprise, ainsi que la mise à disposition d'un Energy Manager permettant d'exploiter les données collectées.Quel intérêt dès lors pour une entreprise de se lancer dans l’aventure ?D’abord, le Management de l’Énergie est un très fort levier d’économies. Combiné à la Gestion Technique du Bâtiment, l’Energy Management permet :d’optimiser au maximum les dépenses énergétiques,de mettre en place des actions concrètes qui aboutissent à de véritables économies financières,et donc à l’entreprise de gagner en compétitivité.En moyenne, déployer une démarche de management de l’énergie permet de réaliser 5% d’économies d’énergie, ces économies pouvant atteindre les 15% dans le cadre d’un bâtiment vétuste et n’utilisant pas de GTB.La mise en place d’un système de Management de l’Énergie répond aussi à des préoccupations environnementales. Les entreprises font l’objet d’une double pression pour réduire leur empreinte énergétique. D’un côté, les entreprises sont soumises à de nouvelles obligations réglementaires en termes d’émission de gaz à effet de serre et de décarbonation. De l’autre côté, les consommateurs prennent de plus en plus en compte les enjeux environnementaux lors de leurs décisions d’achats et valorisent les entreprises éco-responsables.Avoir une vision globale de la consommation énergétique de son activité permet d’avoir un suivi de son empreinte environnementale et de suivre une trajectoire énergétique précise. Ainsi, l’entreprise réduit son empreinte énergétique tout en renforçant ses engagements RSE.Ces engagements peuvent être partagés via des rapports, des communications externes et des tableaux de bord diffusés en interne avec une estimation des économies d’énergie réalisées.Aujourd’hui le Management de l’Énergie s’adresse aux collectivités, PME et aux grands groupes, sans distinction de secteur d’activité. Tout réside en réalité dans la capacité des organisations à fédérer, autour d’une ambition claire, toutes les parties prenantes dans le but d’agir dans la même direction. Il ne faut pas non plus négliger l’apport d’un accompagnement externe qui pourra s’engager sur des objectifs contractuels. Il est grand temps de prendre des engagements concrets et forts, à la hauteur du défi à relever.Tribune de Christophe Constant, Directeur Général d’Helexia France (Linkedin).
Il y a 2 ans et 150 jours

Les loyers parisiens ont davantage dépassé les plafonds en 2021

En 2021, 30% des nouveaux baux non meublés recensés par l'Olap dépassaient le loyer maximum permis par l'encadrement des loyers. Ce chiffre était de 26% en 2020.Cela ne signifie pas forcément que les bailleurs sont hors-la-loi, précise l'Observatoire, des dépassements (appelés "complément de loyer") pouvant être justifiés par des caractéristiques exceptionnelles.L'Olap base ses études sur un panel d'appartements non meublés du parc locatif privé situés dans toute l'agglomération parisienne, qu'il surveille dans la durée. 574 d'entre eux, situés à Paris et remis en location en 2021, ont servi de base à l'étude sur l'encadrement des loyers.Les dépassements, révèle l'Olap, ont été plus fréquents à mesure que la surface des biens loués diminue : 30% des logements d'une pièce dépassent le plafond, contre 23% des deux-pièces, 21% des trois-pièces et 22% pour les appartements de quatre pièces ou plus. Et pour les logements de moins de 20 mètres carrés, six sur dix sont hors des clous, relève l'observatoire."Cette situation résulte de la grande hétérogénéité de surface du parc des 1 pièce composé à la fois de chambres de service et de studios. Les bailleurs peuvent alors pratiquer, pour les très petites surfaces, des loyers au m³ élevés tout en proposant un loyer mensuel accessible", avancent les auteurs de l'étude.Le montant moyen de dépassement a été de 161 euros, un niveau comparable aux années précédentes.L'encadrement des loyers, instauré en 2015 dans la capitale mais interrompu entre 2017 et 2019, fixe un loyer de référence pour les logements, variant selon l'emplacement et les caractéristiques du bien. Les bailleurs ne doivent pas, sauf exception, le dépasser de plus de 20%.Les loyers qui étaient au-dessus du plafond fixé par l'encadrement ont baissé de 4,2% en moyenne en 2021, alors que ceux dans la fourchette de l'encadrement ont augmenté de 2,3%, relève l'Olap, qui y voit "la preuve d'un effet incontestable, bien que modeste, de l'encadrement des loyers".
Il y a 2 ans et 150 jours

Emmanuel Demesmay, nouveau Directeur Général de Veka France

Cette décision prendra effet le 1er janvier 2023 et fait suite au décès brutal de Jos Lenferink en août dernier. Elle marque également la fin de la zone SWENA (South Ouest Europe et North Africa) pour retrouver les deux entités indépendantes VEKA France (en charge des marchés français et d’Afrique du Nord) et VEKA Ibérica (en charge des marchés espagnol et portugais).« Le Groupe confie la direction générale de VEKA France à Emmanuel, qui peut compter sur le soutien des équipes de la maison mère pour mener à bien les projets à venir » indique Andréas Hartleif, CEO Groupe VEKA. « L’organisation française sera progressivement précisée pour dimensionner les équipes de façon optimale et répondre aux impératifs du marché avec justesse et réactivité. »Agé de 42 ans, Emmanuel Demesmay a rejoint VEKA en 2020 en tant que Directeur commercial France, puis Country Manager France, où il dirige les équipes marketing, prescription et commerciale depuis près de 3 ans.Auparavant, c’est au sein du groupe SFS qu’il a effectué les 20 premières années de sa carrière. D’abord technico-commercial sur différents secteurs en France, il accède au poste de responsable Grands Comptes puis de Product Manager. Il a alors pour mission de développer et lancer de nouveaux produits en collaboration avec les filiales étrangères du Groupe. C’est naturellement qu’il se verra confier ensuite la direction du département Menuiserie et Industrie avec le management de l’équipe technique et commerciale.« C’est avec fierté et sens des responsabilités que j’aborde ce nouveau challenge et je remercie la Direction du groupe VEKA pour sa confiance renouvelée » déclare Emmanuel Demesmay. « VEKA est une entreprise familiale, indépendante financièrement, qui a prouvé son haut niveau de performance et de résilience lors des crises que nous venons de traverser. J’ai à cœur de poursuivre le développement de VEKA France sur le marché national et en Afrique du Nord, en incarnant les valeurs du Groupe auxquelles je crois. »Et de poursuivre : « Concernant notre outil industriel en Haute-Savoie, je souhaite accroître encore notre niveau d’exigence, pour que VEKA France soit une filiale exemplaire dans le Groupe. Performante, réactive, moderne, digitale et rentable, dimensionnée pour accompagner notre croissance avec de nouveaux clients dans un environnement en constante évolution. Et cela débutera très prochainement par la mise en chantier de notre nouveau centre logistique, validé par le Groupe en novembre dernier. »Et de conclure : « Proposer des solutions innovantes et industrielles, conçues et produites en France, pour permettre à nos fabricants partenaires de se différencier sur leurs marchés respectifs. Poursuivre nos investissements industriels pour optimiser notre niveau de qualité et de services. Nous engager toujours davantage dans la décarbonation en nous appuyant sur VEKA Recyclage et notre expertise en coextrusion. Renforcer encore l’attractivité de la marque VEKA, non seulement auprès des professionnels mais aussi auprès du grand public et des collaborateurs… Ce sont autant d’objectifs sur lesquels nous allons travailler avec les équipes VEKA, que je sais déjà compétentes et engagées.»