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Résultats de recherche pour fauteuil

(314 résultats)
Il y a 5 ans et 345 jours

Fosbury & Sons : Boitsfort

L'entreprise belge Fosbury & Sons, avec la complicité du bureau d'architectes anversois Going East, offre une cure de jouvence à l'immeuble CBR inauguré dans les années 1970, le transformant en un espace de co-working moderniste. Les espaces de travail partagés ont le vent en poupe. Après la tour Watt à Anvers (Belgique), l'entreprise de co-working Fosbery & Sons continue de tisser sa toile à travers le pays. Bien décidés à casser les codes de la vie de bureau, ses fondateurs Maarten Van Gool et Serge Hannecart, ont fait appel au duo d'architectes anversois Going East pour réhabiliter un bâtiment iconique de Bruxelles : l'immeuble CBR. Une bâtisse moderniste monumentale érigée dans les années 1970 par l'architecte belgo-polonais Constantin Brodz, composée de 756 modules courbes en béton dotés de fenêtres ovales inspirées du Bauhaus. « Notre challenge était de rendre le bâtiment à la fois contemporain et intemporel, et que nos propositions se mêlent parfaitement à l'architecture existante. » Michiel Mertens et Anaïs Torfs, architectes. Le style racé et la patine vintage apportés par le temps à cet édifice se retrouvent sur les neufs étages réinvestis par les architectes Michiel Mertens et Anaïs Torfs, où se déploient bureaux privés, bureaux collectifs, salles de réunion et auditoriums sur près de 7 000 mètres carrés baignés de lumière. Côté déco, les mobiles de Calder s'acoquinent avec des pièces de mobilier modernes. Fauteuils en cuir et assises en bois habillées de peaux lainées sont posées çà et là près des bureaux confectionnés en chêne. Les matériaux de l'extérieur à l'instar du béton poli et de l'inox s'invitent dans les espaces aux lignes graphiques et épurées. Les plus gourmands sauront apprécier les offres culinaires et cocktails proposés au bar restaurant du huitième étage avec une vue panoramique sur la forêt de Soignes. On en oublierait presque la finalité première de ce lieu : le travail. « Nous souhaitons opérer un changement dans la vie des gens en ayant un impact positif sur leur qualité de vie. Il est grand temps de prôner une vision positive du travail, loin des burn-outs et de l'absentéisme, qui sont des fléaux des Temps modernes... » Maarten Van Gool et Serge Hannecart, fondateurs de Fosbury & Sons. Pensé comme un lieu de vie et de rencontre propice à la créativité, ce chef d'œuvre architectural possède également des espaces d'expositions. Au programme, de nombreuses collaborations artistiques notamment avec la Galerie Rodolphe Janssen. En voilà un bien beau projet. Pour en savoir plus, visitez le site de Fosbury & Sons et celui de Going East Photographies : JEOREN VERRECHT, KAREL BALAS
Il y a 5 ans et 360 jours

"De la petite cuillère... à la ville" : 60 ans de mobilier d'architectes

La chaise longue de Le Corbusier, la lampe Pipistrello inspirée des ailes de la chauve-souris, le fauteuil-sac rempli de billes des années 70: ces icônes du design sont nées de l'imagination d'architectes parachevant jusqu'au moindre détail immeubles et maisons.
Il y a 6 ans et 3 jours

Nada : Barberia 51

Transformer un petit garage de Valence (Espagne) en un barbier branché et minimaliste ? Pari accepté pour l'agence ibérique de design Nada. Inspiré par les établissements « a la fresca » qui exploitent l'extérieur pour plus de convivialité et d'informalité, le studio imagine un coiffeur ouvert sur la rue dont la monochromie attirera à coup sûr tous les barbus de la ville. Qu'il est agréable de se balader dans les rues espagnoles et de voir les habitants investir le pavé pour boire leur café ou simplement discuter, installé sur de petits bancs au soleil ! Cette tradition que l'on retrouve dans bien des pays du sud de l'Europe est exploitée par Nada, agence de design locale qui réhabilite un garage vétuste en un établissement contemporain de 22 mètres carrés. Car qui dit petite surface, dit agencement astucieux ! Et pour se faire, les maîtres d'ouvrage installent la « salle d'attente » sur le trottoir devant le salon de coiffure masculin – matérialisée par un banc en bois –, conférant au projet un caractère décontracté où les clients sont amenés à discuter entre eux en profitant du beau-temps transpyrénéen.Le lieu est délimité à l'extérieur par deux aplats carrés bleu ciel, semblables à de petites boites, l'une encadrant la porte d'entrée, l'autre – plus large – bordant l'espace principal réservé aux soins et visible depuis la route grâce à une large baie vitrée. La même recherche de sobriété est appliquée au traitement de l'unique pièce. Conservant la brique d'antan et les éléments techniques du plafond, les designers font simplement le choix de tout repeindre en blanc, agrandissant ainsi l'espace d'un coup de pinceau. Au sol, un plancher en bois chaleureux dialogue avec un grand comptoir en pin naturel. Une station de coiffage sommaire uniquement composée d'un fauteuil adapté, d'un large miroir rectangulaire au bord supérieur arrondi et d'un casier – également en pin – complète l'ensemble.Grâce à la très large ouverture sur l'extérieur, l'espace est baigné de lumière naturelle, renforcée par la présence de néons tubulaires minimalistes, faisant écho à l'allure manufacturière du lieu d'origine. Une petite touche de couleur qui permet de renouer avec une tradition conviviale. Pour en savoir plus, visitez le site de Nada Photographies : Daniel Rueda
Il y a 6 ans et 43 jours

Alvin Tjitrowirjo : Tropicália Modernity

La firme Alvin-T, basée à Jakarta (Indonésie) conçoit du mobilier et des espaces porteurs de leurs valeurs et traditions. Un sentiment quasi-patriotique parcourt leurs réalisations, dont ils transmettent l'héritage culturel grâce à un matériau typiquement indonésien : le rotin. Alvin-T, entreprise fondée en 2006 par le designer Alvin Tjitrowirjo, réalise des projets mettant en lumière des techniques, matériaux et silhouettes reconnaissables, largement inspiré de l'artisanat traditionnel indonésien. Leurs créations en rotin arborent fièrement l'appartenance ethnique de la marque, incarnée par des designers et artisans aux sensibilités on ne peut plus locales. S'attachant à offrir des objets honnêtes et uniques à leurs clients pour se différencier d'un design de plus en plus homogène, la marque Alvin-T se sert d'un matériau typique de l'Asie du Sud-Est qui redonne une saveur exotique au mobilier contemporain. Exploitant sa structure fibreuse composée de plusieurs essences de palmier assemblées en bâtons cylindriques réguliers, le studio de design la rend solide et versatile, en travaillant avec une compagnie allemande de traitement du bois, Karuun, qui lui injecte des pigments colorés et des agents de gonflements pour rendre la matière ferme et résistante à l'eau. En véritable maître de sa matière, Alvin Tjitrowirjo permet au rotin d'adopter des formes géométriques et florales, incarnée par la série Tropicália Modernity, qui comprend plusieurs collections. Malya et composée de fauteuils en rotin naturel et synthétique montés sur une structure en aluminium, dont la couronne se plie comme des pétales pour s'accommoder aux positions de bras de l'usager. Bhuana est une chaise lounge avec un dos à deux branches, qui s'étalent comme une feuille d'anthurium, soulignée par un pied en cage. Le banc Loop contient quant à lui un cadre en treillis avec des jambes triangulaires. Son modèle géométrique de tissage, très commun en Indonésie, est élargi et agrandi pour le magnifier et faire de sa popularité un véritable symbole. Avec ses tons naturels et des détails encrés dans sa fibre, le rotin d'Alvin-T donne aux salons contemporains une fraîcheur exotique. De quoi voyager même assis bien confortablement chez soi. Pour en savoir plus, visitez le site de Alvin-T Photographies : DR
Il y a 6 ans et 57 jours

Agence Elodie Ricord : Désolée Papa

Badass le tatouage ? Pas forcément ! La preuve au nouveau corner du Printemps Haussmann où les jeunes filles se rebellent dans un cadre pastel imaginé par l'architecte d'intérieur Elodie Ricord. « Désolée Papa » est un lieu aussi féminin et délicat que les œuvres corporelles qu'il propose. Un mariage harmonieux entre rock et douceur. Si le tatouage est un art qui définit la personnalité de celui qui marque sa peau, pourquoi est-ce que les salons ne s'adapteraient-ils pas aux goûts de leurs clients ? Véritable écrin de candeur, « Désolée Papa » s'adresse à un public à la féminité assumée dont les choix se porteront plutôt sur des lignes délicates et des réalisations discrètes plutôt que sur des ouvrages imposants à l'univers plus sombre. Un pas de plus vers la démocratisation du tatouage, enclenchée depuis maintenant plusieurs années. Un parti-pris qui a su inspirer Elodie Ricord qui propose un corner raffiné au sein du prestigieux Printemps Haussmann. Prenant en compte la notion d'intimité relative à l'hygiène et à la création d'un tatouage, l'architecte scinde le petit espace ouvert de deux paravents à six panneaux d'inspiration asiatique, rendue contemporains ici par un revêtement abstrait aux accents cosmiques réalisé par Solène Eloy de l'Atelier du Mur. Le client pénètre dans cet univers pastel à travers une zone d'attente composée de deux fauteuils rosés positionnés de part et d'autre d'une table en laiton au plateau miroir. Derrière cette fresque imposante, du mobilier encastré abrite tout le nécessaire de création, dont notamment une encre d'origine végétale qui fait le succès du salon. Avec la géométrie comme ligne conductrice, la conceptrice de « Désolée Papa » conjugue revêtement de sol à rayures linéaire avec les formes rondes du mobilier et des accessoires : alcôves sombres accueillant les différents produits, miroirs et luminaires : tout renvoie aux contours doux des œuvres corporelles réalisées ici. De quoi tordre le cou à la réputation – encore trop – sombre de l'univers du tatouage ! Pour en savoir plus, visitez le site d'Elodie Ricord Photographies : Jean Marc Palisse
Il y a 6 ans et 95 jours

"Gilets jaunes" et handicapés contre la loi Elan manifestent à Toulouse

Plusieurs "gilets jaunes", dont des handicapés en fauteuil roulant, ont mené une action de blocage à l'entrée de la zone de fret de l'aéroport de Toulouse-Blagnac pour protester contre la loi Elan.
Il y a 6 ans et 108 jours

Alessandro Mendini : 1931 - 2019

C'est avec tristesse que nous apprenions hier le décès de l'architecte et designer italien Alessandro Mendini à l'âge de 87 ans, qui laisse derrière lui un large panel de réalisations postmodernes ludiques et colorées. Retour sur une contribution sans égale au monde du design. Né en 1931 à Milan (Italie), Alessandro Mendini étudie l'architecture au Politecnico di Milano dont il sort diplômé en 1959. S'en suit alors une collaboration étroite avec Mercello Nizzoli, fondateur du studio Nizzoli Associati, de 1956 à 1970. Jusqu'alors dans l'ombre de son partenaire de travail, sa créativité s'exprime à travers du mouvement Radical Design, dont il est l'un des principaux protagonistes. Etabli en réaction au Good Design de Charles et Ray Eames, le courant créatif conteste la société de consommation à travers des réalisations redéfinissant les notions de bon goût. Mendini explore alors la frontière entre art et design en mettant diverses performances en place. En 1974, alors qu'il dirige le magazine Casabella, le designer incendie deux chaises " Lassù " " réduisant l'une d'elle presque en cendre tandis que l'autre ne portera que peu de traces de cet événement ", dans le but de les annihiler de leur fonction première et de les transformer en autels à usage spirituel. Une prise de position forte dans le monde du design qui ne quittera jamais l'esprit d'Alessandro Mendini et qu'il n'hésitera pas à mettre en valeur dans le périodique Casabella " de 1970 à 1976 ", officiant en tant que rédacteur en chef puis chez Mode, revue qu'il fondera et dirigera de 1977 à 1981. Enfin, il fut également, de 1980 à 1985, l'éditeur de Domus, mensuel d'architecture, de design et d'art. Diverses tribunes qui lui permettent de poser un regard critique et passionné sur l'actualité de ces disciplines. Sa passion, il la met bien évidemment aussi au service de la création et fonde, en 1976 le Studio Alchimia aux côtés d'Ettore Sottsass et de Michele De Lucchi où l'humour règne en maître. C'est durant cette période qu'il imaginera son célèbre fauteuil Proust, ouvrage baroque au tissu coloré inspiré des tableaux pointillistes de Paul Signac. Au côté d'Alessi, il réalisera le tire-bouchon Anna G dont la forme de femme marquera les esprits.Si le design reste son terrain de prédilection, Alessandro Mendini a également apporté sa contribution au patrimoine architectural de nombreuses villes avec des réalisations comme la Tour de l'Horloge de Gibellina (Italie), la Résidence Alessi d'Omegna (Italie) et surtout le Groninger Museum (Pays Bas), érigé entre 1988 et 1994 en collaboration avec Michele De Lucchi, Gerd Koster, Ferruccio Laviani, Philippe Starck, Frank Stella et Coop Himmelb(l)au. Par sa créativité, son humour et son esprit critique, Alessandro Mendini a marqué l'histoire du design et de l'architecture dans une 'uvre qui lui survivra. Photographies : DR
Il y a 6 ans et 140 jours

ZGF Architects : Bureaux Expensify

La société californienne de technologie Expensify s'étend au nord des Etats Unis et remplace le soleil de San Francisco par la pluie de Portland, dans l'Oregon. Un changement de climat qui s'accompagne également d'un nouveau bureau installé au sein du bâtiment du centre-ville de la First National Bank. Un ouvrage iconique désormais doté d'éléments tertiaires contemporains, brillamment intégrés à la construction Art Déco d'origine. Le bâtiment qu'investissent les employés d'Expensify n'étant pas dénué d'allure, les équipes de ZGF Architects avait pour devaient trouver l'équilibre entre ajouts nécessaires à un programme tertiaire et emprunte architecturale minimum, l'entreprise de technologie n'étant pas propriétaire des murs. Ainsi, chacune des installations imaginées par les maîtres d'"uvre se devaient de s'accorder avec la durée du bail des occupants. L'ensemble, d'une surface de 1 608 mètres carrés, est doté d'un atrium central éclairé de manière zénithale par une verrière Art Déco. C'est dans cet espace lumineux que s'installent les postes de travail libres et autres espaces de réunion, desservis par une série d'escaliers en bois aux garde-corps en acier noir agrémenté de part et d'autre de salles de conférences entièrement vitrés, apparaissant comme flottant entre les colonnes largement décorées de la banque. Le rez-de-chaussée est consacré au bien-être des usagers et comprend une cuisine et un salon détente garni de fauteuils confortables. L'étage supérieur rassemble, quant à lui, plusieurs espaces de réunion comme tout droit sorti de l'époque de la prohibition américaine ! Canapés en cuir, détails en laiton et speakeasy confèrent à ce niveau une élégance digne de l'âge d'or hollywoodien. Quelques marches plus haut, c'est une toute autre ambiance qui attend les salariés. Les plateaux libres en bois clair " qui font plus écho aux constructions scandinaves qu'à l'architecture américaine ", inspirent le calme et permette d'officier en toute sérénité dans ce nouveau siège. Une réalisation où genres et époques se mélangent avec harmonie. Pour en savoir plus, visitez le site de ZGF Architects Photographies : Garrett Rowland
Il y a 6 ans et 144 jours

LAFUMA Mobilier x BIG-GAME : collection HORIZON

En 2017 la marque a sollicité le collectif de designers suisse BIG-GAME pour créer sa nouvelle collection dédiée aux terrasses des cafés, hôtels et restaurants. LAFUMA Mobilier a choisi de collaborer avec ce studio pour concevoir la collection HORIZON aux lignes essentielles, d'une grande qualité et avec une signature graphique forte. Marque unique dans l'univers du mobilier outdoor, Lafuma Mobilier s'est développée depuis 60 ans en restant fidèle à son savoir-faire made in France (usines dans la Drôme et dans l'Ain). Avec son design unique et intemporel, LAFUMA Mobilier met son savoir-faire au service du bien-être et accompagne ses clients dans tous leurs moments de détente, de partage et de convivialité. HORIZON se décline en un fauteuil empilable, une table avec un plateau laminé haute pression (HPL) rabattable et une chaise longue facile à plier et à ranger. Cette gamme outdoor associe le " smart design " des produits simples et fonctionnels, tout en s'inscrivant dans l'ADN de la marque qui s'appuie sur le tube en acier galvanisé et l'assise en Batyline. L'intégralité de la collection HORIZON est labellisée Origine France Garantie. " Grâce à l'expertise technique de Lafuma Mobilier, nous avons créé une collection aux lignes essentielles et d'une grande robustesse. " BIG-GAME BIG-GAME est un studio de design produit fondé en 2004 à Lausanne par Augustin Scott de Martinville (FR), Elric Petit (BE) et Grégoire Jeanmonod (CH). Ces créatifs ont en commun le goût pour les objets simples, fonctionnels et optimistes. Ils dessinent des produits pour des marques telles que Tectona, Hay, Habitat, Muji, Lexon ou Alessi, et leur travail fait partie des collections permanentes du Centre Pompidou (Paris), du Museum fur Gestaltung (Zürich) et du MoMA (NYC). A propos de LAFUMA Mobilier LAFUMA Mobilier conçoit, développe et fabrique du mobilier outdoor pour tous les moments heureux, chez soi comme en pleine nature. Design, confort et durabilité sont les valeurs communes à toutes les créations de la marque. S'appuyant sur un savoir-faire français unique et un sens de l'innovation pointu, LAFUMA Mobilier continue à séduire les amateurs de bien-être. Pour en savoir plus, visitez le site de LAFUMA Mobilier et de BIG-GAME Photographies : ©LAFUMA Mobilier / BIG-GAME    
Il y a 6 ans et 183 jours

Claire Fatosme, Christian Lefèvre et Teresa Sapey : Nhow Hotel Marseille

Hôtel de luxe mythique de Marseille, le Palm Beach, situé sur les plages du Prado, s'offre une seconde jeunesse grâce aux architectes marseillais Claire Fatosme et Christian Lefèvre et l'architecte italienne Teresa Sapey. Désormais placé sous la bannière de la marque Nhow Hotel " déjà présente à Milan, Berlin ou encore Rotterdam ", l'établissement propose un cadre aux influences hétéroclites, condensé des aspirations esthétiques actuelles : street art, art expérimental, nouvelles technologies. De quoi vivre un voyage dans le voyage... Installé dans l'un des quartiers principaux de la Cité phocéenne, le long de la Corniche Président John Fitzgerald Kennedy, le Nhow Hotel Marseille occupe un bâtiment emblématique qui s'abandonne à l'esthétique du tableau maritime du site. La rénovation du lobby, des 150 chambres, des trois salles de réunion, du centre de remise en forme et autres services proposés par le groupe est signée Claire Fatosme, Christian Lefèvre et Teresa Sapey. Une mission tout sauf évidente " mais accomplie haut la main ", tant la marque est habituée à confier ses projets à des pointures de l'architecture et du design contemporains. Sergei Tchoban, Karim Rashid, Matto Thun ou encore Rem Koolhas sont ainsi autant de grands noms qui ont participé à la conception d'établissements du groupe. Inattendu et avant-gardiste, le projet du trio franco-italien est un hommage à la culture marseillaise mélangé à une esthétique futuriste. A l'intérieur sont ainsi proposés milles-et-un espaces aux univers variés, en contraste total avec l'immeuble pavé épuré et minimaliste. Dans le lobby, une immense fresque signée Tristan Bonnemain, enfant du pays et street artist, accueille les visiteurs. Les couloirs de circulation et les chambres, auxquels le graphiste local Guy Bargin a apporté sa contribution, restituent l'atmosphère des quartiers marseillais, doux d'embruns et de graffitis. Les espaces de restauration, auxquels l'architecte Terasa Sapey s'est consacrée, jouent quant à eux la carte futuriste. Remarquable, le Tunnel Bar, un couloir noir aux voutes lumineuses dignes du film Tron : L'Héritage, donne l'impression d'une immersion au fond du sombre océan occupé par d'étonnants poissons fantasques et s'affirme comme l'endroit parfait pour siroter un cocktail sur d'extravagants fauteuils rouges et potelés... s'il ne se fait pas voler la vedette par le Cactus Bar, singulier de par ses aménagements entièrement jaunes, aussi piquants que les Cactacées qui poussent ici. Dans tout l'établissement enfin, des roches brutes rythment le parcours des clients et conduisent à la rêverie vers des grottes aquatiques habitées par des créatures marines... Pour en savoir plus, visitez le site de Claire Fatosme et Christian Lefèvre et le site de Teresa Sapey  Photographies : D. Giancatarina, NH Hotel Group
Il y a 6 ans et 203 jours

Barani et Desmoulin entrent à l'Académie des Beaux-Arts

NOMINATION. L'Académie des Beaux-Arts a élu, en séance plénière, deux architectes de renom, Marc Barani et Bernard Desmoulin. Ils occuperont des fauteuils de la section d'architecture précédemment attribués à Claude Parent (décédé en 2016) et Yves Boiret (disparu en 2018). Ces deux nominations seront soumises à l'approbation du chef de l'Etat, également protecteur de l'Académie.
Il y a 6 ans et 288 jours

John Pawson : Jaffa Hotel

De lieu spirituel à touristique, il n'y a qu'un pas. Preuve en est l'extension et la transformation d'un ancien couvent du XIIe siècle du port historique de Jaffa (Israël) en un hôtel de luxe composé de 120 chambres et 32 résidences privées. Loin du blasphème, une intervention millimétrée qui a nécessité pas moins de 10 ans de travaux. En surplomb du port historique de la très animée Tel Aviv, l'ancien couvent des s"urs de Saint-Joseph du VIIe siècle et l'hôpital français adjacent du XIXe siècle, reprennent vie sous la houlette de l'architecte britannique John Pawson et de son homologue local Ramy Gill. Une rénovation et un agrandissement respectueux des lieux, où les revêtements contemporains se mêlent harmonieusement aux fresques, arcades et colonnades de styles arabe et néo-roman. Le maître d'"uvre clôt ainsi le cloître d'origine en U par une aile tout en longueur contenant 32 résidences privées qui possèdent chacune leur propre entrée. De part et d'autre de l'édifice en pierre rénové, il installe par ailleurs une piscine ainsi qu'une boutique et deux restaurants dans l'ancien hôpital. Des pièces de mobilier contemporain y sont distillées avec parcimonie afin de mettre en valeur ce patrimoine d'exception sans l'entacher, à l'image du bar disposé dans l'ancienne chapelle.Les travaux ont par ailleurs permis de mettre au jour des éléments oubliés du passé, tel que le vestige d'un ancien bastion datant du XIIIe siècle, devenu un élément de composition du hall d'accueil habillé de fauteuils du designer japonais Shiro Kuramata et du Français Pierre Paulin. Un trait d'union entre passé et présent, à l'image de la ville de Tel Aviv. Pour en savoir plus, visitez le site de John Pawson Photographies : Amit Geron
Il y a 6 ans et 289 jours

Des handicapés en colère bloquent un convoi de l'A380 pour protester contre la loi Elan

Des personnes handicapées, certaines en fauteuil roulant, ont mené des actions mercredi dans le Gers pour protester contre la loi Elan, en bloquant un convoi de pièces de l'Airbus A380, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Il y a 6 ans et 290 jours

Loi Elan: des handicapés en colère stoppent un convoi de l'A380

Une quinzaine de personnes handicapées, dont huit en fauteuil, ont stoppé mercredi matin le convoi de l'A380 dans le Gers pour protester contre le projet de loi Elan.
Il y a 6 ans et 290 jours

A Fort-Mahon-Plage, des aménagements garantissent l'accès à la plage pour tous

Des rampes inclinées, aucun trottoir surélevé et des fauteuils pour aller à l'eau: à l'instar d'une centaine d'autres communes labellisées, Fort-Mahon-Plage, près de la baie de Somme, s'efforce d'aménager le front de mer pour en permettre l'accès aux handicapés.
Il y a 6 ans et 315 jours

Steelcase : LINC

Depuis le mois de novembre 2017, le siège européen de l'éditeur de mobilier tertiaire Steelcase prend place dans de nouveaux bureaux, à Munich (Allemagne). " Bureaux ", vous avez dit " bureaux " ? Non, un hub prénommé LINC " pour Learning + Innovation Center ", centré sur la créativité, la flexibilité et le bien-être. Un joli programme mis en place dans un magnifique écrin. Si le Design thinking ne vous dit rien, rendez-vous dans le quartier culturel de Munich, à l'angle de la Augustenstrasse et de la Brienner Strasse, dans les locaux européens de la marque de mobilier américaine Steelcase, pour découvrir l'application concrète de ses préceptes, à savoir la mise en "uvre de stratégies créatives au service des entreprises. Une réhabilitation de trois anciens immeubles de bureaux datant des années 1950, réalisée par les équipes de Henn Architectes et de Steelcase, incarnant les recherches de l'entreprise sur les espaces tertiaires de demain. Une quête d'innovation et de bien-être au travail qui prend par ailleurs la forme d'un magazine dont le nom, 360°, est à l'image de l'ouverture de la firme. Une quête initiée dans le siège de Steelcase, à Grand Rapids, dans le Michigan (USA), fief de l'éditeur. " Un bâtiment comme un outil de travail ", conclue Jessie Storey, designer chez Steelcase qui a travaillé sur le projet durant 3 ans pour que les idées de la société prennent vie dans ces locaux. Quant aux raisons de la désignation de Munich pour installer ses quartiers européens ? Monika Steilen, directrice de la communication, explique que plusieurs métropoles étaient pressenties : Paris, Londres, Istanbul et Berlin. C'est finalement la capitale de la Bavière qui l'a emporté pour son dynamisme économique et créatif, son positionnement central en Europe, la présence de nombreux établissements internationaux et l'implantation d'une usine de la marque au sud de la ville. Pour ce qui est du choix de cet ensemble bâti, elle raconte qu'il est dû au hasard d'une ballade dans la ville, après un an d'investigations infructueuses ! Sur 14 000 mètres carrés, les lieux dédiés à la création sont ainsi mêlés à d'autres fonctions " marketing, service clients, service informatique, etc. ", sans perception de hiérarchie entre les 240 collaborateurs. Ainsi, les dirigeants sont installés au 1er niveau du bâtiment, contrairement à un grand nombre d'entreprises où ces derniers occupent pour la plupart les parties hautes d'un édifice. Le but ? Briser la logique d'organisation en silos et la sectorisation par plateaux pour leur redonner une place centrale au centre des équipes et faciliter les prises de décisions.L'idée ? Provoquer les rencontres et en faire émerger des synergies, et peut-être même des innovations qui n'auraient jamais vu le jour dans une configuration spatiale plus traditionnelle et cloisonnée. La définition même de la sérendipité. Au c"ur de ce processus : un large escalier droit desservant les cinq niveaux de ce bâtiment en L traversant, et un WorkCafé situé en rez-de-chaussée avec mezzanine, conçu par le designer Patrick Jouin. Un secteur chaleureux habillé de noyer, dédié certes à la détente mais aussi aux rencontres et surtout à la sociabilisation, tout en permettant de s'emparer d'un endroit souvent sous-utilisé " seulement occupé aux heures de déjeuner.En parallèle, tout a été fait pour éviter une standardisation des espaces et du mobilier, se rapprocher au maximum du vocabulaire domestique, afin que salariés et invités se sentent ici un peu comme chez eux, au milieu des canapés, fauteuils et plantes. Un éventail de solutions et d'univers leur a alors été proposé afin de permettre de travailler assis, debout, allongé, dernière une cloison mobile, dans une aire ouverte, au calme dans une alcôve dégagée, sur une grande table ou à plusieurs dans un petit salon. Malgré les apparences, nous ne sommes pas là face à un système de flex office car les employés peuvent avoir un bureau, voire plusieurs ! Voilà tout l'intérêt de l'aménagement proposé par le LINC, qui évoluera probablement dans les années à venir grâce à des plateaux libres, en fonction du retour d'expérience des usagers. L'innovation, toujours l'innovation, dans ce qui est finalement un " shoowroom vivant ", comme le définit Jessie Storey. Un exemple à suivre aussi bien sur le fond que sur la forme. Pour en savoir plus, visitez le site de Steelcase  Photographies : DR
Il y a 6 ans et 316 jours

MADE.COM : TalentLAB

TalentLab, saison 2 ! Plus rien n'arrête l'éditeur de mobilier en ligne MADE, créé il y a huit ans à peine en Angleterre par deux Français et un Chinois, tous trois passés sur les bancs d'HEC Paris. Toujours en recherche d'innovation, la firme propose dorénavant une plateforme de financement participatif visant à valoriser et à éditer les designers de demain. Après quatre éditions du bien nommé Prix ETA " pour Emerging Talent Award ", organisé par la marque, les fondateurs de MADE.COM en sont arrivés à un constat aussi positif que frustrant : la sélection et la production d'un unique projet lauréat relevait du choix cornélien ; voire du potentiel inexploité. Pour se donner les moyens de leurs ambitions, l'idée de la création d'une plateforme de financement collaborative, visant à mettre en avant la génération de designers à venir, a alors germé en janvier 2016. Dans ce but, l'éditeur de meubles a lancé en septembre 2017 un appel à candidatures extrêmement libre. Les seules contraintes pour les postulants : savoir retranscrire leur idée en dessin, être en accord avec l'univers graphique de la marque et ses moyens de production. En quelques mois, 700 candidatures ont été déposées et étudiées par les designers de la marque. Quelques mois plus tard, 17 d'entre elles se sont vues prototyper par les équipes de MADE avant d'être soumises au vote en ligne du public, qui peut miser une petite somme sur le dit-objet " à partir de 5 euros. Les projets qui ont réuni la somme nécessaire (correspondant au prix de vente public estimé) ont intégré l'offre de l'éditeur. Si le produit n'atteint pas l'investissement souhaité, le philanthrope se voit remboursé, sinon il peut réutiliser librement sa mise sur le site marchand et bénéficier en sus d'une réduction de 30 %. Cette seconde collection, nommée Ready-to-Work, comprend elle aussi 17 produits " du mobilier aux accessoires d'intérieur en passant par du tissu ", développés par de jeunes designers internationaux, pour qui cette collaboration représente une opportunité professionnelle indéniable, en plus d'un première expérience. Le but à terme ? Mettre en avant par ce biais 200 créations par an. Un moyen de raccourcir la chaîne de production en rapprochant designers et clients et de donner l'opportunité à ces derniers d'en être les acteurs.Une manière de pousser encore un peu plus loin le processus de démocratisation du design développé par la marque, il y a de ça huit ans. Pour en savoir plus, visitez le site de TalentLab Photographies : © DRChaise Ayrmer, Alexander Hay - Grande-BretagneÉtagère murale Rails, Frame Design Studio - FranceHorloge Memphis, Frame Design Studio FranceTable basse Grenadine, Projet Standard " FranceLampe de chevet Lumo, Emma Norlén " AllemagneLampe de table Pli & co, Tim Defleur " FranceLuminaire Hex, Felix Proctor - Grande-BretagneBibliothèque Samu, Andrea Brugnera " ItalieCommode Tara, Lucia Simeoni " FrancePrésentoir mural Grid, Samir Skalli - Grande-BretagnePresse-livres Book House, Metka Zver " SlovénieBanc Carola, Tana Design Studio " ItalieFauteuil Reda, Artur de Menezes Fernandes " BrésilArrosoir Tend To watering, Aaron Colfer " AngleterreÉtagère Dot Dot Dot, Ateliers BAH " FranceTapis Facettes, Notaroberto " Boldrini " FranceLuminaire mural Bliss, Anita Buenting " Pays-Bas
Il y a 6 ans et 319 jours

Exsud : Air du Temps

À Liernu (Belgique), à quelques encablures de Namur, un ancien corps de ferme résonne aux chants des casseroles : L'Air du Temps, un restaurant de haut vol tenu par le chef Sang-Hoon Degeimbre. Un ensemble de quatre bâtiments datant du début du XXe siècle qui s'offre cette année une seconde jeunesse, grâce à l'architecte d'intérieur wallonne Charlotte Esquenet, de l'agence Exsud. Liernu, non loin de Namur, dans un lieu que les GPS peinent à trouver ; vous voici arrivés à une adresse qui porte bien son nom : le très hors du temps Air du temps, un hôtel-restaurant de 11 chambres et 35 couverts installés ici depuis 6 ans, et créé il y a 20 ans dans une ancienne friterie située non loin. Né en Corée puis adopté à l'âge de 4 ans par une famille belge de la région, Sang-Hoon Degeimbre a gardé de son histoire un "il ouvert sur le monde, une soif insatiable de découverte, qu'il retranscrit aujourd'hui dans ses plats. Un virtuose des accords en bouche " qui se prédestinait à devenir pharmacien ", finalement devenu chef le jour où il a ouvert son premier établissement, à l'âge de 28 ans, après avoir expérimenté le service en salle, la sommellerie ainsi que la boucherie. Celui qui ne se repose jamais sur ses lauriers file aujourd'hui comme personne la métaphore végétale dans un établissement unique en son genre dont 80 % des plats provient du potager, et d'où ne sort aucun déchet " grâce au recours au compost, à la réduction en poudre des plantes non utilisées aux fourneaux ou en présentation, ou encore à la mise en bocal de 1,5 tonne de végétaux en hiver. Un lien à la terre que l'on retrouve dans la vaisselle " comptant pas moins de 1 300 pièces " réalisée artisanalement par l'atelier de poterie local Bibenbou, avec la matière extraite du site. En somme, une réécriture contemporaine et culinaire de l'adage de Lariboisière " Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme " ou du plus religieux " Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière ". Un positionnement tout en humilité réincarné dans les casseroles du chef. " La nature décide de nos menus ", explique Benoît Blairvacq, jardinier de l'établissement, ancien assureur et banquier, qui a littéralement tout quitté pour "uvrer pour ce virtuose de la cuisine. " Je suis tombé amoureux de San, de son travail. Il avait tous les produits nécessaires mais il lui manquait les légumes. Je me suis donc mis à en produire. Je n'avais jamais fait ça de ma vie ! ", livre-t-il.Sur 3 hectares de parcelles ironiquement prénommés Versailles I, II et III, ce poète du végétal fait pousser 400 espèces de plantes, avec un "il aussi aimant qu'exigeant. C'est en toute logique que l'homme aux mains vertes refuse donc toute adjonction d'eau ou de pesticides " à tel point que 2 des 5 hectares que compte la propriété ne sont pas cultivés et font office de zones tampon vis-à-vis des champs voisins, moins strictes quant à l'utilisation de produits chimiques. Un champ placé au c"ur du projet d'extension de cet ancien corps de ferme, qui régale les papilles mais aussi les yeux. Un ensemble qui se compose de quatre édifices en brique en R+2 organisés autour d'une cour centrale carrée, avec cuisine d'un côté, pénates réservées aux stagiaires et salle de petit-déjeuner de l'autre, ety six nouvelles chambres " dont deux suites de 60 mètres carrés ", qui s'ajoutent aux cinq préexistantes situées en face au-dessus du restaurant. " Il y avait là des animaux, plaisante Benoît Blairvacq. Mais ils n'étaient pas aussi bien lotis ! "Au c"ur de ce coup de neuf : la salle de réception, où San n'hésite pas à venir saluer ses invités. Précédemment subdivisée en trois pièces étroites, elle est prolongée au sud-est par une galerie de 25 mètres par 8, en verre et métal, vitrée toute hauteur sur le jardin, si bien qu'on se croirait à l'extérieur ! En somme " une fenêtre ouverte sur le monde ", comme le définit le patron des lieux, doublement étoilé depuis 2007. Une douceur aussi bien présente dans les assiettes, dans les fauteuils club mis à disposition des hôtes, que sur le sol duveteux en moquette ou au plafond composé de 2 000 pièces ondulées de balsa fraisé à la fois décoratives et acoustiques. Une quatrième collaboration tout en ocre, donc couronnée de succès pour San et l'agence Exsud, qui s'étaient rencontrés chez iCook, une table tenue par Philippe Watteyne " finaliste de Top Chef Belgique, pour la petite histoire. Autour d'un accord mets/vins " ou mets/eaux aromatisées ", sur une bande sonore reprenant des chants d'oiseaux locaux, l'immersion est donc totale. Vous êtes ici au palais des sens. Pour en savoir plus, visitez le site d'Exsud Photographies : DR
Il y a 6 ans et 347 jours

MIAW 2018 : Mobilier

Le palmarès de l'édition 2018 des Muuuz International Awards a été dévoilé ce mercredi 20 juin à l'occasion d'une cérémonie organisée au Grand Hôtel Intercontinental Opéra à Paris (9e). Découvrez les lauréats de la catégorie Mobilier ! BUREAU : SUDBROCK Möbelhandwerk - Berliner Bock Dans la catégorie Mobilier / Bureau, la rédaction a tenu à récompenser la gammepolyvalente Berliner Bock, d'inspiration animale. ..   ASSISE : Tacchini - Julep La catgéorie Mobilier / Assise des MIAW 2018 récompense les assises tout en rondeur Julep, de la marque Tacchini. .   TABLE : Desalto - Clay Grâce à sa géométrie éthérée, la table Clay de la marque Desalto est l'heureux lauréat du MIAW de cette catégorie Mobilier / Table. .   CHAISE : Kusch+Co - Lupino La rédaction de Muuuz a ici retenu une gamme de chaise destinée aux espaces tertiaires, personnalisable et confortable Lupino, de l'entreprise Kuch+Co, qui se voit décorée d'un MIAW dans la catégorie Mobilier / Chaise. .   COLLECTION OUTDOOR : Paola Lenti - Lido texte .   SALON OUTDOOR : Talenti SRL - Cliff Collection Avec la collection Cliff de Talenti, l'utilisateur se sent aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Un argument implacable qui lui vaut de recevoir un MIAW 2018 dans la catégorie  Mobilier / Salon outdoor ! .   MEUBLE DE RANGEMENTS : USM - Haller E Parce que nos objets n'ont pas toujours à être dissimulés, nous avons décidé de récompenser cette année un meuble de rangement d'anthologie, ouvert et maintenant éclairé : Haller E, par USM. .   FAUTEUIL : Bolia - Carmen Bienvenue en France à l'élégante marque de mobilier scandinave Bolia, qui reçoit un Muuuz International Award dans la catégorie Mobilier / Fauteuil pour Carmen. . Retrouvez ici  l'ensemble des lauréats de l'édition 2018 des Muuuz International Awards.
Il y a 6 ans et 347 jours

MIAW 2018 : Mobilier

Le palmarès de l'édition 2018 des Muuuz International Awards a été dévoilé ce mercredi 20 juin à l'occasion d'une cérémonie organisée au Grand Hôtel Intercontinental Opéra à Paris (9e). Découvrez les lauréats de la catégorie Mobilier ! BUREAU : SUDBROCK Möbelhandwerk - Berliner Bock Dans la catégorie Mobilier / Bureau, la rédaction a tenu à récompenser la gamme polyvalente Berliner Bock, d'inspiration animale. ..   ASSISE : Tacchini - Julep La catgéorie Mobilier / Assise des MIAW 2018 récompense les assises tout en rondeur Julep, de la marque Tacchini. .   TABLE : Desalto - Clay Grâce à sa géométrie éthérée, la table Clay de la marque Desalto est l'heureux lauréat du MIAW de cette catégorie Mobilier / Table. .   CHAISE : Kusch+Co - Lupino La rédaction de Muuuz a ici retenu une gamme de chaise destinée aux espaces tertiaires, personnalisable et confortable Lupino, de l'entreprise Kuch+Co, qui se voit décorée d'un MIAW dans la catégorie Mobilier / Chaise. .   COLLECTION OUTDOOR : Paola Lenti - Lido texte .   SALON OUTDOOR : Talenti SRL - Cliff Collection Avec la collection Cliff de Talenti, l'utilisateur se sent aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Un argument implacable qui lui vaut de recevoir un MIAW 2018 dans la catégorie  Mobilier / Salon outdoor ! .   MEUBLE DE RANGEMENTS : USM - Haller E Parce que nos objets n'ont pas toujours à être dissimulés, nous avons décidé de récompenser cette année un meuble de rangement d'anthologie, ouvert et maintenant éclairé : Haller E, par USM. .   FAUTEUIL : Bolia - Carmen Bienvenue en France à l'élégante marque de mobilier scandinave Bolia, qui reçoit un Muuuz International Award dans la catégorie Mobilier / Fauteuil pour Carmen. . Retrouvez ici  l'ensemble des lauréats de l'édition 2018 des Muuuz International Awards.
Il y a 6 ans et 347 jours

MIAW 2018 : Bureaux

Le palmarès de l'édition 2018 des Muuuz International Awards a été dévoilé ce mercredi 20 juin à l'occasion d'une cérémonie organisée au Grand Hôtel Intercontinental Opéra à Paris (9e). Découvrez les lauréats de la catégorie Bureaux ! COLLECTION MODULAIRE : La Manufacture du Design - Eelo C'est une gamme originale, fonctionnelle et confortable de fauteuil que la rédaction de Muuuz a tenu à distinguer dans la catégorie Bureaux / Collection modulaire : la collection Eelo de La Manufacture du Design.   FAUTEUIL ACOUSTIQUE : Désio - Igloo Avec ce douillet Igloo de la marque Désio, travaillez en toute intimité devient une partie de plaisir. Une capacité qui lui vaut de recevoir un Muuuz International Award, dans la catégorie Bureaux / Fauteuil acoustique.   STATION DE TRAVAIL ERGONOMIQUE : Humanscale - QuickStand Eco L'amélioration des conditions de travail est au centre de cette gamme, aussi élégante que fonctionnelle, que nous récompensons ici dans la catégorie Bureaux /station de travail ergonomique : Humanscale de QuickStand Eco.   COLLECTION : Bene - STUDIO Dans la sous-catégorie Bureaux / Collection, nous récompensons un ensemble dont le design épuré et la modularité offrent une toute autre expérience du travail : la collection Studio de la marque Bene.   ACCESSOIRE : usbepower - AERO mini Laiton La catégorie Bureaux / accessoire des MIAW 2018 récompense un objet raffiné en laiton : le double chargeur USB AERO Mini Laiton de l'entreprise usbepower.    Retrouvez ici l'ensemble des lauréats de l'édition 2018 des Muuuz International Awards. 
Il y a 6 ans et 351 jours

Désio : Igloo

Parfois, nul besoin de changer de pièce pour bénéficier d'un peu d'intimité. Avec son fauteuil Igloo, imaginé par le designer Didier Versavel, l'éditeur et fabricant d'assises Désio promet confort et isolement à son utilisateur. Inspiré des modèles Eggs des années 1960, ce siège aux parois acoustiques et au rembourrage moelleux apporte un peu de douceur et de calme dans ce monde de brutes. Pour vous qui ne désirez travailler sans profiter des conversations de vos collègues en open space. Pour vous qui n'arrivez pas à dormir en attendant votre avion à cause des cris du bambin à côté de vous. Pour vous, qui souhaitez simplement vous lover dans une bulle de confort, Igloo est peut être la solution. Fruit de la huitième collaboration du touche à tout français, Didier Versavel, et de la marque de mobilier spécialisée dans le confort, Désio, ce fauteuil à la forme oblongue " d'une hauteur de 170 centimètres, disponible dans deux largeurs de 70 et 140 centimètres ", à l'assise semi-cylindrique est cerné d'une coque dont le tissu signé du designer Guillaume Delvigne qui absorbe les pollutions sonores. Un dessin 100 % frenchy, donc ! Une pièce sculpturale, délicieusement rétro, également dotée d'une tablette pivotante et d'une prise de courant, permettant ainsi de travailler " ou de se détendre en regardant un film sur son ordinateur par exemple ", sans renoncer à son bien-être et sans être dérangé. Afin de convenir à tout type d'intérieurs et de satisfaire les goûts de chacun, le revêtement d'Igloo est disponible en tissu monochrome vert du fabricant danois Gabriel, dont la qualité n'est plus à prouver, ainsi que dans un motif géométrique gris, blanc et orange signé de la firme anglais Kirkby Design. Un fauteuil astucieux qui ravira tous nos sens. Plus d'informations sur le site de Désio À propos de Désio Présent depuis plus de 25 ans dans le paysage de des fauteuils et canapés entièrement déhoussables, Désio est un éditeur et fabricant d'assises haut de gamme français. Toujours en quête d'innovation et de créativité, la marque n'hésite pas à s'associer à de jeunes designers et professionnels de la décoration tels que Didier Versavel, Richard Le Sand, Florence Bourel ou encore l'Atelier du Pont, pour des résultats toujours inspirés et contemporains. Igloo est lauréat des MIAW 2018 dans la catégorie Bureau / Fauteuil AcoustiquePlus d'informations sur le site des MIAW Le choix de la rédaction En plus de son design voluptueux et élégant, la rédaction de Muuuz a particulièrement apprécié la fonctionnalité d'Igloo. C'est pourquoi, elle lui décerne le Muuuz International Award 2018 dans la catégorie Bureau / Fauteuil Acoustique.
Il y a 6 ans et 353 jours

Desjeux Delaye : Hôtel Louvre Piémont

À Paris (1er), à quelques pas de la Comédie Française se cache le Louvre Piémont, un hôtel chic et rétro réhabilité entièrement en septembre dernier par l'agence d'architecture d'intérieur et de design Desjeux Delaye. Univers à la fois sophistiqué et décontracté, le Louvre Piémont offre une pause hors du temps à ses occupants grâce à un mélange de genres et d'époques. En 2016, le promoteur immobilier français Quartus se lance dans l'hôtellerie et acquiert deux établissements haut de gamme à Paris, le Kapital Opéra (8e) et le Louvre Piémont (1er), qu'il rénove complètement. Le projet de réhabilitation de ce dernier, hôtel haussmannien de six niveaux fondé en 1940 par la famille Piémont, est confié au duo Desjeux Delaye qui propose un style éclectique, aux matériaux nobles et lignes franches. Avec sa façade vert olive vitrée, surmontée d'un lambrequin rouge bordeaux, et ses portes aux poignées XXL reprenant ses initiales, le Louvre Piémont invite les passants à se blottir dans son lobby chaleureux. Passée cette entrée, se trouve un rez-de-chaussée composé d'une réception délimitée par un desk recouvert de marbre gris derrière lequel les clés et le courrier sont rangés dans un cadre en bois, matériaux réutilisé dans l'espace salon disposé en face, dans une bibliothèque murale incrustée. Dans ce salon sont par ailleurs installées des pièces de mobilier toutes plus saisissantes les unes que les autres : fauteuil rouge vif, banquette noire à coussins cylindriques ou encore tables en bois formées de cônes assemblés tête-bêche, chaque élément possède une identité propre créant un décor à l'allure cinématographique.En mezzanine, se situe le restaurant avec meubles aux tons clairs et sculptures géométriques dorées. Dans les vingt chambres de l'hôtel réparties sur les cinq étages, décorées selon trois combinaisons de couleurs " bordeaux et taupe, blanc et turquoise, ou orange et brun ", l'on retrouve le motif linéaire du lambrequin sur les rideaux, la tête de lit et les coussins. Le client y trouvera aussi un bureau mi-bois mi-métal rappelant les années 1950, un dressing rectangulaire aux angles convexes accroché au mur avec porte-miroir coulissante et une salle de bain au carrelage mouluré, vasque mouchetée et sol en terrazzo. Il suffirait d'une nuit pour perdre la notion du temps. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Desjeux Delaye Photographies : Nicolas Anetson
Il y a 6 ans et 359 jours

Kevin Hviid et Martin Kechayas : Cocoon Lounge Chair

La Cocoon Lounge Chair est une chaise enveloppante, fruit de la collaboration de l'architecte Kevin Hviid et du designer Martin Kechayas. Présentée au Salone del Mobile de Milan 2018, elle est aussi intemporelle que destinée à l'instant présent. Jolie corbeille ! Avec ses 72 centimètres de largeur par 64 de profondeur, et sa hauteur de plus d'un mètre la Cocoon Lounge Chair est un fauteuil arrondi qui vous englobe dans sa structure en bois, habillée de rotin. Ce délicat cannage à clairevoie positionné sur quatre pieds effilés permet à la fois d'assurer l'intimité de l'usager et d'offrir une surface d'appui pour l'assise et le dossier en tissu, disponibles dans de nombreux coloris. De quoi autoriser toutes les combinaisons ! " Le design est le résultat d'une fusion entre la beauté du rotin et une silhouette de bois sinueuse et unifiée, créant ensemble une sensation harmonieuse et invitante. " Kevin Hviid, architecte L'objet n'est pas sans rappeler les chaises "uf des années 1960, dont la première a été dessinée par Arne Jacobsen en 1958. Un design organique où des formes douces et sculpturales s'entremêlent pour ne former qu'une seule et même pièce. La Cocoon Lounge Chaire, ou se couper du monde avec style. Pour en savoir plus, visitez les sites de Kevin Hviid et Martin Kechayas Photographies : Chris Calmer
Il y a 7 ans et 1 jours

Jean Philippe Nuel : Le Belleval

Souvenez-vous de votre premier appartement. Le fauteuil de grand-mère, les cadres sur les murs, les bougies parfumées, la penderie apparente... Ce n'était peut-être pas le grand luxe, mais c'était votre premier chez-vous. Une ambiance qu'a essayé de recréer Jean-Philippe Nuel dans l'hôtel du Belleval, à Paris (9e), où l'on se sent instantanément comme à la maison. Situé en plein c"ur du quartier de Saint-Lazare, le Belleval promet aux touristes une expérience parisienne authentique. Pas question ici de séjourner dans un palace aliénant ! Au contraire, les voyageurs sont invités à poser leurs valises dans un lieu à mi-chemin entre immeuble haussmannien typique et grenier confortable. Partant du principe que parcourir le monde, c'est également faire des rencontres, l'architecte Jean Philippe Nuel imagine un bar et un restaurant ouverts sur la rue, à la manière d'un bistrot local, accueillant aussi bien les autochtones que les résidents de l'hôtel. Cet espace interstitiel se prolonge dans un hall spectaculaire où la pierre " d'origine, dans ce qui était un hôtel tombé en désuétude ", s'accorde avec du mobilier plus contemporain. Ce rez-de-chaussée accueille, en sus des espaces de restauration, la réception, un patio ainsi qu'une bibliothèque chaleureuse. Une atmosphère agréable qui se poursuit dans les sept étages de l'établissement et leurs 52 chambres. Les pénates sont parés d'un décor organique, comme un clin d'"il au nom de la voie où elles sont installées : la rue de la Pépinière. C'est dans une ambiance fleurie et réconfortante que les clients y passent leurs nuits. Alors qu'une partie du mobilier semble être chinée, le reste jouit d'un design contemporain et de silhouettes épurées, le tout prenant place dans un écrin bleu canard. Les vues sur les toits parisiens, le dôme de l'Opéra et les grands magasins participent également à offrir aux touristes une bride de vie " à la française ", comme ils la rêvent à travers le cinéma. " Les accessoires donnent une vie et une histoire propre à chaque chambre, avec un humour et un décalage qui apportent une touche de poésie. " Jean Philippe Nuel, architecte Le sous-sol du Belleval, où la pierre d'origine a été entièrement restaurée, dissimule aussi son lot de surprises, avec une salle de sport dernier cri accompagnée d'un spa. Un lieu complet où s'accordent confort et expérience parisienne unique. Pour en savoir plus, visitez le site de Jean Philippe Nuel Photographies :Nicolas Matheus01 et 08) Studio Chevojon
Il y a 7 ans et 4 jours

Emanuele Magini : Anish

Anish, ce cadre surdimensionné, n'est pas un paravent ! Il s'agit en effet d'un siège, conçu pour la marque italienne de mobilier Campeggi et signé par l'astucieuse designer Emanuele Magini. Magie ou génie ? Alors qu'une chaise standard comporte quatre pieds, une assise et un dossier, Anish se contente d'une toile en tissu élastique bleu profond soutenue par une armature métallique dorée. Quand on s'en approche, on se demande bien ce que cette impressionnante forme circulaire nous cache... " C'est un objet qui provoque vraiment une réaction des utilisateurs. La plupart d'entre-eux ont peur, d'autres veulent comprendre quelle est la ruse, comment c'est conçu, et d'autres sautent droit dedans ! " Emanuele Magini, designer C'est lorsque l'on regarde derrière le cadre que l'on constate la présence d'un siège rembourré en polyester. C'est là que se trouve le subterfuge : il faut se pencher en arrière contre la toile pour que se forme le fauteuil. Emanuele Magini fait ainsi référence à l'artiste britannique Anish Kapoor et à sa conférence sur le concept de " non-objet ", qui lui a donné l'idée de créer un meuble dont la fonction n'apparaît pas immédiatement. Une conception malicieuse sur laquelle se détendre une fois le fonctionnement de cette étrange assise intégré. Pour en savoir plus, visitez le site d'Emanuele Magini  Photographies : Emanuele Magini    
Il y a 7 ans et 15 jours

Lagranja Design : Hôtel Terramar

Symbole de l'hôtellerie espagnole des années 1930, le Terramar, situé à Sitges, sur la côte catalane, fait peau neuve grâce à l'intervention du studio barcelonais Lagranja Design qui, tout en conservant ce qui a fait l'âme de cette institution historique, lui offre un lifting contemporain inspiré des décors méditerranéens. Si vous vous êtes déjà baladé en Catalogne, vous avez probablement entendu le terme de chiringuito, soit un petit établissement de bord de mer où sont vendues nourritures et boissons. Souvent installés sous des paillottes, ces stands incarnent les plages de la région. Une présence qui inspirera les équipes de Lagranja Design pour la rénovation de l'hôtel Terramar. Ce qui était à l'origine une petite auberge dans les années 1930 est aujourd'hui devenu ensuite une grande barre incurvée de 213 chambres avec balcon, réparties sur six étages comprenant également 18 salons, chacun doté de leur propre ambiance. L'hôtel, dont le nouvel aménagement intérieur a été confié au studio catalan Lagranja Design, est organisé autour d'une piscine centrale et offre à ses résidents des vues imprenables sur la mer. L'ensemble dispose de 7 modèles de pénates, d'un restaurant principal et de quatre établissements plus petits, et d'un spa. Malgré une diversité de pièces, l'ensemble est pourtant rendu cohérent par le recours à des décors et matériaux méditerranéens tels que la céramique, l'osier, l'argile, le macramé ou encore la terre cuite dans la quasi-totalité du mobilier, imaginée par les designers, tels que les fauteuils BasicXL, conçus pour le lieu et également intégrés à la collection Basic du studio.  De quoi profiter pleinement du soleil catalan. Olé ! Pour en savoir plus, visitez le site de Lagranja Design Photographies : DR
Il y a 7 ans et 16 jours

Steelcase : SILQ

Il y a plus de 100 ans, la marque américaine Steelcase faisait son apparition sur le marché du mobilier et de l'aménagement tertiaires avec une corbeille à papier ignifugée ! Une création aussi discrète que novatrice, et finalement une audace créatrice devenue fil rouge de l'entreprise " aujourd'hui leader mondial dans le secteur des meubles professionnels ", à l'image de SILQ, sa dernière chaise de bureau. " Il y dix ans, nous avons souhaité offrir une alternative au design traditionnel des chaises de bureaux. (...) Mais cela n'a été possible que récemment, grâce à l'invention d'un matériau développé par Steelcase ", livre James Ludwig, architecte et designer, responsable du développement de SILQ " entre autres ", qui a intégré la marque en 1999, après avoir été l'un de ses prestataires plusieurs années durant. Une double casquette qui lui offre aujourd'hui une vision globale des problématiques inhérentes à chacune de ces deux spécialités. " Ce que j'ai appris en école de design industriel ? Comment faire les choses. Ce que j'ai appris en école d'architecture ? Comment les penser ", rajoute-t-il.   Grâce à cette nouvelle matière développée par l'entreprise, plus que le toucher ou la légèreté, c'est tout le système, la structure même de l'objet, qui change. Fini la centaine de mécanismes composant habituellement ce type d'assise haute performance, ceux-ci sont ici remplacés par un seul et unique matériau polymère " dont le dépôt de brevet est en cours ", inspiré des propriétés de la fibre de carbone mais moins onéreux, afin de rendre l'innovation accessible. Technique et esthétique forment alors un tout. Quand la simplification technologique est mise au service de la sobriété formelle. " Mon fauteuil idéal ? Intuitif, performant et beau ", synthétise James Ludwig. " Nous nous sommes inspirés de l'aérospatiale, du mouvement d'une prothèse de jambe haute performance entre autres, pour comprendre comment la combinaison de matériaux avancés et de la forme pouvait créer un système simple, incroyablement fin, extrêmement robuste et réactif. " James Ludwig, architecte et designer, vice-président du département Design global et ingénierie de Steelcase Et comme pour rattraper le temps perdu imposé par un standby technologique, il n'aura fallu que 18 mois à une équipe en effectif réduit " seulement cinq personnes au total ", pour développer la gamme SILQ, contre 36 mois en moyenne pour une chaise professionnelle. Avec ses courbes et ses dispositifs de réglages intuitifs, SILQ s'adapte donc à divers morphologies pour tenteer de ne faire qu'un avec le corps de son usager, comme le résume James Ludwig : " On a voulu concevoir quelque chose qui se rapproche plus de l'organisme que de la machine. " À l'instar les designers de la marque, les intéressés devront faire encore preuve d'un peu de patience car le produit ne sera disponible en France qu'à l'automne ! Pour en savoir plus, visitez le site de Steelcase Photographies : DR   ?showinfo=0;autohide=1;autoplay=1
Il y a 7 ans et 65 jours

Masquespacio : Student Hotel Campus

La chaîne internationale Student Hotel Campus étend à l'Espagne son concept hybride mêlant herbergement et co-working, entièrement dédié aux étudiants. Le résultat : une résidence de cinq cent chambres dont la rénovation a été réalisée l'agence Masquespacio, dans le quartier de Marina (Barcelone). La firme néerlandaise déjà implantée dans diverses grandes villes d'Europe installe à Barcelone un lieu mêlant co-living et co-working, destiné exclusivement aux étudiants. Une mixité programmatique dans l'air du temps qui encourage la connectivité et l'échange. Le campus de Marina, situé à quinze minutes de la Sagrada Familia, réunit à lui seul cinq cent chambres réparties en quatre tours allant de quatre à dix étages, pour une surface totale de 21 000 mètres carrés. Ces dernières, installées en peigne et chacune coiffées d'un bassin de nage, sont reliées par un rez-de-chaussée commun aux deux programmes, divisé en zones répondant à divers usages tels que le divertissement (baby-foot, billard et ping-pong), le travail (salle d'études) et le repos (fauteuils et gradins), délimitées par des grilles vernis, des piliers de béton brut, mais surtout par l'utilisation de couleurs exubérantes. " Il convient de noter que l'utilisation de la couleur influence non seulement l'humeur de chacun, mais crée aussi un environnement au design audacieux. " Ana Hernández, directrice artistique de Masquespacio L'esthétique industrielle que l'on retrouve dans chaque établissement du groupe hôtelier est ici combinée à un style Memphis et une touche vintage seventies. Carrelages noirs et blancs, conduits d'aération apparents, mais aussi courtes citations lumineuses et fauteuils aux tons méditerranéens font de cette adresse un hébergement hors-normes, en phase avec l'identité de sa clientèle. Attention à ne pas vous y perdre au point d'en oublier de visiter le pays ! Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence MasquespacioPhotographies : Luis Beltran
Il y a 7 ans et 70 jours

Didier Versavel : Smartroom

Les normes d'accessibilité constituent aujourd'hui un paramètre incontournable de la conception des lieux dédiés à l'accueil du public. Pour le Groupe AccorHotels, elles sont également l'occasion de développer un nouveau concept, Smartroom, confié à l'architecte d'intérieur Didier Versavel. Architecte d'intérieur, designer et graphiste, Didier Versavel a fait ses armes à l'École Boulle, avant de créer son propre studio en 2006 où il développe une approche transdisciplinaire qui le mène aussi bien à concevoir un modèle de portes pour la marque Drakkar que tout un concept d'aménagement intérieur hôtelier pour le groupe AccorHotels. Un projet d'ampleur visant à mettre le bien-être à porter de tous les usagers " valides, personnes en situation de handicap ou âgées, femmes enceintes, comme les enfants en bas-âge. Une cible large à laquelle le designer répond par un design sobre et coloré, agrémenté de discrets dispositifs contrôlés par une tablette qui permet le réglage du son, des sources lumineuses, ou encore de la fermeture des rideaux. Une aide numérique complétée par de détecteurs de mouvement situés en pied de lit destinés à faciliter les déplacements nocturnes, une cloison pivotante qui permet de laisser d'avantage de place pour la circulation d'un fauteuil roulant par exemple, une tête de lit inclinable, un métronome lumineux pour faciliter l'endormissement, des interrupteurs avec un code couleurs, etc. On est loin du mobilier et des équipements stéréotypés souvent réservés aux personnes à mobilité réduite. Ici, le client se trouve simplement dans une chambre réservée à ses usagers. Et c'est là toute sa force ! Une application plus que concrète des " histoires à partager ", comme Didier Versavel aime à nommer ses projets. Une vision qui colle parfaitement à la mission première des hôtels : l'accueil. Pour en savoir plus, visitez le site de Didier Versavel Photographies : DR
Il y a 7 ans et 112 jours

Studio Vincent Eschalier : KANOUN

Au numéro 98 de la rue de Charonne à Paris (11e), l'architecte Vincent Eschalier imagine le salon de thé KANOUN. Un écrin pastel, chaleureux et convivial qui régale les papilles comme les yeux. Suite à leur visite et coup de c"ur pour le restaurant Le 52, aménagé en 2014 par le Studio Vincent Eschalier, Lamine et Stéphane, les deux créateurs du salon de thé KANOUN ont décidé de faire appel à l'architecte pour aménager un écrin de douceur situé au rez-de-chaussée d'un immeuble de bureaux en brique. De part et d'autre de l'entrée sur rue, le maître d'"uvre, aidé de la décoratrice d'intérieur Diane Kergal, installe d'un côté un comptoir en marbre de Carrare nervuré présentant les pâtisseries faites maison qui se reflètent dans un majestueux miroir toute hauteur placé derrière le présentoir, et de l'autre des tables en Corian© gris et des fauteuils aux couleurs pastel. Trois alcôves ovales équipées de larges banquettes bleu marine épousant la forme arrondie des murs ont été installées dans des renfoncements de l'unique pièce de 90 mètres carrés, pour un moment plus intime. Ici, pas de décoration ostentatoire, seule une fresque en feutre fin conçue par l'artiste bulgare Boris Deltchev orne les niches illuminées par de discrets néons camouflés derrière les assises. De la simplicité, pour une atmosphère calme et voluptueuse, réchauffée par un parquet de chêne et une constellation de suspensions en verre soufflé issues de la collection Float de SkLO. Une nouvelle adresse où mettre nos sens en extase ! Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Vincent Eschalier  Photographies : Studio Vincent Eschalier
Il y a 7 ans et 118 jours

Masquespacio : Somriures

Pour nous redonner le sourire, la clinique dentaire espagnole Somriures ne fait pas les choses à moitié ! En effet, pour son cabinet situé dans le village de L'Alcudia (Espagne), les propriétaires des lieux ont fait appel à l'agence de design locale Masquespacio pour créer un univers pop, acidulé et apaisant, loin des habituels cabinets aseptisés. Après avoir remarqué le studio d'aménagement valencien Masquespacio sur les réseaux sociaux, Alberto et Maite, orthodontistes et propriétaires du cabinet Somriures " traduisez " les sourires " en catalan ",ont fait appel à eux afin de rénover leur ancien local défraîchi situé au centre du village de L'Alcudia. Dans le but de créer un lieu qui fasse écho à l'activité de l'établissement de santé spécialisé dans la réparation dentaire, les designers espagnols imaginent alors une drôle de sculpture composée de 2 884 montants verticaux de bois blanc depuis le sas d'entrée et jusqu'au plafond des différentes cabines de soin, rappelant ainsi la forme d'un sourire. Un aménagement tout en courbes, notamment visible sur le comptoir blanc bombé et la banquette d'attente semi-circulaire, dont les teintes marron et bleue du cuir contrastent fortement avec le turquoise omniprésent au sol et au mur. Quelques notes pop et kitsch habillement introduites dans les fauteuils de velours, les ananas en plastique ou en encore les tablettes de lecture dorées à la bombe, renforcent la dimension surréaliste du lieu, à l'image des précédentes réalisations de l'agence. Un univers qui nous donnerait presque envie d'aller chez le dentiste plus souvent ! Pour en savoir plus, visitez le site de Masquespacio Photographies : Luis Beltran
Il y a 7 ans et 118 jours

Bibelo : Swim

À l'occasion du salon MAISON&OBJET de janvier dernier, l'éditeur de mobilier Bibelo présentait sa dernière collection : Swim. Margaux Keller, designer et directrice artistique de la maison parisienne y détourne les échelles de piscine dans une gamme de meubles aux lignes minimalistes. Originaire de Marseille (13), Margaux Keller a fait ses études à l'École Boule et à l'ENSAAMA (École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d'Art) ", dont elle sort diplômée en 2010 grâce à son projet " Design(sans)vergogne ", où elle détourne avec malice nos habitudes " telles que lécher son bol ou boire la dernière goutte d'une bouteille de vin ", dans une collection d'objets. Après avoir été formée dans des agences comme celles de Philippe Starck, Eugeni Quitllet ou encore du groupe de recherche Fabrica de l'entreprise Benetton, elle crée son propre studio. Pour l'éditeur de mobilier parisien Bibelo, elle imagine une gamme de tables basses, chaises et fauteuils modulables ayant pour objectif de nous faciliter la vie. En effet, dotés d'une large anse, les meubles en métal laqué sont aisément déplaçables et peuvent ainsi s'adapter à toutes nos envies et tous nos besoins. " Mon objectif est de surprendre en jouant avec les codes du quotidien, je cherche à m'inspirer des habitudes de chacun à travers mes créations, avec poésie et élégance. " Margaux Keller, designer Décalé et innovant, le fauteuil Swim présente des proportions originales : le large dossier courbe, ici détourné de sa fonction originelle, qui devient également accoudoir. Décliné en version outdoor pour l'extérieur et baby pour les enfants, les différents éléments de Swim apporteront un clin d'"il d'excentricité à tous les foyers ! Pour en savoir plus, visitez le site de Bibelo Photographies : Bibelo Margaux Keller collection Swim pour Bibelo from on Vimeo.
Il y a 7 ans et 120 jours

Massproductions : Rose Chair

À l'occasion de la Stockholm Design Week de la capital suédoise, la jeune marque de mobilier locale Massproductions présente Rose, une chaise dessinée par son designer et cofondateur Chris Martin. Réalisée en bois stratifié, l'assise aux larges courbes répond à de multiples défis techniques. Des armoires penchées aux fauteuils creux, en passant par les tables en porte-à-faux, une chose est sûre : le studio de design suédois Massproductions aime défier la matière et la gravité. Pour sa nouvelle création, la chaise Rose, dont le nom provient de celui de sa petite fille, Chris Martin a fait le choix du bois stratifié décliné en quatre couleurs " chêne, noyer, érable et une dernière choisie par Rose elle-même et dévoilée pendant le salon. Un parti pris osé pour un dessin généreux en courbes. En effet, si ce type de moulage et d'assemblages est expérimenté depuis la fin des années 1930 notamment par de grands noms du design tels que Charles et Ray Eames, les assemblages qui en résultent sont fragiles et surtout complexes à réaliser, en particulier à cause de la finesse du matériau et de ses assemblages " ici de la colle. " Quand j'ai commencé le processus de conception, je cherchais un meuble signature qui exercerait une présence dominante dans une pièce et qui parlerait de lui-même. " Chris Martin, designer et cofondateur du studio Massproductions L'impression 3D a permis ainsi de réaliser de nombreux prototypes de formes et gabarits variés, facilement reproductibles en série. Une technique coûteuse et fastidieuse, mais une mission remplie avec brio ! Pour en savoir plus, visitez le site de Massproductions Photographies : Massproductions
Il y a 7 ans et 129 jours

Événement : Guillaume Delvigne chez Gabriel

Jusqu'au 2 février, le showroom du fabricant de tissus danois Gabriel, situé dans le 1er arrondissement de Paris, expose les réalisations du designer Guillaume Delvigne pour quatre maisons françaises : Monolithe édition, Orchid Edition, Dasras et HART". L'occasion de (re)découvrir une figure incontournable de la nouvelle scène tricolore. Originaire de Saint-Nazaire (44), Guillaume Delvigne a fait ses études à l'École de Design de Nantes Atlantique et à l'École Polytechnique de Milan (Italie), dont il sort diplômé en 2002. Après avoir fait ses débuts chez l'éditeur italien Industreal et le designer anglais George J. Sowden, cofondateur du mouvement Memphis, il s'installe à Paris et crée en 2011 sont propre studio. Aujourd'hui, membre du collectif de design Dito, il mène autant des projets pour de grandes maisons françaises et étrangères, telles qu'Hermès ou Givenchy, que pour de plus jeunes comme La Chance, ou ENOstudio. Lors de cette courte exposition organisée par Gabriel, quatre collections du créateur ligérien mettant en scène des tissus de la marque danoise seront exposées : la chaise Eora dessinée pour Monolithe édition, la gamme de table et de chaise Chevron pour Dasras, les banquettes et fauteuils Georges édités par HART", et des meubles en rotin imaginés pour Orchid Edition, spécialement dévoilés durant l'événement. Le point commun entre toutes ces réalisations ? Du mobilier aux formes simples mais " à la forte personnalité, bien campés sur de solides jambes ", comme le livre Guillaume Delvigne, prônant une utilisation généreuse du bois, inspirée d'éléments de charpenterie à la manière de la poutre centrale et du piétement de la table Chevron. Guillaume Delvigne chez Gabriel, jusqu'au 2 février au showroom Gabriel à Paris (1er). Pour en savoir plus, visitez le site de Guillaume Delvigne et de Gabriel Photographies : Guillaume Delvigne
Il y a 7 ans et 139 jours

Michael Malapert : Mon Coco

À quelques pas de la Place de la République à Paris (11e), ce qui fut un bistrot terne et défraîchi est aujourd'hui un troquet et bar à cocktails branché de la Capitale : Mon Coco. Aménagé par l'architecte d'intérieur Michael Malapert, le lieu chaleureux et éclectique tire ses inspirations du fameux parvis urbain qui lui fait face. Qu'elle soit festive ou protestataire, la Place de la République de Paris est indéniablement un lieu de rassemblement populaire, très vite devenu pour de nombreux Franciliens un symbole de fraternité après les terribles événements survenus dans la Capitale en 2015. C'est de cet espace public, aux usages mixtes, que s'est inspiré l'architecte d'intérieur, en charge de la réhabilitation, Michael Malapert " à qui nous devons déjà les aménagements du club de karaoké BAM de la rue Parmentier (11e) et du café Le Nemours, à deux pas du Louvre (1er). Le maître d'"uvre transforme alors le vétuste bistrot en " un lieu de vie, dans le prolongement avec la Place de la République, qui soit l'expression de l'énergie qui en émane ", comme il le livre. Pour ce faire, l'établissement de trois niveaux " dont l'un en sous-sol, où se trouvent les espaces techniques ", situé à l'angle du Boulevard Voltaire et de l'Avenue de la République a été doté de larges baies vitrées toute hauteur et de vastes terrasses fermées pouvant accueillir jusqu'à 120 personnes. Le rez-de-chaussée est pour sa part occupé par une salle longitudinale d'une capacité de 80 couverts où une pièce unique est disposée en L autour des cuisines et du comptoir en marbre blanc de 10 mètres de long, faisant face à la rue. Une végétation luxuriante installée par le studio AR"M se mêle aux nombreux clins d'"il républicains tels que le coq gaulois, graphiquement détourné dans la mosaïque du sol, ou encore dans une fresque murale, disposée au fond de la salle, dans laquelle le street artiste Nasty détourne le tableau La liberté guidant le peuple, réalisé par Delacroix en 1830. Preuve supplémentaire de cet éclectisme, les différentes textures des murs, du velours au bois, en passant par le cuir, se marient avec aisance au mobilier lui aussi aux styles très variés, comme les assises faites sur-mesure par la maison parisienne Drucker, une réédition inattendue de la chaise Jeanneret ou encore d'impressionnantes suspensions métalliques de 1,80 mètre de hauteur signées Magic Circus. Le tout, vitaminé par des écritures en néons roses savamment distillées. À l'étage, où l'atmosphère est plus calme et tamisée, se trouve un espace privatisable avec boudoir et bar à cocktails habillé de cuir capitonné. De larges fauteuils en velours rouille et ocre, disposés autour de tables basses en marbre noir, accueillent ici les noctambules. Une réalisation pleine de vie, à découvrir autour d'un déjeuner ou bien d'un des nombreux élixirs spécialement élaborés par Mon Coco. Pour en savoir plus, visitez le site de Michael MalapertPhotographies : food2vous
Il y a 7 ans et 149 jours

MoreySmith : Deskopolitan

Derrière la façade haussmannienne d'un immeuble de la Rue du Château d'Eau à Paris (10e), se cache une ancienne manufacture dans laquelle le studio de design et d'architecture britannique MoreySmith a imaginé un étonnant espace de coworking. Malgré son architecture industrielle, le lieu chaleureusement investi par des meubles de couleurs vives n'est pas sans rappeler l'ambiance des classes d'école. Diplômés de l'Essca " l'École Supérieure des Sciences Commerciales d'Angers ", et créateurs de la marque de mobilier mexicain Mama Silla, Alexis Rebiffé et Paul Chevrillon, ont cofondé en 2013 Deskopolitan, une enseigne proposant des espaces de coworking adaptés aux auto-entrepreneurs, dans lesquels il fait bon travailler. Ils ont ainsi chargé l'agence MoreySmith d'aménager dans les quatre étages d'une ancienne usine : 6 officines privées, 5 salles de réunion, 120 places en " hot desking " " des bureaux nomades " et 40 postes en open space accessibles 24h/24 et 7j/7 ; mais aussi des services de qualité placés au premier et au second niveau de l'édifice (conciergerie Quatre Épingles, le café The Beans on Fire, le barbershop Big Moustache et le nailbar Simone, sans oublier un espace de relaxation et de massage). Six années de travaux et de réflexion plus tard, l'établissement de 1 350 mètres carrés a ouvert ses portes en février dernier. Les travailleurs y jouissent d'un lieu baignant de lumière grâce à une vaste verrière, aux larges baies présentes dans l'ensemble du bâtiment, parfois en double hauteur, où se mêlent architecture industrielle, un design contemporain et couleurs vitaminées. Du sol en parquet en passant par les fauteuils et les banquettes en tissus, tout est fait pour se sentir comme chez-soi. Au dernier étage, les parois vitrées des bureaux privés peuvent se plier et se déplier en fonction de l'intimité souhaitée par les usagers, les rendant ainsi totalement modulables. Une réalisation atypique pour un endroit au concept innovant qui ouvrira bientôt sa deuxième adresse dans le 11e arrondissement de Paris. Pour en savoir plus, visitez le site de MoreySmith Photographies : Frédéric Baron-Morin
Il y a 7 ans et 149 jours

Benjamin Fournier : Buffets B60 et B30

  Si le design actuel est parfois caractérisé par un minimalisme franc, il n'en est rien dans le travail de Benjamin Fournier qui s'inspire des années 1950 pour la réalisation de sa collection de buffets déclinés en plusieurs couleurs aussi pop les unes que les autres. Entièrement réalisé à la main, ce meuble aiguaiera les salons les plus tristes. Alors qu'il se destinait à une carrière dans le paysagisme, Benjamin Fournier se tourne au final vers les métiers du design et des arts verriers de l'ESDMAA " l'École Supérieure de Design et Métiers d'Art d'Auvergne ", dont il sort diplômé en 2013 avec la réalisation de la lampe VAALEA, alliant avec finesse le verre et le béton. Derniers nés du créateur " membre du collectif Made in France en Transparence, un groupe de designers promouvant la fabrication de mobilier de manière artisanale et issu de matière première française ", les buffets B60 et B30 sont la synthèse de son amour pour la matière et la finesse de son approche. " J'ai dessiné cette gamme pour proposer une identité intemporelle et durable. Le rythme graphique des rayures vient dynamiser et mettre en avant le veinage du bois. Ses formes et l'utilisation du cintrage de bois font référence au travail du célèbre ébéniste et industriel Michael Thonet. " Benjamin Fournier, designer Réalisé en frêne massif et en contreplaqué moulé, ces petits meubles " 97 centimètres de haut pour 1,50 mètre de long et 68 centimètres de large ", se distinguent par une finition différente du bois, ajourée pour le plateau et rainurée pour les portes dont les couleurs personnalisables, varient du rose, jaune, mauve, vert ou beige. Une collection ensoleillée à suivre de près, puisque de nombreuses déclinaisons " table basse, console ou encore fauteuil " verront bientôt le jour. Pour en savoir plus, visitez le site de Benjamin Fournier Photographies : Benjamin Fournier
Il y a 7 ans et 207 jours

A+A Cooren et David de Gourcuff : Tiss-Tiss

Depuis maintenant près de 20 ans, le Prix Liliane Bettencourt pour l'intelligence de la main récompense le savoir-faire des professionnels des métiers d'art et de la création français. Parmi les trois prix remis à cette occasion, Dialogue récompense une collaboration entre un designer et un artisan. Primée le mois dernier, retour sur l'association de David de Gourcuff, fondeur et le studio A+A Cooren pour leur fauteuil Tiss-Tiss. Grâce à son esthétique et aux études préalables qu'il a nécessité, le siège Tiss-Tiss, réalisé à partir d'un alliage d'aluminium, matériau caractérisé par sa légèreté et sa résistance à la corrosion, a séduit le prestigieux jury composé d'India Mahdavi " architecte et designer ", Dominique Perrault " architecte ", Ludovic Avenel " ébéniste, lauréat de l'édition passée ", Hervé Barbaret " Secrétaire général du ministère de la Culture ", Olivier Gagnère " designer ", Alberto Cavalli " directeur de la Fondation Cologni pour les métiers d'art à Milan ", Pierre Hermé " pâtissier ", et Catherine Pégard " présidente de l'établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles. " Cette "uvre est avant tout l'expression d'une étroite collaboration, la mise en commun de savoir-faire très différents dès la naissance d'un projet. " Aki et Arnaud Cooren, designers et fondateurs d'A+A Cooren En effet, avec une maîtrise sans faille de la fonderie, du sable d'empreinte et de la coulée du métal, les créateurs de Tiss-Tiss ont restitué la texture et la couleur bleu indigo d'un tissu, qui n'est pas sans rappeler le bleu de travail, uniforme réglementaire dans le domaine de la sidérurgie. Une prouesse rendue possible grâce à de nombreuses recherches sur le travail de la ciselure et la teinte de l'aluminium. Le meuble est composé de cinq plaques aux bords arrondis, soudées puis assemblées et agrémentées de baguettes du même matériau installées aux intersections, assurant ainsi sécurité de l'assise et une finition impeccable. Un projet alliant tradition industrielle et allure contemporaine qui valorise les métiers d'art et de l'artisanat avec brio. Pour en savoir plus, visitez le site de A+A Cooren Photographies : DR Fondation Bettencourt Schueller
Il y a 7 ans et 223 jours

Événement : Shiro Kuramata à la Galerie Wauthier

La toute jeune galerie Wauthier " ouverte en juillet 2017 ", en plein c"ur du Marais à Paris (3e) accueille une rétrospective dédiée au travail du designer japonais Shiro Kuramata. Rassemblant une vingtaine d'"uvres, l'exposition, à découvrir jusqu'au 30 décembre 2017, témoigne de l'univers poétique de l'ancien membre du groupe Memphis. Proche du designer italien Ettore Sottsass, fondateur du groupe Memphis en 1980 à Milan, Shiro Kuramata réalise des objets élégants, marqués par des influences diverses telles que le Bahaus ou le design nippon caractérisé par l'épure. Un style qui a notamment attiré l'attention du MoMA de New York (USA) ou encore du Centre Pompidou de Paris (4e), intégrant certaines des réalisations de Kuramata à leur prestigieuse collection permanente. " Les créations de Kuramata restent en suspens dans un état de flottement ésotérique, mais elles sont en même temps remplies de vie et de sensualité. " Matthias Dietz et Michael Mönninger, critiques d'art et de design Au-delà de leur fonctionnalité, les éléments de mobilier imaginés par le designer " telle que la série de fauteuils How High The Moon ", bénéficient d'une esthétique aérienne et raffinée. Le corpus présenté à la galerie Wauthier devient ainsi une ode à la poésie, une invitation à la rêverie. Entre pièces rares et "uvres mondialement connues " comme Sealing of Roses, bloc de plexiglas renfermant deux roses intactes, réalisé en 1989 ", la rétrospective permet de redécouvrir le travail minimaliste de Kuramata. Une manifestation qui ravira les amoureux de la discipline et de son disciple. Shiro Kuramata, jusqu'au 30 décembre à la galerie Wauthier, Paris (3e). Pour en savoir plus, visitez le site de Shiro Kuramata Photographies : DR Galerie Wauthier
Il y a 7 ans et 223 jours

Événement : Shiro Kuramata à la Galerie Wauthier

La toute jeune galerie Wauthier " ouverte en juillet 2017 ", située en plein c"ur du Marais à Paris (3e) accueille une rétrospective dédiée au travail du designer japonais Shiro Kuramata. Rassemblant une vingtaine d'"uvres, l'exposition, à découvrir jusqu'au 30 décembre 2017, témoigne de l'univers poétique de l'ancien membre du groupe Memphis. Proche du designer italien Ettore Sottsass, fondateur du groupe Memphis en 1980 à Milan, Shiro Kuramata réalise des objets élégants, caractérisés par des influences diverses. Un style situé entre Bahaus occidental et épuration nippone qui a attiré notamment l'attention du MoMA à New York (USA) ou encore du Centre Pompidou de Paris (4e), qui ont intégré certaines de ses réalisations dans leur prestigieuse collection permanente. " Les créations de Kuramata restent en suspens dans un état de flottement ésotérique, mais elles sont en même temps remplies de vie et de sensualité. " Matthias Dietz et Michael Mönninger, critiques d'art et de design Au-delà de leur fonctionnalité, les éléments de mobilier " que la série de fauteuils How High The Moon ", imaginés par le designer bénéficient d'une esthétique aérienne et raffinée et le corpus présenté à la galerie Wauthier devient ainsi une ode à la poésie, une invitation à la rêverie. Entre "uvres mondialement connues " comme Sealing of Roses, bloc de plexiglas renfermant deux roses intactes réalisé en 1989 ", et pièces rares, la rétrospective permet de redécouvrir le travail minimaliste de Kuramata. Une manifestation qui ravira les amoureux de la discipline désireux de connaître le travail du créateur japonais d'un nouvel "il. Shiro Kuramata, jusqu'au 30 décembre à la galerie Wauthier, Paris (3e). Pour en savoir plus, visitez le site de Shiro Kuramata Photographies : DR Galerie Wauthier
Il y a 7 ans et 224 jours

Lina Ghotmeh : Restaurant du Palais de Tokyo

Le restaurant du Palais de Tokyo à Paris (16e) a fait peau neuve ! Fruit du travail de l'architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l'établissement accueille les affamés férus d'art dans un cadre alliant raffinement et matériaux bruts. Un régal pour les yeux comme les papilles. Réparti sur 553 mètres carrés, le nouvel espace de restauration du Palais de Tokyo est organisé en trois salles disposées en enfilade, de la plus ouverte à la plus intimiste, dans l'esprit industriel de la réhabilitation du centre d'art réalisée par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en 2014. Une esthétique brute qui fait également écho à Beyrouth (Liban), ville natale de Lina Ghotmeh, dont les bâtiments portent encore les stigmates de la guerre civile qui a touché le pays de 1975 à 1990. Dans la continuité des "uvres présentées par le musée, la première salle, où se déroule des performances culinaires est nommée Ready-Made, en référence aux "uvres de Marcel Duchamp. Elle donne accès à l'ensemble des galeries et invite les visiteurs à prendre place de façon informelle. Dans ce but, l'endroit est rythmé par différentes hauteurs d'assises : quand des gradins en béton agrémentés de tablettes en laiton appellent à la rencontre entre amis, des canapés et des fauteuils confortables accueillent les clients désireux de s'installer à leurs aises pour déjeuner, tandis que des tabourets placés le long d'un comptoir en marbre permettent aux visiteurs de ne pas perdre une miette des expositions, même pendant leur repas. Modulable, le lieu rappelle la scénographie évolutive du musée, où les parois ont spécialement été conçues pour être déplacées sans contrainte, de façon à s'adapter à tout type d'exhibition, procurant aux spectateurs un sentiment de renouveau à chaque saison. " Dans ce projet, j'ai souhaité souligner les grands volumes de la nef, dialoguer et remontrer autrement sa matière. On ne peut pas intervenir dans le Palais sans le penser comme une "uvre en soi, une "uvre totale. " Lina Ghotmeh, architecte Vient ensuite la pièce maîtresse, Les Grands Verres, aux 300 suspensions lumineuses épurées qui surplombent la surface. Organisé autour d'un long bar en terre compactée réalisé par la société française Quixotic Projets, ce deuxième acte gastronomique est plus intimiste que le précédent. Ici, pas question d'entendre la conversation de ses voisins ! Chaque groupe mange dans des box en bois avec banquettes, tables et chaises dessinées par l'architecte. Un espace unique dans lequel le mobilier aux matériaux naturels se combine avec brio à la brutalité du mythique centre culturel de Paris. La dernière pièce, nommée Glass House est quant à elle réservée aux privatisations. Prévue pour recevoir de grands groupes, cette zone transparente est organisée autour d'une large table tripode en marbre brun. Des courbes que l'on retrouve également dans l'éclairage composé d'un ensemble d'ampoules à la lumière blanche formant un parcours sinueux ainsi que dans l'escalier hélicoïdal menant à une terrasse pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes. Un programme qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit du Palais de Tokyo, mêlant structure décharnée et élégance, à l'image des "uvres contemporaines qui y sont montrées. Pour en savoir plus, visitez le site de Lina Ghotmeh  Photographies : Takuji Shimmura  
Il y a 7 ans et 224 jours

Lina Ghotmeh : Restaurant du Palais de Tokyo

Le restaurant du Palais de Tokyo à Paris (16e) a fait peau neuve ! Fruit du travail de l'architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l'établissement accueille les affamés férus d'art dans un cadre alliant raffinement et matériaux bruts. Un régal pour les yeux comme les papilles. Réparti sur 553 mètres carrés, le nouvel espace de restauration du Palais de Tokyo est organisé en trois salles disposées en enfilade, de la plus ouverte à la plus intimiste, dans l'esprit industriel de la réhabilitation du centre d'art réalisée par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en 2014. Une esthétique brute qui fait également écho à Beyrouth (Liban), ville natale de Lina Ghotmeh, dont les bâtiments portent encore les stigmates de la guerre civile qui a touché le pays de 1975 à 1990. Dans la continuité des "uvres présentées par le musée, la première salle, où se déroule des performances culinaires est nommée Ready-Made, en référence aux "uvres de Marcel Duchamp. Elle donne accès à l'ensemble des galeries et invite les visiteurs à prendre place de façon informelle. Dans ce but, l'endroit est rythmé par différentes hauteurs d'assises : quand des gradins en béton agrémentés de tablettes en laiton appellent à la rencontre entre amis, des canapés et des fauteuils confortables accueillent les clients désireux de s'installer à leurs aises pour déjeuner, tandis que des tabourets placés le long d'un comptoir en marbre permettent aux visiteurs de ne pas perdre une miette des expositions, même pendant leur repas. Modulable, le lieu rappelle la scénographie évolutive du musée, où les parois ont spécialement été conçues pour être déplacées sans contrainte, de façon à s'adapter à tout type d'exhibition, procurant aux spectateurs un sentiment de renouveau à chaque saison. " Dans ce projet, j'ai souhaité souligner les grands volumes de la nef, dialoguer et remontrer autrement sa matière. On ne peut pas intervenir dans le Palais sans le penser comme une "uvre en soi, une "uvre totale. " Lina Ghotmeh, architecte Vient ensuite la pièce maîtresse, Les Grands Verres, aux 300 suspensions lumineuses épurées qui surplombent la surface. Organisé autour d'un long bar en terre compactée réalisé par la société française Quixotic Projets, ce deuxième acte gastronomique est plus intimiste que le précédent. Ici, pas question d'entendre la conversation de ses voisins ! Chaque groupe mange dans des box en bois avec banquettes, tables et chaises dessinées par l'architecte. Un espace unique dans lequel le mobilier aux matériaux naturels se combine avec brio à la brutalité du mythique centre culturel de Paris.La dernière pièce, nommée Glass House est quant à elle réservée aux privatisations. Prévue pour recevoir de grands groupes, cette zone transparente est organisée autour d'une large table tripode en marbre brun. Des courbes que l'on retrouve également dans l'éclairage composé d'un ensemble d'ampoules la lumière blanche formant un parcours sinueux ainsi que dans l'escalier hélicoïdal menant à une terrasse pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes.Un programme qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit du Palais de Tokyo, mêlant structure décharnée et élégance subtile, à l'image des "uvres contemporaines qui y sont montrées. Pour en savoir plus, visitez le site de Lina Photographies : Takuji Shimmura  
Il y a 7 ans et 224 jours

Jean-Michel Wilmotte installé à l'Académie des Beaux-Arts

Ce 25 octobre 2017, Jean-Michel Wilmotte a été installé au sein de l'Académie des Beaux-Arts, au cours d'une cérémonie officielle sous la Coupole de l'Institut de France. Élu le 25 février 2015 au fauteuil de l'architecte Michel Folliasson (1925-2011), il devient le huitième membre de la section architecture.