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Il y a 2 ans et 117 jours

Bosch Professional lance trois nouveautés sans fil Biturbo

La nouvelle scie sabre sans fil GSA 18V-28 Bosch Professional a été conçue pour répondre aux travaux de démolition ou de rénovation les plus exigeants. [©Bosch] Bosch étoffe sa gamme Biturbo avec 3 nouveaux outils sans fil 18 V. Le perforateur GBH 18 V-40 C Professional offre la liberté du sans fil avec les performances d’un outil filaire, et plus de confort. Quant à la GSA 18 V-28 Professional, elle est la première scie sabre sans fil avec la technologie Biturbo. Son rapport poids/puissance et ses performances de coupe font toute la différence. Enfin, la meuleuse d’angle sans fil GWS 18 V-180 PC Professional combine les avantages des grandes et des petites meuleuses d’angle : une grande profondeur de coupe, un poids réduit et un design optimisé. Le moteur sans charbon haute performance Biturbo Brushless est associé aux nouvelles batteries ProCore18 V du système Professional 18 V. Ceci, afin de permettre à ces outils d’atteindre leurs pleins potentiels, en termes de puissance et d’autonomie. Lire aussi : 772 Lankorep HP de Parexlanko, nouveau mortier de réparation fibré • Le perforateur GBH 18V-40 C Professional : Le plus puissant de sa catégorie Le nouveau perforateur sans fil GBH 18V-40 C Bosch Professional est fait pour percer dans le béton, la pierre et la maçonnerie, grâce à la technologie Biturbo Brushless. Il dispose d’une force de frappe élevée de 9,0 J pour buriner et percer rapidement des trous jusqu’à 40 mm dans du béton. Il bénéficie d’un rapport poids/puissance optimal, grâce à son mécanisme de frappe, qui contribue à le rendre plus léger, et à son système d’entraînement très performant. • La scie sabre GSA 18V-28 Professional : Performances de coupe équivalentes aux outils filaires 1 100 W La nouvelle scie sabre sans fil GSA 18V-28 Bosch Professional a été conçue pour répondre aux travaux de démolition ou de rénovation les plus exigeants. Métal, maçonnerie, isolant, plastique ou bois, tous les matériaux courants sont facilement et rapidement sciés. Grâce à la nouvelle technologie Biturbo Brushless, la GSA 18V-28 Professional profite des performances de coupe équivalentes à celles d’une scie sabre filaire de 1 100 W. Pour réaliser chaque découpe avec une grande précision, elle bénéficie d’un variateur de vitesse sur la gâchette, qui assure un démarrage progressif et en douceur. • La meuleuse d’angle GWS 18V-180 PC Professional : L’ergonomie des petites meuleuses, la performance des grandes D’un design ergonomique et compact, la nouvelle meuleuse d’angle sans fil GWS 18V-180 PC Bosch Professional combine les avantages des petites meuleuses, en termes de confort et de maniabilité, et les performances des grandes. En effet, elle offre la même profondeur de coupe qu’une grande meuleuse d’angle de 230 mm, tout en étant 30 % plus légère et plus petite. Ceci, grâce au disque de 180 mm et à sa tête d’engrenage réduite. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 127 jours

Pourquoi l'Indonésie veut-elle transférer sa capitale dans les forêts de Bornéo ?

Voici ce qui motive la plus grande économie d'Asie du Sud-Est à déplacer son centre administratif à Nusantara, dans une région abritant une riche biodiversité et des forêts tropicales parmi les plus anciennes au monde.Une ville gagnée par les eauxJakarta, située au bord de la mer de Java, s'enfonce à un rythme inquiétant à cause de l'extraction incontrôlée de ses eaux souterraines.Selon une étude de 2021 de l'Agence indonésienne pour l'évaluation et l'application des technologies, la vaste mégalopole s'enfonce d'environ six centimètres par an, un phénomène particulièrement rapide par rapport aux autres villes côtières."La construction d'une digue en mer est inévitable parce que des inondations se produisent déjà, mais avec le temps, le barrage s'enfoncera et les inondations se répèteront", indique à l'AFP Heri Andreas, spécialiste en sciences de la Terre à l'Institut technologique de Bandung."La meilleure solution est de contrôler l'affaissement du terrain en maîtrisant l'exploitation des eaux souterraines", dit-il.Si des mesures urgentes ne sont pas prises, un quart de la capitale pourrait être submergé d'ici 2050, selon l'Agence nationale pour la recherche et l'innovation.Embouteillages et pollutionJakarta est l'une des villes les plus denses au monde avec une conurbation de quelque 30 millions d'habitants.Elle est fortement polluée par le trafic routier, un système de collecte des ordures déficient qui pousse des habitants à brûler leurs déchets, et les émanations de centrales à charbon environnantes.Le gouvernement estime que les embouteillages monstres qui peuvent paralyser la circulation pendant des heures font perdre des milliards de dollars à l'économie du pays qui compte la plus grande population musulmane au monde."Les modes de transports sont très peu efficaces, avec des trajets longs et épuisants, qui font baisser la productivité des gens", explique Djoko Setijowarno, un analyste des transports à l'AFP.Le président indonésien a déclaré qu'il concevait la nouvelle capitale comme une ville moderne où tout un chacun pourra se déplacer en vélo ou à pied entre des lieux proches les uns des autres.RééquilibrageAvec plus de 17.000 îles, l'Indonésie est le plus grand archipel au monde. Mais sa population et son économie se concentrent de façon disproportionnée à Jakarta et plus largement sur l'île de Java qui abrite plus de la moitié des 270 millions d'habitants du pays.Le gouvernement veut rééquilibrer les pôles économiques et politiques dans le pays."Le transfert de la capitale permettra une meilleure distribution et plus d'équité", a souligné Joko Widodo en mars."Nous avons 17.000 îles mais 56% de la population est à Java", avec 156 millions d'habitants sur cette île, a-t-il noté.Par comparaison, la province de Kalimantan Est, où la nouvelle capitale se construit, compte moins de quatre millions d'habitants.Le gouvernement a réservé une zone de 56.180 hectares pour son projet dans cette province, située dans la partie indonésienne de l'île de Bornéo que se partagent aussi la Malaisie et Brunei.Moins de catastrophes naturellesLa prévention des catastrophes naturelles motive également le déménagement de la capitale. Jakarta est située à proximité des failles tectoniques qui traversent l'archipel, ce qui rend la capitale vulnérable aux séismes.L'île de Bornéo est quant à elle la zone du pays la moins susceptible d'être affectée par des tremblements de terre car elle est plus éloignée de la "ceinture de feu" du Pacifique.Jakarta est par ailleurs souvent inondée, ayant été bâtie sur d'anciennes zones marécageuses.Les chercheurs estiment en outre que l'approvisionnement en eau de Jakarta et de sa région pourrait venir à manquer si le gouvernement ne ralentit pas l'expansion de la mégalopole."Jakarta et l'île de Java se dirigent vers une crise de l'eau, que nous prévoyons vers 2050" à cause de la croissance de la population et du développement industriel, souligne Heri Andreas."A mesure que la population explose, les problèmes relatifs au système d'assainissement vont empirer, les polluants vont contaminer les rivières et les eaux souterraines peu profondes, les rendant inutilisables", avertit-il.
Il y a 2 ans et 135 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2022

10 - L’ADEME et le CSTB présentent 4 scénarios prospectifs inédits permettant d’anticiper les avenirs possibles pour le bâtiment et l’immobilier, à l’horizon 2050Changement climatique, transition démographique, évolutions des usages, mutations technologiques sont quelques-uns des défis qui vont transformer en profondeur la demande et l’offre immobilière dans les années à venir.Lire l'article9 - MaPrimeRénov', CEE, "coup de pouce chauffage" : les nouvelles annonces du gouvernementLa totalité des acteurs de la filière de la rénovation énergétique attendaient de l'État un geste pour redynamiser le marché des CEE, en difficulté depuis plusieurs mois. C'est maintenant chose faite avec l'annonce du Ministère de la Transition écologique qui prévoit une hausse de 25% de l'obligation en cinquième période.Lire l'article8 - MaPrimeRénov', primes CEE, retraites, prix des carburants... ce qui change au 1er juillet 2022Le 1er juillet est traditionnellement une date à laquelle des tarifs et des mesures importantes entrent en application. Nous faisons le point pour vous sur ce qui va changer cette année.Lire l'article7 - Polémique après une décision de la Cour de Cassation qui va coûter au moins 10 milliards d’euros aux copropriétairesLa 1ère chambre de la Cour de Cassation, par un arrêt du 29 juin 2022, semble vouloir réserver aux seuls géomètres-experts le marché des plans annexés aux actes de copropriété.Lire l'article6 - Poujoulat recrute 30 agents de productionFace au dynamisme du marché du chauffage au bois, Poujoulat SA cherche à accroître ses capacités de production et recrute actuellement 30 agents de production.Lire l'article5 - Le décret interdisant l'installation d'équipements de chauffage fonctionnant au charbon ou au fioul à compter du 1er juillet 2022 est paruDe nouvelles normes environnementales entreront en vigueur en juillet, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre des équipements de chauffage et excluant ainsi notamment l'installation de nouvelles chaudières au fioul, selon un décret paru jeudi 6 janvier au Journal Officiel.Lire l'article4 - Les 5 grandes tendances du CES 2022 qui devraient impacter les secteurs du bâtiment et de la villeLancée en 2018, la démarche Construction Tech qui propose cette analyse, est une initiative inédite, portée par le salon BATIMAT, et qui a pour vocation de faire connaître et valoriser les innovations technologiques adaptées au monde du bâtiment.Lire l'article3 - Près d'1 consommateur sur 2 souhaite rester au fioul malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudièresC'est acté ! Le décret rendant impossible l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf vient de paraître au Journal Officiel le 6 janvier 2022.Lire l'article2 - Le décret Eco-Energie Tertiaire (DEET) : au-delà d'un nouveau défi à relever, une opportunité à saisirDécryptage de Marc-André Merlet, Directeur Performance Energétique chez EQUANS France et expert du Dispositif Eco-Energie Tertiaire.Lire l'article1 - Les députés votent pour un statut unique des travailleurs indépendants plus protecteurLes députés ont voté lundi en faveur d'un statut unique pour les quelque trois millions de travailleurs indépendants, prévoyant notamment la protection de leur patrimoine personnel en cas de coup dur.Lire l'article
Il y a 2 ans et 146 jours

Case Construction Equipment lance une gamme de pelles sur pneus

Cette gamme de pelles sur pneus CASE comprendra des modèles conventionnels WX140E et WX160E, ainsi que des modèles à rayon court WX155E SR et WX175E SR. Ces quatre modèles seront rejoints plus tard par une pelle classique à déport arrière, WX210E. Les caractéristiques sont les suivantes :Fonctionnement souple et contrôle maximal grâce aux systèmes hydrauliques éprouvés Bosch Rexroth à répartition de débit indépendante de la charge, sur les quatre plus petits modèles.Durabilité, fiabilité et bonne capacité de roulage grâce aux essieux et transmissions hydrostatiques ZF à usage intensif.Sécurité accrue sur le chantier grâce à la grande cabine pour l’opérateur, équipée du moniteur CASE MaximumView permettant d’afficher une vue périphérique à 360° ainsi que du radar de recul supplémentaire.Régulateur de vitesse ultra-confortable, commande de conduite de direction par joystick en option.Fonctionne aux biodiesels, à l’huile végétale hydrogénée (HVO) et autres carburants synthétiques, grâceau moteur diesel Cummins Stage V qui ne nécessite pas d’équipement spécial de recirculation des gaz d'échappement (EGR)Les nouvelles pelles sur pneus CASE Série E bénéficient de composants de qualité éprouvés. Elles seront disponibles en différentes configurations de châssis, et avec plusieurs combinaisons de lames de remblayage avant et arrière, et de stabilisateurs avant et arrière.L'équipement supérieur comprend le choix d’une flèche en une ou deux parties sur toutes les machines, sauf sur la WX175E SR, qui n’est disponible qu’avec une flèche articulée en deux parties. Le régulateur de vitesse de série facilite les déplacements entre les sites, tandis que le déplacement de matériaux sur le site de travail est rendu plus efficace par le contrôle de conduite en option, ou par l'utilisation de la commande de direction à joystick.Technologie éprouvéeLes nouvelles pelles sur pneus CASE sont équipées de moteurs diesel Cummins conformes à la norme européenne Stage V. Les 4 plus petits modèles utilisent un moteur Cummins B4.5, délivrant une impressionnante puissance maximale de 129 kW, supérieure à la moyenne du marché, tandis que la WX210E recevra le plus gros B6.7, offrant jusqu'à 145 kW de puissance maximale.Les moteurs sont équipés d'un module de post-traitement des gaz d'échappement très efficace, comprenant un catalyseur d'oxydation diesel (DOC), une réduction catalytique sélective (SCR) et un filtre à particules diesel (FAP).Étant donné qu’il n'est pas nécessaire d’avoir recours à un système complexe de recirculation des gaz d'échappement (EGR) pour se conformer aux exigences de la phase V, les coûts d'entretien sont considérablement réduits. En outre, les intervalles d'entretien sont de 1 000 heures pour le filtre à carburant et de 800 heures pour l'huile et le filtre du moteur, ce qui augmente encore la disponibilité opérationnelle de la machine pour l'opérateur.Les moteurs peuvent fonctionner avec toute une gamme de carburants pour répondre aux besoins du client. Cela comprend le biodiesel B7 et B20, les huiles végétales hydrogénées (HVO) et les carburants paraffiniques obtenus à partir de gaz (GTL), de charbon (CTL) ou de biomasse (BTL).Les modèles WX140E à WX175E SR utilisent tous un système hydraulique à répartition de débit indépendant de la charge, fourni par Bosch Rexroth. L'opérateur profite ainsi de commandes souples et progressives, et d’un fonctionnement multifonctionnel de la flèche, du bras et du godet. Un compensateur de pression est intégré au système de commande, afin de permettre le partage de débit en cas roulage et déplacement simultanés.La plus grosse version WX210E sera équipée d'un système hydraulique à centre ouvert et commande électrique de débit positif, fourni par Kawasaki. Elle utilise un système à deux pompes, offrant la distribution de puissance requise pour un fonctionnement souple et productif. Un réducteur de pression électrohydraulique proportionnel permet de réduire la consommation de carburant et d'améliorer les performances.Les opérateurs peuvent profiter d'un frein de fouille automatique en option et d'une commande de rotation fine, pour faciliter encore le contrôle des mouvements de la machine. Un verrouillage de sûreté automatique, similaire au système présent sur les modèles à chenilles CASE Série E, empêche tout mouvement indésirable de la tourelle lorsque la porte n’est pas verrouillée.Les spécifications de la cabine améliorent le confort de l'opérateurLa cabine de la Série E est équipée d'une colonne de direction télescopique à deux points d'articulation, pour permettre aux opérateurs de toutes tailles de trouver facilement une position de conduite confortable. Le pare-brise est équipé d'essuie-glaces parallèles en parties supérieure et inférieure pour une couverture aussi large que possible, et les machines peuvent être fournies avec une caméra de recul en option sur le côté droit. Le moniteur CASE Maximum View à 360° est également proposé en option, ainsi qu'un radar monté à l'arrière assurant une visibilité et une sécurité maximales.Le moniteur CASE Maximum View utilise quatre caméras, montées autour de la machine, pour fournir une vision périphérique à 360°. L'opérateur dispose ainsi d'une vue à 360° de la machine sur le chantier, ce qui améliore la sécurité et la visibilité, et permet d’éviter d’éventuelles collisions. L'alarme radar en option peut être réglée selon cinq distances par rapport à la machine, ce qui permet d'avertir l'opérateur de tout risque de collision avec l'arrière ou les côtés de la pelle. Six feux de travail à LED équipent la pelle série, ce qui améliore encore la visibilité dans les conditions de faible lumière.Un écran tactile 8 pouces permet d'accéder à un système de menus pour piloter toutes les fonctions de la machine. Un écran secondaire est disponible pour les caméras. L'opérateur peut naviguer sur l'écran principal à l'aide d'une molette à pression de sélection, qui sert aussi à commander l'accélérateur du moteur. Cette molette permet de choisir parmi 10 régimes moteur.Le moniteur fournit des conseils ECO à l'opérateur, en affichant différentes informations, notamment les temps d'inactivité, afin de permettre au conducteur d’améliorer ses performances et sa productivité au travail. Le joystick de commande proportionnelle est de série, et comporte un sélecteur de marche AV/AR en haut du levier. Le levier dispose aussi d’un système de verrouillage d'oscillation d'essieu avant et d’une fonction de détente. La direction à joystick est en option, tout comme le démarrage sans clé par bouton-poussoir.L'opérateur peut sélectionner jusqu'à 10 réglages prédéfinis de débit et de pression hydraulique auxiliaire, dans les menus du moniteur. L’adaptation des débits hydrauliques à chaque outil de travail favorise l'interchangeabilité des accessoires hydrauliques. Le joystick de droite comporte également un commutateur permettant d'activer un débit auxiliaire unidirectionnel ou bidirectionnel.Disponibilité en concessionCASE élargit son offre de machines avec l'ajout de pelles sur pneus Série E, afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en Europe. Les concessionnaires seront en mesure de fournir aux clients une gamme d'accessoires et de spécifications machine répondant aux besoins de chaque entreprise.Solutions de service CASELa gamme de services CASE, développée pour soutenir tous les clients utilisateurs d’équipements CASE, booste la productivité et améliore la disponibilité opérationnelle de n’importe quel engin CASE. En outre, ces services aident les gestionnaires de parcs et de sites à optimiser le fonctionnement, l'utilisation et la maintenance des engins. Spécifications généralesWX140EPoids en ordre de marche : 14 900 à 15 860 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX155E SRPoids en ordre de marche : 16 860 à 17 170 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX160EPoids en ordre de marche : 17 580 à 18 390 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX175E SRPoids en ordre de marche : 18 820 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX210EPoids en ordre de marche : 21 280 à 22 510 kgMoteur : Cummins B6.8 Stage VPuissance maxi : 145 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.85 mVitesse sur route : 35 km/h
Il y a 2 ans et 147 jours

Rehau équipe un nouvel établissement d’accueil médicalisé (EAM) pour personnes en situation d’autisme

35 jeunes adultes souffrant de trouble du spectre de l’autisme seront hébergés jour et nuit dans ce centre qui, sur une superficie totale de 2 665m², offre à la fois des espaces de vie et des bureaux pour le personnel. Le GAPAS, association gestionnaire de 33 établissements et services sociaux et médico-sociaux, a confié la construction de son nouvel établissement à Carré Constructeur, qui accompagne depuis plus de 40 ans les entreprises et les associations dans leurs projets. Dans le cadre de bâtiments à vocation médicale, le constructeur travaille en étroite collaboration avec les encadrants afin de répondre au mieux aux besoins spécifiques des futurs usagers.Un système de chauffage plébiscité pour les personnes souffrant de cette maladie« Le secteur du médico-social implique un suivi particulier auprès du client dans la définition des choix de matériaux mais aussi de conception, tel que le chauffage », explique Damien Charbonnier, chargé d’opérations chez Carré Construction.Il faut savoir que les personnes souffrant de troubles de l’autisme peuvent avoir des réactions particulières liées à leur sensibilité, et notamment sur les phénomènes de sensation de chaud et de froid. « En l’occurrence, poursuit-il, on a conseillé au GAPAS de mettre en place sur les espaces de vie un système de plancher chauffant qui offre un ressenti moins contraignant que des radiateurs, qui vont renvoyer une chaleur plus ponctuelle et peut-être plus perturbante. » Outre un meilleur confort, le système de surface chauffante va aussi éviter les éventuels risques d’arrachage ou de blessures par rapport à un matériel fixé au mur. Grâce à la répartition des tubes sur la totalité du sol, la sensation de chaleur est ainsi uniformément répartie dans les pièces et apporte beaucoup plus de confort.Réduire les dépenses énergétiques et l’empreinte environnementaleUne des lignes directrices de Carré Constructeur est de construire durablement pour l’entreprise et aussi pour l’environnement de demain. « Dans la conception de nos bâtiments, nous essayons de sortir des énergies fossiles. On en vient de plus en plus à proposer des solutions de type pompes à chaleur qui vont permettre une réduction de l’énergie consommée », complète Damien Charbonnier.Environ 8,5 km de tubes RAUTHERM en PE-Xa sont installés associés à 13 collecteurs polymères qui gèrent les arrivées et départ d’eau chaude et froide, le tout relié à une pompe à chaleur afin de chauffer ou rafraîchir les pièces selon les besoins. Fonctionnant à basse température et avec une excellente inertie, le système REHAU ne demande ainsi que peu d’énergie et ne pose aucun problème de santé ou de sensation de jambes lourdes.La livraison de l’établissement a été faite en juillet 2022 et l’ouverture est prévue prochainement.
Il y a 2 ans et 149 jours

Le Vietnam fait des promesses pour l'environnement, malgré une addiction tenace au charbon

Hanoï a promis de suivre le mouvement lancé lors de la COP26 l'an dernier, qui a appelé à la "réduction" de la part du charbon, désigné explicitement pour la première fois comme l'un des principaux responsables du changement climatique."Mais ce n'est pas vraiment ce que le Vietnam réalise sur le plan national", explique Nandini Das, chercheuse du groupe de réflexion Climate Analytics.Le pays de 98 millions d'habitants essaie de se tourner vers les énergies renouvelables pour alimenter sa croissance, l'une des plus élevées de la région, mais la politique autoritaire du gouvernement communiste met en péril son engagement d'atteindre la neutralité carbone en 2050.Quatre activistes écologistes de premier rang ont été envoyés en prison cette année, parmi lesquels Nguy Thi Khanh, qui a reçu en 2018 le prix Goldman pour l'environnement, le "Nobel vert", condamnée à deux ans derrière les barreaux pour évasion fiscale.Une accusation "inventée" par les autorités, ont dénoncé plusieurs organisations de défense des droits humains, dans une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, qui s'est rendu au Vietnam fin octobre.Le boom du solaire"Avec des figures écologistes en prison, je pense qu'il y a des doutes sérieux sur la capacité du pays à atteindre ses objectifs", estime Michael Sutton, le directeur du prix Goldman pour l'environnement."Des figures comme Mme Khanh sont importantes pour construire le soutien du public" vers des pratiques plus vertes, poursuit le responsable. Derrière la Chine et l'Inde, le Vietnam est le troisième pays dans le monde le plus impliqué dans les centrales à charbon, en matière de capacités de production existantes et à venir, selon l'organisme indépendant Climate Action Tracker.La part du charbon dans son mix énergétique est passée de 33% en 2015 à 52% en 2021, a relevé le groupe de réflexion Ember.Dans le même temps, la part du solaire a bondi de 2% en 2020 à 10% l'année suivante, l'une des hausses les plus importantes dans le monde, a souligné Ember.Le Vietnam prépare sa sortie du charbon par des investissements, ou des subventions à l'achat de panneaux photovoltaïques, qui en ont fait le dixième pays au monde en termes de capacité de production d'énergie solaire.Les effets de cette politique se font ressentir jusque dans un village reculé du delta du Mékong (sud), où Doan Van Tien arrose ses avocats, fraises et mandarines grâce à une pompe hydraulique alimentée par des batteries solaires."Ca a beaucoup changé ma vie", a déclaré l'agriculteur, qui peut désormais arroser ses arbres fruitiers sans avoir à payer pour l'essence qui alimentait le vieux groupe électrogène utilisé jusque-là.Ce changement a été rendu possible grâce à l'ONG créée par Nguy Thi Khanh, GreenID.Hanoï veut reprendre à son compte la dynamique. Les derniers objectifs climat publiés en juillet par le ministère de l'Environnement sont "clairs et bien plus ambitieux que (les) précédents", a remarqué Thang Do, chercheur en politique publique à l'Université nationale d'Australie.Dans sa nouvelle stratégie, le gouvernement veut réduire de 43,5% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, alors que son précédent objectif était de 9%. Les autorités prévoient un pic d'émissions de gaz à effet de serre en 2035 avant une baisse drastique jusqu'à la neutralité carbone en 2050.Changer les mentalitésMais il reste à voir comment Hanoï va mettre en pratique ses intentions, d'autant que celles-ci restent difficiles à déchiffrer, notamment en raison de la répression visant des militants qui contribuaient à sa transition énergétique.Dang Dinh Bach, un autre activiste derrière les barreaux, a travaillé pour informer les riverains des projets de centrales à charbon sur les risques posés par ces projets en matière de santé."Il leur a donné des conseils pour qu'ils comprennent leurs droits et puissent les mettre en pratique", explique à l'AFP sa femme, Tran Phuong Thao. Souvent, les habitants étaient "surpris et furieux", se rappelle-t-elle. "Les gens n'avaient aucune information sur ces projets."Si le Vietnam est engagé dans une course contre-la-montre contre le changement climatique, qui menace sa population dense concentrée le long du littoral en raison de la montée des eaux, il faut rester patient, prévient Thang Do."Toute l'économie dépend du charbon, donc c'est très difficile de faire changer les choses", explique-t-il."Ce n'est pas une décision facile de fermer une centrale à charbon pour aller ensuite vers le solaire ou l'éolien, ça prend beaucoup de temps et de ressources, et les mentalités doivent aussi changer", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 150 jours

Cem’In’Eu : Nouveaux wagons

Le nouveau wagon utilisé par Cem’In’Eu. [©Cem’In’Eu] Engagé pour une logistique à faible impact, Cem’In’Eu innove, en mettant en service de nouveaux wagons pour le transport de ses matières premières au départ du port de Sète. Développés en partenariat avec le spécialiste du transport ferroviaire VTG, ces wagons sont plus légers, permettent un chargement optimal et la mise en place de trains plus longs. Ce nouveau choix logistique renforce la performance du modèle logistique multimodal de Cem’In’Eu, tant en termes économique qu’environnemental. Lire aussi : Rhône Ciments monte en puissance « Cem’In’Eu est le premier industriel en France à faire ce choix plus efficace pour la rentabilité du transport ferroviaire », explique Romain Sudour, technico-commercial VTG. Cem’In’Eu est le premier industriel français à utiliser ces nouveaux wagons fabriqués en Europe. Toujours tractés par RégioRail, ces wagons dits de “80’” sont plus légers que deux wagons de 40’. Une évolution qui permet d’augmenter la charge utile par wagon. Mais aussi de rallonger les trains qui passent de 23 à 27 équivalents wagons de 40’. Transportant ainsi plus de 20 % de marchandises supplémentaires. Cela a pour conséquence directe de réduire de 38 par an le nombre de trains nécessaires au transport du clinker depuis sa filiale logistique Cem’In’Log , basée à Sète. Un changement de wagon sans rupture d’approvisionnement Le développement spécifique mené par VTG pour Cem’In’Eu a exigé une année de tests. Avec en particulier, la mise en circulation d’un prototype, qui a permis d’affiner les réglages. Et de bien valider le rayon de courbure compatible avec la circulation sur les voies françaises. Une fois cette phase de test terminée, le changement des wagons a été organisé par Cem’In’Log en une seule opération. Entre deux livraisons, sans aucune rupture des approvisionnements. La combinaison de l’augmentation de la charge utile par train et de la diminution du nombre de trains par an amène une réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges) de 334 t par an, soit – 13 %. Le gain en intensité carbone par tonne de marchandise transportée est ainsi de 1 kg, passant de 7,8 kg eqCO2 à 6,8 kg eqCO2. Ce nouveau wagon renforce encore la pertinence environnementale du modèle logistique développé par Cem’In’Eu. Lequel permet d’éviter près de 12 000 trajets en camions par an grâce au choix du ferroviaire. Et donc d’émettre trois fois moins de Ges qu’un dispositif routier. Soit une économie d’environ 5 000 t eqCO2 par an. « Cet important travail d’optimisation logistique s’inscrit très légitimement dans le cadre de l’engagement pris auprès de Fret 21 pour réduire les émissions de CO2 liées au transport de Cem’In’Eu », explique Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 151 jours

La France a passé son premier pic de consommation électrique de l'hiver, selon RTE

Avec un pic de plus de 82 GW à 19h, la journée de lundi avait valeur de test. Mais tandis que la France grelotte, le signal de la plateforme d'alerte EcoWatt est resté vert lundi et le restera toute la semaine, a expliqué à l'AFP Jean-Paul Roubin, directeur exécutif clients et opération du système électrique de RTE.QUESTION: Comment le système électrique a-t-il absorbé ce premier pic?REPONSE: "Avec le retour sur le réseau de trois réacteurs en fin de semaine dernière, lundi le parc nucléaire a atteint un maximum d'environ 41 GW de capacité disponible (sur un total de 61,4 GW installés).Toute la puissance disponible des deux centrales à charbon de Cordemais et Saint-Avold restantes en France a été utilisée à hauteur de 1,8 GW, idem pour les centrales au gaz (9,5 GW) ainsi que pour les productions éolienne et photovoltaïque.Comme le vent s'est levé, la production éolienne a pu être portée en soirée à 5,5 GW (1,8 le matin), ce qui a contribué à couvrir plus largement la consommation à 19h, et à recourir à moins d'importations".Q: Quel a été le rôle de nos voisins européens?R: "Cette production disponible en France a été complétée par les importations: jusqu'à 7 GW à 9h et autour de 5,8 GW à 19h (en solde net), ce qui reste très loin des capacités maximales (entre 13 et 15 GW).On a importé en net des pays frontaliers et une partie est repartie vers l'Angleterre au moment où elle a eu besoin d'électricité. Mais RTE a toutefois réduit de moitié ses exports vers le Royaume-Uni.Pour la troisième fois en 2022 (après les 20 et 25 juillet), on a activé entre 9h et 10h un mécanisme de contrats d'assistance mutuelle avec l'Italie, la Belgique et la Suisse pour obtenir 1,25 GW d'imports supplémentaires.Cet ensemble a permis de couvrir la consommation et d'avoir des marges suffisantes pour ne pas avoir à placer lundi en signal orange sur EcoWatt, ni aucune journée de la semaine.On a pu également bénéficier entre 8H30 et 10H30 de 0,7 GW d'"effacement" de consommation électrique auprès d'entreprises volontaires françaises qui participent à un mécanisme d'ajustement en temps réel, ce qui représente l'équivalent d'une unité de production de charbon.Tous les moyens à notre disposition ont été suffisants et nous n'avons pas eu à recourir aux mesures d'urgence: l'interruptibilité (coupure volontaire des grands industriels), la baisse de tension et, le moyen ultime, signalé par une alerte rouge: le délestage".Q: Et les prochaines semaines?R: "On a surmonté dans de bonnes conditions la pointe la plus haute de cet hiver avec 2 GW de capacité de production disponible non engagée, on avait de la marge pour répondre à un aléa. Cette pointe se situait en-deçà du pic de 2022 (87 GW le 14 janvier).Jusqu'à la fin de l'année, il n'y a pas de risque de signal orange ou rouge. Les températures se radoucissent et l'activité économique va diminuer avec le début des vacances, la consommation va baisser. En outre, l'ensemble des gestes contribuent à la sécurisation du système électrique avec une baisse observée de la consommation d'électricité qui s'approche de 10%.Pour début janvier, il est beaucoup trop tôt pour savoir si on aura des signaux orange ou rouge car tout dépendra des conditions météos. Mais si la trajectoire de remontée du nucléaire se confirme, cela viendra sécuriser le mois de janvier".
Il y a 2 ans et 159 jours

La crise de l'énergie a créé un "élan inédit" pour les renouvelables, selon l'AIE

Le monde devrait développer autant de capacités renouvelables ces cinq prochaines années qu'il l'a fait au cours des 20 dernières, selon le rapport 2022 de l'AIE sur les énergies renouvelables.Solaire et éolien en particulier vont ainsi devenir la première source d'électricité dans le monde d'ici à 2025, en détrônant le charbon, les pays cherchant à réduire leur dépendance aux énergies fossiles surtout après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.La capacité renouvelable mondiale devrait gagner 2.400 gigawatts (GW) sur la période 2022-2027, soit autant que la capacité électrique actuelle de la Chine, et un tiers de plus que ce qu'envisageaient les experts il y a encore un an, ont calculé les analystes de l'AIE pour ce rapport annuel.L'Agence, qui conseille les Etats dans leurs politiques énergétiques, relève "la rapidité avec laquelle les gouvernements ont su pousser encore un peu plus les renouvelables".C'est particulièrement vrai en Europe, qui cherche à remplacer le gaz russe, et où les capacités installées en 2022-27 devraient doubler par rapport à ces cinq années passées.Ailleurs, la Chine, les Etats-Unis et l'Inde mènent le mouvement, avec des plans et des réformes de marché qui n'étaient pas attendus aussi rapidement."L'exemple (des renouvelables) montre que la crise énergétique pourrait être un tournant historique vers un système énergétique mondial plus propre et plus sûr", selon le directeur de l'AIE, Faith Birol, qui rappelle aussi qu'une telle "accélération continue est critique si l'on veut garder une possibilité de limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère préindustrielle.En terme de technologies, solaire et éolien terrestre forment aujourd'hui les moyens de production électrique les moins coûteux de tous, dans la majorité des pays.Le rapport prévoit un triplement du parc photovoltaïque sur 2022-2027, notamment sur les toits des commerces et des résidences, avec des consommateurs désireux de limiter leurs factures.L'AIE voit d'ailleurs un début de diversification dans la production de ces équipements, en particulier vers l'Inde et les Etats-Unis.L'éolien lui devrait doubler en capacité sur la période, aux quatre cinquièmes en terrestre.Enfin la demande en biocarburants devrait croître de 22%, tirée par les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, l'Indonésie et l'Inde, qui ont adopté des mesures de soutien de cette énergie.
Il y a 2 ans et 160 jours

Nouveautés sans-fil BITURBO Bosch Professional – Pour percer, scier et couper tout en puissance et en toute liberté 

Bosch étoffe sa gamme BITURBO avec 3 nouveaux outils sans-fil 18V. Le perforateur sans-fil GBH 18V-40 C Professional offre la liberté du sans-fil avec les performances d’un outil filaire et davantage de confort. Quant à la GSA 18V-28 Professional, elle est la première scie sabre sans-fil avec la technologie BITURBO. Son rapport poids/puissance et ses performances de coupe font toute la différence. Enfin, la meuleuse d’angle sans-fil GWS 18V-180 PC Professional combine les avantages des grandes et des petites meuleuses d’angle : une grande profondeur de coupe, un poids réduit et un design optimisé. Le moteur sans charbon haute performance BITURBO Brushless, associé aux nouvelles batteries ProCORE18V (5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah) du système Professional 18V, permet aux outils d’atteindre leurs pleins potentiels en termes de puissance et d’autonomie. NOUVEAU PERFORATEUR SANS-FIL GBH 18V-40 C : LE PLUS PUISSANT DE SA CATÉGORIE Le nouveau perforateur sans-fil GBH 18V-40 C Bosch Professional offre des performances équivalentes à un outil filaire pour percer dans le béton, la pierre et la maçonnerie grâce à la technologie BITURBO Brushless. Il dispose d’une force de frappe élevée de 9,0 J pour buriner et percer rapidement des trous jusqu’à 40 mm dans du béton. Il bénéficie d’un rapport poids/puissance optimal grâce à son mécanisme de frappe optimisé, qui contribue à le rendre plus léger, et son système d’entraînement très performant. Un affichage interactif et des fonctions de connectivité Bluetooth via Smartphone permettent aux artisans de contrôler la machine, l’état de la batterie, et de personnaliser les réglages via 3 modes de travail : – le mode « Auto » pour des performances maximales, par exemple lors du percement dans le béton,– le mode « Soft » pour travailler dans des matériaux fragiles tels que la maçonnerie ou les carreaux,– le mode « Favori » pour personnaliser les performances de perçage via l’application Bosch Toolbox. Pour un meilleur confort d’utilisation, la batterie du perforateur est intégrée à l’avant de l’outil, ce qui optimise son centre de gravité et le rend plus facile à manier. La poignée déportée permet une manipulation aisée et une réduction des vibrations de l’outil. Les fonctions de démarrage progressif EPC (Electronic Precision Control) et ASC (Adaptive Speed Control) assurent un maximum de précision et de confort lors des travaux de perçage et burinage. En plus du débrayage de sécurité, le système KickBack Control protège l’utilisateur. Un capteur arrête automatiquement le moteur en cas de blocage soudain de l’accessoire dans le matériau. Cela évite un rebond inattendu et réduit le risque de blessure. Le perforateur est également équipé d’un éclairage LED, d’un variateur de vitesse, d’un interrupteur blocable et de la fonction Vario-Lock. Il est compatible avec toutes les batteries et tous les chargeurs du système Professional 18V Bosch. Bosch propose également une large gamme d’accessoires dont les forets Expert, particulièrement résistants à l’usure.  ©Bosch NOUVELLE SCIE SABRE SANS-FIL GSA 18V-28 : DES PERFORMANCES DE COUPE ÉQUIVALENTES AUX OUTILS FILAIRES 1 100 W La nouvelle scie sabre sans-fil GSA 18V-28 Bosch Professional BITURBO a été conçue pour répondre aux travaux de démolition ou de rénovation les plus exigeants. Métal, maçonnerie, isolant, plastique ou bois, tous les matériaux courants sont facilement et rapidement sciés. Grâce à la nouvelle technologie BITURBO Brushless, la GSA 18V-28 Professional profite des performances de coupe équivalentes à celles d’une scie sabre filaire de 1 100 W. Pour réaliser chaque découpe avec une grande précision, elle bénéficie d’un variateur de vitesse sur la gâchette qui assure un démarrage progressif et en douceur. Compacte et parfaitement équilibrée, la scie sabre sans-fil GSA 18V-28 Professional offre un grand confort d’utilisation grâce à sa poignée optimisée, aux formes ergonomiques, et son très bon rapport poids/puissance. Elle est idéale pour effectuer des coupes à ras des tuyaux ou près des murs, et permet à l’utilisateur de travailler facilement et sans effort, quelle que soit sa position : en hauteur, dans les endroits difficiles d’accès, exigus… La GSA 18V-28 Professional dispose du système SDS sans outil qui permet de changer la lame facilement et rapidement en toute sécurité, d’une seule main. Pratique, elle est dotée d’un crochet métallique, situé à l’arrière de l’outil, pour être suspendue dans une position équilibrée à une échelle ou un échafaudage entre 2 utilisations. Par ailleurs, lorsque la scie sabre GSA 18V-28 Professional est équipée de la lame à technologie carbure Expert Thick Tough Metal, les artisans peuvent couper rapidement, de manière précise et droite, du métal épais, des tuyaux en fonte, des profilés en acier… La GSA 18V-28 Professional est compatible avec toutes les batteries et tous les chargeurs du système Professional 18V Bosch. La large gamme d’accessoires Bosch permet à la scie sabre GSA 18V-28 Professional de couvrir un large champ d’applications. ©Bosch NOUVELLE MEULEUSE D’ANGLE SANS-FIL GWS 18V-180 PC PROFESSIONAL : L’ERGONOMIE DES PETITES MEULEUSES, LA PERFORMANCE DES GRANDES D’un design ergonomique et compact, la nouvelle meuleuse d’angle sans-fil GWS 18V-180 PC Bosch Professional BITURBO combine les avantages des petites meuleuses en termes de confort et maniabilité, et les performances des grandes. En effet, elle offre la même profondeur de coupe qu’une grande meuleuse d’angle de 230 mm, tout en étant 30 % plus légère et plus petite grâce au disque de 180 mm et à sa tête d’engrenage réduite. La technologie BITURBO Brushless lui permet de disposer de suffisamment de puissance pour effectuer des coupes rapides et tronçonner tous types de métaux, béton, brique et carrelage. Autre avantage, la GWS 18V-180 PC Professional assure une très bonne protection de l’utilisateur, notamment lorsqu’il est sur un échafaudage ou un toit, grâce à différentes fonctions. Le système PROtection switch (interrupteur homme mort) arrête immédiatement la meuleuse dès que l’utilisateur relâche l’interrupteur. La fonction KickBack Control prévient les rebonds imprévisibles et le système de freinage intelligent réduit considérablement les risques d’accidents. Par ailleurs, la protection anti-redémarrage, le démarrage progressif ainsi que la poignée latérale anti vibrations garantissent une maîtrise et une sécurité totales de l’outil. La GWS 18V-180 PC Professional BITURBO est équipée d’un module Bluetooth Connectivity qui permet aux professionnels de coupler la meuleuse avec un Smartphone pour voir, définir et personnaliser ses fonctions via l’application ToolBox. Enfin, la meuleuse possède un carter d’engrenage rotatif à 90° et des disques qui permettent de découper une grande variété de matériaux (métal, béton, pierre) tout en protégeant l’utilisateur. D’autres accessoires sont également disponibles tels que le disque à tronçonner Expert « Diamond Metal Wheel » pour des applications plus exigeantes dans le métal et les matériaux abrasifs. La GWS 18V-180 PC Professional est compatible avec toutes les batteries et tous les chargeurs du système Professional 18V Bosch.  ©Bosch www.bosch.fr
Il y a 2 ans et 160 jours

Nouveautés sans-fil BITURBO Bosch Professional

Bosch étoffe sa gamme BITURBO avec 3 nouveaux outils sans-fil 18V : le perforateur sans-fil GBH 18V-40 C Professional, la GSA 18V-28 Professional et la meuleuse d'angle sans-fil GWS 18V-180 PC Professional. Le moteur sans charbon haute performance BITURBO Brushless, associé aux nouvelles batteries ProCORE18V (5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah) du système Professional 18V, permet aux outils d'atteindre leurs pleins potentiels en termes de puissance et d'autonomie.
Il y a 2 ans et 161 jours

Cepsa va investir 3 Mds d'euros dans un projet d'hydrogène vert en Andalousie

Ce projet, baptisé "Vallée andalouse de l'hydrogène vert", permettra la production de 300.000 tonnes de ce gaz considéré comme crucial pour la décarbonation de l'économie, sur une vaste zone située entre Cadix et Huelva, a indiqué l'entreprise espagnole dans un communiqué.Il s'accompagnera d'un investissement additionnel de deux milliards d'euros pour le développement de parcs éoliens et solaires et devrait générer "10.000 emplois", selon le groupe.La production d'hydrogène sera "une contribution vitale pour la transition énergétique et la sécurité d'approvisionnement du continent" européen, a souligné le directeur général de Cepsa, Maarten Wetselaar, lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.Selon ce dernier, l'investissement réalisé par Cepsa devrait permettre à l'Andalousie, qui bénéficie en particulier d'un fort ensoleillement toute l'année, de devenir "l'une des régions les plus compétitives au monde en matière de production d'hydrogène" vert à partir d'énergie solaire et éolienne.L'hydrogène vert est actuellement en plein essor en Espagne, qui cherche à s'affirmer comme un acteur clé de la transition énergétique en Europe. Ce gaz, produit en décomposant les molécules de l'eau à l'aide d'un courant électrique (dont l'origine peut être renouvelable ou non), ne libère en brûlant que de la vapeur d'eau, à la différence des carburants fossiles.Il peut être utilisé pour remplacer le charbon dans les industries ayant besoin de beaucoup de chaleur, comme la sidérurgie, et est perçu comme une solution d'avenir pour faire marcher les bus, les trains et même les avions.
Il y a 2 ans et 166 jours

RUBI, nouveau membre de l'alliance CAS

Le Groupe RUBI est désormais membre de l'alliance internationale CAS. Carles Gamisans, directeur général adjoint de RUBI, a souligné que "les professionnels de la construction travaillent souvent dans des endroits sans alimentation électrique et, là où ils se trouvent, les câbles peuvent provoquer des accidents. La solution est la technologie sans fil". Il ajoute "notre objectif est de rendre le travail des professionnels du bâtiment plus sûr, plus facile et plus efficace, et l'idée centrale de CAS s'inscrit parfaitement dans tout cela".En 2023, le Groupe RUBI prévoit de lancer sur le marché quatre nouveaux produits dotés de cette technologie, dont le premier sera le nouveau malaxeur RUBIMIX E10 Energy CAS. L'appareil est doté d'un puissant moteur sans charbon qui garantit des performances élevées et une longue durée de vie et nécessite peu d'entretien.Fondée à Barcelone en 1951, Rubi est aujourd'hui l'un des principaux fournisseurs d'outils de coupe et pose de carrelage. L'entreprise espagnole compte onze succursales sur les cinq continents et distribue ses produits spéciaux dans plus de 120 pays. Rubi développe, produit et vend des outils et des accessoires pour les carreleurs – du malaxage à la coupe en passant par le polissage jusqu'à la pose de carreaux. Son catalogue de produits comprend également des systèmes de nivellement, des outils pour la découpe de dalles, des disques et des trépans spécifiques. L'accent est toujours mis sur les artisans qui sont fortement impliqués dans le processus de recherche et développement des outils de demain. Le but est de rendre le travail des carreleurs plus facile.« Nous sommes impatients de lancer nos appareils sur le marché l'année prochaine et de faire partie de la plus grande alliance de batteries multimarques. Avec CAS, nous pouvons réaliser notre objectif qui est d’offrir une gamme de machines sans fil à notre clientèle. Nous sommes impatients de travailler ensemble », déclare Carles Gamisans.
Il y a 2 ans et 167 jours

Énergie : une centrale à charbon rouvre, nucléaire et hydraulique réaffirment leurs atouts

DÉCRYPTAGE. La centrale à charbon Émile-Huchet de Saint-Avold, en Moselle, a recommencé à produire de l'électricité depuis hier matin en vue de sécuriser l'approvisionnement du pays. En parallèle, le Gouvernement a apporté son soutien à EDF pour la construction de deux EPR au Royaume-Uni. En outre, la filière de la petite hydroélectricité s'est rappelée au bon souvenir de l'exécutif dans un contexte de crise énergétique.
Il y a 2 ans et 168 jours

Eqiom : Une démarche environnementale très globale

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. [©ACPresse] Comme pour la plupart des acteurs du béton, les dirigeants d’Eqiom doivent faire face au défi de la décarbonation. Christophe Bignolas, directeur général d’Eqiom Bétons, en détaille les modalités : « Près de 90 % de l’empreinte carbone de 1 m3 de béton provient du ciment, d’où l’intérêt de développer trois grands axes. D’une part, utiliser un clinker bas carbone, voire zéro carbone. Puis, viser à réduire la part de clinker dans le ciment. Enfin, diminuer le pourcentage de ciment dans le béton, jusqu’à des limites réalistes, en termes de normes et de résistance des matériaux ». Lire aussi : La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons Cette politique environnementale se décline aussi au niveau des centrales, implantées pour certaines, dans ou à proximité, de centres urbains denses. Comme souvent, les dirigeants ont dû mettre au point des solutions qui satisfassent toutes les parties : la production de béton prêt à l’emploi, la circulation des toupies, mais aussi celle des riverains. En parallèle, Eqiom s’intéresse au développement des véhicules électriques, au remplacement du gazole par du bio-fioul, aux progrès de l’hydrogène… Toutes les pistes qui peuvent permettre de participer, à terme, à la réduction des pollutions en milieu urbain. Ces démarches sont complétées par des développements importants au niveau des économies d’énergie en production. En remplaçant le coke de pétrole et le charbon par des déchets combustibles, par ailleurs difficiles à valoriser. Toujours au niveau de la production, l’avenir s’écrit au travers du programme K6, qui devrait permettre d’atteindre la neutralité carbone par captage du CO2. Intégrer des centrales dans des sites urbains L’intégration de centrales à béton dans un site urbain nécessite des approches très fines, en termes travail visuel et de limitation des nuisances. [©Eqiom] Plusieurs centrales à béton Eqiom sont situées dans des sites urbains et le long de voies navigables, dans une logique de proximité des chantiers et d’acheminement des sables et graviers par voie d’eau. De telles implantations nécessitent des approches très fines, tant au niveau de l’intégration dans le site que de la limitation des nuisances. Des paramètres liés à la sécurité doivent aussi être pris en compte. En effet, certains de ces sites sont situés sur des quais en partie ou en totalité accessibles au public, dans un contexte de mutualisation des espaces. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Par exemple, l’intégration dans le site de Pais-Tolbiac se traduit par des équipements de hauteur limitée, des volumes discrets et des teintes “pastel” qui permettent de se fondre dans le décor. L’organisation linéaire du process favorise l’intégration le long des quais de la Seine, les différentes zones inaccessibles au public sont délimitées pour éviter toute intrusion, incident ou accident. Récemment, un trottoir pavé a même été mis en place le long de la centrale, pour assurer une continuité totale aux joggeurs du quartier. Les contraintes de bruit et d’empoussièrement sont traitées de longue date. Tout ce qui est produit passe par un filtre dépoussiéreur. Les malaxeurs sont encapsulés. Les camions ne doivent pas utiliser leurs avertisseurs sonores… « Ces sujets sont acquis et ne sont dorénavant plus un problème », indique Christophe Bignolas. Réutiliser les bétons de déconstruction L’implantation d’une centrale au milieu d’un espace laissé public impose des mesures de prévention spécifiques. [©Gérard Guérit] En majorité, les bétons de déconstruction sont réutilisés en remblaiement de carrière et en application routière. La direction d’Eqiom a développé l’économie circulaire autour de plusieurs axes. Tout d’abord, la maîtrise des impacts industriels sur les sites de production. Puis la mise en place d’une logistique qui privilégie le transport par bateau. Enfin, le développement d’une offre de solutions constructives durables. L’ensemble des process de conception et de production est concerné. En particulier pour ce qui concerne la production de bétons bas carbone, mais aussi vis-à-vis de l’utilisation des granulats recyclés. Dans ce cadre, Eqiom a implanté en Ile-de-France une plate-forme de valorisation des bétons issus de chantiers de démolition de la région. « Le vrai défi est de voir comment nous pourrions atteindre 100 % de revalorisation des bétons de déconstruction et ceci, de façon réaliste, explique Christophe Bignolas. Lorsque qu’il y a incorporation dans des ouvrages plus techniques, tels ceux du bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte que ces bétons de déconstruction peuvent être moins bons au plan qualitatif que des granulats neuves. De par leur composition, forme et teneur en fines, impliquant un dosage en ciment plus important. Une démarche qui va à l’encontre du but recherché en termes de décarbonation. Nous estimons qu’il est possible d’intégrer jusqu’à 10 % de bétons recyclés dans le BPE. Sachant que leur utilisation n’est pas possible pour tous les bétons. » Par ailleurs, le recyclage concerne les eaux de lavage (malaxeurs, toupies, équipements…) qui sont traitées, filtrées et réintroduites dans le circuit de fabrication. En général, chaque centrale possède deux circuits d’eau, dont un dédié à la récupération des eaux pluviales. Capter le CO2 très en amont Plate-forme de recyclage des bétons de déconstruction de Gennevilliers (92). [©Eqiom] La politique environnementale d’Eqiom se veut offensive à tous les niveaux. La recherche de la neutralité carbone passe par des projets très importants au niveau des unités de production. A ce jour, trois sites – Lumbres dans le Nord, Herning, en Alsace, et Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura – sont en cours de modernisation. L’objectif est de diminuer de façon importante la consommation des fours qui utilisent, en temps normal, du coke de pétrole et du charbon. Des combustibles plus intéressants au niveau économique que le gaz ou le fioul. « Nous arrivons ainsi à réduire de 70 % notre consommation de ces combustibles fossiles, explique Christophe Bignolas. La méthode consiste à les remplacer par des déchets difficilement valorisables , comme les papiers, les résidus de l’industrie, les solvants… La seule contrainte est de devoir  adapter les brûleurs. » Les avantages sont nombreux : utilisation de combustibles locaux, de combustibles plus économiques, d’une empreinte carbone moindre du fait d’une part de biomasse. Cela permet aussi l’intégration des concepts d’économie circulaire… Sans oublier que l’on évite ainsi que ces déchets soient brûlés, par ailleurs, dans un incinérateur. Lire aussi : K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2 Néanmoins, ces installations, même optimisées, restent émettrices de CO2. Le programme dénommé K6 va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à liquéfier et à stocker le CO2dans des sites de séquestration en mer du Nord. Un dossier de candidatures a été déposé au niveau de l’Union européenne. Sept projets ont été retenus. Le seul pour la France est celui d’Eqiom. Gérard Guérit Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 170 jours

Meurthe-et-Moselle : Reconversion écologique d’un site industriel

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine La construction de l’unité de co-génération de l’usine Solvay de Dombasle-sur-Meuthe a été confiée à GTM Hallé, Demathieu Bard Construction et Colas. [©Mil Lieux] En février 2022, Solvay et Veolia lançaient un projet d’écologie industrielle, baptisé “Dombasle Energie”,. Ceci, pour transformer en profondeur leur usine de Dombasle-sur-Meurthe. Ce chantier vise à remplacer le charbon par des combustibles solides de récupération (CSR) pour produire une énergie alternative. Par conséquent, Solvay a confié à GTM Hallé (filiale de Vinci Construction), Demathieu Bard Construction et Colas, la construction de l’unité de cogénération CSR sur le site de l’usine. Les déchets non recyclables seront transformés en combustibles solides de récupération. Ils pourront, ainsi, être valorisés, tout en se substituant aux ressources fossiles pour produire de l’énergie et de la chaleur. Lire aussi les autres actualités du Grand Est. Des travaux conséquents  Parmi les défis techniques à relever figurent l’installation de 508 pieux pour les fondations et la création de deux fosses. Pour lesquelles les procédés constructifs ont été adaptés. Enterrée à 6 m de profondeur, dans la nappe phréatique, la première est dédiée au déchargement des CSR. Elle est réalisée en pieux sécants avec un radier étanche. Quant à la fosse de stockage des CSR, dont les murs atteindront 23,50 m de hauteur, les équipes la construisent actuellement, en recourant à un coffrage glissant. Les travaux de gros œuvre de l’unité centrale sont en cours d’achèvement. Prévus à l’automne 2022 avec la pose d’une charpente métallique de 375 t. Le chantier comprend aussi l’aménagement de deux bassins extérieurs pour la collecte des eaux usées et la rétention des eaux pluviales. Ainsi que l’édification d’un bâtiment de 410 m2 de bureaux et de 21 500 m2 de voiries et réseaux divers. Démarré en février 2022, l’ensemble de ces travaux sera réalisé en 24 mois. Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 170 jours

La Nouvelle-Calédonie peine à payer son électricité

La Société néo-calédonienne d'énergie (Enercal), société d'économie mixte dont la Nouvelle-Calédonie est l'actionnaire majoritaire depuis 2008, a fait ses comptes : elle sera en cessation de paiement d'ici la fin de l'année si aucune mesure visant à compenser son déficit n'est prise, a-t-elle elle-même annoncé fin octobre."Le prix du charbon a été multiplié par presque cinq, et la crise en Ukraine a également des conséquences qui nous sont défavorables sur le taux de change. Or toutes les projections nous montrent que la situation ne va pas s'arranger avant au moins trois ans", a indiqué à l'AFP le directeur général d'Enercal, Jean-Gabriel Faget.Selon Enercal, les conséquences de la guerre en Ukraine devraient entraîner un déficit supplémentaire de 42 millions d'euros pour l'année 2022. Un chiffre conséquent qui s'ajoute au déficit global de l'entreprise de 75,6 millions d'euros.Un véritable casse-tête pour le gouvernement local, déjà contraint de voter en début d'année une augmentation de 11% du tarif public, gelé depuis 2012. Un gel jamais compensé jusque-là par les pouvoirs publics auprès de l'entreprise. Pour faire face au surcoût, il faudrait "augmenter à nouveau le tarif public, d'environ 20%", selon les estimations d'Enercal.Une situation "inenvisageable", estime Christopher Gyges, membre du gouvernement local en charge de la transition énergétique, qui entend plutôt "solliciter l'État au titre de la solidarité nationale".La Nouvelle-Calédonie ne bénéficie pas du système de compensation qui permet au consommateur des départements d'Outre-mer de payer le même prix de l'électricité que dans l'Hexagone, malgré les surcoûts liés à l'insularité. "Dépendance"Sur le moyen et long terme, le gouvernement local mise "sur les énergies renouvelables pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles", indique Christopher Gyges.La Nouvelle-Calédonie s'est dotée, pour la période 2016-2022, d'un ambitieux schéma de transition énergétique qui a permis de faire passer la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité de 10 à 23%. Le territoire compte désormais 39 fermes photovoltaïques produisant 178 mégawatt/heure. 25 nouveaux sites de production devraient sortir de terre entre 2023 et 2025. "L'objectif, c'est que l'équivalent de la consommation publique, c'est-à-dire hors secteur métallurgique, soit produit à partir d'énergies renouvelables d'ici à 2030", ajoute M. Gyges.La mise à jour de ce schéma pourrait être appliquée au nickel, qui compte trois usines, faisant de l'archipel un endroit extrêmement industrialisé, au regard de sa population de 270.000 habitants. Quelque 75% de l'électricité produite est d'ailleurs consommée par la métallurgie et le nouveau texte prévoit donc de porter à 50% la part du renouvelable dans l'alimentation électrique du secteur.Reste l'épineuse question du stockage de l'énergie produite, dans des batteries de lithium-ion. "Aujourd'hui, le stockage sur batterie lithium-ion, c'est une solution qui est extrêmement chère. Le kilowatt/heure qui entre dans une batterie, à la sortie son prix est multiplié par trois", souligne Jean-Gabriel Faget.Le gouvernement entend développer des stations de transfert d'énergie par pompage qui fonctionnent en pompant de l'eau avec l'énergie photovoltaïque le jour et utilisent cette eau pour faire tourner les turbines la nuit et produire de l'électricité. Une alternative plus économique, mais nécessitant des investissements importants : 600 millions d'euros pour deux unités capables de stocker 300 mégawatts.Au total, 2,4 milliards d'euros d'investissement sont prévus pour le développement des énergies renouvelables. Une somme colossale qui fait débat : présentée aux élus du congrès de la Nouvelle-Calédonie, son examen a été reporté par la majorité indépendantiste de l'assemblée, qui a estimé ne pas avoir de visibilité suffisante sur la capacité du territoire à soutenir ces investissements.
Il y a 2 ans et 170 jours

Bruno Catalano : Le Voyageur subaquatique

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Le Voyageur de Bruno Catalano a pris place dans le Musée subaquatique de Marseille.[©Guillaume Ruoppolo] Depuis deux ans, le Musée subaquatique de Marseille partage son activité entre biodiversité marine, protection de l’environnement et art immergé. Ainsi, il y a peu, une 10e œuvre est venue compléter sa collection sous-marine. L’artiste Bruno Catalano dans son atelier ou il crée ses voyageurs.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Mise en place du voyageur dans les profondeurs du MSM. [©Guillaume Ruoppolo]Mise en place du voyageur dans les profondeurs du MSM. [©Guillaume Ruoppolo]Mise en place du voyageur dans les profondeurs du MSM. [©Guillaume Ruoppolo] Signé Bruno Catalano, le Voyageur est visible depuis la surface. Mais surtout en snorkeling et en plongée : elle est immergée, à 5 m de profondeur, à environ 100 m au large de la plage des Catalans. Cette sculpture a été réalisée en ciment Naturel Prompt signé Vicat. Au regard du style unique qui caractérise le travail de Bruno Catalano, Mathias Souverbie, en charge de l’ensemble des réalisations du Musée, a dû réfléchir à adapter l’œuvre au cahier des charges en milieux aquatique. Exceptionnellement, et contrairement aux autres, elle a reçu un treillis en acier inoxydable pour souder l’ensemble et résister aux flux marins… Le Voyageur rejoint ainsi rejoint les œuvres de Michel Audiard, de Christophe Charbonnel, de Benoît de Souza, de Davide Galbiati, d’Evelyne Galinski, d’Herrel, de Mathias Souverbie, de Thierry Trives et de Daniel Zanca. C’est l’histoire de Bruno Catalano Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo]Dixième œuvre immergée dans les profondeurs du Musée subaquatique de Marseille, le Voyageur de Bruno Catalano est en ciment Naturel Prompt signé Vicat.[©Guillaume Ruoppolo] Depuis près de trente ans, la famille des Voyageurs de Bruno Catalano n’a cessé de prendre de nouveaux visages. Une simple erreur de coulée de métal ouvre une brèche dans le corps de l’une de ses sculptures. Et dans les habitudes de l’artiste. Il se saisit de cet accident et fait de cette déchirure l’élément central dans sa production. Ces Voyageurs portant des valises illustrent, entre autres, des sujets d’actualité comme les flux migratoires… Des thématiques qui évoquent le parcours du sculpteur. « C’est mon histoire. Je suis arrivé à Marseille avec mes parents et une valise. Le vide, on peut tout interpréter : des choses qu’on laisse, des choses qu’on perd, mais qui sont propres au voyage et à la vie des gens », explique Bruno Catalano. Ces Voyageurs sont des hommes abandonnés à eux-mêmes, des hommes propulsés dans l’infini du temps et de l’espace. Leurs maisons ne sont plus qu’une valise. Hommes défragmentés, déstabilisés, dépouillés de leurs repères, ils marchent, immobiles pourtant, vers un ailleurs inconnu. Les silhouettes s’ouvrent en grand, fendues, déchirées en leur milieu. Leurs bustes flottent au-dessus de leurs jambes comme par un miracle. Seule, la valise fait le lien entre la tête qui pense et les pieds qui marchent… M. C. Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 174 jours

Pour Isover, « déchets » rime avec « ressources »

Ce contexte de nécessité du recyclage va aussi fortement évoluer dès le 1er janvier 2023 avec l’entrée en vigueur de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). Isover Recycling répond parfaitement à ces exigences à venir en assurant la reprise des laines de verre usagées issue du BTP.* Sources FFBLa laine de verre Isover est recyclable à 100% et à l'infiniEn remplaçant le sable par du calcin dans la composition de sa laine de verre, Isover permet de faire des économies d’énergie conséquentes puisque fondre du calcin nécessite des températures de fusion nettement plus faibles que celles nécessaires pour le sable.Isover investit 10 millions d'euros dans un prototype industriel de refonte de la laine de verre : le SBM, un four de recyclage nouvelle générationUne technologie piloteLe projet vise à construire un four qui transformera des rebuts de laine de verre en calcin (verre recyclé), qui sera ensuite réintroduit en totalité dans les fours de fusion électrique en tant que matière première afin de créer de la nouvelle laine de verre.Avec ce procédé, Isover permet un cycle de vie optimal à la laine de verre.Cette technologie aura vocation à être dupliquée par la suite sur d’autres sites européens du groupe, en Allemagne et en Suède. Pour ces trois fours, Isover a obtenu de l’Union européenne 4,1 millions d’euros de subvention. Isover a également reçu une aide financière de l’ADEME Pays de Loire pour ce projet vertueux.Le projet représente un investissement total de 10 millions d’euros en incluant les bâtiments, installations techniques et raccordements. Le four est en cours de construction à l’usine de Chemillé en Anjoux, lieu stratégique afin de permettre une large occupation du territoire avec Orange (et son four de recyclage Oxymelt).Isover Recycling, la première filière au monde de recyclage des déchets de chantier en laine de verre pour éviter les enfouissements et favoriser un cycle de vie du produit en boucle ferméeLa démarche responsable d’Isover répond par anticipation aux enjeux de collecte des déchets de la laine de verre qui représentera :Isover Recycling et l'Oxymelt en chiffresPour Lucie Charbonnier, directrice Développement durable d’Isover : « Nous disposions déjà d’un four sur le site d’Orange (Vaucluse), le principe de faire entrer la laine de verre en fusion est le même mais ce nouveau four sera différent, permettant un calcin de meilleure qualité, une consommation énergétique et des émissions de CO2 bien moindres. Il permettra également de recycler de plus grande quantités. »
Il y a 2 ans et 175 jours

COP27 : La France salue des avancées mais regrette un manque d'ambition face à l'urgence climatique

Si l’accord de la COP27 n’est pas à la hauteur des ambitions que portaient la France et l’Union européenne, il préserve toutefois l’essentiel : il rappelle l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et appelle les pays à des efforts supplémentaires dès 2023. Réaffirmer cet objectif était essentiel, dans un contexte mondial de crise climatique et énergétique.Grâce à la France et à l’Union européenne qui ont porté une position exigeante et volontariste durant des négociations difficiles, la COP27 enregistre plusieurs avancées majeures :Pertes et préjudicesA la demande de la France et de l’Union européenne, l’accord répond aux attentes des pays les plus vulnérables, avec une décision forte : la création de nouveaux outils de financement sur les pertes et préjudices, qui ne se réduisent pas à un fonds, mais comprend une mosaïque de solutions concrètes qui ont vocation à répondre aux besoins des pays les plus vulnérables impactés par des événements climatiques. L’accord prévoit ainsi la mobilisation de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des banques de développement. Il recommande la mise en oeuvre de financements innovants auxquels tous les pays peuvent contribuer. Plus largement, la France promeut la refonte en profondeur du système financier international sur cet enjeu des pertes et dommages.Les discussions ont été conclusives sur le réseau de Santiago, l’une des priorités de la France et de l’Union européenne pour cette COP27. Le texte agréé a permis d’opérationnaliser ce réseau, créé lors de la COP25 à Madrid afin de catalyser l’assistance technique pour éviter, réduire et faire face aux pertes et préjudices.Le G7 et le V20 ont lancé un bouclier global contre les risques climatiques pour améliorer la protection financière des pays les plus touchés. La France prévoit de soutenir le bouclier global par une contribution de 20 millions d’euros en 2023, aux côtés de l’Allemagne et d’autres contributeurs membres du G7 et de l’Union européenne.AdaptationLes financements français sur l’adaptation représentent 2,2 milliards d’euros en 2021, soit 10% des financements mondiaux.Plusieurs pays, dont la France, ont annoncé une contribution financière supplémentaire au fonds d’adaptation. La France versera 10 millions d’euros supplémentaires pour 2022-2023. Lancé en 2007 pour aider les pays en développement les plus vulnérables aux changements climatiques, le fonds d'adaptation présente l’avantage d’une gouvernance plus favorable aux pays en développement et leur permet un accès simplifié aux ressources financières.Atténuation des émissionsUn groupe varié de pays ambitieux développés - dont la France et l’UE - et en développement ont marqué leur volonté d’inscrire dans la décision de couverture de la COP l’appel à réduire la consommation de combustibles fossiles. Cette proposition n’a pu faire l’objet d’un consensus. De la même manière, l’UE avec de nombreux pays ont appelé à atteindre le pic des émissions globales avant 2025 conformément aux recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), mais n’ont pu obtenir le consensus.Les Parties ont établi un Programme de travail sur l’atténuation pour maintenir atteignable l'objectif de 1,5°C de réchauffement climatique. Mandatée par la COP26, cette série de dialogues ouverts aux Parties et aux acteurs non-étatiques visera à rehausser l’ambition et la mise en œuvre. Ce format permettra aux experts d’échanger sur des questions transversales fondées sur les travaux du GIEC.La France s’est également engagée dans plusieurs coalitions pour accélérer la lutte contre le changement climatique :Réserves vitales de carbone et de biodiversitéÀ l’initiative du président de la République, et en coopération avec les États-Unis et la Chine, un événement One Planet consacré aux réserves vitales de carbone et de biodiversité s’est tenu le 7 novembre à la COP27. Ces espaces, comme les forêts anciennes, les tourbières ou les mangroves, sont à la fois des stocks naturels de carbone et des espaces riches en biodiversité. Pour les préserver, les dirigeants internationaux ont annoncé leur volonté de travailler ensemble à la constitution de Partenariats pour la conservation positive (Positive Conservation Partnerships – PCP). La tenue d’un sommet One Planet sur les enjeux forestiers à Libreville (Gabon) en mars 2023 a également été annoncée.Fonds marinsLe 7 novembre, le président de la République a annoncé que la France soutenait l’interdiction de toute exploitation des grands fonds marins et qu’elle entendait porter cette position dans les enceintes internationales. La France rejoint ainsi les pays (Allemagne, Espagne, Nouvelle-Zélande, Panama, Costa Rica, Chili, États insulaires du Pacifique…) souhaitant un moratoire de précaution sur l’exploitation des fonds océaniques.Energies fossilesLa France, qui accompagne, déjà les pays émergents dans une «transition climatique juste», a rappelé le 7 novembre qu’elle mobilisera 1 milliard d’euros pour aider l’Afrique du Sud à sortir du charbon. Un partenariat avec l’Indonésie et les membres du G7 a été finalisé à Sharm el-Sheikh et signé au G20 à Bali. D’autres partenairaits ont en préparation, avec le Vietnam, le Sénégal et l’Inde.BâtimentsLors de la COP26 à Glasgow, le Royaume-Uni avait lancé le « Breakthrough Agenda », initiative soutenue par la France et visant à décarboner les principaux secteurs émetteurs (acier, électricité, hydrogène, transport routier et agriculture). Le secteur du bâtiment, qui représente 37% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ne figurait pas dans cet agenda. Afin de créer un nouvel élan entre gouvernements, la France et le Maroc ont lancé le jeudi 17 novembre un appel à la création d’un « Buildings Breakthrough ». Plus de 30 pays ont exprimé leur intérêt pour cette coopération intergouvernementale renforcée, qui fixe l’objectif de zéro émission d’ici 2030 pour le secteur du bâtiment.Par ailleurs, la France a rejoint quatre des initiatives lancées par la présidence égyptienne de la COP27 : l'initiative FAST (Food and Agriculture for Sustainable Transformation Initiative), destinée à renforcer la place et le rôle de l'agriculture dans la lutte contre le changement climatique, SURGe (Sustainable Urban Resilience for the next Generation), qui a vocation à réduire l'impact climatique des villes et améliorer leur résilience, CRSP (Climate Responses for Sustaining Peace), visant à garantir des réponses climatiques intégrées pour un développement durable et ENACT (Enhancing Nature-based Solutions for Climate Transformation), sur les Solutions fondées sur la Nature.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « L’accord de la COP27 n’est pas aussi ambitieux que nous, Français et Européens, l’aurions souhaité. En particulier, aucune avancée n’a été obtenue sur la nécessité de faire des efforts supplémentaires de réduction des gaz à effet de serre et sur la sortie des énergies fossiles. C’est une vraie déception. Sur ces deux points durs, nos appels à aller plus loin n’ont pas été entendus. Cependant, cet accord préserve l’essentiel : l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Par ailleurs, à la demande de la France et de l’Union européenne, il répond aux attentes des pays les plus vulnérables avec une avancée forte : la création de nouveaux outils de financement pour les pertes et dommages liées aux catastrophes climatiques. »
Il y a 2 ans et 181 jours

La France franchit le cap des 6 milliards d'euros de financements pour le climat dans les pays en développement et dépasse ses engagements

En 2009, les pays développés s’étaient collectivement engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an de financements climat pour les pays en développement à partir de 2020. Cet engagement a été confirmé en 2015 à la COP21, jusqu’en 2025.Les analyses de l’OCDE indiquent que les financements publics et privés mobilisés par les pays développés ont atteint 83,3 milliards de dollars en 2020, dont 68,3 milliards de dollars de financements publics et 13,1 milliards de dollars de financements privés mobilisés par des interventions publiques. Ces financements n’ont augmenté que de 4% par rapport à 2019, une faible hausse portée par les financements d’origine publique et limitée par la diminution des financements privés mobilisés par des interventions publiques.A l’occasion de la publication de ce rapport, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, réaffirment l’engagement de la France en faveur du financement de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement.En 2020, la France avait mobilisé 5,08 milliards d’euros, dont 1,96 milliard d’euros pour l’adaptation au changement climatique.En décembre 2020, le président de la République avait annoncé un relèvement de l’engagement financier de la France, le portant à 6 milliards d’euros par an pour les années 2021 à 2025, dont un tiers dédié à l’adaptation.La finance climat internationale mobilisée par la France a donc fortement augmenté en 2021, pour atteindre 6,1 milliards d’euros, dont 2,2 milliards d’euros en faveur de l’adaptation. Malgré la crise de la Covid-19, la France a donc une nouvelle fois tenu et dépassé ses engagements.A l'occasion de la COP27 à Charm-el-Cheikh, la France appelle les pays développés qui ne l’ont pas encore fait à se doter de cibles de finance climat ambitieuses et à les mettre en œuvre de toute urgence afin d’atteindre collectivement la cible de 100 milliards de dollars.Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : « En termes de financement publics, la France joue pleinement son rôle et honore ses engagements, tant en termes de volume global de finance climat que de fléchage vers l’adaptation, dont le doublement collectif est attendu en 2025. Mais il faut aller plus loin et plus vite en mobilisant davantage les acteurs privés : le ministère de l’Economie et des Finances portera donc ce combat vers l’alignement de l’ensemble des flux financiers, publics comme privés. En effet, c’est à cette échelle et à cette échelle seulement que nous pourrons couvrir l’ensemble du coût de la transition climatique. Concrètement, il s’agit de mobiliser les autres sources de financement international telles que les banques de développement, et surtout mobiliser tous les acteurs financiers du secteur privé, comme nous le faisons en France et en Europe en nous dotant d’un cadre de déclaration et de suivi des flux extrêmement précis et exigeant. »Pour Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : « Le financement de la lutte contre le changement climatique et de l'adaptation à ses effets sont au cœur de la politique de développement solidaire de la France. La France prend sa juste part de l’effort collectif, comme l’ont souligné plusieurs rapports de la société civile, avec un objectif clair et ambitieux : 6 milliards d’euros chaque année jusqu’en 2025. Avec 2,2 milliards d’euros annuels consacrés à l’adaptation, soit plus du tiers du montant, la France se montre également à l’écoute des besoins prioritaires des pays en développement, dont la plupart sont faiblement émetteurs de gaz à effet de serre tout en étant les premiers affectés par les impacts du changement climatique. Nous avons tenu parole, et nous continuerons de le faire. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Lutter contre le dérèglement climatique exige la mise en œuvre de moyens ambitieux. A ce titre, la France a tenu ses engagements de finance climat en apportant 6 milliards par an. Néanmoins, le rapport de l’OCDE sur l’engagement collectif de 100 milliards de la part des pays développés fait état de progrès insuffisants. Dans un esprit de solidarité et avec l’intention de rehausser l’ambition climatique globale, nous devons continuer à engager tous les acteurs, privés et publics, français et internationaux, à participer à cet effort. En tenant sa promesse d’engagement financier et en concrétisant dans la loi européenne notre ambition climatique lors de notre présidence de l’Union européenne, la France est prête à relever le défi d’une COP27 réussie en appelant tous les pays à relever l’ambition de leurs actions climatiques. »Pour Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : « Derrière ces chiffres, la France appuie des projets concrets et co-construits avec les pays bénéficiaires : « partenariat pour une transition énergétique juste » avec l’Afrique du Sud pour accélérer la sortie du charbon, développement d’une agriculture résiliente au changement climatique au Sahel à travers la Grande Muraille Verte, ou encore préservation des puits de carbone naturels des forêts du bassin du Congo. »
Il y a 2 ans et 182 jours

L'Allemagne va à son tour sortir du Traité de la Charte de l'Energie

"Nous orientons de manière conséquente notre politique commerciale sur la protection du climat et en conséquence, nous nous retirons du Traité sur la Charte de l'Energie", indique la secrétaire d'Etat au ministère de l'Economie et de la Protection du climat, Franziska Brantner, dans un communiqué."C'est un signe important envoyé à la conférence des Nations unies sur le climat", la COP 27 réunie actuellement à Charm el-Cheikh (Egypte), ajoute-t-elle.Les groupes parlementaires des partis membres de la coalition au pouvoir, les sociaux-démocrates, les Verts et les Libéraux, ont donné vendredi leur feu vert à cette sortie, proposée par le gouvernement.Ils ont dans le même temps donné leur accord à la ratification de l'accord commercial CETA avec le Canada.Le Traité sur la charte de l'énergie (TCE) a été signé en 1994, au sortir de la Guerre froide, pour offrir des garanties aux investisseurs dans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS.Réunissant l'UE et une cinquantaine de pays, il permet à des entreprises de réclamer, devant un tribunal d'arbitrage privé, des dédommagements à un Etat dont les décisions et l'environnement réglementaire affectent la rentabilité de leurs investissements –même lorsqu'il s'agit de politiques pro-climat.Cas emblématique: après l'adoption d'une loi néerlandaise bannissant le charbon d'ici 2030, l'énergéticien allemand RWE réclame 1,4 milliard d'euros à La Haye pour compenser ses pertes sur une centrale thermique.En septembre, l'Italie a été condamnée à verser une compensation de 180 millions d'euros à la compagnie pétrolière britannique Rockhopper, pour lui avoir refusé un permis de forage offshore. Des poursuites ont également été entamées contre la France par l'entreprise allemande Encavis AG à la suite de la modification des tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque en 2020. Plusieurs pays, - l'Espagne, les Pays Bas et la France - ont annoncé récemment leur sortie du Traité.
Il y a 2 ans et 182 jours

Comment produire et utiliser l'énergie sans affecter le climat ?

1. La production et l’utilisation de l'énergie sont au cœur de la crise climatique à cause des émissions de gaz à effet de serre qui en résultent et nécessitent une action efficace dans deux directions principales. Celles-ci comprennent :La recherche d’une plus grande efficacité énergétique et la limitation de l’utilisation de l’énergie, de la production à la consommation. Il est essentiel de découpler la croissance économique, source d’élévation du niveau de vie, de la consommation d’énergie : tous les scénarios concluent à la nécessité d’une rupture dans l’évolution de l’intensité énergétique mondiale, qui doit passer d’un taux de croissance annuel de - 1 à - 1,5%, observé historiquement, à un taux de - 4 ou - 5%.La décarbonation des systèmes énergétiques, tant du côté de l’offre que de la demande, en favorisant les technologies à faibles émissions de carbone.Ces deux niveaux peuvent être activés par des choix technologiques et des changements de comportement, parfois encouragés par les politiques énergétiques.2. Les énergies renouvelables (principalement le solaire, l’éolien, la biomasse et l’hydroélectricité) doivent être appliquées et davantage développées. Aucune d’entre elles n’est sans conséquences sur l’environnement, parfois moins apparentes que pour d’autres formes d’énergie. Si l’intégration de certaines d’entre elles (énergie éolienne ou photovoltaïque) dans les réseaux électriques peut être source de difficultés en raison de leur variabilité, d’autres, au contraire, sont vertueuses en termes de stabilisation du système (hydroélectricité avec réservoirs). La plupart d’entre elles ne sont pas très denses, leur forte emprise au sol est source d’opposition locale, mais elles ont toutes l’avantage d’avoir une faible empreinte carbone.3. L’énergie nucléaire a une très faible empreinte carbone et son fonctionnement est stable et fiable. Comme l’hydroélectricité, elle peut produire des quantités massives d’électricité décarbonée et contribuer à la décarbonation des systèmes énergétiques. L’énergie nucléaire est essentielle dans la lutte contre le changement climatique. Bien que la sécurité et la gestion des déchets radioactifs soient souvent citées comme des préoccupations, ces préoccupations peuvent être gérées aujourd’hui de manière adéquate, notamment par la réutilisation de certains déchets à longue demi-vie. Le principal défi pour les responsables des politiques énergétiques et les ingénieurs est de redonner au nucléaire la place qui lui revient par l’information et le débat.4. Les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz), qui sont responsables d’une grande partie des émissions de CO2, représentent toujours la plus grande part du bouquet énergétique mondial. S’il ne semble pas possible de les éliminer rapidement et complètement, notamment dans certains secteurs comme les transports, ou dans certains pays, ils pourraient constituer une énergie de transition en étant associés aux technologies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone.5. L’électrification est certainement l’un des principaux moteurs de la transition énergétique. Une attention particulière doit être accordée aux systèmes électriques, notamment pour assurer la production de base. Le déclassement des centrales thermiques fossiles et le développement massif des énergies renouvelables variables peuvent poser des problèmes de continuité et de qualité de l’approvisionnement en électricité. Des centrales électriques de secours, des technologies de stockage d’énergie rentables et efficaces, le développement de la flexibilité de la demande et le développement des réseaux électriques seront nécessaires pour surmonter le problème de variabilité des énergies renouvelables. La question de l’accès à l'énergie en général et à l’électricité en particulier reste, dans de nombreuses régions du monde, un défi majeur auquel il faudra probablement apporter des réponses différentes, que ce soit pour l’approvisionnement des grandes mégalopoles en développement ou pour les sites isolés et hors réseau.6. La recherche d’une plus grande résilience des systèmes énergétiques soulève des questions sur l’utilisation des terres, la rareté de l’eau ou l’utilisation de matières premières (cuivre, lithium, nickel, cobalt, zirconium, métaux du groupe du platine et terres rares) qui pourraient conduire à leur épuisement précoce. Le passage de la dépendance des systèmes énergétiques, tant du côté de l’offre que de la demande, des combustibles fossiles à certaines matières premières, composants et équipements constitue un nouveau défi auquel il faut apporter des réponses, notamment en termes d’économie circulaire et de développement industriel.7. Des politiques énergétiques nationales efficaces et une coopération internationale seront essentielles pour mettre en œuvre les politiques les plus efficaces pour atteindre l’objectif net zéro émissions. S’il est indéniable que les pays développés représentent encore une part importante des émissions (33% en 2021 contre 40% en 2011), les tendances démographiques mettent en évidence le rôle majeur des pays en développement : en 2050, la planète comptera probablement près de 10 milliards d’habitants, contre environ 8 milliards aujourd’hui, et cette croissance s’observera principalement dans les pays en développement, qui représenteront 87% de la population mondiale. La recherche de solutions doit s’appuyer sur une vision prospective de la consommation d’énergie - marquée par le vieillissement de la population et l’urbanisation croissante (55% de la population mondiale vit en ville en 2022, 70% en 2050) et par les émissions associées. Les choix de politique climatique - y compris le soutien des économies développées aux économies en développement - ne peuvent se concevoir en dehors d’un cadre et d’un effort globaux.8. Le choix de se concentrer sur les solutions qui contribuent efficacement et immédiatement à la lutte contre le changement climatique ne doit pas nous faire oublier :L’effort de recherche indispensable pour développer des solutions à moyen ou long terme qui trouveront leur place dans le futur, comme les installations utilisant de l’hydrogène décarboné, d’autres carburants zéro carbone, l’amélioration de l’efficacité de la mobilité électrique et des bâtiments, les technologies de stockage y compris l’utilisation de l’électricité du réseau en dehors des heures de pointe, les tours solaires, les petits réacteurs nucléaires modulaires et la fusion nucléaire. En ce qui concerne l’hydrogène à très faible teneur en carbone ou les carburants synthétiques, il convient de poursuivre la recherche et le développement pour faire face aux difficultés d’utilisation, y compris la sécurité du stockage et le risque d’inflammabilité, avant de pouvoir exploiter pleinement leurs potentialités ;Le besoin croissant d’adapter les économies, et en particulier les systèmes énergétiques, au changement climatique afin de protéger les installations de production d’énergie de la menace de l’élévation du niveau de la mer et des conditions climatiques extrêmes. Les conséquences du changement climatique se font déjà sentir sur la navigation fluviale, l’irrigation, l’hydroélectricité et le refroidissement des centrales thermiques ;Le lien entre l’énergie et les Objectifs de Développement Durable ; la recherche de solutions fournies par les ingénieurs conduit parfois à des choix énergétiques qui entrent en conflit avec d’autres exigences de durabilité telles que la biodiversité ou la protection des habitats des populations autochtones.9. Les trajectoires vers des systèmes énergétiques durables nécessiteront une méthode rationnelle et rigoureuse pour faire des choix, loin de tout rêve ou idéologie, et devraient être fondées sur les principes suivants :Adopter une approche systémique ;Exploiter les meilleures technologies matures et le développement des compétences associées, tout en encourageant également l’innovation et le développement de nouvelles technologies ;Mettre l’accent sur le potentiel réel de toute nouvelle technologie, sur son adaptabilité et sur la facilité de son transfert ;Donner plus d’importance à l’efficacité économique alors que la crise économique et sociale mondiale provoquée par des situations imprévues laisse tous les acteurs sous contraintes financières ;Mettre en œuvre une plus grande coopération internationale entre les pays développés et les pays en développement dans la lutte contre le changement climatique.10. Il est essentiel d’avoir une approche équilibrée entre le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement qui est fondamentale pour la sécurité énergétique d’un pays. C’est la condition sine qua non de l’acceptation par ses citoyens de la mise en œuvre de politiques énergétiques.
Il y a 2 ans et 187 jours

Macron propose un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France

"Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée.Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière".Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2, dont le Pdg de TotalEnergies Patrick Pouyanné, ont été reçus dans la salle des fêtes de l'Elysée.A eux seuls, ces 50 sites représentent 30.000 emplois et la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays. "Le but c'est de diminuer par deux les émissions de gaz à effet de serre de ces sites en dix ans, donc d'enlever 5% des émissions françaises", explique-t-on à l'Elysée. Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos-sur-Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le nord de la France.Emmanuel Macron a insisté sur sa volonté d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par les spécialistes de l'environnement. Mais aussi de réindustrialiser."La décarbonation c'est un des éléments qui doivent nous permettre à continuer de créer de l'emploi industriel", a-t-il souligné."Pas amical"Le chef de l'Etat a surtout pointé la concurrence exacerbée de puissances économiques comme les Etats-Unis qui promettent des subventions publiques massives pour la décarbonation, avec un risque de désindustrialisation si les Européens ne suivent pas."Les Etats-Unis sont producteurs d'un gaz peu cher qu'ils vendent cher, et en plus ont pris des dispositifs d'aides massives sur certains secteurs", a-t-il dit."Ce n'est pas conforme aux règles de l'OMC et ce n'est pas amical", a-t-il insisté en promettant de mettre le sujet sur la table lors de sa visite d'Etat début décembre à Washington.S'adressant aux industriels, il a demandé que des "contrats de transition écologique" soient signés pour graver dans le marbre les efforts promis, site par site, et filière par filière aussi, sous l'égide du ministre de l'Industrie."Nous mettrons en ligne la carte de France des 50 sites" les plus émetteurs de CO2 pour suivre les progrès, a-t-il promis devant une carte de France géante montrant les émissions, où se distinguent le nord de la France avec 12 millions de tonnes de CO2 émises, suivie par le bassin de Marseille-Fos avec un peu plus de 10 millions de tonnes de CO2, et l'embouchure de la Seine en Normandie.Les cinq milliards d'euros supplémentaires annoncés mardi s'ajoutent aux 5 milliards déjà prévus dans le plan France Relance pour la décarbonation de l'industrie. Par ailleurs, la France a aussi prévu neuf milliards d'euros d'investissement pour le développement de l'hydrogène, qui est un des vecteurs puissants de la décarbonation de l'industrie.Il faut "sous six mois que le gouvernement puisse présenter un plan pour intégrer" ces montants "dans les travaux de programmation pluriannuelle de l'énergie", a précisé le président.La planification devra se faire "par technologie", a-t-il dit en évoquant aussi bien l'hydrogène - qui sera utilisé notamment par la sidérurgie en remplacement du charbon -, le développement de la biomasse pour remplacer le gaz, l'électrification des ports maritimes et fluviaux pour l'acheminement des marchandises, ou la capture et la réutilisation du co2.Lors de différentes présentations, les industriels présents ont de leur côté beaucoup insisté pour avoir accès à une source d'électricité "stable" et "massive", alors que les déboires techniques d'EDF dans ses centrales nucléaires sont encore loin d'être résolus.
Il y a 2 ans et 192 jours

Crise énergétique : dans la Nièvre, un charbonnier traditionnel croule sous les demandes

"On le fait toujours comme on le faisait il y a 3.500 ans": Gabriel Taviot, 55 ans, barbe, bonnet et cils recouverts d'un voile de poussière grise, effeuille de son râteau la couche superficielle de "la meule".Il écume la motte de sa croute de paille et de terre et, précautionneusement, pour ne pas abimer le charbon de bois cassant comme du verre, dévoile les bouts de bois noirs qui s'affaissent au sol dans des fumeroles virevoltant à travers les grands arbres.A même le sol de la forêt d'Arthonnay, dans les profondeurs de l'Yonne, Gabriel installe depuis des décennies ses meules de charbonnier."On installe des bouts de bois droits de 1,20m en dessinant un rond, sur un diamètre de 5-6 mètres, puis on recouvre de paille et de terre en laissant une cheminée au milieu. On fait comme un volcan. Puis on allume en laissant tomber des braises dans cette cheminée. La flamme monte et on bouche l'entonnoir pour étouffer le feu", explique-t-il.Il fera 900 degrés au coeur du "volcan": le bois cuit à l'étuvée. Après 72h, on ramasse au râteau le charbon.Le rituel n'a "pas changé" depuis des millénaires, assure Gabriel. Les historiens ont en effet découvert des traces de meules à charbon dès l'Antiquité.Le métier a pourtant bien failli disparaître. "Ici, à Arthonnay, il y avait jusqu'à 50 salariés qui travaillaient dans le charbon de bois", se souvient Gabriel.Mais, en 1988, quand il reprend l'entreprise familiale qui existait depuis 1870, le pétrole puis l'électricité avaient bien failli enterrer le charbon."C'était très dur: on n'a commencé à gagner notre vie qu'en 93-94, et encore grâce à la scierie spécialisée en bois de luxe qu'on a ouvert à côté", explique Gabriel."Les derniers des Mohicans"Du haut de ses 65 ans et d'une "trentaine d'années" de pratique, Gérard Grigis, assistant de Gabriel, confirme. Sourcils gris de poussière, yeux bleus difficiles à distinguer derrière les lunettes moirées de noir, Gégé évoque, lui aussi, un passé tourmenté. "Le pétrole a failli nous faire disparaître. Et les +gazos+ (chauffage au gaz, ndlr) ont bien failli nous remplacer"."Mais la hausse du prix du gaz et du fuel a tout changé", claironne-t-il, fier de ce retour de balancier."Je n'arrive pas à fournir. On a trop de demande", explique Gabriel Taviot. "Avec l'augmentation des prix du gaz, de plus en plus de gens remettent en route les petits poêles à charbon qu'on voyait dans les chambres de bonne".Une résurrection d'autant plus savourée que les charbonniers sont une espèce en voie d'extinction. "On est les derniers des Mohicans", résume Gérard Grigis. "Y'a plus que des retraités qui en font pour le folklore ou leur consommation personnelle, dans les fêtes de villages".Heureusement, l'entreprise Gabriel Taviot se réjouit d'avoir assuré "la relève". Ou plutôt d'avoir "passé le feu", comme on dit entre charbonniers."C'est un métier que j'aime": Thibault Remisio, 30 ans, perpétue ainsi la tradition, après être tombé amoureux de la fille de Gabriel. Et du métier."On est à l'air libre. On est libre", dit-il en soulevant des pelletées de charbon dans la forêt transpercée du soleil automnal."Sa" meule, il la raconte des étoiles dans ses yeux embués. "Quand on l'allume et qu'on la bouche, les fumées courent du bas. On a l'impression de marcher sur de la brume. C'est beau".
Il y a 2 ans et 195 jours

En Afrique du Sud, une ville échappe à la crise énergétique

Les 2.500 habitants d'Orania, en plein désert du Karoo (centre) à plus de 600 km au sud-ouest de Johannesburg, visent l'autosuffisance à tous les niveaux pour s'isoler d'un pays devenu décadent à leurs yeux.Ces descendants de Néerlandais et Français huguenots principalement, arrivés à la pointe de l'Afrique dès le 17e siècle, ont lancé un ambitieux projet solaire qui devrait leur permettre de produire au-delà de leurs besoins.La route goudronnée laisse place à une piste, qui mène à un portail cadenassé. Derrière, un hectare de panneaux photovoltaïques. Le soleil brille ici toute l'année, parfois plus de douze heures par jour.Les travaux de ce projet estimé à plus de 600.000 euros ont commencé en juin 2021. Aujourd'hui, l'installation produit 841 KW par heure. Presque assez pour approvisionner la ville et les exploitations agricoles autour. Le bourg afrikaner vise l'autonomie complète d'ici trois ans alors que le pays est plongé depuis près de quinze dans une grave crise énergétique, entre centrales au charbon vieillissantes, grèves et corruption au sein d'Eskom, l'entreprise publique qui produit 90% de l'électricité en Afrique du Sud."C'est l'idée simple de l'autosuffisance qui nous à poussés à faire ça", confie à l'AFP François Joubert, qui a conçu le projet. Car Eskom a "échoué lamentablement"."Ici, on ne peut compter sur personne pour la fourniture de services de base", explique l'ingénieur de 69 ans. "On est très loin de Johannesburg, très loin du Cap, donc on doit prendre les choses en main. Et ça nous va plutôt bien".Autonomie "vitale"Le terrain de 8.000 hectares au bord du fleuve Orange où fut fondée Orania en 1991, après l'abolition des lois raciales, avait été acheté par le gendre d'Hendrik Verwoerd, ancien Premier ministre considéré comme l'architecte de l'apartheid, et quelques familles afrikaners.La localité, tolérée par le gouvernement sud-africain, s'appuie sur un article de la Constitution qui défend le droit à l'autodétermination du peuple."L'exploitation solaire change sérieusement la donne pour nous. Elle apporte une stabilité énergétique à la ville", explique son maire Gawie Snyman. "Notre rêve serait même d'exporter de l'électricité".En juillet, les coupures de courant programmées, aggravées par les insuffisances du réseau national, ont plongé les Sud-Africains dans le noir plus de six heures par jour, affectant les entreprises et la croissance.Le président Cyril Ramaphosa a annoncé un train de mesures urgentes, appelant le secteur privé, particulier et entreprises, à investir dans l'énergie solaire "sur tous les toits" pour alimenter le réseau national.A Orania, à quelques kilomètres de l'installation solaire, Annatjie Joubert, l'épouse de l'ingénieur, récolte des noix de pécan sur sa ferme au petit matin. Une machine secoue les troncs pour les faire tomber dans une bâche rouge.Pour irriguer ses plantations, elle a régulièrement besoin d'énergie pour pomper de l'eau du fleuve. Quand Eskom programme des délestages, ses arbres ont soif. La nouvelle énergie solaire assure une continuité. "C'est vital, surtout pour les noix de pécan qui boivent beaucoup", explique cette ex-informaticienne de 66 ans.Alors que la guerre en Ukraine fait flamber le prix des cérales, "nous devons aussi produire autant que possible notre alimentation", souligne M. Joubert, casquette plate et doudoune sans manches, dans son champs de panneaux solaires.La prochaine étape de la production solaire à Orania sera l'installation de batteries de stockage d'ici quelques années. Pour permettre enfin à la ville de se libérer complètement du réseau national.
Il y a 2 ans et 201 jours

Une étude dévoile l'impact de l’éolien terrestre en France

En se substituant au nucléaire et aux énergies fossiles, l’éolien terrestre a créé 1,1 Md€ de valeur ajoutée nette en 2021 et plus de 17.900 emplois nets sur dix ans. La valeur ajoutée directe et indirecte nette créée par le développement de la filière s’élève à 570 M€ en 2021, à laquelle s’ajoutent 568 M€ de valeur ajoutée créée par les effets d’entraînement sur le reste de l’économie. Le développement de la filière éolienne a également permis la création de presque 10.700 emplois directs et indirects entre 2012 et 2021. Les effets en chaîne ont permis de créer 7.200 emplois supplémentaires sur la période. Ces emplois et cette valeur ajoutée sont présents dans l’économie en 2021 et se sont déployés depuis dix ans.L’évaluation de l’impact économique net du développement de la filière éolienne sur les dix dernières années nécessite de prendre en compte les effets de substitution. La hausse de la production éolienne s’est réalisée au détriment d’autres sources d’électricité et l’impact économique de l’éolien doit intégrer ces effets de substitution. En outre, la perte de valeur dans les énergies substituées est différente lorsque la baisse repose sur des fermetures de centrales ou sur une baisse du facteur de charge de centrales toujours en activité. Asterès estime que depuis dix ans, 63% de la production éolienne supplémentaire s’est substituée à du nucléaire, dont 23% à la fermeture de Fessenheim, 27% s’est substituée au charbon, dont 27% à des fermetures de centrales, et 10% s’est substituée au fioul, dont 9% à des fermetures de centrales.Le développement de la filière éolienne a créé 889 M€ de valeur ajoutée directe et indirecte en France et plus de 16.000 emplois. En parallèle, 318 M€ de valeur ajoutée et 5.500 emplois ont été perdus dans les autres filières par effet de substitution. L’estimation de la valeur ajoutée directe et indirecte logée en France distingue trois cas de figure : l’installation d’éoliennes, la fermeture de centrales existantes et la baisse de charge des centrales qui restent ouvertes. Pour chaque source d’énergie électrique concernée (éolienne, nucléaire, charbon, fioul), des études et des données publiques permettent d’évaluer la part de valeur ajoutée directe et indirecte en France rapportée à l’investissement, au coût total d’exploitation ou aux coûts variables. Pour l’éolien, le taux de valeur ajoutée directe et indirecte en France s’élève à 36% de l’investissement et 66% des coûts pour la phase exploitation. Pour le nucléaire, la valeur ajoutée directe et indirecte représente 84% des coûts d’exploitation, utilisés comme référence pour les fermetures de centrales, et 67% des coûts variables, utilisés comme référence pour les baisses de facteur de charge. Ces mêmes indicateurs sont à 60% et 14% pour le charbon et à 60% et 9% pour le fioul. Ces taux de valeur ajoutée permettent d’évaluer un montant de valeur créée ou détruite en France et un nombre d’emplois créés ou perdus en France pour chaque énergie.Les effets d’entraînement nets du déploiement de l’éolien en France se chiffrent à 568 M€ en 2021 et plus de 7.200 emplois sur dix ans. La valeur ajoutée directe et indirecte nette logée en France implique des commandes auprès de fournisseurs et des consommations par les salariés. Ces deux stimuli créent des effets d’entraînement dans l’économie chiffrés grâce au Modèle d’Impact d’Asterès (MIA) qui permet de suivre l’ensemble des flux économiques générés par une entreprise ou un secteur.À horizon 2030, l’impact économique du développement de la filière éolienne devrait être à nouveau positif, à hauteur de 1,1 Md€ de valeur ajoutée nette et de 17.500 emplois. La méthode suivie pour évaluer l’impact économique du déploiement de l’éolien depuis dix ans peut être utilisée pour se projeter à 2030. La principale différence repose sur le coût futur de l’éolien, en baisse, et sur le type de substitution. En effet, d’ici 2030, une partie non-négligeable de l’électricité produite en plus sera de la création nette quand une partie se substituera au gaz et une autre à la consommation directe d’essence et de fioul (en plus des classiques nucléaire et électricité à base de fioul et de charbon comme pour la période 2012 – 2021). Dans le détail, le développement futur de la filière éolienne devrait créer 472 M€ de valeur ajoutée directe et indirecte nette pour l’économie française en 2030. Ces effets directs et indirects devraient eux-mêmes entraîner la création de 599 M€ de valeur ajoutée supplémentaire via les effets d’entraînement. La croissance de la filière éolienne devrait ainsi permettre de créer presque 9.900 emplois directs et indirects et plus de 7.500 emplois supplémentaires par effet d’entraînement entre 2021 et 2030, soit approximativement 17.500 emplois au total.Le cabinet ASTERES a été mandaté par CGN Europe Energy pour travailler sur l’impact économique de l’éolien en France. Les économistes d’ASTERES ont bénéficié d’une totale indépendance dans la conduite de cette étude. Les sources de l’ensemble des données utilisées sont disponibles dans l’étude.
Il y a 2 ans et 203 jours

HDF Energy annonce un projet d'électricité solaire et hydrogène en Afrique du Sud

Ce projet, dont l'investissement total porte sur 3 milliards de dollars, est l'un des fers de lance de la transition énergétique du pays voué à abandonner à terme les centrales au charbon.Il a été attribué dans le cadre d'un appel d'offres public qui a également sélectionné les sociétés sud-africaines d'énergies renouvelables Red Rocket, Sola Group et Mainstream Renewable Power Developments.HDF Energy (Hydrogène de France) compte développer sur le site des centrales photovoltaïques capables de produire quelque 1.500 Megawatts d'électricité, avec plus de 3.500 MWh de stockage (pour la nuit lorsqu'il n'y a pas de soleil, NDLR) principalement sous forme d'hydrogène et de pile à combustible.Les centrales alimenteront ainsi en électricité stable et propre, de jour comme de nuit, toute l'année, plus de 1,4 million d'habitants, précise HDF Energy dans un communiqué.Eskom avait émis un appel à propositions en avril 2022, suivi d'un processus de sélection. Les sociétés retenues loueront au total plus de 6.000 hectares pour une période comprise entre 25 et 30 ans pour produire des énergies renouvelables."Les terrains appartiennent à Eskom et lui reviendront au bout de 30 ans, les projets recevront des financement des banques de développement qui portent des exigences sociétales et environnementales très poussées", a indiqué à l'AFP le patron de HDF Energy, Damien Havard.La province de Mpumalanga abrite 12 des 15 centrales à charbon de l'Afrique du Sud, qui fournissent plus de 80% de son électricité. Elle sont vouées au démantèlement dans le cadre d'un vaste plan de décarbonation du pays permis notamment par l'attribution de quelque 8,5 milliards de dollars de prêts et subventions reçus de pays riches via leurs banques de développement."En termes de puissance, notre projet remplacera une partie d'une des centrales à charbon", a commenté M. Havard.HDF Energy a également un projet en Namibie pour produire de l'électricité solaire, puis de l'hydrogène à partir de l'électrolyse de l'eau dessalinisée. Le groupe, qui s'est introduit en Bourse en 2021 à Paris, mène aussi avec des investisseurs, comme le groupe Ruby ou le fonds Meridiam, des projets similaires en Guyane, à la Barbade, à Trinidad. Mercredi soir, il a annoncé la signature d'un protocole d'accord avec le ministère de l'Energie indonésien.
Il y a 2 ans et 207 jours

Légère croissance des émissions mondiales de CO2 des énergies fossiles en 2022 (AIE)

Grâce aux énergies renouvelables et à l'essor des véhicules électriques, l'intensité carbone de la production énergétique mondiale devrait ainsi s'améliorer cette année, après une forte dégradation en 2021 liée à la reprise post-Covid, selon l'AIE, qui constate aussi l'effet du ralentissement économique notamment en Europe.Les émissions de CO2 générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz devraient croître en 2022 d'un peu moins de 1% par rapport à 2021, à 33,8 milliards de tonnes.Ce volume n'inclut cependant pas toutes les émissions du secteur énergétique, dont l'AIE dresse habituellement l'état des lieux et qui incluent aussi l'impact du torchage du CO2, des déchets non renouvelables ou encore des process industriels du secteur. Ce chiffre pour 2022 n'est pas encore connu. Concernant les émissions des combustions fossiles à proprement parler, l'augmentation est tirée par la demande d'électricité et par l'aviation, selon ces experts.Mais ce bilan aurait pu être pire, car la crise énergétique nourrie par la guerre en Ukraine a détourné nombre de pays du gaz au profit du charbon, beaucoup plus polluant.Finalement le déploiement d'énergies renouvelables nouvelles aura permis d'éviter un rebond plus net au niveau mondial."Cela signifie que les émissions de CO2 croissent beaucoup moins vite cette année que certains le redoutaient, et que les mesures gouvernementales entraînent de réels changements structurels dans le secteur de l'énergie," estime le directeur de l'AIE, Fatih Birol, qui anticipe "une accélération de ces changements grâce aux plans en faveur des énergies décarbonées" annoncés ces derniers mois, dans l'Union européenne, aux Etats-Unis mais aussi en Chine et en Inde.L'année 2022 doit voir une hausse annuelle record de plus de 700 térawattheures (TWh) de production électrique renouvelable (photovoltaïque et éolien surtout).En dépit des difficultés liées aux sécheresses, l'hydroélectricité représente un cinquième de cette progression.Pour autant, ces progrès ne doivent pas faire oublier le boom de l'électricité issue du charbon, dont les émissions devraient croître de 2% en 2022, d'abord en Asie.Dans l'UE, les émissions de CO2 devraient reculer, malgré un certain retour du charbon, jugé temporaire car plusieurs projets renouvelables sont dans les tuyaux pour 2023. Quant à la Chine, le premier émetteur mondial, elles devraient rester plus ou moins équivalentes à celles de l'an dernier.Enfin, sur les trois énergies fossiles, c'est le pétrole qui profite de la plus forte croissance cette année, avec la fin des restrictions dans les déplacements et le retour des habitudes de voyage, note encore l'AIE.
Il y a 2 ans et 209 jours

Des écologistes se dressent contre un nouveau projet gazier de TotalEnergies en Afrique du Sud

"TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.Les deux ONG ont lancé lundi une pétition internationale contre ce projet après que TotalEnergies a déposé, le 5 septembre une "demande de licence de production pour exploiter deux importants gisements gaziers, pouvant contenir jusqu'à un milliard de barils d'équivalent pétrole", dans la zone d'exploration de Brulpadda, à 175 km des côtes.Les autorités sud-africaines, qui comptent sur le gaz pour sortir de leur dépendance au charbon, doivent se prononcer sur l'obtention de cette licence au terme d'une enquête publique prévue jusqu'au 20 janvier, selon les associations."Ce sont des forages de grande profondeur, à plus de 1.000 mètres sous la surface, dans une zone de forts courants: ils savent que ce sont des eaux compliquées avec un risque de marée noire", a assuré Swann Bommier, de chez Bloom, lors d'une conférence de presse à Paris."Total est le premier à aller à cette profondeur, s'ils obtiennent ce permis, ce sera un énorme signal pour toute l'industrie" sur la possibilité de lancer des forages dans des eaux encore vierges, a-t-il ajouté."C'est un endroit spectaculaire du point de vue de la biodiversité, qui se trouve sur la route de migrations de baleines, de cachalots" et où "il y a aussi des dauphins, des tortues luth, des phoques", a défendu la présidente de Bloom, Claire Nouvian."Nous, les pêcheurs artisans de ce pays, craignons que ce moyen de subsistance nous soit enlevé", a dénoncé l'un d'eux, dans une vidéo diffusée à la conférence. "Nous disons à notre gouvernement": +arrêtez de promouvoir l'exploration pétrolière et gazière dans nos océans+"."Le gaz n'est pas une énergie de transition, il faut dire stop au +greenwashing+", a déclaré l'eurodéputée écologiste Karima Delli, venue soutenir les ONG avec l'eurodéputé Raphaël Glucksmann et le député François Ruffin (LFI).La pression des ONG environnementales augmente de plus en plus contre divers projets de TotalEnergies alors que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'est prononcée en 2021 pour l'arrêt immédiat de tout investissements nouveaux dans les énergies fossiles, afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Un mégaprojet du groupe français en Ouganda et Tanzanie est attaqué par des ONG depuis 2019 devant la justice française.
Il y a 2 ans et 210 jours

A Londres, la nouvelle vie de l'emblématique centrale électrique de Battersea

Située au sud de la Tamise, la réhabilitation de la centrale construite dans les années 1930 est le dernier exemple en date des projets de transformation d'anciens sites industriels de la capitale britannique.Entamés en juillet 2013, les travaux qui auront coûté 9 milliards de livres (environ 10,2 milliards d'euros) ont pris fin et le site ouvre vendredi au public.Ses 16 hectares accueillent désormais plus de 250 boutiques, cafés et restaurants, plus de 270.000 m2 d'espaces commerciaux ainsi que des appartements, un théâtre, un hôtel, un espace événementiel et 24 hectares de jardins.Au total, les concepteurs du projet estiment que 25.000 personnes vivront ou travailleront sur le site, résultat du "plus minutieux projet de restauration d'un bâtiment post-industriel de Londres", selon Ben Walker, de l'agence LDA Design qui y a contribué.Devenue culte depuis que le groupe Pink Floyd en a fait la couverture de son album Animals en 1977, la centrale avait auparavant fait l'objet de nombreuses critiques. Au début de sa construction, la stabilité de ses cheminées avait été mise en doute, et certains sceptiques l'avait qualifiée de "gigantesque et inutilement laide".Au plus fort de son activité, la centrale produisait un cinquième de l'électricité consommée à Londres, fournissant notamment le palais de Buckingham et le Parlement.Mais dans les années 1970, son utilité avait diminué, avec la montée en puissance de nouvelles sources de production d'électricité dans l'estuaire de la Tamise. Une première unité de la centrale avait été mise à l'arrêt en 1975, et la seconde en 1983.Plusieurs projets avortés avaient ensuite tenté de réhabiliter le bâtiment, qui a progressivement perdu sa toiture et est tombé petit à petit en ruine. Jusqu'à son rachat en 2012 par un consortium d'investisseurs malaisiens. Les architectes ont dû faire face à de nombreux défis pour transformer la centrale, notamment pour respecter la vision de l'architecte Giles Gilbert Scott, qui a joué un rôle majeur dans sa construction, en créant de "nouveaux et immenses espaces".Bijou Art décoAprès avoir craché de la fumée pendant un demi-siècle, les quatre cheminées de 8,4 mètres de diamètres avaient notamment souffert de la corrosion et elles ont dû être démontées avant d'être reconstruites à l'identique.Désormais, les visiteurs pourront monter au somment de l'une d'entre elles via un ascenseur en verre pour profiter d'une vue panoramique sur Londres. D'autres éléments du bâtiment d'origine ont été conservés, comme l'espace qui abritait la turbine de la première unité de la centrale, un bijou Art déco. Autre trace du passé du site: le quai de 133 mètres de long qui servait à charger le charbon depuis la rivière est désormais bordé de boutiques et de restaurants.La centrale de Battersea est la dernière sur une longue liste de sites industriels rénovés dans la capitale britannique.Une autre centrale électrique londonienne, celle de Bankside, également conçue par Giles Gilbert Scott, abrite ainsi depuis 2000 la Tate Modern, le musée d'art moderne de Londres.Pour Tom Goodaal, associé du cabinet Related Argent, spécialiste des rénovations urbaines et qui a notamment travaillé sur la réhabilitation de la gare de King's Cross à Londres, Battersea va susciter un grand attrait car elle est un exemple de ce que peut être "le mélange heureux de l'ancien et du moderne".Mais son succès sur le long terme viendra de "la magie" qui pourra advenir dans la manière dont le public prendra possession de ses espaces. "Ce sera la capacité des gens à déambuler entre les bâtiments et à en profiter sans avoir besoin de faire partie d'un club particulier qui lui donnera sa vraie valeur", ajoute-t-il.
Il y a 2 ans et 213 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.
Il y a 2 ans et 223 jours

"Pas grand chose à attendre" de la COP27, selon l'ancien président français François Hollande

"Il n'y a pas grand chose à attendre de la COP qui va se tenir en Egypte" du 6 au 18 novembre à Charm-El-Cheik, "sauf sans doute des financements qui devront être apportés" aux pays émergents et en développement, a déclaré l'ancien président lundi devant des professionnels du bâtiment réunis au salon Batimat à Paris.Ces financement, a-t-il rappelé, devrait être apportés "au nom des pertes et dommages" et de la "compensation des excès de consommation énergétique des pays développés dans le passé"."Est-ce que nous pouvons être optimistes quant à la COP qui va se tenir dans quelques jours? Je ne le crois pas, compte tenu du contexte géopolitique", a-t-il cependant ajouté."La Chine a d'autres préoccupations aujourd'hui que simplement réduire ses émissions de CO2, (...) la Russie, vous imaginez qu'elle ne va pas être un acteur primordial de la négociation, d'autant qu'elle veut vendre du gaz à toute la terre sauf à l'Europe, les Etats-Unis sont beaucoup plus impliqués, notamment l'administration de Joe Biden, mais jusqu'à quand? Il y a des élections qui vont avoir lieu au mois de novembre; si les Républicains obtiennent une majorité au Congrès, il est à craindre qu'il n'y ait pas la même ambition", a jugé M. Hollande."L'Europe est le seul continent qui, pour l'instant, tient bon mais avec des entorses assez graves par rapport aux engagements" pris à Paris, en raison des conséquences de la guerre en Ukraine sur le climat, a-t-il ajouté, citant notamment les centrales au charbon rallumées et les importations massives de gaz GNL.Outre la motivation "très forte" des "opinions publiques" et des jeunes en faveur du climat, M. Hollande a salué celle des "acteurs économiques", notamment du secteur du bâtiment."Ils ne sont pas du tout dans une espèce de frein à l'égard de la décarbonation. Au contraire, ils ont compris que c'était un élément de compétitivité, d'innovation et d'investissement" a-t-il dit, en citant l'utilisation de "modes de construction différents" et de "matériaux sobres".Selon lui, l'industrie du bâtiment "peut à la fois subir un certain nombre de conséquences avec des pertes d'activité si la construction neuve devait fléchir, mais aussi connaître un regain d'activité" avec la rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 224 jours

François Hollande en ouverture du salon Batimat 2022

La cérémonie d’ouverture du salon Batimat, lundi 3 octobre, a été marquée par l’intervention de l’ancien président de la République, François Hollande. L’occasion pour l’ex-chef de l’État de dresser un bilan de l’Accord de Paris et de revenir sur le rôle de la filière du bâtiment en matière de transition écologique.   L’ancien président de la République François Hollande était plutôt morose lors de la cérémonie d’ouverture du salon Batimat. « Le contexte a bouleversé l’ordonnancement de l’Accord de Paris », a-t-il reconnu. La réduction à marche forcée des émissions des GES a été ralenti par le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sous la mandature de Donald Trump. Puis par la pandémie mondiale, « qui a mis le monde en suspension », par l’inflation, et la guerre en Ukraine, qui ont « entraîné une hausse du coût des énergies », a t-il constaté.   Le secteur du bâtiment : moteur du changement  En conséquence de quoi, les économies mondiales, devant l’urgence de préserver le pouvoir d’achat et les marges des entreprises, ont pris des décisions à contre sens des engagements pris lors de l’Accord de Paris. « Comment respecter nos ambitions, alors qu’il va y avoir des importations d’énergies (fossiles ndlr) et que des pays redémarrent leurs centrales à charbon ? » a questionné François Hollande. « Des logiques courts termes nous ramènent à l’économie d’hier, alors que nous devons penser l’économie de demain », déplore-t-il. Cet environnement particulier doit au contraire conduire à amplifier notre décarbonation selon l’ancien président.   Cette économie de demain, dans le secteur du bâtiment, se traduit (sans grande surprise) par l’utilisation de matériaux, de procédés, et de technologies plus sobres en carbone, certes. Mais selon François Hollande, le bâtiment, comme l’État, doivent aussi se faire les ambassadeurs d’un « vivre différemment ». Selon lui, il ne s’agit pas seulement de remplir les objectifs quantitatifs en termes de logements construits ou rénovés. « C’est aussi, comment va-t-on vivre dans ces nouveaux logements ? C’est une nouvelle organisation de la vie, que l’industrie du bâtiment doit promouvoir ». 
Il y a 2 ans et 236 jours

Certivea et la Smart Buildings Alliance récompensent les bâtiments connectés et communicants les plus remarquables

Des projets remarquablement innovants qui permettent de répondre dès maintenant aux enjeux de sobriété et flexibilité énergétique, et apportent aux utilisateurs des services adaptés au plus près de leurs besoins (qualité de vie, sécurité, maintenance, connectivité, etc.).Pour Patrick Nossent, Président de CERTIVEA : « Depuis 4 ans, le label Ready2Services aide les acteurs dans la transition numérique de l’immobilier. Un virage qui permet de faire d’un bâtiment une véritable plateforme de services intégrés pour répondre notamment aux enjeux immédiats de sobriété et de flexibilité énergétique tout en offrant les services numériques maintenant indispensables aux utilisateurs. Ces Trophées sont aujourd’hui l’occasion de célébrer l’engagement des lauréats et de montrer la voie à tous les acteurs de la filière pour porter le développement des bâtiments connectés, intégrés dans la ville durable et intelligente. »Pour Sébastien Meunier, Président de la Smart Buildings Alliance : « Le label R2S et ses extensions servicielles apportent une solution concrète à tous les acteurs de l’immobilier pour les accompagner dans leur transition énergétique et numérique. Bien au-delà de la seule connectivité du bâtiment, la démarche Ready2Services porte une vision du numérique responsable et créateur de valeur pour les occupants, les exploitants, les gestionnaires d’immeubles et les propriétaires. Elle propose un socle solide pour répondre aux objectifs de sobriété énergétique dans le bâtiment et aider tout le secteur à consommer moins et consommer mieux. La SBA est fière aujourd’hui de participer à la remise des Trophées R2S qui distinguent des acteurs et réalisations remarquables en termes de performances et de services numériques. »Le palmarès 2022 des Trophées Ready 2 ServicesCatégorie « Bâtiment Neuf »Immeuble Origine – ICADE – Nanterre (92)2 immeubles de bureaux neufs situés à Nanterre (92), dans le prolongement de Paris-La Défense, intégrés dans un ensemble mixte formant un îlot urbain ouvert sur la ville, occupés par le groupe Technip Energies.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Exploitation »Immeuble Wave – VINCI Energies – Lille (59)Livré en 2019, WAVE est le siège régional de VINCI Energies, situé dans le quartier central de la métropole Lilloise avec Euratechnologies, 1er incubateur de startups en France.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Rénovation »Le ‘156’ à Paris – MAIFLe nouveau bâtiment MAIF a accueilli en 2020 ses premiers occupants provenant de 3 sites parisiens. Le bâtiment a fait l’objet d’une rénovation concertée, avec notamment des objectifs environnementaux et numériques.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Campus »Campus Région du numérique Charbonnières-les-Bains - Région Auvergne-Rhône-AlpesOuvert depuis janvier 2021, le campus accueille des étudiants, enseignants, entreprises et industriels sur un espace de 11 ha. Le lieu se veut un catalyseur d’innovations permettant d’accompagner la transformation numérique des acteurs régionaux.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Top 3 des acteurs qui cumulent le plus grand nombre de m² labellisés ou en cours de labellisationCovivioIcadeRedman[Plus de détails, cliquez ici]Le Label R2S, la meilleure preuve qu’un bâtiment est équipé, connecté et sécurisé pour des services numériques performants et durablesReady2Services (R2S) est le socle de la famille des labels ‘Numérique’ délivrés par CERTIVEA. Déployé dès 2018, le label R2S, fruit de la collaboration entre CERTIVEA et la Smart Buildings Alliance, a été conçu pour aider les acteurs, quel que soit leur secteur, dans le déploiement d’infrastructures numériques sûres, évolutives et performantes, pour améliorer le bien-être, la performance et la durabilité au sein des bâtiments tertiaires, quelle que soit leur étape de vie (neuf, exploitation ou rénovation).Les bâtiments labellisés R2S répondent à des exigences couvrant six thèmes complémentaires : Connectivité - Architecture Réseau – Equipements et interfaces – Sécurité numérique – Management Responsable – Services Numériques.Une nouvelle version du label a été lancée à l’été 2022. Ces 4 années ont en effet été l’occasion de nourrir une réflexion poussée autour de l’évolution de ce label unique en son genre, en prenant en compte les retours d’expériences, les réglementations récentes, mais aussi les attentes des maîtres d’ouvrage, bureaux d’études, prestataires… Parmi les nouveautés de la nouvelle version, on notera une prise en compte accrue des réseaux sans fil (Wi-Fi, GSM, IoT, géolocalisation), l’ajout d’un critère sur la présence d’un Building Operating System (BOS) ou encore la fiabilité de la connexion internet. Autres points importants : la clarification du rôle des protocoles (BACnet, LonWorks, KNX…), qui ont toute leur place dans un bâtiment labellisé R2S, et l’accent mis sur un numérique plus responsable et performant afin de réduire l’empreinte environnementale du bâtiment.Le label R2S en données clés+100 : Bâtiments labellisés ou en cours de labellisation R2S1,7 M de m² :Surface cumulée des bâtiments engagésX 3 : Progression du nombre de projets engagés entre 1er trimestre 2021 et 202250/50 : Répartition des projets entre IDF et reste de la France+100 : Référents R2S formés à travers la France
Il y a 2 ans et 237 jours

La Cour de cassation examine jeudi 22 septembre l'annulation rare du procès de la Chaufferie

Cet examen, très attendu du monde judiciaire, doit permettre de trancher plusieurs points. Une très longue enquête est-elle, en soi, une atteinte aux droits de la défense ? Ou bien, faut-il apprécier au cas par cas et identifier concrètement quelles atteintes ont été portées à la défense ?Et si ce délai déraisonnable est bien constaté, faut-il alors annuler toute la procédure ? Ou bien, juger l'affaire mais demander une réparation financière ?Jusqu'à maintenant, la réponse était la compensation financière. Mais le tribunal correctionnel de Nanterre, puis la cour d'appel de Versailles, se sont éloignés de la jurisprudence de la Cour de cassation et ont statué pour la sanction dans l'affaire de la Chaufferie, en invalidant près de vingt ans de procédure.Dans ce dossier, cinq chefs d'entreprise sont accusés d'avoir faussé, entre 1999 et 2003, l'attribution du juteux marché du chauffage et de climatisation du quartier d'affaires de La Défense, aux portes de Paris dans les Hauts-de-Seine, estimé à plusieurs centaines de millions d'euros.Ils devaient comparaître le 11 janvier 2021 à Nanterre, en l'absence d'un protagoniste phare, l'ancien sénateur et maire de Puteaux (UMP) Charles Ceccaldi-Raynaud, mis en examen en 2007 et décédé en 2019.Au premier jour du procès, le tribunal a décidé d'annuler l'intégralité des actes d'enquête, arguant que le droit des prévenus à être jugés dans un délai raisonnable, consacré par le droit européen, avait été bafoué."Un avant et un après"Dans sa décision de 29 pages, le tribunal a méticuleusement détaillé la chronologie.La complexité de l'affaire justifiait-elle cette durée ? Non, répond le tribunal : "la nature des infractions poursuivies et le nombre de personnes mises en cause" ne présentaient pas un "caractère exceptionnel".La défense a-t-elle sciemment ralenti l'enquête? Non, "cinq des six personnes mises en examen dans ce dossier ont participé pleinement" à l'instruction, écrit le président de la chambre, Olivier Protard.Les autorités judiciaires ont-elles été réactives? Non, malgré sept juges d'instruction et une durée "totalement inhabituelle" de l'enquête, il n'y a pas eu de confrontation entre les prévenus soupçonnés de corruption et le bénéficiaire présumé, Charles Ceccaldi-Raynaud.Des manquements qui n'auraient pu être palliés par un procès, selon le tribunal : l'ancien maire est décédé et deux des prévenus n'auraient pu "rendre compte de leurs actions" à l'audience, l'un étant presque centenaire et l'autre atteint de Parkinson.Trois jours plus tard, le parquet de Nanterre avait fait appel, arguant notamment qu'il n'y avait pas "d'excuse de vieillesse" à accorder.Devant la cour d'appel de Versailles, le parquet général avait demandé l'expertise médicale des deux prévenus les plus âgés, afin d'ouvrir la voie à un nouveau procès. Mais l'annulation du procès pour corruption avait été confirmée.La cour d'appel a toutefois ordonné la tenue d'un procès sur un autre volet de l'affaire, où se sont constituées des parties civiles et où doivent être jugés deux hommes, plus jeunes et encore en capacité de se défendre selon la cour, pour abus de biens sociaux.Le parquet général s'est pourvu en cassation. Et c'est ce pourvoi qui est examiné jeudi par la plus haute juridiction judiciaire."Il y a un avant et un après la Chaufferie de la Défense", commente auprès de l'AFP une magistrate en banlieue parisienne. Du fait des "personnalités impliquées", ce dossier a donné une visibilité à la question du délai raisonnable, estime-t-elle.Pour Olivier Baratelli, avocat de l'un des prévenus, Jean Bonnefont, ancien dirigeant des ex-Charbonnages de France âgé de 99 ans, cette annulation a contribué à "écrire l'histoire judiciaire". "Les grands principes européens rentrent enfin dans le droit français : un vent de fraîcheur", a-t-il déclaré à l'AFP.D'autres nuancent. L'avocat Olivier Morice, qui a récemment obtenu deux jugements d'annulation, "ne voit pas dans la Chaufferie l'origine d'un tournant, mais une marche en avant au caractère inéluctable".Depuis, au moins une demi-douzaine de décisions similaires ont été prononcées, presque toutes frappées d'appel. Des procès portant sur des faits très anciens ont aussi été renvoyés, dans l'attente de la décision de la Cour de cassation.
Il y a 2 ans et 243 jours

"On déterre un cadavre" : la centrale à charbon de Saint-Avold prépare son redémarrage

Le silence et la fraîcheur règnent encore au milieu de la lourde machinerie inaugurée en 1981. Seul résonne le bruit des travaux de réparation qui ont débuté cet été et se termineront fin septembre. Coût de l'opération : 10 millions d'euros. Quelque 200 salariés d'entreprises sous-traitantes ont été embauchés pour l'occasion, précise Camille Jaffrelo, porte-parole de GazelEnergie, propriétaire de la centrale."Une grande révision" des machines est indispensable pour "redémarrer en toute sécurité" et éviter tout incident technique cet hiver, explique Sylvain Mergen, chef de quart de 55 ans, depuis la salle des commandes.Lui devait partir à la retraite cette année et a accepté de revenir, comme 67 autres salariés "contents d'être là", selon cet ancien mineur employé de la centrale depuis 1997. Au total, 68 salariés sur les 69 que comptaient le site le 31 mars dernier sont revenus.A la retraite depuis ses 54 ans, Denis Maury, 60 ans, avait lui déjà accepté de reprendre son poste de rondier l'hiver dernier. De retour depuis fin août, il effectue des rondes régulières pour vérifier que la machine fonctionne sans problème.Main à la pocheS'il se sentait en capacité de reprendre son travail "après six ans de vacances". Il ne le cache pas, la généreuse prime de 5.800 euros bruts par mois proposée aux salariés pour l'hiver 2022/2023 a aussi pesé dans la balance."Pour inciter les gens à revenir, il faut mettre la main à la poche", confirme Camille Jaffrelo. "Nous avons augmenté les salaires et donné un certain nombre de primes qui doublent la rémunération de nos salariés.""C'est un partage du gâteau qui nous paraît équitable", salue Jean-Pierre Damm, élu au CSE de GazelEnergie et délégué syndical Force Ouvrière (FO). Selon le syndicaliste, les six prochains mois de fonctionnement de la centrale vont rapporter entre 150 et 200 millions d'euros à l'entreprise.Très émettrice de CO2, la centrale Emile-Huchet devait fermer ses portes définitivement fin mars. Mais le gouvernement en a décidé autrement cet été pour sécuriser l'approvisionnement du pays en électricité, compte tenu du conflit en Ukraine et des déboires rencontrés par le parc nucléaire d'EDF.Il n'y a qu'une seule autre centrale au charbon, à Cordemais (ouest), encore ouverte en France. Dans l'Hexagons plus de 67% de l'électricité produite est d'origine nucléaire, la part des combustibles fossiles étant en 2020 de 7,5% dont 0,3% de charbon et 6,9% de gaz.Dans la loi pour le pouvoir d'achat votée début août, le gouvernement a inclus une mesure permettant à GazelEnergie de réembaucher les salariés cet hiver. Plus de la moitié devaient partir à la retraite, et les plus jeunes devaient être reclassés au sein des nouveaux projets de l'entreprise. GazelEnergie prévoit entre autre de construire une chaudière biomasse à la place de la centrale à charbon."On sait qu'on pollue"Sylvain Krebs, 46 ans dont 22 ans passés à gérer le charbon à Emile-Huchet, doit rejoindre l'équipe qui travaillera pour cette future chaudière biomasse. Le charbon, or noir qui a fait vivre la Lorraine pendant près de deux siècles, il en a "fait le deuil".S'il se dit toutefois "content" de voir les hautes cheminées se rallumer une dernière fois, "on a déterré un cadavre", regrette-t-il."On sait qu'on pollue", dit-il en montrant les 210.000 tonnes de charbon stockées sur le site. Derrière lui, le ballet de camions venus livrer ne s'arrête pas et le monticule atteint déjà une quinzaine de mètres de haut, tâche noire au milieu de ce site industriel entouré d'éoliennes plantées à quelques kilomètres.Au total, il faudra plus de 500.000 tonnes de charbon pour faire tourner le site d'octobre à fin mars.A cause de la guerre en Ukraine et des réacteurs nucléaires à l'arrêt, Sylvain Krebs en est convaincu, la centrale a encore "deux années de fonctionnement" devant elle. Car lorsqu'elle tourne à pleine capacité, elle peut produire jusqu'à 600 Megawattheure, et est en mesure d'alimenter un tiers des foyers de la région Grand Est.
Il y a 2 ans et 256 jours

É. Borne demande à EDF d'"assurer son programme de redémarrage" de réacteurs nucléaires

ÉNERGIE. La Première ministre a demandé ce 1er septembre à l'électricien national de tenir son calendrier de maintenance de centrales atomiques, non seulement pour garantir l'approvisionnement énergétique de la France en vue de cet hiver, mais aussi pour éviter de remettre en service la centrale à charbon de Saint-Avold, en Moselle, extrêmement polluante. La question de la formation et des compétences a également été évoquée.
Il y a 2 ans et 259 jours

La production électrique française frappée à tous les niveaux par la crise

Une capacité dépendante du nucléaireAu 1er juin 2022, le parc électrique français installé avait une capacité de production totale de 139,279 gigawatts (GW), dont 44% grâce au nucléaire, selon le gestionnaire du Réseau de transport d'électricité (RTE).Il faut distinguer la puissance électrique d'une installation, ou sa capacité de production, exprimée en watts, de la production réelle en watts-heure qui correspond à l'énergie délivrée ou consommée.En 2021, le nucléaire a permis de produire 360,7 térawatts-heure (Twh), soit 69% de la production totale.Mais en raison de problèmes de corrosion affectant des réacteurs et du calendrier de maintenance du parc, retardé par le Covid, EDF a revu à la baisse ses prévisions pour 2022.L'entreprise prévoit de produire entre 280 et 300 térawattheure (Twh), "probablement" dans le bas de cette fourchette. En fin de semaine, 32 réacteurs nucléaires sur 56 étaient à l'arrêt et le nucléaire ne représentait qu'un peu plus de la moitié de la production.La chaleur peut aussi affecter dans certains cas la production nucléaire, même si ce phénomène reste limité.La faible production nucléaire d'EDF a contribué à une hausse sans précédent des prix de gros de l'électricité, qui ont atteint plus de 1.100 euros le megawattheure vendredi en France.Les renouvelables accélèrent mais la météo se dégradeEn 2021, l'éolien, le solaire, l'hydraulique et les bioénergies représentaient 44% des capacités françaises, contre 12% pour le gaz, le fioul et le charbon, selon RTE. Mais les renouvelables ne représentaient que 24% de la production, contre 7% pour les combustibles fossiles.Si l'éolien a accéléré son développement, dépassant récemment 20 gigawatts de puissance, il reste loin de l'objectif à horizon 2023 (24,1 GW). Les conditions météorologiques "défavorables" ont par ailleurs fait baisser la production au deuxième trimestre.La production d'électricité solaire photovoltaïque a quant à elle augmenté de 32% par rapport au premier semestre 2021. Côté capacités, la puissance installée (15,2 GW) reste loin de l'objectif 2023 (20,1 GW).L'hydraulique, qui représente 18% des capacités de production, est aussi affaibli par les fortes chaleurs, la sécheresse et les faibles précipitations. A fin juin, la production était en baisse de 5,7 TWh, à 18,9 TWh, selon EDF.Côté énergies fossiles, la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) devrait redémarrer l'hiver prochain face à la crise énergétique liée aux conséquences de la guerre en Ukraine et notamment à la décision de la Russie de fermer progressivement le robinet de gaz vers l'Europe. Une seule autre centrale au charbon est encore ouverte dans l'Hexagone, en Loire-Atlantique.Les stocks de gaz sont eux remplis à plus de 90% mais la France en est beaucoup moins dépendante que ses voisins pour l'électricité.La France contrainte d'importerLa consommation d'électricité en France en 2021 était de 468 TWh, une petite remontée après les creux observés pendant la pandémie. A fin juin, la consommation avait déjà atteint 242,3 TWh, avec un mois de janvier particulièrement froid.Avec les vagues de chaleur, des pics de consommation ont été observés cet été.Conséquence de tous les problèmes observés sur le parc français et de la guerre en Ukraine, le pays a dû importer de l'électricité tous les mois entre novembre 2021 et juin 2022, sauf en février et mai.En 2021, la France était largement exportatrice (87 TWh exportés contre 44 importés), avec la Suisse, le Royaume-Uni et l'Italie sur le podium des plus gros importateurs.
Il y a 2 ans et 270 jours

La Chine va doubler sa capacité d'énergie éolienne et solaire d'ici à 2025

Dans un document publié début juin, le planificateur économique central du pays a déclaré que 33% de l'approvisionnement en électricité du réseau national proviendrait de sources renouvelables d'ici à 2025, contre 29% en 2020."En 2025, la production annuelle d'électricité à partir d'énergies renouvelables atteindra environ 3,3 trillions de kilowattheures... et la production d'énergie éolienne et solaire doublera", indique le plan.Le premier pollueur mondial avait précédemment estimé qu'il devait doubler l'utilisation de l'énergie éolienne et solaire d'ici à 2030 pour tenir ses engagements dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat.Ce dernier plan, s'il est mis en œuvre, signifie que la Chine pourrait atteindre cet objectif plus tôt.Mais le plan prévoit aussi que les énergies renouvelables couvriront "50% de la croissance de la consommation d'électricité" d'ici à 2025, ce qui est inférieur aux précédentes estimations officielles et indique une plus grande marge de manœuvre pour développer l'énergie provenant du charbon.Pékin a accru sa dépendance à l'égard des centrales électriques au charbon ces derniers mois pour soutenir son économie en difficulté, alors que la guerre en Ukraine fait grimper les prix mondiaux de l'énergie.La Chine est le plus grand producteur d'énergie renouvelable au monde. Elle a accéléré ses investissements dans les projets solaires et éoliens afin de lutter contre la pollution intérieure qui, selon les chercheurs, tue plusieurs millions de personnes chaque année.Les investissements dans l'énergie solaire ont presque triplé au cours des quatre premiers mois de l'année par rapport à la même période l'année précédente pour atteindre 29 milliards de yuans (4 milliards d'euros), selon les données de l'Administration nationale de l'énergie.Mais le pays brûle toujours la moitié du charbon utilisé dans le monde chaque année pour alimenter son économie.La semaine dernière le Premier ministre Li Keqiang a déclaré que le charbon était à la base de la sécurité énergétique du pays, et la banque centrale a approuvé un crédit de 15 milliards de dollars pour financer l'extraction du charbon et les centrales au charbon.
Il y a 2 ans et 273 jours

À 200 ans, la nouvelle jeunesse du canal de l'Ourcq

Voulu par Napoléon pour améliorer l'approvisionnement en eau potable de la capitale, puis devenu un axe majeur de la transformation industrielle et du transport de bois et charbon pour le marché parisien, le canal de 108 kilomètres inauguré en 1822 atteint cette année son bicentenaire.Sinistré par la désindustrialisation de l'Île-de-France, cet espace autrefois inhospitalier s'intègre à la ville depuis une vingtaine d'années pour devenir, pour la première fois de son histoire, un authentique lieu de vie pour les habitants. Une mue particulièrement visible du côté du XIXe arrondissement de Paris et de la commune voisine de Pantin, en Seine-Saint-Denis.Assis à l'ombre des Magasins Généraux de Pantin, des entrepôts de stockage de denrées coloniales reconvertis en siège d'une agence de publicité, Dolores et Miguel Julia savourent avec oisiveté le passage de péniches chargées de sable ou de gravats. Casquette sur la tête, ils suivent du regard les familles avec poussette qui prennent l'air, observent les cyclistes et joggeurs faisant de l'exercice.Bien que Pantinois depuis les années 1960, ce couple de retraités n'a découvert les plaisirs du canal de l'Ourcq qu'à la faveur de l'apparition du quartier flambant neuf qui a récemment remplacé de vieilles structures industrielles. Ils arpentent désormais deux fois par jour, en habitués, la nouvelle promenade aménagée au port de Pantin."C'est notre promenade des Anglais!", s'amuse Dolores, ex-rayonniste en pharmacie de 82 ans. "Avant on ne pouvait pas venir ici. C'était de la terre, il n'y avait pas de pavés".Avec sa fraîcheur et ses arbres dans cette zone urbanisée à l'extrême, ses péniches culturelles, ses nouveaux immeubles à l'architecture soignée dont les bobos parisiens s'arrachent les appartements, le canal de l'Ourcq est devenu la vitrine de Pantin, ville qui reste par ailleurs profondément populaire.Ancien no man's landL'emblématique minoterie des Grands Moulins, aux faux airs médiévaux, s'est transformée en bureaux, abritant des services de la banque BNP Paribas. Une fabrique de meubles du début du XXe siècle a été réaménagée en logements, un théâtre a pris ses quartiers dans un hangar en briques de la rive nord."Quand j'ai été élu en 2001, la ville tournait le dos au canal. C'était plutôt vécu comme une fracture. Nous avons retourné la ville vers le canal", témoigne auprès de l'AFP Bertrand Kern, le maire (PS) de Pantin. "Vous seriez venu un samedi il y a vingt ans sur les quais du canal, il n'y avait pas grand monde. Aujourd'hui ça se bouscule tellement que je suis obligé de faire des aménagements entre vélos et piétons."Les allures parfois hétéroclites des abords du canal montrent toutefois que sa transition reste encore à conclure. Ici une blanchisserie industrielle répand sur les quais une puissante odeur de linge propre, là opère une centrale à béton. Sous la passerelle du tramway T3, un camp de migrants est apparu ces derniers jours.Plus en aval, une fois le canal passé sous les voies du boulevard périphérique, le même processus de transformation urbaine s'observe dans le XIXe arrondissement de Paris.Les pique-niqueurs des pelouses de la Villette savent-ils qu'ils se tiennent à l'emplacement de l'ancienne "cité du sang" ? Jusqu'à sa reconversion en parc dans les années 1980, le lieu a accueilli pendant un siècle les immenses marchés aux bestiaux et abattoirs qui fournissaient Paris en viande fraîche.Au pont levant de la rue de Crimée, des petits bateaux de tourisme attendent de pouvoir passer. Des jeunes fument des joints en écoutant du rap, des couples dansent du tango sur une piste installée pour l'opération "Paris Plages".La renaissance du canal de l'Ourcq, le maire socialiste du XIXe, François Dagnaud, la date pour son arrondissement au mitan des années 1990 et au "pari" de la chaîne de cinémas MK2 d'ouvrir une salle dans un ancien hangar conçu par Gustave Eiffel, au milieu de ce qui était alors un "no man's land"."On était en pleine période où le crack était déjà présent, relate-t-il à l'AFP. Dans un quartier en perdition, marginalisé, pas du tout fréquenté par les habitants, ça a été l'amorce d'une mutation urbaine, culturelle et sociale."
Il y a 2 ans et 279 jours

Le Groupe em2c annonce la livraison du programme Carré Lison, au cœur de Charbonnière-les-Bains (69)

La résidence Carré Lison se compose, sur près de 1.000 m2 de SdP, de 11 logements neufs allant du studio aux 4 pièces et d’une pharmacie en pied d’immeuble. Seul un T4 reste encore disponible.Le Groupe em2c, accompagné de l’architecte Olivier Gaudy, de A’Studio, propose ici une résidence intimiste, aux surfaces et volumes généreux, baignés de lumière naturelle grâce à ses larges ouvertures. Le promoteur immobilier fait également la promesse d’un cadre d’exception et d’une ambiance apaisée d’une ville-nature puisque 25% du territoire est en bois classé.La Résidence Carré Lison en quelques points clés :Près de 1.000 m² de surface de plancher en R+211 logements neufs allant du studio au T4Un local commercial en rez-de-chausséeLivraison : mai 2022
Il y a 2 ans et 280 jours

Le Groupe Poujoulat accélère son développement dans le bois-énergie via l'acquisition des sociétés Soccem et la Bûche Forestière

Les cessionnaires (Jean-Luc Corbin, Pascal Marchand et Johnny Corbin) ont signé le protocole de vente des deux sociétés avec les représentants du Groupe Poujoulat le 19 juillet dernier. La SOCCEM et la Bûche forestière sont respectivement producteur de charbon de bois à Saint-Ulphace et producteur/distributeur de biocombustibles à Champagné, à proximité du Mans. L'ensemble représente un chiffre d'affaires consolidé de 4 millions d'euros et emploie une vingtaine de salariés.Les actionnaires historiques accompagneront le Groupe Poujoulat dans ses nouveaux projets. En effet, le gisement foncier des structures permettra d'accélérer le développement des capacités de production de biocombustibles pour le chauffage et la cuisson.La construction d'une unité de production de bois de chauffage performant est prévue dans les prochains mois sur le site de production de charbon de bois, dont le process sera également renouvelé, pour répondre à la croissance des marchés normands, bretons, ligériens et de l'Ouest de la région parisienne. Pour Frédéric COIRIER, PDG du Groupe Poujoulat : « Avec l'acquisition de ces deux entreprises saines disposant d'une bonne rentabilité, le Groupe Poujoulat franchit une nouvelle étape dans le déploiement de son offre de biocombustibles performants pour le chauffage et la cuisson. Cette opération complète notre maillage national et nous offre des perspectives et des moyens en ligne avec nos ambitions à 2025/2026. Nous accueillons avec plaisir ces deux sociétés au sein du groupe. » Pour les actionnaires historiques : « Nous sommes heureux de rejoindre le Groupe Poujoulat, leader français des biocombustibles haute performance, porteur d'une stratégie de long terme qui correspond à nos valeurs. Nous sommes convaincus que la SOCCEM et La Bûche Forestière vont pouvoir accélérer leur développement au sein de ce groupe familial. »
Il y a 2 ans et 186 jours

NOUVELLE DÉNEIGEUSE SANS FIL GE-ST 36/40 Li-E-Solo – L’OUTIL FILAIRE INDISPENSABLE ALLIANT PUISSANCE ET RÉSISTANCE

EINHELL, spécialiste de l’outillage électroportatif destiné aux travaux d’intérieurs et d’extérieurs, présente sa nouvelle déneigeuse sans fil GE-ST 36/40 Li-E-Solo. Dotée d’un puissant moteur sans charbon et d’un variateur de vitesse, la machine autoportante dégage, sans effort, la neige des allées piétonnes et carrossables, des pas de portes, etc. De plus, elle dispose de deux […]