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Il y a 2 ans et 170 jours

Les politiques de rénovation énergétique des logements épinglées par un rapport de France Stratégie

"Depuis l'adoption de la première SNBC (Stratégie nationale bas-carbone, ndlr), la baisse des émissions dans le secteur du bâtiment demeure insuffisante au regard des objectifs", note l'organisme qui dépend de Matignon. En 2020, déjà, le Haut conseil pour le climat (HCC), cité dans le rapport, pointait l'insuffisance des dispositifs de subvention comme MaPrimeRénov' ou la TVA à 5,5% et des offres de prêt existant jusque-là "face au montant des travaux et à la faible capacité de financement des ménages". "L'obtention des aides n'est par ailleurs pas systématiquement conditionnée à une obligation de résultat en terme de gain de performance énergétique", note France Stratégie, relevant également un "déficit d'accès à l'information et d'accompagnement", "les délais de réalisation des travaux" ou encore la nécessité de "montée en compétences des artisans", qui constituent "autant de blocages à la rénovation énergétique". Si les dernières mesures mises en place, comme la réglementation environnementale 2020 (RE2020), désormais obligatoire pour les constructions neuves, ou l'interdiction de l'installation de chaudières fonctionnant au fioul "permettront de renforcer l'effort de décarbonation dans le secteur, il n'y a toutefois pas de garantie qu'elles soient pleinement suffisantes et adaptées", estime France Stratégie. "Les actions de rénovation entreprises dans les logements se résument aujourd'hui principalement à des gestes isolés ou combinés par couches successives", a ajouté l'organisme, rappelant que 86% des dossiers MaPrimRénov' validés "entre janvier 2020 et juin 2021 concernaient des travaux de rénovation mono-gestes", qui sont, pour 98% d'entre eux, des changements de systèmes de chauffage, "majoritairement des pompes à chaleur, qui, installées dans des logements peu isolés, soulèvent des questions en termes de pointe électrique lors des journées très froides". Or, le coût des travaux et le "faible calibrage des aides (...) expliquent en partie que les ménages" fassent ce choix de mono-gestes, quand "les opérations de rénovation complète en une seule étape (ou très peu d'étapes) sont souvent mises en avant comme condition nécessaire à l'atteinte d'un niveau équivalent BBC" (bâtiment basse consommation). La SNBC fixe comme objectif que le parc résidentiel "atteigne en moyenne un niveau de performance BBC en 2050", a encore précisé France Stratégie.
Il y a 2 ans et 170 jours

Les accidents du travail mortels causés par une chute de hauteur toujours élevés

En 2021, 421 accidents du travail causés par une chute de hauteur avaient été signalés, dont 46 mortels et 249 ayant entraîné des blessures graves.En moyenne, sur les trois dernières années, la France enregistre 674 décès liés au travail par an.Les principales causes sont les accidents de la route, les accidents dus à des équipements de travail ou des engins dangereux, les chutes de hauteur (26% des accidents du travail et 18% des accidents mortels). "On observe un palier", a commenté lors d'une conférence de presse, le directeur général du travail Pierre Ramain avec un nombre d'accidents et leur indice de fréquence qui ne baissent plus.Pas moins de 3.647 décisions d'arrêt de travaux liées à un risque de chute de hauteur ont été notifiées en 2021 par l'inspection du travail qui a réalisé 31.520 interventions sur ce thème, deuxième motif derrière la lutte contre le travail illégal.Après une année 2020 qui avait vu l'inspection du travail réduire ses interventions du fait du Covid et les concentrer sur le contrôle du protocole sanitaire en entreprise et la fraude à l'activité partielle, 2021 a vu un retour à "un niveau d'activité classique" selon M. Ramain.L'inspection du travail a cependant ajouté la lutte contre les recours abusifs aux contrat courts de moins d'un mois dans ses priorités, avec 4.800 interventions entre octobre 2021 et juin 2022. "Il y avait des actions d'initiative mais l'idée c'était d'y travailler collectivement et de manière visible", a expliqué M. Ramain. Ont été ciblés les secteurs visés par la mise en place d'un "bonus-malus" lors de la réforme de l'assurance chômage.Globalement en 2021, 68% des interventions des agents de contrôle ont eu lieu dans des entreprises de moins de 50 salariés, principalement dans la construction (27%), l'industrie (13%) et le commerce (12%).Au total, 2.160 décisions de sanctions ont été prises en 2021 et 11,2 millions d'euros d'amendes ont été mises en recouvrement.
Il y a 2 ans et 170 jours

ToughBuilt renforce sa présence sur le marché français

Dès début 2023, ce sont de multiples nouveautés que ToughBuilt prévoit de lancer. [©ToughBuilt] Fort du succès rencontré lors du Mondial du Bâtiment, début octobre dernier à Paris, ToughBuilt annonce accélérer son développement en France. Le fabricant américain d’outils et d’équipements à destination des professionnels du BTP affiche ses ambitions. Avec le renforcement de son équipe commerciale comme point de départ. « L’affluence sur notre stand sur le salon Batimat et l’engouement des professionnels du secteur vis-à-vis de nos produits a confirmé le fort potentiel de ToughBuilt en France. Ce fut une excellente occasion pour notre équipe commerciale, qui s’est vu renforcée en 2022, de se confronter davantage aux exigences du marché français. Je suis persuadé qu’elle saura y répondre avec brio », souligne Vahe Der Kureghian, directeur de ToughBuilt Europe. Ainsi, ToughBuilt entend compléter son équipe dans les mois à venir. Ceci, avec le recrutement d’au moins deux autres commerciaux en vue de mailler davantage le territoire. L’innovation au cœur de la stratégie de développement ToughBuilt est une entreprise guidée par l’innovation. Elle s’appuie sur sa propre équipe de recherche et développement, basée en Californie, pour concevoir des produits novateurs. La richesse des pochettes et ceintures, sacs à outils, tréteaux et tables de chantier, genouillères ou encore supports de scie à onglet permet de couvrir un large panel de métiers. La grande majorité de ses produits bénéficient d’une garantie étendue de 25 ans ! Avec d’ores et déjà près de 150 références au sein de son catalogue, ToughBuilt n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Dès début 2023, ce sont de multiples nouveautés que la marque prévoit de lancer. Dont sa gamme de niveaux et lasers récemment dévoilée et de nouvelles catégories d’outillage à main. Ainsi que de toutes nouvelles catégories de produits qui n’étaient jusqu’alors pas proposées. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 171 jours

Le gouvernement détaille le dispositif amortisseur électricité pour aider les entreprises et collectivités

Efficacité : l’amortisseur électricité permettra de protéger les consommateurs ayant signé les contrats les plus élevés, avec un plafond d’aide unitaire renforcé.Lisibilité : l’aide sera définie sur un indicateur présent sur les factures et devis des entreprises et collectivités locales, grâce à un calcul simple.Rapidité : le dispositif sera appliqué par les fournisseurs d’électricité et les consommateurs en percevront les effets dès le début d’année 2023.L’amortisseur électricité sera destiné à toutes les PME (moins de 250 salariés, 50 M€ de chiffre d’affaires et 43 M€ de bilan) non éligibles au bouclier tarifaire, et à toutes les collectivités et établissements publics n’ayant pas d’activités concurrentielles, quel que soit leur statut.Pour un consommateur ayant une part énergie de 350 €/Mwh (0,35 kWh), l’amortisseur électricité permettra de prendre en charge environ 20% de la facture totale d’électricité.L’aide sera intégrée directement dans la facture d’électricité des consommateurs et l’Etat compensera les fournisseurs. Les consommateurs n’auront qu’à confirmer à leur fournisseur qu’ils relèvent du statut de PME, d’association, de collectivité ou d’établissement public et qu’ils n’ont pas d’activités concurrentielle.Ce dispositif viendra s’ajouter aux nombreuses mesures d’ores et déjà mises en œuvre pour accompagner les entreprises et les collectivités locales face aux hausses des prix de l’électricité :La baisse de la fiscalité sur l’électricité à son niveau minimal.Un bouclier tarifaire pour les TPE et collectivités locales de moins de 10 salariés, 2 millions d’euros de chiffre d’affaires et ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA.Un filet de sécurité pour les collectivités locales.Un guichet d’aide au paiement des factures d’électricité, de gaz, de chaleur et de froid. Ce guichet est ouvert à toutes les entreprises jusqu’au 31 décembre 2023. A partir de début 2023, les TPE non éligibles au bouclier tarifaire et les PME bénéficieront de l’amortisseur électricité et ne pourront donc plus déposer de dossier au guichet d’aide au titre de leurs factures d’électricité.Comment sera calculé l’amortisseur électricité ?Cette aide sera calculée sur la « part énergie » d’un contrat donnée, c’est-à-dire le prix annuel moyen de l’électricité hors coûts d’acheminement de l’électricité dans le réseau (tarif réseau ou Turpe) et hors taxes.Cette « part énergie », présente sur les contrats et propositions commerciales de la grande majorité des TPE et PME, est exprimée en €/Mwh ou en €/kWh.L’amortisseur viendra ramener le prix annuel moyen de la « part énergie » à 180 €/Mwh (ou 0,18€/kWh) sur la moitié des volumes d’électricité consommée, dans la limite d’un plafond d’aide unitaire de la « part énergie » du contrat à 500 €/Mwh.La réduction maximale du prix unitaire sera de 160 €/Mwh sur la totalité de la consommation (ou de 0,16 €/kWh).
Il y a 2 ans et 171 jours

Place à la couleur au nouvel Espace Social Commun de Rennes grâce aux tuiles émaillées d’EDILIANS

Porté par la volonté commune du Département d’Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et de la Caisse d’Allocations Familiales, le nouvel Espace Social Commun (ESC) finit de voir le jour au nord de Rennes, dans le quartier de Maurepas. Celui-ci vise à centraliser dans un lieu unique un ensemble de services publics destinés à soutenir les habitants et à faciliter leurs démarches administratives. Lauréate du concours lancé par le département, l’agence d’architecture Beal & Blanckaert a souhaité conférer à ce nouvel établissement une échelle humaine. L’objectif est double : marquer le quartier de Maurepas d’une nouvelle institution majeure, tout en reflétant l’ambition publique initiale, synonyme d’accueil et d’accompagnement. Un pari réussi grâce à une décomposition de l’ensemble en quatre grandes maisons, rythmées en toiture et en façade par des tuiles émaillées Stretto Huguenot d’Edilians. UN PROJET COMPLEXE FIDÈLE À LA DIVERSITÉ ARCHITECTURALE DU QUARTIER Pour Beal & Blanckaert, l’enjeu majeur était de « donner une échelle humaine à cette réalisation afin d’éviter l’effet d’un établissement trop imposant » dans un quartier emblématique du renouvellement urbain rennais. D’où l’idée de « décomposer le programme en plusieurs maisons pour lui donner un caractère résidentiel tout en unifiant le tout à l’aide d’un matériau que nous souhaitions vibrant » explique Antoine Beal. Répartis sur une parcelle de 2.000 m2, les quatre pavillons de 2 à 5 étages, symbolisant la pluralité des services de l’ESC Simone IFF, se composent d’une structure poteau- poutre béton avec des façades à ossature bois revêtues de tuiles terre cuite. Au-delà de répondre à l’une des exigences du cahier des charges du département qui souhaitait une construction bas-carbone, le choix de l’architecte d’intégrer de la tuile en bardage et en toiture permet de jouer sur une colorimétrie bâtiment par bâtiment et ainsi de « concilier en même temps unité et diversité ». LA STRETTO HUGUENOT ÉMAILLÉE POUR CRÉER UNE MATÉRIALITÉ CHATOYANTE Ayant déjà expérimenté la tuile terre cuite en bardage, c’est tout naturellement que l’agence Beal & Blanckaert s’est intéressée une nouvelle fois à ce matériau. Par sa grande dimension (265 x 370 mm) et sa compatibilité de mise en œuvre sur tous les types de toiture y compris en faible pente (environ 75% à l’ESC Rennes), ainsi qu’en bardage, la tuile Stretto Huguenot s’est imposée. « Mais plus encore ce sont la large palette de teintes personnalisables ainsi que la qualité des émaux développés par Edilians qui ont définitivement séduit aussi bien l’architecte que le maître d’ouvrage », souligne Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription. En effet, pour différencier les maisons, chacune possède une tonalité légèrement différente. Cette variation chromatique, réalisée de façon aléatoire à l’aide d’un logiciel spécifique paramétré de manière fine par les architectes, s’exprime au travers de 13 coloris parmi lesquels 3 nuances de verts, 4 rouges, 3 bleus. Afin d’éviter une uniformité totale en toiture et de respecter les contraintes budgétaires du chantier, à cela s’ajoute une déclinaison de 3 blancs à raison de : 20% de tuiles émaillées monocuisson, en Blanc Platine, fabriquées dans l’usine Edilians de St Germer de Fly, et 80% de tuiles double cuisson de la gamme Ultra dans une variation de blanc chaud et froid. Placées principalement en couverture, ces tuiles émaillées blanches présentent un avantage certain en termes de luminosité et de pouvoir réfléchissant en ayant un impact positif global sur le confort et l’efficacité énergétique du bâtiment.Assurant une continuité d’une façade à l’autre, cet effet de pixellisation, qui part d’une teinte très foncée au sol pour se dégrader progressivement vers les blancs, offre ainsi cette matérialité chatoyante à l’échelle du piéton voulue par l’architecte. UNE GESTION MAÎTRISÉE DE L’ÉNERGIE GRÂCE À UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE SOLAIRE MAX Pour contribuer à atteindre l’objectif de performance énergétique de -30% attendu par l’ESC Rennes, 100 tuiles Solaires Max 16 cellules ont été installées directement sur les liteaux d’un pan de toiture de l’un des pavillons. En coloris rouge, elles s’intègrent en toute discrétion aux tuiles Stretto Huguenot et permettent une production énergétique optimale à raison de 59 Wc par tuile, soit près de 6000 Wc. De quoi contribuer à rendre l’espace social plus autonome en énergie ! UNE PROUESSE TECHNIQUE DE L’ÉTUDE À LA MISE EN ŒUVRE Si l’ESC Rennes constituait un véritable défi au niveau esthétique quant au choix des couleurs, il l’était également d’un point de vue dimensionnel. Raison pour laquelle, afin d’éviter toute mauvaise surprise sur le chantier, un important travail d’approche technique et de calepinage a été réalisé très en amont par l’agence Beal & Blanckaert et sa cheffe de projet Hélène Verniers, en fonction de la spécificité de chacune des façades. En étroite collaboration, l’architecte, l’entreprise de pose Loire Atlantique Toiture et Eric Martinat, Directeur Développement Produits d’Edilians, ont ainsi étudié : l’implantation précise des tuiles en façades afin de faciliter leur mise en œuvre et de minimiser le travail de coupe en jouant sur les tuiles et demi-tuiles, l’habillage de la façon la plus discrète possible autour des menuiseries, le traitement des points singuliers pour répondre notamment à la demande de l’architecte en ce qui concerne l’écoulement des eaux pluviales. Une fois achevé cet accompagnement personnalisé, la mise en œuvre des 2.700 m2 de tuiles émaillées Stretto Huguenot dont 1.100 m2 en façade s’est effectuée sans encombre grâce au plan de calepinage minutieusement préparé par l’architecte imprimé en très grand format. Ainsi, pour chaque façade, Loire Atlantique Toiture a trié les tuiles par coloris puis, rangée par rangée dans le bon ordre, avant de les poser à joints croisés, avec un pureau de plus ou moins 14 cm. Quant aux tuiles Solaire Max, même si leur installation constituait une première pour l’entreprise « cela s’est très bien passé. La pose est très simple, de même que le raccordement électrique Plug & Play. C’est presque un jeu d’enfant finalement ! Et ce d’autant plus que nous avions bénéficié au préalable d’une formation technique d’Edilians sur le site pour nous expliquer le fonctionnement », détaille Romain Rouaud qui a repris l’entreprise familiale depuis 5 ans. Le résultat est à la hauteur des enjeux : « l’entreprise Loire Atlantique Toiture a vraiment effectué un travail impeccable. Une mise en œuvre aussi soignée d’un produit noble tel que la tuile, c’est véritablement de l’art » déclare Eric Martinat, enthousiaste. Une composition artistique tant dans la palette de coloris que dans la qualité de finition qui interpellent les habitants du quartier de Maurepas qui confient « trouver cela vraiment très beau ». A propos d’EDILIANS : Leader français de la toiture en terre cuite (9 appellations terroir, 96 modèles et 380 coloris de tuiles) et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée des solutions toitures innovantes au coeur de l’éco-habitat. Edilians fait partie d’Edilians Group : 1700 collaborateurs 400 M€ de CA en 2021 16 sites industriels (France et Europe) 7 marques commerciales edilians.com
Il y a 2 ans et 172 jours

Le Z’Tower, nouvel échafaudage roulant signé Tubesca-Comabi

Facile à manipuler grâce à sa légèreté (50 kg – hors plinthes), le Z’Tower peut être déplacé facilement par une seule personne. [©Tubesca-Comabi] Tubesca-Comabi lance le Z’Tower. Cet échafaudage roulant télescopique hyper polyvalent remplace le Nano’Tower. Et répond ainsi aux exigences des artisans du BTP. Il est adapté aux métiers de la finition. Le Z’Tower offre 7 niveaux de plancher (de 0,30 m à 1,80 m), soit 7 réglages de hauteur possibles tous les 25 cm, au lieu des 4 réglages précédemment. De plus, il permet de travailler à une hauteur maximale de 1,80 m contre 1 m. Comme le précise David Flour, chef de projetsBE de Tubesca-Comabi : « Il fallait faire un produit plus haut que le Nano’Tower, tout en apportant des améliorations conséquentes. Il fallait un produit compact, qui puisse s’utiliser à plusieurs hauteurs de travail ». Lire aussi : Tubesca-Comabi présente Nano’Tower Facile à manipuler grâce à sa légèreté (50 kg – hors plinthes), ce nouvel échafaudage peut être déplacé par une seule personne, permettant ainsi un gain de temps et de productivité considérable. Il a été ainsi pensé comme le compagnon de tous les chantiers. Le Z’Tower est équipé d’un plancher anti-dérapant intégré, de garde-corps et de stabilisateurs rétractables. Il propose un montage rapide et facile depuis le sol sans outil. Et garantit un travail conforme aux exigences du montage et démontage en sécurité (MDS). Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 172 jours

Bosch Thermotechnologie présente son nouvel outil de dimensionnement pour pompes à chaleur

Son nouvel outil de dimensionnement de pompes à chaleur illustre cette démarche. Il permet aux professionnels de dimensionner de manière simple et rapide, une pompe à chaleur pour tout projet de construction ou de rénovation résidentielle individuelle, en accord avec les RE 2012 et RE 2020. Sa conception intuitive collecte, étape par étape, les données nécessaires afin de préconiser la solution la plus adaptée aux besoins énergétiques du bâtiment. L'outil est disponible gratuitement sur la plateforme digitale elmLeCube (https://www.elmlecube.fr) et sur l'Espace Pro Bosch (https://www.pro.bosch-climate.fr/).Rapide, le formulaire se remplit en quelques minutes. Il se compose de quatre étapes : « Vue d'ensemble du projet », « Données du bâtiment », « Technologie », « Recommandation ».Astucieux, il offre une première approche précise grâce aux paramètres qui couvrent toutes les indications nécessaires : le lieu d'habitation influençant les conditions extérieures, le type de projet (neuf ou rénovation), les températures envisagées, les besoins énergétiques du bâtiment, le système de distribution utilisé avec la pompe à chaleur (chauffage au sol, radiateurs et chauffage au sol, radiateurs, ventilo-convecteurs), le besoin en eau chaude sanitaire ou non (possibilité de choisir une solution en chauffage seul), en définissant le nombre d'occupants et la consommation sanitaire, la technologie souhaitée (air-eau split, air-eau monobloc, eau glycolée-eau)… L'ensemble des paramètres sont également modifiables par l'utilisateur (températures, déperditions thermiques…).Pratique, le professionnel peut enregistrer son formulaire et, à tout moment, modifier les données renseignées. À la fin de la démarche, il peut visualiser en un coup d'oeil l'ensemble des chiffres clés, agrémentés de graphiques. En vue d'un rendez-vous avec son client, il peut également télécharger les éléments en PDF, en pré-sélectionnant les informations qu'il souhaite voir apparaître : complètes ou simplifiées. Le document lui fournit des informations complémentaires telles que les données de consommation d'énergie et les économies réalisées avec cette solution, les niveaux sonores ou encore les données de performances. La fiche technique du produit préconisé est accessible en un clic.
Il y a 2 ans et 172 jours

LCA réhabilite l’ancienne patinoire d’Angers

L’objectif : donner une seconde vie à cet ouvrage de plus de 40 ans, tout en limitant l’épuisement des ressources naturelles et la quantité de déchets produits sur le chantier.En adéquation avec ses convictions, LCA s’est donc attachée à favoriser le réemploi et la sauvegarde de certains éléments.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant LCA Construction Bois : « En cette période de pénurie et de hausse des prix de la matière première, il est important de questionner notre manière de consommer afin de l’améliorer pour réduire notre impact sur l’environnement. Dans ce contexte, il nous parait donc primordial, de continuer notre développement sur le marché de la réhabilitation et de la rénovation. Ce projet en est un bel exemple, puisqu’il prouve que l’économie circulaire est possible dans le secteur du bâtiment. En effet, certaines poutres que nous avons déposées ont été utilisées sur le chantier EMMAÜS à St Jean de linière (49). »Construction responsableAvec les travaux de réhabilitation, l’ex-patinoire se trouve scindée en plusieurs parties. D’un côté, la salle principale de 1.200m² dédiée au handball qui occupe les 3/4 de l’ancien espace de patinage et de l’autre, une salle de sport annexe de 415m² réservée à l’activité scolaire. Un espace pour les locaux servant au fonctionnement du complexe sportif a été également rénové.Pour réaliser cela, l’équipe de LCA a d’abord œuvrée sur la partie existante du bâtiment. En effet, la charpente a ainsi été renforcée grâce au remplacement des sous tension bois par des sous tension métal, puis des murs à ossature bois préalablement préfabriqués ont été posés. Les poses des porteuses, des muralières pour les planchers bois, des gradins, de la structure support pour l’espace jeu et des escaliers ont suivi. Le tout en bois, un matériau qui facilite la réhabilitation et l’extension du bâtiment sur un site enclavé et contraint dans l’espace comme celui-ci.L’extension quant à elle, a requis la pose de MOB et d’une charpente bois.Ce projet permet d’allonger la durée de vie du bâtiment trônant depuis 40 ans à deux pas du château d’Angers, de limiter l’épuisement des ressources naturelles et de réduire la quantité de déchets sur le chantier. Dans cet esprit, un maximum de matériaux a, par ailleurs, été conservés comme la charpente de la patinoire qui a été mise à nue dont une partie a été réutilisée pour un projet d’extension du site d’Emmaüs de Saint-Jean-de-Linières (49).Agilité…Conserver un tel patrimoine situé en plein centre historique et le réhabiliter, permet de continuer à rendre la pratique du sport accessible via des mobilités douces, mais également de lutter contre l’artificialisation des sols.En plus des initiatives d’économie circulaire mises en place, les arbres situés aux alentours ont été sauvegardés malgré la topographie complexe des lieux.Une réhabilitation qui, en termes de performances environnementales, permet d’atteindre le niveau label E3C1....et expertise technique éprouvéesAprès un travail complexe et rigoureux de 1.400h en bureau d’études interne pour justifier des éléments de renforcement de la structure, puis la gestion maitrisée d’un chantier à l’accès difficile, la nouvelle salle de handball professionnel d’Angers est donc livrée depuis juillet 2022.Une réalisation qui porte à 24 le nombre de réhabilitations menées par LCA.Quant à la rénovation énergétique, volet important de cette réhabilitation, l’entreprise en a l’expertise à Angers puisqu’elle a notamment signé celle de l’URSAFF en 2021 et œuvre actuellement sur l’ancien Foyer des Jeunes Travailleurs situé dans le quartier Monplaisir.
Il y a 2 ans et 173 jours

Trois immeubles évacués à Lille dans la nuit de samedi à dimanche pour un risque "d'effondrement"

Trois autres immeubles avaient déjà été évacués par la mairie cette semaine dans une autre rue, à quelques centaines de mètres.Samedi, les secours ont été appelés aux alentours de minuit rue Lepelletier, une artère commerçante au cœur du "vieux Lille", indiquent-ils dans un communiqué de presse. "Au total, ce sont 17 personnes au sein de trois immeubles qui ont été évacuées. Un périmètre de sécurité a été effectué et un arrêté de mise en péril a été rédigé par la mairie de Lille", précisent-ils.En début de matinée, des barrières de sécurité barraient l'accès d'une partie de la rue, a constaté une journaliste de l'AFP. Elles fermaient ainsi l'entrée de ces trois immeubles, d'un restaurant et deux boutiques situées au rez-de-chaussée, ainsi que d'une bijouterie et d'un opticien situés en face.Les secours "ont constaté des fissures au niveau du mur mitoyen" entre les numéros 28/30 et 32, explique la mairie de Lille dans son arrêté placardé sur place. "Selon les employés du restaurant l'Orange Bleue, la fissure qui existait déjà (...) a évolué en s'agrandissant les dernières 48 heures avec chute de torchis", et "des bruits de craquements ont été entendus" en fin de soirée, précise ce texte.Les services municipaux ont ainsi jugé nécessaire de "faire interdire l'accès" aux trois immeubles comptant au total une quarantaine d'appartements, et aux deux boutiques situées en face, jusqu'à ce que des expertises soient menées, selon l'arrêté.Mercredi, la ville avait déjà fait évacuer deux immeubles rue de la Monnaie, à quelques centaines de mètres. "Alertés par le syndic" de "l'existence de problématiques structurelles" sur un des deux bâtiments, les services municipaux avaient pu constater "des fissures inquiétantes", a expliqué la mairie à l'AFP.Après une expertise, un troisième immeuble, mitoyen, a dû être évacué vendredi. Au total, "une quinzaine de personnes" ont dû être relogées avec l'aide des services, dans des hôtels ou auprès de proches, a-t-on précisé de même source.Trois boutiques situées aux rez-de-chaussée des bâtiments ont dû être fermées.
Il y a 2 ans et 173 jours

Qualité de l'air intérieur : concilier renouvellement d'air et performance énergétique

Les effets nocifs de la pollution de l’air intérieur sur la santé des occupants ne sont plus à démontrer. Le renouvellement d’air et la ventilation sont donc fondamentaux afin de satisfaire les exigences de confort et de santé des occupants.Afin d'atteindre les objectifs ambitieux en matière d'économie d'énergie et de lutte contre le réchauffement climatique, l’enjeu majeur est de maintenir un environnement intérieur de qualité (confort thermique, qualité d'air intérieur - QAI, confort acoustique) tout en réduisant les consommations énergétiques du bâtiment.La nécessité d’une bonne qualité de l’air et du renouvellement d’airNous passons aujourd'hui 90% de notre temps en milieux clos (logements, entreprises, crèches, écoles, transports…) où l'air intérieur peut révéler un taux de pollution jusqu’à dix fois plus élevé que l’air extérieur. Les effets nocifs de la pollution de l’air intérieur sur la santé des occupants ne sont plus à démontrer : syndrome du bâtiment malsain, asthme, effets cocktails, effets sur les performances du travail. On estime aujourd’hui le coût des effets socio-économiques d’une mauvaise qualité de l’air intérieur en France à 19 milliards d’euros par an pour 6 polluants seulement (voir sources 1). Véritable problématique sociétale car liée à la santé publique, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI) passe par une ventilation performante avec des systèmes qui doivent répondre à un double défi : celui d’assurer un renouvellement de l’air suffisant tout en limitant au maximum l’impact énergétique. Pour ce faire, il faut travailler sur la réduction des consommations énergétiques directes liées à la consommation des auxiliaires et celles indirectes liées au renouvellement d'air (besoins de chauffage et de refroidissement).Les leviers d’action sont au nombre de trois : Agir sur la consommation électrique des ventilateurs avec l’utilisation de moteurs à commutation électronique (EC), dont la vitesse régulée permet de réduire sa consommation, et l'optimisation des rendements des ventilateurs. Optimiser le renouvellement d’air. Cela s’effectue de deux façons principalement : via la notion de balayage (amenée d'air dans les pièces de vie et extraction dans les locaux pollués), très présente en France, et via la modulation des débits en habitat et en tertiaire. Cette modulation permet d’adapter les débits d'air au besoin réel.Récupérer l’énergie sur l’air extrait en utilisant des échangeurs de chaleur (à plaque ou à roue) entre l'air extrait et l'air neuf et en utilisant l’air extrait comme source pour les appareils multifonctions (pompe à chaleur ou chauffe-eau thermodynamiques). Quels sont les enjeux du renouvellement de l’air ? Le premier enjeu est de satisfaire les exigences de santé et de confort des occupants en amenant l’air neuf de l’extérieur, en évacuant l’air vicié et en diluant les polluants. Le deuxième enjeu est de contribuer à la préservation du bâtiment en évitant les risques de condensation et donc le développement de moisissures. Le renouvellement d’air peut se faire de trois façons : les infiltrations d’air résultant de la perméabilité du bâtiment. Non maîtrisables, elles sont aujourd’hui incompatibles avec les exigences d'étanchéité à l'air des bâtiments. l’ouverture des fenêtres qui permet d'amener de façon ponctuelle un débit d'air élevé, notamment après un pic d’activité. Cependant, cette méthode reste étroitement liée à l’usager et aux contraintes extérieurs (climatique, acoustique, effraction…). Il n'est donc pas possible de s’en remettre à cette seule solution pour assurer une bonne QAI. un système de ventilation pour assurer le renouvellement d’air des bâtiments. Grâce à un apport d'air localisé, une maîtrise des débits et un traitement complet du bâtiment, cette solution est la plus probante et la plus efficiente. Ces systèmes de ventilation doivent satisfaire à des exigences portant notamment sur la performance énergétique, la sécurité incendie, le confort acoustique, le développement durable. Le cas échéant, ils doivent également être compatibles avec le bon fonctionnement des appareils à combustion, afin d'éviter les inversions de tirage. Il existe plusieurs leviers d'action afin d'améliorer l'efficacité du système de ventilation pour préserver une bonne QAI tout en réduisant les consommations énergétiques. Épurer l’air, un levier d’amélioration de la QAI bien connu Une première solution consiste à épurer l'air, soit avec différents types de média filtrant (fibres de verre, fibres, filtres avec traitement électrets…), soit par d'autres technologies (ionisation, photocatalyse, etc.). Cela va ainsi permettre de réduire le niveau de particules de l'air venant de l'extérieur, les pollens, les micro-organismes, les germes ou autres bactéries pénétrants dans les locaux (épuration intégrée à la ventilation) ou présents dans l'air ambiant (épurateur d'air autonome). Toutefois, à l'inverse d'un système de ventilation qui extrait tous les polluants de l'air sans distinction, l'épuration d'air ne traite qu'une famille cible de polluants (chimiques, bactériens ou particulaires). Il faut donc associer plusieurs techniques d'épuration si l'on veut traiter tout le panel des polluants. De plus, certains polluants ne sont pas traités par l'épuration (CO2 par exemple). L'épuration ne peut donc pas être à elle seule la solution. Elle doit être associée à une ventilation performante. La ventilation intelligente, un levier d'avenir La définition donnée par l'AIVC (sources 2) pour la ventilation intelligente des bâtiments est la suivante : "La ventilation intelligente est un processus d'ajustement permanent du système de ventilation au cours du temps, et éventuellement selon l'emplacement, pour fournir la qualité d'air intérieur (QAI) souhaitée tout en minimisant la consommation d'énergie et la facture énergétique, ainsi que d'autres inconvénients non liés à la QAI, comme par exemple l'inconfort thermique ou le bruit". Un système de ventilation intelligente réagit notamment à la présence d’occupants, à des critères de QAI, des besoins du réseau électrique, de température ou d’humidité relative extérieure, à de la pollution intérieure ou au fonctionnement d’autres systèmes. D’après une étude du CETIAT concernant les bâtiments tertiaires (sources 3), le taux d’occupation moyen d’un bureau est de 40 % et de 10 % pour une salle de réunion, ce qui tend à prouver l’intérêt de recourir à la modulation des débits. Cette modulation va être liée à des capteurs d’humidité (ce qu’on connaît surtout dans le secteur résidentiel avec les systèmes hygroréglables), de détection de présence (dans les toilettes et dans les bureaux dans le tertiaire), un comptage optique et des capteurs de CO2. La modulation de débit peut se faire soit par zone, au niveau des terminaux ou d'une branche complète du réseau aéraulique, soit à l'échelle complète du bâtiment en agissant directement sur le ventilateur. Afin de vérifier et de valoriser l'efficacité des systèmes de modulation de débit, différentes certifications existent tant au niveau français (NF, QB) qu'européen (Eurovent, Passivhaus). Les performances des produits et les valeurs annoncées par les fabricants sont ainsi contrôlées par un organisme tiers indépendant. Les équipements de ventilation, une fois installés, doivent être vérifiés. Dans le résidentiel neuf, la réglementation environnementale RE2020 a inscrit dans ses textes l’obligation de vérification des systèmes de ventilation par un professionnel indépendant. Un indicateur de conformité sera inscrit dans l’attestation RE2020, l’usager pourra donc avoir une information précise sur la conformité de son installation.La QAI est l’affaire de tous lors de la construction d’un bâtiment : de la programmation à la phase d’exploitation et au fonctionnement, tous les corps de métiers liés à la construction des bâtiments sont acteurs de cette qualité d'air intérieur. On perçoit depuis quelques temps que l'impact des bâtiments sur la santé et le bien-être des occupants prennent une place de plus en plus importante au sein de l'opinion publique, au même titre que la performance énergétique.1 : Rapport ANSES-CSTB, avril 2014 - https://www.oqai.fr/fr/campagnes/cout-socio-economique-de-la-pollution-de-l-air-interieur - Polluants étudiés : benzène, radon, trichloroéthylène, CO, particules, fumée de tabac environnementale2 : F. DURIER, R. CARRIÉ et M. SHERMAN. "Qu'est-ce que la ventilation intelligente (smart ventilation) ?". Ventilation Information Paper n° 38, mai 2018 - https://www.aivc.org/sites/default/files/VIP38_french.pdf3 : Note Technique CETIAT NTV 2000/071, "Modulation de débit", 176 pages, Septembre 2000Tribune de Benoît Golaz, chargé d'affaires Systèmes Aérauliques Ventilation au CETIAT (Linkedin)
Il y a 2 ans et 173 jours

Capeb : De nouveaux signataires contre le prix des matériaux

Vingt-quatre nouveaux signataires rejoignent l’initiative de la Capeb pour lutter contre la crise du prix des matériaux. [©Capeb] Les chiffres de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment au 3e trimestre 2022 le confirment. La tension sur les prix et les difficultés d’approvisionnement perdurent et affectent tous les corps de métier. Cette tendance est amenée à se poursuivre en 2023. Ce contexte menace la croissance du secteur dans son ensemble. Et plonge les entreprises artisanales du bâtiment dans une situation d’imprévisibilité inédite, Pour préserver le niveau d’activité de la filière, la Capeb avait lancé, en avril dernier, un appel à la solidarité économique aux acteurs de la filière. A l’époque, 8 industriels et distributeurs1 avaient répondu présents. Désormais, 24 partenaires² les rejoignent pour s’engager aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment et faire face à cette crise sans précédent. Pas d’amélioration en 2023 « Le marché ne pourra pas continuer à subir des hausses de coûts des matières premières, telles que nous le vivons aujourd’hui, déclare Jean-Christophe Repon, président de la Capeb. Et les prévisions indiquent que la situation ne va pas s’améliorer en 2023. Nous devons agir ensemble pour limiter au plus juste l’impact de la hausse du coût des matériaux. Nous nous félicitons aujourd’hui de la décision des acteurs de s’engager dans une démarche de solidarité économique au sein de la filière. Elle est, pour nous, essentielle, si nous voulons parvenir à maintenir l’activité. Et accélérer la contribution du secteur à la transition énergétique. » Lire aussi : Nominations en cascade pour le nouveau bureau de la Capeb Pour ce 3e trimestre 2022, les conséquences de ces hausses s’accentuent. La croissance de l’activité des PME du bâtiment ralentit, passant de 3 % à 2 % en volume. Ceci, alors que le contexte de prix des matériaux demeure très dégradé. Et que la crise énergétique pèse de plus en plus lourdement sur les entreprises artisanales. Ces dernières font d’ailleurs état de besoin en trésorerie important (15 % d’entre elles déclarent des besoins de trésorerie, pour un montant moyen de 22 000 €). Elles confirment aussi une détérioration de leurs marges (solde d’opinion à – 39 points, avec 42 % des entreprises rapportant une baisse de leurs marges). Vingt-quatre nouveaux signataires pour la Capeb Ainsi, les 24 nouveaux signataires s’engagent sur les propositions suivantes : informer au préalable leur client des hausses de prix. Mais aussi émettre des devis valables au moins un mois (hors produits à court), et augmenter leur prix seulement le 1er de chaque mois. « Autant d’engagements, pris dans le cadre d’une démarche inter-filière inédite. Qui sont très encourageants, afin que la filière dans son ensemble et les entreprises artisanales du bâtiment que je représente parviennent à sortir par le haut de la crise que nous traversons. Nous continuerons à porter cette voix dans d’autres hémicycles, tels que l’Assemblée nationale », conclut Jean-Christophe Repon. 1BDR Thermea France au travers de ses marques De Dietrich, Berner, Chappée et Oertli, Coroxyl, Dimos, Layher, Téréva, Urmet/Yokis France et Viessmann. 2Frans Bonhomme, le groupe Herige et ses trois sociétés (VM, Atlantem, Edycem), Pladur, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France et ses sociétés associées (Point.P, Cedeo et Brossette, La Plateforme du Bâtiment, Pum Plastiques, Asturienne, SFIC, Dispano, Décocéram, CDL Elec), Isover, Knauf Insulation, Placo et l’Oracab Weber, Wurth, Wienerberger
Il y a 2 ans et 173 jours

L’hôtellerie réinvente ses espaces outdoor

Hôtel Adlon en Italie, un espace bien-être face à la merCet hôtel 4 étoiles en bord de mer est situé dans la ville de Jesolo Lido près de Venise. L’hôtel Adlon est reconnu pour la qualité de ses services haut de gamme et pour son très grand niveau de confort. Situé dans le quartier Piazza Drago, près de la mer Adriatique, à quelques pas du musée d’histoire naturelle de Jesolo, il abrite en plus de ses 70 chambres, une salle de fitness, un restaurant ultra lumineux et une terrasse avec piscine extérieure ouverte en hiver. Piscine et terrasse surplombent la mer offrant un superbe panorama pour se baigner et se relaxer.Propriétaire : Rizzante HotelsDate des travaux : début juillet 2021Savoir-faire KE Outdoor DesignKE a été sollicitée par l’établissement pour créer une zone protégée dans l’espace extérieur du restaurant et dans l’espace piscine. Ont été installés 8 Stores KE avec coffre QUBICA LIGHT, teinte 9006 Aluminium Mat, dans les dimensions : largeur 512 cm x avancée 210 cm, toile Tempotest Starlight resinato 6079/200, avec anémomètre, capteur soleil/vent et télécommande moteur.Hôtel-restaurant Les Sables Blancs en Bretagne, une terrasse de restaurant confortable et accueillante... en toutes saisonsSitué à Concarneau et surplombant l’une des plus belles plages de Bretagne, l’établissement 4 étoiles Les Sables Blancs bénéficie d’un cadre privilégié pour accueillir une clientèle en recherche de quiétude et de services haut de gamme. L’établissement conjugue haut standing et dépaysement avec ses 18 chambres et balcons dominant la mer, 3 suites, terrasse avec jacuzzi, restaurant panoramique avec double terrasse, accès direct à la mer, etc.Propriétaire : Les Sables BlancsDate des travaux : mai 2022Savoir-faire KE Outdoor DesignKE a été choisie par l’établissement pour couvrir et agrandir la terrasse du restaurant afin de pouvoir accueillir davantage de clients sur les demi-saisons. Ont été installées en quinconce 3 pergolas bioclimatiques KEDRY SKYLIFE à lames rétractables (80 m2 de couverture totale), en version autoportante, équipées de fermetures en vitrages panoramique Line Glass.Falkensteiner Hôtel & SPA Jesolo, une salle de relaxation panoramique baignée de lumièreNiché en plein cœur de la riviera vénitienne, ce complexe balnéaire 5 étoiles au design épuré et contemporain porte la signature de l’architecte américain Richard Meier, spécialiste d’une architecture abstraite reliée à son environnement. Colossal, l’hôtel propose 102 chambres double et 52 suites ultra-modernes, avec vue sur la mer. L’établissement accueille également 3 restaurants aux influences du monde, un SPA avec piscines (espace sauna, de relaxation, plusieurs espaces de bien-être, salle de sport...). La station bénéficie également d’une plage de sable privée et préservée pour une plus grande intimité et un séjour sur-mesure.Propriétaire : Falkensteiner Hotels & ResidencesSavoir-faire KE Outdoor DesignEn partenariat avec l’architecte d’intérieur Bea Mitterhoffer, KE a été chargée de protéger avec discrétion et efficacité la terrasse extérieure de l’espace détente du Spa, via la mise en place d’une couverture lumineuse. Un choix qui a permis de masquer la vue des chambres des étages supérieurs donnant sur la terrasse. Ont été installées côte à côte 3 voiles d’ombrage KHEOPE (80 m2 de couverture) motorisées et équipées d’un anémomètre pour assurer une fermeture automatique en cas d’intempéries.Dans l’univers de l’hôtellerie, les espaces extérieurs de détente et de restauration reflètent la qualité du lieu. C’est pourquoi ils font l’objet de plus en plus d’attention de la part de professionnels parfaitement conscients de la plus-value qu’ils représentent en termes d’attractivité et de fidélisation. L’un des équipements clés pour valoriser ces espaces réside dans les systèmes d’ombrage qui doivent garantir la protection solaire de manière esthétique.KE Outdoor Design accompagne les professionnels de l’hôtellerie et plus largement des cafés et restaurants partout dans le monde. La marque dispose d’une ligne de produits parfaitement adaptée au marché du CHR avec des protections solaires qui font dialoguer formes architecturales, attentes esthétiques et exigences du chantier.Lumière sur trois solutions KE dédiées aux professionnelsLes pergolasParmi les solutions KE les plus plébiscitées sur ce marché, la pergola toile ISOLA 3 avec sa double toiture* spéciale CHR et la pergola bioclimatique KEDRY SKYLIFE et son toit à lames orientables et rétractables, figurent en bonne place. Elles bénéficient d’un large choix de couleurs et d’options personnalisées : éclairage par leds, fermetures latérales, automatisation... Avec une configuration sur mesure, ces structures fixes s’intègrent dans leur environnement et assurent une protection maximale tout en offrant le prolongement de la saison en extérieur, un atout à haute valeur ajoutée. Ces pergolas participent à créer des cadres de réception exceptionnels et à assurer le confort.* Toile rétractable en PVC sur le dessus et toile micro-perforée sur le dessous.Les storesAutre solution KE appréciée par les professionnels du secteur de l’hôtellerie, café restauration : le store banne coffre QUBICA imaginé par le Designer italien à la renommée internationale, Robby CANTARUTTI. Ce store haut de gamme aux performances techniques élevées s’adapte à tous les types d’architecture. Il est doté de lignes géométriques, d’un coffre bicolore, de dimensions généreuses avec notamment une inclinaison importante qui permet de bien ombrager balcons et terrasses aux heures les plus chaudes de la journée. Il est également entièrement personnalisable en termes d’automatisation, d’éclairage, de coloris (coffre et toile), de technologie (pour les bras mécanisés du store)... autant d’atouts pour valoriser les terrasses.Les voilesLes voiles tendues élégantes et aériennes sont de plus en plus recherchées par les établissements haut de gamme pour aménager leurs espaces extérieurs : terrasses, aires de repos, de bien-être... KE propose plusieurs modèles de voile d’ombrage parmi lesquels KHEOPE dont les lignes fluides peuvent couvrir environ 20 m2 et près de 50 m2 avec le système motorisé. Confectionnée sur mesure, elle allie protection solaire efficace, raffinement, confection de qualité supérieure et installation simple. Composée de matériaux d’origine nautique comme le Dacron, elle est résistante à l’usure et au vent. Pratique à utiliser, simple à manœuvrer, elle permet de modifier librement l’inclinaison de la voile depuis le sol, de jouer avec les hauteurs pour adapter la zone ombrée aux besoins. KHEOPE se décline aussi en version adossée au mur pour limiter l’utilisation de poteaux de soutien et souligner le panorama environnant, tout en préservant l’esthétique du lieu.
Il y a 2 ans et 173 jours

Le Cerib accompagne les entreprises de l’industrie du béton pour l’obtention du Label Engagé RSE de l’Afnor

L’accompagnement du Cerib dans la transition RSE des industriels du bétonLe Cerib propose un plan d’actions RSE pour accompagner les groupes, les ETI, PME et TPE dans cette transition. Cet accompagnement consiste à réaliser un premier diagnostic permettant d’évaluer leurs pratiques en matière de RSE au siège et sur les sites. Pour les entreprises qui souhaitent aller plus loin, le Cerib propose également un accompagnement pour les préparer à la labélisation AFNOR Engagé RSE.Sur la base du référentiel d’AFNOR Certification, cet accompagnement permet de réaliser une pré-évaluation, selon le modèle Engagé RSE, conclue par un rapport, puis de définir un plan d’actions pour préparer l’entreprise à la labélisation AFNOR Engagé RSE. Cette démarche permet de réduire la durée de l’évaluation de l’AFNOR et d’optimiser ainsi les coûts pour l’entreprise. L’entreprise accompagnée est par ailleurs davantage préparée à l’évaluation, grâce à une meilleure compréhension du référentiel.Le Groupe RECTOR LESAGE, premier industriel labellisé Engagé RSE AFNORLe groupe RECTOR LESAGE s’est engagé en 2021 dans une démarche RSE structurée en quatre axes : Décarboner ses produits et ses activités, Protéger l’environnement et préserver la biodiversité, Favoriser le bien être au travail, Ancrer ses activités dans les territoires. Il a aussi été le premier industriel du béton à s’inscrire dans la démarche Engagé RSE d’AFNOR Certification.L’accompagnement du Cerib a débuté au 3e trimestre 2021 par un pré-audit à blanc selon le référentiel Engagé RSE d’AFNOR Certification réalisé au siège et sur plusieurs sites du groupe. Les auditeurs du Cerib ont rencontré de nombreux collaborateurs et parties prenantes externes de RECTOR LESAGE afin d’évaluer la stratégie du groupe, ses pratiques et sa performance en matière de RSE.RECTOR LESAGE a pu s’appuyer sur les conclusions de ce pré-audit, puis sur un accompagnement personnalisé réalisé au 1er semestre 2022 par le Cerib pour se préparer efficacement à l’audit de labélisation en juin 2022 par l’AFNOR, tout en réalisant son premier rapport RSE.À l’issue de cette évaluation, AFNOR Certification a positionné le groupe porteur du label Engagé RSE au niveau « Confirmé » (3e niveau sur une échelle de 4 niveaux dont le dernier est celui de l’exemplarité).Pour Ronan Blanchard, président du directoire de RECTOR LESAGE : « Première entreprise de l’Industrie du Béton reconnue à ce niveau, nous entendons bien capitaliser sur cette reconnaissance méritée et nous remercions le Cerib pour l'efficience de son accompagnement. Ce résultat confirme la sincérité de notre engagement et les efforts collectifs fournis depuis deux ans pour opérer le changement de notre activité vers plus de durabilité. »
Il y a 2 ans et 173 jours

Eqiom : Une démarche environnementale très globale

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. [©ACPresse] Comme pour la plupart des acteurs du béton, les dirigeants d’Eqiom doivent faire face au défi de la décarbonation. Christophe Bignolas, directeur général d’Eqiom Bétons, en détaille les modalités : « Près de 90 % de l’empreinte carbone de 1 m3 de béton provient du ciment, d’où l’intérêt de développer trois grands axes. D’une part, utiliser un clinker bas carbone, voire zéro carbone. Puis, viser à réduire la part de clinker dans le ciment. Enfin, diminuer le pourcentage de ciment dans le béton, jusqu’à des limites réalistes, en termes de normes et de résistance des matériaux ». Lire aussi : La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons Cette politique environnementale se décline aussi au niveau des centrales, implantées pour certaines, dans ou à proximité, de centres urbains denses. Comme souvent, les dirigeants ont dû mettre au point des solutions qui satisfassent toutes les parties : la production de béton prêt à l’emploi, la circulation des toupies, mais aussi celle des riverains. En parallèle, Eqiom s’intéresse au développement des véhicules électriques, au remplacement du gazole par du bio-fioul, aux progrès de l’hydrogène… Toutes les pistes qui peuvent permettre de participer, à terme, à la réduction des pollutions en milieu urbain. Ces démarches sont complétées par des développements importants au niveau des économies d’énergie en production. En remplaçant le coke de pétrole et le charbon par des déchets combustibles, par ailleurs difficiles à valoriser. Toujours au niveau de la production, l’avenir s’écrit au travers du programme K6, qui devrait permettre d’atteindre la neutralité carbone par captage du CO2. Intégrer des centrales dans des sites urbains L’intégration de centrales à béton dans un site urbain nécessite des approches très fines, en termes travail visuel et de limitation des nuisances. [©Eqiom] Plusieurs centrales à béton Eqiom sont situées dans des sites urbains et le long de voies navigables, dans une logique de proximité des chantiers et d’acheminement des sables et graviers par voie d’eau. De telles implantations nécessitent des approches très fines, tant au niveau de l’intégration dans le site que de la limitation des nuisances. Des paramètres liés à la sécurité doivent aussi être pris en compte. En effet, certains de ces sites sont situés sur des quais en partie ou en totalité accessibles au public, dans un contexte de mutualisation des espaces. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Par exemple, l’intégration dans le site de Pais-Tolbiac se traduit par des équipements de hauteur limitée, des volumes discrets et des teintes “pastel” qui permettent de se fondre dans le décor. L’organisation linéaire du process favorise l’intégration le long des quais de la Seine, les différentes zones inaccessibles au public sont délimitées pour éviter toute intrusion, incident ou accident. Récemment, un trottoir pavé a même été mis en place le long de la centrale, pour assurer une continuité totale aux joggeurs du quartier. Les contraintes de bruit et d’empoussièrement sont traitées de longue date. Tout ce qui est produit passe par un filtre dépoussiéreur. Les malaxeurs sont encapsulés. Les camions ne doivent pas utiliser leurs avertisseurs sonores… « Ces sujets sont acquis et ne sont dorénavant plus un problème », indique Christophe Bignolas. Réutiliser les bétons de déconstruction L’implantation d’une centrale au milieu d’un espace laissé public impose des mesures de prévention spécifiques. [©Gérard Guérit] En majorité, les bétons de déconstruction sont réutilisés en remblaiement de carrière et en application routière. La direction d’Eqiom a développé l’économie circulaire autour de plusieurs axes. Tout d’abord, la maîtrise des impacts industriels sur les sites de production. Puis la mise en place d’une logistique qui privilégie le transport par bateau. Enfin, le développement d’une offre de solutions constructives durables. L’ensemble des process de conception et de production est concerné. En particulier pour ce qui concerne la production de bétons bas carbone, mais aussi vis-à-vis de l’utilisation des granulats recyclés. Dans ce cadre, Eqiom a implanté en Ile-de-France une plate-forme de valorisation des bétons issus de chantiers de démolition de la région. « Le vrai défi est de voir comment nous pourrions atteindre 100 % de revalorisation des bétons de déconstruction et ceci, de façon réaliste, explique Christophe Bignolas. Lorsque qu’il y a incorporation dans des ouvrages plus techniques, tels ceux du bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte que ces bétons de déconstruction peuvent être moins bons au plan qualitatif que des granulats neuves. De par leur composition, forme et teneur en fines, impliquant un dosage en ciment plus important. Une démarche qui va à l’encontre du but recherché en termes de décarbonation. Nous estimons qu’il est possible d’intégrer jusqu’à 10 % de bétons recyclés dans le BPE. Sachant que leur utilisation n’est pas possible pour tous les bétons. » Par ailleurs, le recyclage concerne les eaux de lavage (malaxeurs, toupies, équipements…) qui sont traitées, filtrées et réintroduites dans le circuit de fabrication. En général, chaque centrale possède deux circuits d’eau, dont un dédié à la récupération des eaux pluviales. Capter le CO2 très en amont Plate-forme de recyclage des bétons de déconstruction de Gennevilliers (92). [©Eqiom] La politique environnementale d’Eqiom se veut offensive à tous les niveaux. La recherche de la neutralité carbone passe par des projets très importants au niveau des unités de production. A ce jour, trois sites – Lumbres dans le Nord, Herning, en Alsace, et Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura – sont en cours de modernisation. L’objectif est de diminuer de façon importante la consommation des fours qui utilisent, en temps normal, du coke de pétrole et du charbon. Des combustibles plus intéressants au niveau économique que le gaz ou le fioul. « Nous arrivons ainsi à réduire de 70 % notre consommation de ces combustibles fossiles, explique Christophe Bignolas. La méthode consiste à les remplacer par des déchets difficilement valorisables , comme les papiers, les résidus de l’industrie, les solvants… La seule contrainte est de devoir  adapter les brûleurs. » Les avantages sont nombreux : utilisation de combustibles locaux, de combustibles plus économiques, d’une empreinte carbone moindre du fait d’une part de biomasse. Cela permet aussi l’intégration des concepts d’économie circulaire… Sans oublier que l’on évite ainsi que ces déchets soient brûlés, par ailleurs, dans un incinérateur. Lire aussi : K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2 Néanmoins, ces installations, même optimisées, restent émettrices de CO2. Le programme dénommé K6 va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à liquéfier et à stocker le CO2dans des sites de séquestration en mer du Nord. Un dossier de candidatures a été déposé au niveau de l’Union européenne. Sept projets ont été retenus. Le seul pour la France est celui d’Eqiom. Gérard Guérit Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 174 jours

Haute-Savoie : Des écrans acoustiques qui se fondent dans le décor

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Les panneaux préfabriqués en béton de bois, architecturés et teinté dans la masse, présentent, côté route, un relief 3D. [©Capremib] Lancé il y a une vingtaine d’années, le projet du contournement routier de Marignier, en Savoie, trouve son aboutissement aujoud’hui. Voie de passage vers les stations de ski de la région, la ville n’était plus en mesure de supporter le trafic. Afin de protéger les riverains du bruit sur les cinq nouveaux tronçons, le Conseil départemental de Haute-Savoie a demandé à l’architecte Hervé Vadon de concevoir des écrans acoustiques originaux. Son choix s’est porté sur le savoir-faire de Capremib pour réaliser 234 panneaux en béton de bois. Retrouvez les autres actualités de la région Auvergne – Rhône-Alpes. Un visuel dynamique Au niveau esthétique, les écrans s’inspirent de l’environnement montagneux avec un linéaire horizontal, sinusoïdal en partie haute. Certaines ondes, plus longues, dépassent des panneaux, formant des créneaux qui rompent avec l’horizontalité habituelle et font écho aux lignes des montagnes. Un travail mené par Capremib dans ses ateliers de Cormicy (51) pour concevoir ces panneaux au format 5 m x 2,10 m. Côté route, les écrans acoustiques présentent un relief 3D constitué de larges ondes asymétriques à forte captation acoustique. Imaginé par l’architecte, ce design permet de créer un visuel dynamique qui évolue selon l’exposition à la lumière. Du côté des riverains, les panneaux sont réalisés en béton matricé en linéaire vertical fin clair teintée dans la masse. Chacun d’entre eux est enchâssé dans un poteau H thermolaqué. Ces derniers sont fixés sur des semelles en béton, reliées entre elles par une longrine en béton. Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 174 jours

Diam industries : Des disques, mais pas que

Diam Industries propose la ponceuse portative EBS 1802. [©Diam Industries] Diam Industries propose deux machines destinées à la préparation des sols. L’EBS 1802 est une ponceuse portative qui égalise les surfaces, enlève les vieilles peintures et les restes de colles, et gomme les imperfections. L’avant du carter est amovible pour faciliter le ponçage au ras des murs, qui est l’une des activités pour laquelle la ponceuse a été conçue. Elle est équipée d’un système anti-vibrations, de deux poignées parallèles pour une meilleure préhension, et d’un raccordement direct à l’aspirateur. Proposée en deux modèles, elle peut présenter une puissance de 1 800 W et de 2 500 W. La marque a aussi conçu la PB-E250, une ponceuse à sol qui permet de régler la hauteur de travail. Elle possède un raccordement à l’eau, et à l’aspirateur, et intégre un niveau bulle. Son bras est repliable pour une plus grande facilité de stockage. La PB-E250 offre une puissance unique de 2 200 W. Bien entendu, le cœur du savoir-faire de Diam Industries se situe dans les solutions d’abrasifs que propose la marque et qui équipe la plupart des machines détaillées dans ce présent dossier. Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 175 jours

Alpes-Maritimes : Lizée devient partenaire Ecopact

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Près de 6 000 m3 de béton bas carbone EcoPact ont été nécessaires pour ce bâtiment de 66 logements sociaux. [©Lafarge] Afin de mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction, l’entreprise Lizée devient partenaire EcoPact. Ainsi, son premier chantier 100 % béton bas carbone a vu le jour avec l’agence Lafarge Bétons Côte d’Azur. Classé niveau argent dans le cadre de la démarche régionale Bâtiment Durable Méditerranéen (BDM), le chantier de la Closerie, à Antibes, garantit un niveau de qualité environnementale aux constructions. Lire aussi : Gironde : Un projet bordelais en EcoPact de Lafarge Avec ce projet, le cap de 150 000 m3 de bétonEcoPact est franchi, moins de deux ans après le lancement de cette gamme. « Nous avons bénéficié d’un accompagnement total des équipes de Lafarge Bétons depuis la formulation, les tests jusqu’au coulage des bétons EcoPact qui nous ont permis d’économiser plus de 460 t de CO2, se réjouit Dylan Szafranek, conducteur de travaux de Lizée. Il était nécessaire pour notre entreprise de s’engager progressivement dans la nouvelle RE 2020, où la diminution des émissions de C02 devient une des exigences clefs. » La signature de ce nouveau partenariat avec un acteur local confirme l’approche stratégique développée de Lafarge Bétons. A savoir, de proposer un accompagnement complet aux entreprises qui souhaitent accélérer la transition vers une construction décarbonée. Avec l’entreprise Lizée, c’est la région des Alpes-Maritimes qui va désormais bénéficier de ces nouvelles solutions. Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 176 jours

Mouvement HLM et associations de locataires signent une charte anti-crise énergétique

Dans cette charte, les bailleurs s'engagent notamment à ne pas entamer "de procédure contre les locataires de bonne foi rencontrant des difficultés de paiement dues à l'augmentation des charges" liées à la crise énergétique."Les niveaux d'angoisse et d'anxiété sont très forts sur les territoires" quant à l'augmentation des charges et surtout leur montant, pour l'instant inconnu, a rappelé Romain Biessy, secrétaire de la Confédération syndicale des familles.Les organismes HLM s'engagent donc à "limiter l'impact des hausses de charges", avec un lissage des variations anticipées des coûts de l'énergie.Le mouvement HLM, composé notamment de l'Union sociale pour l'habitat (USH, organisation représentative du secteur HLM), appelle également l'ensemble des organismes à intervenir sur les logements "n'ayant pas encore bénéficié d'une rénovation énergétique" ou comprenant des chauffages énergivores.
Il y a 2 ans et 176 jours

Pathologie : Les réactions sulfatiques – Partie I

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Les réactions sulfatiques entraînent des désordres parfois sévères, dus à la formation d’ettringite expansive.[©Lerm Setec] 1 – Quels sont les différents types d’ettringite ? On distingue trois catégories d’ettringite selon le moment et les conditions de sa formation1: • l’ettringite de formation primaire (a), qui ne provoque pas d’expansion ; • l’ettringite de formation secondaire (b), qui peut provoquer une expansion ; • l’ettringite de formation différée (c), consécutive à une élévation de température subie par le béton pendant les premières heures ou jours après coulage, qui peut aussi provoquer une expansion. a – L’ettringite de formation primaire correspond à un produit normal issu de l’hydratation des ciments. Elle se forme par réaction entre les sulfates présents dans le régulateur de prise (gypse, hémihydrate, anhydrite) et les aluminates de calcium. De faciès aciculaire, ces cristaux précipitent à partir de la solution interstitielle dans la porosité du béton et ne provoquent pas de gonflement. Ils revêtent même un caractère bénéfique, puisqu’ils contribuent à la cohésion de la pâte de ciment au jeune âge. L’ettringite primaire constitue même l’hydrate principal de certains types de liants comme les ciments sursulfatés et sulfo-alumineux. Ettringite primaire non expansive dans la porosité de la pâte de ciment, vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] b – L’ettringite de formation secondaire correspond à une ettringite qui cristallise dans le béton durci. Il peut s’agir de l’ettringite formée par dissolution et recristallisation de l’ettringite pré-existante (notamment l’ettringite primaire). Ceci, à la faveur de circulation d’eau à l’intérieur d’un béton exposé à un environnement humide. Ce type d’ettringite, bien cristallisée, n’a pas de caractère expansif, car elle précipite aussi dans les espaces libres (porosité, bulles d’air, interfaces pâte-granulats). Elle est à distinguer de l’ettringite secondaire qui se forme en lien avec des apports externes de sulfates (sols riches en sulfates, eau de mer, ouvrages d’assainissement…), lorsque le béton est formulé avec un liant non résistant aux sulfates, souvent riche en aluminate tri-calcique (C3A). On parle alors de réaction sulfatique externe (RSE). Les sulfates peuvent toutefois aussi avoir une origine interne (granulats naturels ou artificiels riches en sulfates, forte teneur en régulateur de prise, pollution éventuelle). Ce cas s’apparente à une forme de réaction sulfatique interne (RSI). Ce type d’ettringite secondaire précipite sous forme d’amas massifs au droit des sites réactifs, dans un milieu confiné. Elles peuvent alors provoquer un gonflement à l’origine d’une fissuration et d’une perte de cohésion du matériau, plus ou moins important. Ettringite secondaire massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] c – L’ettringite de formation différée est issue d’une réaction sulfatique interne (RSI) consécutive à un échauffement du béton aux jeunes âges. Les bétons susceptibles d’être concernés sont ceux ayant subi, au jeune âge (après coulage), un échauffement à une température supérieure à 65-70 °C, non compatible avec la composition minéralogique et chimique de leur liant et avec leur exposition ultérieure à un environnement humide. De telles conditions de température peuvent se produire au cours d’étuvage d’éléments préfabriqués ou dans le cas de pièces massives coulées en place. Au-delà d’environ 65 °C, l’ettringite primaire ne peut pas se former ou alors elle se décompose. Une part importante des sulfates et des aluminates se retrouve dans les C‑S-H sous forme d’ions (SO42-) adsorbés et sous forme de nanocristaux de mono-sulfo-aluminates. L’exposition du béton à un milieu très humide favorise la remobilisation des ions sulfates qui réagissent avec les aluminates disponibles pour former de l’ettringite dans un milieu confiné au sein de la matrice hydratée, générant des pressions de gonflement élevées et des désordres pouvant être importants. Ettringite différée massive (1), vue au microscope électronique à balayage. [©Lerm Setec] 2 – Quelles peuvent en être les conséquences ? A – Les désordres dus à la RSE se manifestent par une (micro)fissuration, un accroissement de la porosité et une perte de cohésion du béton. Ces désordres sont évolutifs selon la progression du front de sulfates à l’intérieur du béton depuis la surface exposée. En cas de progression significative de ce front d’agression, la protection des armatures vis-à-vis du risque de corrosion peut être fortement diminuée. b – La RSI provoque un phénomène d’expansion dans la masse du béton. A l’échelle macroscopique, les désordres induits sont assez similaires à ceux causés par l’alcali-réaction2. Ils se manifestent par une fissuration sous forme de faïençage à maille décimétrique, souvent anarchique, mais parfois régulière suivant plus ou moins les mailles d’armatures. Les fissures sont superficielles, de quelques centimètres de profondeur, mais elles peuvent être plus profondes dans des structures massives. Les propriétés mécaniques du matériau sont affectées. Au niveau de la structure ou de l’élément de structure, les contraintes de gonflement, combinées aux contraintes mécaniques dues aux sollicitations normales, peuvent induire des tensions internes supérieures à la résistance à la traction du béton et des surtensions au niveau des aciers passifs ou de précontrainte. La résistance structurale (capacité portante) peut s’en retrouver impactée. En somme, la RSI peut entraîner des conséquences sur les caractéristiques du matériau, sur la résistance structurale (capacité portante), mais aussi sur la protection des armatures du fait de la fissuration. En général, les désordres apparaissent au bout de quelques années (entre 5 et 10 ans environ, parfois plus) et peuvent être plus ou moins évolutifs selon l’importance du phénomène et les conditions d’exposition de la structure. Béton de revêtement d’un tunnel soumis à une agression par les sulfates transportés via une fissure de retrait.[©Lerm Setec] Le sel de Candlot La dégradation des bétons par les sulfates, principalement liée à la formation d’ettringite, peut conduire à l’apparition de désordres sévères. Depuis plus de soixante-dix ans, de nombreux cas d’altération du béton par les sulfates ont été signalés : fondations en béton au contact de sols enrichis en sulfates, ouvrages en béton exposés au milieu marin... Vers 1890, Edouard Louis Candlot (1858 - 1922) identifie pour la première fois la présence d’ettringite dans la pâte de ciment hydratée, conduisant ainsi à sa première appellation de “sel de Candlot”. Un peu plus tard, Henri Le Châtelier écrit que l’ettringite est la cause principale, sinon exclusive, de la dégradation chimique de la pâte de ciment par l’eau de mer. Néanmoins, ce n’est qu’en 1970, que A. E. Moore et H. F. W. Taylor déterminent la structure cristalline de l’ettringite. 1Grandubé – Grandeurs associées à la durabilité des bétons – chapitre 1.4 Réactions Endogènes, Presses de l’école Nationale des Ponts et Chaussées, 2007.2Béton[s] n°101. L’alcali-réaction, juillet/août 2022. Abdelkrim AmmoucheDirecteur technique et scientifiqueLerm* (groupe Setec) *En tant que laboratoire et société d’études et conseil faisant partie de Setec, groupe d’ingénierie indépendant et pluridisciplinaire, le Lerm (laboratoire d’études et de recherches sur les matériaux) est spécialisé dans l’étude des matériaux de construction et la durabilité des ouvrages. Les réactions sulfatiques font partie des sujets étudiés et maitrisés par le laboratoire. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 176 jours

Une étude sur les chantiers CEE fait état de taux élevés de non-conformité

DÉCRYPTAGE. Quel est le niveau de qualité moyen des opérations financées par les certificats d'économie d'énergie (CEE) ? D'après une étude réalisée par le bureau de contrôle Spekty, la filière doit progresser si elle compte respecter les exigences qui cadreront le dispositif dans les années à venir. D'autres professionnels du secteur pointent notamment un label RGE qui ne jouerait pas son rôle.
Il y a 2 ans et 177 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 177 jours

MODULE CARRÉ, fournisseur officiel pour les équipements de proximité de la Fédération Française de Hockey.

La Fédération Française de Hockey (FFH) et MODULE CARRÉ : des ambitions communes pour faire rayonner le Street Hockey. La Fédération Française de Hockey (FFH) et MODULE CARRÉ, spécialiste des revêtements de sols modulaires haute performance, ont signé un accord de partenariat d’une durée de 3 ans dans le cadre du développement du Street Hockey. Cathelijne Rockall, Vice-Présidente élue Communication & Marketing : « La FFH est heureuse d’accueillir son nouveau partenaire Module Carré pour faire vivre à sa communauté, une nouvelle expérience de Street Hockey sur sol souple. C’est un partenariat important pour notre développement territorial et la mise en place du Plan Équipement Hockey sur Gazon de proximité 2022-2024. Module Carré nous apportera son retour d’expérience d’autres pratiques sportives et son regard sur les attentes des collectivités pour les années à venir. Notre ambition commune et de mettre en place une tournée nationale pour promouvoir la pratique sur dalles modulaires.». En tant que fournisseur officiel de sols sportifs avec son offre Patmos Master, MODULE CARRÉ s’engage à assurer le déploiement d’infrastructures de Street Hockey de proximité, discipline en pleine expansion. Ainsi, ce n’est pas moins de 13 zones de jeux qui vont être installées au niveau national ainsi qu’à la Réunion. De quoi faire naître de nouvelles vocations et améliorer les conditions d’accès au sport. Patmos Master, un sol sportif clipsable adapté à la pratique du sport outdoor. Spécialement conçu pour améliorer la pratique des sports en plein air, offrir un confort d’utilisation optimal, accroître la performance et la sécurité des athlètes, Patmos Master est le seul revêtement de sols sportifs d’extérieur avec système d’absorption des chocs par coussin d’air et capacité d’évacuation de l’eau intégrée. Patmos Master incorpore une sous-couche biométrique brevetée de 6,5 mm. Ce système innovant, en caoutchouc ondulé, crée un effet coussin d’air amortissant qui permet une absorption verticale et latérale des chocs encore plus grande, plus confortable et plus sûr pour les athlètes. Intégrée dans chaque dalle, cette technologie de pointe supprime également les irrégularités et inégalités du support et améliore l’isolation phonique en réduisant considérablement le bruit provoqué par l’activité sportive et le rebond de la balle. La surface continue et micro texturée du revêtement garantit une forte adhérence, évite l’abrasion lors des chutes et limite le risque de glissade. Les dalles se clipsent facilement les unes aux autres comme un puzzle. Assemblées entre elles au moyen de 7 points de fixation qui assurent à l’ensemble un maximum de stabilité et une haute résistance mécanique. La robustesse du système est renforcée par le format compact des dalles de 25x25x1,5cm. Le recouvrement sur d’autres sols permet de rénover des espaces de jeux existants pour les transformer en terrain de Street Hockey ou tout autre discipline sportive. Parfaitement amovible, le revêtement se monte et se démonte facilement et rapidement. De ce fait, Patmos Master est parfaitement indiqué pour l’installation de terrains mobiles. Qui plus est, Patmos Master offre aux aménageurs une grande liberté de composition dans le choix des teintes et des marquages de lignes. Personnalisable, il permet également de faire de la publicité directement sur le revêtement.
Il y a 2 ans et 177 jours

La pompe à chaleur en pleine heure de gloire

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) elle-même y voit "une technologie critique pour décarboner le chauffage". Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le monde devrait passer de 190 millions d'unités aujourd'hui à 600 millions d'ici 2030, couvrant 20% des besoins de chaleur, préconise-t-elle.Alors, tenons-nous là une solution miracle ?Comment ça marche ?"Ce n'est pas un miracle, mais de la thermodynamique utilisant des calories disponibles et gratuites," dit David Bonnet, de l'Association française pour la pompe à chaleur (Afpac).Ces calories sont récupérées dans le sol (géothermie de surface), les nappes phréatiques, ou l'air extérieur, transportées via des fluides frigorigènes. Un compresseur relève leur niveau de température pour les céder ensuite au circuit de chauffage du bâtiment.Ces équipements fonctionnent quasiment tous à l'électricité. On distingue les "PAC" air-eau, pour radiateur standard ou plancher chauffant-rafraîchissant. Et la version air-air, qui transmet la chaleur via un système de ventilation; réversible, elle peut rafraîchir.Le procédé, mis au point par un Américain dans les années 1930, a fait florès aux Etats-Unis dès après la guerre, pour le chaud et le froid.Décennie florissanteLe secteur en France se réjouit de voir son heure venue, car "l'environnement devient la préoccupation de tous et on comprend que les énergies fossiles vont être plus chères".Les dernières années ont été florissantes. Désormais la France compte 5 millions de PAC, dont plus d'un million vendues en 2021, selon l'Afpac.Cela avait commencé timidement au choc pétrolier, raconte David Bonnet, qui a construit en 1975 en France la première machine issue d'un brevet de General Electric.Mais la demande a longtemps stagné, variant au gré des prix du fioul, des aides, des opérations de promotion tentées par EDF, pâtissant aussi d'acteurs peu fiables attirés par l'effet d'aubaine.In fine, les trois fabricants nationaux ont été rachetés par des marques étrangères. Ce n'est que ces dernières années que le pays voit revenir des usines, assemblant des machines aux composants plus ou moins hexagonaux.AmbitionsLe secteur se verrait bien accélérer, notamment sur l'habitat collectif, dans un pays plutôt favorable à l'électricité et comme le permet la dernière réglementation sur les constructions neuves.Plus sélective, l'agence publique de l'environnement Ademe, qui soutient collectivités et entreprises dans l'essor de la chaleur "verte", souhaite accélérer les projets de géothermie de surface, "au vaste potentiel encore inexploité", explique Bénédicte Genthon, sa directrice adjointe pour la bioéconomie.Quelque 200.000 PAC géothermiques produisent 4,7 TWh de chaleur par an en France, soit moins de 1% de la chaleur consommée en 2021.Leur "grand atout est d'exploiter l'inertie thermique du sous-sol, à environ 10-15°C toute l'année (...) Cela permet aussi le rafraîchissement l'été sans contribuer aux îlots de chaleur urbains", souligne Mme Genthon, ajoutant que cette option offre une meilleure performance qu'une PAC puisant dans l'air, en particulier par grand froid.Et limitesPour l'Ademe, "pour le chauffage des bâtiments, l'idée est d'étudier les meilleures sources disponibles en fonction du contexte local", résume Mme Genthon, "en privilégiant le raccordement à un réseau de chaleur, puis la chaleur de récupération (par exemple sur des unités de valorisation énergétique des déchets), la géothermie et enfin le bois-énergie".Les obstacles à la PAC, le secteur les voit surtout dans l'intégration des éléments extérieurs sur le bâti, et parfois le temps de rentabilisation de certains projets. La majorité des pompes à chaleur sont aussi dotées d'un chauffage d'appoint, y compris parfois le maintien parallèle des chaudières au fioul, admet M. Bonnet.Avec la montée du prix de l'électricité, Julien Guillemoto, infirmier dans l'Isère, mise aujourd'hui sur un poêle à bois.Mais il reste content de sa pompe à chaleur, rentabilisée en cinq ans. "Il vaut mieux avoir une maison bien isolée", dit-il. Il lui a aussi fallu un temps d'apprentissage: "au début je visais 20°C, c'était trop chaud. On s'est finalement fixé à 17°C. Et j'ai ajouté une couche de carrelage sur le plancher chauffant".
Il y a 2 ans et 177 jours

L'immobilier ancien ralentit mais résiste à l'incertitude économique

Les prix, qui grimpent depuis le début de la pandémie, ont progressé de 6,4% au troisième quart de l'année par rapport à 2021. Un léger ralentissement par rapport aux 6,8% du deuxième trimestre et aux 7,3% du premier.Cette hausse suit la courbe des transactions qui, après avoir atteint un pic au 3e trimestre 2021 (plus de 1,2 million de ventes), reflue doucement mais reste à un niveau très élevé avec 1,13 million de ventes conclues en douze mois."On constate que ce marché immobilier est très, très résistant sur la France entière", a commenté Thierry Delesalle, président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris."Nous sommes étonnés de cette vigueur qui perdure alors que tous les feux ne sont plus au vert", a-t-il déclaré.L'inflation alimentée par les prix de l'énergie et le resserrement des conditions de crédit ne semblent ainsi pas encore avoir d'impact sur l'immobilier ancien.Les statistiques des notaires, basées sur les ventes définitivement conclues, reflètent l'état du marché avec retard par rapport à celles des réseaux d'agences, qui se fient plutôt aux promesses de vente. Mais elles sont plus exhaustives.L'impact du taux d'usure, qui interdit d'emprunter au-delà d'un certain taux d'intérêt et bloque l'accession à la propriété de certains ménages, n'est donc pas entièrement intégré, la préoccupation à ce sujet ayant commencé à grimper cet été.L'inquiétude vis-à-vis des retraites, avec une réforme annoncée dans les prochains mois, peut plutôt ramener des Français vers l'investissement locatif, vu comme un complément de revenus, a estimé Me Delesalle.La tendance observée depuis 2020, qui voit les maisons se renchérir beaucoup plus vite que les appartements, continue: elles ont augmenté deux fois plus vite, 8,2% contre 4,1%.Crise de l'énergieDeux explications à cela, commente pour l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents: "les fameuses tendances post-Covid, avec les gens qui ont cherché un jardin", et les prix de l'immobilier devenus inaccessibles dans les grandes villes, qui poussent des ménages vers le périurbain."Il y a des personnes qui n'ont pas le choix, des gens qui sont contraints d'acheter dans ces territoires et d'utiliser leur voiture, et c'est d'autres frais qui en pâtiront ensuite", dit-il."On peut dire que la crise Covid est derrière nous et que la crise de l'énergie (...) redistribue complètement les cartes", a jugé Christian Godard, des Notaires du Grand Paris.La future interdiction de louer des logements trop énergivores commence aussi à avoir des conséquences sur les prix, ont relevé les notaires."Forcément, sur les maisons, ça a plus d'influence, et les prix sont plus négociés que pour les appartements quand vous avez une mauvaise étiquette thermique", a détaillé Me Delesalle."Vu la difficulté aujourd'hui de trouver des entreprises qualifiées pour faire des travaux, vu l'augmentation du coût des travaux (...), ça peut, je pense, peser un peu dans la balance et faire hésiter les investisseurs et les acquéreurs", a également jugé Me Godard.Les prix des appartements suivent des tendances totalement différentes dans les trois plus grandes villes du pays: ils continuent de refluer à Paris (-1,2%), tandis qu'ils progressent doucement à Lyon (+1,9%) et flambent à Marseille (+10,8%)."Marseille est une ville qui rattrape son retard", avance Thomas Lefebvre. "Les prix restent bas par rapport à d'autres agglomérations, et c'est ça qui porte le marché.""Vous avez aussi un marché marseillais qui est en très forte pénurie d'offre", ajoute-t-il.Dans la capitale, la baisse des prix continue d'épargner les arrondissements les plus chics (VIe, VIIe, VIIIe, XVIe) ainsi que le XIe, sans doute du fait du retour des acheteurs étrangers après la fin des mesures sanitaires.
Il y a 2 ans et 177 jours

Eiffage Construction installe une grue à tour au 26e étage de la Tour Hopen à Paris-La Défense

Celle-ci a été installée sur la terrasse du 26e étage de la Tour à l'aide d'une grue mobile de 750 tonnes équipée d'une flèche à volée variable de 84 mètres, elle-même mise en place grâce à trois autres grues mobiles. Cette opération vient d'être réalisée avec succès pour le chantier démarré cet été pour le compte de différents investisseurs représentés par Primonial REIM France.Imaginé par le cabinet d'architecture Ateliers 2/3/4, accompagné d'Orfeo Développement en tant que maître d'ouvrage délégué, le projet a pour ambition de contribuer à donner une dynamique nouvelle au plus important quartier d'affaires de France. L'immeuble tertiaire, construit en 2002 et classé IGH, a ainsi été repensé pour en faire une tour à usage mixte emblématique du quartier d'affaires.Les travaux, réalisés par Eiffage Construction et Goyer aux côtés des entreprises Phibor et Lefort-Francheteau, consistent en la restructuration et la surélévation de la Tour qui culmine à 218.00 NGF. Rehaussée de trois niveaux et dotée d'une extension latérale sur 26 niveaux en structure métallique, sa surface de plancher va passer de 61 000 m² à près de 66 000 m² et pourra accueillir 7 400 personnes.Afin de répondre aux meilleurs standards internationaux, ce projet qui aura recours au réemploi d'éléments issus du curage de la tour existante, vise plusieurs certifications et labels : HQE bâtiment durable et BREEAM niveau Excellent, Well Gold, Well HSR et Ready to Osmoz.D'une durée de 25 mois, les travaux s'achèveront au cours du troisième trimestre 2024.Ce marché a été remporté en groupement en mai 2022 à la suite d'une consultation lancée en 2021 et une phase de travail en exclusivité.Eiffage Construction est intervenu à plusieurs reprises ces dernières années dans le quartier d'affaires de Paris - La Défense tant en neuf avec la construction de la Tour Majunga qu'en rénovation avec l'ensemble Carré Michelet, l'immeuble Window, les Tours Pascal ou encore la Grande Arche de La Défense.
Il y a 2 ans et 177 jours

ENEDIS ET PRYSMIAN GROUP, UNIS POUR RELEVER LE DEFI DE LA CROISSANCE ET DE L’ECOLOGIE

PRYSMIAN GROUP, PARTENAIRE STRATEGIQUE D’ENEDIS, EST FIER D’ACCOMPAGNER LE DISTRIBUTEUR D’ENERGIE DANS LA TRANSITION DU PAYS Face à l’augmentation de la demande d’électrification attendue au moins jusqu’en 2040, le marché des câbles et des accessoires représente un segment stratégique pour Enedis. « Les câbles, il y en a partout ! Ils sont le réseau sanguin d’Enedis ! » souligne Jérôme Bicail, Directeur de la filière industrielle d’Enedis. Jérôme Bicail rappelle également le très haut niveau d’exigence qualité attendu des fournisseurs. Une demande en totale adéquation avec la politique qualité de Prysmian.« Nous continuerons à garantir du matériel fiable dans la durée grâce à des process contrôlés et éprouvés » affirme Franck Baron, Directeur Général France Prysmian Group. Pour aborder les enjeux à venir, Enedis pourra compter sur un partenaire doté d’une forte capacité d’investissement et d’un potentiel en matière d’innovation technologique important. La réactivité des équipes de Prysmian Group, la force de frappe industrielle et la capacité de résilience du groupe permettront de répondre aux attentes d’Enedis et de faire face à la croissance, tout en maintenant un niveau de qualité optimal. Au cœur des préoccupations des 2 acteurs, la question de la transition écologique rassemble les priorités. Comme le rappelle Jérôme Bicail d’Enedis, le secteur des câbles est « LE secteur qui va porter la transition écologique pendant les 15 prochaines années. C’est impératif d’avoir des technologies respectueuses de l’environnement ».Et même si, comme le souligne Franck Baron de Prysmian Group, « il s’agit d’un « véritable changement de paradigme industriel », Prysmian Group et Enedis travaillent ensemble sur ces enjeux primordiaux pour faire de cette question de société un véritable marché. Pour Jérôme Bicail, il n’y a pas de place pour le doute. « Nous voulons des achats responsables. C’est un changement de prisme important effectivement, mais nous allons y aller ensemble car il est primordial que nous soyons présents et que nous accompagnions la transition ». De la création de filières de retraitement des matières premières à la diminution de l’impact carbone, les chantiers sont nombreux.
Il y a 2 ans et 178 jours

DOM-Metalux lance DOM Roq, sa nouvelle solution de verrouillage intelligent développée en partenariat avec Somfy

A l’échelle européenne, la maison intelligente s’inscrit de plus en plus dans les usages des consommateurs. Le marché devrait même compter 100 millions de smart home à l’horizon 2026. Pourtant en matière de sécurité, un grand nombre de particuliers reste frileux à l’idée d’installer une serrure connectée. Pour répondre à ces inquiétudes, DOM, leader européen sur le marché des systèmes de sécurité et du contrôle d’accès, associe son expertise à celle de Somfy, pionnier de la maison connectée, et lance DOM Roq : une nouvelle solution de verrouillage intelligent à la fiabilité maximale. DOM Roq : l’alliance innovante du Safe au Smart Au design sobre tout en un, DOM Roq est une serrure intelligente qui s’installe sur de nombreux modèles de portes, côté intérieur. Un configurateur permet de vérifier facilement la compatibilité de DOM Roq avec sa porte. DOM Roq associe : une motorisation connectée puissante pour cylindre et serrure DOM Roq, dotée de détecteurs de verrouillage et de tentative d’intrusion qui surveillent la porte en permanence et détectent toute vibration anormale. Avec sa batterie amovible rechargeable aisément via un câble USB-C, DOM Roq bénéficie d’une autonomie optimale (3000 cycles d’ouvertures/fermetures), un cylindre de haute sécurité à profil européen DOM, à choisir parmi 4 modèles en fonction des caractéristiques techniques de la porte et du niveau de sécurité souhaité. A cela s’ajoute la passerelle internet à brancher sur une prise électrique pour connecter DOM Roq au réseau Wi-Fi et ainsi piloter et contrôler à distance les accès à son domicile via l’application mobile dédiée. Grâce au chiffrement de bout en bout, de la box à la serrure, afin d’assurer une véritable confidentialité des données, l’ensemble garantit à la fois un haut niveau de sécurité mécanique et électronique. Dès lors, différentes options de verrouillage/déverrouillage sont possibles : clé digitale via smartphone, clé mécanique côté extérieur, bouton côté intérieur, badge ou code à l’aide d’un lecteur mural proposé en option. Application DOM Roq : garder le contrôle 24 h/24 pour une véritable tranquillité d’esprit Une fois l’application DOM Roq téléchargée gratuitement (iOS et Android), la mise en service de la serrure intelligente et sa configuration s’effectue de façon simple et intuitive. L’utilisateur peut alors à tout moment, et à distance : vérifier l’état de sa porte et s’assurer qu’elle a bien été fermée en partant, et si tel n’est pas le cas la verrouiller à distance. Pour les plus distraits, il est même possible de programmer un verrouillage automatique, recevoir des notifications en temps réel en cas d’ouverture/ fermeture et de tentative d’effraction, gérer jusqu’à 30 utilisateurs en leur délivrant des clés digitales (à ouverture unique ou multiples), des badges ou un code. Les invités recevront alors sur leur smartphone par SMS ou e-mail leur autorisation d’accès. Pratique, une configuration spécifique du bouton de DOM Roq empêche les jeunes enfants de déverrouiller la porte facilement. De même, un mode nuit désactive les signaux sonores et diminue le nombre de cycle moteur pour un fonctionnement plus silencieux. De quoi dormir sur ses deux oreilles, que quelqu’un soit présent à la maison ou non ! 100% compatible avec les solutions Somfy Pour une expérience unique et enrichie de la maison intelligente, DOM Roq est compatible avec l’écosystème de produits Somfy notamment : Somfy Protect, pour bénéficier de fonctions telles que l’activation automatique de l’alarme lorsque DOM Roq détecte des vibrations sur la porte et sa désactivation quand celle-ci est déverrouillée par l’utilisateur, TaHoma® pour piloter à distance tous les équipements connectés de la maison (éclairage, volets roulants, portails, chauffage) y compris la porte d’entrée grâce à DOM Roq. Connecté à la box TaHoma® et associé aux assistants vocaux intelligents Google Home ou Alexa Amazon, DOM Roq repousse encore plus les limites de la connectivité. Il suffit d’une simple phrase au moment d’aller se coucher pour que la maison s’exécute en toute autonomie : la porte d’entrée se verrouille sans bouger de son canapé ! Produit fiable et connecté, DOM Roq de DOM-Metalux offre le plus haut niveau de sécurité et de tranquillité. Tout pour rassurer les particuliers qui n’auront plus désormais à se poser cette éternelle question « est-ce que j’ai bien fermé la porte à clé ? ». Points de vente : chez les points de vente participantsPrix public indicatif TTC : 448 € (cylindre compatible à choisir en sus). Plus d’informations sur www.dom-roq.com
Il y a 2 ans et 178 jours

Rénovation énergétique : trop chère et pas assez aidée, selon le Conseil économique et social

L'avis voté mardi préconise ainsi "un dispositif d'avances remboursées lors de la vente du bien ou de la succession, accessible sous condition de ressources".Le CESE recommande parallèlement d'inciter les banques à proposer des prêts "acquisition-amélioration" ou "réhabilitation énergétique" remboursables lors de la revente du logement ou au moment de la succession du propriétaire quand il décède.Une autre modalité de financement des travaux est préconisée dans l'avis, consistant à "surélever des bâtiments existants pour y créer de nouveaux logements dont la vente permettrait de réaliser les travaux nécessaires dans les étages inférieurs".Il faudrait adapter certaines règles d'urbanisme en dehors des périmètres classés, recommande le CESE qui note les réticences que cette solution suscite en France, contrairement à des pays voisins.Notant la nécessité d'accélérer et d'intensifier les efforts de rénovation énergétique des bâtiments qui représentent 44% de la consommation finale d'énergie, le CESE souligne que l'obstacle reste largement financier. La situation est encore plus criante en Outre-mer."Il faut avoir à l'esprit qu'une rénovation globale (ou performante) coûte en moyenne entre 25.000 et 60.000 euros et qu'au minimum 5 millions de logements doivent en bénéficier à terme", dit-il.Dans la pratique, 99% des ménages sollicitent l'aide Maprimerénov' pour des "travaux limités" et le remplacement uniquement de certaines parties du logement, le chauffage, les fenêtres ou la toiture. Sur près de 650.000 dossiers Maprimerénov' acceptés en 2021, une grande majorité a porté sur un montant moyen de prime relativement faible de l'ordre de 3.000 euros tandis que les rénovations globales ont concerné un peu moins de 1.000 dossiers, pointe le CESE.Pourtant, seule une rénovation globale permet une réduction de plus de 50% de la consommation d'énergie: le CESE appelle donc à "renforcer significativement le forfait accordé pour une rénovation globale afin de rendre celle-ci beaucoup plus incitative"."La persistance d'un niveau trop élevé de reste à charge a (...) pour conséquence d'encourager des travaux partiels du logement, loin de la rénovation globale qui seule permet un véritable changement des qualités thermiques", observe le CESE, un "constat d'échec encore plus flagrant pour les copropriétés".
Il y a 2 ans et 179 jours

Assurance-chômage : "18 mois pour trouver un travail, c'est suffisant", estime Véran

"Ce qu'on veut, c'est de dire aux gens : l'esprit de l'assurance chômage, c'est l'esprit du Conseil national de la Résistance", a développé M. Véran sur le plateau de CNews, convaincu que "la logique" de la réforme actuelle est "guidée" par celle de l'époque."L'État a dit +il y aura des périodes au cours desquelles les gens ne pourront pas trouver de travail parce que le marché du travail sera trop tendu, alors il faudra les assurer pour pas qu'ils perdent tous leurs revenus", a-t-il expliqué. "Il est normal que quand le risque est élevé, l'assurance soit forte et quand le risque est faible, l'assurance soit un peu moins forte", a-t-il argumenté.Le gouvernement a annoncé lundi une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi ouvrant des droits à partir du 1er février, une décision jugée "inacceptable" par tous les syndicats. Le taux de chômage est actuellement de 7,3%. La réforme prévoit que la durée d'indemnisation revienne au niveau d'aujourd'hui si le taux de chômage passe au-dessus de 9% ou progresse de 0,8 point sur un trimestre.Interrogé sur le souhait du ministre du Travail Olivier Dussopt de "100.000 à 150.000 retours à l'emploi" supplémentaires en 2023 grâce à la réforme, le porte-parole du gouvernement a estimé que ce serait "un mécanisme assez direct en fait, vous allez voir qu'il y aura un impact assez massif sur le marché du travail parce que c'est un signal aussi qu'on envoie". Cette réforme "trompe les Français sur l'état réel de la santé économique du pays: les usines ne sont pas revenues, l'agriculture française ne va pas mieux", a réagi de son côté sur France2 le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy. Il a regretté qu'on fasse "croire aux Français que les chômeurs aujourd'hui sont responsables essentiellement de leur situation".De l'autre côté de l'échiquier politique, le député LFI du Val d'Oise, Paul Vannier a dénoncé la "violence" et "l'humiliation sociale" que va représenter l'application de ces mesures. "Cette décision, elle va plonger des millions de personnes, des femmes, des hommes, leurs enfants, dans la pauvreté (...) et elle est profondément, de ce fait, injuste", a-t-il déclaré au micro de RFI."Ce récit, qui consiste à faire croire qu'il y aurait un stock d'emplois que personne ne veut remplir, c'est un mensonge et il est utilisé pour venir prendre des droits aux chômeurs", a encore regretté le député.Pour sa part, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) s'est inquiété sur Sud Radio des "conséquences dramatiques" pour les "plus de 55 ans", tout en reconnaissant que la réforme "en soi, peut s'expliquer parce qu'il y a parfois des abus".
Il y a 2 ans et 179 jours

Krohne protège les silos de la sur-pression

Le système Shield Lite de Krohne permet d’éviter les situations de sur-pressurisation. [©Krohne] Sur le salon Vrac Tech1, Krohne propose aux visiteurs de découvrir son système Shield Lite, une solution de protection de silos. De par sa conception “tout-en-un” et compacte, cet équipement s’adapte à presque tous les silos. Utilisant un équipement de surveillance et de contrôle de la pression à la pointe de la technologie, Shield Lite respecte les directives actuelles, en termes de protection des silos. De nombreuses industries utilisent des silos de stockage de poudre, mais le risque qu’ils soient sur-pressurisés lors des livraisons par camions-citernes est élevé. Des pressions supérieures à 70 mbar suffisent à rompre un silo ou à faire sauter son unité de filtrage. Cela entraîne de sérieux risques, c’est pourquoi un système de sécurité et de contrôle complet et à sécurité intégrée est primordial. Outre de nombreuses fonctionnalités, Shield Lite intègre le système pionnier de test au niveau du sol, dans lequel un seul tour de clef exécute un test de fonctionnement complet de tous les composants de sécurité cruciaux. La fonction GLT (Ground Level Test) vérifie l’ensemble du système en 6 s depuis le sol, ce qui permet aussi de réduire le temps de maintenance et les coûts de service. 1Le salon Vrac Tech se tient du 6 au 8 décembre 2022, au Parc des expositions du Mans (72). Un évènement dédié aux solutions de gestion du vrac pour tous les professionnels industriels.
Il y a 2 ans et 179 jours

Vrac Tech s’installe pour 72 h au Mans

Les allées du salon Vrac Tech… [©ACPresse] Au fil des ans, Vrac Tech et devenu le rendez-vous incontournable dédié à toutes les solutions de gestion du vrac pour toutes les industries. Salon itinérant, il se tient en alternance en deux lieux. Mâcon, en Bourgogne – Franche-Comté, d’un côté et Le Mans, en Centre – Val-de-Loire, de l’autre. Cette année, c’est au cœur de la Sarthe, juste en face du circuit des 24 h qu’a lieu l’évènement. Du 6 au 8 décembre, au Parc des expositions du Mans pour être précis. Depuis la gare, il faut compter quelque 30 mn de trajet, via la ligne n° 1 du tramway (direction Antarès), puis le bus n° 5 ou à pieds pour les plus courageux… Plus de 150 exposants doivent dévoiler leurs innovations ou présenter leurs gammes de produits et d’équipements existants. Toutes – loin s’en faut – ne concernent pas le secteur du béton et des ciments, puisque Vrac Tech touche des domaines aussi différents que l’agriculture, l’agro-alimentaire, l’alimentation animale, la mécanique industrielle, la chimie et pétrochimie ou encore la pharmacie et cosmétique. Les Trophées Vrac Tech Innovation Ceci, dans des applications de stockage et manutention, de sécurité, d’hygiène et d’environnement. Mais aussi de remplissage, d’emballage et de conditionnement, de process technologiques de transformation, de dépoussiérage et de prévention. Sans oublier la logistique, le transport et les bâtiments, les transferts mécaniques, pneumatiques et le convoyage, le pesage, le dosage, le mélange, la filtration, la mesure. Ou encore l’instrumentalisation, le contrôle, la maintenance, la sous-traitance et les services connexes. De quoi balayer l’ensemble de son secteur activité. De nombreuses conférences animent aussi les trois jours de salon. Dont la remise des Trophées du concours Vrac Tech Innovation, dont c’est ici la première édition. L’idée est de “valoriser l’expertise et les savoir-faire d’exposants cultivant l’innovation au service des filières industrielles”. Vingt industriels ont fait le choix de déposer un dossier et une bonne partie des innovations est à découvrir via les liens qui suivent. Les prix, eux, doivent être décernés le mardi 6 décembre de 11 h 30 à 12 h 30, dans la salle de conférence E 42, dans le hall D. Apsis : Nettoyeur de grands conteneursBrunone améliore sa bande auto-guidéeCombiFill de Cetec : Un modèle d’ensacheuses économiquesGoubard : Un godet qui remplit les big bags en un temps record !Haver & Boecker revoit son ensacheuse AdamsKrohne protège les silosPiab : Un capteur de niveau pour gagner en productivitéStandard Industrie présente son tout nouveau canon à air
Il y a 2 ans et 179 jours

Des niveaux de stockage de gaz supérieurs aux standards habituels prévus

Storengy, filiale d'Engie, s'est dit optimiste pour l'approvisionnement des stockages de gaz en Europe et notamment en France pour l'hiver 2023/24, avec des niveaux de stockage prévus supérieurs aux standards habituels.
Il y a 2 ans et 179 jours

Le recul des ventes dans l'immobilier neuf se poursuit au troisième trimestre

Le recul de la commercialisation de logements neufs en France se poursuit au 3e trimestre par rapport à 2021 et reste inférieure au niveau d'avant la pandémie, selon les chiffres du Gouvernement publiés ce mardi.
Il y a 2 ans et 180 jours

A Lyon, la galère des étudiants pour trouver un logement

"Depuis juillet, je me balade avec ma valise, j'erre chez des amis, j'ai même essayé de trouver un Airbnb mais c'est trop cher et les auberges de jeunesse sont complètes", confie à l'AFP Titouan, un jeune breton de 21 ans, en transit entre deux sous-locations provisoires.Cette situation "m'empêche d'étudier car au lieu d'aller à la bibliothèque pour travailler mes cours le midi, je visite des appartements", déplore l'étudiant en troisième année dans une école de management. Petit à petit, Titouan a dû revoir ses critères, dont son budget pour le loyer, qui est passé de 400 à "plus" de 500 euros.L'immobilier est devenu "très cher" pour les étudiants, notamment car "certains bailleurs ne respectent pas l'encadrement des loyers", mis en place depuis fin 2021 à Lyon et Villeurbanne, pour agir contre les loyers excessifs et contenir les hausses abusives, selon le Comité Local pour le Logement Autonome des Jeunes (CLLAJ) de Lyon, qui suit de près cette "galère".Selon une récente enquête de l'Unef (Union nationale des étudiants de France) Lyon, la capitale des Gaules est devenue la deuxième ville universitaire la plus chère, derrière Paris, pour louer un studio dans le privé avec en moyenne 600 euros par mois.Pour la rentrée 2022-2023, "la hausse de loyers pour un studio est de 2,76%, soit bien supérieure à la moyenne nationale", alors que le logement représente déjà 57% du budget mensuel d'un étudiant, alerte l'Union. Souris, cafards, puces de litPour s'en sortir, Rosalie, 22 ans, a choisi la colocation. Elle a "abandonné l'idée de partir en vacances avec (ses) parents cet été pour visiter des appartements", passé "six heures par jour sur les sites d'annonces" et trouvé un appartement assez central pour 540 euros par mois."Une bonne affaire", selon elle. "Le seul problème, c'est que j'ai des souris", raconte l'étudiante en management. Mais "j'ai décidé de vivre avec parce que je n'ai pas envie de recommencer à chercher".Laura Jeannelle, 18 ans, subit elle aussi la présence de souris. Cette étudiante en première année de langues étrangères appliquées a "honte d'inviter qui que ce soit" et n'a "plus de vie sociale"."Le dératiseur m'a dit +comment on peut vous louer ça ? Il y a des trous partout, la seule solution pour vous, c'est de partir+", raconte-t-elle.De plus en plus d'étudiants se retrouvent dans des "logements insalubres", selon l'Unef Lyon. Les logements du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) destinés aux étudiants boursiers, avec des loyers de 255 euros à 500 pour un T1, ont également pointés du doigt."Ça a été la douche froide en arrivant sur les lieux", souffle Sophie, 20 ans, logée dans un studio du Crous de Saint-Exupéry pour 500 euros. Douche encrassée et bouchée, WC dysfonctionnels, pas d'eau froide et radiateur cassé, énumère-t-elle."J'étais contente de partir de chez mes parents mais là je me suis dit +dans quoi je mets les pieds+ ?", poursuit cette étudiante en troisième année de licence géographie aménagement. D'autres résidents du Crous se sont plaints auprès de l'AFP de moisissures, cafards, punaises de lit et blattes. Ces dysfonctionnements sont liés à un problème de "travail mal fait et de matériaux inadaptés", se défend Christian Chazal, le directeur général du Crous de Lyon, "en procès" avec le constructeur de la résidence Saint-Exupéry.Face à la "forte pression du fait du problème de l'offre de logements", le Crous de Lyon qui gère 42 résidences, soit 9.600 logements -sur un parc national de 175.000- prévoit de construire 2.700 logements d'ici 2026 dans l'académie.Au niveau national, les 60.000 nouveaux logements annoncés dans le plan lancé par l'État en 2021 sont "en cours de construction", selon le ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur.
Il y a 2 ans et 180 jours

Réhabilitation en périmètre PPRT, le Groupe Lorillard accompagne Lyon Métropole Habitat dans la réhabilitation des menuiseries de la résidence les Hautes Roches

En 2018 Lyon Métropole Habitat lance un appel d’offre pour la réhabilitation, dans le cadre d’une mise aux normes PPRT, de 294 logements des résidences Hautes Roches à Pierre-Bénite (69).Accompagné du cabinet d’architectes « Atelier Bernard Paris & Associés », et de l’économiste de la construction « GBA&Co », le bailleur public engage dans cette mise aux normes, la réhabilitation des menuiseries des immeubles du quartier des Hautes Roches. Les immeubles 2a et 2b sont un ensemble de 66 logements de deux tours mitoyennes.Leur situation au sein du périmètre PPRT les place en rang 1 sur la zone de l’onde de choc, en cas d’explosion.Habitués des interventions en milieu occupé, spécialistes de la réhabilitation des menuiseries de logements collectifs et qualifiés pour répondre aux chantiers dont les exigences techniques sont accrues, voire hors normes, le Groupe Lorillard et son entité Lorillard Bâtiment ont été retenus (en août 2020) pour le désamiantage et la réhabilitation des menuiseries des résidences Hautes Roches. Façade durant la pose. ©Lorillard LE CONTEXTE PPRT La loi du 30 juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, a été mise en place à la suite de la catastrophe d’AZF. Mesure phare de cette loi, les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) visent à améliorer la coexistence des sites industriels à haut risque avec les riverains, en améliorant la protection de ces derniers, tout en pérennisant les premiers. Ces plans prévoient, entre autres, des travaux de renforcement des bâtiments riverains, dans les secteurs les plus exposés aux risques. En France, environ 400 bassins industriels répartis sur plus de 800 communes font l’objet d’un PPRT : 20 000 à 30 000 logements sont concernés par des prescriptions de travaux de renforcement.Dans le cas où un bâtiment d’habitations ou d’activités est situé dans un périmètre proche d’un établissement à risques – pouvant être à l’origine de phénomène dangereux d’explosion (impliquant des ondes de surpression d’intensité 20 à 50 mbar) – le règlement du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) prescrit ou recommande, dans cette zone, la tenue des fenêtres standards des maisons individuelles ou bâtiments d’activité situés dans cette zone. L’analyse des accidents passés et les expertises techniques montrent qu’un des risques prédominants de blessure en cas d’explosion est dû aux bris de vitres. Ce dernier apparaît pour des niveaux d’intensité faible (dès la vingtaine de mbar) et les fragments sont susceptibles d’être projetés dans toute la pièce. D’autres risques de blessures peuvent survenir en cas d’ouverture, d’arrachement et de projection des ouvrants ou de la fenêtre à l’intérieur de l’habitation. L’EXIGENCE SÉCURITAIRE « Garantir la tenue d’une fenêtre dans une zone à risque (20-50 mbar) implique une démarche exigeante pour définir les dimensions maximales pour lesquelles les différents panneaux vitrés feuilletés résistent, ou cassent sans risque de blessure dans la zone » explique Flavien HEYRAUD conducteur de travaux principal Lorillard Bâtiment. La définition du châssis admissible est fondée en tenant compte du matériau, des modes d’ouverture et fermeture, ainsi que du mode de pose. Ce sont des menuiseries bois en mélèze, de la gamme Tradition Trocadéro, qui ont été mise en œuvre dans un coloris gris laqué (RAL 7035).Dans le périmètre défini par le PPRT, l’utilisation de fenêtres en bois est accompagnée de différentes mesures qui impliquent que les panneaux vitrés soient montés sur châssis fixe, que les fenêtres soient munies d’ouvrants orientés vers l’intérieur avec un mode d’ouverture à la française et que les menuiseries soient posées en tunnel.« Nous avons équipé les menuiseries d’un vitrage FS 44.2. Ce sont deux verres de 4mm séparés par une feuille de 2mm. Ce sont des verres sécuritaires, dotés d’un film feuilleté adhésif qui va permettre de retenir les morceaux de verre en cas d’explosion » ajoute Bruno PONTHUS Chargé d’affaires Lorillard Bâtiment Agence Auvergne Rhône-Alpes. UNE RÉSISTANCE EXCEPTIONNELLE « Nous avons effectué des calculs théoriques pour répondre aux exigences sécuritaires en matière de résistance. Nous avons opté pour une menuiserie bois car structurellement le bois est beaucoup plus résistant que le PVC avec une masse pleine, dense et rigide » explique Luc BRAVO, Chef d’agence Lorillard Bâtiment Agence Auvergne Rhône-Alpes.Les menuiseries Lorillard ont donc été posées en tunnel, devant les anciens dormants laissés en place afin d’apporter une résistance supplémentaire à l’ensemble.En outre, des vis, traversant la menuiserie, ont été mises en œuvre dans la maçonnerie afin d’assurer une rigidité maximale dans le cas d’une explosion pouvant provoquer l’arrachement de la fenêtre.« Nous avons doublé le nombre de vis par rapport à ce qui était recommandé, afin de garantir une parfaite rigidité. L’association de la résistance intrinsèque du bois, au collage silicone et aux vis alloue une résistance mécanique exceptionnelle à chaque menuiserie » précise Flavien HEYRAUD.En intérieur, un habillage en bois vient calfeutrer les dormants et ébrasements afin d’apporter une finition élégante à l’ensemble. L’habillage bois vient calfeutrer les dormants et ébrasements. ©Lorillard La menuiserie est posée en tunnel, devant les anciens dormants laissés en place afin d’apporter une résistance supplémentaire à l’ensemble. ©Lorillard L’EFFET TOXIQUE Le risque provenant de l’extérieur vers l’intérieur ; le PPRT prévoit la recherche et l’identification d’une pièce comme local de confinement. « Cette pièce dite de confinement doit être dotée d’une fenêtre et d’une porte qui soient totalement hermétiques en cas de pollution atmosphérique » explique Luc BRAVO. Cette mesure de perméabilité à l’air qui vise à combattre l’effet toxique, impose que la menuiserie soit équipée d’un système de ventilation et d’un moyen d’arrêt rapide.Ainsi, Lorillard a équipé chaque logement d’une menuiserie bois dotée d’une grille d’aération de marque RENSON, condamnable via un levier, permettant d’occulter et d’étancher avec facilité et rapidité la pièce de confinement. La menuiserie est dotée d’une grille d’aération de marque RENSON, condamnable via un levier, permettant d’occulter et d’étancher avec facilité et rapidité la pièce de confinement. ©Lorillard INTERVENTION EN SITE OCCUPÉ L’intervention se faisant en site occupé, c’est à l’appui d’une plateforme bi-mât et de chariots télescopiques que les travaux ont été conduits. Familier de ce type d’intervention, Lorillard Bâtiment a planifié les opérations de manière à ce qu’elles soient sûres, rapides et efficaces. La première étape a consisté en l’évacuation des anciens panneaux pare-flamme et des menuiseries PVC amiantées. La plateforme bi-mât a permis de réaliser ce travail par l’extérieur, sans souiller les logements. Les logements étant traversants, un travail simultané des deux côtés du bâtiment a été effectué. Façade durant la pose avec la plateforme bi-mât. ©Lorillard Débutée en janvier 2021 la réfection des résidences 2a et 2b s’est achevée en avril 2022. Au total ce sont 272 menuiseries qui ont été réhabilitées par le Groupe Lorillard. Toutes les menuiseries bois ont été équipées de volets roulants extérieurs de son partenaire PROFALUX – auparavant attenants à la menuiserie- qui sont désormais dissociés et installés devant la menuiserie pour une meilleure étanchéité. Ce chantier à risque PPRT n’est pas le premier que le Groupe réalise. Implanté à Lyon, l’entité Lorillard Bâtiment est un acteur à proximité de la vallée de la chimie, dont l’expertise est reconnue pour répondre à ce type de chantier.Au sein du Groupe, le bureau d’étude, les équipes de fabrication et les équipes sur place œuvrent pour répondre précisément aux impératifs et objectifs de performance des chantiers PPRT. « Pour l’ensemble de nos chantiers mais plus encore pour ce type de projet extrêmement pointu, nous œuvrons pour que nos solutions aboutissent à des améliorations des conditions de vie, tout en tenant compte des exigences et contraintes liées au projet, afin de permettre à nos clients, bailleurs sociaux, architectes, économistes, de répondre à leurs obligations » conclue Bruno PONTHUS.
Il y a 2 ans et 180 jours

Le gouvernement dévoile les futures règles d'indemnisation de l'assurance chômage

Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à neuf mois. Un plancher minimal de six mois sera préservé. Les premiers impacts sont donc attendus à partir du 1er août.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, espère "100.000 à 150.000 retours à l'emploi" supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. "Nous allons garder un des systèmes les plus généreux d'Europe", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.Mais les syndicats sont furieux. "Tout le monde voit ses droits baisser", "c'est un scandale", a dénoncé Michel Beaugas (FO) après une ultime réunion au ministère du Travail.Aujourd'hui, la durée d'indemnisation est appliquée selon le principe un jour travaillé, un jour indemnisé, avec un maximum de 24 mois pour les moins de 53 ans, 30 mois pour les 53-54 ans et 36 mois pour les 55 ans ou plus. Les seniors "vont payer le plus cher", passant d'un maximum de 36 mois à 27, a réagi Denis Gravouil (CGT), craignant qu'ils ne basculent vers le RSA. C'est "une trappe à précarisation", a renchéri Eric Courpotin (CFTC). Le leitmotiv de l'exécutif est que l'assurance chômage soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé".Rouge ou vertDes "compléments de droits" des demandeurs d'emploi sont ainsi prévus en cas de mauvaise conjoncture.Lorsque les demandeurs d'emploi arriveront en fin de droits, si l'état du marché du travail est "rouge" - un taux de chômage au-dessus de 9% ou en progression de 0,8 point sur un trimestre, alors leur durée d'indemnisation reviendra au niveau d'aujourd'hui.Le taux de chômage est actuellement de 7,3% et le ministre s'attend à ce qu'il soit "assez identique" en février.Mais si, pendant trois trimestres de suite, le taux de chômage revient sous les 9%, la situation repassera au "vert" et la durée sera de nouveau réduite de 25%.L'exécutif justifie sa réforme par les difficultés de recrutement des entreprises, et en fait une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux d'environ 5%.Côté patronal, Hubert Mongon (Medef) a salué une réforme qui permet "d'aller dans le bon sens" vers le retour à l'emploi. Pour Éric Chevée (CPME), les dispositions annoncées "complètent utilement" les dispositifs d'assurance chômage.Après des réticences initiales, Michel Picon (U2P, artisans et commerçant) s'est dit "somme toute favorable" à la réforme car "plus on reste au chômage, moins on a de chance de retourner à l'emploi".Pour la CFDT, cette modulation "n'est pas une solution pour atteindre le plein emploi". "Ce sont les bas salaires, les horaires décalés, les contrats courts, l'accès difficile au transport et au logement qui sont à l'origine des difficultés de recrutement", a-t-elle estimé dans un communiqué.Lors de l'entrée en vigueur de la précédente réforme en 2021, le gouvernement "s'était engagé à ne pas toucher au capital de droits", a-t-elle rappelé. L'indemnisation avait été réduite pour certains demandeurs mais en contrepartie la durée allongée."Les mesures prises sous un discours de pseudo rationalité incitative au retour à l'emploi cachent en fait une volonté forcenée (...) de faire des économies", a jugé la CFE-CGC. L'Unédic les a évaluées à 4 milliards d'euros par an.Le gouvernement prendra ensuite un décret. Cela a été rendu possible par le projet de loi "marché du travail", adopté jeudi par le Parlement, qui donne la main à l'exécutif pour décider des règles jusque fin 2023 à la place des partenaires sociaux.Mais le ministre a déjà assuré que cette modulation serait présente dans la "lettre de cadrage" qui sera transmise aux partenaires sociaux courant 2023 afin de négocier de nouvelles règles pour le 1er janvier 2024.Le gouvernement souhaite aussi que patronat et syndicats, qui gèrent l'Unédic, planchent début 2023 sur une nouvelle gouvernance du régime.
Il y a 2 ans et 180 jours

Le Projet Seine Eure, lauréat d’Innov Avenir Filière

De gauche à droite : Simon Babre, Préfet de l’Eure, Xavier Janin, président d’Alkern, Hervé Morin, président de Région Normandie, et Fabrice Rosay, secrétaire général affaires régionales – Préfecture de Normandie. [©Alkern] Lancé en 2018 dans le cadre du 3e volet du Programme d’investissements d’avenir (PIA 3), l’appel à projets Innov’Avenir Filières vise à financer des projets de structuration de filières. Lauréat de cet appel, le Projet Seine Eure d’Alkern permettra de rassembler la filière miscanthus autour d’une nouvelle usine produisant des produits biosourcés et bas carbone, sur la commune des Trois Lacs (27). Alkern espère ainsi ancrer, avec la communauté agricole, une activité industrielle s’appuyant sur les ressources naturelles et renouvelables de la région. Grâce à ce projet, l’industriel va pérenniser 22 emplois directs (dont 7 nouveaux). La capacité de production de matériaux biosourcés représente l’équivalent de 3 000 maisons individuelles par an, soit 4 800 emplois indirects. 22 emplois directs et 4 800 emplois indirects D’un montant estimé à plus de 8 M€, ce projet sera accompagné à parts égales par l’Etat et la Région à hauteur de 1 M€ chacun. La future usine répondra aux besoins locaux d’éco-construction et aux évolutions réglementaires de la RE 2020. Ceci, grâce à une réduction d’au moins 40 % du bilan carbone des blocs fabriqués, l’économie annuelle s’élèvera entre 2 000 et 3 000 t de CO2. Il convient d’ajouter la diminution de 90 % de la consommation en eau sur les chantiers et une mise en œuvre plus rapide pour mesurer les bénéfices d’un tel projet. Le développement de produits isolants apportera non seulement une baisse de la consommation énergétique des bâtiments, mais aussi un confort été comme hiver à ses occupants. Un projet financé par la Région « Ce projet s’inscrit de façon parfaite dans le cadre des enjeux nationaux rappelés par le président de la République. Ceci, en matière de neutralité carbone pour 2050 et d’émergence de nouveaux savoir-faire, de rupture technologique, insiste Simon Babre, Préfet de l’Eure. L’industrialisation d’un nouveau procédé permettant de produire des blocs de béton bas carbone à base de granulats de miscanthus produits localement offrira de nouvelles solutions pour la construction. Associant performance énergétique et faible empreinte environnementale. Ces blocs favorisent le développement d’une filière d’avenir et d’un éco-système économique local. Pour toutes ces raisons, l’Etat est heureux d’accompagner au niveau financier ce projet de première industrialisation après avoir suivi la phase amont d’ingénierie du projet ». De plus, afin d’amener à la transition vers une construction plus vertueuse, la future usine sera conçue de manière à pouvoir basculer entre la production de blocs géo-sourcés et de blocs biosourcés. Alkern pourra ainsi permettre à ses clients une mixité de solutions constructives (murs porteurs ou non porteurs). Le Projet Seine Eure offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.
Il y a 2 ans et 180 jours

Le groupe Rector Lesage obtient le label engagé RSE de l'Afnor au niveau confirmé

C'est le premier industriel du béton a être reconnu à ce niveau par l'Afnor. Le groupe, qui s'est engagé en 2021 dans une démarche RSE, a été accompagné par le Cerib.
Il y a 2 ans et 180 jours

La numérisation est-elle efficace pour rendre les bâtiments moins énergivores ?

Si le financement reste le nerf de la guerre, un autre enjeu est au cœur de la transition : la disponibilité des données pour évaluer et améliorer la performance énergétique des bâtiments.Représentant près de 45% de la consommation d’énergie et près de 25% des émissions carbone, le secteur français du bâtiment est un enjeu central dans la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions carbone. La dernière réglementation en date, la RE2020 (dont la mise en œuvre a commencé le 1er janvier 2021), a défini des objectifs ambitieux en termes de de conception, de confort et performance énergétique, avec pour cap la neutralité carbone des bâtiments d’ici 2050.Pour atteindre ses objectifs, la RE2020 comporte plusieurs échéances – la prochaine arrive en 2025 – qui imposent aux bâtiments de respecter des niveaux progressifs d’efficacité énergétique, calculés en fonction des « indices Bbio » (besoin bioclimatique du bâtiment).Constructions neuves et rénovation de l’ancien : une transition coûteuseSi la RE2020 concerne en premier lieu les bâtiments neufs, elle vise aussi à inciter à la rénovation thermique de l’immobilier l’ancien. Il y a un travail immense de mise en conformité de l’ancien, mais ces travaux de rénovation ont un coût qui peut être prohibitif pour les bailleurs.De plus, certaines complexités de l’ancien obligent à recourir à des matériaux ou des technologies certes très efficaces, mais aussi très coûteuses. A Paris, par exemple, il n’est pas possible d’isoler par l’extérieur les nombreux bâtiments haussmanniens dont les façades sont protégées. Des solutions alternatives existent, comme les verres intelligents, mais elles coûtent très cher.Qu’il s’agisse des travaux d’isolation, des équipements de chauffage et de climatisation, ou encore des matériaux biosourcés, la capacité à investir reste et restera l’enjeu central de l’objectif de neutralité carbone des bâtiments.Il ne s’agit toutefois pas du seul enjeu. Car on aura beau définir les objectifs d’empreinte carbone, de performance énergétique et d’économie circulaire les plus ambitieux, ils resteront des vœux pieux si l’on ne dispose pas des données nécessaires pour les mesurer et les atteindre.Le processus BIM est-il une réponse efficace ?La transition numérique de la filière du bâtiment est-elle également synonyme de transition environnementale ? Dans la mesure où le concept de « bâtiment intelligent » est intimement lié à l’amélioration des performances énergétiques, la réponse est oui. Mais pour rendre les bâtiments et les ouvrages intelligents, il faut de l’information disponible et partagée tout au long de leur cycle de vie.Le BIM, qui fait l’objet d’un plan gouvernemental (Plan BIM 2022), est justement censé couvrir toutes ces phases : conception, réalisation et maintenance. Dans les faits, il est surtout utilisé pour la conception. La réalisation reste traditionnelle et le restera sans doute encore longtemps, en raison du très grand nombre d’acteurs de toutes tailles (98% étant des sociétés de moins de 50 salariés). La maintenance – qui englobe la rénovation et la réutilisation et/ou le recyclage des matériaux des bâtiments en fin de vie – est une partie déterminante (qui plus est pour les bâtiments anciens) qui exige encore beaucoup de progrès en termes de numérisation.Ce qui compte dans le processus BIM, c’est le « I » (l’information) et non le « M » (la modélisation). Cette information est d’autant plus importante qu’elle concerne non seulement les données génériques des matériaux et produits de construction (caractéristiques, critères de qualité auxquels ils répondent), mais également les données réelles (empreinte carbone, performances réelles, etc.). Car ce sont ces dernières qui vont permettre, à terme, de mesurer – et non simuler – la performance globale des ouvrages.Pour permettre aux acteurs de la filière de mieux travailler ensemble et de relever les défis environnementaux, il est donc essentiel de pouvoir collecter l’ensemble de ces données, et de le faire de manière structurée et normalisée avec un modèle commun, comme par exemple le dictionnaire de données Define. Le BIM fournit les données génériques, tandis que les données réelles seront plutôt fournies par le jumeau numérique. Ce dernier s’appuie notamment sur l’IoT pour remonter les données réelles et compléter les informations de base du processus BIM.Le processus BIM est-il une réponse efficace pour atteindre les objectifs ambitieux définis par la RE2020 et au-delà ? Oui, à condition de disposer du plus important : la data.Tribune de Roland Dominici, Directeur général CoBuilder France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 182 jours

En Inde, les défis de l'explosion de la population urbaine à venir

La population de Bombay, l'une des plus grandes villes de l'Inde, a augmenté de 8 millions d'habitants ces trente dernières années, soit l'équivalent de New York. La mégapole abrite aujourd'hui 20 millions d'habitants et devrait en compter sept millions de plus d'ici 2035.À l'instar d'autres mégapoles indiennes, le parc de logements, les réseaux routiers et les transports, la gestion de l'approvisionnement en eau et celle des déchets ne se sont pas suffisamment développés pour répondre aux véritables besoins.Ainsi, 40% environ de la population vit dans des bidonvilles. Surpeuplées, constituées de baraquements de fortune, ces zones de misère sont pour la plupart dépourvues d'eau courante, d'électricité et de sanitaires, dont jouissent les quartiers les plus riches de l'Inde qui, par endroit, les jouxtent.Les banlieusards passent plusieurs heures dans les transports pour se rendre au travail à Bombay. Accrochés aux portes des trains bondés, à bord de bus pleins à craquer, de voitures ou à moto pour les plus aisés, la circulation est une épreuve de tous les instants sur de mauvaises routes embouteillées."Une fourmilière"Mohammed Sartaj Khan, originaire d'un village de l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), est arrivé à l'âge de 16 ou 17 ans à Bombay et s'est installé dans le plus grand bidonville, Dharavi, filmé dans "Slumdog Millionaire", où s'entassent un million d'habitants."En arrivant ici, les gens m'ont fait l'effet de fourmis (...) comme dans une fourmilière, personne ne se soucie des autres", fait-il remarquer.Il se souvient d'une "enfance merveilleuse passée au village" où "règne une atmosphère paisible, tout le contraire du chaos d'ici". Et d'ajouter : "la population n'a pas d'argent".Agé de 35 ans aujourd'hui, il vit toujours à Dharavi et travaille dans une tannerie.A ses débuts, il gagnait 6.000 roupies (70 euros) par mois, mais aujourd'hui, devenu technicien, son salaire est quatre fois plus élevé. Il en destine l'essentiel à sa femme et à ses enfants qui vivent au village, regrettant d'y retourner si rarement, faute de moyens.Eaux usées non traitéesLa population mondiale atteindra huit milliards d'habitants ce mois-ci. L'ONU prévoit que celle de l'Inde s'élèvera à 1,7 milliard à partir des années 2060, avant de diminuer à 1,5 milliard en 2100.Le nombre de citadins augmentera de 270 millions d'ici 2040, mais plus de la moitié des Indiens vivront encore en zone rurale, selon l'Agence internationale de l'énergie.Le développement urbain entraînera une augmentation de la production d'électricité, des matériaux de sidérurgie et de construction, provoquant en conséquence davantage d'émissions de carbone.Selon un rapport du gouvernement indien datant de 2021, environ 70% des milliards de litres d'eaux usées produites chaque jour dans les villes ne sont pas traités.Bangalore, qui connaît certains des pires embouteillages de l'Inde, a subi en septembre de graves inondations, imputées au développement d'immeubles du pôle technologique, sans plan d'urbanisme.De nombreuses villes sont victimes d'inondations, y compris Madras qui a également été frappée de sécheresse à l'été 2019. Ce genre de crise est imputé à l'insuffisance des pluies et à l'expansion urbaine sur des zones humides de l'écosystème."Lorsque la croissance n'est pas planifiée, de nombreuses villes connaissent des inondations", déclare à l'AFP le professeur Sayeed Unisa de l'Institut international des sciences de la population à Bombay.Planification urgenteDes millions de citadins indiens ne bénéficient pas de l'eau courante et dépendent de livraisons par camion ou par train.Partout, y compris à Delhi, la population fore des puits, de plus en plus profonds, à mesure que le niveau des nappes phréatiques baisse.Selon les scientifiques, il est probable que le réchauffement climatique rende les cyclones plus intenses et plus fréquents, les moussons plus irrégulières et puissantes, et provoque davantage d'épisodes de sécheresse. Bombay et Calcutta sont particulièrement exposées, et menacées aussi par la montée du niveau de la mer.Les étés indiens sont de plus en plus torrides, notamment dans les zones urbaines bétonnées qui retiennent la chaleur. Cette année, l'Inde a connu le mois de mars le plus chaud.La surpopulation urbaine fait davantage courir le risque de voir se propager à grande échelle les virus comme le Covid.Selon Poonam Muttreja, de la Fondation indienne pour la population, il faudrait que l'Inde investisse dans l'économie rurale pour endiguer l'exode vers les villes et encourage la population à opter pour des centres urbains plus petits."Les pauvres, en particulier les migrants, dans les grandes villes, sont les plus vulnérables" aux catastrophes naturelles, rappelle M. Muttreja."L'Inde doit opérer un changement de paradigme. Et au lieu de se plaindre, nous devons commencer à agir. Il n'est pas encore trop tard pour lancer la planification".
Il y a 2 ans et 183 jours

La durée d'indemnisation du chômage variera en fonction du taux de chômage, selon les syndicats

Lors d'une séance multilatérale conclusive lundi, Olivier Dussopt présentera les "arbitrages retenus" au terme de la concertation lancée en octobre sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage qui vise à faire évoluer les règles d'indemnisation en fonction de l'état du marché du travail. Le ministre du Travail a déjà dit qu'il ne toucherait pas au niveau d'indemnisation, ni aux conditions d'accès à l'assurance chômage, soit le fait d'avoir travaillé six mois sur une période de référence de 24 mois.Selon plusieurs syndicalistes ayant eu cette semaine des discussions bilatérales avec le cabinet d'Olivier Dussopt, le ministre va annoncer qu'au-delà d'un plancher minimal de 6 mois, la durée d'indemnisation sera modulée en fonction du taux de chômage pour toutes les personnes qui auront eu des fins de contrat après le 1er février 2023.Aujourd'hui, la durée d'indemnisation est appliquée selon le principe un jour travaillé, un jour indemnisé, avec un maximum de 24 mois pour les moins de 53 ans ; 30 mois pour les 53-54 ans et 36 mois pour les 55 ans ou plus. Lorsque la situation du marché du travail sera considérée comme bonne, la durée d'indemnisation sera minorée d'un coefficient qui sera annoncé lundi, probablement entre 0,75 et 0,9, selon ces sources.Si le coefficient retenu est de 0,8 par exemple, cela voudrait dire qu'un demandeur d'emploi qui aurait droit à dix mois d'allocation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à 8 mois.Le critère d'appréciation de la situation du marché du travail sera le taux de chômage au sens du BIT. Le niveau retenu sera annoncé lundi et sera supérieur au taux actuel de 7,3%. Cela signifie qu'il faudra que le taux de chômage remonte au dessus du seuil retenu – 8% ? 9% ? - pour que les règles actuelles s'appliquent de nouveau.Contrairement à ce qu'avait évoqué M. Dussopt ces derniers jours, le rapport entre le nombre d'emplois vacants et le nombre d'inscrits à Pôle emploi ne devrait pas être retenu comme deuxième critère car trop compliqué à mettre en œuvre, selon ces sources syndicales.Cette modulation sera mise en oeuvre par décret - dans un premier temps jusque fin 2023 - comme le permet le projet de loi "marché du travail" adopté définitivement jeudi par le Parlement.
Il y a 2 ans et 183 jours

La CAPEB sollicite les Sénateurs pour qu’ils soutiennent concrètement la massification de la rénovation énergétique des bâtiments

Pour Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB : « Le projet de loi de finances constitue une opportunité de nous donner les moyens d’agir durablement et efficacement contre le changement climatique. Nous l’avions déjà exprimé haut et fort lors de l’examen du PLF 2023 par l’Assemblée nationale. Les trois amendements que nous proposons visent à booster la rénovation énergétique de nos bâtiments en simplifiant l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et en maintenant le pouvoir d’achat de leurs clients. Leur adoption par vos soins, mesdames et messieurs les sénateurs, est une nécessité face au défi collectif auquel nous sommes confrontés. »Du fait de l’utilisation du 49-3 par le Gouvernement, ces amendements n’ont pu être examinés par les députés en première lecture. Au regard de l’enjeu crucial que représente la rénovation, la CAPEB ne peut se résoudre à cette issue.Pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre et lutter contre la précarité énergétique du fait de bâtiments inadaptés, il est impératif de tout mettre en œuvre pour faciliter la réalisation des travaux de rénovation nécessaires par les particuliers.Les dispositions que la CAPEB porte répondent pleinement à cet objectif.Ainsi, la CAPEB appelle les sénateurs à :Maintenir l’éligibilité à la TVA à 5,5% des travaux induits à la réalisation de travaux concourant à l’amélioration de la performance énergétique des logements. Il est, en effet, indispensable que ces travaux induits soient pris en compte par le taux de TVA réduit à 5,5% car ils sont indissociablement liés aux travaux d’économies d’énergie. Leur exclusion aurait une conséquence directe sur le volume des travaux réalisés et empêcherait l’atteinte des objectifs de rénovation énergétique fixés par le gouvernement.Du fait de l’exclusion de certains types de travaux du taux réduit de TVA à 5,5%, maintenir, à titre dérogatoire, ce niveau de TVA à 5,5% pour les opérations acceptées par un client ayant fait l’objet d’un acompte versé avant l’entrée en vigueur de l’arrêté d’application qui sera pris en 2024. Cette mesure permettrait, en effet, de ne pas faire reporter sur les seules entreprises artisanales du bâtiment, déjà fragilisées par la hausse des coûts des matériaux et les difficultés d’approvisionnement, la variation du taux de TVA, décidé après acceptation du devis.Appliquer une TVA réduite à 5,5% pour tous les travaux réalisés en Groupement Momentanée d’Entreprises (GME) constitué de plus de 3 corps de métiers pour inciter les entreprises artisanales de proximité à se constituer en GME, afin de réaliser des travaux complets et faciliter ainsi la vie des particuliers par la mise en place d’un interlocuteur unique de chantier. Cette mesure contribuera également à la réalisation de travaux d’accessibilité et favorisera ainsi le maintien à domicile des personnes âgées ou à mobilité réduite.
Il y a 2 ans et 183 jours

Une architecte de l'accord de Paris sur le climat plaide pour ne pas "lâcher" l'objectif de +1,5°C

Question : Certains experts estiment qu'il n'y aucun chemin crédible actuellement pour limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Est-ce que cet objectif est mort ?Réponse : Oui c'est mort au sens où on va très probablement dépasser ce niveau de température malheureusement, ce qu'on appelle l'overshoot (dépasser le seuil puis y revenir plus tard en absorbant du carbone dans l'atmosphère, ndlr).Mais qu'on dise "+2°C c'est acceptable", d'abord scientifiquement ce n'est pas vrai, on le voit aujourd'hui avec seulement une température qui a augmenté de 1,1°C ou 1,2°C. Il y a une manière de nier le problème, de le repousser à plus tard, et ça c'est très dangereux. On sait que chaque dixième de degré compte donc moi je suis pour qu'on garde cet objectif même si on a beaucoup moins de chances de le respecter, et que si on le dépasse, il faudra revenir d'une manière ou d'une autre en dessous, faire des efforts accrus de capture du carbone.Si on lâche là, on va faire moins. C'est un signal politique. Q. Les signataires de l'accord de Paris s'étaient engagés il y a un an à renforcer leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour "maintenir en vie" l'objectif de 1,5°C. Seuls une trentaine l'ont fait. Les Etats sont-ils à la hauteur ?R. Les pays se sont engagés à le faire, ils auraient déjà dû le faire en 2020. Il faut protester contre ça, dire que ce n'est pas acceptable. C'est vrai qu'avec la crise du Covid et les crises sous toutes leurs formes, alimentaire, énergétique, on peut comprendre que l'attention ait été détournée. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de vents contraires mais il faut quand même maintenir la pression et montrer l'impact réel que le changement climatique a déjà. Ce n'est plus un problème lointain ou dans le futur, c'est malheureusement là. Il faut continuer à faire pression. On a besoin de pression, vu qu'il n'y a pas sanctions.Q. L'UE a dit cette semaine à la COP27 être prête à rehausser son objectif de baisse des émissions nettes à au moins 57% d'ici 2030 par rapport à 1990, contre au moins 55%, s'attirant des critiques des ONG jugeant cela insuffisant. R. Le procès est un peu excessif, parce que l'UE est particulièrement touchée par cette guerre (en Ukraine).Même avec le Covid, il n'y a pas eu de dérapage, en se disant "on laisse tomber le climat". Pour l'instant, parce qu'il y a eu beaucoup de mobilisation des citoyens, de perception de l'urgence de l'action, on n'a pas déraillé, mais la diplomatie climatique pendant ce temps-là, elle s'est arrêtée. On parle de missiles, de qui livre des armes à qui ou de céréales, mais pas de climat. Il y a un manque de leadership international assez flagrant.
Il y a 2 ans et 183 jours

Gamme d'outils à main MILWAUKEE® dédiés aux travaux d'électricité

Faciliter le quotidien des professionnels avec des outils ergonomiques et fiables pour faire face aux postures contraignantes et assurer la sécurité des utilisateurs, tout en éliminant le risque d’accident électrique, tel est l’objectif de MILWAUKEE®, le spécialiste de l’outillage professionnel pour les électriciens. Le métier d’électricien est en constante évolution, c’est en prenant en compte tous les schémas d’intervention que MILWAUKEE® adapte ses gammes dédiées. Visser, couper, dénuder, dégainer… Autant de manipulations qui font partie de son quotidien et nécessitent un équipement irréprochable en termes de sécurité et de fonctionnalité.Ciseaux d’électricien : compacité, praticité, multifonctionnalité et rapidité de travailDotés de lames courtes et épaisses en acier, ils donnent la possibilité aux professionnels de réaliser des travaux précis et rapides. Ils sont pourvus d’une rainure de coupe du câble avec effet levier pour couper les câbles électriques, les conduits semi-rigides ou les gaines, sans difficulté et sans les endommager. Une seconde rainure arrondie permet de dénuder facilement les câbles. Alternative la plus fiable pour assembler des composants, les ciseaux d’électriciens MILWAUKEE® offrent la possibilité d’un sertissage jusqu’à 6 mm.Grâce à la vis de réglage des ciseaux, l’électricien peut ajuster la résistance et resserrer les ciseaux si besoin pour une durabilité maximale.Pour plus de praticité, ils sont livrés dans un étui avec sangle de ceinture pour un rangement facile et une utilisation optimale sur le chantier.Tournevis VDE Tri-Lobe nouvelle génération : des travaux électriques sécurisés et plus rapides à réaliserDédiés à la réalisation de connexions électriques dans un tableau ou au niveau d’appareillages électriques, les nouveaux tournevis isolés Tri-Lobe MILWAUKEE® disposent de la mention VDE qualifiant les outils spécialement développés pour les électriciens. Ils sont totalement isolés et sont testés sous 10.000 V, pour des travaux sous tension garantis à 1.000 V. Leur revêtement mince et isolé convient pour les applications électriques dans les espaces restreints.Doté d’une poignée Tri-Lobe anti-roulis, ce manche à trois faces offre aux électriciens un confort de travail et un meilleur contrôle pour une puissance de serrage maximale ; et ce, sans effort même durant de longues sessions.Leur tige plus étroite sur les 10 premiers centimètres permet d’accéder facilement dans les boîtiers électriques. Profondément enfoncée dans le manche (5 cm), elle garantit une extrême résistance et durabilité.Un marquage d’identification sur la poignée et l’embout permet une identification rapide de l’empreinte de l’outil dans son espace de stockage. Pratiques, ces tournevis VDE Tri-Lobe sont équipés d’un trou à lanière de sécurité pour une fixation facile et sécurisée à la gamme d’équipement de protection individuelle de MILWAUKEE®. Ils s’adaptent également aux sacs à outils afin de garantir une mobilité optimale.La gamme de tournevis VDE Tri-Lobe MILWAUKEE® est composée des empreintes les plus courantes pour couvrir toutes les applications : PH, PZ, SL, Torx, PH/SL, PZ/SL.Elle se décline en 24 références individuelles dont un tournevis testeur ainsi que 4 coffrets.