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Il y a 4 ans et 177 jours

Éditions Parenthèses : Le Style années 1950, l’intégrale

Les Éditions Parenthèses publient pour la première fois un ouvrage consacré au design des années 1950 et 1960, et revient sur les créations les plus iconiques de l’après-guerre consumériste. Panorama du meilleur du style années fifties. Placé sous la direction de Dominic Bradbury, l’ouvrage Le Style années 1950, l’intégrale retrace l'histoire du design de l’époque à travers une sélection de visuels inédits et d'articles signés par des spécialistes du design. Ce livre, très documenté et richement illustré, revient sur les créations les plus emblématiques du style années 1950, de la Vespa à l’Instamatic aux meubles Knoll, en passant par la police suisse Helvetica et la maison Rose Seidler (Australie). La publication rend également compte de l’effervescence créative des ateliers, des studios et des designers, qui inventent les formes d’un monde nouveau, en mettant à l’honneur les grands noms de l’architecture et du design comme Arne Jacobsen, Harry Bertoia, Joe Colombo, Jean Prouvé et Harry Seidler. Le Style années 1950, l’intégrale est l’occasion de redécouvrir une période foisonnante, qui continue d’inspirer les designers contemporains. Pour en savoir, plus visitez le site des Éditions Parenthèses. Visuels : 1) La salle à manger d’une maison conçue par Richard Dorman à Mulholland Drive, Los Angeles, 1958.© Richard Powers2) La salle à manger d’une maison conçue par Richard Dorman à Mulholland Drive, Los Angeles, 1958.© Richard Powers3) Affiche de la marque SmarTee montrant des mannequins en Vespa, 1960.© Piaggio Archive4) Maison Rose Seidler, Australie, 1950. La terrasse est dominée par une peinture murale colorée de style corbuséen par Harry Seidler. Le fauteuil Grasshopper dans le salon est de Eero Saarinen.© Richard Powers5) Motifs aux tonalités Pop Art des tissus de la marque Marimekko6) Dominic Bradbury (dir.), Le style des années 50, Éditions Parenthèses, p. 544 La rédaction
Il y a 4 ans et 205 jours

L’accessibilité des handicapés aux bâtiments

Dans divers contextes, les personnes handicapées font face à de nombreux problèmes. En raison de leur mobilité réduite due à un handicap, elles ne peuvent pas se déplacer facilement. Pour faciliter l’accessibilité et les déplacements, des lois sont en vigueur et applicables selon le type de bâtiment. En effet, ces lois allègent les handicapés de certaines tâches, relativement faciles, mais qui ne le sont pas pour ces derniers. Ce que dit la loi La loi handicap du 11 février 2005 est celle la plus claire sur le sujet depuis la dernière loi de 1975. Celle-ci prévoit une partie sur l’accessibilité pour les personnes handicapées. Elle prône ainsi à ce que les personnes en situation d’handicap puissent jouir d’accessibilité peu importe la source du handicap. Cette loi détaille ainsi les normes à appliquer pour une mise en application. Rendre les bâtiments accessibles L’accessibilité des handicapés aux bâtiments  concerne tous les bâtiments allant des logements privatifs jusqu’aux établissements recevant du public. Les bâtiments doivent répondre à des normes spécifiques. Les normes en vigueur sont réparties selon les situations. Le cas premier est lors de l’évacuation des bâtiments : balisage, systèmes, etc. Le second est l’accessibilité et les déplacements sur la voirie : circulation, voiture, stationnement. Le dernier concerne les équipements et aménagements adéquats comme une monte escalier par exemple ou encore un fauteuil monte escalier. Une réglementation variable selon le bâtiment Les réglementations et normes ne sont pas les mêmes d’un bâtiment à un autre. Il faut les catégoriser selon le type de bâtiment : Les bâtiments neufs : dans le cas des nouvelles constructions, des contrôles techniques sont effectués. Une attestation d’accessibilité est délivrée par le maître d’ouvrage à l’issu du contrôle. Ce dernier est tenu de prendre en compte toutes les obligations relatives à l’accessibilité des handicapés. Les bâtiments anciens : ce sont aussi les bâtiments dits existants. Un mis à jour est obligatoire pour être conforme à la loi stipulée. Un diagnostic d’accessibilité est effectué. Les Établissements recevant du public (ERP)  La loi de 2005 prévoit à ce que les ERP répondent à une certaine norme pour l’accessibilité des handicapés. On doit retrouver ainsi les prestations fournies par le bâtiment, la liste des pièces techniques pour l’accueil des personnes en situation d’handicap ainsi qu’un descriptif sur les formations dispensées pour les personnels. Ces derniers devant jouir d’un justificatif attestant leur fonction pour l’accessibilité des personnes handicapées dans les ERP. Quelles sanctions pour les bâtiments non conformes ? Les acteurs du cadre du bâtiment sont dans l’obligation de suivre les normes imposées. Dans le cas où la loi n’est pas respectée, des sanctions sont appliquées. Le premier cas est une sanction de 45 000 euros d’amende. Le second est une amende de 75 000 euros suivi d’un emprisonnement de 6 mois si la personne est récidiviste. S’ajoute à tout cela une interdiction d’exercer allant de 5 ans jusqu’à titre définitif. La personne n’aura plus alors le droit d’exercer dans le métier. Aide sur l’équipement des bâtiments Équiper un bâtiment pour que des personnes handicapées y aient accès revient relativement cher. Des aides et financements sont octroyés afin de parfaire ces équipements. Parmi les aides, on retrouve l’Anah délivrant des subventions pour les propriétaires afin d’équiper leur bien. Il y a également le PCH ou prestation de compensation du handicap logement pour les personnes handicapées. L’allocation personnalisée d’autonomie pour les personnes handicapées hébergées dans un établissement. Le crédit impôt pour ceux qui veulent réaliser des travaux sur l’accessibilité des logements. Ces aides sont soumis à des conditions afin de faire bénéficier toutes les personnes actrices dans le bâtiment.
Il y a 4 ans et 226 jours

L’atelier-maison Ozenfant de Le Corbusier reçoit Zanotta

La collection 2020 de meubles Zanotta est mise en valeur à Paris, dans une exposition temporaire à l’intérieur de la maison Ozenfant. [©Zanotta] Les nouveaux produits 2020 de l’enseigne d’ameublement Zanotta sont mis en valeur à Paris. Ceci, dans une exposition temporaire à l’intérieur de la maison Ozenfant. Cette résidence-atelier a été conçue par Le Corbusier, en 1922, pour l’artiste Amédée Ozenfant.  Fondée en 1954, Zanotta est un des leaders du mobilier contemporain italien. De nombreuses collaborations ont permis à l’enseigne de créer des produits devenus des classiques du design : le tabouret Mezzadro des frères Castiglioni ou le fauteuil Lama, dessiné par le couple Ludovica et Roberto Palomba.  L’espace intérieur de la maison Ozenfant, pur et clair, met en scène les meubles de la collection 2020 “Back to Emotion”. [©Zanotta] Ainsi, l’espace intérieur de la maison Ozenfant, pur et clair, met en scène les meubles de la collection 2020 “Back to Emotion”. Zanotta s’approprie la vie de tous les jours dans une ambiance familiale. Une expérience de marque dans un contexte artistique. Un œuvre puriste de Le Corbusier Cette résidence-atelier a été conçue par Le Corbusier, en 1922. [©Zanotta] A l’angle de l’avenue Reille (XIVe arrondissement), l’atelier est composé d’une structure à ossature de béton armé avec des planchers lisses et des colonnes droites. [©Zanotta] En effet, la maison-atelier du peintre Amédée Ozenfant (1886-1966) est une œuvre moderniste de Le Corbusier.Elle est l’une des premières réalisations puristes de l’architecte, au même titre que les villas parisiennes La Roche et Jeanneret. Dans le quartier Montsouris, à l’angle de l’avenue Reille (XIVe arrondissement), l’atelier est composé d’une structure à ossature de béton armé avec des planchers lisses et des colonnes droites. Ce système libère les murs intérieurs et extérieurs de leur fonction portante. Et permet de grandes surfaces vitrées. Ces libertés sont exploitées dans la disposition des cloisons intérieures, qui se déplacent d’un étage à l’autre. Mais aussi dans les fenêtres à lamelles continues, qui contournent les murs intérieurs. Et enfin, dans l’atelier vitré où de grandes ouvertures sont adossées au poteau en béton. A l’étage supérieur, l’entrée de la lumière provient de trois côtés pour baigner l’atelier. L’accès au logement se fait par le côté. Le bâtiment comportait au départ un toit en dents de scie, qui a finalement été retiré. M. C
Il y a 4 ans et 226 jours

La poésie urbaine de Pejac

“Distance sociale” est une intervention en trompe-l’œil, qui crée l’illusion d’une profonde crevasse sur la surface rigide d’un mur en béton. [©Pejac @pejac_art] Lorsqu’on parle de l’artiste urbain Pejac (né en 1977), les termes qui viennent sont “message”, “adaptation” et “trompe-l’œil”. Peu importe qu’il travaille sur papier, sur toile, en public ou dans la rue, l’Espagnol a une énorme capacité à adapter son travail. Ceci, afin de faire passer un message clair et puissant. On peut qualifier Pejac de “poète urbain” et de rêveur. « La mélancolie et l’humour sont la locomotive de mes œuvres. Ils créent un langage poétique, dont l’essence ne repose pas sur la beauté simple, mais sur la face cachée de tout », explique Pejac. Bien que la rue soit son domaine de prédilection, Pejac peint aussi sur toile. Son art est provocateur et critique, capable d’arrêter l’observateur dans son élan. Mais tout en subtilité. A l’extérieur, il utilise pochoirs, peinture et bombes pour orner les villes au gré de son imagination. A l’intérieur, il modifie la réalité à l’aide de ses toiles ou des collages sur ses fenêtres. Pejac sait détourner des objets de leur quotidien et leur donner un sens différent. Il ouvre les portes de l’univers de la poésie, mais aussi celui de la réflexion. Pejac et la crise sanitaire Ses dernières œuvres ? Pejac en  a récemment créé trois à l’hôpital universitaire Marqués de Valdecilla, dans sa ville natale de Santander, au Nord de l’Espagne. A savoir “Distance sociale”, “Surmonter” et “Soin”. Regroupées dans le projet intitulé “Force”, ces réalisations graphiques montrent le besoin d’être fort. Qualité nécessaire dans le monde où nous vivons aujourd’hui, avec la pandémie et la crise sanitaire. Avec “Force”, l’artiste aborde 3 aspects différents de la situation actuelle. Et propose les moyens avec lesquels nous pourrions y répondre. « L’idée de mon projet est un geste de gratitude envers les personnels de santé de Valdecilla. Ceci, pour leur travail, en général et pendant la crise de Covid, en particulier. Je leur offre ce que je fais le mieux, c’est-à-dire la peinture », insiste Pejac. Et de poursuivre : « Dès le premier instant, l’hôpital a été réceptif et enthousiaste. Ce qui a permis au projet de se dérouler de manière harmonieuse et facile. De plus, on m’a donné une totale liberté de création. Ce fut un luxe d’avoir la confiance et le soutien de l’établissement tout entier ». Trois aspects de la pandémie L’artiste urbain Pejac a voulu représenter la blessure que cette pandémie a laissée. [©Pejac @pejac_art]« Dès le premier instant, l’hôpital a été réceptif et enthousiaste. Ce qui a permis au projet de se dérouler de manière harmonieuse et facile. De plus, on m’a donné une totale liberté de création. Ce fut un luxe d’avoir la confiance et le soutien de l’établissement tout entier. » [©Pejac @pejac_art]Au milieu de la foule, Pejac a inclus des scènes de retrouvailles, d’empathie, de soins et d’amour. Suggérant une porte vers un avenir meilleur et plein d’espoir. [©Pejac @pejac_art] “Distance sociale” est une intervention en trompe-l’œil, qui crée l’illusion d’une profonde crevasse sur la surface rigide d’un mur en béton. Réalisé à partir d’innombrables silhouettes humaines qui tentent d’y échapper. L’artiste urbain a voulu représenter la blessure que cette pandémie a laissée. Si l’image sert de métaphore, elle propose aussi littéralement la distance sociale comme moyen de les réparer. Au milieu de la foule, Pejac a inclus des scènes de retrouvailles, d’empathie, de soins et d’amour. Suggérant une porte vers un avenir meilleur et plein d’espoir. “Surmonter” représente la silhouette d’un enfant recréant avec ses mains “Le champ de blé avec des cyprès” de Vincent Van Gogh. [©Pejac @pejac_art]“Surmonter” est la deuxième pièce de la série, qui a été réalisée avec l’aide de jeunes patients en oncologie. [©Pejac @pejac_art]Le personnel de santé de l’hôpital universitaire Marqués de Valdecilla, dans sa ville natale de Santander, au Nord de pays. Devant la fresque “Surmonter”. [©Pejac @pejac_art] “Surmonter” est la deuxième pièce de la série, qui a été réalisée avec l’aide de jeunes patients en oncologie. Représentant la silhouette d’un enfant recréant avec ses mains “Le champ de blé avec des cyprès” de Vincent Van Gog. L’œuvre est en quelque sorte un miroir du travail de Pejac, réalisé en Norvège de 2015. Montrant un garçon peignant “Le cri” d’Edvard Munch avec ses voitures-jouets. Dans “Surmonter”, l’enfant est debout sur un fauteuil roulant. Il œuvre plus haut que les autres. « C’est quelque chose que nous – en tant que société – pourrions faire : prendre cette crise et l’utiliser pour nous propulser en avant »,suggère l’artiste. “Soin” est la dernière réalisation peinte qui décrit poétiquement la nouvelle dynamique de la relation imposée par le virus Covid entre les patients et les personnels de santé. [©Pejac @pejac_art]Pejac a aussi ajouté un sentiment de sérénité et de beauté, en transformant les ombres des personnages en des étangs colorés et paisibles avec des nénuphars. [©Pejac @pejac_art]Pejac rend hommage à l’un de ses peintres préférés, Claude Monet. [©Pejac @pejac_art] Enfin, “Soin” est la dernière réalisation peinte qui décrit poétiquement la nouvelle dynamique de la relation imposée par le virus Covid entre les patients et les personnels de santé. Tout en se tenant physiquement à distance et en ne se regardant que l’un l’autre, leurs silhouettes dépeignent le besoin et le souhait de revenir au contact physique. Pejac a aussi ajouté un sentiment de sérénité et de beauté, en transformant les ombres des personnages en des étangs colorés et paisibles avec des nénuphars. Rendant ainsi hommage à l’un de ses peintres préférés, Claude Monet. Un peu de douceur dans ce monde qui va mal… Muriel Carbonnet Instagram : @pejac_artTwitter : @Pejac_art
Il y a 4 ans et 232 jours

Marc Held, bâtisseur grec - Livre

On connaît surtout Marc Held comme le designer du célèbre fauteuil Culbuto (1965), du lit double en polyester pour Prisunic (1966) ou encore pour ses aménagements des appartements du palais de l’Elysée pour François Mitterrand. S’il a créé près de 150 meubles, il a également conçu nombre d’architectures […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 233 jours

Fragments géométriques, un groupe scolaire par Muoto à Boulogne-Billancourt

On connaît surtout Marc Held comme le designer du célèbre fauteuil Culbuto (1965), du lit double en polyester pour Prisunic (1966) ou encore pour ses aménagements des appartements du palais de l’Elysée pour François Mitterrand. S’il a créé près de 150 meubles, il a également conçu nombre d’architectures […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 248 jours

Le siphon de sol à faible hauteur, un équipement adapté aux personnes à mobilité réduite (PMR)

La conception des douches, à fortiori des baignoires, est rarement adaptée à une utilisation par des personnes à mobilité réduite, comme les personnes âgées, ou celles évoluant en fauteuil roulant. En effet, la présence d'un seuil important en complique l'accès. Lorsqu'elle est techniquement et économiquement possible, l'installation d'un siphon de sol à faible hauteur contribue à la résolution de cette difficulté puisque sa conception limitant la hauteur d'encastrement facilite l'installation d'une douche de plain-pied dite « à l'italienne ». Son utilisation se généralise peu à peu, car de plus en plus de fabricants proposent ce type de produits dans leur gamme. Depuis 2020, le CSTB a finalisé la mise en place d'une certification pour les siphons de sol à partir d'un référentiel qu'il a construit avec la profession. Il réalise à ce titre des essais d'efficacité et de performances dans son laboratoire hydraulique accrédité Cofrac. Le CSTB a par ailleurs rédigé le Guide de « mise en œuvre d'une douche de plain-pied dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs ». La technologie des siphons de sol à faible hauteur se décline sur les dispositifs de vidage des receveurs de douche extraplats offrant une solution alternative à la douche à l'italienne pour faciliter l'accès aux PMR. Le CSTB prépare la mise en place d'une certification pour ces dispositifs de vidage. La certification est le meilleur moyen de prouver au marché la qualité de nos produits, grâce aux audits réguliers du CSTB et aux essais associés. [LIRE LA SUITE] Fabien Perez, EMEA Building Certification Manager, Aliaxis Dès publication du référentiel dédié, nous ne manquerons pas de présenter notre produit au CSTB pour obtenir la certification NF. [LIRE LA SUITE] Patrick Hallé, chef de projet Qualité et conception, Wirquin Solutions & Performances - Numéro 2 : « Plomberie » PDF 3.01 Mo
Il y a 4 ans et 274 jours

L'État sort le chéquier pour que les maires construisent des logements

Il faut construire des logements "là où on en a besoin", en premier lieu les grandes agglomérations où "il est impossible de trouver un logement à un loyer correct", résumait en août la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon.Et, comme ces villes ne regorgent pas de terrains disponibles, "il faut qu'on accepte de construire avec quelques étages", ajoutait-elle.C'est, en effet, l'une des principales causes de la hausse persistante des prix de l'immobilier dans ces zones dites "tendues", dont la plus emblématique est Paris - et son mètre carré à plus de 10.000 euros - ainsi que son agglomération.La construction de logements neufs, au premier chef les immeubles, n'y avance pas assez vite pour répondre à la demande des habitants.La tendance a été accentuée par la crise sanitaire, qui a mis à l'arrêt les chantiers comme l'examen des permis de construire pendant des semaines. Mais elle était là avant.Les promoteurs immobiliers français, secteur qui construit les immeubles, pointaient déjà depuis des mois la timidité des élus à octroyer des permis de construire.Seulement, que peut faire le gouvernement pour infléchir une situation largement dans la main des élus locaux? Après avoir tenté un "appel" aux maires cet été, le ministère du Logement tente une autre méthode, cette fois financière.A l'occasion du plan de relance présenté jeudi, et par ailleurs bien plus axé sur la rénovation des logements que leur construction, le ministère a présenté une aide financière destinée à récompenser les élus qui construisent au-dessus d'un certain seuil.Celui-ci reste encore à fixer et dépendra de la situation selon les villes, mais l'enveloppe est chiffrée: 350 millions d'euros, qui seront versés fin 2021 sur la base des permis octroyés pendant l'année écoulée.Vaincre les "réticences"C'est un tournant pour le gouvernement actuel. Même si le président Emmanuel Macron avait dès le début du quinquennat affiché son intention de faire construire plus de logements, l'exécutif avait surtout misé sur la simplification des normes de construction.Pour autant, "ce n'est pas révolutionnaire", note auprès de l'AFP l'urbaniste Jean-Claude Driant.Lors du précédent quinquennat, celui de François Hollande, l'Etat avait effectivement déjà conçu une aide aux "maires bâtisseurs" sur le même principe. Quelque 500 communes en avaient bénéficié.Mais, depuis, le contexte a changé et "on a l'impression que cette nouvelle aide vient à contre-temps", s'étonne M. Driant.Conclues fin juin, "les élections municipales ont vu beaucoup d'argumentaires sur +Arrêtez de bétonner+", détaille-t-il.Il évoque une "convergence" entre le discours des candidats écologistes, dont plusieurs ont été élus dans de grandes villes comme Lyon, et un phénomène aux racines différentes, le "not in my backyard" ("pas de ça chez moi") qui pousse les riverains d'un quartier à s'opposer à la construction de logements près de chez eux."C'est: Je suis bien dans le cadre de vie où j'habite, ce n'est pas souhaitable qu'il y ait plus de pression sur les écoles, les équipements publics, donc ne changeons rien et surtout pas mes voisins", détaille M. Driant.Les enjeux électoraux sont évidents. L'urbaniste avance par exemple que l'édile sortant de Champigny, au sud-est immédiat de Paris, le communiste Christian Fautré, a perdu son fauteuil à cause d'une "dynamique immobilière" trop rapide.Mais c'est tout le problème, assume-t-on au gouvernement. Puisque les maires font face à des blocages locaux, il faut bien leur trouver un intérêt, en l'occurrence financier, à laisser construire."Il y a besoin de vaincre cette réticence" des élus, explique le ministère, qui espère faire émerger à terme 50.000 logements neufs à l'aide de cette prime.
Il y a 4 ans et 274 jours

Le SNBPE renouvelle sa participation à la journée de prévention à destination des piétons, cyclistes et mobilités douces

Cinq ateliers pédagogiques se dérouleront sur le parvis de l'IMA, 1 rue des Fossés Saint-Bernard (75005), de 9h00 à 17h00, dans le but de sensibiliser le grand public et le personnel de l'IMA aux bonnes pratiques du déplacement sur la voie publique, pour un partage harmonieux de la route en toute sécurité, par l'ensemble des usagers.Le SNBPE mobilisé avec le PSR 75 suivant les principes portés par la Délégation interministérielle à la sécurité routière "Sécurité routière Vivre, Ensemble"Le SNBPE a été sollicité par les services du PSR 75 afin que celui-ci se joigne à un « Village mobilités douces » et anime un atelier de sensibilisation aux angles morts des camions.Une approche pédagogique du déplacement en sécurité autour des nouvelles mobilités 5 ateliers seront proposés au public à partir de 9h00 :Un atelier EDPM (trottinettes électriques) portant sur les mobilités douces et leurs bonnes pratiques sera animé par des policiers préventeurs ;un autre atelier EDPM (Vélo à Assistance Electrique) animé par l'association Wimoov ;un atelier aura pour thème : l'équipement des vélos, co-animé par des policiers préventeurs et l'association « Mieux se Déplacer à Bicyclette » ;un atelier parcours "fauteuil" et des témoignages sur les conséquences des accidents de la route animé par l'association ODAAS (Objectif Diversification Autour d'Actions de Sensibilisation) ;enfin, le dispositif animé par le SNBPE sera composé d'un camion de dernière génération roulant au gaz naturel, positionné en stationnaire avec un marquage au sol matérialisant les angles morts, mais également d'un camion Mercedes ECONIC, modèle développé pour limiter les angles morts et offrir une meilleure visibilité au conducteur par une cabine surbaissée et dotée d'une importante surface de vitrage. Un formateur invitera le public à reconnaître ces zones et informera des bonnes pratiques à adopter sur la voie publique en présence d'un poids lourd. Le participant pourra, également, prendre la place du conducteur dans la cabine de pilotage tout en respectant les consignes sanitaires et gestes barrières, afin d'appréhender la vision du conducteur.Par ailleurs des IDSR (Intervenants Départementaux de Sécurité Routière) se relaieront dans la journée en renforçant les différents ateliers "police" et/ou associatifs.Un concours sous forme de quizz permettra, aussi, à la fin de l'atelier, de récapituler les bonnes pratiques du partage de la route, et de gagner un sac à dos lumineux à LED pour être bien visible lors de vos déplacements à vélo. De nombreux goodies et flyers de sensibilisation seront remis par le PSR 75 et le SNBPE.
Il y a 4 ans et 278 jours

Dossier : 3 collections design écoresponsables

À l’aune de la crise écologique, des designers et des marques réfléchissent sur un futur différent et défendent une création écoresponsable. Focus sur trois collections design qui témoignent d’une volonté de produire différemment. La collection « Thirsty » (Zuiver)La célèbre marque néerlandaise Zuiver s’engage en faveur d’un design écoresponsable et mise sur des méthodes de production respectueuses de l’environnement. Avec sa nouvelle collection « Thirsty », elle produit des chaises et des fauteuils en plastique recyclé. La gamme réunit des assises à l’épure formelle minimaliste qui prouvent que pour un rendu esthétique, nul besoin de miser sur des matériaux et des modes de fabrication polluants ! . La collection « Teşekkül » (Dahlia Subasi) L’architecte et créatrice engagée Dahlia Subasi imagine et fabrique des objets en mycélium de champignon et matériaux naturels. Après avoir longuement étudié le mycélium, elle a décidé d’utiliser cette matière organique pour créer des objets design – vases, lampes – à la texture étonnante. La collection « Teşekkül » est née. En travaillant sur un design responsable, Dahlia Subasi amène les amateurs et collectionneurs de design à s’intéresser à l’écoconception. . La collection « Trashformers » (Savvas Laz)Indigné par l’amoncèlement de déchets dans son pays natal, le designer grec Savvas Laz signe la série « Trashformers », une collection de mobilier conçue à partir de matériaux de récupération trouvés dans la rue. Savvas Laz récolte en effet des morceaux de styromousse issus d'appareils électroménagers et les transforme en objets du quotidien. Ainsi, cette gamme dénonce la pollution causée par l'industrie de l'emballage tout en mettant en avant les multiples possibilités du recyclage dans le secteur du design. La Rédaction
Il y a 4 ans et 289 jours

Un logement peut être inutilisable pour un handicapé

La Cour de cassation exige que ce défaut présente "une gravité suffisante", c'est-à-dire qu'il ne soit pas possible de le supprimer par un "aménagement simple".La Cour semble cependant avoir une conception large de l'"aménagement simple".Par exemple, les acquéreurs d'un appartement faisaient valoir qu'une marche de 21 centimètres devait être franchie pour se rendre du séjour à la terrasse, mais la justice leur a répondu qu'il suffisait d'installer une plate-forme élévatrice amovible, ce qui constituait selon elle un "aménagement simple".Cette notion d'aménagement simple pour que le logement soit considéré comme accessible à un handicapé est prévue par le code de la construction pour les accès aux balcons et terrasses ainsi que pour l'accès à une douche.Par ailleurs, selon les juges, l'acheteur doit prouver, pour réclamer l'annulation de la vente, que ces difficultés d'utilisation pour une personne en fauteuil roulant étaient déterminantes pour lui. Et s'agissant d'un appartement acquis en vue de la location, elle a considéré que l'acquéreur ne prouvait pas qu'il n'aurait pas acheté s'il avait connu le problème.Dans le même arrêt, la Cour a jugé que même si le garage vendu était inutilisable pour un handicapé, il n'y avait pas de critique à formuler dès lors que 5% au moins des places du parc de stationnement étaient adaptées pour les personnes handicapées.(Cass. Civ 3, 22.11.2018, R 17-26.141).
Il y a 4 ans et 289 jours

Une étonnante résidence hôtelière aux finitions luxueuses en Hi-Macs®

Offrant un hébergement de cinq chambres d'hôtes avec salles de bains et une cuisine intérieure et extérieure, le véritable attrait de cette villa couleur argile, sont ses espaces extérieurs, dans le cadre magnifique du Haut Atlas.Cette villa spacieuse a été conçue avec un aménagement intérieur d'une qualité exceptionnelle, complété par de vastes terrasses et une imposante piscine. Doté d'une polyvalence à nul autre pareil, HI-MACS® se décline à l'intérieur et à l'extérieur.HI-MACS est un matériau Solid Surface thermoformable à l'envi. Composé de minéraux, d'acrylique et de pigments naturels, le matériau revêt une surface lisse, non poreuse et visuellement transparente, et répond aux normes les plus élevées en matière d'esthétique, de fabrication, de fonctionnalité et d'hygiène - offrant une myriade d'avantages par rapport aux matériaux conventionnels.A l'intérieur, les cuisines, les salles de bains, les têtes de lits, les bureaux, et même certains meubles et œuvres d'art ont été fabriqué en HI-MACS® pour se fondre dans les lieux tout en les sublimant.Mais c'est à l'extérieur que le matériau démontre véritablement sa polyvalence. Des tables des patios aux chaises longues incurvées semi-immergées, situées dans une zone peu profonde de la piscine, aux goulottes de bordure de la piscine, jusqu'aux étonnantes sculptures, HI-MACS®, dans sa déclinaison Alpine White, a été choisi pour refléter la lumière et apporter un sentiment de sérénité au lieu.Les pelouses vertes luxuriantes, parfaites pour une promenade pieds nus, invitent les clients à explorer les nombreuses sculptures fascinantes que l'on trouve dans les jardins. Des pièces sinueuses ressemblant à de la vigne qui serpentent aux coins du bâtiment, aux structures cubistes flottantes entourant les vieux oliviers, la diversité des œuvres fait écho aux plantations sculpturales de la propriété.Adjacent à la terrasse principale, l'imposante piscine de 25 mètres est aussi architecturalement remarquable que l'intérieur de la villa, étonnamment linéaire, mais sans compromis sur le confort. Et, pour s'abriter de la chaleur du soleil marocain, à l'ombre de la pergola, des fauteuils et canapés d'extérieur surdimensionnés. Comme la cour intérieure, à l'image des forts du désert, les Olivades Marrakech chuchotent l'histoire de la région, offrant une grande inspiration pour le yoga, la méditation et la relaxation.Les projets de cette nature exceptionnelle méritent des matériaux de la plus haute qualité, cette réalisation en est l'exemple parfait.Informations techniquesProjet Les Olivades, MarrakechLieu : Marrakech, MarocArchitecte : Gérard Iffrig, FranceFabrication : Plan Design, MarocMatériau : HI-MACS® S028 Alpine White
Il y a 4 ans et 320 jours

Line Glass, le nouveau système de fermeture avec verre coulissant de Bat Group

LINE GLASS est la solution idéale pour transformer terrasse, arcade et pergola en véritable pièces extérieurs, protégées du vent, de la pluie et du bruit.Ces systèmes de fermeture tout en verre vous permettent de maintenir l’apport de lumière naturelle en préservant la vue sur le paysage et en créant un continuum avec l’environnement extérieur.En particulier, le système LINE GLASS se compose d’une structure en aluminium peint et de panneaux en verre trempé de 10 mm supportés par des guides contenant le système coulissant.Les composants de fermeture des fonds eux-mêmes son innovants : ils simplifient le montage, permettent une fermeture parfaitement linéaire des panneaux, avec un écoulement fluide et simplifient le nettoyage.Les dimensions permettent d’atteindre une largeur maximale de 7 mètres pour une hauteur maximale de 3 mètres pour créer des grandes surfaces vitrées. Les multiples configurations possibles, avec rails à 3,4 et 5 voies, permettent de choisir entre un verrouillage latéral ou central.Recherche stylistique, attention au détail et sécurité d'un produit entièrement fabriqué en Italie : cela unit les accessoires BAT, une réalité internationale qui conçoit et fabrique des composants de protection solaire depuis 40 ans dans son siège à Noventa di Piave, près de Venise.LINE GLASS - Détails Techniques :Lignes épurées et formes carréesFermeture avec verre alignéesBrosse pour garantir un mouvement fluide et silencieuxSystème qui permet un nettoyage rapideVoie inferieur de seulement 18 mm de hauteurRampe a 45° pour faciliter l’accès aux poussettes et aux fauteuils roulantsFermeture autobloquante et/ou verrouillable.
Il y a 4 ans et 323 jours

Laure Prouvost : Le bleu lui va si bien…

[©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] Depuis le week-end du 13 juin, les visiteurs du musée toulousain des Abattoirs peuvent à nouveau découvrir l’exposition de Laure Prouvost “Deep See Blue Surrounding You”/“Vois ce bleu profond te fondre L’artiste conceptuelle Laure Prouvost, 42 ans. [©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] En effet, jusqu’au 20 septembre prochain, première étape de la tournée de l’exposition de Laure Prouvost au Pavillon français, présentée à la 58e Biennale de Venise (printemps 2019). Qui est accueillie au Frac Occitanie – Les Abattoirs de Toulouse. Cette installation se veut une exposition immersive et onirique. Sous forme de film, c’est un voyage initiatique, une joyeuse épopée tournée lors d’un road-trip à travers la France. De la banlieue parisienne au Nord de la France, du Palais du Facteur Cheval à la mer Méditerranée, jusqu’à Venise. Les dialogues sont portés par l’interprétation d’une douzaine de comédiens d’horizons et d’âges divers. Chacun d’entre eux possède des talents bien à lui : magie, danse, musique… Pendant le tournage, cette troupe a constitué une sorte de cirque ambulant. Ce film est basé sur un script co-écrit par Laure Prouvost et divers contributeurs. En français et en anglais, avec des passages en italien, en arabe ou en néerlandais. Une installation sculpturale in situ en béton, adaptée aux espaces d’exposition des Abattoirs, vient enrichir et développer leurs propos. Ceci, avec des procédés propres à l’artiste comme des objets vestiges du film : du béton, de la résine, de la terre, du verre…  [©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition et directrice des Abattoirs. [©Boris Conte] « C’est un film qui raconte la vie d’aujourd’hui. L’identité, l’errance… L’installation qui le nourrit voit trois fauteuils en forme de sculpture se dresser face à la projection sur les murs des Abattoirs. Ce sont des œuvres qui vont avec le film. Ces sculptures maniérées ont été mises en œuvre en béton. Les spectateurs peuvent s’y asseoir. Dans ce même matériau, elle a écrit quelques mots comme sur des stèles romaines. Le béton fait partie de son univers, de sa vie, de ce qu’elle filme », indique Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition et directrice du musée. L’installation de Laure Prouvost étonne. L’artiste mêle technologies modernes, comme la vidéo, et savoir-faire traditionnels – béton, céramique, tapisserie… Tout en ayant un goût prononcé pour le loufoque. Une imagination débordante qui interpelle.  Deuxième étape de l’installation prévue au LaM de Villeneuve-d’Ascq, du 15 octobre 2020 au 17 janvier 2021.  Retrouvez l’univers de Laure Prouvost aux Abattoirs.
Il y a 4 ans et 323 jours

Un "Grand Palais éphémère" en montage sur le Champ-de-Mars, à Paris

Construit pour l'Exposition universelle de 1900 et dédié "à la gloire de l'art français", le Grand Palais doit bénéficier d'une importante rénovation jusqu'en 2024 afin de "faire entrer pleinement le monument dans le XXIe siècle".Le "Grand Palais éphémère", bâtiment provisoire d'environ 10.000 m² conçu par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, accueillera d'ici là les manifestations artistiques et culturelles, ainsi que les événements liés à la mode, à la gastronomie et au sport habituellement organisés dans la Nef. Une grande partie du Champ-de-Mars restera accessible aux promeneurs.Une fois ces travaux de rénovation achevés, le Grand Palais historique accueillera à l'été 2024 les épreuves d'escrime et de taekwondo des Jeux olympiques, puis d'escrime fauteuil et de para judo des Jeux paralympiques.Le "Grand Palais éphémère" abritera au même moment les compétitions de judo et de lutte des JO, puis celles de tennis de table paralympiques.
Il y a 4 ans et 345 jours

Danielle Dubrac élue présidente de l'Unis

CARNET. Christophe Tanay, président de l'Unis pendant six ans, a laissé son fauteuil à Danielle Dubrac, secrétaire générale depuis 2014.
Il y a 4 ans et 360 jours

Supertoys Supertoys : Objects for an animist world

Le studio néerlandais de design Supertoys Supertoys imagine des objets étranges, dont les couleurs pastel et les formes singulières questionnent les rapports que l’être humain entretient avec les objets. L’architecte d’intérieur Merle Flügge et l’architecte Job Mouwen ont fondé le studio de design Supertoys Supertoys en 2018 et diffusent depuis une vision animiste de la subjectivité et du monde. Avec leurs tonalités pastel, leurs formes bizarres et leur dimension ludique, les objets conçus par Merle Flügge et Job Mouwen relèvent de l'animisme, réévaluant ainsi les systèmes socioéconomiques actuels qu’ils rejettent.Et si une table veut être une fleur ? Ou si une table, qui s’apparente à une fleur, se transforme à nouveau en table, que désire alors la table ? Voilà les questions étonnantes que se pose le duo lorsqu’il cherche à appréhender les caractéristiques imperceptibles de la matière, de la forme et de l’objet. Le fauteuil Creature Comfort, est doté d’une assise en bois dur laqué et poli et d’un dossier en mousse rond et souple, et se veut à la fois ludique et sage, confortable et inconfortable, convivial et austère. La table Cosmic Flower, quant à elle, est fabriquée avec une résine époxy couleur Cantaloupe ou vert menthe légèrement translucide. Sa grande originalité laisse place à notre imagination. Des objets curieux qui invitent à considérer l’essence des objets plutôt que leur fonctionnalité. Pour en savoir plus, visitez le site de Supertoys Supertoys. Photographies : © Pim TopLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 362 jours

Design hiératique

Construite par Stéphane Maupin, la synagogue du nouveau Centre européen du Judaïsme, place de Jérusalem à Paris dans le 17e arrondissement, accueille un mobilier entièrement dessiné sur mesure par l’architecte lui-même : vitraux feuilletés et sérigraphiés, confortables fauteuils en chêne et lustre monumental représentant l’étoile de David. En l’absence d’un modèle architectural commun à tous les édifices religieux juifs – conséquence de l’histoire tragique d’un peuple...
Il y a 5 ans et 11 jours

Estudio Persona : Connection

Pour sa dernière collection de meubles baptisée « Connection », le duo du studio de design Estudio Persona imagine des pièces sculpturales aux tonalités sobres en bois, métal ou tissu mohair. Installées aux États-Unis après avoir grandi en Amérique du Sud, deux créatrices uruguayennes, la designeuse industrielle Emiliana Gonzalez et l’artiste Jessie Young, ont fondé leur studio en 2014 à Los Angeles (Californie). Ensemble, elles travaillent depuis des matériaux industriels ou organiques, et dessinent des chaises, des fauteuils, des luminaires, des tables ou des objets, dont les teintes naturelles et les lignes épurées sont inspirées de leur Uruguay natal. Les pièces de leur dernière collection témoignent de leur volonté de redorer l’image du design sud-américain. Pour « Connection », Emiliana Gonzalez et l’artiste Jessie Young ont privilégié des couleurs unies, des belles matières et des formes simples. La série rassemble ainsi des tables-basses en bois clair ou foncé, des chaises et des fauteuils confortables habillés de tissu mohair respectivement vert ou orange, ainsi qu’une lampe en acier noirci, également disponible en laiton. Avec ces nouvelles créations, Emiliana Gonzalez et Jessie Young séduisent une nouvelle fois collectionneurs et galeries. Pour en savoir plus, visitez le site de Estudio Persona.Photographies : © Estudio PersonaLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 38 jours

Nos conseils pour égayer sa terrasse

Vous avez remarqué que votre terrasse avait triste mine ? Voici des idées faciles et géniales qui ne coûtent pas cher pour la mettre en valeur. Que ce soit pour la lumière, le mobilier ou les accessoires déco, vous avez autant de possibilités pour inviter une touche colorée dans votre terrasse. Habiller la terrasse avec des rideaux Pour aboutir à cette idée, vous n’avez nul besoin de mettre de triangles pour installer vos panneaux de rideaux. Idéal pour les bricoleurs débutants, cette astuce est très facile à faire. Il suffit d’acheter des agrafes à rideaux et des crochets pour y poser les voiles. Il n’y a rien de plus simple pour apporter une touche décorative à votre terrasse. Planter des fleurs dans des pots  Cette astuce est à la fois décorative, mais elle facilite aussi l’aménagement du jardin. Au lieu de déterrer vos plantes à chaque fin de saison, mettez-les plutôt dans des pots. Vous avez un large choix en ce qui concerne la forme : ronde, carrée, rectangulaire, ovale, ainsi que la matière ou la couleur. Installer une chaise suspendue  Vous avez déjà rêvé de faire une petite sieste sur la terrasse dans un lit suspendu ? Cette rêverie peut devenir une réalité en installant une chaise en bois à suspendre comme un hamac, par exemple. Si votre terrasse est couverte et possède un plafond en béton, n’hésitez pas à le percer pour y fixer un crochet. Il existe aussi des fauteuils suspendus accompagnés de supports. Mais, il faut prévoir des poteaux et une poutre transversale. Si votre terrasse est en bois, la repeindre Cette partie de la maison est soumise aux nombreuses conditions climatiques et subit plusieurs agressions qui la marquent dans le temps. La meilleure option pour arranger cela, c’est de repeindre la terrasse tout entière. Commencez par poncer et nettoyer toute la surface. Ensuite, mettez une première couche de peinture depuis les angles et les bordures jusqu’à ce que vous couvriez toute la terrasse. Après 24 à 48 h, elle sera de nouveau prête à être utilisée. Poser des carreaux multicolores sur la terrasse pour donner une touche vintage Dans le cas d’un espace en béton posé sur une dalle de terrasse, vous pouvez délimiter l’espace et l’embellir en même temps : installez des carreaux sur le sol de votre terrasse. Vous pouvez poser de grands carreaux à base simples, ou d’autres en grès cérame émaillé pour apporter de la couleur à l’extérieur ou encore des carreaux à motifs géométriques.
Il y a 5 ans et 42 jours

Dossier : 6 objets kitsch

De l’artiste surréaliste espagnol Salvador Dalí au chanteur américain Pharrell Williams, des artistes ont créé des pièces de mobilier subversives, où la forme prévaut sur la fonction. Mauvais goût, vulgarité assumée, surcharge gratuite, bavardages inutiles… L'objet kitsch séduit les uns, quand il agace les autres. Fascinée par les excès de la tendance, la rédaction de Muuuz revient sur les objets les plus kitsch de l’histoire du design. Canapé Bazaar par Superstudio pour Giovanetti, 1968C’est à l’occasion de l’exposition « Utopia, art et design italiens » à la galerie parisienne Tornabuoni Art que nous avons redécouvert une pépite kitsch du design italien : le sofa Bazaar de Superstudio. Ce canapé enveloppant est un sofa modulable qui s’apparente à un vaisseau spatial. Il se compose en effet de sept coques en polyester armé de fibre de verre, laquées, qui peuvent se juxtaposer pour former une cabine. Chacune des parties est incurvée et rembourrée en mousse de polyuréthane recouverte de textile coloré – de la fausse fourrure synthétique rose fuschia ou imprimée léopard, du jersey de polyamide vert amande. Objet surprenant édité en série limitée, le canapé Bazaar a été acquis par plusieurs musées, notamment le Centre Pompidou et le Moma. .  Canapé Boca par Salvador Dalí, 1936À la demande du mécène britannique Edward James, l’artiste surréaliste à la personnalité fantasque Salvador Dalí imagine à la fin des années 1930 un canapé en forme de bouche inspiré des lèvres pulpeuses de la star de cinéma américaine Mae West. Véritable obsession du peintre, l’actrice devient sa muse. Le tableau Le Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste (1934-1935), et le canapé Boca, aussi appelé « Sofa Mae West » ou « Mae West Lips Sofa », célèbrent ainsi ce sex-symbol du cinéma hollywoodien de l’entre-deux-guerres. Au début des années 1970, le Studio 65 réinvente ce sofa culte pour Gufram, en dessinant les lèvres de Marilyn Monroe. .  Vase Shiva par Ettore Sottsass pour BD Barcelona, 1971Derrière l’érotisme assumé du vase Shiva – un vase rose poudré en forme d’érection – se cache la déclaration d’amour du designer italien Ettore Sottsass pour l’actrice espagnole Eulàlia. Persuadé de la puissance évocatrice des objets, Ettore Sottsass crée des céramiques suggestives, qui rappellent des épisodes de sa vie. .  La chaise Perspective par Pharrell Williams, 2008Producteur, chanteur, styliste… on ne compte plus les casquettes que porte l’américain Pharrell Williams avec succès. Une polyvalence qui le pousse, en 2008, à créer sa propre pièce de mobilier : une chaise anthropomorphe, inspirée à la fois de l’oeuvre L’Homme de Ruth Franken (1971) et des assises en plastiques iconiques des années 1950. Si le musicien excelle dans bien des domaines, sa pratique du design, célébrée lors d’une exposition à la galerie Emmanuel Perrotin du 21 octobre 2008 au 10 janvier 2009, prouve cependant que n’est pas designer qui veut… .  TOILETPAPER par Maurizio Cattelan pour Seletti, 2018Fondé par l’artiste contemporain Maurizio Cattelan en 2010, le magazine TOILETPAPER s’est rapidement démarqué dans le paysage médiatique par son esthétique pop, capturée par le photographe Pierpaolo Ferrari, et son humour noir. Un concept qui se décline désormais sur du mobilier signé Seletti, éditeur de design italien. Inaugurée en septembre 2018 au MoMA Design Store (New York), la collection est composée de différentes assises, de tables d’appoint et à manger, ainsi que de textiles et d’éléments de décoration, tous reprenant les couvertures iconiques du magazine d’art. Kitsch à souhait, cette série ravit aussi bien les amateurs d’art que de design. .  Le fauteuil gonflable Blow par De Pas pour D’Urbino & Lomazzi, 1967Connu pour ses courbes généreuses et ses couleurs vibrantes, le fauteuil Blow est le premier siège gonflable à être produit en série et à connaître un succès aussi phénoménal. Inspirée du bonhomme Bibendum, cette pièce fabriquée en PVC se décline en de multiples coloris tous plus éclatants les uns que les autres. Modèle iconique des années 1960, le fauteuil Blow est également le symbole de la consommation de masse et de la pop culture. La Rédaction
Il y a 5 ans et 58 jours

Sarah Ellison : Sol

Après trois collections de meubles inspirées, The New Wave, The Beach Club et Golden, la créatrice et décoratrice d’intérieur Sarah Ellison signe sa quatrième collection. Baptisée Sol, cette nouvelle série est emblématique du style solaire de la designeuse australienne. Après des études en design de mode, Sarah Ellison travaille durant dix ans pour des magazines avant de se réinventer en lançant son propre studio de design. C'est un style identifiable, ainsi que sa connaissance approfondie de la mode et de la conception de mobilier, qui ont permis à Sarah Ellison de devenir créatrice et décoratrice. Aujourd’hui, elle vit et travaille à Byron Bay, et sa marque éponyme est distribuée dans toute l’Australie et aux États-Unis par l'intermédiaire de boutiques triées sur le volet. Particulièrement sensuelle, sa quatrième collection rassemble des assises tout en courbes – chaises, canapés et fauteuils – et des tables – tables-basses et tables à manger -, ainsi que des céramiques. Inspirées par les seventies, la créatrice dessine des pièces voluptueuses, mais décliné dans des couleurs sobres. Une collection aussi élégante qu'organique. Pour en savoir plus, visitez le site de Sarah Ellison. Photographies : © Sarah Ellison Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 79 jours

Rencontre avec : Florence Doléac

Créatrice « borderline » et prolifique, Florence Doléac imagine des objets, à mi-chemin entre art et design, avec beaucoup d’humour. La designeuse toulousaine, désormais basée à Douarnenez en Bretagne, nous a raconté, entre deux cours à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, sa pratique du design, son rapport à la création et ses audacieux projets. Rencontre avec une artiste libre. Muuuz : Vous êtes représentée par la galerie Jousse Entreprise, une galerie d’art contemporain, vous travaillez en atelier et vous vous considérez comme une « designer borderline ». En cela, votre travail oscille entre art et design. Comment envisagez-vous le design ?Florence Doléac : C’est en étudiant et en pratiquant le design que j’ai découvert ses limites. Finalement, en tant que designer, on peut trouver des choses à dire et se positionner, puis refuser de faire certaines choses. J’ai essayé de faire du design industriel, mais tout en étant libre. Quand j’avais une bonne idée, j’essayais de trouver l’industrie qui pouvait la développer, mais ça ne fonctionnait pas. Les industries étaient intéressées, mais ce n’est pas comme ça qu’elles travaillent. Je n’ai jamais réussi à développer mes idées avec un industriel, car j’avais un imaginaire trop fervent par rapport au cahier des charges que le métier m’imposait en France. Comme j’étais frustrée par cela, je me suis naturellement laissée porter vers l’art. Comment décrirez-vous votre pratique du design ?Aujourd’hui, et surtout depuis mon installation en Bretagne, je mène une vie d’artiste plutôt que de designer. Après mes études et mon expérience avec le groupe Radi Designers, j’ai souhaité revenir au travail de la matière et à une pratique décloisonnée du design. Dans quelle mesure racontez-vous des histoires ?Je crois que c’est cette façon d’aborder la matière de manière libre qui me permet de raconter des histoires. Je me l’approprie, la distord, ou la magnifie. Parfois, c’est fainéant, maladroit, hasardeux. Je suis spontanée et intuitive, donc je n’essaye pas d’analyser en même temps que je produis. L’assise ADADA propose un rapport de convivialité nouveau et des postures régressives. Comment l’idée d’un design ludique vous est-elle venue ? Les objets ludiques existent depuis la nuit des temps, notamment dans les années 1990. J’ai toujours été sensible à la dérision et aux petits gestes drôles. Cela vient de mon enfance à la campagne. Je viens d’une famille qui aimait beaucoup l’humour et la construction d’objets. En ce moment, je crée justement un lieu associatif de savoirs techniques et ludiques à Douarnenez. Vous avez étudié le design industriel, mais aujourd’hui vous questionnez la fonction de l’objet et cherchez à perturber rapport que les usagers entretiennent avec lui. Vous décrivez d'ailleurs votre démarche comme une « critique douce du fonctionnalisme ». Pourquoi ? J’ai toujours observé les gens, leurs comportements individuels ou collectifs. Je me suis alors rendu compte de comiques de situation liés à des dysfonctionnements. Je suis fervente de ces défauts, problèmes et attitudes, où s’immisce l’humour. Je m’amuse. Je développe une forme de critique dans mon travail tout en m’attachant à parler de la fonction des objets. Je bouscule la relation que l’on entretient habituellement avec eux.  Le recours à l’humour est-il, selon vous, le moyen le mieux à même de questionner l’usage de l’objet ?Pour moi l’humour, c’est la cerise sur le gâteau, une énergie supérieure. Je suis sensible à cela, donc je cherche à faire sourire le public. L’humour est une invitation à lâcher prise à une époque où l’on rit de moins en moins. Vous avez décidé de lancer le projet Maxidreams, qui consiste à planter des lits sous des arbres et constituer une cartographie de lits placés sous des arbres différents. Quel rôle a joué l’album illustré de Maurice Sendak Max et les Maximonstres dans votre travail ?J’ai découvert ce livre pour enfants grâce à une amie, il y a quelques années. Ce livre a été une gifle. J’ai regardé les dessins et découvert la vie de Max. J’ai trouvé ça génial. Les forêts qui poussent dans la chambre de Max m’ont beaucoup questionné. Quel est le lit de rêve ? Est-ce que c’est la forêt qui pousse dans la chambre ? Ne serait-ce pas le lit qui pousse dans la forêt ? Ces réflexions m’ont inspiré, et j’ai fini par créer une communauté internationale de rêveurs avec des lits plantés dans la forêt. J’appelle tout un chacun à venir faire partie de Maxidreams et à construire son propre lit. J’ai installé deux lits des rêves dans la nature. Le premier dans les Cévennes à Gabriac, et le deuxième sur l’île de Nègrepelisse sous une canopée de tilleuls dans le cadre d’une exposition organisée par la Cuisine, centre d'art et de design. J’ai aussi pour projet de fabriquer un lit en France, de le transporter en voilier jusqu'aux États-Unis, puis de le planter sous des érables du parc l’Université Johns-Hopkins à Baltimore. J’ai déjà rencontré les chercheurs du Centre du sommeil de la faculté qui sont d’accord pour collaborer avec moi. Il ne manque plus qu’à trouver les fonds pour faire le voyage. J’ai également conçu avec le collectif Maximum, des anciens élèves, les Maxidodo, des lits monumentaux. Une de ces créations a d’ailleurs été acquise par un musée belge, le BPS22. Je suis maxi heureuse ! Pom Pom Dust dépeint l’univers domestique à travers une sorte de chorégraphie ménagère. En quoi votre design peut-il être féministe ?J’ai fait des provocations, mais elles vont au-delà du féminisme. Pom Pom Dust peut atteindre tout le monde, parler aussi bien à un homme qu’une femme. Ma pièce Fée du logis s’inscrit dans la même logique de provocation. Il s’agit de considérer le ménage comme un art de vivre ou une danse. Avec un petit peu d’imagination, les tâches ménagères peuvent devenir très ludiques. Je balaye les convenances et tourne en dérision notre rapport au quotidien pour raconter quelque chose. A qui votre design s’adresse-t-il ?Il s’adresse à tout le monde ! Je n’utilise pas des codes culturels précis. Mes pièces sont intemporelles et universelles. Elles piègent le public là où il ne s’y attend pas. Quel projet rêveriez-vous de réaliser ?J’ai longtemps voulu créer une super discothèque, mais aujourd’hui cela m’amuse moins. Je souhaite surtout développer mes deux projets actuels, Maxidreams et mon école de savoirs techniques et ludiques en Bretagne. Comment imaginez-vous le design de demain ?Less is more. J’espère qu’il y en aura moins. J’imagine un design écologique, un design respectueux de la planète et d’autrui, qui amènerait à une évolution des consciences. Les individus commencent toutefois à réagir. J’apprécie de vivre une ère où les causes d’ampleur deviennent interplanétaires, notamment grâce aux réseaux sociaux et à la nouvelle génération. Mes élèves aujourd’hui sont très portés sur l’écologie, l’humanitaire. Ce sont des enfants de la crise très critiques. Ils arrivent à l’école sensibilisés avec des envies de réinventer leur métier, d’amener des nouvelles énergies et de questionner l’économie, les matériaux, les modes de production. Pour en savoir plus, visitez le site de Florence Doléac et le site de la galerie Jousse Entreprise Photographies : 1) Michaël Huard / Say Who 2) Florence Doléac, Adada, 2010, fauteuil 6 places circulaire, balles pvc gonflables, textile enduit pvc, filet polypropylène, velcro. Vue de l’exposition Pom Pom Dust, galerie Jousse Entreprise, Paris, 2011, Courtesy de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise, Paris 3) Florence Doléac, En garde, 2010, polochons patères, plumes, coton, laine, cordes résinées, pitons métal, dimensions variables, © Paul Nicoué, Courtesy de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise, Paris 4) Florence Doléac, Bamakogistretti, 2016, calebasse, 40 cm diamètre, 60 cm H, Courtesy de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise, Paris 5) Florence Doléac et Maximum, Maxidodo, 2019, barrière Vauban acier galvanisé, flocage, étagères en bois Ipé, accessoires, 145 cm H x 270 L x 170 l, © Paul Nicoué, Collection de la Province de Hainaut. Dépôt au BPS22, Charleroi, Courtesy galerie Jousse Entreprise, Paris Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 102 jours

Revêtement de sol et accessibilité dans les ERP

La loi Handicap et PMR de 2015 impose aux Établissements Recevant du Public (ERP) de répondre à plusieurs normes en matière d’accessibilité. Parmi elles, on compte le revêtement de sol, qui doit répondre à plusieurs critères de texture, d’adhérence ou encore de réflexion. Que dit la législation accessibilité concernant les revêtements de sol ? Les exigences concernant les revêtements des sols, murs et plafonds des ERP sont définies par l’article 9 de l’arrêté du 20 avril 2017. Afin de respecter la législation accessibilité handicap, les revêtements pour sols, murs et plafonds installés doivent respecter différentes règles. Ces revêtements ne doivent occasionner aucune gêne visuelle ou sonore pour les personnes souffrant d’une déficience visuelle ou sonore. Ils doivent également assurer une circulation facilitée pour toute personne en situation de handicap. Les tapis de sol posés ou encastrés font également l’objet de critères particuliers. En effet, ils doivent être suffisamment durs pour ne pas gêner la circulation des fauteuils roulants, et ne doivent pas générer de ressaut de plus de 2 centimètres. Certains lieux sont soumis à une réglementation spécifique concernant l’acoustique. C’est ainsi le cas des bâtiments d’habitation, des établissements de santé, d’enseignement et des hôtels. Dans une telle situation, c’est la réglementation du bâtiment qui s’applique pour le choix des revêtements de sol. Revêtements de sol Revêtements intérieurs réglementaires Pour être conforme à la réglementation, un revêtement de sol intérieur ne doit pas être meuble, glissant ou réfléchissant. Le respect de ces critères laisse encore un large choix de matériaux utilisables. Il est ainsi possible d’installer comme revêtement de sol, dans un ERP, du PVC – Linoléum, un sol stratifié, du parquet massif brut, du carrelage rugueux ou à relief, ou encore de la moquette. Revêtements extérieurs réglementaires Les revêtements extérieurs dont les critères répondent à la réglementation Handicap et PMR de 2015 sont nombreux. On peut ainsi citer la stabilité, l’enrobé, le béton brut, les dalles gravillonnées, le carrelage rugueux ou à relief, mais également le parquet antidérapant. Tous sont sécuritaires pour toutes les typologies d’usagers, préviennent les risques de chute, n’induisent pas de gêne visuelle ou auditive et sont faciles à entretenir. Revêtements intérieurs non réglementaires Le parquet verni est un revêtement de sol totalement proscrit des Établissements Recevant du Public, du fait des grands risques de chute qu’il fait courir aux usagers. Les moquettes et tapis épais sont à valider selon la spécificité du sol. En effet, leur épaisseur ne doit pas entraîner de ressaut supérieur à 2 centimètres, afin de permettre la libre circulation des personnes et éviter les risques de chute. La résine, le carrelage lisse ainsi que les sols en élastomère sont également des revêtements qui peuvent convenir selon la spécificité du sol concerné au sein de l’ERP. En effet, ces matériaux sont de nature glissante et risqueraient d’entraîner de nombreux accidents. Revêtements extérieurs non réglementaires Parce qu’ils sont trop meubles pour assurer une circulation simple et sécuritaire des personnes handicapées, la terre, le sable, les graviers et pelouses ne peuvent être installés dans un Établissement Recevant du Public. C’est également le cas du marbre non traité et de la pierre polie, qui sont tous deux des matériaux extrêmement glissants. Le verre et le métal poli quant à eux n’ont pas leur place dans les ERP du fait de leur fort potentiel réfléchissant.
Il y a 5 ans et 157 jours

A la Fondation Vuitton, l'indémodable "art d'habiter" de Charlotte Perriand

La célèbre chaise longue basculante, la table extensible, le fauteuil tournant, le collier en roulement à billes... Tout cela c'est elle. Précurseure de l'architecture d'intérieur, Charlotte Perriand (1903-1999) qui collabora avec Le Corbusier, est à l'honneur à la Fondation Vuitton.
Il y a 5 ans et 169 jours

Notre wishlist béton de Noël

Le “Miel Béton” produit par les ouvrières installées sur le toit de la mairie de Saint-Denis (93) Noël, la période préférée des enfants. Réputée pour sa magie, cette fête est toujours un moment unique. C’est aussi l’occasion de se faire plaisir, même pour les plus grands. Ainsi, l’équipe d’ACPresse vous présente sa liste de Noël. Aménagement extérieur Porte-bougie proposé dans l’ouvrage “Béton côté jardin”. [©Camilla Arvidsson] Mariola Gluzicki, directrice générale.Le béton vous inspire et vous avez un goût pour la création ? L’ouvrage “Béton côté jardin” de Camilia Arvidsson et Malin Nilsson rassemble ces deux idées. N’ayez plus peur de mettre la main à la pâte… Ou au béton du moins, puisque c’est vous qui allez créer vos objets. Dans un monde où la décoration ne cesse d’évoluer, nous avons décidé de proposer aux adeptes de la décoration un “Esprit jardin” dès 2020.  Instant gourmandise Le “Miel Béton” produit par les ouvrières installées sur le toit de la mairie de Saint-Denis (93) Frédéric Gluzicki, directeur de publication,L’urbanisation peut-elle être synonyme d’environnement ? Si l’on regarde sous l’angle de la gourmandise, la réponse est “oui” ! Sur beaucoup de terrasses de bâtiments publics, mais aussi sur les sites de nombreux industriels du secteur du béton fleurissent des ruches. Et, avec elles, des quantités importantes de miel. Pour ces productions locales, les abeilles butinent des fleurs poussant dans les villes, dans les carrières, à proximité des usines. Les miels sont excellents et les abeilles, en pleine forme. Le “Miel Béton” résume, à lui seul, cette nouvelle approche de l’apiculture. Alors, un petit pot, sous le sapin, semble pour Frédéric, être une bonne idée… Bulles de béton Les maisons-bulles, dans les Vosges, ont été pensées par les architectes suisses Pascal Häusermann et Claude Costy. [©DR] Monique Gelot, chargée de clientèle.Monique a fait le choix d’être dans sa bulle, mais au sens propre du terme… Construites dans les Vosges, les « maisons-bulles » ont été pensées par les architectes suisses Pascal Häusermann et Claude Costy. Composées d’une structure métallique et de voiles de béton projeté, elles ont été classées sur la liste des Monuments historiques en 2015. Béton Hi-Tech Enceinte du Pavé recouverte d’un graff du Street artiste Keny Kane. [©Alienor Gasperi / KENY KANE X Le Pavé X WYVI Agency] Muriel Carbonnet, secrétaire de rédaction et journaliste.Muriel aime allier technologie et béton. Elle rêve d’avoir une enceinte connectée du Pavé sous son sapin. Imaginée par Pierre-Axel Izerable, l’enceinte n’a rien à envier aux modèles plus populaires, puisqu’elle intègre toutes les dernières technologies. Au-delà de sa structure en béton, elle est aussi unique pour son design. Le Pavé a renforcé le côté urbain de l’enceinte, en ajoutant des graffs du Street artiste Keny Kayne. Ces derniers transforment l’objet industriel en véritable œuvre d’art. Brut “Gunkanjima – L’île cuirassée”, édité par Steidl. [©DR] Sivagami Casimir, journaliste.Sivagami voudrait découvrir les photographies d’Yves Marchand et Romain Mettre dans le  livre “Gunkanjima – L’île cuirassée”, édité par Steidl. La nature a totalement repris ses droits sur l’île japonaise Ha-shima, aussi appelée Gunkan-jima. Laissant l’ouverture à d’insolites photographies. L’île fait aussi partie des décors les plus impressionnants du film “Skyfall”, opus de la saga James Bond En images “Photographier l’architecture” édité par Pyramyd. [©Les éditions Pyramyd et Stéphane Asseline] Nadia Zanoun, responsable des abonnements.Nadia souhaite découvrir le travail de photographes. Ainsi, 15 d’entre eux sont à l’œuvre dans le livre “Photographier l’architecture”, édité par Pyramyd. A l’initiative de Karine Guilbert, cet album met en avant le travail de ces artistes de l’ombre, qui exercent la photographie d’architecture.  Sous les feux de la rampe Lampe “Eureka” de Déclik Déco. [©Déclik Déco] Léa Seroux, assistance de gestion.Léa voudrait éclairer son bureau avec la lampe “Eureka” de Déclik Déco. Cette dernière, posée sur son support en béton, est bien plus qu’une lampe, c’est un objet décoratif. Instant détente Fauteuil “Dumbo” en béton de Rendez-vous Déco. [©Rendez-vous Déco] Anthony Saintomer, assistant communication digitale.A la recherche d’originalité dans les objets du quotidien, Anthony pense avoir trouvé son bonheur grâce au fauteuil “Dumbo” en béton de Rendez-vous Déco. Créé dans un esprit scandinave, ce dernier trouvera facilement sa place dans votre intérieur et sera un atout majeur pour habiller votre espace. Gros bras Biceps en béton. Sid Lamara, responsable de clientèle.Sportif dans l’âme, Sid en veut toujours plus… C’est pourquoi, il espère cette année, obtenir des biceps et des fessiers en béton.
Il y a 5 ans et 186 jours

Pierre-Antoine Gatier élu à l’Académie des beaux-arts (section d’architecture)

Durant la séance plénière du mercredi 20 novembre 2019, l’Académie des beaux-arts a élu PierreAntoine Gatier au fauteuil précédemment occupé par Paul Andreu (1938-2018) dans la section d’architecture. Une élection qui devra être soumise dans les prochains jours à l’approbation de Monsieur le Président de la République, protecteur de l’Académie.  Pierre-Antoine Gatier © Jean-François Robert Né en 1959, Pierre-Antoine Gatier est architecte. Il est diplômé de muséologie à l’École du Louvre en 1983 et de l’École de Chaillot en 1987. Major du concours d’architecte en chef des monuments historiques en 1990, il crée son agence l’année suivante. Il débute sa carrière dans le département de la Marne et de la Haute-Marne. Il produit l’étude préalable sur les Halles de Reims (1929), vaste structure de ciment armé qui ouvre son intérêt pour la conservation de l’architecture du 20ème siècle et des patrimoines les plus récents. Il poursuit cette recherche dans le département des Alpes-Maritimes en 1999 où il est en charge de la restauration d’œuvres emblématiques de villégiature, de la Villa Kerylos à la Villa E-1027. Il manifeste son attachement aux réalisations modernes en béton armé du 20ème siècle, caractérisées par l’expérimentation et une constante évolution des modes de mises en œuvre, renouvelant les pratiques de restauration. Son agence compte 20 collaborateurs, architectes, architectes du patrimoine, architecte-ingénieur, historiens de l’art, paysagiste qui participent à l’élaboration des projets de restauration et de mise en valeur de grands monuments comme le Domaine de Chantilly, propriété de l’Institut de France, la Villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome, la Bourse de Commerce et l’Opéra Comique à Paris. Soucieux de transmettre son engagement sur les nouveaux patrimoines, il intervient également dans les universités et colloques en France et à l’étranger. Il effectue des missions à l’étranger comme à la Nouvelle-Orléans après l’Ouragan Katrina en 2005, pour le Ministère de la Culture et de la Communication
Il y a 5 ans et 189 jours

Académie des Beaux-Arts : l'architecte Pierre-Antoine Gatier élu

L'Académie des Beaux-Arts a élu l'architecte Pierre-Antoine Gatier au fauteuil occupé par Paul Andreu (1938-2018), architecte de Roissy, a annoncé l'Institut de France.
Il y a 5 ans et 193 jours

L'architecte Pierre-Antoine Gatier élu à l'Académie des Beaux-Arts

L'Académie des Beaux-Arts a élu l'architecte Pierre-Antoine Gatier au fauteuil occupé par Paul Andreu (1938-2018), architecte de Roissy, a annoncé l'Institut de France.
Il y a 5 ans et 197 jours

Les architectes de l'Académie des beaux-arts accueillent un nouveau membre

CARNET. Lors de la séance plénière du mercredi 20 novembre 2019, l'Académie des beaux-arts a élu Pierre-Antoine Gatier au fauteuil précédemment occupé par Paul Andreu, décédé le 12 octobre 2018, dans la section architecture.
Il y a 5 ans et 200 jours

Kaschkasch pour Kusch+Co : Creva desk & soft

Longtemps délaissés et standardisés, les bureaux font depuis quelques temps l’objet d’un traitement particulier, se rapprochant du confort de la maison tout en restant adaptés aux usages tertiaires. La gamme Creva, dessinée par le studio Kaschkasch, illustre à merveille ce changement et se compose d’éléments chaleureux et colorés qui nous donneraient presque envie de faire des heures sup’… La série Creva se décline en deux gammes : Creva Desk et Creva Soft, toutes deux répondant à des besoins tertiaires nouveaux. Finis les box et autres open-spaces quadrillés ! À l’heure du flex office, du télétravail et des espaces de réunion informels, les designers du studio Kaschkasch imaginent un ensemble d’assises modulaires et confortables adaptées aux diverses configurations que nécessitent un espace de repos, un hall d’entrée ou même un bureau aujourd’hui. Baptisée Creva Soft, cette première gamme comprend tabourets, fauteuils, banquettes et sièges pour deux ou trois personnes ainsi que des modules sans dossiers pouvant être associés à l’infini et modifiés au gré des envies de l’utilisateur. Un concept simple qui ouvre pourtant une multitude de nouvelles perspectives d’aménagement. Laissées libres dans une salle d’attente ou agrémentées de panneaux acoustiques pour travailler confortablement sans se laisser distraire par les conversations des collègues, ces assises sont également dotées de prises pour y charger ordinateurs et téléphones ainsi que de petites tablettes en bois, transformant l’ensemble en un véritable espace de travail optimisé et ergonomique. Disponible dans de nombreux coloris, ces éléments en tissus allient bien-être et efficacité, une combinaison gagnante pour être performant dans ce nouveau monde du travail qui s’offre à nous. Deuxième pan de la collection Creva, Creva Desk se rapproche plus du mobilier tertiaire traditionnel, s’attaquant à la problématique du bureau en lui même. Comprenant cinq modèles de tables et surfaces de travail, la série répond à un large éventail de besoins relatifs au fonctionnement propre de chaque typologie d’entreprise. On y retrouve ainsi le bureau traditionnel, revêtu ici de coloris attrayants et dont la silhouette va du rectangle traditionnel à la surface aux bords arrondis. Les tables de réunion s’adaptent également aux envies de responsables de société. Quand Kusch+Co en propose une classique – mais toujours existant dans plusieurs coloris tendances –, la société allemande imagine également une surface plus chaleureuse pouvant être parée de nombreux accessoires comme des panneaux de séparations, des modules d’alimentation ou des lampes épurées en bois. Une collection éclectique qui fait rimer productivité et esthétique avec brio ! Pour en savoir plus, visitez le site de Kusch+Co Photographies : DR Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 205 jours

Rianne Koens pour Puik : Collection Dost

Diplômée en 2011 de la Design Academy Eindhoven, Rianne Koens est à la tête du label de design turc Otura, lancé en 2012. Mais c’est indépendamment qu’elle réalise pour l’éditeur de mobilier néerlandais Puik la collection « Dost », une ode à l’amitié bien particulière. Si le design scandinave est souvent mis en lumière, la production néerlandaise réserve aussi son lot de surprises, dont une réelle identité malheureusement pas toujours valorisée. Un constat qui pousse les entrepreneurs passionnés d’art et de design Freek Claessen et Daan Gescher à créer leur marque en 2012, Puik, dont le but est d’éclairer la création des Pays Bas et de l’imposer sur le marché. N’éditant donc que des créateurs néerlandais, Puik propose des collections douces et tendances, dont les formes voluptueuses et les couleurs pastel sont de véritables fils conducteurs. Bel exemple de ces choix esthétiques, « Dost », imaginée par Rianne Koens, comprend des fauteuils, tabourets, chaises et sofas aux formes rondes et accueillantes. Bien qu’originaire d’Eindhoven, Rianne Koens est aujourd’hui basée en Turquie, un pays à mi-chemin entre l’Orient et l’Occident dont elle nourrit sa création. Signifiant « amitié » en turc, « Dost » invite ses propriétaires à se lover confortablement. À la manière de l’étreinte d’un vieil ami, le fauteuil se veut agréable et rassurant. « Je suis inspiré par la culture orientale, que je transforme en conceptions intérieures occidentales simples pour répondre aux besoins domestiques. » Rianne Koens, desginer Revêtus de tissus Camira délicat, les différentes assises sont installées sur un piétement disponible en acier et en bois. La large gamme de couleur – gris, vert, rose, lavande, terracotta et ivoire – appuient cette idée de chaleur rassurante voulue par Koens et viennent gracieusement réveiller les espaces dans lesquels le mobilier s’inscrit. Une bonne raison de garder un œil sur le design néerlandais ! Pour en savoir plus, visite le site de Puik Photographies : Puik Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 205 jours

Les nouveautés GYPASS s’ouvrent à BATIMAT

C’est à travers une gamme étendue de menuiseries extérieures – portes de garage, portes d’entrée, portails, clôtures et claustras – que GYPASS* a présenté au salon BATIMAT ses dernières innovations conjuguant savoir faire techniques et esthétiques, s’inscrivant parfaitement dans l’écosystème de la maison connectée. Parmi les nombreuses nouveautés proposées, voici 4 modèles inédits qui ont en commun de s’adapter à tous les espaces et de simplifier la vie quotidienne des utilisateurs. PORTAILS : DE NOUVELLES OUVERTURES TOUT TERRAIN. L’offre de portails GYPASS se dote cette année de deux nouveaux systèmes d’ouverture particulièrement adaptés aux terrains disposant d’une surface de dégagement limitée. – LE PORTAIL BATTANT REPLIABLE Avec ce tout nouveau modèle de portail battant compact, GYPASS s’affranchit des contraintes d’emprise au sol indispensable à son ouverture. Chaque vantail est constitué de deux parties qui se replient l’une sur l’autre grâce à un ensemble de charnières. L’ouverture motorisée s’effectue ensuite vers l’intérieur ou l’extérieur du terrain. En divisant par deux la surface de dégagement du portail battant, GYPASS apporte une solution technique innovante aux professionnels, leur permettant de répondre à de nombreux projets en rénovation jusqu’ici difficilement réalisables. Visuel ci-dessus : Portail EVOLYS compact « MONDRIAN » : Type d’ouverture battant repliable. 58 couleurs thermolaqués au choix avec possibilités de teintes personnalisables sur demande. Motorisation SOMFY IO. – LE PORTAIL COULISSANT TÉLESCOPIQUE Système d’ouverture le plus utilisé après le portail battant, le portail coulissant classique nécessite une surface de dégagement latéral importante, soit une longueur au moins égale à la distance entre les deux piliers. Grâce aux nouveaux modèles télescopiques développés par GYPASS, le portail coulissant convient désormais à des configurations plus petites. Son secret : les deux vantaux du portail glissent l’un sur l’autre sur deux rails différents réduisant à minima la surface de refoulement. A découvrir : Le portail coulissant télescopique NODDI de la gamme OXYGEN. Lames de 250 mm. Thermolaquage blanc – décor motif Geomack coloris bleu canon satiné. Motorisation SOMFY IO. PORTE DE GARAGE : NOUVEAU PORTILLON INTEGRE AUTOMATISE Un nouveau modèle de porte de garage fait son entrée dans la famille GYPASS : la porte de garage sectionnelle plafond avec portillon à ouverture à distance. Une nouvelle fonctionnalité offrant un plus grand confort d’utilisation et une sécurité renforcée. Piloter via une télécommande ou un lecteur biométrique, le portillon s’ouvre intégralement, se referme derrière l’utilisateur et se verrouille automatiquement (le temps de maintien du portillon ouvert modifiable par l’utilisateur). Très pratique pour un accès piétonnier au garage, ce nouveau modèle de portillon offre une véritable seconde porte d’entrée à la maison, avec le même niveau de confort et de sécurité. Conforme à la norme PMR, il facilite le passage d’un deux-roues, d’une poussette ou encore d’un fauteuil roulant. A découvrir : la porte de garage sectionnelle plafond OSILYS, modèle VEKAM. Structure en acier thermolaqué finition lisse. Motorisation SOMMER. PORTE D’ENTREE CONNECTEE KARA La porte d’entrée KARA allie design contemporain épuré et innovation technologique à des performances élevées en matière de confort thermique et de sécurité. La porte monobloc en aluminium thermolaqué est agrémentée de décors en Alunox® et de vitrage opale (triple vitrage sécurisé) réhaussé par une touche de bois (impression thermique). La poignée est incrustée dans la partie horizontale et se révèle grâce à un rétro-éclairage placé à l’intérieur. Sa préhension aisée est facilitée par un système d’ouverture automatisé parfaitement intégré (serrure électrique connectée et lecteur biométrique) offrant un confort d’usage inégalé. Pour plus de personnalisation, un emplacement spécifique a été prévu pour ajouter le numéro de la maison. A découvrir : la porte d’entrée KARA en aluminium (épaisseur 78 cm) à rupture de pont thermique, finition par thermolaquage RAL 7021, triple vitrage opale, décor ton bois. Poignées de tirage intégrée Alunox®. Numéro de maison Alunox rétro-éclairé. Imposte et tierce double vitrage opale. Serrure électrique avec lecteur biométrique. Judas vidéo. *A propos de GYPASS Depuis 1992, GYPASS conçoit et fabrique, en Normandie, des ouvrants extérieurs en acier et aluminium personnalisables. Spécialiste reconnu de la porte de garage, l’entreprise a su faire évoluer son outil industriel vers la conception et la fabrication sur-mesure alliant savoir-faire artisanal et technologies de pointe. Au fil des années, l’offre s’enrichit : portails, clôtures, portes d’entrée, complétée en 2019 par une première gamme de claustras et brise-vues. Une démarche d’innovation et de créativité permanente qui participe à créer un design extérieur en parfaite harmonie avec l’architecture ou les spécificités de son habitat. www.gypass.fr Copyright : Red Agency pour GYPASS
Il y a 5 ans et 231 jours

Dossier : Cinq édifices brutalistes à découvrir en Île-de-France

La Tour Eiffel, le Château de Versailles ou encore la Basilique de Saint-Denis, la liste des ouvrages architecturaux iconiques d'Île-de-France est longue comme le bras. Mais la région parisienne ne compte heureusement pas que des ouvrages issus des siècles précédents et l'architecture brutaliste figure en bonne place dans notre patrimoine. Alors pour une visite d'un autre genre, la rédaction de Muuuz vous propose un petit tour des édifices iconiques du mouvement ! Le Centre national de la danse – Jacques Kalisz / Antoinette Robain et Claire GuieysseLongeant le canal de l'Ourcq, le CND de Pantin (93) est peut être l'un des ouvrages brutalistes les plus connus de la banlieue parisienne. Conçu en 1965 par l'architecte Jacques Kalisz, le bâtiment abritait en premier lieu la cité administrative de la ville. Tombé en désuétude 20 ans plus tard, c'est le duo Antoinette Robain et Claire Guieysse qui offre au bâtiment sa seconde vie au début des années 2000. Sous la houlette du duo, l'ensemble accueille un centre de danse et remet au goût du jour l'esthétique brutaliste. Un pari gagnant puisque la construction remportera la précieuse Equerre d'Argent de 2004.. Siège du Parti communiste français – Oscar NiemeyerImaginé par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, le nouveau Siège du Parti communiste français (19ème arrondissement) est installé depuis 1971 sur la symbolique Place du Colonel-Fabien qui rend hommage au militant communiste éponyme. S'apparentant au ventre arrondi d'une femme enceinte de l'extérieur, la coupole blanche abrite la célèbre salle du Conseil national dont le plafond se dote d'une multitude de lames métalliques aux grandes propriétés acoustiques. Le bâtiment en béton brut se pare également d'un décor de créateurs, des fauteuils dessinés par l'architecte aux poignées de porte signées Jean Prouvé, en passant par une tapisserie de Fernand Léger. Un intérieur fascinant qui séduit depuis plusieurs années les grandes maisons de la mode – de Prada à Jean-Paul Gaultier – pour présenter leur collection.. Les Choux – Gérard GrandvalSouvent moqués les Cristoliens, les Choux de Créteil (94) conçus en 1974 par l'architecte français Gérard Grandval sont aussi surnommés « Dahlias », « Maisons-Fleurs» ou encore « Epis de Maïs ». Et pour cause, l'étonnante volumétrie organique des balcons extérieurs. Dépourvues de la végétation initialement prévue, ces dix tours rondes de quinze étages s'apparentent en effet à un champ de choux-fleurs. Un clin d'œil à l'histoire du site sur lequel était installée une usine de production de choucroute. Ce grand ensemble de logements sociaux et étudiants témoigne aujourd'hui de l'urbanisme créatif du Nouveau Créteil et représente l'icône architecturale de la ville.. Les étoiles de Renaudie – Jean RenaudieMissionné par la ville d'Ivry dans les années 1970 pour la création de logements sociaux, l'architecte Jean Renaudie s'éloigne, à travers cet ensemble habitable, du traditionnel pavé définissant les grands ensembles. Plus poétique, c'est la forme de l'étoile qui est ici déclinée et qui confère à ce quartier son identité si particulière. Comme tout droit sortie d'un futur post-apocalyptique, la construction allie silhouette unique, béton brut et végétation aléatoire, reprenant ses droits sur le monde architecturé. Et puisque l'on n'est jamais mieux servi que par soit même, le maître d'œuvre passa lui-même la fin de sa vie dans son œuvre, la tête dans les étoiles.. Maison du Brésil – Le CorbusierImpossible de parler d'architecture brutaliste sans citer Le Corbusier ! Pionnier du mouvement, l'architecte est à l'origine d'un bon nombre d'ouvrages brutalistes de la région parisienne. Moins célébrée que la Villa Savoye, la Maison du Brésil, réalisée en 1957 en collaboration Lucio Costa, est l'une des 23 maisons nationales de la Cité internationale universitaire de Paris (14ème arrondissement). Entièrement restaurée en 2000, l'ensemble célèbre la culture brésilienne au sein de ses espaces d'exposition, son théâtre, sa bibliothèque frano-lusophone et sa vidéothèque. Qui a dit que l'architecture brutaliste n'était pas chaleureuse ?. Photographies : 1) Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste français / Jérémie Léon2) CND / PATRICK HERTZOG/AFP3) Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste français / Guilhem Vellut / CC-BY4) Les Choux de Créteil, DR5) Les étoiles de Rénaudie / Alexandre Faraci6) Maison du Brésil / Samuel Ludwig
Il y a 5 ans et 245 jours

Événement : PAD London 2019

Le PAD London revient en 2019 pour sa treizième édition. Après le London Design Festival et la London Design Fair en septembre, ce salon est le troisième rendez-vous design de la rentée à Londres. Au programme : une très belle sélection d'antiquités, d'objets d'exception, d'œuvres d'art, de pièces design modernes et contemporaines. Du 30 septembre au 06 octobre, le Pavillon des Arts et du Design de Londres se tiendra au Berkely Square dans le quartier chic de Mayfair. Plus de soixante-huit exposants, dont les illustres galeries de design Fumi, Kreo ou Nilufar, représenteront quatorze pays et dévoileront leurs plus belles pièces afin de captiver un public de visiteurs curieux et de collectionneurs avertis. Cette année, le PAD London rend hommage à l'authenticité, au savoir-faire et à la créativité. Le pavillon donne carte blanche studio new-yorkais Todd Merrill. Ce dernier crée pour l'occasion un décor immersif composé notamment de pièces signées Marc Fish, d'un coffret en métal texturé de Jean-Luc Le Mounier et d'une composition conçue par le jeune designer Brecht Wright Gander.Pour sa troisième participation au PAD, la galerie parisienne Mouvements Modernes propose de son côté un bureau de collectionneur aux murs tapissés du papier peint de François Mascarello. Le mobilier fantasque Rodéo du duo Garouste et Bonetti côtoie les pièces les plus remarquables de sa collection, des œuvres de l'artiste Daniela Busarello au travail sculptural de Jeremy Maxwell Wintrebert. La 88 Gallery présente quant à elle des pièces design incontournables comme un fauteuil de Joseph André Motte édité par Artifort.La jeune galerie parisienne Wa Design, qui représente des créateurs japonais et français de l'épure, réunit arts nippons, modernisme occidental et création contemporaine. Parmi les œuvres notoires figurent les productions du britannique Harry Morgan, mention spéciale 2019 du prestigieux Loewe Craft Prize, ainsi que le célèbre fauteuil en bambou d'Ubunji Kidokoro. Un événement incontournable ! Pour en savoir plus, visitez le site du PAD London Photographies : 1) Courtesy of Side Gallery2) Jean Luc Le Mounier, Courtesy of Todd Merrill3) Courtesy of Todd Merrill4) Courtesy of WA Design5) Garoute & Bonetti, Cabinet de Sèvres, 1989, Courtesy of Mouvements Modernes6) Ubunji Kidokoro Chair, Courtesy of WA Design7) Light Object, Ane Lykke, Courtesy of Maria Wettergen
Il y a 5 ans et 281 jours

PAN Architecture : Un toit pour deux

L'agence marseillaise PAN Architecture fait d'une pierre deux coups en réunissant deux maisons indépendantes sous le même toit dans le village de Puyricard près d'Aix-en-provence (13) aux allures de villa. De quoi donner l'envie de prolonger infiniment l'été. C'est sous le soleil exactement, dans un écrin verdoyant de la région d'Aix-en-Provence, qu'une famille américaine a rêvé sa maison de vacances pour y rassembler petits et grands enfants. Un souhait exaucé par le studio PAN architecture qui réalise non pas une mais deux habitations réunies sous un même toit pensées comme un éloge à la dolce vita. Si sa bâtisse principalement composée de lames de bois et de béton, rayonne d'une apparente simplicité, elle n'en est pas moins le fruit d'une longue réflexion sur l'aménagement des 300 mètres carrés d'habitation. Empilement, décalage, et juxtaposition des volumes pareils à des cubes se jouant des frontières entre espaces clos et ouverts: tout ici tend à varier les perspectives sous la toiture percée en son centre, semblant décliner vers l'est. « Proposer des espaces baignés de lumière offrant des continuités spatiales et des glissements de matériaux entre intérieur et extérieur », Jean-Luc Fuguier et Mathieu Barbier Bouvet, architectes. Dessous, la maison principale – prenant ses quartiers à l'ouest – offre à ses habitants de belles hauteurs de plafond et ce sur les deux niveaux. Les murs des pièces à vivre ainsi que des chambres sont percés de nombreuses baies vitrées donnant sur le paysage alentour. Un parti pris esthétique, permettant ainsi un éclairage électrique moindre promis par les longues nuits d'été. Des petits passages pavés pour voguer d'un espace à un autre mènent à l'espace de parking situé à l'arrière, l'un des seuls endroits partagés avec l'appartement individuel. Pas moins coquet que sa demeure voisine, ce dernier dispose d'un salon, d'une cuisine, d'une salle de bain ainsi que d'une chambre avec balcon. Point d'orgue du projet, l'immense jardin accueillant une piscine dont le rebord se prolonge en espace détente. Un petit pavillon abritant fauteuils et barbecue pour paresser à la tombée de la nuit sous le chant des cigales. Que demander de plus... Pour en savoir plus, visitez le site de PAN Architecture  Photographies : Sébastien Normand
Il y a 5 ans et 281 jours

Lyon Porter et Jersey Banks : The Dive Motel & Swim club

La team du bed and breakfast Urban Cowboy posé sur les hauteurs de Brooklyn (Etats-Unis) a succombé à la fièvre du samedi soir en transformant un motel délabré des années 1950 en hôtel au charme rétro des seventies dans l'est de Nashville. Les entrepreneurs américains Lyon Porter et Jersey Banks ont troqué chapeaux et bottes de cow-boys pour les pattes d'eph' et les chaussures à plateformes avec leur nouvel établissement, le Dive Motel & Swim Club: un hôtel en bord de route pensé comme une machine à remonter le temps. Le défi était de taille, réhabiliter un motel créé en 1958 complètement laissé à l'abandon pour en faire le nouveau repère des globe trotteurs nostalgiques de l'époque « sex, drugs and rock'n'roll ». Ce sont désormais 23 chambres et penthouses aux noms évocateurs qui invitent les hôtes à vivre une expérience sensorielle à rebours. De la Mushroom room à la Boogy Nights room en passant par la Jungle Room, on succombe à l'univers rétro bien assumé de chacune d'entre elles où s'exposent mobilier et objets chinés par le jeune couple – à l'instar des deux chaises Panton trônant dans la Honey Moon suite aux couleurs acidulées. Fauteuils kitch drapés de velours, parures de lit en soie rouge et imprimé léopard, papier peint aux motifs psychédéliques ou encore tête de cerf accrochée çà et là, d'un espace à un autre, tout se joue dans l'accumulation, mais aussi dans les détails. Porter et Banks ont tenu à laisser un poste radio vintage invitant les convives à passer du mode « sex », « drugs » ou « rock'n'roll » au mode « sleep » en une fraction de seconde grâce à un bouton relié à une boule à facettes confectionnée à la main par la reine du disco Yolanda Baker. C'est d'ailleurs à cette femme que l'on doit les décors et lumières du célèbre film Saturday Night Fever. Jouxtant le bar à l'ambiance Twin Peaks où s'affichent aux murs des couvertures de magazines Playboy datant de 1969, un jacuzzi ainsi qu'une piscine offrant la promesse de belles longueurs sauront parfaire ce séjour d'un autre genre. Let's groove ! Pour en savoir plus, visitez le site de The Dive Motel Photographies : Ben Fitchett ; DR  
Il y a 5 ans et 282 jours

Humbert & Poyet x The Invisible collection : What's up

Les architectes Humbert & Poyet dévoilent What's up, leur première série de mobilier pour la plateforme de vente en ligne The Invisible Collection. Un ensemble de fauteuils, de luminaires et de tables aux accents Art Déco qui ne laisse pas de marbre. Après avoir rhabillé une flopée d'adresses gourmandes et d'hôtels dans la capitale – Le Beef Bar Paris, ou encore le Hoxton Paris – Emil Humbert et Christophe Poyet font leur entrée dans l'univers du design avec brio en signant What's up, une série d'assises, de tables et d'objets déco. Leur volonté ? Dépoussiérer le style des années 1930 en y apportant une touche de modernité. Présentée dans l'espace feutré du showroom londonien du site The Invisible Collection – proposant une kyrielle de créations des plus grands noms du design – la série du duo franco-monégasque irradie d'élégance et de sophistication. Attaché à l'excellence des matériaux nobles, c'est dans les carrières italiennes qu'ils ont sélectionné les blocs de marbre constituant les tables basses, lampes à poser, et vides poches travaillés artisanalement afin de révéler toutes les nuances de leur aspect veiné. On imagine sans peine l'imposante Table Appoline au plateau de laiton poli dans une scène tirée du Gatsby de Francis Scott Fitzgerald, tout comme les appliques et les lampadaires en albâtre brillant de mille feux sur lesquelles reposent des ampoules en verre sablé. Deux modèles de fauteuils enveloppants, l'un paré de lin et de coton blanc, l'autre de velours bleu viennent compléter l'ensemble. So chic ! Pour en savoir plus, visitez le site de Humbert et Poyet  Photographies : DR  
Il y a 5 ans et 287 jours

Patriarche : Eklo Hôtels

Le groupe Eklo Hôtels mise sur le vert et continue de tisser sa toile sur le territoire français avec son tout nouvel établissement posé sur la rive droite de Bordeaux, tout juste sacré cinquième hôtel vertueux de l'hexagone. Le bureau d'architectes Patriarche réveille la belle endormie en dévoilant Eklo Bordeaux, un hôtel entièrement écoresponsable. Petit frère des trois premiers complexes de l'hôtelier nouvelle génération – lancé par Emmanuel Petit en 2014 –, il remporte déjà tous les honneurs en devenant le 5e hôtel le plus écolo de France selon Betterfly Tourism. Derrière sa façade bleue bardée de lames de bois recyclables - issues de forêts gérées durablement - se cache une ossature de 2 450 mètres carrés abritant 127 chambres investies par le studio Janréji. De la chambre double à la chambre familiale en passant par les chambres dortoirs pour six personnes, chaque espace est optimisé au maximum afin de consommer le moins d'énergie possible. Dans les salles de bains, pas de produits jetables mis à disposition des clients mais des récipients rechargeables pour limiter la production de déchets. Les lavabos et les douches sont également équipés d'aérateurs afin de réduire la consommation d'eau tandis que côté électricité, des économiseurs d'énergie sont installés dans chaque pièce alimentée par géothermie ainqi que par les panneaux photovoltaïques installés sur le toit en ardoise de la bâtisse. Aux fourneaux, les plats sont concoctés par des têtes toquées à partir de produits issus de circuits courts. Les bières sont brassées à Mérignac, les jus de fruit proviennent du quartier des Chartrons à deux pas du centre-ville où le café est travaillé par des artisants torréfacteurs. Et parce que rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme, un potager urbain est sorti de terre afin d'alimenter le restaurant en produits frais et de saison dont les pelures finissent non pas à la poubelle, mais au compost. « Nous apportons une nouvelle offre qui peut concurrencer Airb'n'b mais qui apporte aussi un renouveau dans l'hôtellerie économique traditionnelle » Emmanuel Petit, fondateur d'Eklo Hôtels A la frontière entre les codes de l'hôtellerie classique et ceux de l'auberge de jeunesse, ici la vie en communauté est au cœur du projet. Dans les espaces partagés de 200 mètres carrés, ouvrant ses portes également aux habitants de la ville, les fauteuils clubs se mêlent aux chaises et tables dépareillées aux côtés de baby-foot et de jeux d'arcade. Petit plus, la cuisine à l'américaine ouverte sur l'espace détente permettant aux hôtes de mettre la main à la patte s'ils le désirent. Voilà une bonne adresse pour des vacances écoresponsables ! Pour en savoir plus, visitez le site de Patriarche  Photographies : Studio Janréji  
Il y a 5 ans et 316 jours

Sofia Alvarado : Welcome Back

Prêtresse du raffinement, l'architecte d'intérieur Sofia Alvarado du studio panaméen Fi dévoile Welcome Back, une série de mobilier sculpturale aux couleurs vibrantes qui sent bon l'été. La designer panaméenne Sofia Alvarado appose une touche de douceur et de féminité à sa nouvelle collection Welcome Back, pour le Studio Fi — qu'elle a elle-même lancé en 2014. Attachée à l'authenticité du travail artisanal, la créatrice s'est entourée de métalliers locaux pour la confection de ses pièces aussi aériennes que délicates. Travaillées à la main à partir de fines tiges de métal lisses et torsadées, leurs structures s'acoquinent avec différentes matières. Le bois laqué s'invite sur les accoudoirs ainsi que sur les assises des tabourets et chaises hautes, tandis que le velours et le cuir pleine fleur viennent habiller la méridienne et les fauteuils, leur conférant ainsi confort et élégance. Coiffeuse, ainsi que porte-revues et lampes sur pieds aux allures d'origami viennent compléter la gamme de mobilier disposant également d'un monumental paravant. Sur ses quatre pans viennent se poser miroirs colorés et verres opaques alternant ainsi surfaces vides et surfaces pleines, afin de protéger des regards ou de redessiner une pièce avec allure. Pour en savoir plus, visitez le site de Sofia Alvarado  Photographies : DR  
Il y a 5 ans et 325 jours

Événement : Nouvelles Vagues au Centre Naval de Toulon

Le Centre Pompidou expose hors les murs une impressionnante collection d'assises qui ont marqué l'histoire du design à l'occasion du festival annuel Design Parade au Centre Naval de Toulon (83). L'exposition s'organise dans une scénographie haute en couleur réalisée par l'architecte d'intérieur India Mahdavi. Le Centre Pompidou assiège le Centre Naval de Toulon le temps de son exposition « Nouvelles Vagues » à l'occasion du festival Design Parade – rendez-vous annuel réunissant artistes confirmés et jeune garde de la création. Jusqu'au 24 novembre prochain, l'institution culturelle parisienne présente une soixantaine de sièges tous plus iconiques les uns que les autres, signés d'une quarantaine de designers, des années 1920 à nos jours. Du Fauteuil (1923) de Robert Mallet-Stevens à la chaise Panton (1999) de Verner Panton, en passant par la Ribbon Chair 582 (1966) de Pierre Paulin, ces chefs d'œuvres du mobilier du XXe siècle nous replongent dans l'histoire de l'émancipation de la société à travers l'évolution de ses postures dans un décor planté par l'architecte d'intérieur française India Mahdavi. Sous le soleil exactement, la vague des premiers départs en vacances à l'aube des années 1920 marque le début de l'essor des chaises longues et des transats dont les modernistes ne tarderont pas à s'emparer. La célèbre LC4 (1928) imaginée par les architectes Charlotte Perriand, Le Corbusier et Pierre Jeanneret se retrouve aux côtés de la Isokon Long Chair (1932) de Marcel Breuer – l'un des premiers à expérimenter l'aluminium – sur l'estrade décorée de rayures bleu piscine ponctué de rouge, de jaune et de vert, rappelant l'esthétique des stores méditerranéens. Aux étages supérieurs, c'est toute la fantaisie et l'exubérance des années 1960 que l'on retrouve dans la scénographie aux courbes ondoyantes dans une explosion de couleurs vitaminées, à l'image des assises déjantées de cette époque. Le génie des italiens Joe Colombo et Gaetano Pesce s'affiche sur la célèbre Tube chair (1969) posée non loin de la Mamma (ou UP5), tandis que le polychlorure de vinyle – le fameux PVC – s'expose sur les quelques modèles de fauteuils gonflables qui trouvent place parmi cette ribambelle de créations. Une rétrospective à tomber par terre ! Pour en savoir plus, visitez le site de l'office de tourisme de Toulon Photographies : Chantapitch Wiwatchaikamol
Il y a 5 ans et 331 jours

Le Corbusier : Pavillon Le Corbusier

Le Pavillon Le Corbusier de Zurich (Suisse), œuvre posthume signée du créateur prolifique ouvre à nouveau ses portes au public après s'être refait une beauté grâce à l'expertise des architectes locaux Arthur Rüegg et Silvio Schmed. Il va sans dire que Le Corbusier a semé les graines d'une révolution architecturale. Pour (re)découvrir son univers, direction Zurich, dans sa Suisse natale où il avait posé les premières pierres de sa dernière œuvre fraichement restaurée : le Pavillon Le Corbusier. Située sur la rive droite du lac de Zurich, cette bâtisse de verre cubique semble tout droit sortie d'un tableau en trois dimensions du peintre russe Piet Mondrian. Commandée dans les années 1960 par la galeriste zurichoise Heidi Weber, puis inaugurée en 1967 - soit deux ans après la mort de son créateur -, la maison musée a retrouvé son éclat chromatique d'antan grâce aux architectes Arthur Rüegg et Silvio Schmed. Si son style semble éloigné des constructions modernes de l'apôtre du tout béton, on y retrouve cependant bien son soucis de la perfection. Tous les plans ont été réalisés en respectant le système Modulor, une notion architecturale inventée par Charles-Edouard Jeanneret Gris, de son vrai nom, permettant d'avoir des espaces proportionnés en fonction du nombre d'or et de la silhouette humaine. Après près de deux ans de travaux, les amateurs des travaux du père de la Cité Radieuse (Marseille) pourront admirer ce joyau architectural depuis le parc du Zurichhorn. Accueillant aujourd'hui des expositions temporaires organisées par le Musée des Arts appliqués de Zurich, ses espaces inférieurs dévoilent une collection d'œuvres d'art et d'objets acquis par l'architecte au cours de sa vie, tandis que les étages supérieurs nous replongent à l'aube des années 1930 grâce à la présence de pièces de mobilier iconiques de l'époque, à l'instar de sa chaise longue LC4 ou du fauteuil LC2. Un véritable voyage dans le temps. Pour en savoir plus, visitez le site du Pavillon Le Corbusier Photographies : Christian Beutler; Georg Aerni; ZHdK  
Il y a 5 ans et 343 jours

Bodyfriend ouvre son premier showroom à Paris

Bodyfriend – lancé en 2007 et leader mondial des fauteuils de massage haut de gamme – inaugure son premier showroom… Cet article Bodyfriend ouvre son premier showroom à Paris est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 343 jours

Virgil Abloh : TWENTYTHIRTYFIVE

Retour vers le futur avec l'installation TWENTYTHIRTYFIVE du créateur prolifique Virgil Abloh pour laquelle il réinterprète des pièces iconiques du français Jean Prouvé et des frères Eames à partir des archives de l'éditeur suisse Vitra. Une nouvelle page s'ouvre dans l'épopée de Virgil. Le directeur artistique des collections homme de Louis Vuitton et de sa propre marque Off-White sort à nouveau brièvement des podiums pour rejoindre la scène design. Après une série de mobilier et d'accessoires pour Ikea, il signe TWENTYTHIRTYFIVE en collaboration avec Vitra à l'occasion de Art Basel. C'est dans la caserne de pompiers créée par l'architecte Zaha Hadid sur le Vitra Campus en Allemagne — transformée en véritable capsule temporelle le temps de l'installation — que l'américain touche-à-tout a imaginé l'intérieur d'un jeune d'aujourd'hui en 2035. Pour se faire, Virgil Abloh s'est replongé dans les archives des best-sellers de l'éditeur afin de les réinterpréter et d'inspirer les nouvelles générations. Fasciné par le travail de Jean prouvé, il repense le fauteuil Anthony à partir d'une assise en plexiglas reposant sur un piètement en métal laqué paré d'orange vif. Tout comme la lampe Petite Potence qu'il réinterprète dans un style néo-industriel. Parmi les créations phares exposées on retrouve également le tabouret B de Charles et Ray Eames et la Ball chair imaginée par Eero Aarnio. Dans ce décor à la frontière entre le passé et le futur s'expose également une étagère modulaire composées de blocs en céramique numérotés de 1 à 999. Une collection disponible en édition limitée et à découvrir jusqu'au 31 juillet 2019. Pour en savoir plus, visitez le site de VITRA  Photographies : JULIEN LANOO