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(517 résultats)
Il y a 2 ans et 364 jours

Les entreprises de restauration du patrimoine dénoncent un projet de loi qui pourrait avoir de graves conséquences sur le secteur

En portant une demande de restriction d’accès aux appels d’offres publics, la proposition de loi n°4955 favorise statutairement les Conservateurs-Restaurateurs à être légalement les seuls en mesure de répondre aux appels d’offre publics. Par la même, elle écarte TOUTES les entreprises de la restauration du patrimoine - à commencer par les entreprises des métiers de l’ameublement- de ces appels d’offres en les positionnant en exécutants de 2ème rang.Des milliers d’entreprises artisanales impactés. Sont directement concernés : les ébénistes, les tapissiers, les marqueteurs, les encadreurs, les doreurs, les restaurateurs de tableaux, les facteurs d’instruments de musique, les professionnels du bâtiment spécialisés dans le patrimoine, les vitraillistes, les peintres sur bois, ou bien encore les relieurs, les selliers, les entreprises du bâtiments spécialisées dans la restauration du patrimoine, cela concerne les entreprises de tous les domaines d’activités… et représente des milliers d’entreprises et de salariés, contributeurs au maintien et à la valorisation du Patrimoine en France.Pour pallier le manque de concertation, l’UNAMA interpellera l’Etat pour l’organisation d’Etats Généraux en 2023. Cette proposition n’a fait l’objet d’aucune information préalable, ni de concertation avec les entreprises - dont une écrasante majorité sont des entreprises de l’artisanat - ni avec leurs relais ou représentants. Il apparait même que toutes les parties concernées de l’Etat, ministères ou directions de services, institutions périphériques de l’Etat n’aient été informées qu’une fois la proposition de Loi déposée ! Pour pallier ce manque de concertation, 20 ans après l’édiction de la Loi Patrimoine, un bilan des enseignements, des perspectives et une ligne directrice impliquant TOUS les acteurs du Patrimoine Public sont une nécessité et une urgence. Dès lors que la nouvelle ou le nouveau Ministre de la Culture sera nommé, l’UNAMA l’interpellera pour organiser en 2023 des Etats Généraux de l’Economie du Patrimoine rassemblant l’Etat, ses Directions, les Collectivités Territoriales, les Institutions et TOUS les acteurs de la chaine de valeur du Patrimoine considéré comme une des principales ressources économiques de notre Pays. Face à la crainte des conséquences économiques, l’UNAMA se mobilise. L’UNAMA regrette que les entreprises de l’artisanat qui méritent également reconnaissance, protection et appuis économiques aient été oubliées et craint que ce texte, soutenu par une démarche fermée et un certain entre-soi, ne vise in-fine qu’à restreindre, voire fermer l’accès aux travaux du Patrimoine et de la restauration aux opérateurs qui ne seraient pas adoubés. En conséquence, L’UNAMA mobilisera et informera les entreprises et toutes les institutions concernées des visées précises d’un texte trompeur afin qu’elles aient un droit AU DIALOGUE et à la NÉGOCIATION avant toute légifération
Il y a 3 ans et 3 jours

Quels sont les avantages des tablettes durcies pour les professionnels

Avec l’avancée des technologies, de nombreuses innovations améliorent bon nombre de pratiques. C’est le cas des tablettes durcies. En milieu professionnel, ces tablettes contribuent à améliorer les performances des collaborateurs ainsi que leur rendement. Grâce à leur qualité industrielle, elles résistent bien aux environnements difficiles. Notamment adaptées à la production, la maintenance, la qualité et la logistique, les tablettes durcies présentent divers avantages pour les industriels. Découvrez dans ce billet quelques-uns de ces avantages. Une connectivité universelle Le premier avantage qu’offre la tablette durcie pour les professionnels est la connectivité améliorée. À la différence des autres tablettes ordinaires qui sont conçues sur le principe de l’esthétique, les tablettes durcies présentent une haute performance. En plus d’avoir une élégance remarquable, les périphériques de cet appareil sont très performants et illimités. Avec les tablettes durcies, on a la possibilité d’avoir des ports COM ou des ports USB. Vous aurez également la chance de trouver le scanner de code-barres, le connecteur Ethernet et bien d’autres. Tous ces différents ports vont interagir aisément avec les imprimantes, les  claviers et les lecteurs externes. Une bonne résistance Les tablettes durcies sont très réputées à cause de leur résistance. C’est l’une des principales propriétés de ces outils.En effet, ces appareils ont fait l’objet d’un test de résistance avant leur mise à disposition sur le marché. Ainsi, les tablettes résistent parfaitement à la pression, aux chutes, aux vibrations, aux chocs thermiques, etc. Les tablettes durcies peuvent s’utiliser à des températures froides de moins de 20 degrés Celsius. Elles peuvent aussi être utilisées à des températures chaudes qui peuvent atteindre jusqu’à 60 degrés Celsius. Compte tenu de leur flexibilité, elles s’adaptent bien à tout type d’environnement. Ces tablettes sont alors adaptées pour les professionnels qui exercent dans les domaines où des appareils s’abîment très vite. De ce fait, les tablettes durcies peuvent être utilisées dans les secteurs de la logistique, du BTP, du transport, de l’infrastructure, de l’énergie, etc. Une bonne pérennité La pérennité des tablettes durcies est bien durable. À la différence des tablettes grand public qui offrent une pérennité de 6 mois, la pérennité des tablettes durcies va jusqu’à 7 ans. L’appareil peut ainsi être utilisé pendant longtemps. Il est donc préférable d’investir dans des tablettes durcies que dans des tablettes grand public. Toutefois, en plus de la connectivité, de la résistance et de la pérennité observées avec les tablettes durcies, les professionnels ont une autre bonne raison de choisir cet appareil. Un gain de temps Au regard de toutes les fonctionnalités qu’elles présentent, les tablettes durcies ont le pouvoir de simplifier le quotidien des professionnels. Grâce à ces tablettes, les activités les plus difficiles sont effectuées en un laps de temps. Il s’agit d’un appareil performant qui permet aux professionnels qui l’utilisent d’effectuer la version mobile des applications de leurs métiers. En outre, les tablettes durcies sont équipées d’une excellente luminosité qui permet aux travailleurs d’exécuter leurs tâches même en journée. Tous ces atouts permettent ainsi aux professionnels de gagner du temps dans l’exercice de leurs travaux. Ils peuvent profiter de ce gain de temps pour se consacrer à d’autres occupations. Ils pourront par exemple mettre en place un nouveau projet qui pourra contribuer à l’épanouissement de l’entreprise. Cela constitue donc un avantage considérable pour les professionnels.
Il y a 3 ans et 4 jours

Hidalgo lance à Paris sa bataille du périphérique

Une semaine après avoir proposé de verdir l'avenue des Champs-Elysées, elle s'est lancée sans le feu vert préalable de l'Etat.L'ex-candidate du PS à la présidentielle est décidée à tourner la page de son score désastreux du 1er tour (1,74%) en reprenant au plus vite l'initiative et les grands dossiers de son second mandat, qui court jusqu'en 2026.Et ce d'autant plus que celui du réaménagement de la Tour Eiffel vient de subir deux coups durs, entre le renoncement à l'abattage d'arbres au pied de la Dame de Fer - pour construire des bâtiments - et l'opposition du préfet de police Didier Lallement en raison des reports de circulation anticipés.L'élue socialiste a donc mis un coup d'accélérateur sur un autre sujet ultra-sensible, la transformation en "boulevard urbain" du périphérique, lui valant d'être immédiatement accusée à droite de mener "une politique anti-banlieue".Dix hectares à gagnerElle en a confirmé la mesure-phare lors d'une conférence de presse : la "voie olympique" réservée aux participants lors des Jeux Olympiques de 2024 (athlètes, officiels, forces de l'ordre, secours) sera ensuite pérennisée et réservée aux bus, taxis et covoiturage.Selon son adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard, l'encouragement au covoiturage pourrait permettre de retirer 80.000 véhicules de l'axe circulaire de 35 km.A l'horizon 2030, le périphérique ne comptera plus quatre voies comme le plus souvent, mais trois, a précisé M. Belliard.La place gagnée - 10 hectares - le sera au profit des arbres, avec 20.000 plantations de plus que les 50.000 déjà promises d'ici 2024.L'avènement de la "nouvelle ceinture verte" passera aussi par la rénovation des portes de Paris, appelées à devenir des "places" : cinq doivent être livrées, six engagées d'ici les Jeux, et sept "entièrement réhabilitées" d'ici 2030.Mme Hidalgo veut ainsi offrir aux 500.000 habitants vivant de part et d'autre de cet axe rapide un "cadre de vie plus harmonieux, plus agréable".Sur ce point, sa majorité est toutefois divisée : la "livraison de nouveaux quartiers aux abords" du périph' dérange ses alliés écologistes, qui réclament un "moratoire sur les constructions" jusqu'à la transformation effective en boulevard urbain afin de ne pas exposer "les habitants et les travailleurs" à la pollution, a souligné l'élu EELV Emile Meunier à l'AFP.Autre point de désaccord avec les écologistes : l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h que ces derniers réclament. "Ce n'est pas le sujet aujourd'hui, ça viendra peut-être plus tard", a répondu Mme Hidalgo à l'AFP.L'Etat prévient, la droite s'opposeSurtout, bien que le périphérique soit une infrastructure municipale, Mme Hidalgo ne peut se passer de l'accord de l'Etat sur la circulation.Selon la préfecture de police, le périphérique fait ainsi partie des voies pour lesquelles la maire de Paris doit lui communiquer "les projets de modification avant leur mise en œuvre"."Seul le principe d'une voie réservée" pour les JO "a été validé", souligne la préfecture. "Mme Hidalgo en parlera avec le futur gouvernement", répond son premier adjoint Emmanuel Grégoire.Mme Hidalgo, dont le premier mandat municipal avait été marqué par un long combat politico-judiciaire pour transformer en promenade piétonne les voies sur berges de la rive droite, entend mener "toutes les concertations légales" et promet "d'écouter" les automobilistes lors d'un "carrefour des mobilités" organisé en septembre."Pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens", a fustigé dans un communiqué son opposition LR.Radicalement opposée au projet, la présidente de droite de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90% des votants s'étaient opposés à la "suppression" d'une voie sur le périphérique. Selon la région, 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers non-parisiens.
Il y a 3 ans et 23 jours

Un projet Bercy-Charenton à Paris plus vert et moins dense

Les travaux de ce serpent de mer parisien, dont les premières études remontent au milieu des années 2000 sous le précédent maire Bertrand Delanoë, doivent désormais débuter "au mieux" en 2025 pour livraisons entre 2028 et 2030, a indiqué M. Grégoire lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville.Il n'y a aura aucun bâtiment de plus de 50 m de haut et la surface totale construite diminuera de moitié, passant de 500.000 m2 à 230.000 m2, notamment en raison de la création d'un parc d'au moins 3 hectares au cœur du futur quartier, a annoncé le bras droit de la maire PS Anne Hidalgo.Des immeubles devaient à l'origine être construits à l'emplacement de ce parc, sur un triangle de pleine terre situé au milieu de faisceaux ferroviaires.Juste à côté, une ancienne gare de marchandises aujourd'hui désaffectée sera elle finalement conservée dans un esprit de "préservation totale de l'héritage ferroviaire", a souligné M. Grégoire.Résultat, le projet ne prévoit plus que d'accueillir 3.500 habitants au lieu des 9.000 prévus en 2018, a indiqué M. Grégoire, même si 2.200 de plus pourraient être à terme logés dans des bureaux réversibles.Le projet vise à désenclaver non seulement la zone coincée entre les rails menant aux gares de Lyon et Bercy, la petite ceinture désaffectée, le périphérique et la Seine, mais aussi la commune voisine de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), via le prolongement de la rue Baron Le Roy qui sera surélevée pour franchir les boulevards des Maréchaux.Avec cette refonte, Bercy-Charenton "devrait coûter moins cher" à la Ville, avec 150 millions de déficit au lieu de 200 millions dans le projet d'origine, qui "imposait trop de lourdes contraintes", a souligné M. Grégoire, rappelant que l'aménageur de la Ville, la Semapa, doit racheter les terrains à la SNCF pour ensuite les revendre.Le compromis trouvé entre socialistes, Verts et communistes, les trois composantes de la majorité d'Anne Hidalgo, est très favorable aux écologistes. Présente lors de la conférence, Emmanuelle Pierre-Marie, la maire EELV du XIIe arrondissement, s'est félicitée de "l'absence d'immeuble de très grande hauteur" qui a "permis de trouver des consensus"."C'est une concession du groupe communiste, sinon il n'y avait rien", a réagi auprès de l'AFP Nicolas Bonnet-Oulaldj, chef des élus communistes parisiens et élu du XIIe."Si le projet ne sort pas, on n'aura rien fait du mandat", a ajouté l'élu communiste en insistant sur le respect de "l'équilibre" trouvé pour les "logements et équipements publics", dont une future piscine "très attendue" dans un arrondissement qui n'en compte que deux pour 140.000 habitants."L'abandon des immeubles de grandes hauteurs de 180 mètres de haut est une avancée indéniable" mais "les immeubles prévus atteignent tout de même 50 mètres et sont très concentrés, ce qui préfigure de véritables îlots de chaleur urbain", a réagi de son côté Valérie Montandon, opposante LR de l'arrondissement.
Il y a 3 ans et 26 jours

Arcadis enjambe les voies de la Gare d’Austerlitz

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, dévoile le pont de franchissement du faisceau ferré de la gare d’Austerlitz, visant à désenclaver le quartier de la Gare d’Austerlitz. Ce tablier en acier de 2 100 tonnes a été poussé, pour la seconde fois, au-dessus des voies ferrées avec une vitesse moyenne de 2m à l’heure entre samedi 16 et dimanche 17 avril. Par sécurité, le trafic ferroviaire a été complètement interrompu sur 7 voies. « Lancer le pont au-dessus des voies avec un seul point d’appui intermédiaire est à la fois une grande prouesse technique et une opération emblématique qui vient concrétiser le travail de plusieurs années. » déclare Arnaud NAËL, Directeur de projet chez Arcadis. Les équipes Arcadis ont dû faire face à des contraintes fortes liées aux infrastructures existantes (voies ferrées, ligne 10 du métro, hôpital de la Salpêtrière…) sans en impacter le fonctionnement quotidien. Au-delà de la complexité structurelle liée à l’architecture du pont, l’autre défi de taille était d’insérer harmonieusement la nouvelle liaison dans un contexte architectural très divers : de nombreux bâtiments historiques dont la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière côté boulevard de l’Hôpital et des nouveaux bâtiments dont le siège du groupe Le Monde côté avenue Pierre Mendès-France. Enfin, des obstacles climatiques ont donné du fil à retordre aux équipes : la crue du Rhin en juillet 2021 a ralenti le transport par voie fluviale de la charpente métallique, préassemblée dans l’usine de Lauterbourg en Alsace et acheminée sur site pour y être finalisée.D’une longueur de 87 mètres et d’une largeur variable de 19 à 32 mètres, le pont a été pensé comme une place publique visant à créer un nouveau lien piéton, cycliste et routier entre deux quartiers de Paris Rive Gauche en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz. En tant que maître d’œuvre (mandataire), Arcadis a remporté, aux côtés de Wilkinson Eyre Architects et Arpentère (paysagiste), le concours lancé en 2016 par la SEMAPA (aménageur de la ZAC Paris Rive Gauche) et la Ville de Paris, pour la réalisation du pont reliant les deux secteurs du quartier Austerlitz de part et d’autre des voies ferrées. « Avec le pont Mère-Teresa qui franchit le faisceau Saint-Lazare, nous sommes les concepteurs des deux derniers ponts enjambant des faisceaux ferrés parisiens : des opérations complexes et peu courantes dans un environnement bâti extrêmement dense. Notre maîtrise de l’opération dans son ensemble et notre expérience éprouvée avec le pont Mère-Teresa nous ont permis d’accompagner la SEMAPA dans ce projet emblématique qui constitue un défi à la fois technique, architectural et urbain, dont nous sommes très fiers. » déclare Claire RAVETTI, Cheffe de projet chez Arcadis. Le chantier, qui a démarré en juin 2020, devrait prendre fin courant 2023 avec les travaux d’accostage et d’aménagement de surface. En attendant l’ouverture du pont au public à l’issue des travaux du secteur Austerlitz, la SEMAPA a salué cette dernière grande opération de lançage. « Relier les berges de Seine aux quartiers existants du XIIIème arrondissement de Paris en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz est une véritable prouesse technique et offre une ouverture du quartier Austerlitz-Gare. Une fois mis en service, le nouveau pont devrait permettre aux piétons de gagner 15 minutes de marche ! » conclut la SEMAPA.Arcadis possède une expertise reconnue dans la conception d’ouvrages d’art et les projets d’ingénierie civile complexes avec des réalisations majeures comme le Viaduc de Millau, la couverture du périphérique à Porte de Vanves ou en encore les bâtiments-ponts tels que la Tour de la Biodiversité dans le 13ème arrondissement de Paris et l’ensemble immobilier « Les Vergers » à Cergy-Pontoise.
Il y a 3 ans et 28 jours

La minéralité soignée de 100 logements et une école élevés sur le périphérique parisien, par NRAU et MGAU

Michel Guthmann fonde MGAU à Paris en 2005. Après plusieurs années en tant qu'architectes au sein de l'agence, Stéphanie Appert et Olivier Barthe deviennent associés en 2019.  Comptant aujourd'hui une vingtaine de collaborateurs, MGAU se nourrit des méthodes de l'architecture et de l'urbanisme pour aborder des sujets variés, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 32 jours

Tribunes périphériques - Livre

Le boulevard périphérique de Paris va avoir 50 ans. Depuis sa création, le contexte a évolué notablement et il est aujourd'hui reconnu que son devenir ne doit pas être accaparé par la capitale. Cet ouvrage invite au débat pour envisager l'avenir de cette machine à circuler des biens et des personnes. Objet de tous les […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 32 jours

Corimmo Invest lance la construction d’un pôle Hôtellerie-Restauration

Situé dans la commune d’Esmans, en Seine-et-Marne, à 23 kilomètres de Fontainebleau, ce futur ensemble immobilier comprendra six enseignes dont quatre restaurants, un hôtel et un bar pour une surface locative totale de 4.060 m².L’ensemble comprendra également 229 places de stationnement extérieur, dont 24 équipées de points de recharge pour véhicules électriques et 8 réservées à des personnes en situation de handicap, pour garantir l’accès de l’ensemble à tous les publics.CORIMMO Invest interviendra sur cette opération en tant que promoteur, mais également investisseur et restera propriétaire du foncier pour trois des six enseignes qui seront louées en BEFA (2 restaurants et 1 boulangerie). Les 3 autres étant vendues en VEFA (1 restaurant asiatique, 1 hôtel et 1 bar).Cette réalisation viendra compléter l’offre déjà présente sur l’espace commercial du Bréau, composé d’une quarantaine d’enseignes marchandes et de restauration (E. Leclerc ; Flunch ; Decathlon ; Micromania …)CORIMMO Invest confie à la société COREAL, du même groupe, la réalisation de ce projet clé en main. Par ailleurs, la structure de l’ensemble des bâtiments sera composée d’une charpente métallique, respectueuse de l’environnement, marque de fabrique du Groupe COREAL.Une construction respectueuse de la Loi sur l’EauConstruit sur un ancien terrain nu en bord de route, cet ensemble répondra aux normes européennes sur l’eau, fixées par le code de l’environnement.Ainsi, CORRIMO Invest s’assure d’une non-dégradation des ressources et des milieux, du bon état des masses d’eau, et de la réduction des pollutions liées aux substances.L’intégralité des eaux de pluie du projet sera stockée et filtrée sur l’emprise de la parcelle afin de supprimer l’impact de ce projet sur le fonctionnement des nappes phréatiques locales. Par ailleurs, le projet impactant les bassins versants des fonciers périphériques, les eaux de ruissèlement seront collectées puis dirigées vers des noues d’infiltration. Fiche technique :Adresse : Lieu-dit Le Petit Fossard, Esmans (77940)Promoteur : CORIMMO InvestNombre de lots : 6 bâtiments (3 restaurants, 1 hôtel, 1 bar, 1 boulangerie)Destination : Pôle hôtellerie - restaurationSurface locative : 4 060 m2Surface totale du terrain : 14 585 m²Places de stationnement : 229 places de stationnement extérieur dont 8 PMR et 24 électriquesLivraison prévisionnelle : juin 2022
Il y a 3 ans et 33 jours

Le nouveau pour consolider l'ancien, une résidence pour jeunes actifs à Paris par Ellena Mehl

Le boulevard périphérique de Paris va avoir 50 ans. Depuis sa création, le contexte a évolué notablement et il est aujourd'hui reconnu que son devenir ne doit pas être accaparé par la capitale. Cet ouvrage invite au débat pour envisager l'avenir de cette machine à circuler des biens et des personnes. Objet de tous les […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 47 jours

La pollution de l'air diminue en Ile-de-France, mais pas assez, indique Airparif

La pollution de l'air est à l'origine de "pathologies chroniques graves, en particulier des pathologies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers", rappelle Airparif dans son bilan 2021. Si la qualité de l'air s'est améliorée en Ile-de-France l'an dernier, "dans la poursuite des tendances observées ces dernières années", "60.000 Franciliens sont toujours exposés à des concentrations dépassant la valeur limite réglementaire française et européenne pour le dioxyde d'azote (NO2), le long des grands axes de circulation" comme le périphérique et l'autoroute A1, selon un communiqué."Pour les particules PM10, un dépassement de la valeur limite est encore relevé pour moins d'un millier d'habitants", selon le communiqué.Les concentrations en dioxyde d'azote et en particules (PM10 et PM2.5) sont en recul comparé à 2019 et aux années précédentes, précise l'observatoire de la qualité de l'air en Ile-de-France. Cette tendance à la baisse est notamment liée au reflux des émissions causées par le chauffage résidentiel et le trafic routier, explique Airparif.Comparé à 2020 en revanche, année particulière marquée par le Covid-19, "les niveaux en NO2, PM10 et PM2.5 ont légèrement augmenté".En 2021, il y a eu 11 épisodes de pollution, dont 10 "pour les particules PM10 et un à cause de l'ozone (...) soit le nombre de journées de dépassement le plus bas depuis dix ans".Les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus strictes que la réglementation UE et durcies en 2021 pour prendre en compte les connaissances les plus récentes sur l'impact sanitaire de la pollution de l'air, sont "toujours largement dépassées pour l'ensemble des 12 millions d'habitants d'Île-de-France", avertit toutefois Airparif.C'est le cas "sur l'ensemble de la région pour les particules fines PM2,5 et pour l'ozone, pour 95% des habitants pour le dioxyde d'azote et pour 80% des habitants pour les particules PM10". Respecter ces recommandations permettrait d'éviter 7.900 décès prématurés chaque année, estime Airparif, qui se base sur une étude qu'il a publiée début 2022 avec l'Observatoire régional de santé Île-de-France (ORS).
Il y a 3 ans et 47 jours

ECOVEGETAL végétalise le boulevard périphérique et deux stations Total en vis-à-vis porte d’Aubervilliers

ECOVEGETAL (1), coleader des toitures végétalisées et leader des parking perméables, vient de réaliser la toiture végétalisée des deux stations d’essence Total, situées en vis-à-vis, porte d’Aubervilliers, pour un total de 1240 m2. La première station Total, située sur le boulevard périphérique extérieur, représente 600 m² de toiture végétalisée, y compris les zones stériles sur plancher […]
Il y a 3 ans et 54 jours

Fouille préventive : 17 bracelets en bronze découvert

A Muzillac, une fouille préventive, prescrite par la Drac de Bretagne a été décidée en prévision de la création d’un lotissement privé et motivée par un diagnostic archéologique réalisé par Dominique Pouille, ingénieur de recherches à l’INRAP. La fouille menée par Éveha, bureau d’études archéologique privé, a été dirigée par Marine Gourmelon. Anne-Marie Fourteau et Anne Villard-Le Tiec en ont assuré le contrôle scientifique pour la DRAC-SRA. Elle a permis la découverte inédite d’un enclos fossoyé curviligne occupé au début de l’âge du Fer. Ce périmètre abrite contre le bord interne ouest un petit enclos quadrangulaire au centre duquel se trouvait une sépulture. Elle ne s’inscrit pas dans un tumulus, comme beaucoup d’entre elles dans une partie du Morbihan et du Finistère entre la fin du VIIe siècle et le Ve siècle av. J.-C., elle a pu être protégée et valorisée par une superstructure, probablement en bois, dont la tranchée quadrangulaire périphérique suggère la présence. Du dépôt funéraire, est conservé un exceptionnel ensemble de 17 bracelets en bronze retrouvés empilés contre le bord du coffrage. En revanche, le squelette et les autres éléments organiques ont été totalement dissous par l’acidité du sol. Ces bracelets à bossettes appartiennent à un type de parures bien connu des sépultures du Morbihan, où elles apparaissent en grand nombre sur les avant-bras et parfois sur les chevilles à la fin du VIIe siècle et au VIe siècle av. J.-C. Cette sépulture s’intègre dans une série de tombes de femmes richement parées de bracelets et d’anneaux de jambes déclinés en de multiples variantes. La quantité importante de métal mobilisée et la qualité de ces bijoux traduisent la richesse et le rang social éminent de leurs détentrices. Photo : Vue de l’ensemble funéraire © Éveha, 2022  
Il y a 3 ans et 66 jours

Nouvelle pelle Doosan : la plus performante des pelles de 100 tonnes

Équipée du moteur le plus puissant dans la catégorie des pelles de 100 tonnes, la DX1000LC-7 offre également un débit hydraulique inédit pour une machine de cette taille, ce qui se traduit par des performances hors pair, une productivité plus élevée, une consommation de carburant réduite et des commandes plus souples. Comme toutes les pelles Doosan, ce modèle a bénéficié d’une attention particulière en ce qui concerne le confort et la sécurité de l’opérateur. La DX1000LC-7 reçoit une nouvelle cabine très spacieuse, équipée de commandes et d’instruments à l'ergonomie soigneusement étudiée. Le niveau sonore a été réduit au maximum en perfectionnant l’isolation du compartiment moteur et en utilisant une grande quantité de matériaux insonorisants.Tous les composants et assemblages ont été conçus, fabriqués et testés de sorte à assurer la plus grande longévité dans les applications lourdes. Les filtres à plusieurs étages et d’autres éléments tels que les guides de chenilles, les protections des vérins de flèche et de balancier, le système de graissage automatique et les maillons de chenilles scellés et graissés à vie permettent d’obtenir une fiabilité supérieure et une longévité maximale. Pour réduire ses temps d'immobilisation au strict minimum, la DX1000LC-7 est également très facile à entretenir.Le plus puissant moteur Phase V de sa catégorieLa pelle DX1000LC-7 est entraînée par la nouvelle version Phase V du moteur diesel Perkins 2806J aux performances amplement éprouvées. Il développe une puissance impressionnante de 469 kW (629 Ch), inédite pour une machine de cette catégorie. Ce moteur répond aux exigences des normes antipollution Phase V en combinant plusieurs technologies de traitement de l'échappement : recirculation de gaz d’échappement (EGR), réduction catalytique sélective (SCR), oxydeur catalytique (DOC) et filtre à particules (DPF). Le filtre à particules se régénère automatiquement toutes les 25 heures. Pendant la régénération, la pelle continue de travailler normalement. L’opérateur peut à tout moment contrôler l’état du filtre à particules grâce à un indicateur situé sur l’écran de contrôle dans la cabine. Le plus haut débit hydraulique dans la classe des 100 tonnesLa puissance du moteur combinée au système hydraulique VBO (Virtual Bleed Off) (D-ECOPOWER+) auquel la machine doit son débit hydraulique hors pair de 1569 L/min et sa pression de service de 360 bar, ainsi que ses commandes par des manipulateurs électriques (FEH), font de la DX1000LC-7 la machine la plus performante sur le marché des pelles de 100 tonnes.La technologie D-ECOPOWER+ FEH de Doosan repose sur une pompe à régulation de pression électronique avec un système hydraulique à centre fermé permettant d’optimiser la productivité et la consommation de carburant en fonction du mode sélectionné. Le distributeur principal à centre fermé minimise les pertes de charge tandis que la pompe à régulation de pression électronique gère et optimise au mieux la puissance fournie par le moteur.Un logiciel est utilisé pour reproduire électroniquement les avantages d'un système hydraulique à centre ouvert avec très peu de pertes d'énergie. Le système hydraulique et la puissance du moteur sont parfaitement optimisés et harmonisés de sorte à réduire encore davantage les pertes d'énergie.L'opérateur bénéficie de meilleures sensations de retour au niveau des manipulateurs, ce qui se traduit par une précision accrue et moins de fatigue. L'accélération et la décélération des mouvements du groupe de travail sont plus souples, permettant ainsi à l'opérateur de combiner des mouvements d'excavation et d'orientation répétitifs sans subir de secousses.Mode flèche et mode orientation Afin d’optimiser les opérations, l’opérateur peut basculer entre le mode flèche et le mode orientation, qui donnent respectivement la priorité aux mouvements de la flèche ou aux mouvements d’orientation, de sorte à adapter au mieux la machine à l’application en cours. Le système de régénération à 2 tiroirs activé pendant l’abaissement de la flèche autorise des vitesses de travail plus élevées tout en réduisant la consommation de carburant. Le système hydraulique à 2 tiroirs pour le vérin de godet accroît également le débit hydraulique et la vitesse du godet tout en réduisant lui aussi la consommation de carburant. La DX1000LC-7 est enfin dotée de série de clapets de sécurité de charge sur les vérins de flèche et de balancier pour prévenir les accidents liés à la rupture de flexibles hydrauliques sur les chantiers.Plus de confort et de maîtriseDéjà remarquable par l'excellence de son espace intérieur et de son ergonomie, la nouvelle cabine de la DX1000LC-7 réussit à atteindre des niveaux inédits de confort et de facilité d'utilisation. Outre un nouveau siège de haute qualité, la cabine offre de série plus d’équipements et de fonctionnalités que les autres machines disponibles sur le marché, assurant ainsi une maîtrise parfaite de la machine et une précision extrême dans toutes les applications. Les principales nouveautés de la cabine sont les suivantes :Nouvel écran LCD couleur de 20 cm (8") à commande tactile affichant plus d'informations sur une surface accrue de 30 %Système stéréo intégré dans l’écran de contrôle (avec fonction streaming Bluetooth)Système de démarrage sans cléÉquipement intérieur amélioré avec : Climatisation / dégivrage plus performantsSiège chauffant (2 niveaux)Caméras de vision sur 360o (système de surveillance périphérique AVM)Ensemble complet de feux de travail LEDProtections latérales et passerellesProtection contre la chute d'objets (FOPS niveau 2), obligatoire pour le travail en carrièresCompresseur d’air et pistolet pneumatique pour nettoyer la cabine (option)Prévu en équipement standard, le système complet de caméras comprend une caméra avant, deux caméras latérales et une caméra arrière. Séparé de l’écran de contrôle, l’affichage des caméras offre une visibilité panoramique autour de la machine et permet à l'opérateur d'avoir une vue en plongée sur la machine et la zone environnante. Cet équipement est complété de série par un système de surveillance périphérique (AVM).Sont également inclus dans l'équipement standard de la DX1000LC-7 des feux de travail LED fournissant jusqu’à 75 % d’éclairage en plus autour de la pelle et permettant de travailler de façon plus productive en fin de journée et la nuit tout en réduisant les risques d'accident sur site.La nouvelle DX1000LC-7 est équipée d'origine du système de surveillance télématique de dernière génération DoosanCONNECT. Le système DoosanCONNECT offre une solution télématique de gestion et de surveillance extrêmement utile pour contrôler la condition et les performances des machines, renforcer leur sécurité et organiser une maintenance préventive plus efficace.Facilité de maintenanceLe système de refroidissement de la DX1000LC-7 offre une capacité de refroidissement accrue tout en fonctionnant avec un régime ventilateur moins élevé et en consommant moins de puissance. La DX1000LC-7 est équipée de série d’un ventilateur réversible dont le sens de rotation peut être inversé pour éjecter la poussière du radiateur et du refroidisseur d’huile. Cette fonctionnalité réduit le temps et l'effort consacrés aux opérations d'entretien et rend la DX1000LC-7 idéale pour les applications dans des environnements éprouvants. Pour compléter ses performances hors pair, la DX1000LC-7 a également été conçue pour une disponibilité maximale sur site, grâce à des composants robustes, amplement éprouvés et de haute qualité, tels que le distributeur principal et les pompes hydrauliques Bosch Rexroth, le moteur d’orientation Doosan Mottrol et le châssis inférieur à haute résistance Berco. La DX1000LC-7 reçoit un nouveau groupe de travail renforcé, disponible en deux versions basées soit sur une flèche courte de 7,20 m, soit une flèche longue de 8,40 m. Le contrepoids a été repensé et inclut désormais un système de fixation horizontal, plus robuste et facilitant la dépose et la pose du contrepoids.La DX1000LC-7 est équipée de série d’une pompe électrique de remplissage de carburant (ETP). Il suffit à l’opérateur d’appuyer sur un contacteur pour lancer le remplissage du réservoir, ce qui réduit le temps et le travail consacrés au service courant. Les passerelles de la DX1000LC-7 ont également été élargies à 520 mm pour permettre aux techniciens de maintenance de travailler avec plus d’aisance tout en réduisant les risques d'accident.Applications intensives La DX1000LC-7 est principalement destinée aux applications dans les mines et les carrières, pour l’évacuation de mort-terrain et le chargement de gros volumes de matériau dans des tombereaux articulés ou rigides. La DX1000LC-7 est parfaite également pour les grands projets de construction et d’infrastructure, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de creuser, d'empiler ou de charger des volumes considérables de matériaux. Avec cet élargissement de sa gamme de pelles, Doosan est désormais en mesure de proposer des machines de 1 à 100 tonnes répondant à un large éventail de besoins dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière, de la location, de l’aménagement paysager, du traitement des déchets, du recyclage et de la démolition.
Il y a 3 ans et 83 jours

Rénovation énergétique : Hellio alerte sur le reste à charge des familles en situation de précarité

Entre 600.000 et 900.000 : c'est le nombre de logements insalubres estimés en France. Selon ce rapport, en 2020, les rénovations subventionnées par l'Anah via le programme Habiter Mieux sérénité à destination des ménages modestes et très modestes, avec au moins 35 % de gain énergétique, n'ont augmenté que de 7 %, passant de 41.000 rénovations en 2019 à 52.000 en 2020, et stagnent en 2021. Après la mobilisation de toutes les aides possibles, les propriétaires très modestes en maisons individuelles subissent un reste à charge en moyenne de 39 % au lieu de 10 % du montant des travaux. Pour les ménages modestes, c'est 56 %.De plus, ces Français, qui vivent avec moins de 800 euros par mois, ont perdu 0,5 % de pouvoir d'achat, soit 39 euros par an. Cela se manifeste notamment par la difficulté à payer ses factures d'électricité. Engagé dans la lutte contre la précarité énergétique et membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, milite et agit pour éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. En ce sens, le groupe apporte son soutien à la démarche exemplaire menée par Réseau Éco Habitat. Lancé en 2019, le programme “1DigneToit!” rassemble Réseau Éco Habitat, structure fondée sur une logique associative et coopérative dans le Nord de la France, le Secours Catholique et Hellio. Son but ? Aider les ménages en situation de précarité énergétique à retrouver un logement décent grâce aux travaux de rénovation énergétique et d'adaptabilité en les accompagnant tout au long du processus. Depuis sa création, ce programme conventionné est venu en aide à une cinquantaine de familles. Grâce à une dotation de 45.000 € allouée par Hellio, 13 d'entre elles ont pu bénéficier d'une aide au financement de leur reste à charge. L'objectif de Réseau Éco Habitat pour 2022 est de réaliser 40 chantiers, avec une progression visée de 10 chantiers supplémentaires par an.Les ménages précaires moins enclins à réaliser des travaux de rénovation énergétique Pour sortir de la précarité énergétique les 3,5 millions de ménages qui connaissent des difficultés à payer leurs factures d'énergie, tous les acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments doivent se mobiliser. Même si le soutien financier de l'État s'est incontestablement fait plus massif ces cinq dernières années, notamment avec la montée en puissance du rôle de l'Anah et de la distribution de l'aide MaPrimeRénov', celui-ci n'a cependant pas permis aux ménages les plus modestes de bénéficier de travaux de rénovation énergétique globale. Le “reste à charge“ qui s'élève en moyenne à 10 % du coût des travaux selon l'État, et à 39 % selon la fondation Abbé Pierre dans son rapport sur le mal logement de 2022, rend en effet inaccessible la possibilité de sortir de la précarité énergétique pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 € par jour. L'aide Habiter Mieux Sérénité dédiée à la rénovation globale pour ces ménages est, elle, peu lisible et moins facile d'accès. Transformée en MaPrimeRénov' Sérénité au 1er janvier 2022, ses modalités de distribution sont certainement encore à éclaircir au regard de son évolution en juillet prochain Sans compter que depuis 2021, les ménages précaires doivent faire face à plusieurs baisses successives des aides à la rénovation énergétique. Mais pour Hellio, la lutte contre la précarité énergétique n'est pas simplement qu'une question de financement. La difficulté première consiste à identifier et localiser les personnes en situation d'exclusion énergétique, parfois “invisibles” des services sociaux, car cette forme de précarité ne se voit pas de l'extérieur. De plus, 2/3 des logements insalubres appartiennent à des propriétaires occupants. Une fois identifiées, la prise de contact avec ces personnes a plus de chances d'aboutir avec des tiers de confiance. Pourtant, des solutions financières et opérationnelles existent. En combinant la relance de la construction de logements performants énergétiquement avec des aides sociales immédiates revalorisées pour alléger les factures d'énergie, et des solutions systémiques comme la rénovation globale et performante des logements, il est possible d'éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. Preuve, en est l'action menée par Réseau Éco Habitat.Une dotation de Hellio de 45.000 euros pour aider au financement du reste à charge de 13 familles Toutes deux membres du collectif STOP Exclusion Énergétique, Réseau Éco Habitat et Hellio ont décidé d'unir leurs forces. Via Hellio Care dédié au soutien d'actions RSE, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité ajouter une pierre à l'édifice en donnant un coup de pouce à plusieurs familles accompagnées par Réseau Éco Habitat pour le financement de leur reste à charge. Un sujet qui tient beaucoup à coeur à l'entreprise, consciente que la massification de la rénovation énergétique ne pourra se faire qu'avec des solutions de financement innovantes et pérennes. Hellio a ainsi mis à disposition de Réseau Éco Habitat une enveloppe de 45.000 €.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio : « Chez Hellio, la responsabilité environnementale est au coeur de notre ADN : nous sommes engagés dans les économies d'énergie en France depuis 2008. Notre mission est d'intensifier nos actions de terrain avec les entreprises de travaux, les artisans pour créer de l'emploi, des filières de formations adaptées aux nouveaux métiers, et d'accompagner le plus grand nombre de sociétés privées et publiques, des collectivités et bien entendu les particuliers. Nous voulons mettre notre expérience à disposition du collectif STOP Exclusion Énergétique et de ses engagements. C'est pourquoi nous sommes profondément engagés dans l'action menée conjointement avec Réseau Éco Habitat dans le financement du reste à charge des ménages en situation de précarité pour leurs travaux de rénovation énergétique. »La démarche exemplaire de Réseau Éco HabitatLes bénévoles du Secours Catholique sont la clé d'entrée de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat car ils sont souvent sollicités par des personnes qui rencontrent des difficultés pour payer leurs factures d'énergie. Celles-ci habitent la plupart du temps dans des passoires thermiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, certaines se chauffent à peine et vivent dans des logements où le thermomètre affiche seulement 14°.Les bénévoles ont ainsi pris conscience que le chèque énergie n'était pas suffisant et que les travaux de rénovation énergétique seraient bien plus efficaces. Pour Franck Billeau, fondateur et directeur de Réseau Éco Habitat : « Les bénévoles sont la passerelle avec les familles. Ils jouent un rôle de repérage et sont présents du début à la fin, lors du passage des artisans jusqu'à la livraison du chantier. Ils rassurent les familles qui ont peur d'être arnaquées. Sans eux, on n'existe pas ! » La première étape consiste à étudier en détail le profil des ménages – leur composition, leurs revenus – afin d'aller chercher le maximum de subventions possibles pour limiter le reste à charge. C'est ensuite au tour du logement d'être passé à la loupe. Un audit est alors réalisé par un bureau d'études pour évaluer les travaux de rénovation énergétique à réaliser, mais aussi d'accessibilité. Place aux travaux qui consistent généralement à isoler, changer le système de chauffage et les menuiseries, pour passer par exemple d'une étiquette G à D. Les travaux durent en général entre 6 et 8 semaines, avec, si possible, une organisation en milieu occupé car le relogement des personnes n'est pas toujours possible. Réseau Éco Habitat s'entoure au maximum d'entreprises générales afin de limiter le nombre d'interlocuteurs pour les familles et ainsi simplifier la démarche. L'association compte sur l'appui de plusieurs entreprises fidèles : « Nos valeurs se fondent sur notre capacité à créer des liens de coopération et d'entraide entre tous les acteurs membres du réseau. Il y a une volonté commune de réduire les marges pour trouver le juste prix dans tout l'écosystème », précise Franck Billeau. Réseau Éco Habitat se charge de toutes les démarches pour demander l'ensemble des aides qu'il est possible de mobiliser : Anah, aides régionales, départementales, etc. L'association a même constitué une caisse pour pouvoir avancer les aides. « Avec l'ensemble des aides, on arrive à atteindre 90 % de prise en charge. On demande toujours une petite participation aux familles pour les impliquer dans le projet », précise Franck Billeau. TémoignagesArtiste peintre, Erlina élève seule ses 3 enfants. Après sa séparation, n'ayant pas accès à un logement HLM du fait de son statut de propriétaire, elle achète une petite maison, avec pour seul moyen de chauffage une cheminée. Mais au moment du ramonage, c'est la douche froide : la cheminée n'ayant jamais été entretenue, elle ne peut être utilisée en l'état. Pendant 2 ans, la famille vit dans le froid, elle ne se chauffe qu'à l'aide d'un convecteur électrique prêté par des amis, et voit ses factures d'électricité s'envoler pour atteindre 600 € pour 2 mois en période hivernale. L'assistante sociale qui l'accompagne la met alors en relation avec Réseau Eco Habitat en 2019. Les démarches ont été longues pour démarrer les travaux, le temps de constituer le dossier, réaliser les devis, les refaire en abandonnant certains travaux car le reste à charge était trop important. Les travaux sont réalisée entre mars et juin 2021 : isolation haute, isolation des murs périphériques intérieurs, pose de radiateurs électriques et d'un poêle à bois, renforcement du plancher de la cuisine, suppression de la tuyauterie en plomb (arrivée d'eau), remplacement des fenêtres de toit, pose de menuiseries en PVC, électricité et VMC. Le montant total des travaux s'élève à 41 636 €, pour un reste à charge de plus de 7 687 € financé par la dotation Hellio et un prêt de la CAF.« Avant, il faisait 14° dans notre maison car on ne chauffait pas beaucoup. En hiver, mes enfants dormaient dans les combles avec des manteaux tellement il faisait froid, et en été, il y faisait une chaleur étouffante. Maintenant, la maison est très bien isolée, on utilise principalement le poêle à bois pour se chauffer, on allume les radiateurs seulement lorsqu'il fait très froid. Mes enfants vivent désormais dans des conditions correctes et je travaille aussi dans un meilleur environnement. Je peux également de nouveau recevoir chez moi », raconte Erlina. « C'est un très beau projet pour Erlina ! Les travaux lui ont permis de valoriser son patrimoine et de lui redonner une dignité. Elle a été très impliquée dans la démarche, très conciliante, et elle entretient bien cette maison. Ça fait plaisir de voir que les travaux sont appréciés et qu'ils permettent un redémarrage dans la vie »”, se réjouit Catherine, bénévole au Secours Catholique.Alexandre est agriculteur dans les céréales. Avant de bénéficier de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat, il occupait un logement sans isolation et payait 1 600 € d'électricité par an, une fortune ! Membre du CCAS (centre communal d'action sociale) de Compiègne, mandaté par le Secours Catholique et président de Réseau Éco Habitat, Pierre Chevillotte a accompagné Alexandre dans les démarches. Les demandes de subventions ont été un véritable parcours du combattant, entre l'identification des aides de l'Anah, de la région, du département et de la communauté de communes !Après un an pour boucler le dossier, les travaux d'un montant de 52 000 € peuvent enfin être réalisés en février 2021 : isolation des murs intérieurs et des combles, changement de menuiseries et du système de chauffage, adaptation de la salle d'eau.« Aujourd'hui, mon logement est confortable, je chauffe à 19° sans problème grâce à une meilleure isolation et une nouvelle chaudière gaz », constate Alexandre.« Avant ma retraite, je n'avais aucune notion de ce qu'était la précarité énergétique. Je me suis rendu compte que les personnes en situation de précarité énergétique étaient “indivisibles”. Quand on passait devant la maison d'Alexandre, on ne pouvait pas deviner les conditions dans lesquelles il vivait. Ces personnes ne se plaignent jamais, leur repérage est lié à un concours de circonstances. Mon devoir est que les communes arrivent à identifier ces personnes en situation de précarité », confie Pierre Chevillotte.
Il y a 3 ans et 87 jours

Kinemagic Access : la solution de remplacement de baignoire par une douche sécurisée en une journée

Avec Kinemagic Access, Kinedo innove pour tous et toujours plus de sécurité et de confort, fidèle à son engagement d’acteur de la silver éco. Cette nouvelle solution est en effet commercialisée à un prix résolument attractif (à partir de 2.990 euros TTC hors pose) et se double d’une mise en œuvre simplissime et rapide, sans gros travaux, ni poussière. Kinemagic Access : l’espace douche ajustable au budget maîtrisé et à la sécurité sans compromis À installer en niche ou en angle, Kinemagic Access reprend les fondamentaux qui ont fait le succès des références Kinemagic. Cet ensemble complet posable partout en seulement une journée est ainsi composé d’une paroi en verre de 6 mm traité anticalcaire, d’un receveur à revêtement antidérapant (livré avec kits de pieds et plinthes de finition), de panneaux de fond (en aluminium composite blanc) ainsi que de la robinetterie idoine (en versions mécanique ou thermostatique).Mais Kinemagic Access va plus loin et peut, à l’envi, se compléter d’options complémentaires comme des panneaux de fonds hauts, un siège rabattable avec assise large et ouverture amortie, une barre de maintien supplémentaire…Cet espace douche ouvert avec volet pivotant ou avec porte coulissante, décline deux propositions de verre. L’une est en transparent et la seconde comporte une bande centrale dépolie.Notons que le volet pivotant (avec ouverture intérieure/extérieure à 90°) et ou la porte coulissante (jusqu’à 77 cm de largeur de passage) assurent dans les deux cas un passage facile pour un confort d’utilisation optimal.Confort accru encore avec le receveur sélectionné par Kinedo de seulement 4 cm de haut qui assure un accès sans seuil, donc sans effort et en toute sécurité puisqu’il revendique également l’appartenance à la plus haute classification de résistance à la glissance (PN 24). Dans la même logique, mentionnons que Kinedo a doté Kinemagic Access d’une barre de maintien ergonomique, synonyme d’un accès à la douche facile et sûr.Et Kinedo n’en a pas omis l’aspect pratique puisque Kinemagic Access est équipé d’un boîtier robinetterie avec porte-flacons intégré. Pour une utilisation pérenne et un confort optimal dans le temps, précisons que Kinemagic Access bénéficie aussi d’un équipement douchette à main ultra-plate avec flexible anti-torsion.Pour parfaire l’équipement de Kinemagic Access, Kinedo lui adjoint une bonde horizontale extra-plate pivotant à 360° à haut débit (25 l./min) ainsi qu’une grille d’évacuation en inox brossé.Avec 6 largeurs au choix (65/70/75/80/85/90 cm recoupable jusqu’à 5 cm) et pas moins de 9 longueurs (100/110/120/130/140/150/160/170/180 cm recoupable jusqu’à 10 cm) Kinemagic Access prendra aisément place pour répondre à chaque contrainte, chaque situation et chaque envie, d’autant qu’il sera possible de lui adjoindre le kit d’adaptation pour transformer Kinemagic Access en version haute (les panneaux de fonds muraux couvriront alors jusqu’à 190 cm de haut).Kinemagic Access, nombre d’avantages aussi côté installateurs Pour les professionnels, Kinemagic Access constitue de parfaites réponses afin de transformer, en une journée seulement, un espace bain en un espace douche confortable et sûr.Avec Kinemagic Access, les professionnels s’assurent en effet d’une grande compétitivité sur chantier puisque la mise en œuvre est conçue pour ne pas générer de gros travaux qu’il s’agisse du sol, des murs ou encore de la plomberie.Réponse ultra-compétitive au raccordement direct par flexibles d’alimentation sur les canalisations existantes, Kinemagic Access leur garantit aussi moins de risques avec les panneaux de fonds qui assurent une étanchéité parfaite et couvrent les zones sans carrelage.Dans la même logique de compétitivité, soulignons que la plinthe découpable et la zone technique périphérique, judicieusement positionnée, permettent de palier toute contrainte (tuyaux évacuation et d’alimentation). De même, la pose encastrée avec receveur aux pieds réglables (hauteur de 15 cm) évite aussi tout recours à un ragréage. Kinemagic Access une campagne nationale et une offre de parrainage Afin d’accompagner ce lancement commercial, Kinedo a déployé, depuis fin 2021, une campagne de publicité TV nationale avec 6 spots inédits diffusés sur France TV ainsi que des achats d’espaces sur la presse print (Télé 7 jours, TV Magazine, TV Grandes Chaînes, Télé Loisirs, Notre Temps, Challenges, Historia). Notons enfin que Kinedo va aussi déployer une offre de parrainage avec la remise de chèques allant jusqu’à 150 euros pour le parrain et 50 euros pour le filleul.
Il y a 3 ans et 90 jours

Hidalgo desserre l'étau pour sa "zone apaisée" du centre de Paris

Ce projet-phare de la deuxième mandature de la maire PS Anne Hidalgo, réélue en 2020 après avoir gagné son bras de fer pour piétonniser les voies sur berge de la Seine, avait été annoncé en mai 2021 pour la mi-2022.Objectif de cette "zone à trafic limité" (ZTL), rebaptisée "zone apaisée" : réduire drastiquement la place de la voiture dans l'hypercentre de la capitale - quatre premiers arrondissements, plus les parties des Ve, VIe et VIIe situées entre le boulevard Saint-Germain et la Seine - via l'interdiction du trafic de transit, qui représente 50% du trafic actuel, a rappelé jeudi David Belliard, l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public.Il y a dans cette zone entre 350.000 et 550.000 déplacements par jour au total, a-t-il souligné.Mais pour "rassurer ceux qui sont inquiets", la majorité de gauche a décidé de reporter la mise en œuvre à début 2024, juste à temps pour les Jeux olympiques que la Ville Lumière doit accueillir, a annoncé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire.Le temps de saisir l'Autorité environnementale, de réaliser une étude d'impact pour éviter "les goulots d'étranglement par effets de report", selon M. Grégoire, et une enquête publique qui doit associer, outre le quidam, les autorités de transports, commerçants et grands magasins.VTC autorisés"Il leur a fallu plus de six mois pour se rendre compte que ce n'est pas faisable" dès 2022, a commenté à l'AFP Aurélien Véron, porte-parole des élus LR de la capitale. Le maire LR du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, a lui salué "une véritable enquête publique" alors que la concertation menée jusqu'ici "était très légère".Si la mairie prend son temps, elle a néanmoins une idée déjà assez précise de sa "zone apaisée" dans laquelle seront toujours autorisés les riverains, commerçants, personnes à mobilité réduite, employés ou personnes "se rendant au théâtre ou chez des amis", véhicules de secours, bus, vélos, taxis, VTC ou véhicules en autopartage, a listé David Belliard.L'acceptation des VTC sera conditionnée à un "engagement de la profession sur le verdissement de la flotte", a souligné M. Belliard. Sur ce point, salué par Uber, comme sur l'autorisation du "trafic de destination" - les véhicules extérieurs qui auront "quelque chose à faire dans la zone", résume David Belliard -, la mairie a finalement choisi "garder un peu d'oxygène dans ce serrage d'étau", estime M. Véron."N'importe qui dans le monde pourra venir dans le centre de Paris pour y venir faire ses courses", a ainsi clarifié le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire. "Il est apparu très clairement que c'était souhaité par une majorité de gens", a expliqué Ariel Weil, maire PS de Paris Centre qui rappelle avoir été élu sur ce projet.Le préfet est contrePour faire respecter cette zone apaisée, la mairie envisage des points de contrôle aléatoires à la sortie, sur justificatif (macarons, tickets de caisse ou de stationnement). M. Grégoire, qui veut "d'abord faire de la pédagogie avant de passer à la verbalisation", souhaite des systèmes de contrôle "les plus simples possibles"."C'est une ZTL light à laquelle je suis assez favorable", a commenté M. Lecoq. Pas le préfet de police Didier Lallement qui, en revanche, a fait immédiatement connaître ses "fortes réserves sur le projet tel qu'envisagé".Le représentant de l'Etat craint "des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone" et un "impact négatif pour l'activité économique de la capitale".Autre pierre d'achoppement : la mise en double sens du boulevard Saint-Germain à laquelle s'opposent les maires de droite concernés par cet axe. Une "hérésie totale", juge M. Lecoq pour qui l'on risque de "récréer un périphérique à l'intérieur de Paris".
Il y a 3 ans et 90 jours

Plafond acoustique système plâtre

Côté magazine Côté magazine Plafond acoustique système plâtre Plafonds filants en dalles ou en plaques, baffles et îlots, les solutions plafonds acoustiques à base de plaques de plâtre présentent de nombreuses spécificités techniques à prendre en compte au moment de la prescription et de la pose. Les industriels de la plaque de plâtre ont développé de véritables systèmes de plafonds acoustiques combinant plaque de plâtre et laine minérale. Avec une épaisseur équivalant à celle d’une paroi massive, ils apportent des performances égales ou supérieures, sans la contrainte de poids, donc sans renforcement de la structure. Mais attention, pour assurer les performances de ces parois, il est indispensable de tenir compte des transmissions latérales, qui pourront être plus importantes en présence d’une paroi double légère que dans le cas d’une paroi lourde.   Système global Premier principe à respecter lorsqu’on traite l’acoustique avec la plaque de plâtre : la mise en place d’un système dans sa globalité. C’est important à la fois sur le plan des performances et au niveau juridique. Si cette règle n’a pas été respectée, il y aura peu de possibilités en cas de litiges. Un industriel, quel qu’il soit, refusera de prendre à son compte une paroi qui n’inclut pas la totalité de ses produits, arguant du fait que la solution mise en place ne répond pas à ses préconisations. C’est un principe sur lequel les industriels sont solidaires et intransigeants. Il convient donc de respecter scrupuleusement les recommandations de pose, DTU et autres avis techniques. Il faut savoir que le moindre défaut dans une paroi réputée acoustique agit comme une fuite d’eau. Une microfissure peut entraîner une perte de 3 à 6 dB, ce qui est considérable. Le respect des règles est la garantie d’obtenir un plafond au plus près des performances annoncées par les fabricants. Stéphane Miget   Baffles et îlots flottants Les systèmes de baffles et îlots flottants s’imposent de plus en plus comme une alternative aux plafonds acoustiques. Cela en réponse à la tendance qui consiste, dans les bureaux, à livrer les espaces avec des planchers techniques, mais sans plafonds techniques, et surtout sans plafonds absorbants. Des équipements d’une grande efficacité acoustique résumés par la formule : « Deux fois 1 m2 de surface en plafond ouvert est plus absorbant qu’une fois 2 m2 en plafond filant ». En effet, lorsqu’on ne ferme pas le plafond, les ondes sonores passent sur la face arrière des baffles et îlots flottants, également en matériaux absorbants. Résultat : la perception sonore et le temps de réverbération seront les mêmes que pour un plafond monolithique… à condition que la quantité d’absorbants présents dans la salle, c’est-à-dire la surface multipliée par le coefficient d’absorption du matériau, soit identique.  PLACO RIGITONE DESIGN Chantier Plakotek – Wimille – Septembre 2020 Les solutions baffles et îlots flottants se déclinent y compris avec des solutions plaque de plâtre. Placo Registone design. Photo : Placo Solution 1 Plafond suspendu acoustique Il s’agit d’un plafond doté de suspentes particulières, dites antivibratiles. Ces éléments sont constitués d’un carter métallique et d’un ensemble ressort en acier spécial. Les performances acoustiques de l’ensemble rail-suspente-plaques de plâtre dépend : – de la hauteur du plénum : plus elle est importante, plus les gains sont significatifs ; – du nombre de suspentes : plus il est réduit, plus il est efficace jusqu’au plafond autoportant, qui est le nec plus ultra ; – de l’épaisseur de la laine minérale ainsi que du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain est important. Les solutions de plaques de plâtre haute performance acoustique Creabel de Siniat englobent deux gammes de produits aux univers techniques et esthétiques spécifiques, Createx et Creason, comprenant des collections de plusieurs décors différents. Photo : Siniat Il est possible, en plus, d’utiliser des plaques perforées pour corriger l’ambiance acoustique des locaux. Les montages acoustiques se font sans ossature périphérique. Les premières lignes d’ossature primaire et secondaire sont implantées à 3 mm des murs. Les suspentes sont réglées à l’aide de tendeurs avant la mise en place des profilés. Les plaques sont posées perpendiculairement aux lignes d’ossature secondaire. Dans le cas de plafonds multicouches, les joints longitudinaux et transversaux sont décalés. Avant mise en œuvre, il est important de vérifier la nature des planchers pour éventuellement renforcer l’isolation acoustique (ex. : plancher en bois). Ne pas oublier le traitement en périphérie avec des joints en cueilli (5 mm), à traiter avec des joints souples acryliques de manière à désolidariser les parements du plafond des parements des parois. Ils ne doivent en aucun cas entrer en contact : les performances du plafond en seraient amoindries. Avec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome. Photo : Knauf Solution 2 Plafond décoratif acoustique Les plafonds acoustiques et décoratifs sont conçus pour l’absorption sur toute la gamme des fréquences audibles sans oublier les basses et moyennes qui peuvent créer un phénomène de masquage si le produit n’est pas performant en basse fréquence. Il ne s’agit donc pas d’isolation à proprement parler, mais de correction. Néanmoins, ils peuvent être montés comme dans le cas d’un plafond suspendu pour assurer un minimum d’isolation acoustique, mais la performance sera moindre. La correction est obtenue avec une plaque de plâtre spécifique, trouée et dotée d’un voile non tissé sur sa face intérieure et éventuellement complétée par une laine minérale. Deux types de montage pour ces ouvrages : plafond plaque de plâtre (2,40 × 1,20 m) ou dalle de plafond (0,60 × 0,60 m). Dans le premier cas, l’ossature primaire est installée avec un entraxe de 1,20 m, autorisant des portées jusqu’à 3 m. La partie inférieure des profilés comporte des découpes qui permettent de clipser l’ossature secondaire. Dans le second cas, deux possibilités : fixation directe sous les structures supports (plafonds à ossature simple) ou fixation indirecte sous les structures supports par un système d’ossature primaire (plafond à ossature secondaire). Les plaques de plâtre perforées ne doivent pas être peintes, notamment au pistolet, car cette méthode bouche les perforations de la plaque. De même, ces plafonds ne sont pas compatibles avec les laines minérales dotées de pare-vapeur : il convient donc de prévoir la première laine de verre sans pare-vapeur, pour respecter les règles thermiques « deux-tiers, un tiers » sur la résistance thermique.     Solution 3 Solution acoustique mince Les solutions minces permettent de réduire les nuisances acoustiques dans les constructions anciennes du secteur résidentiel, et ce, sans modification notable des surfaces habitables. Mises en œuvre en plafond et en cloisons, elles ne font pas plus de 5 cm d’épaisseur, soit la limite généralement admise pour une solution acoustique mince. Le système est constitué de profilés métalliques et de plaques de plâtre dotées d’un isolant en mousse polyester. Les profilés métalliques sont fixés directement sur les parois (sous-face des plafonds ou cloisons séparatives) avec un pas de 550 mm pour les plafonds et de 730 mm pour les cloisons. La distance entre la première ligne d’ossature et la paroi n’excède pas 150 mm et un jeu de 10 mm est ménagé entre les lignes d’ossature et les parois. Les panneaux sont mis en place perpendiculairement aux lignes d’ossature. Il est nécessaire de réserver un jeu de 5 mm d’épaisseur à la périphérie de l’ouvrage (traitement entre parois verticales et plafond) et de le calfeutrer à l’aide d’un mastic acrylique. Avant travaux, il est préférable de procéder à un diagnostic acoustique, afin de déterminer précisément l’origine des nuisances sonores et les parois à traiter, sachant que le bruit se transmet directement par les parois séparatives et indirectement par les parois latérales ou par rayonnement des parois intérieures.     Système Placo Phonique Rénomince composé de panneaux vissés sur des profilés Stil MOB, l’ensemble ayant une épaisseur de seulement 5 cm. Performances acoustiques : ∆RA = + 16 dB (sur briques creuses enduites). Photo : Placo Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 95 jours

Autour du chantier de la Tour Triangle, riverains et commerçants parisiens sont partagés

Ils ont pris place en contrebas du périphérique, derrière une palissade, au milieu d'une rangée d'arbres à moitié épargnée : après deux mois de travaux préparatoires, l'arrivée lundi de dix silos de 16 mètres de hauteur, renfermant du béton liquide, a marqué le début officiel d'un chantier de quatre ans.A terme, une pyramide de 180 m de hauteur pour 42 étages, soit 95.000 m2, doit devenir le troisième édifice le plus haut de Paris, derrière les tours Eiffel et Montparnasse. "Trois fois par semaine, je m'arrête et j'imagine cette horreur", frémit Michèle Guittard-Golberin, qui habite à une centaine de mètres de là.Cette riveraine de longue date lutte contre ce projet "aberrant" au sein du Collectif contre la Tour Triangle. "On ne verra plus ce ciel", désespère la retraitée de 70 ans pour qui le futur gratte-ciel "va faire une sacrée ombre".Au milieu du Parc des expositions et sous le périphérique, personne ne prête trop attention aux premiers travaux sur cette artère qui relie Paris à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Mais chacun y va de son avis."Arrêter avec ces délires"Nassera, 53 ans, redoute "beaucoup de monde" dans le quartier. Pour Rémi, éducateur spécialisé de 34 ans, "il faut arrêter avec ces délires" car "il y a assez de tours comme ça". Un autre passant redoute lui des "problèmes d'embouteillage, de circulation, de transports en commun".Du côté des "pour", Thierry, 52 ans, pense que la tour va permettre "une transition entre Paris et Issy". "Il y a des grandes capitales internationales qui évoluent, comme Londres", juge cet Isséen pour qui le choix du site, sans vis-à-vis direct, a été fait "de manière intelligente".Le tour "va redynamiser le quartier", positive Anne, une propriétaire qui espère voir "monter le prix du m2".La tour ne commencera à sortir de terre qu'à l'été 2023, pour finir d'être érigée mi-2025 et livrée en 2026, selon le calendrier du promoteur, le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) qui anticipe 5.000 emplois directs et indirects pendant le chantier et 5.000 collaborateurs installés à terme.De quoi redonner espoir à des commerces à la peine après deux ans de crise sanitaire. "Tout le quartier vit avec les salons" du Parc des expositions, "c'est très dur pour nous", souligne Tran, gérante d'un restaurant de sushi."Depuis deux jours que le chantier est ouvert, on bosse bien le matin, les patron des sous-traitants payent le café", note une serveuse du Dupont qui redoute en revanche "la poussière en terrasse"."Réversibilité"Pour faire accepter son projet, URW met en avant les 1.000 m2 de panneaux photovoltaïques, le "béton bas carbone" et la "réversibilité" de la tour, critiquée pour faire la part belle à des bureaux (75% d'espaces de travail) pourtant mis à mal par le télétravail."Demain, on pourra si on le souhaite transformer 30.000 m2 de bureaux en logements", affirme URW.Pas de quoi convaincre Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement (FNE) Paris et SOS Paris, qui dénonce une "impasse verticale avec une pléthore d'ascenseurs" et "une tour-barre de 150 m de long". "C'est faux de dire qu'il n'y aura pas d'ombre", assure-t-elle."Sa forme a été définie pour ne pas générer d'ombre sur les riverains" mais en "majorité" sur le Parc des expos, répond Vincent Jean-Pierre, directeur du développement bureaux et projets mixtes chez URW.Les opposants espèrent toujours pouvoir arrêter le chantier, notamment grâce à l'enquête préliminaire pour "favoritisme" ouverte en juin 2021 autour de la concession.Jeudi 10 février, Patrice Maire, président de l'association Monts 14, a demandé à Emmanuel Macron un moratoire sur les travaux, s'appuyant sur un document récent de l'Unesco demandant à l'Etat de redéfinir la zone tampon entourant les Rives de Seine, classées au patrimoine mondial.
Il y a 3 ans et 108 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #2

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La construction d’un seul caisson s’étale sur une durée moyenne de 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives.[©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim est le nom du vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer, qui se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique… Il est opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, et sa réalisation est confiée au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem. Si côté mauritanien est gérée la construction de toute la fondation sous-marine du dispositif brise-lame protecteur du terminal [lire Béton[s] le Magazine n° 97, p. 30 pour connaître tous les détails de cette construction], c’est à 220 km au Sud qu’a été implantée l’aire de préfabrication des caissons. Une zone gagnée en totalité sur la mer et accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 12 ha et doit être rétrocédée à l’issue des travaux. L’aire de préfabrication se divise en quatre secteurs distincts : la ligne principale de construction des caissons, les bancs de préfabrication des prédalles et des poutres, l’atelier de coupe et de façonnage des armatures et enfin, la zone de production du béton. La construction d’un seul caisson s’étale en moyenne sur 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives, dont la première est le coulage du radier, au niveau des stations n° 1 ou n° 2. Celui-ci présente une épaisseur de 80 cm et nécessite la mise en œuvre de 1 465 m3 de béton, en continu, durant 30 h. Un coffrage glissant montant à une vitesse de 14 cm/h S’en suit la réalisation des parties verticales du caisson. « Les voiles périphériques présentent une épaisseur de 50 cm, tandis que les murs de refend intérieurs sont de 40 cm seulement », confirme Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. Et de poursuivre : « Les voiles sont hauts de 27 m et coulés en continu durant 8 j environ à l’abri d’un coffrage glissant. Celui-ci monte à une vitesse moyenne de 14 cm/h ». L’opération absorbe près de 3 600 m3 de béton. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 110 jours

Pollution à l'échangeur de Bagnolet : des associations réclament des "mesures immédiates"

Verdragon, une association écologiste de Bagnolet cofondée par Alternatiba et le Front des mères (collectif des quartiers populaires représenté par la politologue Fatima Ouassak), a réclamé des "mesures immédiates" contre "l'injustice sociale et écologique" sous la bretelle de l'échangeur monumental entre l'A3 et le périphérique parisien qui surplombe la gare routière internationale et le métro. Ce sont 36.000 voyageurs qui y passent chaque jour.Les projets des élus "ne répondent pas à l'urgence de la situation", a estimé Margaux, représentante d'Alternatiba Paris devant l'épaisse fumée noire dégagée par des fumigènes. "On ne peut pas attendre 2035. Les habitants ici n'en peuvent plus", explique le porte-parole de Verdragon Gabriel Mazzolini. Les activistes mettent en garde contre l'efficacité des projets de grande envergure des autorités, qui tardent à se réaliser, car "à la dernière minute, il n'y a pas d'argent" pour les mener à bien.Les militants promeuvent des actions à court terme (limitation de la vitesse à 30 km/h, déviations de la circulation, implantation d'espaces verts) contre "l'impact pour la santé physique et mentale des Bagnoletais" qu'a la circulation quotidienne sur l'échangeur de 300.000 véhicules: asthme, maladies respiratoires, cancers."Elus, soyez plus fins que les particules", pouvait-on lire sur l'une des affiches portées par les militants, le jour de la publication par Airparif des résultats d'une campagne de mesure qui confirme que le trafic routier est la principale source de pollution aux particules ultrafines d'Ile-de-France, des polluants encore mal connus et non encadrés.Un groupement de communes d'Île-de-France dont font partie Montreuil et Bagnolet où se situe l'échangeur, Est Ensemble, a été nommé maître d'ouvrage à l'automne 2019 pour définir un projet de transformation des 200 ha marqués par la bétonisation qui s'étendent à l'ombre des tours Mercuriales et où résident 35.000 habitants. Des décisions doivent être prises avant l'été.
Il y a 3 ans et 110 jours

La mairie de Paris revoit un projet de hautes tours en bord de Seine

"Les échanges au sein de la majorité démontrent qu'il est nécessaire de réajuster le projet", a indiqué la mairie à l'AFP, confirmant une information du Parisien.Les élus parisiens, la mairie d'Ivry-sur-Seine et les équipes retenues vont désormais revoir "la grande hauteur" des deux tours, mais aussi la destination des bâtiments, "notamment celle de bureaux", indique la mairie qui souligne la "responsabilité collective vis-à-vis des Ivryens qui attendent ce désenclavement depuis de nombreuses années".En bordure du périphérique qui sépare la capitale de cette commune du Val-de-Marne, et près des Tours Duo dessinées par Jean Nouvel, le projet Bruneseau nord, pour lequel quatre promoteurs avaient été choisis en mars 2019, devait voir l'édification de tout un quartier, pour un total de 95.000 m2, dont une moitié consacré au logement et un quart aux bureaux.Parmi les bâtiments prévus, 5 tours, dont une de 180 m et une de 100, suscitaient l'opposition d'associations et des élus écologistes malgré la perspective de planchers en bois, une "première mondiale", l'installation "massive" de panneaux solaires et la création d'espaces verts."Les écologistes obtiennent la fin du projet de tours sur la ZAC (zone d'aménagement concerté) Paris Rive gauche - Bruneseau", se sont félicités les élus écologistes du Conseil de Paris, alliés turbulents de la maire Anne Hidalgo.Souvent opposés aux projets architecturaux d'envergure remontant à l'époque de Bertrand Delanoë, le prédécesseur à l'Hôtel de Ville de l'actuelle candidate à la présidentielle, ou au premier mandat de cette dernière, les écologistes n'hésitent pas à faire alliance avec l'opposition de droite pour tenter d'empêcher leur réalisation, comme sur la Tour Triangle (XVe arrondissement) ou le futur bâtiment de la gare d'Austerlitz (XIIIe)."Les tours de hauteur, c'était une aberration écologique", a réagi auprès de l'AFP le conseiller EELV Emile Meunier, pour qui "la ville de demain ne pourra plus être densifiée comme elle a pu l'être jusqu'à présent".En octobre, cet élu avait sérieusement contrarié le projet de la tour de 100 m en faisant voter un amendement, activant une clause résolutoire de l'acte de vente des parcelles.Les socialistes et communistes, favorables au projet, "ont compris que si ça bloquait pour une, ça bloquerait pour toutes", estime M. Meunier, partisan d'une "verticalité raisonnable" mais qui veut "tourner une page de l'urbanisme Missika", du nom de l'ex-adjoint à l'urbanisme qui avait lancé ces projets contestés dans la capitale.
Il y a 3 ans et 111 jours

Le totem sculpté de SOA à Beyrouth

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 111 jours

Le marché de l’immobilier logistique s’envole en 2021

Avec une hausse significative de 34% par rapport à l’année 2020 et de 12% par rapport à l’année 2019, le secteur connaît une évolution très favorable. Point à date sur ce marché en pleine expansion malgré la crise sanitaire et qui, selon les régions, affiche des résultats bien au-delà des prévisions initiales. Quelques faits marquants : Plus de 3.700.000 m² transactés (bâtiments ICPE de plus de 10.000m²), soit une augmentation de la demande placée de 34 % par rapport à 2020 et 12 % par rapport à 2019La région des Hauts-de-France représente à elle-seule 28 % du marché globalLes opérations de plus de 50.000 m² sont de retour et représentent 28 % du marchéLes opérations de construction (clé en main) représentent environ 45 % du marché global Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché (50% des transactions)La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s’accélère : on observe une pénurie de terrains de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l’hexagone. Les prix ont donc été multipliés par 3 sur certains secteursLes coûts de construction et les loyers progressentLes taux de capitalisation prime sont de l’ordre de 3,5%.Chiffres clefs et tendances Sur l’année 2021, EOL comptabilise 3,7 millions m² de surfaces placées (dont 1.271.000 m² sur le dernier trimestre) pour 143 transactions. Des chiffres en forte hausse par rapport à 2020 (2.785.000 m² et 107 transactions), mais également par rapport à l’année 2019 (3.377.000 m² et 112 transactions).Les 4 marchés de la dorsale (Lille, Paris, Lyon et Marseille) représentent 70 % de la demande placée, ce résultat est principalement lié à la performance exceptionnelle des Hauts-de-France et à la bonne performance de l’Ile-de-France. Le manque d’offre disponible et l’absence de développement limitent les performances de Lyon et Marseille. Malgré le peu de fonciers disponibles et l’absence de projets de développement à court terme, l’Ile-de-France affiche une performance satisfaisante avec plus de 800.000 m² placés (+ 45 % par rapport à 2019), essentiellement sur des immeubles existants (61 % des transactions). Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France : La région des Hauts-de-France bat encore un record inédit avec 1.070.000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français).Pour Laurent Sabatucci, directeur associé, fondateur EOL : « Près de 3500 emplois au cours de l’année 2021 ont été créés et la logistique a généré un investissement privé de plus 500 millions d’euros. La région Hauts-de-France a mené une stratégie « logistique friendly » et a séduit de grands acteurs, rappelons-nous des opérations de Seb et La Redoute qui ont marquées l’année 2021. »Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) : 400.000 m² transactés en 2021. 3ème région de France en termes de demande placée loin derrière les Hauts-de-France et l’Ile-de-France, Lyon souffre du manque de développement et d’un stock d’offres disponibles très faible. Très forte tension sur l’offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%). Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clés en main ont été commercialisés. Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) : 288.000 m² placés. 5ème région de France en termes de demande placée. Une baisse continue du taux de vacance (4%). Des loyers en hausse. A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) :Avec plus de 300.000 m² conclus en 2021, cette région confirme sa position de pôle majeur et occupe la 4ième place des régions en termes de demande placée derrière les Hauts-de-France, Paris et Lyon.Le nombre d’opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable.Les loyers sont en hausse modérée. Le marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) : 70.000 m² transactésPeu de transactions et très peu d’offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées. Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché qui reste atone (85.000 m²) compte tenu du manque d’offres disponibles.Un taux de vacance toujours faible.EOL acteur de référence du secteur en France et à l’internationalEn France, au global, EOL a conclu 570.000 m² de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110.000 m² pour le compte de La Redoute à Cambrai (59).En Europe, après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20 Ha en Pologne pour y développer un projet de plus de 80.000 m2pour l’un de ses clients français.EOL poursuit l’accélération de la décarbonation des entrepôts EOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd’hui d’accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. L’application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.
Il y a 3 ans et 111 jours

Pyramide bordelaise, l'îlot Queyries par MVRDV

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 112 jours

Un complexe sportif minimaliste en béton à L'Isle d'Abeau, par Lis & Daneau

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 112 jours

Retour sur les grandes livraisons de 2021

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 115 jours

Penser l'écologie constructive, un restaurant scolaire par Huitorel et Morais

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 116 jours

Plus verte et inclusive : la tour des Poissonniers, à Paris, veut se renouveler

RÉHABILITATION. La tour des Poissonniers, qui surplombe le périphérique, va devenir une résidence pour étudiants. Le projet urbain du XVIIIème arrondissement de Paris, en pleine mutation, devrait être inauguré en 2025.
Il y a 3 ans et 118 jours

La consultation sur le périphérique parisien a coûté 350.000 euros

Dans un courrier daté du 5 janvier, la candidate LR à l'élection présidentielle indique que le budget de cette consultation est constitué de "crédits de fonctionnement de la transformation numérique", pour la plateforme en ligne, et de ceux de la "communication institutionnelle" pour ce qui concerne "l'information des usagers".Selon la région, près de 80.000 personnes ont participé à cette consultation et se sont opposés à 90% à la "suppression d'une voie de circulation pour tous" sur le périphérique, objet d'une bataille politique avec la mairie de Paris qui en a la gestion.La mairie, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, elle aussi candidate à la présidentielle, envisage de réserver cette voie au covoiturage, aux transports en commun voire aux véhicules électriques à l'issue des Jeux olympiques 2024, pendant lesquels elle sera réservée aux participants.L'adjoint (EELV) aux transports de la mairie David Belliard considère donc que cette voie ne sera pas "supprimée" mais "transformée", et avait accusé Mme Pécresse de "mensonge".L'analyse des quelque 46.000 explications de vote est en cours, indique Mme Pécresse, même si des "grandes lignes apparaissent avec force", notamment sur "le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution" et "les difficultés pratiques" liés au projet de la mairie.Mme Pécresse, qui avait promis un référendum sur le sujet lors de sa campagne de réélection, début 2021, a aussi réclamé via le syndicat régional des transports qu'elle préside, Ile-de-France Mobilités, de récupérer la gestion du boulevard périphérique.Utilisé chaque jour par un million de véhicules, ce dernier "compte moins de 20% d'usagers parisiens et 40% des trajets se font de banlieue à banlieue", souligne-t-elle dans son courrier, en réponse au conseiller régional PS Jean-Marc Germain, mari d'Anne Hidalgo, et au président du groupe socialistes et apparentés, Maxime des Gayets.Contacté par l'AFP, ce dernier a déploré la "gestion Pécresse" : "après avoir dépensé 130.000 euros pour tenter de bloquer la piétonnisation des voies sur berges portée par la Ville de Paris, Valérie Pécresse aura donc gaspillé 350.000 euros pour une opération de communication insincère et sans objet d'intérêt général", estime-t-il.
Il y a 3 ans et 127 jours

Les puces de Montreuil à l'est de Paris auront lieu 4 jours par semaine pendant les travaux

Outre la transformation du rond-point situé au-dessus du périphérique en esplanade végétalisée, le projet porté par la mairie, pour un coût estimé à 100 millions d'euros, prévoit la construction d'une double halle à la place du parking extérieur occupé aujourd'hui trois jours par semaine par les puces.A partir de juin 2023 et pendant quatre ans, les puciers iront occuper 320 emplacements tout le long d'une avenue voisine menant à la porte de Vincennes, a indiqué Olivia Polski, l'adjointe au commerce de la maire PS Anne Hidalgo.Alors que ce marché se tient aujourd'hui du samedi au lundi, les commerçants pourront pendant la phase transitoire aussi exercer le vendredi, afin de "s'y retrouver économiquement" et que la délégation de service public (DSP) soit "équilibrée" entre les recettes des droits de place et les charges, a expliqué Mme Polski.Le redéménagement vers la halle, qui doit être livrée à l'automne 2026, est prévu pour mai ou juin 2027, selon l'adjointe socialiste qui mettra en place une commission de règlement à l'amiable (CRA), comme sur les chantiers du tramway, pour compenser sur justificatif les éventuelles pertes de recettes des commerçants.La halle, qui suscite l'inquiétude des quelque 390 commerçants, dont 250 titulaires et 140 "volants", doit permettre "de garder les commerçants et d'améliorer la présentation et l'attractivité pour le client", a affirmé à l'AFP le maire du XXe arrondissement Eric Pliez."On ne veut en faire ni un centre commercial ni un marché de luxe", a insisté le maire, qui veut que les puces, connues des amateurs de fripes et de brocante, "gardent un caractère populaire".Le projet présenté fin 2021, qui prévoyait 240 emplacements dans la halle en contrepartie d'une ouverture cinq jours sur six, sera rediscuté à partir de fin janvier, selon le président du syndicat des puciers Djamel Zidani, qui veut aboutir à un "vrai marché aux puces avec 350 emplacements".La mairie doit vendre le terrain au promoteur Nexity qui construira le lot, racheté ensuite pour 26 millions d'euros par la mairie.
Il y a 3 ans et 128 jours

La ligne 4 du métro prend ses quartiers à Bagneux

EN IMAGES. Le 13 janvier 2022, un nouveau prolongement du métro parisien a été inauguré. Neuf ans après avoir franchi le périphérique, la ligne 4 poursuit en effet sa route 1,8km plus au sud, pour s'arrêter désormais à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine.
Il y a 3 ans et 139 jours

Les "puciers" de Montreuil obtiennent une première avancée

"Un bel espace qui nous convient" : contacté par l'AFP, Djamel Zidani, président du syndicat des puciers, estime que ces derniers, 250 titulaires et 140 "volants", vont "passer de bonnes fêtes" après l'accord trouvé mi-décembre avec la mairie sur leur nouvel emplacement pendant la période de travaux.Avec un budget d'environ 100 millions d'euros, la mairie de Paris a entamé la mue de la porte de Montreuil, entrée inhospitalière à l'est de Paris, qui doit durer de 2023 jusqu'à 2029.Outre la transformation de la partie centrale en esplanade végétalisée, le projet prévoit la construction d'une double halle à la place du vaste parking extérieur occupé trois jours par semaine par le marché aux puces, qui y sera relogé.Pendant les travaux, ces puces devaient initialement déménager près de la porte de Vincennes, dans un square fréquenté par des jeunes "qui quittent peu Paris pendant les vacances", avait dénoncé en novembre Nathalie Maquoi, élue Génération.s du Xxe arrondissement.Grâce au "soutien" des élus EELV et Génération.s, selon M. Zidani, les marchands ont finalement obtenu d'occuper le large trottoir de la rue parallèle au périphérique entre les deux portes, qui permettra de loger tous les puciers. "On partait de loin" avec le square, "une proposition intermédiaire à 180 places voire même 120" alors que les puciers "sont actuellement 380", a souligné Jérôme Gleizes, élu EELV du XXe arrondissement. Le projet définitif, qui prévoyait une diminution de 350 à 240 des emplacements dans la halle en contrepartie d'une ouverture 5 jours sur 6, sera rediscuté à partir de février, affirme M. Zidani, opposé à cette ouverture élargie et qui réclame une compensation financière.La mairie doit vendre le terrain au promoteur Nexity qui construira le lot, racheté ensuite pour 26 millions d'euros par la mairie afin d'y loger ces puciers. Mais "Nexity ne respecte pas ses propres engagements qu'il avait pris lors du jury (...) quand plus de 400 places avaient été promises", avait dénoncé Antoinette Guhl (EELV) au Conseil de Paris."L'offre quantitative a évolué avant l'attribution aux lauréats", lui avait répondu l'adjoint à l'urbanisme (PS) Emmanuel Grégoire, défendant une "montée en gamme qualitative de l'accueil des puciers et de leurs clients".
Il y a 3 ans et 159 jours

Cinq éditos auxquels vous avez (presque) échappé en 2021

Au fil du temps, des dossiers sont ouverts, parfois sur des sujets périphériques, avec l’idée qu’il y a là peut-être matière à creuser. Et puis le temps passe et quelques-uns de ces dossiers n’atteignent jamais le haut de la pile, question de priorité. En témoignent ces cinq éditos auxquels vous avez (presque) échappé en 2021 […] L’article Cinq éditos auxquels vous avez (presque) échappé en 2021 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 165 jours

Résultats du Prix Français des femmes architectes

Pour le Prix 2021, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2021, 482 candidatures ont été examinées et ont présenté 1582 projets.En 2021, quatre prix ont décerné et une mention pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits,Une œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth Gossart, de Béatrice Auxent présidente d’Architectuelles, les lauréates du Prix 2020, Florence Lipsky lauréate femme architecte 2020, Marie Fade de OH !SOM architectes lauréate jeune femme architecte 2020; Cathrin Trebeljahr lauréate œuvre originale 2020, de Sophie Denissof de l’agence Castro Denissof Vice-présidente du jury, lauréate de la mention spéciale pour l’œuvre originale 2020, de Sophie Berthelier secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, Ioana Plesca membre de l’UFAB Association des femmes architectes belges, Raquel Dos Sentos membre de l’association des Femmes urbanistes de Belgique Women in Urbanism BE de Catherine Guyot secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l'année 2021, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Eléonore MORAND (DEPEYRE MORAND ARCHITECTURES) La mention spéciale est donnée à Marion TRIBOLET TKMT architectesPrix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à Sara MARTIN CAMARA (FRES ARCHITECTES laurent gravier + sara martin camara) pour son projet « la nouvelle comédie à Genève »La mention spéciale est donnée à Béatrice MOUTON pour son projet : Salle d’audience des grands procès sécurisés, palais de justice de Paris, ile de la cité.Prix InternationalLe prix est attribué à Farshid MOUSSAVI (FARSHID MOUSSAVI ARCHITECTURE) pour son œuvre ( Angleterre).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Anne Françoise JUMEAU (Anne-Françoise JUMEAU ARCHITECTES / AFJA / Périphériques) pour son œuvre.
Il y a 3 ans et 166 jours

Anne-Françoise Jumeau, Femme architecte 2021

C'est l'architecte Anne-Françoise Jumeau, fondatrice de l'agence Afja et membre du groupement Périphériques, qui reçoit le prix Femme architecte 2021. Attribué chaque année par l'association pour la recherche sur la Ville et l'Habitat (Arvha), la distinction valorise les œuvres et les carrières des […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 166 jours

Maximum et la nouvelle vie de la chenille de Beaubourg

C'est l'architecte Anne-Françoise Jumeau, fondatrice de l'agence Afja et membre du groupement Périphériques, qui reçoit le prix Femme architecte 2021. Attribué chaque année par l'association pour la recherche sur la Ville et l'Habitat (Arvha), la distinction valorise les œuvres et les carrières des […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 167 jours

A Bron, Terra, pôle tertiaire nouvelle génération par Z Architecture

A Bron (Rhône), Terra est un nouveau pôle tertiaire mixte de plus de 40 000 m² de surfaces tertiaires, d’activités et de services disposant d’une visibilité exceptionnelle depuis le boulevard périphérique Laurent Bonnevay. L’agence Agence Z Architecture signe le projet. Architecte de la ZAC : Agence Dumetier Design. Communiqué des promoteurs. Terra prend naissance au sein […] L’article A Bron, Terra, pôle tertiaire nouvelle génération par Z Architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 170 jours

90% des Franciliens contre la "suppression" d'une voie du périphérique parisien, selon la région

La consultation en ligne lancée le 10 novembre s'est clôturée mardi, recueillant près de 79.000 réponses à la question suivante: "Pour ou contre la suppression d'une voie pour tous du périphérique ?", géré par la mairie de Paris.Une participation "très élevée" qui "témoigne de l'intérêt fort des Franciliens pour le devenir" de cette autoroute urbaine, estime la région dans un communiqué.La mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, envisage de réserver cette voie au covoiturage, transports en commun voire véhicules électriques, afin d'en faire "une voie plus rapide" pour ces transports moins polluants, à l'issue des Jeux olympiques 2024 pendant lesquels elle sera réservée aux participants (athlètes, officiels, personnel médical).L'adjoint (EELV) aux transports David Belliard considère donc qu'elle ne sera pas "supprimée" mais "transformée", accusant Mme Pécresse de "mensonge".Les résultats de la consultation - 90,2% contre - "montrent un rejet massif du projet de la ville de Paris", affirme la région, les commentaires défavorables pointant "le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques" ou encore "le danger associé à l'insertion et à la sortie de la voie réservée".Mme Pécresse, candidate à la présidentielle comme Mme Hidalgo, redemande à l'Etat de reconsidérer le périphérique parisien "comme une infrastructure régionale" et demande "des études d'impact" avant que le projet ne soit lancé.Sur le périphérique, "40% de trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers sont non-parisiens", rappelle-t-elle.La mairie a annoncé jeudi assigner au tribunal administratif la région, jugeant ce projet de consultation illégal. Pour Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, "cette annonce de consultation est l'annonce de la candidate Valérie Pécresse" à la primaire interne LR.Sur le fond, M. Grégoire avait souligné que la Région et Ile-de-France Mobilités avaient "financé, avec Paris, de nombreuses études" sur la transformation des axes routiers, et que certaines d'entre elles "proposaient la création de voies réservées aux transports en commun", et donc aux covoiturages, entre autres.Selon une enquête réalisée fin 2020 par la mairie auprès de 4.000 usagers du périph', une voie réservée aux véhicules propres entraîne un "rejet très majoritaire", notamment parce qu'elle est vue comme "discriminante sur le plan social", tandis qu'une mesure similaire pour le covoiturage est perçue avec "une certaine légitimité de principe malgré les interrogations sur la mise en œuvre".
Il y a 3 ans et 185 jours

La Ville de Paris boucle son projet de voie dédiée au covoiturage sur le périphérique

En approuvant une convention avec la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) et Paris 2024 (le comité d'organisation) sur le financement de simulations de trafic pour les "voies olympiques", réservées aux athlètes, médias, officiels, secours et forces de l'ordre pendant les Jeux, la mairie réaffirme que la voie réservée sur le périphérique et ses équipements (caméras de forme, capteurs, signalétique) "seront conservés afin de permettre la création d'une voie réservée au covoiturage et autres modes vertueux".Mais alors que la voie olympique, financée par la Solideo, ne concerne que les trois quarts (ouest, nord et est) du périphérique, le conseil municipal a adopté un voeu du groupe écologiste demandant de "compléter l'héritage" en intégrant dans la future voie de covoiturage le tronçon sud, entre les portes de Versailles et de Bercy, "afin de créer une voie dédiée sur l'intégralité du boulevard périphérique parisien"."Nous avons voté le principe de faire tout le périphérique", a résumé l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public, David Belliard, estimant à 6 ou 7 millions d'euros le budget municipal pour "financer le bouclage de cette voie dédiée".La liste de ces "autres modes vertueux" est "en cours d'élaboration dans le cadre des ateliers du Périphérique", rappelle la mairie. Mercredi, le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire avait évoqué les "transports en commun" et les "véhicules électriques".La majorité de la maire Anne Hidalgo, candidate du PS à la présidentielle, prend cette décision de principe alors que Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France et autre prétendante à l'Elysée, a lancé mercredi une consultation en ligne sur ce projet, auquel elle est farouchement opposée."Pour ou contre la suppression d'une voie pour tous du périphérique?", demande la région, dans un vote ouvert jusqu'à fin novembre "à toutes les personnes l'empruntant ou non".
Il y a 3 ans et 186 jours

Les trophées de la chaux 2021

Les Trophées de la Chaux organisés tous les deux ans par Ciments Calcia et Socli ont été décernés sur le Salon International du Patrimoine Culturel. Ouvert aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers réalisé entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction et effectué avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia, les Trophées de la chaux 2021 ont reçu une vingtaine de candidatures et retenu 10 dossiers. A l’issue d’un grand oral final, le jury a récompensé les auteurs de 3 chantiers d’exception, s’appuyant sur la mise en œuvre de solutions originales, l’emploi de méthodes innovantes et la prise en compte des conditions sécuritaires ou techniques de réalisation des travaux. Le premier prix a été attribué à Eric Constant, gérant de Terre et Matières, pour la restauration extérieure de la chapelle Sainte-Sigolène à Parisot (81). Si cet édifice du XIIème siècle avait déjà connu une phase de rénovation en 2017, il s’agissait ici de restaurer la tranche finale, à savoir le clocher, le porche ainsi que les murs nord et sud. A cette occasion, l’entreprise Terre et Matières a révélé tout son savoir-faire en décroutant les murs, sur une hauteur de 16 m, pour les mettre à nu (à l’origine, briques foraines recouvertes d’un enduit) avant de réaliser un rejointoiement exemplaire à la chaux blanche NHL 2 RENOCHAUX de Ciments Calcia, associée à du sable roux local. Cette même chaux a été utilisée pour la couche de finition du clocher qui avait auparavant bénéficié de l’application, en deux passes, d’une chaux grise NHL 3,5 CHAUX SOCLI. Second prix : Entreprise Paramelle. Déjà primé lors des Trophées de la chaux 2019, le jeune entrepreneur de 30 ans Fabien Paramelle confirme sa dextérité en restaurant à Figéac (46), au sein d’un secteur sauvegardé, un immeuble qui abritait une ancienne boulangerie avec fournil. Cette restauration s’est avérée des plus techniques car le bâtiment, composé de deux étages en colombage, présentait une structure en mauvais état : il a fallu, en effet, la renforcer et lier le colombage mécaniquement, car celui-ci n’était pas relié dans les angles. Belle surprise en phase de décroutage de la façade : deux ogives moyenâgeuses en partie basse ont fait surface, ce qui a induit une modification des plans afin de les restituer (remise en état des linteaux démolis et greffe de pierres sur les ogives). Fabien Paramelle a notamment réalisé une projection à la machine avec du liant traditionnel à la chaux CHAULYS BLANCHE HL2 de Socli sur une surface de 280 m², intérieur et extérieur confondus. Soulignons aussi la dépose de tout le sol en ciment remplacé par un béton de chaux réalisé avec la CHAUX RABOT NHL 5 de Socli, également utilisée pour la pose du dallage en pierre scellé, favorisant la respirabilité du support. Troisième prix : Entreprise Solé et fils. Claude Solé a concouru aux Trophées de la chaux 2021 avec une rénovation d’envergure, en cœur de ville : celle du bâtiment dit Château de Pollestres (66), réhabilité en centre culturel. Plusieurs étapes du projet ont été louées par le jury : la démolition/reconstruction d’une partie de la bâtisse en ossature béton/métal ; le traitement des façades avec application d’enduit à base de CHAULYS, finition à pierre vue et coloration naturelle au sable jaune ; la reprise des appuis de fenêtre par taille de cayroux in site ; le rehaussement de la corniche… Soulignons également l’implication environnementale de l’entreprise qui, en début d’opération, a pris soin de créer une ouverture dans un mur de clôture existant pour pouvoir effectuer le tri sélectif à l’aide de bennes à déchets. 7 autres finalistes à saluer BTMS Construction pour la rénovation d’une habitation de village à Olargues (34) Reconstruction d’un bâtiment en ruine, dans le respect de la tradition locale, avec les matériaux du site (pierres calcaires, lauzes, ardoises…) et création d’une extension : l’ensemble des maçonneries en pierres et les éléments de couverture ont été mis en œuvre à la chaux naturelle, la finition réalisée aux mortiers de chaux et sable local, conformément aux autres bâtis du hameau qui se trouve au cœur d’un parc naturel. Quant à l’enduit intérieur isolant chaux-chanvre projeté, avec finition taloché fin, il protège l’habitat et garantit un intérieur sain. FINS pour la restauration d’une bâtisse du 7ème siècle à Lectoure (32) Création d’ouvertures avec réutilisation des pierres du chantier, application d’enduits extérieurs et intérieurs, mise en place de béton de chaux, extension, réhabilitation d’un puits, transformation du poulailler en garage ont constitué autant d’étapes pour la réfection de ce bâtiment à l’abandon. JAM pour la restauration de la grotte de fraîcheur du château de Bonrepos-Riquet (31) Au cœur du parc d’un château classé monument historique, cette grotte artificielle a bénéficié d’un terrassement pour sa mise à nue, d’une réalisation de structure béton de protection, d’une dépose et reconstruction de la voûte avec reconstitution de la façade d’entrée. LATARCHE pour la restauration d’une grange foraine pyrénéenne à Artalens-Souin (65) Depuis la loi montagne en 1985, les bâtiments agricoles inutilisés peuvent être restaurés en tant que résidences secondaires, leur rénovation devant répondre à un cahier des charges strict. C’est le cas de cette grange foraine, partie intégrante du patrimoine des Hautes-Pyrénées, qui a été l’objet de travaux de démolition des façades et pignons, reconstruction des murs en moellons de réemploi hourdés au mortier chaux et réalisation de joints creux. Philippe GOLCBERG pour la restauration extérieure d’un bâtiment art nouveau néogothique à Montpellier (34) Les modénatures en pierres calcaires de Castries ont été reprises et un faux appareil traditionnel de briques 5X11X22 a été engravé à frais et peint à fresque en deux patines sur un enduit taloché fin. La reconstitution des appuis de fenêtres, du soubassement et des joints complète l’intervention. PINTO pour la restauration intérieure du château de Toulonjac (12) Inscrit au titre des monuments historiques en 1993 et classé en 1995, l’édifice a été restauré de l’intérieur avec, entre autres, la réalisation d’une correction thermique sur murs périphériques par application d’un enduit chaux-chanvre, la reprise des plafonds avec enduits à la chaux, la réalisation de chapes au sol à la chaux avec pose de tomettes de récupération à la barbotine… RYBICKI FAÇADES pour la restauration et Rénovation du château de Pouille à Gaillac (81) Cette réalisation a conjugué rénovation gros œuvre (maçonnerie générale), restauration des briquettes et finition avec enduits à la chaux naturelle. Le jury se composait de 5 membres : Marion Lecanu, Directrice de l’ECMH à Paris, José Granados, Délégué départemental, représentant de la Fondation du Patrimoine de l’Hérault et architecte, Romain Lelièvre, Architecte des Bâtiments de France à l’UDAP 11 , Christophe Possémé, Président de l’UMGO et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef et Directeur de la publication d’Atrium Patrimoine.
Il y a 3 ans et 187 jours

Deltamod livre 1.700 m² de bureaux modulaires reconditionnés en Ile de France

L’objectif de ce projet était de mettre en place une capacité d’accueil dans les meilleurs délais, avec une forte valeur ajoutée quant aux besoins d’usage et une approche constructive responsable. 1.700 m² issus du reconditionnement de 2 bâtiments modulairesPrécurseur sur ce métier émergent du réemploi immobilier, l’entreprise nantaise Deltamod, spécialiste du rachat, reconditionnement et transfert de bâtiments hors-site modulaire en France depuis 2013, s’appuie sur sa nouvelle usine de 3.000m², unique en France, parce que conçue et dédiée au reconditionnement de constructions industrialisées, et les 30.000 m² de surface de stockage pour accueillir des bâtiments modulaires disponibles afin de répondre immédiatement aux demandes des clients mais pas seulement.DELTAMOD assure un "sourcing" permanent des opportunités et disponibilités de bâtiments modulaires inexploités afin de proposer des solutions de valorisation à toutes les parties prenantes. C’est le cas de ce projet de reconditionnement pour lequel Deltamod a recensé 2 bâtiments modulaires disponibles auprès de deux grandes entreprises françaises, PSA (Peugeot, Citroën) et SANOFI."Ce projet reflète l’excellence et le savoir-faire de notre entreprise." évoque Pierre VISONNEAU, Directeur général de Deltamod, sourcing, valorisation, transformation autour de process constructifs hors site et une approche globale bas carbone. "Nous avons créé un seul et même bâtiment de 1 700 m² de surfaces à partir de 2 structures existantes que nous avons reconditionné sur site pour une grande partie intégrant toute la gestion de maîtrise d’ouvrage dans le but de répondre au nouvel usage de notre client. Nous avons ainsi diminué les coûts d’installation ainsi que l’impact carbone sans oublier le temps d’installation réduit à son maximum par rapport à du neuf" ajoute Pierre Visonneau.1.700 m² transférés, reconditionnés, achevés en 10 moisDeltamod a ainsi transféré du groupe PSA Sochaux (25), 1.270 m² de bureaux jusque-là utilisés au développement de la marque Citroën DS sur le nouveau site pour engager le reconditionnement et le nouvel agencement sous la direction des équipes Deltamod et l’assistance de partenaires/prestataires.En ce qui concerne les 430 m² suivants, Deltamod s’est tournée vers SANOFI (60) qui n’avait plus l’usage d’un bâtiment administratif. Ce programme a été entièrement "retrofité" dans l’usine de reconditionnement Deltamod avant de rejoindre le site final pour compléter les besoins en un seul corps.Résultat, deux sources distinctes mais un seul bâtiment final avec un niveau de finitions intérieures proche d’une opération neuve, sur 3 niveaux (R+2) en un temps record de 5 mois pour la partie opérationnelle et de 10 mois intégrant la période d’étude.L'économie circulaire et le hors-site ouvrent le champ des possiblesLes enjeux environnementaux font du réemploi une priorité et permet le développement d’un nouveau modèle, plus économique, plus vertueux parce que plus sobre. Le choix d’utiliser le reconditionné devient une marque d’engagement autant que d’être une opportunité économique. Il gagne désormais tous les secteurs d’activité (téléphonie, automobile) et la construction hors-site ouvre aussi le secteur immobilier et de la construction à ce potentiel.Tout le potentiel du réemploi immobilierUn bénéfice environnementalLes systèmes constructifs hors site ont la même durée de vie qu’une construction traditionnelle, c’est à dire environ 50 ans. Les systèmes modulaires parce qu’assemblables, démontables, transférables et transformables, représentent un potentiel unique de réemploi et d’économie de ressources naturelles. Modernisables, réalisés à partir de matériaux recyclables, ils accompagnent aussi l’approche bas carbone en devenant, comme toute construction, de moins en moins énergivore.A qualité égale, la construction hors-site est toujours plus rapideEn combinant les atouts de la construction hors site modulaire et le reconditionnement de cette typologie constructive, on arrive à des délais de mise en œuvre incomparables quand la réactivité devient clé.Économiser du temps, de l’argent et préserver l’avenirA usage comparable, la réponse constructive hors-site devient plus compétitive grâce à l’économie d’échelle industrielle et au gain de temps. Dans le secteur modulaire, la logique de réemploi accélère encore le champ des possibles et des délais ! Sans compter le bénéfice économique en valorisant une structure existante et l’économie environnementale par la préservation de ressources naturelles (matériaux de construction). Avec une durée de vie structurelle de 50 ans en moyenne, c’est 50 ans de valorisation immobilière possible parce que modifiable, optimisable, transformable.Deltamod, l'industrialisation d'un nouveau service immobilierA cette échelle programmatique et au regard des normes constructives en vigueur, Deltamod propose une solution globale à partir d’une organisation et des moyens industriels en phase. Ingénierie et transfert sont gérés par le bureau d’études intégré et le service logistique. La capacité à reconditionner près de 400 m² dans une unité industrielle dédiée montre la pertinence de l’offre technique et industrielle de Deltamod. C’est la prestation complète du projet qui apporte la cohérence finale à la solution de réemploi de la société Deltamod.Une gestion globale pour une maîtrise technique, économique et calendaireDeltamod assure la totalité des opérations du projet, du terrassement en passant par le transport jusqu’à la mise en service final des bâtiments reconditionnés sur-mesure."Maîtriser la chaîne globale du réemploi est notre force. Référent sur ce marché depuis 2013, nous avons bâti des relations de confiance avec des prestataires sur tous les domaines périphériques au reconditionnement du bâtiment modulaire hors-site. Nous sommes l’interlocuteur principal de notre client et nous gérons l’ensemble du chantier et des corps d’état nécessaires. Expertise, réactivité, maitrise, économie et développement durable sont donc au rendez-vous" conclut Pierre Visonneau.Des bâtiments modulaires réutilisés dans 6 ansSi l’utilisation du bâtiment modulaire est actée par notre client pour une durée de 6 ans, la vie du programme immobilier perdure… En effet, il est fort à parier que ces 1.700 m² de bureaux reconditionnés et modernisés seront disponibles à un nouvel usage sur un nouveau site, grâce à l’offre Deltamod.
Il y a 3 ans et 193 jours

Le marché de l'immobilier logistique progresse fortement (+35%) au 3e trimestre 2021

Avec une hausse significative de 35% au troisième trimestre, le secteur connaît une belle évolution. Les terrains dédiés à la logistique se font rares. Les prix ont même été multipliés par 3 en douze mois sur certains secteurs et les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an. Autre fait marquant de ce trimestre : le retour des opérations de très grande taille, supérieures à 50 000m2. Zoom sur un marché qui a su rebondir après la crise sanitaire et qui, selon les régions, annoncent des résultats bien au-delà des prévisions initiales.Le 3ème trimestre confirme une belle année pour le secteur de la logistique en FranceSi le contexte économique est revenu plus ou moins à la normale, il en ressort tout de même quelques spécificités : Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché : ils réalisent à eux seuls plus de 65% des transactions sur les immeubles existants. La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s'accélère : il n'y a plus de terrain de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l'hexagone. Les prix des terrains dédiés à la logistique ont donc été multipliés par 3 sur certains secteurs. Les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an.Les taux de capitalisation prime sont proches de 3,5%.EOL confirme sa place d'acteur de référence du secteur En 2021, EOL comptabilise 2 479 000 m² de surfaces placées pour 93 transactions et ce, en l'espace de 9 mois seulement. Des chiffres à peu près équivalents à 2019 (2 449 000 m² pour 85 transactions) contre 1 818 000 m²pour 65 transactions en 2020.En France, au global, EOL a conclu 570 000 m2 de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110 000 m2 pour le compte de La Redoute à Cambrai (59)En Europe, Après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20ha en Pologne pour y développer un site de plus de 40 000 m2 pour l'un de ses clients français.EOL accélère la décarbonation des entrepôtsEOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd'hui d'accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. Avec l'application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France :La région des Hauts-de-France bat un record historique avec près de 880 000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français) pour seulement 25 transactions (en l'espace de 9 mois).Le choix politique d'accueillir des opérations logistiques de grande taille aboutit à des résultats exceptionnels et la stratégie « logistique friendly » de cette région s'est avérée très pertinente. Cela lui a permis d'attirer des projets d'envergure, notamment 2 opérations de plus de 100 000m2 pour le compte de SEB et de La Redoute.« Nous estimons que la logistique aura créé dans cette région plus de 2500 emplois au cours des 9 premiers mois et généré un investissement privé de plus 500 millions d'euros » indique Laurent Sabatucci - directeur associé, fondateur EOL.Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) :Très forte tension sur l'offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%).Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clefs en main ont été commercialisés.Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) :Un rebond important au 3ème trimestre.Une baisse continue du taux de vacance (4%).Des loyers en hausse.A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) : L'activité reste très soutenue en Centre Val de Loire. Ce secteur est devenu plus important que Marseille ou Lyon.Le nombre d'opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable. Les loyers sont en hausse modéréeLe marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) :Peu de transactions et très peu d'offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées.Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché devenu marginal compte tenu du manque d'offres disponibles et du peu de transactions.Un taux de vacance toujours en baisse.
Il y a 3 ans et 195 jours

Paris alloue un budget de 100 millions d'euros pour effacer la frontière du périphérique porte de Montreuil

Ce chantier "en tiroirs", qui vient de débuter avec la destruction d'une station-service mais s'étalera principalement de 2023 à 2029, représente un "investissement majeur de la Ville" de Paris, a souligné le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire en présentant ce projet jeudi à la presse.La mue de cette porte "horrible, laide et extrêmement dangereuse" en ce qui concerne la circulation, selon l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public David Belliard, en esplanade végétalisée de 3,5 hectares, réservée aux piétons et cyclistes, coûtera à la ville 77 millions d'euros, selon M. Grégoire. Environ 400 arbres supplémentaires seront plantés, pour un peu moins de 200 conservés et autant d'abattus.La circulation automobile restera possible sur deux voies, autour de la place devenue rectangulaire. Une grande part du budget servira à "combler en dalle toute la partie aujourd'hui ajourée" au milieu du rond-point, situé juste au-dessus du périphérique, a expliqué M. Grégoire.Sur le côté nord de l'actuel rond-point, un immeuble de 5 ou 6 étages, comprenant un hôtel-restaurant et un incubateur d'entreprises, va être construit au-dessus du boulevard périphérique pour séparer la place de l'axe routier.Connu notamment des amateurs de fripes, le marché des puces de Montreuil, l'un des plus anciens de Paris, va quitter un vaste parking extérieur pour emménager en 2027 dans une double halle construite au même endroit, un rez-de-chaussée surmonté de 5 étages de bureaux.Pour cela, la mairie de Paris va racheter pour 26 millions d'euros ce lot au porteur de projet désigné en 2018, un groupement dans lequel figure Nexity et auquel le terrain aura été préalablement revendu.Si avec cette couverture, censé le rendre "plus attractif", le marché aux puces va perdre un tiers de ses emplacements - de 350 à 240 -, il sera en contrepartie ouvert "5 ou 6 jours sur 7" au lieu de 3 aujourd'hui, a souligné le maire du XXe arrondissement Eric Pliez, qui entend "garder le côté populaire des puces".
Il y a 3 ans et 215 jours

Démolition de l'unité de construction numéro 1 à l'entrée de Lyon

Sur le flanc de l'immeuble haut de 46 mètres, la démolition en cours a fait apparaître une mosaïque de couleurs pastel: des pans de murs et leurs tapisseries, vestiges d'anciens intérieurs.Des blocs de pierre, retenus en l'air par l'entrelacs des câbles qui armaient les dalles à chaque niveau, complètent cet étrange tableau."L'unité de construction numéro 1" (UC1) fut inaugurée en 1959 au sein d'un "grand ensemble" de 2.600 logements, le plus important parmi six édifiés à l'époque à travers la France du baby-boom - Angers, Boulogne-Billancourt, Bron, Le Havre, Pantin et Saint-Étienne.Conçu par des architectes disciples du Corbusier, l'UC1 incarne à l'époque tout le confort moderne. Sa façade polychrome n'a pas encore été ravalée en gris, le périphérique ne passe pas encore devant et les alentours sont champêtres.Six décennies plus tard, le quartier est devenu "prioritaire" pour la politique de la ville et la démolition du "paquebot", enclavé dans un noeud routier, est le symbole d'un projet de renouvellement urbain.GrignotageLa pelle mécanique, dont le bras équipé d'une pince se déploie jusqu'au 14e et dernier étage, a déjà fait tomber une montagne de gravats en "grignotant" le bâtiment de 230 mètres de long, sur 12 de large, par un côté.Travail délicat: des brumisateurs diffusent de la vapeur d'eau pour absorber la poussière et une grue déploie un immense tapis pour limiter les projections."On pourrait aller plus vite mais au prix de plus grandes nuisances pour le voisinage", souligne Marjorie Dumont, responsable de l'opération chez Lyon Métropole Habitat (LMH), bailleur social propriétaire des lieux.Le chantier a débuté en juillet 2020, quand les derniers des 800 habitants sont partis, et doit s'achever l'été prochain, une fois les fondations remblayées. Ses 10,5 millions d'euros de budget sont financés aux deux-tiers par l'Anru, le reste par LMH et la Métropole de Lyon.Avant de s'attaquer aux 40.000 tonnes de béton, il a fallu reloger les habitants. Quatre ans ont été nécessaires. La moitié des ménages a choisi de rester à Bron.Il a fallu ensuite désamianter. Puis "déconstruire" les appartements de façon "sélective", en démontant douches et éviers, étagères et radiateurs, portes et placards, cloisons et fenêtres: 1.200 tonnes de matériaux (bois, verre, faïence, métaux) à récupérer.LumièreEn montant aujourd'hui dans les étages, ouverts aux quatre vents, on trouve encore des traces de vies passées: des photos sur un mur, des tags sur l'ascenseur, le vide-ordures, un interrupteur... Dans son nouveau logement, une nostalgique de l'UC1 a exigé de retrouver un interrupteur exactement au même endroit.Mis à nu, ces espaces habités durant des décennies semblent brièvement renaître quand la lumière du soleil les traverse, matin et soir.Mais l'heure est à la démolition. Un dynamitage classique était impossible en raison de la proximité du périphérique. D'où le recours à la pelle mécanique, qui aura fini sa tâche au printemps.L'opération ne sonne pas forcément le glas du modèle, d'autant que la demande de logements sociaux est forte sur le Rhône, souligne-t-on chez LMH."On ne peut pas le balayer d'un revers de main en disant qu'il faut tout démolir. Pour beaucoup, l'UC1 était un moyen de se rapprocher de la ville, grâce à de faibles loyers", estime Paul-Antoine Lacombe, qui dirigeait l'agence locale du bailleur durant les relogements.L'UC7 a déjà disparu dans les années 2000. Mais sur les 2.600 appartements initiaux des huit barres édifiées à Bron, 1.750 sont encore occupés. "Notre volonté, c'est de les rénover car ils restent utiles socialement", indique-t-il.