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Résultats de recherche pour gares

(571 résultats)
Il y a 2 ans et 349 jours

Davantage de transactions immobilières dans les villes moyennes, selon une étude

Le nombre de transactions immobilières dans les 200 villes moyennes étudiées (hors Ile-de-France et Mayotte) a ainsi augmenté de 17% depuis 2018, d'après cette étude de l'Agence nationale de la cohésion des territoires et du Conseil supérieur du notariat.La hausse atteint même 20% en tenant compte des agglomérations alentour.Les ventes immobilières avaient marqué le pas en 2020, première de la pandémie de Covid-19 et des confinements, avant de reprendre en 2021."Il y a un marché immobilier dynamique dans la plupart des villes Action Cœur de ville", qui "confirme cette nouvelle attractivité", s'est félicité le préfet Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme ACV.Sur les 200 villes étudiées, 185 ont connu une augmentation du volume des ventes. Parmi les 15 autres, celles connaissant les plus importants replis se trouvent dans le Grand-Est (Haguenau, Colmar, Guebwiller, Vitry-le-François), en Guadeloupe (Les Abymes, Basse-Terre) et en Guyane (Saint-Laurent-du-Maroni).L'envie de vert et d'espace exprimée par les Français à la sortie du premier confinement, au printemps 2020, se retrouve dans les statistiques : depuis 2020, la part des acquisitions dans les villes de moins de 3.500 habitants augmente, légèrement mais de manière significative."On a le sentiment de voir une volonté de pierre verte, qui s'est prolongée avec le premier confinement. Pour autant, on n'est pas sur un exode urbain", a noté Me Peggy Montesinos, chargée des statistiques immobilières au Conseil supérieur du notariat.Le plan ACV a mobilisé, entre prêts et subventions, 5 milliards d'euros en 5 ans (2018/2022), de la part de l'Etat, la Caisse des dépôts et consignations (CDC), l'Agence nationale de l'habitat (Anah) et le groupe Action Logement, cogéré par patronat et syndicats. Avec pour ambition d'améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et de conforter le rôle moteur de ces villes.M. Mouchel-Blaisot remettra mi-juillet au gouvernement un rapport suggérant des pistes pour le prolongement, déjà annoncé, d'ACV sur la période 2023-2026. Parmi ces pistes: la lutte contre l'étalement urbain et l'adaptation au réchauffement climatique. Le rapport se focalisera également sur les quartiers des gares et les entrées des villes.
Il y a 2 ans et 350 jours

Les bornes de recharge pour véhicules électriques descendent en sous-sol

L'opérateur Q-Park a annoncé mardi l'installation de 4.000 bornes de recharge d'ici à 2025 dans ses parkings français, où il gère 126.000 places. Le leader français du stationnement, Indigo, a déjà installé 1.050 points de recharge et en a annoncé presque 7.000 de plus d'ici 2025."Notre ambition est d'amener ce service de recharge en coeur de ville", a déclaré à l'AFP Michèle Salvadoretti, directrice générale de Q-Park France. Les bornes prévues par Q-Park délivrent une puissance moyenne de 7 à 22 kilowatts, visant les automobilistes qui "viennent trois heures pour faire des courses, se garer la nuit ou pendant leur travail". Q-Park prévoit notamment d'installer ses premières bornes dans les souterrains de La Défense, où les salariés des tours commencent à s'équiper en véhicules électriques.Les Airbnb du parking sont aussi sur les rangs : la plateforme Yespark, qui loue des places inoccupées sous des immeubles d'habitation, a installé 300 bornes à Paris en 2021 et prévoit d'accélérer en 2022.Ces annonces donnent un coup d'accélérateur à l'équipement des villes en bornes ouvertes au public, qui a pris du retard en France. Si les particuliers ont commencé à s'équiper et que les bornes ouvertes au public fleurissent sur certains grands axes routiers et sur les parkings de supermarchés, elles restent encore bien absentes des centre-villes."Pour être au bon niveau d'équipement du territoire, il manque 15.000 bornes d'ici 2025", avait indiqué le ministre des Transports fin 2021.Alors que la Commission européenne compte interdire la vente de véhicules thermiques en 2035, la loi l'orientation des mobilités (LOM) impose de connecter une place sur vingt dans les parkings des bâtiments d'entreprises existants, et de pré-équiper 20% des places dans les nouveaux parkings depuis 2021. Une aide publique couvre les coûts de fourniture et d'installation à hauteur de 60%.Entre 15 et 30 euros le pleinParallèlement, de nombreuses métropoles comptent sur les parkings souterrains pour accueillir les voitures chassées du stationnement en surface.Mais les contraintes de sécurité incendie rendent coûteuse l'installation de bornes souterraines. Jusqu'en 2009, la loi limitait à trois le nombre de véhicules électriques garés en sous-sol. Désormais, si un opérateur veut installer plus de 20 bornes à un étage, des bornes ultra-rapides, ou en installer en dessous du très demandé premier niveau du parking, il faut qu'il équipe tout le niveau de coûteux "sprinklers", des extincteurs automatiques à eau."Le coût du sprinklage peut être prohibitif par rapport à une équation de la recharge qui n'est déjà pas simple", explique Quentin Derumaux, auteur d'une étude sur les bornes pour le cabinet Sia Partners."Les opérateurs peuvent aussi se trouver en concurrence avec une offre que la collectivité locale déploie en voirie et sans trop de visibilité sur ce qu'elle va déployer", relève-t-il.Q-Park va lancer son offre à un tarif avantageux (hors coût du parking), à un euro la charge et 30 centimes le kWh, sans contrainte de temps, soit entre une quinzaine et une trentaine d'euros le "plein", selon la taille de la batterie.La tarification pourrait évoluer dans quelques années avec la multiplication des voitures électrifiées, et notamment prendre en compte le temps de charge pour accélérer les rotations et éviter les voitures-ventouses, a précisé Q-Park.D'autres opérateurs souterrains misent déjà sur la charge rapide (entre 20 minutes et une heure pour le plein), notamment à destination des flottes d'entreprises, des loueurs, des VTC et taxis.Total prévoit d'installer dix stations de recharge avec des bornes de 50 kW dans des parkings souterrains parisiens. Indigo a également annoncé la signature prochaine d'un partenariat pour lancer dès 2022 des stations puissantes dans une quarantaine de parkings français.
Il y a 2 ans et 353 jours

Bientôt des bornes de recharge pour voitures électriques dans les hôtels des enseignes Accor

A partir de fin 2022, seront progressivement équipés en "bornes de recharge rapide et ultrarapides", 68 établissements "principalement situés en zones urbaines", - soit un total de 362 points de charge- "en commençant par Paris et Lyon", précise un communiqué commun jeudi.Ces stations de recharge, "intégralement alimentées en énergie verte, seront accessibles à tous", "clients des hôtels, particuliers en itinérance ou encore flottes professionnelles (taxis, VTC, logistique, autopartage...)Les parkings des hôtels seront accessibles 24 heures sur 24 et 7jours sur 7 et les automobilistes "pourront bénéficier des services des hôtels pendant la charge de leur véhicule", précisent les partenaires. "Notre réseau d'hôtels offre un maillage territorial unique, qui doit être mis au service des utilisateurs de voitures électriques", estime Franck Bermond, directeur technique d'ESG AccorInvest, cité par le communiqué."Cet engagement vise à faciliter la mise en place des zones à faibles émissions dans toutes les agglomérations de plus de 150.000 habitants, à la suite de l'adoption de la loi Climat et résilience", rappellent les deux entreprises.Electra sera chargée de l'installation et de l'exploitation des stations, et pourra ainsi s'"ancrer plus encore dans les principales métropoles de France autour des grands axes routiers, des gares et des aéroports", affirme Aurélien de Meaux, co-fondateur en 2021 de la société au côté Augustin Derville et Julien Belliato.Autrefois pôle immobilier d'Accor, qui n'en possède plus que 30%, la société AccorInvest est propriétaire et exploitante d'un parc de 800 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...) dans 27 pays, en Europe, en Amérique Latine et en Asie.
Il y a 2 ans et 355 jours

Yanis Ourabah : Alors on danse…

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine « J’ai pris quelque 700 photos pour 80 retenues. Le lieu était sombre, il fallait bien cela pour bien rendre parfaitement le mouvement de la danse. » [©Yanis Ourabah] Photographe professionnel à Lyon, Yanis Ourabah officie surtout dans la construction, l’architecture et l’industrie. Et plus précisément sur le chantier du prolongement du métro B de Lyon depuis 3 ans, pour le compte de Demathieu Bard. Il participe à immortaliser les suivis des chantiers à destination des architectes et des promoteurs immobiliers. « Je suis l’évolution du chantier depuis ses débuts et ça tombe bien, j’ai grandi dans le coin et je suis fasciné par ce chantier ! » A côté de cela, « en 2012, j’ai créé un projet qui s’appelle “Dance in Lyon”. Et qui a pour but de sortir la danse classique et contemporaine des studios et de faire découvrir la ville de Lyon grâce à cet art. Demathieu Bard a été enchanté par l’idée de réaliser une séance dans le tunnel du prolongement du métro B ! » Pleins-feux sur le chantier Ouverte en 1978, la ligne B dessert l’agglomération lyonnaise sur 8 km entre Villeurbanne et Oullins. Jusqu’alors doté de dix stations, le parcours a été prolongé de presque 2,5 km avec la construction en sous-sol de deux nouvelles stations : Oullins Centre et le terminus Saint-Genis-Laval – Hôpitaux Sud. Les travaux de génie civil ont comporté la réalisation d’un tunnel de 2,4 km et la construction de deux gares. Mais aussi, la création d’un puits d’attaque au niveau des hôpitaux Lyon Sud, un rameau de raccordement au puits du Grand Revoyet. Et enfin, l’adaptation du puits Orsel existant, situé derrière l’ancien terminus d’Oullins, pour évacuer le tunnelier et, en phase d’exploitation, ventiler les espaces souterrains. De la danse en sous-sol… Yanis Ourabah sublime le prolongement de la ligne B du métro de Lyon. [©Yanis Ourabah]Ses différentes séries ont aussi pour ambition de dévoiler la ville de Lyon à travers un œil unique, celui d’un amoureux du mouvement et de la grâce. [©Yanis Ourabah]Le photographe Yanis Ourabah suit l’évolution du chantier du prolongement du métro B de Lyon depuis ses débuts. [©Yanis Ourabah]« J’aime rechercher des lieux insolites à Lyon. Je me balade souvent seul en vélo. » [©Yanis Ourabah]« J’aime le contraste saisissant entre la dureté du béton, son graphisme épuré et la grâce de la danse. » [©Yanis Ourabah] « J’aime le contraste saisissant entre la dureté du béton, son graphisme épuré et la grâce de la danse. Ce tunnel était parfait pour cela… Mon objectif est d’amener de la légèreté et de l’élégance dans un environnement dur, froid, industriel et bétonné ! Montrer qu’un chantier peut être photogénique. Avec les deux danseuses et le danseur professionnels, nous sommes restés dans cet environnement poussiéreux et bruyant pendant 3 h. J’ai pris quelque 700 photos pour 80 retenues. Le lieu était sombre, il fallait bien cela pour bien rendre parfaitement le mouvement de la danse. » Yanis Ourabah sublime ainsi ce prolongement de la ligne B du métro de Lyon. Une démarche artistique double Ses différentes séries ont aussi pour ambition de dévoiler la ville de Lyon à travers un œil unique, celui d’un amoureux du mouvement et de la grâce. « J’aime rechercher des lieux insolites à Lyon. Je me balade souvent seul en vélo. J’arpente les rues, je repère des monuments…Si j’amène la danse hors de studios, je la mets en scène dans des hôtels 5* comme l’Intercontinental, dans des rooftop d’une clinique par exemple, dans des musées, ceux de Confluence ou le musée gallo-romain… Je fais à la fois découvrir la danse, mais aussi d’autres visages architecturaux de Lyon aux Lyonnais et aux touristes. Je me promène tel un globetrotter d’endroits en endroits toujours plus étonnants, comme les petites ruelles du quartier de La Guillotière, dans les IIIe et VIIe arrondissements… Je m’intéresse aux quartiers qui ont bougé ces dernières années comme La Confluence ou La Guillotière. » Yanis Ourabah vient de la photographie des sports extrêmes. En 2012, il a un déclic avec une série de photos sur une jeune danseuse. L’aventure avec ce médium commence : « Cette photographie est un substitut à celle de sports extrêmes. C’est une photo d’action. Il faut composer avec la lumière naturelle et l’environnement. Et surtout transmettre et retranscrire le style des artistes qui posent ». Une belle réussite… Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 360 jours

Pour le téléphérique urbain de Toulouse, Séquences à l’habillage

En mai 2022, a été inauguré à Toulouse (Haute-Garonne) le nouveau téléphérique urbain Tisséo. L’agence toulousaine Séquences avait en charge l’intégration de l’ouvrage dans son environnement. Les trois stations de cette nouvelle ligne sont habillées de tôle perforée Gantois Architecture. L’ouvrage a été réalisé (exploitation, télécabines et gares comprises) par Poma, leader mondial et français […] L’article Pour le téléphérique urbain de Toulouse, Séquences à l’habillage est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

Une plainte d'associations pour détournement de fonds publics sur une partie du projet de la Gare d'Austerlitz

Dans le document envoyé au parquet de Paris le 19 mai et que l'AFP a pu consulter, l'avocat des associations InCOPruptibles, SOS Paris et France Nature Environnement (FNE) Paris estime que "l'acquisition de l'ensemble immobilier A7A8 du projet Austerlitz par l'AFD constitue un détournement de fonds publics".L'AFD, établissement public qui met en oeuvre la politique de développement de la France à l'étranger, doit racheter ce vaste ensemble de 50.000 m2 de bureaux pour "un total de 924 millions d'euros", souligne Jérôme Karsenti en se basant sur l'avis très critique du Conseil immobilier de l'Etat rendu en juin 2021.Le coût estimé de l'opération, entre 17.000 et 18.000 euros le m2, "est particulièrement élevé" dans une zone où le prix moyen est évalué à 12.000 euros le m2, estiment les plaignants pour qui l'achat "ne présente aucun intérêt financier pour l'AFD" et la contraint "à poursuivre une activité de bailleur de fonds" qui se trouve "hors de son objet social".Selon le Conseil immobilier de l'Etat, l'AFD prévoit en effet la location ou la vente à un tiers de 8.000 m2 mais concède "que la superficie inutile" à ses besoins "pourrait être sensiblement supérieure" aux évaluations initiales, notamment en raison du développement du télétravail.Objectifs environnementauxPour les plaignants, la superficie excédentaire culmine ainsi à plus de 40% de la surface totale, ce qui démontre que "l'acquisition des 50.000 m2 n'est pas directement utile à l'AFD".Enfin, pour les trois associations, la construction de ce bâtiment est "contraire aux objectifs environnementaux et sociaux de l'AFD", le Conseil immobilier de l'Etat ayant souligné le "hiatus entre la posture environnementale de l'Agence et la solution immobilière retenue dont la frugalité n'est pas la principale qualité"."Si l'on considère que la construction d'un bâtiment représente 60% des dégagements de gaz à effet de serre, le choix d'un site à construire" aux dépens de biens existants "interroge", avait encore écrit le Conseil immobilier de l'Etat."Figure majeure de l'Accord de Paris", l'AFD "porte ainsi directement atteinte à la crédibilité de ses engagements" en finançant le projet immobilier porté par la Semapa, l'aménageur de la Ville de Paris pour ce secteur, et la filiale de la SNCF Gares et Connexions, estiment les plaignants.Les élus écologistes du Conseil de Paris, alliés de la maire PS Anne Hidalgo favorable au projet, se sont en 2021 alliés à l'opposition de droite pour réclamer une remise à plat du projet afin de le "dédensifier"."Aucun argent de l'aide au développement ne va servir à financer le siège de l'AFD", a réagi auprès de Mediapart Bertrand Walckenaer, directeur général adjoint de l'AFD. Selon lui, cette dernière "ne fait pas construire un bâtiment mais acquiert des bureaux au sein d'un projet beaucoup plus vaste"."Nous ne sommes que les utilisateurs d'un bâtiment", a ajouté M. Walckenaer.
Il y a 3 ans et 10 jours

Un ouvrier grièvement blessé sur un chantier du Grand Paris Express

"Il a été rapidement pris en charge par les services de secours et hospitalisé", a indiqué la Société du Grand Paris (SGP), maître d'ouvrage de ce vaste projet d'aménagement.Les faits se sont déroulés un peu avant 10H00 et les secours ont pu l'extraire environ une heure plus tard, selon le récit des pompiers.La victime, un homme âgé d'une quarantaine d'années, a été "secourue dans une emprise à 30 mètres sous terre", ont-ils détaillé."Des investigations permettront de déterminer les circonstances de l'accident", a précisé la SGP.Le chantier de la gare est "à l'arrêt" le temps de l'enquête, selon cette source.Située à l'est de la métropole, la future gare de Clichy-Montfermeil se trouve sur la future ligne 16 du métro, qui desservira dix gares principalement en Seine-Saint-Denis.Le chantier de cette ligne a déjà été endeuillé en décembre 2020 à La Courneuve. Un ouvrier de 41 ans avait péri en chutant dans une cuve à broyer située à 30 mètres de profondeur.En janvier, un deuxième ouvrier avait par ailleurs été tué par une chute accidentelle de matériel sur le chantier de la future gare majeure de Saint-Denis-Pleyel.Les 200 kilomètres du Grand Paris Express comprennent quatre lignes nouvelles de métro automatique, numérotées de 15 à 18, ainsi que des prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aujourd'hui mal desservis.Après des retards, les nouvelles lignes sont désormais prévues pour entrer en service de façon progressive entre 2025 et 2030.
Il y a 3 ans et 11 jours

Grand Paris Express : Schindler pose les premiers escaliers mécaniques dans la future gare Villejuif Institut Gustave-Roussy

Schindler, leader de la mobilité verticale, assurera le transport des voyageurs sur 8 gares du tronçon sud de la future ligne 15 qui reliera 22 communes dans quatre départements franciliens. Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, annonce ce jour la pose d’un premier escalier mécanique dans la future gare emblématique Villejuif […]
Il y a 3 ans et 11 jours

Après quatre ans de retard, la nouvelle ligne de métro londonienne Elizabeth Line ouvre

Cette ligne réduit drastiquement les trajets sur l'axe reliant notamment le quartier financier de Canary Wharf et l'aéroport international d'Heathrow et désenclave considérablement des quartiers de la capitale britannique.Elle entre en service 15 ans après le feu vert du gouvernement à sa construction et un peu plus d'une semaine avant les célébrations des 70 ans de règne de la reine Elizabeth II, en l'honneur de qui elle a été baptisée."Ce n'est pas seulement taillé pour Sa Majesté la reine, c'est taillé pour les Londoniens, pour les Britanniques, pour les touristes", a déclaré le maire de Londres, Sadiq Khan, à des journalistes.Pour le premier jour de fonctionnement, des milliers d'usagers se sont montrés impatients d'étrenner la nouvelle ligne, certains faisant la queue dès l'aube devant la station de Paddingdon (ouest de Londres), d'autres se prenant en photo une fois à l'intérieur.A 10H00 du matin, environ 130.000 déplacements avaient été effectués sur la nouvelle ligne, a indiqué l'opérateur londonien de transports publics Transport for London.David, la soixantaine, était dans l'un des premiers trains arrivant à Abbey Wood, au sud-est de Londres, mardi matin, après avoir terminé son travail d'agent de sécurité à Farringdon, dans le centre de Londres. "C'est un grand changement, ça me fait gagner 50% de mon temps. J'étais très impatient", explique-t-il à l'AFP.Neuf gares ont été créées dans le centre-ville pour cette ligne, avec des trains toutes les cinq minutes de 06H30 à 23H00."Réduit de moitié""Je suis ravie de voir à quel point c'est rapide", se félicite Niyana Saratatt, 45 ans, qui l'a empruntée d'Abbey Wood jusqu'au centre de Londres, où elle travaille. "Jusqu'à présent je dois prendre un train, un bus et un métro. Cela réduira mon trajet de moitié".La ligne a été inaugurée la semaine dernière par la reine Elizabeth II qui a fait une rare apparition publique à cette occasion.Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré sur Twitter être "absolument ravi" de l'ouverture de cette ligne qui devrait, selon lui, stimuler l'économie britannique de 42 milliards de livres sterling (49 milliards d'euros).Son ouverture est un soulagement après des années de retard.Ce projet lancé il y a 15 ans et censé être achevé en décembre 2018 a pris quatre ans de retard et son budget a explosé pour atteindre environ 19 milliards de livres (22,5 milliards d'euros au cours actuel), près d'un tiers de plus que prévu au départ.Pour autant, une station du centre ville (Bond Street) n'est pas encore ouverte et la ligne a été lancée pour l'instant en trois tronçons distincts nécessitant des changements avant d'être reliés.Dans un premier temps, les trains ne circuleront pas le dimanche à l'exception du dimanche 5 juin en pleines célébrations du jubilé de platine.Pour les personnes handicapées, l'accès adapté des stations change la donne, souligne Brendan Taylor, 18 ans, en fauteuil roulant. "Si je voulais aller de Paddington à Westminster, ça me prendrait environ une heure et demie parce que le métro est tellement inaccessible", déclare-t-il à l'AFP. "Lorsque Bond Street ouvrira, cela me prendra environ 15 minutes".Transport for London estime que le nombre annuel de passagers atteindra 170 millions d'ici 2026.L'Elizabeth Line est lancée dans une période difficile pour les transports londoniens, avec des finances plombées par la pandémie de Covid-19 nécessitant injections de fonds publics et fortes hausses de tarifs. Avec la popularisation du télétravail, le trafic du métro reste en moyenne bien inférieur à sa moyenne d'avant la pandémie.
Il y a 3 ans et 18 jours

Grand Paris Express : les travaux des gares aériennes de la ligne 18 démarreront cet été

CONTRATS. La Société du Grand Paris a attribué les marchés pour la construction et l'aménagement des trois gares aériennes qui jalonneront la partie viaduc de la ligne 18 : Palaiseau, Orsay-Gif et CEA Saint-Aubin.
Il y a 3 ans et 25 jours

LA GARE, PROGRAMME UTILITAIRE ET SYMBOLIQUE - Livre

Malgré ses deux siècles d'existence, le transport par rail, compte tenu de ses atouts environnementaux, devrait avoir encore de beaux jours devant lui. Une bonne raison pour retracer son histoire et surtout celle de ses gares, édifices riches de promesses, celles d'un ailleurs facilement atteignable, en suivant deux lignes métalliques au sol qu'on appellera […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 26 jours

Ellipse signe une réhabilitation haute en couleur de la cité de l'Étoile, à Bobigny

Malgré ses deux siècles d'existence, le transport par rail, compte tenu de ses atouts environnementaux, devrait avoir encore de beaux jours devant lui. Une bonne raison pour retracer son histoire et surtout celle de ses gares, édifices riches de promesses, celles d'un ailleurs facilement atteignable, en suivant deux lignes métalliques au sol qu'on appellera […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 30 jours

LES TERRES DÉPLACÉES de la métropole parisienne, par ANNE-MARIE FILAIRE

Depuis plus de vingt ans, Anne-Marie Filaire s'intéresse au paysage et aux frontières, souvent bouleversées par les conflits. En 2018, la photographe a entamé un travail consacré aux terres excavées de la métropole parisienne, notamment pour la création des quatre lignes de métro du Grand Paris Express dont les gares doivent surgir […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 31 jours

À Pont-de-l'Arche, une nouvelle peau low-tech pour le gymnase, par ACAU

Depuis plus de vingt ans, Anne-Marie Filaire s'intéresse au paysage et aux frontières, souvent bouleversées par les conflits. En 2018, la photographe a entamé un travail consacré aux terres excavées de la métropole parisienne, notamment pour la création des quatre lignes de métro du Grand Paris Express dont les gares doivent surgir […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 34 jours

Finir la ligne 14 pour les JO, priorité de la Société du Grand Paris

Jean-François Monteils, arrivé en mars 2021 à la tête de l'organisme public chargé de construire l'ouvrage, avait entériné plusieurs retards en juillet, pour cause de pandémie et de difficultés techniques. Notamment le premier tronçon de la ligne 16 en Seine-Saint-Denis, qui était présentée comme une liaison majeure pour les JO et n'ouvrira pas avant la mi-2026.Il reste dans le programme des JO les prolongements de la ligne 14, construits avec la RATP au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel --où doit être construit le village olympique-- et au sud jusqu'à l'aéroport d'Orly. "Aujourd'hui, je dors quasiment sur une oreille et demie, ce qui est beaucoup", affirme le patron de la SGP dans un entretien à l'AFP.La "sécurisation" de l'ouverture de "la 14" en mars-avril 2024 est un "objectif stratégique" qui occupe "des équipes dédiées", explique-t-il.Les choses avancent bien sur les autres lignes en travaux, remarque-t-il. Y compris sur des sections contestées, comme du côté du Triangle de Gonesse (Seine-Saint-Denis) ou sur le plateau de Saclay (Yvelines) où des opposants craignent que l'arrivée du métro n'entraîne une urbanisation à outrance.La SGP est chargée de construire, d'ici 2030, 200 km de métro automatique, avec quatre lignes nouvelles --numérotées de 15 à 18-- et les prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers sensibles de Seine-Saint-Denis."Ça serait très étonnant qu'il y ait zéro conséquence" sur les chantiers, du fait des actuels problèmes d'approvisionnement en matériaux et composants et de la poussée inflationniste. "Mais aujourd'hui, je suis strictement incapable de les chiffrer", précise M. Monteils."On est supervigilants !"Projets immobiliersQuelles hausses des prix peut-on attendre ? Sont-elles déjà couvertes dans les contrats ? Et si oui, la SGP, société publique, a-t-elle intérêt à mettre en difficulté des entreprises dont les marges sont faibles ?"Ça vaut le coup qu'on en reparle dans six mois", lance-t-il. Pour l'instant, il s'en tient au budget, réactualisé en octobre de 35,6 à 36,1 milliards d'euros.Même réponse quand on l'interroge sur d'éventuels retards supplémentaires : M. Monteils n'a pour le moment "pas d'éléments objectifs" qui iraient en ce sens.Reste qu'il faut encore lancer une bonne partie de la ligne 15 (circulaire) à l'ouest, au nord et à l'est de Paris. La SGP a décidé de passer pour ces 45 km quatre gros marchés de "conception-réalisation" pour en sous-traiter la construction. Les appels d'offres sont en cours, et les contrats doivent être signés en 2023 et 2024, l'objectif étant d'achever les travaux à l'horizon 2030."Il va falloir se battre pour rester dans les délais", reconnaît M. Monteils.Quant au financement du Grand Paris Express, il est assuré "à 76%", se réjouit-il. La SGP a emprunté des milliards d'euros quand les taux d'intérêt étaient bas. "On sait payer (les chantiers) jusqu'en 2027/28, aujourd'hui."En attendant, la SGP s'intéresse de plus en plus à l'aménagement des quartiers des futures stations. Elle veut mettre "un peu de planification" dans ces nouveaux morceaux de ville, parler interconnexion des moyens de transport et s'investir dans la construction de logements."On a créé une filiale, SGP Immobilier, qui va prendre des participations dans des sociétés civiles de construction-vente que l'on créera avec des promoteurs immobiliers, après consultation", explique son président."Une centaine" de projets ont été identifiés, représentant "un million de mètres carrés de planchers constructibles" dans des quartiers de gares totalisant 32 millions de mètres carrés potentiels, précise-t-il. Il compte choisir ses premiers partenaires dès cette année.Maintenant que le chantier est bien engagé, la SGP s'interroge aussi sur son avenir, et sur la valorisation qu'elle pourrait faire de son expertise, ailleurs, une fois que le supermétro francilien sera achevé. "C'est évidemment une question qu'on doit se poser", lance M. Monteils.
Il y a 3 ans et 37 jours

Un projet Bercy-Charenton à Paris plus vert et moins dense

Les travaux de ce serpent de mer parisien, dont les premières études remontent au milieu des années 2000 sous le précédent maire Bertrand Delanoë, doivent désormais débuter "au mieux" en 2025 pour livraisons entre 2028 et 2030, a indiqué M. Grégoire lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville.Il n'y a aura aucun bâtiment de plus de 50 m de haut et la surface totale construite diminuera de moitié, passant de 500.000 m2 à 230.000 m2, notamment en raison de la création d'un parc d'au moins 3 hectares au cœur du futur quartier, a annoncé le bras droit de la maire PS Anne Hidalgo.Des immeubles devaient à l'origine être construits à l'emplacement de ce parc, sur un triangle de pleine terre situé au milieu de faisceaux ferroviaires.Juste à côté, une ancienne gare de marchandises aujourd'hui désaffectée sera elle finalement conservée dans un esprit de "préservation totale de l'héritage ferroviaire", a souligné M. Grégoire.Résultat, le projet ne prévoit plus que d'accueillir 3.500 habitants au lieu des 9.000 prévus en 2018, a indiqué M. Grégoire, même si 2.200 de plus pourraient être à terme logés dans des bureaux réversibles.Le projet vise à désenclaver non seulement la zone coincée entre les rails menant aux gares de Lyon et Bercy, la petite ceinture désaffectée, le périphérique et la Seine, mais aussi la commune voisine de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), via le prolongement de la rue Baron Le Roy qui sera surélevée pour franchir les boulevards des Maréchaux.Avec cette refonte, Bercy-Charenton "devrait coûter moins cher" à la Ville, avec 150 millions de déficit au lieu de 200 millions dans le projet d'origine, qui "imposait trop de lourdes contraintes", a souligné M. Grégoire, rappelant que l'aménageur de la Ville, la Semapa, doit racheter les terrains à la SNCF pour ensuite les revendre.Le compromis trouvé entre socialistes, Verts et communistes, les trois composantes de la majorité d'Anne Hidalgo, est très favorable aux écologistes. Présente lors de la conférence, Emmanuelle Pierre-Marie, la maire EELV du XIIe arrondissement, s'est félicitée de "l'absence d'immeuble de très grande hauteur" qui a "permis de trouver des consensus"."C'est une concession du groupe communiste, sinon il n'y avait rien", a réagi auprès de l'AFP Nicolas Bonnet-Oulaldj, chef des élus communistes parisiens et élu du XIIe."Si le projet ne sort pas, on n'aura rien fait du mandat", a ajouté l'élu communiste en insistant sur le respect de "l'équilibre" trouvé pour les "logements et équipements publics", dont une future piscine "très attendue" dans un arrondissement qui n'en compte que deux pour 140.000 habitants."L'abandon des immeubles de grandes hauteurs de 180 mètres de haut est une avancée indéniable" mais "les immeubles prévus atteignent tout de même 50 mètres et sont très concentrés, ce qui préfigure de véritables îlots de chaleur urbain", a réagi de son côté Valérie Montandon, opposante LR de l'arrondissement.
Il y a 3 ans et 39 jours

Architecture : Quatre nouvelles stations de métro épurées pour la ligne 14

DIAPORAMA. Le prolongement de la ligne 14 du métro dans le cadre du Grand Paris Express a donné l'occasion à l'agence d'architecture Atelier Zündel Cristea d'imaginer quatre nouvelles gares. À la fois lumineuses et modernes, elles font écho à la ligne historique qui les traverse.
Il y a 3 ans et 39 jours

Sur la future ligne 18 du Grand Paris Express, le tunnelier Caroline entre en gare

Employés du groupement Vinci-Spie, responsables de la Société du Grand Paris (SGP) ou élus, les 120 invités, installés à 30 m de la paroi à démolir, ont vu le bout du tunnel au bout d'une heure.Progressivement, la roue de coupe de Caroline, un monstre de 9 m de diamètre pour 110 tonnes fabriqué en Allemagne, a montré ses dents et mollettes derrière la paroi de béton prévue pour être facilement détruite, et méthodiquement laminée.Placés sous la protection de Sainte-Barbe, dont la statue est présente sur le chantier, les compagnons, qui ont le statut de mineurs, baptisent toujours les tunneliers d'un prénom féminin.Les débris ont commencé à tomber dans un bruit sourd. Progressivement déshabillée, l'ossature en fibre de verre a perdu pièce par pièce avant un final prévisible, l'écroulement de la paroi en deux temps.Depuis l'aurore, Caroline avait parcouru les deux derniers mètres pour entrer dans la "boîte-gare" de 23 m de profondeur et 65 m de long, future gare d'Antonypole qui doit accueillir à terme 12.000 voyageurs par jour.Des ouvriers ont hissé le drapeau de leurs entreprises entre les pales du tunnelier, mis au repos forcé pendant 36 heures, le temps de nettoyer la scène. "C'est un aboutissement, surtout que ça part de rien", savoure Christophe Orain, un ingénieur qui salue "une aventure humaine avec des machines révolutionnaires".15 m par jourL'arrivée de Caroline est un "gros événement: c'est le premier percement d'un tunnel dans une gare sur la ligne" 18, souligne Vianney Elzière, directeur de projet de la ligne. Mais il faudra patienter jusqu'à 2027 pour voir les trains circuler sur ce tronçon du Grand Paris express, constitué de quatre nouvelles lignes de métro (15, 16, 17 et 18) desservant la proche et la grande couronne.Lancé en décembre 2021, Caroline a creusé environ 800 m depuis sa base de départ de Massy (Essonne), à un rythme de 15 m par jour, pauses comprises. Le creusement d'une terre argileuse, et donc peu capricieuse, s'étant déroulé sans encombre, la première étape a été bouclée avec deux semaines d'avance. Mais devant les 5,2 km restant à parcourir jusqu'à Orly, M. Elzière veut "rester humble et modeste face à la nature".Au départ du tunnel, les chiffres donnent le tournis: 150 camions par jour pour évacuer les 9 fosses de déblai de 1.000 m2 chacune, deux silos d'accès de 36 mètres de profondeur pour 27 m de diamètre...Dans le tunnel, environ 2.500 voussoirs, ces morceaux de voûte pesant 7 tonnes chacun, ont été posés à un rythme d'une demi-heure par anneau de deux mètres. A l'intérieur de la jupe du tunnelier, situé à l'arrière de la roue et du bouclier qui garantit l'étanchéité, ils sont amenés par l'érecteur et fixés par deux ouvriers.Horizon 2030Dans le même mouvement, la terre forée, fluidifiée par une mousse, est évacuée via la vis d'extraction sur un tapis qui s'étire avec le tunnelier, long de 100 m dans sa version allongée. Quand Caroline atteindra Orly, le tapis convoyeur fera donc 6 km de long...Dans sa cabine, Giuseppe Sanchez fait avancer Caroline à l'aide de vérins hydrauliques de 6 m de long qui se propulsent sur les anneaux déjà posés. "Si je mets plus de pression vers la gauche, la direction bouge", explique le pilote qui s'oriente avec une cible millimétrée dont il doit dévier le moins possible.Les sept voussoirs d'un même anneau posés à l'intérieur de la jupe, la machine redémarre. Le vide créé par l'avancée du train est comblé par du mortier injecté entre le béton et la terre afin de consolider l'ouvrage. Entamée en 2020, la ligne 18 doit relier à l'horizon 2030 l'aéroport d'Orly à Versailles, à travers dix gares de la grande couronne pour un budget de 4,4 milliards d'euros, selon M. Elzière.A Massy, les travaux suscitent "plus une gêne qu'un enthousiasme" chez les habitants, reconnaît le maire (UDI) Nicolas Samsoen. "Mais ils savent que ça va changer leur vie."
Il y a 3 ans et 45 jours

Lyon-Turin : Systra s'impose sur la maîtrise d'oeuvre des gares

CONTRAT. Telt, le maître d'ouvrage de la section transfrontalière du Lyon-Turin ferroviaire, a attribué les marchés de maîtrise d'oeuvre pour la construction des gares internationales, à Saint-Jean-de-Maurienne côté français, et à Suse côté italien, pour un montant total de 23 millions d'euros. Ce sont des sociétés d'ingénierie bien connues de part et d'autre des Alpes qui ont été choisies.
Il y a 3 ans et 47 jours

La partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris express attribué à Spie Batignolles

La Société du Grand Paris a attribué à Spie Batignolles génie civil, mandataire du groupement formé avec Spie Batignolles Valérian et Ferrovial, le marché de génie civil de la partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris Express qui desservira, à terme, 10 gares, de l'aéroport d'Orly à Versailles Chantiers, en 30 minutes.
Il y a 3 ans et 51 jours

Spie batignolles génie civil, Ferrovial et Spie batignolles valérian remportent la partie souterraine ouest de la ligne 18 du Grand Paris express

Ce nouveau marché, d’un montant de 438 M€, correspond aux travaux de creusement de 6,7 km de tunnel entre la gare de Saint-Quentin Est et Versailles Chantiers, du génie civil de trois gares et huit ouvrages de service. La durée totale du marché est de 104 mois.Les travaux mobiliseront près de 350 personnes en pointe et le groupement s’engage à réserver au bénéfice des personnes, aujourd’hui éloignées de l’emploi, un volume d’heures de travail d’au moins 10% du nombre d’heures prévues. Ces mesures importantes d’accueil de futurs salariés, représenteront une quarantaine de personnes accompagnées sur la durée du projet et bénéficieront principalement au territoire des Yvelines.Le creusement des 6.7 km du tunnel s’effectuera avec un tunnelier à densité variable pour assurer le passage dans les sables de Fontainebleau, et à l’approche des lignes SNCF de Versailles Chantiers. Le groupement s’est fixé des objectifs ambitieux de valorisation des déblais et notamment de ces sables. Les structures des gares seront réalisées par talutage ou en parois moulées en fonction de leur profondeur. Sur les huit ouvrages annexes, quatre puits seront forés dans de grandes profondeurs allant de 50 à 62 m du fait du relief accidenté de la vallée de la Bièvre.Déjà engagé sur de nombreux chantiers du Grand Paris Express (ligne 14, ligne 15 et ligne 18), Spie batignolles génie civil renforce ainsi sa position d’acteur incontournable sur les projets d’infrastructures majeurs du territoire.Pour Benoît Moncade, Directeur général de Spie batignolles génie civil : « Nous nous félicitons de l’attribution de ce nouveau contrat, qui représente à ce jour notre plus gros marché en tant que mandataire sur le Grand Paris Express et marque un peu plus notre présence significative au cœur de ce programme majeur. C’est une belle reconnaissance du savoir-faire et de la maîtrise technique de nos équipes génie civil et terrassement mobilisées depuis 6 ans sur les chantiers du Grand Paris Express. »Pour Ignacio Gastón, CEO de Ferrovial Construction : « Nous sommes ravis de participer à ce projet majeur qu’est le Grand Paris Express car il s'agit d'une reconnaissance de notre grande expérience internationale dans la conception et la construction de ce type d'infrastructures urbaines dans des villes telles que Londres, Sydney et Madrid. »
Il y a 3 ans et 61 jours

Demathieu Bard : Un projet de plus pour le Grand Paris Express

Chantier de la gare du Vert de Maisons à Maisons-Alfort (94). [©Demathieu Bard] Demathieu Bard, via sa filiale Demathieu Bard Bâtiment Ile-de-France, a remporté le marché d’aménagement de la gare du Vert de Maisons à Maisons-Alfort (94) pour la société du Grand Paris. Construite à 35 m de profondeur, la gare est implantée sur le tronçon de la ligne 15. A une dizaine de km du Centre d’Exploitation (CE), elle se situe à Champigny-sur-Marne (94). Le périmètre de ce marché comprend ainsi la réalisation du gros œuvre. Le groupe assurera aussi les travaux de l’enveloppe et de l’aménagement intérieur. Le projet s’élève à un montant de 27,3 M€. Et débutera en fin d’année pour une mise en service fin 2025. L’implication de Demathieu Bard Conçue par le cabinet d’architecture Valode et Pistre, la gare du Vert de Maisons dispose d’un puits de lumière qui s’élargit au fur et à mesure de la descente pour évoquer les anciennes carrières de calcaire de Maisons-Alfort. Ce rappel se matérialise par un parement en béton blanc de 4 000 m². Par ailleurs, la présence de la Seine impacte le projet et exige la mise en œuvre d’une congélation des sols1. Lire aussi : Accord décarboné entre Demathieu Bard et Hoffmann Green Cement Cette technique sera alors exécutée avant la réalisation des terrassements en taupe et avant la mise en place de mesures anti-crues en phase chantier et de barrières anti-inondations. Avec ce projet, Demathieu Bard Construction montre son implication dans le Grand Paris Express. En témoignent les équipes du groupe qui réalisent la future ligne 17, les gares d’Orly et du Bourget. De plus, ce nouveau projet remporté affirme l’intérêt de Demathieu Bard sur les marchés à forts enjeux pour les territoires et à fortes contraintes techniques. 1 La congélation des sols consiste à transformer l’eau du sol en glace. Assurant ainsi une étanchéité et une résistance de la zone à traiter.
Il y a 3 ans et 82 jours

Grand Paris Express : cinq marchés attribués pour les 4 gares sur la ligne 16

CONTRAT. La Société du Grand Paris a attribué plusieurs marchés d'aménagement concernant 4 gares sur la deuxième partie de la ligne 16 du futur réseau de métro francilien. Il en reste encore un à confier.
Il y a 3 ans et 90 jours

"Horizon 2024" pour le nouveau projet d’aménagement de la Gare du Nord à Paris

Baptisé "Horizon 2024" --un nom plus convenable que le "plan B" un temps évoqué--, il doit permettre d'améliorer l'existant, après l'abandon, en septembre, d'un vaste projet qui devait être mené par la foncière d'Auchan.L'idée est d'avoir "une gare plus verte, plus lisible, plus fluide, et aussi une gare plus ouverte sur la ville", un projet issu d'une intense concertation avec la Ville de Paris, Ile-de-France Mobilités et les transporteurs, explique-t-on chez SNCF Gares & Connexions.Le gestionnaire des gares françaises va d'abord s'attacher à revoir toute la signalétique, au sol et en hauteur, en suivant un schéma global des circulations.Il s'agira aussi de mieux identifier et différencier les zones d'attente et de circulation des voyageurs, de façon à ce qu'ils ne se bousculent pas.SNCF Gares & Connexions compte aussi travailler sur l'éclairage de la Gare du Nord, ne serait-ce que pour faire diminuer le sentiment d'insécurité, réel dans une partie des bâtiments. Des espaces commerciaux qui avaient dû fermer dans la perspectives des grands travaux annoncés vont d'ailleurs rouvrir d'ici 2023.Le chantier va aussi concerner l'agrandissement du terminal transmanche et de l'espace des trains de banlieue. Des escaliers mécaniques seront parallèlement changés ou ajoutés, permettant notamment d'améliorer les échanges avec les quais souterrains du RER --qui eux-mêmes doivent être rénovés.La SNCF veut aussi "ouvrir la gare vers la ville", avec un réaménagement du parvis --porté par la mairie de Paris-- où ne circuleraient plus que des bus et des deux-roues, et un déménagement des taxis.Un autre parvis doit être aménagé sur le flanc droit, à côté de la gare des bus réaménagée et d'une station vélos.Le terminal transmanche doit être achevé pour la coupe du monde de rugby en septembre 2023 et le reste en juin 2024, avant les JO, selon Gares & Connexions.Le coût est estimé par la branche de la SNCF à 30 millions d'euros, auxquels il faut ajouter une vingtaine de millions d'opérations déjà programmées. La rénovation du parvis n'est pas comprise.La SNCF avait dénoncé en septembre le contrat la liant à Ceetrus –la foncière d'Auchan-- pour réaliser un projet beaucoup plus massif, et controversé, de rénovation de la Gare du Nord, invoquant un manque de maîtrise du projet, une envolée des coûts et des retards très importants.Au-delà de l'échéance des JO, SNCF Gares & Connexions dit envisager un nouveau projet susceptible de répondre à la croissance attendue du trafic ferroviaire.
Il y a 3 ans et 94 jours

Trois "sociétés de projet" créées pour les nouveaux projets ferroviaires

Les trois établissements, la Société de la Ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur, la Société du Grand Projet du Sud-Ouest et la Société de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan, devraient être créés "avant l'été", selon Matignon.Pilotés par les collectivités locales, ils devront surtout porter leur participation --40% de la facture annoncée-- dans ces projets, qui pourra être apportée par une taxation locale.Ces sociétés de projet pourront aussi apporter un appui matériel et humain au maître d'ouvrage --en l'occurrence SNCF Réseau--, assurer un rôle d'expert auprès du comité de pilotage réunissant tous les financeurs, et accompagner les collectivités dans la valorisation des gares nouvelles.Pour la Ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur, il s'agit dans un premier temps, d'ici 2035, de désengorger les noeuds ferroviaires de Marseille –avec un tunnel sous la ville--, Toulon et Nice, pour 3,5 milliards d'euros.Le Grand Projet du Sud-Ouest prévoit d'ici 2032 d'augmenter la capacité des lignes actuelles au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse, puis de relier ces deux villes par une ligne nouvelle. Il y en a pour 10,3 milliards d'euros. Une seconde branche doit ultérieurement rallier Dax, vers le Pays basque et l'Espagne.Enfin, la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan doit comme son nom l'indique relier ces deux villes en doublant la ligne classique, avec une première étape de Montpellier à Béziers "à l'horizon 2030", estimée à 2 milliards d'euros.La création de ces sociétés de projet a été rendue possible par la Loi d'orientation des mobilités (LOM) de 2019. Dans les trois cas, l'Etat doit apporter 40% de l'investissement et les collectivités locales 40%, les 20% restants étant demandés à l'Europe."Ces établissements publics locaux nous permettront de porter collectivement le financement de ces infrastructures - lignes nouvelles et aménagements des lignes existantes - résolument indispensables pour les trains du quotidien, pour l'Occitanie et le sud de la France plus largement", s'est félicitée la présidente de la région Occitanie Carole Delga dans un communiqué.
Il y a 3 ans et 97 jours

Art contemporain et architecture au cœur des futures gares du Grand Paris Express

Une trentaine d'architectes et 41 artistes contemporains doivent œuvrer à la réalisation des 68 futures gares de métro automatique qui seront mises en service entre 2024 et 2030, le chantier ayant pris du retard, dit à l'AFP la Société du Grand Paris (SGP) chargée de la gestion du projet dans son ensemble.Les onze projets présentés jeudi au ministère de la Culture sont encore à l'état d'images de synthèse ou de prototypes afin de tester les matériaux.Associée à l'architecte Jean-Paul Viguier pour la gare du Kremlin-Bicêtre, l'artiste française Eva Jospin a conçu "une oeuvre intérieure dans l'esprit de (ses) forêts en carton, sous vitrine, et une autre à l'extérieur: un grand mur minéral mangé par une végétation, en béton et en bronze", indique-t-elle à l'AFP."Ce qui est très intéressant dans cette collaboration, c'est de comprendre comment adapter une oeuvre artistique à des temps de chantier, des usages. Il faut beaucoup anticiper sur la pérennité pour arriver à une harmonie de couleurs, une fusion entre l'architecture et l'oeuvre d'art", ajoute-t-elle.Dans chacune des futures gares, "un artiste est invité à créer une œuvre en tandem avec l'architecte. Progressivement d'ici à 2030, 2 à 3 millions de voyageurs visiteront chaque jour cette collection unique d'art public et d'architecture à l'échelle du Grand Paris", explique à l'AFP Olivier Klein, à la tête du conseil de surveillance de la SGP et maire de Clichy-sous-Bois.A la gare de Clichy-Montfermeil, les visiteurs pourront ainsi admirer, dit-il, "une reproduction en céramique de la fresque réalisée par l'artiste français JR pour les habitants après les émeutes de 2005". Il sera associé à l'architecte Benedetta Tagliabue.La Société Grand Paris consacre "un millième de son budget aux commandes artistiques, soit 35 millions d'euros sur un budget global de 35 milliards d'euros, auxquels s'ajouteront des fonds privés de mécènes", précise à l'AFP M. Klein."Ce projet va contribuer grandement à la démocratisation de la culture et au rayonnement de nos artistes auprès des visiteurs du monde entier", a déclaré la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, citée dans un communiqué.Le directeur artistique de l'ensemble du projet est José Manuel Gonçalves, directeur de l'établissement public culturel parisien Cent-Quatre.Lancé à la fin des années 2000 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le Grand Paris Express reliera sur plus de 200 km des dizaines de communes de banlieue, les centres de recherche du plateau de Saclay ou encore les deux aéroports parisiens de Roissy au nord et d'Orly au sud.Parmi les autres futures gares intégrant le projet, l'aéroport du Bourget sera confié à Mona Hatoum et Jacques Pajot tandis que l'architecte François Tamisier et l'artiste Vhils oeuvreront à l'aéroport d'Orly.
Il y a 3 ans et 100 jours

L'art entre dans les gares du Grand Paris Express

ART. Les architectes désignés pour réaliser les futures 68 gares du Grand Paris ont été invités à collaborer avec des artistes afin d'imaginer ensemble des projets artistiques spécifiques. Autant d'oeuvres singulières attachées à ces lieux, bientôt admirées par les millions de voyageurs qui emprunteront ces gares. Onze d'entre elles ont été dévoilées.
Il y a 3 ans et 101 jours

La SNCF veut installer des panneaux solaires dans les gares

Le partenaire sera chargé de la conception, de l'investissement, de la réalisation, de l'exploitation et de la maintenance des installations photovoltaïques qui doivent d'abord être installées d'ici 2024 sur les parkings de 156 gares, a précisé le gestionnaire des gares françaises dans un communiqué.Cette première phase concernant 190.000 m2 aurait une capacité de 25 à 30 mégawatts-crête (MWc, unité mesurant la puissance maximale), l'électricité produite étant destinée à être revendue au réseau public de distribution, selon SNCF Gares & Connexions.L'objectif est d'installer 1,1 million de mètres carrés de panneaux solaires sur le patrimoine foncier des gares d'ici 2030, avec une capacité de 150 à 200 Mwc.A cette échéance, SNCF Gares & Connexions veut avoir réduit de moitié ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2019, et avoir une consommation d'électricité inférieure ou égale à la production d'énergies renouvelables sur son foncier.
Il y a 3 ans et 122 jours

La future liaison TGV Roissy-Picardie déclarée d'utilité publique

Dans cet arrêté daté du 21 janvier, les préfets du Val-d'Oise, de l'Oise, la Seine-et-Marne, la Somme et la Seine-Saint-Denis déclarent d'utilité publique le projet, ouvrant la voie aux futurs travaux et autorisent, dans un premier temps, les expropriations.Découlant des suites de l'enquête publique, cette nouvelle étape administrative pose un jalon dans ce dossier au long cours, attendu pour 2025.La future ligne très courte - 6,5 km - consiste à relier la gare TGV de l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle à la ligne existante Paris-Amiens.Le budget est néanmoins important: évalué à environ 360 millions d'euros en 2017, il comprend, outre la section nouvelle, des aménagements des gares de Roissy TGV, Surviliers-Fosses, Chantilly et Amiens.L'objectif est de raccorder Amiens au réseau TGV et de brancher par des TER cadencés le sud de la Picardie à l'aéroport de Roissy, premier aéroport européen dont l'activité génère 90.000 emplois.Mais le projet suscite depuis de nombreuses années la colère de certains riverains, qui craignent des nuisances sonores et demandent que les investissements se concentrent sur l'amélioration des transports quotidiens existants.Les élus du conseil départemental du Val-d'Oise ont également émis un avis défavorable à cette ligne, plaidant pour des aménagements compensatoires. Ils déplorent un manque de concertation ayant abouti à un tracé qui n'apporte aucune plus-value aux habitants ainsi que l'impact des travaux sur les usagers des RER B et D.La liaison Roissy-Picardie fait partie des rares projets poursuivis après la pause sur les infrastructures de transports décrétée au début du mandat d'Emmanuel Macron, parenthèse désormais refermée avec l'annonce de nouveaux investissements.
Il y a 3 ans et 129 jours

Prix Versailles 2021 : quatre projets français lauréats

Après les sélections mondiales dans les catégories Aéroports, Campus, Gares et Stations, Sports, puis celle des lauréats continentaux dans les catégories Magasins, Galeries marchandes, Hôtels, Restaurants, 94 créations récentes à l’architecture et au design exceptionnels étaient en Finale mondiale du Prix Versailles 2021. Parmi les lauréats, quatre projets français. Le 15 décembre 2021, le jury […] L’article Prix Versailles 2021 : quatre projets français lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 142 jours

« La ville générique néolibérale ne répond plus à nos besoins essentiels », entretien avec Michel Lussault, géographe

Michel Lussault observe et théorise depuis de nombreuses années les évolutions spatiales du monde contemporain globalisé. Dans Hyper-lieux, les nouvelles géographies politiques de la mondialisation (Le Seuil, 2017), il s'intéressait aux centres commerciaux géants, aux aéroports internationaux, aux gares centrales ou aux espaces urbains […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 151 jours

Le décret Eco-Energie Tertiaire (DEET) : au-delà d'un nouveau défi à relever, une opportunité à saisir

Qu'est-ce que le décret Eco-Energie Tertiaire (DEET) ?Issu des décrets d'application de la loi ELAN de 2018, c'est un dispositif réglementaire qui vise à réduire de manière progressive la consommation d'énergie dans les bâtiments tertiaires. L'enjeu est important car cela représente 20 % de l'énergie en France, et une part significative des émissions de gaz à effet de serre. Ce décret s'applique aussi bien sur les bureaux que les services publics, les établissements d'enseignement, les commerces, les hôtels et restaurants, les salles de sports et de spectacles, les gares, les parkings... Bref, tous les bâtiments tertiaires. Le DEET concerne également tous les bâtiments dès lors que l'ensemble de ses surfaces à usage tertiaire sont égales ou supérieures à 1000 m2. Cela implique donc les bâtiments industriels qui intègrent le plus souvent des zones de stockage, des entrepôts climatisés ou réfrigérés, des réfectoires ou encore des bureaux. Quel est le calendrier de mise en œuvre de ce décret vertueux ?Le DEET ambitionne de réduire la consommation énergétique de 40 % d'ici 2030, 50 % d'ici 2040 et 60 % à horizon 2050. Le calendrier est donc progressif, ce qui est une garantie de sa bonne déclinaison sur le terrain. Mais cet objectif doit s'appuyer sur un point de départ. La première déclaration de consommation devra être enregistrée au plus tard le 30 septembre 2022.Le DEET laisse le propriétaire libre d'opter pour un objectif en valeur absolue ou en valeur relative. Dans le premier cas, il est déterminé en fonction du type de bâtiment. Dans le second, l'objectif de réduction de l'énergie utilisée répond à la consommation réelle observée sur une période définie. Adaptée aux bâtiments anciens, cette méthode offre l'avantage de fixer le point de référence pour prendre en compte, dès aujourd'hui, les investissements réalisés au cours des dernières années en matière d'efficacité énergétique. L'objectif est de ne pas pénaliser les acteurs déjà engagés dans une démarche vertueuse. Ceux-ci pourront ainsi prendre une année de référence antérieure à d'importants travaux effectués au cours des dernières années, comme la révision de l'isolation ou l'installation d'une chaufferie. Ainsi, il sera possible d'éviter que l'effort demandé ne les prennent pas en compte pour atteindre l'objectif de réduction de la consommation en 2030, 2040 et 2050.Y-a-t-il des obstacles pour répondre à cette nouvelle obligation réglementaire ?Le DEET est un décret. Comme souvent, le volet administratif est conséquent. Compte tenu des enjeux énergétiques, environnementaux et économiques, le suivi de sa mise en œuvre va demander de la méthode et de l'expertise. Outre la stratégie retenue par chaque acteur concerné, il faudra collecter, identifier, recenser et affecter toute l'information nécessaire pour valider les indicateurs. De multiples facteurs seront à prendre en compte : la composition du bâtiment, son histoire, l'historique de son entretien et de sa rénovation. Pour faciliter et harmoniser ces démarches exigeantes, la plateforme numérique OPERAT est mise à disposition.Il sera possible de modéliser les consommations à travers des études argumentées et justifiées par une maîtrise technique et opérationnelle des solutions déployées. Ce type de démarche scientifique doit être réalisée par des experts de la performance énergétique. EQUANS y travaille depuis 2019 et la loi ELAN peut apporter une réponse fiable et sur mesure. En matière d'efficacité énergétique en milieu tertiaire, il y a autant de situations possibles que de bâtiments concernés. Il faut donc impérativement être agile pour répondre au mieux aux exigences du DEET, avec une solution sur toute la chaîne de valeur.Le décret doit être vu comme une opportunité d'accélérer très concrètement la transition énergétique mais aussi industrielle, car le champ d'application est vaste. Il y a un formidable gisement d'économie à transformer, notamment grâce au digital. L'accompagnement dans cette triple transition est précisément au cœur de l'ADN de EQUANS.Tribune de Marc-André Merlet, Directeur Performance Energétique chez EQUANS France et expert du Dispositif Eco-Energie Tertiaire (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 159 jours

Dekton® by Cosentino équipe les sols des gares du Grand Paris Express

Explications ci-dessous avec Didier Bourgeois, responsable d'étude matériaux pour la Société du Grand Paris et Jean-Edouard Dumestre, general manager de Cosentino Paris.Leader mondial dans la production et la distribution de surfaces innovantes pour le monde du design et de l’architecture, Cosentino s’est associé à Sika-Cegecol, Pedrazzini et Veda pour répondre à l'appel d’offre de l'a Société du Grand Paris, et a ainsi obtienu un contrat d’exclusivité pour les 15 ans à venir.C’est avec Dekton®, surface ultra-compacte créée en 2013 et répondant à des besoins de durabilité, de facilité d’entretien, mais aussi de résistance à différents types d’agressions, que le groupe espagnol a su convaincre. Si chacune des 68 gares du Grand Paris Express fait l’objet d’un projet architectural propre, toutes vont partager un élément commun qui leur confère une cohérence d’ensemble. Ce point commun, c’est le sol, à la fois dans la taille et la couleur des dalles. Pour répondre au cahier des charges, Cosentino a créé une couleur spécifique de Dekton®: un gris moyen moucheté clair dans un format 37,5 x 75 cm, de 20mm d’épaisseur. Avec son traitement technologiquement très avancé Grip+, permettant à la surface d’être anti-dérapante, le produit retenu offre en outre une sécurité maximale particulièrement recherchée pour ce type d’aménagement. Les premières gares du projet devraient voir le jour d’ici à fin 2024. Un marché de grande envergure pour le groupe espagnol, qui devrait ouvrir de nouvelles perspectives de développement.
Il y a 3 ans et 164 jours

La SNCF veut développer les commerces dans ses gares en misant sur la diversité et la qualité

Depuis le 1er avril, c'est lui qui pilote la gestion de l'ensemble de l'offre commerciale dans les 3.000 gares de France, du marchand de journaux à la galerie marchande.Avec, pour commencer, un audit: "ces gares, pour la première fois, on les a pensées en fonction du nombre de voyageurs bien sûr, mais aussi de ce qui se passe à cinq minutes à pied ou sept minutes en voiture. La façon dont on va faire vivre la gare va dépendre de son environnement", détaille-t-il.Il s'agit aussi de sonder les attentes des voyageurs. "Le parcours en gare contribue à près de 20% de la satisfaction des clients", relève-t-il. "Ce qui nous remonte, c'est la diversification des enseignes, l'ambiance, et le fait que ça contribue à leur occupation ou leur distraction pendant le temps passé en gare.""Les gens nous disent que les gares sont souvent perçues comme des lieux de passage un peu froids et, les commerces, c'est ce qui donne de la chaleur et du rapport humain", poursuit-il.Les revenus tirés des commerces servent à entretenir et rénover les gares, et aussi à faire baisser le "toucher de quai" payé par les opérateurs ferroviaires pour s'y arrêter.L'idée est donc de trouver le bon équilibre entre le sandwich rapide et le restaurant, le marchand de journaux, la supérette, le cabinet médical, l'atelier de réparation de vélos... et aussi entre les voyageurs et ceux qui ne prennent pas le train (20% de la fréquentation à Paris-Montparnasse). Avec éventuellement des baux provisoires permettant de tester des formules nouvelles."Il n'y a pas de formule magique. Ca dépend des gares." Meilleur accueilIl reprend le mantra de sa patronne Marlène Dolveck, la directrice générale de SNCF Gares & Connexions (le gestionnaire des gares, filiale de SNCF Réseau): "Notre seule volonté, c'est de donner envie de prendre le train et, la première étape, c'est la gare. C'est ça qui est le moteur de l'action.""On n'en est qu'au début de l'histoire", seules quelques gares ayant été aménagées jusqu'à présent, et certaines boutiques ayant mis la clef sous la porte pour cause de pandémie, estime M. Poli.Concrètement, il veut "mieux travailler avec les élus locaux" et avec les commerçants.Sa société promet de chouchouter ces derniers, en échange d'engagements sur la qualité, avec une charte sur l'accueil, et d'efforts sur la fidélisation des clients et sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)."On va pondérer beaucoup plus ces critères-là dans la façon dont on construit les appels d'offres", avance-t-il, citant le tri des déchets ou la favorisation de l'apprentissage."Je préfère faire venir une nouvelle marque plutôt que quelqu'un qui est déjà installé, même si ça a un coût pour nous", ajoute le responsable.Les commerces en gare apportaient avant le Covid-19 quelque 250 millions d'euros de redevance, sur un chiffre d'affaires de 1,6 milliard pour SNCF Gares & Connexions."L'idée, c'est d'augmenter" ce montant, indique Raphaël Poli, qui dit n'avoir pas encore d'objectifs précis. "On a des demandes tant d'élus que de commerçants de venir s'installer en gare."Mais "la priorité, c'est la sécurité des flux" de voyageurs, insiste-il. "Une gare n'est pas un centre commercial, clairement."Le projet de transformation de la Gare du Nord, à Paris, était "une exception", soupire-t-il. La SNCF a d'ailleurs préféré arrêter le projet, particulièrement controversé, de son agrandissement, lancé par des équipes précédentes avec la foncière d'Auchan.Cette mauvaise expérience ne condamne pas pour autant l'alliance avec des foncières pour valoriser des bâtiments importants, dit-il, mettant en avant les succès de Saint-Lazare et Montparnasse à Paris, ou de Rennes. Mais "il n'y a pas de politique généralisée de partenariat".
Il y a 3 ans et 164 jours

La RATP missionne le studio de design Fritsch-Durisotti pour le renouveau de ses gares RER

A l'issue d'un appel d'offre européen, le studio de design Fritsch-Durisotti remporte le concours lancé par la RATP pour le renouveau de ses Gares RER. Après plus de 5 années d'étude, le projet voit enfin le jour, et les premières gares commencent à sortir de terre.
Il y a 3 ans et 167 jours

Les gares font de la place pour l'arrivée de la concurrence

Le gestionnaire des gares doit trouver des mètres carrés dans ses bâtiments pour caser des guichets, des automates, des locaux techniques et des espaces de repos pour les employés. Il faut aussi adapter la signalétique.En l'occurrence, Trenitalia va installer, comme en Italie, des petits kiosques mobiles où les clients peuvent acheter des billets. Gare de Lyon à Paris, la compagnie italienne garde la petite boutique qu'avait Thello (sa filiale française, rebaptisée depuis Trenitalia France) du temps des trains de nuit.L'information des voyageurs doit aussi être adaptée. "En situation perturbée, on va parler en italien. On a dû former des agents", relève la patronne des gares."Ils paient le même péage que les autres, puisque le Document de référence des gares est le même pour tous les transporteurs ferroviaires", insiste Mme Dolveck."C'est le même prix au mètre carré. On n'a pas le droit de favoriser un opérateur au détriment d'un autre, et on est contrôlés par le régulateur", ajoute-t-elle, notant que la SNCF "paie, et beaucoup plus cher" pour ses vastes espaces Gare de Lyon."Le sujet dans la durée, ça va être l'espace. Si on se projette dans dix ans, avec plusieurs transporteurs, est-ce qu'il ne faudra pas mutualiser les espaces de vente, comme dans les aéroports?", s'interroge-t-elle.Après Trenitalia, d'autres compagnies ont annoncé leur intention de défier la SNCF sur les rails français ces prochaines années, comme la coopérative Railcoop, Midnight Trains, des trains de nuit haut de gamme, ou l'espagnole Renfe.Le retour en vogue des trains de nuit, aussi, devrait amener les gares à s'adapter. En installant des douches comme à Paris-Austerlitz, ou prosaïquement en s'arrangeant pour offrir des services de restauration disponibles aux heures de départ des trains."Nos services devront être adaptés", insiste Mme Dolveck."Bienvenue aux nouveaux opérateurs", a lancé mercredi au Sénat le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, dont la "double casquette" comprend à la fois la tutelle de la compagnie ferroviaire désormais défiée (SNCF Voyageurs) et celle de SNCF Réseaux et Gares & Connexions, dont le rôle est d'accueillir tout le monde."Je dois veiller à ce qu'ils soient accueillis avec la plus grande équité. Ils doivent avoir accès au réseau et accès aux gares de la même manière que la SNCF-transporteur a accès à ces facilités essentielles. J'y fais très attention, et on y arrive", a-t-il dit.
Il y a 3 ans et 180 jours

Quartiers de gares du Grand Paris Express : l'Etat compte sur la contractualisation

STRATÉGIES FONCIÈRES. Comment utiliser au mieux "l'investissement gigantesque" que constitue, pour l'agglomération parisienne, le Grand Paris Express ? La ministre du logement compte sur la contractualisation avec les maires pour éviter que la "création de valeur" ne se fasse "au profit des promoteurs immobiliers", notamment.
Il y a 3 ans et 185 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 188 jours

Aménagement des gares de Poissy, Mantes-la-Jolie, Mantes-Station, Les Mureaux et Épône-Mézières

La communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPSEO) a validé l’aménagement des gares de Poissy, Mantes-la-Jolie, Mantes-Station, Les Mureaux et Épône-Mézières.
Il y a 3 ans et 202 jours

Comment la sobriété foncière stimule les aménageurs

La sobriété foncière passe par un changement de culture. A l’occasion du salon des maires et des collectivités locales qui se tient du 16 au 18 novembre Porte de Versailles, lemoniteur.fr le démontrera chaque jour de cette semaine, sans prétendre épuiser le sujet, et pour cause : « Ce sera la grande affaire des années à venir », prédit Alain Garès, co-auteur du « Manifeste pour le zéro artificialisation nette » lancé à la fin 2020 par le club Ville et Aménagement, qui rassemble les principales sociétés publiques locales, sociétés d’économie mixte et établissements publics fonciers. L’association a retenu ce thème pour la prochaine édition de ses Entretiens biennaux, les 23 et 24 juin prochain à Clermont-Ferrand. Un signe, parmi d’autres, d’une mobilisation générale dictée par la nécessité d’imaginer de nouvelles manières d’aménager et de construire, après avoir définitivement fermé la page des 30 glorieuses. Dans ces cinq épisodes, les nostalgiques pourront vérifier une loi rassurante : contrairement aux sols, la matière grise s’enrichit quand on l’exploite.
Il y a 3 ans et 208 jours

Rafaël Ricote Gonzalez, nouvel architecte en chef du Groupe ADP

Dès le début de sa carrière en 1989, il rejoint les équipes qui vont constituer le socle d’AREP pour travailler sur la rénovation de la Gare du Nord. Il a poursuivi ses réflexions sur la mobilité dans le cadre d’un DEA en Urbanisme en parallèle de son activité professionnelle. Son mémoire sur « La gare du Nord comme pôle d’échange » constitue la base d’une vision multimodale du transport. Vision qu'il a développé dans son travail sur les grands pôles d’échanges en Ile de France au sein d’AREP, en travaillant sur les projets de Versailles-Chantiers, Massy, Ermont-Eaubonne, Juvisy, Lieusaint et Nanterre-Université. A partir du début des années 2000 il participe à la conception de grands équipements publics et de nombreux projets à l'international : Capital Museum à Pékin, Data Center pour ABC à Shangaï, Siège d’Air China à Pékin, Gare de Shangaï, Tour pour les JO à Pékin, Tours de bureaux à Hanoï, gares TGV au Maroc. Responsable du projet d’Austerlitz pour AREP, lauréat de la consultation avec Jean Nouvel et Jean-Marie Duthilleul, il prend en charge la direction de l’Atelier Austerlitz regroupant les équipes d’AREP et des Ateliers Jean Nouvel de 2007 à 2015. En parallèle il développe plusieurs projets en France (Rennes, Nice-Thiers, Cagnes-sur-Mer, Gare de Lyon, Toulouse, Lyon Part-Dieu), ainsi que les études et réflexions sur la création des nouvelles gares du Grand Paris en interconnexions avec le réseau SNCF (22 gares) pour le compte de la SGP et le suivi des études et de la réalisation de trois gares nouvelles, Rosa Parks, Pompadour et Nîmes Pont du Gard. En 2017 il est nommé Adjoint à la Direction de l’Architecture et de l’Urbanisme d’AREP. Il rejoint le Groupe ADP en 2019, en tant que Responsable de L’Agende d’Architecture et de Design, avant sa nouvelle nomination en tant qu'Architecte en chef du groupe.Rafaël RICOTE GONZALEZ remplace François TAMISIER qui a quitté ses fonctions au sein du Groupe ADP.
Il y a 3 ans et 209 jours

Travail détaché : avec ses homologues européennes, l'Inspection du travail contrôle le BTP

RÉGLEMENTATION. Les inspecteurs français du travail ont réalisé trois séries de contrôles en collaboration avec leurs homologues bulgares, espagnols et italiens, auprès d'environ 70 entreprises de l'agriculture et de la construction. Ces secteurs d'activité sont connus pour recourir largement aux travailleurs en situation de détachement.
Il y a 3 ans et 220 jours

Saint-Denis-Pleyel, à la croisée des futurs chemins du Grand Paris Express

EN IMAGES. Emblématique à bien des égards, la gare de Saint-Denis – Pleyel sera le coeur du futur réseau de 200 km de métro actuellement en construction en Ile-de-France. Quatre lignes se croiseront dans ce qui sera l'une des plus grandes gares du Grand Paris Express. Visite de chantier.
Il y a 3 ans et 224 jours

Les conditions d'une bonne entente

Les grands espaces des aérogares comprennent d'importantes surfaces lisses et réverbérantes qui ne facilitent pas la qualité de l'acoustique ni l'intelligibilité de la sonorisation.