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Résultats de recherche pour batiment basse consommation

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Il y a 4 ans et 209 jours

iQspot passe le cap des 1 million de m² de bâtiments connectés en France en 2020 !

iQspot passe le cap des 1 million de m² de bâtiments connectés en France en 2020 ! La société bordelaise iQspot agit concrètement en faveur de la transition énergétique immobilière, en plaçant des capteurs dans les bâtiments tertiaires pour collecter en temps réel les consommations de tous les fluides et alerter des éventuelles anomalies. En 2020, la société annonce avoir doublé la surface de bâtiments connectés et pilotés, pour atteindre le million de m², et cela en dépit de la crise sanitaire ! Une tendance forte qui montre l’implication croissante des foncières et gestionnaires de parcs immobiliers en faveur des sujets énergétiques et environnementaux. Le seul acteur en France à proposer un suivi tous fluides en temps réel. Depuis 3 ans, iQspot propose aux foncières et gestionnaires immobiliers de collecter en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments. L’objectif final ? Connaître de manière exhaustive et fine les consommations d’un bâtiment pour faciliter leur diminution. Pour cela, des capteurs basse consommation sont installés sur les compteurs (eau, gaz, électricité, réseaux chaud/froid…) et collectent les données en continu. Puis, les algorithmes analysent ces datas pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter les gestionnaires en temps réel des éventuelles dérives de consommation. iQspot détecte ainsi automatiquement les comportements inhabituels, et permet aussi de mesurer l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi complet tous fluides en temps réel. Grâce à ses capteurs, iQspot permet de réduire de 10% à 20% la consommation énergétique des bâtiments tertiaires, dès les premières semaines d’installation. Les sujets énergétiques et environnementaux, au cœur des préoccupations. “Nous avons observé une tendance, qui se confirme et même s’accélère en 2020. Les foncières et gestionnaires immobiliers se préoccupent de plus en plus des sujets énergétiques et environnementaux. Prise de conscience collective et réglementation drastique ont fait évoluer les pratiques et les demandes.” observe Julien Bruneau, Co-fondateur et CEO d’iQspot. La publication du décret tertiaire en juillet 2019, oblige en effet tous les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie égale ou supérieure à 1 000 m² à réduire leur consommation d’énergie de 40% d’ici 2030. Une réglementation mise en place pour contraindre les propriétaires immobiliers et leurs locataires à améliorer la performance de leurs bâtiments, et qui sanctionnera d’une amende allant jusqu’à 7500 euros en cas de non-conformité. Grâce aux alertes instantanées et aux données détaillées sur chaque fluide, les gestionnaires repèrent immédiatement les fuites d’une canalisation ou d’une chasse d’eau, les espaces qui restent allumés la nuit, les équipements de chauffage et climatisation non éteints les soirs et week-ends (jusqu’à 30% des consommations thermiques inutiles !), les zones sur-alimentées… pour agir sur le terrain rapidement. Un nouveau bureau à Station F (Paris) et des recrutements à venir. “En 2020, nous avons eu le plaisir de franchir la barre des 1 million de m² de bâtiments connectés en France. C’est un signal fort qui nous réjouit, car il montre l’implication des gestionnaires dans la maîtrise des consommations de leurs bâtiments. Pour répondre à la demande croissante, nous avons ouvert un bureau à Paris en juillet dernier. Il accueille 2 collaborateurs sur des postes de Responsable des Opérations et Responsable Commerciale. La moitié des actifs de bureaux sont à Paris. Il devenait indispensable de nous implanter physiquement là-bas pour gérer avec plus de proximité nos clients et futurs clients” précise Julien Bruneau. A noter, l’antenne parisienne prend ses bureaux au cœur de Station F. Le choix de ce lieu fait suite à la sélection d’iQspot par Impulse Partners, pour rejoindre l’accélérateur “Bâtiment et Construction”, un écosystème d’innovations dédié à relever les grands défis de la construction parmi lesquels la performance énergétique et environnementale et la réduction des coûts. iQspot entend bien poursuivre cette dynamique en 2021, en multipliant par 2 le nombre de bâtiments connectés et en recrutant de nouveaux collaborateurs pour son antenne parisienne. A propos iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr
Il y a 4 ans et 216 jours

Des associations s'inquiètent d'une remise en cause de la rénovation énergétique des logements

Dans une lettre adressée vendredi à Emmanuel Macron, les signataires, dont Nicolas Hulot, ex-ministre de l'Environnement, ont appelé au maintien de cette obligation, qui est l'une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC).Selon eux, "exclure, comme cela est proposé par certains ministères, l'obligation de rénovation globale du projet de loi viderait ce texte de son ambition sociale et climatique".La CCC, établie en 2019, s'était prononcée pour une rénovation énergétique obligatoire d'ici à 2040."La nécessité d'aller deux fois plus vite sur la rénovation énergétique (...) est largement documentée, notamment par le Haut Conseil pour le Climat (HCC)", rappelle la lettre.Mardi, le HCC avait affirmé que la France était à la traîne en matière de décarbonation du bâtiment et donc de son objectif de neutralité carbone en 2050.Les signataires rappellent que "28% de nos émissions de gaz à effet de serre proviennent en effet des bâtiments" et qu'"en moyenne, les dépenses pour se chauffer sont 50% plus importantes que celles causées par nos déplacements".Sont pointées du doigt notamment "les passoires énergétiques", soit des logements particulièrement énergivores et souvent précaires."Monsieur le Président, vous vous étiez engagé à faire disparaître les 5 millions de passoires énergétiques d'ici 2025. Force est de constater que les milliards du Plan de relance n'y suffiront pas", soulignent les signataires.Ils faisaient référence au plan de 100 milliards d'euros, dont 30 sont affectés à la "relance verte"."Le défi qui nous attend est bien plus grand: l'ensemble du parc de logements doit être rénové en moyenne à niveau BBC (bâtiment à basse consommation, ndlr) d'ici 2050", rappellent les associations.Les signataires, dont le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre ou encore "France Nature Environnement", rappellent que "pour au moins 6,7 millions de personnes, le reconfinement est synonyme de froid et de privation".
Il y a 4 ans et 222 jours

Annonces ministérielles : Un label et une RE2020 qui se développera en 3 phases, entre 2021 et 2030

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, ont présenté ce 24 novembre 2020, la nouvelle réglementation environnementale 2020. Cette nouvelle réglementation, qui viendra remplacer la RT2012, émerge de la volonté de l’État et du dialogue avec les acteurs qui ont décidé d’agir collectivement pour réduire les émissions du bâtiment. Dans cette réglementation, l’État et les acteurs du secteur ont décidé de prendre en compte non seulement les consommations d’énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction du bâtiment. La RT2012 s’était grandement inspirée d’une expérimentation qui l’a précédée, à travers le label bâtiment basse consommation (BBC). Introduit dès 2007, le label BBC, qui élargissait la RT2005 et permettait d’envisager une nouvelle réglementation plus ambitieuse, avait concerné plus de 100 000 bâtiments au moment où la RT2012 est entrée en vigueur. De la même manière, l’État a lancé en 2017 l’expérimentation E+/C-, pour caractériser les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone, servant ainsi de point de départ pour élaborer la RE2020. Pour la première fois, les acteurs de la construction ont pu travailler sur un indicateur carbone en cycle de vie, ce qui a permis de calibrer la réglementation environnementale. Le Gouvernement a choisi que la RE2020, en cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone, dessine une trajectoire progressive, notamment concernant les exigences constructives liées à la diminution de l’empreinte carbone. Tout d’abord, dans la lignée des réglementations thermiques précédentes, il s’agit de poursuivre la baisse des consommations des bâtiments neufs, car la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas. La RE2020 sera plus exigeante que la RT2012, en particulier sur la performance de l’isolation quel que soit le mode de chauffage installé, grâce au renforcement de l’indicateur de besoin bioclimatique (dit Bbio), que la RT2012 mettait peu en avant. Une fois les besoins en énergie réduits, il est aussi essentiel que cette énergie soit la plus décarbonée possible, notamment à travers le recours à la chaleur renouvelable (pompe à chaleur, biomasse, etc.). À ce titre, les exigences de la RE2020 vont entraîner la disparition progressive du chauffage utilisant des énergies fossiles dans les logements. Elles mèneront également à ne plus avoir recours à des modes de chauffage électriques peu efficaces (radiateurs à effet Joule). À l’inverse, les modes de chauffage électrique performants (pompes à chaleur) et à partir de chaleur renouvelable seront systématisés. Il s’agit aussi de diminuer l’impact sur le climat des bâtiments neufs, en prenant en compte l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, dès la construction. En effet, pour des bâtiments énergétiquement performants, comme ceux construits selon la RT2012, l’essentiel de l’empreinte carbone est lié aux phases de construction et démolition, qui représentent entre 60 et 90% de l’impact carbone total calculé sur une durée de 50 ans. Les exigences visant à limiter ces impacts permettront d’encourager puis de systématiser les modes constructifs qui émettent peu de gaz à effet de serre. Cela signifie notamment construire plus souvent puis systématiquement avec du bois et des matériaux biosourcés, qui stockent le carbone pendant la durée de vie du bâtiment. À travers ces exigences, c’est une transformation profonde de la manière de construire qui s’engage et qui mobilisera l’ensemble de la filière du bâtiment pendant les mois et années à venir. Le Gouvernement souhaite assurer que les bâtiments de demain seront adaptés au changement climatique et seront confortables lors des vagues de chaleur. Les bâtiments devront en effet mieux résister aux épisodes de canicule, déjà courants et qui seront encore plus fréquents et intenses à l’avenir. Alors que l’inconfort l’été est un défaut souvent relevé de nombreux bâtiments construits selon la RT2012, la réglementation RE2020 imposera une exigence spécifique. La RE2020 introduit une évolution méthodologique majeure qui place la France à la pointe mondiale de la réglementation environnementale des bâtiments : la prise en compte de l’impact carbone sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, y compris ses phases de construction et de démolition. Surtout, l’ensemble des nouvelles exigences engage une transformation profonde des types de bâtiments et modes de construction, notamment avec la disparition progressive du chauffage exclusivement au gaz et la montée en puissance rapide des systèmes constructifs bas-carbone, notamment bois et biosourcés. Pour cette raison, le Gouvernement a choisi d’inscrire la RE2020 dans le temps long, en fixant un cap clair et une trajectoire progressive : la réglementation sera progressivement de plus en plus exigeante, depuis son entrée en vigueur en 2021, jusqu’à 2030 avec trois jalons prévus en 2024, 2027 et 2030 qui constituent autant de marches de rehaussement des exigences. En parallèle, un label d’État, qui sera créé dans la foulée de la RE2020, permettra à ceux qui le souhaitent, maîtres d’ouvrage publics ou privés, d’anticiper les futures exigences de la RE2020, de montrer l’exemple et de préfigurer les bâtiments d’après-demain.
Il y a 4 ans et 227 jours

SPHÈRE : un bâtiment imprimé en 3D à Harfleur (76)

Fruit de la collaboration entre le bailleur social Immobilière Basse Seine (société de 3F/ groupe Action Logement), Bouygues Bâtiment Grand Ouest et Archétude, Sphère résulte d'une nouvelle expérimentation d'impression 3D menée selon le procédé innovant développé par la startup hollandaise CyBe, qui propose une solution complète de construction en béton automatisée sur site. Il s'agit du troisième bâtiment imprimé en 3D en France et du premier en région Normandie.Un lieu d'accueil imprimé en 10 jours au cœur d'une résidence portée au niveau bâtiment basse consommation (BBC)« Sphère » est en train de sortir de terre au cœur de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » d'Immobilière Basse Seine, une résidence de 180 logements sociaux située à Harfleur (76). Ce projet s'inscrit dans la continuité du vaste programme de réhabilitation de la résidence bâtie dans les années 70 engagé par Immobilière Basse Seine avec le soutien du Havre Seine Métropole. Cette réhabilitation réalisée dans le cadre d'un marché global de performance vise à renforcer la qualité architecturale des bâtiments, à améliorer le confort des habitants et à garantir pendant 15 ans une baisse de 40% des consommations d'énergie de la résidence. Ce programme de travaux est en cela à la fois garante du pouvoir d'achat des 180 ménages et protecteur de la planète. S'ajoute aujourd'hui la construction sur site, en 10 jours seulement, d'un espace d'accueil innovant préfigurant l'avenir de la construction à la fois par sa forme et par son procédé constructif.Toujours à la pointe de la technologie et impliqué sur les thématiques émergentes du BTP, Bouygues Bâtiment Grand Ouest orchestre cette nouvelle expérimentation d'impression 3D d'un bâtiment, la seconde après YhnovaTM, une maison imprimée en septembre 2017 pour Nantes Métropole Habitat.Dessiné par Archétude, Sphère est un bâtiment indépendant de 29 m2 qui abolit l'angle droit pour offrir un espace moderne et convivial. Il sera dédié au gardien et à l'accueil des locataires de 300 logements d'Immobilière Basse Seine : ceux de la résidence « Maréchal de Lattre de Tassigny » et de 3 autres situées à proximité.Une technologie de construction additive développée par cybeLes murs de cet espace de 29 m2 sont réalisés en 9 pièces majeures verticales indépendantes de 2,5 m de largeur et jusqu'à 3,3 m de hauteur. Le robot de CyBe imprime directement sur site les parois en béton en différentes couches successives. Les murs sont composés de plusieurs peaux qui renferment l'isolant et une structure de chaînage. Pour cette nouvelle expérimentation, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, avec l'appui de la R&D Bouygues Construction, a fait appel à la startup CyBe qui a déjà plusieurs réalisations à son actif à travers le monde, notamment à Dubaï avec le R&Drone laboratory en 2017. La startup hollandaise met en œuvre une technologie très innovante d'impression en 3D au moyen d'un robot 6 axes de grandes dimensions, le robot CyBe R 3Dp ne nécessitant que 2 pilotes. Mobile, il permet d'imprimer directement sur site ou de pré-fabriquer en fonction des besoins. Cette technologie repose sur l'impression directe du béton, contrairement à Yhnova, avec la technologie BatiPrint3DTM, qui consistait à imprimer un coffrage en polyuréthane destiné à être rempli de béton.
Il y a 4 ans et 243 jours

Rénovation énergétique des bâtiments : une priorité nationale

En effet, un bâtiment mal isolé laisse la chaleur s'échapper par ses parois et vers l'extérieur. Pour passer à un bâtiment basse consommation, il faut penser à protéger " l'enveloppe globale " de manière pérenne. Le choix des matériaux est important. Il conditionne l'efficacité des travaux engagés, leur durabilité et le confort. La laine de roche ROCKWOOL est l'une des solutions les plus efficaces en matière d'isolation thermo-acoustique. Elle possède également d'excellentes propriétés en protection incendie et conserve ses performances pendant plus de 55 ans. Signataire de la charte FAIRE depuis son lancement en avril 2019, ROCKWOOL s'est engagé à soutenir le Plan de Rénovation énergétique des bâtiments qui vise à faire baisser la consommation énergétique et à éradiquer la précarité énergétique en 10 ans.Améliorer le confort tout en réduisant les dépenses énergétiques Grâce à sa densité et à la conductivité thermique, la laine de roche augmente l'inertie thermique de la paroi, permettant ainsi de conservant la chaleur à l'intérieur. Mais elle empêche également la chaleur de rentrer à l'intérieur lors des périodes estivales et garantie que la maison reste fraîche en été. Le confort thermique de l'habitat est alors amélioré, et les dépenses liés au chauffage et à la climatisation sont réduites, et ce tout au long de l'année, été comme hiver. Les produits ROCKWOOL offrent également une excellente protection acoustique : ils isolent et amortissent les vibrations et le bruit en absorbant ainsi de nombreuses nuisances sonores (voisins, trafic routier, ferroviaire ou aérien). Enfin, la sécurité de l'ouvrage est prioritaire. Il convient notamment d'anticiper le premier des risques : l'incendie. La laine de roche est non combustible par nature, elle agit pour contenir le feu et empêcher sa propagation et ne dégage pas de fumées toxiques. Rénover les murs extérieursFaçade sous enduit20 à 25% d'énergie passe par les murs. En rénovation, que ce soit en maison individuelle ou en appartement, les techniques d'isolation par l'extérieur ne sont pas toujours possibles. Alors comment faire ? ROCKWOOL propose des solutions qui s'adaptent à tous les styles architecturaux.La technique de pose d'isolant sous enduit est courante aujourd'hui lors d'un ravalement de façade. Il existe aujourd'hui des techniques permettant de reproduire à l'identique les détails architecturaux des façades appelés modénatures. Elles sont alors transposées sur la nouvelle façade de manière à conserver l'aspect du bâtiment ou bien à lui donner un nouveau style architectural.Les performances de la laine de roche associées à un large choix de coloris et de finitions couvrent tous les projets en rénovation. Avec la gamme Ecorock, ROCKWOOL propose plusieurs solutions dédiées à l'isolation par l'extérieur sous enduit.Isolation des murs extérieurs par l'intérieurLorsque vous ne souhaitez pas réaliser la rénovation des murs par l'extérieur (mur en pierre ou patrimoine architectural particulier), ROCKWOOL vous propose des solutions d'isolation par l'intérieur. Découvrez Rockmur, notre nouvelle solution thermo-acoustique polyvalente idéale pour isoler les murs par l'intérieur et les cloisons. Il apporte tout le confort souhaité tant dans son installation que dans son utilisation. Cette solution garantit des économies d'énergie, améliore le confort et maintient l'esthétique de la façade existante.Isoler la toitureLa toiture représente jusqu'à 30% des déperditions de chaleur d'un bâtiment. ROCKWOOL propose des solutions d'isolation adaptées à tous types de travaux autour de la toiture : en combles aménagés, combles perdus ou en isolation de la toiture par l'extérieur (sarking).Transformer les combles en espace de vie de qualitéVous souhaitez aménager les combles perdus en un espace agréable à vivre tout en apportant du confort intérieur : Rockcomble Evolution est la solution qui répond à toutes vos attentes. 100% laine de roche et 100% premium, cette solution vous offre un gain de temps et de confort de pose (jusqu'à 50% de temps gagné lors de la pose de l'isolant par rapport à une solution bicouche).Rockcomble Evolution assure un excellent confort intérieur non seulement en hiver, mais également en été, permettant de retarder et d'atténuer le transfert du flux de chaleur de l'extérieur vers l'intérieur et vice-versa et apporter ainsi du confort et du bien-être.Isoler les combles perdus pour un meilleur confortLes combles perdus, bien qu'inhabités, nécessitent une isolation performante qui permet d'apporter un confort thermique été / hiver dans les étages inférieurs, tout en réduisant la consommation d'énergie.L'isolation des combles perdus par soufflage est une méthode simple et rapide, adaptée à la rénovation. Cette technique du soufflage permet d'isoler les combles perdus dans les zones difficiles d'accès en éliminant les ponts thermiques. Jetrock 2 est la solution en laine de roche à souffler qui garantit une performance réelle et durable avec son lambda 44, meilleure performance thermique du marché en laine minérale soufflée. Réellement stable au vent sans déflecteur (jusqu'à une vitesse de vent de 126 km/h), ce produit est insensible à l'eau et à l'humidité grâce à son caractère non hydrophile et très durable dans le temps (classement S1).Il est également possible d'isoler les combles perdus à l'aide de rouleaux en laine de roche.Isoler les combles par l'extérieurAfin de donner un aspect esthétique à la maison, il est possible de conserver les éléments intérieurs apparents de la charpente de la toiture en choisissant d'isoler par l'extérieur (sarking).Rockciel, l'isolant spécial sarking, permet de limiter les déperditions de chaleur en hiver et évite la surchauffe des pièces sous-jacentes l'été tout en réduisant les bruits extérieurs. Il offre un gain de surface dans l'habitation, une durabilité dans le temps et d'excellentes performances thermiques ! Quel que soit votre projet, il existe une solution ROCKWOOL pour tous vos travaux de rénovation !
Il y a 4 ans et 247 jours

Panasonic présente sa nouvelle unité de ventilation

Aujourd'hui, les maisons neuves doivent répondre à des normes élevées avec la construction de murs, de fenêtres et de portes quasiment étanches, sans interstices. Même si ces normes garantissent une efficacité énergétique accrue et permettent de prévenir les courants d'air ou une ventilation non contrôlée, il est primordial en parallèle d'améliorer la qualité de l'air intérieur. Pour ce faire, un système de ventilation efficace, tel que la nouvelle unité PAW-A2W-VENTA, est idéal.Panasonic n'a de cesse de développer des systèmes capables de garantir une efficacité énergétique accrue afin de répondre à la demande de bâtiments à consommation d'énergie quasi nulle (« Nearly Zero-Energy Buildings » ou NZEB). Cette nouvelle unité de ventilation avec récupération de chaleur est donc la solution idéale, notamment pour les habitations à basse consommation. Elle permet d'assurer la qualité de l'air intérieur, mais également de récupérer la chaleur qui, avec une simple ventilation, aurait été perdue. Conformément à la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB), l'objectif est ici de réduire les besoins en chauffage.Des solutions compactesConçue pour les surfaces allant jusqu'à 140 m², la nouvelle unité compacte de Panasonic peut être combinée avec les pompes à chaleur air-eau de la gamme Aquarea pour le chauffage, la climatisation, la ventilation et la production d'eau chaude sanitaire. Idéale pour les espaces restreints, l'association des deux systèmes représente un véritable gain de place en termes d'installation. Pour s'adapter à tous les besoins, l'unité se décline en deux modèles : l'un avec une sortie d'air à gauche, l'autre avec une sortie d'air à droite. L'unité dispose également d'un échangeur de chaleur rotatif à haute efficacité énergétique, lui-même doté de ventilateurs EC et d'une fonction de transfert d'humidité afin de prévenir la condensation dans l'air en hiver.Il est possible de combiner cette unité de ventilation avec d'autres solutions de Panasonic, telles que la pompe à chaleur Aquarea compacte avec ECS intégrée. Elle peut être aussi installée au-dessus du ballon ECS d'un système Aquarea monobloc ou bi-bloc, ou bien sur un mur à l'aide des supports muraux fournis par Panasonic.Une interface intuitive et convivialeDans un monde toujours plus digital, Panasonic répond aux besoins de ses clients en proposant une interface à la fois intuitive et conviviale. Il est possible d'accéder à l'ensemble des paramètres et fonctionnalités de l'unité PAW-A2W-VENTA grâce à un tableau de commande facile d'utilisation, intégré à l'avant. Il est également possible de connecter jusqu'à 10 tableaux de commande externes via un seul et même système. Autres avantages : la programmation hebdomadaire des points de consigne du ventilateur et de la température, ou encore le menu affichant le temps de filtrage restant (particulièrement pratique pour l'entretien du filtre).En combinant l'unité de ventilation avec la pompe à chaleur Aquarea, il est possible de gérer les deux solutions à l'aide d'une seule commande. Doté de nombreuses fonctionnalités, le système dispose entre autres d'un mode manuel et d'un mode automatique, et offre la possibilité de sélectionner ses paramètres favoris parmi les modes utilisateur préconfigurés.FonctionnementParticulièrement efficace, l'unité de ventilation filtre et fournit un air frais afin de garantir un environnement sain et un confort optimal. Pour ce faire, l'unité :extrait l'air des pièces humides comme la cuisine ou la salle de bain;aspire l'air frais extérieur via un système de tuyauterie et, à l'aide de l'échangeur de chaleur, récupère 84% de la chaleur de l'air extrait avant de la transférer dans l'air soufflé;diffuse l'air frais dans des pièces sèches comme le salon ou les chambres.Pour en savoir plus, consulter le site www.aircon.panasonic.fr.
Il y a 4 ans et 257 jours

FOAMGLAS®, isolant incompressible et étanche, pour l’isolation des parois enterrées

Le positionnement de l’isolation thermique à l’extérieur des parois enterrées, en contact avec la terre, joue un rôle de plus en plus important dans la conception de l’isolation thermique des bâtiments à faible consommation d’énergie. Très exposé à l’humidité, aux insectes, aux contraintes de charges, l’isolant utilisé sera choisi en fonction de ses performances qui conditionnent la pérennité thermique de la construction. Pour cette application, les propriétés du verre cellulaire font de FOAMGLAS® le matériau le plus performant du marché. Rigide, très résistant à la compression, étanche à l’humidité, il fait barrage aux insectes et est écologique (100 % en verre). Composé de bulles de verre étanches à l’air, à la vapeur et à l’eau, FOAMGLAS® protège les dalles basses en béton et les murs enterrés, car il conserve dans le temps à la fois ses performances thermiques et sa résistance à la compression sans tassement. Il est prouvé qu’une part importante des déperditions thermiques intervient au niveau des sols. Afin d’éviter tout gaspillage d’énergie, FOAMGLAS®, isolant étanche à l’humidité et à l’air, offre une isolation thermique durable. L’isolant FOAMGLAS®, rigide et très résistant à la compression, peut être indifféremment mis en œuvre horizontalement et verticalement. Résistant à autant de contraintes, FOAMGLAS® se positionne comme l’isolant à utiliser sur toutes les applications en sol qui rendent les matériaux inaccessibles une fois l’ouvrage terminé. Un produit exceptionnel constitué de verre recyclé FOAMGLAS® est exclusivement composé de matières premières minérales, dont 66 % de verre recyclé provenant de pare brises et de fenêtres. En recyclant le verre, FOAMGLAS® suit une démarche écologiquement responsable. De plus, lors de la déconstruction des ouvrages, le verre cellulaire, solide, est en capacité d’être réutilisé. Concernant ses propriétés thermiques, elles se sont fortement améliorées pour atteindre dorénavant, avec le FOAMGLAS® T3+, un lambda de 0,036 W/m.K, valeur exceptionnelle pour un isolant incombustible et étanche à l’humidité. Un mode de production faiblement carboné Pour sa fabrication, l’isolant FOAMGLAS® utilise une large part d’énergie propre (hydro électrique ou éolienne) afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que la consommation d’énergie et de ressources : la demande en énergie non renouvelable a ainsi été réduite à 20,0 MJ/kg, et les émissions de gaz à effet de serre (CO2 et ozone) à 1,3 kg CO2-eq et 4,18.10-10 kg CFC11-eq. Isolation des murs enterrés Isolation des sols sous radier, sous dalle portée et en vide sanitaire La rigidité du FOAMGLAS® est idéale pour isoler les murs enterrés en toute sérénité. Elle permet de recevoir la terre en direct ou avec un drainage approprié. L’isolation en FOAMGLAS® des sols présente de nombreuses qualités pour l’ouvrage : elle est incompressible, insensible à l’humidité, fait barrage aux termites, aux insectes, aux rongeurs, et, ni sa résistance thermique, ni sa résistance à la compression ne varient dans le temps. Dans le cas de l’isolation sous radier, les panneaux FOAMGLAS® sont posés librement sur une couche d’égalisation (sable, gravillons ou autre) ou sur un béton de propreté. La mise en œuvre se fait à joints secs et serrés avant celle du radier en béton armé. La très forte résistance à la compression du FOAMGLAS® (allant jusqu’à 160 t/m2 avec FOAMGLAS® F) et son incompressibilité remarquable (tassement de 0,5 mm maximum par plaque, quelle que soit son épaisseur) apportent des solutions d’une grande qualité structurelle et thermique. L’utilisation en isolation sous dalle basse portée suit le même procédé. Les panneaux de FOAMGLAS® sont posés librement, puis recouverts de la couche de désolidarisation et de la dalle basse. Pour l’isolation en vide sanitaire, les panneaux de FOAMGLAS® sont collés et fixés avec rupteur thermique directement sous la dalle en béton. Ici, ce sont principalement ses qualités d’incombustibilité (A1), d’insensibilité à l’humidité et aux insectes qui sont appréciées.
Il y a 4 ans et 271 jours

MaPrimeRénov’ : nouveaux barêmes

Le Premier ministre vient d’annoncer les nouvelles modalités de l’aide MaPrimeRénov’. À partir du 1er octobre 2020, elle est ouverte à tous les propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, ainsi qu’aux copropriétés pour des travaux dans les parties communes. Le montant de l’aide est calculé en fonction des revenus du foyer et du gain énergétique apporté par les travaux de chauffage, d’isolation ou de ventilation. Un plafonnement des dépenses éligibles est prévu. Pour s’y retrouver, cinq profils ont été définis, à chaque catégorie de revenus est associée une couleur : – MaPrimeRénov’Bleu – MaPrimeRénov’Jaune – MaPrimeRénov’Violet – MaPrimeRénov’Rose – MaPrimeRénov’Copropriété L’ouverture de MaPrimeRénov’ à tous s’accompagne de la mise en place de plusieurs bonifications : – un forfait rénovation globale pour encourager les travaux ambitieux qui permettent un gain énergétique de plus de 55 % ; – un bonus sortie de passoire pour accélérer la rénovation des 4,8 millions de logements énergivores (étiquette F ou G) – un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour récompenser l’atteinte de l’étiquette énergie B ou A ; – un forfait accompagnement à maîtrise d’ouvrage (AMO), pour les ménages souhaitant se faire accompagner dans leurs travaux. Foire aux questions pour les professionnels Simulateur de calcul    
Il y a 4 ans et 279 jours

Les mesures gouvernementales pour la rénovation énergétique des logements sont-elles efficaces ?

Un Français sur cinq se trouvant actuellement en situation de précarité énergétique, c'est à dire que plus de 10% du budget de son foyer est consacré à l'énergie, Emmanuelle Wargon, la ministre du logement a notamment détaillé une enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement (isolation des murs, des combles et planchers et installation d'une pompe à chaleur).Objectif : rénover 500.000 logements par an jusqu'en 2050 en commençant par supprimer les passoires thermiques occupées par des personnes aux revenus modestes à horizon 2025.En parallèle de ces annonces, une étude du ministère de la transition écologique fait état de 4,8 millions de « passoires thermiques » sur les 29 millions de résidences principales que compte l'Hexagone. Des chiffres préoccupants puisque 17 % des logements sont considérés comme très énergivores et seuls 6,6 % des logements sont classés A et B, c'est-à-dire le niveau bâtiment basse consommation (BBC) à atteindre pour tous les biens d'ici à 2050, tel qu'exigé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015.Côté bâtiments publics, malgré les 4 milliards d'euros prévus, beaucoup de chemin reste aussi à parcourir. Une étude réalisée en 2018 par TEKSIAL-CODA Stratégies rapportait que la moyenne des objectifs de rénovation thermique pour les collectivités ne représentait que 0,3% de leur parc de logements.L'avis de professionnels concernés par ces mesuresRockwool fabricant de solutions d'isolation en laine de roche« De manière globale, ce plan de relance est une bonne chose qui va donner un élan positif à la rénovation énergétique des bâtiments à laquelle Rockwool participe activement. Nous observons qu’il reste un flou sur la période de validité de certaines aides proposées par l’Etat, mais ce plan présente toutefois des avancées importantes, notamment la revalorisation de MaPrimeRénov’ cumulable avec les certificats d’économies d’énergie et un focus sur les opérations très efficaces du point de vue rénovation énergétique.Attention toutefois au reste à charge pour les foyers modestes, si nous saluons l’effort sur le cumul des aides et l’enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement, cette somme pourrait s’avérer insuffisante au regard des travaux à réaliser.Avec 500.000 logements à rénover par an jusqu’en 2050 et les passoires thermiques à éradiquer à horizon 2025, le gouvernement s’est fixé un objectif compliqué mais atteignable et c’est là que la lisibilité des aides et des offres aura toute son importance. Aujourd’hui, les systèmes d’aides sont encore trop nombreux et trop complexes.Quelques conseils dans cette optique, pour les logements des particuliers, nous recommandons de privilégier d’abord la toiture ; la déperdition de chaleur se faisant essentiellement par les combles, aménagés ou perdus. Il est possible de réaliser ces travaux spécifiques de façon très rapide. Et côté grands bâtiments, l’isolation par l’extérieur reste la plus efficace pour supprimer les ponts thermiques. Mais pour des travaux durables et efficaces, il ne faudra pas raisonner uniquement « thermique » mais étudier l’impact acoustique, le confort d’été et surtout la sécurité incendie ! Il faut alors choisir des matériaux aux performances prouvées et certifiées par des organisme tiers. »-Matthieu Biens, directeur marketing et développement produits pour la France et l’Europe du Sud RockwoolTeksial solutions clefs en main pour la maîtrise de la consommation énergétique« Nous nous réjouissons de l’effort massif consenti en faveur de la rénovation thermique par l’Etat dans le cadre du Plan de relance. Le plan et les modalités d’exécution pour le mettre en œuvre seront déterminants. Il faudra veiller notamment à ce que le traitement administratif des dossiers des particuliers éligibles à MaPrimRénov’ puisse suivre le rythme des demandes. L’ensemble des acteurs devront également prendre les mesures nécessaires pour garantir une qualité et un suivi des travaux irréprochables, comme nous nous y engageons chez Teksial.Pour parvenir à cet effort collectif, il faut plus que jamais sensibiliser et accompagner les Français et notamment les foyers les plus modestes, dans la réalisation de leurs travaux de rénovation énergétique, c’est l’engagement de Teksial. A travers un accompagnement sur mesure comprenant la budgétisation du chantier, la constitution du dossier, le choix des artisans agréés via un réseau de professionnels de confiance, ainsi que la vérification de la conformité des travaux et ce à moindre coût, nous permettons aux Français une meilleure maîtrise de leur facture d’énergie et une meilleure lisibilité des aides.Nous considérons également que la réussite du plan de relance dépendra de la capacité de l’ensemble des acteurs à garantir la fiabilité des travaux réalisés et. Sans quoi l’accélération de la rénovation thermique des logements ne pourra progresser, alors qu’elle est une activité essentielle pour diminuer la consommation d’énergie et développer l’activité économique.En ce sens, nous saluons la décision des organismes de qualification d’augmenter dès à présent les audits de contrôles pour les travaux d’isolation ou de changement des chaudières réalisés par les professionnels du bâtiment qualifiés RGE. Le contrôle est primordial pour veiller à la fiabilité des travaux et nous croyons fermement que ces contrôles constituent un outil efficace.Chez Teksial, nous développons un partenariat renforcé avec nos artisans afin de les informer sur les dispositifs d’aide et de les former aux meilleures pratiques et nous nous engageons à des contrôles qualité systématiques des chantiers à travers des enquêtes de satisfaction auprès des clients. »-Jean-Baptiste Devalland, Directeur Général de TeksialSFCB : Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse« Comme toute la profession, je me félicite que les 9e et 10e déciles soient réintégrés dans le dispositif Ma Prime Renov'. Cependant, des interrogations demeurent sur les modalités d'attribution de ces aides. Une des possibilités, et celle que nous redoutons le plus, soit que ces ménages aient à réaliser un bouquet de travaux pour pouvoir en bénéficier. Cette condition rendrait les montages de dossier ingérables pour les consommateurs, qui pourraient se décourager face aux multiples parties prenantes qu'un tel dispositif implique.En parallèle, je continue d'alerter sur la gestion des dossiers par l'ANAH. Nous comprenons leur difficulté à traiter de multiples demandes en même temps. Nous savons que l'afflux constant de dossiers les oblige à recourir à des sous-traitants, parfois pas assez qualifiés, pour mener à bien les demandes de subventions. Face à cette situation, nous nous sentons démunis et frustrés, nous aimerions les aider si nous le pouvions. Malheureusement, la communication avec l'ANAH reste impossible aujourd'hui, malgré de multiples tentatives. Le discours du Gouvernement lui-même est en contradiction avec la situation que nous vivons. Emmanuelle Wargon ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, nous indique qu'il n'y a pas de problèmes de traitement alors qu'au quotidien, nos clients installateurs font face à de nombreux dossiers bloqués ; qu'en est-il des 61.000 dossiers validés. De plus, la Ministre se félicite de voir 100.000 dossiers traités d'ici la fin de l'année mais l'objectif initial annoncé n'était-il pas deux fois plus élevé... ?Par ailleurs, notre filière reste ralentie par la délivrance de la certification Qualit'ENR qui doit être renouvelée par les professionnels chaque année. Nous constatons de plus en plus de retard parmi ces demandes. L'impact sur l'activité de nos installateurs est majeur, l'éligibilité des travaux aux dispositifs d'aide étant conditionnée à la qualification des professionnels.Nous sommes dans une situation à deux vitesses où notre filière est en pleine expansion et se porte bien mais où nous devons faire face à de multiples freins. »-Eric Trendel, Président du SFCB
Il y a 4 ans et 279 jours

En quoi le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique est-il inédit ?

Fruit des accords de Kyoto et de la retranscription dans les lois françaises des engagements européens, le Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) existe depuis 2007. Au-delà des défaillances très médiatisées qui ont jalonné son existence, le D.P.E. demeure l'un des diagnostics les plus réalisés dans l'immobilier. Aujourd'hui près de 10 millions de D.P.E. ont été enregistrés auprès de l'Ademe en 7 ans. Ce diagnostic joue aujourd'hui un rôle informatif auprès des locataires et des acquéreurs, mais très bientôt, cela va changer en allant vers un durcissement très significatif du D.P.E.Premier serrage de vis : à compter du 1er juillet 2021 (et non comme c’était prévu initialement le 1er janvier 2020, Covid oblige !), le D.P.E. deviendra juridiquement opposable en application de la loi dite ELAN du 23 novembre 2018 portant sur l’évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, visant à réformer en profondeur le droit immobilier. Concrètement, à partir de cette date, le locataire ou le nouvel acquéreur d’un bien pourra se retourner contre le diagnostiqueur en cas d’écart significatif entre les performances constatées à l’usage et les évaluations du D.P.E. fourni lors de l'achat ou de la location d'un bien.Autre tour de vis, le gel d’augmentation du loyer d'un logement qui serait une « passoire énergétique » étiquetée F ou G ; déjà initié dans les zones tendues avec le décret n° 2019-802 du 26 juillet 2019 relatif à l'évolution de certains loyers dans le cadre d'une nouvelle location ou d'un renouvellement de bail.Principaux resserrages conséquents à venir, enfin, ceux instaurés par la Loi énergie-climat du 8 novembre 2019, qui renforceront progressivement les contraintes auprès des propriétaires, des bailleurs ou des acquéreurs de biens étiquetés F ou G. Ces exigences renforcées iront crescendo jusqu'en 2028, avec l'obligation de travaux consécutifs à l'achat d'un bien consommant plus de 331 kWh EP/m².an : un article contraignant de juri les acquéreurs ou propriétaires à rénover les biens les plus énergivores.Une étape nécessaire mais encore très éloignée de la généralisation voulue des Bâtiments Basse Consommation (BBC) à l'horizon 2050(80kWh/m².an en rénovation) pour les bâtiment neufs comme pour les bâtiments anciens. Pour rappel, les logements neufs contribuent à un renouvellement moyen du parc immobilier de 1%/an…Au départ incitatif mais peu écouté, le D.P.E devient un dispositif au centre d'obligations conséquentesRendue nécessaire par le poids pris par ce diagnostic, la réforme du D.P.E permettra de le crédibiliser encore plus. Sa méthode de calcul sera désormais unique et transposable pour tous les types de bâtiments de logement, quel que soit leur âge ; plus question notamment de calcul à partir des factures d'énergie qui permettaient pour un même bien d'aboutir à deux classes énergétiques éloignées selon que ce bien était habité par une personne seule ou par une famille de 6 personnes.La prise en compte des matériaux du bâti, de l'exposition de l'immeuble, des ponts thermiques, etc. font partie des éléments majeurs du D.P.E. depuis sa principale évolution de 2013. Demain, la détermination des parois anciennes exigera des connaissances et une attention plus poussées du diagnostiqueur. L'ajout des consommations d'auxiliaires et d'éclairage, transparent quant à lui, améliorera la compréhension et la qualité de l'information sur le bien, avec une prise en compte des mêmes usages que ceux de la réglementation thermique des constructions neuves ou existantes. Enfin, quelques simplifications vont concerner les masques solaires ainsi que les locaux non chauffés. Pouvant sembler anecdotique, une clarification bienvenue voit le jour quant aux vérandas. Ainsi une véranda chauffée sera désormais incluse dans la surface habitable prise en compte pour le calcul de l'étiquette énergie du D.P.E. et les apports solaires d'une véranda, même non chauffée, seront valorisés.Permettant de recueillir des données plus précises sur le bien, notamment ancien, le nouveau D.P.E. au propriétaire du bien de gagner en lisibilité, en clarté et en utilité. La présentation et l'organisation des informations les rendent plus transparentes : outre une fourchette tarifaire de la consommation rigoureuse, d'autres critères qualitatifs globaux font leur apparition tels que le niveau d'isolation générale, la qualité de la ventilation et le confort d'été… Il y a d'ailleurs fort à parier que la prochaine canicule valorisera encore plus ce dernier critère. Ces éléments permettant une connaissance plus approfondie d'un bien doivent nourrir les échanges sur la consommation énergétique et le confort entre les acteurs de l'immobilier (propriétaires, bailleurs, locataires, acquéreurs, agents immobiliers, notaires…). Elles doivent ainsi encourager la prise en considération des enjeux énergétiques et climatiques dans la valorisation du bien.Une dernière intention louable et souhaitable du point de vue de la transition énergétique. Mais dans bien des métropoles où pourtant les défis climatiques et environnementaux sont plus que jamais d'actualité, rien n'est moins sûr. La flambée continue des prix de l'immobilier et la rareté des biens disponibles rendent les négociations de prix impossibles ou seulement à la marge. Loin d'apaiser le marché immobilier, la crise sanitaire actuelle pourrait au contraire renforcer le rôle de valeur-refuge qu'est la pierre. Toutefois, et dans l'hypothèse d'un exode urbain vers le péri-urbain, l'étiquette énergétique jouera un critère d'attraction prévalent sur un marché soumis à moins de pression.
Il y a 4 ans et 282 jours

Le ministère de la Transition écologique et l'Ademe lancent une nouvelle campagne sur les économies d'énergie

Les enjeux de la maîtrise de l’énergie dans les logements En France, le secteur du bâtiment est le plus fort consommateur d’énergie : les bâtiments sont responsables d’environ 45% de nos consommations d’énergie et de plus du quart de nos émissions de gaz à effet de serre, dont environ 2/3 sont issus du secteur résidentiel.Indissociable de la rénovation énergétique des bâtiments, la maîtrise des consommations d’énergie au sein des foyers est un des principaux leviers pour réduire l’impact du secteur résidentiel.Se préoccuper de sa consommation d’énergie, que ce soit pour le chauffage, l’eau-chaude ou l’électricité, est le premier pas vers la maîtrise de ses consommations. Piloter plus généralement ses consommations d’énergie chez soi, via des outils et des applications par exemple, permet de faire baisser sa facture d’énergie tout en conservant le confort du logement. La nouvelle campagne de sensibilisation FAIRE TOUT POUR MA RENOV’, accompagnée par l’ensemble des acteurs de la filière (gestionnaires de réseaux, fournisseurs d’énergie, etc…), met ainsi l’accent sur deux pratiques à adopter par les ménages afin de mieux maîtriser leurs consommations d’énergie : Installer et utiliser des équipements de programmation par intermittence des systèmes de chauffage (thermostats performants).Suivre et Analyser ses dépenses d’énergie grâce aux outils proposés par les fournisseurs d’énergie ou autres solutions de pilotage Enfin, il s’agira également de sensibiliser les ménages à leur consommation d’électricité et aux éco-gestes.Le thermostat, une solution pour mieux gérer ses dépenses de chauffageLe chauffage est le premier poste de consommation d'énergie. Il représente 66% des consommations énergétiques d'un foyer. Une utilisation maitrisée de son système de chauffage est un premier pas pour réduire ses factures.Une des solutions pour mieux maîtriser sa consommation de chauffage est l'installation et l'utilisation d'un thermostat. Cet appareil, facile à installer et à utiliser, offre la possibilité de contrôler son chauffage et ainsi de faire jusqu'à 15 % d'économie sur sa facture, tout en maintenant son logement à une température agréable. Et en plus, on peut bénéficier du « Coup de pouce thermostat avec régulation performante », une nouvelle prime entrée en vigueur depuis le 25 juin 2020 (Cf. fiche ci-jointe).En effet, un thermostat programmable avec une régulation performante permet de choisir la température dans le logement, par exemple en fonction de l'absence ou de la présence des occupants : baisser la température quand personne n'est dans le logement et la faire remonter avant son retour pour un confort optimal, ce qui est plus économique que si le logement est chauffé en permanence à la même température. Analyser ses dépenses énergétiques pour devenir acteur de sa consommationEn regardant de plus près ses factures ou en utilisant les outils mis à disposition par les fournisseurs d'énergie, les gestionnaires de réseaux publics d'énergie et les fabricants d'équipements de pilotage énergétique des logements, on peut visualiser la quantité d'énergie consommée mais surtout les économies qui peuvent être réalisées.La plupart des fournisseurs d'énergie (électricité, gaz) et les gestionnaires de réseaux proposent des applications de suivi de la consommation. Il est également possible de suivre ses consommations via ses comptes client, sa facture ou son thermostat.Ce suivi permet de repérer les pics de consommation, les jours où la consommation est plus basse ou plutôt haute. En comprenant quels sont les postes qui consomment le plus (chauffage, électroménager, etc.) et en mesurant les effets des gestes adoptés d'un jour ou d'un mois sur l'autre, chaque foyer peut identifier des pistes d'actions.Pour en savoir plus :Guide « Le nouveau compteur d'électricité »Guide « Le nouveau compteur de gaz »Infographie « Dépenses d'énergie : comment garder le contrôle ? » Le réseau des conseillers FAIRE, pour un accompagnement sur-mesurePour aller plus loin en matière d'économies d'énergie, les particuliers peuvent prendre contact avec un conseiller du réseau FAIRE, dans l'un des 350 espaces conseil présents sur l'ensemble du territoire.Leur rôle auprès des particuliers est :D'apporter des informations concrètes et pratiques sur la réalisation de travaux de rénovation énergétique et plus généralement sur la consommation d'énergie d'un logement ;De conseiller les particuliers dans leurs démarches afin de déterminer les travaux à réaliser en priorité́ et d'identifier les meilleures solutions pour faire baisser la consommation énergétique du logement ;De faire connaitre les aides financières auxquelles ils ont droit.Les conseillers FAIRE délivrent des conseils gratuits, neutres et adaptés à chaque situation pour guider les ménagés dans leurs travaux de rénovation.Les Français peuvent également se tourner vers le site FAIRE.gouv.fr, où ils trouveront des informations sur les travaux à privilégier, un simulateur des aides financières dont il est possible de bénéficier pour la rénovation énergétique de son logement, ainsi qu'un annuaire recensant les professionnels RGE à proximité.« Avec cette nouvelle prime « Coup de pouce Thermostat » de 150 €, nous offrons la possibilité à tous les ménages de mieux maîtriser leurs consommations d'énergie, et ainsi de faire baisser leur facture. Cette prime vient compléter le dispositif d'aides financières déjà en place, que nous renforçons encore aujourd'hui grâce aux mesures prises dans le cadre du plan France Relance. L'ensemble de ces mesures doit nous permettre d'atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés en matière de rénovation énergétique des bâtiments ».-Emmanuelle Wargon, ministre du logement « Cette nouvelle campagne FAIRE doit permettre de prendre conscience que chacun de nous peut, à son échelle et avec des gestes simples, devenir acteur de ses consommations d'énergie. C'est grâce à la mobilisation de tous, et accompagnés par les conseillers FAIRE présents sur l'ensemble du territoire, que nous pourrons diminuer notre facture d'énergie tout en améliorant le confort de nos logements ».-Arnaud Leroy, président directeur général de l'ADEME
Il y a 4 ans et 298 jours

Lutter contre les effets de la canicule et préserver le confort des usagers d'un bâtiment

Photo : iStockDès 2011 un rapport du GIEC1 appelait « qu'il est hautement probable que les vagues de chaleur surviennent plus fréquemment et sur une durée plus longue ». Depuis plusieurs décennies les canicules se répètent : 1976, 1983, 2003, 2006, 2015, 2018. Celles de 2019 et 2020 se sont avérées plus exceptionnelles encore, par leur précocité et leur intensité, comme prévu par les différents scenarios d'émission des gaz à effet de serre (GES) et de leurs impacts : d'ici la fin du 21e siècle, en France, le nombre de jours durant lesquels la température est supérieure à 25 °C pourrait passer de 50 actuellement à 100 jours. Ces phénomènes caniculaires résultent globalement, et à grande échelle, d'une incapacité à dissiper durant la nuit et sur plusieurs jours consécutifs, l'énergie thermique issue du rayonnement solaire diurne, du fait de l'effet de serre. Ce dernier résulte du développement cumulé de l'activité anthropique au sens large, amplifié, depuis la fin du 19e siècle, par l'activité industrielle basée sur les énergies fossiles, génératrices de GES. Caractérisées par de fortes températures diurnes et nocturnes sur plusieurs jours, souvent couplées à une absence de vent, les canicules ont des conséquences majeures sur la santé, le confort, les usages des bâtiments et de la ville. Elles sont amplifiées par le type même des bâtiments (architecture, taille, matériaux), par leur environnement (urbanisation – artificialisation, densité, réseaux de transports, etc.) et par les activités quotidiennes (pollutions, mobilité, climatisation, etc.). Dans les villes, ceci conduit localement, et de plus en plus fréquemment, à une augmentation supplémentaire de la température et de la durée de l'événement, phénomène maintenant plus connu sous le nom d'« îlot de chaleur ». Au-delà des approches globales à l'échelle urbaine, une question se pose alors : pour les bâtiments, notamment existants, qui constituent nos principaux lieux de vie, est-il possible de mettre en œuvre des moyens efficaces afin de nous protéger de ces épisodes extrêmes, en évitant le recours massif à la climatisation, certes adaptée à la régulation de la température intérieure, mais consommatrice d'énergie et émettrice de gaz à effet de serre, contribuant au développement d'îlots de chaleur urbains ? Différentes solutions permettent d'atténuer les effets des périodes caniculaires, de leur ressenti, et peuvent être mises en place dès la phase de conception, mais aussi tout au long du cycle de vie du bâtiment, ainsi que dans l'adaptation des comportements quant aux usages du bâtiment. Réduire les apports solaires pour les différents types de parois Le facteur solaire d'une paroi est l'un des principaux paramètres à prendre en compte dans l'appréciation de sa capacité à limiter les effets thermiques du rayonnement solaire. Il caractérise la part d'énergie due au rayonnement solaire transmise à travers la paroi, rapportée à l'énergie reçue par celle-ci, et varie donc entre 0 et 1. En période estivale, l'énergie reçue par le bâtiment vient principalement du rayonnement solaire et dans une moindre mesure, des échanges convectifs avec l'air chaud extérieur. Les apports du rayonnement solaire représentent en effet entre trois et dix fois plus d'énergie que celle due aux températures extérieures élevées. C'est pourquoi, il est important d'une part de réduire autant que possible les apports solaires directs et indirects vers le bâtiment, et d'autre part d'en limiter le passage vers l'espace intérieur, par une isolation adaptée. Les parois vitrées au cœur de la problématique Une première solution pour limiter ces apports solaires est d'ordre architectural : la disposition et la surface des parois vitrées, sources de lumière naturelle contribuant au confort du bâtiment, doivent être pensées judicieusement. Ainsi, la mise en place de masques – balcons, casquettes, brise-soleil, stores extérieurs – sur certaines parois, y compris les sols avoisinants, permet de limiter les apports solaires directs et indirects en été, tout en profitant accessoirement de ceux-ci durant l'hiver. Cela est particulièrement vrai pour les parois orientées au sud et à l'ouest. En été, du fait de la concomitance d'un rayonnement solaire très important et d'une température d'air extérieur encore élevée en fin de journée, les apports solaires côté ouest doivent être réduits dans la mesure du possible. Le choix de vitrages isolants à faible facteur solaire, avec en complément le recours aux volets extérieurs, permet de réduire significativement la part de l'énergie directement transmise vers l'intérieur du bâtiment. Comparativement, les seuls volets intérieurs s'avèrent beaucoup moins efficaces. Quoi qu'il en soit, les usagers doivent penser à baisser leurs stores en journée, si l'habitation en est équipée. En l'absence de protections solaires extérieures, différentes innovations plus ou moins récentes sont disponibles : vitrages à contrôle solaire permettant de réduire le facteur solaire sans altérer fortement la transmission lumineuse, vitrages thermochromiques – établissant une barrière au rayonnement infrarouge – ou électro-chrome, sombres en été, clairs en hiver pour bénéficier du rayonnement solaire afin de contribuer au chauffage du bâtiment – dont les facteurs solaires varient respectivement avec la température ou via un dispositif de commande. L'isolation des parois opaques de l'enveloppe Outre une conception permettant la gestion des apports solaires (ouvrants, écrans), le fait d'isoler thermiquement les parois opaques – non isolées au moment de la conception, notamment pour des bâtiments anciens – permet aussi de réduire leur facteur solaire. Le gain pour des niveaux d'isolation courants par rapport à une paroi brute est alors d'un facteur 10. Pour les parois opaques classiques, le facteur solaire est inversement proportionnel à la résistance thermique de la paroi et donc, à celle de l'isolant thermique installé. Un bon niveau d'isolation de l'enveloppe participe donc efficacement à la réduction du flux de chaleur traversant la paroi. Comparativement, 50 m² de mur isolé laissent passer autant d'énergie que 2 m² de vitrage ordinaire sans protection solaire. C'est en particulier vrai pour des bâtiments déjà fortement isolés afin de limiter des déperditions hivernales : ce type de bâtiment peut se transformer en « thermos » si les apports solaires par les parois vitrées ne sont pas drastiquement limités. Une des priorités est donc de limiter ceux-ci, que ce soit indirectement par les masques, volets, etc., et/ou directement par la mise en place de vitrages isolants à faible facteur solaire. À l'inverse, pour un bâtiment de logement sans isolation thermique des parois opaques, le seul traitement des parois vitrées n'a qu'un effet relatif. Même si un faible facteur solaire réduit la quantité d'énergie et donc de chaleur transférée vers l'intérieur du bâtiment, plus celle-ci est transférée rapidement, plus elle contribue à l'augmentation de la température intérieure en l'absence de dispositif de refroidissement. Il est donc important que l'effet de celle-ci soit adapté afin d'éviter les phénomènes de surchauffe, notamment en reportant les effets du front de chaleur du milieu de journée en fin de journée. Ce phénomène quotidien d'accumulation, de stockage de chaleur suivi d'un déphasage dans son transfert de l'extérieur vers l'intérieur du bâtiment, permet de qualifier l'inertie thermique. Utiliser, optimiser l'inertie thermique quotidienne Il convient dès lors, pour une épaisseur conventionnelle de mur d'enveloppe, d'adapter l'accumulation d'énergie thermique par l'utilisation de matériaux à forte capacité thermique massique (capacité à stocker), avec une conductivité thermique (capacité à transférer) permettant d'atteindre un déphasage de six à huit heures du transfert de chaleur. De cette façon, on évite de ressentir l'effet des températures les plus élevées de la mi-journée. Au-delà de l'enveloppe directement soumise au flux de chaleur, on peut mobiliser les phénomènes d'inertie thermique par absorption qui utilise la capacité thermique des matériaux utilisés pour les murs et cloisons intérieurs, à condition que ceux-ci ne soient pas écrantés par des revêtements isolants. C'est d'ailleurs pour cela que les sols en carrelage sont plus couramment utilisés en régions chaudes. Cela peut être renforcé dans le cas de solutions de chauffage géothermique réversibles, par des planchers rafraîchissants qui impactent positivement l'inertie thermique et permettent de réduire de 5 à 8 °C la température intérieure. De même, la mise en œuvre, dans les deux cas intérieur et/ou extérieur, de matériaux à changement de phase, pour lesquels le changement d'état solide à liquide par exemple mobilise beaucoup plus d'énergie que celle nécessaire à l'élévation de température d'une seule phase solide, conduit à une réduction du pic de température intérieure de 3 à 5 °C. Malgré tout, on voit donc que le bâtiment n'est pas en capacité d'effacer uniquement par des systèmes passifs les effets de la canicule et de températures élevées associées. La ventilation des locaux est donc nécessaire, notamment naturelle, quand la température extérieure est la plus basse (périodes nocturnes et matinales) afin de pouvoir évacuer les calories, et ainsi retarder la montée en température des espaces intérieurs aux heures les plus chaudes. Rafraîchir les espaces intérieurs Ventilation et aération nocturne Une forte inertie thermique n'a donc de sens que s'il est possible d'aménager une ventilation conséquente. Du fait des températures élevées en journée et durant la nuit, la possibilité de refroidir par ventilation mécanique l'intérieur du bâtiment reste limitée et les débits de ventilation mécanique standard, dimensionnés pour l'hygiène, sont par exemple loin d'être suffisants : une ventilation naturelle traversante peut à contrario s'avérer très efficace quand elle est possible. C'est pourquoi il est souvent préférable de favoriser une aération (ou une sur-ventilation pour le tertiaire) quand la température extérieure est inférieure à la température intérieure, très tôt le matin, en ouvrant au maximum le logement, avant le lever du soleil et aux premières heures du jour, quand les températures sont les plus basses. Malheureusement, on observe que l'ouverture nocturne des fenêtres n'est pas toujours possible, avec notamment pour le résidentiel des questions de sécurité, de nuisances sonores et de problématiques connexes au réchauffement climatique, comme par exemple la prolifération des moustiques. Autre solution à ne pas négliger, l'utilisation de brasseurs d'air ou de ventilateurs dans les régions au climat plutôt sec, comme en France, qui peut améliorer de façon significative le confort diurne et nocturne. En effet, même pour des températures élevées, la mise en mouvement de l'air ambiant à des vitesses de 0,5 à 1M/s, procure une amélioration du confort avec un impact sur la température ressentie de quelques degrés, du fait de l'évapotranspiration. Des solutions complémentaires efficaces à l'échelle du bâtiment et de la ville Très en vogue, la mise en œuvre de la végétalisation des murs et/ou des toitures permet une réduction significative du facteur solaire de la paroi, par la dissipation de l'énergie solaire reçue durant l'évaporation de l'eau contenue dans le substrat végétal, qui doit alors être irrigué. Par ailleurs, la couleur et la texture du revêtement extérieur ont une importance primordiale : les teintes sombres absorbant jusqu'à 95 % du rayonnement solaire, tandis que des teintes plus claires n'en absorbent que 30 à 40 %. Cette disposition est mise en œuvre dans la plupart des villes au climat chaud et sec et permet de réduire l'énergie absorbée par les parois. S'il est aujourd'hui admis que nos métropoles sont significativement plus inconfortables en période caniculaire que le reste du territoire, ce phénomène d'îlot de chaleur urbain (ICU) peut, lui aussi, être combattu par différentes stratégies : réflexion solaire plus forte de certains revêtements, végétalisation massive, réflexion à mener sur la morphologie urbaine avec l'optimisation des trames vertes et des trames bleues, la mise en place de zones de fraîcheur publiques, l'humidification des surfaces, la brumisation de l'air et bien évidemment la limitation de l'usage de climatiseurs. Le développement de la climatisation est-il inexorable ? Comme on vient de le voir, un ensemble de solutions à la fois passives mais aussi actives, permet d'assurer un confort relatif en période caniculaire. Cela suppose d'une part des adaptations significatives des logements existants – écrans/isolation/inertie/ventilation –, mais surtout une évolution des comportements, nécessitant alors l'intervention de l'usager. En effet, ce dernier doit dans une certaine mesure « piloter » le bâtiment par une mobilisation de stratégies visant à réduire autant que possible la température intérieure, auxquelles se superposent les recommandations sanitaires (hydratation notamment, activité réduite, etc.). La civilisation de consommation conduit cependant à une réponse instantanée mais individualiste : la climatisation. Or, comme pour un réfrigérateur, la production de froid s'accompagne d'une production de chaleur, ici rejetée dans l'espace public et source des fameux îlots de chaleur. Et à d'autres échelles, elle génère une consommation d'énergie électrique importante. Sur la base de l'analyse des comportements, que ce soit en France ou à l'étranger, il est évident que cette réponse instantanée est irréversible. En effet, à l'instar de l'approche américaine, on tendrait vers un espace de confort continu entre logement, transports, travail et vie quotidienne, avec une demande énergétique qui exploserait. Cumulée à celle des nouvelles mobilités et au lent développement des énergies renouvelables, ce serait l'un des scénarios les plus défavorables du GIEC qui, hélas, se réaliserait, conduisant à un réchauffement global d'environ +4 °C en 2100. C'est donc plus un problème de société, d'information et d'éducation – notamment des relations coût/bénéfice à l'échelle de la planète – qu'un problème technique. La prise de conscience des effets du changement climatique, notamment par les canicules, devrait permettre de considérer que des solutions en dehors de la climatisation existent. Et que, somme toute, la perception de confort est toute relative et non absolue. Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
Il y a 4 ans et 304 jours

La France compterait 4,8 millions de "passoires thermiques", selon un rapport

"Sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, environ 1,9 million de logements (6,6% du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du diagnostic de performance énergétique, DPE)", selon ce rapport.À l'opposé, "environ 4,8 millions de logements (soit près de 17% du parc) seraient très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de +passoires thermiques+)".Ce chiffre est inférieur à l'estimation qui avait été faite en 2013, qui évaluait la part des passoires thermiques à 31% du parc, relève le rapport. La différence s'explique notamment par "l'échantillon relativement restreint de l'enquête" de 2013."Les étiquettes D et E du DPE sont les plus fréquentes (respectivement 34% et 24% du parc)", selon le rapport.Les logements très énergivores se comptent principalement parmi les maisons individuelles, les petites surfaces et les bâtiments construits avant 1948.Ils se retrouvent plus dans des départements ruraux et montagneux, comme la Nièvre, la Creuse et le Cantal, et moins dans sur la façade atlantique et l'arc méditerranéen, où les besoins en chauffage sont moins importants. Le diagnostic de performance énergétique se base notamment sur la consommation énergétique annuelle d'un logement, où le chauffage joue un rôle important."Le parc social est sensiblement moins énergivore que le parc privé, ce qui s'explique par une forte prévalence du chauffage collectif au gaz, ainsi que par un effort de rénovation ciblé", relève le rapport. Dans le parc privé, la part des passoires thermiques où vit des ménages pauvres est plus élevée que celle occupée par des ménages aisés.La France s'est dotée en 2015 d'un objectif très ambitieux: que l'ensemble du parc immobilier soit rénové "en fonction des normes +bâtiment basse consommation+".
Il y a 4 ans et 342 jours

iQspot réduit la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 15% !

iQspot réduit la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 15% ! 95% du parc de bâtiments tertiaires (bureaux professionnels, commerces, établissements d’enseignement, établissements de santé, locaux sportifs, locaux culturels, entrepôts,…) n’est pas équipé de moyens d’analyse en temps réel des consommations énergétiques. Pourtant, tous les ans, les réglementations RSE contraignent les propriétaires et les locataires à fournir des reportings de plus en plus exigeants. Et la tendance est à la hausse selon les dernières directives du décret tertiaire ! Pour répondre à ce besoin réglementaire et environnemental, iQspot a développé une solution clé en main qui permet d’avoir accès aux consommations énergétiques des parcs immobiliers et d’être alerté en temps réel des anomalies de consommation pour mieux en maîtriser la performance. Après trois années d’utilisation de la solution, Imodam revient sur une collaboration efficace qui lui a permis de réaliser 15% d’économies dès la première année. Le seul acteur sur le marché à collecter les données multi-fluides en temps réel. Depuis 2015, iQspot a développé une solution légère et clé en main par abonnement destinée aux foncières et gestionnaires immobiliers pour collecter en temps réel les données énergétiques de leur parc de bâtiments et ainsi faciliter les diminutions de consommation. La solution capte et agrège en continu les données émises par des capteurs basse consommation installés sur les compteurs (eau, gaz, électricité, réseaux chaud/froid…), puis les algorithmes analysent les données pour mieux piloter l’activité des bâtiments et alerter les gestionnaires en temps réel. iQspot détecte ainsi automatiquement les consommations inhabituelles, mesure l’impact des travaux de réparation ou d’amélioration et étudie le comportement des bâtiments en fonction de la météo, pour agir efficacement en faveur de la transition énergétique immobilière. A date, c’est le seul acteur en France à proposer un suivi aussi complet  tous fluides en temps réel. « iQspot est la seule solution du marché, à notre connaissance, permettant réellement une lecture instantanée des consommations. Les autres solutions examinées proposaient au mieux un relevé journalier, au pire des factures mensuelles : inopérant dans tous les cas pour analyser ce qui se passe et agir sur le terrain.” précise Cédric Jounel, Directeur Technique d’Imodam Une solution qui répond à une obligation réglementaire et qui crée de la valeur. Suite à la publication du décret tertiaire en juillet 2019, tous les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie supérieure ou égale à 1000m² ont l’obligation de réduire de -40% d’ici 2030 (puis -50% d’ici 2040 et -60% d’ici 2050), leur consommation d’énergie finale. Le 10 avril 2020, un nouvel arrêté est paru précisant notamment les modes de calcul pour réduire la consommation en fonction de l’année de référence choisie par l’assujetti. En cas de non-atteinte des objectifs, une mise en demeure sera effectuée entraînant une amende pouvant aller jusqu’à 7500€. Les sanctions reposent également sur le « Name & Shame », qui va répertorier le nom des sociétés qui ne se seraient pas acquittées de leurs obligations. Un dispositif qui aura un réel impact sur la valorisation des actifs d’une entreprise. Ces mesures drastiques correspondent en outre à une pression de plus en plus forte des preneurs à bail et obligent les foncières et gestionnaires immobiliers à muscler leurs actions pour répondre aux obligations et à améliorer la performance de leurs bâtiments. [Zoom sur le Business Case iQspot x Imodam] 15% d’économies d’énergie sur le parc d’actifs d’Imodam réalisées dès la première année d’utilisation de la solution d’iQspot. Le cabinet Imodam gère le patrimoine immobilier de nombreux fonds et investisseurs (immeubles de bureaux, commerces et habitations de standing…), soit environ 70 actifs sur Paris et la région parisienne. Afin de certifier et améliorer la note BREEAM In-Use de ses actifs, Imodam cherchait un outil de suivi et de pilotage des fluides (énergie, eau) qui relève les consommations et surveille les données en temps réel. Il souhaitait pouvoir prévenir avec beaucoup de réactivité ses équipes et acteurs sur le terrain (facility, agents CVC, plombiers…) de la présence éventuelles d’anomalies de consommation. Imodam a fait appel à iQspot, seul acteur du marché à proposer un pilotage des données multi-fluides en temps réel. Dès la première année, 15% d’économies avaient été réalisées, grâce à la détection de chasses d’eau qui fuyaient ou par le remplacement des éclairages des parties communes par des LED par exemple. Outre ces économies très significatives, Imodam a également été satisfait de pouvoir rendre compte aux locataires des économies effectuées et de l’intérêt des investissements réalisés. Cédric Jounel, Directeur Technique d’Imodam ajoute même : « Nous avons équipé notre premier immeuble en 2017, puis avons continué chaque année depuis. Nous avons commencé par installer la solution pour relever les consommations d’électricité, puis celles d’eau, et enfin celles des réseaux urbains. Nous avons donc pris une grosse avance sur le décret tertiaire à venir et les déclarations à faire sur la plateforme OPERAT.” _______________________________________________________________________________________________________________ À PROPOS iQspot est le fruit de la rencontre entre deux ingénieurs Julien Bruneau et Quentin Enard. Deux docteurs convaincus que la technologie peut servir de grandes ambitions écologiques, notamment dans le domaine de l’immobilier, responsable de 40% des consommations énergétiques et de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2015, ils créent iQspot, une solution pour faciliter et valoriser les diminutions de consommations dans les bâtiments à usage tertiaire. En savoir plus : www.iqspot.fr
Il y a 5 ans et 47 jours

La Tour Sigma à Dijon accueille ses premiers locataires, la phase 2 des travaux démarre

Les équipes de Bouygues Bâtiment Nord-Est et Linkcity Nord-Est mènent, depuis début 2019, le chantier de rénovation de la Tour SIGMA, située au pied de la gare TGV de Dijon. L'opération a repris le 15 avril après 1 mois d'arrêt dans le respect strict des conditions d'hygiène et de sécurité. La 2ème phase de réhabilitation de cet immeuble d'affaires d'environ 10 000 m² de bureaux sur 11 étages est en cours.Le 2 décembre 2019, la 1ère phase du chantier s'est achevée avec la livraison du bâtiment SIGMA II de 2 777 m² sur 2 étages.Linkcity, filiale de développement immobilier du groupe Bouygues Construction, a donné un second souffle à ce bâtiment emblématique situé au cœur de Dijon.« Certifié BREEAM New Construction Niveau Good pour ses performances environnementales et le bien-être au travail de ses usagers et au niveau Bâtiment Basse Consommation Rénovation, la Tour SIGMA est parfaitement adaptée aux besoins des entreprises locales. La location quasi-totale des surfaces de l'ensemble illustre la réussite de ce projet. Sa requalification en dehors du champ des Immeubles à Grande Hauteur et ses performances énergétiques permettent de proposer aux occupants un niveau de charges maitrisé, couplé à un loyer en adéquation avec le marché local » témoigne Victoire Guigues, Responsable de Programmes chez Linkcity Nord-Est.Bien que la majorité des surfaces de bureaux soient aujourd'hui louées, des surfaces locatives sont encore disponibles pour intégrer le bâtiment SIGMA II.Deux espaces de 470 m² et 270 m² à vocation tertiaire sont disponibles.Informatique Banque Populaire (IBP) installera quelques 300 collaborateurs de son site de Longvic, l'un des six sites de la filiale informatique, dans la Tour SIGMA.
Il y a 5 ans et 60 jours

Passoires thermiques : le collectif Rénovons remet le couvert

135 milliards d’euros pour amener en 2040 les 6,7 millions de passoires thermiques aux normes des bâtiments à basse consommation : le collectif Rénovons a publié et commenté le 5 mai sa seconde étude sur la rénovation énergétique du logement, réalisée avec le cabinet conseil Siapartners.
Il y a 5 ans et 60 jours

SPIE réalise l'infrastructure électrotechnique de la nouvelle usine d'Harmonic Drive SE

L'acteur européen indépendant des services multi-techniques dans les domaines de l'énergie et des communications a ainsi réalisé en 18 mois l'installation complète de l'ensemble des systèmes énergétiques et électriques, des dispositifs de protection incendie et des systèmes d'éclairage. SPIE a équipé l'usine sans interrompre l'activité grâce à des solutions provisoires, permettant d'assurer la continuité de la production.Des services complets dans le domaine du génie électriqueFace à la situation du marché et à l'augmentation des ventes, l'extension de ce site de production était devenue une nécessité pour Harmonic Drive SE. Pour des raisons de temps, l'entreprise a décidé de rénover un bâtiment existant. Thorsten Schunk, responsable de l'équipe génie électrique chez SPIE Pulte, l'unité chargée de la mise en œuvre et de l'exécution du projet, explique : « Les exigences techniques pour cet environnement de production étaient donc très strictes et devaient garantir la fabrication de précision des réducteurs et servomoteurs de notre client. »Sur les 6.000 m² environ de l'usine, SPIE a installé un nouveau système haute tension, un système d'alarme anti-intrusion et incendie, un système complet de rails d'alimentation électrique, un poste basse tension, de nouveaux transformateurs et un poste moyenne tension. Par ailleurs, l'installation de brise-soleil orientables était particulièrement importante pour éviter la pénétration de chaleur dans l'usine. Thorsten Schunk précise : « Lors de la fabrication de réducteurs et de servomoteurs, il faut éviter les variations de température pour prévenir les écarts de qualité. Les systèmes à lames et les brise-soleils automatiques que nous avons installés permettent de limiter le rayonnement solaire et viennent ainsi compléter le système de climatisation des locaux pour garantir une température optimale et constante dans l'atelier de production. »Une plus grande efficacité énergétiqueLe fournisseur de services multi-techniques a également installé un système d'éclairage LED économe en énergie dans l'atelier de production. « Aujourd'hui, la basse consommation fait partie des critères de qualité d'un système d'éclairage. L'utilisation de lampes LED a considérablement amélioré l'efficacité de l'éclairage. De fait, les lampes LED consomment cinq fois moins d'électricité que les systèmes d'éclairage classiques, pour une durée de vie nettement plus longue », souligne Thorsten Schunk. Des concepts d'éclairage complets comprenant différents groupes de commutateurs réglables et contrôlables indépendamment les uns des autres, et un usage intelligent de la lumière naturelle favorise une consommation d'énergie responsable.Hautes performances et collaboration fluideAutre défi pour le fournisseur de services multi-techniques : réaliser les travaux d'installation sans interrompre l'activité de production. Une planification et une gestion de projet rigoureuses ont été des facteurs décisifs dans la réussite des opérations. Pour permettre à Harmonic Drive SE de poursuivre sa production sans perturbation, SPIE a conçu des solutions provisoires complètes qui ont permis d'alimenter les différentes zones d'installation. « Grâce à une étroite collaboration avec les planificateurs et Harmonic Drive SE, SPIE a respecté le calendrier. La production a ainsi pu investir les nouveaux locaux à la date prévue », explique Björn Kempf, chef de projet chez Harmonic Drive SE. « La fluidité de notre collaboration avec SPIE, avec qui nous avions déjà travaillé sur un projet de modernisation des installations électriques de notre première usine, et son expertise technique ont contribué au succès de cette nouvelle collaboration. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur SPIE comme un partenaire de confiance. »
Il y a 5 ans et 96 jours

Trace Software lance la version 2020 du logiciel de calcul électrique elec calc™

Le 30 mars 2020 à Saint-Romain de Colbosc (76)  – Trace Software International, expert dans la conception de logiciels pour le bâtiment et l’énergie, annonce la disponibilité de la version 2020 du logiciel de calcul d’installations électriques elec calc. elec calc est un logiciel, dédié aux professionnels, qui permet de dimensionner et calculer des installations électriques en temps réel. C’est le seul logiciel au monde qui intègre la gestion des haute et basse tensions dans un même projet et dans une même interface, de la pré-étude à l’exploitation. Dans cette nouvelle version le logiciel va encore plus loin dans les calculs tout en facilitant le déroulement de la conception électrique. Parmi les nouveautés de la version 2020 Module courant continu – optionnel elec calc intègre un module courant continu pour le dimensionnement des réseaux d’auxiliaires (contrôle commande, distribution de prises et/ou éclairages). Il est désormais facile de gérer le courant continu dans le projet électrique. Duplication d’une référence matériel sans nécessité d’ouverture du catalogue Il est maintenant possible, par un clic droit, de dupliquer une référence d’appareil sur le schéma unifilaire. L’utilisateur gagne en temps de conception car les données sont automatiquement complétées sans nécessité de retourner dans le catalogue. Répartiteur global  Sur chaque répartiteur il est possible de forcer une consommation pour inhiber le bilan de puissance en aval. L’utilisateur peut saisir soit un courant ou une puissance, associer le Cos φ et le THD. L’ensemble des calculs, y compris celui de la chute de tension, sera effectué sur cette base. Gestion du temps de maintien des ASI  Nos logiciels sont conçus pour aider les professionnels à concevoir des installations électriques hautement fiables et sûres. Avec elec calc, le calcul des contraintes thermiques entre un ASI et la première protection en aval est possible. De plus, une courbe temps/courant permet de visualiser l’ASI dans les études de sélectivité. Conformité avec les normes REBT et VDE – optionnel Deux nouvelles normes sont disponibles dans elec calc : REBT applicable en Espagne et VDE applicable en Allemagne et au Luxembourg. Nouveau ruban « Support » intégré au logiciel Ce nouveau ruban centralise toutes les fonctionnalités permettant de récupérer les mises à jour des logiciels ou des catalogues, et de gérer les tickets de support et d’accéder aux tutoriels de formation compris dans les abonnements. Les clients ayant un abonnement sont automatiquement avertis depuis leur logiciel de la disponibilité de cette nouvelle version. Retrouvez toutes les solutions Trace Software sur le site internet http://www.trace-software.com/fr ou en vidéo sur Youtube.   Contact : Karine PINSON – Responsable communication –  kpinson@trace-software.com
Il y a 5 ans et 228 jours

Rénovation énergétique : Julien Denormandie et Emmanuelle Wargon font le point sur la politique engagée par le gouvernement

Ces dernières semaines, dans le cadre d’un Tour de France de la rénovation énergétique, Julien Denormandie et Emmanuelle Wargon sont allés à la rencontre des collectivités locales, des conseillers FAIRE et des professionnels, pour faire le point sur le déploiement de la politique de rénovation énergétique des bâtiments. Un meilleur accompagnement des ménages à la rénovation énergétique de leur logement En 1er lieu, chaque Français doit pouvoir bénéficier, où qu’il soit, d’informations et de conseils sur la rénovation de son logement. C’est le sens du programme d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique (SARE) doté de 200 millions d’euros, via les certificats d’économies d’énergie (CEE), lancé par le Gouvernement en septembre et porté par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME). Le déploiement de ce programme sur tout le territoire repose sur une implication forte des collectivités territoriales volontaires, à l’échelle de chacune des régions. De premières conventions seront signées avec des collectivités locales d’ici la fin de l’année. Des dispositifs d’aides modernisés et renforcés Parallèlement, les aides à la rénovation énergétique sont repensées pour améliorer leur articulation et simplifier l’accès aux aides. Le CITE sera transformé en une prime, « Ma Prime Rénov’ », dès le 1er janvier 2020 pour les ménages modestes, qui sera fusionnée avec l’aide ANAH Agilité et versée dès l’envoi des factures des travaux, au lieu du décalage d’un an aujourd’hui avec le CITE. Le programme Habiter Mieux Sérénité de l’Anah sera parallèlement renforcé et revalorisé dès l’année 2020 pour financer des rénovations d’ensemble en accompagnant plusieurs milliers de ménages modestes chaque année. Cette année, l’Anah a déjà aidé à la rénovation de 84 000 logements. Par ailleurs, le succès des opérations « Coup de pouce » a permis de financer le remplacement de près de 200 000 chauffages (dont plus de 72 000 chaudières au fioul) et de 265 000 isolations de combles depuis le 1er janvier 2019. Plus d’une vingtaine de programmes de Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) viennent actuellement soutenir la formation, l’information, l’innovation et la massification dans le secteur de la rénovation. Le Gouvernement soutient plus largement les rénovations d’ensemble des centres-villes dans les 222 villes Action Cœur de Ville et dans les opérations de revitalisation des territoires avec un objectif de 500 opérations en 2020. Sur ces territoires, le dispositif d’investissement locatif dans l’ancien, dit « Denormandie ancien », permet de remettre sur le marché des logements rénovés dans leur ensemble. Ces dispositifs seront complétés dans le courant de l’année 2020 par des dispositifs adaptés à la rénovation des copropriétés et aux propriétaires bailleurs. Les ministres ont rappelé les annonces relatives à la lutte contre les pratiques frauduleuses et au renforcement de la confiance des ménages, condition essentielle de l’accélération des rénovations. Rénovation des bâtiments tertiaires : obligation progressive pour tous les bâtiments et attention renforcée pour les bâtiments publics Avec plus de 950 millions de m², la rénovation à grande échelle du tertiaire public et privé est essentielle à l’atteinte d’un parc basse consommation en 2050. Conformément à la loi ELAN, les bâtiments de plus de 1000 m² devront diminuer leur consommation de 40 % d’ici 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050. Le décret d’application, dit décret “tertiaire”, a été publié cet été après une large concertation. Sur ce segment du parc, la priorité est aussi donnée à l’exemplarité du parc public de l’État et des collectivités locales avec une volonté réaffirmée d’accompagner les collectivités territoriales dans la rénovation des bâtiments scolaires. Un pilotage et une conduite de l’action resserrée Enfin, pour assurer un pilotage plus efficace de la politique publique, une équipe projet dédiée a été mise en place au sein des deux ministères et un observatoire de la rénovation énergétique des bâtiments se met en place pour mieux suivre le rythme et la qualité des rénovations.
Il y a 5 ans et 261 jours

TRACE SOFTWARE INTERNATIONAL PARTICIPE AU SALON BATIMAT A PARIS

Saint-Romain de Colbosc, le 15 octobre 2019 – Trace Software International, acteur majeur du marché des logiciels et services pour l’ingénierie électrique et photovoltaïque, annonce sa participation au salon Batimat qui aura lieu du 4 au 8 novembre 2019 à Paris, Parc des expositions de Villepinte. Batimat est le salon de la construction et de l’architecture le plus important au monde avec plus de 1700 exposants français et internationaux, plus de 270 000 visiteurs attendus et une centaine de conférences techniques et stratégiques. LE GROUPE TRACE : UNE EXPERTISE AU SERVICE DU BÂTIMENT ET DE L’ÉNERGIE Pour cet événement, Trace Software exposera aux côtés de ses sociétés sœurs BIM&CO et Green Systèmes sous les couleurs du Groupe Trace. Basé en France mais également présent à l’international, le groupe dispose d’une expertise unique dans la conception de logiciels et de process pour le bâtiment (BIM) et l’énergie. TRACE SOFTWARE INTERNATIONAL : CONCEVOIR, DIMENSIONNER, CALCULER ET SUPERVISER DES INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES ET PV Trace Software présentera les nouveautés développées sur les logiciels de calcul électrique et proposera une offre unique pour les professionnels du photovoltaïque. elec calc est un logiciel dédié aux professionnels de l’ingénierie qui permet de concevoir, dimensionner, calculer et exploiter des installations électriques en temps réel. C’est le seul logiciel du marché qui intègre la gestion des hautes et basses tensions dans un même projet conformément aux normes internationales. Les dernières innovations technologiques la suite elec calc permettront aux maîtres d’ouvrages ou aux services techniques d’entreprises d’assurer la maintenance de leurs installations électriques. elec calc BIM est le premier logiciel au monde qui intègre parfaitement le calcul électrique dans un processus Open BIM. Les dernières évolutions du logiciel, comme la gestion des boîtes de dérivation ou des objets multiples, permettront à l’utilisateur de gagner encore en précision de routage. Avec archelios Suite Trace Software propose aux professionnels l’offre la plus complète du marché des logiciels photovoltaïques. Étude de faisabilité et de rentabilité, simulation, calcul de l’énergie productible, dimensionnement électrique jusqu’aux moindres détails du bâtiment, la solution archelios Suite est destiné à tous les types d’installations photovoltaïques. BIM&CO : ACCÉLÉRER LA CONCEPTION ET FACILITER L’EXPLOITATION DES OBJETS BIM POUR LA CONSTRUCTION AVEC ONFLY BIM&CO est l’un des leaders mondiaux de la numérisation de données produits pour l’industrie de la construction. La société présentera sa solution Onfly, destinée aux acteurs de la construction travaillant en BIM. Il s’agit d’une plateforme permettant aux équipes d’une entreprise de construction ou d’un bureau d’études d’éditer directement les données de leurs objets BIM en ligne et de collaborer autour d’une bibliothèque d’objets BIM privée, centralisée et harmonisée. GREEN SYSTÈMES : MESURER, PILOTER, MAÎTRISER LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS ET DES ÉQUIPEMENTS Green Systèmes est une entreprise innovante experte dans les développements logiciels et électroniques dédiés à l’optimisation de la performance énergétique des bâtiments et équipements des secteurs industriels, tertiaires et des collectivités. Pour cette jeune société, le salon Batimat est une occasion idéale de présenter la Green Solution, solution unique de gestion de l’énergie tout en dévoilant la Green Box. Il s’agit d’une passerelle multi-protocoles qui s’installe dans un Tableau Général Basse Tension (TGBT) et qui collecte des données multi-fluides de tout type dans le bâtiment. Trace Software, BIM&CO et Green Systèmes accueilleront les visiteurs Hall 5A sur le stand Groupe Trace P034 – Espace Construction Tech.
Il y a 5 ans et 303 jours

NOUVEAUTÉ PANOL : CLEEN’AIR QAI, pour un air intérieur plus sain

Les logements renferment de nombreuses sources de polluants biologiques, physiques et chimiques qui exposent la santé des individus à de nombreux désagréments allant de l’inconfort à la maladie grave. Les atmosphères intérieures sont bien plus chargées en composés organiques volatiles (COV), formaldéhyde, monoxyde de carbone et dioxyde d’azote que la plupart des autres environnements. Les constructions étant de mieux en mieux isolées et les personnes passant près de 85 % de leur temps dans un environnement clos, et en particulier 50 % dans leur habitat, le renouvellement de l’air domestique est indispensable pour limiter les effets de cette pollution. L’amélioration de la qualité de l’air intérieur passe par la ventilation mécanique contrôlée (VMC). Ce système filtre l’air amené de l’extérieur, et l’humidité ainsi que les polluants contenus dans l’air des habitations sont évacués. Parmi l’offre de produits existants sur le marché, la nouvelle VMC Simple Flux autoréglable qualité de l’air intérieur CLEEN’AIR QAI, conçue et développée par Panol Distribution, se caractérise par ses entrées d’air filtrantes et son module électronique de détection d’humidité et de polluants (CO2, COV…). Destinée à améliorer le bien-être, le confort et la santé dans les lieux de vie, CLEEN’AIR QAI adapte automatiquement sa vitesse de fonctionnement à l’amélioration nécessaire de la qualité de l’air intérieur. Fabricant français et marque historique du Groupe Quinoa, Panol développe des systèmes de sécurité incendie, de ventilation et de protection solaire pour les habitations collectives, les bâtiments tertiaires et l’industrie.   Une VMC économe qui assainit l’air entrant Innovante et d’un design ergonomique, la nouvelle VMC SF CLEEN’AIR QAI autoréglable de Panol Distribution est idéale en rénovation pour un logement de 2 à 7 pièces équipé d’une cuisine et de 4 sanitaires. Pour assainir l’air, CLEEN’AIR QAI est équipée d’entrées d’air intégrant des filtres. L’air extérieur qui est pollué par le pollen, la pollution, les bactéries… est ainsi filtré en entrant dans l’habitat. Econome, elle réduit de 33 %* sa consommation électrique tout en réalisant de belles performances sur les plans énergétique (classée B) et sonore avec un niveau de pression acoustique à la bouche cuisine de 21 dB(A). *Par rapport à une VMC non basse consommation.   Détection et extraction de l’humidité et des polluants La VMC SF CLEEN’AIR QAI se distingue grâce à un module électronique de détection de l’humidité et des polluants qui ajuste le débit d’extraction de l’air vicié en conséquence. Afin d’assainir l’air intérieur, elle propose deux modes de fonctionnement : -Automatique : Le module électronique QAI détecte l’humidité en excès ainsi que les émissions de CO2 et deCOV. La VMC passe alors automatiquement en grande vitesse pour expulser l’air chargé en polluants et en humidité.Une fois l’air assaini, la VMC rebascule en petite vitesse. -Manuel : Le passage en grande vitesse peut être activé par l’interrupteur installé dans la cuisine pour 30 minutesau terme desquelles la VMC SF CLEEN’AIR QAI repasse en petite vitesse.   QUICK’AIR STOP® : facilité d’installation et étanchéité garanties Grâce à ses piquages amovibles, l’innovation brevetée QUICK’AIR STOP® permet de raccorder de manière simple et sûre les gaines et chaque bouche du caisson de la VMC SF CLEEN’AIR QAI, éliminant ainsi tout risque de fuite.
Il y a 5 ans et 341 jours

Le cap des 100 opérations résidentielles Bepos-Effinergie 2013 franchi

CONJONCTURE. À la fin du deuxième trimestre 2019, plus de 3.000 logements sont en cours de labellisation Bepos Effinergie 2013, soit plus de 100 opérations concernées. Du côté des rénovations, l'observatoire des bâtiments Bepos et basse consommation (BBC) note une sévère baisse des demandes.
Il y a 6 ans et 73 jours

La politique d’efficacité énergétique française est en recul

Mardi 16 avril 2019, les acteurs mobilisés aux échelles locale et nationale pour la rénovation énergétique des bâtiments, et une lutte efficace contre la précarité énergétique, étaient réunis à l’Hôtel de Ville de Paris, à l’occasion d’une conférence de presse, en marge du 7e Forum de l’éco-rénovation en copropriété, l’occasion pour le CLER de tirer la sonnette d’alarme. Le 26 avril 2018, Nicolas Hulot présentait son plan national de rénovation énergétique des bâtiments. Un an plus tard, le ministère a changé de locataire, et la France ne montre aucun signe de rattrapage de son retard en matière de transition énergétique des bâtiments. Ce plan fixait l’objectif « d’éradiquer d’ici dix ans » 1,5 million de logements inefficaces (de classe énergétique F et G) habités par des propriétaires aux faibles revenus. Il présentait diverses actions et un calendrier pour atteindre ce nouvel objectif, en recul par rapport à la Loi de transition énergétique de 2015 qui prévoyait la rénovation d’ici 2025 de la totalité des 7 millions de « passoires énergétiques ». Ces lignes directrices n’ont pas été suivies ni mises en œuvre depuis lors. En l’absence de comptabilité officielle et de concrétisation de l’observatoire annoncé par le gouvernement, on estime qu’environ 40000 rénovations permettant d’amener un logement au niveau «basse consommation» (étiquette B) ont été menées en 2018. De nombreuses autres opérations de rénovation ont permis un gain énergétique (environ 250000) qui reste cependant en dessous du niveau de performance nécessaire pour atteindre, même progressivement, le niveau souhaité pour les logements en 2050. Le retard continue de s’accumuler: de nombreuses mesures prévues (transformation du Cré- dit d’impôt en « prime travaux », introduction d’un diagnostic de performance énergétique opposable, critère de performance énergétique minimum pour les locataires, ré-écriture du cadre pour les bâtiments tertiaires, et mise en place d’un service public de la performance énergétique de l’habitat…) sont soit retardées, soit mises en œuvre de manière très insuffisante. L’accent est mis sur la baisse des coûts à court terme favorisant la rénovation par étapes et un comportement économe des usagers, au détriment des investissements réels dans la rénovation performante des bâtiments. En introduisant ce recul dangereux sur la performance énergétique des travaux (remplace- ment des objectifs de rénovation complète par des travaux non coordonnés) et le montant des aides (baisse de 25 % en 2019), l’État renonce à l’objectif de lutte contre la précarité énergétique et fait le pari de l’énergie « décarbonée » pour atteindre ses objectifs climatiques de long terme. Le dispositif de «chaudières à 1 euro» pour les ménages les plus modestes illustre cette tendance du gouvernement qui communique aujourd’hui abondamment sur des solutions court-termistes. Pour Jean-Baptiste Lebrun, Directeur du CLER : « Malgré les ambitions affichées, un an après la publication du Plan de rénovation énergétique des bâtiments et un peu plus de six mois après la dé- mission de Nicolas Hulot, la politique d’efficacité énergétique française est en recul. Sous couvert de « simplification » et de « massification », c’est la logique du moins-disant qui s’impose partout, des financements aux réglementations, et jusqu’au pilotage de la politique elle-même puisque ce triste anniversaire marque aussi l’absence de suivi du plan par le gouvernement. »   Source : CLER – Réseau pour la transition énergétique  
Il y a 6 ans et 113 jours

Coulissant grandes dimensions à levage

Le coulissant grandes dimensions à levage en aluminium Vision d’INITIAL a été spécialement conçu pour réaliser des baies vitrées sur-mesure de très grande longueur, jusqu’à 18 m. Il se décline dans trois versions (monorail, 2 et 3 rails jusqu’à 6 vantaux) et deux types d’ouverture (fixe/ouvrant et ouvrant/ouvrant). Avec son design droit et ses vues d’aluminium réduites (chicane de 74 ou 100 mm), il s’intègre parfaitement dans les architectures les plus modernes. Il est disponible dans un large choix de coloris RAL et texturés. Plusieurs systèmes de fermetures discrets sont également proposés. Grâce à sa technologie à rupture de pont thermique renforcée, il affiche de très hautes performances thermiques (Uw jusqu’à 0,8 en triple vitrage et 1,2 en double vitrage), acoustiques (34 dB) et une excellente étanchéité (jusqu’à A*4 E*750 V*C3). Certifié Minergie et Passivhaus, il répond aux exigences des bâtiments à basse consommation (BBC).
Il y a 6 ans et 304 jours

Une 3e étude sur les bâtiments rénovés basse consommation

La 3e étude de l’observatoire BBC constate une division par 3 à 5 des consommations après rénovation avec une prédominance de l’Isolation thermique par l'extérieur.
Il y a 7 ans et 108 jours

E-commerce Bâtiment : Quelles pistes de développement pour 2018 ?

À l'heure du big data et des bots qui offrent de nouvelles façons de communiquer et se rendre disponible auprès des clients. À l'heure des changements d'habitudes des internautes et de leur façon d'effectuer des recherches - avec la popularité grandissante de l'internet mobile et la montée des assistants virtuels et des recherches vocales, CIMBAT fait le point sur les tendances et les pistes d'amélioration que les professionnels de l'e-commerce BTP devront prendre en compte en 2018 : La place grandissante du mobile En 2018, les professionnels de l'e-commerce bâtiment devront intégrer les smartphones dans leur stratégie d'optimisation. Pourquoi ? Car, comme nous vous en parlons plusieurs mois, le mobile first sera un des éléments déterminants pour le référencement des sites web sur Google, premier moteur de recherche en France (94% des parts de marché). De plus, la fédération du e-commerce et de la vente à distance a annoncé que si les chiffres de vente du e-commerce ont évolué de 14% en 2017 sur ordinateur, cette hausse grimpe à 38% pour le m-commerce (soit le e-commerce sur mobile). Il est donc désormais indispensable d'avoir un site parfaitement adapté à l'internet mobile lorsque l'on fait du e-commerce en 2018. Un bon site m-commerce doit offrir la meilleure expérience utilisateur possible : fluidité de navigation, ergonomie, vitesse de chargement des pages, etc. Cela permettant à la fois de garder les internautes sur son site et de les fidéliser et de ne pas voir son référencement pénalisé dans les moteurs de recherche. Dernière piste concernant le mobile : les PWA " Progressive Web Apps, ce nouveau type d'appli qui pourrait détrôner les applications natives chez les professionnels de l'e-commerce, en proposant les forces d'un site web classique combinées aux fonctionnalités des applis natives. Nous vous invitons à parcourir notre dossier à ce sujet : " Tout ce que vous devez savoir sur les Progressive Web Apps ". L'évolution du SEO due aux recherches vocales Alexa, Siri, OK Google, ? Avec le succès grandissant des assistants personnels connectés et des recherches vocales, le travail de référencement des sites e-commerce devrait évoluer puisque les recherches ne seront plus effectuées de la même manière. Contrairement aux recherches écrites qui se basent très souvent sur des enchainements de mots-clés (exemple : isolant toiture BBC), les recherches vocales sont bien souvent plus longues et énoncées sous forme de questions (exemple : Quel isolant thermique choisir pour la toiture d'un bâtiment basse consommation ?). Il va ainsi falloir travailler davantage sur le cocon sémantique et la longue traine pour espérer bien se positionner sur les requêtes. Big data : comment tirer profit de cette mine d'information ? Il est facile pour les professionnels du e-commerce de récupérer de nombreuses données concernant leurs visiteurs et clients : localisation, profession, panier moyen, parcours effectué sur le site, catégories les plus consultées, etc. Le défi est d'analyser toutes ces informations et s'en servir pour offrir la meilleure expérience client possible, cela passant par la personnalisation, de la page d'accueil aux newsletters envoyées et notifications mobile. Exemple : Une entreprise spécialisée dans l'étanchéité ou le plâtre ne devrait uniquement se voir proposer des offres et nouveautés en rapport avec son activité. Inutile de proposer des réductions sur des gaines électriques à la première ou des pompes de relevage des eaux usées à la seconde. Toutefois, outre le défi de l'analyse et de l'utilisation de cette mine d'information, un autre enjeu de taille est la mise en sécurité de toutes ces données et la transparence auprès des clients quant à la manière dont elles seront utilisées. Une opération délicate par les temps qui courent. Lire aussi à ce sujet, notre dossier sur la question : " Qu'est-ce que le Big Data ? " Les chatbots, ou l'illusion de " l'intelligence artificielle " Être connecté 24h/24, avoir des délais de livraison de plus en plus courts : les clients sont de plus en plus impatients et ne tolèrent pas qu'un service client ne soit pas réactif. Cela est d'autant plus compréhensible dans le monde du e-commerce BTP où les problèmes de commandes peuvent retarder des chantiers et menacer l'activité des professionnels. Face à cette problématique, nous observons un gain d'intérêt croissant pour les chatbots (que l'on nomme à tort " intelligence artificielle "). Ces robots permettent d'apporter une réponse rapide aux questions les plus fréquentes, même en dehors des heures de bureau. Ceux-ci ont toutefois une limite dont il faut être conscient pour éviter de mettre en péril la relation client. Cette limite ? Celle du robot. Les bots ne sauront régler tous les problèmes comme des êtres humains dès lors que la question ou la plainte sortira des scénarios envisagés. La solution ? Ne pas déléguer entièrement la relation client à ces robots et toujours surveiller, garder le contrôle des échanges. Les chatbots peuvent être de formidables outils pour garder le contact avec le client et réceptionner ses demandes, mais l'humain ne doit pas être loin afin de reprendre le relai dès que cela est nécessaire.
Il y a 7 ans et 245 jours

Les labels Effinergie 2017 en plein essor

L'Observatoire des bâtiments basse consommation a publié son tableau de bord de la certification pour le 3eme trimestre 2017. Il est marqué notamment par l'essor des labels 2017 Bepos +, Bepos et BBC.
Il y a 7 ans et 349 jours

Bepos-Effinergie 2017 : une maison et deux immeubles certifiés depuis le lancement

L'Observatoire des bâtiments basse consommation a publié le 21 juillet son tableau de bord de la certification pour le 2eme trimestre 2017. Un tableau de bord marqué notamment par la naissance des premières opérations labellisées Bepos-Effinergie 2017, première étape du label E+C-.
Il y a 7 ans et 357 jours

L'Académie des technologies recommande de privilégier les bâtiments BBE plutôt que BEPOS

L'Académie des technologies recommande de modifier la future règlementation des bâtiments neufs, qui limite trop les solutions techniques autorisées. Elle recommande de privilégier une approche fondée sur le concept de bâtiment ou territoire " à basse consommation " plutôt qu'à " énergie positive ".
Il y a 8 ans et 64 jours

La rénovation basse consommation en pointe dans le logement social d'Alsace

Deux rénovations énergétiques sur trois dans le parc HLM alsacien ont atteint le niveau BBC (bâtiment basse consommation) l'an dernier. La proportion a doublé en un an.
Il y a 8 ans et 155 jours

L'institut des métiers et des techniques et SAMSE lancent PerfoBAT

L’Institut des Métiers et des Techniques (IMT) de Grenoble et le groupe SAMSE lancent PerfoBAT, un espace de formation sur la performance énergétique du bâtiment. PerfoBAT propose aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre,  entreprises, artisans et formateurs de se former au bâtiment basse consommation en mettant à leur disposition un châlet en bois de 20m2, des … Cet article L'institut des métiers et des techniques et SAMSE lancent PerfoBAT est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 8 ans et 267 jours

La rénovation basse consommation, un secteur dynamique

L'Observatoire des Bâtiments Basse Consommation (BBC) fait le point sur les opérations de rénovation en France et détaille les travaux menés au sein des logements. L'étude précise qu'à ce jour, 50 350 logements collectifs et 866 logements individuels ont été rénovés et livrés en France au niveau BBC-Effinergie rénovation ou Effinergie rénovation. Dans le secteur tertiaire, 130 opérations ont été rénovées, soit 1,24 millions de m2.
Il y a 9 ans et 14 jours

Bureaux de la FFB d'Orléans : Une façade aux teintes chaudes et lumineuses

Conçus par les architectes de l'atelier Poinville , les bureaux de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) se sont implantés dans un parc d'activité tertiaire très exigeant en termes de qualité environnementale. Leurs concepteurs ont souhaité que les façades se remarquent et jouent sur un jeu de teinte en dégradé permises grâce à l'utilisation de bardeaux de terre cuite du fabricant Terreal. "Le choix d'un bardeau de terre cuite Terreal s'est imposé comme étant une mise en "uvre contemporaine et sophistiquée d'un matériau simple et intemporel." Sur trois niveaux, la Maison du Bâtiment est constituée de deux parallélépipèdes rectangles glissant l'un sur l'autre selon l'axe est-ouest. Le niveau d'accueil est légèrement surélevé pour permettre un éclairage naturel du parc de stationnement en sous-sol. Pour mettre en scène ces trois faces, les architectes ont choisi le bardage terre cuite Terreal. Ils ont sélectionné cinq teintes pour obtenir un effet d'éclaircissement progressif, du soubassement vers l'acrotère ; et trois épidermes, partant du sablé en partie basse et passant par le lisse avant de terminer par quelques éléments émaillés tout en haut. L'emploi de mur rideau est limité au volume du hall en double hauteur. Des brise-soleil assurent le contrôle solaire à l'est et au sud. Ils sont de deux types : soit des baguettes de terre cuite de section carrée, modèle Autan® XL Droplet de Terreal, soit plus larges, en section rectangle de modèle Zonda® XL inclinés à 45°. Prétendre au label BEPOS exigeait une réduction drastique des consommations d'énergie, d'où l'attention portée à la conception bioclimatique. L'isolation thermique par l'extérieur est assurée par 160 mm de laine minérale TH32. Elle permet de supprimer les ponts thermiques au droit des murs de refend et des abouts de dalles et participe à la forte inertie thermique du bâtiment. Le contrôle des apports solaires et l'inertie thermique associée à une forte ventilation nocturne garantissent le confort thermique d'été sans dépense d'énergie. Enfin, pour produire 110% de l'énergie qu'elle consomme, la Maison du Bâtiment est équipée d'une pompe à chaleur géothermique sur nappe et d'une surface importante de capteurs photovoltaïques polycristallins intégrés sur la toiture terrasse et sur certains brise-soleil. Programme : Immeuble de bureaux à Énergie PositiveLieu : ZAC du Moulin à Olivet (45)Architecte : Vaconsin Gailledrat, Architectes & associés - Mandataire. Atelier Poinville Architectes. AETIC Architectes et BET HQEMaître d'ouvrage : Fédération Française du Bâtiment du LoiretLivraison : septembre 2014Surface utile : 1650 m²Entreprise de pose - Façadier : Ets Metz à Orléans (45)Produits Terreal : bardage et Brise-soleil de couleur ton Pierre, champagne, rouge, rouge-orangé, violine, brun Photographies : Olivier brunet Pour en savoir plus visitez le site de Terreal
Il y a 9 ans et 71 jours

Les labels Effinergie continuent leur progression

L'Observatoire des bâtiments basse consommation a publié le 22 avril son tableau de bord de la certification pour le 1er trimestre 2016. Les quatre labels (BBC-Effinergie, Effinergie+, BBC-Effinergie Rénovation et Bepos Effinergie 2013) voient leurs demandes de certification progresser de manière continue. 77 600 opérations sont concernées sur le territoire.
Il y a 9 ans et 155 jours

Tirée par le label Effinergie + , la certification Effinergie continue sa progression

L'Observatoire des bâtiments basse consommation a publié le 1er février son tableau de bord de la certification pour le quatrième trimestre 2015. Les quatre labels (BBC-Effinergie, Effinergie+, BBC-Effinergie Rénovation et Bepos Effinergie 2013) voient leurs demandes de certification progresser de manière continue. Depuis 2007, 501 921 logements ont été livrés et certifiés tandis que 796 938 sont en cours de certification.
Il y a 9 ans et 159 jours

Bâtiments basse consommation : comment expliquer les écarts entre les performances calculée et réelle

Une étude menée par le Cerema sur 60 opérations BBC permet d'évaluer les écarts imputables aux défauts du bâtiment, des équipements ou des comportements des occupants et des exploitants.
Il y a 9 ans et 223 jours

COP21 : l'Unicem se mobilise

A quelques jours de la COP21, l'UNICEM formule ses propositions pour la transition énergétique. L'organisme se dit prêt à impulser des mesures qui permettent de limiter à 2°C le réchauffement climatique et à relever plusieurs défis : renforcer les circuits courts, contribuer au modèle de l'économie circulaire, participer à la construction de bâtiments basse-consommation, et lier biodiversité et changement climatique.
Il y a 9 ans et 238 jours

Rénovation : les financements "verts" se multiplient

Alors que la Cop 21 arrive à grands pas, le Crédit Foncier vient de publier une étude sur les sur les aides et les financements verts dans le secteur de l'immobilier en France. Nombreux dispositifs existent et cohabitent. Objectif final : déployer d'ici à 2050 un parc immobilier dont l'ensemble des bâtiments serait rénové en fonction des normes "Bâtiment Basse Consommation" ou assimilées.
Il y a 9 ans et 245 jours

Des demandes de certifications BBC en hausse continue

L'Observatoire des bâtiments basse consommation a publié le 29 octobre son tableau de bord de la certification pour le troisième trimestre 2015. Les quatre labels (BBC-Effinergie, Effinergie+, BBC-Effinergie Rénovation et Bepos Effinergie 2013) voient leurs demandes de certification progresser de manière continue. Depuis 2007, 501 921 logements ont été livrés et certifiés tandis que 796 938 sont en cours de certification.
Il y a 9 ans et 251 jours

Effinergie : 501 921 logements et 4,37 millions de m2 de tertiaires certifiés depuis 2007

L'observatoire des bâtiments de basse consommation a publié le tableau de bord des certifications Effinergie au troisième trimestre 2015. Les chiffres révèlent une nette avancée du nombre de logements et de tertiaires livrés et certifiés depuis 2007, et une croissance régulière de la quantité de dossiers déposés auprès des organismes certificateurs à savoir Prestaterre, Promotelec, Cequami, Cerqual et Certivéa.
Il y a 9 ans et 251 jours

Effinergie : 501 921 logements et 4,37 millions de m2 de tertiaires certifiés depuis 2007

L'observatoire des bâtiments de basse consommation a publié le tableau de bord des certifications Effinergie au troisième trimestre 2015. Les chiffres révèlent une nette avancée du nombre de logements et de tertiaires livrés et certifiés depuis 2007, et une croissance régulière de la quantité de dossiers déposés auprès des organismes certificateurs à savoir Prestaterre, Promotelec, Cequami, Cerqual et Certivéa.
Il y a 9 ans et 267 jours

Rénovation énergétique: le "BBC compatible" fait progresser l'Alsace

La rénovation énergétique des logements sociaux a connu un coup d'accélérateur depuis 2014. La révision de la politique d'aide du conseil régional n'y est pas étrangère. Elle consiste à subventionner les projets, même s'ils ne parviennent pas d'emblée au niveau bâtiment basse consommation (BBC).
Il y a 10 ans et 27 jours

Passi'bat : Le programme des 6èmes Journées de la construction passive se dévoile

Passi'bat est le rendez-vous incontournable du bâtiment très basse consommation.
Il y a 10 ans et 74 jours

Bâtiment tertiaire basse consommation : Effinergie publie un guide à destination des utilisateurs

Après la sortie de ses guides dédiés aux logements neufs et rénovés et du guide d'usage d'un logement Basse Consommation, Effinergie publie un guide consacré à l'utilisation, l'entretien et la maintenance d'un Bâtiment tertiaire Basse Consommation.