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Résultats de recherche pour terrassement

(578 résultats)
Il y a 3 ans et 109 jours

Auvergne – Rhône-Alpes : Relance et statistique

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Construction de la tour, au pied de la gare de La Part-Dieu, à Lyon. [©ACPresse] Le Cerc Auvergne – Rhône-Alpes a lancé une étude intéressante sur l’avancement des travaux liés au Plan de Relance. Ainsi, au 31 décembre 2021, ce plan soutenait 5 743 projets, pour un volume de 2 518 M€, répartis entre 3 219 maîtres d’ouvrage. Pour 1 479 d’entre eux, ces projets étaient déjà terminés. Près de 1 440 étaient en cours d’exécution et 647, en phase de signature des travaux. Le reste étant en phase préparatoire. Au passage, 203 d’entre eux étaient signalés en retard, notamment en raison des problèmes d’approvisionnement (102) et des aléas météorologiques (27). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes En majorité, ces chantiers proviennent des mairies, qui ont porté 4 429 projets. Suivies par l’Etat (595 projets) et les communautés de communes et d’agglomération (402 projets). Pour l’essentiel, ces opérations sont en deçà des 100 000 € (2 869 projets concernés). Quelque 1 847 sont comprises entre 100 000 et 500 000 €  et seulement 231 chantiers dépassent les 1,5 M€. Ce sont les départements de l’Isère (773), du Rhône (655) et du Puy-de-Dôme (591), qui comptent le plus de commandes. Mais en volume financier, c’est le Rhône qui truste la première place, avec 477 M€, contre 346 M€ pour l’Isère et 207 M€ pour la Haute-Savoie. Cependant, comparé à la densité de population, c’est le Cantal qui a le meilleur ratio avec 2,3 réalisations par habitant. En typologie de projets, le bâtiment (3 681) l’emporte devant les travaux publics (2 062). Pour le premier, les locaux culturels s’attribuent la plus haute marche du podium (1 242), devant les bâtiments administratifs (1 098) et les locaux d’enseignement (88). Pour les travaux publics, les réseaux d’eau (619) devancent les Zac (406) et les terrassements (247). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 127 jours

Spie batignolles nouvel actionnaire majoritaire de BATP 44

Spie batignolles vallia, entité du groupe Spie batignolles spécialisée dans l’aménagement paysager est devenue en décembre dernier le nouvel actionnaire majoritaire de l'entreprise de travaux publics spécialiste du terrassement, de l’assainissement et des aménagements de voirie et basée à Carquefou.
Il y a 3 ans et 129 jours

À quoi sert le feutre géotextile installé sous une dalle en béton?

Le coulage de béton figure parmi les techniques de base en travaux de maçonnerie. Pour réaliser une construction de résistante et solide, les spécialistes du domaine ont recours au feutre géotextile. Ce matériau permet en effet une isolation optimale de la dalle en béton. Néanmoins, ce n’est pas la seule manière de l’utiliser en travaux de construction. Découvrez donc dans cet article à quoi il sert. Qu’entend-on par « feutre géotextile » ? Il s’agit d’un tissu synthétique dont la composition est principalement faite de polypropylène. Le feutre géotextile rend en effet la circulation de l’eau de pluie plus aisée. Ce matériau prévient également l’apparition des moisissures. Les maçons professionnels y ont surtout recours pour la maçonnerie extérieure. Le feutre géotextile freine en effet l’apparition des herbes. On peut en outre l’utiliser pour différents travaux d’aménagement extérieur (ex : terrassement, création d’une allée de jardins, etc.). Ce matériau est aussi privilégié pour la mise en place d’une terrasse, d’un bassin d’eau ou d’une piscine hors sol. Généralement, il dispose d’une couleur blanc-gris. Le feutre géotextile est une matière indéchirable. Pour sa découpe, il faudra se servir d’un cutter. En raison de sa résistance, ce matériau ne craint pas les chocs tels que les dégâts des pierres et des cailles. C’est pourquoi il est utilisé pour séparer différents matériaux. Quels sont les avantages de placer un feutre géotextile sous une dalle en béton ? Le feutre géotextile sous une dalle en béton est bénéfique sur différents plans. Comme il est posé entre le sol et la dalle, il renforce l’assise de l’édifice. Il peut être tissé ou non. Dans les deux cas, le film géotextile se caractérise par son imputrescibilité et sa résistance. Sa pose s’opère facilement, car il suffit de le dérouler avant de couler la dalle. Malgré cela, il est conseillé de laisser sa pose aux soins d’un maçon professionnel. En outre, le feutre géotextile joue plusieurs fonctions, à savoir : La séparation de la couche de fondation du support de construction. Les professionnels en travaux de maçonnerie s’en servent pour empêcher de mélanger les matériaux afin de préserver leurs performances ; la filtration de l’eau. Cependant, elle ne permet pas le passage des particules d’eau ; le drainage. Il permet une bonne répartition des eaux pluviales. Ce qui évite leur stagnation sur la surface de la dalle ; la protection de la structure contre le poinçonnement des géomembranes. Il prévient également l’érosion du sol. Il importe de remarquer que le feutre géotextile rend le sol plus résistant. Sous forte pression, il est capable de se déformer. De surcroit, le prix du m² de cette matière est assez abordable. Quel type de feutre géotextile choisir ? Nous avons précédemment évoqué les avantages qu’offre le feutre géotextile. Pour en bénéficier, il faut néanmoins choisir minutieusement ce matériau. En effet, le choix doit se faire en tenant compte de plusieurs facteurs. D’une part, il y a la densité du feutre géotextile. Plus son grammage est conséquent, plus il sera résistant. Comme susmentionné, il existe en deux versions (tissé ou non). Cependant, le feutre géotextile non-tissé aiguilleté est plus privilégié dans le cadre des travaux de construction. D’autre part, il est primordial de vérifier la valeur de la perforation dynamique pour les travaux dans la mesure où l’on a affaire à un sol agressif. Celle-ci est exprimée en millimètre et doit idéalement se rapprocher de zéro. En outre, il est essentiel de calculer le nombre de m² de feutre géotextile indispensable pour éviter le gaspillage de matériau. Pour terminer, les propriétés hydrauliques du géotextile ne sont pas à négliger. En l’occurrence, il s’agit de sa permittivité, de son ouverture de filtration et de sa transmissivité. Ces paramètres témoignent de sa capacité à drainer l’eau. Les avantages de l’utilisation du feutre géotextile sont multiples. Il importe toutefois de bien le choisir et de réussir son installation pour en profiter. C’est pourquoi il est conseillé de solliciter l’intervention d’un maçon professionnel.
Il y a 3 ans et 139 jours

Ce qu’il faut absolument savoir sur la maçonnerie paysagère

Quand on parle de travaux de maçonnerie, nous pensons directement à la construction de bâtiment ou la création d’un mur en béton. Pourtant, il faut savoir que ces travaux peuvent présenter différentes natures. La maçonnerie paysagère fait partie des formes qu’ils peuvent revêtir. En l’espèce, les travaux sont exclusivement réalisés en extérieur. Mais que faut-il donc savoir sur ce sujet ? Les réponses à cette problématique feront l’objet du présent article. Qu’entend-on par « maçonnerie paysagère » ? La maçonnerie paysagère désigne les travaux destinés à aménager, à structurer et à embellir l’espace à l’extérieur d’une habitation. Dans le secteur public, elle peut par exemple se matérialiser par l’aménagement des parcs ou encore la construction d’un terrain de sport. Dans le secteur privé, elle implique l’aménagement de jardin. Les travaux effectués dans le cadre de la maçonnerie paysagère se font en deux étapes. La première consiste à préparer le terrain. Concrètement, elle implique le terrassement et la transformation du terrain. Quant à la seconde étape, elle est relative à l’exécution des travaux de maçonnerie proprement dits (ex. : mise en place d’une terrasse, construction d’un muret ou d’un abri de jardin). Dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à un maçon expérimenté comme sur ce site. Quels sont les types de travaux réalisés dans le cadre de la maçonnerie paysagère ? La réalisation des travaux nécessite l’intervention d’un expert du domaine. En l’occurrence, il s’agit du maçon paysagiste. Grâce à la formation qu’il a reçue, cet artisan est mesure de créer un espace extérieur harmonieux et esthétique pour votre logement. Dans la réalisation des différents travaux, il se fait d’ailleurs assister par une équipe de professionnels. En outre, la maçonnerie paysagère implique la mise en œuvre d’opération de différente nature. Par conséquent, il peut s’agir de : La création d’une allée pavée ou dallée Pour pouvoir circuler dans l’espace vert et l’harmoniser, il est indispensable de mettre en place une allée. En fonction de vos besoins et de vos préférences, vous pouvez décider de créer une allée pavée ou dallée. La construction d’un muret Le muret peut être construit soit avec des pierres naturelles ou des pierres recomposées. Comme toutes autres clôtures, il permet de délimiter les espaces. Mais dans le cadre de la maçonnerie paysagère, cet élément a pour fonction de retenir la terre et de supporter un claustra. La mise en place d’un abri de jardin Les abris de jardin font en principe office de lieu de stockage des matériels de jardinage. Toutefois, on peut les aménager en espace habitable (ex. : dépendance, bureau, etc.). La construction d’une terrasse Ici, les travaux de maçonnerie paysagère permettent d’optimiser l’espace de vie. Comme cela implique des opérations complexes, le recours aux services d’un maçon professionnel est incontournable. En effet, plusieurs facteurs devront être pris en compte dans le cadre de l’aménagement d’une terrasse. Entre autres, il s’agit de la nature du sol, du type de matériaux à utiliser, du climat de votre région, de votre budget et de l’usage que vous désirez faire de la terrasse. La conception et l’installation d’un point d’eau Pour donner du cachet à votre jardin, vous pouvez installer un bassin d’eau ou une fontaine. Cependant, il faut impérativement étudier la faisabilité d’un tel projet. C’est pourquoi l’intervention d’un maçon est indispensable.
Il y a 3 ans et 144 jours

Le groupe Kiloutou fait l'acquisition de la société AB Matériels

La société AB MATÉRIELS est un acteur historique et reconnu de la location de matériels de terrassement dans le département du Vaucluse, exploitant trois agences situées à Avignon, Cavaillon et Saint-Cannat (Aix-en-Provence). Elle dispose de près de 800 machines de toutes tailles qu’elle met à disposition d’une clientèle de professionnels des travaux publics et du bâtiment.L’intégration des 3 agences AB MATÉRIELS au sein de KILOUTOU va offrir à nos clients respectifs un niveau de qualité de services toujours plus élevé grâce à un réseau et une gamme matériel étendus. KILOUTOU compte s’appuyer sur l’expérience et le savoir-faire de 18 équipiers d’AB MATÉRIELS pour continuer à développer l’expertise locale acquise par la société depuis sa création en 1996.Pour Pierre Knoché, Directeur Général de KILOUTOU France : « Ce rapprochement permet de développer notre réseau spécialisé TP dans la zone d’Avignon et de pleinement bénéficier de complémentarités avec notre gamme de produits actuelle sur ce secteur. Je suis très heureux d’accueillir les équipiers d’AB MATERIELS au sein du groupe KILOUTOU ».Pour Frédéric Miceli, propriétaire et dirigeant d’AB MATÉRIELS : « Je me réjouis de l’adossement d’AB MATÉRIELS à KILOUTOU. Le projet d’intégration proposé a été un élément essentiel dans ma décision de céder et va permettre à nos équipes de poursuivre le développement de la société avec des ressources et des moyens supplémentaires. Je suis confiant dans la capacité des équipes des deux sociétés à faire de ce rapprochement un réel succès ».
Il y a 3 ans et 154 jours

Vinci met en service le Contournement Ouest de Strasbourg (A355)

L’A355 a été inaugurée à Ittenheim le 11 décembre 2021 par M. Jean Castex, Premier ministre, et Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes et directeur général adjoint de VINCI, en présence de Xavier Huillard, président-directeur général de VINCI et de nombreux élus du territoire.VINCI Autoroutes, maître d’ouvrage du projet, a financé celui-ci pour un montant de 561 millions d’euros, et assurera l’exploitation, l’entretien et la maintenance de la nouvelle autoroute dans le cadre d’un contrat de concession d’une durée de 54 ans.Cette mise en service marque l’aboutissement d’un chantier lancé en octobre 2018, après trois ans d’études et de travaux préparatoires, qui aura mobilisé 6 000 personnes et plus de 300 entreprises, dont un tiers sont alsaciennes. La conception et la construction ont été confiées au groupement constitué de VINCI Construction (Dodin Campenon Bernard, mandataire, VINCI Construction Terrassement, VINCI Construction France, Eurovia), de VINCI Energies (Cegelec Mobility) et d’Ingerop Conseil & Ingénierie.En délestant l’ex-autoroute urbaine A35 de son important trafic de transit, l’A355 fluidifiera le trafic au sein de l’Eurométropole de Strasbourg et de son territoire - avec à la clé 10 millions d’heures gagnées chaque année - et facilitera le développement des mobilités partagées et décarbonées, contribuant ainsi à la réduction de la pollution atmosphérique et sonore, et à l’amélioration de la qualité de vie des habitants.Par sa conception, sa construction, et son mode d’exploitation, l’A355 constitue une réalisation sans précédent en France parmi les infrastructures de transport routier, en matière de transparence écologique et d’intégration environnementale. 1 315 hectares de compensations environnementales ont ainsi été mises en œuvre – soit plus de 4,5 fois la surface de l’emprise définitive de l’autoroute – et 130 passages à faune ont été aménagés, soit en moyenne un ouvrage tous les 200 mètres – une densité 20 fois supérieure aux autres réseaux autoroutiers en France.Dans le même temps, un rassemblement d'opposants à cette autoroute s'est tenu près d'une autre portion, rassemblant "une centaine" de personnes selon les organisateurs, dont plusieurs maires des communes alentours.La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a boycotté, comme d'autres élus métropolitains, la cérémonie d'inauguration, qualifiant le projet d'"inutile" et de "catastrophe écologique", dans des déclarations au quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace.En juillet, le tribunal administratif de Strasbourg, saisi par l'association Alsace Nature, avait reconnu des "insuffisances" dans le dossier de demande d'autorisation du chantier, notamment sur les effets de l'A355 "sur la santé humaine", la "qualité de l'air" ou l'impact "sur les sols et sous-sols".Le juge avait imposé la suspension de la mise en service, mais l'Etat avait formulé un recours, et la Cour d'appel avait annulé cette suspension, sans se prononcer sur les insuffisances.
Il y a 3 ans et 173 jours

Trois ans de travaux, 10 km de digue, NGE achève un ouvrage majeur de prévention des inondations qui concerne 55.000 personnes

Cette opération s’inscrit dans le cadre du Plan Rhône, mis en œuvre par l’État et les Régions, et plus particulièrement du programme de sécurisation des digues du Rhône depuis le barrage de Vallabrègues jusqu’à la mer, porté par le SYMADREM depuis 2007.Le chantier a mobilisé jusqu’à 100 machines de terrassement en pic d’activité. Ouvrage de protection hydraulique longitudinal de 10 km, cette digue de premier rang est composée de deux sections, une résistante à la surverse et une millénale. Dit « bi-zone », l’ouvrage est constitué d’une double protection, étanche en amont et poids en aval. L’ensemble est sécurisé par un filtre drain sur la totalité du linéaire.Au total, ces travaux représentent 1,6 million de mètres cubes de déblais avec l’objectif de réutiliser les terres excavées. La teneur en eau des matériaux a nécessité de mettre en œuvre des méthodologies de terrassement spécifique et des procédures de protection du fleuve pour une partie des terres extraites directement dans le Rhône.« Le plus contraignant sur ce chantier était la teneur en eau des matériaux. Nous avons beaucoup travaillé sur leur réemploi. Pour cela, nous avons mobilisé chez nous des équipes expertes permettant ainsi de réaliser ce chantier très technique dont nous sommes fiers pour la région d’Arles, berceau historique de l’activité terrassement avec Guintoli » Grégoire Becker, directeur d’agenceChiffres clésDéblais / remblais étanches 1.600.000 m3Enrochements bétonnés 300.000 TFiltre drain 30/60 200.000 m3
Il y a 3 ans et 173 jours

Aube : La passion du béton

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Sophie Doré est la tête de l’entreprise Terrassements de Champagne depuis 10 ans. [©Mercedes-Benz] Sophie Doré travaille sur toute la région de Troyes, ainsi que sur une partie de la Bourgogne et dans l’Aube. Son rôle ? Ravitailler les chantiers à l’aide de ses camions, tous carrossés en toupie à béton, dont le Arocs 3240 8×4, d’une puissance de 290 kW/396 ch. Passionnée par son métier, elle y a été bercée dès son enfance. « Les camions ? Je suis née dedans ! J’ai commencé comme assistante de mon père qui avait une entreprise de terrassement. » Tel père, telle fille : quand il a pris sa retraite, elle n’a pas hésité à reprendre le flambeau. A la tête des Terrassements de Champagne, maintenant spécialisée dans le béton, Sophie Doré exerce sa fonction depuis 10 ans, pour le plus grand bonheur des compagnons sur les chantiers. « Sur les chantiers, les gens sont contents de me voir : je suis pour eux un rayon de soleil ! » Lire aussi les autres actualités en région Le quotidien de la jeune femme n’est pourtant pas de tout repos. En effet, son métier se divise en 2 parties. D’un côté, elle ravitaille les chantiers avec ses camions, avec 4 chauffeurs sous sa direction. Qu’elle sait remplacer lorsqu’ils ne sont pas disponibles. D’un autre, Sophie Doré gère les contrats de ses clients. Clients qui ont d’ailleurs augmenté avec la campagne de communication de Mercedes-Benz Trucks France. « Mettre en avant Sophie Doré lui a fait gagner en visibilité, explique Olivier Amélineau, responsable presse et relations publiques de Mercedes-Benz France. Nos publications sur les réseaux sociaux lui ont permis de récupérer une belle liste de contacts. » La marque a voulu mettre en lumière les femmes dans un milieu où les hommes sont plus nombreux. Elle propose des formations gratuites pour montrer les spécificités de ses véhicules. Ainsi, Sophie Doré sillonne les routes de France, à la conquête du Grand Est. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 180 jours

Le futur CHU de Nantes sera construit sur une île, un choix contesté

"Les travaux sont loin d'être très très avancés", indique Bernard Le Mével, ancien directeur du Centre régional de lutte contre le cancer de Nantes, mais le permis de construire a été délivré en juillet 2019 et la direction du CHU annonce la pose d'une première pierre "fin novembre, début décembre"."Le choix du site va entraîner des surcoûts absolument incroyables, qui pourraient être consacrés à l'achat de matériel", regrette M. Le Mével, membre du "Collectif Stop Transfert", un groupe hétérogène d'anciens médecins, de représentants de la CGT, d'Attac ou encore d'élus LR et LFI.En juillet, ils ont publié une tribune "Nous accusons!", dans laquelle ils dénoncent l'implantation du CHU sur l'île de Nantes, au détriment de Laënnec, un site plus spacieux, à une dizaine de km au nord du centre-ville. Ils assurent que l'hôpital sera "saturé dès le départ, interdisant toute possibilité d'expansion", ou encore que le budget du projet "est largement sous-estimé".Le manque de parkings, les risques d'inondations, les nuisances sonores des avions atterrissant à l'aéroport Nantes Atlantique, ou encore la découverte de bombes non explosées de la Seconde guerre mondiale lors du terrassement, figurent aussi parmi leurs griefs.Toutes ces inquiétudes "se sont exprimées au moment de l'enquête publique, au moment de l'élaboration du permis de construire. C'est derrière nous, le permis de construire est signé, il n'y a pas eu de recours (...) le projet va se faire", tranche de son côté Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l'Agence régionale de santé des Pays de la Loire."Tout a été prévu""Il n'y a aucun risque", abonde Philippe El Saïr, directeur général du CHU, où travaillent quelque 12.000 salariés."Toutes les réponses ont été apportées (...) les installations techniques de l'hôpital, par exemple, ne seront pas en sous-sol, seront à des niveaux supérieurs, même si une crue millénaire se produit, tout a été prévu", poursuit-il.Ce projet "a du sens, parce que ce projet va améliorer les conditions de travail des soignants, parce que ce projet va permettre de continuer à avoir des médecins de grande qualité", explique pour sa part la maire PS de la ville, Johanna Rolland.Selon les porteurs du projet, l'installation en centre-ville sera un facteur d'attractivité pour ce "quartier de la santé", qui réunira au même endroit plusieurs sites de l'actuel CHU vieillissant et sera constitué de l'hôpital, d'un pôle d'enseignement, d'instituts de recherche et d'entreprises.Le projet "a maturé dès 2006", insiste M. Coiplet, soulignant que s'il fallait "repartir à zéro, alors là, on se retrouve dans 30 ans!".Mais les rebondissements se multiplient, montrant selon les opposants, que le projet est mal engagé.L'Etat a augmenté sa participation de 175 millions d'euros l'hiver dernier, portant son financement à 400 millions pour ce projet désormais chiffré à 1,2 milliard d'euros, et plusieurs surcoûts sont liés au choix du terrain, estiment les opposants."Il faut revoir toutes les lignes de tramway parce qu'en voiture, c'est très compliqué de circuler parce que vous êtes sur une île tout simplement, et du fait des caractéristiques du sous-sol, on est obligés de mettre des pieux à trente mètres de profondeur pour soutenir" le bâtiment, explique Laurence Garnier, sénatrice et chef de file de l'opposition LR au conseil municipal.Le triple vitrage pour limiter le bruit des avions, ou encore la dépollution liée aux bombes non explosées sont aussi citées en exemple de coûts supplémentaires.Par ailleurs, contrairement à ce qui avait été annoncé, la totalité des activités ne seront pas sur l'île de Nantes, mais un "pôle de longévité" sera créé à Laënnec. Enfin, il y a quelques semaines, le quotidien Presse Océan révélait que le contrat de maîtrise d'oeuvre du futur CHU avait été résilié en mars, faisant craindre aux opposants des retards de livraison.
Il y a 3 ans et 183 jours

Nouvelle mise en examen dans l’enquête sur l'enfouissement illégal de déchets du chantier du Grand Paris

Il s'agit de la huitième personne mise en examen dans cette affaire, qui vise notamment l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole sur la commune de Vaujours (Seine-Saint-Denis).Poursuivi pour extorsion en bande organisée et blanchiment en bande organisée, il a été placé sous contrôle judiciaire.Mardi, le journal Le Parisien avait révélé le placement en garde à vue de trois hommes.Le chef de police municipale de Vaujours et l'ex-directeur des services de la ville ont déjà été mis en examen en décembre 2020 et placés sous contrôle judiciaire, poursuivis pour extorsion en bande organisée et tentative, associations de malfaiteurs, trafic d'influence et différentes atteintes à l'environnement.Ils sont soupçonnés d'avoir permis l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole de cette commune de 7.000 habitants.D'autres terrains situés à Villeparisis, Liverdy-en-Brie (Seine-et-Marne) ou en Essonne ont subi le même sort.Une société de terrassement, qui appartiendrait à des personnes liées au grand banditisme, y aurait déposé des déchets bruts pendant deux ans, avait rapporté une source proche de l'enquête, ajoutant que les camions de gravats déversés sur les différents terrains pouvaient lui rapporter jusqu'à 60.000 euros par jour.Cette enquête de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris a été ouverte en 2018.
Il y a 3 ans et 188 jours

Les trophées de la chaux 2021

Les Trophées de la Chaux organisés tous les deux ans par Ciments Calcia et Socli ont été décernés sur le Salon International du Patrimoine Culturel. Ouvert aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers réalisé entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction et effectué avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia, les Trophées de la chaux 2021 ont reçu une vingtaine de candidatures et retenu 10 dossiers. A l’issue d’un grand oral final, le jury a récompensé les auteurs de 3 chantiers d’exception, s’appuyant sur la mise en œuvre de solutions originales, l’emploi de méthodes innovantes et la prise en compte des conditions sécuritaires ou techniques de réalisation des travaux. Le premier prix a été attribué à Eric Constant, gérant de Terre et Matières, pour la restauration extérieure de la chapelle Sainte-Sigolène à Parisot (81). Si cet édifice du XIIème siècle avait déjà connu une phase de rénovation en 2017, il s’agissait ici de restaurer la tranche finale, à savoir le clocher, le porche ainsi que les murs nord et sud. A cette occasion, l’entreprise Terre et Matières a révélé tout son savoir-faire en décroutant les murs, sur une hauteur de 16 m, pour les mettre à nu (à l’origine, briques foraines recouvertes d’un enduit) avant de réaliser un rejointoiement exemplaire à la chaux blanche NHL 2 RENOCHAUX de Ciments Calcia, associée à du sable roux local. Cette même chaux a été utilisée pour la couche de finition du clocher qui avait auparavant bénéficié de l’application, en deux passes, d’une chaux grise NHL 3,5 CHAUX SOCLI. Second prix : Entreprise Paramelle. Déjà primé lors des Trophées de la chaux 2019, le jeune entrepreneur de 30 ans Fabien Paramelle confirme sa dextérité en restaurant à Figéac (46), au sein d’un secteur sauvegardé, un immeuble qui abritait une ancienne boulangerie avec fournil. Cette restauration s’est avérée des plus techniques car le bâtiment, composé de deux étages en colombage, présentait une structure en mauvais état : il a fallu, en effet, la renforcer et lier le colombage mécaniquement, car celui-ci n’était pas relié dans les angles. Belle surprise en phase de décroutage de la façade : deux ogives moyenâgeuses en partie basse ont fait surface, ce qui a induit une modification des plans afin de les restituer (remise en état des linteaux démolis et greffe de pierres sur les ogives). Fabien Paramelle a notamment réalisé une projection à la machine avec du liant traditionnel à la chaux CHAULYS BLANCHE HL2 de Socli sur une surface de 280 m², intérieur et extérieur confondus. Soulignons aussi la dépose de tout le sol en ciment remplacé par un béton de chaux réalisé avec la CHAUX RABOT NHL 5 de Socli, également utilisée pour la pose du dallage en pierre scellé, favorisant la respirabilité du support. Troisième prix : Entreprise Solé et fils. Claude Solé a concouru aux Trophées de la chaux 2021 avec une rénovation d’envergure, en cœur de ville : celle du bâtiment dit Château de Pollestres (66), réhabilité en centre culturel. Plusieurs étapes du projet ont été louées par le jury : la démolition/reconstruction d’une partie de la bâtisse en ossature béton/métal ; le traitement des façades avec application d’enduit à base de CHAULYS, finition à pierre vue et coloration naturelle au sable jaune ; la reprise des appuis de fenêtre par taille de cayroux in site ; le rehaussement de la corniche… Soulignons également l’implication environnementale de l’entreprise qui, en début d’opération, a pris soin de créer une ouverture dans un mur de clôture existant pour pouvoir effectuer le tri sélectif à l’aide de bennes à déchets. 7 autres finalistes à saluer BTMS Construction pour la rénovation d’une habitation de village à Olargues (34) Reconstruction d’un bâtiment en ruine, dans le respect de la tradition locale, avec les matériaux du site (pierres calcaires, lauzes, ardoises…) et création d’une extension : l’ensemble des maçonneries en pierres et les éléments de couverture ont été mis en œuvre à la chaux naturelle, la finition réalisée aux mortiers de chaux et sable local, conformément aux autres bâtis du hameau qui se trouve au cœur d’un parc naturel. Quant à l’enduit intérieur isolant chaux-chanvre projeté, avec finition taloché fin, il protège l’habitat et garantit un intérieur sain. FINS pour la restauration d’une bâtisse du 7ème siècle à Lectoure (32) Création d’ouvertures avec réutilisation des pierres du chantier, application d’enduits extérieurs et intérieurs, mise en place de béton de chaux, extension, réhabilitation d’un puits, transformation du poulailler en garage ont constitué autant d’étapes pour la réfection de ce bâtiment à l’abandon. JAM pour la restauration de la grotte de fraîcheur du château de Bonrepos-Riquet (31) Au cœur du parc d’un château classé monument historique, cette grotte artificielle a bénéficié d’un terrassement pour sa mise à nue, d’une réalisation de structure béton de protection, d’une dépose et reconstruction de la voûte avec reconstitution de la façade d’entrée. LATARCHE pour la restauration d’une grange foraine pyrénéenne à Artalens-Souin (65) Depuis la loi montagne en 1985, les bâtiments agricoles inutilisés peuvent être restaurés en tant que résidences secondaires, leur rénovation devant répondre à un cahier des charges strict. C’est le cas de cette grange foraine, partie intégrante du patrimoine des Hautes-Pyrénées, qui a été l’objet de travaux de démolition des façades et pignons, reconstruction des murs en moellons de réemploi hourdés au mortier chaux et réalisation de joints creux. Philippe GOLCBERG pour la restauration extérieure d’un bâtiment art nouveau néogothique à Montpellier (34) Les modénatures en pierres calcaires de Castries ont été reprises et un faux appareil traditionnel de briques 5X11X22 a été engravé à frais et peint à fresque en deux patines sur un enduit taloché fin. La reconstitution des appuis de fenêtres, du soubassement et des joints complète l’intervention. PINTO pour la restauration intérieure du château de Toulonjac (12) Inscrit au titre des monuments historiques en 1993 et classé en 1995, l’édifice a été restauré de l’intérieur avec, entre autres, la réalisation d’une correction thermique sur murs périphériques par application d’un enduit chaux-chanvre, la reprise des plafonds avec enduits à la chaux, la réalisation de chapes au sol à la chaux avec pose de tomettes de récupération à la barbotine… RYBICKI FAÇADES pour la restauration et Rénovation du château de Pouille à Gaillac (81) Cette réalisation a conjugué rénovation gros œuvre (maçonnerie générale), restauration des briquettes et finition avec enduits à la chaux naturelle. Le jury se composait de 5 membres : Marion Lecanu, Directrice de l’ECMH à Paris, José Granados, Délégué départemental, représentant de la Fondation du Patrimoine de l’Hérault et architecte, Romain Lelièvre, Architecte des Bâtiments de France à l’UDAP 11 , Christophe Possémé, Président de l’UMGO et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef et Directeur de la publication d’Atrium Patrimoine.
Il y a 3 ans et 189 jours

Deltamod livre 1.700 m² de bureaux modulaires reconditionnés en Ile de France

L’objectif de ce projet était de mettre en place une capacité d’accueil dans les meilleurs délais, avec une forte valeur ajoutée quant aux besoins d’usage et une approche constructive responsable. 1.700 m² issus du reconditionnement de 2 bâtiments modulairesPrécurseur sur ce métier émergent du réemploi immobilier, l’entreprise nantaise Deltamod, spécialiste du rachat, reconditionnement et transfert de bâtiments hors-site modulaire en France depuis 2013, s’appuie sur sa nouvelle usine de 3.000m², unique en France, parce que conçue et dédiée au reconditionnement de constructions industrialisées, et les 30.000 m² de surface de stockage pour accueillir des bâtiments modulaires disponibles afin de répondre immédiatement aux demandes des clients mais pas seulement.DELTAMOD assure un "sourcing" permanent des opportunités et disponibilités de bâtiments modulaires inexploités afin de proposer des solutions de valorisation à toutes les parties prenantes. C’est le cas de ce projet de reconditionnement pour lequel Deltamod a recensé 2 bâtiments modulaires disponibles auprès de deux grandes entreprises françaises, PSA (Peugeot, Citroën) et SANOFI."Ce projet reflète l’excellence et le savoir-faire de notre entreprise." évoque Pierre VISONNEAU, Directeur général de Deltamod, sourcing, valorisation, transformation autour de process constructifs hors site et une approche globale bas carbone. "Nous avons créé un seul et même bâtiment de 1 700 m² de surfaces à partir de 2 structures existantes que nous avons reconditionné sur site pour une grande partie intégrant toute la gestion de maîtrise d’ouvrage dans le but de répondre au nouvel usage de notre client. Nous avons ainsi diminué les coûts d’installation ainsi que l’impact carbone sans oublier le temps d’installation réduit à son maximum par rapport à du neuf" ajoute Pierre Visonneau.1.700 m² transférés, reconditionnés, achevés en 10 moisDeltamod a ainsi transféré du groupe PSA Sochaux (25), 1.270 m² de bureaux jusque-là utilisés au développement de la marque Citroën DS sur le nouveau site pour engager le reconditionnement et le nouvel agencement sous la direction des équipes Deltamod et l’assistance de partenaires/prestataires.En ce qui concerne les 430 m² suivants, Deltamod s’est tournée vers SANOFI (60) qui n’avait plus l’usage d’un bâtiment administratif. Ce programme a été entièrement "retrofité" dans l’usine de reconditionnement Deltamod avant de rejoindre le site final pour compléter les besoins en un seul corps.Résultat, deux sources distinctes mais un seul bâtiment final avec un niveau de finitions intérieures proche d’une opération neuve, sur 3 niveaux (R+2) en un temps record de 5 mois pour la partie opérationnelle et de 10 mois intégrant la période d’étude.L'économie circulaire et le hors-site ouvrent le champ des possiblesLes enjeux environnementaux font du réemploi une priorité et permet le développement d’un nouveau modèle, plus économique, plus vertueux parce que plus sobre. Le choix d’utiliser le reconditionné devient une marque d’engagement autant que d’être une opportunité économique. Il gagne désormais tous les secteurs d’activité (téléphonie, automobile) et la construction hors-site ouvre aussi le secteur immobilier et de la construction à ce potentiel.Tout le potentiel du réemploi immobilierUn bénéfice environnementalLes systèmes constructifs hors site ont la même durée de vie qu’une construction traditionnelle, c’est à dire environ 50 ans. Les systèmes modulaires parce qu’assemblables, démontables, transférables et transformables, représentent un potentiel unique de réemploi et d’économie de ressources naturelles. Modernisables, réalisés à partir de matériaux recyclables, ils accompagnent aussi l’approche bas carbone en devenant, comme toute construction, de moins en moins énergivore.A qualité égale, la construction hors-site est toujours plus rapideEn combinant les atouts de la construction hors site modulaire et le reconditionnement de cette typologie constructive, on arrive à des délais de mise en œuvre incomparables quand la réactivité devient clé.Économiser du temps, de l’argent et préserver l’avenirA usage comparable, la réponse constructive hors-site devient plus compétitive grâce à l’économie d’échelle industrielle et au gain de temps. Dans le secteur modulaire, la logique de réemploi accélère encore le champ des possibles et des délais ! Sans compter le bénéfice économique en valorisant une structure existante et l’économie environnementale par la préservation de ressources naturelles (matériaux de construction). Avec une durée de vie structurelle de 50 ans en moyenne, c’est 50 ans de valorisation immobilière possible parce que modifiable, optimisable, transformable.Deltamod, l'industrialisation d'un nouveau service immobilierA cette échelle programmatique et au regard des normes constructives en vigueur, Deltamod propose une solution globale à partir d’une organisation et des moyens industriels en phase. Ingénierie et transfert sont gérés par le bureau d’études intégré et le service logistique. La capacité à reconditionner près de 400 m² dans une unité industrielle dédiée montre la pertinence de l’offre technique et industrielle de Deltamod. C’est la prestation complète du projet qui apporte la cohérence finale à la solution de réemploi de la société Deltamod.Une gestion globale pour une maîtrise technique, économique et calendaireDeltamod assure la totalité des opérations du projet, du terrassement en passant par le transport jusqu’à la mise en service final des bâtiments reconditionnés sur-mesure."Maîtriser la chaîne globale du réemploi est notre force. Référent sur ce marché depuis 2013, nous avons bâti des relations de confiance avec des prestataires sur tous les domaines périphériques au reconditionnement du bâtiment modulaire hors-site. Nous sommes l’interlocuteur principal de notre client et nous gérons l’ensemble du chantier et des corps d’état nécessaires. Expertise, réactivité, maitrise, économie et développement durable sont donc au rendez-vous" conclut Pierre Visonneau.Des bâtiments modulaires réutilisés dans 6 ansSi l’utilisation du bâtiment modulaire est actée par notre client pour une durée de 6 ans, la vie du programme immobilier perdure… En effet, il est fort à parier que ces 1.700 m² de bureaux reconditionnés et modernisés seront disponibles à un nouvel usage sur un nouveau site, grâce à l’offre Deltamod.
Il y a 3 ans et 190 jours

Focus sur les étapes clés du nivellement de terrain

Avant de nous lancer des travaux de construction, il est souvent nécessaire de niveler le terrain. Le nivellement permet en effet de l’aplanir en faisant disparaitre les pentes. Il peut de ce fait se matérialiser soit par le retrait de matières soit par le remblaiement. C’est pourquoi on le classe parmi les travaux de terrassement. Dans cet article, nous allons nous focaliser sur les étapes clés du nivellement de terrain. Découvrez ! La délimitation de la partie à niveler Avant toutes choses, il est essentiel de délimiter la partie à niveler. Pour ce faire, on peut se servir de piquets que l’on plantera à chaque extrémité du terrain et qu’on reliera entre eux par une corde. Les piquets en question n’ont pas besoin d’être à la même hauteur. Ce qui n’est pas le cas de la corde. Il faut veiller à ce qu’elle soit aussi horizontale que possible pour que le nivellement soit parfait. En outre, si vous désirez obtenir un résultat satisfaisant, nous vous conseillons de faire appel à une entreprise de terrassement. La détermination de la hauteur du nivellement L’étape suivante consiste à définir la hauteur du nivellement. Afin que le terrain soit bien plat, reliez deux piquets grâce à une corde. Généralement, la corde doit partir du point le plus haut du terrain vers le point le plus bas. Ici encore, il faut constamment vérifier son horizontalité. L’ameublissement de la terre Pour niveler un terrain, on déplace souvent de la terre en partant du point haut vers le point bas. En fonction de la dimension du terrain, il faudra utiliser certains outils. Pour une petite surface, il suffit de se munir d’une pioche et d’une fourche pour ameublir la terre. En revanche, il faudra utiliser un motoculteur ou une motobineuse. Ces engins vous permettront de soulever de la terre sur 20 à 60 cm de profondeur sans grande difficulté. Enfin, l’usage d’une mini-pelleteuse est incontournable pour les surfaces très vastes. Dans tous les cas, sachez que vous pouvez recourir aux services d’une entreprise de terrassement pour niveler votre terrain. L’enlèvement des racines et des pierres Une fois que la terre est ameublie, il est plus aisé de retirer les pierres et les racines qui peuvent entraver son nivellement. Bien qu’elle soit fastidieuse, cette tâche peut se faire manuellement. Pour travailler rapidement et efficacement, l’usage d’une déracineuse et d’une dépierreuse est vivement recommandé. Le nivellement du sol Vous disposez de plusieurs options pour cette étape. D’une part, vous pouvez vous servir d’une pelle et d’un râteau pour déplacer la terre en suivant le sens de sa pente avant de l’aplanir. D’autre part, vous pouvez rapporter la terre en partant du point le plus haut vers le point plus bas grâce à une longue planche de bois ou une échelle. Dans tous les cas, sachez qu’il faut au moins deux personnes pour réaliser cette tâche. Le tassement du terrain Pour tasser le sol, il faut un rouleau à aplanir. Cet outil permet de lui conférer une forme bien plane. En le faisant passer sur toute la surface du terrain, vous pourriez d’ailleurs faire ressortir quelques défauts. Ce qui vous permet de les corriger avant de travailler le terrain. Choisissez de préférence un modèle de rouleau en métal. Comme on le remplit d’eau, il est plus facile de le vider et de le ranger. Attendre que le sol se mette en place IL est crucial de laisser le sol se mettre en place pendant au moins 48 heures avant d’entamer la moindre chose sur le terrain nivelé. À cet effet, il faut éviter de le piétiner et d’y installer quoi que ce soit. Vous devez d’ailleurs faire passer à nouveau le rouleau à aplanir après 48 heures.
Il y a 3 ans et 193 jours

Travaux de maçonnerie : interventions et budget à prévoir

En effet, pour réussir à mener à bien vos travaux de maçonnerie, vous devez anticiper les étapes indispensables à suivre. Parallèlement, il est également impératif de prévoir le budget essentiel pour l’exécution de toutes ces interventions. Dans cette optique, faire appel à un maçon reste la meilleure alternative pour assurer la qualité de votre projet, principalement lorsqu’il s’agit de gros œuvre. Ce type d’opération revêt effectivement une grande importance dans la mesure où elle garantit la protection, la stabilité ainsi que la résistance de votre construction. Autrement dit, que ce soit dans le cadre d’une rénovation ou d’une nouvelle édification, vous ne devez en aucun cas négliger cet aspect. Réalisation de gros œuvre Dans la pratique, grâce au savoir-faire d’un professionnel, l’ensemble de ces tâches permet de : Garantir la solidification des bases de votre future maison, Améliorer la résistance des constructions existantes. En effet, sans les compétences essentielles dans ce domaine, ces travaux sont susceptibles d’être mal exécutés, ce qui engendrera des risques de malfaçon. Or, cette défaillance fragilisera votre édifice en provoquant des soucis graves, à l’instar de : Problème de fissurations, Phénomène affaissement de terrain, Effondrement… Pour ce faire, le spécialiste réalisera des opérations spécifiques, telles que : Le terrassement, Le soubassement, La fondation. Concrètement, elles ont pour finalité d’édifier les structures fondamentales de votre habitation qui sont destinées à : Soutenir son poids total, Assurer sa protection contre les intempéries. Dans cette optique, selon les circonstances, il peut prévoir de former l’ossature de votre construction ou bien d’en modifier la structure. Il est effectivement probable que soyez amené à planifier : La création d’une extension ou une dépendance, L’installation d’un portail, la démolition da façon partielle de vos murs porteurs, L’agrandissement de votre bâtiment, La mise en place d’une fenêtre ou d’une porte… Fourchette de prix sur le marché Comme le coût d’un projet en maçonnerie peut varier selon l’envergure de vos travaux, il est effectivement plus que recommander de demander un devis au préalable. A titre indicatif, vous trouverez ci-après les prix moyens sur le marché. Pour une installation d’un mur en brique, il faut prévoir 35 à 65 euros/m² ; s’il s’agir d’un monomur, comptez plutôt entre 50 à 80 euros/m². Si vous voulez des parois en béton cellulaire, tablez entre 30 à 90 euros/m², contre 40 à 100 euros/m² pour des revêtements en parpaing. Si vous souhaitez entreprendre le coulage d’une chape en béton, le prix sera de 35 à 45 euros/m² en intérieur et de 40 à 55 euros/m² en extérieur. Pour une dalle en béton, le tarif est estimé à 130 à 220 euros/m² en intérieur et de 100 à 200 euros/m² en extérieur. Autrement, pour des interventions de création : Une dépendance vous coûtera 400 à 600 euros/m², Une fondation vous reviendra entre 100 à 200 euros/m³. En somme, le bon déroulement de vos travaux de maçonnerie dépendra de différents facteurs tels que l’ampleur de votre chantier et le budget y afférent. Afin d’avoir la sérénité de mener à bien votre projet, il est fortement recommandé de faire appel à un maçon expérimenté comme sur ce site : https://www.macon-varois.fr/ . Ainsi, vous serez à l’abri d’éventuels risques de malfaçon.
Il y a 3 ans et 228 jours

Sophie Doré : Les pieds dans le béton

Sophie Doré sillonne le Grand-Est avec son nouveau Arocs 3240 8×4 d’une puissance de 290 kW/396 ch [©Mercedes-Benz Trucks France] Sophie Doré travaille sur toute la région du Grand-Est, ainsi que sur une partie de la Bourgogne. Son rôle ? Ravitailler les chantiers avec l’aide de ses camions, tous carrossés en toupie à béton, dont le Arocs 3240 8×4 d’une puissance de 290 kW/396 ch. Passionnée par son métier, elle y a été bercée dès son enfance. « Les camions ? Je suis née dedans ! J’ai commencé comme assistante de mon père qui avait une entreprise de terrassement. » Tel père, telle fille : quand il a pris sa retraite, elle n’a pas hésité à reprendre le flambeau. A la tête des Terrassements de Champagne, maintenant spécialisé dans le béton, Sophie Doré exerce sa fonction depuis 10 ans, pour le plus grand bonheur des compagnons sur les chantiers. « Sur les chantiers, les gens sont contents de me voir : je suis pour eux un rayon de soleil ! ».  A la conquête du Grand-Est Le quotidien de la jeune femme n’est pourtant pas de tout repos. En effet, son métier se divise en 2 parties. D’un côté, elle ravitaille les chantiers avec ses camions, avec 4 chauffeurs sous sa direction. Qu’elle sait remplacer lorsqu’ils ne sont pas disponibles. D’un autre, Sophie Doré gère les contrats de ses clients. Clients qui ont d’ailleurs augmenté avec la campagne de communication de Mercedes-Benz Trucks France. Lire aussi : Haute-Saône : Une année de développement durable pour LD Contrôles « Mettre en avant Sophie Doré lui a fait gagner en visibilité, explique Olivier Amélineau, responsable presse et relations publiques de Mercedes-Benz France. Nos publications sur les réseaux sociaux lui ont permis de récupérer une belle liste de contacts. » La marque a voulu mettre en lumière les femmes dans un milieu où les hommes sont plus nombreux. Elle propose des formations gratuites pour montrer les spécificités de ses véhicules. Ainsi, Sophie Doré sillonne les routes de France, à la conquête du Grand-Est.
Il y a 3 ans et 239 jours

Grand Paris Express : En route vers Orly, en métro

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les travaux sont réalisés en “top & down”. Une dalle de 1,50 m d’épaisseur (visible à droite) fait l’interface entre le chantier de la gare, en sous-œuvre et celui du parking, en superstructure. [©ACPresse] A ne pas en douter, l’aéroport parisien d’Orly est en train de vivre l’une de ses plus importantes transformations depuis sa mise en service. Alors même que les aérogares Ouest et Sud ont fusionné, avec l’inauguration du bâtiment de jonction, pour former les nouveaux terminaux d’Orly 1, 2, 3 et 4, les travaux se poursuivent à leurs pieds. Cette fois-ci pour créer les futurs terminus des lignes 14 et 18 du métro parisien. Ceci, dans le cadre du Grand Paris Express.  Le projet s’inscrit, en partie, sur la zone souterraine occupée jusqu’alors par le parking P0, qui se déleste au passage de quelque 1 500 places de stationnement… Une perte compensée par la restitution de 2 100 places nouvelles créées avec la construction d’un parking-silo en parallèle des travaux de la gare. Et dans le cadre du même marché. Celui-ci a été attribué au groupement momentané d’entreprises conjointes constitué de Demathieu & Bard (mandataire), Gagnepark, Léon Grosse et Sefi-Intrafor. Les travaux de la gare ont débuté en décembre 2018 avec le lot “fondations profondes”. A elle seule, cette partie constitue déjà un tour de force de par la présence de plus de 500 ml de parois moulées de plus de 1,50 m d’épaisseur et quelque 50 pieux de 30 m de long. « La gare terminus Aéroport d’Orly est un chantier prioritaire du Grand Paris Express, avec les Jeux olympiques de l’été 2024 comme date butoir », explique Philippe Launois, directeur de projet Demathieu & Bard.  Une construction en “top & down” L’omniprésence des bétons horizontaux a nécessité une très importante quantité d’étaiements : près de 490 t au plus fort de l’activité. [©ACPresse] A ce titre, elle doit être livrée en décembre 2022, pour une ouverture prévisionnelle de la ligne 14 Sud, début 2024. Entre temps, le tunnelier de la ligne 18 atteindra ce terminus vers le mois de septembre 2023… Le timing malgré tout serré du projet a imposé une construction en “top & down”. C’est une dalle d’une épaisseur de 1,50 m d’épaisseur et d’une superficie d’environ 5 000 m2qui constitue l’interface entre le chantier souterrain – la gare proprement dite – et le chantier aérien – le parking-silo -. La dalle est portée par la paroi moulée périphérique et par une série de poteaux préfondés. Une fois construite, les travaux de terrassement ont pu être lancés en sous-œuvre, à partir de janvier 2020. Quant à l’érection du parking, elle a été lancée entre temps, dès juillet 2019. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 245 jours

JO-2024: la justice suspend le permis de construire d'une piscine d'entraînement

"L'exécution de la présente ordonnance, qui suspend le permis de construire litigieux, implique nécessairement, comme le soutiennent à bon droit les requérants, qu'il soit immédiatement mis fin aux travaux déjà entrepris", a conclu la cour administrative d'appel de Paris, dans un arrêt consulté par l'AFP.Il existe des "doutes sérieux sur la légalité" de ce permis, déposé de façon irrégulière par Karine Franclet, la maire UDI d'Aubervilliers, et délivré sans respecter certaines règles d'urbanisme, précise la décision."On se pourvoit en cassation auprès du Conseil d'Etat et on va engager des actions point par point pour résorber chaque problématique posée par le juge", a réagi l'édile auprès de l'AFP. Le projet implique notamment la destruction de 67 arbres, "alors que le permis de construire n'envisage au titre de la compensation (...) que la replantation de 47 arbres", a ainsi détaillé la cour. "On est soulagés, c'est une reconnaissance. Les travaux de terrassement ont commencé ce (lundi) matin, ils ont dû s'arrêter", a déclaré à l'AFP Ziad Maalouf, un des trois jardiniers à l'origine de la requête, avec deux associations de défense de l'environnement. "Nous continuons à dénoncer le fait que nous pouvions faire autrement", a martelé Jean-Marie Baty, président du MNLE 93 (Mouvement national de lutte pour l'environnement). Urgence écologiqueLa suspension en urgence des travaux ne signifie pas l'arrêt total du projet, qui doit faire l'objet d'une nouvelle audience au fond. La même juridiction avait interrompu en avril les travaux du village des médias, autre projet phare des JO en Seine-Saint-Denis. Mais trois mois plus tard, après l'étude du dossier au fond, elle avait fait machine arrière, autorisant la reprise du chantier. La suspension du permis de construire intervient alors que les parcelles concernées par les travaux ont déjà été détruites. Samedi encore, environ 300 personnes ont défilé à Aubervilliers pour dénoncer ce projet contraire, selon elles, à l'urgence écologique. Elles visent surtout le solarium qui doit accompagner le centre aquatique et voir le jour en lieu et place des arbres et potagers. Les jardins ouvriers des Vertus, enclave centenaire de 2,5 hectares au pied des tours, doivent être amputés de 4.000 m2 pour la construction de cet ouvrage. La majorité des jardiniers concernés ont été déplacés sur d'autres parcelles voisines par Grand Paris Aménagement, détenteur du terrain.33 millions d'eurosBassin d'entraînement pour les nageurs lors des JO, la piscine doit ensuite être accessible aux habitants de cette ville populaire, dans un département où 60% des enfants ne savent pas nager à leur entrée en sixième, notamment faute d'infrastructures suffisantes. Pour Aubervilliers (87.000 habitants en lisière de Paris), l'enjeu dépasse la seule histoire d'eau car il doit concrétiser un vieux projet d'aménagement du territoire: l'installation d'une piscine olympique fut déjà évoquée lors de la candidature de Paris aux JO-2012. Le projet est estimé à 33 millions d'euros, dont environ un tiers doit être financé par la Solideo, la société chargée de livrer les ouvrages pour les JO-2024. Selon le plan initial, ce bassin controversé devait l'être au plus tard le 26 juin 2024, un mois avant le coup d'envoi des JO."Si le calendrier ne permet pas que la piscine soit fléchée comme un site d'entraînement, la Solideo posera le débat" de sa participation financière, a averti lundi devant la presse Stéphane Troussel, le président (PS) du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Si ce scénario catastrophe devait se réaliser, "je n'ai pas l'intention que la Seine-Saint-Denis perde ses crédits", a anticipé M. Troussel, qui a fait de "l'héritage" des Jeux une priorité pour doper le développement du département le plus pauvre de France métropolitaine. "On a des inquiétudes mais on va tout faire, y compris solliciter le Premier ministre via le préfet pour maintenir les subventions dans un calendrier plus contraint", a soutenu la maire d'Aubervilliers.Contactés, la Solideo et le comité d'organisation Paris-2024 n'ont pas souhaité réagir.
Il y a 3 ans et 256 jours

Critiques et soupçons s'amoncèlent pour Jean-Luc Boch, porte-voix de l'industrie du ski

Le Savoyard, qui préside depuis 2020 la puissante Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), est un visage connu des médias. Partisan du tout-ski en montagne, il défend vigoureusement les stations, notamment auprès du gouvernement.Cet édile de 54 ans dirige depuis 2014 la mairie de La Plagne-Tarentaise, mais il est également patron d'une entreprise du bâtiment sur sa commune.Une double casquette qui lui a déjà valu l'annulation d'une délibération par la justice administrative. Mais d'autres signalements, dont un au pénal, le mettent directement en cause.Au printemps 2017, l'enfant du pays fraîchement nommé à la tête de France Montagnes, l'outil de défense et de promotion de l'or blanc en France, faisait voter au conseil municipal la vente de parcelles au coeur de la station à un promoteur qui fera appel à Boch et Frères, entreprise dont il est président, pour le terrassement du terrain.La justice administrative a définitivement reconnu au printemps 2021 l'illégalité de cette décision, jugeant le maire personnellement "intéressé" par ce vote dont il ne s'est pas écarté. Une "erreur" admise par M. Boch, qui assure ne pas avoir été au courant que son entreprise allait intervenir sur le projet.Erreurs d'écriture ?Cet épisode, révélé par Marianne en juillet, résulte d'un recours déposé en 2019 par un ancien membre de sa majorité, Joël Ougier-Simonin.L'ancien élu dénonce de multiples incohérences dans la gestion municipale de ce projet immobilier des "Lodges" et la justice a ouvert une enquête à l'origine d'une série de perquisitions menées fin 2020 à la mairie ainsi qu'au siège de l'entreprise et au domicile de Jean-Luc Boch, qui n'a pas encore été entendu.Des témoins ont toutefois confirmé à l'AFP avoir été auditionnés par des enquêteurs lyonnais, mais le parquet de Lyon n'est pas disponible à ce stade pour commenter ces informations.M. Ougier-Simonin dénonce, aux côtés de l'association Anticor, des faits de prise illégale d'intérêt, de trafic d'influence, de faux en écriture publique et de détournements de fonds publics.Si la délibération municipale a été annulée, la vente des parcelles n'a pas fait l'objet de recours et a donc pu être validée pour un million d'euros.Mais l'Etat, via son service des Domaines, avait approuvé en 2017 ce prix de vente pour une surface bien plus réduite que le terrain effectivement vendu : 2.328 mètres carrés, contre environ 3.300 dans l'acte de vente notarié dont l'AFP a obtenu copie."La collectivité a été pénalisée de plusieurs centaines de milliers d'euros", au moins 400.000, soutient M. Ougier-Simonin. Et ce au bénéfice du promoteur, qui engagera ensuite l'entreprise du même M. Boch pour le terrassement du chantier.Interrogé sur ce volet, ce dernier explique la différence de surface par "des erreurs d'écriture", à la fois côté Domaines et côté mairie.Tout le projet était "mal emboité dès le départ", fustige l'ancien maire et opposant Bernard Broche, qui affirme ne jamais avoir "eu tous les éléments concrets sur le dossier" ni "de réponses" à ses questions, "sauf lorsque la justice a commencé" à s'y intéresser."Conflit d'intérêts"Les détracteurs de M. Boch glissent que le maire avait été averti des risques de mélange des genres dès le début de son mandat, en 2014.À l'époque, il avait reconduit les marchés de déneigement liant sa commune et son entreprise, à l'encontre des recommandations de la préfecture car, se défend-t-il aujourd'hui, il était trop tard pour changer de prestataire avant l'hiver.La Cour régionale des Comptes estimera dans un rapport de 2018 qu'en connaissance de cause, le maire avait alors "maintenu une situation de conflit d'intérêt".Dans le cadre d'une autre opération immobilière de luxe, l'entreprise du maire est également accusée, dans un signalement transmis aux services de l'Etat, d'avoir déversé en 2019 plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de remblais de terrassement sur une piste de ski sans aucun permis de la mairie.Jean-Luc Boch reconnaît que son entreprise "aurait peut-être dû demander des autorisations" mais assure que "la piste n'a pas été modifiée".Des photos prises à différentes époques ainsi que des témoignages permettent d'affirmer, au contraire, que la piste a été durablement modifiée. Le directeur général de la Société d'Aménagement de La Plagne (SAP, filiale de la Compagnie des Alpes), qui gère le domaine skiable, est visiblement embarrassé."Nous, en tout cas, on n'a pas été donneur d'ordre", assure Nicolas Provendie, sans démentir l'impact sur la piste de ski. Le SIGP, syndicat public intercommunal qui confie la gestion de la station à la SAP, est depuis 2020 présidé par Jean-Luc Boch... dont l'entreprise avait noué de nombreux marchés avec la SAP.Boch et Frères a aussi déversé des monceaux de gravats sur un autre terrain où ils s'entassent, par endroits, jusqu'à la cime des arbres. Pour ces dépôts, l'entreprise bénéficie d'un "accord oral" avec la mairie depuis 2009, soutient M. Boch. Une enquête de gendarmerie a été ouverte après un signalement transmis à la direction régionale de l'environnement (Dreal), a rapporté à l'AFP la préfecture de Savoie.Économie "gangrénée""À chaque fois, on me cherche des noises", s'agace l'édile face à ces multiples signalements. Il y voit surtout une "vengeance" de Joël Ougier-Simonin, qui selon lui "essaye absolument d'avoir (s)a tête."M. Boch réfute catégoriquement tout enrichissement personnel. "Au contraire, (mon élection) m'a fermé beaucoup de marchés", soutient l'élu.Pour nombre d'habitants, ces affaires illustrent les failles d'une économie locale complètement tournée vers le ski et "gangrénée par l'immobilier," selon les mots d'un élu de la vallée, qui salue les signalements de ceux qui "en ont marre de voir la montagne se faire détruire."À la Plagne, le nombre de forfaits vendus est stable depuis dix ans. Mais celui des lits croit encore, de 53.000 sur la station en 2011 à 55.000 aujourd'hui.La construction "de nouveaux bâtiments va s'arrêter d'ici très peu de temps", coupe Jean-Luc Boch. "Un ou deux grands projets et après c'est terminé."
Il y a 3 ans et 257 jours

Construction Days invite le béton

Les Construction Days se tiennent du 14 au 16 septembre au parc Eurexpo-Lyon. [©ACPresse] Dans moins d’une semaine, Construction Days ouvre ses portes au parc Eurexpo-Lyon. Créé par Comexposium et le Seimat, l’évènement durera 3 j. Et se tiendra principalement en extérieur, sur 9 ha d’expositions et de démonstrations.  Le Forum de conférences et d’ateliers constituera un des points forts du rendez-vous. Ainsi, le mardi 14 septembre sera l’occasion de découvrir “la rationalisation des process, le chantier connecté”. Puis, de savoir “Comment démarrer ou améliorer sa transition énergétique”.  Mais c’est la journée du mercredi 15 septembre qui sera celle du béton… Ceci, à travers la conférence “Matériaux de construction : les nouvelles technologies au service de la transition énergétique”. Ce débat verra les interventions de Félicien Thiou, responsable construction durable de Cimbéton, de Pierre-Antoine d’Argento, délégué régional du SNBPE, et de Rolland Melet, président de 360SmartConnect. L’occasion d’en savoir plus sur “les leviers de la décarbonation de la construction en béton dans le cadre de la RE 2020”. Mais aussi sur “le béton bas carbone” ou encore sur “la traçabilité au service des objets de réduction carbone”.  Animé par Béton[s] le Magazine L’ensemble de cette intervention sera animé par Frédéric Gluzicki, le rédacteur en chef de Béton[s] le Magazine. Rendez-vous le 15 septembre de 10 h 00 à 11 h 00 sous le chapiteau central des Construction Days. L’après-midi du même jour se poursuivra autour des nouvelles technologies au service de la transition énergétique, mais sous l’angle des matériels de construction. Enfin, les conférences du jeudi 16 septembre seront axées sur l’emploi, pour savoir comment attirer les talents vers le secteur de la construction ou de la maintenance du matériel ?  Côté exposants, les Construction Days réunissent quelques 74 industriels présents issus de 6 secteurs d’activité de la filière : “Terrassement, démolition et transport”, “Route, industries des matériaux et fondations”. Mais encore “Levage et manutention”, “Nouvelles technologies” et “Gros œuvre du bâtiment et filière du béton”. Cette dernière catégorie rassemble des spécialistes, tels que 360SmartConnect, Alphi, Arcen, Carmix, Glaap & Brinkman. Tous comme Imer, Lancy, Malherbe, Merlo, Pi Makina, Putzmeister et Sateco. 
Il y a 3 ans et 288 jours

Le groupe de travaux publics Boisset crée une nouvelle industrie de revêtement éco-responsable

La solution de revêtement drainant Qualirain® développée par Qualis® Technologie permet de réaliser tout type de travaux de voirie légère perméables, pistes cyclables, voies vertes, cours de récréation Oasis, abords de piscines, îlots, trottoirs et entourages d'espaces verts... qui laissent passer l'eau pour son retour àla nappe phréatique. Subventionnable jusqu'à 70% par l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse au titre de la désimperméabilisation des surfaces, la solution de revêtement drainant Qualirain® est particulièrement adaptée aux collectivités et se destine très prochainement à une diffusion en grande distribution, jardineries et magasins de bricolage pour une utilisation par les particuliers, grâce à sa facilité d' application.C'est à la 3e génération, composée de Nicolas Boisset et Thomas Boisset que Luc Boisset confie le déploiement de Qualis®Technologie, dont les solutions sont déjà appliquées dans plusieurs communes de Drôme et Ardèche, mais aussi à Lyon et laMétropole de Bordeaux.Les applications écologiques de Qualirain® : cours de récréation, cimetières, roof top...Constituée d'un mélange de granulats naturels et de liant organo-minéral, la solution Qualirain® filtre plus de 325 litres d'eau/min/m² et permet son retour à la terre.« Nous avons créé un matériau recyclable avec cycle de vie infini grâce à l'exploitation brevetée d' un liant aqueux organo-minéral, qui associé à des granulats sans colorant, permet de créer des paysages avec la satisfaction de respecter notre environnement » Luc Boisset, PDG du Groupe Boisset.Les applications Qualis® Technologie sont adaptées aux zones de circulation des personnes à mobilité réduite, cheminements piétons, abords de bâtiments, zones piétonnes et parkings à vélo, mais aussi cours d' école, collège, lycée et université, hôpitaux, bornes fontaines, aires de livraison et voies d' accès de garage pour véhicules légers...Cours de récréation« Avec le réchauffement climatique, l'aménagement de cours de récréation Oasis pensées comme des îlots de fraicheur comprenant d'avantage de végétation, une meilleure gestion de l'eau de pluie et des points d'eau, revêtements drainants et clairs, jardins pédagogiques... vont se généraliser pour améliorer le bien-être des enfants. Nous sommes prêts ! » souligne Nicolas Boisset, directeur commercial Qualis® Technologie.Tout établissement recevant du public pourrait à court terme devenir des îlots de fraicheur pour les personnes vulnérables durant les vagues de chaleur... L'utilisation de couleurs claires permet de lutter contre les îlots de chaleur en ville comme dans les cours de récréation et les zones de jeux sur les aires d'autoroutes. « Notre revêtement contribue aussi à améliorer le confort acoustique car il absorbe le bruit des pas ! Sans solvant et sans émanation de chaleur, son application à froid n' émet pas de vapeurs toxiques et respecte la santé de nos compagnons et des applicateurs » préciseThomas BOISSET, Directeur des Travaux du Groupe Boisset.CimetièresAvec la particularité de s'étaler à la main, Qualirain® est adaptée aux terrains sensibles où l' utilisation d' engins de compactage est exclue, comme dans les cimetières dont les sous-sols, creux et fragiles, ne tolère pas les vibrations. Les risques d'effondrement sont alors limités, en plus de la disparition des flaques d'eau et des opérations de désherbageRoof top hydro-actifsLégère, la solution Qualirain® permet aussi la création de circulation piétonne sur les toitures qui deviennent hydro-actives avec la capacité de stocker, irriguer et réguler les eaux pluviales. De plus, l'utilisation du liant aqueux organo-minéral permet la réutilisation des eaux pluviales.Améliorer l'habitat et le cadre de vie des habitantsAvantagesRéduction de la taille et du coût des chantiers, petits conditionnements, fin des arrosages pleine-terre, lutte contre les îlots de chaleur, zéro pénibilité...Grâce au retour de l' eau à la terre, les solutions Qualis technologies permettent de réduire la taille et le coût des chantiers en raison d'utilisation de conduites d' évacuation de faible diamètre, voire même parfois la suppression totale des tuyaux. Par son application à la main, les nuisances pour les riverains sont diminuées ;« Nos solutions améliorent l'habitat et le cadre de vie des habitants. Elles permettent de lutter contre les îlots de chaleur par l' utilisation d' une solution alternative au bitume et aussi d' absorber les bruits par l' aération du revêtement. Elles permettent aussi de dessiner de nouveaux centre-ville et répondent aux enjeux des nouvelles mobilités en autorisant beaucoup de libertés avec la disparition des caniveaux et des trottoirs, voire la création de nouvelle signalétique au sol par zones identifiables selon la couleur des granulats... » Luc Boisset, Pdg Groupe BoissetPrêtes à l'emploi et livrées en petits conditionnements avec la QualiBox, les solutions Qualis Technologie ne craignent ni le sel, ni le gel. Elles évitent l'apparition de mauvaises herbes, les opérations de désherbage et donc l' utilisation de désherbant ;Zéro phyto, zéro pénibilité, zéro émanation toxique, zéro chaleur, zéro vibration lors de l'application...et lavage des outils à l' eau, les solutions sont adaptées à une utilisation pour les jardins des particuliers ; Elles permettent également de diminuer les arrosages pleine terre et font faire des économies d' eau.Le groupe BOISSET : une entreprise familiale de travaux publics tournée vers l'environnement et l'innovationL'arrivée en septembre et octobre 2020 de la 3ème génération permet d'envisager de nombreux déploiements, grâce à la dynamique nouvelle portée par Nicolas Boisset, titulaire d'un BTS Négociation et Relations Client et d' un master Commerce, passés en alternance, et de Thomas Boisset, diplômé de l'école d'ingénieurs CESI de Montpellier avec une expérience de 5 ans de direction de travaux à Grenoble, sous l'impulsion de leur père Luc Boisset qui a repris en 1991 l'entreprise familiale créée en 1967 par René Boisset.L'occasion pour l'entreprise basée à Chanos-Curson (26) spécialiste des réseaux humides et de terrassement - avec une activité carrière & recyclage de matériaux du BTP acquise en 1999 puis revendue en 2014 -, de se développer dans le domaine de l' innovation. Avec pour particularité la maîtrise de la technique de la chaux vive pour le traitement de l'argile des matériaux inertes, le groupe Boisset a reçu le prix de l'innovation en 2007.Depuis, l'entreprise « à la fibre canalisateur » travaille sans relâche, d' abord seule avec son réseau d' ingénieurs et de « chercheurs Géo Trouvetou », puis avec le Cluster INDURA d'infrastructures et de développement durable, le CERIB (Centre d'études et de recherche de l' industrie du béton) et le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), au développement de nouveaux procédés plus respectueux de l'environnement et de la maitrise de la ressource naturelle, jusqu'à la découverte du liant organo-minéral. C'est en juin 2018 que naît Qualis® Technologie, après 5 ans de bons et loyaux services de Boisset Aménagement, la branche innovation du groupe créée par Luc Boisset.
Il y a 3 ans et 302 jours

Vinci remporte un contrat de 500 millions d'euros sur 30 ans pour une route en Allemagne

La route B247, qui reliera les villes de Mühlhausen et Bad Langensalza, au centre du pays, fera 22 kilomètres, auxquels s'ajoutent 6 kilomètres de voies d'accès.C'est la DEGES, l'organisme public en charge des infrastructures de transport en Allemagne, qui a attribué au groupe la construction de cette route fédérale, la première à être construite et exploitée dans le cadre d'un partenariat public-privé en Allemagne, précise Vinci dans son communiqué.La phase de construction, opérée par Eurovia Deutschland et Vinci Construction Terrassement, deux entités de Vinci Construction en Allemagne, devrait durer quatre ans et coûter près de 350 millions d'euros.Dans le cadre de ce partenariat public-privé, Vinci sera rémunéré par une redevance, indépendante du niveau de fréquentation de la route. L'objectif de cette nouvelle liaison est notamment de faciliter l'accès au réseau autoroutier de l'Etat régional de Thuringe, et de soulager la circulation de la route existante."Environ 15.000 véhicules par jour devraient emprunter cette nouvelle route, dont environ 15 % de poids lourds", indique Vinci.
Il y a 3 ans et 319 jours

Construction du cœur de ville à la place de l’ancien centre commercial Bobigny 2

Les fondations et le terrassement des bâtiments du futur cœur de ville de Bobigny doivent être réalisés de l’été 2021 à l’automne 2022. Le gros œuvre sera achevé d’ici octobre 2023.
Il y a 3 ans et 321 jours

Haute-Garonne : Des bétons pour le plus long téléphérique urbain de France

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Toulouse, le téléphérique urbain Téléo transportera 8 000 voyageurs chaque jour.[©Cemex] D’ici fin 2021, le téléphérique urbain Sud de Toulouse Téléo reliera les stations Oncopole – Lise Enjalbert, à Université Paul Sabatier, en passant par Hôpital Rangueil – Louis Lareng. D’une longueur de 3 km, le parcours est une première en France en milieu urbain. Pas moins de 8 000 voyageurs quotidien sont attendus sur cette ligne aérienne, avec une fréquence de 1 mn 30 en heure de pointe. En amont du chantier, Cemex avait prescrit des bétons bouchardés de teinte claire, pour l’aménagement des quais des stations. Une solution retenue par l’agence d’architecture Thierry Lanctuit. Depuis septembre 2019, le bétonnier a livré 6 500 m3de bétons de génie civil pour la réalisation de ces trois stations. Et des massifs des cinq pylônes présents tout au long du parcours du téléphérique. Lire aussi les autres actualités en région Ainsi que 350 m3de bétons architectoniques blancs livrés à la station Oncopole – Lise Enjalbert pour les piles et poteaux. Et 200 m3de bétons bouchardés pour la réalisation des quais. Pour fournir en même temps les trois stations, Cemex a mobilisé pas moins de 4 unités de production locales : Larrieu (les deux sites), Montaudran et Escalquens. Les granulats entrant dans la composition des bétons prêts à l’emploi sont aussi des matériaux de proximité, en provenance des carrières de Salles-sur-Garonne et Cintegabelle. De plus, Cemex a géré la majeure partie de l’évacuation des déblais inertes des stations Université Paul Sabatier et Oncopole – Lise Enjalbert, représentant 4 500 t de matériaux de terrassement et de démolition. L’industriel a, en partie, évacué ces matériaux vers sa plate-forme de recyclage de Roques-sur-Garonne. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 335 jours

Le nouveau Batimat sur la voie du succès

Déjà 200 inscritsLe retour attendu du salon BATIMAT dans le parc des expositions rénové de la Porte de Versailles, à Paris, trouve déjà son public. En effet, un grand nombre d’entreprises appartenant à différents secteurs, ont d’ores et déjà répondu présentes et réservé leur stand à 18 mois de l’événement !Sur les 200 exposants inscrits, 15% sont de nouveaux venus (voir Annexe, liste des exposants).Après seulement deux mois de commercialisation, BATIMAT enregistre déjà la réservation d’un quart des emplacements disponibles dans le pavillon 1 (Gros-oeuvre, Structure et enveloppe, Construction Tech®, Interior&Garden). Sur l’ensemble des pavillons occupés par BATIMAT, plus de 60% des stands de 54 et 99m² sont déjà préréservés.Les industriels du bâtiment plébiscitent la nouvelle formule de BATIMATLe retour à Paris a convaincu les entreprises qui avaient délaissé le salon lors du déménagement au Parc des Expositions de Villepinte, de revenir sur BATIMAT. La durée des salons - 4 jours - et le format d’exposition totalement nouveau, qui limite la taille des stands à 99 m² - avec la possibilité d’inclure un étage, ont également trouvé un écho positif auprès des entreprises.Au-delà de la simplification de la préparation de leur participation, celles-ci ont très bien accueilli de pouvoir choisir leur emplacement dès l’inscription et la perspective d’un retour sur investissement (ROI) en hausse.BATIMAT est le salon des innovations pour le bâtiment et l’architecture. Tous les décideurs, prescripteurs, installateurs-artisans s’y retrouvent pour choisir les solutions innovantes qui construisent les bâtiments d’aujourd’hui et de demain.Réparti sur 4 pavillons, le salon BATIMAT propose aux exposants des espaces d’exposition et de mise en valeur de leurs innovations.Pavillon 1Gros-oeuvre, Structure et enveloppe : isolation, étanchéité, structure bois/béton/acier, couverture, façade, Hors-site, organismes et services, Véhicules utilitaires.Thèmes phares : CLIMAT, ENVIRONNEMENTRénovation énergétique, modes constructifs industrialisés, matériaux biosourcés, végétalisation, biodiversité, construction durable, économie circulaire, solutions bas-carbone, photovoltaïque.Construction Tech® : outils et services de conception, modélisation, impression, services, appareils mesures, start-up.Thèmes phares : PRODUCTIVITÉ, USAGERS & HABITANTSSmart building, e-mobility, smart city, smart Lighting, IA, BOS, construction 4.0, Lean, digitalisation.Interior&Garden : revêtements de sols et murs, confort acoustique, éclairage architectural, placards et portes d’intérieur, aménagements extérieursThème phare : USAGERS & HABITANTSDesign, confort acoustique et visuel, bien-être, co-living, co-working, home office, créations, made in France.Pavillon 4Matériel de chantier et outillage : matériel de chantier, élévation, terrassement, échafaudage, coffrage, outillage, sécurité.Thèmes phares : MÉTIERS, ENVIRONNEMENTChantier zéro impact, chantier zone urbaine, matériel connecté, chantier RSE, chantier du futur, robotique de chantier. Un pavillon entier dédié à la démonstration des matériels et solutions dans une ambiance conviviale.Pavillons 5 et 6Menuiserie et fermeture : Menuiseries Bois/PVC/Alu, fermetures, protection solaire, composants, machines.Thèmes phares : ENVIRONNEMENT, USAGERS & HABITANTSL’économie circulaire, le recyclage des matériaux, le traitement de la lumière, smart home, confort, l’architecture des façades, le design et le Made in France.
Il y a 3 ans et 340 jours

Assurance : les travaux de terrassement ne sont pas couverts pour les paysagistes

AFFAIRE DE JUSTICE. La juridiction la plus élevée de l'ordre judiciaire français a jugé qu'un jardinier paysagiste n'était pas couvert par son assurance, en cas de travaux de terrassement. C'est également le cas du client.
Il y a 3 ans et 342 jours

Le salon Construction Days prend ses marques

Isabelle Alfano, directrice du salon Construction Days : « Ce rendez-vous s’affiche comme l’évènement de la reprise ». [©DR] Plus que l’été à passer avant de pouvoir se retrouver. C’est un peu le message que font passer Comexposium et Seimat à propos de ses Construction Days. « Ce sera le premier évnement national d’ampleur en 2021 dédié au secteur de la construction », confirme Isabelle Alfano, directrice du salon. Et de poursuivre : « Il offrira aux exposants comme aux visiteurs l’opportunité de retisser des liens et de débattre à nouveau ». Rendez-vous est ainsi donné au Parc Eurexpo-Lyon, du 14 au 16 septembre prochain. Les Construction Days s’affichent donc comme l’évènement de la reprise. Ceci, dans un format inédit qui fera la part belle aux démonstrations. Principalement de matériels de terrassement… Dans ce contexte, tout ou presque se passera en extérieur. Le béton bénéficiera d’une zone dédiée où doivent être regroupés les exposants de la filière. Pour l’heure, peu d’entre eux ont confirmé leur présence. « Mais les inscriptions sont loin d’être closes, remarque Isabelle Alfano.Nous attendons quelque 200 exposants et à mi-juin, un peu plus de 100 ont signé ».   360SmartConnect annonce deux nouveautés PL2M fait partie des participants “béton”. L’industriel a souhaité exposer pour « remplacer notre présence prévue à Intermat, pouvoir renouer des liens et présenter nos nouveautés ». Ainsi, du côté de Lancy, c’est la nouvelle pompe à chape fluide TF400-G qui sera visible “en vrai”. Quant à Putzmeister, il présentera sa pompe à béton compacte tractable P730. Lire aussi : Lancy : Un réseau, deux marques Spécialiste de la banche métallique, Sateco fera aussi le déplacement depuis Poitiers. Il exposera ses outils coffrants et équipements de sécurité pour les chantiers. Et dévoilera un tout nouveau service : l’appli Sateco Tuto. Celle-ci est dédiée à la formation des utilisateurs de coffrage. Lire aussi : Putzmeister lance les nouvelles pompes P720 et P730 Le village “start-up” constitue un des autres temps forts des Construction Days. 360SmartConnect y a déjà confirmé sa présence. Mais surtout annoncé le lancement de deux solutions inédites. Tout d’abord, un système de traçabilité de l’empreinte carbone d’un ouvrage, de la production des matières premières jusqu’à sa livraison (plus d’informations dans Béton[s] le Magazine n° 96 – Septembre/octobre 2021). Ensuite, le 360Sérénité&Contrôle, développé pour permettre la traçabilité des équipements soumis à contrôle.  9 ha d’exposition et de démonstration en extérieur Le programme des conférences du Forum s’est, lui aussi, précisé. « Il y aura deux rendez-vous par jour et un, le jeudi de la clôture », souligne Isabelle Alfano.  “Rationalisation des process : le chantier connecté, un choc de la simplification” est le premier d’entre eux. Suivra “Garantir un environnement de travail sécurisé grâce aux nouvelles technologies”. Le second jour verra la tenue de l’atelier “Un chantier toujours plus vertueux : les nouvelles technologies au service de la transition énergétique”, puis “Comment démarrer/améliorer la transition énergétique”. Enfin, le dernier jour, le “Focus emploi-formation : nouvelles compétences et nouveaux métiers, accompagner la digitalisation” clôturera les conférences.  A l’heure actuelle et sur la base de son expérience d’organisateur de salon, Comexposium table une 10 000 visiteurs, nationaux pour l’essentiel. Ces derniers auront à l’heure disposition 9 ha d’exposition et de démonstration… Ceci, autour de six secteurs d’activité. Outre le “Terrassement, démolition & manutention” et la zone “Filière béton”, il y aura celle dédiée à “Route, Industries des matériaux & fondations”. Puis, celles parlant du “Levage & manutention”, Gros œuvre du bâtiment” et enfin, aux “Nouvelles technologies”.  En dernière minute, Comexposium a dévoilé la tenue d’une vente aux enchères de matériels d’occasion. Cette animation inédite sera opérée par Ritchies Bros.  Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 349 jours

Ligexia : Défi du bas carbone de Ciments Calcia

Les liants hydrauliques bas carbone Ligexia M4 et M4+ sont idéals pour le traitement des chaussées en place. [©Ciments Calcia] Dans la continuité de son offre de ciments à faible empreinte carbone VisionAir, Ciments Calcia lance deux liants hydrauliques routiers bas carbone. Les Ligexia M4 et M4+ sont ainsi dédiés au traitement des chaussées en place. « Solutions techniques dédiées aux opérations de voirie et terrassement, ils intègrent les enjeux de la transition écologique portés par les collectivités territoriales »,indique l’industriel. Leurs performances mécaniques s’avèrent équivalentes à un liant hydraulique routier conforme à la NF EN 13282-1. Mais toute ressemblance avec un liant routier lambda s’arrête là. En effet, la formulation de Ligexia M4 affiche une réduction de 20 à 30 % des émissions de CO2. Et celle de Ligexia M4+ de 10 à 20 %, par rapport au liant référent Ligex M4.
Il y a 3 ans et 350 jours

Partenariat entre le SNBPE et le monde de la glisse

[©Programmation Slappy Agency Conception Hall04 Skateparks Terrassement S-Parks Construction Zut Skateparks] Le SNBPE a signé une convention de partenariat avec le GIP Skateparks de France, leGroupement interprofessionnel Skateparks français. Ce dernier réunit les principaux acteurs de la filière et a pour objectif d’œuvrer à son développement économique. Lire aussi : Le concours Ecoles Cimbéton/SNBPE 2021 est ouvert Dans le cadre de ce partenariat, les deux entités joindront leurs efforts pour promouvoir et développer la conception de skateparks sur l’ensemble du territoire national. En effet, produit localement, le béton prêt à l’emploi (BPE) est souvent utilisé pour la construction des skateparks. Très prisé par les pratiquants qui le jugent plus adapté à la pratique de leur activité, le béton offre une bonne qualité de glisse et une impulsion immédiate pour les sauts. Il se révèle aussi très performant en matière de confort acoustique. Et se distingue par sa durabilité dans le temps et son faible coût d’entretien.  Utilisables par les pratiquants de skateboard comme de roller, de trottinette et vélo BMX, ces premiers lieux de rencontres apparaissent dans les années 1970 en France. Aujourd’hui, le skateboard occupe une place importante dans l’espace urbain. Car il transforme le mobilier urbain en terrain d’activités sportives et est créateur de lien social.
Il y a 3 ans et 361 jours

Putzmeister : « Il est essentiel d’apporter au client le service qu’il attend »

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Iván Martinsanz est le nouveau directeur général de Putzmeister France, depuis quelques moins maintenant. [©Putzmeister] Vous avez été nommé à la direction de Putzmeister France il y a quelques mois. Quelles sont les orientations que vous souhaitez donner à cette entreprise ? Iván Martinsanz : La nouvelle stratégie de Putzmeister en France va s’inscrire dans la durée et s’articule autour de 3 axes, dont le SAV est le premier pilier. Il est essentiel d’apporter au client le service qu’il se doit d’attendre de nous. Cela passe par une réponse rapide et la disponibilité de la bonne pièce. Dans ce cadre, nous allons intégrer un inspecteur technique après-ventes pièces et services, qui nous permettra d’être encore plus pro-actifs auprès des utilisateurs de nos machines. Lire aussi :Putzmeister présente son nouveau Mixokret M 740 Le client est donc au centre de notre développement. Là encore, la réponse à ses demandes doit être immédiate et de qualité.  Enfin, faire croître l’entreprise constitue le 3epilier, surtout en cette période très compliquée. Heureusement, le secteur du BTP et du béton s’en sort plutôt bien.  D’autres changements sont-ils intervenus dans l’entreprise ? Renforcer l’entreprise, c’est renforcer l’interne, donc les équipes. A ce niveau, notre force de vente régionale, constituée de 3 personnes, va voir l’arrivée d’un 4etechnico-commercial. Celui-ci aura aussi la charge de développer la marque Sany, qui lance ses premières pompes en Europe et en France.  L’autre évolution est l’intégration dela partie pompage industriel, qui chapeaute la distribution des pompes stationnaires à matières épaisses. Ainsi, d’ici à 2023, nous avons la volonté de nous développer davantage dans le domaine de la préfabrication. Nous sommes en train d’en évaluer le potentiel.  En attendant, Putzmeister France semble être sur la bonne voie pour réussir une bonne année 2021, a priorimeilleure que 2019 et 2020. A propos de Sany, comment Putzmeister France va s’organiser pour commercialiser deux marques en parallèle ?  Pour mémoire, Putzmeister appartient à Sany*,depuis quelques années déjà. Et tout se passe bien. En France, l’entité Sany Construction est rattachée à Sany Europe et assure la distribution des gammes “terrassements”. Putzmeister n’intervient pas là-dessus. Mais lorsqu’il s’agit de matériels pour le béton, la donne change.Dès cet été, nous allons proposer l’ensemble de la gamme des pompes de cette marqueSany, dont la SY 37 sera la première représentante. Un road-show de présentation sera organisé.  Pour autant, il n’y aura pas de cannibalisation entre les deux marques. Les clients “Putzmeister” savent ce qu’ils veulent acheter. Mais peuvent aussi avoir une oreille attentive à propos de Sany… Le marché du pompage en France est très large.Et Il y a beaucoup d’autres clients à approcher et à convaincre. D’autant plus que le SAV sera le même que pour Putzmeister et assuré par les mêmes techniciens. Sachant aussi que les pompes Sany intègrent nombre d’éléments Putzmeister, profitant ainsi d’une belle montée en gamme.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 364 jours

Nouvelle gamme de petites chargeuses articulées Bobcat

Ces nouveaux modèles s’inscrivent dans l’expansion de Bobcat sur le marché des chargeuses sur pneus et confirment que la société propose désormais le plus grand catalogue de chargeuses parmi tous les fabricants au monde. Conçus et fabriqués par Bobcat sur ses sites d’Amérique du Nord, ces nouveaux modèles offrent une stabilité impressionnante et une charge de basculement pouvant atteindre 1,39 tonnes. Avec ces petites chargeuses articulées, il est facile de placer des charges au-dessus des tranchées et des trottoirs, tâche facilitée par l’excellente visibilité panoramique des deux machines. Leurs bonnes capacités de levage par rapport à leur poids sont idéales pour les opérations de levage et de transport dans les endroits exigus. La flèche télescopique du modèle L28 offre davantage de possibilités pour faciliter le placement des charges et les options de contrepoids permettent à l’utilisateur d’adapter la capacité en fonction de l’application.La taille compacte des machines, associée à un format compact d’une largeur d’un peu plus d’un mètre, facilite le fonctionnement des petites chargeuses articulées Bobcat, même dans les endroits compliqués et difficiles d’accès. Malgré leur robustesse, ces modèles sont également conçus pour être suffisamment légers pour être facilement transportés.Ces nouveaux modèles augmentent la portée de la gamme de chargeuses Bobcat L’entrée sur le marché des petites chargeuses articulées permet à Bobcat d’augmenter l’étendue de sa gamme de chargeuses, d’accroître ses perspectives commerciales, pour son vaste réseau de concessionnaires agréés Bobcat de la région EMEA. Ces nouvelles petites chargeuses articulées permettront à Bobcat d’attirer davantage de clients sur les marchés en plein essor de l’aménagement paysager, de la construction légère et de l’entretien municipal, tout en favorisant la croissance dans les domaines agricole et horticole.Pour John Chattaway, chef de produit responsable des chargeuses chez Bobcat : « Les petites chargeuses articulées sont des machines compactes et légères mais aussi extrêmement performantes. Particulièrement faciles à utiliser, elles constituent un outil polyvalent, puissant et pratique, qui convient à de très nombreuses applications. Dotées de commandes intuitives, les L23 et L28 sont des machines de 25 CV idéales pour la plupart des utilisateurs, ce qui permet d’attirer une clientèle encore plus large et d’étendre la gamme des chargeuses Bobcat. »« Les attributs clés que recherchent les utilisateurs de petites chargeuses articulées sont une bonne capacité de levage associée à une réelle stabilité et à une faible détérioration du sol. En effet, ces machines sont principalement utilisées dans des applications de chargement et de transport. Bobcat apporte à ce marché ses années d’expérience dans le domaine des chargeuses, ce qui lui permet de fabriquer des machines sûres, fiables et très durables, d’une qualité inégalée par ses concurrents. »Des commandes et un fonctionnement simple d’utilisationDisponibles en version canopy et cabine, les petites chargeuses articulées Bobcat sont spécialement conçues pour offrir un espace supplémentaire en fonction des besoins pour faciliter l’entrée, la sortie et le confort de l’opérateur. Les commandes sont particulièrement intuitives et une cabine vitrée et un siège chauffant sont disponibles pour les climats les plus froids.La conception simple et intuitive à deux pédales des petites chargeuses articulées permet des changements de direction simples et rapides, avec une pédale pour avancer et une pour reculer. Ces commandes sont faciles à maîtriser et les petites chargeuses articulées constituent donc une option idéale pour les employés saisonniers ou pour la location. Elles sont aussi simples et pratiques pour les opérateurs amenés à maîtriser les commandes de plusieurs machines.Outre une capacité de levage impressionnante, le modèle L28 est équipé d’un bras de levage télescopique qui accroît la hauteur et la portée de levage. Elle comprend aussi une conception innovante à deux vérins qui garde la charge au même niveau quand l’opérateur bouge le godet et manipule les matériaux en hauteur. Le vérin du bras télescopique est synchronisé avec une articulation hydraulique qui aide la mise à niveau et contribue à éviter les déversements à l’arrière du godet pour une nette amélioration de la facilité d’utilisation et de la productivité.Pour rendre ces nouvelles petites chargeuses articulées véritablement polyvalentes, Bobcat a mis à profit son expertise inégalée en matière d’accessoires afin de mettre au point une version spéciale du système exclusif de montage d’accessoires Bob-Tach® permettant d’utiliser les accessoires homologués S70/MT55 et S100/S450.Leurs moteurs fiables, montés en ligne et à couple élevé, sont certifiés Stage V. Ils comprennent un régulateur mécanique pour permettre une utilisation dans toutes les régions. Leurs circuits de refroidissement assurent un fonctionnement amélioré et une protection des composants offrant des performances de premier ordre.D’excellentes caractéristiques pour les travaux de terrassementSpécialement conçues pour ne pas endommager les surfaces, les petites chargeuses articulées Bobcat ne perturbent que très peu le sol, grâce à l’utilisation d’un joint articulé qui permet aux pneus arrière de suivre la trajectoire des pneus avant dans les virages, mais aussi grâce au mode Turf-Safe qui limite le patinage des roues. Elles constituent ainsi un choix idéal pour les projets d’aménagement paysager, de construction et d’entretien dans lesquels l’espace est restreint et le terrain doit être préservé.En fonction des conditions d’utilisation, les chargeuses Bobcat activent automatiquement l’un des deux modes de traction : le mode High-Traction qui permet de maîtriser la machine sur les terrains accidentés et glissants ou le mode Turf-Safe qui permet de limiter le plus possible les dégâts au niveau du sol.Avec le mode High-Traction, quand vous ne tournez pas le volant, une traction accrue maximise le contrôle et la mobilité sur les terrains accidentés ou glissants. Le mode Turf-Safe permet un changement de direction et évite aux roues de racler le sol afin de limiter le plus possible les dégâts au niveau du sol. Par ailleurs, une aide à la traction en option, similaire à un blocage de différentiel, permet à l’opérateur de contourner momentanément les modes automatiques grâce à un simple contacteur pour surmonter les conditions difficiles.
Il y a 4 ans et 13 jours

Un plan d'investissements de 80 millions d'euros pour Manitou en France

INVESTISSEMENTS. Le spécialiste de la manutention, de l'élévation de personnes et du terrassement, Manitou Group, annonce un plan d'investissements de 80 millions d'euros en France afin de répondre à la dynamique du marché.
Il y a 4 ans et 25 jours

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Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Massia-Laboratoire est le nouveau logiciel d’Arcade pour le contrôle qualité des matériaux de construction et de leur mise en œuvre. Il se décline en plusieurs métiers : bétons, granulats, enrobés, TP, Terrassement, … Vous l’ajustez au plus proche de votre activité, en choisissant de n’en prendre qu’un ou d’en concilier plusieurs. Il est entièrement paramétrable et modulable ce qui apporte une force d’adaptation et d’évolution.  Massia-Laboratoire propose aussi des fonctionnalités transverses, telles que : la métrologie : gestion des appareils de mesure ; suivi de leurs interventions d’entretien et de maintenance ; lien avec les essais réalisé,les calendriers : planification de la réalisation des essais, des interventions métrologiques et de toute autre tâche ; actualisation automatique avec ce qui a été fait : en lien avec des journées travaillées, des jours ou des volumes de production,les certifications et accréditations : gestion des accréditations et certifications sites (ISO 9001 par exemple), produits (marque NF, marquage CE par exemple), essais (COFRAQ par exemple) ; mise en évidence des éléments certifiés ou accrédités. Afin de faciliter et fiabiliser l’insertion des données, Massia-Laboratoire, s’interface avec différents appareils de mesure et outils de production. Sans oublier Massia-Labo Mobilité, l’application mobile pour saisir depuis votre smartphone ou tablette vos prélèvements et les retrouver automatiquement dans Massia.  Enfin, dernière nouveauté, après les métiers granulats et bétons, c’est le métier enrobés qui entre en matière ! Présent, aujourd’hui chez une trentaine de clients, l’éditeur de logiciel projette que d’ici la fin de l’année, Massia-Laboratoire équipera plus de 200 sites.  Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Arcade. Pour cela plusieurs canaux possibles : En visitant le site web d’Arcade où vous retrouverez des informations sur les logiciels ainsi qu’un formulaire de contact : https://www.arcade.fr/.En contactant directement le service commercial : par e-mail a.ladet@arcade ou par téléphone 04 67 77 52 50. Pensez à suivre la page LinkedIn d’Arcade afin d’être tenu au courant des actualités de l’entreprise.
Il y a 4 ans et 28 jours

Vinci annonce un chiffre d'affaires en hausse au premier trimestre tiré par la construction

Le chiffre d'affaires consolidé du premier trimestre s'élève à 10,2 milliards d'euros dont plus de la moitié réalisée par Vinci construction (5,2 milliards d'euros, +10%).Le pôle Construction "a confirmé" au premier trimestre "l'inflexion positive constatée au deuxième semestre", après un début d'année 2020 marqué par le quasi-arrêt complet des chantiers pendant près de deux mois à partir de la mi-mars, selon le groupe.En France, qui représente 54% du total, la progression est marquée dans les activités de travaux publics et de génie civil -portées par les projets du Grand Paris Express- ainsi que dans les travaux routiers, ferroviaires et de terrassement (+11%), précise le groupe.A l'international, le groupe "bénéficie de la montée en puissance de la division des grands projets", indique Vinci, citant la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni.Le chiffre d'affaires de la branche "concessions" est en revanche en fort recul de 22,2% à 1,325 milliard d'euros.Le trafic sur les réseaux routiers gérés par le groupe a rebondi de 40% en mars après un recul de près de 17% lors des deux premiers mois de l'année, selon le communiqué.Son activité de gestionnaire aéroportuaire a chuté de 70% au premier trimestre, à l'image de l'ensemble du secteur aérien mondial pénalisé par les restrictions aux voyages liées au Covid-19.Sa section de promotion immobilière (320 millions d'euros) a progressé de 34,5%, après l'intégration le 1er janvier de la société de promotion immobilière Urbat Promotion.La branche Vinci Energies (3,4 milliards d'euros) est en hausse de 7%.Le groupe a annoncé le 1er avril qu'il allait acquérir les activités dans l'énergie du groupe de construction espagnol ACS pour environ 4,9 milliards d'euros, afin de devenir un grand du secteur des énergies renouvelables.Vinci enregistre par ailleurs un niveau "record" de son carnet de commandes à 45,8 milliards d'euros au 31 mars.Compte tenu des incertitudes liées à la pandémie, le groupe ne se prononce pas sur les résultats prévisionnels pour 2021. Il maintient ses perspectives de chiffre d'affaires "en hausse, très proche de celui de 2019" pour ses pôles Construction et Energies.
Il y a 4 ans et 41 jours

Groupe Cheval : « La RSE est inscrite dans nos gènes »

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Jean-Pierre Cheval est le président du groupe de BTP régional qui porte son nom. [©Groupe Cheval] Le groupe régional Cheval vient de devenir une “entreprise à mission” ? De quoi s’agit-il ? Pourquoi cette démarche ? Jean-Pierre Cheval : Le cadre juridique d’entreprise à mission a été introduit par la loi Pacte. Il permet d’inscrire dans nos statuts notre politique RSE globale. Nous en avons toujours fait l’élément central de notre développement, autour de trois axes principaux. Tout d’abord, le pôle humain. Le monde de l’entreprise est un lieu de vie, d’échange. Nous nous devons d’être bienveillants vis-à-vis de nos collaborateurs. Cela va d’une rémunération juste et motivante, à la mise en place d’une politique de renouvellement récurrent des matériels. Chacun doit pouvoir travailler avec un équipement moderne et ergonomique. La formation est aussi omniprésente, y compris en alternance, pour 10 % des effectifs. Il est important de pouvoir transmettre les savoir-faire. La protection de l’environnement constitue le deuxième axe. Depuis plus de 30 ans, nous organisons nos méthodes de travail pour en limiter les impacts, tout en favorisant le recyclage. Il faut toujours pouvoir donner une seconde vie aux choses. Quand nous intervenons sur site, nous limitons nos emprises de chantier. En interne, nous avons même une structure dédiée à l’environnement. Ainsi, Valorsol Environnement travaille à la collecte, au recyclage et à la valorisation de matériaux issus du BTP et de l’industrie. Enfin, le groupe Cheval a un rôle sociétal. Nos activités restent très liées à la commande publique. Aussi, nous cherchons toujours à “rendre” aux territoires ce qu’ils nous ont donné. Par des actions de mécénat, de sponsoring. Nous accompagnons une équipe de rugby, qui est une “école de la vie”. Nous essayons de travailler en circuit court. Toutefois, il ne faut pas occulter qu’une entreprise intègre un aspect économique important. L’entreprise est le premier contributeur de la collectivité. Et se doit de gagner de l’argent pour assurer ce rôle. Des acteurs du secteur financier viennent d’entrer au capital du groupe. Quel en est le but ? Nous sommes en phase de croissance. Jusqu’à présent, nous avons auto-financé notre essor. Cette entrée au capital, à un pourcentage qui reste faible, va aider et sans doute accélérer nos développements futurs… Ceci, en conformité avec notre stratégie et nos priorités. Courant 2019, vous avez acquis l’entreprise Migma. Pourquoi cette intégration ? Migma est une entreprise spécialiste des aménagements extérieurs et des bétons décoratifs. Nous travaillions déjà avec elle. Aujourd’hui, son intégration permet d’élargir tant l’offre globale proposée à nos clients que notre implantation géographique. Ainsi, nous sommes maintenant présents sur une zone allant de Lyon à Aix-en-Provence, d’un côté, et à Montpellier, de l’autre. Cheval est aussi actionnaire de l’entreprise de BPE Drôme Béton ? A vrai dire, nous sommes à l’origine de la création de Drôme Béton, avec quelques autres partenaires. L’idée était de disposer d’un débouché naturel pour les granulats normalisés issus de nos carrières. Aujourd’hui, nous avons signé sa réintégration à 100 % au sein du groupe. Ce qui lui permettra de mieux profiter de la R&D du groupe, pour faire ainsi progresser son offre béton. D’une manière générale, que représente le groupe Cheval ? Quels sont ses domaines de compétences ? Le groupe Cheval réalise une moyenne de 100 M€ par an. Il compte quelque 650 collaborateurs et 16 filiales. Historiquement, nous sommes des intervenants du domaine des travaux publics. Nous sommes des spécialistes du terrassement, de la route, du VRD. Mais, au fil des ans, nous avons élargi nos compétences aux métiers de la déconstruction, du recyclage ou encore de l’aménagement paysager. Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 93 
Il y a 4 ans et 41 jours

Orea sauve le tunnel de Ponserand

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Travaux d’hydro-fraisage à l’intérieur du tunnel de Ponserand réalisés par l’entreprise Orea. [©Orea] Savoie. Depuis plus de 25 ans, à Aigueblanche, le tunnel de Ponserand est confronté à un problème récurrent : il devient impraticable en cas de fortes pluies. La raison ? Une canalisation d’eau pluviale obturée à plus de 90 % par un mélange de calcite et de béton. Ceci, depuis l’origine du projet. Et aucune solution ne semblait pouvoir résoudre le problème… Il est vrai que l’ouvrage long de 55 m est enfoui à plus de 7 m de profondeur sous la chaussée du tunnel.  Gérant le tunnel et toutes les installations inhérentes, la Direction interdépartementale des routes Centre-Est se désespérait de trouver une solution, sans ouverture de la chaussée et sans terrassement. Opération qui aurait entraîné une longue fermeture du tunnel et généré de coûts exorbitants pour la communauté.  La réponse est venue de l’entreprise lyonnaise Orea. Ce spécialiste de la gestion des canalisations a apporté la solution attendue avec son robot d’hydro-fraisage. Equipé d’un jet d’eau très haute pression à 3 000 bar, ce dernier disposait d’une puissance suffisante pour désintégrer la calcite et le béton, qui créaient ce bouchon dans la canalisation. « Nous avancions par petits pas, car il fallait évacuer les déblais au fur et à mesure de la destruction du bouchon », explique Vincent Ducamp, président d’Orea. C’est un hydro-cureur classique qui prenait le relais pour cette opération de récupération et d’évacuation des débris. Malgré les 3 000 bar de pression, la canalisation en béton n’a pas souffert. Le jet d’eau travaillant face au bouchon et touchant l’intrados de la canalisation que de manière tangentielle. Toutefois, à l’issue du curage, Orea a procédé au chemisage de la canalisation, pour lui redonner sa pleine capacité de transport des eaux.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 60 jours

Construction Days : Les 3 J du matériel

Comexposium en partenariat avec le Seimat lancent les Construction Days. [©Comexposium] Comexposium vient d’annoncer le lancement d’un nouveau salon dédié au matériel de construction. Ainsi, les Construction Days se dérouleront sur 3 jours, du 14 au 16 septembre à Lyon (69). « C’est un mois propice pour se rassembler. Et Lyon est un territoire clef, dans la deuxième région économique française », explique Isabelle Alfano, directrice du pôle construction et agro-équipements chez Comexposium. Et Pascal Guillemain, président du Seimat, de poursuivre : « L’année 2020 a été plutôt bonne pour les fabricants d’équipements et de matériels de construction. Une tendance qui devrait aller à la hausse pour 2021. Il y a une vraie demande chez nos adhérents de rencontres et de rendez-vous. D’avoir un espace de visibilité. Nous sommes fiers et heureux de participer avec Comexposium à la création de ce nouveau rendez-vous professionnel dans notre univers. » Les Construction Days tourneront autour de 3 grands axes : les démonstrations, l’innovation et business. Une formule qui rappelle largement un autre salon de la marque… Un salon outdoor Les 3 jours du matériel se dérouleront principalement en extérieur. Laissant ainsi la place aux matériels de grandes tailles pour se déployer. Au total, 5 secteurs seront représentés : “terrassement démolition & transport”, “route, industries des matériaux & fondations”, “bâtiment & filière du béton”. Et enfin, “levage & manutention” et “nouvelles technologies”. « Après l’annulation d’Intermat, il fallait un rendez-vous pour remettre une dynamique dans nos secteurs et “pointer” les nouveautés, déclare Davy Guillemard, vice-président du Seimat. Les 3 jours constituent un format idéal qui nous permet aussi de cibler le Sud de la France, qui est difficile à amener en région parisienne. » Le nouveau salon sera aussi doté d’un village start-up et d’une zone d’expression. « Le cycle de conférences n’est pas encore établi, mais il abordera les enjeux actuels autour des matériaux décarbonés, des matériels hybrides ou électriques, de l’économie circulaire ou de la digitalisation », détaille Isabelle Alfano. Un rendez-vous en développement La commercialisation des Construction Days vient tout juste de commencer ce 3 février 2021. Les organisateurs estiment déjà que le salon accueillera près de 300 exposants et 10 000 visiteurs. Quelques marques ont déjà témoigné leur engagement à l’image d’Amman, Cifa, ou encore Imer et Putzmeister. Reste à savoir si les Construction Days seront un nouvel évènement qui perdurera dans le temps. Pour le moment, aucune périodicité n’a été annoncée.
Il y a 4 ans et 68 jours

Deltamod investit dans une nouvelle usine au service du reconditionnement des bâtiments modulaires

Implanté sur la commune de Nort-sur-Erdre près de Nantes (44), les dirigeants ont décidé de donner un nouvel élan à leur activité en investissant près de 5 millions d’euros dans une nouvelle usine dédiée au stockage et reconditionnement de bâtiments modulaires.Une nouvelle usine au service de l’économie circulaire30.000 m² de surface de stockage d’anciens bâtiments modulaires et plus de 3.000 m² de surface industrielle pour les reconditionner et leur donner une seconde vie, voici la nouvelle usine sortie de terre près de Nantes (44) sur la commune de Nort-sur-Erdre.Cet investissement de 4,8 millions d’euros coïncide avec la montée en puissance de l’économie circulaire et le côté précurseur des dirigeants en 2013. Si le métier de la construction hors-site et notamment le bâtiment modulaire préfabriqué était en plein essor à cette époque, ils ont été les premiers à croire dans le marché de la « seconde main » ou plutôt comment allonger ou donner une seconde vie aux bâtiments modulaires.« Il faut savoir que 70% des déchets produits en France sont issus du secteur du BTP (ADEME & CGDD). Le réemploi entre dans une démarche de développement durable et d’économie circulaire. Il permet à la fois de diminuer l’impact carbone lié au transport et de réduire les déchets » évoque Pierre Visonneau, Directeur général de Deltamod.« Nous avons donc été les premiers à proposer une offre de modulaires d’occasion pour ensuite rapidement faire évoluer ce service vers du sur-mesure en reconditionnant les modulaires en fonction du cahier des charges de notre client. Le reconditionnement peut être minime comme totale tout en respectant un principe de base à savoir minimiser les déchets au maximum » ajoute James Moutaouadhia, Président Directeur Général de Deltamod.La jeune entreprise s’est donc développée rapidement pour atteindre un chiffre d’affaires de plus de 6 millions d’euros en 2020 en employant 30 salariés dans tous les métiers du reconditionnement (plombier, électricien, peintre, logisticien sans oublier le personnel du bureau d’études, commercial et administratif).Un marché du modulaire de réemploi en forte croissanceL’avantage principal du bâtiment modulaire par rapport à la construction traditionnelle réside dans son temps de conception et sa modularité. Ce phénomène est encore plus vrai avec le marché du réemploi.Avec un stock permanent de plus de 500 modules, la société Deltamod est capable de répondre immédiatement à un besoin de mètres carrés supplémentaires. Que ce soit en occasion avec une disponibilité immédiate ou du sur-mesure, le donneur d’ordre accède à une réactivité hors-norme sans rogner sur la qualité du bâtiment.Si le marché du modulaire en France représente plus de 1 Millard d’euros en France, celui du réemploi est seulement de 2% en 2020. Certes, c’est encore peu mais la demande pour ce type de structure grandit chaque année. Le marché du réemploi est entrain de devenir un réflexe dans le choix des collectivités ou des industriels au même titre que dans les secteurs de la téléphonie ou encore l’automobile.« La préoccupation environnementale est de plus en plus forte et les besoins de plus en plus nombreux. Il était important de structurer notre activité et de proposer un service à 360° pour le marché du réemploi » explique Pierre Visonneau.« Nous avons donc créé 4 activités distinctes pour répondre à la demande. Occamod pour la partie modulaire Occasion et Deltamod Solutions pour le reconditionnement sur-mesure. D’autre part, nous avons souhaité anticiper et éviter la démolition systématique des préfabriqués en créant notre branche Deltamod Recycling qui nous permet de racheter ou reprendre gracieusement les bâtiments qui encombrent et ne servent plus. Cette action est vitale pour disposer d’un stock à reconditionner » enchérit James Moutaouadhia.« Enfin, notre dernière activité est le transfert modulaire.Ce principe consiste à déplacer un ou plusieurs bâtiments modulaires d’un site existant vers un nouveau site.Cela permet de donner de nouvelles perspectives à des collectivités ou sociétés qui disposent de modulaires et qui souhaitent leur donner une nouvelle fonction. De plus, nous pouvons également reconditionner les bâtiments sur place avec notre équipe pour lui donner un autre usage que son origine. Nous donnons ainsi un vrai sens à l’action du reconditionnement. » ajoute Pierre Visonneau.Des donneurs d’ordre déjà convaincusLe signal fort de ces dernières années est le nombre de demandes qui explose pour le modulaire de réemploi et notamment pour des surfaces de plus en plus grandes. Si dans les années 2000, le modulaire avait une image« basique » pour un usage de stockage ou de base vie, les industriels du secteur ont contribués à la montée en gamme avec des ouvrages de grande qualité.Bureaux, écoles, réfectoires, crèches, club house, espaces d’accueil ou de loisirs, ou encore centre d’hébergement, la liste des réalisations de la société Deltamod en dit long sur son potentiel de développement.Les deux derniers chantiers majeurs de Deltamod en attestent avec la réalisation d’un centre d’hébergement modulaire de 5.000 m² sur la commune de Clichy (92) ou encore l’opération de reconditionnement modulaire de 1 700 m² de bureaux administratifs en R+2 pour le CEA Bruyères-le-Châtel.Le premier chantier réalisé à la demande de ALTERALIA, démontre la rapidité d’intervention pour la création de 400places en urgence et 6 mois de réalisation intégrant toute la phase de terrassement, reconditionnement, transfert et mise en service de plus de 100 modules et 5.000 m² de surface.Le second exprime l’intérêt du métier de Deltamod à savoir le rachat ou la reprise des anciens modulaires pour les reconditionner. L’entreprise a ainsi racheté 1 200 m² de surface modulaire inutilisée à la société PSA Sochaux puis ajouter 500 m² de modules supplémentaires provenant de la société Sanofi pour les transférer sur le nouveau site et ainsi créer un seul bâtiment total de 1.700 m² pour le CEA.« C’est la joie de notre métier, petites ou grandes surfaces, modulaires existants à déplacer, modulaires anciens à reconditionner, modulaires à transformer pour un nouvel usage, il faut savoir s’adapter dans ce métier en gardant toujours à l’esprit de reconditionner à bon escient » conclut Pierre Visonneau.Avec + de 10% de croissance par an et son nouvel outil industriel, la jeune entreprise Nantaise se donne5 ans pour tripler son chiffre d’affaires. Avec déjà 8 recrutements programmés en 2021, nul doute que le modulaire de réemploi a de belles années devant lui et un ambassadeur de choix avec la société Deltamod.
Il y a 4 ans et 75 jours

Début des travaux de raccordement du parc éolien marin du Calvados

Il s'agira du 4e parc offshore à entrer en France, en retard dans ce domaine. Le premier doit être mis en service en 2022 au large de Saint-Nazaire. Suivront, en 2023, ceux de Fécamp et de Saint-Brieuc.Dans le Calvados, le chantier a démarré la semaine dernière. Il prévoit notamment l'installation de 15 km de liaison sous-marine à haute tension (creusée pour les deux tiers dans un fond rocailleux) et 24 km de liaison terrestre souterraine, afin de relier le parc au poste électrique de Ranville, agrandi pour l'occasion.Le budget de ce chantier de raccordement s'élève à 210 millions d'euros, a indiqué Jacques Frémaux, le directeur du projet, lors d'une conférence de presse.Fourniture de béton (1.600 camions toupies), aménagements paysagers, terrassement... RTE souligne les retombées économiques pour les entreprises de la région: 25 millions d'euros (12% du budget).Le gestionnaire du réseau insiste sur la concertation avec les riverains, pêcheurs, agriculteurs, tant sur le tracé que sur le planning: pas de chantier pendant la saison touristique ni pendant la période de pêche à la coquille Saint-Jacques et un tracé terrestre le plus court, suivant des chemins agricoles.In fine, le parc de 64 éoliennes, porté par EDF Renouvelables et l'européen wpd, aura une puissance installée de 450 mégawatts (MW), ce qui est l'équivalent approximatif de la moitié d'un réacteur nucléaire, ou l'équivalent de la consommation domestique de 630.000 personnes.En dépit de sa vaste façade maritime, la France accuse du retard dans l'éolien marin, lié à un mélange de difficultés réglementaires et de recours juridiques: sept projets offshore "posés" (sur le plancher marin) ont été attribués, certains depuis 2012, mais aucun encore réalisé.En Normandie, outre le Calvados et Fécamp, un 3e site est prévu au large de Dieppe. Un 4e, dans le Cotentin, doit être attribué en 2022.La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili doit annoncer prochainement la localisation du premier parc flottant, au sud de la Bretagne.La France prévoit 40% d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2030. Mais le rythme d'installation reste insuffisant.
Il y a 4 ans et 97 jours

RECTOR enrichit son offre avec des Prémurs béton bas carbone pour réduire l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués

Dans le cadre de sa démarche RSE initiée en 2020, RECTOR, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, s’engage dans la réduction de l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués. Son offre s’enrichit d’un Prémur béton bas carbone, né de la collaboration entre l’unité de production de Rector située à Berre-L’Etang et Ecocem, 1er producteur européen indépendant de laitier moulu de haut-fourneau, basé à Fos/Mer. Une réduction de 35 à 40 % de l’empreinte carbone Pour la création de son nouveau Prémur bas carbone, la stratégie de Rector a reposé sur 3 objectifs majeurs : obtenir un Prémur bas carbone avec les mêmes qualités que le Prémur réalisé en béton standard afin de ne pas réduire son champ d’application, maîtriser son coût de revient pour continuer à proposer un produit aux prix du marché, réduire son impact environnemental au maximum. Fruit de la recherche interne de Rector sur les formulations béton réduisant fortement l’impact carbone, le nouveau Prémur affiche une réduction de l’ordre de 35% à 40%, suivant la classe d’exposition, par rapport aux bétons décrits dans la norme NF EN206. Pour parvenir à de tels résultats, Rector a substitué une part du ciment par du laitier de haut fourneau et du filler, deux matériaux aux émissions carbone faibles mais avec des performances de durabilité équivalentes à celles du ciment. Un travail sur l’adjuvantation et sur l’optimisation de l‘étuvage a également été réalisé en usine. Ces résultats, qui ont fait d’ores et déjà l’objet de nombreux tests en laboratoire et en usine, seront formalisés dans une FDES spécifique en cours d’élaboration. Un Prémur bas carbone réalisé en local Le nouveau Prémur bas carbone de Rector est né de la collaboration entre son unité de production située à Berre-L’Etang et le site voisin d’Ecocem de Fos/Mer qui lui fournit le laitier de haut fourneau. Les sous-produits de l’industrie sidérurgique sont ainsi revalorisés efficacement, en local, dans l’unité de production de Rector. Proposée dans un premier temps uniquement dans le Sud de la France, l’offre de prémurs bas carbone Rector sera prochainement disponible nationalement. Au-delà des Prémurs, Rector souhaite aujourd’hui ouvrir ces avancées techniques à ses Prédalles et à l’ensemble de ses produits en béton. Parce qu’une seule solution d’optimisation ne peut être envisagée, l’entreprise explore toutes les pistes menant à la décarbonation en bonne intelligence de son offre. Prémur Rector, une solution constructive préfabriquée aux multiples avantages Elément de structure préfabriqué industriellement, le Prémur Rector est une solution constructive qui offre de nombreux avantages par rapport au béton banché et à la préfabrication lourde. Il est constitué de deux parois minces en béton armé préfabriqué, assemblées en usine et de dimensions indépendantes, maintenues espacées par des raidisseurs métalliques verticaux. Une fois positionnés et stabilisés, les panneaux de Prémur font office de coffrage : des armatures de liaison y sont glissées et du béton prêt à l’emploi coulé, ce qui garantit la stabilité de la construction. Destiné aux murs intérieurs et extérieurs, le Prémur Rector bénéficie de nombreuses possibilités de configurations (intégration de poteaux, poutres, huisseries métalliques…) et présente des atouts majeurs : rapidité et facilité de pose, réduction des coûts et des délais d’exécution, qualité de parement simplifiant les finitions, solution idéale contre existant ou en cotes bloquées, réduction des terrassements en infrastructure, suppression des inconvénients du coffrage, amélioration des conditions de travail et de sécurité.
Il y a 4 ans et 119 jours

Les gros œuvres en travaux de maçonnerie : de quoi s’agit-il?

Des opérations de différentes natures sont exécutées dans le cadre de la rénovation ou de la construction d’une nouvelle habitation. Outre les travaux de toiture, les professionnels du bâtiment entreprennent également des travaux de maçonnerie. Ces derniers sont classifiés selon qu’il s’agit de gros œuvres ou de seconds œuvres. Dans cet article, nous allons nous pencher sur les premiers en raison de leur importance. Les gros œuvres constituent l’ensemble des travaux destinés à garantir la stabilité, la solidité ainsi que la qualité de l’ouvrage. Nous abordons les points qu’il faut absolument savoir sur le sujet. Découvrez ! Qu’entend-on par gros œuvres en travaux de maçonnerie ? Comme susmentionnés, les gros œuvres sont un ensemble d’opérations qui permettent de soutenir l’édifice en construction. Ils garantissent la solidité ainsi que la stabilité de cette dernière. Comme ils remplissent un rôle conséquent, leur réalisation doit nécessairement être confiée à un maçon professionnel comme https://www.couvreur-maconnerie-65.fr/ . Les gros œuvres englobent d’une part les travaux affectant la maison à l’instar de la pose de la charpente, de l’édification des murs ou encore la mise en place de la toiture. D’autre part, ils comprennent ceux qui garantissent l’assise de la bâtisse par rapport au sol. Parmi ces travaux, on peut citer le terrassement, le soubassement, la création des fondations, etc. En outre, il existe deux grandes catégories de travaux de gros œuvre. En l’occurrence, il s’agit de ceux qui sont relatifs à l’attache de l’édifice au sol (soubassement, terrassement, etc.) et ceux dits « hors-sol ». Ces derniers sont relatifs aux opérations effectuées au-dessus du sol (exemple : construction d’un mur, coulage de la chape et de la couverture). Les gros œuvres sont appelés ainsi, car généralement ils sont exécutés par un expert en travaux du bâtiment : « le maitre d’œuvre ». Par extension, ces termes sont utilisés pour qualifier tout professionnel intervenant mandaté par un maitre d’ouvrage grâce à un contrat d’entreprise. L’objet de ce dernier est nécessairement l’exécution d’un chantier de construction. Quelles sont les différentes opérations qui composent les travaux de gros œuvres ? Comme nous l’avons précisé plus haut, les travaux de gros œuvres visent à garantir la stabilité et la robustesse d’un édifice. En raison de la complexité de leur mise en œuvre et l’importance du rôle qu’ils occupent, ils devront nécessairement être réalisés par un spécialiste en travaux de maçonnerie tel que le maçon. Parmi les gros œuvres, on compte les fondations, le soubassement, l’assainissement, l’élévation d’un mur, les travaux de toiture, la charpente ainsi que quelques travaux de menuiseries extérieures. La plupart de ces opérations dites de « gros œuvres » permettent une bonne assise au sol et une solidité infaillible de la future résidence. Ces opérations comprennent notamment le terrassement, le cuvelage et le lissage du terrain sur lequel sera construit le logement. Après l’exécution de ces différentes opérations, on entame le coulage des fondations en bétons dans la tranchée creusée et terrassée. Concernant les travaux hors-sol, l’érection des murs est certainement l’opération la plus courante. Elle se matérialise par la construction des murs extérieurs. Ces derniers vont supporter les murs porteurs, les murs de refend et les ouvertures (portes, fenêtres, etc.). Pour terminer, les gros œuvres prennent fin avec la mise hors d’air ou hors d’eau de la demeure. La mise hors d’air se concrétise par l’installation des portes et des fenêtres. Quant à la mise hors d’eau, elle implique les travaux de construction de la charpente et le montage de la toiture.
Il y a 4 ans et 125 jours

Kiloutou : vers la neutralité carbone

Le Groupe Kiloutou annonce la mise en place d’une nouvelle stratégie environnementale visant à réduire de 40 % ses émissions directes de CO2 d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour tenir ces objectifs, le groupe a défini une stratégie environnementale qui vise à réduire l’empreinte carbone de ses activités directes (les transports et les agences) et indirectes (l’utilisation de ses matériels). En ce qui concerne les transports : – Accélération du renouvellement de la flotte poids lourds dédiée aux livraisons de matériels par des véhicules à énergie alternative (Gaz Naturel Liquéfié, Gaz Naturel Comprimé). Aujourd’hui, 27 poids lourds composent cette flotte. – Intégration de fourgons fonctionnant au Gaz Naturel Comprimé pour les livraisons de petits matériels. À date, 23 fourgons GNC sont exploités. – Livraisons du dernier kilomètre, réalisées à vélo et remorque motorisée électrique pour les petits matériels (expérimentation actuellement en cours dans la ville de Marseille). – Renouvellement progressif de la flotte commerciale par des voitures hybrides et électriques. Actuellement, cette flotte intègre 22 véhicules. Baisser de 40% la consommation énergétique globale des agences d’ici 2030 : accélération du programme de rénovation et de construction d’agences pour répondre aux exigences réglementaires énergétique et environnementale : choix de solutions favorisant la maîtrise des consommations énergétiques et plus respectueuses de l’environnement (récupération des eaux de toiture pour lavage des matériels, éclairage leds dans toutes les agences, bardage bois, toitures végétalisées…). Matériels : Évolution vers des matériels à énergie alternative. – En France, 37% du parc matériel de terrassement et d’élévation proposé par Kiloutou fonctionne dès aujourd’hui avec des énergies plus responsables (hybride, bi-énergie, électrique et Stage V). – Anticipation de la réglementation Stage V effective en 2021 par l’intégration dès 2020 de près de 1500 matériels Stage V répartis dans les 5 pays où le Groupe est présent. – Déploiement d’un programme de maintenance préventive pour anticiper les pannes et augmenter la durée de vie des matériels grâce à des méthodes industrielles inédites. Ce programme permet par exemple d’allonger la durée de vie des pelleteuses de 2 ans. – Accompagnement des acteurs du BTP sur leur stratégie bas carbone par l’analyse des émissions carbone des matériels loués et co- construction de solutions plus vertueuses. – Lancement d’une gamme rassemblant plus de 3000 matériels alternatifs en France pour aider les acteurs du BTP dans leur politique bas carbone.  
Il y a 4 ans et 155 jours

Dans quels cas utiliser une mini pelle ?

Mini pelles VS pelles standardIl est important de comprendre les différences entre les mini pelles et les pelles standards.Les petites machines présentent certains avantages par rapport aux pelleteuses, qui les rendent mieux adaptées à certains travaux. Les pelles standard restent néanmoins des machines utiles dans certaines circonstances.Les mini pelles sont plus légères et plus petites, ce qui signifie qu'elles laissent moins de traces et endommagent moins le sol. La nature compacte des petites machines par rapport à celles plus grandes les rend beaucoup plus faciles à utiliser sur des sites très fréquentés. La grande taille d'une pelleteuse peut causer des problèmes pour les travaux de terrassement dans un parking, par exemple, tandis qu’une mini pelle peut s’y déplacer facilement.Un autre avantage de la taille réduite de ces machines est que vous pouvez facilement les transporter d'un site à l'autre. Vous pouvez charger votre mini pelle à l'arrière d'un camion ou d'une remorque utilitaire pour un transfert rapide entre les sites.Pour quels chantiers ?La mini pelle est adaptée à plusieurs types de chantiers. Elle est principalement utilisée pour des chantiers chez des particuliers où l’espace est restreint. Toutefois, sur de plus gros chantiers, où certaines zones sont difficiles d’accès, ou dans le cas où il est nécessaire d’agir rapidement, les mini pelles sont idéales.Réparation de canalisations d'égoutPour les travaux de base de réparation de canalisations d'égouts, une petite machine constitue souvent une meilleure option qu'une machine de grande taille. La raison pour laquelle vous pouvez opter pour une mini pelle pour la réparation des égouts est qu’elles font le même travail à un prix inférieur à celui des grosses machines. La seule chose que vous devez évaluer est la profondeur de fouille nécessaire pour la canalisation d'égout afin de vous assurer qu'elle est à la portée d'une mini pelle.Installation de piscinesDe nombreux Français aiment faire installer une piscine chez eux. La nature compacte des mini pelles les rend parfaites pour naviguer dans un jardin qui ne conviendrait pas à une plus grande pelleteuse.Chasse-neigeLes employés municipaux doivent souvent déblayer les routes couvertes de neige pendant les mois les plus froids de l'année. Les mini pelles peuvent déblayer la neige sans effort à l'aide d'une lame spéciale. La taille compacte et le faible poids de ces machines leur permettent de se déplacer plus rapidement sur les routes enneigées.Démolition de petites structuresDe nombreux chantiers nécessitent la démolition de petites structures. Un bon moyen de détruire sans effort toute petite structure est d'utiliser une mini pelle. Ces machines sont adaptées à cet usage, car elles peuvent se déplacer efficacement dans de petites zones et s'insérer dans des espaces restreints. Sans mini pelle, vous devrez peut-être démolir des structures avec des outils manuels, ce qui prend beaucoup plus de temps.Creuser des trousIl faut parfois creuser des trous dans les zones difficiles d'accès des sites sur lesquels on peut travailler. Les équipes de construction ont souvent recours à des méthodes lentes pour creuser dans ces zones, notamment à l'aide de pelles ou d'outils manuels à l'ancienne. La capacité d'une mini pelle à se déplacer dans les zones difficiles des sites en fait la machine idéale pour creuser des trous dans des endroits particulièrement difficiles à atteindre.Découvrir la mini-pelle chez MachineryZone.
Il y a 4 ans et 168 jours

Construction d'un nouveau mess pour l'Armée de l'Air à Orange (84)

C'est le 23 novembre 2020 que les équipes du groupement mené par Spie batignolles sud-est se sont vu notifier l'ordre de service Travaux après plus d'un an de développement de projet du stade APS au dossier PRO.Équipement fédérateurLe mess de la base aérienne 115 Orange-Caritat a vocation à rassembler sur un même site l'ensemble du personnel autour d'un rendez-vous quotidien convivial. Il contribue à l'amélioration de l'aménagement global de la base.Le bâtiment, construit sur un seul niveau, pour une surface plancher de 3400 m² se compose de plusieurs espaces :une ligne de self-serviceune grande salle de restauration commune pour personnels militaires et civils, pour une capacité de 560 usagersd'une seconde salle de restauration destinée au commandant et à ses VIP (« Club de Direction »)une vaste cuisineun espace café/loisirsdes bureaux administratifsdes sanitairesdes vestiairesCes salles sont réparties en deux espaces qui se distinguent par des différences d'entrées, de hauteur sous plafond et de matériaux employés pour leur construction. Par exemple, la zone de restauration collective est surélevée et affiche une hauteur sous plafond de plus de 3m. Le parc de stationnement offrira 50 places, dont une zone réservée aux VIP, et une zone de livraison avec un accès facilité et direct à la cuisine pour le personnel du mess.Enjeux environnementaux, organisationnels et techniquesUn site autonome en eauLe cahier des charges de l'ESID de Lyon – Pôle Conduite d'Opérations de Montpellier - a mis en perspective un enjeu environnemental prégnant sur lequel Atelier 5 Architectes et Spie batignolles sud-est ont beaucoup œuvré en phase de conception. D'une part, la base aérienne 115 Orange-Caritat a été aménagée dans un cadre paysager particulièrement soigné, que les nouveaux aménagements ne devaient surtout pas entacher. Dans son dessin architectural, Atelier 5 Architectes a proposé de sublimer la nature environnante en choisissant des matériaux uniformes, en cohérence avec les extérieurs et en intégrant de nouveaux aménagements paysagers autour du nouveau mess.D'autre part, le site est complètement autonome en eau potable grâce à l'aménagement d'un captage vers la nappe phréatique sous le terrain. Cette eau alimente également les villes alentours. Ce captage étant situé à proximité de la future piste d'athlétisme, les membres du groupement ont dû anticiper un certain nombre de process pour contourner cet équipement, qu'il s'agisse de la circulation des camions, de la réalisation des terrassements et du stationnement des engins.Equipements éco-énergétiquesDans l'offre remise par Spie batignolles et ses partenaires, des estimations de consommations énergétiques futures du bâtiment, au regard des équipements retenus, ont été détaillées. Il s'agit d'une simulation thermique qui permet d'anticiper les consommations liées au fonctionnement des différentes activités du mess (cuisine, …) et par le confort intérieur (température, ventilation, …).Pour s'assurer des futures performances énergétiques du bâtiment, un dispositif de récupération de chaleur sur les équipements produisant du froid sera installé. Il permettra d'alimenter les batteries d'eau chaude des rooftops fonctionnant au CO2, un fluide dit naturel sans impact sur le réchauffement planétaire, pour le chauffage et l'apport d'air neuf. En parallèle, des CTA double flux à récupération d'énergie assureront l'introduction d'air neuf et l'extraction de l'air vicié dans les bureaux, les cuisines, les espaces de stockage et la salle de restauration des autorités. Pour garantir des consommations optimisées, des sondes de présence permettront de couper le fonctionnement des CTA lorsque les salles seront inoccupées.Une pompe à chaleur permettra d'assurer le confort d'été, en limitant les consommations d'énergie grâce à son fonctionnement axé sur une énergie renouvelable.Les installations seront dissimulées derrière un acrotère, toujours dans la perspective de proposer une architecture discrète au cœur de ce site où la nature est très présente.Logistique méticuleuseCompte-tenu de la pluralité de réseaux et d'équipements de cuisine à prévoir, Spie batignolles sud-est a choisi de collaborer dès la phase de conception avec le cuisiniste AC2R pour réfléchir à une gestion pertinente de l'ensemble des flux et process des parties cuisine / self et restaurant.La base aérienne 115 de l'Armée de l'air poursuivra son activité pendant toute la durée des travaux. De ce fait, les équipes de Spie batignolles sud-est ont réfléchi à une organisation minutieuse pour réduire au maximum les nuisances liées à l'activité du chantier, portant notamment sur une gestion précise du flux de camions, sur la réduction du niveau acoustique de certaines tâches pendant les heures de bureau, du fait de la proximité de la zone de travaux avec les locaux des militaires et du Commandant de la base.Calendrier des travauxAu cours de ces deux prochains mois, les équipes du groupement interviendront sur le dévoiement des réseaux et sur la réalisation des terrassements généraux du mess construit sur vide sanitaire accessible. La mauvaise portance du terrain nécessite un renforcement du sol par colonnes ballastées qui sera opéré par un sous-traitant de Spie batignolles sud-est.La phase de gros œuvre débutera fin janvier/ début février 2021. L'ensemble des travaux du mess s'étalera sur 16 mois pour une livraison prévue au 1er trimestre 2022. Le calendrier a été optimisé grâce au Lean Management, système d'organisation déjà appliqué par les équipes Travaux de Spie batignolles sur des projets antérieurs y compris lors de la phase de développement de projet.Les militaires de la base aérienne pourront s'élancer sur la nouvelle piste d'athlétisme dès le 3e trimestre 2021.Le marché de performance a été conclu pour une période de 3 ans. C'est la société Axima qui sera en charge de la maintenance technique du mess à partir de la réception des travaux.Spie batignolles sud-est a également été mandaté par l'Armée de l'Air pour les opérations de déplombage, de désamiantage et de démolition du mess d'origine, jusqu'à ses fondations, devenu vétuste et très consommateurs d'énergie. Ces travaux interviendront entre octobre 2021 et mars 2022.
Il y a 4 ans et 182 jours

Legoupil Industrie conçoit et installe une maison modulaire créative pour la commune d'Evrecy

La PME a livré un bâtiment aux normes ERP et totalement personnalisé en seulement 16 semaines. La gamme ModulR de Legoupil Industrie a permis à la commune d'Evrecy d'obtenir des délais de réalisation courts tout en économisant 20% par rapport à une construction traditionnelle. De la partie administrative à la démolition et au désamiantage de l'ancien bâtiment, l'entreprise normande a assuré la gestion de A à Z de ce projet nécessitant une flexibilité accrue. Une solution idéale pour répondre rapidement à la demande de plus grands espaces pour respecter les règles de distanciation liées au contexte épidémique actuel. En pleine explosion démographique, la commune d'Evrecy a fait appel à Legoupil Industrie pour concevoir et installer une maison modulaire créative remplaçant le bâtiment actuel des associations. La commune d'Evrecy avait besoin d'un bâtiment plus grand et plus moderne, situé dans le centre-bourg, pour préserver la qualité de vie de ses habitants, sans avoir à investir dans des lourds travaux de rénovation.Une maison modulaire livrée clé en mains en seulement 16 semaines Legoupil Industrie a géré de A à Z le projet, proposant un bâtiment de sa gamme ModulR de 220m². Le recours à la construction modulaire a permis à la commune d'économiser 20% par rapport à la construction traditionnelle, et de se voir livrer un bâtiment fonctionnel dans les délais impartis, soit 16 semaines à compter de la prise de commande. De la conception des plans au génie civil (études, terrassement et réseaux), en passant par le désamiantage et la démolition de l'ancien bâtiment, Legoupil Industrie a pris en charge l'intégralité du projet. Après la construction et l'installation des modules d'une surface totale de 220m², la maison créative a été entièrement personnalisée, tant les aménagements intérieurs que les espaces verts extérieurs mis en forme avec de la terre végétale. La gamme Modul'R de Legoupil Industrie, dédiée à la construction modulaire, garantit la conformité aux normes ERP, aux normes PMR, mais aussi à toutes les autres normes obligatoires. Ce sont des bâtiments démontables entièrement personnalisables, juxtaposables et superposables, disponibles en dimensions standard (longueur 6, 9 ou 12 m / largeur 2,5 ou 3m) ou en sur-mesure. Grâce à la pré-industrialisation en atelier, Legoupil Industrie propose avec sa gamme ModulR une solution très rapide et économique par rapport au bâti traditionnel.