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Résultats de recherche pour passerelle

(719 résultats)
Il y a 2 ans et 241 jours

Oise : création de passages surélevés dans la rue de la Passerelle et la rue Principale à Blargies.

La municipalité mettra en place des passages surélevés pour casser la vitesse dans le bourg de Blargies...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 248 jours

Ille-et-Vilaine : de nouveaux équipements portuaires inaugurés à Redon.

Le port de plaisance de Redon, en Ille-et-Vilaine, dispose d’une nouvelle capitainerie et d’une passerelle. La cérémonie d’inauguration de la...
Il y a 2 ans et 255 jours

Le campus connect et son parc paysagé se développent sur un site de plus de 2 hectares

Maîtrise d’ouvrage : Groupe GA Smart BuidingMaîtrise d’œuvre : Studio MontazamiLocalisation : Parc D’innovation d’Illkirch, Illkirch-Graffenstaden, FranceProgramme : Bureaux, Restaurant inter-entrepriseNature : Construction neuveLivraison : Novembre 2021Surfaces : Site 20.000 m2, Bureaux 6.750m2, Restaurant 550m2Durée de chantier : 13 moisEnvironnement : Produits béton GA hors site, Modules bois hors site, Label HQE, Centrale solaire SEE YOU SUNL’ensemble immobilier s’inscrit dans le plan directeur du parc d’innovation d’Illkirch qui comporte aujourd’hui plus de 15 bâtiments construits par GA Smart Building.Le projet architectural est pensé comme un ensemble paysager qui s’articule autour de deux bâtiments reliés par un lobby central. La disposition des bâtiments A et B donne des vus l’extérieur, et laisse traverser les perspectives sur les promenades autour desquelles sont aménagés des espaces de quiétudes, une prairie sauvage et des lieux d’échanges et de convivialités.L’architecture se compose de volumes sculptés, dont le rythme associé à des mouvements valsants, créée un dynamisme permanent.Les façades vibrent et créent des jeux d’ombres, discrètement ornementées de poinçonnements aléatoires faisant référence aux cartes perforées informatiques. Cette composition architecturale personnalisée permet ici d’identifier l’ADN du secteur technologie et informatique de l’utilisateur, mais aussi des entreprises du parc d’innovation d’Illkirch, tout en permettant les prises et rejets d’air des modules de traitements d’air intégrés en façades. Les larges baies s’ouvrent vers les espaces environnants.Les plateaux de bureaux bénéficient de grandes baies toute hauteur qui offrent des vues généreuses vers les espaces végétalisés extérieurs. Le forum d’accueil s’implante à l’intersection des 2 bâtiments, permettant l’articulation entre les deux ensembles. Les utilisateurs et visiteurs traversent ce lieu de vie.Le pavillon d’accueil aux façades de verres et d’inox brossé crée une transparence entre les parkings et le cœur de site végétalisé, tout en articulant au rez-de-chaussée et au premier étage les flux et usages des deux bâtiments de bureaux.Ce « forum Alcatel-Lucent Enterprise » s’implante entre les deux bâtiments : il accueille le public depuis les deux parvis d’entrée. C’est un espace hybride de convivialité et d’accueil où est également présenté l’histoire d’Alcatel-Lucent Enterprise. Au premier niveau de ce bâtiment d’accueil, une passerelle permet une liaison à l’air libre entre les deux bâtiments autour d’une vaste terrasse extérieure.Le site se compose également d’un restaurant de plain pied en cœur d’îlot et marquant l’entrée du campus Alcatel-Lucent Enterprise. Les façades vitrées et de bardage inox brossé s’intègrent à l’architecture du Campus et à l’environnent paysager avec harmonie, reflets et transparence.Architecte mandataire : Orash Montazami - Studio MontazamiBET Structure (GA) : OMEGABET Façade (GA) : Paquet FontaineCuisiniste : CETPEcologue : OGELandscape design : Studio MontazamiSpace planning et intérieurs : Studio Montazami / L'atelier Des DemoisellesEntreprise générale : GA Smart BuildingBureau de contrôle : SOCOTEC
Il y a 2 ans et 262 jours

A Rotterdam, une promenade sur les toits pour découvrir la ville du futur

Une association de la ville portuaire a construit une passerelle temporaire reliant durant un mois des bâtiments du centre-ville, guidant les visiteurs au gré d'idées d'utilisations des toits dans un des pays les plus densément peuplés du monde.L'idée est de convaincre les Néerlandais que la ville a tout à y gagner à se développer "en couches".Les villes ne voient pas le potentiel de cet "espace que nous avons au-dessus de la ville et que nous n'utilisons pas", explique à l'AFP Léon van Geest, directeur de l'association "Dakendagen". Même à Rotterdam, plutôt précurseur par rapport au reste des Pays-Bas et reconnue pour son effervescence architecturale, "à peine 3% des toits plats sont utilisés", contre 1,8% dans le reste du pays, souligne-t-il.Pour encourager leur exploitation, la promenade dans les airs, qui dure une quarantaine de minutes, expose jusqu'au 24 juin éoliennes, panneaux solaires, oeuvres d'art, exemples de biotopes ou encore une cible d'atterrissage pour drones.Y est également exposée la maquette d'un projet pilote d'un "village sur le toit", attendant l'aval des autorités municipales, où pousseraient des cultures et seraient installées des tiny house, ces petites maisons nomades construites en matériaux durables."Je suis convaincu que cela deviendra une réalité", estime M. Van Geest. Car alors que la population est de plus en plus urbaine, "l'espace devient une denrée rare en ville, il va falloir exploiter les toits". "Ville verte sur la ville"Les Pays-Bas sont par ailleurs particulièrement vulnérables au changement climatique car environ un tiers du territoire se trouve au-dessous du niveau de la mer.Transformer la ville pourrait prendre des décennies, admet M. Van Geest, mais la balade donne une vue sur des initiatives réussies, mises à l'honneur lors des "Journées des toits", organisées par son association depuis six ans.Parmi celles-ci se trouve le populaire "DakAkker"(champ sur le toit, en néerlandais), un espace de 1.000 mètres carré sur le sixième étage d'un bâtiment, où poussent légumes, fruits et fleurs comestibles.Emile van Rinsum, directeur du Centre pour l'environnement de Rotterdam et l'un fondateurs de l'initiative, explique que son ONG a lancé ce projet sur le toit du bâtiment où étaient installés leurs bureaux il y près de dix ans.Son exploitation a été la première et la "plus grande ferme sur les toits" d'Europe, assure-t-il, avant d'être rattrapée par des initiatives similaires notamment à Bruxelles, Copenhague et Paris."C'est super chouette" de travailler à quelques volées d'escaliers de cet espace vert unique, calme au milieu de la ville, s'enthousiasme-t-il.Une partie de la production est livrée à des établissements de Rotterdam, et le restaurant aménagé à côté des cultures ne désemplit pas. "C'est un endroit très populaire", se réjouit-il. L'un des avantages de l'utilisation des toits est le stockage de l'eau en ville, alors que le changement climatique rend les pluies de plus en plus imprévisibles, observe-t-il.L'espace sur lequel poussent ses cultures peut stocker jusqu'à 60.000 litres d'eau, explique le Néerlandais."Il faut beaucoup plus" de ces biotopes dans les hauteurs qui permettent également de refroidir les bâtiments, martèle-t-il, pour arriver à une "sorte de ville verte sur la ville".Son organisation teste en outre depuis 2018 un "toit intelligent" pouvant stocker "encore plus d'eau" de pluie utilisée pour les cultures et dont le débit est contrôlé à l'aide de prévisions météorologiques. Un essai "réussi", déjà imité dans plusieurs villes néerlandaises.
Il y a 2 ans et 263 jours

Seine-et-Marne : un passage souterrain entre les communes de Perthes-en-Gâtinais et de Fleury-en-Bière

En Seine-et-Marne, un nouvel ouvrage remplacera la vieille passerelle reliant les communes de Perthes-en-Gâtinais et de Fleury-en-Bière, sur la RD607.
Il y a 2 ans et 265 jours

Une passerelle pour relier la piscine olympique des JO-2024 au Stade de France

"Symbole des Jeux olympiques", une passerelle piétonne reliant le futur centre aquatique olympique (CAO) des JO-2024 au Stade de France a été installée le 9 août à Saint-Denis.
Il y a 2 ans et 266 jours

VIPros MAX

Après les offres Cashback et l'automatisation de leur gestion via la passerelle VIPros Connect, le programme VIPros étoffe encore ses services en lançant VIPros MAX… Un dispositif, développé en partenariat avec les négociateurs du groupe OPTYMEA, qui permet de générer jusqu'à 45% d'économies sur les frais généraux des entreprises artisanales !
Il y a 2 ans et 270 jours

Réhabilitation du Pavillon Bleu d'Amiens

Cette tuile de la marque Koramic trouve son origine dans les Flandres. Son aspect authentique et son profil ondulé sont des atouts pour les demeures du Nord. Grâce à son caractère régional assumé, cette réhabilitation est un témoignage vibrant de période luxuriante s’étendant de la fin du XIXème au début de la 1ère Guerre Mondiale.Un lieu emblématique d’Amiens à complètement reconstruireCette ancienne laiterie devenue, après extension, une ginguette en 1898 puis une discothèque jusque dans les années 2000 était désaffectée depuis lors, malgré sa situation remarquable. Longeant le canal de la Basse Selle, le bâtiment se situe dans le parc zoologique d'Amiens, un lieu de promenade connu de tous dans la région.Propriété de la Métropole, il a fait l'objet d'un appel d'offres pour sa réhabilitation et la création d’un espace de restauration. C'est l'agence Socréa, architectes du patrimoine, qui a été chargée du projet.Pour Florent Basset, l'un des associés, « il a fallu sortir des chantiers habituels des bâtiments anciens, toucher à tous les corps de métier, et retrouver les traces du projet d'origine d'Anatole Bienaimé pour s'en rapprocher le plus possible ». Cet architecte réputé dans la région à la fin du XIXème siècle est notamment connu pour ses villas de bord de mer au Touquet-Paris-Plage ou à Berck-sur-Mer dont certaines sont classées monuments historiques. Des maisons souvent riches de décorations inventives et d'audaces architecturales.Convoquer l’esprit d’une époquePour Florent Basset, il était important de retrouver la richesse de « l’architecture pittoresque extravagante, qui mêle progrès techniques de cette période et imaginaires littéraires ». À l'aide d’archives retrouvées et de cartes postales anciennes, il a tenté de se rapprocher au plus près de la villa d'époque. Le charme du site vient de l'harmonie conjuguant diversité et alignement de plusieurs formes d'architecture. En effet, se superposent une laiterie, une tour, un kiosque, une salle puis une véranda polygonale, introduits par portails et passerelle japonisants. Le tout aligné face au parc et au canal. Florent Basset note que « toutes les façades sont orientées sud pour un ensoleillement maximal. La disposition des soubassements et des fenêtres apporte de la rigueur à cette profusion de formes différentes ».Une tuile choisie sur carte postaleTraditionnellement, les constructions de la région utilisent la terre cuite pour la toiture. Florent Basset s'est servi d'une ancienne carte postale pour trouver la bonne référence de tuile. « Je souhaitais restituer une ondulation avec un effet d'écaille en diagonale. Le modèle de tuile à onde douce Vieille Panne 451 de Koramic correspondait parfaitement. Il n'y a pas eu d'hésitation ». Le toit est agrémenté de figurines en terre cuite et de galeries de faîtage, décorations typiques de la région à la Belle Époque. Les épis de faîtage en forme d'animaux (héron, écureuil, hibou) composent un bestiaire rappelant la présence du zoo tout autour. Florent Basset précise que la pose des tuiles a été facilitée par les accessoires disponibles, et souligne que « le dialogue entre couvreurs et charpentiers a été essentiel pour optimiser la pose, surtout pour les endroits les plus délicats ».Une décoration intérieure réinventéePour l'architecture intérieure, Florent Basset a mis ses pas dans ceux des architectes de l'époque en retrouvant leurs sources d'inspiration : le Japon, Jules Verne avec notamment Cinq semaines en Ballon ainsi que les grandes avancées techniques d'alors comme la Tour Eiffel ou le Pavillon Baltard. Entièrement reconstruit, le Pavillon Bleu se devait d'afficher « une rutilance spectaculaire ». C'est la raison pour laquelle, une seule teinte de tuile a été choisie pour affirmer une reconstruction à neuf pleine de vibrations. Le Pavillon Bleu a retrouvé ses couleurs d'origine et ses promeneurs curieux lèvent la tête pour reconnaître ici un escargot ou là un échassier perché sur le toit...Zoom chantier...Type de projet : Rénovation du Restaurant Pavillon Bleu du Zoo d’Amiens (80)Lieu : Restaurant Le Pavillon Bleu, Zoo d’Amiens (80)Produit utilisé : Vieille Panne – 451 RougeArchitecte : SOCREA, Architectes du patrimoine – Florent Basset à Compiègne (60)Maître d’ouvrage : Amiens MétropoleEntreprise de pose : Emmanuel Delaforge à Sommereux (60)
Il y a 2 ans et 273 jours

Val-de-Marne : travaux sur la passerelle de la Pie jusqu’en décembre 2022

La passerelle de la Pie, dans le Val-de-Marne, se restructure pour un budget de 1,5 million d’euros.
Il y a 2 ans et 280 jours

À 200 ans, la nouvelle jeunesse du canal de l'Ourcq

Voulu par Napoléon pour améliorer l'approvisionnement en eau potable de la capitale, puis devenu un axe majeur de la transformation industrielle et du transport de bois et charbon pour le marché parisien, le canal de 108 kilomètres inauguré en 1822 atteint cette année son bicentenaire.Sinistré par la désindustrialisation de l'Île-de-France, cet espace autrefois inhospitalier s'intègre à la ville depuis une vingtaine d'années pour devenir, pour la première fois de son histoire, un authentique lieu de vie pour les habitants. Une mue particulièrement visible du côté du XIXe arrondissement de Paris et de la commune voisine de Pantin, en Seine-Saint-Denis.Assis à l'ombre des Magasins Généraux de Pantin, des entrepôts de stockage de denrées coloniales reconvertis en siège d'une agence de publicité, Dolores et Miguel Julia savourent avec oisiveté le passage de péniches chargées de sable ou de gravats. Casquette sur la tête, ils suivent du regard les familles avec poussette qui prennent l'air, observent les cyclistes et joggeurs faisant de l'exercice.Bien que Pantinois depuis les années 1960, ce couple de retraités n'a découvert les plaisirs du canal de l'Ourcq qu'à la faveur de l'apparition du quartier flambant neuf qui a récemment remplacé de vieilles structures industrielles. Ils arpentent désormais deux fois par jour, en habitués, la nouvelle promenade aménagée au port de Pantin."C'est notre promenade des Anglais!", s'amuse Dolores, ex-rayonniste en pharmacie de 82 ans. "Avant on ne pouvait pas venir ici. C'était de la terre, il n'y avait pas de pavés".Avec sa fraîcheur et ses arbres dans cette zone urbanisée à l'extrême, ses péniches culturelles, ses nouveaux immeubles à l'architecture soignée dont les bobos parisiens s'arrachent les appartements, le canal de l'Ourcq est devenu la vitrine de Pantin, ville qui reste par ailleurs profondément populaire.Ancien no man's landL'emblématique minoterie des Grands Moulins, aux faux airs médiévaux, s'est transformée en bureaux, abritant des services de la banque BNP Paribas. Une fabrique de meubles du début du XXe siècle a été réaménagée en logements, un théâtre a pris ses quartiers dans un hangar en briques de la rive nord."Quand j'ai été élu en 2001, la ville tournait le dos au canal. C'était plutôt vécu comme une fracture. Nous avons retourné la ville vers le canal", témoigne auprès de l'AFP Bertrand Kern, le maire (PS) de Pantin. "Vous seriez venu un samedi il y a vingt ans sur les quais du canal, il n'y avait pas grand monde. Aujourd'hui ça se bouscule tellement que je suis obligé de faire des aménagements entre vélos et piétons."Les allures parfois hétéroclites des abords du canal montrent toutefois que sa transition reste encore à conclure. Ici une blanchisserie industrielle répand sur les quais une puissante odeur de linge propre, là opère une centrale à béton. Sous la passerelle du tramway T3, un camp de migrants est apparu ces derniers jours.Plus en aval, une fois le canal passé sous les voies du boulevard périphérique, le même processus de transformation urbaine s'observe dans le XIXe arrondissement de Paris.Les pique-niqueurs des pelouses de la Villette savent-ils qu'ils se tiennent à l'emplacement de l'ancienne "cité du sang" ? Jusqu'à sa reconversion en parc dans les années 1980, le lieu a accueilli pendant un siècle les immenses marchés aux bestiaux et abattoirs qui fournissaient Paris en viande fraîche.Au pont levant de la rue de Crimée, des petits bateaux de tourisme attendent de pouvoir passer. Des jeunes fument des joints en écoutant du rap, des couples dansent du tango sur une piste installée pour l'opération "Paris Plages".La renaissance du canal de l'Ourcq, le maire socialiste du XIXe, François Dagnaud, la date pour son arrondissement au mitan des années 1990 et au "pari" de la chaîne de cinémas MK2 d'ouvrir une salle dans un ancien hangar conçu par Gustave Eiffel, au milieu de ce qui était alors un "no man's land"."On était en pleine période où le crack était déjà présent, relate-t-il à l'AFP. Dans un quartier en perdition, marginalisé, pas du tout fréquenté par les habitants, ça a été l'amorce d'une mutation urbaine, culturelle et sociale."
Il y a 2 ans et 284 jours

JO-2024 : une passerelle pour relier la piscine olympique au Stade de France

"C'est le symbole des Jeux olympiques et paralympiques qui approchent", se réjouit Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis, sur le parvis du Stade de France, à une cinquantaine de mètres du tronçon de la passerelle, en passe d'être déplacé."Au delà du symbole, cette passerelle va être un lien qui va permettre de recoudre un peu plus deux morceaux de Saint-Denis qui ne pouvaient pas cohabiter", ajoute le président de Plaine commune, évoquant le noeud routier séparant le quartier La Plaine et le futur quartier de la ZAC Plaine Saulnier dont le développement est prévu après les JO-2024. Assemblée à côté du futur centre aquatique, la passerelle a été déplacée et pivotée dans la matinée pour être placée dans l'axe de son emplacement final, perpendiculaire à l'A1, qu'elle surplombera.A midi, l'imposante structure reposait sur des remorques modulaires autopropulsées, engins adaptés au transport de structures massives, ont constaté des journalistes de l'AFP.Les ouvriers s'activaient pour s'assurer de la répartition de la charge de l'ouvrage avant le début de la translation."La structure fait 70 mètres de long, 20 mètres de large et 900 tonnes. Il faut que tout soit parfait", commente Bruno Menez, chargé de la communication chantiers chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France, responsable de l'ouvrage. Le déplacement du tronçon sur 70 mètres s'effectuera sur plusieurs heures mardi après-midi."Ce n'est pas une course de vitesse mais de précision", note un des ingénieurs sur place.Après le déplacement, "il faut assurer les finitions de l'ouvrage", explique Jean-Michel Genestier, maire DVD du Raincy et conseiller métropolitain délégué à la logistique urbaine.La passerelle sera ouverte au public à l'été 2023, un an avant les JO-2024."On estime que 15% des spectateurs qui viennent sur le Stade de France ou le centre aquatique pendant les JO viendront par le Grand Paris Express (en construction, NDLR) et passeront par cette passerelle", détaille Mathieu Hanotin, évaluant le flux à 20.000 personnes par jour.Après les JO, la passerelle sera végétalisée et réduite à 12 mètres de large.L'ouvrage a engendré la fermeture exceptionnelle pendant 54 heures d'un tronçon de l'autoroute A1, qui rouvrira jeudi à 4H00 du matin.
Il y a 2 ans et 286 jours

Haute-Garonne : démolition de la passerelle piétonne du Val d’Aran à Colomiers

La réhabilitation du quartier du Val d’Aran à Colomiers se poursuit par la démolition de la passerelle piétonne.
Il y a 2 ans et 299 jours

Du bois Kebony habille les passerelles du Pier 26, dans le Hudson River Park à New York

Le Hudson River Park est un parc communautaire axé sur l’écologie fluviale, qui abrite un marais artificiel appelé The Tide Deck. Ce marais rocheux a été construit sur une plate-forme en béton, créant ainsi des bassins de marée par juxtaposition de rochers. Plusieurs passerelles surplombent les plans d’eau, en un espace appelé Pier 26, permettant aux visiteurs de déambuler paisiblement dans cet environnement naturel. Ces passerelles sont réalisées en bois Kebony en raison de la durabilité de celui-ci – un critère clé aux yeux de l’architecte du projet – et de sa résistance notable aux conditions météorologiques maritimes difficiles. Le bois Kebony est respectueux de l’environnement, durable et résistant. Il ne nécessite pas d’entretien particulier et acquiert une élégante patine argentée avec le temps, qui se mêle ici parfaitement avec le plan d’eau que surplombent les passerelles. Le procédé breveté Kebony consiste à polymériser la paroi cellulaire de bois résineux issus de sources durables, en les chauffant avec de l’alcool furfurylique – un produit d’origine organique. C’est ainsi qu’il acquiert toutes les qualités du bois dur tropical, tout en restant respectueux de l’environnement. Le parc révèle son thème écologique à travers cinq espaces pensés comme autant de zones écologiques : forêt boisée, prairie côtière, broussailles maritimes, zone de marée rocheuse et, bien sûr, le fleuve Hudson. Une pelouse pour prendre le soleil et une aire de jeux sportifs complètent l’offre et font du Hudson River Park un endroit apprécié de tous. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 2 ans et 304 jours

En Seine-Saint-Denis, les JO-2024 dopent la transformation urbaine

En bords de Seine, des dizaines de grues zèbrent le ciel lourd de juillet. Etalé sur une cinquantaine d'hectares à cheval sur les villes de l'Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen et Saint-Denis, le chantier du futur village des athlètes bat son plein, à deux ans de la cérémonie d'ouverture des prochains Jeux.Dans le fracas de marteaux-piqueurs et le crissement des scies sauteuses, les structures de bâtiments commencent déjà à s'élever. Une fois les sportifs du monde entier repartis et les clameurs retombées, le tout nouveau quartier accueillera 6.000 habitants.Quelques centaines de mètres plus loin, une avenue est coupée pour la construction d'un échangeur autoroutier controversé, destiné à faciliter le transport des délégations et améliorer la desserte du secteur.Trois pas de plus et le promeneur arrive au pied des travaux de la tour Pleyel, édifice emblématique du "93". A moitié désossée à l'heure actuelle, cette ancienne tour de bureau doit achever sa mue en hôtel de luxe pile à l'heure pour les Jeux olympiques. A travers la Seine-Saint-Denis, ces norias d'ouvriers et de pelleteuses sont devenues familières, au point que le département donne parfois l'impression d'être un vaste chantier à ciel ouvert."Opportunité exceptionnelle""Les JO sont une opportunité exceptionnelle qui ne se représente pas deux fois dans une vie", déclare Adrien Delacroix, maire-adjoint de Saint-Denis. "Accueillir les JO, c'est des investissements qu'on n'aurait pas eus autrement, cela permet d'accompagner plus rapidement la transformation du territoire".Avec les chantiers olympiques eux-mêmes ou les projets afférents, l'octroi de la compétition à la France a donné un coup d'accélérateur à la revitalisation urbaine que connaît actuellement la Seine-Saint-Denis."Dans la décennie qui vient, il va y avoir plusieurs milliards d'investissements publics et privés en Seine-Saint-Denis. Les JO sont un peu le catalyseur de tout cela", analyse pour l'AFP Stéphane Troussel, le président du conseil départemental.La dynamique portée par les Jeux et le vote en 2018 d'une loi olympique, qui facilite pour l'occasion les chantiers d'aménagement en simplifiant certaines procédures d'urbanisme, ont permis la mise en œuvre de projets qui, pour certains, patientaient depuis des années dans les cartons.Ainsi du village des médias, qui émerge actuellement dans un parc de la ville de Dugny. Jugé par ses opposants comme d'une utilité très relative dans l'organisation des Jeux, son sort a été longtemps incertain.LiftingS'il n'hébergera que 1.500 journalistes et techniciens sur les 25.000 annoncés, son chantier permet incidemment la création d'un nouveau quartier de 1.400 logements dans cette petite commune de 10.000 habitants, et répond ainsi à une demande de longue date du département.À Saint-Denis, les Jeux se manifestent aussi à travers le lifting des berges de Seine ou la construction de passerelles autour du Stade de France. Eux aussi réclamés depuis des années, ces ponts piétons vont relier entre eux des quartiers aujourd'hui séparés par des obstacles rendus infranchissables par un développement urbain chaotique."Il s'agit de recoudre un territoire qui a été fracturé par des infrastructures de transports, l'autoroute, le faisceau ferroviaire...", explique Adrien Delacroix, en charge de l'urbanisme et de l'aménagement durable pour la ville.Ajoutés aux importants programmes de rénovation urbaine, au Grand Paris Express et à l'installation croissante d'entreprises et organismes publics à la recherche de locaux plus abordables, les JO s'inscrivent dans un mouvement plus large de redécollage d'un département sinistré par la désindustrialisation et l'échec de la politique des grands ensembles.Cette renaissance urbaine, dont beaucoup reste à faire, les acteurs locaux en datent généralement le début symbolique à une autre compétition sportive : la Coupe du monde de football 1998 et la décision d'installer le Stade de France à Saint-Denis."Au-delà des trente jours de compétition, c'est surtout trente ans d'héritage que les Jeux vont laisser à la Seine-Saint-Denis", souligne Stéphane Troussel.
Il y a 2 ans et 316 jours

Arcade : Informatiser le secteur du béton

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine De gauche à droite, Alice Ladet, responsable commerciale, Guillaume Cordel, dirigeant d’Arcade, et Anne Cordel, responsable recherche & développement. [©ACPresse] « Comment allier ce que j’aime avec ce que je connais ? » Telle est la question que s’est un jour posée Guillaume Cordel, fondateur et gérant de la société Arcade. « Mon histoire personnelle est liée à celle de la carrière, du BTP, secteurs dans lesquels évoluaient mes parents et mes grands-parents. Je connais donc ces métiers de l’intérieur. » A côté de cela, Guillaume Cordel cultive une passion pour l’informatique. Naturellement, il s’installe dans les bureaux de l’entreprise familiale. Lire aussi : Des abeilles sur le toit d’Arcade ! Là, il développe Icare, sa première solution informatique. « Il s’agissait d’un logiciel de pesage, d’édition de bons de livraison et de facturation », précise Guillaume Cordel. Icare a été installé sur quelques grosses carrières, au début des années 1990. C’est ainsi qu’est né Arcade en 1993. En parallèle, Icare intègre une fonction “laboratoire”, qui finit par aboutir à un nouveau logiciel autonome : Icare Labo, réécrit entre temps pour Windows. Son nom : Wil (pour Windows Icare Labo). L’arrivée des suites “full web” « Wil est devenu notre logiciel phare, décliné en différentes versions, dont Wil Béton », rappelle Guillaume Cordel. Cette solution permet aujourd’hui la formulation et la gestion des essais autour du matériau, intègre les obligations normatives, et assure le suivi métrologique des équipements. « Nous continuons à enrichir et à faire évoluer Wil, qui va encore être là pour longtemps. » D’un point de vue historique, Arcade a fini par proposer une large offre de logiciels : Icare pour la gestion, Wil pour le laboratoire, Mentol pour l’environnement et la sécurité, et Carmin pour la maintenance industrielle. Des outils performants, mais auxquels il manquait la dimension “full web”. Pour répondre à cette nouvelle attente, Arcade a fait le choix de refondre cette offre et de mettre sur le marché sa suite Massia. « Il s’agit d’une solution web nouvelle, complète, modulable et évolutive », confirme Alice Ladet, responsable commerciale d’Arcade. Elle se décline en cinq modules : Gestion (administration des ventes), Performance (suivi de la production des industries extractives), Laboratoire et sa version “tablette et smartphone” Labo Mobilité, QSE et Foncier, et Maintenance (gestion des installations et du parc matériels). Collaborations avec Delta Automation et Oris « Tous ces modules ou logiciels ont demandé un très important travail de développement, souligne Guillaume Cordel. On ne met pas au point une suite comme celle-ci en quelques mois. L’informatique, ce n’est plus de l’artisanat. Massia a nécessité 5 années de R&D et mobilisé 10 informaticiens ! » Aujourd’hui, l’aventure Arcade se poursuit. Déjà, l’entreprise va fêter ses 30 années d’existence en 2023. Ensuite, elle a signé un partenariat avec Delta Automation, spécialiste des logiciels et automatismes pour centrales à béton. « L’idée est de créer un éco-système complet, en développant les synergies possibles entre nos outils informatiques. Delta Automation apporte ainsi son expertise en matière de logiciels de production. » Lire aussi : Un nouveau site Internet pour Arcade Un autre partenariat vient d’être mis en place avec la plate-forme Oris. « Il s’agit d’une plate-forme dédiée aux opérateurs de la construction routière pour sélectionner et comparer les solutions et les matériaux disponibles sur le marché. Dans ce cadre, Arcade va développer une passerelle pour permettre aux utilisateurs des suites Wil et Massia de déposer les fiches produits de leurs granulats sur la plate-forme Oris », conclut Guillaume Cordel. Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 321 jours

“1 immeuble, 1 œuvre” : L’importance de l’art dans la ville

L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. [©Eva Jospin] L’art ne laisse pas indifférent. On aime ou on déteste, mais il stimule les émotions. L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. « Il n’y a pas si longtemps qu’il existe une rupture entre l’architecture et les artistes, depuis que la construction s’est industrialisée et normalisée », insiste l’artiste Eva Jospin. C’est pourquoi en 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a lancé le programme “1 immeuble, 1 œuvre”, en lien avec la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Ceci, afin d’accompagner les promoteurs et sociétés foncières dans cette démarche de soutien à la création artistique et de diffusion des arts plastiques. 72 signataires actuellement « Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. [©Emerige] Ils étaient 13 signataires alors, s’engageant à commander ou à acquérir une œuvre d’art auprès d’un artiste pour tout immeuble à construire ou à rénover. En 2018, c’est l’envol du programme de commandes artistiques. Aujourd’hui, les acteurs de l’immobilier sont toujours plus nombreux à s’engager volontairement, en signant la charte ministérielle, à financer l’acquisition ou la production d’une œuvre. Ils sont désormais 72, du grand groupe immobilier comme Emerige, dirigé par Laurent Dumas, à l’initiative de la proposition ministérielle, Vinci Immobilier, Bouygues Immobilier ou de plus petits acteurs, citons Bâti-Nantes ou des bailleurs sociaux à l’instar de Toit et Joie – Poste Habitat. Tous s’engagent à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels. Et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre. 554 œuvres produites, partout en France Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction. [Interconstruction] Au final, depuis sa création, l’association a vu la commande de 554 œuvres, partout en France. A l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses, photographies ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture. Et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, des artistes, émergents ou confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion, mais aussi au débat. Parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier, Yann Lestrat ou encore Prune Nourry. Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers. « J’ai la conviction que l’art doit infuser dans la ville par l’architecture. Pour Linkcity, il est important de développer une vision artistique dans nos réalisations architecturales. C’est une vraie volonté de Linkcity. La majorité des opérations livrées comprennent une œuvre. Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. Un cheminement piéton « Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. [©Linkcity] « Je suis attaché à “L’empreinte du Mammouth”, réalisée par Stefan Shankland. Cette œuvre s’inscrit au cœur du lot O8 dans la Zac des Batignolles (Paris VIIe). L’artiste a utilisé le “Marbre d’ici”, qui est le nom donné à la nouvelle matière première produite à partir du recyclage des gravats et déchets de chantier. Réduits en poudre, mélangés à du ciment et coulés en strates, ces déchets inertes ont été transformés en une ressource : un matériau noble, un béton à haute valeur patrimoniale, esthétique et écologique, pour la réalisation d’un cheminement piéton sillonnant à travers le jardin au pied des immeubles du lot O8 », explique Philippe Da Silva. Et l’artiste Stefan Shankland, de poursuivre : « Cette œuvre produit un monument ordinaire à l’effigie de la transformation de la matière et crée une continuité entre l’avant, le pendant et l’après transformation urbaine. Le chantier est un métabolisme qui transforme les ressources naturelles au cours du temps et laisse, pour trace ultime de son activité, un immeuble. Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale ». Grâce à l’art contemporain « Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale. » ©Stefan Shankland] En 2021, Intercontruction a signé la charte “1 immeuble, 1 œuvre”, mais depuis plus de 20 ans, ce promoteur associe une œuvre d’art par construction. L’artiste est choisi en fonction du lieu et des habitants. « Derrière chaque œuvre, il y a un artiste. Comme tout chercheur, il évolue dans un processus méthodique de réflexion et d’exploration souvent long et intuitif. Nous souhaitons mettre un supplément d’âme dans nos constructions grâce à l’art contemporain. Nos chantiers les plus emblématiques ? Nous avons posé avec les artistes de Duoduo une œuvre en céramique sur un pignon d’immeubles à Vanves. Je me souviens aussi des photos de Corinne Mercadier à Courbevoie ou encore les peintures abstraites de Patrice Pantin, à Guyancourt », souligne Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction.En finançant l’acquisition d’œuvres artistiques dans leurs programmes immobiliers, les promoteurs soutiennent la création contemporaine et valorisent l’architecture. Cet engagement inédit améliore la qualité de vie des habitants, en permettant au plus grand nombre d’accéder à la création artistique. Aujourd’hui, le programme “1 immeuble, 1 œuvre” continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux. De plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. « Depuis les années 1950, la commande artistique était l’apanage de la puissance publique notamment à travers le 1 % artistique. Des acteurs de l’immobilier commandaient des œuvres de manière individuelle. Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. L’art et l’architecture ne font plus qu’un “Matera”, œuvre d’Eva Jospin. [©Cyrille Dubreuil] Et de poursuivre : « Les projets qui m’ont beaucoup touché ? La forêt d’Eva Jospin dans le VIIe arrondissement. Cette œuvre pour Beaupassage a été réalisée, en 2017, dans d’anciens entrepôts appartenant à Emerige, rue de Tolbiac à Paris, et qui servaient d’atelier d’artistes mis à disposition par le groupe. Telle une grande forêt immersive dans la longueur de la galerie d’accès au boulevard, “La Traversée” est apposée le long du mur, côté droit. Côté gauche, cette futaie est réfléchie par des poly-miroirs plans. La forêt de carton, matériau de prédilection de l’artiste, forme un immense haut-relief de 530 cm de long par 280 cm de haut. Bois, branches, rameaux, racines, frondaisons, cimes, troncs, ramifications, feuilles, fruits, bourgeons, greffons, buissons, arbres, arbustes, tiges, mousses… Tout ce qui forme l’enchevêtrement sylvestre, mystérieux, insondable, voire labyrinthique d’une forêt devient, dans les mains d’Eva Jospin, un paysage modelé, découpé, incisé et ciselé dans du carton ». Et Eva Jospin, de reprendre : « A Massy-Palaiseau, dernièrement je suis intervenue sur toute une façade pour le cabinet Brenac et Gonzales Associés. Et également à Bagneux pour le cabinet Lambert Lenack. Les deux étant des commandes d’Emerige. J’ai utilisé la technique du béton matricé avec des bas-reliefs en carton, moulés. Je travaille sur les façades, sur toute l’architecture. L’art crée une passerelle, un langage avec le bâtiment ». Une expo photos sur les palissades de chantier Sacha Goldberger a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. On peut être une entreprise assise sur des milliards d’euros de gestion d’actifs en Europe, en Asie et en Amérique, et faire une pause dans le temps. C’est ce qu’a fait Ardian, présidé par Dominique Sénéquier, qui a confié au photographe Sacha Goldberger, le soin de donner vie à un chantier de réhabilitation de l’ancien immeuble d’Europe 1, rue François 1er à Paris. Les noms de la rue et du chantier lui-même (“Renaissance“) l’ont inspiré pour mettre en scène les artisans intervenant sur place pour restaurer l’immeuble racheté en 2018 par Ardian Real Estate, la branche “Immobilier” du groupe. Il a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. Chacun pose avec son outil de travail. Toutes ces réalisations témoignent du lien prégnant entre l’art et l’architecture, qui refait son apparition dans la construction et fait connaître à un plus grand nombre l’art contemporain. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 322 jours

Trophées Bâtiments Circulaires 2022 : qui sont les candidats ?

Suite au succès de la 1ère édition, le Booster du Réemploi et Construction21 ont lancé les Trophées Bâtiments Circulaires 2022, 2ème saison du concours de la construction en matériaux de réemploi. Vous avez été nombreux à répondre à l’appel et 33 candidats sont en compétition cette année, soit 30% de plus que l’édition précédente ! Ces projets aussi variés qu’ambitieux sont bien la preuve du développement de la filière. Situés dans 4 pays différents et couvrant une diversité de types de bâtiments, ils constituent une véritable mine d’informations et source d’inspiration pour transformer positivement le secteur de la construction. Voici la liste des candidats par catégorie : Bâtiments tertiaires / prix de la rénovation : L’Atelier des Transitions Javelot Le Hangar Zéro Les Canaux : une éco-réhabilitation en économie circulaire, innovante et humaniste Tour Aurore Bourdelle Siège de l’ordre des architectes Réunion / Mayotte Réhabilitation d’une grange en tiers lieu Octant Institut de Botanique ULiège – Bât. B22 Pasteur   Bâtiments tertiaires / prix de la construction neuve Retrival Office de tourisme de Petite-Terre #Community Innolin Office intercommunal de tourisme Cèze / Cévennes Bâtiments résidentiels / prix de la rénovation Le Costil 55 Lyon Maison circulaire Caserne de Reuilly 85 rue petit   Bâtiments résidentiels / prix de la construction neuve Maison container La Cabane de Silhac   Prix hors-cadre Nodéa Requalification de la promenade de l’hôpital Broussais Abri à vélo La Réconciliation : pôle loisir et galerie commerciale aushopping Pavillon de sanitaires du Chiro d’Itterbeek La Tiny de Benoit Orée 85 La cuisine – Reconversion d’un hangar pour le Winnipeg Folk Festival Passerelle Re:Crete Saisons Zéro – Monastère des Clarisses Eco-fourrière des quarantes sous   Retrouvez toutes les informations sur le site de Construction 21.
Il y a 2 ans et 322 jours

Trophées Bâtiments Circulaires 2022 : qui sont les candidats ?

Suite au succès de la 1ère édition, le Booster du Réemploi et Construction21 ont lancé les Trophées Bâtiments Circulaires 2022, 2ème saison du concours de la construction en matériaux de réemploi. Vous avez été nombreux à répondre à l’appel et 33 candidats sont en compétition cette année, soit 30% de plus que l’édition précédente ! Ces projets aussi variés qu’ambitieux sont bien la preuve du développement de la filière. Situés dans 4 pays différents et couvrant une diversité de types de bâtiments, ils constituent une véritable mine d’informations et source d’inspiration pour transformer positivement le secteur de la construction. Voici la liste des candidats par catégorie : Bâtiments tertiaires / prix de la rénovation : L’Atelier des Transitions Javelot Le Hangar Zéro Les Canaux : une éco-réhabilitation en économie circulaire, innovante et humaniste Tour Aurore Bourdelle Siège de l’ordre des architectes Réunion / Mayotte Réhabilitation d’une grange en tiers lieu Octant Institut de Botanique ULiège – Bât. B22 Pasteur   Bâtiments tertiaires / prix de la construction neuve Retrival Office de tourisme de Petite-Terre #Community Innolin Office intercommunal de tourisme Cèze / Cévennes Bâtiments résidentiels / prix de la rénovation Le Costil 55 Lyon Maison circulaire Caserne de Reuilly 85 rue petit   Bâtiments résidentiels / prix de la construction neuve Maison container La Cabane de Silhac   Prix hors-cadre Nodéa Requalification de la promenade de l’hôpital Broussais Abri à vélo La Réconciliation : pôle loisir et galerie commerciale aushopping Pavillon de sanitaires du Chiro d’Itterbeek La Tiny de Benoit Orée 85 La cuisine – Reconversion d’un hangar pour le Winnipeg Folk Festival Passerelle Re:Crete Saisons Zéro – Monastère des Clarisses Eco-fourrière des quarantes sous   Retrouvez toutes les informations sur le site de Construction 21. Cet article Trophées Bâtiments Circulaires 2022 : qui sont les candidats ? est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 329 jours

La robe en zinc Quartz-Zinc de VMZINC enveloppe les bureaux de la maison Rémy Martin à Merpins (16)

Ce bâtiment de 5.000 m2 connecte les chais de vieillissement d’un côté et le site d’embouteillage de l’autre. Il accueille, depuis juin 2021, les 130 collaborateurs, qui travaillaient jusqu’alors dans le centre-ville de Cognac.INCA Architectes et AIA Life Designers ont imaginé un grand parc paysager dans lequel le nouvel édifice, rappelant les chais historiques, est venu s’insérer. Ce bâtiment-promenade se distingue par deux parties longilignes reliées entre elles par des passerelles. Elles abritent toutes les fonctions et dessinent un véritable lieu de vie : accueil, bureaux, salles de réunions, restaurant, salle de sport, locaux du personnel. Des parvis, patios et jardins créent une transition douce entre le dedans et le dehors. Le paysage, la lumière, la nature et l’histoire ont été de précieuses sources d’inspiration pour donner du sens à ce programme dans le respect des valeurs de la Maison Rémy Martin.La matérialité de la pierre de Charente est réinterprétée en façade de manière contemporaine et se marie harmonieusement au zinc VMZINC qui habille la toiture. Cette couverture élégante et légère dans l’expression retranscrit avec soin du détail la conception architecturale. Le bureau d’études de l’entreprise Alain COUTANT Couverture et celui de VMZINC ont collaboré étroitement afin de s’assurer que les systèmes VMZINC puissent techniquement répondre aux attentes esthétiques. Au total, 7.000 m2 de solutions zinc ont été mises en œuvre, soit environ 60 tonnes : Joint Debout en couverture ; Profil à Emboîtement pour les sous-face et agrafage sur-mesure sur les rives et pignons.Un seul aspect de surface, le QUARTZ-ZINC, a été retenu. Ce zinc, qui se patinera avec le temps, joue avec la lumière, une composante essentielle du projet. Au fil de la journée et selon la météo, il se nuance et crée des reflets. Les matériaux sélectionnés ; le zinc, la pierre et l’aluminium ; se distinguent par leur noblesse, leur intemporalité et leur durabilité.Détails minimalistesLes lignes épurées de la toiture en zinc ont requis une grande technicité à l’image des rives au niveau des casquettes avec débords de toit en rez-de-chaussée et au premier étage. Travaillées le plus finement possible, ces pointes effilées passent de 34 cm à quasiment 0 cm d’épaisseur sur une longueur d’1,90 m.Pour Mathias COUTANT, Gérant de l’entreprise Alain COUTANT Couverture: « Une ossature secondaire en bois a été conçue pour venir vêtir le squelette d’acier. Des flasques métalliques, doublées de bois, font la jonction avec cette ossature secondaire afin de dessiner gracieusement cette pointe si fine qui borde le bâtiment. »Toutes les couvertures (hors casquettes) sont traitées en complexe de toiture chaude Toiture VMZINC : bac acier/pare-vapeur/isolant 240 mm en double couche/écran pare-pluie/ QUARTZ-ZINC PLUS.Des chéneaux ont été intégrés en milieu de versant afin de récupérer les eaux pluviales de la partie supérieure. Encaissés, ils disparaissent du regard et permettent d’assurer la continuité esthétique de la ligne des toitures.Logistique menée d'une main de maîtreLe bureau d’études de l’entreprise Alain COUTANT Couverture a réalisé les plans à partir d’une maquette 3D afin d’intégrer les éléments zinc à la charpente métallique et aux menuiseries aluminium. Il a calculé et défini ses besoins en zinc avant d’effectuer les commandes de bobines auprès de VMZINC. Pour respecter le rythme des meneaux en pierre et garantir un alignement visuel des différentes joints, VMZINC a produit ces bobines dans des dimensions sur-mesure. Elles ont été refendues (largeurs 530 mm et 467 mm) selon le pas de pose défini par les différentes solutions. L’objectif étant de faire coïncider les joints creux de la sous-face avec le joint debout des bacs de la couverture.Lors de la phase chantier, un groupement d’entreprises a été constitué (Alain COUTANT Couverture, BOUCHET Couverture et SMAC) assurant la livraison de l’ouvrage en un an après le démarrage des travaux.
Il y a 2 ans et 332 jours

Dossier détails : atrium et passerelles

    Parmi les multiples stratégies visant une plus grande efficacité énergétique, le principe de l'atrium est aujourd'hui fréquemment retenu dans la conception d'édifices publics ou de bâtiments tertiaires. Mais il ne suffit pas de regrouper les surfaces utiles autour d'un vide qui fait office de tampon […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 333 jours

Passerelle(s) dévoile une nouvelle version entièrement revisitée du site

Passerelle(s), un véritable outil de médiation et de formation numérique Passerelle(s) est un site de ressources sur les constructions, l’architecture des origines à nos jours et sur les femmes et les hommes qui les ont conçus. Le site constitue aujourd’hui un outil de médiation et de formation numérique accessible à tous, destiné en particulier aux futurs professionnels du BTP, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à la construction et à l’architecture, dans le cadre d’une approche interdisciplinaire.Véritable passerelle entre deux univers : la sphère professionnelle du bâtiment et des travaux publics et le champ culturel patrimonial, Passerelle(s) ambitionne de tisser des liens riches de sens entre construction, histoire et culture. Passerelle(s) a été lancé en 2016 par la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS. Les trois partenaires se sont associés pour favoriser l’accès du plus grand nombre aux collections numériques de la BnF, inscrire les métiers de la construction dans l’histoire universelle et favoriser la promotion sociale des jeunes qui se forment, notamment par la voie de l’apprentissage, aux métiers du BTP.Passerelle(s) : des nouveautés en termes d’ergonomie, de graphisme et d’architecture technique Près de deux millions d’internautes ont visité le site Passerelle(s) depuis son ouverture. Fort de ce succès, la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS ont souhaité proposer une nouvelle version du site, entièrement revue et enrichie. Nouvelle ergonomie, nouveau graphisme, nouvelle architecture technique, Passerelle(s) est désormais disponible sur tous les types de terminaux, y compris en mobilité. Passerelle(s), un corpus de ressources et d’images enrichi La nouvelle version de Passerelle(s), enrichie par les retours d’expérience des internautes, notamment des apprentis du BTP, propose de nouveaux contenus en lien avec les thématiques environnementales et sociétales : transition énergétique, environnement, construction durable, cités et villages à l’heure du changement climatique, édifices de grande hauteur, santé et sécurité au travail…Passerelle(s) s’est également associé au projet BDnF, la Fabrique à BD, primé en 2021 par le ministère de la Culture et le ministère de l’Éducation nationale, pour proposer un nouveau corpus d’images autour de la construction. Il regroupe les outils, vêtements de travail, bâtis et diverses situations de travail, liés aux métiers du bâtiment et des travaux publics. Les dessinateurs Clément Fabre et Basile Dupin ont réalisé 108 illustrations, pour permettre au jeune public de raconter facilement des histoires en images sous forme de BD numérique : https://bdnf.bnf.fr/corpus.htmlPasserelle(s), 4 axes pour bâtir des passerelles entre les différents champs de connaissancesPasserelle(s) permet aux internautes de découvrir à quel point l'histoire du bâti se confond avec l'histoire de l’humanité, mais aussi combien les métiers du bâtiment et des travaux publics sont riches de savoir-faire et de culture.Le site se décline en quatre axes : les grandes évolutions des métiers, techniques et sciences du bâtiment et des travaux publics ;les grands événements historiques de l'Antiquité à nos jours ;l'histoire des arts et de l'architecture ;les textes littéraires et non-littéraires majeurs. Passerelle(s), un projet pédagogique interdisciplinaire entre culture métier et culture généraleLes formateurs en enseignement général ou professionnel des établissements de formation aux métiers du BTP peuvent aujourd’hui aller plus loin avec leurs apprentis, dans l’exploration des liens entre culture métier et culture générale, avec des ressources contextualisées et de nombreuses possibilités interdisciplinaires, notamment l’explicitation d’un chef-d’œuvre en s’appropriant des termes techniques.Les internautes peuvent aussi retrouver des textes de référence sur l’architecture, des centaines d’images ou de vidéos, des anecdotes, géolocaliser les constructions dans le monde et comprendre leur inscription dans l’histoire des arts, des sciences et des techniques.L’iconographie du site est principalement issue des collections de la BnF. Les textes ont également été rédigés pour tenir compte d’un public jeune d’internautes, au-delà du public des apprentis du BTP auquel Passerelle(s) prioritairement.Les visites organisées à la BnF pour les apprentis du BTP se poursuiventDepuis la signature de la première convention de partenariat entre la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS en 2013, plus de 230 apprentis en formation aux métiers du BTP (filières fluide énergie, installations sanitaires, installations thermiques, menuiserie, peinture et décoration, maçonnerie, serrurerie-métallerie, électricité...), accompagnés de leurs formateurs, ont visité les sites François Mitterrand et Richelieu de la BnF.32 rencontres ont ainsi été organisées, conduites par des spécialistes de l’entretien et des travaux des bâtiments, ainsi que des conservateurs et des membres du service de l’Action pédagogique de la BnF. Ces visites ont permis aux jeunes de découvrir le cœur technique et les collections de la BnF, souvent pour la première fois. Ils ont également pu échanger avec des professionnels du BTP et des collections, leur permettant une découverte ludique et pédagogique de l’institution avec un intérêt professionnel.Passerelle(s), une ambition renouvelée des trois partenairesLa BnF mène depuis plusieurs années des projets dans le cadre de son programme de diversification des publics et propose également des ressources en ligne à vocation pédagogique, majoritairement destinées à un public d’enseignants. Avec Passerelle(s), la BnF souhaite permettre à de nouveaux publics d’accéder à son offre culturelle et à ses outils de médiation, concrétisant ainsi sa volonté de mettre ses collections à disposition du public le plus large possible.Le CCCA-BTP fait de l’accès des apprentis à la culture générale, en inscrivant les métiers actuels du BTP dans l’Histoire, une composante essentielle de la formation des apprentis du BTP.Passerelle(s) est à la fois une source d’information et de documentation, mais aussi un réel outil pédagogique, permettant d’établir des liens interdisciplinaires. Pour les apprentis du BTP, la démarche que propose le site, associant enseignement général et enseignement professionnel, invite à s’appuyer sur le passé pour mieux interroger le présent. Des thèmes essentiels, comme la prévention des risques professionnels et la sécurité au travail, la transition énergétique et l’éco-construction, pourront être mis en perspective. Passerelle(s) offre ainsi aux formateurs de l’enseignement général et de l’enseignement professionnel un outil pédagogique, qui leur permet aussi de trouver des réponses aux nouvelles pratiques d’un secteur de la construction à la pointe des enjeux liés aux mutations environnementales, technologiques et numériques. Avec Passerelle(s), l’ambition du CCCA-BTP est également de développer auprès des jeunes l’attractivité des métiers du BTP, mais aussi le sentiment d’appartenance et de fierté à la longue tradition de la construction à travers les siècles. La Fondation BTP PLUS, sous l’égide de la Fondation de France, a pour vocation de soutenir des projets innovants favorisant la promotion sociale des jeunes qui se forment dans les métiers du BTP. Elle a été tout naturellement à l’initiative de ce projet, créateur d’un outil de médiation et de formation culturelle, utilisant des technologies de pointe, à même de séduire les jeunes publics. Avec Passerelle(s), la Fondation ambitionne de favoriser la promotion sociale des jeunes formés aux métiers du BTP.
Il y a 2 ans et 333 jours

La Cour des comptes s'alarme d'une "impasse financière" de l'apprentissage

"L'alternance connaît une impasse financière", souligne la Cour dans un rapport dédié et un référé aux ministres de l'Economie et du Travail sur la "situation financière préoccupante" de France compétences, l'organisme qui gère les dispositifs d'alternance et de formation professionnelle.Prévu à 3,2 milliards en 2021 - malgré une subvention exceptionnelle de 2,75 mds - le déficit de France compétences, qui finance notamment les centres de formation d'apprentis (CFA) à partir de la contribution des entreprises, pourrait grimper à 5,9 milliards cette année, ce qui nécessitera un nouveau coup de pouce financier.En cause, la réforme du financement conjuguée à l'explosion des entrées de jeunes en apprentissage qui a quasiment doublé en deux ans pour atteindre le niveau record de 730.000 en 2021 et permis une hausse du taux d'emploi des jeunes."Le développement des effectifs d'apprentis, objectif affiché de la réforme, n'a pas été anticipé, pas plus que la croissance du coût unitaire par apprenti", déplore la Cour.Depuis 2020, le financement des CFA repose, non plus sur des subventions régionales complétant les versements des entreprises, mais sur un financement au contrat (5.000 euros pour un CAP maçon par exemple) dans une logique de guichet ouvert.Ce changement a fait augmenter le coût moyen par apprenti "d'au moins 17%", selon la Cour, qui recommande une diminution des niveaux de prise en charge, à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration de France compétences le 30 juin.Le secondaire à la traîneVantée par Emmanuel Macron -qui se fixe l'objectif d'un million d'apprentis pour le second quinquennat- cette "croissance inédite" du nombre d'apprentis s'explique en partie par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation.Mais elle est aussi due aux aides décidées pendant la crise sanitaire et versées depuis la rentrée 2020 par l'Etat. Cette prime - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.Selon la Cour, le coût total des dépenses d'apprentissage a doublé en 2021 à 11,3 milliards d'euros, dont 5,3 mds de financement des CFA et 4 mds d'aides exceptionnelles.L'exécutif compte prolonger ces aides exceptionnelles jusque la fin de l'année."Il est particulièrement important que la stratégie nationale de l'alternance veille à l'efficience de la dépense publique en priorisant les situations où l'apprentissage apporte une réelle plus-value", avertit la Cour.La hausse des effectifs a été surtout portée par les apprentis du supérieur qui sont devenus majoritaires depuis 2020. Or, à partir de la licence, "la plus-value sur l'insertion professionnelle est faible", selon la Cour même si cela "contribue à démocratiser, professionnaliser et financer l'enseignement supérieur".Autre bémol, la multiplication des formations s'est faite davantage dans des secteurs tertiaires que dans les secteurs en tension comme l'industrie ou le BTP.Si le nombre d'apprentis dans le secondaire augmente peu, "c'est en raison du profil de ces élèves de plus en plus jeunes à la sortie de la classe de troisième, peu mobiles, probablement hésitants à entrer dans une formation plus exigeante", estime la Cour pour qui l'apprentissage "reste mal connu et moins considéré" par les professeurs de collège.Elle appelle à "sécuriser les parcours en favorisant les passerelles entre voie scolaire et apprentissage" et à renforcer l'accompagnement des jeunes pour limiter le taux de rupture des contrats.
Il y a 2 ans et 333 jours

Une nouvelle version revisitée de Passerelle(s)

Passerelle(s), le premier site de culture générale autour des métiers, des réalisations et des savoir-faire de la construction, lancé en 2016, en partenariat entre la BnF, le CCCA-BTP et la Fondation BTP PLUS, fait peau neuve. Passerelle(s) est un site de ressources sur les constructions, l’architecture des origines à nos jours et sur les femmes et les hommes qui les ont conçus. Le site constitue aujourd’hui un outil de médiation et de formation numérique accessible à tous, destiné en particulier aux futurs professionnels du BTP, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à la construction et à l’architecture, dans le cadre d’une approche interdisciplinaire. Véritable passerelle entre deux univers : la sphère professionnelle du bâtiment et des travaux publics et le champ culturel patrimonial, Passerelle(s) ambitionne de tisser des liens riches de sens entre construction, histoire et culture. Visuel BnF
Il y a 2 ans et 334 jours

Rencontre avec Franck Meudec, DG de Kairnial Group et membre exécutif de Thinkproject

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter Thinkproject, la société avec laquelle votre groupe a fusionné récemment ?Franck Meudec : Thinkproject est une entreprise riche de plus de 20 ans d'expérience dans le domaine des solutions digitales dédiées aux métiers de la construction. Concrètement, Thinkproject développe des solutions digitales d’environnement de données commun (EDC), de gestion des contrats, de suivi budgétaire et de gestion de projets à la pointe de la technologie dédiées au marché de la construction et l’exploitation d’assets pour les rendre intelligents et durables. Avec de multiples acquisitions depuis sa création, l'entreprise a réussi à se développer en Europe et à l'international pour être le leader européen. Sa renommée et la qualité de ses solutions lui ont notamment permis d'être choisi en 2020 pour le plus grand projet ferroviaire et routier du monde, le tunnel du Fermarnbelt.Thinkproject fournit donc des solutions intégrées conçues pour répondre aux besoins des professionnels du secteur AECO, y compris un accompagnement d'experts que ce soit pendant la conception, la construction et l'exploitation de votre asset.En tant qu'entreprise ambitieuse, elle focalise également ses efforts en matière de durabilité via trois axes : une entreprise responsable, la durabilité environnementale et la diversité et l'inclusion.En janvier 2022, Thinkproject s'est encore agrandi en acquérant le leader français de la transformation digitale Kairnial Group, représentant maintenant 700 collaborateurs et plus de 300.000 utilisateurs dans plus de 60 pays.Batinfo : Comment expliquez-vous le succès de Thinkproject ?Franck Meudec : Ce succès est dû à l'expertise de Thinkproject ainsi qu'à ses logiciels et services permettant de couvrir tout le cycle de vie des projets de nos utilisateurs. Avec 90% de satisfaction pour 75.000 projets livrés grâce à Thinkproject depuis 2000, les solutions que nous apportons ont fait leurs preuves et nous ont permis d'atteindre le délai de rentabilisation le plus rapide du secteur.Thinkproject prône une meilleure exploitation des données afin de favoriser une gestion plus efficiente des assets. Nous cherchons également à stimuler le progrès dans le secteur AECO en favorisant la collaboration et l'innovation pour ainsi créer une référence en matière de numérisation.Mais permettre de mieux exploiter les données n'est pas le seul point fort de notre plateforme, le facteur humain est aussi important. C'est pourquoi nos experts en ingénierie et logiciel combinent leur expérience avec la puissance de notre plateforme pour fournir aux clients des solutions numériques permettant de favoriser la collaboration au sein des équipes et de se démarquer de la concurrence.Concrètement, nous pensons que l'environnement de données commun (EDC) est la clef de voûte de la technologie du BIM, des informations d'objet et des documents de projets (les dessins, photos, etc...). Notre plateforme permet justement à quiconque d'accéder facilement à tous les processus BIM sans nécessiter de formation spécialisée. Vous pouvez accéder par exemple aux informations de modèle grâce aux analyses BIM poussées avec DESITE BIM ou vous assurez de la qualité des modèles grâce à des fonctionnalités de détection des conflits y compris un système de contrôle basé sur des règles. Vous pouvez exploiter les valeurs des modèles 3D, 4D et 5D, intégrer le BIM à l’ensemble des processus de projets ainsi que centraliser et associer les informations de modèle avec les dossiers de projet en un point unique.Avec le paysage énergétique mondial en pleine transformation, nous avons également développé des solutions adaptées aux exigences du secteur de l'énergie, offrant une gestion complète du cycle de vie des actifs, de la conception jusqu'à la construction et à l'exploitation. Les solutions Thinkproject permettent une gestion proactive des risques et une gestion complète des utilisateurs, une gestion de la documentation complexe, dont la saisie de données sur site et des services partagés dont l'analyse de données au sein de votre projet.Notre plateforme est utilisée dans une multitude de projets à travers le monde. Qu'il soit question d'espaces durables ou d'énergie plus propre pour l'avenir, nous aidons nos clients à donner vie à des constructions remarquables. Je dirai donc que ce qui fait la force de Thinkproject ce sont toutes les possibilités offertes par ses solutions numériques couvrant tous les besoins relatifs à vos projets, à la digitalisation de vos processus métiers et notre expertise pour un engagement vers un futur durable.Batinfo : quelques informations supplémentaires sur le futur de ThinkprojectEnrichissement de l’accompagnement digital de nos clients respectifs Thinkproject et Kairnial. Nos solutions sont complémentaires, nos clients respectifs atteignent un haut niveau de maturité digitale et étendent leurs besoins de numérisation des processus métier. Nombre de nos clients respectifs sont désireux de déployer les nouvelles solutions digitales offertes par ce groupe.Développement de l’axe « plateforme », nous développons des passerelles entre les offres du groupe pour faciliter le suivi sur l’intégralité du cycle de vie d’un asset et permettons déjà via nos API de nous ouvrir à des logiciels tiers.Expansion internationale, nous travaillons avec les leaders du marché, ces groupes sont présents partout dans le monde et nous avons la volonté d’accélérer notre capacité d’accompagnement des projets de nos clients partout dans le monde.
Il y a 2 ans et 342 jours

Yvelines : ouverture de la passerelle Nanterre – Bezons d’ici à l’été 2022

Dans les Yvelines, une future passerelle de circulation douce permettra de franchir la Seine en passant de Nanterre à Bezons.
Il y a 2 ans et 347 jours

Premiers Trophées de l’innovation du WinLab’

Palmarès des premiers Trophées de l’innovation du WinLab’, l’incubateur du CCCA-BTP, avec tous les lauréats (apprentis et formateurs). [©Vincent Bourdon / CCCA-BTP] Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis. Première édition des Trophées de l’innovation Au mois de novembre dernier, le CCCA-BTP a lancé la première édition des Trophées de l’innovation, organisés dans le cadre du WinLab’. Six prix ont été remis et neuf lauréats (équipe ou individu), récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, le 24 mai dernier, à Paris. Ce concours se consacre à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics. Il était ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices. Ceci, afin de mettre en lumière et de diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus abouties, développées en 2020 et 2021. Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. Quelque 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux. Le Grand Prix du Jury : Projet lauréat “L@bConnect” Le Grand Prix du jury va au porteur du projet, Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire), qui a réuni une équipe de quatre formateurs : Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet de BTP Centre-Val de Loire. Tous ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les Craf (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l’intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les autres lauréats sont… Catégorie “Le CFA de demain” : “Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture” (Emilie Hébrard du BTP CFA Gard). Catégorie “Attractivité de mon CFA” : “Les rencontres de Julien” (Pascale Duhen du BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes). Catégorie “Evolution des métiers” : “Le QR-code, une nouvelle pratique de chantier” (Guillaume Mary du BTP CFA Ocquerre). Catégorie “Décloisonner pour innover” : “Les déchets bois : Une source d’économie et d’attractivité” (Jean-Louis Pouly du BTP CFA Aube). Prix Vision d’avenir : – Projet « Elles Go » avec Elvanie Kagwiza, apprentie en formation à l’Esitc Paris. – Projet « Box Office  » avec Camille Callens, apprentie en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France. – Projet « Reconversion 2.0 » avec Pierre Thorel, apprenti en formation à BTP CFA Lille Métropole.– Projet « Du Bâtiment au terrain » avec Matthias Meurant, apprenti en formation à BTP CFA Arles.
Il y a 2 ans et 349 jours

Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?

Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ? Grand maître de l’architecture moderne et ancien directeur de l’école du Bauhaus entre 1930 et 1933, Mies Van der Rohe a marqué sa discipline pour bien des raisons. Partisan du “Less is more1”, il s’attache à ouvrir les espaces, créant des passerelles entre l’intérieur du bâtiment et son environnement extérieur. Béton, acier, verre, il conjugue les matériaux au gré de sa vision moderniste. Lire aussi :Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste Né en 1886 en Allemagne, d’un père tailleur de pierre, l’architecte se fait connaître pour son dessin dans son pays natal, malgré la montée en puissance d’Hitler et de son parti national-socialiste. Il émigre aux Etats-Unis dès 1938 où il continue à cultiver son succès avec des bâtiments emblématiques parmi lesquels plusieurs gratte-ciels à Chicago ou encore du mobilier iconique. Un voyage dans l’architecture du XXe siècle Dans la BD “Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?”, Agustin Ferrer Casas retrace la vie de l’architecte. Et ce, à travers une discussion fictive entre Mies Van der Rohe et son petit-fils, à l’occasion d’un vol vers le chantier de la Neue Nationalgalerie à Berlin dans les années 1960. Lire aussi :Brutalisme, fascination et conservation Dans ce récit, balayant les souvenirs d’une vie mouvementée, tant d’un point de vue professionnel que personnel, le lecteur plonge aussi dans l’histoire architecturale du XXe siècle. L’auteur, lui-même architecte, en profite pour questionner la compromission des artistes sous le régime nazi. L’ouvrage de 176 pages se lit d’une traite et met bien en avant le désir ardent de Mies Van der Rohe pour l’acte de construire.1Moins, c’est plus. Mies Van der Rohe : Construire à tout prix ?Collection Nouveau monde grahicTraduit de l’espagnol par Eloïse de la MaisonPréfacé par Lord Norman Foster, architecte et prix Pritzker 199922 €https://www.nouveau-monde.net/catalogue/mies/
Il y a 2 ans et 358 jours

Les modèles numériques au service de l’éco-construction

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Le Bfup permet d’utiliser une bien moindre quantité de matériaux, tout en offrant les mêmes performances qu’un béton classique. Passerelle en Bfup menant au Mucem, s’articulant autour d’une structure en Bfup et habillée d’une résille en Bfup. Rudy Ricciotti, architecte. [©ACPresse] I – Pourquoi faut-il se méfier des fausses bonnes idées ? Le premier réflexe quand on associe éco-conception et construction en béton est de mettre l’accent sur la réduction de la quantité de ciment  afin de diminuer son empreinte carbone. Ce réflexe, qui peut paraître logique au regard du “bonnet d’âne” écologique dont est paré ce matériau, n’est pas si pertinent quand on réalise une analyse plus poussée sur le sujet. En effet, ce qui doit être évalué dans cette quête de l’éco-conception, n’est pas seulement le matériau utilisé, mais la construction elle-même, sur l’ensemble de son cycle de vie. Il faut donc la concevoir pour qu’elle remplisse ses fonctions d’usage, en respectant au mieux les règles de l’éco-conception. Ainsi, suivant le type de construction et les fonctions qui y sont rattachées, l’importance et l’impact du matériau béton seront plus ou moins conséquents. Utiliser moins de ciment conduit, en général, à un béton plus poreux, donc moins résistant et moins durable. Si, alors, la construction visée doit subir des sollicitations mécaniques importantes, on devra augmenter de manière significative la quantité de matériaux à utiliser. Dans ce contexte, il n’est pas évident qu’on aboutisse à un ouvrage plus “écologique”. De plus, si la durabilité de cette construction est un facteur essentiel, on peut avoir tout faux. En d’autres termes, dans le domaine de l’éco-conception des constructions en béton, il faut se méfier des fausses bonnes idées. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 360 jours

Palmarès des premiers Trophées de l'Innovation du WinLab', l'incubateur du CCCA-BTP

Six trophées ont été officiellement remis et neuf lauréats (équipe ou individu) ont été récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, organisée le 24 mai à Paris. Dédié à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, ce concours, ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices, vise à mettre en lumière et diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus innovantes, développées en 2020 et 2021.Les Trophées de l'Innovation du WinLab' répondent à un triple objectif : explorer les gisements d’innovation issus des organismes de formation aux métiers du BTP, qualifier des solutions locales duplicables à grande échelle, au niveau national et valoriser les expérimentations menées au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, pour accroître l’efficience des solutions et des parcours de formation proposés.Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative innovante structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux.Le palmarès des trophées par catégorie Catégorie « Le CFA de demain »Projet lauréat : « Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture » Porteur du projet : Émilie Hébrard (BTP CFA Gard)Ce projet a réuni une équipe composée d’Émilie Hébrard, formatrice à BTP CFA Gard, Nathan Ranc, Enzo Soulier et Romain Martin, apprentis en seconde année de CAP Monteur en installations sanitaires et Attoumane Charfène, apprenti en seconde année de CAP Électricien(ne). À contre-courant du tout numérique, ce projet ambitionne de rapprocher le monde artistique et celui du secteur du BTP, de faire entrer l’art dans les CFA. Artistes et artisans produisent de la même manière des œuvres uniques. Leur rapprochement offre une vision novatrice et collaborative de l’apprentissage dans le BTP, porteuse d’enseignements, d’échanges culturels et d’ouverture d’esprit. Résidence d’artistes, bibliothèque, ateliers d’expression sont à leur disposition au CFA, pour échanger et laisser libre court à la création. Le projet, très facilement duplicable dans d’autres CFA, offre aussi à tous les jeunes l’envie de se projeter dans les métiers du BTP. Catégorie « Attractivité de mon CFA »Projet lauréat : « Les rencontres de Julien » Porteur du projet : Pascale Duhen (BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes)Pascale Duhen, coordinatrice du développement régional, Margaux, alternante en communication, et Dimitri, chargé de communication à BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes, ont imaginé, pour promouvoir les métiers du BTP et l’apprentissage pour s’y former, un projet s’appuyant sur les réseaux sociaux, mode d’expression favori des jeunes pour leur donner envie de rejoindre le secteur. Après avoir listé les principaux messages qu’ils souhaitaient porter auprès d’eux (des métiers concrets et porteurs d’avenir, ouverts aux femmes et aux hommes, qui évoluent et qui perpétuent de vrais savoir-faire…), ils ont choisi de missionner l’influenceur Julien Geloën pour les délivrer. Onze vidéos ont été réalisées dans les onze établissements de formation de la région et sur des chantiers et concernent onze métiers. Le projet a bénéficié d’un financement dans le cadre de l’appel à projets « Attractivité des métiers » du conseil régional. Son bilan est très positif, avec 6 000 vues générées par chaque vidéo et 18 000 vues pour la vidéo publiée par l’influenceur. Catégorie « Évolution des métiers »Projet lauréat : « Le QR code, une nouvelle pratique de chantier » Porteur du projet : Guillaume Mary (BTP CFA Ocquerre)Guillaume Mary, responsable du CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) à BTP CFA Ocquerre, Hervé Lambert, formateur en construction de canalisations et travaux publics, Abdulla Akbar, formateur en dessin technique et leurs apprentis en 2e année de CAP Constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics, ont conçu un projet permettant de remédier aux difficultés d’identification des vannes pour les entreprises de travaux publics. Pour repérer le plus rapidement possible une vanne, dans le cadre du suivi et de la traçabilité d’un chantier ou d’une situation d’urgence, ils ont élaboré un QR code des canalisations, qui intègre deux concepts : l'interdisciplinarité (entre l’atelier de dessin et le CRAF du CFA) et l'interopérabilité entre deux systèmes informatiques (logiciel AutoCAD et QR code). En scannant le QR code, l’ensemble du plan de réseaux s’affiche avec sa fiche technique et sa traçabilité. Reliant les techniques traditionnelles à celles du numérique, le projet a permis aux apprentis de se projeter vers le CFA et le chantier de demain et sera reproductible sur tous les types de réseaux de canalisations. Catégorie « Décloisonner pour innover »Projet lauréat : « Les déchets bois : une source d'économie et d'attractivité »Porteur du projet : Jean-Louis Pouly (BTP CFA Aube)Jean-Louis Pouly, formateur en menuiserie, et Éric Lefranc, directeur de BTP CFA Aube, ont imaginé un projet permettant de valoriser les déchets, en récupérant les copeaux et les morceaux de bois de l’atelier pour les transformer en bouchons de bois à fort pouvoir calorifique pour alimenter la chaudière à bois du CFA. Le broyeur, avec un filtre équipé d’un compacteur installé au CFA, permettra aussi aux entreprises de menuiserie et du BTP de la métropole Troyes-Champagne de venir broyer leurs déchets de bois (planches ou palettes), mais aussi à une entreprise de revalorisation des déchets située à cinq kilomètres, partenaire du projet, de venir brûler ses déchets ménagers. Pascal Landréat, maire de la commune de Pont-Sainte-Marie, et Georges Bell, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat, sont impliqués dans ce projet, qui offre à la collectivité l’opportunité de résoudre leurs problématiques de gestion des déchets. Les quatre lauréats du Prix Vision d’avenirProjet « Elles Go »Elvanie KAGWIZA, apprentie (en formation à l’ESITC Paris)Elvanie KAGWIZA, étudiante en 3e année à l’ESITC Paris et apprentie ingénieur travaux chez Colas France, a créé « Elles GO », pour répondre à la thématique de l’inclusion par la mixité dans les métiers du BTP. Son projet vise à inciter les femmes à s’orienter dans les métiers du BTP, grâce à des dessins animés non stéréotypées, leur permettant de se familiariser avec le monde de la construction dès leur plus jeune âge. « Elles GO » s’adapte à toutes les femmes et à toutes les tranches d'âge, au travers d’une plateforme d'échanges et d’ateliers, animée par des femmes, proposant un programme d’accompagnement pour la recherche d’emploi et la réinsertion professionnelle. Projet « Box Office »Camille CALLENS, apprentie (en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France)Camille Callens, apprentie ébéniste au CFA des Compagnons du Devoir et du Tour de France à Villeneuve-d’Ascq, épaulée par deux membres de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (ENSAPL) et par deux compagnons, respectivement menuisier et plâtrier, a conçu un projet pour répondre aux nouveaux enjeux d’économie des matériaux et des ressources. Réalisé dans le cadre du Défi de la réhabilitation, projet collaboratif des Compagnons du Devoir et de l’ENSAPL, le projet « Box Office » a permis de fabriquer un bureau d’architecte modulaire, ergonomique, esthétique et confortable pour le futur usager. Dès sa phase de conception, des économies de matières premières ont été réalisées, en limitant les matériaux neufs, en intégrant le recyclage et en réutilisant des chutes de bois. Le projet a permis de partager les connaissances de chaque métier sans cloisonner les compétences.Projet « Reconversion 2.0 »Pierre THOREL, apprenti (en formation à BTP CFA Lille Métropole)Pierre Thorel, 22 ans, apprenti en formation à BTP CFA de Lille Métropole, est un ancien étudiant infirmier qui s’est reconverti dans le secteur du bâtiment. Les réseaux sociaux, son terrain d’expression de prédilection, l’ont fait connaître sur Instagram sous le nom de « L’Apprenti 2.0 ». Il a créé le projet « Reconversion 2.0 » pour partager à travers ses stories son quotidien en CFA et en entreprise, donner des conseils, valoriser les métiers du BTP auprès des 2 700 jeunes et leur famille qui le suivent sur les réseaux, pour leur donner envie de rejoindre un secteur attractif et novateur qui le passionne.Projet « Du Bâtiment au terrain »Matthias MEURANT, apprenti (en formation à BTP CFA Arles)Matthias Meurant, 25 ans, est apprenti à BTP CFA Arles depuis trois ans. Après un BEP Froid, il est en formation en CAP d’électricien et envisage un BP Monteur installations de génie climatique et sanitaire. Rugbyman au club RC Saint-Gillois, il a souhaité relier ces deux passions et partager les valeurs communes d’équipe, d’entraide et de cohésion du BTP et du rugby, en réalisant le projet « Du bâtiment au terrain ». BTP CFA Arles, devenu le sponsor maillot du club, bénéficie ainsi d’une belle visibilité, avec son logo apposé sur les panneaux du stade pendant les matchs, ainsi que sur les maillots des joueurs. Ce partenariat gagnant a permis d’attirer de nouveaux talents vers les métiers du BTP, qui se sont inscrits au CFA, mais aussi à des entreprises de recruter des apprentis. Le Grand Prix du Jury Projet lauréat : « L@bConnect » Porteur du projet : Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire)L’équipe des cinq formateurs Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet et leur capitaine Mikaël Tassin des BTP CFA Indre, Indre-et-Loire, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Loiret de BTP Centre-Val de Loire ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les CRAF (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l'intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les récompenses des lauréats Avec l’ambition de symboliser les enjeux de l’économie circulaire et de l’urgence climatique, WinLab’ a confié à l’association Sauvage Méditerranée la mission de créer des trophées originaux, pour récompenser les lauréats du concours. Entièrement fabriqués en France, ils ont été réalisés artisanalement à partir de centaines de fragments de plastiques ramassés en mer Méditerranée, mais aussi sur les plages et les côtes méditerranéennes.Plusieurs récompenses ont également été remises aux lauréats et aux finalistes des Trophées de l’innovation du WinLab’ des quatre catégories.Les lauréats du Grand prix du jury et des trophées Vision d’avenir bénéficieront d’une « Learning expedition » (voyage d’étude) du WinLab’, à Montréal, du 5 au 9 juillet 2022. Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction et de ses nouveaux usages, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation aux métiers du BTP à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Il fédère une communauté de start-up et de partenaires pour anticiper et imaginer les métiers et services associés adaptées aux nouveaux enjeux de la filière.Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis.WinLab’ identifie les signaux faibles, les pratiques émergentes et les solutions innovantes. À travers les événements auxquels il participe et aux travaux de recherche qu’il mène chaque année, il contribue à créer des synergies et des applications opérationnelles au sein de l’écosystème du bâtiment et des travaux publics, mais aussi avec d’autres secteurs d’activité. Dans sa stratégie d’innovation, le CCCA-BTP, à travers les appels à projets qu’il organise, offre aux organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et start-up un terrain d’expérimentation privilégié sur quatre thématiques : le développement de l’apprentissage, la transition écologique et le développement durable, la transition numérique et le développement des compétences.
Il y a 3 ans et 3 jours

Val-d’Oise : la passerelle du pont de Neuville-sur-Oise sera en chantier jusqu’au 3 juin 2022

Le département du Val-d’Oise restaure la passerelle piétonne en bois du pont de Neuville-sur-Oise. Ce chantier s’élève à plus de 300 000 euros.
Il y a 3 ans et 5 jours

L’emploi et la formation en pleine évolution dans le Bâtiment en Ile-de-France

D’après une étude de la Cellule Economique Régionale de la Construction Ile-de-France et de l’Observatoire des Métiers du BTP, le secteur compte, en 2020, 137 772 salariés dans les métiers de production du Bâtiment en Ile-de-France. 65,4% ont un statut ouvrier, dont la moitié sont qualifiés ou très qualifiés. 12,4% ont un statut cadre et 22,3% sont ETAM. Les entreprises recherchent avant tout des personnes motivées et passionnées. Le Bâtiment est ouvert à tous les profils, avec des métiers accessibles à tous les niveaux de formation. 84% des salariés sont en Contrat à Durée Indéterminée. Le Bâtiment est ainsi un secteur créateur d’emplois stables et garant de la cohésion sociale, où l’on peut gravir rapidement les échelons et devenir chef d’entreprise. C’est une réelle opportunité pour toutes et tous, qui offre de formidables perspectives de carrière, car ce secteur a de l’avenir.Pour faire face aux différents enjeux et évolutions, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du Bâtiment, notamment en matière environnementale (rénovation énergétique, recyclage des déchets, isolation thermique…), et dans le domaine du numérique (BIM, Intelligence Artificielle, maquettes 3D, domotique...). C’est pour cela que les entreprises investissent dans la formation de leurs collaborateurs. En effet, 28 850 salariés des entreprises de Bâtiment de la région ont suivi des formations continues au cours de leur parcours professionnel en 2020.Du côté des plus jeunes, 15 822 franciliens sont en formation initiale dans les métiers du Bâtiment sur l’année 2020-2021, dont 41% en apprentissage. Le recours à l’alternance est fortement plébiscité par les chefs d’entreprise du Bâtiment, qui s’engagent pour la continuité du savoir-faire de leur métier, et par les apprentis, pour qui cette voie représente une vraie passerelle vers l’emploi. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, la FFB Ile-de-France Est et la FFB Région IDF (78-91-95) travaillent en étroit partenariat avec les Centres de Formations d’Apprentis.Le besoin annuel de nouveaux collaborateurs dans le secteur du Bâtiment en Ile-de-France s’élève à 10 750 équivalents temps plein pour les métiers de production sur la période 2020-2026. Pourtant, 51,9% des recrutements sont jugés difficiles par les entrepreneurs sur tous les métiers du Bâtiment. Nos fédérations oeuvrent donc quotidiennement pour faire connaître et valoriser les métiers du secteur.Ces chiffres sont issus du Tableau de Bord Emploi-Formation réalisé par la Cellule Economique Régionale de la Construction Ile-de-France et l’Observatoire des Métiers du BTP.
Il y a 3 ans et 5 jours

Dernière œuvre posthume d’Oscar Niemeyer inaugurée en France

On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. [©Château La Coste] Le Château La Coste vient d’inaugurer un nouveau pavillon dessiné par le grand architecte brésilien Oscar Niemeyer (1907-2012). Petit plus : c’est son dernier projet architectural. Le Brésilien considérait ce pavillon comme son ultime cadeau à la France, un pays qui lui était cher. En effet, il s’était exilé à Paris pour échapper à la dictature militaire avant de rentrer à Rio de Janeiro. Le projet de pavillon pour Château La Coste remonte à 2010. Déjà âgé de 103 ans, Oscar Niemeyer est alors approché pour dessiner un bâtiment pour cet écrin provençal. L’idée de créer un projet au cœur d’un champ de vignes lui plaisait beaucoup. Il faut plus d’un an à l’architecte pour achever les dessins et trouver l’emplacement idéal. En 2011, son équipe entame les visites de terrain. Terroir viticole et gastronomie de haut vol Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. [©Château La Coste] « J’ai pris énormément de plaisir à travailler sur ce projet. Le lieu est magnifique. C’est un environnement sain et paisible », confiait l’architecte avant son décès. « Pour lui le vin était un symbole fort de la présence de l’homme sur terre », indique-t-on au Château. Situé entre le Parc naturel régional du Luberon et Aix-en-Provence, ce domaine provençal de 200 ha a ouvert les portes de ses galeries d’art au public en 2011. « Je voulais y créer une construction légère, en harmonie avec le paysage et la végétation. Se promener autour de ce bâtiment, parfaitement adapté à l’endroit, sera une joie pour les visiteurs », promettait Oscar Niemeyer. Les projets architecturaux et la beauté du parc ont aussi inspiré de nombreux artistes, qui exposent leurs œuvres. Ce vignoble biologique associe à la fois terroir viticole et gastronomie de haut vol. Un édifice tout en courbes Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. [©Château La Coste] Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. Cette bâtisse accueille un espace d’expositions de 380 m² et un auditorium de 80 places au sein d’une structure cylindrique de 140 m². On y accède par une passerelle donnant sur une grande façade incurvée en verre. Château La Coste2750 route de La Cride13610 Le Puy-Sainte-Réparade
Il y a 3 ans et 9 jours

Val-de-Marne : pose de la passerelle piétonne du pont de Nogent, à Nogent-sur-Marne

Permettant le franchissement de l’autoroute A4 et de la rivière de la Marne, la passerelle piétonne du pont de Nogent vient d’être mise en place.
Il y a 3 ans et 16 jours

Seine-et-Marne : inauguration de la passerelle du pont de Valvins

Déjà accessible au public depuis la rentrée 2021, la nouvelle passerelle du pont de Valvins, à Vulaines-sur-Seine, vient d’être inaugurée.
Il y a 3 ans et 18 jours

Université de Paris-Saclay : Toute de blanc vêtue

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Plusieurs bâtiments, reliés par des passerelles et des cours intérieures composant le nouveau site “Métro” du Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie de l’université de Paris-Saclay. [©ACPresse] Quelque 650 laboratoires différents composent le lieu. Rien d’étonnant, s’agissant d’un pôle universitaire… Celui de Saclay, en cours d’achèvement au Sud de Paris. Pour être précis, les travaux concernent la construction du Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie. Un ensemble de près de 88 000 m2, divisé en deux sites distincts. Le plus important est celui de “Métro”, qui réunit 85 % des surfaces de planchers. Sis juste en face de la future gare de métro de la ligne 18, il rassemble la Faculté de Pharmacie, l’Institut de chimie moléculaire et des matériaux d’Orsay, ainsi que les Masters de biologie et de chimie. Des façades nervurées immaculées constituent la signature esthétique du Pôle, œuvre de l’architecte Bernard Tschumi et de Groupe-6, pleinement intégré au projet. « La conception, la réalisation et l’exploitation/maintenance de cet ensemble s’intègrent dans un contrat de partenariat public/privé signé avec Platon Saclay1, explique Daniel Barrier, directeur du projet. Les travaux sont menés par Bouygues Construction. » En réalité, par plusieurs entités régionales de l’entreprise de BTP2. C’est le matériau béton qui donne sa blancheur aux bâtiments. Un assemblage de 4 000 éléments préfabriqués décomposés en 930 allèges, 2 750 épines principales porteuses et secondaires non porteuses, ainsi qu’en 320 bandeaux. La production hors site de toutes ces pièces a été confiée à l’industriel du béton vendéen Soriba. Ce béton est formulé sur la base du ciment blanc photo-catalytique et auto-nettoyant i.Active de Ciments Calcia (HeidelbergCement Group). « La préfabrication extérieure a été l’un des critères, qui a décidé le client à nous choisir… », reprend Daniel Barrier. Elle a nécessité la mise en œuvre de 3 350 m3 de béton blanc. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 24 jours

Pierre de Charente et couverture en zinc

La Maison Rémy Martin, reconnue à travers le monde pour ses Cognacs a entrepris la construction de nouveaux bureaux et espaces collectifs à Merpins. Ce bâtiment de 5 000 m2 connecte les chais de vieillissement d’un côté et le site d’embouteillage de l’autre. INCA Architectes et AIA Life Designers ont imaginé un grand parc paysager dans lequel le nouvel édifice, rappelant les chais historiques, est venu s’insérer. Ce bâtiment-promenade se distingue par deux parties longilignes reliées entre elles par des passerelles. Elles abritent toutes les fonctions et dessinent un véritable lieu de vie : accueil, bureaux, salles de réunions, restaurant, salle de sport, locaux du personnel. Des parvis, patios et jardins créent une transition douce entre le dedans et le dehors. La matérialité de la pierre de Charente est réinterprétée en façade de manière contemporaine et se marie harmonieusement au zinc VMZINC qui habille la toiture. Au total, 7 000 m2 de solutions zinc ont été mises en œuvre, soit environ 60 tonnes : Joint Debout en couverture ; Profil à Emboîtement pour les sous-face et agrafage sur-mesure sur les rives et pignons. Un seul aspect de surface, le QUARTZ-ZINC, a été retenu. Ce zinc, qui se patinera avec le temps, joue avec la lumière, une composante essentielle du projet. Au fil de la journée et selon la météo, il se nuance et crée des reflets. Maître d’ouvrage : Maison Rémy Martin Maîtres d’œuvre : Inca Architectes – Innovation Création & Architecture Et Aia Life Designers Entreprise de Pose : Alain COUTANT Couverture Photo : VMZINC – Franck BOUILLET
Il y a 3 ans et 30 jours

En Normandie, les transports en commun passent au vert avec l'essor du BioGNV

En 2021, la production de gaz vert « Made in Normandie » prend un nouvel élan avec l'essor du réseau de méthaniseurs : à ce jour, 19 unités injectent dans les réseaux et contribuent à desservir 24 stations d'avitaillement en GNV/BioGNV. Et ces chiffres devraient doubler en 2022 ! A l'occasion de la Semaine Européenne de la Mobilité, GRDF en Normandie dresse un état des lieux de cette révolution verte dans les transports normands. GRDF soutient la révolution verte des transports normands Aujourd'hui, un bus sur quatre vendu en France circule au GNV/bioGNV. Les collectivités normandes plébiscitent largement ce carburant pour verdir leurs flottes de bus. Cette année, par exemple, Caen la Mer et Le Havre ont respectivement commandé 200 et 55 bus fonctionnant au GNV pour renouveler leur parc de véhicules de transports en commun. A Caen, la mise en service des premiers bus GNV est effective depuis septembre. A Argentan dans l'Orne, première agglomération normande autonome en été en gaz vert depuis l'année dernière, les transports publics se modernisent. En charge de la compétence mobilité depuis le 1er juillet 2021, Argentan Intercom a mis en service ses trois premiers bus au GNV le 30 août. « Nous avons investi sur le bus au GNV. C'est plus propre, avec un carburant produit localement, et c'est un moyen non négligeable de faire des économies. Par rapport au gazole, nous faisons 36 % d'économies sur le coût du carburant. » explique Frédéric Leveillé, Président de l'intercommunalité.En Normandie, 15 stations privées et 9 stations publiques d'avitaillement sont d'ores et déjà opérationnelles, une dizaine de nouvelles stations est en cours d'étude pour renforcer la demande La mise en service de stations d'avitaillement se multiplie dans la région pour suivre la montée en puissance de ce carburant alternatif. Récemment, une nouvelle station multi-énergies (gaz, hydrogène, électricité) au sud d'Evreux (à la croisée de la N154 et N13, un carrefour logistique important dans le département) a vu le jour. LE SDEM Syndicat d'Energies de la Manche a aussi en projet une station GNV/bioGNV pour alimenter les transporteurs de l'agglomération de Carentan les Marais (zone élargie de la baie du cotentin : Carentan, Isigny, Sainte-Mère-Eglise, etc.) En Normandie, 19 unités de méthanisation injectent déjà dans les réseaux GRDF, et une quarantaine de projets devrait voir le jour en 2022 ! Le bioGNV est obtenu par la méthanisation de déchets organiques divers et parfois combinés : ordures ménagères, boues des stations d'épuration, produits agricoles et tontes des espaces verts... Tous les véhicules GNV sont compatibles avec le BioGNV, ce qui permet une interchangeabilité simple. C'est une énergie locale et renouvelable. A ce jour, la Normandie compte 19 méthaniseurs en injection. En 2022, ce réseau devrait connaitre une forte croissance avec 40 nouveaux projets, en partenariat avec les agriculteurs locaux.Pour Aymeric Cotrel, Directeur GRDF en Normandie : « L'agriculture joue un rôle essentiel dans la production d'énergie et particulièrement en ce qui concerne la méthanisation où plus de 90% de la production est issue du monde agricole. Cette filière est indispensable pour la transition écologique du territoire normand. La méthanisation crée une passerelle entre le monde agricole et le monde urbain. En approvisionnant les véhicules bien sûr, mais aussi en créant de la ressource énergétique pour injecter du gaz pour chauffer les foyers ou les équipements publics. Nous accompagnons quotidiennement les agriculteurs dans cette diversification de leur métier. »Mathieu Deschamps, agriculteur-méthaniseur, bientôt « avitailleur »Niché dans un petit village de Seine Maritime à Cléville, Mathieu Deschamps éleveur, est aussi méthaniseur depuis 10 ans. Le biométhane que son unité produit, est injecté dans les réseaux de GRDF depuis juin 2021 et dessert l'équivalent de la consommation annuelle de 2 000 logements ou de 100 bus roulant au GNV. Convaincu par les avantages de cette énergie verte, l'agriculteur envisage de créer une station d'avitaillement avec des partenaires à quelques kilomètres de son site de méthanisation. Ce projet devrait voir le jour à l'automne prochain. « Notre démarche est centrée sur l'économie circulaire et la production locale. Ce projet de point d'avitaillement nous permet d'ancrer notre activité de méthanisation localement. »
Il y a 3 ans et 40 jours

La seconde vie du métro SK de Noisy-le-Grand

On pénètre ici comme dans un monde post-apocalyptique… Le règne d’un milieu interlope et underground. [©ACPresse] Saviez-vous qu’il existe un mini-métro dans le ventre du quartier du Mont d’Est, à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis ? De cette ville nouvelle, on connaît surtout les programmes d’habitations des années 1970-1980. Des architectures telles que les Espaces d’Abraxas, de Ricardo Bofill, les Arènes de Picasso, de Manuel Nunez, ou encore La Noiseraie et le George Sand, d’Henri Ciriani. Alors qu’est-ce que cette curiosité ? D’une longueur de 518 m et doté de deux terminaux, ce mini-métro avait été conçu en 1993, pour un montant de plusieurs millions de francs. « Un immense gâchis pour un métro qui n’a jamais été mis en service », souligne Brigitte Marsigny, maire de Noisy-le-Grand. Le but de cette réalisation était de relier la gare RER du Mont d’Est au futur quartier d’affaires Maille Horizon, à l’Ouest. Mais le projet n’a jamais vu le jour, avalé par la crise immobilière du début des années 1990. Le métro SK en deux mots… Le SK était une ligne de transport de type “navette hectométrique”. Son principe : actionner des cabines-capsules au moyen de câbles, sur le modèle des téléphériques. Le nom “SK” rendait hommage à la fois au nom de son constructeur – l’entreprise Soulé – et de son concepteur – Yann de Kermadec. Durant quelques années, la RATP a fait fonctionner ce mini-métro, à raison d’une mise en marche mensuelle, avant de jeter définitivement l’éponge en 1999 ! Le mini-métro SK est à l’abandon depuis 1999, laissant le champ libre aux taggeurs. [©ACPresse]Le terminus du mini-métro SK est divisé en plusieurs espaces distincts. [©ACPresse]Conçue en 1993, la ligne SK n’a jamais été mise en service. [©ACPresse]Au bout du tunnel long de 518 m, la station Maille a été détruite. [©ACPresse]Les murs en béton sont aujourd’hui recouverts de taggs et autres graffitis. [©ACPresse]La ligne SK et ses cabines « qui ressemblent à des téléphériques » ont été laissés à l’abandon, faisant le bonheur des amoureux de l’urbex et de graffitis. [©ACPresse]Là était le quai du terminus de la ligne SK. Béante, la porte conduit au centre de commandes. [©ACPresse] Au fil du temps, les différents espaces composant la ligne SK, à l’écart de toute habitation, sont devenus le paradis des graffeurs et autres adeptes de l’urbex (exploration de lieux à l’abandon). Murs en béton, bruts ou recouverts de granite rose, et cabines-capsules couverts de graffitis, de tags, de fresques y côtoient, aujourd’hui, les armoires électriques éventrées et les escalators plus ou moins vandalisés… On pénètre comme dans un monde post-apocalyptique… Le règne d’un milieu interlope et underground. « Quand je suis arrivée aux affaires, en 2015, j’ai découvert ce lieu singulier, un peu hors du temps, reprend Brigitte Marsigny. Il est tout de suite devenu évident qu’il fallait en faire quelque chose. » Le projet K, symbole de la transformation de Noisy-Le-Grand Plus question de (re)mettre en service cette mini-métro fantôme. Les temps ont changé. Marcher 500 m n’est plus un concept abstrait, mais tout à fait dans les mœurs urbaines actuelles. D’autant plus que la promenade se passe dans un environnement dédié, aménagé… L’idée est donc de lui redonner vie, autrement. C’est le pari de la ville de Noisy-le-Grand, qui a lancé le 8 avril dernier, l’appel à projets baptisé “Station K”. Un hommage au nom d’origine – SK – et un clin d’œil à la Station F, à Paris, qui a vu la transformation de l’ancienne Halle Freyssinet en mini-Silicon Valley, sous la houlette de Xavier Niel, le patron de Free.   L’ancienne salle des commandes ou ce qu’il en reste… [©ACPresse]Tagguées à l’infini, les cabines du métro SK sont devenues des œuvres de Street-art. [©ACPresse]Bob l’Eponge s’est même invité sur une capsule laissée à l’abandon. [©ACPresse]Derrière les graffitis, on distingue encore les couleurs et le logo de la RATP. [©ACPresse]Le parking des cabines du mini-métro SK. [©ACPresse]On passe d’un espace à l’autre par des passerelles provisoires enjambant des plans d’eau souterrains apparus au fil du temps. [©ACPresse]Dans cet espace, sorte de cathédrale en béton, il est prévu de créer des murs d’escalades dans le cadre de nouveaux réaménagements. [©ACPresse]Une fresque fantasmagorique marque l’entrée – condamnée – de la ligne SK, juste à côté des accès à la station de RER Noisy-Mont d’Est à Noisy-le-Grand. [©ACPresse] Le projet vise à « créer différents lieux de vie hybrides et animés, regroupant sur un même site. Une brasserie conviviale, des cafés troglodytes, une salle de spectacles, un mur d’escalade. Mais aussi un espace d’expositions organisées dans le cadre d’une programmation culturelle et sportive », explique Téo Garcia, chargé d’opération à la Socaren, maîtrise d’ouvrage. Et, Brigitte Marsigny, de conclure : « Certains lieux, plus que d’autres, sont porteurs d’un imaginaire et d’un potentiel infini. A Noisy-le-Grand, nous avons la chance de disposer d’un tel endroit, magique et incomparable. Si l’ancien métro SK reste perçu comme un échec industriel, je suis restée ébahie par cette cathédrale souterraine où des artistes passionnés ont pu exprimer une forme d’art underground. Aujourd’hui, le SK est amené à devenir un lieu emblématique d’animation du Mont d’Est ».
Il y a 3 ans et 53 jours

Prévention : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine L’évolution constante des EPC et des EPI contribue à la réduction régulière des chutes de hauteur, première cause d’accidents et de décès dans le BTP. [©ACPresse] Il suffit de regarder des photos de chantiers prises il y a 30 ou 40 ans pour constater le fossé qui sépare ces périodes de l’époque actuelle, en termes de sécurité et de protection des personnes. Qu’il s’agisse d’équipements de protection individuelle (EPI) ou de protection collective (EPC), on est peu à peu passé du “bricolage” à un environnement très réglementé et sécurisé. Une évolution est liée à l’acceptabilité du port régulier des équipements de sécurité. Tous les corps de métiers en ont bénéficié. Et, dans une concurrence accrue, les entreprises de toutes tailles ont intégré l’intérêt de moyens de prévention optimisés et définis dès l’amont des travaux. Le temps où l’achat d’EPC/EPI était perçu comme une dépense s’éloigne. Ces équipements participent même à la rentabilité d’une opération : réduction des risques et aussi de la fatigue pour le personnel. Soit, au final, de meilleures conditions de travail et, avantage côté entreprises, plus de productivité. EPC : Lutter contre les chutes de hauteur Pour les petits chantiers sont proposés des “kits” d’échafaudages sur remorque, permettant d’assurer de façon simple la sécurité des interventions. [©Beta Diffusion] Une règle fondamentale : les EPC doivent toujours être privilégiés lorsque la situation le permet. Les EPI les remplacent, lorsqu’une solution collective s’avère impossible à mette en œuvre. Ils sont aussi des compléments indispensables, quels que soient les cas de figure. Face au risque majeur que sont les chutes de hauteur – première cause d’accidents graves et de décès dans le BTP -, les échafaudages de pied se sont progressivement imposés. Et ont beaucoup évolué avec les années. La mise en œuvre d’échafaudages à montage/démontage en sécurité s’est banalisée, rendant impossible les situations à risques. Pour les petits chantiers, les fabricants proposent des kits transportables sur une remorque, qui permettent d’échafauder la façade d’une maison courante. Par ailleurs, des avancées sont constatées pour assurer la continuité du maintien des protections collectives tout au long de la réalisation d’un chantier. Autre exemple allant dans le même sens, un coffrage développé par Hussor supprime l’usage d’une échelle ou d’une passerelle d’accès. Malgré toutes les initiatives et innovations concernant les EPC, les préventeurs estiment qu’il est possible d’aller plus loin. Ceci, via une réflexion globale associant conception des matériels, organisation des chantiers, modes opératoires et formation du personnel. Ils poussent à mieux développer des solutions de bon sens, toutes basées sur le principe de limitation du temps de travail en hauteur. La préfabrication répond à cette démarche, le développement spectaculaire des murs à coffrage intégré (MCI) aussi. Tout comme l’intégration de potelets de garde-corps dans les prédalles, les assemblages au sol, l’usage de drones en phase d’études… EPI : Une réponse pour tous les cas de figure La réalité augmentée s’immisce au niveau des lunettes de sécurité, intégrées au casque de chantier ou non. [©Daqri] Le confort et l’ergonomie sont les points sur lesquels les EPI ont le plus progressé. Les systèmes d’arrêt des chutes sont plus simples d’usage. Ils ont gagné en légèreté comme en performances. Les casques combinés avec des lunettes ou des masques rétractables sont devenus la norme. Et la plupart d’entre eux intègrent des “logements”, permettant de fixer des équipements, tels qu’écran facial, masque de soudeur ou coquilles anti-bruits. Dans le BTP, les blessures aux mains représentent 25 % des accidents avec arrêt et 25 % des accidents graves. Le port de gants adaptés est donc prioritaire. Les fabricants s’évertuent à proposer des gammes destinées à chaque métier, même si les modèles les plus spécifiques ne sont pas toujours disponibles chez les fournisseurs et négociants spécialisés… Sans nul doute, la chaussure de sécurité est l’EPI le plus universelle. Depuis une dizaine d’années, des progrès importants sont constatés en matière de confort et d’esthétique, tout en conservant les qualités de base qu’on doit en attendre : protection contre l’écrasement, la perforation, les brûlures et les contusions. En 2022, les verres des lunettes de sécurité sont devenus transparents, indéformables, ininflammables, résistants aux chocs et à l’abrasion. Ils ne forment pas d’éclats coupants en cas de rupture. Ils sont insensibles à la buée et ne déforment plus la vision. Mieux encore, un concept innovant de réalité augmentée intègre sur les lunettes une technologie holographique, permettant de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes, sans interférer avec le champ visuel du porteur. Et les EPI passent au 2.0 Plusieurs fabricants commercialisent des semelles connectées, visant surtout à prévenir les risques de chutes. [©Traxxs] Les objets connectés s’imposent aussi dans le monde du BTP. Très loin de l’image de “gadget” à laquelle ils sont parfois rattachés, ils ouvrent au contraire de nouvelles perspectives pour la prévention des risques. Ils présentent l’atout d’être assez peu onéreux et donc économiquement gérables sur des chantiers courants. Quelques exemples parmi plusieurs applications… La start-up française Rcup propose une solution de semelles connectées. Installées dans les chaussures, les semelles vibrent pour prévenir leur propriétaire en cas de port de charges trop lourdes ou d’approche d’un danger, tel qu’un engin de chantier. Les semelles sont aussi géolocalisées. Elles permettent de mieux identifier les zones de sécurité. Enfin, elles sont capables de détecter les chutes de plain-pied, en envoyant une alerte pour une intervention rapide. Autre approche, la société Parade a développé une gamme de chaussures équipées d’une fonction Dati (dispositif d’aide au travailleur isolé). Un capteur installé dans le talon permet une détection du risque de chute. Cad 42 commercialise des gilets intelligents et des capteurs, liés à une application, pour sécuriser les chantiers, définir des zones de danger ou détecter la présence d’un travailleur sous un cône de grue…  Le Japonais Biodata teste, à l’heure actuelle, une montre thermique, qui calcule la température corporelle et anticipe les “coups de chaleur”. Enfin, T2S intègre dans un EPI un système d’alerte pour travailleur isolé. En cas d’accident, l’EPI se connecte au réseau GSM et envoie une alerte à un service dédié. Le produit est en phase de test. Les grands espoirs de l’assistance physique Plusieurs fabricants travaillent à la mise au point d’exosquelettes, qui peuvent se décliner pour des applications diverses. [©Foc Innovation] On a beaucoup écrit sur les exosquelettes, développés à l’origine pour des raisons médicales, mais qui ont vite suscité l’intérêt du BTP. Le principe est simple : assister la contrainte physique lors du port de charges lourdes. Cette aide concernant les bras, les jambes, le bassin… Un moyen supplémentaire de réduire la fatigue et, à terme, les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un exosquelette peut se décliner sous plusieurs formes. La plus sophistiquée est souvent constituée d’une structure en carbone (donc assez légère), portée par un opérateur appelé à soulever des charges lourdes. L’appareil est équipé d’une batterie et de servo-moteurs. On trouve ensuite des modèles conçus pour les travaux “bras en hauteur”. C’est un système mécanique passif qui ne nécessite pas de batterie et de servo-moteurs. Porté par l’opérateur, il est adapté à toutes les interventions qui nécessitent de travailler mains et bras en hauteur. Dernière forme de l’exosquelette, le bras “zéro gravité”. Dans ce cas, l’appareil n’est plus porté par le compagnon, il compense le poids de l’outil, par exemple, un marteau perforateur, utilisé par l’opérateur. Néanmoins, les préventeurs estiment que les exosquelettes présentent certaines limites, du moins dans leur définition actuelle. Ils ont l’inconvénient de reporter la contrainte physique sur d’autres parties du corps. Ces solutions restent pour l’instant assez coûteuses et doivent encore être considérées comme des prototypes avancés. Leur banalisation sur les chantiers devrait encore prendre quelques années. Gérard Guérit Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 53 jours

Little Island : Un bouquet de 132 tulipes en béton

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Little Island est un parc créé sur une île artificielle baignant dans le fleuve Hudson, à New York. Il se situe à proximité de l’intersection entre la 12e Avenue (West Street) et de la 13 e Rue dans les quartiers de Meatpacking District et de Chelsea, à Manhattan. Conçu par le cabinet d’architecture Heatherwick Studio (Thomas Heatherwick), ce parc aérien de près de 1 ha est constitué de 132 tulipes de béton comme suspendues au-dessus de l’eau. Qui, elles-mêmes, reposent sur 280 pilotis en béton ancrés dans le lit du fleuve. Les structures culminent à des hauteurs différentes (de 4,60 à 18,90 m) au-dessus de la ligne de flottaison moyenne, afin d’apporter du relief au parc. De 68 t chacune, les tulipes ont été remplies de terre, telles des jardinières géantes. Plus de 350 espèces différentes de fleurs, d’arbustes et d’arbres ont été installés sur le site. Ce lieu flottant comporte aussi divers sentiers, qui ont été aménagés par l’architecte-paysagiste Signe Nielsen. Les plantations et le sol ont été conçus pour réduire l’érosion et ont été agencés de manière esthétique. De plus, Little Island possède une petite scène et trois petits commerces, ainsi qu’un amphithéâtre de 687 places. Pour la petite histoire : accessible par deux passerelles piétonnes, Little Island a été construite là où se trouvait jadis le quai de la compagnie maritime White Star, où débarquèrent, en avril 1912, les 705 survivants du naufrage du Titanic… Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 53 jours

Savoie : Soframat, nouveau représentant de Sipe

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Soframat assure la représentation de Sipe sur trois régions… pour le moment. [©Sipe] La société Soframat, loueur depuis 1979, a été reprise, il y a un an, par le groupe Tam. « Nous louons les centrales à béton de la marque italienne Sipe depuis plus de 20 ans sur la Savoie et la Haute-Savoie, explique Adrien Fernandez, gérant. Nous sommes désormais les représentants exclusifs pour l’Auvergne – Rhône-Alpes, la Bourgogne – Franche-Comté et le Grand Est. » Le choix a été fait par Soframat de se limiter, pour le moment, à trois régions, afin de rester à porter rapide d’intervention, si besoin. « Nous allons devenir le représentant de Sipe pour l’ensemble du territoire français dans les douze mois qui viennent. Mais nous avons décidé de temporiser pour installer notre structure, valider nos process et prendre le temps de trouver des partenaires. Nous cherchons aujourd’hui des représentants locaux, pour développer notre réseau. Dans l’idéal, un autre loueur de grues comme nous, les passerelles étant très nombreuses avec les centrales à béton… » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Sipe réalise la conception et la fabrication des centrales, Soframat gère la distribution, l’installation, le SAV et l’éventuel démontage des unités. « Le modèle qui est le plus sollicité reste la centrale à béton Torre 1700 Fast, qui possède un pré-chargement des granulats, et ne demande qu’une implantation au sol de 4 m x 4 m, hors rayon raclant. Elle offre une capacité de production de 35 m3/h. Et surtout, un malaxeur planétaire qui permet de garantir la qualité du béton.  Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 66 jours

Harmonie entre un bâtiment contemporain et un bâtiment ancien

Situé au cœur de la ZAC de l’industrie dans le 9ème arrondissement de Lyon, le bâtiment « HIGH FIVE » est une création architecturale sans nulle autre pareille, qui associe la rénovation du bâtiment datant de 1882 et l’intégration d’une nouvelle construction à l’architecture moderne et discrète. Signé par l’agence d’architecture SOHO ATLAS IN FINE, cet ensemble immobilier de 3000m2 s’inscrit parfaitement dans les tendances architecturales et sociétales actuelles avec le besoin de créer des espaces de travail, de commerce et de vie au quotidien. Son emplacement privilégié ouvre les futurs occupants sur un parc situé au premier plan, sur les bords de Saône dans son prolongement et sur des immeubles de logements et de commerces à proximité. Selon Patrick Miton, président de l’agence SOHO, « Avant on concentrait les bureaux, c’est à dire les mêmes besoins, dans des zones de ségrégations spatiales, à l’image des gratte-ciel aux Etats-Unis, traduisant un véritable pragmatisme exacerbé. On était dans une conception architecturale mono pragmatique, alors qu’aujourd’hui la tendance s’oriente de plus en plus vers la mixité ». HIGH FIVE, une véritable passerelle entre le passé et le futur « Comment coller un bâtiment contemporain contre un bâtiment ancien en respectant celui-ci et en les faisant dialoguer entre eux », tel était le pari architectural auquel l’agence SOHO a dû répondre. Le projet consistait à faire coexister les valeurs patrimoniales avec celles d’une architecture moderne et affirmée pour donner vie à un seul et unique ensemble immobilier cohérent et parfaitement intégré dans son environnement. Pour y répondre, l’agence a créé un espace tampon entre le passé et le futur qui se matérialise par une rue intérieure distributive recouverte d’une verrière CW50 de la gamme Reynaers Aluminium, profitant ainsi des apports énergétiques et lumineux naturels. En fonction du moment de la journée et du rayonnement du soleil, l’espace intérieur de la rue est magnifié par les reflets dorés, plus ou moins marqués, des pierres de la construction traditionnelle. HIGH FIVE, moderniser sans trahir l’histoire Successivement utilisé comme brasserie, puis comme atelier de filature et enfin comme atelier d’artiste, l’exigence était totale quant à la conservation de l’esthétique du bâtiment existant. Sans être classé au patrimoine architectural, le projet a été réalisé en tenant compte des exigences des architectes des bâtiments de France. La partie ancienne a été entièrement rénovée dans les moindres détails tout en conservant l’architecture traditionnelle. L’agence SOHO a fait le choix des fenêtres en aluminium TS68 à ouvrants visibles permettant de s’adapter aux encadrements cintrés ou droits des ouvertures existantes. Pour faciliter et sécuriser les espaces de travail entre le bâtiment historique et la nouvelle construction attenante, les portes CD68 de Reynaers Aluminium font la jonction de part et d’autre de la rue intérieure. « Le nouveau bâtiment à l’architecture prismatique s’est voulue simple dans son volume. Cette nouvelle peau, vient exprimer une sorte d’amabilité avec le bâtiment ancien » explique Patrick Miton. Ce parti pris se voit renforcé par l’intégration de systèmes de type « shadow box » dans la façade mur rideau laissant apparaître une finition intérieure tôlée rappelant la couleur dorée des pierres du mur d’origine. « Cette technique permet de travailler les façades extérieures tout en offrant une esthétique vibratoire et aléatoire subtile entre les surfaces pleines et vitrées » conclût Patrick Miton. Une façade mur rideau « cadre » spécifique pour habiller la partie neuve La réussite de ce projet tient en partie au travail réalisé très amont entre les différents intervenants, maitre d’ouvrage, maitre d’œuvre, façadier et gammiste aluminium. « Un projet comme celui-ci demande une mobilisation rapide des équipes afin de respecter toutes les exigences techniques et esthétiques. Dès la phase de conception, on a pu apprécier le travail collaboratif dans la prise en compte de tous les détails et dans la réalisation des plans d’exécution ; éléments indispensables pour coller au plus près à l’image du projet architectural souhaitée » souligne Patrick Miton. Une attention particulière a été portée à la conception et à la mise en œuvre de la façade qui habille la partie neuve du bâtiment. La grille mur rideau aux trames soulignées et étroites a permis de répondre aux exigences esthétiques souhaitées et à un maximum de souplesse dans les aménagements intérieurs. « Dans un bâtiment prévu en blanc, comme « High Five », on ne connait pas à l’avance l’utilisation définitive des espaces ; cette contrainte a permis de concevoir un bâtiment au caractère affirmé, tout en offrant au futur occupant une vraie liberté dans la réalisation de bureaux fermés, de salles de réunions et/ou de larges espaces de travail ouverts » se félicite Patrick Miton. La façade grille, de type « cadre », a été réalisée sur la base du système à ouvrant caché TS68 HV. Pour répondre aux exigences économiques et esthétiques du projet, la création de profilés spécifiques s’est avérée indispensable. « Le principe technique a permis d’optimiser au maximum les étapes de la fabrication de menuiseries vitrées prêtes à poser et de réduire considérablement les temps de transport et d’intervention sur le chantier » poursuit Benjamin Marin, chargé d’affaires Reynaers Aluminium dans la région sud-est. D’un point vue esthétique, la solution a permis de répondre à l’exigence d’une façade sans rupture visuelle, au vitrage affleurant les parties fixes et ouvrants en aluminium. Le choix s’est porté sur des menuiseries thermolaquées au coloris gris anthracite rappelant la tonalité du vitrage utilisé. Quand un vitrage n’est pas éclairé de l’intérieur, il prend une couleur grise sombre, légèrement anthracite. Solutions techniques : Fenêtre à ouvrant visible Thermo System 68 Fenêtre à ouvrant caché Thermo System 68 HV Verrière Curtain Wall 50 Développement spécifique pour façade mur rideau cadre sur base Thermo System 68 HV Stores californiens (lames d’occultation verticales) Agence d’architecture : Agence SOHO ATLAS IN FINE (Lyon) Façadier entreprise de menuiseries : société GAUTHIER (43370 Cussac-sur-Loire)
Il y a 3 ans et 66 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.