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Il y a 2 ans et 230 jours

Léon Grosse décroche la médaille EcoVadis Platinum pour sa politique RSE

« Une belle reconnaissance pour nous », insiste Olivier Delamarre. [©Léon Grosse] Léon Grosse est un groupe diversifié du BTP, doté de trois grands pôles. A savoir, la construction, les solutions aux défis sociétaux et environnementaux, et l’immobilier. « Un changement, une évolution s’opèrent en ce moment chez Léon Grosse. Sa raison d’être évolue, explique Olivier Delamarre, directeur stratégie, développement et RSE. Nous souhaitons passer d’une entreprise de construction à un groupe diversifié de BTP. De nouveaux métiers liés à la transition environnementale se créent. Nous restons toujours ancrés sur nos acquis historiques, mais nous nous projetons dans l’avenir. Et cela passe par le déploiement d’une politique RSE. Et ce, à tous les niveaux du groupe. » Une politique RSE ambitieuse C’est dans ce cadre que le groupe a obtenu la médaille Platinum pour sa politique RSE1, décernée par EcoVadis. Cette agence de notation extra-financière est chargée d’évaluer 90 000 entreprises à travers le monde. « Une belle reconnaissance pour nous », insiste Olivier Delamarre. Léon Grosse a décroché un score global de 75/100 (+ 9 points par rapport à 2021). Ceci, parmi les 1 % des entreprises les mieux notées et les 2 % issues du secteur de la construction (environ 800 entreprises notées). « Cette progression illustre la mise en place de politiques et d’objectifs quantitatifs dans le domaine de l’environnement, du social ou encore des achats responsables. C’est le reflet de l’ambition de Léon Grosse. Notre démarche RSE constitue “le bras armé” de notre engagement, au cœur de notre stratégie de développement. Elle est le véritable levier de transformation pour l’entreprise. » 1Responsabilité sociétale des entreprises.
Il y a 2 ans et 230 jours

Le nombre d'emplois liés aux énergies renouvelables s'élève à 12,7 millions dans le monde

Selon un nouveau rapport, le nombre d'emplois dans le secteur mondial des énergies renouvelables a atteint 12,7 millions l'an dernier, soit un bond de 700.000 de plus en un an, malgré les effets persistants du COVID-19 et la montée de la crise énergétique.Énergies renouvelables et emploi : Revue annuelle 2022 souligne que la taille du marché national est l'un des facteurs majeurs de la création d'emplois dans les énergies renouvelables, au même titre, entre autres, que le coût de la main-d'œuvre. L'énergie solaire s'avère être le secteur qui connaît la croissance la plus rapide. En 2021, il fournissait 4,3 millions d'emplois, soit plus d'un tiers de la main-d'œuvre mondiale actuelle dans les énergies renouvelables.Le nouveau rapport a été publié par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec l'Organisation internationale du travail (OIT), à l'occasion du Forum mondial d'action pour l'énergie propre de Pittsburgh, aux États-Unis.Face aux préoccupations croissantes que suscitent le changement climatique, la relance après la pandémie du COVID-19 et les perturbations des chaînes d'approvisionnement, les pays manifestent un intérêt de plus en plus marqué pour la décentralisation de ces chaînes d'approvisionnement et la création d'emplois au niveau national. Le rapport décrit à quel point il est essentiel de compter sur des marchés nationaux solides pour ancrer une dynamique d'industrialisation des énergies propres. Le développement des capacités d'exportation de technologies renouvelables en dépend également, ajoute-t-il.Pour Francesco La Camera, Directeur général de l'IRENA : « En dépit des nombreuses difficultés, les emplois dans les énergies renouvelables restent résilients, et il a été prouvé qu'ils constituent un moteur fiable de création d'emplois. Je conseille aux gouvernements du monde entier de mener des politiques industrielles qui encouragent la création d'emplois décents dans le secteur des énergies renouvelables au sein de leurs propres pays. Le fait de stimuler une chaîne de valeur nationale ne permet pas seulement de créer des opportunités commerciales et de nouveaux emplois pour les personnes et les communautés locales. Cela renforce également la fiabilité de la chaîne d'approvisionnement et contribue à une plus grande sécurité énergétique globale. »Le rapport montre qu'un nombre croissant de pays crée des emplois dans les énergies renouvelables, et que près des deux tiers de tous ces emplois se trouvent en Asie. À elle seule, la Chine représente 42% du total mondial, suivie par l'UE et le Brésil (10% chacun), puis les États-Unis d'Amérique et l'Inde (7% chacun).Pour le Directeur général de l'OIT, Guy Ryder : « Au-delà des chiffres, une attention croissante est portée à la qualité des emplois et aux conditions de travail dans les énergies renouvelables, en vue d'assurer un emploi décent et productif. La part croissante de l'emploi des femmes suggère que des politiques et des formations dédiées peuvent considérablement améliorer la participation des femmes dans les professions liées aux énergies renouvelables ainsi que l'inclusion et, en définitive, la réalisation d'une transition juste pour tous. J'encourage gouvernements, organisations de travailleurs et employeurs à rester fermement engagés en faveur d'une transition énergétique durable, indispensable pour l'avenir du travail. »Le rapport met en lumière un certain nombre d'évolutions majeures au niveau régional et national. Ainsi, les pays d'Asie du Sud-Est sont en train de devenir d'importants centres de fabrication photovoltaïque et de gros producteurs de biocarburants. La Chine est le principal fabricant et installateur de panneaux solaires photovoltaïques, et crée un nombre croissant d'emplois dans l'éolien offshore. L'Inde a quant à elle ajouté plus de 10 gigawatts d'énergie solaire photovoltaïque, ce qui a généré de nombreux emplois dans le domaine de l'installation, mais le pays reste fortement dépendant des panneaux importés.L'Europe, qui représente aujourd'hui environ 40% de la production éolienne mondiale et est le plus gros exportateur d'équipements éoliens, tente de reconstituer son industrie de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques. Le rôle de l'Afrique est encore limité, mais le rapport souligne qu'il existe des possibilités d'emploi croissantes dans le domaine des énergies renouvelables décentralisées, en particulier pour soutenir le commerce local et l'agriculture, entre autres activités économiques. Sur le continent américain, le Mexique est le premier fournisseur de pales d'éoliennes. Le Brésil, qui reste quant à lui le premier employeur dans le domaine des biocarburants, crée également de nombreux emplois dans les installations éoliennes et solaires photovoltaïques. Les États-Unis d'Amérique commencent à mettre en place une infrastructure industrielle à l'échelle nationale pour leur secteur naissant de l'éolien offshore.Dans le cadre d'une transition juste, le rapport insiste sur le fait que l'expansion des énergies renouvelables doit être soutenue par des mesures politiques globales, dont la formation des travailleurs, afin de garantir des emplois décents, de qualité, bien rémunérés et diversifiés.
Il y a 2 ans et 233 jours

A Paris, les trucs et astuces d'une piscine qui recycle les énergies

Inquiet, un homme demande à l'accueil si la piscine est bien ouverte le vendredi 9 septembre, pendant qu'un groupe scolaire barbote dans le bassin d'apprentissage. "C'est une rentrée compliquée", admet Christophe Gripon, le directeur de la piscine Yvonne-Godard (XXe) à qui "plusieurs dizaines" d'usagers ont demandé depuis lundi si la crise énergétique n'avait pas eu raison de l'établissement flambant neuf.En cause, l'annonce par Vert Marine, gestionnaire privé de piscines publiques pour les collectivités, de la fermeture brutale d'une trentaine de piscines lundi, l'entreprise affirmant ne plus pouvoir faire face à l'explosion des coûts de l'énergie."Cela a un vrai impact psychologique sur les gens", assure Christophe Gripon. Séchant ses cheveux bruns, Florence Saint-Marcoux confirme : "j'étais à un vernissage hier, tout le monde ne parlait que de cela, demandait: +et toi, tu vas où?+"Cette habitante de l'est parisien, qui se rend à cette piscine quatre fois par semaine, juge la situation "grave". "On pourrait peut-être fermer 20% des piscines, les plus anciennes, les moins performantes" sur le plan énergétique, juge-t-elle.Dans Le Parisien, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra rappelle que "la piscine est un service public essentiel" et que si, les exploitants, privés ou publics, "sont aujourd'hui dans une situation précaire", une enveloppe de 100 millions d'euros de l'Agence nationale du sport a permis, en 2021, à 30 piscines de faire des travaux et réduire leurs consommations moyennes de 40%.A Yvonne-Godard, les factures d'énergie, que M. Gripon estime à 180.000 euros par an, sont à la charge de Récréa, un concurrent de Vert Marine qui exploite le site sous une délégation de service public (DSP) et bénéficie de contrats de fourniture d'énergie bloqués jusqu'en 2023.Équipée du toit au sous-solMais c'est par un ensemble de petits "plus" que le bâtiment, réalisé par un groupement d'entreprises pour un coût de 12 millions d'euros, a reçu le "niveau exceptionnel" du label haute qualité environnementale (HQE).Ainsi des capteurs de présence permettent-ils d'optimiser le recours à la lumière, souligne M. Gripon dont la piscine a pour objectif d'accueillir pas loin de 200.000 visiteurs en 2022.Sur le toit, les 550 m2 de panneaux photovoltaïques produisent 150 mégawatt-heure par an d'électricité utilisée pour la piscine. Exposée à l'est et au sud avec ses baies vitrées, elle est baignée de lumière, ce qui "permet de moins chauffer le bassin", selon Christophe Gripon.Pour éviter une déperdition de chaleur la nuit, des couvertures thermiques recouvrent les bassins. Mais c'est surtout la chaufferie, avec son module de cogénération, qui permet de récupérer la chaleur produite par le gaz.Ce système en sous-sol "va d'abord chauffer le réseau d'eau, qui va alimenter à la fois le bassin et l'air, et le générateur qui tourne en même temps produit de l'électricité", vulgarise Zakaria Hezhaz, le responsable maintenance du site.Des pompes à chaleur permettent d'optimiser la climatisation l'été et, inversement, de déshumidifier l'air l'hiver, via une centrale d'appoint, et "une climatisation condense l'eau récupérée dans un bac tampon pour alimenter les toilettes", explique le technicien.Moitié moins d'eau nécessaireRésultat, selon la mairie : une consommation d'eau réduite de moitié, celle d'énergies réduite de 40% par rapport aux autres piscines parisiennes, et un recours aux énergies renouvelables ou de récupération à hauteur de 31%.Après avoir délégué la construction de ses deux piscines dernier cri, la mairie a débloqué 27,5 millions d'euros pour rénover 6 de ses 42 piscines, afin de faire baisser de 30 à 35% les consommations."C'est l'investissement le plus efficace", se félicite l'adjoint à la construction Jacques Baudrier (PCF), mais "on ne peut pas toutes les rénover en même temps, sinon il n'y aurait plus de piscines pour les Parisiens".
Il y a 2 ans et 233 jours

Chauffage, mobilité, électricité, Europe… : les propositions d’Équilibre des Énergies pour le climat

Pour Brice Lalonde, président d’Équilibre des Énergies : « Nous avons à rester concentrés sur notre devoir d'êtres humains : mettre fin à la double malédiction de la guerre et du changement climatique. Les mesures que la guerre nous impose ne doivent pas ralentir ou contrecarrer celles que réclame la protection du climat. En fait, ce sont les mêmes. » La position d’Équilibre des Énergies reste donc centrée sur l’objectif fondamental de décarbonation des activités, principal moyen de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane etc.). Équilibre des Énergies prône des mesures fortes qui, à court terme, sont de nature à réellement orienter la société française vers une véritable décarbonation de sa consommation tout en sauvegardant l’activité économique et le niveau de vie des Français. L’urgence sociale justifie les aides auprès des plus précaires mais les décisions de soutien à la consommation des produits fossiles ne vont pas dans le bon sens. Le signal prix reste essentiel et une augmentation du pouvoir d’achat pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie serait plus efficace et ne fausserait pas les arbitrages en faveur de la décarbonation. Dans la période de crise que nous traversons, l’activité économique doit être soutenue et beaucoup de nos entreprises sont en péril. Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposée par la Commission pour contenir les prix de l’énergie mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Il convient dès que possible de prendre des dispositions qui permettent d’éviter les fluctuations erratiques des prix et de faire en sorte qu’ils soient représentatifs des coûts d’approvisionnement. En parallèle les mutations structurelles telles que celles vers la pompe à chaleur et la mobilité électrique doivent être accélérées.C’est dans ce contexte qu’Équilibre des Énergies présente les cinq grandes priorités pour le climat, qui, selon elle, sont autant de chantiers à mener de front dès aujourd’hui.Les 5 grandes priorités pour le climat selon Équilibre des ÉnergiesEn préambule, s’il est primordial de se fixer des objectifs, Équilibre des Énergies souligne la nécessité de faire preuve d’efficacité et non de volontarisme de papier. Selon l’association, il faut accélérer la sortie des énergies fossiles mais ne pas, à nouveau, resserrer les objectifs déjà irréalistes de réduction des consommations d’énergie fossile qui faussent complétement la lecture des efforts faits par la société française. Sans pour autant s’abstenir de donner un signal fort sur la nécessité de développer tous les moyens pour faire face au défi climatique, il est souhaitable de s’en tenir à des calendriers et à des mesures crédibles. Il est plus contraignant mais plus efficace de se donner des objectifs atteignables que des cibles irréalistes.Les pompes à chaleur (PAC) : Pour le lancement d’un grand plan PAC !Les PAC sont encore trop peu répandues puisque qu’en 2020, seules 7% des résidences principales étaient chauffées en France grâce à des PAC. Or, cet équipement est le premier à pouvoir immédiatement réduire les consommations d’énergie fossile en s’appuyant sur un tissu industriel national. Équilibre des Énergies préconise le lancement d’un grand plan PAC, allant au-delà des objectifs avancés par la Commission européenne et visant à un triplement de son rythme de déploiement. Mais il y a encore des freins économiques et réglementaires à lever et, sur le plan économique, il faut améliorer le dispositif d’aide en élargissant les bénéficiaires et en indexant la prime consentie par MaPrimRénov’ sur le résultat en termes de performance énergétique mesurée par le DPE. Un obstacle réglementaire majeur subsiste avec ce classement qui, établi en énergie primaire, pénalise l’électricité et ne traduit pas l’effet réel des efforts consentis. Il faut que ces critères tiennent compte de l’énergie consommée, seule traduction tangible des changements énergétiques réalisés.La mobilité électrique : le développement des bornes et des infrastructures de recharge et l’élargissement aux poids lourds La migration vers l’électrique ne doit pas être ralentie. Beaucoup d’actions ont été engagées mais d’autres restent à parachever :finaliser le dispositif permettant, enfin, d’équiper les copropriétés en bornes de recharge ;lancer un grand programme d’équipement des voies rapides en infrastructures de recharge au-delà de 2023 et allant jusqu’à 2030 ;soutenir le développement de bornes de recharge pilotables afin de disposer, le moment venu, du moyen de flexibilité dont on aura besoin ;élargir la transition vers l’électrique aux poids lourds, notamment en accélérant l’étude des solutions de recharge en continu (les ERS : Elecric Road Systems).La décarbonation de l’aérien : les SAF, la mise en place d’un nouvel écosystème industrielLes études d’Équilibre des Énergies, comme celle de la profession, le montrent : la décarbonation du secteur aérien est possible mais difficile. Elle implique des efforts à mener dans les trois décennies qui viennent pour parvenir en 2050 à la neutralité climatique du secteur. Ces efforts se répartissent en plusieurs directions, en continuant à augmenter l’efficacité des aéronefs. Mais le défi majeur est incontestablement celui de passer du kérosène fossile à des carburants durables pour l’aviation. Ces carburants, qu’on appelle SAF, sont fabriqués en combinant de l’hydrogène au carbone, l’un et l’autre étant issus de filières neutres en carbone : électricité bas-carbone et carbone issu de la biomasse voire de la récupération directe du CO2 dans l’air. Il faut pour cela identifier et collecter les ressources primaires décarbonées (les feedstocks), mettre en place les filières industrielles, organiser les circuits de distribution et faciliter l’incorporation des SAF au kérosène classique, dans des proportions de plus en plus importantes, sans porter atteinte à la compétitivité des compagnies aériennes. L’Europe s’y attelle mais la France se doit d’être aux avant-postes. C’est une mutation majeure qui doit être menée comme un grand projet industriel.La production d’électricité décarbonée : autant le nucléaire que les énergies renouvelablesLes difficultés actuellement rencontrées montrent que les efforts dans ces deux domaines doivent s’intensifier. Concernant le nucléaire, la remise en production du parc de centrales est une priorité absolue. L’ASN a donné son accord sur les orientations à suivre. Le problème est à présent un défi industriel et, pour y faire face, il faut donner aux entreprises toutes les libertés d’horaires, de rémunération et d’accompagnement pour faire face le plus rapidement possible aux difficultés rencontrées ou qui pourraient surgir. On le fait à juste titre pour les énergies renouvelables dans le cadre du projet de loi qui arrive au Parlement. On doit le faire également pour le nucléaire, nouveau et existant, dans le respect bien sûr des règles de sécurité.C’est à ce prix que notre production d’électricité décarbonée reprendra toute la place qui doit lui revenir et pourra peser sur les coûts globaux d’alimentation énergétique.Les règles européennes de formation du prix des énergies : une réforme de fond est nécessaireLa très forte hausse des prix du gaz naturel, liée notamment au conflit ukrainien, a eu un effet de ricochet considérable sur le marché européen de l’électricité et sur les prix rendus consommateur. La préservation des tarifs réglementés de l’électricité a permis de faire bénéficier les consommateurs domestiques français d’un bouclier tarifaire efficace, mais au prix de surcharges considérables pesant sur l’opérateur historique et sur les finances publiques.Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour stabiliser les prix mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Une réforme de fond reste à construire qui passe vraisemblablement par un encadrement du marché de gros de l’électricité et une régulation des prix pratiqués pour tous ceux qui n’y ont pas accès. L’objectif doit être que les prix reflètent les coûts d’approvisionnement, en assurant de façon stable le financement des investissements plus que jamais nécessaires.
Il y a 2 ans et 233 jours

Congrès HLM : gouvernement et bailleurs sociaux se quittent sans avancée majeure

"Nous mettrons (...) en place un bouclier tarifaire pour le chauffage collectif à l'électricité", a annoncé Olivier Klein, en clôture du congrès.Sur un parc social de quelque 5,2 millions de logements, environ 100.000 disposent d'un chauffage collectif à l'électricité et n'étaient pas, jusqu'à présent, couverts par le bouclier tarifaire.Olivier Klein n'a en revanche rien annoncé sur la question d'un bouclier tarifaire électrique pour les bailleurs sociaux, qui ne sont pas couverts pour leurs achats en gros d'électricité, notamment pour alimenter les parties communes (ascenseurs, éclairage, parkings...), faisant gonfler les charges répercutées sur les locataires."C'est complexe, rajouter des morceaux du bouclier tarifaire qui n'étaient pas complètement prévus c'est compliqué. (...) Il n'y avait pas une capacité dans le bouclier, tel qu'il avait été défini, à le mettre en place donc on y travaille pour trouver les bons outils de protection et d'estimation des coûts", a-t-il déclaré jeudi.Concernant les personnes à la rue, le ministre a en revanche reconduit le programme quinquennal pour le "Logement d'abord", un plan assorti d'une enveloppe de 44 millions d'euros. Ce dispositif lancé en 2017 a permis à 390.000 personnes sans domicile fixe d'accéder au logement.Après des années de froid sur fond d'économies budgétaires, la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH) Emmanuelle Cosse, qui représente les bailleurs sociaux, avait estimé mardi que le projet de budget 2023 "n'aggravait pas la situation du logement social", jugeant qu'il s'agissait d'un budget "de transition" mais ne comptant pas en rester là.Fonds propresElle a appelé jeudi le gouvernement à renforcer les fonds propres des bailleurs sociaux, qui se tarissent "plus rapidement que prévu", et diminuent leur capacité à investir, donc à produire de nouveaux logements, alors que 2,3 millions de personnes sont en attente d'un logement social, un niveau historiquement haut."Olivier Klein est arrivé un peu trop tard pour peser sur le PLF. Il a toutefois indiqué qu'il voulait fixer un cap de travail pour préparer un +pacte de confiance+ dans lequel il faudra qu'il y ait des éléments nouveaux en matière de financement", a commenté auprès de l'AFP Marianne Louis, directrice générale de l'USH.Ce pacte, qui sera signé "d'ici la fin de l'année" selon M. Klein, doit détailler les engagements à venir et fixer notamment un objectif chiffré de nouvelles autorisations de logements sociaux. Le précédent objectif – 250.000 sur la période 2021-2022 - va être manqué avec moins de 180.000 attendus.Dans l'immédiat, les bailleurs réclament une revalorisation "d'urgence" de la part "forfait charges" de l'aide personnalisée au logement (APL) pour aider les locataires à faire face à l'augmentation de leurs charges.Concernant les APL, le mouvement HLM est particulièrement remonté contre la réduction de cinq euros décidée en 2017, une décision qui s'est traduite par l'obligation de baisser ses loyers et représente, selon l'USH, un manque à gagner de 1,3 milliard d'euros par an.Les bailleurs espèrent que le débat parlementaire à venir permettra "de revenir sur cette baisse". Ils réclament également un taux de TVA réduit à 5,5% pour leurs investissements.Parmi les sujets de mécontentement, la contribution de 300 millions d'euros imposée dans le nouveau PLF à Action Logement (ex-1% Logement), premier bailleur social français, géré par patronat et syndicats, a donné lieu à un discours virulent du président de l'organisme.Bruno Arcadipane président d'Action Logement, a qualifié mercredi cette initiative d'"outrage" porté "aux locataires du parc HLM frappés de plein fouet par la hausse des coûts de l'énergie", une somme qui correspond selon lui à "26.000 ménages salariés qui ne seront pas logés" et qui met en danger l'équilibre financier du groupe.
Il y a 2 ans et 233 jours

focus applications du polystyrene expanse pour l isolation des batiments

Pour atteindre de hauts niveaux de confort thermique, une baisse significative de la facture énergétique, et réduire son impact carbone durablement, l’isolation d’un bâtiment s’impose. Ce tiercé gagnant est possible grâce à l’utilisation de matériaux isolants comme le polystyrène expansé reconnu pour ses nombreuses qualités. Focus sur l’isolation des sols et planchers.
Il y a 2 ans et 233 jours

focus applications du polystyrene expanse pour l isolation des batiments

Pour atteindre de hauts niveaux de confort thermique, une baisse significative de la facture énergétique, et réduire son impact carbone durablement, l’isolation d’un bâtiment s’impose. Ce tiercé gagnant est possible grâce à l’utilisation de matériaux isolants comme le polystyrène expansé reconnu pour ses nombreuses qualités. Focus sur l’isolation des sols et planchers.
Il y a 2 ans et 234 jours

Les génies de la construction ! : Le concours des territoires intelligents, durables et connectés

Imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectésVéritable démarche interdisciplinaire, le concours Les Génies de la construction ! est une belle opportunité de valoriser auprès des jeunes et de leur faire connaître la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics, qui sont des métiers techniques et innovants, ainsi que leur transversalité et leur capacité à s’adapter pour accompagner les mutations environnementales, technologiques et numériques. Les jeunes compétiteurs sont invités à mener une réflexion collaborative et prospective, liée aux nouveaux défis de la construction et de l’aménagement des territoires, pour imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectés. En collège et en lycée, les élèves sont encadrés par les enseignants, qui inscrivent une ou plusieurs équipes au concours. Dans l’enseignement supérieur, ce sont les étudiants qui s’inscrivent eux-mêmes, soit à titre individuel, soit pour présenter un projet à plusieurs.S’inscrire dans les priorités du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et répondre aux enjeux des professionnels du secteur de la constructionDonner du sens et concrétiser les enseignements, par un travail transversal et collectif d’une équipe d’élèves ou d’étudiants, invitée à produire la réalisation ou la rénovation d’une construction ou d’un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, etc.). Le projet présenté est jugé sur sa faisabilité et sa capacité à se transposer sous une forme concrète et réalisable.Inscrire la transition numérique dans les apprentissages, pour préparer pleinement les élèves à une société, à des études supérieures puis à un monde du travail toujours plus numériques.Contribuer au développement d’une meilleure orientation scolaire et professionnelle des jeunes, afin de mieux accompagner les élèves dans la définition de leur projet d’orientation, qui peut représenter pour eux et leur famille une source d’inquiétude.Favoriser la promotion de la voie de formation professionnelle comme voie de formation d’excellence et de réussite, pour répondre aux nouveaux besoins en compétences des entreprises du secteur de la construction, en lien avec les transitions environnementales, technologiques et numériques, et renforcer l’attractivité de la formation professionnelle pour se former à un métier du bâtiment et des travaux publics. Inscrire l’éducation à l’avant-poste de la transition écologique pour répondre à la volonté du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de faire des établissements scolaires un terrain d’engagement en faveur du développement durable, de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique. Réaliser des productions durables et citoyennes Les jeunes candidats doivent répondre en équipe aux problématiques posées par l’évolution d’un territoire intelligent, durable et connecté, sur l’une des thématiques suivantes :le logement ;la mobilité et les déplacements dans les territoires (pont, route, voie ferrée, etc.) ;les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs) ;la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets ;les énergies locales et renouvelables.Concevoir un éco-quartier, faciliter la vie quotidienne des personnes à mobilité réduite, produire de l’énergie avec une route, exploiter la géothermie, identifier les innovations dans les matériaux, robotiser une tâche sur un chantier, optimiser l’apport solaire sur un bâtiment, assurer la bonne gestion de l’eau potable, gérer les risques d’inondations, construire des logements modulables et réversibles, favoriser la biodiversité en ville, la mobilité douce, la gestion intelligente de l’espace, stocker et restituer des énergies renouvelables... sont autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants peuvent débattre et travailler.Les équipes se répartissent en quatre catégories :« Collège » pour les élèves du cycle 4 ;« Pro » pour les élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa métiers ;« Lycée » pour les élèves du cycle terminal ;« Sup » pour les élèves et étudiants de l’enseignement supérieur (STS, IUT, université, école d’ingénieurs, etc.).Afin de répondre et de s’adapter aux attentes des programmes d’enseignement et aux besoins des professionnels du secteur de la construction, les règlements de participation au concours ont été élaborés par des enseignants et des acteurs du secteur de la construction.Favoriser la créativité d’équipe, la mixité et l’interdisciplinarité Le concours Les Génies de la construction ! récompense le travail collectif et collaboratif d’une équipe d’élèves ou d’étudiants pour une production relative à la réalisation d’une construction ou d’un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, concrétisation d’un projet…).La participation au concours est l’occasion de favoriser le décloisonnement de manière générale, au travers :de la mixité transversale, en faisant travailler ensemble des élèves de formations différentes ;de l’interdisciplinarité, en mobilisant des savoirs et savoir-faire de plusieurs disciplines (technologiques et générales) ; de la mixité verticale, en faisant participer des équipes intégrant des niveaux scolaires ou universitaires différents pour mener à bien un projet.Juger un projet sur sa faisabilité Le projet de construction présenté par les jeunes candidats est jugé sur sa faisabilité. Le projet peut être représenté par une maquette virtuelle ou autre production numérique et/ou matérialisée par une maquette physique.Les participants de la catégorie « Sup » devront réaliser une maquette virtuelle, afin que les solutions présentées prennent en compte la démarche BIM (Building information modeling), accompagnée d’une maquette physique de tout ou partie du projet présenté.Des open badges pour reconnaître les réalisations et les compétences des jeunesPour la quatrième année consécutive du concours Les Génies de la construction !, des open badges seront attribués aux lauréats et participants. Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Ces open badges, qui promouvront et reconnaîtront l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits, leur permettront aussi de rejoindre la grande famille de la construction !Les Génies de la construction !, un concours organisé en deux étapesUne sélection académique (si le nombre d’équipes candidates le justifie) ou inter-académique sera organisée en distanciel, avec une présentation orale devant un jury composé de représentants du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de professeurs et d’acteurs de la construction.Une finale nationale organisée le 7 juin 2023 à Paris, pour permettre aux équipes d’élèves ou d’étudiants sélectionnées de présenter leurs travaux lors d’un « grand oral » devant un jury national. La date de clôture des inscriptions est fixée au 20 janvier 2023.
Il y a 2 ans et 234 jours

Un immeuble de logements de deux niveaux imprimé sur chantier, ViliaSprint2

Plurial Novilia a dévoilé son nouveau programme immobilier, ViliaSprint2 : 12 logements collectifs à haute performance énergétique en impression 3D in situ, dans la ZAC de Bezannes, au sud de Reims.
Il y a 2 ans et 234 jours

Les réseaux hydrauliques privatifs intérieurs

L'Agence Qualité Construction a publié une étude sur l'analyse des pathologies des réseaux d'eau à l'intérieur des bâtiments. L'échantillon regroupe 865 rapports d'expertise collectés de 2007 à 2016, dont 663 traitent de désordres sur des réseaux encastrés. Dans la majorité des cas, les pathologies sont analysées à dire d'expert (le coût des investigations serait, dans le cas de réseaux encastrés, largement supérieur à celui des réparations, et donc économiquement déraisonnable). Il ressort de l'ensemble des cas exposés que la majorité des ouvrages concernés par des sinistres sont des installations de plomberie sanitaire (loin devant le poste chauffage-climatisation) d'habitations collectives, dont les canalisations sont en tubes cuivre encastrés affectés par des percements (corrosion-fuites). Par ailleurs, l'analyse des désordres sur les canalisations par délai d'apparition après réception montre une augmentation du nombre de sinistres dans le temps sur les canalisations en cuivre, alors que le nombre de sinistres sur le PER (polyéthylène réticulé) décroît légèrement, mais régulièrement, avec le temps. Ce constat, qui montre clairement la tendance évolutive des sinistres sur le cuivre, met en évidence le caractère progressif correspondant à la corrosion des réseaux. Concernant les désordres relevés sur les tubes cuivre, les experts évoquent une corrosion interne ou externe pour expliquer les fuites, sans nécessairement avoir pu identifier lequel des deux phénomènes en était la cause. Pour la corrosion interne, sont mentionnés principalement les phénomènes de « pitting », de qualité des tubes et de corrosion-érosion. Le « pitting » est un phénomène localisé se manifestant par la présence de perforations internes sous forme de trous de très petite dimension. Il peut avoir plusieurs origines : présence de résidus dans le tube ou véhiculés par l'eau, défaut de surface interne, composition locale du métal différente, temps de chauffe trop élevé au niveau des brasures... Quant à la corrosion-érosion, elle résulte d'une attaque mécanique du tube en cuivre due à une vitesse de circulation de l'eau trop élevée. Le cuivre est un matériau tendre, très sensible à ce phénomène. Concernant la corrosion externe, la présence d'un liquide agressif en contact avec le tube sous fourreau est le principal motif invoqué. Parmi les causes de désordres sur tuyauteries en PER, les experts mentionnent la qualité des tubes, des blessures ou pliures des canalisations en phase chantier ou des percements accidentels. Percements d'un tube cuivre sur la partie chauffée (la flèche indique les percements). Il est probable que le cuivre ait été chauffé à une température trop élevée, pour faciliter le cintrage, entraînant la formation de films d'oxyde cuivrique, favorisant localement la corrosion du métal. Pour en savoir plus : Réseaux hydrauliques privatifs intérieurs : points de vigilance Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 234 jours

Mise à jour de la directive européenne « eau potable » 2020/2184

La mise à jour de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) a été publiée le 23 décembre 2020. Elle introduit notamment de nouveaux paramètres de qualité des EDCH, permettant ainsi une meilleure protection de la santé des consommateurs. Elle prévoit également le renforcement des exigences sur les matériaux au contact de l'eau. En conséquence, plusieurs arrêtés concernant la sécurité sanitaire de l'eau au regard des légionelles et du plomb dans les bâtiments, ainsi que l'obligation réglementaire de réaliser une analyse des risques liés aux installations privées de distribution d'EDCH, seront publiés début 2023. Une conséquence majeure est la modification du système d'Attestation de Conformité Sanitaire (ACS) qui évalue l'aptitude d'un produit à entrer en contact avec les EDCH pour sa mise sur le marché, laquelle passe d'un système d'essais de type initiaux à une certification. Pratiquant les audits depuis plusieurs décennies dans le domaine des réseaux de distribution d'EDCH intérieurs, le CSTB maîtrise l'ensemble du processus de certification de niveau 1+ exigé par la directive. Il s'organise donc pour être en mesure d'élargir le périmètre de ses inspections en usine et d'intégrer ces nouvelles dispositions sanitaires sur les matériaux afin de proposer un accompagnement global à ses partenaires industriels. Mise en place d'une vérification des dispositifs antipollution sur les réseaux d'eau potable Un nouvel arrêté daté du 10 septembre 2021 définit les exigences en matière de protection des réseaux d'adduction et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine contre les pollutions par « retour d'eau ». Phénomène dû à l'inversion du sens de circulation de l'eau dans un réseau d'eau causée par un siphonnage (rupture de canalisation, puisage important...) ou par un refoulement (mise sous pression d'une installation interne par exemple), le retour d'eau constitue un risque sanitaire majeur pour les usagers. L'eau provenant d'un réseau « contaminé » peut en effet polluer un réseau destiné à la consommation humaine et provoquer des intoxications. Il est donc essentiel que chaque équipement raccordé au réseau d'eau potable comporte un dispositif de protection anti-retour : machine à laver, lave-vaisselle, poste de nettoyage de voiture, abattant W.-C. équipé de jet... L'arrêté du 10 septembre 2021, dont les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2023, définit les opérations de vérification des équipements permettant de s'assurer du bon état de fonctionnement de ces dispositifs antipollution. Les produits standards peuvent déjà faire l'objet de la certification NF 045 pour justifier de leur conformité à cet arrêté. Le CSTB a complété son offre de services pour les produits non standards en développant l'Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE). Basé sur les exigences de la norme NF EN 1717, ce marquage atteste, après analyse par un groupe d'experts, que l'équipement satisfait aux exigences de la réglementation relative à la protection du réseau d'eau potable. En savoir plus : Règles d'attribution d'un Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE) Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 234 jours

Mise à jour de la directive européenne « eau potable » 2020/2184

La mise à jour de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) a été publiée le 23 décembre 2020. Elle introduit notamment de nouveaux paramètres de qualité des EDCH, permettant ainsi une meilleure protection de la santé des consommateurs. Elle prévoit également le renforcement des exigences sur les matériaux au contact de l'eau. En conséquence, plusieurs arrêtés concernant la sécurité sanitaire de l'eau au regard des légionelles et du plomb dans les bâtiments, ainsi que l'obligation réglementaire de réaliser une analyse des risques liés aux installations privées de distribution d'EDCH, seront publiés début 2023. Une conséquence majeure est la modification du système d'Attestation de Conformité Sanitaire (ACS) qui évalue l'aptitude d'un produit à entrer en contact avec les EDCH pour sa mise sur le marché, laquelle passe d'un système d'essais de type initiaux à une certification. Pratiquant les audits depuis plusieurs décennies dans le domaine des réseaux de distribution d'EDCH intérieurs, le CSTB maîtrise l'ensemble du processus de certification de niveau 1+ exigé par la directive. Il s'organise donc pour être en mesure d'élargir le périmètre de ses inspections en usine et d'intégrer ces nouvelles dispositions sanitaires sur les matériaux afin de proposer un accompagnement global à ses partenaires industriels. Mise en place d'une vérification des dispositifs antipollution sur les réseaux d'eau potable Un nouvel arrêté daté du 10 septembre 2021 définit les exigences en matière de protection des réseaux d'adduction et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine contre les pollutions par « retour d'eau ». Phénomène dû à l'inversion du sens de circulation de l'eau dans un réseau d'eau causée par un siphonnage (rupture de canalisation, puisage important...) ou par un refoulement (mise sous pression d'une installation interne par exemple), le retour d'eau constitue un risque sanitaire majeur pour les usagers. L'eau provenant d'un réseau « contaminé » peut en effet polluer un réseau destiné à la consommation humaine et provoquer des intoxications. Il est donc essentiel que chaque équipement raccordé au réseau d'eau potable comporte un dispositif de protection anti-retour : machine à laver, lave-vaisselle, poste de nettoyage de voiture, abattant W.-C. équipé de jet... L'arrêté du 10 septembre 2021, dont les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2023, définit les opérations de vérification des équipements permettant de s'assurer du bon état de fonctionnement de ces dispositifs antipollution. Les produits standards peuvent déjà faire l'objet de la certification NF 045 pour justifier de leur conformité à cet arrêté. Le CSTB a complété son offre de services pour les produits non standards en développant l'Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE). Basé sur les exigences de la norme NF EN 1717, ce marquage atteste, après analyse par un groupe d'experts, que l'équipement satisfait aux exigences de la réglementation relative à la protection du réseau d'eau potable. En savoir plus : Règles d'attribution d'un Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE) Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 234 jours

Les réseaux hydrauliques privatifs intérieurs

L'Agence Qualité Construction a publié une étude sur l'analyse des pathologies des réseaux d'eau à l'intérieur des bâtiments. L'échantillon regroupe 865 rapports d'expertise collectés de 2007 à 2016, dont 663 traitent de désordres sur des réseaux encastrés. Dans la majorité des cas, les pathologies sont analysées à dire d'expert (le coût des investigations serait, dans le cas de réseaux encastrés, largement supérieur à celui des réparations, et donc économiquement déraisonnable). Il ressort de l'ensemble des cas exposés que la majorité des ouvrages concernés par des sinistres sont des installations de plomberie sanitaire (loin devant le poste chauffage-climatisation) d'habitations collectives, dont les canalisations sont en tubes cuivre encastrés affectés par des percements (corrosion-fuites). Par ailleurs, l'analyse des désordres sur les canalisations par délai d'apparition après réception montre une augmentation du nombre de sinistres dans le temps sur les canalisations en cuivre, alors que le nombre de sinistres sur le PER (polyéthylène réticulé) décroît légèrement, mais régulièrement, avec le temps. Ce constat, qui montre clairement la tendance évolutive des sinistres sur le cuivre, met en évidence le caractère progressif correspondant à la corrosion des réseaux. Concernant les désordres relevés sur les tubes cuivre, les experts évoquent une corrosion interne ou externe pour expliquer les fuites, sans nécessairement avoir pu identifier lequel des deux phénomènes en était la cause. Pour la corrosion interne, sont mentionnés principalement les phénomènes de « pitting », de qualité des tubes et de corrosion-érosion. Le « pitting » est un phénomène localisé se manifestant par la présence de perforations internes sous forme de trous de très petite dimension. Il peut avoir plusieurs origines : présence de résidus dans le tube ou véhiculés par l'eau, défaut de surface interne, composition locale du métal différente, temps de chauffe trop élevé au niveau des brasures... Quant à la corrosion-érosion, elle résulte d'une attaque mécanique du tube en cuivre due à une vitesse de circulation de l'eau trop élevée. Le cuivre est un matériau tendre, très sensible à ce phénomène. Concernant la corrosion externe, la présence d'un liquide agressif en contact avec le tube sous fourreau est le principal motif invoqué. Parmi les causes de désordres sur tuyauteries en PER, les experts mentionnent la qualité des tubes, des blessures ou pliures des canalisations en phase chantier ou des percements accidentels. Percements d'un tube cuivre sur la partie chauffée (la flèche indique les percements). Il est probable que le cuivre ait été chauffé à une température trop élevée, pour faciliter le cintrage, entraînant la formation de films d'oxyde cuivrique, favorisant localement la corrosion du métal. Pour en savoir plus : Réseaux hydrauliques privatifs intérieurs : points de vigilance Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 234 jours

faites des economies en construisant des immeubles en brique et jusqu a 7 niveaux

Pourquoi la terre cuite est-elle une solution économique et performante en logement collectif ? Au-delà des performances thermiques naturelles du Pack collectif bio’bric qui permet jusqu’à 40 % d’économies sur la partie élévation des murs, le DTU 20.1, revu en 2020, permet de construire un immeuble jusqu’à 7 niveaux en briques en murs porteurs.
Il y a 2 ans et 234 jours

faites des economies en construisant des immeubles en brique et jusqu a 7 niveaux

Pourquoi la terre cuite est-elle une solution économique et performante en logement collectif ? Au-delà des performances thermiques naturelles du Pack collectif bio’bric qui permet jusqu’à 40 % d’économies sur la partie élévation des murs, le DTU 20.1, revu en 2020, permet de construire un immeuble jusqu’à 7 niveaux en briques en murs porteurs.
Il y a 2 ans et 234 jours

Budget 2023 du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

Dotés de 60 Md€ dans le projet de loi de finances pour 2023, les ministères de la transition écologique, de la cohésion des territoires et de la transition énergétique voient leurs budgets atteindre un niveau inédit. Ce budget 2023 amorce la hausse de nos moyens avant la déclinaison de nos feuilles de route en matière […]
Il y a 2 ans et 235 jours

Un budget 2023 optimiste selon le Syndicat des Indépendants et des TPE

La confirmation d’un bouclier énergétique à destination des petites structures entrepreneuriales sous contrat à tarif réglementé mérite cependant d’être saluée. Pour autant, la hausse des tarifs de 15% annoncée réduira un peu plus la trésorerie de ces entreprises, déjà sous le coup d’une baisse de la consommation des ménages ainsi que des hausses des charges d’exploitation courante, salaires et matières premières notamment. Dans ce contexte, ce sont une nouvelle fois les rémunérations des dirigeants qui seront revues à la baisse alors que plus des deux tiers vivent à ce jour avec moins d’un SMIC par mois, chiffre en augmentation de 18 points comparé à l’année 2019.La baisse des impôts de production, en l’occurrence de la CVAE, ne viendra en aucune manière atténuer ces constats au niveau des TPE puisqu’elles n’en sont pas redevables. A cet égard, l’arbitrage fiscal est à destination exclusive des moyennes et grandes entreprises. L’équité fiscale aurait voulu que la CFE, en sa qualité d’impôt de production acquitté par les TPE, bénéficie du même dispositif de suppression, même étalé sur deux années.Sans évolution des PLF et PLFSS, les TPE resteront les laissées pour compte du Budget 2023 alors qu’une année économique difficile voire très difficile se profile.Le SDI entend tenir compte d’une situation budgétaire d’une France « à l’euro près » et poussera ses propositions neutres pour le Budget mais essentielles pour la trésorerie des TPE, tant auprès du gouvernement que des parlementaires :Un prolongement de deux années du remboursement du PGE.Un renouvellement du dispositif d’étalement de paiement des charges URSSAF sur 12 à 36 mois.L’interdiction de mise à la charge des locataires commerciaux de la taxe foncière due par leurs bailleurs.L’extension du plafonnement à 3,5% de l’indexation des loyers pour l’ensemble des bâtiments commerciaux, artisanaux et libéraux. A ce jour en effet, le plafonnement n’est prévu que pour un seul indice, à savoir l’ILC (Indice des Loyers Commerciaux). Or, deux autres indices ne sont pas couverts à ce stade : l’ICC (Indice du Coût de la Construction) et l’ILAT (Indice des Loyers des Activités Tertiaires).En dernier lieu, le SDI propose à titre transitoire et afin de pallier la pénurie de main d’œuvre de certains secteurs d’activité, une défiscalisation et désocialisation intégrale des heures supplémentaires. »Retrouvez l'étude complète ici.
Il y a 2 ans et 235 jours

Crise énergétique : l’isolation des bâtiments doit rester une priorité sociale, énergétique et climatique

PARIS, 27 septembre 2022 – A l’occasion d’une table ronde organisée sur la thématique de la rénovation énergétique, en présence de parlementaires et experts du secteur du bâtiment*, le Syndicat national des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales Manufacturées (le FILMM) appelle le Gouvernement à renforcer les mesures pour massifier les travaux de rénovation et lutter plus efficacement contre les passoires thermiques. L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments est un levier majeur pour réduire nos consommations et accélérer la transition du secteur. Dans un contexte marqué par l’envolée des prix de l’énergie, l’amélioration de la qualité thermique des logements joue également un rôle social : c’est l’outil le plus efficace pour lutter contre la précarité énergétique qui touche encore 12 millions de personnes en France.Si l’ambition est consensuelle, des débats subsistent sur la nature et le calibrage des dispositifs à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs climatiques et sociaux définis par la nouvelle mandature. Le constat : les 700 000 gestes de rénovation par an ne permettront pas d’éradiquer les passoires thermiques L’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments est une priorité du Gouvernement, avec une ambition affichée de 500 000 rénovations globales par an jusqu’en 2030 puis 700 000 par an de 2030 à 2050 pour atteindre les objectifs de la SNBC.Malgré la réussite du dispositif MaPrimeRénov’ (MPR), les aides ont été majoritairement mobilisées pour changer le système de chauffage**. Or, pour mener une rénovation énergétique efficace, il est préférable de favoriser une rénovation globale de l’enveloppe comprenant des gestes d’isolation thermique. En effet, l’isolation de toute l’enveloppe d’une passoire thermique permet de réduire sa consommation et donc la facture énergétique de 70 à 80%. « L’isolation des bâtiments conduit non seulement à réduire les émissions de CO2, mais aussi les factures énergétiques des ménages, tout en contribuant directement à réduire la dépendance énergétique de la France », explique Pierre-Emmanuel Thiard, Président du FILMM. « En France, 7,2 millions de logements sont qualifiés de passoires thermiques. Sans travaux d’isolation, ces logements resteront des passoires, indépendamment du système de chauffage installé. L’isolation des bâtiments doit être confortée comme priorité de ce début de mandature », poursuit-il. L’urgence : corriger les dysfonctionnements des dispositifs de financement pour réussir le défi de la rénovation Le marché de la rénovation thermique est largement orienté par les dispositifs publics d’incitation, en particulier les Certificats d’Economie d’Energie (CEE) et MPR. Or, des dysfonctionnements majeurs déstabilisent l’ensemble de la filière depuis le début de l’année. L’effondrement des prix de valorisation des CEE a notamment causé une chute brutale des travaux d’isolation avec -83% sur l’isolation des combles entre le T1 2021 et le T1 2022. Le correctif de +25%*** du niveau de l’obligation annoncé par le Gouvernement pour la 5ème période est jugé insuffisant par la filière pour relancer rapidement et massivement le dispositif. La filière appelle le Gouvernement à prendre les mesures correctives nécessaires, notamment en renforçant les objectifs des CEE précarité. La filière propose de faire porter cette augmentation sur les fournisseurs d’énergie fossile carbonée, notamment ceux ayant réalisé des profits exceptionnels en 2022, et fléchée en priorité sur les ménages précaires.La filière alerte également le Gouvernement sur les limites actuelles du dispositif MPR et la nécessité de rétablir les aides pour l’isolation des combles et des planchers, afin de compenser l’arrêt du Coup de pouce isolation dans le cadre des CEE. En effet, les travaux d’isolation des combles perdus et des planchers sont les seuls gestes d’isolation à ne pas être intégrés aux aides financières, ce qui était initialement justifié par l’existence du Coup de pouce isolation. « Il est impératif que les dispositifs d’aides s’intègrent dans une stratégie cohérente et ambitieuse de rénovation énergétique, en mettant l’accent sur les travaux d’isolation en tant que principal levier de sobriété et de maitrise de consommation d’énergie, pour une indépendance énergétique renforcée. L’urgence est tant écologique que sociale, dans un contexte d’explosion de la précarité énergétique. », constate Pierre-Emmanuel Thiard. *Sont intervenus aux côtés du Président du FILMM à la table ronde du 27 septembre 2022 : Simon HUFFETEAU, coordinateur gouvernemental du plan de rénovation énergétique des bâtiments.Jean-François LONGEOT, sénateur du Doubs.Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT, députée de l’Isère.Danyel DUBREUIL, coordinateur de l’Initiative Rénovons.**72% selon le rapport de la Cour des comptes de septembre 2021.*** Correction des objectifs de la 5ème période de 600 TWhc (passage de 2500 à 3100 TWhc d’objectifs sur les 4 ans).
Il y a 2 ans et 235 jours

Logement neuf : les permis dopés par l'effet-RE2020, les mises en chantier décrochent

DONNÉES. L'effet-RE2020 s'est encore fait sentir au mois d'août 2022 au niveau des permis de construire, d'après les chiffres de la construction publiés ce 28 septembre par l'administration.
Il y a 2 ans et 235 jours

Logement neuf : les permis dopés par l'effet-RE2020, les mises en chantier décrochent

DONNÉES. L'effet-RE2020 s'est encore fait sentir au mois d'août 2022 au niveau des permis de construire, d'après les chiffres de la construction publiés ce 28 septembre par l'administration.
Il y a 2 ans et 235 jours

Le bloc-baie Chrono One de Soprofen certifié NF CSTB : une garantie supplémentaire de qualité !

Lancé il y a tout juste un an, le bloc-baie Chrono One de SOPROFEN avait déjà obtenu l’Avis Technique du CSTB au Printemps dernier. Aujourd’hui, sa qualité de fabrication et ses excellentes performances sont une nouvelle fois reconnues grâce à l’obtention de la certification NF CSTB, sur les deux sites de production Soprofen de Froideconche (70) et Lassay les Châteaux (53). Fabriqué en PVC recyclé à hauteur de 60%, ce coffre intégré à la pointe de la technologie a passé avec succès les évaluations et contrôles réalisés par le CSTB selon le référentiel de certification NF Fermetures (NF 202). Il répond ainsi au haut niveau d’exigence attendu par la marque NF en termes de performances sur la base de 7 critères (résistance au vent, perméabilité à l’air, isolation thermique, étanchéité à l’eau, affaiblissement acoustique,…). En parallèle, fidèle à sa démarche d’amélioration continue, SOPROFEN a mobilisé ses équipes pour encore optimiser les qualités certifiées de son bloc-baie qui offre désormais une isolation phonique de 50 dB en standard. A titre d’exemple, un coffre de 200 mm, en configuration derrière linteau équipé d’une grille de ventilation hygroréglable 45m3/h, garantit une isolation acoustique de 46 à 55 dB. De plus, l’excellente inertie du Chrono One, obtenue grâce à différentes solutions de renforts, se voit encore améliorée par l’ajout d’une nouvelle bride externe de reprise au linteau. Celle-ci confère une rigidité supplémentaire à la traverse haute. Enfin, afin d’assurer une compatibilité optimale avec tous les dormants du marché, SOPROFEN a également enrichit la gamme d’adaptateurs en aluminium. Avec cette nouvelle certification, SOPROFEN ouvre la possibilité aux fabricants de fenêtres de faire certifier NF leurs propres menuiseries équipées d’un Chrono One encore plus performant. www.soprofen.fr
Il y a 2 ans et 236 jours

Le Medef critique le "manque d'ambition" du budget du gouvernement, Le Maire ironise

"La France continue à vivre au-dessus de ses moyens", affirme la première organisation patronale française, qui dénonce des "dépenses en hausse" alors qu'"aucune des problématiques structurelles de la France n'est réglée".Le Medef a souligné que si la croissance n'atteignait pas 1%, comme le prévoit le gouvernement, "le ratio d'endettement public serait mécaniquement plus élevé qu'anticipé". Il rappelle que l'OCDE anticipe de son côté une croissance limitée à 0,6% en 2023 pour l'économie française.Pour l'organisation patronale, "il ne peut y avoir de bonne politique budgétaire fondée sur l'accoutumance à la dépense publique que reflète ce projet de loi de finances".Le Medef avait auparavant vivement critiqué l'étalement sur deux ans de la suppression de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), alors que sa suppression dès 2023 avait été annoncée en juillet par la Première ministre Elisabeth Borne.Lundi, le Medef s'est exprimé en des termes plus généraux, considérant que le "contexte économique, marqué par la guerre en Ukraine et la crise énergétique, aurait dû inciter le gouvernement à un plus grand volontarisme en activant les bons leviers de croissance".Le Maire ironise sur les critiques du Medef"Qu'il fasse preuve d'un tout petit peu de cohérence" : le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a dénoncé mardi 27 septembre sur France Inter les critiques du Medef sur le projet de budget de la France pour 2023, présenté la veille.Au lendemain d'un communiqué dans lequel la première organisation patronale regrettait une "accoutumance à la dépense publique", le numéro deux du gouvernement, encore copieusement applaudi fin août lors de l'université d'été du Medef, a jugé la critique "un peu fort de café"."Le Medef trouve qu'on alourdit la dette et le déficit public ? Je leur fais une proposition : il n'y a qu'à renoncer à baisser les impôts de production, ça coûte huit milliards d'euros, on fera une économie", a ironisé Bruno Le Maire.Dans son projet de budget, le gouvernement prévoit en effet de supprimer d'ici 2024 la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), une demande du patronat qui représente une perte de recettes fiscales de huit milliards d'euros."Si le Medef veut véritablement que nous réduisions le déficit et la dette, qu'il arrête de soutenir du bout des lèvres la réforme des retraites, qu'il la soutienne avec enthousiasme et détermination", a fulminé le ministre. "C'est huit à neuf milliards d'euros d'économies au bout du quinquennat". "Si le Medef veut qu'on réduise la dépense publique, la commission Labaronne (un groupe de députés chargé de proposer des pistes de réduction de la dépense publique, NDLR) a identifié tous les crédits d'impôt dont bénéficient les entreprises", a indiqué Bruno Le Maire."Qu'il vienne identifier avec nous les crédits d'impôts que nous pourrions réduire et qu'il fasse preuve d'un tout petit peu de cohérence", a conclu le ministre, sur un ton inhabituellement sec envers le patronat.Dans son communiqué publié lundi, le Medef avait souligné que les dépenses courantes hors crise allaient augmenter de "plus de 62 milliards d'euros en 2023".Sur un ton plus modéré, l'Union des entreprises de proximité (U2P) avait déploré lundi une "limite" dans le projet de budget pour 2023.Selon l'organisation qui représente les artisans et les commerces de proximité, le texte "va contribuer à alourdir la charge de la dette du pays sans qu'il soit possible de garantir le niveau de croissance qui sera atteint en 2023".
Il y a 2 ans et 236 jours

Islande : Trois mois pour un nouveau tarmac

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine. L’agrandissement du tarmac a été réalisé à partir de 31 bandes individuelles reliées entre elles par des tirants d’ancrage latéraux. [©Wirtgen] A environ 50 km au Sud-Ouest de Reykjavik, la capitale de l’Islande, se situe la ville portuaire de Keflavík. Pourtant, ce n’est pas du côté des navires marchands qu’il faut regarder, mais de celui de l’aéroport. En effet, le tarmac et la zone réservée aux matières dangereuses (dans la partie militaire) viennent de faire l’objet d’un agrandissement. De 6,5 ha, pour le premier, et d’un peu plus de 9 000 m2, pour la seconde. Des travaux exécutés sous l’égide du gouvernement américain, maître d’ouvrage du projet. D’où une référence au système de mesure impérial utilisé aux Etats-Unis, retranscrit ici en données métriques… Mais c’est bien l’entreprise allemande Hib Infra (à travers sa filiale locale Hib Iceland) qui a décroché le contrat de réalisation. En raison des conditions climatiques du pays, le chantier a été planifié de début juillet à fin septembre 2021. La surface à réaliser a été divisée en 31 bandes individuelles de béton, reliées entre elles par des tirants d’ancrage latéraux. Côté matériels, l’entreprise a opté pour la machine à coffrage glissant SP 62i de Wirtgen. Cette dernière a travaillé par couche de 7,62 m de large pour une épaisseur allant de 41 cm à 45 cm. Soit une moyenne de 900 m3 de béton posés par jour. Une planéité supérieure aux exigences Sans nécessité d’essais pratiques, il a été possible de réaliser presque immédiatement les premières bandes pilotes. Tout de suite, celles-ci ont présenté une qualité optimale dans tous les paramètres exigés. A savoir, le compactage du béton, sa résistance à la compression, la rugosité de la surface ou encore son adhérence. Les exigences relatives à la planéité des surfaces aéroportuaires sont aussi très élevées. Sur l’aéroport de Keflavík, l’irrégularité maximale autorisée était de 4 mm sur 4 m. La mesure réalisée selon les prescriptions techniques d’essai de planéité (système allemand TP Eben 2007) a toutefois montré que les écarts étaient nettement plus faibles. Sur l’aéroport de Keflavik, la machine à coffrage glissant SP 62i de Wirtgen a assuré la pose précise de béton en une couche de 7,62 m de large et d’une épaisseur entre 41 cm et 45 cm. [©Wirtgen]Le béton a été posé à l’aide d’une pelle mécanique œuvrant devant la SP 62i, puis régulé de manière homogène avec la lame de répartition de la machine. [©Wirtgen] Des bords verticaux de 90° sont indispensables pour assurer une parfaite liaison avec la bande suivante. [©Wirtgen]« Le secret de notre réussite réside dans le travail d’équipe. C’est pourquoi nous apprécions notre partenariat de longue date avec Wirtgen, qui sait fournir des solutions pour la réussite de nos projets », explique Matthias Neumann, gérant de l’entreprise Hib Infra. [©Wirtgen] Donc la planéité obtenue bien supérieure aux exigences. Idem pour le profil : le dévers était très réduit, de l’ordre de 1 % à Keflavík. Des critères de qualité que seules, une équipe bien rodée et la technologie adaptée permettaient d’atteindre. En effet, le SP 62i intègre un système de nivellement et de direction de haute précision, ainsi qu’un talochage longitudinal automatique. « Sur ce projet, nous avons vécu une excellente collaboration avec l’équipe de Wirtgen. Ainsi, nous avons pu connaître un chantier au déroulement presque sans heurt », explique Hendrik Wendt, chef de chantier et spécialiste du béton de l’entreprise Hib Infra & Co. Un béton d’une classe de résistance C35/45 « Afin de tenir les délais annoncés, nous avons renoncé à la pose préalable de coffrages fixes pour chaque bande », reprend Hendrik Wendt. Aussi, les bords extérieurs de ces bandes ont représenté un véritable défi pour la pose à l’aide d’une machine à coffrage glissant SP 62i. Ils devaient être parfaitement perpendiculaires et avec netteté sur toute la longueur, pour ne pas se désolidariser. C’était là l’unique solution permettant d’évacuer l’eau de pluie correctement pendant l’exploitation. D’une manière générale, un béton est toujours fabriqué à partir de ciment, d’eau et de différents granulats. Pour pouvoir répondre aux exigences découlant des contraintes d’usages auxquelles le nouveau tarmac et la zone réservée aux matières dangereuses seront soumis, des coupures granulaires supplémentaires ont été nécessaires… De même qu’une étude plus approfondie de ces composants. Enfin, les exigences liées à l’agrandissement de l’aéroport de Keflavík imposaient un béton de la classe de résistance C35/45. Une formulation mise en place avec les techniciens d’application de Wirtgen et optimisée pour la pose avec une machine à coffrage glissant. Une démarche tout à fait classique pour atteindre les niveaux de qualité élevée, malgré un délai contraint. Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 236 jours

La révision du règlement sur les produits de construction menace le secteur alerte la FFB

Les artisans et entrepreneurs du bâtiment seraient donc soumis à de nouvelles contraintes initialement conçues pour l’industrie, comme le marquage « CE ».La FFB considère que cette proposition représente une charge administrative et financière insupportable pour les artisans et entrepreneurs de bâtiment, qui sont déjà soumis à des contraintes règlementaires nationales sévères sur les ouvrages. Outre la complexité administrative et les coûts induits par une telle approche, ceci entraverait inévitablement les efforts réalisés par le secteur en matière de transition écologique, d’adaptation au changement climatique et d’innovation.En revanche, la FFB soutient les initiatives visant à règlementer les plateformes de vente à distance, améliorer la surveillance du marché et mettre en place un mécanisme entre États membres visant à harmoniser leurs règlementations en matière de sécurité, de santé et d’environnement.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : «À l’heure où le secteur de la construction se situe en première ligne pour répondre à l’urgence des enjeux de la transformation écologique dans le cadre du Pacte Vert européen, les artisans et entrepreneurs ont besoin d’un cadre législatif européen lisible, stable et neutre économiquement. Il est donc impératif que la Commission européenne nous entende et révise sa position ! Je m’y attacherai sur le plan national avec nos partenaires historiques et, au niveau européen, en soutenant notre fédération européenne la FIEC».
Il y a 2 ans et 236 jours

Ehpad et logements sociaux Mûriers : Une taille de guêpe

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 102. Au-dessus de l’Ehpad, trois bâtiments de trois étages accueillent les espaces d’habitations – 50 logements sociaux au total. [©A+Architectes] Au sein du nouvel éco-quartier la Zac Eurêka, à Castelnau-le-Lez (34), A+Architecture a imaginé un bâtiment mixte. Avec d’une part, d’un Ehpad et, d’autre part, de logements sociaux. Toutes les façades du bâtiment sont en béton blanc. Le matériau est traité de manière lisse ou matricée. La partie “hébergement pour personnes âgées” s’étale sur les trois premiers niveaux avec un socle en forme de “U”. « Ce socle en béton blanc matricé a été réalisé avec une matrice Noe donnant un effet lame de bois, précise Odran Bastide, conducteur de travaux principal chez Bec Construction Languedoc. Par ailleurs, nous avons opté pour l’utilisation de mannequins aluminium pour garantir un rendu continu tout le long de la réalisation de l’ouvrage. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 102. Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 236 jours

Chryso : Au cœur de la stratégie de Saint-Gobain

Article paru dans le n°102 de Béton[s] le Magazine. Thierry Bernard est le président de Chryso depuis plus de 10 ans aujourd’hui. [©ACPresse] A l’échelle de la planète, le marché de la chimie de la construction pèse près de 90 Md€. Il y a donc encore beaucoup de place pour les concentrations industrielles. Avec Weber à son capital, après le rachat de Chryso en 2021 et l’intégration effective de GCP Applied Technologies durant le second semestre 2022, Saint-Gobain entend y jouer un rôle de premier plan. « Cette activité particulière devrait représenter un chiffre d’affaires de l’ordre de 4 Md€ », souligne David Molho, directeur général des solutions de haute performance de Saint-Gobain. Certes, derrière le mastodonte Sika et ses 8 à 9 Md€ annoncés, mais en très bonne position. D’autant plus, comme le souligne Thierry Bernard, président de Chryso, que « la construction en tant que telle est avant tout un marché local, qui bénéficie et bénéficiera de réponses locales ». Ainsi, à travers Chryso, Saint-Gobain vient de renforcer ses positions en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. GCP Applied Technologies, lui, apporte les Amériques et la zone Asie-Pacifique. Ce qui est d’une importance stratégique, quand l’activité du groupe est organisée à 80 % par pays… Consolidée par la présence de 263 sites de production locale… Réduire l’empreinte carbone du béton L’important essor de Saint-Gobain dans le domaine de la chimie de construction s’explique aussi par sa volonté d’apporter des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique. « Notre industrie est en train de muter, à cause ou grâce au développement durable », reprend Thierry Bernard. A ce niveau, la France vient de franchir un seuil particulier avec l’entrée en application de la RE 2020. « Cette règlementation va avoir un effet d’entraînement sur le secteur de la construction et va stimuler les efforts de R&D. » A lui seul, Chryso y consacre près de 3 % de son chiffre d’affaires, qui se monte à quelque 400 M€. L’industriel des adjuvants indique ainsi réaliser 35 % de son activité sur des produits ayant moins de 5 années d’existence. Telle la ligne EnviroMix, qui permet de réduire jusqu’à 70 % l’empreinte carbone d’un béton. Chryso, c’est aussi 5 centres de R&D, 26 laboratoires appliqués, 200 chercheurs, ingénieurs et techniciens, 340 brevets actifs et 1 500 collaborateurs en tout. « Malgré cela, Chryso était devenu trop petit face aux enjeux actuels et futurs », souligne Thierry Bernard. Des stratégies croisées avec Weber Son intégration au sein de Saint-Gobain s’inscrit donc dans une stratégie de développement tout à fait logique. Et qui sera renforcée par GCP Applied Technologies dans les mois qui viennent, ainsi que par des investissements. A l’image de la mise en service d’une nouvelle usine de production d’adjuvants, sur le site Isover d’Hyderabad, dans le Sud de l’Inde. Ou encore avec l’installation de nouvelles capacités sur le site Weber en Côte d’Ivoire. A l’échelle de la France, Chryso entend mettre en place des stratégies croisées avec Weber. Déjà en proposant la vente d’adjuvants via la distribution. Ensuite, en se déployant sur les marchés du gros œuvre bâtiment et des infrastructures. L’industriel veut aussi promouvoir ses bétons décoratifs avec Weber. Ou encore ses technologies de chapes fluides. Toutefois, il n’y a aucune volonté de fusionner les activités “chapes” des deux entités, car « les typologies de clients ne sont pas les mêmes », confirme Thierry Bernard. Et de poursuivre : « Chryso travaille en direct avec le BPE, tandis que Weber vend ses chapes en sacs aux applicateurs finaux ». Bien entendu, ces approches commerciales différentes n’interdisent pas la mise en place de synergies, en termes de développements de produits… Frédéric Gluzicki Article paru dans le n°102 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 236 jours

Val-d’Oise : Lafarge et la SRNB lancent le premier chantier bas carbone d’Ile-de-France

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 102. Lafarge et la SNRB s’engagent dans le développement de béton EcoPact. [©Lafarge] Lafarge et la Société nouvelle régionale du bâtiment (SNRB) signent le premier partenariat d’Ile-de-France pour le développement de bétons bas carbone EcoPact. Cette gamme maximise l’intégration de calcaire, de matériaux hydrauliques ou pouzzolaniques. Et propose un niveau de réduction de CO2allant de 30 % à un taux d’impact neutre en carbone. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France A l’occasion de ce partenariat, le premier chantier 100 % bétons bas carbone a démarré en Ile-de-France, à Herblay-sur-Seine. A savoir, la construction de la médiathèque de la ville dans le cadre de laquelle 1 200 m3 de béton EcoPact ont été coulés. Les équipes de la SNRB ont pu compter sur l’accompagnement technique de l’agence Lafarge Bétons Vallée de Seine. Et ont procédé à des tests avec différentes formules pour arriver à un résultat optimal. « Lorsqu’on nous a parlé d’un partenariat bas carbone, cela nous a intéressés. Parce que nous nous demandions comment nous positionner par rapport à cette problématique, explique Mahmut Cakir, Dg de la SNRB. Nous étions conscients qu’il ne fallait pas louper le virage bas carbone. Ce partenariat arrive donc au bon moment et se concrétise par un premier chantier. » Au final, environ 130 t de CO2 seront économisées pour le projet.  Par ailleurs, la médiathèque est composée de voiles coulés en béton auto-plaçant bas carbone. Cela permet une qualité de parement soignée. Ce nouveau partenariat vient confirmer l’intérêt que représente EcoPact. Pour preuve, depuis le lancement de cette stratégie en 2020, plus de 20 entreprises se sont lancées dans la réalisation de chantier bas carbone à travers toute la France. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 102.
Il y a 2 ans et 236 jours

Cannes veut "réinventer" sa Croisette en rouge

"La Croisette réinvente sa légende, et s'attaquer à la Croisette, ce n'est pas rien, c'est un objectif d'intérêt général majeur parce que c'est la quintessence d'un certain esprit de la Côte d'Azur", a indiqué le maire LR David Lisnard, lors d'une conférence de presse vendredi 23 septembre."La baie est sublime mais elle n'était plus au niveau" tant pour le revêtement du sol, l'éclairage public, les bordures ou sous terre avec un réseau vieux de plus d'un siècle, a-t-il ajouté.L'équipe retenue est emmenée par l'Atelier d'urbanité Roland Castro, du nom de l'urbaniste et architecte français, mandataire de l'opération, et compte notamment en son sein le cabinet d'architecture norvégien Snohetta, auteur notamment de l'entrée du Mémorial du 11 septembre à New York ou du nouveau siège du groupe Le Monde à Paris.Ils devront rénover l'ensemble de la voirie et du mobilier urbain de ces 170.000 m2, avec le parti-pris fort d'une pierre rouge sur le sol, censée rappeler la couleur du tapis des marches du Palais des festivals et la roche du massif de l'Esterel voisin.Des touches de laiton viendront signaler les grands hôtels et les flux de circulation.La voirie, dont l'asphalte sera lui aussi rouge, réservera deux voies aux véhicules, avec une piste cyclable.Sur les trottoirs seront disposés des bancs en béton semblant sortir de terre avant d'y disparaître.Sur ces 2,6 km qui courent du Palais des festivals jusqu'au Palm Beach, sera aussi construit un "théâtre de la mer", face au soleil qui se couche derrière le massif de l'Esterel."C'est un projet sobre et élégant qui vise à sublimer la Croisette et à la rendre appropriable par tous", a résumé Gérald Heulluy, président de l'Atelier d'urbanité Roland Castro.La livraison de la première tranche est prévue pour 2025, selon la mairie.Le budget total, à la charge de la ville et de l'agglomération, est de 160 millions d'euros, comprenant une phase préliminaire sur les réseaux souterrains pour près de 40 millions d'euros."Il y a 150 ans, la Croisette n'existait pas, c'était des dunes et des marécages, ce n'est qu'au milieu du 19e siècle que les 27 copropriétaires des lieux ont tracé un chemin de cinq mètres de large avant que la Croisette elle-même n'apparaisse à la fin du 19e siècle", a rappelé M. Lisnard.Depuis 1960, elle n'avait bénéficié d'aucun aménagement majeur.Pour lui, il était "plus que temps" de rénover "la vitrine de Cannes, qui a le record d'enseignes de luxe devant l'avenue Montaigne à Paris et la 5e avenue à New-York", et dont il veut aussi garder le "côté populaire" avec les kiosques et les manèges pour enfants.
Il y a 2 ans et 236 jours

Cannes veut "réinventer" sa Croisette en rouge

"La Croisette réinvente sa légende, et s'attaquer à la Croisette, ce n'est pas rien, c'est un objectif d'intérêt général majeur parce que c'est la quintessence d'un certain esprit de la Côte d'Azur", a indiqué le maire LR David Lisnard, lors d'une conférence de presse vendredi 23 septembre."La baie est sublime mais elle n'était plus au niveau" tant pour le revêtement du sol, l'éclairage public, les bordures ou sous terre avec un réseau vieux de plus d'un siècle, a-t-il ajouté.L'équipe retenue est emmenée par l'Atelier d'urbanité Roland Castro, du nom de l'urbaniste et architecte français, mandataire de l'opération, et compte notamment en son sein le cabinet d'architecture norvégien Snohetta, auteur notamment de l'entrée du Mémorial du 11 septembre à New York ou du nouveau siège du groupe Le Monde à Paris.Ils devront rénover l'ensemble de la voirie et du mobilier urbain de ces 170.000 m2, avec le parti-pris fort d'une pierre rouge sur le sol, censée rappeler la couleur du tapis des marches du Palais des festivals et la roche du massif de l'Esterel voisin.Des touches de laiton viendront signaler les grands hôtels et les flux de circulation.La voirie, dont l'asphalte sera lui aussi rouge, réservera deux voies aux véhicules, avec une piste cyclable.Sur les trottoirs seront disposés des bancs en béton semblant sortir de terre avant d'y disparaître.Sur ces 2,6 km qui courent du Palais des festivals jusqu'au Palm Beach, sera aussi construit un "théâtre de la mer", face au soleil qui se couche derrière le massif de l'Esterel."C'est un projet sobre et élégant qui vise à sublimer la Croisette et à la rendre appropriable par tous", a résumé Gérald Heulluy, président de l'Atelier d'urbanité Roland Castro.La livraison de la première tranche est prévue pour 2025, selon la mairie.Le budget total, à la charge de la ville et de l'agglomération, est de 160 millions d'euros, comprenant une phase préliminaire sur les réseaux souterrains pour près de 40 millions d'euros."Il y a 150 ans, la Croisette n'existait pas, c'était des dunes et des marécages, ce n'est qu'au milieu du 19e siècle que les 27 copropriétaires des lieux ont tracé un chemin de cinq mètres de large avant que la Croisette elle-même n'apparaisse à la fin du 19e siècle", a rappelé M. Lisnard.Depuis 1960, elle n'avait bénéficié d'aucun aménagement majeur.Pour lui, il était "plus que temps" de rénover "la vitrine de Cannes, qui a le record d'enseignes de luxe devant l'avenue Montaigne à Paris et la 5e avenue à New-York", et dont il veut aussi garder le "côté populaire" avec les kiosques et les manèges pour enfants.
Il y a 2 ans et 236 jours

SBM : La centrale économique

SBM dévoile sa centrale à béton Dynamix 2500. [©SBM] Plus de 600 m2 ont été réservés par SBM, en particulier pour dévoiler sa nouvelle Dynamix 2500. Cette centrale à béton offre une capacité de production élevée, pouvant aller jusqu’à 115 m3/h de béton vibré. Sur site, son installation est simple et ne nécessite pas de travaux préparatoires. La Dynamix 2500 s’inscrit à la fois dans la lignée des unités mobiles Euromix et conteneurs Linemix. Ce qui distingue toutefois cette nouvelle unité, c’est la construction modulaire et standardisée. Complétée par des composants de série issus de la gamme des centrales mobiles SBM (silos, trémies, élévateurs d’alimentation), la Dynamix 2500 devient une solution attractive au niveau économique. Ceci, aussi bien pour des utilisations temporaires que pour une exploitation sur le long terme en tant qu’installation fixe. Par ailleurs, l’utilisateur final a le choix entre trois packs d’équipements : version standard non capotée, version été, avec toits de protection à grandes dimensions au-dessus des plates-formes de travail, et version hiver, avec un nouvel habillage du module de malaxage et de la zone de transferts au niveau des trémies. Bien entendu, tous ces packs d’équipements peuvent être modifiés et échangés. Malgré des dimensions optimisées pour le transport, le module de malaxage est équipé du malaxeur à deux arbres horizontaux DKXS 2,50 S de BHS. De même, tous les raccords d’alimentation sont pré-installés et l’ensemble de la centrale ne nécessite pas plus d’une journée pour sa mise en service.   Bauma – Hall B2 – Stand 249 et zone extérieure entre les halls B2 et B3 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 236 jours

Putzmeister : l’offensive électrique, mais pas que…

Première sortie officielle pour la nouvelle toupie 100 % électrique iOntron eMixer de Putzmeister [©Putzmeister] Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne va pas s’ennuyer chez Putzmeister. L’industriel allemand ne vient pas à Munich les mains vides… Déjà, la ligne des pompes iOntron Hybrid profite d’un espace dédié. Pour rappel, ces machines mises sur le marché l’année passée se déclinent en trois tailles : 20 m, 30 m et 40 m. Mais ce qui les caractérise, c’est la présence d’une motorisation électrique de 92 kW, en plus de l’entraînement diesel habituel. Pour autant, il ne faut pas chercher de batteries : il n’y en a pas. L’iOntron Hybrid utilise le réseau électrique du chantier pour fonctionner. Par contre, Bauma constitue la première sortie officielle de la nouvelle toupie 100 % électrique iOntron eMixer. L’équipement est basé sur un châssis 8 x 4 électrique Sany (maison-mère chinoise de Putzmeister). En ordre de marche, l’ensemble porteur + toupie de 9 m3 + charge utile atteint une PTAC de 34 t. L’énergie est fournie par une batterie d’une capacité de 350 kWh, alimentant un moteur électrique de 315 kW, qui permet entre 5 et 6 tours entre deux rechargements.  Qui dit “pompe à béton”, dit “pilotage”. A ce niveau, Putzmeister donne à chacun l’occasion de découvrir la commande Ergonic dans sa version 3. Parmi les nouveautés, deux extensions : Intelligente Boom Control (iBC), qui facilite la commande de la flèche, et Intelligente Setup Control (iSC), qui contrôle la sécurité de la machine, ici 100 % remaniée.  Putzmeister n’oublie pas non plus le monde de la préfabrication. Avec son offre Precast Automation 4.0, l’industriel propose d’adapter toutes ses solutions de pompage aux besoins spécifiques de ce secteur d’activité.  L’univers des mortiers voit l’arrivée de l’EstrichBoy EC 450. Ce transporteur-malaxeur de chapes se décline à présent dans une version 100 %, pourvue d’une motorisation de 37 kW, à 63 A. Cette puissance lui permet de fournir un débit d’air de 4,4 m3/h. L’autre innovation s’appelle Putzmeister SP 20 GHF. Profitant d’un nouveau design, cette pompe à chapes fluides reçoit un moteur thermique de 37 kW et de série, une vis d’alimentation d’un débit de 20 m3/h. Enfin, Putzmeister montre son intérêt pour les chantiers de demain. Et présente sa solution d’impression 3D béton. Son nom : Karlos. A découvrir en fonctionnement sur le stand… Bauma – Hall B6 – Stand 101 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 237 jours

Réduction du déficit public : le Haut Conseil des finances publiques critique une trajectoire "peu ambitieuse"

La trajectoire par laquelle le gouvernement entend ramener ce déficit de 5% du PIB à 2,9% sur la durée du quinquennat est aussi estimée "particulièrement fragile" par le HCFP qui juge exagérément optimistes ses hypothèses "sur la croissance économique, sur la maîtrise de la dépense publique et sur la hausse des prélèvements obligatoires". Selon le Haut Conseil, organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, le gouvernement a "surestimé" l'impact de l'ensemble des réformes qu'il projette de mettre en oeuvre, à savoir des retraites, de l'assurance-chômage, du revenu de solidarité active (RSA) et de l'apprentissage, "en particulier dans les premières années de programmation".Il précise que pour toutes ces réformes, "ni les modalités, ni les impacts, ni le calendrier ne sont documentés". Pour les retraites en particulier, "les économies qui en découleraient seraient de toute façon limitées à l'horizon de la période de programmation".La réforme des retraites n'est pas contenue dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, selon le texte consulté dimanche par l'AFP. La réforme pourrait être engagée par voie d'amendement durant le débat parlementaire, ou par un texte dédié, a dit dimanche le ministre des relations avec le Parlement, Franck Riester.Ce texte prévoit un déficit de la Sécurité sociale en forte baisse l'an prochain, à 6,8 milliards d'euros, contre 17,8 milliards en 2022. Selon le Haut Conseil, le projet de loi de programmation des finances publiques pour le quinquennat, que le gouvernement doit présenter lundi en même temps que son budget pour l'année 2023, "n'inscrit pas de retour rapide vers l'objectif d'équilibre des finances publiques, auquel la France s'est engagée" au niveau européen.La France fait désormais partie des sept pays de la zone euro dont la dette publique est supérieure au produit intérieur brut (PIB), alors qu'elle est inférieure à 80% du PIB pour 11 d'entre eux, relève le HCFP, selon lequel même si la trajectoire proposée par le gouvernement est respectée, "la France continuera de voir sa position d'endettement relatif se dégrader" au sein de la zone euro.Dans son avis séparé pour la seule année 2023, le HCFP juge la prévision de croissance de 1% du gouvernement "un peu élevée".Si les recettes risquent de pâtir l'an prochain d'une activité moins forte que prévu, elles seront en hausse grâce à des rentrées fiscales supérieures à ce qui avait été anticipé en 2022.Les dépenses publiques devraient elles reculer de 1,1% une fois déduite l'inflation, mais "le déficit pourrait être in fine plus important que prévu du fait de la sous-estimation de certaines dépenses".Enfin, la prévision de déficit public de 5% du PIB l'an prochain "est marquée par la grande incertitude qui entoure les évolutions macroéconomiques et notamment les prix de l'énergie".
Il y a 2 ans et 237 jours

Peri : Le balcon sans contrainte

Peri dévoile son nouveau coffrage pour balcons Flexideck. [©Peri Si le grand rendez-vous de l’année pour Peri reste Bauma, le spécialiste allemand du coffrage n’en néglige pas les autres rendez-vous. A commencer par Batimat sur lequel sa filiale française dévoile une grande nouveauté. Son nom : Flexideck. Cette table coffrante pour balcons colisables et à sécurité rabattable apporte la solution attendue depuis longtemps pour la construction des balcons sur chantier. Son autre avantage est la possibilité d’ajuster d’une manière simple et rapide la position des étais vis-à-vis du plateau de la table. Ainsi, l’adaptation de la table aux différents porte-à-faux du niveau d’appui devient sûre et facile. La Flexideck est accompagnée des classiques de la marque : le coffrage manuportable léger Duo et les coffrages de dalles Gridflex et Skymax. Ce dernier s’enrichissant de poutrelles de compensation télescopiques. Batimat – Hall 4 – Stand F12 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 237 jours

Budget 2023 : le gouvernement veut montrer son "sérieux" tout en protégeant contre l'inflation

Pour contenir le déficit public à 5% du PIB, le projet de loi de finances pour 2023 table sur une hausse des dépenses inférieure à la hausse des prix, mais aussi sur une croissance économique de 1% l'an prochain, supérieure aux prévisions de la Banque de France (0,5%) et de l'OCDE (0,6%), notamment.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a reconnu les "aléas" qui entourent cette prévision, notamment la guerre en Ukraine, mais il a assuré que dans les circonstances actuelles, l'économie française "résiste" avec des fondamentaux qui "restent solides".A la sortie du Conseil des ministres, il a estimé que la prévision de croissance de 1% en 2023 était "crédible et volontariste".Réagissant aux critiques du Haut Conseil des finances publiques (HCFP), qui a jugé exagérément optimistes les hypothèses macroéconomiques du gouvernement, M. Le Maire a assuré ne pas être "sourd aux critiques". Mais "nous tenons notre ligne", a-t-il ajouté.Compte non tenu de l'inflation, la plupart des ministères voient leurs crédits budgétaires augmenter, à commencer par le premier d'entre eux, l'Education, qui gagne 3,7 milliards d'euros à 60,2 milliards.Les moyens de la Défense augmentent de 3 milliards, tandis que ceux de la mission Travail et Emploi, dévolus notamment à la formation professionnelle et à l'apprentissage, progressent de 3,7 milliards par rapport au budget rectifié 2022.Pour mieux assurer ses missions régaliennes, le gouvernement prévoit 10.764 postes supplémentaires de fonctionnaires pour l'Etat et ses opérateurs en 2023, en particulier dans les ministères de l'Intérieur, la Justice et l'Education nationale, contre seulement 294 prévus en 2022.Le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, a tout de même réitéré l'objectif "de la stabilité de l'emploi public sur le quinquennat", laissant présager des diminutions de postes dans les années à venir. Au total, les dépenses de l'Etat devraient néanmoins diminuer de 9,6 milliards d'euros en raison de la baisse de régime du plan de relance et, à un moindre degré, du plan France 2030.Ligne rougeReste que la bonne tenue des finances publiques est compromise par les "engagements financiers de l'Etat", lesquels sont composés pour l'essentiel de la charge de la dette. Ils sont prévus au même niveau que le budget de l'Education, à 60,2 milliards d'euros.Dans ce contexte et pour permettre à la France de tenir ses engagements européens, le ministre de l'Economie a affirmé devant des journalistes que "la France est à l'euro près"."Je veux tracer une ligne rouge", a-t-il prévenu: "aucune nouvelle dépense" ne pourra être introduite au cours du débat parlementaire si elle n'est pas "financée à l'euro près".Ses déclarations n'ont pas suffi à rassurer le Medef, qui a dénoncé dans un communiqué le "manque d'ambition " du gouvernement pour réduire la dépense publique.De son côté, le Comité des finances locales, qui défend les intérêts financiers des collectivités, a critiqué par la voix de son président André Laignel (PS) un projet de budget "globalement calamiteux", qui "amplifie le recul de l'autonomie fiscale et financière" des exécutifs locaux.M. Le Maire a lui qualifié le budget de "responsable et protecteur dans des temps de grandes incertitudes", affirmant qu'"une voie étroite" existe pour rallier suffisamment de députés de l'opposition pour voter un texte que le gouvernement fera sinon adopter sans vote, en ayant recours à l'article 49-3 de la constitution.Le ministre a concédé qu'en raison de la mise en place d'un boulier tarifaire limitant à 15% en début d'année prochaine les hausses des prix réglementés du gaz et de l'électricité, le projet de budget "penche encore un peu trop du côté des énergies fossiles". Cela "ne peut que renforcer notre détermination à accélérer la transition climatique", a-t-il ajouté.Devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale, il a appelé les énergéticiens qui proposent aux entreprises énergo-intensives des contrats de fourniture de gaz et d'électricité à des prix exorbitants à se montrer "solidaires de leurs clients". M. Le Maire a annoncé qu'il les réunirait dans ce but avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, "dans les prochains jours".
Il y a 2 ans et 237 jours

SGB – Hünnebeck : Le robot, l’escalier et le sabot

Le robot de manutention autonome Manu’T de SGB – Hünnebeck a été primé aux Awards de l’Innovation du Mondial du Bâtiment. [©SGB – Hünnebeck] Trois nouveautés principales animent le stand SGB – Hünnebeck. A commencer par le robot de manutention autonome Manu’T, lauréat de bronze dans la catégorie “Matériels de chantier” des Awards de l’Innovation du Mondial du Bâtiment. Ne pesant que 45 kg, il est capable de tracter jusqu’à 500 kg de charge, tout en transportant 80 kg dans sa caisse, juste emboîtée sur le plateau et interchangeable. Le plateau est équipé d’un capteur de poids, évitant toute surcharge. Manu’T est équipé d’une boule d’attelage et d’un adaptateur pouvant se connecter à n’importe quel transpalette ou à son chariot à roulette. Il peut circuler sur une pente de 15 % et sur terrain accidenté. Il est équipé d’un moteur de 1 kW alimenté par une batterie lithium-ion de 24 V/100 Ah. Manu’T peut être guidé de 3 façons : par un joystick (ou via un smartphone), en mode “suiveur” ou encore en toute autonomie en suivant un chemin balisé. D’une largeur de 65 cm, il passe dans les ouvertures étroites et dans toutes les portes. La deuxième innovation s’appelle ST’Air. Il s’agit d’un escalier d’accès qui s’intègre à l’intérieur d’une tour d’étaiement ST60. Chaque niveau de 1 m se compose d’une volée de 2 marches et d’une volée de 3 marches. Ces éléments se dupliquent jusqu’à atteindre la hauteur souhaitée. Enfin, SGB – Hünnebeck dévoile le Sabot d’étaiement 1,5 t. Il est constitué de 2 éléments indépendants : la platine support (3 kg) et la console équipée d’un vérin de réglage. Une fois la platine fixée sur un support vertical, il ne reste plus qu’à emboîter la console dessus. La liaison entre les deux pièces se fait à l’aide d’une clavette imperdable. Batimat – Hall 4 – Stand D46 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 237 jours

L'OCDE bien moins optimiste que Bercy sur la prévision de croissance 2023 en France

L'institution internationale basée à Paris a revu en baisse de 0,8 point sa précédente prévision française remontant à juin, au même titre que celle de l'ensemble des Etats de la zone euro où la croissance n'est attendue qu'à 0,3% l'an prochain contre 1,6% précédemment anticipé.L'Europe subit de plein fouet le marasme économique causé par la guerre en Ukraine qui entre dans son huitième mois et a engendré une flambée des prix énergétiques et de sérieuses craintes quant à l'approvisionnement en gaz à l'approche de l'hiver.La hausse vertigineuse des prix menace l'activité d'un nombre croissant d'entreprises, surtout au moment de la renégociation de leurs contrats de fourniture d'électricité ou de gaz.La production manufacturière est à son plus bas niveau en 28 mois selon l'indice PMI Flash de S&P Global, minée par le "niveau élevé de l'inflation, les excédents de stocks et la baisse de la demande".L'ampleur du ralentissement dans le secteur manufacturier fait craindre "une généralisation prochaine de la contraction à l'ensemble du secteur privé", ce qui augmente les risques de récession dans l'Hexagone.Bien qu'elle table sur une croissance plus robuste que précédemment anticipé pour 2022 en zone euro, l'OCDE alerte sur des "risques de baisse de production dans plusieurs Etats européens durant les mois d'hiver".La France devrait par ailleurs subir le contre-coup du plongeon économique de son principal partenaire économique, l'Allemagne, où une récession est anticipée par l'OCDE l'an prochain.Au-delà de l'Europe, c'est la croissance mondiale qui sera moins forte en 2023 que prévu auparavant: l'OCDE prévoit désormais une progression du PIB mondial de 2,2% l'an prochain, contre 2,8% encore anticipé en juin.Outre l'Organisation de coopération et de développement économiques, la Banque de France a publié mi-septembre des prévisions économiques tablant sur un net ralentissement l'an prochain avec une croissance de 0,5% selon un scénario de référence.
Il y a 2 ans et 237 jours

Gaz à effet de serre : la France ne respecte pas son objectif

Pour l’Observatoire Climat-Énergie, développé par le Réseau Action Climat, la France ne respecte pas son objectif d’émissions nettes pour l’année 2021. Le principal écart vient de la moindre absorption des émissions par les forêts et les sols. Pour les secteurs émetteurs, la baisse des émissions de gaz à effet de serre reste insuffisante. Le secteur de l’industrie doit avancer plus rapidement dans sa transition, et ce malgré la reprise économique. Le secteur des bâtiments connaît un rebond en 2021 mais respecte son budget carbone en étant à 74,9 MtCO2e émises pour un objectif de 76,7 MtCO2e. Le résidentiel et le tertiaire ont tous les deux rattrapés leur niveau pré-pandémie, en étant respectivement à 1,2 MtCO2e en plus par rapport à 2021 pour le résidentiel, et à 1,7 MtCO2e en moins par rapport à 2021 pour le tertiaire. Les autres grands secteurs émetteurs, transports, agriculture, ne respectent que de justesse leur budget carbone alors que 2021 était encore une année marquée par le Covid, ce qui laisse craindre une reprise encore plus forte en 2022. La France a connu un rebond des émissions nettes* en 2021 et dépasse de plus de 20 MtCO2e son budget carbone, avec 404,4 MtCO2e émises pour un objectif de 384 MtCO2e.I l est donc nécessaire d’effectuer des changements structurels ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’autant que les objectifs européens visent maintenant une réduction de -55 % des émissions nettes d’ici à 2030 par rapport aux -40 % sur les émissions brutes prévus actuellement pour la France.
Il y a 2 ans et 237 jours

Sateco : Assembler toujours plus vite…

Sateco simplifie les opérations d’assemblage des banches sur chantier. [©Sateco] Assembler deux banche-outils standards entre elles demande plusieurs opérations successives et pénibles. Le système est constitué de 2 cônes d’alignement par banches, fixés de manière imperdable à l’ossature du panneau. Chacun de ces éléments doit être serré de manière individuelle à l’aide d’une clef à cliquet. L’utilisation de cette clef impacte le chantier et l’utilisateur. Tout d’abord, par la pénibilité de mise en place des cônes d’alignement, car positionnement à 30 cm et à 1,90 m du sol. Ensuite, par le serrage et desserrage répétitifs tout au long du chantier en fonction des configurations d’utilisation des banches. Ainsi, un temps important est à prévoir pour ces opérations de mise en place des trains de banches… Cette année, Sateco innove en simplifiant et en introduisant sur ces banches un équipement hydraulique d’assemblage en rive. Une fois les cônes d’alignement positionnés, une unique opération de serrage est nécessaire, à l’aide une classique visseuse électrique de chantier. La pression de serrage est calée à 3 t au niveau de chaque cône. Pour le desserrage, la même opération est réalisée. Plusieurs avantages, tant pour l’opérateur que pour le chantier : un important gain de temps et une diminution des TMS par la suppression de la pénibilité. Car plus besoin de se baisser ou de monter sur un marche-pieds, afin d’atteindre les pièces d’alignement. Batimat – Hall 4 – Stand C12 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 237 jours

Rector : Décarbonation à tous les niveaux

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine Rector dispose de 14 sites de production et de 17 dépôts, une organisation qui aide à limiter l’impact carbone. Siège du groupe à Mulhouse. [©Rector] A la fin du XIXe siècle étaient les Tuileries Oscar Lesage, entreprise familiale fabricant de tuiles et briques de terre cuite dans la région de Mulhouse. Au début des années 1960, les dirigeants alsaciens prennent le virage de la préfabrication béton, en lien avec les énormes besoins de construction de logements dans la période des Trente Glorieuses. En 1993, Lesage rachète Rector et devient licencié du procédé de poutrelles précontraintes Rector, avec la marque Lesage Préfabrication. C’est le début d’une aventure qui mène au groupe que nous connaissons aujourd’hui. En 2022, l’industriel représente en France 1 100 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 250 M€. Les 14 usines produisent chaque année 500 000 m2 de prémurs, 2 M de prédalles et 12 000 km de poutrelles. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 237 jours

Le logement brûle et nous regardons ailleurs selon l'AFIL

« Au 2ème trimestre 2022, les ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers ont chuté de -9.8% sur 12 mois glissants et ce recul s’accélère, avec -23.6% [1] sur le semestre et -25,9% sur le trimestre. La bombe à retardement du taux d’usure n’avait pas encore été allumée… L’urgence est là ! » alarme Renaud Cormier, Président de l’AFIL.Le contexteDans un contexte politique et économique extrêmement complexe, le marché de l’immobilier neuf français s’enfonce lentement mais sûrement dans une crise profonde et sans doute durable. Elle a débuté dès 2018 avec le retournement des volumes et elle s’est accélérée par la crise du COVID et les élections municipales. Les effets sur les coûts de construction de la guerre en Ukraine et des perturbations des chaînes logistiques notamment asiatiques conduisent aujourd’hui à une inflation forte des prix. L’ensemble de ces éléments, combinés aux incertitudes politiques, à la hausse du coût du crédit et à un taux d’usure gravement handicapant ne peuvent malheureusement laisser espérer une amélioration rapide et naturelle de la situation.Le choc de l’offre attendu n’a pas eu lieu. A fin juin 2022, 387.700 logements [2] ont été mis en chantier en France sur 12 mois, soit un volume équivalent à celui de fin mars 2017. Pire encore, ces faibles niveaux d’autorisations et de mises en chantier ne sont atteints que grâce au soutien de la demande pour des logements individuels, vraisemblablement en réaction aux épisodes de confinement. Les chiffres de production de logements collectifs sont, eux, alarmants : le volume de permis de construire pour des appartements n’a toujours pas retrouvé son niveau de février 2020 (avant le 1er confinement) et les mises en chantier de collectifs stagnent depuis 1 an.« Pourtant, les besoins sont immenses. En 2006, l’Université Paris Dauphine avait estimé les besoins annuels à 500.000 logements par an [3], un chiffre régulièrement cité en référence par la suite. Un chiffre jamais atteint depuis sa publication, » constate Renaud Cormier, Président de l’AFIL.Le logement neuf devient inaccessibleFace à une demande croissante dans les zones tendues et plus récemment dans les villes moyennes, la création insuffisante de nouveaux logements entretient une pénurie qui entraîne elle-même une hausse inéluctable des prix de vente. Cette hausse des prix se répercute essentiellement sur le marché de l’ancien qui représente l’écrasante majorité des transactions [4].En 20 ans, les prix du neuf ont augmenté de 117% et ceux de l’ancien de 137% [5]. Aujourd’hui, le logement représente plus de 26% de la dépense de consommation finale des ménages [6].Pour Renaud Cormier : « Les origines de la hausse des prix du neuf sont nombreuses: augmentation des prix du foncier (trop rare), concentration des acteurs sur les zones les plus tendues [7], inflation des matériaux, de l’énergie, mise en œuvre de nouvelle normes énergétiques, allongement des délais de montage des opérations… Pour l’ancien, la hausse des prix ne se justifie que par un déséquilibre entre l’offre et la demande. » L’augmentation des prix a rendu l’accession à la propriété de plus en plus difficile pour les Français. Si le taux global de propriétaires reste stable à 57%, ceci masque le fait que sont surtout les 30% les plus riches qui voient le taux de propriétaires augmenter (de 70% en 1984 à 84% en 2013), tandis qu’il régresse dans les catégories les plus pauvres [8].Le logement locatif privé et social menacé !A défaut d’être tous propriétaires de leur résidence principale, il est donc essentiel que les ménages disposent d’une offre de logements locatifs dans des conditions de prix, de localisation et de qualité convenables.Le logement social joue ce rôle pour une part de nos concitoyens. Entre 1984 et 2018, la croissance du parc social a atteint +30,3%, soit 992.000 logements nets supplémentaires. « Malgré cette progression, l’offre de logements sociaux demeure insuffisante puisque fin 2020 on recensait 2,157 millions de demandes de logement social, dont 50% en attente depuis plus d’un an [9]. De surcroît, la très faible rotation des locataires dans le secteur social (moins de 5% dans les grandes agglomérations tendues) rend encore plus nécessaire une offre alternative, » alerte Renaud Cormier.La vocation du parc locatif privé est avant tout d’accueillir ceux qui ne remplissent pas les conditions d’accès au logement social et de fluidifier le parcours résidentiel des ménages (étudiants, jeunes actifs, mobilités…) qui ne peuvent ou ne souhaitent pas accéder à la propriété ; il joue aussi un rôle social par défaut. La taille de ce parc, qui représente 7,39 millions de logements, n’a progressé que de +12,8% depuis 1984. En cause : le désengagement massif des investisseurs institutionnels. Ces derniers détenaient 850.000 logements en 1990 ; ils n’en détiennent plus que 200.000 en 2021, soit moins de 3%.Pour Renaud Cormier : « Leur engagement dans le logement résidentiel est aujourd’hui anecdotique et leur regain d’intérêt récent pour ce type d’actif est surtout motivé par une désaffection pour l’immobilier tertiaire et la recherche de nouveaux placements. Ce sont donc les investisseurs particuliers qui assurent, pour l’essentiel, l’existence et la croissance du parc locatif privé : en 20 ans, 1,089 million de logements ont été produits grâce aux dispositifs successifs d’investissement locatif. »Aujourd’hui, ce marché locatif privé est lui aussi menacé. La décorrélation entre l’évolution des loyers et celle du prix des logements a durablement affaibli les rendements locatifs : en 30 ans, le prix réel (i.e. corrigé de l’inflation) des logements anciens a été multiplié par 2 tandis que les loyers réels ont progressé de 30% [10]. Ces rendements vont encore chuter dans le neuf avec l’inflation et la hausse des coûts de construction.« Un éventuel blocage des loyers ou la réduction des dispositifs d’incitation porteraient un coup fatal à l’investissement locatif, dans un marché où le rapport bailleurs-locataires est déjà fortement déséquilibré au profit de ces derniers, » analyse Renaud Cormier.L’urgence est bien là ![1] FPI, Les chiffres du logement neuf, 2ème trimestre 2022. [2] CGDD – Construction de logements – Résultats à fin avril 2022 – N°462 [3] Université Paris-Dauphine : Demande de logement : la réalité du choc sociologique – novembre 2006 [4] En 2021 : 1.200.000 transactions dans l’immobilier ancien contre 116.700 ventes brutes au détail pour les promoteurs immobiliers – CGDD et FPI. [5] Insee, Indice des prix des logements neufs, Indice des prix des logements anciens. [6] Insee, comptes nationaux ; SDES, compte du logement. [7] Actuellement, seuls 6% du territoire national sont éligibles au dispositif Pinel. [8] Insee Références - Être locataire, une situation plus durable dans le secteur social que dans le secteur libre – édition2017 [9] Fondation Abbé Pierre – Etat du mal-logement en France 2022 – rapport annuel #27 [10] Centre d’Analyse Stratégique – Economie-Finances - La note d’analyse – avril 2021
Il y a 2 ans et 237 jours

Béton[s] le Magazine n° 102 s’intéresse aux bétons blancs

Attention, un train peut en cacher un autre !” Qui n’a pas lu cet avertissement incitant à la prudence dans la traversée des voies ferrées à la hauteur d’un passage à niveau ? Dans un style assez proche, on trouve d’autres expressions parlant de dualité, comme “Courir deux lièvres à la fois” ou “Miser sur deux tableaux”. Transposée au monde de la construction, cette histoire de trains, de lièvres et de tableaux prend forme à travers deux évènements majeurs. Le premier – le Mondial du Bâtiment – a lieu en France, début octobre. Le second – Bauma – se déroule en Allemagne, fin octobre. A Béton[s] le Magazine, nous avons plutôt décidé de faire d’une pierre deux coups, en traitant les nouveautés des deux rendez-vous dans ce même numéro. De quoi permettre à chacun de devenir un homme averti (qui en vaut deux…). Quatre “immaculées constructions” Et pour ceux que ces évènements laisseraient de marbre, rendez-vous en Islande pour voir comment est agrandi le tarmac de l’aéroport de Keflavík. Ceci, avant de partir à la rencontre de quatre “immaculées constructions”. Des réalisations architecturales en béton blanc, implantées au cœur des territoires. Tout d’abord, le translucide lycée La Providence, à Saint-Malo, signé par l’agence Alta. Ensuite, la Cité des Vins et du Climat de Beaune, dont Siz-ix a imaginé le design. Puis, la résidence Cosmopoly de Castelnau-le-Lez, réalisée par Taillandier Architectes. Et enfin, l’ensemble Ehpad et logements sociaux Mûriers, né du dessin d’A+Architectes. Les dernières pages du magazine laissent à voir une belle innovation “carbo-négative”, qui séquestre le carbone ad vitam æternam. Mais aussi cherchent à expliquer ce qu’est la carbonatation du béton. Avant de conclure par le magnifique portrait de Nicolas Equillan, le 3e grand ingénieur français, après Eugène Freyssinet et Albert Caquot. Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 2 ans et 237 jours

Var : La chaux Saint-Astier au secours du fort du Pradeau

Article paru dans Béton[S]le Magazine n° 102 La Chaux Pure Tradi 100 – NHL5 de Saint-Astier a permis de réaliser des scellements pour la rénovation du Fort du Pradeau. [©Saint-Astier] Situé sur la pointe de la presqu’île de Giens au niveau de la commune de Hyères, le Fort du Pradeau a fait peau neuve. Propriété du parc national de Port-Cros, le site a fait l’objet d’un projet de rénovation qui s’inscrit dans une démarche de préservation du patrimoine local. Les travaux se sont déroulés entre décembre 2020 et février 2022, sous la houlette de l’entreprise Néotravaux. Les techniques et solutions mises en œuvre ont été sélectionnées avec soin, afin de respecter au maximum le mode constructif d’époque. Le plus gros enjeu du chantier a consisté à la reprise des chaînes d’angle et à la déconstruction/reconstruction de certaines parties de l’édifice. Lesquelles présentaient des fissures trop importantes ou enregistraient des pierres trop érodées. Ainsi, les moellons et les briques ont été scellés à l’aide d’un mélange de la solution Chaux Pure Tradi 100 – NHL5 de Saint-Astier et d’un sable choisi pour sa granulométrie (0/4) et sa teinte proche de celle du mortier existant. D’autre part, une fois que les murs ont été consolidés, la chaux a été utilisée pour la réalisation d’un enduit de finition. La poudrière, bâtiment particulièrement dégradé, a fait l’objet d’une attention particulière. Une partie de ses murs en moellons ont été restaurés ou remontés et son plafond voûté composé de briques, a aussi été rénové de la même façon. Au total, le chantier a nécessité 350 m2 d’enduit, 60 m2 de béton de chaux sur voûte pour la poudrière et 350 kg de coulis de confortement. Article paru dans Béton[S]le Magazine n° 102
Il y a 2 ans et 237 jours

Un immeuble de logements de deux niveaux imprimé sur chantier, ViliaSprint2

Plurial Novilia a dévoilé son nouveau programme immobilier, ViliaSprint2 : 12 logements collectifs à haute performance énergétique en impression 3D in situ, dans la ZAC de Bezannes, au sud de Reims.
Il y a 2 ans et 237 jours

Mills : Davantage de sécurité collective

Mills sécurise encore plus le montage de coffrages de planchers avec le garde-corps GCC. [©Mills] Associé à la tour d’étaiement Touréchaf et aux poutrelles MP3, le garde-corps GCC Mills permet de monter et de démonter en protection collective un coffrage horizontal traditionnel (composé de poutrelles) reposant sur des tours d’étaiement. Le GCC Mills est constitué de montants réglables verticalement et de lisses horizontales coulissantes et articulées. Il s’installe depuis une tour d’étaiement Touréchaf. Dans un premier temps, l’opérateur depuis la tour fixe sur cette dernière, les montants extensibles GCC en position fermée. Il les relie ensuite avec les lisses extensibles placées horizontalement. Comme pour un étai, il rehausse les coulisses des montants GCC une par une pour placer les lisses du garde-corps à la bonne hauteur par rapport au futur coffrage du plancher. La coulisse se règle à l’aide de trous espacés tous les 5 cm et d’une broche imperdable. Une lumière astucieuse permet un ajustement rapide de la sortie de la coulisse et du niveau du futur coffrage. Le GCC Mills fournit ainsi une plus grande sécurité, tout en améliorant le rendement de coffrage. Sa mise en œuvre est simple. Il est conçu et fabriqué en France dans l’usine Mills située en Corrèze. Batimat – Hall 4 – Stand D12 Lire le dossier complet ici