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Il y a 2 ans et 201 jours

ISOVER Recycling, bilan et perspectives

Plus de deux ans après le lancement de sa filière de récupération et recyclage de laine de verre et à l’occasion de la Journée Mondiale du Recyclage, ISOVER a dressé le bilan de son activité. L’industriel a créé, il y a près de 24, ans son propre centre de revalorisation de déchets fibreux (rebuts de laine de verre) issus de son site industriel d’Orange. Comprenant l’intérêt de ce recyclage en interne comme en externe, ISOVER a alors souhaité faire évoluer ce centre de revalorisation pour pouvoir également traiter les déchets de laines de verre provenant des chantiers de déconstruction et de rénovation et les transformer en calcin qui est ensuite réinjecté dans le processus de fabrication de nouvelles laines de verre. Ce procédé industriel unique permet à l’industriel d’avoir une part importante de matière recyclée dans ses produits, qui s’élève a minima à 40 % et peut atteindre jusqu’à 80 % dans certaines usines. La marque travaille également très activement à augmenter la part de matériaux recyclés dans ses produits, avec l’objectif de la faire passer de 40 % en 2020 à 80 %* à l’horizon 2030. La laine de verre issue de la déconstruction des bâtiments représente 75 000 t/an qui finissent, dans la plupart des cas, enfouis sous terre. Avec la rénovation des bâtiments des années 70 et 80, on estime que la quantité de déchets de laine de verre va doubler d’ici 2030. Dans ce contexte, ISOVER a lancé son service de collecte et de recyclage, ISOVER Recycling dont l’objectif est d’éviter les enfouissements de laine de verre et favoriser leur recyclage. Cette démarche d’éco-conception est l’un des piliers de la politique engagée afin de réduire les déchets et de préserver les ressources naturelles. Développé avec des partenariats entre la marque et différents professionnels du secteur du recyclage (collecteurs, syndicats) et des entreprises de curage, ISOVER Recycling s’adresse autant aux marchés diffus qu’aux grands chantiers de rénovation. 150 tonnes de laine de verre usagée ont été recyclées à date par ISOVER Recycling, 400 tonnes à horizon fin 2021, avec un objectif à 2030 de 150 000 tonnes. 20 collecteurs qui gèrent 60 déchetteries réparties sur 35 départements. Un socle de collecteurs actifs en Rhône Alpes Sud-Est qui fait la promotion de notre filière auprès des acteurs de la déconstruction afin de capter davantage de déchets de laine de verre. Cet article ISOVER Recycling, bilan et perspectives est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 201 jours

Le taux moyen des crédits immobiliers franchit les 2% en octobre, une première depuis 2016

Il faut remonter à février 2016 pour constater un taux comparable, de 2,07%.Dans le détail, les taux des prêts ont tous augmenté, quelle que soit leur durée à l'octroi. Ils étaient en moyenne le mois dernier de 1,92% sur 15 ans, 2,06% sur 20 ans et 2,17% sur 25 ans.Ces taux ne comprennent pas le coût des assurances et des frais annexes, comme l'éventuelle commission d'un courtier.Cette hausse, liée à la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), est de surcroît rapide. En décembre dernier, le taux moyen était presque deux fois inférieur, à 1,06%.Le taux d'intérêt moyen des nouveaux crédits immobiliers est aussi suivi de près par la Banque de France. Sa dernière "estimation avancée" pour septembre faisait état d'un taux moyen de 1,72%, contre 1,10% en décembre 2021. Les données pour le mois d'octobre seront publiées vendredi.La Banque de France est en première ligne car c'est à elle que revient le calcul du taux plafond pratiqué par les banques: le taux d'usure. Il est depuis le 1er octobre à 3,05% pour un emprunt de 20 ans et plus, tous frais compris.Ces taux plafonds sont sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voient un frein à l'accès au crédit immobilier. Un de leurs syndicats était même allé jusqu'à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France à Paris pour lui demander de faire un geste.La durée moyenne des prêts est aussi en augmentation, selon l'Observatoire qui associe les principaux établissements bancaires français à un institut d'études de marché. Elle franchit la barre symbolique des 20 ans (244 mois), un niveau "jamais observé par le passé".La production de crédits aurait quant à elle atteint un point haut."Malgré une revalorisation du taux d'usure, la production de crédits n'arrive pas à rebondir", constate l'Observatoire.La production de crédits "mesurée en niveau annuel glissant était en baisse de 10,7% à fin octobre, (...) et le nombre de prêts accordés reculait de 12,9%", précise-t-il.
Il y a 2 ans et 225 jours

Edilians enrichit sa gamme d’isolants avec FLEXIClean et SKINReflex, deux nouvelles solutions alliant économies d’énergie et confort d’été

Compte tenu de l’évolution des enjeux énergétiques et environnementaux, l’amélioration de la performance des bâtiments et leur adaptation, en neuf comme en rénovation, s’impose comme une priorité pour les rendre moins énergivores, préserver le confort d’été des occupants et limiter le recours systématique à la climatisation. Pour atteindre cet objectif, EDILIANS, soucieux de l’impact du changement climatique, enrichit aujourd’hui sa gamme d’isolants pour les couvreurs avec deux nouvelles solutions au service d’un écohabitat. FLEXIClean, l’alternative responsable pour l’isolation entre les chevrons Fabriquée en France, la laine de polyester FLEXIClean est un isolant écoresponsable obtenu grâce à la revalorisation de bouteilles plastiques d’origine européenne et française, post consommation. Outre une véritable traçabilité de la matière première utilisée, elle participe ainsi au recyclage d’une grande quantité de déchets plastiques puisque 250 bouteilles sont nécessaires à la production d’1 rouleau de FLEXIClean. FLEXIClean possède d’excellentes performances thermiques et acoustiques, certifiées par l’ACERMI et le CSTB, grâce à : – une faible conductivité thermique qui permet de réaliser des économies d’énergie, – un coefficient d’absorption acoustique α = 1 (1 correspondant à un matériau parfaitement absorbant) pour un confort optimal. Doté de propriétés imputrescible et hydrophobe, ce nouvel isolant écoresponsable possède, en outre, une excellente tenue mécanique qui évite son tassement et sa déformation dans le temps. De quoi garantir une isolation efficace et durable (durée de vie annoncée jusqu’à 50 ans par le CSTB) ! Afin de s’adapter aux profondeurs usuelles des chevrons en rénovation de toiture, FLEXIClean est disponible sous forme de rouleaux de 1,20 x 5,4 (6,48 m2) en deux épaisseurs de 80 et 105 mm. Léger, non irritant et sans dégagement de poussière, facile à découper, sa mise en œuvre s’effectue de façon simple, rapide et offre un véritable confort de pose aux artisans. Totalement sain, non toxique, et sans allergène grâce à son processus de fabrication dépourvu d’adjuvant et de liant chimiques, il bénéficie des classifications OEKO-Tex et A+ et contribue ainsi à réduire les émissions de Composés Organiques Volatils à l’intérieur des habitations et donc, à améliorer la qualité de l’air intérieur. SKINReflex, un isolant mince réfléchissant, complément d’isolation pour un confort absolu été comme hiver Produit de haute technologie breveté, SKINReflex est un complément d’isolation HPV respirant et réfléchissant destiné à améliorer les performances des isolants entre chevrons et le confort d’été. Il se compose : – d’un parement extérieur en aluminium pur réfléchissant, microperforé et armé d’un tissu de verre renforcé, – d’une membrane d’étanchéité, – d’une nappe isolante en filaments continus de verre de type E, – d’un parement intérieur en aluminium pur réfléchissant microperforé, – et d’une bande adhésive intégrée qui rend son installation facile et rapide. Cette conception unique confère à ce véritable produit respirant HPV et réflecteur de chaleur des propriétés exceptionnelles au service d’un véritable gain d’économie d’énergie, quelle que soit la période de l’année : – l’été, il laisse respirer la structure sans risque de condensation de par sa perméabilité élevée à la vapeur d’eau (Sd 0,06 m) et réfléchit jusqu’à 95% du rayonnement solaire, – l’hiver, ses fibres sont faiblement conductrices (0,029 W/mK, R = 1,70 m2.K/W selon EN 16012), – en toute saison, il protège et renforce l’isolant en sous-face (résistance à la traction R3) et assure l’étanchéité à l’eau et au vent (W1). Autant de caractéristiques qui permettent à SKINReflex de réduire les ponts thermiques jusqu’à 25% ainsi que la surchauffe de l’habitat (jusqu’à 3 fois moins de chaleur dans les combles). Proposé en épaisseur de 13 mm avec une résistance thermique de 1,7 m2.K/W, il convient à tous les types de bâtiments (maison individuelle, immeuble, construction bois). Ecran isolant, pare-pluie et non combustible (A2-s1,d0) sous avis technique du CSTB, SKINReflex d’EDILIANS constitue la seule solution pour pouvoir fermer au faîtage et à l’égout ainsi qu’autour des conduits de cheminées, et former ainsi une enveloppe continue et isolante autour de la toiture. Associés aux panneaux sarking de la gamme Sarkeo, FLEXIClean et SKINReflex permettent une rénovation performante avec un niveau de résistance thermique donnant droit aux aides de l’état, dès lors que leur résistance thermique combinée est ≥ 6. Fruit des études réalisées par EDILIANS sur l’influence de la couleur des tuiles sur la température en sous face de couverture, ces nouvelles solutions d’isolation illustrent la mission du récent Pôle Edilians Energie Environnement : créer des synergies entre les différents éléments de la toiture en développant une offre complète de systèmes. EDILIANS montre ainsi plus que jamais sa volonté de placer la toiture au cœur de l’écohabitat. www.edilians.com
Il y a 2 ans et 228 jours

L'économie française sur la corde raide cet automne

L'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision d'une croissance de 2,6% pour l'année 2022, contre 2,7% prévus par le gouvernement.Pour y parvenir, l'Insee prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) modeste au troisième trimestre (+0,2%, comme annoncé dès septembre), après un second trimestre dynamique (+0,5%), est-il précisé dans la note intitulée "Un automne lourd de menaces pour l'Europe".Mais l'incertitude plane sur les trois derniers mois de l'année en raison d'un "scenario international qui s'assombrit", a déclaré Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse."Ralentissement du commerce international d'ici la fin de l'année, l'inflation qui reste élevée, des inquiétudes spécifiques à l'Europe sur les approvisionnements énergétiques, un resserrement des politiques monétaires en toile de fond avec une volatilité accrue sur les marchés", a-t-il énuméré pour illustrer les menaces qui pèsent sur la croissance française mais aussi mondiale.Rebond de l'inflationLa prévision d'une stagnation du PIB français au quatrième trimestre est donc un "scenario intermédiaire" qui inclut "la résilience" de certains indicateurs mais aussi les "craintes associées à d'éventuels arrêts de production" dans l'industrie.L'inflation, qui avait reculé en septembre à 5,6% sur un an grâce à la remise à la pompe notamment, devrait à nouveau diminuer légèrement en octobre puis "repartirait à la hausse" en novembre avec la fin progressive de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment), selon l'Insee.Sur l'année, la prévision d'inflation passe de 5,3% à 5,2%, bien plus maîtrisée que pour d'autres pays européens grâce aux "fixations des prix de l'énergie, leurs modalités et les politiques publiques mises en place", affirme M. Pouget.La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d'achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l'indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement).Sur le second semestre, le pouvoir d'achat devrait en revanche rebondir, selon l'Insee, à la faveur des revalorisations de salaires, de minima sociaux et des mesures de soutien. La consommation des ménages ne devrait progresser que très modérément, au profit d'un redressement du taux d'épargne.Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l'énergie, c'est l'alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d'année sur les produits alimentaires.L'Insee a enfin revu à la baisse ses prévisions pour l'emploi. Alors qu'il tablait sur une légère baisse du taux de chômage en 2022, l'Institut prévoit désormais une stagnation à 7,4%, liée en partie "au ralentissement de l'activité"."Les tensions succèdent aux tensions"L'incertitude sur l'activité au quatrième trimestre repose sur les craintes liées à l'approvisionnement en énergie, conséquences de la guerre en Ukraine et de la réduction par Moscou de ses livraisons de gaz à l'Europe."Les tensions succèdent aux tensions", a résumé Julien Pouget, énumérant une détente des cours du bois, du nickel ou du blé mais un accroissement des pressions sur le pétrole, notamment après la dernière réunion de l'Opep+, et sur le gaz.L'Insee n'exclut pas "un éventuel repli de l'activité en cas par exemple de contraintes fortes sur les approvisionnements" qui pourraient entraîner des arrêts de production.On observe ainsi une baisse "plus marquée" du moral des chefs d'entreprise dans les branches industrielles les plus dépendantes de l'énergie (chimie, métallurgie, papier, etc.).L'Institut prévoit un repli de l'industrie manufacturière et un ralentissement pour les services, qui pèseront dans le ralentissement général de l'activité au quatrième trimestre, après un troisième trimestre dynamique, selon les derniers indicateurs.L'Insee, qui ne fait pas encore de prévisions pour 2023, prévoit enfin que l'acquis de croissance pour l'année prochaine (la croissance en 2023 si le PIB trimestriel reste au niveau de fin 2022) serait de +0,2%, contre +2,3% fin 2021.
Il y a 2 ans et 235 jours

Congrès HLM : gouvernement et bailleurs sociaux se quittent sans avancée majeure

"Nous mettrons (...) en place un bouclier tarifaire pour le chauffage collectif à l'électricité", a annoncé Olivier Klein, en clôture du congrès.Sur un parc social de quelque 5,2 millions de logements, environ 100.000 disposent d'un chauffage collectif à l'électricité et n'étaient pas, jusqu'à présent, couverts par le bouclier tarifaire.Olivier Klein n'a en revanche rien annoncé sur la question d'un bouclier tarifaire électrique pour les bailleurs sociaux, qui ne sont pas couverts pour leurs achats en gros d'électricité, notamment pour alimenter les parties communes (ascenseurs, éclairage, parkings...), faisant gonfler les charges répercutées sur les locataires."C'est complexe, rajouter des morceaux du bouclier tarifaire qui n'étaient pas complètement prévus c'est compliqué. (...) Il n'y avait pas une capacité dans le bouclier, tel qu'il avait été défini, à le mettre en place donc on y travaille pour trouver les bons outils de protection et d'estimation des coûts", a-t-il déclaré jeudi.Concernant les personnes à la rue, le ministre a en revanche reconduit le programme quinquennal pour le "Logement d'abord", un plan assorti d'une enveloppe de 44 millions d'euros. Ce dispositif lancé en 2017 a permis à 390.000 personnes sans domicile fixe d'accéder au logement.Après des années de froid sur fond d'économies budgétaires, la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH) Emmanuelle Cosse, qui représente les bailleurs sociaux, avait estimé mardi que le projet de budget 2023 "n'aggravait pas la situation du logement social", jugeant qu'il s'agissait d'un budget "de transition" mais ne comptant pas en rester là.Fonds propresElle a appelé jeudi le gouvernement à renforcer les fonds propres des bailleurs sociaux, qui se tarissent "plus rapidement que prévu", et diminuent leur capacité à investir, donc à produire de nouveaux logements, alors que 2,3 millions de personnes sont en attente d'un logement social, un niveau historiquement haut."Olivier Klein est arrivé un peu trop tard pour peser sur le PLF. Il a toutefois indiqué qu'il voulait fixer un cap de travail pour préparer un +pacte de confiance+ dans lequel il faudra qu'il y ait des éléments nouveaux en matière de financement", a commenté auprès de l'AFP Marianne Louis, directrice générale de l'USH.Ce pacte, qui sera signé "d'ici la fin de l'année" selon M. Klein, doit détailler les engagements à venir et fixer notamment un objectif chiffré de nouvelles autorisations de logements sociaux. Le précédent objectif – 250.000 sur la période 2021-2022 - va être manqué avec moins de 180.000 attendus.Dans l'immédiat, les bailleurs réclament une revalorisation "d'urgence" de la part "forfait charges" de l'aide personnalisée au logement (APL) pour aider les locataires à faire face à l'augmentation de leurs charges.Concernant les APL, le mouvement HLM est particulièrement remonté contre la réduction de cinq euros décidée en 2017, une décision qui s'est traduite par l'obligation de baisser ses loyers et représente, selon l'USH, un manque à gagner de 1,3 milliard d'euros par an.Les bailleurs espèrent que le débat parlementaire à venir permettra "de revenir sur cette baisse". Ils réclament également un taux de TVA réduit à 5,5% pour leurs investissements.Parmi les sujets de mécontentement, la contribution de 300 millions d'euros imposée dans le nouveau PLF à Action Logement (ex-1% Logement), premier bailleur social français, géré par patronat et syndicats, a donné lieu à un discours virulent du président de l'organisme.Bruno Arcadipane président d'Action Logement, a qualifié mercredi cette initiative d'"outrage" porté "aux locataires du parc HLM frappés de plein fouet par la hausse des coûts de l'énergie", une somme qui correspond selon lui à "26.000 ménages salariés qui ne seront pas logés" et qui met en danger l'équilibre financier du groupe.
Il y a 2 ans et 236 jours

La revalorisation du tarif d'achat du biogaz, pour soutenir sa production

Le gouvernement a annoncé vendredi 23 septembre deux mesures supplémentaires pour accélérer la production de biogaz en France, dont une revalorisation du tarif d'achat face à l'inflation.
Il y a 2 ans et 236 jours

Profits exceptionnels pour TotalEnergies qui investit dans les renouvelables et gratifie ses actionnaires

Devant "l'évolution des marchés du pétrole, du gaz et de l'électricité", le géant des hydrocarbures se félicite du "bilan très solide" qu'il affichera fin 2022, s'estimant "en position à la fois d'accélérer sa stratégie de transformation et d'offrir une politique attractive de retour à l'actionnaire".C'est pourquoi le conseil d'administration, "souhaitant partager avec ses actionnaires les résultats de la compagnie dans ce contexte de prix hauts", va "verser un acompte sur dividende exceptionnel de 1 euro par action en décembre 2022", sur 2,62 milliards d'actions, a-t-elle précisé dans un communiqué. Ses clients bénéficieront aussi de la manne. Ceux "qui réduiront leur consommation d'électricité cet hiver", toucheront une prime de 30 à 120 euros "en fonction du pourcentage de leurs efforts", a-t-elle annoncé parallèlement. Versé en avril sous forme de réduction de facture, ce "bonus conso" s'adressera aux foyers clients depuis novembre 2021 au moins et disposant d'un compteur Linky, "soit plus de 3 millions de foyers", a-t-elle précisé."Total est une entreprise plus rentable que par le passé, résultat de la discipline et de contrôle des coûts", s'est félicité mercredi son PDG Patrick Pouyanné, lors d'une conférence sur la stratégique de l'entreprise.Grogne socialeCelle-ci prévoit que ses flux de trésorerie augmenteront "de 4 milliards de dollars à horizon de 5 ans, dans des hypothèses modérées de prix de l'énergie" soit 50 dollars/baril pour le pétrole. Et pour chaque dizaine de dollars supplémentaire que prendrait le baril, TotalEnergies compte bénéficier "de plus de 3 milliards de dollars supplémentaires"."35 à 40%" de ces flux de trésorerie aux actionnaires, le reste allant à sa stratégie de transformation, "avec des investissements nets en hausse de 14 à 18 milliards de dollars par an sur 2022-2025".L'annonce de cet acompte sur dividende exceptionnel intervient alors que le débat fait rage en France autour d'une éventuelle taxe spéciale sur les "superprofits" des entreprises qui ont grassement bénéficié de l'inflation ou de la hausse des prix de l'énergie consécutive à la guerre en Ukraine.Une mission parlementaire "flash", qui doit rendre ses conclusions autour du 5 ou 6 octobre, planche sur la question et a entendu la semaine dernière M. Pouyanné.Au deuxième trimestre 2022, TotalEnergies a engrangé d'énormes bénéfices: le groupe français a plus que doublé son bénéfice net, à 5,7 milliards de dollars, contre 2,2 milliards lors du même trimestre en 2021.Les annonces de mercredi interviennent toutefois alors que le climat social est électrique au sein de l'entreprise: depuis mardi, TotalEnergies fait face à une grève pour le pouvoir d'achat au sein de ses raffineries françaises, devant même mettre à l'arrêt celle de Normandie, la plus importante de France.Les salariés, répondant à un appel de la CGT, réclament une revalorisation salariale à hauteur de 10% pour l'année 2022, le "dégel des embauches" en France et "un plan massif d'investissements" dans l'Hexagone, des revendications déjà à l'origine de mouvements le 24 juin et le 28 juillet derniers.Renforcer les renouvelablesUne partie des employés touchent des salaires "extrêmement faibles et il y a besoin de les revaloriser à hauteur de ce que le groupe dégage comme bénéfices", a souligné auprès de l'AFP Benjamin Tange, responsable syndical.Lors de la conférence donnée mercredi, M. Pouyanné a promis de "ne pas oublier" ses employés lors du partage de l'excédent de trésorerie, même s'il "n'y aura pas d'annonce aujourd'hui" car les discussions suivent leur cours, selon lui.Avec son "bilan solide", le géant des hydrocarbures a par ailleurs pris la décision de renforcer ses investissements dans les énergies renouvelables: ceux dans le solaire et l'éolien "dépasseront 4 milliards de dollars dès 2022", au lieu de 3 milliards de dollars en 2021.Mardi, Patrick Pouyanné avait déjà annoncé que son groupe allait investir 1 milliard d'euros pour améliorer la performance énergétique de ses entreprises, au moment où un effort de sobriété est demandé au monde économique et aux consommateurs.L'entreprise dit viser à terme la neutralité carbone au milieu du siècle et s'est engagée à réduire de plus de 30% par rapport à 2015 les émissions dégagées par ses produits pétroliers.
Il y a 2 ans et 239 jours

Entre ProDevis 9 et son stand 100% éco-conçu, Elcia innove toujours plus pour le salon Batimat

Les 2 tops nouveautés ELCIAProDevis dévoile sa 9ème versionUn nouveau chapitre s’ouvre dans la belle histoire de ProDevis ! Une belle histoire débutée en 1999, quand le premier logiciel de chiffrage et gestion commerciale spécialisé Menuiserie, Store, Fermeture a révolutionné tout un secteur. 23 ans et plus de 21.000 utilisateurs plus tard (c’est même 1 Menuisier sur 2 qui l’utilise tous les jours), ProDevis franchit une nouvelle étape : place à ProDevis 9 !Un ProDevis tout neuf qui présentera notamment une nouvelle interface et de nouvelles fonctionnalités attendues par le marché. Le mot d’ordre de cette nouvelle version ? Encore plus de temps gagné et de performance pour ses utilisateurs ! Toujours avec le même objectif : simplifier la vie des Menuisiers.Révélation et démonstration sur le stand ELCIA !Un stand 100% éco-conçu pour un salon 0 déchet !Innover dans ses produits mais aussi innover pour contribuer à un monde plus durable et responsable ! Chère à son Président-Fondateur Franck COUTURIEUX, la protection de l’environnement est au cœur de la raison d’être d’ELCIA et du quotidien de ses collaborateurs. Pour 2022, ELCIA souhaite passer à la vitesse supérieure avec une promesse : se rapprocher au maximum du zéro déchet ! Action dès BATIMAT avec un stand 100% éco-conçu !Pour Franck COUTURIEUX, Président-Fondateur d’ELCIA : « Si l’on suit notre démarche écologique autour du zéro déchet, nous ne devrions plus exposer sur les salons, qui sont des gros producteurs de déchets et de matériaux non réutilisables. Mais nous avons préféré trouver des solutions conformes à notre raison d’être. Nous avons fait des choix forts et marquants : rendez-vous compte, un stand sans plancher ni moquette au sol ! Nous espérons que cela fera des émules pour les prochaines éditions car nous ne sommes pas les seuls à avoir ces valeurs. »Pour Guillaume LOIZEAUD, Directeur du Mondial du bâtiment et de BATIMAT : « La démarche des équipes ELCIA est remarquable, elle consiste à réinterroger les pratiques habituelles des salons et à mettre en cohérence les actions de la marque avec les grands défis du climat et de l’environnement ; c’est un exemple concret, d’un partenaire historique de BATIMAT, qui est en totale cohérence avec l’édition 2022 du mondial du bâtiment. Nous avons engagé une action de fond sur l’ensemble des 150.000m2 d’exposition qui vise à réduire au maximum tous les impacts : transport moins carboné, revalorisation des déchets, restauration locale, stands éco-conçus, circularité partout où c’est possible, le salon BATIMAT prend sa part au grand défi du siècle. »Le stand ELCIA pour BATIMAT, c’est un stand...... sans plancher technique ! Terminés moquette, plancher et autre revêtement plastique, le stand sera posé directement sur le sol béton du hall. Ce sont ainsi plus de 100m2 de bois et de moquette qui sont économisés.... sans déchets ! Ni verre, ni bouteille en plastique ! Terminés également les goodies et réduction au maximum des supports de communication imprimés pour privilégier les supports digitaux.... avec des matériaux recyclables ! Du bois contreplaqué au béton, en passant par l’adhésif Haru (principalement constitué de papier) : les matériaux du stand ont été sélectionnés suivant leur écoresponsabilité. Avec deux matériaux phares : le DropPaper (composé de cellulose, polyester et fibre de verre, léger et donc peu gourmand en transport) et le DropCake (panneau rigide recyclable à l’infini, composé de 60% de déchets de DropPaper et 40% de déchets de polyethylène). Les matériaux non recyclables auront quant à eux droit à une seconde vie (mettre des exemples concrets) et seront donnés à des boutiques qui les revendront à prix solidaires.... qui relève un sacré défi écologique ! Un stand éco-conçu : c’était un sacré challenge pour GALIS, l'agence de stand événementiel.Pour Anthony HEINTZ, Chargé d’Affaires chez GALIS : « C’est bien la première fois qu'un client est assez fou pour nous demander un stand sans plancher ni moquette ! Cela représente un défi de taille et demande un design spécifique qui invite les visiteurs à regarder vers le haut. Nous sommes fiers de cette création de concept inédit, mais aussi de pouvoir nous engager dans des projets auprès de clients qui, comme nous, ont une forte volonté durable. Réfléchir ensemble pour transformer le secteur événementiel et créer le stand responsable de demain, c'est ce pour quoi nous travaillons ! C'est un beau challenge lancé par ELCIA, le résultat est là et nous espérons qu'il marquera les esprits. »Les autres nouveautés à découvrir sur le stand ELCIADu côté du partenaire d'ELCIA, AlloToolsUn nouveau configurateur 3D pour PergolaAlloTools présente sur BATIMAT son tout nouveau configurateur 3D pour Pergola bioclimatique en version BtoB et BtoC. Ses deux fonctionnalités phares :La simulation des ombres (indispensable pour contrôler la pertinence de certaines options), faite en fonction de la géolocalisation/orientation de la pergola, des ouvertures/fermetures dynamiques des lames, stores ou brise-vues et surtout de la période d’ensoleillement suivant le mois de l’année et l’heure de la journée.La réalité augmentée, qui permet de projeter via l’écran de son smartphone ou de sa tablette sa pergola sur-mesure dans son propre environnement. Le projet imaginé par le client et configuré est ainsi simulé avec un effet « waouh » garanti.Un nouveau module de simulation sur photoPour la première fois depuis le rapprochement entre ELCIA et AlloTools, l’éditeur de BatiTrade a développé un module indépendant et externe dédié à la simulation sur photo de produits de menuiserie, fermeture et protection solaire. Ce module appelé « VirtualPhoto », est capable de mettre en situation des produits devisés via les configurateurs ELCIA ou BatiTrade, le tout sur une photo de l’environnement du client, dans une logique multiproduit, pour un projet complet et harmonisé.Diapason passe à la vitesse supérieure dans la gestion des écrans dans les ateliersUn an après sa présentation sur Equipbaie, Tempo, la brique fonctionnelle de Diapason dédiée à la gestion des écrans ateliers, va plus loin avec de nouvelles fonctionnalités. 0 papier, gain de temps et portabilité pour les opérateurs de production, responsable d’ateliers et service qualité du secteur !Ramasoft présente sa nouvelle solution adaptée à la production boisDéjà spécialisé dans la fabrication de menuiseries sur-mesure PVC et Alu, les utilisateurs de Ramasoft (logiciel de fabrication et GPAO) pourront désormais profiter de la simplicité et de la puissance du moteur 3D de Ramasoft pour fabriquer leurs châssis Bois.
Il y a 2 ans et 239 jours

La revalorisation du tarif d'achat du biogaz, pour soutenir sa production

Le gouvernement a annoncé vendredi 23 septembre deux mesures supplémentaires pour accélérer la production de biogaz en France, dont une revalorisation du tarif d'achat face à l'inflation.
Il y a 2 ans et 242 jours

La Fédération des Offices Publics de l'Habitat tire la sonnette d’alarme et alerte les pouvoirs publics

« Sept mois après avoir interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences de la hausse des tarifs du gaz et demandé des mesures en faveur des locataires, nous nous inquiétons de la flambée des prix de l’électricité, qui n’est pas sans conséquence sur la facture des ménages », a alerté Marcel Rogemont, président de la FOPH.« En dépit des mesures annoncées le 14 septembre dernier par le gouvernement, de prolongement du bouclier tarifaire avec une hausse du prix du gaz et de l’électricité plafonnée à 15 % et un chèque énergie exceptionnel pour l’accompagnement des ménages à revenus modestes, les acteurs du monde HLM restent très préoccupés ».Huit propositions de la FOPH au gouvernementDans ce contexte, Marcel Rogemont a présenté les huit propositions de la FOPH adressées au gouvernement :L’extension du bouclier tarifaire aux immeubles avec chauffage électrique collectif ;L’extension du bouclier tarifaire pour les achats d’électricité pour le fonctionnement des parties communes des immeubles collectifs ;Prendre en compte les situations extrêmes, notamment lorsque le prix de la molécule de gaz ou d’électricité dépasse largement le plafond du bouclier tarifaire ;Les conditions de ce bouclier tarifaire, à savoir une rétroactivité au 1er octobre 2022 à l’instar du bouclier gaz. L’idée serait de se baser sur le tarif réglementé plus 15% ;Le versement du chèque énergie directement aux organismes HLM pour les locataires bénéficiant d’un chauffage collectif ;La revalorisation du forfait charges des APL ;L’augmentation de la contribution des énergéticiens dans le financement des Fonds de solidarité logement (FSL) ;La réforme structurelle des marchés de l’énergie au niveau européen : désindexation des tarifs du gaz et ceux de l’électricité, mise en place d’un plafonnement des prix, indexation des prix sur des index moins volatils et non dépendants du marché, etc.Quatre OPH témoignent...Ces huit propositions ont fait écho aux témoignages de quatre dirigeants d’OPH invités à présenter, lors de la conférence de presse, la situation de leur organisme :Pour Valérie Mespoulhes, directrice générale de Caen la mer Habitat : « La dépense de chauffage collectif constitue une part de plus en plus significative de la quittance. Sur un 3 pièces moyen, nous sommes passés de 30 € par mois en 2020 à 81€ estimés en 2022, avec le bouclier tarifaire. Nous ne sommes pourtant pas dans des passoires énergétiques, mais sur des étiquettes C ou D. Nous avons déjà effectué des travaux d’amélioration énergétique, nous sommes déjà à 19°, nous disposons d’équipements permettant de mieux réguler... Nous avons donc peu de marges de manœuvre ».Pour Guillaume Couturier, directeur général d’Habitats de Haute-Alsace : « On assiste à une explosion stratosphérique des coûts de l’énergie. Pour un F3 moyen, la quittance passe de 473€ à 606€. Le bouclier va limiter cette augmentation à 579€, mais nous nous préparons à un raz-de-marée d’impayés, avec des conséquences financières lourdes pour les OPH, dont le modèle économique et la capacité d’investissement sont mis à mal ».Pour Bertrand Prade, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat : « La hausse des tarifs va représenter sur les charges pour les parties communes une augmentation de 600%. Nous sommes plusieurs à devoir choisir, avant le 31 décembre, si nous signons un contrat avec des prix exorbitants parce que dépendant des prix du marché. Cela revient à envoyer les organismes HLM sur un marché boursier avec des cours qui s’envolent, une grande volatilité, pour des locataires particulièrement vulnérables ».Pour Vincent Peronnaud, directeur général de l’OPAC de l’Oise : « L’indice PEG a été imposé par la loi Égalité et citoyenneté alors que nous étions sur des indices beaucoup plus administrés. On voit chez nos fournisseurs des marges indécentes, qui explosent, et face auxquelles le bouclier tarifaire ne fait qu’office de serpillère et bassine. La vraie solution serait de revenir de façon drastique sur la libération du prix de l’énergie, qui résulte de directives européennes, comme l’a fait l’Espagne ».
Il y a 2 ans et 242 jours

La Fédération des Offices Publics de l'Habitat tire la sonnette d’alarme et alerte les pouvoirs publics

« Sept mois après avoir interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences de la hausse des tarifs du gaz et demandé des mesures en faveur des locataires, nous nous inquiétons de la flambée des prix de l’électricité, qui n’est pas sans conséquence sur la facture des ménages », a alerté Marcel Rogemont, président de la FOPH.« En dépit des mesures annoncées le 14 septembre dernier par le gouvernement, de prolongement du bouclier tarifaire avec une hausse du prix du gaz et de l’électricité plafonnée à 15 % et un chèque énergie exceptionnel pour l’accompagnement des ménages à revenus modestes, les acteurs du monde HLM restent très préoccupés ».Huit propositions de la FOPH au gouvernementDans ce contexte, Marcel Rogemont a présenté les huit propositions de la FOPH adressées au gouvernement :L’extension du bouclier tarifaire aux immeubles avec chauffage électrique collectif ;L’extension du bouclier tarifaire pour les achats d’électricité pour le fonctionnement des parties communes des immeubles collectifs ;Prendre en compte les situations extrêmes, notamment lorsque le prix de la molécule de gaz ou d’électricité dépasse largement le plafond du bouclier tarifaire ;Les conditions de ce bouclier tarifaire, à savoir une rétroactivité au 1er octobre 2022 à l’instar du bouclier gaz. L’idée serait de se baser sur le tarif réglementé plus 15% ;Le versement du chèque énergie directement aux organismes HLM pour les locataires bénéficiant d’un chauffage collectif ;La revalorisation du forfait charges des APL ;L’augmentation de la contribution des énergéticiens dans le financement des Fonds de solidarité logement (FSL) ;La réforme structurelle des marchés de l’énergie au niveau européen : désindexation des tarifs du gaz et ceux de l’électricité, mise en place d’un plafonnement des prix, indexation des prix sur des index moins volatils et non dépendants du marché, etc.Quatre OPH témoignent...Ces huit propositions ont fait écho aux témoignages de quatre dirigeants d’OPH invités à présenter, lors de la conférence de presse, la situation de leur organisme :Pour Valérie Mespoulhes, directrice générale de Caen la mer Habitat : « La dépense de chauffage collectif constitue une part de plus en plus significative de la quittance. Sur un 3 pièces moyen, nous sommes passés de 30 € par mois en 2020 à 81€ estimés en 2022, avec le bouclier tarifaire. Nous ne sommes pourtant pas dans des passoires énergétiques, mais sur des étiquettes C ou D. Nous avons déjà effectué des travaux d’amélioration énergétique, nous sommes déjà à 19°, nous disposons d’équipements permettant de mieux réguler... Nous avons donc peu de marges de manœuvre ».Pour Guillaume Couturier, directeur général d’Habitats de Haute-Alsace : « On assiste à une explosion stratosphérique des coûts de l’énergie. Pour un F3 moyen, la quittance passe de 473€ à 606€. Le bouclier va limiter cette augmentation à 579€, mais nous nous préparons à un raz-de-marée d’impayés, avec des conséquences financières lourdes pour les OPH, dont le modèle économique et la capacité d’investissement sont mis à mal ».Pour Bertrand Prade, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat : « La hausse des tarifs va représenter sur les charges pour les parties communes une augmentation de 600%. Nous sommes plusieurs à devoir choisir, avant le 31 décembre, si nous signons un contrat avec des prix exorbitants parce que dépendant des prix du marché. Cela revient à envoyer les organismes HLM sur un marché boursier avec des cours qui s’envolent, une grande volatilité, pour des locataires particulièrement vulnérables ».Pour Vincent Peronnaud, directeur général de l’OPAC de l’Oise : « L’indice PEG a été imposé par la loi Égalité et citoyenneté alors que nous étions sur des indices beaucoup plus administrés. On voit chez nos fournisseurs des marges indécentes, qui explosent, et face auxquelles le bouclier tarifaire ne fait qu’office de serpillère et bassine. La vraie solution serait de revenir de façon drastique sur la libération du prix de l’énergie, qui résulte de directives européennes, comme l’a fait l’Espagne ».
Il y a 2 ans et 244 jours

Laurent Cousin, nouveau responsable commercial Sud-Ouest Allu France

Laurent Cousin, nouveau responsable commercial Sud-Ouest Allu France. [©Allu France] Allu France tient son nouveau responsable commercial Sud-Ouest. L’industriel, producteur de matériels de recyclage et de revalorisation de matériaux utilisés, a choisi Laurent Cousin. Ce dernier a commencé sa carrière il y a plus de trente ans, en tant que responsable vente dans l’automobile. Petit à petit, Laurent Cousin grimpe les échelons jusqu’à devenir chef de toute une équipe de vente. Après trois décennies dans l’automobile, il décide de changer de secteur : « Je me suis dit : “j’ai 55 ans et il me reste 10 ans à faire”. J’ai fait le tour du secteur automobile et je suis prêt pour nouvelle aventure. » Allu et Laurent Cousin, valeurs communes Désireux d’occuper un poste de responsable commercial, Laurent Cousin a tout de suite été séduit par Allu France. « J’ai des valeurs qui me sont chères, notamment l’environnement. J’ai trouvé très intéressant le concept d’Allu : le recyclage et la revalorisation de matériaux. Je me suis retrouvé dans ces engagements ». Chez Allu France, Laurent Cousin sera chargé d’élargir le réseau du groupe et travaillera avec les professionnels. « On collabore avec des entreprises de travaux publics, des revendeurs d’engins ou encore des entreprises végétales comme les pépiniéristes. Au-delà du recyclage des matériaux, nous agissons aussi sur la décontamination des sols. »  Le nouveau responsable commercial s’est dit “enthousiaste” à l’idée de commencer cette nouvelle aventure. « En plus de mes missions commerciales, j’ai un niveau de chiffre d’affaires à réaliser. Et ça, c’est quand même très intéressant et stimulant. »
Il y a 2 ans et 249 jours

La mairie de Paris veut piétonniser le bas des Champs-Elysées le dimanche

La ville "souhaite piétonniser tous les dimanches" la partie est de la célèbre artère, "première étape pour magnifier les jardins" et participer à la "reconquête de la place de la Concorde et du bas des Champs-Elysées", a indiqué à l'AFP l'adjoint (PS et apparentés) aux espaces verts Christophe Najdovski.La mairie a déjà formulé sa demande auprès de la préfecture, a-t-il précisé. Les Champs-Elysées sont réservés aux piétons le premier dimanche de chaque mois.La revalorisation des jardins publics dessinés au XVIIe siècle par André Le Nôtre et bordant l'Elysée fait partie d'un premier plan de rénovation du quartier annoncé en mai par la maire PS Anne Hidalgo en vue des Jeux olympiques de 2024.Ce plan comprend également la réduction de la place de la voiture sur la place de l'Etoile.Ses adjoints ont donné jeudi matin le coup d'envoi des travaux en accueillant sur le port des Champs-Elysées une barge transportant une partie des 14.000 m2 de granit prévus pour refaire les trottoirs de l'avenue, aujourd'hui très dégradés.Quatre ans après les manifestations de "gilets jaunes" marquées par les scènes de vandalisme, les travaux doivent permettre "d'accueillir dignement les centaines de milliers de personnes qui l'arpentent chaque jour", a souligné la maire (LR) du VIIIe arrondissement Jeanne d'Hauteserre.Selon Marc-Antoine Jamet, président du Comité Champs-Elysées, qui regroupe les acteurs économiques du quartier, 250.000 personnes fréquentent chaque jour "la plus belle avenue du monde" dont la vacance des enseignes "diminue".Outre la réfection des trottoirs et du mobilier urbain, en souffrance depuis les "gilets jaunes", "on plante 107 arbres et on débitume et végétalise un hectare", avec trois axes mineurs du bas de l'avenue "transformés en allées paysagères" et, "sur la partie haute des Champs, 400 pieds d'arbres végétalisés", a rappelé M. Najdovski à l'AFP.Autour de l'Arc de Triomphe, l'agrandissement de l'anneau piéton se fera via des bornes en calcaire posées sur 10 m de largeur "pour neutraliser les trois files de voiture les plus proches", a précisé l'adjoint (PCF) à la construction publique Jacques Baudrier.Ces premiers travaux, pour lesquels la mairie engage une trentaine de millions d'euros, doivent se terminer fin 2023.
Il y a 2 ans et 250 jours

Le Pôle Fenêtre FFB fait des propositions pour massifier les travaux de rénovation énergétique

Le Pôle Fenêtre FFB (Fédération Française du Bâtiment)* regroupe cinq organisations professionnelles représentatives des activités fenêtres, façades vitrées, vérandas, vitrages, fermetures et stores. Avec pour premier marché la rénovation (plus de 70% des chantiers), cette filière française innove, investit et crée des emplois. Forte d’environ 1.200 ETI et PME industrielles, fabricants de fenêtres et de composants, ainsi que 51.000 PME et artisans, fabricants et installateurs répartis sur tout le territoire, elle représente près de 240.000 salariés, dirigeants et travailleurs non-salariés.Au regard de la consommation actuelle du parc français des bâtiments à rénover, et des économies d’énergie possibles à moyen terme, le Pôle Fenêtre FFB souhaite être associé et contribuer aux travaux du Gouvernement. Il entend ainsi participer aux débats et travailler avec les Ministères afin de co-construire le plan de sobriété énergétique français. Le Pôle Fenêtre FFB ambitionne de valoriser les fenêtres et les protections solaires dans les incitations financières, tout en limitant les impacts budgétaires. Le Pôle Fenêtre FFB présente déjà deux premières propositions concernant les logements et les bâtiments tertiaires.Pourquoi la rénovation des fenêtres est-elle fondamentale dans le plan de sobriété énergétique ?Pour les organisations professionnelles regroupées autour du Pôle Fenêtre FFB : « L’intérêt du remplacement des fenêtres dans les gestes de rénovation pour atteindre la sobriété énergétique des bâtiments est déjà démontré. Selon leurs surfaces, les déperditions des anciennes menuiseries représentent 15 à 40% des déperditions totales du bâtiment. Le remplacement des anciennes menuiseries par des produits performants permet de réduire les besoins de chauffage jusqu’à 30%. En valeur absolue, cette réduction peut représenter jusqu’à 60 kW/m2/an, soit plus de 25% de l’amélioration nécessaire pour porter un logement de 300 à 80 kW/m2/an. De plus, en logement collectif, c’est le seul poste de travaux individuel auquel les ménages ont accès. Enfin, c’est un geste de rénovation thermique qui s’effectue à court terme avec des effets immédiats. »A l’approche de l’hiver, la priorité des ménages, des professionnels et de l’Etat est avant tout de considérer les gains de consommation de chauffage. Le remplacement des fenêtres permet d’isoler une grande partie de l’enveloppe extérieure du bâtiment et offre des apports de chaleur gratuite grâce aux apports solaires en hiver. L’économie est directement visible sur la facture d’énergie et évite un plan de restrictions. Ces travaux de rénovation sont accessibles pour un grand nombre de ménages français.Par ailleurs, après avoir vécu plusieurs épisodes de canicule, il est maintenant indispensable de maîtriser les températures intérieures et limiter les apports solaires en été. Grâce aux volets et stores qui y sont associés, la baie vitrée a ainsi contribué à la réduction des besoins de froid. C’est le seul équipement à offrir la possibilité de rafraîchissement nocturne sans consommation d’énergie. Son efficacité peut être améliorée par l’installation de protections solaires qui limitent l'entrée du froid et les déperditions thermiques en hiver. Elles permettent aussi de maîtriser les apports solaires en été, et le recours à la climatisation. Le remplacement total des menuiseries contribue également à une économie d’éclairage substantielle grâce à l’augmentation de clair de vitrage.Des propositions sur les incitations financières afin de massifier la rénovation énergétiqueAujourd’hui, les incitations financières ne permettent pas de massifier la rénovation énergétique compte tenu du reste à charge trop important et de la complexité de certaines d’entre elles. Le Pôle Fenêtre FFB présente plusieurs propositions pour le logement et le tertiaire :Pour le logementLes mesures d’incitations financières dédiées à la rénovation énergétique des bâtiments sont toutes basées sur les conditions d’éligibilité de MaPrimeRénov’.Le Pôle Fenêtre FFB propose un réaménagement des conditions d’éligibilité afin de permettre à un plus grand nombre de ménages, dont le pouvoir d’achat est aujourd’hui fortement impacté, d’accéder à ces aides et accompagnements.Ce réaménagement pourrait être basé sur la simplification des conditions d’éligibilité aux aides et incitations financières de l’Etat, des organismes bancaires et des collectivités :Quelques exemples de propositions du Pôle Fenêtre FFB :un montant forfaitaire universel, applicable dès le niveau « conditions de ressources modestes »,une bonification du forfait universel pour les revenus très modestes,la suppression de la répartition des conditions de ressources par régions de France,la suppression de l’obligation de remplacement de simple vitrage. Aujourd’hui, près d’un tiers des fenêtres remplacées sont équipées de double vitrage ancienne génération dont les performances d’isolation thermique ne sont plus adaptées aux objectifs d’économie d’énergie pris par la France,la prise en compte de la rénovation des portes d’entrée donnant sur l’extérieur, le maintien de l’éco-conditionnalité (obligation de la mention RGE pour les entreprises de mise en œuvre).Le Pôle Fenêtre FFB demande qu’en contrepartie des efforts réclamés aux industriels et aux ménages, la TVA applicable aux travaux de rénovation des menuiseries (portes extérieures, fenêtres et volets) reste au taux réduit de 5,5% sans condition particulière.Considérant la part grandissante des consommations de climatisation dans les logements, le Pôle Fenêtre FFB propose également qu’un volet « confort thermique » soit intégré dans la politique publique de rénovation énergétique des logements.Pour le tertiaireLe report possible dans l’application du dispositif Eco Energie Tertiaires semble difficile à accepter compte tenu du gisement d’économies d’énergies pour les bâtiments.Le Pôle Fenêtre FFB demande de considérer une entrée en vigueur en janvier 2023.La profession travaille sur la création de fiches standardisées Certificats d’Economies d’Energies (CEE), dédiées à la façade vitrée et aux protections solaires dans les bâtiments tertiaires. Les autres fiches standardisées CEE fenêtre en logement et en tertiaire sont en cours de révision : la filière demande également leur revalorisation.
Il y a 2 ans et 256 jours

Les prévisions de croissance pour le deuxième semestre revues à la baisse par l'Insee

Dans sa dernière note de conjoncture, l'Institut national de la statistique table sur une croissance de 0,2% au troisième trimestre, puis une stagnation (+0,0%) pour les trois derniers mois de l'année, contre +0,3% prévu pour chacune de ces périodes lors du point réalisé en juin.Toutefois, à la faveur d'un deuxième trimestre bien meilleur que préalablement estimé (0,5% de croissance), reflété par les résultats financiers des entreprises, la prévision de croissance de l'Insee pour l'ensemble de 2022 est revue en hausse, à +2,6%, contre +2,3% précédemment.L'institut a par ailleurs révisé en baisse sa prévision d'inflation à 5,3% pour 2022, contre +5,5% lors de son dernier point en juin, prenant en compte le renforcement de la remise à la pompe pour les carburants décidée au cours de l'été, qui allège la pression sur les prix de l'énergie."Des effets de rattrapage, notamment dans le tourisme, ont soutenu la croissance au deuxième trimestre", a expliqué Julien Pouget, chef du département conjoncture de l'institut, lors d'un point de presse.Les activités de services devraient continuer à soutenir la croissance au troisième trimestre, mais "les effets de rattrapage s'amenuiseraient" en avançant vers la fin de l'année, prévoit l'Insee.En parallèle la consommation des ménages devrait continuer à rebondir dans les services au troisième trimestre, soutenue par l'hébergement et la restauration.Les premiers chiffres disponibles indiquent qu'en juillet, la consommation des ménages s'est repliée de 0,8% après deux mois de léger rebond, en raison principalement d'un nouveau repli de la consommation en biens fabriqués.Forte incertitudeSur l'ensemble de l'année 2022, l'Insee estime que le pouvoir d'achat individuel baisserait d'environ 0,5% (selon l'indicateur par unité de consommation). Il s'était nettement contracté au premier semestre mais devrait être soutenu par les actions publiques en fin d'année (revalorisation du smic, du point d'indice de la fonction publique, de diverses prestations sociales, de la baisse des prélèvements fiscaux et sociaux au dernier trimestre...).Et la production manufacturière devrait se contracter au troisième trimestre, sous l'effet de fortes contraintes sur l'offre et de stocks de produits finis à un niveau élevé.Pour la fin de l'année, les incertitudes sont nombreuses. "Certaines entreprises commencent à avoir ponctuellement des problèmes de production", observe M. Pouget.Des entreprises ont en effet d'ores et déjà annoncé des interruptions d'activité liées à la hausse des tarifs de l'énergie, comme la célèbre verrerie Duralex qui va mettre son four en veille pendant au moins quatre mois à partir de novembre et placer l'ensemble de ses salariés en chômage partiel.La fin de l'année sera aussi marquée par le resserrement monétaire poursuivi par les banques centrales, en particulier aux États-Unis. Un relèvement abrupt des taux d'intérêt pourrait peser sur la croissance, rappelle l'Insee.La Banque centrale européenne se réunit jeudi et pourrait accélérer le resserrement de sa politique monétaire alors que les prix ont grimpé en août de 9,1% sur un an dans la zone euro, un record depuis la création de la monnaie unique et bien plus que les 2% visés à terme par la BCE.Interrogé sur les conséquences de la sécheresse de ces derniers mois, Julien Pouget a indiqué que l'Insee relevait pour l'instant des "effets contrastés" sur l'agriculture avec, selon de premières indications, une baisse de la production de céréales et des inquiétudes sur le fourrage pour le bétail et, à l'inverse, de bonnes récoltes pour certains fruits.Il a rappelé que le poids de l'agriculture dans le PIB français est limité, à 1,6%.La sécheresse a eu aussi des conséquences sur la production d'énergie et la navigabilité du Rhin, grande artère du commerce européen, note l'Insee.
Il y a 2 ans et 260 jours

Le nombre d’apprentis formés dans l’artisanat atteint un niveau inégalé depuis 2010

Hausse des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieurCette forte dynamique, consécutive à la réforme de l’apprentissage issue de la loi de septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, bénéficie à l’ensemble des secteurs, en particulier ceux de la fabrication et des services (+19%). La croissance remarquable du nombre d’apprentis dans l’artisanat est corrélée à la hausse des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieur, notamment les BTS, qui attirent de plus en plus de jeunes. À l’échelle des régions, la hausse des effectifs est plus marquée dans les territoires où l’apprentissage est pourtant moins développé, notamment l’Île-de-France.Le nombre d’apprentis de l’artisanat grimpe de 14% en 2020-2021Durant l’année scolaire 2020-2021, 175.950 jeunes ont été accueillis et formés par des entreprises artisanales en France.Ce chiffre est en hausse de 14% (+21.830 apprentis formés) par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Le nombre d’apprentis de l’artisanat atteint son plus haut niveau depuis 2010.Pour Marielle Vo-Van Liger, Directrice Marketing et Communication MAAF : « L’artisanat demeure un bastion historique de l’apprentissage en France : il forme 28% de l’ensemble des apprentis. Globalement, on compte un apprenti pour sept entreprises dans les entreprises artisanales de moins de 20 salariés. À travers la très forte dynamique observée durant l’année scolaire 2020-2021, nous percevons les effets de la réforme de l’apprentissage initiée par la loi de septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel. La simplification des conditions d’exécution du contrat, la revalorisation de la rémunération des apprentis et la mise en place d’une aide unique de l’État pour les entreprises d’accueil ont permis de renforcer l’attractivité d’une voie déjà plébiscitée. »Forte hausse de l’apprentissage dans les secteurs de la fabrication et des servicesLa hausse des effectifs en apprentis concerne l’ensemble des secteurs de l’artisanat, aussi bien ceux qui accueillent historiquement les cohortes les plus importantes, tels que le bâtiment et l’alimentation, que ceux qui, auparavant, étaient moins investis dans cette filière de formation.Dans le détail, ce sont les secteurs de la fabrication et des services qui enregistrent la plus forte croissance du nombre d’apprentis : +19% par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Une tendance favorable portée par des activités en fort développement (telles que la fabrication de bières artisanales ou le nettoyage de bâtiments) ou en regain d’attractivité (notamment la fabrication d’articles en cuir et de vêtements).En volume, c’est toujours le secteur du bâtiment qui forme le plus grand nombre d’apprentis (67.730 apprentis formés en 2020-2021). Viennent ensuite les secteurs des services (50.840), de l’alimentation (40.950) et de la fabrication (15.630).Les inscriptions augmentent dans l’enseignement supérieur, le profil des apprentis évolueLa croissance du nombre d’apprentis s’explique par la progression des inscriptions dans les diplômes de l’enseignement supérieur. En effet, si en 2019-2020, 11% des apprentis inscrits en 1ère année l’étaient dans un diplôme de l’enseignement supérieur, cette part passe à 18% pour l’année scolaire 2020-2021. Pris dans leur ensemble, le nombre total d’apprentis inscrits dans un diplôme de l’enseignement supérieur passe de 16.200 en 2019-2020 à 25.300 en 2020-2021.La dynamique est remarquable pour les BTS, principal diplôme post-bac préparé par les apprentis de l’artisanat. On enregistre en effet une augmentation de 69% des apprentis inscrits en BTS en 2020-2021. En revanche, si le CAP attire la moitié des apprentis entrants, leur nombre diminue (-5%).La relance de l’apprentissage dans les diplômes de l’enseignement supérieur s’accompagne en conséquence d’une évolution du profil des apprentis au profit de jeunes plus diplômés et plus âgés.Pour Catherine Élie, directrice des études de l’Institut Supérieur des Métiers : « Avec la hausse du niveau de diplôme préparé par les apprentis de l’artisanat et la réforme de l’apprentissage, qui autorise désormais l’entrée en apprentissage jusqu’à 29 ans, le profil de l’apprenti a évolué en 2020-2021. Le nombre d’apprentis de plus de 25 ans est ainsi passé de 2.580 en 2019-2020 à 3.920 en 2020-2021. Globalement, l’âge moyen des apprentis progresse, ce qui est lié à plusieurs facteurs. D’abord, l’augmentation de la fréquence de la poursuite d’études. 42% des apprentis de l’artisanat enchaînent en effet plusieurs diplômes de formation, soit pour monter en niveau de qualification, soit pour se former à plusieurs métiers et spécialités connexes. Par ailleurs, on observe de plus en plus d’entrées tardives en formation professionnalisante : de nombreux jeunes se réorientent en cours de lycée ou d’études supérieures. »Une progression plus marquée dans les territoires où l’apprentissage est pourtant moins développéLe nombre d’apprentis formés en entreprise artisanale progresse dans toutes les régions. Les hausses sont davantage perceptibles dans les régions où l’apprentissage est pourtant moins développé.En Île-de-France, le nombre d’apprentis de l’artisanat progresse ainsi de 22%. Il s’agit de la progression la plus forte enregistrée à l’échelle nationale. Le taux de déploiement de l’apprentissage y est pourtant le plus faible de France (7 apprentis pour 100 entreprises artisanales contre 12 en moyenne).Dans la moitié sud du territoire, l’augmentation des effectifs en apprentis est forte en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+19%) et en Occitanie (+14%). Les taux de déploiement de l’apprentissage dans les entreprises artisanales y sont respectivement de 9% et de 10%.La Normandie, 2ème région par son taux de déploiement (19%, soit 1 apprenti pour 5 entreprises) enregistre également une forte progression du nombre d’apprentis (14%).Méthodologie de l’étude Le « baromètre de l’artisanat » est réalisé par l’Institut Supérieur des Métiers avec le soutien de MAAF. Publié 4 fois par an, ce baromètre met en avant les grandes tendances d’évolution du secteur de l’artisanat dans ses différentes composantes économiques et sociales (caractéristiques des dirigeants, des entreprises, des emplois, selon les secteurs et les territoires). Sources : les données du baromètre sont issues de l’exploitation, par l’ISM, de fichiers de données nationaux du Ministère de l’Éducation Nationale (Enquête SIFA et INSER JEUNES).
Il y a 2 ans et 264 jours

Le Groupe Millet à Batimat, un état d’esprit durable

Sensible depuis longtemps aux questions de durabilité, le salon sera également le moment pour l’industriel de présenter ses actions en faveur d’une production plus responsable.Le Groupe Millet engagé pour un monde durableAyant pour mission première de contribuer à l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie dans le respect de l’environnement, le Groupe MILLET met en œuvre depuis toujours des actions nécessaires à une croissance réfléchie et maitrisée.Pleinement conscient de sa responsabilité d’industriel, le Groupe allie innovation, qualité et agilité pour développer des produits et des process de production performants et respectueux de l’environnement. Tout en prenant en compte le cycle de vie complet des matières premières et leur gestion responsable, notamment avec la certifications PEFC TM et FSC des essences bois.On peut citer parmi ses actions l’évolution stratégique depuis 2006 avec son activité de façade à ossature bois biosourcé, le développement de menuiseries multimatériaux ou bois entièrement démontables, la valorisation depuis 2008 des menuiseries en fin de vie avec une filière interne de tri et de démantèlement tous matériaux aboutissant sur la création de mobilier RU Édition au sein de l’Atelier M.Un stand engagéLe salon professionnel BATIMAT est toujours un rendez-vous important pour le Groupe MILLET. Plus qu’une vitrine pour son activité, l’entreprise y voit l’occasion de venir à la rencontre de ses fournisseurs, partenaires et clients, de prendre le temps et d’échanger avec eux.Cette année, en mettant en avant son engagement pour le développement durable, le Groupe espère les convaincre qu’en tant que maillons d’une même chaîne, il est possible de contribuer tous ensemble à une économie circulaire. Tout l’enjeu de cette édition de BATIMAT sera donc pour le Groupe de présenter la diversité de son savoir-faire en matière de sur mesure, d’écoconception, et d’expliquer sa vision de « l’après-menuiserie ».Le stand du Groupe MILLET, pensé à 80% de matière recyclées proposera ainsi :Son objectif zéro emballage Depuis 20 ans, par l’intermédiaire de ses chauffeurs-ambassadeurs, le Groupe sensibilise ses partenaires à la collecte des emballages avec un démarche unique de consigne de ses palettes mais aussi avec la mise en place en 2008 du Pack Recup visant à récupérer les vis, bloqueurs et cales réutilisables destinés à l’emballage des futures menuiseries.L’optimisation de sa logistiqueLes chauffeurs du Groupe MILLET participent également à la mise en place de l’Éco-Retour. Ces derniers viennent retirer les menuiseries usagées chez les clients de l’entreprise avant de les convoyer vers l’atelier M ou les centres de revalorisation.L’Atelier M avec la création du mobilier RU ÉditionLieu de démantèlement de menuiseries usagées, l’atelier M marque la volonté du Groupe MILLET depuis 2022 de donner une dimension encore plus importante à ses convictions écologiques et innovantes. Les matériaux récupérés y sont séparés, nettoyés, triés et valorisés dans les filières classiques du recyclage ou au travers de la fabrication de mobilier: RU Édition. Depuis sa mise en place, cette pratique singulière d’upcycling ouvre une nouvelle alternative pour recycler les anciennes fenêtres bois en mobilier contemporain.À travers toutes ces démarches, le Groupe MILLET évolue et se rapproche de ses objectifs.Par ses actions stratégiques engagées, il pense au futur sans craindre de se remettre en question pour mieux bâtir demain.
Il y a 2 ans et 265 jours

GCC s'engage pleinement dans la lutte contre le gaspillage de matériaux

REVALORISATION. Le groupe de BTP, GCC, déploie une nouvelle application visant à favoriser l'emploi de matériaux non-utilisés sur ses chantiers.
Il y a 2 ans et 265 jours

En Corrèze, Velux a testé le recyclage local

La marque a mis en place des partenariats locaux pour la revalorisation de 300 fenêtres de toit usagées, déposées par l'entreprise artisanale Bambou.
Il y a 2 ans et 286 jours

Présentation de TH, entreprise qui conçoit et construit des habitats modulaires bas carbone en structure bois

Le saviez-vous ?Le bâtiment est le 2ème secteur le plus polluant, juste derrière les transports. Les émissions du bâtiment représentent, selon l’ONU, près de 40 % du total des émissions humaines mondiales.Avec la nouvelle réglementation environnementale pour les bâtiments neufs qui impose de privilégier les matériaux bas carbone, la construction en bois a le vent en poupe. Le bois constitue une alternative très intéressante au béton de ciment de par plusieurs facteurs : il est stockeur de carbone, produit peu de déchets, a des performances d’isolation thermiques et acoustiques remarquables et une régulation naturelle de l’humidité.*Spécialisée dans la construction à impact environnemental et sociétal positif, TH conçoit et construit des habitats modulaires bas carbone en bois, sans eau et sans déchet depuis 2014 dans sa première fabrique de 5.000 m2 implantée à Dole en Bourgogne-Franche-Comté. En choisissant le bois, issu de forêts gérées durablement, comme matière première, TH apporte une solution au gâchis environnemental de la construction en béton beaucoup plus émettrice de gaz à effet de serre. Les habitats TH émettent en effet 35% de GES en moins par rapport à une construction en maçonnerie traditionnelle.*https://www.lafabriqueecologique.fr/le-beton-mis-au-defi-des-enjeux-environnementaux/Les constructions en bois présentent plusieurs avantages :Légèreté : La structure cellulaire du bois le rend léger tout en étant très solide. Son faible poids permet également d'optimiser l'énergie consommée pour sa transformation et son transport. De plus, sa légèreté permet de construire sur tous types de terrains contrairement au béton ;Isolation : Les complexes des murs en bois assurent une bonne isolation thermique. Les modules TH nécessitent une très faible consommation énergétique grâce à une isolation quasiment passive jusqu’à 800m d’altitude ;Rapidité : Le temps de production des modules TH est divisé par 4 et la durée de chantier divisée par 10. Les modules TH étant préfabriqués dans leur fabrique, le temps de montage sur le lieu du chantier est réduit ;Recyclabilité : Contrairement aux matériaux de construction traditionnels, le bois est un matériau dont la revalorisation et le recyclage sont possibles ;Techniques sèches : les constructions en bois ne nécessitent pas d’utilisation d’eau.Répondant à une forte demande, TH continue son expansion en prouvant que la reconfiguration du secteur de la construction est possible. L’entreprise compte aujourd’hui 60 employés et réalise un chiffre d’affaires de 7 Mn€ (2022). En 2023 une nouvelle fabrique de 10.000 m2 ouvrira ses portes dans les Hauts-de-France. Pour 2026, TH ambitionne de livrer 1.000 logements par an avec un déploiement national sur plusieurs sites.
Il y a 2 ans et 293 jours

Les professionnels de la rénovation énergétique réagissent à la hausse de l'obligation des CEE

Pour EffyLa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher et le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, lançaient il y a quelques jours le groupe de travail "Logement", qui réunit les acteurs privés et publics du logement pour contribuer au grand Plan Sobriété Énergétique annoncé par le président de la République le 14 juillet.A cette occasion a été annoncé un renforcement du dispositif des Certificats d’Economies d’Energies (CEE), à hauteur de 4,8 milliards d’euros. Il implique une hausse de 25% du niveau de l’obligation des CEE et étend immédiatement le « Coup de pouce chauffage » aux logements collectifs pour recourir à des dispositifs de chauffage vertueux (réseaux chaleur, PAC, chaudière biomasse). Un appel à programme de 150 millions d’euros est lancé pour aider spécifiquement les familles en situation de fragilité dans leurs travaux d’économie d’énergie.Effy, qui appelait depuis de longs mois à une revalorisation du niveau de l’obligation CEE, salue cette première étape qui devra rapidement en appeler d’autres pour impulser une vraie dynamique de reprise de la demande de travaux de rénovation énergétique. Depuis 18 mois, les primes CEE (Certificats d’Economies d’Energie) baissent. En particulier celles qui incitent aux travaux d’isolation et celles destinées aux ménages très modestes (qui ont été divisées par près 3 en moins d’un an). La baisse de ces aides aux travaux de rénovation énergétique arrive au plus mauvais moment. Alors que l’inflation fragilise de plus en plus le pouvoir d’achat des Français, la hausse des prix de l’énergie devient insoutenable pour les familles les plus modestes. Or, ces primes CEE ont depuis longtemps prouvé leur efficacité pour inciter à lancer des travaux d’économie d’énergie, sans peser sur les finances publiques. C’est le principal levier pour les fournisseurs d’énergie et de carburant de remplir les obligations d’économies d’énergie que l’Etat leur impose. La logique est mathématique. En relevant ces niveaux, il faut faire plus de travaux et pour cela, les fournisseurs augmentent les primes pour en déclencher. Si l’État pilote le dispositif, les financements CEE sont donc apportés par des entreprises privées. Une hausse de l’obligation d’économies d’énergie était attendue depuis plus de 6 mois par les artisans et entreprises de la filière. Le gouvernement y répond en augmentant de 25 % le niveau d’obligation pour la période 2022-25.Pour Frédéric Utzmann, Président du groupe Effy : « La sobriété ne peut se limiter à éteindre la lumière, laver son linge la nuit ou fermer la porte lorsque l’on climatise… elle doit aller au-delà. Il faut pouvoir financer des actions de fond et rentables comme des travaux d’économie d’énergie ! Le dispositif dévoilé aujourd’hui par le gouvernement va dans le bon sens, et nous saurons, dans quelques semaines, s’il est assez ambitieux car la France a pris du retard depuis un an. »Effy regrette fortement que ne soit pas prévu un encadrement des prix du CEE. Une initiative attendue et nécessaire pour donner plus de stabilité au montant des primes dont bénéficient les ménages, plus de visibilité pour tous les acteurs de la rénovation énergétique et moins de volatilité pour les obligés qui financent le dispositif… Une occasion manquée pour le gouvernement qui aurait enfin pu clarifier sur quel niveau il souhaite stabiliser les prix.Ces annonces sont donc à notre sens une première étape qui va dans le bon sens, mais qui doit rapidement en appeler d’autres si elle ne s’avère pas rapidement suffisante pour que le marché redémarre.Pour Teskial Face au ralentissement observé au premier semestre 2022 des travaux de rénovation énergétique aidés par les Certificats d’Economies d’Energie (CEE), TEKSIAL prend acte de l’annonce faite par le Gouvernement à l’occasion du lancement du groupe de travail « Logement » du Plan de « sobriété énergétique », le 27 juillet 2022, d’augmenter le volume d’obligation pour la 5ème période. Cette rehausse a pour objectif de tendre vers le haut les prix des CEE et ainsi de relancer la filière. Une augmentation qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période et qui est à mettre en perspective avec le Plan de « sobriété énergétique » visant à réduire de 10% la consommation d’énergie sur les deux prochaines années. Rehausse à mettre également en regard avec le nouvel objectif européen de 36% de réduction de la consommation d’ici à 2030. TEKSIAL, acteur dédié depuis plus de 35 ans à l’accompagnement dans la maîtrise des consommations énergétiques, l’efficacité et la rénovation énergétique, suit de près les évolutions du marché des CEE. TEKSIAL salue l’annonce du Ministère d’un « renforcement significatif » des CEE, avec « une hausse de 25% du niveau d’obligation des CEE », soit d’environ 600 TWhc. Cette annonce était attendue depuis plusieurs mois par les acteurs du marché de l’efficacité énergétique dans un contexte de transition chaotique entre la 4ème (2018-2021) et la 5ème période des CEE (2022-2025). Une rehausse qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période qui a donné lieu à un marché secondaire moribond Depuis 2021, il avait été anticipé un excédent de CEE en fin de 4ème période, dont l’obligation était fixée à 2.133 TWhc. Plusieurs variables viennent expliquer cette surproduction, qui serait estimée environ à 400 TWhc, soit environ 16% de l’obligation totale de la 5ème période des CEE. Parmi les explications, on trouve le surdimensionnement de certains coups de pouce qui, bien que nécessaires notamment pour les ménages en situation de précarité énergétique, ont conduit à une bulle semblable à celle du photovoltaïque du début des années 2000. La rehausse de l’obligation, telle qu’annoncée le 27 juillet 2022 par le Ministère de la Transition énergétique permettrait ainsi de combler cet excédent de production, ce dont TEKSIAL se félicite, mais aussi probablement de revaloriser certaines aides, notamment pour les plus précaires qui se retrouvaient jusqu’alors pénalisés. TEKSIAL espère que la filière pourra retrouver un niveau qui permettra de donner de l’ampleur aux projets de rénovation et d’efficacité énergétique. Le marché doit aujourd’hui être orienté par une véritable boussole pour atteindre les ambitions françaises de sobriété et ce dans les conditions critiques que nous connaissons depuis plusieurs mois : crise énergétique, crise des matériaux et des transports dans le secteur du BTP, projets de travaux des Français mis en stand-by. Des orientations européennes qui pourraient également avoir un impact sur le niveau des objectifs d’efficacité énergétique de la France à moyen terme Le Fit-for-55 est un ensemble de textes de la plus haute importance. Le Conseil de l’Union européenne a adopté en juin dernier, de nouvelles orientations générales parmi lesquelles la réduction de 36% au moins de la consommation finale d’énergie européenne d’ici 2030. De ce nouvel objectif relevé, initialement fixé à 32,5%, vont découler des révisions de directives européennes qui elles-mêmes se traduiront par de nouveaux textes pour chaque Etat membre. C’est aussi probablement dans ce contexte que les pouvoirs publics ont souhaité reconsidérer les niveaux d’obligation des CEE, dispositif qui participe pleinement de la réduction des émissions de carbone.Pour Hellio Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie, qui militait en faveur d’un doublement du volume d’obligation depuis plusieurs mois, salue cette décision et espère que cette hausse du niveau de l’obligation permettra de relancer la rénovation énergétique dans tous les secteurs : Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Nous saluons la hausse de l’obligation CEE de 25% et notamment qu’elle soit également à destination des secteurs tertiaires privés et publics, industriels, agricoles et transports que nous accompagnons au quotidien. Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est un dispositif vertueux pour tous les maillons de la chaîne du bâtiment, primordial alors que la France subit une hausse des prix de l’énergie sans précédent, avec, en ligne de mire, une tension énergétique. Notre volonté restera toujours d’accompagner nos clients dans l’atteinte d’économies d’énergie réelles avec une prise de responsabilité des acteurs, tel que Hellio. Condition sans quoi, la transition énergétique ne se fera qu’à petits pas. »Pour le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose Pour Charles Kirié, Président de l’ECIMA qui avait lancé l’alerte en février dernier, suivi par les grands acteurs de la filière isolation : « Cette annonce est une excellente nouvelle et attendue depuis plusieurs mois par les acteurs de la filière isolation. L’augmentation de la production de KWhc va permettre de relancer un marché en difficulté depuis l’arrêt de l’offre Coup de Pouce. Nous ne relâchons pas pour autant la pression, car il y a un véritable enjeu énergétique qui doit être pris en compte. Les travaux de rénovation globale doivent intégrer les travaux d’isolation des combles, avec des matériaux à forte inertie thermique. Nous souhaitons également toujours limiter l’effet yoyo en annualisant les objectifs des obligés (actuellement fixés sur 3 ou 4 ans). Cela préserverait les entreprises de la filière isolation. »
Il y a 2 ans et 302 jours

Bruno Retailleau pose ses conditions pour voter les textes sur le pouvoir d'achat

Les textes arriveront à partir de la semaine prochaine dans l'hémicycle du Sénat dominé par la droite."Nous allons alléger au maximum la fiscalité et les charges sociales qui pèsent sur les heures supplémentaires et encourager le rachat par l'entreprise des RTT pour les salariés qui veulent travailler plus", détaille M. Retailleau, soulignant que "ces mesures devront être définitives".Les députés, qui poursuivent samedi l'examen du budget rectificatif, ont déjà donné leur feu vert à la possibilité pour les entreprises de racheter aux salariés les jours de RTT, une mesure limitée à 2022 et 2023, ainsi qu'à une hausse du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires pour 2022 (de 5.000 à 7.500 euros).M. Retailleau propose également "des assouplissements en matière de cumul emploi-retraite" et prévient que son groupe refusera "que la revalorisation du RSA soit supérieure à celle du point d'indice pour les fonctionnaires".Le sénateur de la Vendée pose encore comme condition, pour voter le projet de loi de finances rectificative, le lancement rapide d'"une carte Vitale biométrique, qui empêche les fraudes".Concernant le prix du carburant, M. Retailleau indique qu'il soutiendra "l'accord conclu entre le gouvernement et le groupe LR à l'Assemblée". Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire est d'accord pour une hausse de l'aide de l'Etat, actuellement à 18 centimes le litre de carburant. Le patron des sénateurs LR considère enfin que taxer les superprofits des entreprises, comme le demande notamment la gauche, serait "de la démagogie". "Les entreprises ne sont pas des vaches à lait. Plus on les taxe et moins elles peuvent investir et augmenter les salaires", affirme-t-il.Interrogé par ailleurs sur son éventuelle candidature à la présidence du parti Les Républicains, M. Retailleau déclare ne pas privilégier cette hypothèse.
Il y a 2 ans et 305 jours

Le Livret A est resté plébiscité au premier semestre

Si cette somme est légèrement inférieure aux 16,74 milliards d'euros net collectés sur les six premiers mois de l'année 2021, alors que la France vivait encore des épisodes de confinement et de couvre-feu, c'est bien plus que les 11,57 milliards d'euros de 2019.L'année 2020 avait quant à elle été exceptionnelle avec 20,41 milliards engrangés au premier semestre, conséquence directe de la pandémie et des confinements.Selon une analyse du groupe bancaire mutualiste BPCE, le taux d'épargne des ménages, tous produits confondus, est certes retombé autour de 16%, après un pic à 27% lors du premier confinement, mais n'est pas revenu à son niveau pré-Covid, à 15%.Si la pandémie avait fait office de catalyseur pour ce livret détenu par près de 55 millions de Français, il semble bien désormais que ce soit la revalorisation du taux du Livret A, remonté à 1% au 1er février (contre 0,5% auparavant, un plancher historique), qui ait poussé les Français vers ce moyen d'épargne au premier semestre. Et une nouvelle revalorisation est à venir au 1er août, à 2%.En février et en mars, la collecte nette engrangée par le Livret A (c'est-à-dire la différence entre les dépôts et les retraits) a été plus importante que l'année dernière à la même période. A contrario, les mois d'avril à mai ont ensuite fait moins bien qu'en 2021. Enfin, juin s'est bien tenu, avec 1,04 milliard d'euros encaissés.Rendement réel négatifOutre la revalorisation du Livret A, la hausse des prix, qui a atteint 5,8% sur un an en juin, un niveau plus vu depuis les années 1980, pourrait également jouer un rôle, selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, qui parle d'un "semestre en or pour le Livret A"."Les ménages ont continué à placer une partie de leurs liquidités sur le Livret A malgré l'inflation voire à cause de l'inflation", estime-t-il. "Ils mettent de l'argent de côté afin de se constituer un matelas de précaution. La crainte d'une dégradation de la situation économique les conduit au maintien d'un effort important d'épargne", ajoute M. Crevel. D'ailleurs, même avec un taux qui passera à 2%, au vu de la hausse des prix, le rendement réel du Livret A restera négatif, c'est-à-dire que la valeur du montant du capital avec les intérêts s'amenuise au fil du temps.En ajoutant le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), ce sont 19,06 milliards d'euros net que les Français ont placés au premier semestre.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Au début de la crise du Covid-19, le Livret A et le LDDS ont connu une très forte hausse des placements, bénéficiant de leur statut de valeur refuge, au détriment de l'assurance vie qui avait alors connu une chute de ses cotisations.
Il y a 2 ans et 306 jours

Les députés valident le plafonnement de la hausse des loyers et la revalorisation des APL

Les députés ont ainsi adopté par 198 voix contre 71 l'article 6 du projet gouvernemental, après des échanges musclés entre la majorité et la gauche, qui réclamait un blocage pur et simple des loyers.Il est prévu un "bouclier loyer" avec un plafonnement de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) à 3,5% de juillet 2022 à juin 2023, afin de limiter l'impact de la forte inflation sur les hausses de loyer et de rendre prévisible les dépenses que les ménages consacrent à leur logement.En outre, les APL versées à compter du 1er juillet 2022 seront révisées par anticipation, plutôt que le 1er octobre, comme le prévoit le droit en vigueur. L'alliance de gauche Nupes a défendu en vain une série d'amendements pour un gel des loyers jusqu'à fin 2023 ou a minima une hausse limitée à 1%."Le projet de loi n'est pas seulement insuffisant mais dangereux" car il ouvre la voie à des augmentations de loyers de 3,5%, a jugé Adrien Quatennens (LFI).Nicolas Meizonnet (RN) a aussi critiqué "une revalorisation bien insuffisante" des APL "au regard des coupes répétées" sur cette allocation. La hausse de 3,5% représente pour le budget de l'État une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros.Via un amendement de Charles de Courson (groupe LIOT) soutenu par la majorité, l'Assemblée nationale a voté un "bouclier loyer" renforcé pour les Outre-mers, afin d'y limiter les hausses de loyers à 2,5% maximum. En Corse, l'augmentation pourra être restreinte à 1,5%.En outre, les députés d'opposition sont parvenus en se coalisant à faire passer un autre amendement de Charles de Courson, offrant au représentant de l'Etat la possibilité de limiter la possible hausse des loyers en zone de revitalisation rurale à 1,5%.Le vote a été serré et les élus ont été recomptés par la procédure "assis-debout" pour davantage d'exactitude. En vain, quelques élus de la majorité se sont précipités dans l'hémicycle pour tenter de renverser la vapeur.Dans un rappel au règlement, la présidente des députés RN Marine Le Pen a critiqué cette arrivée soudaine.Autre pic de tension : Matthias Tavel (LFI) a demandé que les députés "directement intéressés" par la hausse des loyers "ne participent pas aux travaux". Richard Ramos (MoDem) lui a rétorqué : "Faites le tri dans LFI" de "ceux qui ont un logement social et défendent les locataires".Les députés se sont retrouvés pour adopter un amendement LFI - une première sur ce projet de loi - prévoyant d'interdire les surloyers lorsqu'un logement a des sanitaires sur le palier ou des problèmes d'isolation thermique.
Il y a 2 ans et 308 jours

Le "quoi qu'il en coûte" a stabilisé le taux de pauvreté en 2020

La France comptait en 2019 (derniers chiffres officiels connus) 9,2 millions de personnes en situation de pauvreté monétaire (vivant avec moins de 1.102 euros par mois pour une personne seule), soit 14,6% de la population, un taux resté stable en 2020, selon le comité chargé d'évaluer la stratégie anti-pauvreté du gouvernement lancée en septembre 2018."Le taux de pauvreté n'a pas augmenté, selon des chiffres encore provisoires, entre 2019 et 2020, et c'est un résultat remarquable", a relevé lors d'une conférence de presse son président Louis Schweitzer, alors que les associations craignaient une hausse de la précarité pendant la crise.Cette situation est due à "l'ensemble des mesures à la suite de la crise sanitaire", qui n'étaient d'ailleurs pas réservées aux personnes précaires, "c'est un effet remarquablement positif"."En l'absence de ces mesures, le taux de pauvreté aurait augmenté au moins d'un demi-point au cours de cette période", a souligné l'ancien patron de Renault, qui relève que "le taux de pauvreté en France est très inférieur à la moyenne européenne".La grande pauvreté (revenus inférieurs à 50% du revenu médian) touchait deux millions de personnes en 2019."Les indicateurs relatifs au marché du travail ont connu une amélioration notable sur la période de déploiement de la stratégie pauvreté, en particulier pour les jeunes", relève le comité qui juge toutefois "impossible de lier ces tendances positives aux seules mesures de la stratégie".En revanche, le comité piloté par France Stratégie "constate qu'il n'y a pas d'amélioration des indicateurs d'inégalités en matière de petite enfance et de réussite éducative".Quelque 13,1 milliards ont été dépensés sur les années 2019 à 21 (contre 8 milliards prévus initialement sur 2018-22) pour cette stratégie, dont 11,7 milliards "liés à la seule prime d'activité".La mise en place des 35 mesures du plan pauvreté est très inégale : quatre ont été totalement mises oeuvre (revalorisation de la prime d'activité, mise en place de la complémentaire santé solidaire...), deux ont été abandonnées, 29 sont en cours de mise en œuvre.Concernant les recommandations, le comité appelle à lutter contre le non-recours aux aides sociales, à mettre en place le revenu universel d'activité (RUA), à favoriser l'accès à l'enseignement supérieur des jeunes précaires (créations de places supplémentaires, soutien financier...)Face à la hausse des prix, qui affecte particulièrement les personnes en situation de pauvreté, le comité demande de "garantir le pouvoir d'achat des plus modestes en indexant sur l'inflation les prestations ciblées"."Je ne suis pas tout à fait rassuré [sur le fait] que la loi pouvoir d'achat la compense totalement", a relevé M. Schweitzer.
Il y a 2 ans et 319 jours

Croissance, inflation, déficit : le Haut Conseil des Finances publiques (HCFP) sceptique sur les prévisions du gouvernement

"Le Haut Conseil estime que la prévision de croissance pour 2022 du gouvernement n'est pas hors d'atteinte mais est un peu élevée", est-il résumé dans l'avis.La prévision de croissance, ramenée à 2,5% dans le projet de budget rectificatif (PLFR), est "fragilisée par plusieurs facteurs", estime le HCFP, à quelques heures de la présentation par le gouvernement du PLFR qui doit acter une salve de nouvelles dépenses pour soutenir le pouvoir d'achat rogné par l'inflation.Le gouvernement base sa prévision de croissance sur l'hypothèse d'une "forte progression" de son traditionnel moteur, à savoir la consommation, estime l'instance indépendante chargée d'évaluer la crédibilité des prévisions budgétaires.Or l'impact de la forte inflation (5,8% sur un an en juin selon l'Insee) sur le pouvoir d'achat des ménages devrait se traduire par une "consommation plus faible" que prévu, anticipe le HCFP.La faiblesse persistante de l'indicateur qui mesure la confiance des consommateurs "laisse penser qu'ils pourraient décider de différer leurs décisions d'achat au profit de l'épargne", pénalisant d'autant la consommation et donc la croissance.Du côté des entreprises, la diminution des marges et la remontée des taux d'intérêt devraient contraindre leur capacité d'investissement.Comme la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi matin sur la situation des finances publiques, le HCFP doute aussi de la crédibilité des 5% de déficit attendus fin 2022 par le gouvernement.La prévision de déficit "est entourée d'aléas importants, notamment "compte tenu des risques de moindre rendement de certains prélèvements obligatoires et des risques de dépassement sur certaines dépenses", tranche l'instance."5%, ce n'est pas inatteignable, mais pour que ce soit atteint il faudrait que tous les facteurs jouent dans le sens le plus favorable", a commenté le président du HCFP Pierre Moscovici jeudi lors d'une conférence de presse.Même scepticisme, enfin, sur la prévision d'inflation du gouvernement (5% pour l'année 2022), qui "suppose un tassement des pressions inflationnistes au second semestre".Or "ce ralentissement n'est pas acquis au vu des revalorisations salariales récentes et attendues", juge-t-il. Par conséquent, "le Haut Conseil estime que l'inflation prévue pour 2022 paraît un peu sous-estimée."
Il y a 2 ans et 320 jours

Le gouvernement dévoile ses mesures pour soutenir le pouvoir d'achat

Énergie: remise carburant, bouclier tarifaire et prime transportLe gouvernement a décidé de prolonger au moins jusqu'à fin août la remise carburant de 18 centimes (en métropole continentale), instaurée depuis le 1er avril. Elle sera ensuite diminuée à 12 centimes puis à 6 centimes avant de s'éteindre à la fin de l'année, a annoncé jeudi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, précisant que la remise de 18 centimes coûtait 800 millions d'euros par mois. Une dépense qui devra être intégrée dans la loi de finances rectificative.Le ministre a également indiqué que le gouvernement voulait mettre en place à compter du 1er octobre une "indemnité carburant travailleurs", sous condition de ressources, ciblée sur les salariés et alternants qui utilisent leur voiture pour aller travailler.La prolongation jusqu'à la fin de l'année du "bouclier tarifaire" (plafonnement des prix de l'électricité et du gaz) est aussi actée.Enfin, le plafond de la prime de transport individuel défiscalisée que l'employeur peut verser au salarié passera de 200 à 400 euros pour 2022 et 2023 et sera cumulable avec la prise en charge obligatoire de 50% de l'abonnement aux transports en commun.Retraites de base et prestations socialesLes pensions de retraite et d'invalidité des régimes de base vont être revalorisées de 4% à compter du 1er juillet. Cette hausse, cumulée à celle d'un peu plus de 1% intervenue en janvier, se rapproche du niveau de l'inflation, qui a atteint 5,8% en juin.Les prestations familiales et minima sociaux, à savoir le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) vont également être revalorisées de 4%. Certaines de ces prestations sociales avaient déjà été augmentées de 1,8% en avril.Point d'indiceLes 5,7 millions d'agents publics ont obtenu une augmentation générale, applicable au 1er juillet, de 3,5% de la valeur du point d'indice qui sert de base à leur rémunération, pour un coût de 7,5 milliards d'euros répartis entre l'État (3,2 milliards), les collectivités territoriales (2,28 milliards) et les hôpitaux (1,99 milliards).Des mesures complémentaires ont aussi été annoncées, comme la hausse de 7% de la participation de l'État au financement de la restauration collective.Chèque alimentaireUn chèque alimentaire de 100 euros, plus 50 euros par enfant à charge, sera versé à 9 millions de foyers. En 2020, pendant la crise du Covid-19, une prime analogue de 150 euros par adulte et 100 euros par enfant avait concerné un peu plus de 4 millions de foyers.Prime MacronLe plafond de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat défiscalisée et désocialisée, dite prime Macron, sera triplé. Les entreprises pourront donc verser jusqu'à 3.000 euros à leurs salariés et même jusqu'à 6.000 euros pour celles ayant mis en place un dispositif d'intéressement ou de participation.Le niveau moyen versé par salarié n'était en 2021 que de 506 euros, contre 1.000 autorisés, selon le ministère des Comptes publics.IndépendantsUne baisse des cotisations des travailleurs indépendants est prévue. Cette mesure, qui vise à plus d'équité entre les cotisations des salariés et des indépendants, doit permettre à ces derniers de gagner 550 euros par an au niveau du Smic.LoyersL'indice de référence des loyers va augmenter de 3,5% en juillet puis rester bloqué à ce niveau pendant un an, une mesure présentée par le gouvernement comme un compromis entre les intérêts des locataires et des propriétaires. Les aides personnalisées au logement (APL) seront également revalorisées de 3,5%.Redevance suppriméeLa suppression de la redevance audiovisuelle sera finalement effective dès l'automne prochain, avec un gain pour les ménages de 138 euros, soit un manque à gagner de plus de 3 milliards d'euros que l'État promet de compenser auprès des diffuseurs publics.ÉtudiantsLa Première ministre Élisabeth Borne a annoncé mercredi dans son discours de politique générale une revalorisation des bourses. Une prolongation du ticket restaurant universitaire à 1 euro pour les boursiers était également dans les tuyaux.
Il y a 2 ans et 321 jours

Seine-et-Marne : réhabilitation du site naturel des Olivettes à Trilbardou

Le site naturel des Olivettes à Trilbardou (Seine-et-Marne) a bénéficié de travaux de revalorisation en vue d’offrir une nouvelle façon de découvrir les espaces naturels sensibles (ENS).
Il y a 2 ans et 323 jours

Salaires dans les branches professionnelles : le gouvernement va réunir les partenaires sociaux

L'objectif du gouvernement est d'éviter une trop grande "smicardisation" des grilles salariales dans un nombre de secteurs d'activités jugé trop important."Nous avons un peu plus de 110 branches sur les 170 qui ont au moins un niveau de rémunération théorique inférieur au Smic. Il y a beaucoup de travail pour se mettre à jour", a déclaré M. Dussopt sur Europe 1.Selon les derniers chiffres du ministère, au 17 juin, sur les 171 branches suivies du régime général couvrant plus de 5.000 salariés, 120 affichaient une grille comportant au moins un coefficient inférieur au Smic en vigueur.M. Dussopt réunira "la semaine prochaine" le comité de suivi des négociations salariales de branche, composé des partenaires sociaux, ce qui "sera aussi l'occasion de dire que le gouvernement est attaché à ce que la loi soit respectée".A défaut, le ministre brandit la menace d'une fusion de branches, "dans une logique de réduction" de leur nombre "que l'on poursuit depuis plusieurs années", a-t-il rappelé.Les revalorisations "automatiques" du Smic, qui se sont succédé en octobre, janvier et mai du fait de l'inflation, ont aggravé la situation de certaines grilles salariales laissées en jachère faute de négociations régulières. Et une nouvelle hausse du Smic se profile en septembre."A chaque fois que le Smic est augmenté, il y a un risque avéré que les premiers paliers des minima de branche soient en dessous du Smic", a expliqué le ministre."Cela ne veut pas dire que les salariés sont payés en dessous du Smic, c'est illégal", mais qu'il y a un "risque de devoir attendre plusieurs années d'ancienneté pour décoller du niveau du Smic (ce qui est communément appelé la "smicardisation" des rémunérations, NDLR), et donc les branches sont tenues d'ouvrir des négociations sur leurs minima".A cause de cette faiblesse des salaires, "il y a des secteurs qui perdent en attractivité", a-t-il souligné en prenant l'exemple de la sécurité et du gardiennage."Nous y travaillons beaucoup parce que, dans la perspective des Jeux olympiques à Paris, il y a une nécessité de former et de recruter beaucoup d'agents de sécurité. Dans ce secteur, vous avez 300.000 personnes titulaires de la carte professionnelle et sur ces 300.000 personnes, plus d'un tiers n'y travaille plus, ça illustre le problème d'attractivité", a-t-il expliqué.
Il y a 2 ans et 327 jours

Hausse des impayés et risque élevé d'expulsions en Europe, selon un rapport

"Dans l'Union européenne, depuis la pandémie de Covid-19, 8,3% des ménages pauvres se trouvent en situation d'impayé de loyer ou de remboursement d'emprunt immobilier", un phénomène qui a augmenté de 20% entre 2019 et 2020, affirment la Fondation Abbé-Pierre et la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri (FEANTSA).De ce fait, on peut "craindre, à terme, une augmentation des expulsions avec des conséquences sociales importantes", ajoutent les deux associations dans la 7e édition de leur rapport annuel sur le mal-logement en Europe. Ce risque est d'autant plus élevé que les moratoires sur les expulsions décidées de manière temporaire du fait de la crise du Covid-19 "ont progressivement pris fin", et que la présence de millions de réfugiés ukrainiens "risque également d'augmenter une pression déjà forte sur les services d'aide aux personnes en difficulté", font valoir les auteurs du rapport.Beaucoup de familles, déjà fragilisées par les conséquences économiques de la pandémie, doivent désormais faire face à la hausse des coûts de l'énergie et à l'inflation. Elles sont "prises entre le marteau et l'enclume, entre la pandémie et la crise du pouvoir d'achat", résume Sarah Coupechoux, chargée des questions européennes à la Fondation Abbé Pierre."Cela doit nous alerter: pour éviter une bombe sociale, les Etats de l'UE doivent prendre des mesures structurelles", a-t-elle ajouté, citant une revalorisation des allocations logement et des minima sociaux, ainsi qu'une politique d'encadrement des loyers et de "lutte contre la spéculation immobilière".Pour les auteurs du rapport, "il est indispensable de ne pas réduire le soutien aux ménages vulnérables, comme cela a été fait" avec les politiques européennes d'austérité, "mais au contraire de les aider à faire face à la crise des coûts de la vie", par exemple en puisant dans les plans de relance.La lutte contre le mal-logement et le sans-abrisme doit également être "alignée" avec celle contre la précarité énergétique, soulignent a Fondation Abbé-Pierre et la FEANTSA : les rénovations des logements mal isolés ou trop énergivores doivent profiter en priorité aux plus plus mal logés, mais avec des garanties pour que cela n'augmente pas déraisonnablement leur loyer.
Il y a 2 ans et 329 jours

Le "bouclier loyer" validé par le Conseil national de l'habitat

Alors que la question du pouvoir d'achat s'impose dans les débats, le dispositif du "bouclier loyer" par le gouvernement sera inscrit dans le projet de loi de finances rectificative, à voter cet été par le Parlement.Il doit durer un an et se veut "une mesure juste qui protège le pouvoir d'achat des locataires et les propriétaires qui doivent continuer à investir pour la rénovation énergétique de leur logement malgré l'inflation", selon la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Amélie de Montchalin sur Twitter.Dans la matinée, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait qualifié cette mesure de "meilleur compromis pour tous". Cela "permet de garantir qu'on va continuer à construire", avait-il plaidé sur BFM-TV.Alors que l'indice de référence des loyers pourrait atteindre environ 5,5% d'ici la fin de l'année et être plus élevé encore au cours du premier semestre 2023, si la mesure s'appliquait les loyers pourraient au maximum augmenter de 3,5%, pendant un an.Invité à se prononcer sur ce dispositif, le Conseil national de l'habitat (CNH), instance regroupant les acteurs du logement, l'a validé lundi après-midi.Encadrer momentanément la hausse des loyers est une approche "raisonnable", "on considère que tout le monde fait un effort", a réagi Jean-Marc Torrolion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). "Le pari est raisonnable", selon lui, "le temps que l'inflation diminue et il permettra d'amortir les effets de l'inflation sur cette période pénible exceptionnelle" et permettra de répondre aux "énormes enjeux de rénovation énergétique".Il vient aussi compléter l'interdiction, à compter d'août, d'indexer le loyer des passoires thermiques classées F et G ou de les augmenter lors du renouvellement du bail, souligne M. Torrolion selon qui près de 1,4 million de logements sont concernés.Les organisations de locataires au sein du CNH se sont au contraire opposées au dispositif de "bouclier loyer", y voyant "une position intenable sur le long terme"."Nous appelons le gouvernement à revoir sa copie", a réagi Alexandre Guillemaud, chargé de mission à l'Union Nationale des Locataires Indépendants (Unli) qui "s'inquiète des risques futurs impayés de loyer de la part de locataires qui n'auraient plus les moyens financiers de payer leur loyer augmenté auquel il faudra ajouter un dérapage des charges locatives (gaz, électricité, chauffage ...)".Hausse des APLLa ministre doit recevoir mardi 28 juin des associations de locataires, pour leur présenter sa mesure et arguer qu'un gel des loyers indifférenciés aurait notamment "pénalisé un propriétaire modeste qui vit de la location de son bien pour compléter sa retraite (...)"."Les bailleurs intermédiaires n'ont pas besoin de loyers pour vivre", rétorque M. Guillemaud, insatisfait également par la revalorisation des aides personnalisées au logement (APL) qui "ne suit pas suffisamment l'inflation".Les APL doivent augmenter de 3,5% au 1er juillet, ce qui pour le budget de l'État représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros, selon des sources aux ministères de l'Économie et de la Transition écologique. Pour ce qui est des loyers, juridiquement, l'encadrement s'appliquera à partir du 15 octobre. Mais dans les faits, le taux qui s'appliquera entre le 15 juillet et le 15 octobre sera très proche de celui retenu par le gouvernement et donc le bouclier sera actif dès la mi-juillet, indique-t-on au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires.Pour répondre au problème du pouvoir d'achat, le gouvernement doit par ailleurs présenter son projet de loi pouvoir d'achat d'ici 10 jours, un paquet non encore chiffré qui doit s'ajouter aux mesures déjà mises en place depuis l'automne dernier (chèque énergie, indemnité inflation, bouclier tarifaire sur l'énergie...).
Il y a 2 ans et 329 jours

Patrimoine : un hangar à dirigeables se métamorphose en lieu culturel

EN IMAGES. La revalorisation de ce lieu patrimonial classé signe sa renaissance et va dynamiser la ville de Meudon, en région parisienne. Le promoteur Vinci Immobilier a dû respecter l'architecture industrielle typique du XIXe siècle.
Il y a 2 ans et 330 jours

L'inflation va encore accélérer en France pesant sur la croissance cette année

Au total sur l'année, l'inflation atteindrait en moyenne 5,5%, du jamais-vu depuis 1985, ce qui amputerait le pouvoir d'achat des ménages de 1% en dépit des mesures de soutien public en place ou annoncées, soit sa plus forte contraction depuis 2013, marquée alors par la politique d'austérité post-crise financière.Comme la Banque de France - qui a publié mardi la même prévision de croissance et sensiblement la même prévision d'inflation (5,6%) sur l'année -, l'Insee estime qu'après un net bond en juin à 5,9% du fait de la hausse des prix du pétrole, de l'alimentation et des services, l'inflation serait ensuite plutôt soutenue par les augmentations de prix hors énergie "en répercussion des hausses passées des coûts de production", c'est-à-dire les prix des matières premières et les augmentations de salaires.Face à cette situation que beaucoup de Français n'ont jamais connue, la confiance des ménages parait "particulièrement affaiblie", a souligné lors d'une conférence de presse Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l'Insee.Et ce n'est pas la revalorisation automatique du Smic attendue en août ou septembre selon lui, du fait de l'inflation, qui sera de nature à les rassurer.Ils devraient ainsi accroître leur épargne, qui a déjà atteint un niveau record durant la crise sanitaire, et rester prudents dans leurs dépenses, avec une consommation attendue en hausse modérée (+2,3%), après un recul de 1,5% au premier trimestre.Ces prévisions intègrent les mesures de soutien du pouvoir d'achat prises ou annoncées (revalorisations des retraites, minimas sociaux et du traitement des fonctionnaires, bouclier tarifaire sur l'énergie, prime de pouvoir d'achat, suppression de la redevance, etc.), qui "contribueraient à rehausser le revenu disponible brut des ménages d'environ 1 point de pourcentage en 2022", sans totalement annuler l'impact de l'inflation, selon l'Insee.Du côté des entreprises, tandis que l'industrie et le bâtiment continueront de lutter contre la hausse de leurs coûts et les difficultés d'approvisionnement engendrées par la guerre en Ukraine, les services "porteraient l'essentiel de la croissance au deuxième semestre".L'économie pourrait toutefois compter sur un petit rebond des exportations, mais à condition que l'épidémie de Covid-19 en Chine ne vienne pas de nouveau freiner le commerce mondial.Dans ce contexte, l'emploi résisterait encore cette année, avec 260.000 créations d'emplois attendues et un taux de chômage qui baisserait à 7% à la fin 2022.
Il y a 2 ans et 334 jours

La filière de recyclage des déchets du BTP sera lancée en 2023

Des éco-organismes seront chargés de la collecte gratuite, du tri et de la revalorisation des déchets générés par le secteur dans le cadre de la loi AGEC relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire.La nouvelle filière va mettre en place "la collecte gratuite par les éco-organismes des déchets du bâtiment aux entreprises du secteur de la construction, aux artisans et aux particuliers".Le ministère de la Transition écologique annonce la publication du cahier des charges des éco-organismes afin d'apporter "de nouvelles solutions tant aux élus, qu'au secteur" afin de réduire la consommation de ressources, est-il expliqué dans un communiqué.L'arrêté fixant le cahier des charges des éco-organismes prévoit de "mailler le territoire de points de reprise en fonction des besoins locaux" mais aussi de "renforcer l'accessibilité des points de collecte en fonction des contraintes des professionnels".Enfin, il permettra de "désaturer le réseau de déchetteries des collectivités locales", selon le ministère.Initialement prévue pour 2022, le lancement de cette filière aura finalement pris un an de retard, le temps de fixer ses règles et ses principes. En novembre dernier, la Fédération française du bâtiment estimait que "même en janvier 2023, les financements ne seront pas à leur paroxysme, la filière se mettra en application sur plusieurs années".Le secteur du bâtiment produit 42 millions de tonnes de déchets par an, soit autant que les déchets générés par les ménages.
Il y a 2 ans et 335 jours

« Nous indexons les augmentations annuelles sur l’indice des prix à la consommation », Michel Rodé, P-DG de Stradest

Quand il a créé l’entreprise de TP Stradest en Moselle, il y a 20 ans, Michel Rodé a décidé d’indexer les revalorisations salariales annuelles sur l’indice des prix à la consommation hors tabac. Une mesure désormais ancrée dans les usages, mais que le dirigeant peut valoriser à l’aune de la hausse de l’inflation.
Il y a 2 ans et 348 jours

Le pouvoir d'achat pourrait reculer de 0,8% cette année, selon l'OFCE

Avec une inflation estimée en moyenne à 4,9% sur l'année et une croissance économique ramenée à 2,4%, "cette contraction du pouvoir d'achat va peser sur la dynamique de reprise à travers la faible dynamique de la consommation des ménages", juge l'Observatoire français des conjonctures économiques qui a publié jeudi ses nouvelles prévisions économiques pour 2022.Selon l'OFCE, pour s'adapter à cette perte de pouvoir d'achat, les ménages vont surtout encore freiner leur consommation, qui a déjà reculé de 1,5% au premier trimestre, malgré la forte épargne accumulée par certains foyers durant la pandémie de Covid-19.Le taux d'épargne devrait encore atteindre 16,7% cette année."Les ménages continuent à épargner près de 2 points de plus qu'ils ne le faisaient par le passé (avant la pandémie, NDLR), or face à un choc très fort, l'épargne joue en général un rôle d'amortisseur", c'est-à-dire que les ménages continuent à consommer en puisant dans cette épargne plutôt que de réduire directement leur consommation, a souligné Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE, lors d'une conférence de presse.Cela s'explique d'abord par le fait que ce sont surtout les ménages aisés qui épargnent depuis 2020 et ces derniers subissent moins intensément le choc d'inflation que les ménages modestes, qui n'ont d'autre choix que de limiter leurs dépenses.C'est aussi le signe d'une "prudence" des ménages face aux incertitudes géopolitiques, selon M. Plane.Au total, l'OFCE prévoit que la consommation augmentera de 2,5% en 2022 par rapport à l'an dernier.Ces prévisions tiennent compte des aides débloquées depuis la fin 2021 pour atténuer l'impact de l'inflation sur les ménages, et celles promises par Emmanuel Macron qui entreraient en vigueur après les élections législatives (hausse de 4% des retraites et prestations sociales, augmentation de la rémunération des agents publics estimée à 2% par l'OFCE), chèque alimentaire, prolongation du bouclier tarifaire et de la remise carburant). L'OFCE fait aussi l'hypothèse d'une augmentation de 3,6% des salaires cette année.L'ensemble de ces mesures permettraient de réduire sur 2022 de 2,1 points la hausse des prix, pour une dépense représentant 1,7 point de PIB, soit environ 40 milliards d'euros.En particulier, la revalorisation de 4% des prestations sociales "va permettre de limiter très fortement les pertes de pouvoir d'achat" pour les ménages qui les perçoivent, souligne M. Plane.Sur le front de l'emploi, l'OFCE table sur une poursuite de la croissance de l'emploi (+0,6%) cette année, avec 179.000 emplois créés, ce qui stabiliserait le taux de chômage à 7,3%.Conséquence de ces nouvelles dépenses et de cette croissance en berne: les finances publiques se redresseraient moins que prévu par le gouvernement cette année. L'OFCE table sur une réduction du déficit de 6,5% à 5,6% (contre 5% anticipé par le gouvernement) et une dette publique ramenée à 112,1% du PIB (après 112,5% l'an dernier).
Il y a 2 ans et 361 jours

Palmarès des premiers Trophées de l'Innovation du WinLab', l'incubateur du CCCA-BTP

Six trophées ont été officiellement remis et neuf lauréats (équipe ou individu) ont été récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, organisée le 24 mai à Paris. Dédié à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, ce concours, ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices, vise à mettre en lumière et diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus innovantes, développées en 2020 et 2021.Les Trophées de l'Innovation du WinLab' répondent à un triple objectif : explorer les gisements d’innovation issus des organismes de formation aux métiers du BTP, qualifier des solutions locales duplicables à grande échelle, au niveau national et valoriser les expérimentations menées au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, pour accroître l’efficience des solutions et des parcours de formation proposés.Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative innovante structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux.Le palmarès des trophées par catégorie Catégorie « Le CFA de demain »Projet lauréat : « Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture » Porteur du projet : Émilie Hébrard (BTP CFA Gard)Ce projet a réuni une équipe composée d’Émilie Hébrard, formatrice à BTP CFA Gard, Nathan Ranc, Enzo Soulier et Romain Martin, apprentis en seconde année de CAP Monteur en installations sanitaires et Attoumane Charfène, apprenti en seconde année de CAP Électricien(ne). À contre-courant du tout numérique, ce projet ambitionne de rapprocher le monde artistique et celui du secteur du BTP, de faire entrer l’art dans les CFA. Artistes et artisans produisent de la même manière des œuvres uniques. Leur rapprochement offre une vision novatrice et collaborative de l’apprentissage dans le BTP, porteuse d’enseignements, d’échanges culturels et d’ouverture d’esprit. Résidence d’artistes, bibliothèque, ateliers d’expression sont à leur disposition au CFA, pour échanger et laisser libre court à la création. Le projet, très facilement duplicable dans d’autres CFA, offre aussi à tous les jeunes l’envie de se projeter dans les métiers du BTP. Catégorie « Attractivité de mon CFA »Projet lauréat : « Les rencontres de Julien » Porteur du projet : Pascale Duhen (BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes)Pascale Duhen, coordinatrice du développement régional, Margaux, alternante en communication, et Dimitri, chargé de communication à BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes, ont imaginé, pour promouvoir les métiers du BTP et l’apprentissage pour s’y former, un projet s’appuyant sur les réseaux sociaux, mode d’expression favori des jeunes pour leur donner envie de rejoindre le secteur. Après avoir listé les principaux messages qu’ils souhaitaient porter auprès d’eux (des métiers concrets et porteurs d’avenir, ouverts aux femmes et aux hommes, qui évoluent et qui perpétuent de vrais savoir-faire…), ils ont choisi de missionner l’influenceur Julien Geloën pour les délivrer. Onze vidéos ont été réalisées dans les onze établissements de formation de la région et sur des chantiers et concernent onze métiers. Le projet a bénéficié d’un financement dans le cadre de l’appel à projets « Attractivité des métiers » du conseil régional. Son bilan est très positif, avec 6 000 vues générées par chaque vidéo et 18 000 vues pour la vidéo publiée par l’influenceur. Catégorie « Évolution des métiers »Projet lauréat : « Le QR code, une nouvelle pratique de chantier » Porteur du projet : Guillaume Mary (BTP CFA Ocquerre)Guillaume Mary, responsable du CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) à BTP CFA Ocquerre, Hervé Lambert, formateur en construction de canalisations et travaux publics, Abdulla Akbar, formateur en dessin technique et leurs apprentis en 2e année de CAP Constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics, ont conçu un projet permettant de remédier aux difficultés d’identification des vannes pour les entreprises de travaux publics. Pour repérer le plus rapidement possible une vanne, dans le cadre du suivi et de la traçabilité d’un chantier ou d’une situation d’urgence, ils ont élaboré un QR code des canalisations, qui intègre deux concepts : l'interdisciplinarité (entre l’atelier de dessin et le CRAF du CFA) et l'interopérabilité entre deux systèmes informatiques (logiciel AutoCAD et QR code). En scannant le QR code, l’ensemble du plan de réseaux s’affiche avec sa fiche technique et sa traçabilité. Reliant les techniques traditionnelles à celles du numérique, le projet a permis aux apprentis de se projeter vers le CFA et le chantier de demain et sera reproductible sur tous les types de réseaux de canalisations. Catégorie « Décloisonner pour innover »Projet lauréat : « Les déchets bois : une source d'économie et d'attractivité »Porteur du projet : Jean-Louis Pouly (BTP CFA Aube)Jean-Louis Pouly, formateur en menuiserie, et Éric Lefranc, directeur de BTP CFA Aube, ont imaginé un projet permettant de valoriser les déchets, en récupérant les copeaux et les morceaux de bois de l’atelier pour les transformer en bouchons de bois à fort pouvoir calorifique pour alimenter la chaudière à bois du CFA. Le broyeur, avec un filtre équipé d’un compacteur installé au CFA, permettra aussi aux entreprises de menuiserie et du BTP de la métropole Troyes-Champagne de venir broyer leurs déchets de bois (planches ou palettes), mais aussi à une entreprise de revalorisation des déchets située à cinq kilomètres, partenaire du projet, de venir brûler ses déchets ménagers. Pascal Landréat, maire de la commune de Pont-Sainte-Marie, et Georges Bell, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat, sont impliqués dans ce projet, qui offre à la collectivité l’opportunité de résoudre leurs problématiques de gestion des déchets. Les quatre lauréats du Prix Vision d’avenirProjet « Elles Go »Elvanie KAGWIZA, apprentie (en formation à l’ESITC Paris)Elvanie KAGWIZA, étudiante en 3e année à l’ESITC Paris et apprentie ingénieur travaux chez Colas France, a créé « Elles GO », pour répondre à la thématique de l’inclusion par la mixité dans les métiers du BTP. Son projet vise à inciter les femmes à s’orienter dans les métiers du BTP, grâce à des dessins animés non stéréotypées, leur permettant de se familiariser avec le monde de la construction dès leur plus jeune âge. « Elles GO » s’adapte à toutes les femmes et à toutes les tranches d'âge, au travers d’une plateforme d'échanges et d’ateliers, animée par des femmes, proposant un programme d’accompagnement pour la recherche d’emploi et la réinsertion professionnelle. Projet « Box Office »Camille CALLENS, apprentie (en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France)Camille Callens, apprentie ébéniste au CFA des Compagnons du Devoir et du Tour de France à Villeneuve-d’Ascq, épaulée par deux membres de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (ENSAPL) et par deux compagnons, respectivement menuisier et plâtrier, a conçu un projet pour répondre aux nouveaux enjeux d’économie des matériaux et des ressources. Réalisé dans le cadre du Défi de la réhabilitation, projet collaboratif des Compagnons du Devoir et de l’ENSAPL, le projet « Box Office » a permis de fabriquer un bureau d’architecte modulaire, ergonomique, esthétique et confortable pour le futur usager. Dès sa phase de conception, des économies de matières premières ont été réalisées, en limitant les matériaux neufs, en intégrant le recyclage et en réutilisant des chutes de bois. Le projet a permis de partager les connaissances de chaque métier sans cloisonner les compétences.Projet « Reconversion 2.0 »Pierre THOREL, apprenti (en formation à BTP CFA Lille Métropole)Pierre Thorel, 22 ans, apprenti en formation à BTP CFA de Lille Métropole, est un ancien étudiant infirmier qui s’est reconverti dans le secteur du bâtiment. Les réseaux sociaux, son terrain d’expression de prédilection, l’ont fait connaître sur Instagram sous le nom de « L’Apprenti 2.0 ». Il a créé le projet « Reconversion 2.0 » pour partager à travers ses stories son quotidien en CFA et en entreprise, donner des conseils, valoriser les métiers du BTP auprès des 2 700 jeunes et leur famille qui le suivent sur les réseaux, pour leur donner envie de rejoindre un secteur attractif et novateur qui le passionne.Projet « Du Bâtiment au terrain »Matthias MEURANT, apprenti (en formation à BTP CFA Arles)Matthias Meurant, 25 ans, est apprenti à BTP CFA Arles depuis trois ans. Après un BEP Froid, il est en formation en CAP d’électricien et envisage un BP Monteur installations de génie climatique et sanitaire. Rugbyman au club RC Saint-Gillois, il a souhaité relier ces deux passions et partager les valeurs communes d’équipe, d’entraide et de cohésion du BTP et du rugby, en réalisant le projet « Du bâtiment au terrain ». BTP CFA Arles, devenu le sponsor maillot du club, bénéficie ainsi d’une belle visibilité, avec son logo apposé sur les panneaux du stade pendant les matchs, ainsi que sur les maillots des joueurs. Ce partenariat gagnant a permis d’attirer de nouveaux talents vers les métiers du BTP, qui se sont inscrits au CFA, mais aussi à des entreprises de recruter des apprentis. Le Grand Prix du Jury Projet lauréat : « L@bConnect » Porteur du projet : Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire)L’équipe des cinq formateurs Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet et leur capitaine Mikaël Tassin des BTP CFA Indre, Indre-et-Loire, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Loiret de BTP Centre-Val de Loire ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l'intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les récompenses des lauréats Avec l’ambition de symboliser les enjeux de l’économie circulaire et de l’urgence climatique, WinLab’ a confié à l’association Sauvage Méditerranée la mission de créer des trophées originaux, pour récompenser les lauréats du concours. Entièrement fabriqués en France, ils ont été réalisés artisanalement à partir de centaines de fragments de plastiques ramassés en mer Méditerranée, mais aussi sur les plages et les côtes méditerranéennes.Plusieurs récompenses ont également été remises aux lauréats et aux finalistes des Trophées de l’innovation du WinLab’ des quatre catégories.Les lauréats du Grand prix du jury et des trophées Vision d’avenir bénéficieront d’une « Learning expedition » (voyage d’étude) du WinLab’, à Montréal, du 5 au 9 juillet 2022. Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction et de ses nouveaux usages, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation aux métiers du BTP à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Il fédère une communauté de start-up et de partenaires pour anticiper et imaginer les métiers et services associés adaptées aux nouveaux enjeux de la filière.Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis.WinLab’ identifie les signaux faibles, les pratiques émergentes et les solutions innovantes. À travers les événements auxquels il participe et aux travaux de recherche qu’il mène chaque année, il contribue à créer des synergies et des applications opérationnelles au sein de l’écosystème du bâtiment et des travaux publics, mais aussi avec d’autres secteurs d’activité. Dans sa stratégie d’innovation, le CCCA-BTP, à travers les appels à projets qu’il organise, offre aux organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et start-up un terrain d’expérimentation privilégié sur quatre thématiques : le développement de l’apprentissage, la transition écologique et le développement durable, la transition numérique et le développement des compétences.
Il y a 3 ans et 0 jours

Découvrez le programme des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins

Le thème des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins des 25 et 26 juin met l’accent sur le bâti ancien réhabilité, restauré et réemployé, mais aussi le recyclage, la revalorisation des matériaux et le renouveau des savoir-faire. Au XXIe siècle, le patrimoine prend une double valeur : en plus d’une valeur historique, il prend une valeur écologique en luttant contre le gaspillage des matériaux, en évitant le suremploi du béton et des métaux, et contre le gaspillage de l’espace rural par l’étalement urbain. La programmation des 24èmes JPPM est en ligne : visites et circuits découvertes, animations jeune public, ateliers et démonstrations de savoir-faire, marchés et dégustations de produits locaux, expositions, conférences, concerts… Carte
Il y a 3 ans et 6 jours

Aide à la gestion locative sociale : les effets des annonces gouvernementales se font attendre

Cette enquête montre peu d’évolutions sur le large panel de résidences interrogées, avec un taux de versement moyen de 65% au niveau national (63% en 2020). Les disparités de dotations entre les départements et entre les résidences au sein de certains d’entre eux demeurent, malgré quelques points d’amélioration.L’Aide à la Gestion Locative Sociale (AGLS)L’AGLS est une aide destinée aux résidences sociales, pour financer la gestion locative sociale, qui se décline en 4 grandes catégories d’interventions : la régulation de la vie collective au sein de la résidence, la prévention et la gestion des impayés, la lutte contre l’isolement et la médiation vers les services extérieurs.Une enveloppe redéployée chaque annéeDepuis plusieurs années, la loi de finances vote une enveloppe de 26 millions d’euros. Cette enveloppe n’a pas été revalorisée depuis 2013 et ne tient pas compte de l’évolution régulière du nombre de résidences sociales : ainsi cette ligne, en application stricte du barème, devrait atteindre 31 millions d’euros (soit 19% de plus que son montant actuel).Chaque année, environ un tiers de cette enveloppe est redéployée vers d’autres politiques. Si les chiffres officiels ne sont pas encore connus pour l’année 2021, cette enquête montre que le redéploiement de crédits ne devrait pas avoir diminué. La légère amélioration constatée est trop lente pour être perçue comme significative par les acteurs d’autant que la dotation théorique elle-même ne correspond plus aux besoins.De fortes disparités territorialesMalgré quelques améliorations, les constats se répètent année après année :1. Des disparités de situation qui restent très marquées entre les territoiresCette année encore, les écarts restent très variés selon les départements. La moyenne des versements varie de 100% de l’AGLS prévue par la circulaire, à … 0%. Il n’y a pas de corrélation entre le nombre de résidences sur le territoire et l’écart relevé. La proportion de département versant en moyenne plus de 50% de la dotation théorique est stable, à 85%.2. Des approches très différentes au sein des départements n’attribuant qu’une fraction de l’enveloppe maximaleLà encore, le constat réalisé depuis 2019 est toujours d’actualité : à l’inégalité de situation entre les territoires, s’ajoute l’inégalité de traitement au sein de certains territoires. En effet, si certains départements répartissent l’enveloppe AGLS de façon homogène, d’autres attribuent l’intégralité de la subvention à certaines résidences et rien à d’autres (selon l’ancienneté de la résidence, par exemple).3. Les résidences totalement privées d’AGLS restent nombreuses19% des résidences sociales de cette enquête n’ont perçu aucune AGLS en 2021. Ce chiffre est en légère amélioration par rapport à 2020 où cette proportion était de 23% sur le même échantillon.Les propositions de l’Unafo1. Transformer l’AGLS en une aide de droit et mettre en adéquation les ressources avec les besoins des gestionnaires. Pour que l’AGLS réellement attribuée permette aux gestionnaires de mener leurs actions, l’Unafo souhaite que :l’enveloppe globale dédiée à l’AGLS fasse l’objet d’une réévaluation dès la loi de finances pour 2023 pour atteindre a minima 31M€,l’ensemble des crédits votés par le Parlement pour financer l’AGLS soient dépensés uniquement à cette fin, sans être redéployés pour financer d’autres politiques, aussi légitimes soient elle.une clause de revalorisation des montants plafonds soit instituée pour tenir compte de la hausse des coûts.la possibilité ouverte par la circulaire de 2013 de dépasser le plafond de subvention de 20% pour les résidences de plus de 200 logements soit rappelée aux financeurs.la création d’une aide renforcée de 2 euros par jour et par personne pour permettre de financer les associations qui exercent des actions plus fortes visant à renforcer l’accès aux droits sociaux et sanitaires.2. Donner de la visibilité aux gestionnaires par des conventions pluriannuelles3. Engager un dialogue avec les territoires les plus en décalage : l’Unafo souhaite qu’un dialogue soit établi, en visant en priorité les départements sur lesquels les écarts sont les plus marqués (la Gironde, le Rhône, la majorité des départements d’Ile de France, la Haute Garonne, …) afin de réfléchir à une harmonisation des pratiques.Sur ces points, la feuille de route du gouvernement pour le développement de la production des résidences sociales annoncée il y a un an, en mai 2021, n’a encore entrainé aucune amélioration.1 L’enquête s’est tenue en février et mars 2022 sur l’AGLS perçue en 2021. L’Unafo a pu recueillir les données de 23 adhérents, représentant 616 résidences sociales, soit 62588 logements, réparties sur 52 départements métropolitains.
Il y a 3 ans et 17 jours

La hausse du loyer des commerçants limitée pour faire face à l'inflation

La modification de l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) vise à soulager les commerçants confrontés à l'inflation et à une baisse de la consommation des ménages depuis le début de l'épidémie de Covid-19 en 2020.Cet indice était jusqu'ici calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet. Dans un contexte d'inflation, l'ILC augmente.Pour répondre à la conjoncture, le paramètre du chiffre d'affaires dans le commerce de détail (ICAVaCD) sera retiré de la formule de calcul, où ne demeurent donc que les indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation (IPLC) et celui du coût de la construction (ICC).Cette suppression "va permettre de diviser par deux la revalorisation des loyers indexés", a précisé le ministère de l'Économie dans un communiqué alors que "la progression continue des ventes par internet alimentait ainsi – sans aucune justification économique - la revalorisation des loyers des magasins physiques".L'Alliance du commerce (grands magasins, habillement, chaussure) et la fédération du commerce spécialisé Procos ont dans un communiqué conjoint réagi positivement à cette mesure, qui selon eux "va limiter l'augmentation automatique des loyers des commerçants dans les prochaines années".Au troisième trimestre 2021, l'indice avait subi sa plus forte augmentation depuis 2008 et risquait d'augmenter les loyers 2022 des commerçants entre 2,6% et 3,46%, d'après la fédération Procos, qui avait tiré la sonnette d'alarme. "Le gouvernement prend conscience que le commerce est un secteur stratégique qui doit être accompagné et soutenu", a salué Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, cité dans le communiqué.Les deux organismes "regrettent" en revanche l'absence d'accord avec les bailleurs pour une réduction de "l'indexation des loyers dès le début de l'année 2022", d'une mensualisation des loyers et de la diminution des dépôts de garantie.L'accord trouvé sur la modification de l'ILC "témoigne de l'écoute apportée par les bailleurs à leurs locataires", ont répondu dans un communiqué conjoint mardi le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) et la Fédération des entreprises immobilières (FEI). Les représentants des acteurs immobiliers espèrent que la mesure "permettra d'établir une relation plus sereine entre bailleurs et locataires", ont-ils ajouté."La situation économique des commerçants continue d'être très dégradée", ont rappelé Procos et l'Alliance du commerce dont le directeur général Yohann Petiot a demandé "un véritable plan d'action en faveur du commerce".La modification de l'ILC est l'une des premières mesures prises par le gouvernement à la suite des "Assises du Commerce" organisées fin 2021 durant lesquelles les professionnels avaient présenté leurs doléances.
Il y a 3 ans et 34 jours

Revalorisation de 2,65% du SMIC à compter du 1er mai 2022

Sur un an (de mai 2021 à mai 2022), le SMIC aura donc augmenté de 5,9%, soit 91 euros brut par mois (72 euros net) ; il sera passé de 1230,60 euros à 1302,64 euros net.En France, le pouvoir d’achat des travailleurs au SMIC est protégé par un dispositif de revalorisation automatique inscrit dans la loi, qui assure que le SMIC progresse au moins aussi vite que l’inflation. Selon les résultats définitifs de l’indice des prix à la consommation au mois de mars publiés par l’INSEE ce jour, l’inflation hors tabac entre novembre 2021 et mars 2022 pour les ménages du premier quintile, soit les 20% des ménages ayant les revenus les plus modestes, s’établit à 2,65%. Avec cette augmentation, le SMIC horaire brut passera de 10,57 euros à 10,85 euros quand le SMIC mensuel brut, pour une personne à temps plein, passera de 1603,12 euros à 1645,58 euros.
Il y a 3 ans et 35 jours

La CGT demande un relèvement du taux du Livret A dès le 1er mai

Le document titré "l'impérieuse nécessité d'une révision des taux de rémunération à partir du 1er mai 2022" invoque le taux d'inflation très élevé et l'absence de perspective de baisse de celui-ci "avant la fin de l'année".La hausse des prix à la consommation a atteint 4,5% sur un an en mars, a indiqué vendredi l'Insee, qui a confirmé sa première estimation publiée fin mars.Ce niveau inédit depuis les années 1980 doit "conduire le gouvernement à engager le nécessaire dialogue avec le Gouverneur de la Banque de France afin de reconnaître l'évidence : nous sommes bien face à une +variation très importante de l'inflation+ qui appelle une revalorisation des taux de l'ensemble des livrets d'épargne réglementée au 1er mai 2022", affirme la CGT Banques et Assurances dans un communiqué, rejointe par l'association de consommateurs Indecosa-CGT (Information et Défense des consommateurs salariés – CGT).Le taux du livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Mais les textes offrent la possibilité d'une dérogation au 1er mai et au 1er novembre "si la Banque de France estime que la variation de l'inflation ou des marchés monétaires est très importante".Le dernier relèvement du taux du livret A est récent: annoncé mi-janvier, il est entré en vigueur au 1er février. Il a entraîné avec lui ceux du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), à 1% également, et du Livret d'épargne populaire, à 2,2%.La précédente hausse de rémunération du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'elle était passée de 2 à 2,25%. Son taux n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique.
Il y a 3 ans et 40 jours

Revalorisation de MaPrimeRénov' au 15 avril : quels travaux lancer et à quel coût ?

Cette mesure a été adoptée pour répondre à la flambée des prix de l’énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Pour les familles chauffées au gaz et au fioul, en première ligne face à l'envolée des prix, Effy fait le point sur les solutions les plus efficaces pour contenir leur budget et leur coût.Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "La guerre devrait malheureusement peser lourdement et pour longtemps sur le prix du gaz et du fioul. A l'instant T, personne ne saurait réellement estimer ni jusqu'où ni jusqu'à quand ces prix vont augmenter. Les familles ont donc tout intérêt à envisager dès aujourd'hui des solutions durables pour faire face à l'augmentation des tarifs. Pour soutenir et accélérer leur projet, elles pourront compter, à partir du 15 avril, sur la revalorisation de l’enveloppe de MaPrimeRénov’. L'objectif est de réaliser des économies d'énergie qui permettront de neutraliser au mieux les augmentations, en conservant une même qualité de vie à la maison." Cas n°1. Pour une famille très modeste qui se chauffe au fioul et qui fait face à des tarifs qui ont doubléUne famille de 4 personnes à revenus modestes (≤ 43.472€ en IdF, ≤ 31.359 € hors IdF)Occupe une maison de 100m² classée passoire thermiqueElle se chauffe au fioulSa facture annuelle 2021 était de 2000€ pour une consommation de 2000L / anPour "neutraliser" une hausse de 100 % des tarifs observés à l'heure actuelle, la famille doit opter pour l'isolation thermique des combles perdus et le remplacement de la chaudière fioul par une pompe à chaleur qui permettent à minima de diviser par deux les consommations énergétiques du logement.Estimation du coût global : des travaux, hors aides : 13.540 eurosMontant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 9.500 eurosMontant du reste à charge : 4.040 eurosFacture 2021 : 2.000 eurosFacture 2022 : (prix fioul + 100% vs 2021) sans réalisation des travaux : 4.000 eurosFacture 2022 en réalisant des travaux : 2.000 euros*Retour sur investissement en année : 2 ans*à prix de l'électricité constantCas n°2. Pour une famille qui se chauffe au gaz, neutraliser une augmentation de 50 % des tarifsUne famille de 4 personnes à revenus intermédiaires, (52.925 < revenus ≤ 79.041€ en IdF,40.201 IdF)Habite un pavillon de 80m² de classe énergétique ESe chauffe au gaz avec une chaudière gaz classiqueSa facture annuelle 2021 était de 1482€ pour une consommation de 14.000 kWh Pour neutraliser une hausse de 50 % des tarifs et réduire au moins de moitié ses consommations énergétiques, la famille doit associer trois actions : l'isolation des combles perdus, l'isolation des sols et l'installation d'une pompe à chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire)Estimation du coût global : des travaux, hors aides : 16.090 eurosMontant des aides (MaPrimeRénov', Primes CEE) : 6.800 eurosMontant du reste à charge : 9.230 eurosFacture 2021 : 1.482 eurosFacture 2022 : (prix fioul + 100% vs 2021) sans réalisation des travaux : 2.223 eurosFacture 2022 en réalisant des travaux : 1.111 eurosRetour sur investissement en année : 8 ansPasser au chauffage bois ou à l'autoconsommation : les Français de plus en plus nombreux à vouloir se détourner des énergies fossiles La flambée des prix des énergies incite en toute logique de très nombreuses familles à se questionner sur leur mode de consommation énergétique à la maison. La guerre en Ukraine a encore exacerbé ces questionnements. Effy a ainsi enregistré une hausse de près de 35% du volume de demandes d'informations en une semaine. Les requêtes révèlent une propension de plus en plus nette des Français à envisager de se détourner des énergies fossiles. Les demandes ciblées sur les pompes à chaleur ont augmenté de près de 70 % ; + 75 % pour les chaudières bois et + 44 % sur l'autoconsommation solaire. Pour Audrey Zermati, directrice stratégie Effy : "On comprend très bien que les Français cherchent des solutions pour s'affranchir de ces hausses des prix de l'énergie qui peuvent peser lourd sur le budget de la famille. Avant de penser à changer d'énergie de chauffage ou à opter pour l'autoconsommation photovoltaïque, nous invitons les familles à vérifier en premier lieu la qualité de l'isolation de leur logement. C'est la première étape d'un projet de rénovation énergétique réussi."
Il y a 3 ans et 77 jours

Le Covid "accélérateur" des reconversions et d'un nouveau rapport au travail

"Il n'y a pas d'évolution de salaire, pas d'évolution de poste. A un moment donné, la situation financière et le fait de mûrir font que cette situation ne convient plus", témoigne un vacataire de l’Éducation nationale dans un entretien mené par l'institut BVA pour une étude que vient de publier France Compétences.Autorité de financement et de régulation de la formation professionnelle, France Compétences estime que "la crise actuelle joue un rôle d'accélérateur de questionnements sur le sens et les conditions d'exercice de son activité".Ce n'est pas encore la "grande démission", du nom de ces départs en cascade dans les entreprises américaines au sortir de la pandémie, mais en France, selon un baromètre Elabe pour l'Unedic publié en décembre, 58% des actifs en emploi ont au moins un projet de changement de vie professionnelle.D'après l'enquête BVA, qui mêle données quantitatives et entretiens qualitatifs à partir d'un échantillon représentatif de 5.162 personnes, la "perte de sens" est la raison la plus partagée (27%) par les actifs en reconversion, qui évoquent aussi "l'insatisfaction" due aux conditions de travail (23%), à la rémunération (22%), une pression trop importante (20%).Pour Béatrice Delay, de la direction de l'évaluation à France Compétences, "l'insatisfaction professionnelle est omniprésente dans les parcours de reconversion et, en même temps, elle se combine à des raisons d'un autre ordre: une opportunité, un projet, une raison personnelle".Renversement du rapport de forcesA l'origine d'une reconversion, "il y a un facteur déclencheur qui peut être des missions devenues insupportables, comme on a pu le voir dans le domaine de la santé", note Virginie Louise, du pôle emploi-formation de BVA. Lors d'une consultation menée au printemps 2021 par leur Ordre national, 40% des infirmiers confiaient que la crise sanitaire leur avait donné envie de changer de métier.Dans son bulletin (numéro 418, février 2022), le Centre de recherches sur les qualifications (Cereq) relève "des logiques différentes selon la catégorie socioprofessionnelle".Parmi les ouvriers et employés qualifiés domine "l'impression de ne pas être assez payé compte tenu du travail réalisé, le sentiment que l'emploi occupé ne correspond pas à ses qualifications". Parmi les non qualifiés, "vouloir investir un nouveau métier se forge aussi dans le refus de la précarité, dans l'expérience d'emplois à durée limitée".Pour l'économiste Mireille Bruyère, du Centre de recherches et d'études Travail organisation pouvoir (Certop-CNRS), la pandémie "a révélé quelque chose qui était déjà là: une crise du travail générale, qui concerne les formes d'emploi et le sens du travail"."Du côté des emplois les moins qualifiés, on a des conditions de travail et de rémunération qui se sont dégradées, et de l'autre côté, pour les salariés les plus intégrés, on a des types de management qui ont conduit à des pertes de sens", ajoute cette membre du collectif Les Economistes atterrés.Sociologue spécialiste de l'organisation du travail, Pascal Ughetto estime que "la crise sanitaire amplifie un mouvement de bascule qui à l'origine en est indépendant et qui s'accélère avec la diminution du chômage : le renversement du rapport de force entre employeurs et salariés, ces derniers ayant beaucoup plus la possibilité de faire valoir leurs prétentions". Alors que le gouvernement se félicite d'un taux de chômage "au plus bas depuis près de 15 ans" (7,4% au 4e trimestre 2021), des revalorisations salariales ont été conclues dans l'hôtellerie-restauration ou encore le transport routier, deux secteurs en pénurie de main d’œuvre. "Se reconvertir pour faire autre chose est une prise de risque qui n'aurait jamais existé il y a vingt ou trente ans", souligne Pascal Ughetto. A l'image de nombreux soignants, "des individus sont prêts à renoncer à des positions statutaires au profit d'avenirs incertains, pour ne pas se sentir piégés, s'épanouir, maîtriser leur destin".