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(447 résultats)
Il y a 2 ans et 290 jours

Well’drive® : nouvelle génération de moteurs radios pour volets roulants de France Fermetures

France Fermetures étoffe son offre domotique Well’Com® X3D avec son nouveau moteur radio Well’drive® bénéficiant de la technologie brushless aux nombreux atouts. Compacité Plus court qu’un moteur radio classique (424 mm), le nouveau moteur Well’drive® s’adapte aux différentes baies. Fiabilité et longévité grâce à la technologie brushless La nouvelle génération de moteur à aimants permanents sans charbons préserve la longévité car il n’y a pas de risque d’usure des pièces mécaniques ou de surchauffe. Enfin, grâce au nouveau moteur radio Well’drive®, le volet roulant s’arrête et se relève légèrement en cas de détection d’obstacles. Il repère également lorsque le volet est gelé. Respectueux de l’environnement Bénéficiant de la technologie brushless, le nouveau moteur Well’drive® de France Fermetures consomme 3 fois moins d’énergie qu’un volet équipé d’un moteur classique. Fonctionnement silencieux Grâce à la vitesse variable et à l’accostage doux en fin de courses, le mouvement du tablier est plus fluide. Pilotage individuel ou centralisé Pour assurer un confort aux utilisateurs, les volets roulants équipés d’un moteur Well’drive® sont livrés de série avec une télécommande Kaly. S’intégrant aux solutions maison connectée Well’Com de France Fermetures, ils peuvent également être pilotés à distance, via un smartphone ou une tablette, à partir de l’application Tydom ainsi qu’avec les commandes vocales Alexa et OK Google. Installation aisée Réglages intuitifs, détection automatique du sens d’enroulement, réglage des fins de courses en automatique sont autant de caractéristiques techniques simplifiant la pose par les installateurs. Maintenance facilitée Doté d’une antenne intégrée avec une portée radio de 300 mètres, le moteur Well’drive® est également équipé d’un câble d’alimentation débrochable facilitant la réparabilité du volet roulant. Conçu en France et certifié NF, le moteur Well’drive® est garanti 8 ans. Il bénéficie du service connecté Qwidi de France Fermetures qui garantit à l’installateur de réaliser, en toute simplicité, toutes les opérations de réglage et de dépannage des volets depuis un smartphone ou une tablette. http://www.france-fermetures.fr
Il y a 2 ans et 299 jours

Fin des chaudières au fioul : l'Alsace rurale en quête d'une nouvelle énergie

Impossible désormais de la remplacer telle quelle.Ce jeune propriétaire de 24 ans (qui ne souhaite pas donner son nom de famille) a déjà une idée de ce qu'il souhaite pour chauffer cette maison de 1955 : "le prix du fioul m'a décidé, je voudrais une chaudière biomasse, à granulés de bois"."J'ai acheté en sortie d'études, sans quasiment aucun revenu fiscal, et donc avec le maximum d'aides", précise le récent diplômé en pharmacie. Son emploi assuré, les banques n'ont pas hésité à lui accorder un prêt pour l'acquisition de ce bien de 82 m2 surplombant les deux églises du village pour 500 habitants, "l'une protestante, l'autre catholique".Son ordinateur par terre, en l'absence de chaises, dans la maison en pleine rénovation, Yannick Kennel rentre dans son ordinateur les mesures prises au sous-sol pour être certain que l'imposante cuve capable de contenir 3,7 tonnes de granulés pourra tenir."On devrait être entre 15 et 17.000 euros", annonce finalement l'artisan au néo-propriétaire. Ce dernier espère qu'au moins les deux tiers de l'investissement seront supportés par les aides telle que MaPrimeRénov, versée en fonction du "gain écologique des travaux"."On surfe sur les aides"Rien d'étonnant pour le professionnel, qui pour achever de convaincre Jérémy rappelle avoir installé quatre chaudières biomasse dans la rue principale du village."On a vendu une seule chaudière au fioul l'an dernier, aucune cette année... On surfe sur les aides", lâche à quelques kilomètres de là M. Kennel dans son magasin d'Ingwiller où brillent des poêles à bois et à granulés tout neufs.La tendance risque de s'accentuer. Les nouvelles normes environnementales entrées en vigueur vendredi empêchent désormais d'équiper les bâtiments avec des installations neuves fonctionnant au charbon ou au fioul, en raison d'un niveau d'émissions de gaz à effet de serre dépassant le seuil des 300 grammes de CO2 par kilowattheure.Dans la région de Strasbourg, la mesure a un impact particulier avec 24% des résidences principales chauffées au fioul dans le Bas-Rhin, l'un des plus forts taux du Grand-Est, et le double de la moyenne nationale.Quant au gaz de ville, il n'arrive pas à Rosteig, ni dans 25.000 autres communes françaises, situées principalement à la campagne et dans le périurbain.Autre option : les pompes à chaleur. Mais la rigueur des hivers dans ce village adossé aux Vosges du Nord rend Yannick Kennel réticent : "Tout le monde en voudrait, mais leur fonctionnement est très aléatoire. C'est paradoxal, mais parfois je demande aux gens dans un premier temps de mieux isoler les murs et les combles avant de changer leur chauffage"."Une solution existe"Pas de panique, rassure cependant Yannick Kayser, dirigeant du réseau de distribution de fioul Alliance Energies."La filière est en place pour installer des chaudières fonctionnant au biofioul (F30)", dit-il. Il contient 30% de biocarburant issu du colza, permettant de passer sous le seuil d'émission de gaz à effet de serre défini par la nouvelle réglementation, et coûte aussi 15% à 30% plus cher que le fioul classique avec un rendement comparable."Face aux incertitudes des prix de l'énergie, les ménages ne bénéficiant pas d'aides sont dans l'attente et réfléchissent à conserver leur chaudière", explique encore ce membre de la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C).Une nouvelle gamme de chaudières "Biofioul ready" sera déployée cet été. Les chaudières au fioul les plus récentes sont rétrocompatibles, tandis qu'il faudra changer le brûleur des plus anciennes."La demande de biofioul se fera vraiment ressentir au démarrage de la saison de chauffe, pour des clients qui auront des chaudières fioul obsolètes", prédit M. Kayser.Victime de son succès, la tonne de granulés est, elle, passée de 300 euros l'an dernier à environ 400 euros aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 300 jours

MaPrimeRénov', primes CEE, retraites, prix des carburants... ce qui change au 1er juillet 2022

MaPrimeRénov' évolueIl va être possible de cumuler un éco-prêt pour financer des travaux de rénovation énergétique avec MaPrimeRénov'. L'éco-prêt ne devra pas dépasser les 30.000 euros et les travaux concernés (isolation du logement, changement de mode de chauffage) peuvent être déjà commencés, mais au maximum 6 mois avant la demande de ce prêt sans intérêt. L'accord de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) pour l'attribution de MaPrimRénov' sera suffisant pour constituer le dossier auprès de la banque, sans qu'il soit nécessaire de fournir la liste des travaux concernés. Toutefois, le prêt devra être émis dans les 6 mois suivant cette notification de l'Anah. Seules les banques ayant signé une convention avec l’État pourront émettre ce prêt subventionné.Fin de trois coups de pouce CEETrois coups de pouce pour l'isolation des toitures, des combles et des planchers bas, vont être supprimés. Le Syndicat National de l'Isolation demande de son côté un plan d'urgence et une hausse immédiate de l'obligation de la cinquième période des CEE, à hauteur de 1.000 TWhc. Le gouvernement réfléchit actuellement à ces demandes. RetraitesAvant qu'il ne soit réélu, Emmanuel Macron avait fait la promesse de revaloriser les pensions de retraite de base dès le 1er juillet 2022 afin d'améliorer le pouvoir d'achat des retraités face à l'inflation. Le Président de la République a confirmé le 11 avril qu'il comptait tenir sa promesse.Prix des carburantsPour faire face à la flambée des prix des carburants à la pompe, une remise de 15 centimes d'euros hors taxe par litre va être appliquée du 1er avril 2022 au 31 juillet 2022. Avec la TVA, cette réduction atteint 18 centimes en France continentale, soit 9 euros pour un plein de 50 litres. Cette réduction s'applique à tous les carburants : gazoles B0, B7, B10, B30, B100 et XTL, y compris pour les utilisations non routières (GNR), essences SP95/98-E5, SP-95-E10, GPL-c, GNV sous forme comprimée (GNC) ou liquéfiée (GNL), superéthanol E85, éthanol diesel ED95.Bouclier tarifaire sur le prix du gazPrévu pour s'arrêter le 30 juin, le bouclier tarifaire contre la hausse des prix du gaz est finalement prolongé jusqu'à la fin 2022.Location entre particuliersDes informations supplémentaires vont devoir être ajoutées dans les annonces. Un arrêté publié au Journal Officiel du 22 avril 2022 fourni la liste des informations qui vont devoir obligatoirement apparaître sur les annonces de location (pages 110 et 111 sur 256). Les informations suivantes devront notamment apparaître dans les annonces :le montant du loyer mensuel et le cas échéant du complément de loyer (mention « par mois » ou « /mois » ;le montant des charges locatives ou charges récupérables (mention «charges comprises» ou « CC ») et les modalités de règlement de ces charges ;si le logement est situé dans une zone régie par un dispositif d'encadrement des loyers mention « zone soumise à encadrement des loyers » : le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention « loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser) » ;le montant du loyer de base précédé de la mention « loyer de base » ;le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé précédé de la mention « complément de loyer » ;le montant du dépôt de garantie éventuellement exigé ;le caractère meublé de la location ;le montant des taxes comprises des honoraires à la charge du locataire lors de la réalisation de l'état des lieux ;la commune et, le cas échéant, l'arrondissement dans lequel le bien locatif est situé ;la surface du bien loué en mètres carrés de surface habitable.Fin des chaudières au fioul ou au charbonPour continuer la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, l'installation d'équipements de chauffage ou de production d'eau chaude fonctionnant au fioul sera interdite à partir du 1er juillet 2022 sauf en cas d'impossibilité d'usage d'autres sources d'énergie. Dans le cas où vous possédez déjà ce type d'appareils, ils pourront continuer à être utilisés, entretenus et réparés. Des aides allant jusqu'à 11.000 euros sont également prévues pour encourager à remplacer ces appareils polluants. Tous les nouveaux équipements utilisant les réseaux de chaleur, l'électricité, la biomasse, l'énergie solaire ou géothermique, le gaz, ou encore un biocombustible liquide (tel que le biofioul), pourront être installés ou pourront remplacer les équipements au fioul et au charbon, dès lors qu'ils respectent le plafond d'émission de 300 gCO2eq/KWh PCI.
Il y a 2 ans et 303 jours

Traitement de l’air – qualité de l’air intérieur

VITAL’AIR QAI 90 La seule VMC Double Flux du marché dotée d’un module de détection des polluants L’habitat est un espace clos jusqu’à 8 fois plus pollué que l’extérieur. De nombreuses sources de pollution liées aux activités des occupants mais aussi émanant des équipements et des matériaux utilisés pour la décoration ou l’ameublement viennent dégrader l’air intérieur : humidité, fumées, gaz carbonique (CO2), produits d’entretien, cosmétiques, poils d’animaux, composés organiques volatiles (COV)… L’impact de cet air pollué peut avoir de graves conséquences sur la santé des habitants (asthme, allergies, fatigue, nausées, maux de tête…) mais aussi sur le bâti (moisissures…). Aussi, la ventilation de ces espaces clos est incontournable pour assurer une bonne qualité de l’air intérieur tout au long de la vie du bâtiment et pour préserver le confort et la santé des occupants. Pour assurer un air sain dans la maison, tout en limitant les pertes d’énergie générées par l’aération des pièces en hiver, AUTOGYRE, expert du traitement de l’air et de la ventilation, a conçu la VMC Double Flux VITAL’AIR QAI 90. Haute performance, cette VMC Double Flux, conçue et fabriquée en France, est la seule du marché à être équipée d’un détecteur de polluants. Elle permet de traiter et de purifier l’air intérieur, et garantit la qualité de l’air et le confort hygrothermique. Compacte, silencieuse et basse consommation, elle permet de récupérer jusqu’à 90% des calories extraites et de réaliser de substantielles économies sur la facture de chauffage. LA VENTILATION QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR Economie d’énergie La VMC Double Flux : Comment ça fonctionne ? La VMC Double Flux est un système d’extraction et d’insufflation motorisé avec échange thermique entre l’air vicié et l’air neuf. Elle permet d’expulser l’air pollué vers l’extérieur et de filtrer l’air entrant. L’air vicié passe par un échangeur thermique avant d’être rejeté à l’extérieur. L’air neuf, sans se mélanger à l’air pollué, récupère l’énergie en traversant l’échangeur de flux croisés. Ainsi thermiquement tempéré, cet air sain est diffusé dans les pièces principales par les bouches d’insufflation via le caisson de répartition. VITAL’AIR QAI 90 La VMC Double Flux intelligente La VMC DF VITAL’AIR QAI 90 d’Autogyre convient pour les constructions basse consommation et les maisons passives. En neuf comme en rénovation, pour un logement de 2 à 4 pièces principales équipé d’une cuisine et jusqu’à 3 sanitaires, elle garantit la qualité de l’air intérieur et offre un excellent confort de vie. Un module QAI qui détecte les polluants pour une meilleure qualité de l’air La VMC DF VITAL’AIR QAI 90 est équipée de 2 vitesses et d’un module électronique QAI (détection H²O, CO² et COV). Dès qu’il enregistre une dégradation de l’air ambiant dans l’habitation, la VMC passe en vitesse supérieure pour éliminer les polluants. Une fois l’air assaini, la VMC repasse automatiquement en petite vitesse. Une filtration renforcée et une meilleure gestion des filtres pour préserver la santé des occupants Dotée d’une filtration G4 sur l’air vicié et M5 + Charbon actif sur l’air neuf, la VMC VITAL’AIR QAI 90 permet de préserver une bonne qualité de l’air intérieur en éliminant les moisissures, les allergènes, les odeurs, les COV… Un boîtier sans fil de gestion des filtres ou une étiquette adhésive avec témoin lumineux permettent de gérer le remplacement des filtres d’extraction et d’insufflation et de faciliter leur entretien. Un très haut rendement pour encore plus d’économies sur la facture de chauffage Le caisson de la VMC VITAL’AIR QAI 90 est économe en énergie grâce à son moteur basse consommation électrique de classe A. Haute performance, il permet de récupérer jusqu’à 90% des calories extraites et de réaliser jusqu’à 18% d’économies sur la facture annuelle de chauffage. Un by-pass intégré pour un meilleur confort thermique Equipée d’un by-pass partiel à commande manuelle, la VMC DF VITAL’AIR QAI 90 d’AUTOGYRE présente l’avantage de rafraîchir l’air en été pour offrir d’avantage de confort, notamment la nuit. Le by-pass est situé à l’intérieur de l’échangeur. Une fois activé, par une simple pression sur l’interrupteur, il permet de dévier la majorité de l’air vicié afin qu’il soit directement rejeté en dehors de la maison. L’air neuf est toujours filtré et ne récupère quasiment plus d’énergie, il peut donc rafraîchir la maison les nuits d’été lorsque la température extérieure est inférieure à celle de l’intérieur. À l’inverse, le by-pass peut récupérer la chaleur en mi-saison en insufflant l’air chaud dans le logement directement après avoir été filtré. Le mode de gestion automatique ou la fermeture forcée sont activés via le commutateur de pilotage. Compacte et silencieuse De faible encombrement, grâce à son design compact, la VMC VITAL’AIR QAI 90 est la plus petite du marché. Ses piquages amovibles facilitent la pose. Par ailleurs, pour un meilleur confort, les entrées d’air en façade sont supprimées ce qui rend le système plus silencieux et évite les courants d’air. Composition du kit VMC VITAL’AIR QAI 90 – 1 bloc échangeur flux croisés classe A VITAL’AIR QAI – 1 caisson de répartition d’insufflation – 1 commutateur PV/GV/by-pass – 1 bouche cuisine Ø 125 mm – 6 bouches sanitaires Ø 80 mm – 1 boîtier ou 1 étiquette adhésive de gestion des filtres
Il y a 2 ans et 306 jours

Éolien en mer du Nord : TenneT annonce un appel d'offres "à grande échelle"

Alors que l'annonce d'un recours accru au charbon en Allemagne et aux Pays-Bas suscite l'inquiétude de la Commission européenne, TenneT a indiqué dans un communiqué qu'il produira 40 gigawatts d'électricité en mer du Nord d'ici à 2030.Atteindre cet objectif "nécessite une nouvelle approche d'appel d'offres", selon TenneT, qui évalue sa capacité actuelle de connexion offshore à environ 7,2 gigawatts en mer du Nord allemande et environ 2,5 gigawatts en mer du Nord néerlandaise.Alors que les projets individuels ont "toujours fait l'objet d'appels d'offres consécutifs", ce vaste appel d'offres comprendra "une prévision de 15 à 20 systèmes de connexion au réseau offshore", selon TenneT, qui estime que le volume total des commandes pourrait aller jusqu'à 30 milliards d'euros.Le gestionnaire conclura un accord de coopération avec des partenaires clés du marché pour "une période pouvant aller jusqu'à huit ans", couvrant "les plates-formes offshore et les stations terrestres, ainsi que les convertisseurs".L'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique ont annoncé en mai vouloir installer pour près de 150 gigawatts d'éoliennes en mer du Nord d'ici à 2050, pour en faire la "centrale électrique verte de l'Europe" et se passer d'hydrocarbures russes. Un objectif intermédiaire de 65 gigawatts a lui été fixé pour 2030.Une puissance de 150 gigawatts dans l'éolien marin permet de fournir l'électricité nécessaire à 230 millions de foyers, selon les quatre pays.Alors que la Russie réduit progressivement ses flux de gaz vers l'Europe, les Pays-Bas ont annoncé en début de semaine la levée des restrictions de production électrique au charbon.L'Allemagne a activé jeudi le "niveau d'alerte" sur son approvisionnement en gaz, qui rapproche le pays de mesures de rationnement après la baisse drastique des livraisons de Moscou via le gazoduc Nord Stream.
Il y a 2 ans et 314 jours

Paris : cinq groupements retenus sur la Zac Chapelle Charbon

PROJETS URBAINS. La grande consultation lancée en mars dernier pour près de 5.000 mètres carrés sur une friche ferroviaire au nord de Paris a franchi sa première étape. Cinq groupements promoteur+architecte ont été retenus.
Il y a 2 ans et 315 jours

L'hydrogène pourrait être la grande occasion manquée de la transition énergétique

Le scénario modélisé par DNV dans Hydrogen Forecast to 2050 prévoit que la quantité d'hydrogène dans le mix énergétique ne sera que de 0,5% en 2030 et de 5% en 2050. Toutefois, pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, l'utilisation de l'hydrogène être trois fois plus importante, et répondre à 15% de la demande énergétique à l’horizon 2050."L'hydrogène est essentiel pour décarboniser les secteurs qui ne peuvent pas être électrifiés directement, comme l'aviation, le transport maritime et les activités manufacturières à haute température, et devrait donc être priorisé pour ces secteurs", a déclaré Remi Eriksen, président du groupe et PDG de DNV. "Globalement, les politiques actuelles ne sont pas à la hauteur de l'importance de l'hydrogène pour ces industries. Elles devront également soutenir la mise à l'échelle de la production d'énergie renouvelable ainsi que la capture et le stockage du carbone, éléments cruciaux pour la production d'hydrogène à faible teneur en carbone." ClassificationSelon le rapport, l'hydrogène vert produit par électrolyse sera la forme dominante, représentant 72% de la production au milieu du siècle. Cela nécessitera un surplus d'énergie renouvelable, pour alimenter une capacité d'électrolyseurs de 3 100 gigawatts – soit plus du double de la capacité totale de production installée en solaire et éolien aujourd'hui. L'hydrogène bleu – produit à partir de gaz naturel dont les émissions sont captées – a un rôle plus important à jouer à court terme (environ 30% de la production totale en 2030), mais sa compétitivité diminuera à mesure que la capacité des énergies renouvelables augmentera et que les prix baisseront. CoûtsSelon les prévisions de DNV, les dépenses mondiales consacrées à la production d'hydrogène à des fins énergétiques d'ici 2050 s'élèveront à 6,8 milliards USD, auxquels s'ajouteront 180 milliards USD pour les conduites d'hydrogène et 530 milliards USD pour la construction et l'exploitation d’infrastructures adaptées à l'ammoniac.Pour des raisons de coût, plus de 50% des conduites d'hydrogène dans le monde seront des installations gazières réadaptées pour cet usage, avec un coût de conversion qui ne devrait pas excéder 10 à 35% de celui des nouvelles constructions. L'hydrogène sera transporté par pipeline sur des distances moyennes dans et entre les pays, mais pas significativement entre les continents. Le commerce mondial de l'hydrogène sera également limité par le coût élevé de liquéfaction pour le transport maritime, et par la faible densité énergétique de l'hydrogène. Un dérivé de l'hydrogène, l'ammoniac, plus stable et plus facilement transportable par bateau, sera commercialisé quant à lui au niveau mondial. UsagesLes principaux utilisateurs de l'hydrogène seront les industries utilisant des procédés de fabrication à haute température difficiles à éliminer, tels que la métallurgie (principalement la production de fer et d'acier) – qui utilisent actuellement du charbon et du gaz naturel. Les dérivés de l'hydrogène, tels que l'ammoniac et le méthanol, seront également essentiels pour décarboniser les transports lourds (maritime et aérien), mais ces carburants ne seront pas utilisés à grande échelle avant les années 2030.L'hydrogène ne sera pas utilisé dans les véhicules de tourisme, et son utilisation dans la production d'électricité sera limitée. L'hydrogène pour le chauffage des bâtiments ne sera pas utilisé à l'échelle mondiale, mais il sera rapidement adopté dans certaines régions qui disposent déjà d'une infrastructure gazière étendue."La mise à l'échelle des chaînes de valeur de l'hydrogène nécessitera la gestion des risques liés à la sécurité et l'acceptation par le public, ainsi que l'application de politiques visant à rendre les projets relatifs à l'hydrogène compétitifs. Nous devons adopter une vision plus globale et une démarche systémique, afin de vraiment permettre aux opérateurs de saisir les opportunités de décarbonisation urgentes que présente l'hydrogène", a ajouté M. Eriksen.Répartition géographiqueL'adoption de l'hydrogène variera considérablement d'une région à l'autre, en fonction des incitations proposées. L'Europe est le précurseur, où l'hydrogène devrait représenter 11 % du bouquet énergétique d'ici à 2050 grâce à des politiques favorables qui stimuleront à la fois la production et la demande en hydrogène. Dans les pays de l'OCDE-Pacifique (Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande) l'hydrogène représentera 8% du bouquet énergétique en 2050 ; les pays d'Amérique du Nord (7%) ont également des stratégies, des objectifs et des financements qui favorisent l'offre, mais leurs prix du carbone sont plus bas et leurs objectifs moins concrets. La Grande Chine (6%) leur emboîte le pas, en apportant récemment plus de clarté sur le financement et les perspectives de l'hydrogène à l'horizon 2035, ainsi qu'un système national d'échange de droits d'émission en expansion. Ces quatre régions consommeront ensemble deux tiers de la demande mondiale d'hydrogène à des fins énergétiques d'ici 2050.
Il y a 2 ans et 317 jours

Outils sans-fil Bosch Professional : La performance qui s’adapte à chaque utilisateur

Outils sans-fils 12 V et 18 V Bosch : La puissance quels que soient les travaux, même les plus exigeants Bosch compte parmi les leaders mondiaux en outillage électroportatif. Entreprise innovante, elle ne se contente pas d’utiliser des techniques existantes, elle les perfectionne sans cesse au profit de l’utilisateur professionnel afin de les accompagner dans leurs activités, quel que soit leur corps de métier, et devance ainsi les besoins du marché. Depuis plus de 20 ans, la division Bosch Professional s’est attachée à développer des outils sans-fil de haute qualité, toujours plus performants et puissants, pour que les artisans travaillent plus efficacement au quotidien, en toute sécurité et en toute simplicité. Innover pour proposer des outils qui accroissent leur productivité, tout en offrant un confort d’utilisation et de meilleures conditions sur le chantier est le leitmotiv de Bosch. L’un des facteurs clés de la croissance de Bosch est la confiance que les professionnels accordent à la marque. Les outils sans-fil sont fiables, puissants et résistants; ils offrent une grande autonomie et répondent aux attentes des chantiers et des artisans. La qualité des machines repose sur le savoir-faire Bosch, une analyse précise des besoins des utilisateurs et de leur travail au quotidien, et sur un échange permanent avec eux. Gammes 12 V et 18 V : Des systèmes pour chaque application Quand Bosch Professional innove, ce n’est pas au détriment de la compatibilité des équipements. Avec ses systèmes Professional 12 V et 18 V, Bosch dispose d’une offre complète, capable de satisfaire tous les corps de métier et de répondre à tous les besoins. – Le Professional 12 V System : un concentré de performance et de liberté. Il offre toutes les performances nécessaires dans un format compact. Les outils sont légers et pratiques, parfaits pour les professionnels à la recherche de polyvalence sans devoir sacrifier la puissance. Les batteries de grande capacité sont utilisables sur de nombreux outils électroportatifs et instruments de mesure. Depuis 2005, les batteries 12 V sont compatibles avec les nouveaux produits et ceux existants de la même catégorie de voltage. – Le Professional 18 V System  : une puissance extrême. Il apporte des performances inédites même en conditions extrêmes. Depuis 2008, le système est compatible avec les nouveaux produits et ceux existants de la même catégorie de voltage. De plus, il regroupe une gamme complète d’outils d’une puissance équivalente à celle d’outils filaires allant jusqu’à 2 000 W et tout cela avec une seule batterie 18 V. ProCORE18V : La technologie de batterie innovante qui facilite le travail des artisans Les batteries ProCORE18V Bosch sont à ce jour les batteries les plus performantes grâce à une toute nouvelle technologie de cellules et une gestion thermique optimisée. Disponibles en 4.0, 5.5, 8.0 et 12.0 Ah, elles offrent aux professionnels la possibilité de choisir la batterie qui répond le mieux aux besoins de chaque application. La combinaison d’une nouvelle génération de cellules, d’une capacité plus élevée et d’une conception de la batterie fondée sur la technologie CoolPack 2.0 améliorée garantissent un courant de sortie supérieur dans un format très compact. Les batteries affichent une durée de vie plus longue que les modèles classiques et permettent de réaliser des travaux tout en puissance de manière prolongée.  Compact ProCORE18V 4,0 Ah Une batterie idéale pour tous les perçages et les vissages où le poids est important : travail en série ou en hauteur. Elle offre des performances équivalentes à celles d’une batterie 4,0 Ah standard, tout en étant plus légère et plus compacte (de 39 % dans certains cas) que les batteries comparables de sa catégorie. Performance ProCORE18V 5,5 et 8,0 Ah Idéales pour les travaux plus gourmands en puissance, elles offrent une puissance comparable à celle d’outils filaires de 1 800 W et une autonomie plus élevée. Elles s’adaptent parfaitement aux nouveaux outils BITURBO. Endurance ProCORE18V 12,0 Ah Elle convient pour les applications extrêmes et exigeantes. La structure composée de trois couches de cellules permet de travailler très longtemps avec une puissance maximale. Une seule et même batterie pour tous les appareils Par ailleurs, Bosch a ouvert en 2020 sa plateforme de batteries 18 V à d’autres marques professionnelles, révolutionnant une fois de plus le segment sans-fil pour les utilisateurs professionnels. Pour encore plus de liberté et de simplicité, les batteries Professional 18V System sont compatibles avec des outils d’autres marques spécialisées, permettant aux professionnels de n’avoir qu’une seule batterie sur leur chantier : la batterie universelle est devenue une réalité ! Gamme BITURBO : La puissance du filaire… sans-fil L’innovation dans le sans-fil chez Bosch se poursuit également du côté des outils avec la gamme BITURBO Brushless. Bosch a en effet ouvert une nouvelle dimension et bousculé les standards en termes de puissance et de légèreté en lançant sur le marché cette nouvelle génération d’outils sans-fil. Meuleuses d’angles, scies, perceuses-visseuses, boulonneuses et perforateurs ont été optimisés pour offrir les meilleures performances avec les batteries ProCORE18V, que tous les outils sans-fil Bosch qui les ont précédés. Les machines BITURBO Brushless permettent aux professionnels de disposer d’une puissance équivalente à celle d’un outil filaire de 1 000 à 2 000 W et sont, avec une seule batterie, aussi performantes que les modèles du marché fonctionnant avec deux batteries. L’adéquation parfaite de leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale et de la batterie ProCORE18V fait que la technologie BITURBO utilise au mieux le plein potentiel des batteries ProCORE18V de 5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah. Les outils sont endurants et répondent aux applications intensives et aux travaux difficiles qui requièrent beaucoup de puissance, tout en restant compatibles avec le Professional 18V System. Les professionnels qui n’ont pas encore de batterie ProCORE18V peuvent continuer à utiliser les batteries Lithium-Ion déjà en leur possession : le Professional 18 V System Bosch garantit la pleine compatibilité depuis 2008 avec les tous nouveaux chargeurs et batteries comme avec les anciens. Extrêmement compacts, légers et ergonomiques, les outils BITURBO Bosch se caractérisent aussi par leur maniabilité. En outre, équipés de plusieurs technologies intelligentes et de fonctions de sécurité qui rendent les travaux plus sûrs, rapides et efficaces, ils procurent un sentiment de contrôle absolu.
Il y a 2 ans et 324 jours

Malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudières fioul, 40% des utilisateurs ne veulent pas changer

En effet, un décret publié au Journal Officiel le 6 janvier 2022 rend impossible l'installation de nouveaux appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf, en fixant un seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre à respecter de 300gCO2eq/KWh.Un an après une première enquête réalisée auprès des consommateurs de fioul après l'annonce de l'interdiction, FioulReduc, site Internet indépendant de vente de fioul à prix bas, et Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, ont souhaité les interroger de nouveau afin d'observer les évolutions de comportement à l'approche de cette mesure.Cette étude, à laquelle 1.114 consommateurs de fioul ont répondu en ligne entre le 20 avril et le 12 mai 2022*, révèle que l'interdiction imminente ne semble pas provoquer de réel sursaut chez les utilisateurs de fioul : 40% d'entre eux souhaitent toujours conserver ce mode d'énergie pour se chauffer, malgré une hausse de son prix ces derniers mois, et sont de plus en plus inquiets.Cette étude fait apparaître quelques évolutions intéressantes à souligner, comme la désaffection des consommateurs pour la chaudière gaz, de moins en moins plébiscitée comme solution de remplacement, et un passage à l'acte plus rapide pour ceux décidés à franchir le pas.*Méthodologie : FioulReduc et Hellio ont organisé conjointement une consultation auprès des 124.000 clients de FioulReduc répartis sur toute la France, à laquelle 1.114 personnes ont répondu en ligne entre le 20 avril et le 12 mai 2022.Des consommateurs toujours satisfaits de leur équipement fioul en place malgré un prix variable et en hausseSelon les résultats de l'enquête, le profil des consommateurs de fioul reste similaire à celui de 2021 : leur foyer est composé de 2,2 personnes en moyenne, ils sont en majorité retraités, avec un âge moyen de 61 ans, le revenu moyen de leur foyer est de 38.885 €. Leur dépense annuelle moyenne de fioul s'élève à 1.710 €, elle était de 1.632 € en 2021, soit une augmentation de 5%.Pour Maëlle Ricard, directrice des opérations chez FioulReduc : « Le prix du fioul a augmenté de 78% en 1 an, sans compter une augmentation sans précédent de 135% pendant 1 mois due à la crise en Ukraine. Les dépenses des Français chauffés au fioul n'ont augmenté que de 5% sur un an. Plusieurs éléments peuvent expliquer cette différence : d'une part certaines personnes se sont restreintes sur leur chauffage, en remplissant leur cuve au minimum à chaque fois ; d'autre part, selon la date de leur dernier approvisionnement, ils ont pu répartir un peu le surcoût. Il est fort probable que la hausse de coût se fasse davantage ressentir l'année prochaine, si les prix ne baissent pas d'ici là. »Ces consommateurs apprécient toujours le fioul avant tout pour son confort de chauffe (38%), sa simplicité dans la gestion au quotidien (30%) et sa fiabilité (21%).Selon eux, cependant, le principal inconvénient du fioul reste son prix variable à 36% et son coût annuel arrive cette année en 2ème position des inconvénients avec 26% des répondants contre 18% en 2021. Preuve que l'augmentation des prix de l'énergie impacte aussi les utilisateurs de ce mode de chauffage.L'impact environnemental du fioul figure également parmi les inconvénients cités, mais de manière moindre et sans progresser par rapport à l'année dernière (14% en 2022 vs 15% en 2021).Perspectives d'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul : plus d'inquiétude, moins de gaz et un passage à l'acte plus rapide L'entrée en vigueur imminente de cette mesure réglementaire, ne portant que sur les nouvelles installations, suscite encore plus d'inquiétude et de mécontentement chez les consommateurs qu'en 2021, l'inquiétude passant de 36% à 40%. Ils sont encore 40% à déclarer que cette interdiction ne va pas les pousser à changer d'énergie dans les 5 années à venir, une proportion en léger recul par rapport à 2021 (47%). 21% envisagent de changer le brûleur de leur chaudière pour la rendre compatible au biofioul, 17% pensent ne rien changer et 2% souhaitent installer une nouvelle chaudière fioul avant l'interdiction. La principale motivation invoquée par les consommateurs reste le bon fonctionnement de leur installation avec 44% des réponses exprimées (47% en 2021). La part des indécis a quant à elle progressé : elle est passée de 38% en 2021 à 43% cette année.Parmi les autres évolutions notables à souligner, la part des consommateurs voulant changer leur chaudière fioul pour passer à une autre énergie enregistre une légère progression : ils sont 17% à l'envisager (15% en 2021). La pompe à chaleur reste le mode de chauffage le plus plébiscité (51%), devant la chaudière à granulés de bois (35%). Fait marquant : la chaudière gaz n'obtient plus que 4% des suffrages (12% en 2021). La baisse des aides pour son installation (Coup de pouce supprimé le 1er juillet 2021 et suppression de MaPrimeRénov' à venir à partir du 1er janvier 2023) et le conflit russo-ukrainien ont certainement joué dans le choix des réponses. À noter enfin que la chaudière hybride, combinant un système de pompe à chaleur et une chaudière fioul, est désormais citée comme une autre alternative possible par 6% des répondants.Pour ces 17% de répondants qui envisagent de se séparer de leur chaudière fioul, ils pensent sauter le pas dans un laps de temps plus rapide qu'en 2021 : dans l'année pour plus de la moitié (54% vs 40% en 2021).La possibilité d'utiliser du biofioul2 (fioul comportant des biocarburants afin de le rendre plus écologique en diminuant son taux de soufre et ses émissions de CO2) en remplacement du fioul suscite la curiosité d'une bonne partie des consommateurs (49%). Les réserves évoquées à ce sujet concernent toujours la compatibilité de leur matériel, le surcoût lié à ce produit et son impact écologique.À noter que les chaudières biofioul 30 respecteront la nouvelle norme pour le remplacement d'un système de chauffage (seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre de 300gCO2eq/KWh). La date d'autorisation de ce futur carburant n'est pas encore connue à ce jour.Les aides financières : un élément de plus en plus considéré comme déclencheurAfin d'atteindre son objectif de changement de toutes les chaudières fioul dans les 10 prochaines années, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides financières : MaPrimeRénov', incluant le tout récent bonus supplémentaire de 1 000 € accordé depuis le 15 avril jusqu'au 31 décembre 2022 pour le remplacement par un équipement à énergies renouvelables, et le Coup de pouce Chauffage. Pourtant, le frein lié aux moyens financiers pour changer d'équipement concerne davantage de répondants qu'en 2021, passant de 17% à 23%.Pour 2/3 des consommateurs de fioul déclarant ne pas encore envisager le renouvellement de leur équipement au fioul, des aides financières plus généreuses ou accessibles à un plus grand nombre pourraient les pousser à reconsidérer leur mode de chauffage. Cette tendance s'est accrue en 2022, passant de 69% à 74%. Preuve que malgré le bonus supplémentaire accordé depuis le 15 avril 2022, les aides ne sont toujours pas considérées comme suffisantes.Pour Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio : « Accompagner 3,5 millions de foyers chauffés au fioul vers une autre source d'énergie ne peut se faire en un claquement de doigts ! L'enjeu est important, tant pour chaque foyer que pour la filière fioul qui sait être force de proposition avec des biocombustibles. Il est primordial de souligner qu'un changement de système de chauffage doit être réfléchi en fonction de l'état du bien immobilier, de sa localisation, et de la composition du foyer occupant. Hellio conseille de ne pas se précipiter sur un système de chauffage qu'un foyer pourrait regretter ! Des professionnels comme Hellio sont mobilisés pour trouver la meilleure solution, et l'installer au meilleur moment. Notre objectif est de maximiser les économies d'énergies d'un foyer, d'améliorer son confort et de valoriser son bien immobilier. Ce triptyque doit primer sur le reste ! Attention aux vendeurs peu scrupuleux sur ces trois points. »Rappel des aides pour le remplacement d'une chaudière fioulMaPrimeRénov'Cette aide publique permet de financer, entre autres, les travaux de chauffage d'une maison individuelle ou d'un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent être effectués par des entreprises labellisées RGE. MaPrimeRénov' est accessible à l'ensemble des propriétaires, occupants et bailleurs, quels que soient leurs revenus. Son montant varie en fonction des niveaux de revenus classés en 4 catégories : bleu (ménages très modestes), jaune (ménages modestes), violet (revenus intermédiaires), rose (revenus élevés).Depuis le 15 avril 2022 et jusqu'au 31 décembre 2022, le gouvernement accorde une prime supplémentaire de 1 000 € pour tout remplacement d'un système de chauffage par un équipement à énergies renouvelables.Hellio est mandataire de l'Anah depuis juillet 2020.Le Coup de pouce ChauffageLe dispositif “Coup de pouce” est une prime financière forfaitaire allouée à la réalisation de travaux d'économies d'énergie en échange d'exigences de qualité et de garantie de performance énergétique. Créé par le ministère de la transition écologique en janvier 2019, le dispositif “Coup de pouce Chauffage” aide les ménages à changer leur chaudière peu performante pour un équipement utilisant des énergies renouvelables.Hellio, signataire de la charte d'engagement de ce “Coup de pouce” accompagne les ménages dans ces changements.Le “Coup de pouce Chauffage” est cumulable avec MaPrimeRénov' et l'éco-PTZ.
Il y a 2 ans et 330 jours

Balcon effondré à Angers : prison avec sursis pour trois prévenus, l'architecte relaxé

La relaxe de l'architecte de 66 ans a provoqué des soupirs et des pleurs sur les bancs des parties civiles dans la salle comble du tribunal d'Angers."Je suis en colère, je ne l'accepte pas. Comment peut-il être relaxé, continuer son bonhomme de chemin ?", s'est étonnée Nathalie Ferchaud, mère de Baptiste, mort à 25 ans dans l'effondrement.Lors de la lecture du jugement, la présidente du tribunal a souligné que "les manquements aux obligations professionnelles de l'architecte" étaient "sans lien de causalité certain avec l'effondrement du balcon".C'est pourtant à l'encontre de M. Rolland que la peine la plus lourde, quatre ans de prison dont deux ferme, avait été requise début mars, à l'issue de près de quatre semaines d'audience."Quel message donne-t-on aux jeunes architectes ? C'est une décision douloureuse", a lancé Pascale Chéné, mère de Lou, 18 ans, également morte dans l'accident.Le tribunal a en revanche reconnu la responsabilité civile de l'architecte, qui devra indemniser les victimes au même titre que les trois condamnés sur le volet pénal.L'avocat de Frédéric Rolland s'est dit "satisfait" du jugement. "Il ne s'agit ni d'une victoire, ni d'une défaite, mais de la restitution de la réalité d'un chantier", a affirmé à la presse Me Cyrille Charbonneau."Le tribunal a estimé que toutes les fautes sans lien de causalité certain, de même que les fautes ne revêtant pas le caractère d'une faute qualifiée, ne devaient pas être retenues pour asseoir la responsabilité pénale", a précisé la juridiction dans un communiqué.Le conducteur des travaux, Éric Morand, 53 ans, a ainsi été lui aussi relaxé alors que le parquet avait requis trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à son encontre. Les fautes qui lui sont reprochées "sont sans lien avec l'effondrement du balcon", a estimé le tribunal dans ce communiqué.DouleurLe patron de l'entreprise de construction, Patrick Bonnel, 73 ans, a en revanche été condamné pour blessures et homicides involontaires à trois ans de prison avec sursis et près de 25.000 euros d'amende.M. Bonnel "ne s'est pas assuré de la formation et de la compétence du chef de chantier et des ouvriers", ce qui a entraîné un "risque qu'il ne pouvait pas ignorer en tant que professionnel de la construction", a dit la présidente du tribunal.Trois ans de prison, dont un an avec sursis, avaient été requis à son encontre.Le chef de chantier Jean-Marcel Moreau, 63 ans, et le représentant du bureau de vérification Apave, André de Douvan, 84 ans, ont tous deux été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende, des peines conformes aux réquisitions."L'essentiel est qu'il y ait des condamnations pénales", a réagi Me Marc Morin, avocat des parties civiles. "Toute la difficulté de ce dossier, c'est que les conséquences sont dramatiques mais que la condamnation pénale est pour des faits à caractère involontaires. Les victimes ont le sentiment que la peine prononcée est sans rapport avec la douleur qu'ils ont subie.""bricolage"Le soir du drame, ils étaient 18 étudiants, âgés d'une vingtaine d'années, à discuter sur un balcon de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque celui-ci avait soudain basculé dans le vide.Dans les décombres, les pompiers avaient découvert les corps de Lou, 18 ans, Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, et Baptiste, 25 ans. Quatorze autres victimes avaient été hospitalisées.Entendus lors du procès, les experts avaient listé toute une série de malfaçons dans la construction des balcons, allant jusqu'à évoquer une "forme de bricolage".Dans leur décision, les juges ont retenu deux causes à l'origine du drame: "la mauvaise position des aciers supérieurs destinés à reprendre les efforts de traction" et une "reprise de bétonnage non conforme avec les règles de l'art", selon le communiqué du tribunal.
Il y a 2 ans et 338 jours

RSE / Responsabilité sociétale des entreprises : Inoha engage ses adhérents dans la décarbonation

Pour lutter contre le changement climatique, la France s’est engagée dans la Stratégie Nationale Bas Carbone et s’est fixée comme objectif la neutralité carbone à l’horizon 2050. C’est dans ce contexte qu’INOHA a placé la RSE parmi les axes de sa stratégie 2022 – 2025 pour accompagner la filière du Nouvel Habitat. A l’issue de son Assemblée Générale du 18 mai 2022, INOHA, l’Association des Industriels du Nouvel Habitat, a dévoilé son plan de décarbonation des entreprises et notamment le parcours d’accompagnement adapté au niveau de maturité et à la taille de ces dernières. Cet événement a également été l’occasion de présenter Delphine de Labarrière, nommée au poste de Responsable RSE. RSE, des actions structurées autour de 3 axes Le 15 décembre 2021, les membres du Conseil d’Administration d’INOHA ont validé la feuille de route stratégique pour engager et accompagner la filière du Nouvel Habitat dans sa démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Dans ce domaine, les actions d’INOHA sont structurées autour de 3 axes : • Eclairer ses adhérents sur les enjeux de la RSE, sur les meilleures pratiques à adopter et les guider sur les différentes démarches d’évaluation. • Construire des actions collectives qui contribuent à bâtir une filière à impact positif et à développer des offres durables (mesure de l’empreinte carbone des entreprises et stratégie de décarbonation). • Peser sur la conception de la règlementation et sur la mise en œuvre équitable des pratiques commerciales. Pour accompagner ses adhérents sur ces sujets, INOHA leur propose des formations pour comprendre les enjeux de la RSE et piloter une démarche de transition environnementale. Un module spécifique sur la Responsabilité Sociétale de la Marque a été également mis en place. Bilan Carbone®, quels périmètres ? Afin de construire une filière à impact positif, l’un des axes de sa démarche RSE, INOHA s’engage dans la décarbonation de ses entreprises adhérentes. Pour rappel, le Bilan Carbone sert à mesurer les émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité d’une entreprise. Il permet de catégoriser les émissions en 3 périmètres : • Scope 1 : émissions directes de gaz à effet de serre qui ont lieu au sein de l’entreprise résultant de la combustion d’énergies fossiles, telles que le gaz, le pétrole, le charbon… et les émissions de gaz frigorigènes. • Scope 2 : émissions indirectes liées à l’énergie non fossile utilisée par l’entreprise comme, par exemple, la consommation d’électricité ou de la chaleur pour la fabrication d’un produit. • Scope 3 : toutes les autres émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas liées à la fabrication d’un produit mais à d’autres étapes du cycle de vie de celui-ci (approvisionnement, achats, transport, frêt, déchets, …). Ce périmètre constitue la part la plus importante d’émissions d’une entreprise. La réalisation d’un bilan Carbone passe par 3 étapes clés : la collecte et le calcul des émissions de gaz à effet de serre, l’analyse des données et la mise en place d’une stratégie pour réduire les postes d’émissions les plus significatifs. Un parcours d’accompagnement à la décarbonation sur-mesure Pour mener à bien sa mission, et parce que les objectifs de réduction des émission de gaz à effet de serre s’imposent à toutes les entreprises, INOHA a bâti, à l’aide d’experts, un programme d’accompagnement à la décarbonation pour ses adhérents. Basé sur des démarches collectives stimulantes qui permettent d’apprendre ensemble et de se comparer, il propose trois dispositifs adaptés à tous les niveaux de maturité sur le sujet et à toutes les tailles d’entreprises : • Premiers Pas Climat : 3 sessions collectives de 2 heures, alternant avec des actions individuelles en autonomie, destinées aux petites entreprises souhaitant se familiariser et réaliser une première évaluation simplifiée de leur empreinte carbone sur les scopes 1, 2 et 3. • Bilan Carbone sur-mesure : 3 sessions collectives, alternant avec des actions individuelles accompagnées par un consultant expert, pour les entreprises souhaitant réaliser leur bilan carbone. • ACT Pas à Pas, en partenariat avec l’ADEME, pour les entreprises ayant réalisé leur bilan carbone et voulant mettre en œuvre une stratégie bas carbone. Ce parcours, d’une durée d’environ 3 ans, alterne sessions collectives et accompagnement individuel par un consultant expert, formé ACT Pas à Pas. Toutes les données collectées seront intégrées dans l’Observatoire « Vigie Décarbonation INOHA » qui sera mis en place dès que celles-ci seront suffisantes. Véritable chef d’orchestre, INOHA assurera la promotion, la coordination et la gestion administrative de ce programme. « Ce plan de décarbonation est essentiel pour contribuer positivement à la stratégie Bas Carbone des Accords de Paris. Nous avons une responsabilité importante et nous avons décidé d’en faire une priorité au sein d’INOHA pour accompagner nos adhérents sur ce sujet » précise Jean-Luc GUÉRY, Président d’INOHA. Delphine de Labarrière, nouvelle responsable RSE d’INOHA Pour mettre en œuvre efficacement la démarche RSE globale de l’association et de ses adhérents, INOHA a recruté Delphine de Labarrière au poste de Responsable RSE. Avant de rejoindre INOHA, elle a passé 15 ans au Consortium Stade de France, filiale des groupes Bouygues et Vinci, comme Responsable Développement Durable. A ce poste, elle a, entre autres, défini et structuré la démarche RSE de l’entreprise, élaboré les indicateurs et piloté la politique déchets. Elle mettra ses compétences au service d’INOHA et de ses adhérents et présentera au Conseil d’Administration, d’ici la fin de l’année, un plan d’actions structuré qui permettra une implication forte de l’association et des industriels qu’elle représente sur ces enjeux majeurs. http://www.inoha.org/
Il y a 2 ans et 341 jours

La Nouvelle-Calédonie en quête d'un label "nickel vert"

"On ne sera jamais moins cher que nos concurrents indonésiens ou philippins, c'est pourquoi on veut se poser en champion du nickel +vert+, qui sera pour nous un avantage sur le marché mondial", explique Christopher Gygés, membre du gouvernement calédonien chargé de la transition énergétique.Cette semaine, il doit présenter une révision du Schéma de transition énergétique de Nouvelle-Calédonie (Stenc), qui prévoit à horizon 2030 le recours à 50% d'énergies renouvelables dans la métallurgie.Un objectif ambitieux, alors que les trois usines du territoire fonctionnent actuellement avec des centrales au fuel ou au charbon, émettrices de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, pour un seul barrage hydraulique, source d'énergie climatiquement compatible.A cause de son industrie minière, poumon de l'économie, l'archipel français de l'océan Pacifique affiche l'un des taux d'émission de CO2 par an et par habitant les plus élevés au monde (29,6 tonnes), selon la direction des mines et de l'énergie néo-calédonienne.L'opérateur métallurgique le plus avancé dans le domaine du "nickel vert" est Prony Resources, qui a repris en 2020 le complexe industriel du géant brésilien Vale, alimenté par le richissime gisement de Goro (sud).L'unité produit un nickel peu raffiné destiné au marché des batteries de véhicules électriques. Elle a pour principal client le N.1 mondial du secteur, le groupe Tesla, avec un mégacontrat de 42.000 tonnes sur cinq à sept ans."Neutralité carbone""Prony Resources s'est engagé dans une démarche ambitieuse de décarbonation de sa production et vise la neutralité carbone en 2040", a indiqué Gabriel Bensimon, responsable marketing et vente de l'entreprise, aujourd'hui adossée à une centrale thermique au charbon.En décembre, l'industriel a conclu un partenariat avec TotalEnergies pour la construction d'une méga-centrale photovoltaïque d'une puissance de 160 MGW et d'une capacité de stockage de 340 mégawattheures.La centrale (168 millions d'euros) entrera en service en 2025 et couvrira près de deux tiers des besoins en électricité du site."Nos émissions de CO2 liées à l'énergie seront ainsi réduites de moitié, à 230.000 tonnes par an", a indiqué M. Bensimon, précisant qu'une première tranche de la centrale photovoltaïque venait d'être autorisée par le gouvernement (40 MGW) et fonctionnerait en 2023.Prony Resources - qui a bénéficié d'un solide soutien financier de l'Etat lors de son rachat par des intérêts calédoniens publics et privés – investit par ailleurs 300 millions d'euros pour stocker ses résidus miniers à sec et non sous forme humide, dangereuse pour l'environnement.A la traîneOpérateur historique du nickel calédonien, la Société Le Nickel (SLN), filiale du français Eramet, est plus à la traîne.Son usine métallurgique de Doniambo, à Nouméa, est essentiellement alimentée par une centrale au fuel en fin de vie et très polluante, qui va être remplacée à compter de juillet et jusqu'en 2025 par une centrale "temporaire" au fuel de 200 MGW, ancrée dans la rade.Une solution provisoire née des années de tergiversations des autorités pour remplacer la centrale thermique SLN.L'option récemment retenue reposera sur des grands projets photovoltaïques, des unités de stockage, trois petites centrales à gaz et une station de transfert d'énergie par pompage.La SLN n'obtiendra le feu vert environnemental de la province sud de Nouvelle-Calédonie, compétente en matière d'environnement, pour sa centrale flottante que "si elle s'engage clairement dans une démarche visant 70% d'énergies renouvelables à l'horizon 2030", prévient toutefois Christopher Gyges.Le troisième site métallurgique de l'île, Koniambo Nickel (KNS), est le moins avancé en matière de transition énergétique."Dans le nickel vert, il y a une locomotive Prony Resources, un wagon, la SLN, et une vache qui regarde passer le train, Koniambo Nickel (KNS)", tacle Hubert Géraux, directeur du WWF (Fonds mondial pour la nature) en Nouvelle-Calédonie.Opérée par Glencore et un mineur local, cette usine située dans le nord, fonctionne avec sa propre centrale au charbon.L'unité a été confrontée à des problèmes de montée en production et de flambée des coûts qui sont en passe d'être résolus, selon les récentes déclarations de ses dirigeants."On a commencé à discuter pour dimensionner les énergies renouvelables en intégrant KNS, qui se raccorderait dans le futur au réseau public", espère M. Gygès sans mention d'objectif précis ni de date.
Il y a 2 ans et 342 jours

Quatre pays de l'UE s'engagent à décupler leur éolien en mer du Nord d'ici 2050

"Nous voulons multiplier par quatre notre capacité totale dans l'éolien en mer d'ici 2030 et par dix d'ici 2050", a déclaré la Première ministre danoise Mette Frederiksen aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz et des Premiers ministres néerlandais et belge Mark Rutte et Alexander De Croo, ainsi que de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen."Fixer la vision n'est pas suffisant, nous en ferons une réalité", a promis la dirigeante nordique lors d'une conférence de presse à Esbjerg, un port de la mer du Nord dans l'ouest du Danemark.Un objectif intermédiaire de 65 gigawatts a lui été fixé pour 2030, selon la déclaration.Une puissance de 150 gigawatts dans l'éolien marin permet de fournir l'électricité nécessaire à 230 millions de foyers, selon les quatre pays signataires.Avec les éoliennes offshore les plus puissantes actuellement sur le marché, une puissance de 150 gigawatts correspond à environ 15.000 à 20.000 turbines.A eux seuls, les quatre pays représenteraient la moitié de l'objectif que s'est fixé l'UE pour l'éolien en mer d'ici 2050.L'annonce intervient conjointement avec un plan de 210 milliards d'euros présenté par la Commission européenne qui prévoit une accélération des énergies renouvelables et des économies d'énergie pour s'affranchir "le plus vite possible" des importations de gaz russe, en réaction à la guerre en Ukraine.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres.La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.La Commission a proposé mercredi de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%.Sur le plan climatique, l'UE vise une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.
Il y a 2 ans et 343 jours

Bruxelles veut plus d'énergie verte pour s'affranchir de la Russie

La récente interruption par Moscou des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie a montré l'urgence d'agir pour sécuriser les approvisionnements européens."Nous devons réduire le plus vite possible notre dépendance énergétique à l'égard de la Russie. Nous le pouvons", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la presse.Mais réduire les importations d'énergies fossiles est aussi crucial pour atteindre les objectifs climatiques de l'UE, soit une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050."Les économies d'énergie sont le moyen le plus rapide et le moins cher pour répondre à la crise énergétique actuelle et réduire les factures", souligne l'exécutif européen dans ce plan, qui avait été réclamé fin mars par les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l'UE.Bruxelles estime que "des changements de comportement pourraient réduire de 5% à court terme la demande de gaz et de pétrole", et préconise des campagnes de communication dans chaque Etat membre auprès des entreprises et des ménages.La Commission propose de rehausser son objectif de part des renouvelables dans le mix énergétique à l'horizon 2030, qui passerait de 40% à 45%. Pour cela, elle mise notamment sur un doublement des installations photovoltaïques d'ici à 2025 et sur un allègement des contraintes administratives pour accélérer les procédures de déploiement des projets solaires et éoliens."Nous proposons d'imposer des toitures solaires pour les bâtiments commerciaux et publics d'ici à 2025 et pour les bâtiments résidentiels neufs d'ici à 2029", a détaillé Mme von der Leyen.Le plan fixe également un objectif de 10 millions de tonnes d'hydrogène d'origine renouvelable produit en Europe d'ici à 2030, ainsi que 10 millions de tonnes d'importations, pour remplacer le charbon, le pétrole et le gaz dans certains secteurs de l'industrie et des transports.Bruxelles reconnaît toutefois que l'UE ne pourra se passer rapidement du pétrole et du gaz et a déjà engagé une diversification de ses fournisseurs, en se tournant notamment vers les Etats-Unis, l'Algérie et le Moyen-Orient. La Commission envisage un mécanisme d'achat conjoint pour négocier de meilleurs tarifs.L'accélération de la transformation du système énergétique européen va nécessiter un investissement supplémentaire de 210 milliards d'euros d'ici à 2027, a calculé l'exécutif. L'essentiel du financement proposé proviendrait de prêts déjà inclus dans le plan de relance européen NextGenerationEU mais non encore utilisés. Ces prêts représentent déjà 225 milliards d'euros immédiatement mobilisables.A court terme, l'UE devra également augmenter sa production d'électricité dans les centrales nucléaires et à charbon, a reconnu un responsable européen.Les Européens ont déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain et un embargo sur le pétrole pour la fin de l'année est en cours de discussion parmi les Etats membres. La Commission avait affirmé en mars vouloir réduire des deux tiers ses achats de gaz russe dès cette année et en totalité avant 2030.En 2019, 25% de l'énergie consommée en Europe provenait de Russie, son premier fournisseur, selon l'Institut Jacques Delors. Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine fin février, l'UE a déjà versé 52 milliards d'euros à Moscou, soit presque autant en deux mois et demi que son budget militaire annuel de 60 milliards d'euros, souligne ce centre de réflexion bruxellois.
Il y a 2 ans et 357 jours

Vicat profite de la demande et de bons prix du ciment en 2021

Le groupe a profité à plein de la reprise économique mondiale et vu ses ventes croître de 11,3% à 3,12 milliards d'euros (données publiées), tandis que le bénéfice net part du groupe a crû de plus de 30%, à 204 millions d'euros, a-t-il annoncé mardi 15 février au soir dans un communiqué."Les dynamiques de nos marchés restent inchangées, soutenues par des prix favorablement orientés dans un contexte de demande soutenue. Elles permettent de compenser la forte augmentation des coûts de l'énergie et la progression des salaires", a déclaré le PDG du groupe Guy Sidos, cité dans le communiqué.Toutes les régions dans lesquelles exerce le groupe ont vu leurs ventes progresser. L'Europe a toutefois vu son chiffre d'affaires reculer de 7,1%, pénalisé au second semestre par la cession en Suisse de Créabéton matériaux. Il progresse cependant de 3,8% à périmètre et taux de change constants.La France, premier marché du groupe avec plus d'un tiers des ventes, a progressé de 11,5% par rapport à une année 2020 lors de laquelle la pandémie avait porté un coup d'arrêt au premier semestre.Dans ce marché, malgré un contexte sanitaire "qui est resté contraignant", l'exercice 2021 "a été marqué par une forte croissance au premier semestre, et un repli modéré au second semestre du fait d'une base de comparaison défavorable, et de l'impact croissant de la forte hausse des coûts de l'énergie", a indiqué le groupe.S'agissant de ses investissements, le groupe entend poursuivre la décarbonation de ses procédés de fabrication et de ses produits. Dans cette optique, il poursuit notamment la construction du four de Ragland, aux Etats-Unis, qui fonctionne sans charbon et doit être mis en service au cours du premier semestre 2022.En dépit de la poursuite de la hausse des coûts de l'énergie, le groupe escompte, grâce à une "hausse attendue des prix", une nouvelle progression de ses résultats lors de l'exercice 2022, lequel devrait se caractériser par une "forte saisonnalité", avec "une base de comparaison défavorable" au premier semestre, en raison de la "hausse sensible des coûts de l'énergie" et "une nette amélioration au second semestre".
Il y a 2 ans et 357 jours

La transition énergétique doit être au cœur de l’avenir économique de l’Afrique selon un rapport

Un cadre politique intégré construit autour de la transition énergétique pourrait apporter une vague de nouveaux investissements dans l’énergie durable en Afrique, et ainsi générer une amélioration de l’économie de 6,4 % dans la région d’ici 2050, selon les résultats d’une analyse publiée il y a quelques jours par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD).Le rapport Renewable Energy Market Analysis: Africa and Its Regions (Analyse du marché des énergies renouvelables : Afrique et ses régions) montre que l’Afrique prospère de manière significative grâce au développement permis par les énergies renouvelables, tout en améliorant considérablement l’accès à l’énergie et en offrant de puissants avantages sociaux et environnementaux aux personnes présentes sur le continent.Cette vision d’une transition énergétique en Afrique alignée sur les projets climatiques à l’échelle mondiale, montre que le continent créera 26 millions d’emplois de plus pour l’ensemble de l’économie d’ici 2050 que ne le prévoient les scénarios habituels. Le nombre d’emplois créés grâce à la transition énergétique en Afrique serait quatre fois supérieur à celui des pertes d’emploi liées aux combustibles fossiles, ce qui représenterait un profit net conséquent pour les économies régionales. Environ deux millions de personnes travaillent actuellement dans l’industrie des combustibles fossiles en Afrique.« On demande trop souvent aux gouvernements et aux peuples africains de s’appuyer sur des combustibles fossiles non durables pour alimenter leur développement alors que les solutions d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique offrent d’intéressantes alternatives économiques socialement avantageuses », a déclaré Francesco La Camera. « La transition offre une opportunité unique à l’Afrique de respecter ses exigences en matière de développement. Grâce à des ensembles de politiques créées sur mesure, les pays africains peuvent exploiter leurs forces et leurs ressources pour surmonter les dépendances structurelles établies depuis longtemps. »« L’Afrique a d’abondantes sources d’énergies renouvelables, sur lesquelles elle peut durablement fonder son ambitieux développement socio-économique. Toutefois, un engagement politique fort, un cadre de transition énergétique juste et équitable, et des investissements massifs sont nécessaires. La Banque africaine de développement s’engage à soutenir la transition énergétique du continent, en facilitant la hausse des investissements du secteur privé grâce à sa vaste gamme d’instruments de financement vert, notamment le Fonds pour l’énergie durable en Afrique », explique le Dr Kevin Kariuki, Banque africaine de développement, vice-président de l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte.Le charbon, le gaz naturel et le pétrole représentent ensemble actuellement environ 70 % de la production totale d’électricité en Afrique et l’énergie conventionnelle attire beaucoup plus de financement que les énergies renouvelables, en raison d’un processus établi qui favorise une production thermique à moins forte intensité de capital, note le rapport. Le financement de la transition énergétique doit devenir plus accessible. Des efforts coordonnés doivent être déployés pour garantir que les dépenses publiques, principale source de financement de la transition énergétique en Afrique, se concentrent clairement sur les énergies renouvelables.Sur les 2,8 milliards d’USD investis dans les énergies renouvelables dans le monde entre 2000 et 2020, seulement 2 % sont allés à l’Afrique, malgré l’énorme potentiel d’énergie renouvelable du continent et la nécessité d’apporter de l’énergie moderne à des milliards de citoyens qui n’y ont toujours pas accès. Alors que le taux d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne est passé de 33 % à 46 % au cours de la dernière décennie, dû à une croissance démographique rapide, 570 millions de personnes n’avaient toujours pas accès à l’électricité en 2019, soit 20 millions de plus qu’il y a 10 ans. Environ 160 millions de personnes de plus n’avaient pas accès à un mode de cuisson propre à cette même période. « Il est impératif de permettre aux pays africains, qui ont peu contribué aux émissions historiques de gaz à effet de serre, de se développer, tout en reconnaissant la nécessité de faire face à l’urgence climatique », a déclaré le directeur général La Camera. « La coopération internationale, y compris la coopération Sud-Sud, sera essentielle pour mobiliser des ressources et un savoir-faire à une échelle et à une vitesse proportionnelles aux besoins des économies d’Afrique, de ses communautés et de sa population. »
Il y a 2 ans et 357 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 2 ans et 362 jours

Ciel couvert pour une usine allemande de verre solaire dépendante du gaz russe

A l'intérieur du hangar coiffé d'une cheminée blanche, des bras mécaniques s'activent pour mettre en forme des plaques de verre destinées aux producteurs de panneaux solaires."Nous fournissons tous les grands fabricants en Europe", explique Torsten Schroeter, directeur général de la société GMB Glasmanufaktur Brandenburg. Chaque année, 10 millions de m2 de plaques sortent des fours de l'usine qui dégagent une vive lumière rouge et une chaleur intense.Or pour produire ce verre essentiel à l'énergie solaire , il faut ... du gaz, beaucoup de gaz.Grâce aux pipelines reliant la Russie à l'Allemagne, la ressource est disponible en abondance.Mais pour combien de temps ?Après la décision de Gazprom de suspendre, dès mercredi, les livraisons de gaz russe vers la Bulgarie et la Pologne, arguant de leur refus de payer en roubles comme exigé par Moscou, l'Allemagne craint d'être le prochain pays sur la liste."La sécurité de l'approvisionnement est actuellement garantie", a réagi le ministère de l'Economie et du Climat, tout en exprimant son "inquiétude" après l'annonce de Gazprom.D'autant que Berlin est par ailleurs sous pression croissante de ses alliés pour approuver un embargo sur le gaz russe.Or, le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, allié aux écologistes et aux libéraux, soutient qu'un arrêt brutal des livraisons serait dévastateur pour l'économie du pays.Et pour cause: la Russie fournissait avant la guerre 55% des importations allemandes de gaz naturel, une part ramenée ces derniers mois à 40%."Pas d'alternative"Ce refus fait débat au sein de la classe politique allemande et parmi les experts dont certains jugent que la première puissance européenne serait en mesure d'encaisser le choc.Dans le camp de ceux pour qui la vie sans gaz russe est inimaginable à court terme, les industriels sont en première ligne."Un arrêt de l'approvisionnement en gaz russe signifierait pour nous un arrêt de la production", résume le patron de GMB, qui emploie 300 salariés.L'arrêt des flux de gaz impliquerait de stopper les fours, causant des dommages irréversibles.Cela obligera l'entreprise à "tout reconstruire", ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années, selon M. Schroeter.Car "il n'y a pas d'alternative" au gaz russe, déplore-t-il.L'utilisation de charbon ou pétrole, n'est pas adapté. Quant à l'électricité, l'entreprise a déjà investi dans un système hybride, permettant un chauffage électrique partiel dans ses fours, mais cela ne répond qu'à "10%" de ses besoins.L'hydrogène pourrait remplacer le gaz naturel, mais son développement n'est pas encore suffisamment avancé en Allemagne. Le gouvernement allemand frappe à toutes les portes pour diversifier ses sources d'approvisionnement mais estime ne pouvoir se passer du fournisseur russe avant mi-2024."Le moins cher""Les dernières décennies, marquées par la dérégulation du marché de l'énergie, nous ont conduits à choisir le gaz le moins cher, celui fourni par le gazoduc russe", a reconnu début février l'ancien vice-chancelier social-démocrate Sigmar Gabriel.Une fin des livraisons entraînerait des "interruptions de production", "des pertes d'emploi" et "des dommages massifs aux installations", a plaidé de son côté le BDI, puissant lobby industriel.Le géant de la chimie BASF a par exemple prévenu qu'une division par deux de l'approvisionnement en gaz russe suffirait pour "arrêter" son emblématique site de Ludwighsafen (Ouest), où travaillent près de 30.000 personnes.Parmi les secteurs les plus vulnérables à la consommation de gaz figurent l'industrie du papier, la sidérurgie et la chimie, selon un rapport de la banque LBBW.Même sans embargo, l'industrie allemande est déjà fragilisée par la flambée des prix de l'énergie, qui ont bondi sur un an de 39,5% en mars, après des augmentations de 22,5% en février et de 20,5% en janvier.Résultat: la verrerie de Tschernitz est à la peine pour rester compétitive face à la concurrence chinoise.Près de 170 gigawatt/heure de gaz sont consommés chaque année dans les fours de l'usine pour chauffer, à plus de 1.600 degrés, la matière première - du quartz ou du dolomite-, et la transformer en verre pour panneaux solaires.
Il y a 3 ans et 0 jours

RSE, entreprise à mission dans le Bâtiment : un business responsable est-il possible ?

RETOURS D'EXPERIENCE. Comment déployer sa stratégie RSE en embarquant l'ensemble des ses collaborateurs ? La RSE constitue-t-elle une première étape pour devenir une entreprise à mission ? Lucile Charbonnier, directrice RSE et développement durable chez Isover-Placo et Caroline Barbin-Siraudin, directrice marketing et communication chez Cetih (BeL'M, Zilten, Swao...), entreprise à mission, nous partagent leur vision.
Il y a 3 ans et 4 jours

Présidentielles : qui est le plus eco-responsable ?

En chiffrant le poids carbone de chaque mesure, elle fait apparaître l’influence déterminante du choix pro-nucléaire des candidats, et les lacunes de Marine Le Pen dans les autres domaines. Son choix de privilégier le pouvoir d’achat n'intègre pas l’impératif de décarbonation.En matière d’énergie nucléaire, les deux candidats font le choix de nouveaux réacteurs pour accélérer la décarbonation, avec un léger avantage pour Marine Le Pen: le programme d'Emmanuel Macron prévoit 6 nouveaux réacteurs pour économiser 32 Mt CO2 éq par an, soit de 7% de l’empreinte totale de la France, contre 10 nouveaux réacteurs pour Marine Le Pen, et une économie potentielle 54 Mt CO2 éq par an, soit 12% de l’empreinte nationale annuelle une fois les centrales actives.En matière de renouvelables, Marine Le Pen recule sur les éoliennes, avec un excès potentiel de 6 Mt CO2 éq de plus par an, soit 1,5% de l’empreinte nationale annuelle, alors qu'Emmanuel Macron propose de poursuivre leur développement.En matière d’énergies fossiles, Emmanuel Macron propose la fin du charbon, pour une économie potentielle de 14 Mt CO2 éq par an, ce qui représente 3,2% de l’empreinte nationale annuelle. Marine Le Pen ne s’engage pas.Pour décarboner l’industrie, Emmanuel Macron propose un investissement de plus de 5 milliards d’euros, qui ferait économiser 5 Mt CO2 éq, soit 1,1% de l’empreinte carbone annuelle. Mme Le Pen ne se prononce pas sur le sujet.Pour réduire les émissions des transports, Emmanuel Macron et Marine Le Pen souhaitent développer les technologies hydrogène. Cette dernière propose de remonter la limite de vitesse à 90 km/h, ce qui engendrerait des émissions estimées à 0,4 Mt CO2 éq, soit 0,1% de l’empreinte carbone annuelle de la France.En matière de logement, les deux programmes manquent de précision pour bien chiffrer l’impact, même si Emmanuel Macron avance plus d'objectifs sur la rénovation des logements, et que Marine Le Pen évoque simplement un prêt d’aide à la rénovation.Pour Alexis Normand, CEO de Greenly : "La campagne présidentielle est encore une occasion manquée de sensibiliser les Français aux enjeux climatiques qui assombrissent pourtant leur avenir. Dans son sixième rapport paru le 4 avril 2022, le GIEC a présenté une feuille de route complète des actions à mettre en œuvre dès à présent, pour limiter efficacement le réchauffement à 1.5° degrés."Malgré la clarté des propositions et l’urgence, les discussions sur le climat n’ont représenté que 2,7% du temps de parole des candidats. Stratégie délibérée ou faible niveau de conscience, les candidats n’ont pas souhaité utiliser ce temps de débat privilégié pour sensibiliser leurs électeurs. Il ne reste que peu d’études qui ont tenté d’évaluer l’impact climatique des propositions des candidats.Pour Alexis Normand, CEO de Greenly : "Les experts climats de Greenly ont souhaité pallier ce manque d’information en chiffrant les propositions des candidats du second tour. L’étude mesure l’impact des propositions des candidats par secteur, au regard de la trajectoire sectorielle prescrites par GIEC et des recommandations."Le GIEC évoque une fenêtre de tir de trois ans pour agir avant que l’objectif des 1.5° devienne inatteignable. Les programmes des candidats sont-ils de taille pour affronter le problème majeur de ce siècle ?MéthodologieCet exercice de chiffrage s’est concentré sur les propositions les plus précises, en donnant des ordres de grandeur étayés par des hypothèses scientifiques, sur l’impact estimé pour chacun des secteurs les plus émissifs : Énergie, Industrie, Transports, Construction/Logements.
Il y a 3 ans et 5 jours

Débat de l'entre deux-tours 2022 : les mesures de Marine Le Pen et Emmanuel Macron qui concernent le BTP

Écologie et rénovation énergétiqueLe premier point sur lequel le ton est monté lors du débat est la question des énergies renouvelables. Emmanuel Macron souhaite continuer à miser sur le développement des panneaux photovoltaïques et des éoliennes, tout particulièrement offshore, en maintenant et améliorant le nucléaire le temps que les énergies renouvelables prennent plus d'ampleur dans la consommation énergétique française.Le candidat-président compte également réduire les besoins du pays en accélérant la rénovation énergétique avec le dispositif MaPrimeRénov'. Il veut ainsi doubler le nombre de logements rénovés en passant à 700.000 logements rénovés chaque année s'il est réélu.Il a également confirmé vouloir créer une prime pour aider les seniors à aménager leur logement basée sur MaPrimeRénov' afin de leur permettre d'éviter les EHPAD et intitulée MaPrimeAdapt'.Emmanuel Macron souhaite maintenir le bouclier tarifaire sur le prix des énergies le temps de la crise, après laquelle il ne subventionnera plus le pétrole et les énergies fossiles pour à la place reverser ces subventions sous forme d'aides à la rénovation énergétique des logements français.Marine Le Pen, accusée par son concurrent d'être « climato-sceptique », souhaite diminuer la TVA sur les produits énergétiques fossiles pour soulager les ménages et favoriser le pouvoir d'achat. Elle veut également sortir du marché européen de l'électricité qu'elle considère comme source de l'augmentation du prix de l'énergie et à la place laissé l'État réguler les prix.Elle est aussi contre le blocage des importations de gaz russe en raison des retombées néfastes que cela engendre sur les particuliers et les entreprises.Elle affirme également sa volonté de s'opposer aux éoliennes terrestres car, selon elle, cette source d'énergie s'avère trop incertaine puisque basée sur la présence ou non de vent pour alimenter les turbines, trop dérangeante pour ceux habitant à proximité en évoquant des « troubles anormaux du voisinage » et que quand les éoliennes ne tournent pas « il faut avoir recours au charbon », ce qui contrecarre l'intérêt écologique des éoliennes. Elle souhaite donc démonter les éoliennes incriminées et organiser des référendums pour décider du sort des autres projets éoliens.La candidate du Rassemblement National juge aussi que le modèle économique de libre-échange est grandement responsable des émissions de gaz à effet de serre car « les importations en représentent 50% ». Elle privilégierait un modèle basé sur la production locale autant que possible en passant par une réindustrialisation afin de permettre une plus grande indépendance française et une forme de « patriotisme économique ».Le rythme de la transition écologique dicté par Emmanuel Macron est également remis en question par Marine Le Pen. Elle dénonce une « politique écologique punitive » pour les ménages n'allant pas assez vite dans leur transition écologique avec notamment les restes à charge importants lors de travaux de rénovation énergétique d'un logement ou encore la décision d'interdire l'installation de nouvelles chaudières au fioul malgré le fait que certains ménages n'auraient « pas les moyens de faire autrement ». Les Zones à Faibles Émissions ont également été critiquées par Marine Le Pen, dénonçant une inégalité pour les ménages ne pouvant pas investir dans un véhicule électrique ou peu polluant mais qui habitent dans une ZFE.Travail et retraiteMarine Le Pen a annoncé vouloir s'assurer que les charges sociales de travailleurs détachés en France soient payées en France. Le fait que ces charges soient reversées dans le pays d'origine du travailleur est selon elle « une perte nette pour notre pays et crée une préférence étrangère à l'emploi dans un certain nombre de secteur ». Pour elle ce mécanisme provoque une asymétrie pour les entreprises n'ayant pas recours à des travailleurs détachés par rapport à celles y faisant appel.Pour Emmanuel Macron en revanche, sa politique menée jusqu'à présent à permis de réduire les fraudes et il s'estime satisfait d'avoir « changé les règles pour que soit respecté le principe « à travail égal salaire égal » concernant les travailleurs détachés. L'actuel président a également pointé du doigt le fait que faire payer en France les charges sociales des travailleurs détachés étrangers mais que ne pas appliquer ce même principe aux travailleurs français à l'étranger, c'est-à-dire « la préférence nationale à l'emploi », représenterait « la fin du marché commun du travail européen ».Le sujet des retraites a lui aussi montré le clivage entre les deux candidats. Marine Le Pen souhaite faire revenir la retraite à 60 ans ou 62 ans (40 à 42 annuités) afin que les français puissent profiter de celle-ci.Emmanuel Macron quant à lui maintient son intention de faire passer la retraire à 65 ans mais également de conserver les critères de pénibilité, qu'ils jugent fondamentaux dans le système des retraites, pour continuer de permettre à ceux qui ont exercé une profession difficile de partir plus tôt à la retraite.
Il y a 3 ans et 6 jours

Le Danemark présente son plan pour se passer de gaz russe

La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible", alors que l'UE réfléchit à un arrêt des achats à la Russie pour sanctionner Moscou.Le plan présenté mardi par l'exécutif danois prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers du pays qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou vers les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.Pour les foyers restants et l'industrie, le plan prévoit aussi un développement du biogaz d'origine renouvelable, "qui assurera que nous soyons libres de Poutine", a déclaré le ministre du Climat et de l'Energie Dan Jørgensen lors d'une conférence de presse.Le Danemark va également "étudier la possibilité d'anticiper et d'augmenter temporairement la production de gaz de mer du Nord sur les gisements déjà exploités", en "dialogue avec les acteurs du marché", a expliqué le gouvernement dans un communiqué.Le gouvernement danois a également dopé son plan de développement des énergies renouvelables, et prévoit désormais un quadruplement des centrales solaires et surtout de l'éolien terrestre, à horizon 2030.Le royaume scandinave est déjà un des grands champions européens de l'éolien, qui lui fournit actuellement environ la moitié de son électricité - le reste étant dominé par la biomasse et le charbon."Nous voulons développer les énergies renouvelables autant qu'il est possible de le faire de façon intelligente", a assuré Mme Frederiksen.Le gaz fournit environ 18% de l'énergie consommée au Danemark chaque année, selon les statistiques officielles. Une grande partie est longtemps venue des gisements du pays en mer du Nord, mais ceux-ci sont en rapide déclin.En 2019, la production nationale n'a permis que de couvrir 72% du gaz consommé dans le pays, selon l'Agence danoise de l'énergie.La Russie figure parmi les principaux fournisseurs des importations danoises et fournit environ 40 à 45% du gaz importé dans l'Union européenne.Les 27 mettent les bouchées doubles pour sortir du gaz russe, mais cet effort prendra plusieurs années selon les analystes.Le Danemark avait voté en 2020 l'arrêt complet de sa production de gaz en mer du Nord d'ici à 2050, devenant le premier producteur significatif d'hydrocarbures à fixer une date de fin d'exploitation.L'exécutif ne prévoit pas de renoncer à cette mesure, a-t-il indiqué mardi.
Il y a 3 ans et 11 jours

Les capacités renouvelables ont crû de 9% en 2021, d'abord en Asie

À la fin 2021, la capacité mondiale de production renouvelable s'élevait à 3.064 gigawatts (GW), selon son rapport statistique annuel.L'énergie hydroélectrique reste au premier rang (1.230 GW), et a encore vu en 2021 la mise en service de plusieurs grands projets. Mais photovoltaïque et éolien progressent le plus rapidement et ont représenté 88% de ces installations l'an dernier.La capacité de production solaire a ainsi crû de 19%. L'éolien est à +13% (+93 GW en 2021, contre +111 GW en 2020).Quelque 60% des nouvelles capacités ont concerné l'Asie, et surtout la Chine (avec 121 GW ajoutés). Le continent accueille désormais près de la moitié des capacités renouvelables dans le monde (48%).En 2021, l'Europe et l'Amérique du Nord arrivent en deuxième et troisième position pour les installations nouvelles, avec un ajout respectif de 39 et 38 GW.La capacité géothermique est loin derrière, mais elle a enregistré en 2021 une croissance exceptionnelle, avec + 1,6 GW.Dans un contexte mondial difficile, "cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables," estime Francesco La Camera, directeur général de l'agence intergouvernementale."Toutefois, ajoute-t-il, notre publication montre que la transition énergétique est loin d'être suffisamment rapide ou générale pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques".Globalement, les renouvelables ont représenté en 2021 plus de 80% des nouvelles capacités électriques, mais le charbon en particulier a crû lui aussi.Dans de nombreux pays, la demande en énergie augmente plus rapidement que les énergies vertes. L'IRENA appelle ainsi à renforcer la coopération notamment en faveur des zones Afrique et Amérique centrale-Caraïbes : en 2021, la capacité de production des renouvelables n'y a augmenté que de 3,9% et 3,3% respectivement.
Il y a 3 ans et 14 jours

L’Europe interdit les importations de ciment russe

Fini les importations de ciment russe en Europe… [©ACPresse] L’Union européenne vient d’adopter un nouveau train de sanctions économiques et individuelles contre la Russie. Ceci, toujours en réaction à l’agression militaire opérée par le Kremlin contre son voisin ukrainien. L’objectif recherché reste inchangé : faire pression sur le gouvernement et l’économie russes, et limiter les ressources nécessaires à financer cette guerre. « L’objectif de nos sanctions est de mettre un terme au comportement irresponsable, inhumain et agressif des troupes russes. Et de montrer aux décideurs du Kremlin que leur agression illégale a un coût élevé », souligne Josep Borrell, haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Si l’une des sanctions marquantes est l’interdiction d’acheter, d’importer ou de transférer du charbon et d’autres combustibles fossiles solides depuis la Russie vers l’Union européenne, elle est loin d’être la seule. Fini le ciment russe Ainsi, certaines matières premières liées à la construction sont aujourd’hui concernées et interdites d’importation. La liste est certes courte, mais iconique : fini l’acier, le fer, le bois et le ciment d’origine russe ! Au niveau de la France, le taux d’importation de ciment en provenance de Russie reste négligeable, pour ne pas dire nul. Mais d’autres pays, d’Europe centrale en particulier, devront sans doute se tourner vers de nouveaux fournisseurs très rapidement… De quoi présager une hausse des prix.   Une autre interdiction concerne le transport routier et maritime. Plus de camions russes ou biélorusses sur les routes européennes, y compris en simple transit. Idem pour les navires marchands battant pavillon russe, qui ne peuvent plus accéder aux ports de toute l’Union européenne. Néanmoins, quelques dérogations subsistent pour des marchandises, tels les produits pharmaceutiques, médicaux, agricoles et alimentaires. Et pour le transport routier à des fins humanitaires. Par cette nouvelle série de sanctions et les précédentes, le Conseil européen exige, encore une fois, que la Russie cesse sans délai son agression militaire sur le territoire ukrainien.
Il y a 3 ans et 15 jours

La Grèce va doubler sa production de charbon pour diminuer sa dépendance au gaz russe

"Le lignite est polluant et dans des circonstances normales, le gaz naturel est moins cher", a souligné le porte-parole dans un point presse.Mais, en raison de la guerre en Ukraine et du besoin pour la Grèce de diversifier son approvisionnement en énergie, la mesure sera, selon le porte-parole, "nécessaire" pour les deux prochaines années.Dépendante à 40% du gaz naturel russe, la Grèce cherche, depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, des solutions alternatives afin d'"assurer l'approvisionnement énergétique normal du pays", selon le ministère grec de l'Environnement et de l'Énergie.S'exprimant lors de l'inauguration d'un parc photovoltaïque dans le nord de la Grèce, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a déclaré mercredi que "la politique énergétique de la Grèce doit être flexible, en gardant à l'esprit la situation actuelle"."En aucun cas" ces changements n'affecteront l'objectif annoncé par la Grèce de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% en 2030 et d'atteindre la neutralité climatique d'ici à 2050, a affirmé le chef du gouvernement..Mais la promesse de fermer les centrales à lignite d'ici à 2023 ne sera pas tenue, a dénoncé l'opposition de gauche."C'est un aveu d'échec", a jugé le parti socialiste (Kinal).
Il y a 3 ans et 20 jours

L’Europe peut s’affranchir des imports russes avant le milieu de la décennie grâce aux EnR

L'utilisation globale du gaz diminuera de 9% en 2024 par rapport au modèle d'avant-guerre de DNV. La plus forte croissance attendue est celle de l'énergie solaire qui, d'ici 2026, aura augmenté de 20%. Le report de la mise à la retraite de centrales nucléaires jouera également pour combler le déficit.Bien que le charbon soit nécessaire à très court terme pour répondre à la demande énergétique de l'Europe, d'ici 2024, le report de fermetures de centrales et la croissance du nucléaire joueront un rôle important pour combler le manque de gaz naturel. Les émissions liées à la consommation énergétique seront inférieures de 2,3% en Europe au cours de la période 2022-2030, par rapport à la trajectoire modélisée avant la guerre en Ukraine. Cela est dû à l'importance accrue des énergies à faible teneur en carbone (énergies renouvelables et nucléaire), à une plus grande efficacité énergétique et, à court et moyen terme, à une croissance économique plus faible."Comme ils l'ont fait pendant la pandémie de COVID-19, les dirigeants européens ont fait preuve de lucidité face à une crise, pour accélérer la transition énergétique du continent. Cette fois, l'Europe accroît sa sécurité énergétique tout en réduisant ses émissions", a déclaré Remi Eriksen, président du groupe et PDG de DNV.Le pivot de la Russie vers l'Est ne compensera pas entièrement la réduction des exportations de gaz vers l'Europe, en raison d'infrastructures limitées.En revanche, DNV estime que l'Europe elle-même produira 12% de gaz en plus en 2030, ce qui reflète la réaction de l'industrie à la hausse des prix du pétrole et du gaz à court terme et la réponse aux incitations de de l'UE. Le rôle du GNL importé est limité par la capacité de regazéification, la construction des infrastructures supplémentaires devant prendre de 2 à 5 ans. Toutefois, il constituera un volet de la stratégie globale de sécurité énergétique du continent.Il existe un risque de surcapacité dans le secteur du pétrole et du gaz vers la fin de la décennie, les entreprises cherchant à tirer parti des prix élevés et du déficit d'approvisionnement.La tendance à long terme reste baissière pour le pétrole, et la réduction de la croissance du PIB et le ralentissement de la mondialisation, conséquences du conflit, risquent de freiner davantage la demande. L'augmentation de la capacité pétrolière et gazière à l'horizon 2030 entraînera une baisse des prix, ce qui augmentera probablement un peu l'utilisation mondiale dans les années 2030."La guerre en Ukraine a secoué les marchés de l'énergie, mais la décarbonisation reste le thème central. Les entreprises du secteur de l'énergie devront trouver un équilibre prudent entre la nécessité de combler le déficit d'approvisionnement en pétrole et en gaz à court terme et celle d'éviter les actifs abandonnés à plus long terme", a déclaré Sverre Alvik, directeur de la recherche sur la transition énergétique chez DNV.Pour les consommateurs, il n'y a pas de fin immédiate en vue aux prix élevés de l'électricité. En 2024, les prix de l'électricité seront 12% plus élevés en Europe que si le continent ne s'éloignait pas de l'énergie russe. La hausse du coût des matières premières aura également un impact sur l'adoption des véhicules électriques, car le coût des batteries augmente. Pour l'Europe, cela signifie que la moitié des ventes de nouvelles voitures seront électriques en 2028 au lieu de 2027, bien que cela puisse être surmonté par des incitations politiques.*Dans le modèle de DNV, l'Europe comprend tous les pays européens, y compris les pays baltes, mais sans la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et la Turquie.
Il y a 3 ans et 20 jours

Bilan du mandat présidentiel sur la rénovation énergétique des logements

Selon Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio :« Identifié officiellement comme “stratégique” dans le cadre du plan de relance, le secteur de la rénovation énergétique a été mis en lumière de façon inédite avec plusieurs grandes lois et avancées qui sont à saluer : précision des objectifs de diminution de la consommation d'énergie, création d'un observatoire des rénovations énergétiques réalisées, augmentation des aides financières, simplification de leurs accès, professionnalisation de la filière…Toutefois, trois points relativisent ce bilan :Les dernières réformes laissent un goût d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise : on pense aux DPE erronés q ualifiant les logements interdits à la location et au projet de décret MonAccompagnateurRénov' précipité alors que critiqué par l'ensemble de la filière.L'hyper croissance du secteur a révélé des problématiques non anticipées : difficultés de recrutement et de formation, insuffisance des financements face aux objectifs… laissant la responsabilité au prochain gouvernement de répondre rapidement aux inquiétudes.La crise ukrainienne révèle que les efforts pour baisser notre consommation d'énergie restent insuffisants, puisque nous sommes toujours aussi dépendants aux énergies fossiles importées et impactés par la hausse de leurs prix insoutenables pour les ménages et les entreprises.»Le secteur de la rénovation énergétique, professionnalisé et désormais identifié comme stratégiqueLe secteur de la rénovation énergétique a bénéficié d'un véritable essor politique au cours de ce mandat.En avril 2018, l'ex ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot, avait présenté un plan de rénovation énergétique des bâtiments ambitieux pour le quinquennat. Le plan prévoyait notamment de simplifier les aides à la rénovation énergétique en transformant le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) en prime, de garantir un logement performant par le diagnostic de performance énergétique, de relancer la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, etc.A la suite de la crise des gilets jaunes, le discours de l'ex Premier ministre, Édouard Philippe, devant l'Assemblée nationale le 12 juin 2019 avait confirmé que pour l'acte II de son gouvernement, la rénovation énergétique serait une des solutions prioritaire pour permettre la baisse des factures d'énergie des ménages modestes.Le secteur est enfin identifié officiellement comme “stratégique” par le nouveau gouvernement dans le cadre du plan de relance post Covid du 3 septembre 2020, avec une part de 7,5 milliards d'euros dédiée à la rénovation énergétique des logements.Pourquoi la rénovation énergétique a-t-elle été priorisée ?Lucas Chabalier pour Agir pour le Climat a précisé le 4 mars 2022 sur Batiradio que “la rénovation énergétique est l'investissement le plus important de la transition énergétique”.C'est effectivement un enjeu protéiforme : social pour les gens qui vivent dans des logements à rénover et pour son potentiel d'emplois (360 000 emplois verts[1]), économique (le budget énergétique du bâtiment pèse 30 % pour les communes, plus de 8 % pour les ménages modestes, etc.), environnemental (le bâtiment représente plus de 40 % des consommations d'énergie) et permettant de préserver l'indépendance énergétique nationale des énergies importées de l'extérieur.[1]Source: cliquez iciLes chiffres du quinquennat MacronCela se concrétise aussi par un budget dédié inédit. La loi de finances de 2021 intègre le budget annoncé pour France Relance avec 30 milliards d'euros dirigés vers la transition écologique, dont 7,5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments. De même, la loi de finances pour 2022 a permis un budget rehaussé.Outre la priorisation politique du secteur, le nombre de travaux d'économies d'énergie a augmenté. À titre d'exemple, 1,5 milliard d'euros ont été versés par la prime Coup de pouce Chauffage depuis 2019 pour le remplacement de près de 800 000 chaudières fioul, charbon ou gaz peu performantes par des installations plus économes en énergie et moins polluantes[2]. Bien plus que les années précédentes. En 2019, seules 110 000 vieilles chaudières ont été changées[3]. On estime que les travaux engagés permettront aux ménages concernés d'économiser chaque année 613 millions d'euros sur leurs factures énergétiques. De même, la prime Coup de pouce Isolation a permis d'accompagner plus d'un 1 600 000 travaux d'isolation de toitures ou de combles.[2]Source: cliquez ici[3] Audition d'Emmanuelle Wargon à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020Des réformes structurantes pour la filière de la rénovation énergétiquePlusieurs grandes lois ont permis de grandes avancées pour le secteur.La loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018, a ainsi permis d'initier une dynamique pour déployer les économies d'énergie à réaliser pour le parc tertiaire. Le décret tertiaire, pris sur cette base, a ainsi obligé les grands bâtiments tertiaires à diminuer leurs consommations d'énergie et à les communiquer régulièrement sur une plateforme en ligne, OPERAT, ouverte aux gestionnaires de bâtiments en septembre 2022.La loi Énergie Climat, votée en novembre 2019, et la loi Climat et résilience, votée le 20 juillet 2021 fixent les objectifs de rénovation énergétique du logement, en priorité des “passoires énergétiques” dites logements énergivores. Une des mesures phares est la détermination d'un calendrier de 2023 à 2034 d'interdictions de location des logements énergivores classés selon une étiquette énergétique de G à D, via un diagnostic de performance énergétique (DPE).Les lois de finances 2019, 2020 et 2021, actant chaque année du budget de l'État dédié aux aides à la rénovation énergétique, ont permis de simplifier certaines d'entre elles, comme la transformation du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov' :Pour remplacer le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) (conformément au Plan Rénovation annoncé par le gouvernement), un dispositif de prime, appelé “MaPrimeRénov'”, a été lancé en janvier 2020. Versée en fin de travaux et forfaitaire, elle permet de calculer précisément et de diminuer le reste à charge des ménages précaires voulant réaliser certains travaux d'économies d'énergie. Elle a été élargie à tous les ménages dans le cadre du Plan de relance en octobre 2020 à la suite du début de la crise sanitaire. Emmanuelle Wargon rappelait d'ailleurs dans son bilan que « malgré la pandémie, la prime a réussi à toucher un million de dossiers déposés sur la seule année 2021 et 660 000 dossiers engagés[4]» en termes de travaux. Le budget du dispositif “MaPrimeRénov'” a augmenté et atteint le niveau record des 2 milliards en 2021[5].[4]Déclaration de Mme Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur le bilan de son action ministérielle, Assemblée nationale, 15 février 2022[5]Loi de Finances 2021Un accompagnement de la professionnalisation de la filièreVotée le 24 juillet 2020, la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux, a posé une interdiction nette du démarchage téléphonique pour la vente d'équipements ou la réalisation de travaux d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables. Elle permet de lutter contre les insuffisances du dispositif encadrant le démarchage téléphonique (inscription sur Bloctel), et protège les consommateurs victimes du démarchage excessif. Les entreprises frauduleuses peuvent être sanctionnées en cas d'abus d'utilisation d'un numéro masqué : les sociétés de rénovation énergétique Almatys et Nrgie Conseil ont ainsi été condamnées à des amendes de 460 000 et 65 000 euros respectivement pour cet acte. Malgré cela, le démarchage téléphonique reste pratiqué abusivement, révélant un contrôle insuffisant de l'État.Le gouvernement a également renforcé au premier semestre 2020, le label Reconnu Garant de l'environnement (RGE) des professionnels des travaux de rénovation énergétique, label qui conditionne l'obtention de nombreuses aides financières. Le niveau d'exigence a été durci, pour accroître la confiance dans la certification et permettre aux entreprises vertueuses d'être mieux identifiées et reconnues. Concrètement, ce renforcement passe par des contrôles plus nombreux et aléatoires des chantiers, des sanctions plus importantes et diversifiées. Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur son bilan quinquennal en matière de logement, le 15 février 2022, Emmanuelle Wargon, rappelait que le label RGE représentait 59 000 entreprises labellisées et la députée des Hauts-de Seine- LREM, Bénédicte Pételle, a souligné 180 entreprises du secteur, sanctionnées en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).Mais la qualité des travaux de rénovation énergétique ne pourra se conjuguer qu'avec une formation professionnelle plus large. C'est ainsi que Hellio propose, dans la priorité V de ses propositions dans le cadre des élections présidentielles de 2022, la création d'un réseau d'écoles et de centres d'excellence de la rénovation énergétique.Les dossiers en suspens, les nouvelles problématiques laissées pour le prochain gouvernement et le devoir d'accélérer les effortsLes dernières réformes laissent malgré tout un sentiment d'inachevé tant leur mise en œuvre est incomprise.C'est ainsi le cas de la réforme du DPE qui, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), est devenu opposable juridiquement depuis le 1er juillet 2021. Jusqu'ici, il n'était qu'informatif. Ce document qui indique au futur acquéreur ou locataire une estimation de la consommation énergétique d'un logement et son taux d'émission de gaz à effet de serre, notamment à travers les étiquettes énergétiques allant de A (logements propres) à G (logements classés passoires énergétiques), est donc devenu plus lisible et fiable. Le ministère du Logement compte 30 000 DPE réalisés en moyenne par semaine entre 2018 et 2020.Il indique également que pour les classes F et G (4,8 millions de «passoires énergétiques»), la fiabilisation de la méthode de calcul et les changements de seuils permettront que 800 000 logements jusque-là classés E deviennent des passoires énergétiques. Le Ministère du logement a indiqué dans un communiqué de presse que logements qui entrent dans la catégorie des passoires énergétiques avec la reformé du DPE sont principalement des logements aujourd'hui chauffés au fioul (environ 600 000) et au gaz (environ 200 000). En parallèle, 600 000 logements chauffés à l'électricité et 200 000 logements chauffés au bois ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques.Pourtant, un certain nombre d'erreurs sont survenues suite à l'entrée en vigueur de la réforme du DPE. Le nouveau dispositif présentait des écarts très importants de résultats par rapport à l'ancienne version du DPE et à la réalité du diagnostic. Cette erreur a conduit à la déclassification de nombreux logements vers les classes F et G, ce qui n'est pas sans conséquences puisque la loi prévoit que les logements classés G ou F ne puissent plus être loués respectivement à partir de 2025 et 2028.De même, le projet de décret MonAccompagnateurRénov', qui devrait être publié en avril, révèle un fort dissensus de la filière.A partir du 1er janvier 20236, un accompagnement obligatoire sera mis en place pour les ménages souhaitant bénéficier de certaines aides à la rénovation énergétique de l'Anah. Il a pour objectif de traiter les difficultés rencontrées par les ménages dans leurs projets de rénovation. Ce projet ne fait pas l'unanimité au sein de la profession. En effet, le rôle d'accompagnateur devrait être ouvert à certains opérateurs privés agréés à compter du 1er janvier 2023. Cet élargissement pose la question du risque de conflit d'intérêt de l'accompagnateur qui sera à la fois prescripteur et réalisateur des travaux.Outre ces dossiers qui restent laissés en suspens, le secteur qui a connu une hypercroissance, doit faire face à des nouvelles problématiques qui freineront sa dynamique.Depuis 2017, le secteur du bâtiment connaît une croissance estimée à 4,7 %, en raison de l'essor de la construction de logements neufs et la réalisation grandissante de travaux de rénovation énergétique. Pourtant, le secteur fait face à une pénurie de main d'œuvre qualifiée. Cette pénurie s'explique par de nombreux freins à l'embauche causés notamment par l'incertitude économique des entreprises, ou encore les coûts liés à l'emploi et au recrutement. Le manque de main-d'œuvre qualifiée pourrait être palliée par l'accompagnement de nouvelles écoles de formation ciblant un public plus large. Hellio a proposé, dans le cadre des élections présidentielles, de créer un groupe de travail chargé d'établir une stratégie nationale sur les métiers d'avenir.Par ailleurs, le secteur fait face à un important décalage entre les moyens de financements et les objectifs. À l'échelle européenne, dans les plans nationaux pour la reprise et la résilience présentés par les États membres, très peu ont cherché à mobiliser des fonds publics pour attirer des financements privés – afin de soutenir les investissements ou les activités de rénovation à long terme, en s'appuyant principalement sur des programmes de subventions. De même, à l'échelle nationale, les financements publics sont davantage mis en avant et nécessitent d'être appuyés par les financements privés, afin d'arriver à l'objectif de financement du secteur. L'augmentation des investissements privés dans la modernisation du parc immobilier européen est primordiale pour la longévité et la dynamique de la transition vers la neutralité carbone, ainsi que pour son succès final.
Il y a 3 ans et 21 jours

Les experts de l'ONU remettent leur nouveau rapport sur l'évolution du climat

La croissance des émissions ralentit...Si l'on continue de rejeter trop de CO2 dans l'atmosphère, le rythme a ralenti ces dernières années. Les émissions ont même baissé en 2020, d'environ 5,8% sur un an selon les estimations, avec les confinements et le ralentissement de l'économie liés à la pandémie de Covid-19.La demande en énergie a été réduite quasiment dans tous les domaines, sauf pour les bâtiments résidentiels. Les émissions issues du secteur de l'aviation ont chuté de 45%.Par ailleurs, au moins 24 pays ont réussi à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et la pollution au CO2 depuis une décennie ou plus. Presque tous sont en Europe, mais la liste compte également les Etats-Unis et la Jamaïque. ... mais elles doivent chuter. Et vite.Les émissions ont déjà rebondi à leur niveau d'avant pandémie. Les pays en développement, qui partent d'une base inférieure, connaissent de fortes augmentations.Les émissions par habitant des pays riches restent obstinément élevées, avec une empreinte carbone individuelle en Australie, au Canada et aux Etats-Unis deux fois plus marquée que dans les autres nations occidentales.Nous avons les moyens...Installations photovoltaïques (solaires), éoliennes sur terre et en mer, batteries.... ces technologies bas carbone ont vu leur coût beaucoup baisser."Dans de nombreuses situations, le photovoltaïque et l'éolien terrestre sont désormais compétitifs par rapport aux énergies fossiles", note le rapport.... mais les mauvaises habitudes persistentToute l'électricité devra provenir de technologies bas carbone d'ici 2050 pour se conformer à l'accord de Paris. Une aspiration "mise au défi" par la demande grandissante en électricité.Actuellement, le photovoltaïque et l'éolien représentent moins de 10% du marché. Certains pays et même des banques internationales de développement continuent de subventionner et développer des centrales au charbon.Le transport, la construction et l'industrie peuvent être transformés...L'électrification est une option "faisable, extensible et abordable" pour décarboner les transports.Les véhicules électriques sont en forte croissance. Rechargés avec de l'électricité bas carbone, ils peuvent réduire considérablement les émissions.Il est possible de rendre tout immeuble existant ou neuf quasiment neutre en énergie ou à basse émission.D'une manière générale, la plupart des procédés industriels peuvent être décarbonés via diverses technologies ayant recours à l'électricité ou l'hydrogène, le captage de carbone et l'économie circulaire (recyclage et réutilisation).... mais le changement est lentLes émissions liées au transport ont progressé en moyenne de 2% par an entre 2010 et 2019, à cause d'une "forte demande pour voyager, de véhicules plus lourds, de faibles efficiences, et d'un développement organisé autour de la voiture".Mais le transport maritime et aérien doit aussi être décarboné. Dans le bâtiment, le peu d'ambition politique inquiète. Et la demande en matériaux de base doit être fortement réduite, en même temps que les innovations bas carbone changent d'échelle.L'action pour le climat s'amplifie...Un nombre croissant de pays, et d'entreprises, ont annoncé un objectif de neutralité carbone d'ici le mitan du siècle.Les politiques contraignantes telles que la tarification du carbone se sont développées.Le militantisme climatique se développe, les syndicats commencent à s'impliquer, tandis que la couverture médiatique du changement climatique reflète mieux la réalité scientifique.... mais doit survenir plus rapidementLes engagements actuels des Etats ne permettront pas de limiter le réchauffement à 1,5°C.De nombreux objectifs de neutralité carbone sont "définis de manière ambiguë" et les lois nécessaires ne sont pas encore votées.Les alternatives à faible émission nécessitent beaucoup plus d'investissements, tandis que les partisans du "statu quo" bloquent les progrès.Enfin, rappelle le Giec, les informations erronées en ligne et dans les médias ont "miné de manière significative" la compréhension de la science du climat.
Il y a 3 ans et 29 jours

Quelles solutions pour sauver la filière française de la rénovation énergétique du naufrage ?

La transition écologique nécessite une action politique forte, immédiate et pérenne puisque les enjeux sont de long terme. Les instruments de planification nationale ne sont malheureusement que de simples vœux, or, ils devraient constituer le cadre pour toutes actions des décideurs politiques. Les décisions prises au niveau national comme au niveau concernant les politiques et leurs mesures ou l’orientation des investissements ont donc l’obligation d’être ambitieuses à court terme au regard des objectifs de moyen et long terme.Pour rappel, au niveau international (Accord de Paris) l’objectif est de contenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de + 2°C, si possible à 1,5°C. En Europe, cet objectif international se traduit par -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030, et une augmentation sensible de l’usage des énergies renouvelables.Ces objectifs imposent donc de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin grâce à l’efficacité énergétique. L’isolation des bâtiments (notamment du secteur résidentiel qui représente plus de 57% des consommations du secteur) est la priorité car c’est l’action la plus efficace sur le court et le long terme. Le recours aux énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère inépuisable doit être favorisé car ce sont des énergies de flux, contrairement aux énergies de stock qui sont des réserves finies (charbon, pétrole, gaz fossile et uranium).En France, la neutralité carbone détermine l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre et la division par deux de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 en réduisant la part du nucléaire et augmentant significativement le recours aux énergies renouvelables.La formation des professionnels du bâtiment est indispensable et le financement pérenne d’un grand programme de rénovation complète et performante des logements est un chantier prioritaire.Générateur de centaines de milliers d’emplois. Les mesures actuelles comme les CEE, MaPrime Rénov, … ne sont pas à la mesure des enjeux et leur instabilité permanente ont pour effet une grande déstabilisation de la filière qui se solde par plusieurs milliers d’emplois supprimés en quelques mois et des particuliers qui sont extrêmement inquiets ne pouvant pas financer les travaux tout en subissant une perte de pouvoir d’achat et de leur qualité de vie du fait de l’augmentation du coût des énergies.2022 doit être l’année de la remise à plat de ce système pour orienter une politique financière et une ambition pour la rénovation. En agissant ainsi l’Etat garantira à tous les Français un habitat sain, confortable, et peu coûteux en énergie. Il permettra enfin d’éradiquer la précarité énergétique.Pour arriver à une rénovation énergétique performante de la quasi-totalité du parc immobilier existant d’ici 2050, les logements classés F ou G sont rénovés en priorité, il faut selon le SYMBIOTE (SYndicat Multi Branches des Industries et des Opérateurs de la Transition Energétique) :Réorienter l’ensemble des financements dédiés à la rénovation vers le niveau BBC avec des dispositifs stables de financement permettant à chaque ménage quel que soit son revenu de financer ses travaux, notamment grâce aux économies d’énergie réalisées. L’isolation étant prioritaire pour toute rénovation. Les aides doivent impérativement être stables pour permettre aux filières et aux particuliers de s’engager ;Revoir le dispositif des CEE et Ma Prim Rénov pour que le reste à charge soit supportable pour les ménages aux revenus moyens et faibles et que le signal soit positif pour un engagement fort des professions et des particuliers ;Augmenter l’objectif de la 5° période des Certificats d’Économies d’Énergie pour le rendre compatible avec les objectifs nationaux et européens en portant à 3500 TWh le montant de la période dont 450 TWh chez les ménages aux revenus moyens et modestes ;Rendre progressivement obligatoire et systématique la rénovation des maisons individuelles à l’occasion du changement de propriétaire ou de locataire et la rénovation énergétiques des copropriétés lors des ravalements ;Assujettir à un contrôle tous les travaux du fait qu’ils font l’objet d’aide de l’État ;Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment à la rénovation complète et performante, en promouvant une filière de formation initiale ou continue dédiée à la rénovation ( BTS,…). Cette formation regrouperait trois volets (les financements, la gestion administrative des dossiers de financement, la technique) ;Lancer un plan d’implantation des énergies renouvelables pendant 10 ans (20 Milliards d’euros) afin de permettre l’autonomie et l’autoconsommation de plus de 3 millions de maisons individuelles. La filière avale de la rénovation a lourdement investi pendant 5 ans pour satisfaire les objectifs fixés dans le cadre des CEE. Cette filière s’effondre car les objectifs et le dispositif ne cessent d’être modifiés dégradant tout le système.Pour plus d'information sur la situation chaotique de la filière vous trouverez la dernière tribune rédigé par symbiote sur ce sujet ICI.
Il y a 3 ans et 29 jours

Quelles solutions pour sauver la filière de la rénovation énergétique du naufrage en France ?

La transition écologique nécessite une action politique forte, immédiate et pérenne puisque les enjeux sont de long terme. Les instruments de planification nationale ne sont malheureusement que de simples vœux, or, ils devraient constituer le cadre pour toutes actions des décideurs politiques. Les décisions prises au niveau national comme au niveau concernant les politiques et leurs mesures ou l’orientation des investissements ont donc l’obligation d’être ambitieuses à court terme au regard des objectifs de moyen et long terme.Pour rappel, au niveau international (Accord de Paris) l’objectif est de contenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de + 2°C, si possible à 1,5°C. En Europe, cet objectif international se traduit par -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030, et une augmentation sensible de l’usage des énergies renouvelables.Ces objectifs imposent donc de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin grâce à l’efficacité énergétique. L’isolation des bâtiments (notamment du secteur résidentiel qui représente plus de 57% des consommations du secteur) est la priorité car c’est l’action la plus efficace sur le court et le long terme. Le recours aux énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère inépuisable doit être favorisé car ce sont des énergies de flux, contrairement aux énergies de stock qui sont des réserves finies (charbon, pétrole, gaz fossile et uranium).En France, la neutralité carbone détermine l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre et la division par deux de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 en réduisant la part du nucléaire et augmentant significativement le recours aux énergies renouvelables.La formation des professionnels du bâtiment est indispensable et le financement pérenne d’un grand programme de rénovation complète et performante des logements est un chantier prioritaire.Générateur de centaines de milliers d’emplois. Les mesures actuelles comme les CEE, MaPrime Rénov, … ne sont pas à la mesure des enjeux et leur instabilité permanente ont pour effet une grande déstabilisation de la filière qui se solde par plusieurs milliers d’emplois supprimés en quelques mois et des particuliers qui sont extrêmement inquiets ne pouvant pas financer les travaux tout en subissant une perte de pouvoir d’achat et de leur qualité de vie du fait de l’augmentation du coût des énergies.2022 doit être l’année de la remise à plat de ce système pour orienter une politique financière et une ambition pour la rénovation. En agissant ainsi l’Etat garantira à tous les Français un habitat sain, confortable, et peu coûteux en énergie. Il permettra enfin d’éradiquer la précarité énergétique.Pour arriver à une rénovation énergétique performante de la quasi-totalité du parc immobilier existant d’ici 2050, les logements classés F ou G sont rénovés en priorité, il faut selon le SYMBIOTE (SYndicat Multi Branches des Industries et des Opérateurs de la Transition Energétique) :Réorienter l’ensemble des financements dédiés à la rénovation vers le niveau BBC avec des dispositifs stables de financement permettant à chaque ménage quel que soit son revenu de financer ses travaux, notamment grâce aux économies d’énergie réalisées. L’isolation étant prioritaire pour toute rénovation. Les aides doivent impérativement être stables pour permettre aux filières et aux particuliers de s’engager ;Revoir le dispositif des CEE et Ma Prim Rénov pour que le reste à charge soit supportable pour les ménages aux revenus moyens et faibles et que le signal soit positif pour un engagement fort des professions et des particuliers ;Augmenter l’objectif de la 5° période des Certificats d’Économies d’Énergie pour le rendre compatible avec les objectifs nationaux et européens en portant à 3500 TWh le montant de la période dont 450 TWh chez les ménages aux revenus moyens et modestes ;Rendre progressivement obligatoire et systématique la rénovation des maisons individuelles à l’occasion du changement de propriétaire ou de locataire et la rénovation énergétiques des copropriétés lors des ravalements ;Assujettir à un contrôle tous les travaux du fait qu’ils font l’objet d’aide de l’État ;Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment à la rénovation complète et performante, en promouvant une filière de formation initiale ou continue dédiée à la rénovation ( BTS,…). Cette formation regrouperait trois volets (les financements, la gestion administrative des dossiers de financement, la technique) ;Lancer un plan d’implantation des énergies renouvelables pendant 10 ans (20 Milliards d’euros) afin de permettre l’autonomie et l’autoconsommation de plus de 3 millions de maisons individuelles. La filière avale de la rénovation a lourdement investi pendant 5 ans pour satisfaire les objectifs fixés dans le cadre des CEE. Cette filière s’effondre car les objectifs et le dispositif ne cessent d’être modifiés dégradant tout le système.Pour plus d'information sur la situation chaotique de la filière vous trouverez la dernière tribune rédigé par symbiote sur ce sujet ICI.
Il y a 3 ans et 30 jours

Un projet européen pour diminuer le bilan carbone du ciment

Un projet éco-responsable CO2REDRES (Traitement de ressources secondaires pour une réduction des émissions de CO2 dans l'industrie de la construction) est financé pour 2 ans par le programme européen Interreg Grande Région. Son objectif est de chercher à produire localement de nouveaux ciments et bétons à faible impact environnemental. La voie suivie est celle des argiles calcinées. Ces matières réactives peuvent être additionnées au ciment ou au béton, pour remplacer les laitiers de hauts fourneaux ou les cendres volantes de centrales à charbon, aujourd’hui quasi-disparus de la Grande Région.Ces argiles sont cuites à 750°C environ, température nettement inférieure aux 1450°C nécessaires pour obtenir le clinker, constituant de base du ciment. En dégageant beaucoup moins de CO2 par rapport à un ciment 100% clinker, les liants intégrant des argiles calcinées pourraient abaisser d’environ 30% le bilan carbone du ciment.Conserver et améliorer les propriétés du ciment Ces nouveaux liants, connus sous l’appellation LC3 (Limestone Calcined Clay Cement) font partie des thématiques d’étude de l’équipe Matériaux pour le Génie Civil de l’Institut Jean Lamour à Nancy (laboratoire du CNRS et de l’Université de Lorraine). 50% du clinker y est remplacé par des argiles calcinées et du calcaire.L’équipe a cherché à optimiser les proportions d’argiles calcinées (type métakaolin) et de fillers calcaires dans les mélanges. Ceci afin de conserver, voire d’améliorer, les propriétés du ciment frais et durci, les leviers étant notamment la finesse des produits et la nature des hydrates spécifiques formés.Quatre ressources argileuses prometteuses Une quarantaine d’échantillons issus de boues de lavage des granulats et de déblais divers ont été fournis par les partenaires du projet. Leur caractérisation a permis d’identifier 4 ressources argileuses prometteuses. Elles ont subi des essais de calcination afin de déterminer pour chacune d’elles les conditions optimales de leur cuisson. Des tests dédiés ont permis de comparer leur réactivité finale. Ces 4 argiles calcinées ainsi que 2 métakaolins de référence (commercialisés dans d’autres régions françaises) et 2 fillers calcaires ont été mélangés à 4 ciments produits par des cimentiers de la Grande Région, partenaires du projet.L’agencement de ces composants a été étudié au cas par cas, car des argiles calcinées de même réactivité peuvent impacter plus ou moins fortement la maniabilité des bétons, selon la nature des autres constituants présents.Leur structure en feuillets imbriqués forme en effet des «amas» poreux qui peuvent mobiliser beaucoup d’eau, en plus de celle nécessaire à la mise en œuvre du béton. Cette eau excédentaire altère alors la résistance mécanique et la durabilité du composite, réduisant ainsi l’effet d’une bonne réactivité. L’ajustement de la finesse et des proportions de chaque constituant, tant sur le plan expérimental que théorique, a permis de mieux comprendre le rôle respectif des paramètres impliqués.Bientôt des bétons témoins Des essais et des analyses réalisés sur pâtes de ciment et sur mortiers ont alors conduit à la sélection de 2 argiles calcinées avec lesquelles des bétons témoins seront prochainement fabriqués. Enfin, une analyse du cycle de vie doit évaluer l’impact environnemental du processus complet.L’ensemble des résultats obtenus devrait permettre d’offrir aux acteurs de la construction dans la Grande Région la possibilité de fabriquer des ciments bas carbone viables, contenant des argiles calcinées issues de ressources secondaires et locales.
Il y a 3 ans et 34 jours

La filière des gaz liquides interpelle les pouvoirs publics français et européens

La filière des gaz liquides est convaincue qu’elle peut aussi contribuer à accélérer les objectifs d’indépendance énergétique et de diversification des sources d’énergie. Présents partout en France, notamment dans les territoires non desservis par le gaz naturel, elle propose à l’exécutif de compter sur ses capacités logistiques et de stockage sous utilisées. France Gaz Liquides considère que l’urgence climatique nécessite simultanément une accélération de la décarbonation des usages énergétiques à laquelle elle peut contribuer par la substitution des gaz liquides d’origine fossile par des biogaz liquides.Les gaz liquides consommés en France ne proviennent pas de RussieAdaptée à l’impératif d’une transition écologique et énergétique efficace et réaliste, l’énergie gaz butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel (méthane). Elle permet à 11 millions de consommateurs - soit autant que pour le gaz naturel - de cuisiner, se chauffer ou produire sans aucune dépendance aux importations de gaz russe. Cela inclut également 200.000 automobilistes qui roulent au GPL, carburant alternatif moins sensible aux hausses des prix des carburants conventionnels (0,90 €/l en moyenne le 9 mars). Les gaz liquides constituent donc une énergie utile à l’ensemble des Français, en ville, en zones rurales, montagneuses ou dans les îles, qu’ils soient particuliers ou professionnels.Le marché français des gaz liquides représente 1700 kt (22 TWh) par an de gaz propane, butane et carburant GPL. Dans un marché dont les ventes ont été divisées par deux en 20 ans - notamment grâce aux travaux d’efficacité énergétique réalisés par les clients - l’industrie a conservé la majorité de ses infrastructures et ses capacités de stockage et de distribution, dans la perspective de l’intégration des gaz renouvelables (biopropane).La transition vers ces gaz liquides renouvelables permettra de réduire la dépendance aux importations grâce à une production de biopropane française démarrée en 2019. La réduction des émissions atteindra alors 80% et ce sans changement d’infrastructure, ni pour les distributeurs, ni pour les consommateurs.La sortie de crise peut être facilitée par le rôle accru des gaz liquidesLe plan de résilience élaboré par le Gouvernement, tout comme le plan européen Re-Power doivent prendre en compte cette capacité offerte par les gaz butane propane et GPL en évitant de précipiter les consommateurs vers une seule technologie basée sur l’électricité. A cet égard, France Gaz Liquides soutient la position de Liquid Gas Europe, préoccupée par la recommandation simpliste de l’agence internationale de l’énergie d’accélérer le remplacement des chaudières à gaz par des pompes à chaleur. A contrario d’une neutralité technologique souhaitable et d’un objectif de diversification du mix énergétique, elle omet en outre le fait que ces appareils de chauffage peuvent également être alimentés avec des gaz d’origine renouvelable, sans modification de l’installation de chauffage ni des infrastructures de distribution. Il s’agit ainsi non seulement de ne pas forcer les consommateurs des zones hors réseau de gaz naturel à se priver d’une source d’énergie souveraine et abordable, mais aussi de conserver la possibilité d’une transition vers un combustible plus propre et respectueux de la qualité de l’air que le fioul, le charbon ou même le bois. C’est aussi la perspective d’une transition vers les gaz liquides renouvelables à ne pas entraver. Une recommandation si spécifique peut avoir un impact négatif, tant au niveau de la situation économique des ménages, notamment les plus fragiles, que sur les investissements dans les moyens de production de gaz renouvelables.Face à l’envolée des prix de l’énergie, les pouvoirs publics élaborent des dispositifs de soutien. Notre proposition est de proportionner l’aide aux ménages défavorisés en fonction des zones climatiques et du critère de ruralité de leur domicile.En effet, il ne faudra pas laisser pour compte les ménages résidant dans les zones rurales, plus impactés par le coût de l’énergie, et ce même hors contexte de tension sur les marchés de l’énergie. L’Insee a ainsi mis en exergue la forte augmentation de la vulnérabilité énergétique des ménages à mesure de l’éloignement des centres urbains (cf. Insee, Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget, 2015). Ils subissent un surcoût tant en matière de chauffage (+20%) que de mobilité (+40%).La filière alerte donc sur la nécessité de prendre en compte ces consommateurs des zones les plus éloignées des réseaux de gaz ou de chaleur dans les aides qui vont découler du plan de résilience. Il s’agit également d’inclure les gaz liquides renouvelables dans le plan de relance « France 2030 » qui permettrait d’accroître leur mise sur le marché. Accélérer la transformation de la filière nécessite d’être appuyé par les pouvoirs publics : pour la reconversion des raffineries, pour augmenter les financements pour la R&D et donner des perspectives plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.L’énergie gaz propane – biopropane, butane et GPL, qui ne souffre pas d’intermittence et couvre tout le territoire, qu’il soit continental ou insulaire, souveraine et moins carbonée que le fioul ou le charbon, peut continuer à œuvrer au service du mix énergétique français de demain, et dans le cadre de la Stratégie Française Energie Climat (SFEC) à laquelle elle entend contribuer.Les capacités de distribution de propane, butane et carburant alternatif GPL peuvent être doublées partout sur le territoireLa filière tient à rassurer les 11 millions de consommateurs comme les pouvoirs publics français, tant il est peu probable que la crise actuelle affecte l’approvisionnement sûr et sécurisé en propane butane et GPL des consommateurs, grâce à une multitude de producteurs opérant dans le monde entier, à des chaînes d’approvisionnement mondiales solides et à une distribution fiable aux consommateurs finaux. Le secteur des gaz liquides investit également à l’échelle européenne dans la capacité de production locale de bioGPL, ce qui renforcera aussi la sécurité énergétique de l’UE.Ainsi, devant la nécessité urgente de réduire la dépendance énergétique à la Russie, et alignés avec la poursuite de la décarbonation de l’économie, les gaz butane propane et GPL offrent d’ores et déjà en France la capacité de multiplier par deux leur contribution à la fourniture d’énergie aux Français, tout en permettant immédiatement un gain effectif d’émissions de GES de près de 20%* dans le cadre d’une substitution au fioul.Pour Natacha Cambriels, Présidente de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable au plus tard en 2050, est à valoriser au sein d’un mix énergétique diversifié, souverain et plus rapidement tourné vers les énergies renouvelables. Déjà acteur de la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, il est devenu impératif de lui permettre d’évoluer et de continuer à répondre à la sécurité énergétique de plus de onze millions de Français. »
Il y a 3 ans et 36 jours

Augmentation de l’aide MaPrimeRénov’ pour les pompes à chaleur et chaudières biomasse : une mesure en trompe l’œil

Si l’augmentation de 1.000 €, à partir du 15 avril prochain et jusqu’à la fin de l’année 2022, de l’aide MaPrimeRénov’ pour l’installation d’un système de chauffage renouvelable de type pompes à chaleur (y compris hybrides) ou chaudières biomasse est une mesure qui facialement est positive, la CAPEB considère, sauf évolution, que cette aide supplémentaire est en trompe-l’œil vis-à-vis du reste à charge pour les ménages les plus modestes.En effet, cette mesure, aussi bénéfique soit-elle, intervient dans un contexte où le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est fortement impacté par un effet déflationniste en ce début de 5ème Période, dissuadant bon nombre d’obligés à porter à partir du 1er avril prochain les opérations Coup de Pouce Chauffage qui permettent de bonifier les travaux de remplacement d’une ancienne chaudière individuelle au charbon, au fioul ou au gaz par des systèmes fonctionnant aux énergies renouvelables (biomasse, solaire, thermodynamique). A ce jour, aucun des grands obligés, à l’exception d’EDF, n’a décidé de porter l’offre Coup de Pouce Chauffage.Or, si l’aide Coup de Pouce Chauffage n’est pas mobilisable pour l’installation d’une pompe à chaleur à 12.000 €, le reste à charge pour les ménages les plus modestes s’élèvera, à compter du 1er avril prochain, à 7.000 € en intégrant l’augmentation de 1.000 €, et non 4.000 € comme aujourd’hui, ce qui inévitablement conduira les particuliers à se détourner de ce type de travaux.Aussi et afin que l’aide supplémentaire décidée par le Gouvernement soit efficace, la CAPEB considère que des mesures urgentes doivent être prises pour que les offres Coup de Pouce CEE restent attractives au vu du cours actuel des CEE sur le marché, pour pouvoir être portées par les acteurs du dispositif des CEE. Sans quoi, le secteur sera confronté à un arrêt brutal des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements. Avec à la clef un désintérêt des entreprises artisanales du bâtiment des dispositifs d’incitation.En ce qui concerne le report de la suppression de l’aide MaPrimeRénov’ au 1er janvier 2023 pour l’installation de nouvelles chaudières au gaz, la CAPEB s’étonne qu’une telle mesure n’ait pas été concertée avec les acteurs de la filière concernée.La CAPEB rappelle, une nouvelle fois, qu’il est primordial de renforcer la visibilité des aides CEE et de MaPrimeRénov’, ce qui ne peut se faire qu’en assurant une meilleure stabilité de ces deux dispositifs essentiels.
Il y a 3 ans et 46 jours

Paris : consultation pour 5.000 m² de logements ultra bas-carbone sur Evangile

RENOUVELLEMENT URBAIN. Sur la Zac Chapelle Charbon, sur une friche ferroviaire de la gare du Nord, la Ville de Paris Paris & Métropole Aménagement, organisent une consultation pour la construction d'un ensemble répondant aux niveaux les plus élevés du label BBCA.
Il y a 3 ans et 54 jours

+4% sur le TRV depuis le 1er février 2022 : un impact bien plus important qu’annoncé sur les factures d’énergie des Français

À cela vient de s’ajouter un fort climat insécuritaire du fait de la crise ukrainienne et des conséquences actuelles et à venir sur le prix du gaz, entre autres. En septembre 2021, les experts de Cherpas publiait un rapport qui démontrait qu’opter pour le tarif heures pleines / heures creuses plutôt que le tarif de base n’était pas une alternative si avantageuse qu’elle y paraîtrait pour faire des économies. Loin d’être aussi rentable qu’espéré, alors que près de 50% des Français sont abonnés à ce type d’offre pour leur électricité, il ferait même plutôt perdre de l’argent à de nombreux ménages que l’inverse. Tenant compte de l’augmentation de +4% du TRV (Tarif Réglementé de l’Electricité) depuis le 1er février dernier, Cherpas a actualisé pour ce début d’année les données de son analyse, afin de voir si la confrontation entre le tarif de base VS le tarif heures pleines / heures creuses était toujours pertinente. Dans ce contexte de flambée des prix et malgré l’application du « bouclier tarifaire », la startup a constaté que cette hausse récente du TRV est venue changer totalement la donne, car même si elle se limite à 4% en moyenne, elle cache en réalité des évolutions tarifaires très disparates. Ainsi selon ses simulations, la plateforme Cherpas s’est aperçue que :Pour le tarif de base, le TRV subissait une augmentation moyenne de +11,6%.Pour le tarif heures creuses, le TRV augmente significativement de +8% alors que celui aux heures pleines ne subit qu’une hausse limitée de +1%.Qui sont les plus impactés par cette hausse du TRV ?Loin de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, cette hausse de 4% du tarif réglementé de l’électricité fait majoritairement peser la hausse sur les foyers les plus modestes mais aussi les foyers les plus éco-responsables dans leur consommation. Effectivement, l’électricité des heures pleines est plus « charbonnée » car elle utilise les centrales de gaz et de charbon, tandis que l’électricité des heures creuses fait appel à l’énergie nucléaire. Comme l’indique le Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise (Sigerly), « limiter les forts appels de puissance sur le réseau électrique en hiver limite la production d’électricité à partir d’énergies fossiles ».En d’autres termes :Sur les 11 millions de foyers concernés par les tarifs de base, 95% ont une consommation énergétique égale ou inférieur à 9kVA et cela concerne en grande majorité des foyers modestes. Pour ces consommateurs, la hausse du TRV depuis le 1er février 2022 atteint les 11,6%.Parallèlement, les ménages avec une part d’heures creuses dans leur abonnement supérieure à 70% subissent une hausse 2.6 fois plus importante que ceux ayant une part d’heures creuses inférieure à 30%.Cherpas, l’outil qui analyse gratuitement vos contrats et vous propose la meilleure offreFace à ces changements majeurs, le consommateur est légitimement perdu. Comment savoir si l’on paye le prix juste ? Qui croire ? Seul face à des conditions générales peu lisibles et des calculs complexes, il est difficile d’obtenir une réponse claire. D’autant plus en cette période géopolitique instable qui fait craindre le pire sur l’économie et notamment sur le prix du gaz. C’est ici que la plateforme Cherpas intervient en éclairant le consommateur face à l’opacité de l’évolution des politiques tarifaires.Alors que beaucoup de consommateurs l’ignorent encore, il est tout à fait possible de changer de fournisseur d’énergie à tout moment, sans frais et sans coupure, pour bénéficier d’offres plus intéressantes. L’application web Cherpas permet d’analyser en un rien de temps ses abonnements domestiques : électricité et gaz, internet et mobile. Une tâche fastidieuse, sur laquelle de nombreux consommateurs rechignent à se pencher.Grâce à un algorithme en veille constante sur les tendances du marché, Cherpas propose très rapidement des offres moins onéreuses et plus adaptées à la consommation quotidienne d’un foyer. L’entreprise se rémunère via les commissions proposées par certains fournisseurs, mais en mettant en avant toutes les offres du marché sans valoriser certaines par rapport à d’autres. Cela dans un souci de transparence et d’éthique.Grâce à Cherpas, ses membres ont réalisé en moyenne une économie de 219 € par an pour un foyer se chauffant à l’énergie électrique. Forte d’une croissance soutenue, l’application web compte aujourd’hui plus de 14 000 utilisateurs actifs (3 000 en septembre dernier) et supervise actuellement plus de 22 000 contrats.
Il y a 3 ans et 56 jours

Premier investissement majeur dans l'hydrogène "vert" en Europe par le fonds Hy24

Associé à la société de gestion Mirova, la Caisse de dépôts et placement du Québec et Technip Energies, le fonds a investi dans Hy2Gen, société pionnière de l'hydrogène vert basée à Wiesbaden en Allemagne.Le capital sera utilisé pour développer des sites industriels (deux au Canada, deux en France, un en Allemagne et un en Norvège) qui produiront de l'hydrogène notamment pour des carburants de synthèse dits "e-carburants" ou "efuels" destinés au transport maritime et terrestre, à l'aviation et à l'industrie."Pour s'assurer que l'électricité que nous utilisons pour fabriquer l'hydrogène par électrolyse de l'eau (opération qui permet de dissocier dans H2O, la formule chimique de l'eau, les molécules H de l'hydrogène des O2 de l'oxygène, NDR) est verte, nous avons deux cas de figure selon les projets" explique Cyril Dufau-Sansot, Pdg d'Hy2gen à l'AFP."Soit nous sommes en raccord direct avec des sociétés de production d'énergie renouvelable (hydro-électrique au Canada et en Norvège par exemple), soit nous prenons de l'électricité sur le réseau (France, Allemagne), mais après des accords avec des sociétés d'électricité verte" qui nous "garantissent" la simultanéité "de leur production et de notre consommation" a-t-il affirmé.En France, le projet Sunrhyse est situé sur le plateau de Signes dans le Var, il doit servir à alimenter en hydrogène divers usages maritimes ou routiers, avec une capacité de production de 12 tonnes d'hydrogène par jour, grâce à un accord avec le producteur photovoltaïque Voltalia.Le deuxième projet français, également en région PACA, s'appelle Hynovera. Il doit permettre la production de e-kérosène sur une friche industrielle de l'ancienne centrale à charbon de Gardanne."On fait venir de la biomasse sous forme de plaquettes forestières : du bois déchiqueté, que l'on utilise en combustion pour produire du monoxyde de carbone, auquel on rajoute de l'hydrogène dans une réaction de synthèse qui produit un e-carburant" explique M. Dufau-Sansot. "Et ainsi on produit une molécule qui dans son usage va éviter les émissions de gaz à effet de serre".Fondé en 2017, Hy2gen est un pionnier de la production d'hydrogène vert par électrolyse, avec des installations d'une capacité de 880 MW en cours de construction.Pour créer Hy24, le plus grand fonds d'infrastructure hydrogène propre au monde qui vise à terme 1,5 milliard d'euros de portefeuille, Air Liquide, TotalEnergies et Vinci se sont associés à des acteurs industriels internationaux, comme le pionnier américain de l'hydrogène Plug Power, le spécialiste américain de la liquéfaction Chart Industries et le groupe de services pétroliers Baker Hughes.
Il y a 3 ans et 64 jours

"Les énergies renouvelables ont déjà gagné", pour le patron de Voltalia

Pour Sébastien Clerc, à ce jour, "les renouvelables sont un pari plus que gagné", grâce à l'effondrement des coûts. "Aujourd'hui l'acheteur d'électricité qui s'engage sur un contrat de 10-20 ans, qu'il soit distributeur d'électricité, entreprise, État... choisit à 95% le renouvelable car c'est l'énergie la moins chère quasiment partout", dit le patron de cette entreprise française, rare société à mission cotée, présente en Amérique latine, Afrique, Europe.Sébastien Clerc entrevoit au moins 20 ans d'essor mondial sans obstacle majeur pour le secteur.Les investisseurs se bousculent. Et le sujet de la place n'en est pas vraiment un, dit-il : "Pour répondre aux besoins mondiaux en électricité, couvrir l'équivalent de l'Aquitaine de panneaux photovoltaïques suffit".Il ne nie pas les contestations. "Parce que les installations se voient. C'est le phénomène Nimby (not in my backyard), pas dans mon jardin."L'éolien concentre à ce stade les critiques. Rien ne dit que ce ne sera pas demain le cas du solaire, dont les champs de 30 voire 100 hectares finiront par se voir, note-t-il. "Les oppositions vont finir par arriver."Le président français Emmanuel Macron, qui veut pousser le solaire, a ainsi demandé, "un juste équilibre" entre installations au sol et sur les toits. Sauf que poser sur les toits coûte plus cher, c'est moins efficace (panneaux pas forcément orientés idéalement, non mobiles), note le directeur de Voltalia."Aujourd'hui on fait encore comme si on avait le choix", ajoute-t-il. Mais face au réchauffement climatique et à la nécessité de verdir l'énergie, "in fine, on va faire tout ce qu'on peut. "Et il y aura plein de renouvelable, partout dans le monde", assure-t-il.Préparer les nuits sans ventPour lui, c'est surtout la suite de l'aventure, dans 20 ans, qui porte les grandes inconnues, quand les renouvelables auront atteint une part critique : comment fera-t-on la nuit en l'absence de vent ?"Aujourd'hui les énergies renouvelables avancent toutes seules, et c'est notre job, développeurs, industriels, de faire que cela se passe au mieux. Mais à un certain point, disons au-delà de 50% de parts de marché, les gouvernements auront leur rôle à jouer". Par exemple contribuer à assumer le surcoût du stockage sur batteries, quand ni gaz ni charbon ne seront plus là pour servir de "tampon".Une première réponse, "encore sous le radar", est qu'il faudra adapter l'heure de nos consommations, insiste Sébastien Clerc.Par exemple, faire marcher les ballons d'eau chaude quand il y a du soleil et/ou du vent. Idem pour le chauffage, en faisant monter la température aux bonnes heures pour ensuite stocker la chaleur dans la pièce (ce qui imposera des bâtiments mieux isolés). Moduler aussi les horaires de l'industrie.Quid du stockage à grande échelle? Aujourd'hui le stockage du courant est assuré essentiellement par des "step" ("stations de transfert d'énergie par pompage", installées entre deux retenues d'eau). Une solution mature, mais qui suppose d'avoir des montagnes, note M. Clerc.Pour le moment plus chères, les batteries devront prendre le relais, suggère le développeur, également acteur dans le stockage, qui évoque aussi l'hydrogène, mais son rendement moindre."Quand je mets 100 kWh pour stocker de l'énergie avec de l'hydrogène, j'en récupère environ 30%. Avec la batterie, je récupère plus de 80%, et environ 90% avec la step", décrit-il.Ces sujets ne sont pas forcément les plus urgents pour un pays comme la France, largement adossée au nucléaire, ajoute-t-il. Mais ils le sont par exemple en Grande-Bretagne, lancée dans un vaste programme renouvelable pour échapper à sa dépendance au gaz : le pays a investi l'an dernier plusieurs milliards d'euros dans les batteries."Il faut réfléchir à tout cela, mettre de la recherche-développement... C'est un vrai problème conceptuel : s'approcher du 100% renouvelables, on ne sait pas encore comment on fait. Mais on le fera".
Il y a 3 ans et 77 jours

Perceuse-visseuse et perceuse-visseuse à percussion sans-fil Biturbo : les premiers outils dotés du système électronique de détection d’angle

Leur moteur haute performance sans charbon combiné à la batterie ProCORE18V (5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah), offre un rendement très élevé. Avec un couple maximal de 150 Nm et jusqu’à 2 200 tours par minute, les deux outils garantissent une progression de travail rapide dans de multiples matériaux, notamment le bois, le métal et la maçonnerie.La fonction « Electronic Angle Detection » (EAD), une première sur le marchéGrâce à la nouvelle fonction électronique de détection d’angle, couvreurs et menuisiers peuvent réaliser facilement et avec une grande précision le vissage des contre-lattages, de l’isolation thermique...Ces vissages doivent suivre un angle précis par rapport à l’inclinaison d’un toit ou d’une pente. Jusqu’ici il fallait utiliser un gabarit, mais avec cette fonction EAD intégrée les vissages inclinés avec de longues vis sont un vrai jeu d’enfant.L’utilisateur appuie sur la touche EAD à l’avant de la machine et peut choisir parmi 2 angles courants prédéfinis de 45° et 60°. Un 3ème mode, symbolisé par un Smartphone, permet de personnaliser l’angle de vissage via la connectivité Bluetooth de l’outil couplée à l’application Toolbox sur un Smartphone. Artisans et professionnels sont sûrs de ne pas se tromper dans l’angle d’inclinaison, le vissage est très précisGrâce à la nouvelle fonction électronique de détection d’angle, couvreurs et menuisiers peuvent réaliser facilement et avec une grande précision le vissage des contre-lattages, de l’isolation thermique...Ces vissages doivent suivre un angle précis par rapport à l’inclinaison d’un toit ou d’une pente. Jusqu’ici il fallait utiliser un gabarit, mais avec cette fonction EAD intégrée les vissages inclinés avec de longues vis sont un vrai jeu d’enfant.L’utilisateur appuie sur la touche EAD à l’avant de la machine et peut choisir parmi 2 angles courants prédéfinis de 45° et 60°. Un 3ème mode, symbolisé par un Smartphone, permet de personnaliser l’angle de vissage via la connectivité Bluetooth de l’outil couplée à l’application Toolbox sur un Smartphone. Artisans et professionnels sont sûrs de ne pas se tromper dans l’angle d’inclinaison, le vissage est très précis.Une protection élevée de l’utilisateurPour une utilisation plus sûre, les GSR et GSB 18V-150 C Professional BITURBO Bosch se caractérisent également par une protection élevée de l’utilisateur grâce au KickBack Control. Si l’outil se coince ou tourne brusquement sur son axe de perçage, le capteur intégré coupe le moteur en une fraction de seconde. Elle évite les risques de blessures. Si le KickBack Control n’est pas nécessaire pour certaines applications, par exemple lors du perçage avec une scie cloche, les utilisateurs peuvent activer et désactiver la fonction selon leurs travaux de vissage ou de perçage.Des outils robustes et ergonomiquesD’une grande fiabilité et d’une grande robustesse, les GSR et GSB 18V-150 C Professional BITURBO sont dotées d’un mandrin métallique et d’un mécanisme d’engrenage tout en métal, ce qui accroît la longévité des machines. Leur design compact et ergonomique leur confère une bonne prise en main. Une poignée supplémentaire garantit aux artisans de toujours avoir leur outil sous contrôle. Elle peut être verrouillée dans 36 positions pour une flexibilité maximale.Les perceuse-visseuse et perceuse-visseuse à percussion sans-fil BITURBO Brushless Bosch fonctionnent de manière optimale avec les batteries ProCORE18V haute performance de 5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah. Elles sont compatibles avec les anciens outils électroportatifs et chargeurs de même catégorie de voltage.
Il y a 3 ans et 79 jours

Autogyre présente sa nouvelle gamme de déshumidificateurs Autodry

Afin d’optimiser la qualité de l’air et le confort intérieur dans chacune des pièces, le taux d’humidité doit idéalement se situer entre 45 et 65 %.Pour y parvenir, une bonne ventilation ainsi qu’un déshumidificateur adapté sont la combinaison parfaite. Le déshumidificateur va réguler le taux d’hygrométrie ambiant sans faire varier la température des pièces dans lequel il est installé. Le chauffage va donc fonctionner de manière optimale, améliorant le confort des occupants et évitant les déperditions d’énergie.AUTOGYRE, fabricant spécialisé dans la qualité de l’air intérieur depuis plus de 60 ans, étend son expertise au traitement de l’humidité en proposant une nouvelle gamme de déshumidificateurs AUTODRY. Composée de 5 modèles, cette gamme permet de répondre aux différents besoins, en offrant une capacité d’extraction allant de 10 à 50 litres pour des pièces de 15 à 60 m2.Une meilleure hygrométrieLes déshumidificateurs AUTODRY d’AUTOGYRE fonctionnent avec un timer réglable et un contrôle par hygrostat de 30 à 80 % HR réglable par palier de 5 %.Disposant d’un mode déshumidification et d’un mode ventilation, pour extraire l’humidité et assécher rapidement les pièces humides, ils permettent de réduire les dépenses énergétiques car l’air est chauffé plus rapidement.Pratiques et fonctionnels, ils peuvent fonctionner de manière autonome sans avoir à vider le réservoir d’eau collectée car ils sont livrés avec un tuyau qui permet l’évacuation directe des condensats.Des appareils respectueux de l’environnementLes appareils de la gamme AUTODRY, fonctionnent avec un réfrigérant écologique d’origine naturelle, le R290, ayant un faible impact environnemental.Des appareils discretsLes déshumidificateurs AUTODRY se déplacent facilement, soit avec des roulettes pour les AUTODRY 12L, 20L, 30L et 50L, soit grâce à leur poids plume pour l’AUTODRY 10L (9,5 kg).Compacts et silencieux (
Il y a 3 ans et 81 jours

Matignon annonce 5,6 milliards d'euros pour décarboner l'industrie

Ce budget aidera notamment le sidérurgiste ArcelorMittal, premier producteur mondial d'acier, à investir dans des équipements lui permettant d'abandonner une partie du charbon qu'il utilise pour fabriquer de l'acier - grâce à de l'hydrogène - et à acheter des fours électriques en remplacement de trois des cinq haut-fourneaux dont il dispose sur les sites de Dunkerque (Nord) et de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône)."La France sera le premier pays à consacrer une telle enveloppe pour sa décarbonation à cette échelle", dit-on à Matignon."Il ne s'agit pas de réduire nos émissions en délocalisant, cela n'aurait aucun intérêt écologique ni économique" ajoute-t-on au ministère de la Transition écologique. "La démarche que nous mettons en oeuvre, c'est d'avoir un accompagnement des industriels pour contrer la prise de risque car les technologies utilisées ont peu de précédent".Concrètement, le ministère de l'Industrie a expliqué qu'un "mécanisme innovant va être mis en place pour soutenir la décarbonation industrielle", sur la base d'une coopération entre la France et l'Union Européenne.De fait, l'État achètera des tonnes de carbone non émises par des industriels grâce à leurs projets de décarbonation.Ce mécanisme "vise à acheter les tonnes de carbone abattues dans un cadre concurrentiel et au meilleur prix", a-t-on ajouté de même source.Les autorités publiques "s'engageront sur la durée du soutien (10 ou 15 ans) à couvrir l'écart de prix, pour la baisse d'émissions constatée, entre le prix du CO2 exprimé sur le marché et le prix du CO2 contractualisé dans le cadre de l'appel d'offres", a-t-on précisé.Ce mécanisme sera utilisé pour distribuer 4 des 5,6 milliards du plan France 2030 consacrés à la décarbonation, a indiqué Matignon.Sur le montant restant, 1 milliard ira pour aider les petites entreprises qui souhaitent se décarboner avec des technologies "sur étagère". Les 600 millions restant iront à la recherche.
Il y a 3 ans et 82 jours

Cem’In’Eu : Deux nouveaux ciments pour 2022

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu : « Nous allons lancer un CEM II/C et un ciment pouzzolanique CEM IV en 2022 ». [©Cem’In’Eu] A la tête de deux usines cimentières en activité et d’une base logistique portuaire, l’industriel Cement Innovation in Europe – Cem’In’Eu – a bouclé la première phase de son développement. « Aliénor Ciments est la première unité que nous avons mise en service en 2018, rappelle Fabien Charbonnel, directeur général du groupe. Basée à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, elle a assuré une production de 180 000 t de ciments en 2020, soit 1 % de part de marché en France, pour un chiffre d’affaires de 20 M€. » L’entité compte aujourd’hui plus de 200 clients locaux. Car c’est bien là le leitmotiv et la raison d’être de Cem’In’Eu : être présent au cœur des territoires, donc des marchés. Rhône Ciments suit la même logique. L’usine est sise à Portes-lès-Valence (26), en bordure du Rhône. De quoi permettre un approvisionnement par voie d’eau ou par train. Aliénor Ciments est, elle, connectée exclusivement au fer. Mais qu’importe la manière, tant que les livraisons de matières premières n’imposent pas la mise sur les routes de centaines de semi-remorques ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 96 jours

BTP : finales nationales des WorldSkills

Le CCCA-BTP, partenaire de WorldSkills France, était présent à Lyon, du 13 au 15 janvier 2022, aux finales nationales de la 46e édition de la Compétition WorldSkills, sous la bannière de la campagne de communication « La Construction. Demain s’invente avec nous », organisée par le CCCA-BTP, mobilisé avec les professionnels de la construction, pour promouvoir l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du secteur du BTP, valoriser l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite et donner envie aux jeunes visiteurs l’envie de rejoindre une filière d’avenir. Sur le pôle BTP, le plus important en compétition avec 17 métiers représentés, 160 candidats, âgés de moins de 23 ans, se sont affrontés pendant trois jours intenses de compétition, donnant à voir le meilleur d’eux-mêmes par la maîtrise de leur savoir-faire, leur talent, leur détermination et la passion qu’ils portent à leur métier respectif. La construction digitale a fait son apparition dans la compétition avec un sujet inspiré d’un projet en cours de construction en région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant cette épreuve de 17 heures 30, les cinq candidats ont du faire appel à toutes les compétences nécessaires pour mener un projet BIM : modélisation et création des maquettes numériques de la structure gros œuvre et des aménagements intérieurs (plafonds, cloisons, portes, sol). Le palmarès a été proclamé le 15 janvier lors de la cérémonie de clôture à Eurexpo Lyon. Ce sont 58 jeunes, dont deux binômes métiers (aménagement urbain et réseaux de canalisations / Construction béton armé) qui ont été récompensés dans les 16 métiers du BTP en compétition et pour l’épreuve Construction digitale. Ces vainqueurs auront l’honneur de concourir au niveau mondial à Shanghai en 2022 et au niveau européen à Saint-Pétersbourg en 2023. AMÉNAGEMENT URBAIN ET RÉSEAUX DE CANALISATIONS Médaille d’or : Ugo HUMBERT et Nicolas RENARD, région Grand Est Médaille d’argent : Léo BESANCON et Baptiste CAILLOT, région Bourgogne Franche-Comté Médaille de bronze : Baptiste CAPEL et Gaëtan CHARBONNEL, région Nouvelle-Aquitaine CARRELAGE Médaille d’or : Goulven LECOQ, région Pays de la Loire Médaille d’argent : Karim DOLEDEC, région Bretagne Médaille de bronze : Marius CONNAN, région Centre Val-de-Loire CHARPENTE Médaille d’or : Charles NAVELOT, région Hauts-de-France Médaille d’argent : Romain SIMON, région Normandie Médaille de bronze : Colin LAINÉ, région Pays de La Loire ONSTRUCTION BÉTON ARMÉ Médaille d’or : Manuel GAUDIN et Anthony BOSCH, région Bourgogne Franche-Comté Médaille d’argent : William ROMANO et Gabriel PIMENTA MEIRELES, région Nouvelle-Aquitaine Médaille de bronze : Florian SCHMIT / Nathan DEL-SAVIO, région Grand Est CONSTRUCTION DIGITALE Médaille d’or : Pierre LOIR, région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur Médaille d’Argent : Rémy EGEA, région Île-de-France Médaille de bronze : Sofiane IKRAM, région Île-de-France Médaille de bronze : Théo PRINCE, région Île-de-France COUVERTURE MÉTALLIQUE Médaille d’or : Pierre TAISNE, région Pays de La Loire Médaille d’argent : Jordan PETIT, région Auvergne Rhône-Alpes
Médaille de bronze : Quentin BESANÇON, région Bourgogne-Franche-Comté ÉBÉNISTERIE Médaille d’or : Florentin LANCELEUR, région Île de la Réunion Médaille d’argent : Dorian GROITIER, région Pays de La Loire Médaille de bronze : Alexandre SARRAZIN, région Bourgogne Franche-Comté INSTALLATION ÉLECTRIQUE Médaille d’Or : Quentin GALAIS, région Pays de la Loire Médaille d’argent : Yann QUOEURNAT, région Centre Val-de-Loire
Médaille de bronze : Erwan NOEPPEL, région Bretagne MAÇONNERIE Médaille d’or : Thomas DEGRENDELE, région Normandie Médaille d’argent : Valentin COUTANT, région Centre Val-de-Loire Médaille de bronze : Guillaume DUBOURG, région Nouvelle-Aquitaine MENUISERIE (en photo) Médaille d’or : Maxime BLOQUE, région Grand Est Médaille d’argent : Tim TARBAGAYRE, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur
Médaille de bronze : Pierre TYMEN, région Normandie MÉTALLERIE Médaille d’or : Guillaume OSWALD, région Pays de La Loire Médaille d’argent : William LASSALZEDE, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur Médaille de bronze : Vincent GAUTHIER, région Île-de-France MIROITERIE Médaille d’or : Lilian VALLET, région Auvergne Rhône-Alpes Médaille d’argent : Remy BELLUCCI, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur
Médaille de bronze : Téo BROHAN, région Pays de la Loire PEINTURE ET DÉCORATION Médaille d’or : Nancy MAURILLE (médaille d’excellence aux EuroSkills), région Pays de La Loire Médaille d’argent : Etienne BLANCHARD, région Pays de La Loire Médaille de bronze : Mathieu LECÂBLE, région Normandie PLÂTERIE ET CONSTRUCTION SÈCHE Médaille d’or : Baptiste LAMY, région Pays de La Loire Médaille d’argent : Alexis BOURGET, région Bretagne Médaille de bronze : Steven GILLET, région Hauts-de-France PLOMBERIE ET CHAUFFAGE Médaille d’or : Tom PEAN, région Bourgogne Franche-Comté Médaille d’argent : Aymeric JAEGY, région Grand Est Médaille de bronze : Blaise TAUZIN, région Pays de La Loire SOLIER Médaille d’or : Florian CURUTCHET, région Nouvelle-Aquitaine Médaille d’argent : Kelyan N’KOLOBISE, région Auvergne Rhône-Alpes Médaille de bronze : Benjamin HENNEBELLE, région Auvergne Rhône-Alpes TAILLE DE PIERRE Médaille d’or : Nino DELGADO, région Île-de-France Médaille d’argent : Adrien NICOLAS BUON, région Normandie Médaille de bronze : Mikael REBELO PEREIRA, région Hauts-de-France
Il y a 3 ans et 98 jours

Écully : le chemin de Charbonnières rouvre au public

Une enveloppe de 500 k€ sera nécessaire au projet de réaménagement du chemin de Charbonnières à Écully.
Il y a 3 ans et 105 jours

La part du renouvelable dans la consommation d'énergie en Allemagne a chuté en 2021

Les panneaux solaires, l'éolien et les autres sources d'énergies renouvelables ont représenté 42% de la consommation d'énergie dans la première économie européenne, après avoir atteint 45,3% en 2020, selon un communiqué de l'agence publique de l'environnement UBA, publié cette semaine.En cause, une "consommation globale ayant augmenté", dans un contexte de reprise économique, alors que la production d'énergies renouvelables a "baissé de 5%" sur un an, a indiqué l'organisme.L'éolien, qui représente "la moitié" de l'ensemble des renouvelables en Allemagne, a connu un revers très important, de 11%, en raison du manque de vent, "particulièrement au premier trimestre", a-t-il détaillé.La consommation d'énergie solaire a quant à elle "seulement augmenté de 1%", malgré la mise en service de "nombreuses nouvelles installations", en raison d'un "temps moins ensoleillé" qu'en 2020 dans le pays.Seul progrès : l'augmentation de 9% sur un an de la consommation d'énergies renouvelables pour le chauffage, selon l'UBA.Au total, l'énergie provenant de sources durables a représenté en 2021 un total de 237 milliards de kW/h, contre 250 milliards de kWh l'an dernier.Ces chiffres sont publiés une semaine après la prise de fonction du nouveau gouvernement allemand dirigé par le social démocrate Olaf Scholz, avec les libéraux et les Verts.Cette coalition composite compte relever les objectifs de l'Allemagne en terme de transition écologique, avec 80% d'énergies renouvelables d'ici 2030.Le gouvernement est par ailleurs à la fois engagé dans la sortie du nucléaire, dès 2022, et du charbon, en 2030.Or, le cap des 80% "ne pourra pas être atteint au rythme actuel de développement" des infrastructures, a alerté Dirk Messner, le président de l'UBA, cité dans un communiqué."Nous avons besoin de mesures rapidement applicables dans les prochaines années pour construire davantage d'installations éoliennes et photovoltaïques", a-t-il ajouté.