Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Bati journal

(5302 résultats)
Il y a 4 ans et 245 jours

Sphère : un nouveau bâtiment imprimé en 3D

Après Yhnova, une maison imprimée en septembre 2017 pour Nantes Métropole Habitat, Bouygues Bâtiment Grand Ouest orchestre une nouvelle expérimentation d’impression 3D d’une construction. Dessiné par Archétude, Sphère est un bâtiment indépendant de 29 m2 qui abolit l’angle droit pour offrir un espace moderne et convivial. Il sera dédié au gardien et à l’accueil des locataires de 300 logements d’Immobilière Basse Seine. Les murs de cet espace de 29 m2 sont réalisés en 9 pièces majeures verticales indépendantes de 2,5 m de largeur et jusqu’à 3,3 m de hauteur. Le robot de CyBe imprime directement sur site les parois en béton en différentes couches successives. Les murs sont composés de plusieurs peaux qui renferment l’isolant et une structure de chaînage. Pour cette nouvelle expérimentation, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, avec l’appui de la R&D Bouygues Construction, a fait appel à la startup CyBe qui a déjà plusieurs réalisations à son actif à travers le monde, notamment à Dubaï avec le R&Drone laboratory en 2017. La startup hollandaise met en œuvre une technologie très innovante d’impression en 3D au moyen d’un robot 6 axes de grandes dimensions, le robot CyBe R 3Dp ne nécessitant que 2 pilotes. Mobile, il permet d’imprimer directement sur site ou de pré-fabriquer en fonction des besoins. Cette technologie repose sur l’impression directe du béton, contrairement à Yhnova, avec la technologie BatiPrint3D, qui consistait à imprimer un coffrage en polyuréthane destiné à être rempli de béton.
Il y a 4 ans et 246 jours

Youse va réaliser la nouvelle structure All In Academy à OL Vallée à Lyon

À l’issue d’un dialogue compétitif de 6 mois, c’est le projet porté par l’équipe youse /AFAA qui a été sélectionné pour la nouvelle implantation lyonnaise de la All In Academy, un centre de formation et d’entrainement de tennis de haut niveau ainsi qu’un country club porté par Jo-Wilfried Tsonga, Thierry Ascione et Patrick Bouchet. Sur la All In Academy, de nombreux usages s’imbriquent : formation sportive et scolaire de haut niveau, compétition, sport-loisir, country club, détente, bien-être, restauration, séminaires ou encore évènementiel… Cette mixité d’usage est au coeur du métier et du savoir-faire de youse. Son expertise a été mise à profit pour optimiser la fonctionnalité, le confort et l’expérience clients de la All In Academy. Et pour sublimer le programme par l’architecture et le paysage, youses’est appuyée sur le talent, l’écoute et l’implication de Marc Favaro de l’agence d’architecture AFAA et d’Isabelle Vignolles d’Ilex-Paysages. youse et son équipe ont en effet apporté au projet une forte ambition environnementale et paysagère pour maximiser le bien-être des académiciens, des adhérents et des visiteurs d’OL Vallée. Ainsi, deux démarches de certification environnementales accompagnent le projet en conception réalisation eten exploitation : NF HQE équipements sportifs et Well, qui sont associées à la labélisation Biodivercity portant sur les importants aménagements paysagers réalisés sur le site. Le projet intègre notamment un système de récupération des eaux pluviales pour l’arrosage des espaces verts et également une production d’énergie photovoltaïque.
Il y a 4 ans et 246 jours

Au Nouveau Lieu de Strasbourg, « NoLiStra » accueille son dernier bâtiment

ADIM Est, filiale de développement immobilier de VINCI Construction France, a livré fin juillet le dernier bâtiment de « NoLiStra », le Nouveau Lieu de Strasbourg. Erigé au sein de la ZAC de l’Étoile sur l’îlot Saint-Urbain, cet ensemble immobilier de huit immeubles participe pleinement au renouveau urbain de la capitale alsacienne. La localisation et la diversité des fonctionnalités de « NoLiStra », pensé comme un nouveau quartier de ville, en font un véritable trait d’union entre le centre-ville et le quartier Neudorf. Tête de proue de la ZAC de l’Etoile, « NoLiStra » fait face au centre administratif de Strasbourg. Conçu par le groupement d’architectes LAN et TOA, « NoLiStra » se distingue par la singularité de ses formes inspirées de l’architecture américaine des années 1960 et 1970. Plus de 3 000 ouvertures vitrées laissent entrer la lumière et créent, pour les occupants des huit immeubles, une connexion avec la ville. Si les façades ont été conçues en béton apparent, les neuf teintes de lasures minérales qui les habillent évoquent les couleurs pastel des maisons traditionnelles du quartier strasbourgeois de la Petite-France. Les travaux d’une durée de 36 mois ont été menés par Urban Dumez, filiale de VINCI Construction France. Pour relever le défi architectural du projet et réaliser l’ossature en béton des grandes croix qui composent les façades, les équipes ont conçu des outils de coffrages spécifiques. Au total, 490 mannequins métalliques différents ont été produits. Photo : « NoLiStra », vue depuis le cœur d’îlot – © Patrick Bogner
Il y a 4 ans et 247 jours

Le Salon International du Patrimoine Culturel sera numérique cette année

Malgré l’annulation du Salon International du Patrimoine Culturel dans sa version physique, Ateliers d’Art de France prépare une Édition Digitale qui se déroulera du 28 au 31 octobre sur le site internet du salon. Cette alternative a pour objectif de soutenir, valoriser et rendre visibles les acteurs du patrimoine et la richesse de leurs savoir-faire. Une visibilité qui fait défaut aujourd’hui, dans un contexte où les annulations en chaîne de nombreux événements et foires privent le secteur de la rencontre avec les acheteurs, partenaires et passionnés. Ainsi, l’Édition Digitale du Salon International du Patrimoine Culturel s’articulera autour de 4 axes complémentaires : À LA RENCONTRE DES EXPOSANTS L’Édition Digitale du Salon International du Patrimoine Culturel représente les 316 exposants — artisans d’art, professionnels des métiers du patrimoine, collectivités, institutions, associations ou organismes de formations — qui devaient participer à l’événement. Le salon fera découvrir leurs savoir-faire au travers d’une sélection de Portraits et de Visites d’ateliers, enrichie par des contenus vidéos. VISITES DE CHANTIERS ET DE MONUMENTS Le Salon donnera l’occasion de découvrir au travers de vidéos divers projets autour du patrimoine bâti ou non bâti portés par ses exposants, ainsi que des visites de monuments LE FORUM DU PATRIMOINE Cette Édition Digitale proposera une série de conférences en ligne, pour certaines en direct sur inscription, animées par les acteurs phares du secteur et où seront abordés de multiples sujets au cœur de l’actualité du patrimoine. Ce programme de conférences est coorganisé par Ateliers d’Art de France et le magazine Atrium patrimoine et restauration avec le soutien de la Fondation France Bois Forêt pour notre Patrimoine. Plusieurs conférences organisées par Sites et Cités Remarquables viendront également enrichir la réflexion autour des enjeux liés au secteur du patrimoine. Au total, une dizaine de conférences seront proposées sur le site du Salon International du Patrimoine Culturel à partir du 28 octobre. REMISES DE PRIX Fidèle à son objectif de valoriser chaque année les talents, projets, et professionnels qui se sont particulièrement distingués, sans oublier les actions en faveur de la sauvegarde du patrimoine, l’Édition Digitale dévoilera les lauréats de prix habituellement remis lors du salon, parmi lesquels : le Prix du Patrimoine paysager et écologique de la Fondation Etrillard, une des quatre lauréats du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art Ateliers d’Art de France, le lauréat national catégorie « Patrimoine » du Concours Ateliers d’Art de France, le Prix VMF/AAF « Métiers d’art et patrimoine bâti », etc.
Il y a 4 ans et 247 jours

Atlas de la grotte Chauvet-Pont d’Arc

La monographie de la grotte Chauvet-Pont d’Arc est la publication officielle qui rend compte de l’ensemble des recherches pluridisciplinaires et pluri-institutionnelles soutenues par le ministère de la Culture, menées dans la grotte depuis 1997. Son premier tome, Atlas de la grotte Chauvet-Pont d’Arc, a pour objectif d’offrir au lecteur la possibilité de circuler dans la grotte par l’intermédiaire d’une riche iconographie, d’observer par lui-même et de comprendre les paysages souterrains dans lesquels s’inscrivent les œuvres pariétales et les vestiges archéologiques. Les quatre parties de l’Atlas (méthodologie, contexte, cartographie des sols, conservation) sont construites autour des cartes qui rendent compte des différentes acquisitions, analyses et représentations des données permises par ces vingt années de recherche. Ouvrage exceptionnel au service d’une recherche interdisciplinaire exceptionnelle, l’Atlas de la grotte Chauvet-Pont d’Arc propose, sous la forme d’un atlas classique de nombreuses approches et conceptions spatiales novatrices : approche spatialisée d’un lieu d’activité et de créativité humaines, approche spatiale d’un site archéologique, découpage spatial d’une entité géographique du monde naturel qui est aussi un lieu d’expression symbolique collectif. http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100204910
Il y a 4 ans et 247 jours

Le Sacré-Cœur bientôt un monument historique ?

Un siècle après la consécration de la Basilique, la DRAC Île-de-France a engagé le processus pour protéger le Sacré-Cœur au titre des monuments historiques. À ce jour, elle ne bénéficie d’aucune protection au titre des monuments historiques, ce qui reflète la progressive et parfois difficile reconnaissance du patrimoine du XIXe siècle. La basilique s’est pourtant imposée comme une référence en matière d’architecture religieuse au moins jusque dans les années 1950, et est devenue un édifice parisien incontournable voire iconique pour les nombreux visiteurs de la capitale. Ce projet de protection a d’abord fait l’objet d’un examen en commission régionale de l’architecture et du patrimoine d’Île-de-France le 13 octobre 2020, en vue d’une inscription au titre des monuments historiques. La commission régionale en ayant formulé le vœu, la basilique pourra ensuite être proposée au classement après consultation de la commission nationale, et sur décision de la ministre de la Culture.
Il y a 4 ans et 247 jours

Appel à projets : création de deux œuvres artistiques éphémères pour cacher les travaux du ministère de la Culture

Le ministère de la Culture met en œuvre le « projet Camus » de regroupement de ses services d’administration centrale sur trois sites au lieu de sept actuellement. Dans ce cadre, le ministère entreprend des travaux de modernisation et lance un marché pour la réalisation de deux créations artistiques éphémères sur les habillages extérieurs des installations de chantiers de l’hôtel de Valois et de l’immeuble des Bons-Enfants (Paris 1e). Chacune des deux œuvres sera installée sur la voie publique, le temps des travaux, de janvier à novembre 2021. Cette commande a aussi pour but de montrer la vitalité de la création visuelle contemporaine. Périmètres : Hôtel de Valois : deux palissades de chantier et habillage d’un échafaudage à partir de janvier 2021 (bâche tendue). Immeuble des Bons-Enfants : une palissade de chantier à partir de juin 2021 (installations situées à proximité, sans co-visibilité). Déroulé de la procédure : 1e phase : candidature sur dossier, sélection de 3 dossiers mi-novembre, 2e phase : rendu des offres mi-décembre, sélection du lauréat : courant décembre 2020 pour une installation en janvier 2021. Dépôts des candidatures sur www.marches-publics.gouv.fr Numéro de consultation : 2020-24-CAMUS Photo : ministère de la Culture, immeuble des Bons-Enfants, photographe : Mehrak Hans Lucas
Il y a 4 ans et 247 jours

La tuile solaire made in France

La Fabrique de tuiles solaires Sunstyle vient d’être lancée ce jour, en présence de la Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Cette dernière a pu découvrir les différentes facettes de la fabrication des tuiles solaires “made in France” fabriquées dans la Vienne à Châtellerault, qui ambitionnent de fournir 1 GW de tuiles solaires à l’horizon 2025. La tuile Sunstyle est une plaque de verre texturée protégeant des cellules solaires. Sa capacité de production est de 115Wc pour une tuile noire, et de 85Wc si elle est colorée. Elle a été distinguée parmi les premières solutions labellisées par la Fondation Solar Impulse, en tant que technologie innovante et viable pour protéger l’environnement. La tuile Sunstyle regroupe deux fonctions en un seul et même produit : couverture étanche et production énergétique. Sa taille (870 x 870 mm) permet une installation simple et rapide. Elle n’exige quasiment aucun entretien et est un élément de construction d’une grande longévité. Ainsi, elle représente une économie à long terme pour le bâtiment, puisque l’on estime que le coût de l’équipement est amorti au bout de 10 à 14 ans.
Il y a 4 ans et 247 jours

Le Groupe Vicat lance son label bas carbone : DECA

Engagé sur une trajectoire de neutralité carbone sur sa chaîne de valeur, Vicat présente sa gamme bas carbone : DECA, solution pour la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs (RE2020). Les formulations s’adaptent aux besoins et aux contraintes techniques des différents ouvrages. Pour 10 m3 de béton DECA, une économie équivalente à 1 tonne de CO2 est réalisée. Les camions toupies hybrides « Oxygène » Vicat permettent d’économiser 10 kg CO2/m3 tous les 25 km pour la livraison du béton.
Il y a 4 ans et 248 jours

R2S-4GRIDS : extension au Label bâtiment connecté et communicant R2S-Ready2Services

Certivéa propose dorénavant une extension au Label bâtiment connecté et communicant R2S-Ready2Services : 4GRIDS. R2S-4GRIDS doit permettre de combiner transition numérique et transition énergétique au bénéfice du bâtiment. Pour être compatible avec l’extension 4GRIDS du Label R2S, un bâtiment doit répondre à trois niveaux d’exigence : être communicant pour transmettre les données de production, de consommation et de flexibilité énergétique ; être fiable et tenir ses engagements de performances énergétiques ; être capable de réponde à la demande de flexibilité et de modulation des consommations d’énergie. C’est dans ce cadre que GCC a été retenu avec son chantier de rénovation du collège Jean Jaurès de Cenon (33). Afin d’obtenir ces objectifs, GCC a mis en place des moyens techniques importants : – Une ventilation 100 % naturelle avec un système qui capte le vent pour rafraichir et évacuer l’air vicié du bâtiment. – Une production d’électricité photovoltaïque. – L’installation d’un maillage de capteurs dans les salles de classe permettant de relever tous les paramètres de température, occupation, luminosité. Ces données permettent une mesure précise des consommations énergétiques par usages et par bâtiments. – La mise en place d’un « Réseau Smart » fédérant l’ensemble des équipements techniques pour récupérer toutes les données nécessaires au suivi du confort, de la performance énergétique et de la qualité de l’air. Ces données transitent par une API (Application Programming Interface ou Interface de Programmation Applicative) facilitant les échanges entre les divers équipements. – Des missions de commissionnement et de management énergétique. GCC met en place un système d’accompagnement afin que les équipements installés soient utilisés au mieux de leurs capacités pour apporter un réel confort et procurer les meilleures performances. Des formations seront dispensées afin que le personnel et tous les utilisateurs comprennent et sachent gérer les appareils.
Il y a 4 ans et 249 jours

La tuile plate ELIXIR, un charme à l’épreuve du temps ! – Publi-information

Pour rester fidèle aux aspects des toitures des demeures d’exception et donner du caractère à leurs réalisations, EDILIANS propose la tuile plate ELIXIR, qui reproduit fidèlement le charme inaltérable des tuiles anciennes.  Cette tuile de tradition produite sur le site du Grossouvre, plébiscité depuis des décennies pour la qualité de ces argiles apportera du cachet et du caractère aux monuments historiques et demeures d’exception du fait de : – son aspect patiné, accentué par sa surface texturée et son nez déstructuré. – sa découpe volontairement irrégulière rappelant l’effet pureau brouillé des vieilles toitures. – son coloris Sépia discrètement vieilli et panaché de 5 teintes passant du jaune pâle au rouge/brun plus ou moins foncé qui permet d’adapter ses nuances à chaque projet en répondant aux exigences esthétiques des bâtisses et monuments de la région du Centre de la France. Optez pour la quintessence de la toiture intemporelle ! www.edilians.com  
Il y a 4 ans et 249 jours

Tuile Solaire Max : Devenez autonome, passez au solaire ! – Publi-information

Découvrez la Tuile Solaire Max d’EDILIANS, une solution photovoltaïque innovante et design pour un habitat plus écologique et une réduction de votre consommation d’énergie. Optez pour un investissement rentable, qui vous permet de faire jusqu’à 30 % d’économie sur votre facture énergétique annuelle et améliore drastiquement le diagnostic de performance énergétique (DPE) à la vente de votre bien. La Tuile Solaire Max, c’est : Une durabilité optimale. Imputrescible, anti-corrosion et résistante aux intempéries, la solaire max est garanti 30 ans. Une imperméabilité sans failles depuis plus de 18 ans. Universelle, grâce à son châssis unique elle s’intègre parfaitement avec tous les modèles de tuiles de couverture. Une pose en plein carré ou à l’égout d’une simplicité déconcertante. Discrète et adaptable, elle préserve le charme de l’ancien et sublime les architectures modernes.   www.edilians.com
Il y a 4 ans et 249 jours

Léger rebond de l’activité des artisans du bâtiments

Après l’effondrement sans précédent de l’activité de l’artisanat du bâtiment au 2e trimestre 2020 (-24%) causé par la crise sanitaire de la Covid19, le 3e trimestre 2020 est marqué par un rebond : +0,5% d’activité en volume atteignant ainsi un niveau comparable à celui du 3e trimestre 2019 selon la dernière note de conjoncture de la Capeb. Cette reprise de l’activité dans l’artisanat du bâtiment, particulièrement visible dans l’activité de la construction neuve (+1%), s’explique par un redémarrage des chantiers qui étaient arrêtés et par un niveau de commandes en rénovation dans le courant de l’été assez soutenu. Pour autant sur l’ensemble de l’année 2020, l’activité des entreprises artisanales devrait être en baisse d’environ 10 %, ce qui ne s’est jamais produit dans le passé, même lors de la crise de 2008. La CAPEB reste en conséquence extrêmement vigilante : si une légère croissance est retrouvée pour ce trimestre, les conséquences sociales et économiques provoquées par la crise sanitaire ne sont pas à écarter malgré l’agilité des entreprises qui ont su s’adapter, avec le soutien des mesures gouvernementales, à une crise totalement inédite. La hausse du chômage et les comportements d’épargne de précaution des ménages pourraient notamment stopper net cette dynamique de reprise dans les mois à venir. Une grande partie des entreprises artisanales du bâtiment ont pu bénéficier des aides de l’Etat. Ainsi, 8 % des entreprises de l’artisanat du bâtiment déclarent avoir bénéficié d’un PGE et 46 % déclarent avoir bénéficié du fonds de solidarité. Si la reprise de l’activité de l’artisanat du bâtiment s’accentue, (la moitié des entreprises déclare en effet n’avoir aucune difficulté), elle reste toutefois freinée par le retard de chantier pour 34 % des entreprises interrogées, par le refus d’une partie de la clientèle privée d’engager des travaux pour 16 % d’entre elles et enfin par les difficultés d’approvisionnement en matériaux et produits bâtiment.
Il y a 4 ans et 253 jours

Rupteurs thermiques Schöck pour la construction de « Biotope » à Lille

Le 27 décembre 2019, la Métropole Européenne de Lille s’est vue remettre les clés du bâtiment qui doit accueillir prochainement ses 30 000 m2 de bureaux sur 7 étages, au cœur du 3ème quartier d’affaires de France (après Paris et Lyon). Imaginé par les architectes Henning Larsen Architects (Copenhague) et Keurk Architectures (Lille), avec pour maître d’ouvrage Linkcity Nord-Est et constructeur Bouygues Bâtiment Nord-Est, le Biotope s’avère ambitieux en matière de qualité environnementale, affichant 5 certifications BREEAM, WELL, E+C-, Biodivercity et Wiredscore. Sa conception s’appuie sur la recherche du bien-être et de la performance de ses occupants, en favorisant notamment la lumière (via de grandes ouvertures donnant sur des terrasses végétalisées) et l’usage de matériaux naturels comme le bois ou la pierre. Initialement envisagé dans le cadre de la candidature de Lille à l’accueil de l’Agence Européenne des Médicaments, le bâtiment devait être réalisé en seulement un an et demi. Cette rapidité de construction est restée un objectif majeur quand la MEL s’est finalement vue confier le projet. En vue de garantir l’homogénéité thermique du bâtiment, Schöck a été retenu pas Bouygues Construction pour la fabrication et la livraison de rupteurs adaptés à la configuration de ce chantier. Autre critère qui a imposé Schöck sur le marché : le fait que ses solutions soient les seules du marché sous Avis Technique en configuration sismique en ITE, or le bâtiment, de catégorie d’importance 3, est construit en zone 2. C’est ainsi que Schöck a déployé 200 ml de rupteurs Schöck Rutherma® type K pour les balcons en porte-à-faux classiques et 100 modèles Schöck Rutherma® type K-BH pour les balcons décalés vers le haut (décalage de 30 à 60 cm par rapport au nu supérieur du plancher). 150 unités complémentaires Schöck Rutherma® module ESi, garantissant une reprise des efforts sismiques, ont été intercalées entre les éléments Schöck Rutherma® type K et K-BH. 470 m2 de prémurs isolés au rez-de-chaussée ont intégré des connecteurs thermiques Schöck Isolink® pour garantir l’homogénéité de l’enveloppe du bâtiment.
Il y a 4 ans et 253 jours

Programme de formations dans l’utilisation des matériaux locaux naturels

amàco vient de publier son calendrier et les programmes des formations professionnelles pour l’année 2020/2021. amàco accompagne les professionnels et futurs professionnels de la construction, de l’architecture et du design dans la conception et la réalisation de projets transformant les matières naturelles disponibles localement en matériaux de construction. amàco accompagne également le développement de filières de production de matériaux en terre crue et en fibres végétales dans les territoires. Sable, cailloux, argiles, osier, bambou et toutes les matières brutes qui nous entourent sont étudiées par amàco. En croisant science, technique, art et architecture, amàco révèle leurs potentiels constructifs et esthétiques. https://amaco.org/nouveaucalendrier-des-formations-2020-2021/  
Il y a 4 ans et 253 jours

Un nouveau verre feuilleté neutre, transparent et brillant

Eastman et Guardian annoncent conjointement le développement du nouvel intercalaire PVB Saflex® Crystal Clear d’Eastman, conçu pour produire l’un des verres feuilletés à faible teneur en fer à la couleur la plus neutre et la plus brillante disponible aujourd’hui : Guardian UltraClear® LamiGlassTM Neutral. Ce nouveau verre est adapté à une large gamme d’applications nécessitant brillance, neutralité, transparence et sécurité. En intérieur : Portes intérieures, séparations, balustrades, escaliers et garde-corps, vitrines d’exposition, vitrines de musées… En extérieur : Revêtements, murs-rideaux, façades, fenêtres, verrières, portes extérieures, vitrines de magasins… La gamme est, dans un premier temps, disponible à partir du 15 octobre 2020 en Europe.
Il y a 4 ans et 253 jours

La nouvelle Maison de la Culture de Bourges, une architecture épurée

Imaginé par l’agence d’architecture Ivars & Ballet, la nouvelle Maison de la Culture Bourges devait jouer un rôle urbain et architectural de premier plan au sein d’un environnement artistique déjà riche. Sur une surface de 6 000 m2, le programme accueille deux théâtres, un espace d’animation et de médiation, une salle de répétition, deux salles de cinémas, un restaurant et un large hall pour présenter les expositions. Sa forme rectangulaire, toute en longueur et épurée, est magnifiée par un auvent métallique débordant côté mail et au niveau du parvis. La conception et la mise en œuvre de cette marquise minutieuse ont été réalisées par l’agence SOPREMA Entreprises Bourges. Pour obtenir cette écriture minimaliste, le bureau d’études a travaillé sur l’empilage des cotes entre le gros œuvre, la charpente, les menuiseries extérieures et l’étanchéité, le tout en respectant le DTU de chacun. Une équipe de quatre bardeurs expérimentés a installé près de 1400 m2 de cassettes Alucobond® en s’assurant que les joints soient quasi-invisibles. Un véritable travail de précision car cet élément architectural avait pour particularité d’être très fin sur le bord (5 à 10 cm). Les cassettes semblent ainsi disparaître au profit d’une surface monolithique qui scintille de jour comme de nuit grâce aux éclairages artificiels. Leur couleur champagne s’harmonise à la minéralité de la pierre en soubassement. Un soin particulier a également été apporté à la cage de scène surplombant le volume. SOPREMA Entreprises l’a habillée, de septembre 2019 à octobre 2020, d’une peau texturée qui fait écho au feuillage des arbres alentour. Au total, 1 000 m2 de lames sur-mesure en acier laqué recouvrent cette strate émergente, signal de la ville. Sa teinte « gold perla » joue avec les lumières au fil de la journée et reflète la canopée voisine pour une symbiose entre le bâti et le végétal. Le travail du bureau d’études intégré a été essentiel en phase préparatoire. Il a réinterprété les dessins de l’architecte, qui a poussé le niveau de détails avec plus de 50 modules de lames « chevrons » de différentes longueurs (entre 200 et 3 500 mm – largeur identique de 400 mm). Une fois les plans d’exécution validés, il les a transmis au fabricant Arcelor Mittal. Il a par la suite été sur le chantier pour valider in-situ le prototype avant de lancer la production. L’objectif étant de retranscrire avec minutie le souhait de la maîtrise d’œuvre. Lors de la réception des modules, les équipes devaient également être attentives et suivre avec précision les plans pour placer chaque pièce à l’endroit défini tel un « puzzle géant ». Pour favoriser le confort du public et du personnel, SOPREMA Entreprises a mis en œuvre en toiture des solutions performantes qui garantissent une étanchéité et une isolation optimales et durables. De juin 2019 à février 2020, une équipe de sept étancheurs s’est relayée pour réaliser : – 3 400 m2 de toiture inaccessible sur béton avec finition autoprotégée et panneaux polyuréthane de 160 mm, – 1 000 m2 de bac acier sur laine de roche soudable de 240 mm en 2 lits, – 370 m2 de terrasses accessibles piétons sur panneaux polyuréthane de 160 mm, – 540 m2 de terrasses avec protections dures pour terrasses techniques. MAÎTRE D’OUVRAGE : Ville de Bourges ARCHITECTE : Ivars & Ballet   Photos SOPREMA Entreprises – photographe Yannick PIROT  
Il y a 4 ans et 253 jours

Des vitraux contemporains pour le transept de la cathédrale de Bayeux

La cathédrale de Bayeux a bénéficié de plusieurs programmes successifs de restauration durant ces trente dernières années. Les grandes baies des deux bras de transept étaient, quant à elles, demeurées en état de réparation, à la suite de la tempête de 1760 qui avait vu disparaître les créations originelles des maîtres verriers. A l’issue d’une procédure de commande publique elle va bénéficier de vitraux contemporains. La création des vitraux, est confiée à Véronique Joumard, dans le cadre du dispositif de la commande publique artistique porté par le ministère de la Culture. Exploitant de manière délicate et nouvelle la richesse de certains matériaux contemporains, l’artiste parvient à les mêler aux méthodes traditionnelles de fabrication des vitraux sans en changer la destination. Cette articulation singulière produit une œuvre à la fois forte et sobre dont les phénomènes optiques, les « vibrations » peuvent être perçues dans l’espace global de la cathédrale de Notre-Dame de Bayeux. Cette création contemporaine, aujourd’hui unique en France par son ampleur, doit permettre non seulement de restituer à l’édifice un état à la fois durable et cohérent, au regard de son échelle monumentale, mais encore de révéler une nouvelle qualité sensible des ambiances lumineuses dans ses espaces intérieurs. L’idée force de la conception des vitraux pour les huit baies du transept est donc de jouer des qualités optiques de prismes de verre intégrés dans le verre clair des vitraux. Leur présence, par le truchement de la lumière naturelle et du passage du soleil, provoque de multiples tâches colorées à l’intérieur de la cathédrale, en préservant la transparence et la clarté de l’ambiance lumineuse connue au cœur de la croisée. Les opérations débutées en 2019 avec une première phase concernant les deux baies sud-ouest du transept et devrait aboutir en 2024. Les opérations à venir la restauration des vitraux sud (2020), la réalisation des deux baies sud-est (2021), la réalisation des deux baies nord-est (2022), la restauration des vitraux nord (2023) et la réalisation des deux baies nord-ouest (2024). Source et photo : DRAC NORMANDIE
Il y a 4 ans et 253 jours

L’Etat soutient les travaux de restauration de l’Abbaye de Saint Wandrille

L’abbaye de Saint-Wandrille est une abbaye bénédictine de la congrégation de Solesnes, située dans le vallon de Fontenelle, en bordure de Seine, sur la commune de Saint-Wandrille-Rançon (désormais Rives en Seine). Fondée en 649, l’abbaye a connu une longue histoire marquée par trois grandes périodes de saccages et de destructions. A ce jour, subsistent les vestiges de l’abbatiale, les bâtiments conventuels reconstruits lors de la réforme mauriste (XVIIe et XVIIIe siècle) à l’exception du réfectoire médiéval, et le cloître gothique élevé du XIVe au XVe. L’église actuelle occupe une grange transférée sur le site dans les années 1970. L’abbaye a été classée monument historique en 1862, et l’enclos monastique et le système hydraulique par arrêté du 10 juillet 1995. L’Etat soutient de manière exemplaire les projets de restauration de l’abbaye au plan scientifique et financier depuis de nombreuses années : Fouilles archéologiques Différentes interventions archéologiques supervisées par le service archéologique de la DRAC Normandie ont été ou sont menées à l’abbaye de Saint-Wandrille. Suite à un diagnostic réalisé en 2015, une fouille préventive a eu lieu, prenant la forme d’ouvertures restreintes placées stratégiquement, afin de recueillir le maximum d’informations sur les fondations subsistantes ainsi sur les constructions antérieures. Une densité très importante de substructions datant majoritairement des XIVe et XVe siècles a été révélée et des solutions techniques pour concilier leur préservation avec la restauration ont été retrouvées. Les découvertes les plus remarquables sont un caveau voûté datant du XIe siècle, dans lequel avaient été déposés les restes d’un défunt dans une niche murale, et le lavobo du cloître, dispositif caractéristique des cloîtres cisterciens. Travaux de restauration Cet édifice fait régulièrement l’objet de travaux d’entretien, sous le contrôle scientifique et technique de la DRAC Normandie et le soutien financier de l’État (145 000 € de subvention en 2018-2019). Par ailleurs, l’État participe financièrement à l’ensemble des opérations de restauration lourdes, comme entre autres, la réparation du portail de Jarente (145 000 €). Mais aussi, la restitution des réseaux de pierre de la galerie Sud du cloître (250 000 € de subvention), l’assainissement du cloître et la restauration des sols (67 000 € d subvention) ou la restauration des vestiges de l’abbatiale (318 130 € de subvention). Pour la restauration de la galerie Est du cloître inaugurée le 09 octobre 2020, la subvention de l’État s’est élevé en 2018 à 310 683 €.   Source et photo : DRAC NORMANDIE En présence de monsieur le préfet de la région Normandie, préfet de la Seine-Maritime, Pierre-André Durand ; le président du Conseil départemental, monsieur Bertrand Bellanger ; madame Catherine Morin-Desailly, sénatrice ; monsieur Hervé Morin, président de la Région Normandie ; François Xavier Bellamy, député européen.
Il y a 4 ans et 253 jours

Restauration de la toiture du réfectoire-chapelle de l’Abbaye de Clairvaux

La restauration de la toiture du réfectoire des moines / chapelle des prisonnier (XVIIIe siècle) de l’ancienne abbaye de Clairvaux a débuté en mars 2020. Elle s’inscrit dans le cadre de la restauration globale du réfectoire des moines / chapelle des prisonnier. Cet édifice appartient à un ensemble monumental du XVIIIe siècle, organisé autour du monumental grand cloître, attribué à l’architecte Aubert. L’intervention porte sur la toiture, couvertes en tuiles plates et fuyarde, avec : − le rétablissement de la couverture en ardoises du brisis (partie inférieure de la toiture) ; − une couverture en tuiles plates du terrasson avec égout saillant du brisis ; − la restauration en parallèle de la charpente et des chevrons ; − le nettoyage et le rejointoiement des corniches ; − le rétablissement d’une lucarne en façade Sud. Un parapluie protège l’édifice dont toute la toiture a été découverte. Cette intervention, d’un montant de 901 816 euros, est financée par l’État – DRAC Grand Est. Le chantier est mené sous maîtrise d’œuvre d’Eric Pallot, architecte en chef des monuments historiques, dont ce sera la dernière intervention sur le site et sous maîtrise d’ouvrage de la DRAC Grand Est. Maçonnerie et pierre de taille : Entreprise Léon Noël Couverture : Entreprise Glais Électricité : Entreprise Santerne Charpente : Entreprise Valentin Échafaudage : Ussor Erecta Source et photo : DRAC GRAND EST
Il y a 4 ans et 255 jours

Précarité énergétique dans les copropriétés : des ménages moins en difficulté énergétique que dans le parc social

Afin de mieux comprendre la situation des copropriétaires en précarité énergétique, l’Observatoire National de la Précarité Energétique (ONPE) vient de publier une étude sur ce public. Le parc des copropriétés est celui qui compte le moins de ménages en situation de précarité énergétique. Selon l’indicateur « Enveloppe », 1,3 million sont en précarité énergétique sur un parc qui compte 7,2 millions de ménages, soit 18% d’entre eux. Bien que moins nombreux que dans le parc social, ces ménages présentent des caractéristiques similaires : – Des ressources financières trois fois plus basses que la moyenne des occupants des copropriétés (12 942 €/an contre 37 035 €/an) ; – Des dépenses énergétiques moyennes par m2 plus élevées (23 €/m2 contre 19 €/m2) ; – La taille de la copropriété : 62% des ménages concernés résident dans des immeubles de moins de 10 logements ; – L’année de construction du logement : 76 % des ménages précaires énergétiques habitent un logement construit avant la réglementation thermique de 1974. 38% d’entre eux déclarent avoir eu froid au cours de l’hiver précédent l’enquête contre 18% en moyenne pour l’ensemble des ménages en copropriétés. Enfin, il apparaît que le poids du loyer et des charges de copropriétés grève le budget des occupants du parc de copropriétés. Un quart des ménages en précarité énergétique dans les copropriétés déclarent d’ailleurs avoir eu des difficultés pour payer le loyer ou les charges au cours des 24 derniers mois précédents l’enquête. Un parc hétérogène qui rend complexe l’approche de la précarité énergétique Pour bien saisir le phénomène dans les copropriétés, on note également que de grandes disparités sont notables selon le statut d’occupation des ménages : les locataires sont plus touchés. En effet, parmi les 1,3 million de ménages en précarité énergétique dans les copropriétés, près de 8 ménages sur 10 sont locataires (78%). Le jeu d’intervenants est complexe puisqu’il compte le syndicat de copropriété et son gestionnaire, les associations et bureaux d’étude, et l’Etat/départements/collectivités. Le traitement du phénomène dépend beaucoup de la nature de la relation entre ces acteurs. En effet, pour une rénovation efficace, l’ensemble des parties prenantes doit se mettre d’accord au même moment pour engager des travaux lourds et couteux. Alors qu’une rénovation efficace nécessite de traiter la copropriété dans son intégralité, l’intérêt personnel immédiat des copropriétaires peut primer sur l’intérêt de l’immeuble à plus long terme. Ainsi, la forte proportion de locataires couplée à la complexité du montage d’opérations de rénovation et à la pluralité d’acteurs en présence constituent un frein à des travaux de rénovation énergétique. Graphique : à la question « Votre ménage a souffert du froid, était-ce dû à… », les ménages enquêtés par l’ENL ont pu indiquer plusieurs raisons. 11% des ménages en précarité énergétique (selon l’indicateur TEE_8%_3D) dans les appartements du parc privé ont indiqué ressentir le froid dans leur logement en raison d’une installation de chauffage insuffisante, ils étaient également 2% à déclarer que cette sensation de froid était liée à une panne durable de l’installation de chauffage, 8% à une limitation du chauffage en raison de son coût, 14% à une mauvaise isolation du logement. La précarité énergétique est définie par l’ONPE selon plusieurs indicateurs : – Le taux d’effort énergétique (TEE) est le rapport entre les dépenses d’énergie et les revenus du ménage. Le « TEE_8%_3D » considère un ménage en situation de précarité énergétique lorsque ses dépenses énergétiques sont supérieures à 8% de son revenu et son revenu par unité de consommation (UC) est inférieur au troisième décile de revenu. – L’indicateur Bas Revenu Dépenses Elevées, rapporté au nombre d’UC du ménage (« BRDE_UC »), identifie les ménages dont le reste à vivre par UC (revenu par UC dont sont déduites les dépenses liées au logement hors énergie) est inférieur à 60% de la médiane et dont les dépenses d’énergie sont supérieures à la médiane des dépenses d’énergie. – L’indicateur Froid est un indicateur subjectif basé sur le ressenti des ménages en matière de confort thermique. L’enquête nationale logement (ENL) 2013 prend en compte 7 motifs de froid : installation de chauffage insuffisante ; panne de l’installation de chauffage ; mauvaise isolation ; limitation du chauffage en raison du coût ; coupure d’énergie liée à un impayé ; mauvais réglage ou mise en route tardive de l’installation ; autres raisons. – L’indicateur « FR_PRECA_3D » ne comptabilise que les ménages en situation de précarité énergétique répondant aux deux critères suivants : déclarer une sensation de froid liée à au moins l’un des cinq premiers motifs, c’est-à- dire ceux considérés comme significatifs d’une situation de précarité énergétique et avoir un revenu par unité de consommation inférieur ou égal au troisième décile. Source : Etude thématique ONPE édition 2020 – Qui sont les ménages en précarité énergétique dans les copropriétés du parc privé ?
Il y a 4 ans et 255 jours

Bétons bas carbone : signature d’un partenariat entre CEMEX et Hoffmann Green Cement Technologies

CEMEX en France vient de signer un partenariat avec Hoffmann Green Cement Technologies, concepteur et producteur de ciments bas carbone. CEMEX avait annoncé en février 2020 une nouvelle stratégie pour le climat, traduisant son engagement à progresser vers une économie neutre en carbone. Son ambition : réduire ses émissions de CO2 de 35 % d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Lancée en 2018, la gamme de bétons bas carbone Vertua© répondait déjà aux attentes sociétales de développer des bâtiments économes en énergie et à faible empreinte carbone. Hoffmann Green Cement Technologies, quant à lui, conçoit et produit des ciments présentant une empreinte carbone significativement réduite par rapport au ciment traditionnel. La société a mis au point plusieurs technologies pour produire des ciments bas carbones destinés à l’ensemble des marchés du secteur de la construction. Le ciment H-UKR, désormais fourni à CEMEX, est une solution basée sur un système d’activation sans aucun ajout de clinker dans sa formulation. Une solution innovante permettant de proposer une nouvelle formulation de béton Vertua© ultra zéro avec une empreinte carbone neutre.
Il y a 4 ans et 255 jours

TERREAL s’engage dans la deuxième phase de son mécénat pour la sauvegarde du Château de La Salvetat Saint-Gilles en Occitanie

  A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, TERREAL, acteur historique de la terre cuite engagé dans la pérennisation des patrimoines architecturaux français, officialise la signature de la deuxième phase de son mécénat aux côtés de la Fondation du Patrimoine et de la Mairie de La Salvetat Saint-Gilles. Dans la continuité des travaux d’urgence entrepris depuis février 2018, cette deuxième phase correspond à la rénovation complète de la toiture du pavillon Est du château Raymond IV, soit 370 m2 de couverture de cet édifice emblématique de la région de Toulouse. Un chantier de sauvegarde du patrimoine mené en pleine crise sanitaire Château Raymond IV – ©Mairie de La Salvetat Saint-Gilles Depuis son acquisition par la Mairie en décembre 2016, le Château de La Salvetat Saint-Gilles, classé Monument Historique, est au centre d’un vaste chantier de sauvegarde ayant débuté par la restauration du pavillon Ouest, de ses planchers et de la toiture. La deuxième phase de travaux s’annonce encore plus ambitieuse avec tout un travail de reconstitution de la charpente, modelée sur celle de la première tour. Un travail de reprise en sous oeuvre a également été conduit, car cette partie avait été soumise au fil des années aux intempéries, et les murs, infiltrés d’eau, menaçaient de s’effondrer. Jean-Louis Rebière, architecte en chef des Monuments Historiques, témoigne : « Nous avons constaté que le château a été rénové par ajouts et retranchements successifs. Les pièces ont ainsi été recoupées au cours des siècles. Nous avons trouvé dans les décombres du pavillon Est des éléments de plafonds peints ainsi que des carreaux vernissés, tous deux vestiges du XVIIème siècle. A l’issue de la restauration en cours, il pourra être envisagé de restaurer ces précieux vestiges puis de les présenter de façon muséale. »  Un travail de longue haleine pour les différents acteurs du projet qui ont dû s’adapter face à la crise de la Covid-19.  « La situation sanitaire a certes retardé le chantier, mais nous en avons aussi profité pour travailler la charpente en atelier. Aujourd’hui, nous avons repris à trois personnes sur le chantier et nous amorçons tout juste la pose des tuiles. La vie continue ! », explique Sébastien Laffite de l’entreprise Rodrigues-Bizeul, spécialisée dans la restauration de bâtiments historiques.  De son côté, Jean-Louis Rebière souligne : « La mise à l’arrêt du chantier pendant le confinement était problématique surtout pour des raisons climatiques. Nous venions de restaurer le premier pavillon et de réaliser la consolidation des murs et arases du pavillon Est. Il y aurait pu avoir des désordres au niveau des maçonneries exposées aux intempéries, mais finalement le chantier s’est tenu convenablement et nous avons pu reprendre là où nous l’avions laissé. » Une tuile de la gamme Monuments Historiques sélectionnée pour les travaux de rénovation Possédant une implantation locale historique en Occitanie, TERREAL a souhaité s’associer au projet de sauvegarde par un don de tuiles plates de la gamme Monuments Historiques.  La tuile Pompadour en coloris brun-noir a été choisie par l’architecte pour son aspect patiné, semblable aux anciennes tuiles utilisées à l’époque, permettant ainsi de « retranscrire la temporalité de l’édifice et son authenticité ».  Principalement destinée à la restauration des toitures des bâtiments anciens de caractère ou des demeures d’exception, la gamme de tuiles Monuments Historiques est fabriquée à l’usine de Montpon en Dordogne qui existe depuis la fin du XIXe siècle. Les coloris et textures de ces tuiles plates sont obtenus par sablage et poudrage vitrifiés lors de la cuisson à près de 1000°C. L’emploi de ces matériaux inertes assure une longévité exceptionnelle contre l’érosion et la décoloration.  TERREAL a livré 28 palettes de tuiles et 2 palettes d’accessoires de toiture (arêtiers, rives) pour la restauration du pavillon Est, dont la toiture était complètement effondrée. La rénovation complète de la couverture devrait être achevée à l’automne 2020. Cette livraison vient compléter le don en 2018 de 40 palettes de tuiles pour la réfection des 260 m2 de toiture du pavillon Ouest du château.  François Arderiu, Maire de La Salvetat Saint-Gilles, précise : « Grâce au travail remarquable de nos charpentiers-couvreurs qui ont oeuvré avec passion, y compris durant le confinement, la dernière tranche de sauvegarde des toitures pourra être finalisée dès cet automne ».  La Mairie projette un bel avenir pour cet édifice, avec notamment l’étude de l’aménagement en parc des terrains entourant le Château, pour offrir au public un nouvel espace de convivialité et de divertissement. Des travaux complémentaires de restauration sont également envisagés pour permettre une ouverture à la population et aux futurs visiteurs, et faire de ce monument historique un équipement culturel. François Arderiu conclut : « Très vite, ce chantier visible depuis le centre de notre village, a suscité un engouement de la part de la population, concrétisé par les nombreux dons de particulier auprès de La Fondation du Patrimoine ainsi que par la sélection de ce projet pour la première édition du Loto de la mission Bern. Cette générosité des particuliers et des entreprises locales, telles que TERREAL, vis-à-vis de notre patrimoine historique, nous permettra de financer de nouvelles tranches de travaux sans surcoût notable pour notre commune. A ce titre, nous tenons vivement à remercier tous les acteurs de cet élan solidaire pour la protection de notre patrimoine ». Rénovation de la charpente du pavillon Est – ©Mairie de La Salvetat Saint-Gilles   La Fondation du patrimoine, opérateur financier de la mission Bern, a lancé une souscription publique afin de collecter des fonds pour financer ce projet en complément du financement des travaux, principalement supporté par l’Etat, la région Occitanie, le département de la Haute-Garonne et la commune de La Salvetat Saint-Gilles. Construit par Raymond IV, comte de Toulouse, entre 1088 et 1096, cet édifice est un véritable poste d’observation et de défense, situé sur l’arrête d’un plateau dominant de 90 mètres d’altitude. Le château a gardé son caractère de forteresse à travers les âges et a connu quelques « enjolivements » à la Renaissance, notamment des fresques et décors au pochoir datant du XVIIème siècle qui se situent dans la coursive surplombant la cour intérieure. A la Révolution, le propriétaire du château fut guillotiné sur la place du Trône à Paris. La propriété fut saisie, morcelée et vendue comme bien national. Depuis le XVIIIème siècle, plusieurs propriétaires se sont succédés et ont apporté quelques modernités.   A propos de la Fondation du Patrimoine Première organisation privée de France dédiée à la sauvegarde du patrimoine de proximité le plus souvent non protégé par l’État, la Fondation du Patrimoine est un organisme sans but lucratif créé par la loi du 2 juillet 1996. Reconnue d’utilité publique par le décret du 18 avril 1997, elle a pour mission de sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti, mobilier et naturel. Fédératrice et mobilisatrice autour d’une cause nationale, la Fondation du Patrimoine participe activement au renforcement de l’attractivité des territoires en devenant un partenaire privilégié des acteurs locaux et un moteur efficace du développement économique local et durable. Très proche du monde entrepreneurial, la Délégation régionale Occitanie-Pyrénées de la Fondation du Patrimoine a lancé depuis 2016 sept clubs d’entreprises, unissant ainsi des entreprises départementales et régionales prêtes à s’investir pour la préservation et la mise en valeur du patrimoine, et donc du territoire. Plus d’informations : www.fondation-patrimoine.org A propos de TERREAL Inspiré par plus de 150 ans de savoir-faire dans les matériaux de construction en terre cuite, TERREAL crée des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment. A travers 4 activités (couverture, solaire, structure, façade et décoration), 21 sites de production dans le monde dont 16 en France, plus de 2200 collaborateurs et 412 millions d’euros de chiffre d’affaires (CA consolidé avec 100% de GSE Intégration), TERREAL contribue à l’amélioration de l’habitat en accompagnant ses clients dans la création de projets, porteurs de bien-être pour les hommes et de respect pour l’environnement. En révélant au quotidien toute la beauté de la terre cuite dans chaque réalisation, TERREAL fait rejaillir son énergie au service de ses partenaires et de leur imagination. Plus d’informations : www.terreal.com
Il y a 4 ans et 256 jours

Les Français ont besoin de plus grands logements

Faute de pouvoir pousser les murs et d’inventer les mètres carrés supplémentaires, la question de l’aménagement intérieur des logements est plus cruciale que jamais. L’habitat doit être plus flexible, plus pratique, adapté au bien-vieillir. Telles sont les conditions pour un logement en phase avec l’évolution des attentes et des modes de vie des Français selon la la quatrième édition du Baromètre annuel consacré à la Qualité du logement de QUALITEL, en partenariat avec Ipsos. Le décalage entre réalité des logements, attentes et modes de vie se ressent à différents niveaux. C’est à l’âge où l’on a potentiellement besoin de plus de surface (quand la famille s’agrandit) qu’elle vient le plus à manquer. Les 34-44 ans disposent en moyenne de 37 m2 par personne, soit près de deux fois moins que les plus de 60 ans (64 m2 par personne en moyenne). Le manque d’espace dégrade la vie quotidienne : 4 familles sur 10 vivant en appartement ne disposent pas d’une chambre par enfant, alors même qu’il s’agit de l’espace jugé le plus indispensable par les Français (devant les espaces extérieurs !). L’exigüité ne facilite pas les bons réflexes environnementaux : la moitié des Français n’a pas assez de place dans sa cuisine pour un bac de tri sélectif. Au chapitre des équipements de base, près de la moitié des foyers avec des revenus modestes (45%) ne dispose pas d’assez de place dans sa cuisine pour y installer un lave-vaisselle. Comment installer des espaces de télétravail alors que l’on manque déjà de surface ? 4 Français sur 10 ne disposent pas de bureau ou de coin bureau ; une proportion analogue (34%) estime que son logement n’est pas adapté au télétravail. L’appartement est le plus souvent un choix par défaut : 58% des habitants d’appartement aimeraient habiter une maison. En quête d’espace de vie, les Français plébiscitent la pièce à vivre. S’ils devaient choisir, ils préféreraient augmenter la taille de leur pièce à vivre quitte à diminuer la surface de leur chambre principale, de leur salle de bain, de la chambre d’enfant ou même de leur cuisine. La pièce à vivre doit être ouverte sur la salle manger et la cuisine. Ils sont trois fois plus nombreux (56% de la population) à préférer le double séjour que la salle à manger distincte (19%). Les capacités de rangement constituent le premier motif d’insatisfaction à l’égard de l’agencement du logement, devant la superficie globale ! Cette sensibilité aux espaces de rangement interroge notamment sur la disparition des caves, qui ne font plus partie des standards actuels de la construction : 65% des logements de plus de dix ans disposent d’une cave ou d’un grenier contre 36% des logements de moins de 10 ans.
Il y a 4 ans et 256 jours

Pour ses 10 ans, le dispositif REX Bâtiments Performants se renforce

Le Dispositif REX Bâtiments performants® (REX BP®) a été conçu et développé par l’Agence Qualité Construction suite aux évolutions rapides qui ont bouleversé le secteur de la construction. Il accompagne depuis 2010 l’ensemble des acteurs de la filière en permettant une identification précoce des risques émergents et des non-qualités qui impactent les performances de ces bâtiments précurseurs (consommation énergétique, confort, qualité sanitaire…). Le dispositif repose concrètement sur l’audit in situ des bâtiments, basé sur l’observation et la réalisation de mesures. Il s’appuie aussi sur l’interview des occupants de ces projets et des professionnels qui ont participé aux différentes phases de leur élaboration. Sa méthode permet de valoriser et de capitaliser les retours d’expériences et s’en servir comme leviers d’amélioration de la qualité. Après une étape de consolidation et d’analyse des données recueillies par des experts, les enseignements tirés grâce à cet apprentissage par l’erreur sont valorisés pour faciliter la montée en compétences des acteurs de la filière. Ils sont ensuite largement diffusés au travers d’outils pédagogiques et publications mis à la disposition gratuite de toutes les parties prenantes de la construction : rapports thématiques de la collection «12 enseignements à connaître », mallette pédagogique en ligne, vidéos sur la chaîne YouTube AQC TV… Un dispositif renforcé en 2020 et 2021 avec de nouvelles enquêtes et ressources En 2020 et 2021, le Dispositif REX BP® s’intensifie avec le déploiement de deux projets phares, la publication de nouveaux rapports thématiques et outils pédagogiques et la mise en ligne sur la chaîne YouTube AQC TV d’un court-métrage dédié qui, dans l’esprit d’une enquête policière, met en scène la réalisation de la méthode. Le projet REX Rénovation en métropole 200 bâtiments performants rénovés sont visités par dix enquêteurs en métropole. Ces enquêtes donneront lieu à la réalisation de dix rapports thématiques et dix vidéos pédagogiques. Les thématiques, choisies pour leurs caractéristiques et fonctionnements particulièrement sensibles dans le cadre d’une opération de rénovation, sont : Isolation des combles / Isolation des planchers bas / Isolation des murs / Ventilation SF (Simple Flux) / Ventilation DF (Double Flux) / Chauffe-eau-thermodynamique / Chaudière bois / Pompes à chaleur / Biomasse / Dimensionnement des équipements / Solutions d’éclairage. Dans ce cadre, un MOOC sortira au printemps 2021 pour favoriser les bonnes pratiques et mettre l’accent sur les points de vigilance lors d’un projet de rénovation. Il est réalisé en partenariat avec l’ASDER (Association Savoyarde pour le Développement des Énergies Renouvelables) et sera hébergé sur la plateforme MOOC Bâtiment Durable. Le programme OMBREE dans les territoires ultramarins OMBREE, Programme inter Outre-Mer pour des bâtiments résilients et économes en énergie, a pour mission de contribuer à la réduction des consommations d’énergie dans les bâtiments résidentiels et tertiaires des DROM. Piloté par l’AQC, il s’appuie sur de solides partenaires locaux dans chacun des territoires visés. 80 bâtiments performants construits ou rénovés sont en cours d’audit et donneront lieu à la réalisation de quatre Rapports et de vidéos, aux thématiques spécifiquement liées aux conditions climatiques de ces territoires : aux Antilles (Guadeloupe et Martinique), les protections solaires, la ventilation naturelle et la végétalisation / En Guyane, les isolants thermiques / À La Réunion, les systèmes de climatisation et l’eau chaude solaire. Des ressources pédagogiques perfectionnées et des restitutions publiques dans les territoires La mallette pédagogique va être étoffée par dix nouvelles études de cas, dix QCM et 200 photos commentées des non-qualités constatées sur le terrain et des bonnes pratiques de mise en œuvre. Dix nouvelles vidéos/tutoriels seront également réalisés et paraîtront tout au long de l’année 2021. Des restitutions publiques des enseignements des bâtiments audités dans le cadre du projet REX RÉNOVATION auront lieu au cours du premier semestre 2021 en régions dans l’objectif de commenter les résultats, présenter les livrables, sensibiliser les acteurs sur les retours d’expériences. Photo : Caractérisation d’un inconfort par courant d’air par la mesure de la vitesse d’air en ambiance à l’aide d’un anémomètre à fil chaud omnidirectionnel. AQC
Il y a 4 ans et 256 jours

Recommandations sur la mise en œuvre du volet acoustique de la rénovation thermique

Le Conseil National du Bruit a émis un avis le 5 octobre pour rappeler l’importance de la prise en compte de l’acoustique dans les travaux de rénovation thermique. Le CINOV GIAc qui regroupe des Ingénieurs spécialisés en acoustique et vibrations dans les secteurs du bâtiment, de l’environnement, de l’industrie, de la formation et de la recherche, se félicite de cet avis favorable à l’amélioration des qualités acoustiques des bâtiments anciens. Le CNB recommande entre autres « qu’une étude acoustique établisse les caractéristiques initiales du bâtiment, définisse les objectifs d’améliorations ainsi que les solutions techniques à mettre en œuvre ». Le confinement a provoqué une prise de conscience des enjeux liés à l’acoustique Pendant la période de confinement, moment considéré comme une exceptionnelle expérience acoustique à grande échelle, un phénomène similaire a été clairement mis en évidence dans les logements collectifs. Il y avait moins de bruit dans la ville donc l’effet de masque du bruit provenant de l’extérieur et perçu à l’intérieur du bâtiment a diminué. Le CIDB vient de publier les résultats d’une enquête nationale montrant que si pendant cette période des bénéfices en termes de santé liés à la réduction des sources de bruit ont été largement appréciés, pour autant une gêne accrue liée aux bruits internes à l’habitat a été mal vécue par une partie importante de la population urbaine. La rénovation thermique peut être un facteur aggravant si elle ne s’accompagne pas d’une rénovation acoustique Même si les situations ne sont pas exactement identiques, nous devons nous attendre à ce qu’une grande proportion de la population en habitat collectif voit son confort sensiblement dégradé par des rénovations thermiques sans prise en compte des aspects acoustiques. Toutes les enquêtes depuis des dizaines d’années montrent que les problèmes acoustiques sont ressentis dans l’ensemble des logements comme l’un des tous premiers défauts et que les bâtiments anciens ne sont pas épargnés. Il est bien connu que les types de constructions présentant de mauvaises qualités acoustiques sont également celles qui sont énergivores, notamment celles construites avant les premières réglementations acoustiques datant des années 70. Il est particulièrement important de prendre en compte le problème lié aux bruits d’impact qui arrive largement en tête des sinistres et des plaintes des occupants. Le CINOV GIAC émet une série de recommandations pour une meilleure prise en compte des enjeux liés à l’acoustique Le CINOV-GIAc rappelle que la prise en compte de l’acoustique dans les projets de travaux est dans la très grande majorité des cas à coût négligeable alors que les travaux de rattrapages acoustiques sont compliqués, onéreux, voire utopiques. La rénovation thermique sans acoustique est alors engagée pour des décennies et le préjudice acoustique est durable. C’est bien un équilibre acoustique subtil des bruits qu’il faut rechercher pour chacune des situations si l’on veut qu’une rénovation thermique puisse être un succès. La thermique et l’acoustique constituent un attelage essentiel du développement durable. L’acousticien est capable de gérer ce subtil équilibre en s’appuyant par exemple sur le travail du CINOV-GIAc relatif à « l’Indicateur Unique Acoustique ». Cet indicateur, basé sur un calcul complet à partir d’une base de données de bruits en situation réelle, permet une approche globale de la problématique. Le principe d’une attestation de prise en compte de l’acoustique en étude et en suivi de chantier serait également un rempart aux rénovations partielles. Cela permettrait de renforcer la qualité des études et des travaux au regard de l’obligation de résultats.
Il y a 4 ans et 256 jours

Le logiciel de devis et factures Tolteck est disponible chez POINT.P

Intégré dans l’écosystème de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France depuis trois ans, Tolteck est un logiciel de devis et factures conçu pour aider les artisans du bâtiment à réaliser des devis et factures clairs et professionnels en quelques minutes. Les artisans sont de plus en plus digitalisés mais ils demeurent très sensibles aux échanges avec les experts en agence, aux conseils qu’ils peuvent en recevoir et à l’écoute des nouvelles opportunités qui peuvent faciliter leur quotidien. Tolteck a donc choisi de mettre à disposition son logiciel sous forme d’une carte pré-payée dans les agences POINT.P. La carte est accompagnée d’une brochure expliquant à la fois le fonctionnement du logiciel Tolteck et la manière d’activer son compte une fois la carte acquise. Elle donne droit à un an d’abonnement au logiciel Tolteck avec un accès illimité sur ordinateur, tablette et smartphone. Le nombre d’utilisateurs est illimité. Par ailleurs, les équipes de Tolteck appellent 100% des nouveaux clients pour les accompagner dans la découverte du logiciel et continuent ensuite d’assurer un support gratuit et illimité par chat ou téléphone. Les mises à jour et les accès aux nouvelles fonctionnalités sont aussi inclus dans cet abonnement. La carte Tolteck est disponible au tarif de 228 €HT pour les artisans en compte chez POINT.P et au tarif exclusif de 149 €HT pour les membres de Génération Artisans.
Il y a 4 ans et 256 jours

ManoManoPro a son appli BtoB

ManoManoPro, la plateforme de ManoMano dédiée aux professionnels, lance son application BtoB pour simplifier le quotidien des artisans et des professionnels du bâtiment. Disponible sur l’App Store et Google Play, l’appli permet aux artisans de gagner du temps en commandant leur matériel professionnel (toutes les grandes marques et références) de façon rapide et intuitive depuis leur smartphone, en assurant le suivi des commandes à un seul endroit quelque soit le chantier et le lieu de livraison en un clic, en bénéficiant de conseils de spécialistes du bâtiment en avant-vente comme en SAV et en restant toujours connecté à son compte, sans mot de passe à entrer. Le stock est garanti et la livraison est plus rapide et gratuite à partir de 250 € d’achats sur la gamme de produits “Pro” (signalés en orange).
Il y a 4 ans et 256 jours

Le colloque annuel du CIBE se tiendra à distance

Les contraintes sanitaires actuelles, ont obligé le CIBE (Comité Interprofessionnel du Bois-Energie) à organiser son colloque annuel en visioconférence. Dans un contexte énergétique en transition, le bois-énergie collectif et industriel, au cœur de cette transition, donne rendez-vous, avec le soutien de l’ADEME et de la Région Hauts de France, le jeudi 5 novembre 2020 à distance. Le programme, ainsi que le nouveau bulletin d’inscription sont disponibles en ligne : https://cibe.fr/2020/06/12/colloque-2020-lille/ Interventions prévues de : ADEME, AILE, AMORCE, ATEE, CEDEN, Chaleur Bois Qualité + (CBQ+), Débat/Best énergies, Dalkia, Engie Énergie Services, FNCCR, France Chimie, IDDRI, INDDIGO, Kyotherm, LERMAB Université de Lorraine et la Région Hauts-de-France.  
Il y a 4 ans et 259 jours

L’entreprise LCA Construction Bois, une nouvelle fois récompensée

LCA Construction Bois, entreprise vendéenne spécialisée dans la construction du gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieure, a obtenu le Prix Régional de la Construction Bois pour le projet « A l’ombre de la Canopée » qui regroupe la construction de deux équipements pour la Ville de Bretignolles-sur-Mer (85) : une maison de santé et une maison des associations. Cette réalisation aura nécessité à LCA 395 heures de travail en bureau d’études, 320 heures de préfabrication dans les ateliers et 1 443 heures de mise en œuvre. « A l’ombre de la Canopée » a été retenu Lauréat dans la catégorie « Travailler-Accueillir ». C’est la 4ème fois qu’une réalisation de LCA est récompensée par le Prix Régional de la Construction Bois.
Il y a 4 ans et 259 jours

Ami Bois préfabrique les caissons de toiture

Ami Bois, constructeur de maisons en bois, mène depuis plusieurs années des projets de recherche et développement, notamment afin de favoriser l’industrialisation du secteur. L’entreprise préfabrique désormais en usine les caissons de toiture, ainsi que les modules de ses terrasses, au même titre que les murs et planchers de ses maisons. Sur un marché dont les principaux freins sont davantage d’ordre administratif (délais d’obtention de prêts, permis de construire, évolutions de la législation, etc.) que conjoncturels, Ami Bois contribue à l’industrialisation de la filière pour pallier aux retards pris lors des mises en chantiers. Aujourd’hui, Ami Bois livre ses maisons dans un délai de 5 mois environ. Plusieurs projets de recherche et développement sont encore en cours, pour le réduire encore de plusieurs semaines ce délai.
Il y a 4 ans et 259 jours

Bâtir en fibres végétales

Le CAUE du Calvados et Le Pavillon organisent du 14 octobre 2020 au 17 janvier 2021 une programmation culturelle autour de l’exposition FIBRA, BÂTIR EN FIBRES VÉGÉTALES et de la question du construire autrement. L’exposition FIBRA est une co-production amàco, École nationale supérieure d’architecture de Grenoble et ville de Grenoble. Face à l’épuisement des ressources, l’exposition explore les potentiels des plantes à croissance rapide et présente des solutions pour les architectures et la ville de demain. Autour de l’exposition, les deux structures locales ont construit une programmation culturelle riche pour accompagner et sensibiliser les publics (grand public, jeune public, habitants, professionnels et élus) à ces thématiques. « Construire autrement » c’est des ateliers de médiation et d’expérimentation, des rencontres-débats, une conférence, des défis et un concours. Les bâtiments présentés révèlent une modernité frugale associant valorisation de ressources et savoir- faire locaux, mesures bioclimatiques et design contemporain. Ils ont été sélectionnés dans le cadre du FIBRA Award, premier prix mondial des architectures contemporaines en fibres végétales, initié et porté par amàco et Dominique Gauzin-Müller. Chacun de ces 50 projets témoigne de l’ingéniosité de ses architectes et ingénieurs, de la volonté de son maître d’ouvrage et des compétences des artisans et entrepreneurs, œuvrant ensemble pour une architecture économe en énergie et en matériaux. L’exposition dévoile ces matériaux en fibres dotés de formidables capacités structurelles et de hautes performances thermiques et hygrométriques au travers de tables sur la transformation des matières brutes, de photographies, de prototypes à l’échelle 1 et de vidéos de chantier. Le visiteur peut ainsi plonger au cœur de ces matières végétales tout en admirant la créativité des réalisations présentées. http://www.lepavillon-caen.com Photo : ©Li Xiaodong Atelier 07  
Il y a 4 ans et 260 jours

24 nouveaux coloris d’ITE inspirés des paysages et bâtis français

À l’occasion du Salon Architect@Work, MYRAL a dévoilé 24 nouveaux coloris de sa collection les “Intemporels”. L’industriel souhaite renouveler durablement le positionnement de sa solution d’ITE. Pour élaborer des coloris équilibrés et pertinents, en cohérence avec les attentes du marché, il s’est fait accompagner dans toute la phase de conception par NACARAT, agence spécialisée dans le design couleur. Forte de son expertise spécifique sur l’identité et le patrimoine coloriel des marques et des territoires, l’agence a mis au coeur de sa stratégie deux objectifs centraux : créer une gamme innovante à partir des tendances et des pratiques contemporaines de la couleur et du matériau de façade, et emprunter aux couleurs locales pour que cette nouvelle gamme puisse facilement s’intégrer dans le paysage urbain. Les 24 nouveaux coloris s’organisent autour de 5 univers, chacun représentant un extrait de voyage, du Nord au Sud et d’Ouest en Est du territoire français. Dans chaque univers, le portrait de l’une des 24 couleurs illustre l’air du temps et les tendances 2020-2022. Les nouveaux coloris se déclinent en 5 aspects et matérialités qui réinventent la couleur : Clin veiné bois, Plissé, Clin lisse, Lisse et Structuré.
Il y a 4 ans et 260 jours

Une villa aux volumes sculptés et généreusement ouverts

Pour la conception de cette villa située dans la région de Lille, l’agence Riva Architectes a imaginé un projet compact original, tel un bloc à tailler, un volume cubique d’environ 15 m sur 15, d’une emprise au sol de 233 m2. Les baies vitrées accentuent les lignes architecturales sobres et rectilignes de la maison. Les limites entre intérieur et extérieur se confondent et semblent ne former qu’un. Une large baie coulissante Lumeal de Technal, de 15 mètres de longueur, file entre la cuisine et le séjour. Ses ouvrants cachés et ses montants centraux fins de 38 mm réduisent la masse visible d’aluminium. Une esthétique minimaliste, conjuguée aux dimensions monumentales, qui inondent de lumière les pièces de vie. Une seconde baie coulissante offre une ouverture panoramique de 5,60 mètres depuis la suite parentale. Les deux baies, orientées au Sud, se développent du sol au plafond sur une hauteur de 2,50 mètres. Elles sont totalement encastrées dans le sol et les plafonds. Des auvents recouverts de bois surplombent les ouvertures sur 1,50 mètre de profondeur. Ils renforcent la protection des occupants face aux rayons du soleil. Photo : Jean-Pierre Duplan Architecte : Riva Architectes
Il y a 4 ans et 260 jours

Stéphane Hameury nommé Directeur opérationnel de la nouvelle Direction « Enveloppe du bâtiment » du CSTB

Etienne Crépon, Président du CSTB, confie à Stéphane Hameury, 41 ans, la nouvelle Direction opérationnelle « Enveloppe du Bâtiment ». Ingénieur diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, entré au CSTB en 2007, il sera chargé de déployer et renforcer une vision globale et intégrée de l’enveloppe, premier marqueur de reconnaissance architecturale et performancielle des bâtiments. Il pilotera une équipe de 80 experts pluridisciplinaires, spécialistes des domaines et technologies de la couverture, toiture, façade, isolation, bardage et étanchéité. « Je suis fier de rejoindre la Direction « Enveloppe du bâtiment ». Son haut niveau d’expertise, associé aux synergies internes au service de la pluridisciplinarité, seront des facteurs-clés de réussite dans le déploiement de la vision globale et intégrée de l’enveloppe que nous souhaitons mettre en œuvre au service de nos clients. Je souhaite fédérer toute l’équipe autour de cet objectif commun, pour qu’ensemble nous fassions de cette nouvelle Direction le trait d’union entre les métiers scientifiques et techniques du CSTB et ceux de l’architecture, du patrimoine et de l’urbanisme. » Stéphane Hameury – Directeur opérationnel « Enveloppe du bâtiment » – CSTB Photo : Raphael Dautigny
Il y a 4 ans et 261 jours

Notre-Dame de Paris : réponses du ministère de la Culture à la publication du rapport de la Cour des Comptes

A la fin du mois de juillet, le ministère de la culture a été destinataire, pour avis, du projet de rapport de la Cour des Comptes proposant un premier bilan de la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les réponses qu’il a apportées figurent en annexe du rapport définitif. Le rapport de la Cour formule cinq recommandations. Trois d’entre elles (relatives à la mise en place d’une comptabilité analytique, au récolement des objets mobiliers, et à la réflexion à engager sur la gestion future de la cathédrale) correspondent à des actions déjà en cours ou prévues. S’agissant de la nécessité d’identifier les causes de l’incendie survenu le 15 avril 2019 et, le cas échéant, les dysfonctionnements qu’elles révéleraient, le ministère de la culture s’est porté partie civile dans le cadre de la procédure judiciaire engagée dès les premiers jours suivant l’incendie. L’enquête de police en cours met en œuvre des moyens d’investigation, au sein comme en-dehors de l’administration, plus étendus que ceux qu’une inspection administrative pourrait engager afin d’établir d’éventuelles responsabilités personnelles ou des manquements, quels que soient leurs auteurs. C’est la raison pour laquelle le ministère n’a pas jugé pertinent de lancer une enquête administrative sur le sujet. Au demeurant, la recommandation de la Cour indique qu’à défaut d’une enquête administrative sur les circonstances dans lesquelles est survenu l’incendie du 15 avril 2019, le ministère de la culture doit « dégager les enseignements à tirer opérationnellement sur tous les plans de ce sinistre ». Or le ministère a immédiatement tiré les conséquences du drame de Notre-Dame à l’échelle nationale, en lançant un audit de sécurité dans toutes les cathédrales. Sur les deux prochaines années, plus de 160 millions d’euros seront consacrées à ces dernières, afin de conduire des travaux de restauration, mais également de sécurisation de ces édifices – sur la base des audits de sécurité mentionnés. Un tel investissement est sans précédent. Par ailleurs, le financement du fonctionnement de l’établissement public maître d’ouvrage créé pour conduire le chantier de Notre-Dame par la souscription publique est justifié par le lien indissociable entre une maitrise d’ouvrage dédiée et performante et la bonne réalisation d’un chantier d’une si vaste ampleur. Le pilotage des travaux, la passation des marchés, le suivi du bon avancement de chacune des très nombreuses opérations qui le composent, assurées par des prestataires très divers, sont essentiels à la bonne réalisation des travaux et à la tenue des délais conformément aux intentions des donateurs. De même, la bonne information de ces derniers, notamment en vue de la concrétisation de leurs promesses, mais aussi du public, sur le déroulement du chantier nécessite que des dépenses – d’ailleurs minimes – soient affectées à la communication. Cette affectation d’une partie marginale de la souscription nationale au financement de l’établissement public chargé de la maîtrise d’ouvrage avait clairement été indiquée par le ministre de la culture lors des débats sur la loi votée le 29 juillet 2019. Ce dernier avait en effet déclaré que « Les fonds issus de la souscription nationale serviront aussi à financer son [le] fonctionnement [de l’établissement public]. » (séance du 10 juillet 2019, nouvelle lecture du Sénat). Dans le même temps, il a été décidé que le ministère de la culture prendrait en charge le loyer des locaux de l’établissement public. L’incendie de Notre-Dame de Paris a donné lieu à une vague de générosité sans précédent pour sauver l’un des monuments les plus emblématiques de notre histoire. Le ministère de la culture est pleinement conscient de la responsabilité qui est désormais la sienne pour garantir, en toute transparence, une utilisation optimale des sommes récoltées en vue d’une restauration, dans les meilleurs délais, de la cathédrale.   Photo : Edouard Bierry  – Ministère de la Culture
Il y a 4 ans et 261 jours

Aux Pays-Bas, une église transformée en un espace multiculturel monumental

L’église néo-romane De Petrus, à Vught aux Pays-Bas, a été préservée d’une démolition et transformée en un espace multiculturel monumental à l’initiative de la ville et de la fondation De Petrus. Cette mue architecturale a été entreprise par l’agence Molenaar & Bol & vanDillen Architecten. Son objectif prioritaire était d’accroître la superficie de l’édifice, sans le dénaturer, afin d’accueillir une bibliothèque, un musée, un café et une boutique. Elle a ainsi imaginé une mezzanine qui se tisse autour des piliers de la structure pour préserver la verticalité originelle de l’église*. Accrochant le regard dès le seuil franchi, ce plancher aux lignes fluides et ondulantes a pu être créé grâce au plafond monolithique ELEGANZA de Knauf Armstrong installé en sous-face. Au-delà du design, cette solution innovante a permis de résoudre des problématiques techniques liées à l’acoustique de cet espace spécifique et à l’intégration des réseaux. La finition sans joints apparents d’ELEGANZA offre une esthétique lisse, épurée et raffinée. Elle assure une continuité avec le haut de la mezzanine et les escaliers pour une harmonie d’ensemble. Ajustables, ses panneaux épousent les lignes voluptueuses de ce lieu. Photo KNAUF ARMSTRONG – photographe Eisma Media
Il y a 4 ans et 261 jours

Terre cuite : Rairies Montrieux a 110 ans

Tout au long de son histoire, Rairies Montrieux a su adapter son offre de produits aux tendances du marché. Le chiffre d’affaires de Rairies Montrieux, en constante évolution, témoigne de l’intérêt que portent les professionnels du bâtiment aux produits en terre cuite du fabricant qui fête cette année ses 110 ans de réussite. Celle-ci est notamment due à l’orientation de la marque vers les architectes en quête de matériaux sains et emprunts de modernité, ce qu’apportent, encore plus aujourd’hui, les matériaux en terre cuite. La région environnante des Rairies, située à la limite du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72), dispose d’une argile dite rouge qui a fait sa renommée quant à la transformation de l’argile en terre cuite. Du XVIIe au XVIIIe siècle, la réputation du village est bien établie, mais c’est à partir de 1864 que la reconnaissance du savoir-faire des villageois des Rairies s’établie fortement. En dehors de l’argile, une briqueterie a besoin de deux éléments indispensables: un puits, un four. La halle de fabrication et la grange étant des constructions facultatives. La grange (ou le séchoir) est une construction en bois dont la charpente présente quatre pans bas couverts de tuiles dont la forme et la disposition assurent une bonne circulation de l’air sans laisser pénétrer la pluie. A ce jour, Rairies Montrieux exploite cette grange en lieu d’exposition. Certains procédés de fabrication des produits en terre cuite se sont industrialisés à partir de 1910 (date de création de Rairies Montrieux par Ernest et Victor Montrieux) ; période où la demande de produits en terre cuite devient plus forte. On remplace alors l’homme par des machines puis la généralisation de l’électricité complète l’industrialisation de la production. Malgré cela, le processus de fabrication n’a pas fondamentalement changé. La cuisson se faisant toujours en partie au four à bois. Issu de la septième génération d’une famille de briquetiers, Rémy Montrieux prend la direction de la société en 1972. Il commence alors à moderniser les outils de production et oriente les produits de la marque vers les architectes en proposant des solutions de façades. Le pari s’avère aujourd’hui gagnant, l’entreprise étant présente sur tout le territoire et voit ses ventes à l’export progresser. Grâce à sa clientèle composée de 90% de professionnels ainsi qu’à sa renommée, Rairies Montrieux participe à près de 300 chantiers par an dont de prestigieuses réalisations comme le conservatoire de Nantes, le Cité du cinéma à Paris, les Hexagones à Londres, le siège de l’Immobilière Podelhia à Angers, etc. Le savoir-faire que Rairies Montrieux a su préservé s’est vu récompensé par l’obtention du label EPV (Entreprise du patrimoine vivant) en 2006. Photo : Nuancier gamme de teintes Email Couleur
Il y a 4 ans et 261 jours

Une ancienne halle industrielle de Lyon, lieu transitoire pour 19 structures

Depuis juin 2020, une ancienne halle industrielle baptisée Halle Girondins accueille 19 structures du champ culturel, artistique et social sur le territoire de Gerland à Lyon 7e. La Halle Girondins fait partie du patrimoine industriel du quartier, il s’agit d’une ancienne fumisterie d’environ 1000 m². Elle est mise à disposition par le Groupe SERL, aménageur de la ZAC des Girondins pour le compte de la Métropole de Lyon, et exploitée par Plateau Urbain. Cette ancienne halle industrielle représente l’opportunité de mettre à disposition des locaux d’activités à des artistes et artisans en forte demande, et de préfigurer ainsi les usages du futur pôle socioculturel. « L’urbanisme transitoire correspond à une attente sociétale, et l’occupation temporaire sécurise les lieux avant leur mutation. Ce type de dispositif permet de tester des usages et à des jeunes entreprises de challenger leurs activités » explique Vincent Malfère, directeur général du Groupe SERL. 19 structures ont intégré la Halle Girondins pour une durée de 19 mois. Elles sont issues de différents secteurs et proposent des projets de nature associatives et entrepreneuriales ou relevant de l’économie sociale et solidaire en lien avec l’artisanat (5&Sence, Les Zincs, Sylvain de Rozevire, Morgane Aubert, Maison Maillet), l’art (Jean Julien Ney, Morgane Roumegoux, Vincent Guiomar, TANK& POPEK), la médiation culturelle (Archipel Médiateur Culturel), l’éducation et la culture (Enactus, Imagineo, Documents d’Artistes, Epicerie séquentielle, la Maison de l’Apprendre, Le Collectionner Moderne, Simon Roussin), la santé et l’environnement (Auticiel, Siel Bleu, Co Recyclage, Ma Ville Verte, Le Gardien des Plantes).
Il y a 4 ans et 262 jours

MaPrimeRénov’ : nouveaux barêmes

Le Premier ministre vient d’annoncer les nouvelles modalités de l’aide MaPrimeRénov’. À partir du 1er octobre 2020, elle est ouverte à tous les propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, ainsi qu’aux copropriétés pour des travaux dans les parties communes. Le montant de l’aide est calculé en fonction des revenus du foyer et du gain énergétique apporté par les travaux de chauffage, d’isolation ou de ventilation. Un plafonnement des dépenses éligibles est prévu. Pour s’y retrouver, cinq profils ont été définis, à chaque catégorie de revenus est associée une couleur : – MaPrimeRénov’Bleu – MaPrimeRénov’Jaune – MaPrimeRénov’Violet – MaPrimeRénov’Rose – MaPrimeRénov’Copropriété L’ouverture de MaPrimeRénov’ à tous s’accompagne de la mise en place de plusieurs bonifications : – un forfait rénovation globale pour encourager les travaux ambitieux qui permettent un gain énergétique de plus de 55 % ; – un bonus sortie de passoire pour accélérer la rénovation des 4,8 millions de logements énergivores (étiquette F ou G) – un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour récompenser l’atteinte de l’étiquette énergie B ou A ; – un forfait accompagnement à maîtrise d’ouvrage (AMO), pour les ménages souhaitant se faire accompagner dans leurs travaux. Foire aux questions pour les professionnels Simulateur de calcul    
Il y a 4 ans et 262 jours

Nouveau guide Knauf de solutions éligibles aux aides à la rénovation thermique

L’idée de ce guide est de permettre à un maximum d’artisans, d’entreprises mais aussi de distributeurs de produits isolants de profiter pleinement des nouvelles opportunités d’activité sur la rénovation. Cette nouvelle édition Knauf détaille sur 24 pages, dans sa version téléchargeable, une sélection des solutions d’isolation en planchers (bas et sol sous chape), murs (ITE et ITI), toitures et combles pour maisons individuelles, copropriétés et bâtiments tertiaires (pouvant bénéficier aussi de certains dispositifs d’aide). Ce recueil se complète d’un rappel didactique des diverses aides financières en cours (PRIME CEE, MAPRIMRENOV’, ECO PTZ), avec identification de qui est concerné, quels travaux et la procédure à suivre pour en bénéficier. Le guide permet de choisir le type de bâtiment concerné, sélectionner la zone à isoler et découvrir la sélection des références Knauf adéquates. Un panel de 2 ou 3 solutions, fiche technique à l’appui, guide les professionnels de la solution la plus économique à la plus technique. Pour accéder au guide en ligne : https://www.knauf.fr/actualites/solutions-eligibles-aides-renovation-isolation-thermique-selection-knauf  
Il y a 4 ans et 262 jours

TOURS HABITAT engage une démarche ambitieuse de réemploi des matériaux de construction

Soucieux de s’engager fortement sur la question du réemploi des matériaux issus de la déconstruction des bâtiments dans le cadre du renouvellement urbain, Tours Habitat (37) a organisé, le 29 septembre 2020, avec son partenaire maître d’ouvrage Bellastock, une matinée d’informations et d’échanges autour de cette thématique innovante. Les acteurs locaux ont pu échanger et penser collectivement le réemploi des matériaux issus de la déconstruction de plusieurs bâtiments dans le cadre du renouvellement urbain du Sanitas à Tours. Les maîtres d’ouvrage, maitres d’œuvre, entreprises du BTP et entreprises de l’économie sociale et solidaire, ont répondu présent à cette première rencontre, qui a donc été l’occasion d’initier une opération collective ambitieuse, en mettant à profit les ressources du territoire. L’ensemble des participants, y compris le maire de Tours, était invité à manifester son intérêt dans la démarche de réemploi des matériaux de construction au sein du quartier du Sanitas, et plus largement sur le territoire métropolitain, par la signature d’un document symbolique : cap’ réemploi. TOURS HABITAT s’est entouré d’une équipe complémentaire, comptant Bellastock et Inddigo, une équipe constituée d’acteurs impliqués dans l’expertise de déconstruction, réemploi et économie circulaire, de démarches collaboratives et la maîtrise de la qualité environnementale.
Il y a 4 ans et 266 jours

Visitez le chantier du Grand Palais Ephémère le 5 novembre prochain

En partenariat avec le CNDB, le Forum International Bois Construction organise des visites du Grand Palais Ephémère le 5 novembre prochain. Le soir-même, au Pavillon de l’Arsenal, l’architecte Jean-Michel Wilmotte présentera son Grand Palais Ephémère à l’occasion de la conférence de presse de lancement de la 10e édition du Forum. Face au dérèglement climatique, la construction bois et biosourcée suscite l’espoir. Pour la première fois, le Grand Palais accueille un congrès international dédié à ce sujet dans un bâtiment identique à lui par sa surface et sa disposition. Le Grand Palais Ephémère avec sa charpente en bois crée un environnement exceptionnel et parfaitement adapté au Forum. Il est actuellement en construction sur le Champs-de-Mars et instaure un dialogue respectueux avec la grande dame de fer de la Révolution industrielle. Inscription  
Il y a 4 ans et 266 jours

Lignotrend obtient l’or pour ses panneaux acoustiques en bois

Le nouveau panneau acoustique en bois véritable Ligno Acoustique nature:3D de Lignotrend a reçu l’or du prix de design international Focus Open 2020. Un design unique, composé de lames de différentes hauteurs et largeurs, donne au Ligno Acoustique nature:3D un effet original et dynamique. Grâce à l’habile agencement de ses lattes en bois de chêne ou de sapin blanc sans nœud et à ses grands éléments d’une largeur de 62,5 cm, la répétition des motifs de lames n’est pas perceptible. Les surfaces de bois filigranes présentent un aspect particulièrement naturel, uniforme et homogène. Les éléments de construction porteurs en lamellé-collé du fabricant atteignent des valeurs d’absorption αW allant jusqu’à 0,70 et 0,90 pour les habillages acoustiques. La couche d’absorption acoustique et le profil efficace des éléments expliquent de telles valeurs. Ces panneaux permettent d’atteindre pratiquement tous les objectifs d’acoustique intérieure définis, comme l’abaissement du niveau de bruit ou de réverbération, ainsi que l’amélioration de l’intelligibilité de la parole.