Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31833 résultats)
Il y a 2 ans et 60 jours

Le nouveau Catalogue Tarif Professionnel Wilo est disponible

Pour son édition 2023, le Catalogue Tarif Professionnel a gagné en ergonomie, simplicité d’utilisation et s’est enrichi de données techniques. Le Catalogue Accessoires 2023 a, lui aussi, été mis à jour.
Il y a 2 ans et 60 jours

Démarrage des travaux de Spotlight, un immeuble tertiaire indépendant de 4.000 m2, à Issy-les-Moulineaux (92)

Après une phase de démolition d’un actif acquis par AG Real Estate France en 2019, les travaux d’un nouvel immeuble démarrent en janvier. Le projet s’inscrit dans la dynamique urbaine d’Issy-les-Moulineaux, ville innovante en plein renouveau avec l’aménagement de nouveaux quartiers mixtes.
Il y a 2 ans et 60 jours

Bénéfice net en hausse pour Neoen qui veut entrer dans la cour des grands

Le producteur français d'énergies renouvelables Neoen a enregistré un bénéfice net en hausse de 10% en 2022, porté par une demande "d'électricité verte renforcée" qui lui permet d'annoncer un objectif de 20 gigawatts (GW) installés ou en construction d'ici 2030.
Il y a 2 ans et 60 jours

Hydro finalise l’acquisition de la société Hueck

Hydro a finalisé l’acquisition de Hueck le 28 février après avoir reçu l’approbation des autorités de la concurrence en Allemagne et en Autriche. L’acquisition renforce la position de Hydro Building Systems en Europe et complète sa présence sur le marché.
Il y a 2 ans et 60 jours

Retraites : le gouvernement ne veut pas renoncer à "la clause du grand-père"

Le gouvernement veut supprimer les régimes spéciaux mais seulement pour les futurs embauchés, a rappelé mercredi 1er mars le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, alors que des sénateurs LR souhaitent la suppression de cette "clause du grand-père".
Il y a 2 ans et 60 jours

La Banque de France plus optimiste pour la croissance française en 2023

Grâce à une meilleure "résistance" de l'économie qu'initialement prévu, la Banque de France écarte désormais le risque d'une récession en 2023 et devrait relever sa prévision de croissance annuelle, a indiqué mercredi 1er mars son gouverneur François Villeroy de Galhau.
Il y a 2 ans et 60 jours

Dans une favela brésilienne, un prix d'architecture pour "la maison de l'année"

A première vue, ce n'est qu'une maison comme des dizaines d'autres dans une favela brésilienne. Mais cette modeste demeure de 66m2 aux briques apparentes a remporté cette semaine un prix international d'architecture.
Il y a 2 ans et 60 jours

Mécénat de compétences - Barbara Warunek et la Fondation des Femmes

La Fondation des Femmes est une structure qui existe depuis près de 7 ans et qui apporte un soutien financer, juridique et matériel aux associations de terrain qui œuvrent en faveur de l'égalité et de la lutte contre les violences faites au femmes en France.
Il y a 2 ans et 60 jours

Bilan du marché du logement neuf en Île-de-France pour l'année 2022

L’Observatoire de l’Agence départementale d’information sur le logement de Paris (ADIL 75), a publié le mardi 28 février 2023 les principaux indicateurs relatifs au marché du logement neuf en Ile-de-France concernant l’ensemble de l’année 2022.
Il y a 2 ans et 61 jours

Et si la réforme des retraites constituait une opportunité pour renforcer les droits sociaux des femmes de l’artisanat du bâtiment ?

Depuis le 1er janvier 2022, la protection sociale obligatoire dont bénéficient aujourd’hui les conjoints collaborateurs, représentés en très grande majorité par des femmes, a perdu son caractère immuable. Une disposition de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 est venue limiter l’exercice de ce statut à 5 ans.
Il y a 2 ans et 61 jours

Les permis de construire de logements neufs poursuivent leur reflux en janvier

Le nombre de permis de construire a continué son repli en janvier, selon les données publiées mercredi 1er mars par le ministère de la Transition écologique, après un pic en 2022 largement dû à des évolutions réglementaires.
Il y a 2 ans et 61 jours

Simplification des aides financières à la rénovation énergétique : le programme OSCAR donne la parole aux artisans

OSCAR, programme d’optimisation et de simplification des CEE pour les artisans et professionnels de la rénovation, présente son rapport [1] : «Simplification des CEE et Ma Prime Rénov’ : la parole aux artisans et entreprises».
Il y a 2 ans et 61 jours

Parole d'expert : Technicien Nomenclatures

Si pour vous c'est une notion assez "obscure" découvrez dans cette vidéo Julien et Olivier, tous deux experts dans leur domaine. Vous saurez tout sur les missions et les qualités nécessaires pour être un bon technicien nomenclatures.
Il y a 2 ans et 61 jours

Dormakaba lance KTV Atrium Flex, les premières portes tournantes à propulsion électromagnétique directe

En associant design, lumière et fonctionnalité, dormakaba innove et déploie constamment de nouvelles portes tournantes automatiques, semi-automatiques et manuelles, complètement vitrées.
Il y a 2 ans et 61 jours

Le concepteur-gammiste PAAL nomme Patrick Delalandre en tant que Directeur Général

PAAL, concepteur-gammiste pour menuiseries aluminium, a nommé son premier Directeur général en 65 ans d'activité. Un nouveau cap pour PAAL.
Il y a 2 ans et 61 jours

Covivio, en croissance en 2022, prévoit de gagner moins en 2023

Le groupe immobilier Covivio a atteint ses objectifs financiers en 2022, avec un revenu en croissance de 5%, et s'attend à une baisse équivalente en 2023 du fait de ventes d'actifs.
Il y a 2 ans et 61 jours

Bouygues Construction démarre les travaux de « Quai Vernets », un nouvel écoquartier en plein cœur de Genève

C’est un projet environnemental de grande envergure qui est en train de naître au cœur de Genève. Losinger Marazzi, filiale suisse de Bouygues Construction, démarre la réalisation, pour le compte de 8 investisseurs, du premier programme immobilier du canton de Genève ayant reçu le label « site 2.000 Watts ».
Il y a 2 ans et 61 jours

A Paris, le bras de fer se poursuit autour de la porte de Montreuil

"Jamais ils ne sont venus à une réunion !". Jacques Baudrier, adjoint à la construction de la maire (PS) Anne Hidalgo et élu communiste du XXe arrondissement, ne décolère pas vis-à-vis de ses propres alliés écologistes au sein de l'exécutif parisien.Depuis septembre 2022, ces derniers s'opposent frontalement au projet du promoteur Nexity adopté en 2019 par le Conseil de Paris, sous le premier mandat d'Anne Hidalgo.A l'époque, ils s'étaient abstenus mais étaient "très clairs sur les réticences", affirme l'élue EELV (ex-Générations) Nathalie Maquoi, qui assume avoir soutenu le projet, avant de "changer de position".Alors que les travaux, censés débuter en 2023, n'ont toujours pas démarré, les écologistes ont présenté dimanche leur "projet alternatif" pour la porte de Montreuil, s'attirant immédiatement les flèches des communistes: "fake news", "désinformation"...Le projet actuel a été discuté "pendant des années" et les habitants "ne peuvent pas attendre 10 ans de plus", martèlent les communistes.Fin 2021, l'exécutif parisien avait annoncé lancer la métamorphose de cette entrée populaire de l'est parisien, connue pour son marché aux puces, pour une enveloppe d'environ 100 millions d'euros.Un chantier consistant à transformer l'immense rond-point routier entre Paris et Montreuil en "place" végétalisée de 3,5 hectares, via la couverture de l'anneau situé au-dessus du périphérique, mais aussi à édifier une dizaine d'immeubles, soit 60.000 m2 de bâtiments (bureaux, commerces, services) afin d'effacer la frontière entre Paris et sa banlieue.Projet "obsolète" ?Une opération "complètement obsolète", pour Nathalie Maquoi, dont le groupe s'allie régulièrement avec l'opposition de droite pour s'opposer aux projets urbains décidés sous l'ancien adjoint à l'urbanisme Jean-Louis Missika (2014-2020).Soutenus par certaines associations (Greenpeace, FNE Environnement), les élus écologistes refusent "une muraille de béton et de bureaux" qui reviendrait à "accentuer la concentration des richesses à Paris" et donc à "renforcer les inégalités territoriales".La dalle qui doit couvrir l'anneau "coûte environ 70 millions d'euros, "nécessite énormément de béton" et "va augmenter la concentration de polluant à l'entrée et à la sortie du nouveau tunnel", assurent-ils.Autres cibles, l'hôtel prévu au-dessus du périphérique, alors que la justice a retoqué deux autres projets d'"immeubles-ponts" porte Maillot (XVIe) en raisons des risques de pollution pour les riverains, et l'abattage prévu d'environ 180 arbres.Enfin, la question des quelque 400 puciers, qui doivent intégrer une halle à 240 emplacements que la Ville rachètera à Nexity, "n'est toujours pas réglée", souligne Mme Maquoi.A la place, les écologistes proposent un réaménagement sans bâtiment, "qui peut être réalisé en trois ans", pour un coût de 35 millions d'euros, avec une piste cyclable, des murs anti-bruit, des arbres "tous les 6 m" pour le marché aux puces et une nouvelle "coulée verte"."Pas d'avancée"Ce contre-projet "ne tient pas la route", riposte le maire (apparenté PS) du XXe arrondissement, Eric Pliez, pour lequel la végétalisation poussée de l'esplanade ferait perdre "au moins 100 places pour les puciers".Le communiste Jacques Baudrier estime le projet des Verts "infaisable" techniquement et "complètement délirant" sur le coût et le calendrier affichés : "C'est au moins trois fois plus cher", et "pas avant les élections de 2026".Alors que la porte de Montreuil fait partie des pierres d'achoppement, au sein de la majorité de gauche, des négociations sur le plan local d'urbanisme (PLU) pilotées par l'adjoint PS à l'urbanisme Emmanuel Grégoire, "il n'y a pas d'avancée" à ce stade, affirme Nathalie Maquoi.Eric Pliez, lui, n'exclut pas de renoncer à l'hôtel-pont afin d'arracher un accord, auquel cas "le permis d'aménager peut être déposé demain".Les habitants, eux, "ont l'impression d'être une monnaie d'échange dans les négociations politiques", se lamente le Collectif Porte de Montreuil qui a manifesté mercredi en faveur du projet prévu. "C'était comme si on était en train de tout repenser alors que ça fait 20 ans qu'on parle de ce réaménagement", ajoute Sarah Aguilar, une porte-parole.
Il y a 2 ans et 61 jours

Le projet de réforme des retraites examiné par les sénateurs, la droite à la manœuvre

Privé d'un vote de l'Assemblée nationale par l'obstruction des députés de La France insoumise, l'exécutif table sur le Sénat pour conférer une légitimité démocratique à une réforme dont deux-tiers des Français (66%) ne veulent pas, d'après un sondage Odoxa.La prochaine journée de mobilisation, le 7 mars, s'annonce très suivie et l'ensemble des syndicats de la SNCF appellent à une grève reconductible à partir de cette date.En attendant, le Sénat, réputé pour son climat feutré qui pourrait trancher avec les vives tensions qu'a connu l'Assemblée nationale, débute ce mardi à partir de 14H30 l'examen du texte à huis clos, en commission. Les sénateurs se retrouveront ensuite, jeudi, pour le coup d'envoi des débats dans l'hémicycle. L'exécutif a multiplié ces derniers jours les gestes d'ouverture à l'égard de la majorité sénatoriale. "Je souhaite que le Sénat puisse enrichir" le texte, a déclaré samedi Emmanuel Macron dans les travées du Salon de l'agriculture."On va écouter les propositions du Sénat et on va trouver un chemin ensemble", a abondé lundi Elisabeth Borne, dont la cote de popularité accuse une nouvelle baisse de deux points en février à 29%, selon le sondage Odoxa. La cheffe du gouvernement se dit prête, mardi dans le magazine Elle, à étudier "des bonifications" salariales pour les femmes "avant le troisième enfant", une nouvelle main tendue aux Républicains.La politique familiale est un des enjeux du vote LR. Dans un entretien, lundi, à l'AFP, le président des sénateurs du groupe, Bruno Retailleau, propose notamment "une surcote de 5%" pour les mères de famille qui auraient une carrière complète."Pas de surenchère""On ne sera pas dans la surenchère", assure le sénateur de Vendée, alors que le gouvernement a eu fort à faire avec les députés LR, notamment Aurélien Pradié, démis depuis de ses fonctions de numéro 2 des Républicains.Cela n'empêche pas le député du Lot de rester très virulent contre son parti qu'il a accusé, mardi sur France Inter, d'être "un complice du gouvernement" dans le débat sur les retraites.La droite sénatoriale peut difficilement se déjuger en ne votant pas une réforme qu'elle appelle de ses voeux depuis plusieurs années. Mais elle entend bien formaliser ses propres propositions.Bruno Retailleau a d'ailleurs annoncé sur CNews revoir la Première ministre mercredi avec Gérard Larcher, le président LR du Sénat. Les députés, empêtrés dans des débats houleux ponctués d'incidents de séance à répétition, n'ont pu examiner entièrement que deux des vingt articles du texte en deux semaines.C'est donc sur le texte du gouvernement, à peine modifié, que va plancher la commission des Affaires sociales du Sénat, sous la houlette de sa rapporteure générale Elisabeth Doineau, centriste Macron-compatible, et du rapporteur de la branche Vieillesse René-Paul Savary, le "M. Retraite" du groupe LR."CDI seniors"Seuls seront examinés mardi les amendements des rapporteurs.LR et centristes reconnaissent des "différences" entre eux sur certains sujets, comme les carrières longues ou les régimes spéciaux de retraite, mais sont confiants dans leur capacité à "les surmonter".Outre un aménagement en faveur des mères de famille, la majorité sénatoriale devrait proposer un CDI nouvelle formule pour faciliter l'embauche des seniors, afin de leur permettre d'atteindre une carrière complète.Le Sénat a "une vraie carte à jouer" par rapport à l'Assemblée nationale en se montrant comme "un contrepouvoir responsable et respectueux des sensibilités", souligne-t-on du côté du Petit Luxembourg.Mais, forte de près d'une centaine de sénateurs, la gauche compte bien faire entendre son opposition. Les trois groupes - PS, CRCE à majorité communiste et écologiste - présenteront ensemble leur stratégie mercredi."Nous souhaitons que les 20 articles de la loi soient traités", a affirmé le chef de file socialiste Patrick Kanner dans une interview aux Echos dimanche.L'alliance de gauche Nupes continue de mutiplier les meetings. "On lâche rien, on est là", ont scandé lundi soir les militants à Amiens.Dans la rue, le bras de fer va se durcir. L'intersyndicale a appelé "à se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour dénoncer partout l'injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes".Au Sénat, les débats prendront fin le dimanche 12 mars. Si à minuit, les sénateurs n'ont pas voté l'ensemble du texte, il sera quand même transmis en commission mixte paritaire, qui rassemble sept députés et sept sénateurs.
Il y a 2 ans et 61 jours

La France et dix États de l'UE s'unissent pour défendre l'énergie nucléaire

"L'énergie nucléaire est l'un des nombreux outils permettant d'atteindre nos objectifs climatiques, de produire de l'électricité de base et de garantir la sécurité de l'approvisionnement", affirment ces pays dans une déclaration commune signée en marge d'une réunion des ministres européens de l'Energie à Stockholm.Les 11 Etats (France, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Finlande, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) s'accordent pour "soutenir de nouveaux projets" nucléaires, basés notamment "sur des technologies innovantes" ainsi que "l'exploitation des centrales existantes".Le texte prévoit des projets communs de formation, "des possibilités de coopération scientifique accrue" et le "déploiement coordonné des meilleures pratiques dans la sécurité".Le cabinet de la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait affiché avant la réunion l'objectif de "créér une alliance du nucléaire (...) et d'envoyer un signal fort dans les différentes négociations européennes".Paris avait déjà remporté une victoire mi-février avec la proposition de la Commission européenne de considérer comme "vert" l'hydrogène produit à partir d'un mix électrique comportant du nucléaire, sous certaines conditions.Désormais, la France défend la prise en compte de cet "hydrogène bas carbone" dans un texte en discussions fixant pour chaque Etat européen des objectifs d'hydrogène renouvelable dans l'industrie ou les transports. Plusieurs Etats, dont l'Allemagne et l'Espagne, y sont totalement opposés. Dans le cadre d'une réforme du marché européen de l'électricité, la France préconise par ailleurs des contrats de longue durée à prix garanti, y compris au bénéfice de la production nucléaire, ce que refuse Berlin.Energie "stable""Le nucléaire représente 25% de notre production électrique européenne, émet moins de carbone que l'éolien et le photovoltaïque", avait martelé lundi Mme Pannier-Runacher, y voyant un outil "complémentaire" des renouvelables "pour atteindre la neutralité carbone" visée par l'UE en 2050. "Nous devons unir nos forces" pour innover et "développer de nouvelles installations", avait-elle plaidé."Etats-Unis, Royaume-Uni, Corée du Sud, Chine, Inde et même Japon envisagent le nucléaire comme moyen important de décarboner leur économie. Nous devons être sur un pied d'égalité", a-t-elle souligné.La Pologne, qui mise sur le nucléaire pour se désengager du charbon, et la République tchèque avaient salué dès lundi ce projet d'"alliance", même si ce terme n'a pas été retenu dans la déclaration finale."Les renouvelables peuvent s'avérer instables. Il faut une énergie stable et durable, faiblement carbonée: nous n'en connaissons qu'une, le nucléaire", a observé le ministre tchèque Jozef Sikela.Les onze pays signataires sont les mêmes qui soutenaient fin 2021 la reconnaissance du caractère "durable" du nucléaire, énergie n'émettant pas de CO2, dans la "taxonomie" européenne, une labellisation verte permettant de faciliter certains investissements. Ils avaient obtenu gain de cause dans le texte finalement adopté mi-2022, au grand dam des antinucléaires.La Suède, dont l'actuel gouvernement est pro-nucléaire, n'a pas signé la déclaration de mardi, étant contrainte à la neutralité durant les six mois de sa présidence du Conseil de l'UE. Elle s'est néanmoins montrée accommodante. "Nous respectons le fait que les Etats choisiront des solutions différentes pour leur transition, le but essentiel étant de se passer des énergies fossiles", a insisté la ministre Ebba Busch.L'initiative de la France intervient à l'heure où le modèle énergétique allemand, basé sur des importations de gaz bon marché, est mis à mal par la guerre en Ukraine et les efforts de l'UE pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.L'hostilité de Berlin à l'atome est partagée notamment par l'Autriche et le Luxembourg."Pour gagner la course contre le changement climatique, nous devons être rapides. Les nouvelles centrales nucléaires, c'est 15 ans de construction, deux à trois fois plus cher que l'éolien et le solaire. C'est de l'idéologie, pas du pragmatisme", a déclaré lundi le ministre luxembourgeois Claude Turmes. "Il faut se concentrer sur les solutions disponibles, bon marché, sans effets indésirables, sans danger: les énergies renouvelables", a abondé la ministre autrichienne Leonore Gewessler.
Il y a 2 ans et 62 jours

Léger rebond de la consommation en France, réfréné par l'inflation

Après un fort recul de 1,6% en décembre, les dépenses de consommation des ménages en biens ont "nettement" augmenté de 1,5% en janvier, un rebond attribué par l'Institut national de la statistique à la forte consommation d'énergie (+4%) "par contrecoup du chèque énergie".Ce chèque attribué par l'Etat aux ménages les plus modestes ayant déjà été versé, la hausse des dépenses en électricité et gaz s'explique par une part moindre prise en charge par les administrations publiques, et donc une part plus importante supportée par les ménages.L'envoi d'un chèque énergie exceptionnel à 12 millions de ménages modestes, d'un montant de 100 à 200 euros, a débuté le 12 décembre dernier et s'étalait jusqu'à début février."La consommation effective des ménages en électricité comme en gaz est quant à elle en recul en janvier", souligne l'Insee."Trompe-l'oeil"De fait, "c'est une hausse en trompe-l'oeil. Le rebond n'est pas aussi fort que ce que le chiffre global laisse penser", a commenté Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, interrogée par l'AFP.Si la consommation de biens fabriqués (1,3%) - période de soldes oblige - et la consommation alimentaire (0,6%) se sont également inscrites en hausse en janvier, la forte hausse des prix à la consommation a continué de peser."On aurait eu un rebond plus significatif de la consommation" s'il n'y avait pas eu l'inflation, a souligné l'économiste.L'inflation est remontée à 6,2% sur un an en février, après 6% en janvier et un léger tassement à 5,9% en décembre.Cette hausse s'expliquerait par l'accélération des prix de l'alimentation et des services, tandis que les prix de l'énergie ralentiraient, selon l'Insee.Depuis le décollage des prix à la consommation en 2022, sous l'effet des perturbations des chaînes d'approvisionnement post-Covid puis de la guerre en Ukraine, le taux d'inflation a renoué avec des niveaux inédits depuis les années 1980.Il devrait refluer progressivement à 5% en juin, pronostique l'Insee.Dans le détail, les produits alimentaires se sont renchéris en février de 14,5% sur un an après avoir progressé de 13,3% en janvier. Les prix des services ont aussi progressé plus rapidement qu'en janvier (+2,9%), du fait du rebond des prix des services de transport. Avec la fin des soldes d'hiver, la hausse des prix des produits manufacturés s'est accélérée aussi (+4,6%).Enfin, la croissance du coût de l'énergie a ralenti nettement (14% sur un an, après 16,3% en janvier), la revalorisation de 15% des tarifs réglementés de l'électricité au 1er février étant atténuée par le repli des prix des produits pétroliers.Croissance ralentieEn raison de cette hausse du plafond du bouclier tarifaire décrété par l'Etat, "le choc énergétique se répercute maintenant sur les ménages en France", plus tardivement que dans d'autres pays européens, a constaté Charlotte de Montpellier.Et pour l'alimentaire, de nouvelles hausses de prix sont à prévoir dès mars, à l'issue des négociations commerciales entre grandes surfaces et leurs fournisseurs de l'agro-industrie."Ce contexte d'inflation va rester sur les prochains mois et continuera d'avoir un impact sur la consommation", affectant du coup la croissance, a estimé l'économiste d'ING.L'Insee table sur une progression de 0,2% du produit intérieur brut (PIB) de la France sur chacun des deux premiers trimestres de 2023.La progression de l'activité économique avait ralenti à 0,1% au quatrième trimestre de l'année 2022, déjà pénalisée par une consommation des ménages en berne (-1,2%), selon l'institut qui a confirmé mardi une première estimation.Bénéficiant notamment de la suppression de la contribution à l'audiovisuel public et d'une légère hausse du salaire moyen, leur pouvoir d'achat a toutefois progressé grâce à une augmentation du revenu disponible brut (0,8% une fois prise en compte la composition des foyers, selon la mesure appelée "par unité de consommation").Sur fond d'inflation, les ménages préfèrent toutefois épargner, faisant progresser le taux d'épargne à 17,8%.Sur l'ensemble de 2022, la croissance avait atteint 2,6%.
Il y a 2 ans et 62 jours

La Cour des comptes demande plus de clarté sur les taxes foncières

Avec un rendement de 35,3 milliards d'euros en 2021, les taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties sont "un pilier de la fiscalité locale", rappellent les magistrats financiers dans des "observations définitives".Appliquées à près d'un Français sur deux, les taxes foncières se caractérisent par "la complexité du calcul de leur assiette, fondée sur des valeurs locatives cadastrales anciennes et marquée par de nombreux dispositifs d'abattement et d'exonération", ajoutent-ils."L'établissement du montant des taxes foncières a longtemps reposé sur des paramètres déterminés à partir des conditions du marché locatif datant de 1961 pour les propriétés non bâties et de 1970 pour les propriétés bâties", regrette l'institution de la rue Cambon.Une actualisation des valeurs locatives des locaux professionnels a bien eu lieu mais la mise à jour de ces valeurs déconnectées du marché locatif actuel se fait toujours attendre pour les locaux d'habitation et industriels.Un retard qui "fragilise les fondements des taxes foncières et nuit à l'équité de traitement des contribuables", juge la Cour.Avant d'engager la mise à jour des valeurs locatives des 52,6 millions de locaux d'habitation en France, les magistrats financiers suggèrent de "dresser à court terme un bilan de la révision menée sur les locaux professionnels, afin d'en tirer des enseignements".Plus généralement, ils appellent l'Etat à préparer cette actualisation en partenariat avec les collectivités locales, "pour leur permettre de mesurer (son) impact sur leurs recettes de taxes foncières".Toujours dans une optique de transparence, la Cour des comptes recommande de "fournir aux décideurs locaux des informations statistiques précises sur la nature des contribuables assujettis aux taxes foncières dans leur commune (particuliers, entreprises,...)" et de "publier annuellement le rapport relatif au coût des mesures d'exonération et d'abattement d'impôts directs locaux prévu" dans la loi de finances pour 2017.S'il est "en hausse", le coût des "nombreux" dispositifs d'abattements, d'exonérations et de dégrèvements est "difficile à reconstituer et le suivi du nombre de bénéficiaires concernés s'avère déficient", déplore la Cour, qui chiffre la facture des seuls abattements à 2 milliards d'euros pour l'Etat en 2021, contre 113 millions d'euros en 2016.
Il y a 2 ans et 62 jours

Sono Motors abandonne son projet de voiture solaire "Sion"

"Sono Motors s'engage à se concentrer exclusivement sur l'activité solaire pour les clients B2B et a mis fin au programme de voitures particulières de Sion", a indiqué la start-up, qui abandonne son projet mené depuis 2022.Sono Motors prévoyait la construction d'une flotte de voitures familiales à la carrosserie noire, couvertes de 456 cellules photovoltaïques pour offrir de l'autonomie supplémentaire.L'entreprise se prévalait d'une autonomie de 305 km pour chaque voiture, grâce à une batterie électrique ainsi que d'une autonomie supplémentaire de 112km en moyenne par semaine grâce à l'énergie solaire.Sono Motors va finalement se concentrer uniquement sur l'intégration de sa technologie solaire sur des véhicules tiers. Elle compte parmi ses clients Mitsubishi Europe, Chereau et deux filiales de Volkswagen.La décision a été motivée par "l'instabilité persistante des marchés financiers", a expliqué M. Hahn, alors que l'essentiel de ses dépenses concernent le programme Sion.La start-up munichoise va revendre le programme, et ainsi licencier 300 employés. Introduit en bourse de New York en 2021, ce fournisseur de solutions de mobilité solaire, notamment des panneaux solaires pour la carrosserie déclare compter sur 23 clients de l'industrie du transport et emploie 418 personnes dans le monde, dont 70% d'ingénieurs."Ce fut une décision difficile et malgré plus de 45.000 réservations et précommandes pour le Sion, nous avons été contraints de réagir à l'instabilité persistante des marchés financiers et de rationaliser nos activités", a déclaré Laurin Hahn, PDG de Sono Motors.La moitié des clients qui avaient réservé leur Sion avaient déjà versé un acompte moyen de 2.225 euros, qui devait permettre de financer le développement du modèle.Pour les indemniser, Sono Motors à annoncé un plan de remboursement en "plusieurs versements", ainsi qu'un "bonus" reversé "au cours des deux prochaines années".Le tarif final de la voiture devait s'élever à 25.000 euros. La jeune marque envisageait d'en produire plus de 250.000 au cours des 6 prochaines années.Cet échec, malgré une aide financière de l'Union européenne, illustre les difficultés de ce secteur de l'industrie automobile à émerger. Le mois dernier, la start-up hollandaise Lighyear annonçait elle aussi la fin de son projet de berline solaire.
Il y a 2 ans et 62 jours

Sluishuis : un immeuble résidentiel emblématique pour accueillir Amsterdam IJburg

Pour le verre, c'est le Thermobel iplus d'AGC avec un intercalaire isolant supplémentaire, double et triple, qui a été choisi. La façade caractéristique en porte-à-faux au-dessus de l'eau est équipée d'un verre résistant au feu pédestre Pyrobel EI60.
Il y a 2 ans et 62 jours

AEG poursuit le développement de sa gamme Subcompact avec trois nouveaux outils professionnels

Nouvelle technologie moteur & compacité extrêmeLes outils de la gamme SUBCOMPACT sont équipés de la toute dernière technologie moteur Brushless à rotor extérieur, une exclusivité AEG. La conception de ce moteur a permis de réduire considérablement la taille des outils sans faire aucun compromis sur les performances des machines. La dimension du moteur est réduite de 60%*, son diamètre de 27% et sa longueur de 24%, entraînant une compacité et une diminution importante du poids de l’outil. Plus petits, plus légers, ces outils garantissent à l’utilisateur de travailler sans fatigue, plus longtemps et plus facilement, y compris dans les endroits les plus difficiles d’accès.Tous les outils de la gamme SUBCOMPACT sont compatibles avec l’ensemble des batteries PRO 18V AEG.*vs moteur 18V AEG standard.Scie sabre “une main” Brushless SUBCOMPACT 18V : puissance, compacité et polyvalenceGrâce à son moteur Brushless, ses 3 200 cps/min et sa course de 22 mm, cette scie sabre est idéale pour la découpe de multi-matériaux (bois, cuivre, PVC…) et garantit des coupes rapides et sans effort.Utilisable à une seule main, pour plus de praticité et de sécurité, elle dispose d’un variateur de vitesse situé sur l’interrupteur pour un réglage facile en fonction du support et un contrôle total de la découpe.Son système de fixation Fixtec™ permet le changement rapide de lame et sans outil.Son design compact et sa poignée avec revêtement Softgrip offrent une maniabilité qui combine contrôle, légèreté et liberté de mouvement pour travailler dans toutes les positions, y compris dans des zones difficiles d’accès. Pour plus de précision dans le travail, son patin est pivotant pour s’adapter aux surfaces de découpe et des LED intégrées éclairent la surface de travail pendant la coupe.Scie circulaire 165 mm Brushless SUBCOMPACT 18V : des records de puissanceCette nouvelle scie circulaire réunit toutes les fonctionnalités et performances nécessaires aux professionnels.Elle est aussi puissante qu’une scie circulaire filaire avec à son moteur Brushless et sa technologie HD-SYNC™ qui optimisent sa puissance grâce à une meilleure communication entre le moteur et la batterie.Avec ses 5 000 tr/min, elle assure des coupes rapides et sans effort dans tous types de bois. Sa lame de 165 mm de diamètre atteint une profondeur de coupe de 57 mm.Elle dispose d’un système de blocage d’arbre pour le changement rapide de la lame et d’une clé Allen qui est embarquée sur la machine.Robuste, elle est dotée d’un carter aluminium ultra résistant et d’une base en magnésium. Sa semelle inclinable est pourvue d’une graduation gravée jusqu’à 56° pour plus de précision dans le travail et une durabilité maximale.Elle dispose d’une prise aspirateur et d’une soufflerie d’éjection des poussières pour un travail impeccable et des surfaces toujours propres.Sa poignée avec revêtement Softgrip micro-texturé assure une excellente prise en main. Pour assurer un travail de qualité quel que soit le niveau de luminosité, un système de LED intégré améliore la visibilité de la ligne de coupe garantissant des coupes précises et soignées.Perceuse-visseuse d’angle Brushless SUBCOMPACT 18V : la seule référence avec un moteur Brushless du marchéElle déploie un couple de 42 Nm qui en fait la perceuse-visseuse d’angle la plus performante du marché.À sa puissance s’ajoutent une extrême compacité et un poids plume qui en font l’outil idéal pour les agenceurs et cuisinistes, notamment lorsqu’ils travaillent dans les endroits difficiles d’accès.Elle s’adapte facilement à tous types d’applications et de configurations avec ses deux vitesses allant de 0 à 500 tr/mn et de 0 à 1 900 tr/min.Conçue pour faciliter le travail des professionnels, elle dispose d’une large gâchette pour travailler à distance sans difficulté et d’un mandrin de grande profondeur pour réaliser des vissages et dévissages à bout de bras dans les endroits exigus.La poignée dispose d’un revêtement micro-texturé Softgrip pour un meilleur contrôle de l’outil ; afin d’assurer une visibilité optimale, la perceuse-visseuse d’angle SUBCOMPACT AEG est dotée d’un éclairage LED intégré.
Il y a 2 ans et 62 jours

Le futur quartier de La Cavalerie de Clermont-L’Hérault est en marche

Cette procédure est l’aboutissement de longues réflexions sur le développement urbain de Clermont-L’Hérault, initiées en 2008 lorsque le secteur de la Cavalerie est devenu constructible suite à une révision du Plan Local d’Urbanisme communal. Après une phase de concertation publique, un appel d’offres a été lancé par la commune et a désigné le groupement GGL Aménagement – Hectare comme aménageur de la ZAC, qui comprend un programme de construction de 620 logements dont 220 logements individuels et 400 logements collectifs, réalisé en plusieurs tranches.L’aménagement de ce secteur sur 16,7 hectares est stratégique pour la commune. Le Maire Gérard Bessière entend insuffler une nouvelle dynamique urbaine et sociale à Clermont-L’Hérault et faire du quartier La Cavalerie la vitrine de la ville en termes d’attractivité urbaine, de modernité et d’innovation et le trait d’union entre entrée de ville, centre historique et zone d’activité au Sud. Le projet se veut ambitieux sur le plan architectural et vertueux sur le plan environnemental. A l’instar des Folies architecturales de Montpellier, Gérard Bessière veut accueillir les nouveaux habitants dans des bâtiments singuliers et inspirants. Le quartier sera pensé suivant les principes d’un écoquartier. Un espace paysager central, véritable colonne vertébrale du projet, structurera ce « Parc Habité » et profitera à l’ensemble des Clermontais. La Cavalerie symbolisera une véritable dynamique urbaine porteuse d’intégration sociale et paysagère.Pour en savoir plus sur l’écoquartier La Cavalerie16,7 hectaresProgramme de construction : 620 logements dont 220 logements individuels et 400 logements collectifs60 000 m2 de surface de plancher20% de logements sociaux et 15% de logements abordablesInvestissement : 35 M€ (hors immobilier)7,28 M€ de participation au titre des équipements publicsDurée de la Concession : 12 ansCalendrier : Dossier de création : fin 2023Dossier de réalisation : mi 2024Obtention des autres autorisations administratives : début 2025Démarrage des premiers travaux : mi 2025Arrivée des premiers habitants : 2027
Il y a 2 ans et 62 jours

Nexity atteint ses objectifs dans un marché "en fort repli"

Le chiffre d'affaires s'est établi à 4,7 milliards d'euros l'an dernier, supérieur à l'objectif de 4,6 milliards que le groupe s'était fixé début 2022.Il recule de 2,7% par rapport à 2021, année où Nexity s'était séparé du réseau d'agences immobilières Century 21 et du spécialiste des résidences séniors Aegide-Domitys. Sans tenir compte de ces deux anciennes filiales, le chiffre d'affaires progresse de 1,7%.Nexity va proposer à ses actionnaires un dividende de 2,50 euros, comme l'année précédente.Dans la promotion de logements neufs, son coeur de métier historique, il a obtenu 18.015 réservations, 10% de moins, mais sa part de marché grimpe à 15%, mieux qu'espéré, dans un contexte général de recul très prononcé des commercialisations.Le chiffre d'affaires de cette branche augmente de 3%, à 3,39 milliards d'euros. "Notre résilience est unique dans un marché (...) en fort repli en 2022", a déclaré à la presse la PDG Véronique Bédague, qui a pris seule la tête du groupe le 1er janvier après un an et demi aux commandes en tant que directrice générale.Pour 2023, Nexity table sur un chiffre d'affaires d'au moins 4,5 milliards d'euros. Une baisse due à son recentrage sur la France, avec la cession prévue de ses activités en Pologne et au Portugal."Clairement, 2023 sera une année de transition, avec je pense une nouvelle baisse du marché du logement neuf", a dit Véronique Bédague. Le groupe anticipe une érosion temporaire de ses marges, prises en étau entre la hausse des coûts de construction et la réduction du pouvoir d'achat des acquéreurs, à cause de la forte hausse des taux d'intérêt.Il va poursuivre sa stratégie de développement de l'immobilier géré (résidences étudiantes, coworking...), qui a permis à sa branche services d'afficher un chiffre d'affaires en hause de 10%, à 938 millions d'euros. "On voit, chez nos acheteurs, que ce soit des acheteurs institutionnels ou des particuliers, qu'il y a une appétence, de plus en plus, pour tout ce qui est géré", a expliqué Véronique Bédague.La troisième branche du groupe, la promotion immobilière de bureaux, a elle souffert, avec un chiffre d'affaires en chute de 23% à 380 millions d'euros, la demande ne s'étant toujours pas relevée des conséquences de la pandémie de Covid-19.
Il y a 2 ans et 62 jours

Leader inspirant de solutions décarbonées, Rector repense son site internet pour mieux guider les professionnels du BTP

L’environnement réglementaire et les exigences des acteurs de la construction évoluent sans cesse. Pour mieux accompagner les professionnels du BTP dans leur choix de systèmes constructifs, Rector, acteur français de référence de la préfabrication béton, procède à la refonte de son site internet.Plus intuitif et doté de nouvelles rubriques, il offre un parcours client en phase avec leurs besoins et les enjeux du marché. De plus, ce dernier a été conçu pour minimiser son empreinte carbone afin d’être en adéquation avec les engagements RSE de l’entreprise.Les besoins du client au cœur du parcours utilisateurSuite à l’évolution du marché et des réglementations, Rector a souhaité que son nouveau site internet place les besoins de ses clients au cœur de la navigation et la recherche afin de mieux les orienter vers des systèmes constructifs adaptés.Ainsi, dès la page d’accueil, la recherche de solutions est organisée à partir de leurs grands enjeux – RE2020, bas carbone, thermique, acoustique, sismique, feu, biosourcé – en leur fournissant les informations essentielles pour comprendre et mieux appréhender les réglementations.Pour chacune des thématiques abordées, Rector présente, à la suite, ses systèmes et produits adaptés. En une seule page, le visiteur s’informe sur les règles à prendre en compte et sur les produits Rector !Pour guider les professionnels du BTP encore plus facilement vers les systèmes de la marque, le nouveau site internet propose également une recherche par type de projets pour :le résidentiel neuf : maisons individuelles, maisons individuelles groupées et logements collectifs.le non résidentiel neuf : Etablissements Recevant du Public, bureaux /commerces/ parkings, logistique et industries.la rénovation : rénovation de planchers, extensions et surélévations.Grâce à cette nouvelle structuration des pages et à une navigation optimisée, le nouveau site internet de Rector gagne en intuitivité.rector.fr, vitrine de la démarche RSE du groupeEn plus d’être un véritable outil de présentation de l’offre globale de la marque (produits, systèmes et services), le nouveau site de Rector se doit d’être également le reflet de la démarche RSE, entamée depuis deux ans, par le groupe.Une nouvelle rubrique « RSE » présente les enjeux, les axes stratégiques et les actions concrètes de Rector avec notamment :les innovations bas carbone développées pour mieux construire ensemble,l’obtention du label RSE Engagé niveau « confirmé » par l’AFNOR qui fait de Rector le premier industriel du béton à être distingué.Enfin, le nouveau site internet de Rector a été conçu pour réduire son empreinte carbone par rapport à l’ancienne version, tout en assurant un accès complet à l’information. Rector a ainsi :choisi un hébergeur qui utilise des énergies renouvelables (78% actuellement avec un objectif de 100% en 2025),hébergé toutes les vidéos sur YouTube afin d’alléger le site,favorisé le système de pagination classique au détriment des scrolls à l’infini.Le tout pour offrir une navigation rapide, performante et en phase avec les ambitions de l’entreprise.https://www.rector.fr/
Il y a 2 ans et 62 jours

Le Paris de 2040, objet de rudes négociations dans la majorité d'Hidalgo

L'actuelle version de ce document technique, texte de référence pour accorder ou non un permis de construire et guider l'aménagement d'une ville pour une décennie minimum, date de 2006.L'équipe de la maire PS Anne Hidalgo veut voir sa nouvelle version, baptisée "PLU bioclimatique" en ce qu'elle doit permettre l'adaptation au changement climatique, entrer en vigueur en 2024.Pour cela, l'adjoint socialiste à l'urbanisme, Emmanuel Grégoire, doit rassembler les alliés écologistes et communistes autour d'un accord, étape préalable pour se présenter comme le candidat légitime à la succession d'Anne Hidalgo en 2026.Le compromis doit être entériné lors d'un Conseil de Paris extraordinaire mi-avril, même si le cabinet du premier adjoint se laisse "le premier semestre". Ce dernier ne veut pas s'épancher sur des négociations qui "avancent bien".Ecologistes et communistes, en revanche, affichent leurs propositions et concessions afin de faire monter les enchères.Les hauteurs en questionAinsi, les écologistes, adversaires d'une densification trop poussée comme d'une ville verticale, "ont accepté les principes des surélévations pour faire du logement social", indique à l'AFP l'élu EELV Emile Meunier.Dans la ville façonnée par le bâti haussmannien de six étages, les immeubles pourront atteindre "neuf étages dans les rues les plus larges", selon M. Meunier, président de la commission urbanisme.L'adjoint PCF à la construction, Jacques Baudrier, se veut rassurant. "On ne souhaite pas surélever partout: souvent c'est d'un étage, ce qui n'est pas énorme, et que pour du logement".Les écologistes veulent en échange ancrer "la limite de 37 m" de hauteur "et nos partenaires de la majorité ne veulent pas", déplore Emile Meunier, qui pense à la dernière grande friche de Bercy-Charenton (XIIe).Les écologistes sont "assez conservateurs", tacle le président du groupe communiste, Nicolas Bonnet-Oulaldj, pour qui "il faut continuer à construire la ville", grâce aux dents creuses et aux surélévations, afin d'atteindre l'objectif fixé de 40% de logement public en 2035.Les deux alliés s'écharpent également sur le réaménagement de la porte de Montreuil (XXe), pour lesquels les écologistes viennent de proposer un contre-projet sans nouveau bâtiment."On est prêts à un certain nombre de concessions, mais Montreuil cristallise notre colère", bouillonne Jacques Baudrier, favorable aux bâtiments du promoteur Nexity, notamment un hôtel au-dessus du périphérique qui suscite l'ire des écologistes. Tout comme les projets d'"immeubles-ponts" de la porte Maillot (XVIe), retoqués par la justice en raison des risques de pollution.Bureaux : stop ou encore ?Les Verts, opposés aux autres grands projets urbains remontant au premier mandat d'Anne Hidalgo, quand Jean-Louis Missika était adjoint à l'urbanisme (Tour Triangle, gare d'Austerlitz), réclament aussi une diminution de 20 à 15 millions de m2 des surfaces de bureaux dans la capitale.Alors que les communistes souhaitent encore en créer "là où il y a des besoins, dans le nord et l'est", afin de rééquilibrer l'offre avec l'ouest parisien, explique Jacques Baudrier.Les deux alliés s'accordent sur les préemptions, moyen pour les écologistes de créer du logement social sans densifier la ville. Les communistes demandent que le budget alloué passe de 200 à 500 millions par an. Et les espaces verts ? Là aussi, plusieurs pierres d'achoppement : outre les constructions aux abords du périphérique, la petite ceinture, cette ligne ferroviaire désaffectée et aménagée pour la promenade sur certains tronçons, revient dans le débat.Les écologistes exigent son classement en zone urbaine verte afin de protéger ses 50 hectares qu'ils considèrent comme "la principale réserve de biodiversité de Paris". Mais les communistes y voient un "risque d'irréversibilité" pour une infrastructure potentiellement réutilisable pour le fret.Pour autant, les communistes ne veulent pas passer pour "le groupe qui soutient la bétonisation" et proposent une liste de 40 sites - dont de nombreux parkings aériens - à végétaliser. Un accord est-il possible d'ici avril ? "Il faut y arriver", dit Emile Meunier.
Il y a 2 ans et 62 jours

La Chine a accéléré sur les centrales au charbon en 2022

Les capacités de production d'électricité à partir de charbon que le géant asiatique a commencé à construire en 2022 étaient six fois supérieures à celles du reste du monde, d'après ce rapport.Cette étude a été réalisée par le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un institut de recherche basé en Finlande, et l'ONG américaine Global Energy Monitor (GEM)."La Chine continue d'être l'exception par rapport à la tendance mondiale actuelle qui est au déclin de la construction de centrales au charbon", note Flora Champenois, analyste chez GEM."La vitesse à laquelle les projets ont progressé en 2022, de l'obtention des permis jusqu'à la construction, était hors norme", juge-t-elle.La Chine est, en valeur absolue, l'un des principaux émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique, comme le dioxyde de carbone (CO2).Le président Xi Jinping s'est engagé à ce que le pays atteigne le pic de ses émissions de CO2 entre 2026 et 2030 puis la "neutralité carbone" d'ici 2060.Ces promesses sont considérées essentielles pour maintenir la hausse de la température mondiale bien en dessous de deux degrés.Mais même si la Chine honore ses promesses, l'expansion actuelle des centrales électriques au charbon rendra le respect de ces engagements "plus compliqué et coûteux", note l'étude.Cercle vicieuxAu total, selon le rapport, 106 gigawatts (GW) de nouveaux projets ont été approuvés en 2022 - soit l'équivalent de deux grandes centrales au charbon par semaine.La Chine dépend du charbon pour près de 60% de son électricité.La plupart des nouveaux projets de centrales ont été approuvés par des provinces frappées au cours des deux dernières années par des pénuries d'électricité dues à des vagues de chaleur record.Un cercle vicieux, car l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre accélère le changement climatique et entraîne à son tour une augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, selon la plupart des scientifiques.Le gros des approbations a débuté lorsque le gouvernement a annoncé en mai 2022 un investissement de 10 milliards de yuans (1,4 milliard d'euros) dans la production d'électricité à partir de charbon."C'est la même dynamique que celle observée lors du précédent boom, en 2015", déclare à l'AFP Lauri Myllyvirta, analyste du CREA. "Personne ne sait combien de temps les vannes resteront ouvertes, donc les collectivités locales se dépêchent de faire passer le maximum de projets possible."L'idée des autorités est que ces nouvelles centrales puissent servir d'appoint pour garantir un approvisionnement en électricité stable en cas de défaillance des énergies renouvelables."Idée fausse"Toutefois, face à l'augmentation de la demande en électricité en Chine, certaines provinces comme le Guangdong (sud) ou le Jiangsu (est), où les nouvelles centrales au charbon se multiplient, sont "à la traîne" en matière d'investissements dans les énergies propres, selon l'étude.Le géant asiatique a intensifié ses investissements ces dernières années dans les renouvelables (notamment le solaire, l'éolien, l'hydroélectrique) et les centrales nucléaires.Si cette croissance continue de s'accélérer et que la demande d'électricité se stabilise, "les ajouts massifs de nouvelles capacités de production au charbon ne signifient pas nécessairement que l'utilisation du charbon ou que les émissions de CO2 dans le secteur de l'électricité augmenteront", souligne ainsi le rapport.Les projets d'énergie renouvelable en Chine ont cependant des difficultés à obtenir un accès aux terrains nécessaires et dans certaines régions, le réseau ne peut absorber toute l'énergie produite, a déploré en février le chef de l'Association chinoise de l'industrie photovoltaïque.Toutefois, "la principale idée fausse que l'on peut avoir est que l'augmentation des renouvelables entraîne forcément un recul du charbon", déclare à l'AFP Li Shuo, un militant de Greenpeace Chine."C'est le cas dans le reste du monde, mais les besoins de la Chine en matière de sécurité énergétique (sont tels qu'ils) entraînent une croissance simultanée de l'éolien, du solaire et du charbon."
Il y a 2 ans et 62 jours

Macron défend sa réforme des retraites et appelle le Sénat à "enrichir" le texte

"J'ai vu (que) le Sénat voulait faire avancer les choses sur la politique familiale et les droits des femmes. Je pense que le gouvernement abordera (ce débat) avec de l'ouverture et de la volonté d'engager pour bâtir une majorité derrière ce texte", a poursuivi le chef de l'Etat.Il a encore fait observer que le Sénat, à majorité de droite, avait dans le passé "plusieurs fois porté des réformes qui étaient assez proches de celle d'aujourd'hui".Le texte sur la réforme des retraites doit être examiné à partir de mardi par les sénateurs, dix jours après des débats houleux à l'Assemblée qui n'ont pu être menés à terme.Dans un entretien au Parisien paru samedi soir, le patron du groupe Les Républicains à la chambre haute, Bruno Retailleau, a indiqué "souhaiter voter (le texte), après l'avoir modifié", afin notamment de "ne pas creuser les déficits, mais parvenir à les combler"."Nous comptons proposer au gouvernement deux options: soit une surcote de 5 % pour les mères de famille qui auraient atteint à la fois une carrière complète et l'âge légal, soit un départ anticipé à 63 ans", a ajouté M. Retailleau, évoquant également l'idée d'un "contrat de fin de carrière qui serait exonéré de cotisations familiales" pour les salariés âgés d'au moins 60 ans.Le président de la République, qui s'exprimait en marge d'une visite au Salon de l'agriculture à Paris, mettait fin à une discrétion médiatique observée depuis le début des débats sur la réforme.Il a au contraire longuement défendu son projet, toute la journée de samedi, auprès des nombreux badauds qui l'ont interrogé sur le sujet, parfois de manière vive."Je n'ai pas trouvé de colère chez nos compatriotes", a-t-il toutefois assuré, en disant percevoir "de l'inquiétude"."C'est aussi ça qui s'exprime dans les manifestations sur les retraites : quand on écoute les gens, c'est pas la retraite, le sujet. C'est le travail et les conditions de travail", a poursuivi Emmanuel Macron, en estimant que "beaucoup de gens qui manifestent, c'est la perspective de leur carrière, c'est 'est-ce que mon travail me paye assez ou pas?'"."Il y a un sentiment d'injustice", a-t-il encore considéré.
Il y a 2 ans et 62 jours

Plan sobriété, acte 2 : réunion de travail "Grands commerces et activités tertiaires"

Cette réunion a été l’occasion d’effectuer un premier bilan à la fois des consommations énergétiques et de l’effet des mesures mises en place cet hiver pour renforcer les économies d’énergie des activités et surfaces tertiaires. Cela a été tout l’objet des retours d’expériences demandés aux acteurs de la grande distribution, des centres commerciaux et d’autres surfaces tertiaires.La tenue de ce groupe de travail a été l’occasion de rappeler les enjeux singuliers liés à ces secteurs les activités marchandes représentant près de 45% des consommations du secteur tertiaire, soit 100 TWh (dont 30 TWh pour les grandes surfaces). Ce sont également des activités qui sont au cœur du quotidien des Français et qui peuvent permettre de faire évoluer les comportements.Dans ce cadre, il a été fait référence aux travaux menés durant l’hiver autour de l’association des enseignes de la grande distribution (PERIFEM), qui a organisé les discussions des grandes et moyennes surfaces, et qui a annoncé des mesures communes pour les enseignes de grande distribution, adoptées à leur tour par une quarantaine de fédérations représentatives du commerce. Ces mesures incluent notamment :L’extinction automatique des enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin ;La systématisation de la baisse d’intensité lumineuse :Avant l’arrivée du public : diminution de l’éclairage de la surface de vente de 50% ;Pendant la présence du public, diminution de l’éclairage de la surface de vente de 30% sur les périodes critiques de consommation.La gestion plus sobre des besoins en énergie via, par exemple, la coupure du renouvellement d’air la nuit ou le décalage de la production de glace.Ce protocole de mesures ont déjà eu des résultats importants et devraient permettre d’économiser 1 TWh sur l’année, soit 7% de la consommation énergétique du secteur des grandes enseignes de distribution.En complément, le 14 décembre 2022, à la suite d’un point d’étape avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, une grande campagne de sensibilisation en magasin, visant à encourager le public aux économies d’énergie a été lancée dans le prolongement de la Campagne du Gouvernement : « Chaque geste compte ».La réunion a également été l’occasion de présenter les travaux qui ont été lancés par le Plan bâtiment durable qui fédère un large réseau d’acteurs du bâtiment et de l’immobilier. Dans le cadre de ce groupe de travail, son action permet notamment :de rassembler des retours d’expériences et des données sur les mesures de sobriété, en coopération avec l’ADEME et l’IFPEB, pour objectiver l’efficacité réelle des mesures et identifier les meilleures pratiques ;de valoriser et communiquer autour des bonnes pratiques ;d’animer avec La Poste une task force sur les enjeux spécifiques du « petit tertiaire ».Les premiers résultats de cette action devraient être disponibles au premier semestre 2023. Ils permettront de faire connaître les meilleures pratiques et que l’information circule bien durant l’été pour assurer une préparation idoine de l’hiver. Ces initiatives ont pour objectif de communiquer au mieux auprès des commerces et des gestionnaires de surface tertiaire. Elles viendront s’ajouter au programme « baisse les Watts », lancé en novembre 2022 et dédié à l’accompagnement TPE/PME pour mieux maîtriser leur consommation d’énergie.Les deux ministres ont salué les efforts entrepris par les acteurs et ont appelé à inscrire cette mobilisation dans la durée, afin de tenir l’objectif de 10% de réduction de consommation d’énergie d’ici deux ans. Tous les participants ont indiqué partager avec conviction cette ambition. Ils ont fait état de leur volonté de le faire, à la fois par conviction, ainsi que pour répondre aux aspirations de nombreux de leurs salariés et de leurs clients.Cette réunion a également permis de revenir sur les règlementations, qu’elles soient en vigueur ou à venir, qui nécessitent un travail de tous les instants, de l’Etat comme des acteurs privés.Ainsi en est-il du « décret tertiaire » notamment, qui imposera une baisse de 40% de la consommation énergétique d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050. Ce dispositif fait l’objet d’un travail au quotidien entre les ministères et les représentants des secteurs tertiaires pour parvenir à des mécanismes à la fois ambitieux et opérationnels.Ainsi en est-il également des décrets qui imposent :la fermeture des portes des magasins climatisés ou chauffés sous peine d’une amende de 750 €.la fin des terrasses chauffées ou climatisées en extérieur, sous peine d’une amende de 1500€, voire 3000€ en cas de récidive.Au global, la réunion du groupe de travail « grands commerces et activités tertiaires » a été, pour les ministres et les participants, l’occasion de faire un triple constat : d’abord, celui de la mobilisation et du volontarisme des secteurs concernés, ensuite, celui de la nécessité d’anticiper les enjeux estivaux, comme la ventilation et la climatisation, et enfin, celui des marges de manœuvre qui restaient déployables pour rendre pérenne l’effort de sobriété énergétique.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Le plan sobriété mis en œuvre par les enseignes de grande distribution a permis d’économiser plus de 10% d’énergie cet hiver. Ces mesures très concrètes de maîtrise de l’éclairage et du chauffage ont été mises en œuvre de manière systématique dans les enseignes. Nous engageons la filière à pérenniser et amplifier ces mesures, pour que les Français aillent faire leurs courses dans des espaces respectueux de l’environnement et engagés pour la transition énergétique. »Pour Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : « L’engagement des grandes surfaces commerciales est fondamental pour parvenir à atteindre une réduction substantielle de notre consommation énergétique, et donner l’exemple pour le reste du commerce comme des activités tertiaires. Nous travaillons avec les acteurs au quotidien, aussi bien sur les règlementations que sur les moyens techniques et opérationnels qui permettront d’atteindre les objectifs d’efficacité énergétique. »
Il y a 2 ans et 63 jours

Nouveau record de projets d'investissements étrangers en France en 2022

Le nombre de ces projets dans lesquels la part des capitaux étrangers est majoritaire s'est élevé à 1.725, soit 7% en plus par rapport à 2021, qui était déjà un plus haut historique, a rapporté l'agence chargée de promouvoir le site France auprès des investisseurs étrangers.Ces décisions d'investir ont permis la création ou le maintien de 58.810 emplois, un chiffre en hausse de 31% sur un an si l'on tient compte tient compte des CDI intérimaires, principalement créés par les sociétés Manpower et Randstad."Hors CDI intérimaires, les emplois induits ont augmenté de 7% en 2022", précise dans son communiqué Business France, qui ne recense pas les montants investis pas toujours communiqués par les entreprises."C'est très positif, parce qu'il y avait une inconnue sur l'année 2022 avec tous les soubresauts que l'économie mondiale a connus", a déclaré à l'AFP le directeur Business France Laurent Saint-Martin. D'après lui, "ces bons résultats viennent récompenser une cohérence d'ensemble sur l'attractivité du pays".Si les années précédentes avaient montré que les réformes fiscales et du marché du travail avaient permis d'attirer plus d'investisseurs, "on ne savait pas encore comment la France était perçue au milieu des tempêtes", a observé le directeur de Business France dans une allusion à la crise sanitaire et aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a lui aussi salué cette "année record", se félicitant que "la France attire plus que jamais et crée des emplois". "La politique conduite depuis 6 ans porte ses fruits !".Inflation plus faibleSe félicitant aussi "d'excellents chiffres", le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a lui salué dans un communiqué "la constance de nos alliés et amis américains, allemands et britanniques dans leurs choix d'investissement, traduisant ainsi leur confiance dans la capacité d'innovation et de création de la France."Les Etats-Unis ont en effet repris l'an dernier la tête du classement, avec 280 projets, devant l'Allemagne (256). Et les investisseurs américains sont de loin en tête en nombre d'emplois maintenus ou créées, avec 29% du total contre seulement 12% pour les projets allemands.Les créations d'établissements comptent pour la moitié des projets d'investissement mais seulement pour 29% des emplois créés, tandis que les extensions de sites existants représentent 46% des projets mais les deux tiers des emplois, le reste étant constitué par des reprises de sociétés par des investisseurs étrangers.Plus de quatre projets industriels sur cinq (81%) sont des extensions, "une preuve de la confiance en notre économie" et en l'"efficacité de l'outil industriel français" mais aussi de la "satisfaction" à l'égard de la main-d’œuvre française, selon l'agence.Un gros quart (26%) des investissements sont réalisés dans des activités de production qui comptent pour 30% des emplois, tandis que les sièges sociaux pour la France ou l'Europe qui représentent aussi près du quart des projets ne totalisent que 11% des emplois, détaille-t-elle.Si la construction automobile décroche après une "exceptionnelle année 2021", l'aéronautique, très affectée par la crise sanitaire, redécolle avec 52 projets et un nombre d'emplois associés qui a plus que doublé en 2022. La volonté de mettre en exergue l'industrie est clairement affichée mais le secteur des services compte tout de même encore pour près de la moitié (49%) des projets et de 56% des emplois.Business France rappelle que la France est "le 1er pays de l'OCDE en termes de financement public et d'incitations fiscales pour la R&D des entreprises".Autre élément qui a contribué à l'attractivité en 2022, "la France est reconnue comme un pays qui a mieux su gérer son inflation" laquelle a été nettement inférieure à la moyenne européenne, fait valoir Laurent Saint-Martin.D'autres données sur les investissements étrangers seront publiées en amont du Sommet Choose France le 15 mai, au cours duquel le président Emmanuel Macron réunira des patrons de grands groupes étrangers, indique encore Business France.
Il y a 2 ans et 63 jours

L'attrait pour les biens immobiliers en bord de mer plus puissant que la montée des eaux

Géographe à l'Université de Bretagne occidentale (UBO), Eugénie Cazaux a commencé à s'intéresser au sujet en 2015-2016, lors d'une mission au Bureau des risques inondation et littoraux au ministère de l'Écologie.La problématique de l'érosion côtière prend alors un caractère imminent avec le cas de l'immeuble Le Signal à Soulac-sur-Mer (Gironde), menacé par l'avancée de la mer. "J'avais appris que des gens avaient continué à acheter au prix du marché dans cette résidence jusqu'en 2011-2012", raconte-t-elle à l'AFP.L'immeuble sera évacué quelques années plus tard, en janvier 2014, par arrêté de péril imminent, avant d'être détruit en février 2023."Les atouts offerts par la mer sont tellement grands qu'il y a des gens qui trouveront toujours un intérêt à faire l'acquisition de ces biens, quel que soit le degré d'exposition aux risques côtiers", assure Mme Cazaux."Achat plaisir"Pour vérifier cette intuition, la géographe a exploité la base de données nationales des transactions foncières immobilières entre 2010 et 2016, dans le cadre de sa thèse, soutenue en octobre 2022. Elle a ensuite comparé ces données aux cartes de risques d'érosion et de submersion marine, avant de compléter ses recherches par des entretiens avec des agents immobiliers, élus et responsables de collectivités locales."Un travail sans précédent à l'échelle nationale", salue Didier Vye, maître de conférences en géographie à l'Université de La Rochelle.La chercheuse a ainsi découvert toute une série de "profils d'acquéreurs" prêts à acheter "des biens immobiliers menacés à très court terme par l'érosion".Cela va des investisseurs qui font de la location saisonnière et "savent qu'ils vont rentabiliser le coût d'acquisition de leur bien sur des temps très courts", en passant par les retraités soucieux de réaliser leur rêve d'une vie en bord de mer, sans oublier les acheteurs plus aisés "qui fonctionnent à l'achat coup de coeur", décrit-elle."Aujourd'hui, il y a un très fort décalage entre l'offre et la demande sur le littoral. Si un acheteur se rétracte, il y en a dix derrière prêts à acheter au prix", raconte-t-elle en décrivant le "biais d'optimisme" d'acheteurs qui "mettent à distance le risque".Agent immobilier à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), Hervé Pinson (Côtes West Immobilier) ne dit pas autre chose: "Aujourd'hui, le problème, c'est pas de vendre, c'est de trouver le produit.""On a une bonne partie de la clientèle qui achète en connaissance de cause.Ils disent : ça sera inondé dans 30 ou 40 ans, on s'en fiche, on prend quand même", observe-t-il à l'AFP, en parlant d'"achat plaisir" pour des maisons dont le prix peut atteindre 3 millions d'euros.Pas d'effet XynthiaMême après le passage de Xynthia en février 2010 (53 morts), Mme Cazaux n'a pas réussi à trouver d'influence de la tempête sur les prix de l'immobilier dans les zones touchées de Charente-Maritime."Les prix n'ont jamais baissé", dit-elle. "Le désir de rivage reste plus fort."Certains quartiers frappés par la tempête ont même gagné en attractivité depuis la catastrophe, grâce aux travaux de reconstruction.La persistance de prix immobiliers élevés dans des zones menacées à terme par le réchauffement climatique pose la question des éventuelles indemnisations futures.En cas de submersion marine, le régime "Catastrophe naturelle", payé par chaque Français sur son assurance habitation, prend en charge les réparations.Dans d'autres cas, des fonds publics peuvent être engagés. Ainsi, les copropriétaires du Signal ont été indemnisés par l'État à hauteur de 70% de la valeur de leur logement, pourtant devenue négative."On a créé une forme de précédent", pointe la chercheuse, qui estime que cela peut empêcher l'émergence d'une "culture de la responsabilité" chez les résidents du littoral.
Il y a 2 ans et 63 jours

Élisabeth Borne lance un plan de 100 milliards d'euros pour le ferroviaire d'ici 2040

"L'État souhaite s'engager, aux côtés de la SNCF, de l'Union européenne et des collectivités locales, pour réussir une 'nouvelle donne ferroviaire', de l'ordre de 100 milliards d'euros d'ici 2040", a-t-elle déclaré en recevant un rapport du Conseil d'orientation des infrastructures (COI), un collège composé d'élus et d'experts chargé de plancher sur la question.Ce montant correspond à l'estimation des besoins lancée par le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, qui envisageait cette dépense sur quinze ans.Concrètement, l'État va commencer par ajouter d'ici la fin du quinquennat 1,5 milliard d'euros par an aux budgets actuels pour régénérer et commencer à moderniser les voies ferrées."Nous devons investir dans le développement du réseau", a indiqué Mme Borne. "Au-delà de la poursuite des projets de lignes nouvelles engagés et de la relance des trains de nuit, cela passera par le déploiement des RER métropolitains", a-t-elle ajouté.La Société du Grand Paris (SGP), qui construit actuellement le métro du Grand Paris autour de la capitale, doit travailler en tandem avec SNCF Réseau pour concevoir ces liaisons suburbaines autour d'une douzaine de grandes agglomérations de provinces.Elle "mettra ses compétences au service des régions et entamera dès le mois de mars des discussions avec les exécutifs locaux concernés pour déterminer le calendrier, les modalités opérationnelles et de financement", a indiqué la cheffe du gouvernement.Le gouvernement entend prendre pour base, parmi les propositions du COI, un scénario dit "de planification écologique".Celui-ci s'éloigne du cadrage budgétaire actuel pour ajouter des investissements jugés "les plus pertinents pour faciliter le report modal (de la route vers les transports collectifs, NDLR) et de la décarbonation".Donnant la priorité à la modernisation du réseau ferré et aux transports du quotidien, le scénario veut également mettre l'accent sur la rénovation des routes et voies d'eau, mais invite à réfléchir deux fois avant de construire de nouveaux axes routiers.Le gouvernement entend lancer en mars des discussions avec les régions et partenaires concernés, notamment dans le cadre des négociations des contrats de plan État-régions (CPER), afin de disposer en juin d'une planification précise des investissements d'infrastructures de transport.
Il y a 2 ans et 63 jours

Cegeprim Ultra de Cegecol® : un nouveau primaire garnissant avant ragréage spécial supports difficiles et rénovation

CEGEPRIM ULTRA est destiné à la rénovation des sols intérieurs sur tous supports, même les plus difficiles : panneaux de bois, parquet à lames, peinture/résine, film de colle bitume, dalle semi-flexible, chape asphalte. Ce primaire a été spécialement conçu pour apporter une solution performante pour tous travaux de rénovation.Fort pouvoir garnissant : CEGEPRIM ULTRA permet le remplissage d’interstices entre lames de bois ainsi que le rebouchage ponctuel.Confort à l’application grâce à sa consistance ajustable : l’utilisateur adapte la consistance à l’application recherchée en jouant sur la quantité d’eau de gâchage. A très faible émission de C.O.V, son odeur est très faible pour une application sans gêne pour l’artisan. Gain de temps : facile d’application et à séchage rapide, il change de couleur en séchant permettant ainsi à l’utilisateur d’identifier visuellement quand procéder au ragréage. Longue conservation : monocomposant et doté d’une longue conservation après ouverture, CEGEPRIM ULTRA offre à l’artisan la flexibilité d’utiliser la quantité nécessaire au chantier et de limiter les pertes et déchets sur le chantier. Transport et manutention facilités : CEGEPRIM ULTRA est conditionné en sac de 15 kg avec poignée.Associé au CEGESOL F (ragréage autolissant fibré classé P3), CEGEPRIM ULTRA apporte une solution complète de rénovation sur support bois avant la pose de tous types de revêtement.Caractéristiques techniques Taux de gâchage : 3,3 L d’eau par sac de 15 kg (2,7 à 3,3 L pour remplissage d’interstices et rebouchage ponctuel) Consommation : env. 400 – 600 g/m2 selon la rugosité de la surface et l’outil Durée de vie en pot: env.30 min à +20°C Durée de séchage: 30 à 60 min Conservation et stockage : 12 mois Couleur : gris après mélange – marron après séchage
Il y a 2 ans et 63 jours

Lancement de deux appels à création dans le cadre de l’activation culturelle 2023 de la Citadelle d’Ajaccio

Dans le cadre du programme d’activation de la Citadelle, la Ville d’Ajaccio et la société publique locale d’aménagement du territoire Ametarra lancent deux appels à création pour la saison 2023. Architectes, professionnels du design, artistes, plasticiens, photographes, vidéastes… sont invités à proposer une vision unique du site pour la création d’aménagements temporaires dans les douves de la Citadelle et la réalisation d’une installation artistique en lien avec la thématique de la Méditerranée.Pour cette troisième saison de l’activation, l’enjeu est de renforcer les tests programmatiques, d’ouvrir de nouveaux espaces au public, de proposer des événements variés et accessible à tous dans la Citadelle. Cette année 2023 mettra à l’honneur la Méditerranée.Pour se faire, artistes et professionnels du design et de l’aménagement sont invités à répondre aux deux appels à création lancés par la SPL Ametarra :Un appel à création pour l’aménagement temporaire des douves sud de la CitadelleUn appel à création arts visuelsAménagement temporaire des douves : Concevoir, produire, rendre accessible…Afin d’accueillir les différentes activités de la saison 2023, d’ouvrir de nouveaux espaces et d’offrir une meilleure expérience pour les visiteurs, la SPL souhaite faciliter l’accessibilité aux douves. Cet appel d’offres vise à sélectionner des artistes, architectes, professionnels du design et de l’aménagement d’espace afin de concevoir et d’assurer la production des aménagements sur trois volets essentiels :La création d’un nouvel accès desservant les douves : conception et fabrication d’un escalier ou d’une rampe respectant les normes d’accès et de sécurité, permettant de relier la passerelle de l’entrée de la Citadelle aux douves sud. Outre son aspect fonctionnel et réglementaire, il s’agira de proposer une œuvre artistique et architecturale à part entière dans un site patrimonial d’exceptionLa conception et la fabrication de mobiliers urbains originaux, temporaires et déplaçables: assises, tables et poubellesLa remise en état de fonctionnement du terrain de sport existantLes acteurs du projet font appel aux professionnels pour restituer une vision artistique, unique, et originale, qui s’intégrera au site et à son environnement, et facilitera les usages et pratiques quotidiennes des publics dans ce lieu d’exception.Date limite pour la transmission des candidatures : 20 mars 2023 à 12hSélection des équipes finalistes : 27 mars 2023Visite du site animée par la SPL : semaine du 3 avril 2023Présentation à l’oral du pré-projet et sélection du ou de la lauréat(e) : semaine du 8 mai 2023Production / Installation : du 1er juin 2023 au 10 septembre 2023Inauguration des aménagements : 15 septembre 2023Budget : 142.000 € HT pour le candidat retenuAppel à création « Arts visuels »Cet appel à création artistique vise à sélectionner un(e) artiste pour réaliser une installation éphémère dans l’espace public de la Citadelle Miollis. Le projet prendra la forme d’une création in situ qui devra dialoguer avec la thématique de la saison 2023 : la Méditerranée. Il s’agira de proposer :La création d’une ou plusieurs œuvres temporairesUne installation visible depuis l’extérieur du site, qui soit à la fois une œuvre signal et une invitation pour les visiteurs à pénétrer dans la Citadelle MiollisUne réflexion poétique et originale autour de l’histoire du site et de sa place dans la MéditerranéeUne grande liberté sera accordée au lauréat quant aux propositions des médiums utilisés dans le cadre de ce projet (vidéo, son, photographie, sculpture, installation lumineuse), et dans la mesure du possible. L’artiste sera accompagné d’un(e) commissaire d’exposition dans la conception de son œuvre. L’installation artistique sera inaugurée en juin à l’occasion de la soirée de lancement hè viva 2023. Il est demandé aux artistes de restituer au public leur vision unique de ce site patrimonial d’exception. Le ou la lauréat(e) devra s’adapter aux contraintes du site, favoriser les circuits courts et tenir compte de l’impact écologique dans la production de son œuvre.Date limite pour la transmission des candidatures : 20 mars 2023 à 16hSélection du ou de la lauréat(e) : semaine du 27 mars 2023Production / Installation : du 15 avril au 5 juinLancement de la saison 2023 : autour du 8 juinBudget : 12.000 € HTLes différents cahiers des charges sont à retrouver en ligne :www.ametarra.frwww.manifesto.parisContact projet : citadelle-ajaccio@ametarra.fr
Il y a 2 ans et 63 jours

Enedis accélère les embauches et les apprentissages

"Nous sommes en croissance de l'activité et nous allons recruter plus fort que ce qu'on a fait les années précédentes", a indiqué à l'AFP Nicolas Marchand, directeur des ressources humaines chez Enedis. Le groupe emploie 38.000 salariés: les "hommes en bleu" qui entretiennent les lignes électriques de 37 millions de clients en France. Au total, 1,4 million de kilomètres de lignes.Il prévoit de recruter cette année 1.600 personnes en CDI et 1.300 alternants, du bac professionnel à l'ingénieur en passant par le BTS (mention "métiers de l'énergie"), a indiqué M. Marchand.Le nombre total de salariés devrait ainsi augmenter d'un millier environ fin 2023, "pas loin de 39.000", compte tenu des départs naturels au sein du groupe, calcule-t-il.Soit un vrai tournant. La courbe de l'emploi chez Enedis était orientée à la baisse depuis 2016. Elle a commencé à s'inverser en 2022.Car l'électricité doit à terme remplacer d'autres sources d'énergie fossile qui participent au réchauffement de la planète.Le développement des énergies renouvelables, solaire ou éolienne, "se fait à 90% sur le réseau de distribution", explique le responsable: "Quand vous installez des panneaux photovoltaïques, il faut les raccorder au réseau. C'est le travail d'Enedis, gérer les injections d'électricité, les électrons envoyés sur le réseau, pour ensuite pouvoir les redistribuer".Une grosse partie du développement d'activité chez Enedis porte aussi sur "l'électrification des usages". Par exemple, le raccordement des bornes de recharge pour les véhicules électriques.Alors qu'élèves et parents sont dans les affres de l'orientation scolaire en février et mars, Enedis a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour expliquer ses besoins dans ses 12 bassins régionaux.Le groupe souffre comme une grande partie de l'industrie d'un déficit d'image auprès de la jeunesse bien que ses salariés soient applaudis chaque fois qu'ils rétablissent le réseau après une tempête.Enedis prévoit aussi de travailler avec l'Education nationale pour promouvoir dès la classe de cinquième ses métiers.RTE, l'opérateur qui gère les lignes à haute tension, a lui aussi presque doublé son rythme de recrutement. L'entreprise, qui employait fin 2022 9.500 personnes, compte recruter 700 nouveaux collaborateurs en 2023, contre 400 habituellement, a-t-elle annoncé récemment.
Il y a 2 ans et 63 jours

Saint-Gobain grimpe en Bourse, après des résultats records

Le titre progressait de 5,90% à 56,49 euros vers 10H20 (09H20 GMT). Depuis le début de l'année, il a bondi de 23%, parmi les cinq meilleures performances du CAC 40.La veille, le groupe avait révélé un chiffre d'affaires record pour l'année 2022: il a atteint 51,19 milliards d'euros, passant pour la première fois au dessus de la barre des 50 milliards, en hausse de 15,9%. Le bénéfice net s'établissait lui à 3 milliards d'euros, en hausse de 19,1%, également pour la première fois à ce niveau."Saint-Gobain a fait partie des grands gagnants dans le rebond du marché tiré par la baisse des prix du gaz et d'indicateurs macroéconomiques moins mauvais", ont estimé les analystes d'Oddo BHF dans une note.Ils tablent surtout sur une progression encore importante de la valorisation de l'entreprise. "Nous restons globalement convaincus que les changements des dernières années ne sont pas encore intégrés à leur juste valeur", expliquent-ils, soulignant que "Saint-Gobain présente un potentiel de rattrapage important par rapport à ses pairs".En 2023, le groupe anticipe cependant "un ralentissement modéré" de ses marchés, "avec une situation contrastée entre la baisse de la construction neuve dans certains endroits et la bonne résilience globale de la rénovation", indique un communiqué du groupe.Rien d'inquiétant pour les marchés qui se sont surtout concentrés sur sa marge d'exploitation, dont Saint-Gobain estime qu'elle sera comprise en 2023 entre 9 et 11%.Cette prévision est en effet jugée "rassurante" par les analystes de Jefferies, qui estiment que la marge du groupe va profiter de récentes cessions.Globalement, ils ont salué une entreprise qui "n'est pas la même société qu'avant", grâce à sa diversification géographique et au développement de solutions durables, qui représentent désormais "75% de son chiffre d'affaires".En 2023, Saint Gobain a prévu de distribuer à ses actionnaires un "montant total supérieur à 1,4 milliard d'euros" après 1,35 milliards d'euros en 2022.
Il y a 2 ans et 64 jours

En Chine, la deuxième vie des infrastructures du "zéro Covid"

Du jour au lendemain, les villes se sont retrouvées avec sur les bras des dizaines de milliers de ces infrastructures temporaires. Certaines ont ainsi été transformées en mini-pharmacies, abris anti-froid, kiosques d'information ou encore bibliothèques.Depuis décembre, la Chine n'exige plus de test PCR pour accéder aux lieux publics et voyager dans le pays. Exit donc les cabines en métal ou PVC, autrefois omniprésentes, qui accueillaient le personnel chargé de prélever les échantillons."Nos chefs nous en ont apporté une ici", explique à l'AFP Mme Xu, une agente d'entretien vêtue d'une chasuble orange qui nettoie les abords d'une rivière à Suzhou, ville de 13 millions d'habitants près de Shanghai (est). "Après le travail, on s'en sert pour y mettre nos gants et nos outils. Et quand il pleut, on vient s'y abriter", raconte-t-elle devant l'installation qui accueille aussi chaises, tabourets, tables et extincteurs.Devant la gare, des policiers viennent désormais déjeuner dans une ex-cabane de test reconvertie en lieu de repos.Non loin de là, une cabine bleu ciel a été transformée en kiosque d'information pour les personnes en recherche d'emploi. A l'intérieur, un vieil autocollant bleu usé par le temps indique "test PCR"."Plutôt que de laisser ces cabines vides, on essaie d'en faire un autre usage" en "fonction des besoins du moment et de l'endroit", explique à l'AFP la mairie de Suzhou.PIB de ChypreCertaines ont ainsi été aménagées en mini-bibliothèques où les habitants peuvent venir échanger des livres.Durant la vague épidémique de décembre-janvier, d'autres avaient été converties en stations de consultation médicale et de distribution de médicaments anti-fièvre.Un type de reconversion très pratiqué en Chine, avec l'idée de réduire la pression sur les hôpitaux où affluaient des malades du Covid.La mise en place des tests PCR dans le pays (hors centres de quarantaine) aura coûté environ 200 milliards de yuans (27 milliards d'euros), selon le cabinet américain Goldman Sachs, cité par l'agence Bloomberg – soit l'équivalent du PIB de Chypre.Face à une opinion publique qui reste vigilante quant à l'utilisation de l'argent public, les autorités semblent donc pour l'heure poussées à reconvertir plutôt qu'à détruire.A Jinan, capitale de la province du Shandong (est), des cabines sont ainsi devenues des "cabanes chaleur" chauffées, où passants, livreurs et ouvriers peuvent s'abriter du froid, recharger leurs téléphones et bénéficier d'eau chaude gratuite.D'autres ont été reconverties en points services de la Croix-Rouge ou stations de tri sélectif.Beaucoup d'ex-cabines de tests PCR restent toutefois inutilisées, notamment dans la capitale Pékin ou dans la grande ville de Hangzhou (est), abandonnées dans les rues ou stockées en attente de leur sort.Lit et télévisionAu point que certains tentent de les écouler sur internet.Sur Xianyu, la principale application chinoise de vente de produits d'occasion, elles sont affichées entre 100 et 8.000 yuans (14 et 1.100 euros) suivant leur sophistication."La nôtre vient d'une entreprise qui n'en voulait plus", explique à l'AFP un vendeur.La situation des ex-centres de quarantaine et hôpitaux temporaires, dans lesquels étaient jadis placées d'office les personnes testées positives ou malades du Covid, est plus complexe car ces installations sont bien plus volumineuses.Un certain nombre restent ainsi pour l'heure inutilisées. Mais un peu partout en Chine, d'ex-hôpitaux de fortune sont reconvertis en hôpitaux d'appoint, c'est-à-dire renforcés avec des équipements et du personnel supplémentaires - avec là encore l'idée de soulager la pression pesant sur les hôpitaux classiques.Toujours à Jinan, un ancien centre de quarantaine en préfabriqué a été transformé en logement pour des employés d'entreprises situées à proximité. Au total, 650 chambres sont disponibles avec lit, placard, bureau, téléviseur ou encore climatiseur, selon la presse locale."C'est bien, ça permet une utilisation durable des ressources !", se félicite un internaute sur le réseau social Weibo.Certains sont plus circonspects. "Quid du wifi, de l'isolation thermique et de l'insonorisation?", s'interroge un autre utilisateur. "Un démontage n'aurait-il pas été moins coûteux ?"
Il y a 2 ans et 64 jours

Dans le Vieux Caire, les habitants renouent avec leur patrimoine

"La première fois qu'on a ouvert un monument aux enfants, ils ont explosé de joie", raconte à l'AFP l'architecte May al-Ibrashy, depuis son bureau sur les toits du quartier d'al-Khalifa, encadré par deux minarets du 14e siècle.Cette fine connaisseuse du Vieux Caire a lancé en 2012 l'initiative "Athar Lina" ("le patrimoine nous appartient" en arabe) qui multiplie ateliers, visites guidées et même après-midis de jeu dans des monuments tels qu'Ibn Touloun, l'une des plus anciennes mosquées d'Afrique construite il y a près de 1.200 ans.Dans le dédale de ruelles du Vieux Caire, au coeur d'une mégalopole de 20 millions d'habitants, les constructions anciennes et les immeubles d'habitations se touchent.Mais la séparation reste bien réelle entre habitants et monuments, affirment les spécialistes.Depuis que l'Egypte s'est dotée dans les années 1980 d'une stricte politique de conservation, les monuments ont été "mis sous clé" car "cela semblait être le meilleur moyen de les préserver", rapporte à l'AFP Omniya Abdel Barr.Des idées héritées "du 19e siècle, quand on pensait que les Egyptiens ne méritaient pas leur patrimoine, qu'il fallait construire des murs entre eux et les monuments pour qu'ils ne les abîment pas", poursuit cette spécialiste de la préservation du patrimoine.Abattoir et bibliothèqueLe résultat, sa consoeur May al-Ibrashy l'a constaté: "les plus âgés étaient beaucoup plus liés aux monuments parce qu'ils y avaient plein de souvenirs d'enfance que leurs enfants n'avaient pas."Alors, à Athar Lina, on mêle présent et passé. Les femmes d'un atelier de broderie confectionnent dans une vieille maison rénovée des tentures qui représentent toute leur Egypte: des minarets et des arcades mais aussi un manguier, le teinturier du quartier, un marchand ambulant et les chiens errants du Vieux Caire.Au travers de cette réappropriation, comme des souvenirs d'enfance, des fêtes locales ou religieuses, "les habitants sentent que cet espace est le leur et c'est la meilleure stratégie de protection du patrimoine", affirme Mme Abdel Barr.Des souvenirs d'enfance, Mohammed Tareq, 39 ans, en a à la pelle dans son quartier populaire de la citadelle du Caire, construite par Saladin au 12e siècle.Petit, il longeait régulièrement Beit Yakan, une maison patricienne du 17e siècle, alors surnommée "la déchetterie". Plus âgé, il y a amené un bœuf avant le mariage de sa soeur, car un boucher avait investi les lieux pour en faire son abattoir.Aujourd'hui, il y travaille et fait visiter les lieux dans les effluves de plantes aromatiques qui s'échappent des moucharabieh qu'Alaa Habachi a fait sculpter par des ébénistes.En 2009, ce professeur d'architecture a racheté la demeure au fameux boucher, pour la sauver d'un ordre de démolition.Sur les 600 maisons patriciennes --reconnaissables à leur patio central-- du Vieux Caire, seules 24 sont aujourd'hui classées au patrimoine national, assure M. Habachi à l'AFP.Les autres, comme Beit Yakan, avec sa bibliothèque à deux étages et ses plafonds boisés mamelouks et ottomans, n'ont aucune protection légale."Personne ne sait vraiment dans quel état se trouvent celles qui sont encore debout, et chaque jour, on en démolit une nouvelle", déplore l'universitaire.L'"âme" du Vieux CaireOr, poursuit-il, "ces patios, tous orientés nord-ouest pour assurer une climatisation naturelle, jouaient un rôle social et économique majeur dans l'environnement urbain."Pour faire revivre ces zones de socialisation dans une ville où les espaces publics sont grignotés par les promoteurs et les travaux d'aménagement, Beit Yakan accueille régulièrement des ateliers, des campagnes de sensibilisation à la protection du patrimoine et des événements pour les habitants du quartier. Sans ces lieux ouverts à tous, le Vieux Caire pourrait être "abandonné", s'alarme M. Habachi.Or "ces bâtiments ne sont que le corps, c'est la communauté locale qui est l'âme" du Vieux Caire, rappelle-t-il.Une communauté qui n'a "que très peu d'endroit pour se retrouver, hors des appartements exigus et des rues bondées", note Mme Abdel Barr.Elle souhaite rester optimiste. Beit Yakan, Athar Lina et les autres euvent changer la donne et "apporter un peu de sérénité", dit-elle."Ces maisons pourraient devenir des sortes de squares du quartier où les femmes pourraient amener leurs enfants et profiter d'un coin de jardin pendant un moment", espère-t-elle.
Il y a 2 ans et 65 jours

Annecy met en place des quotas pour réguler les meublés de tourisme

"Nous constatons que le nombre de meublés déclarés sur la commune d'Annecy est aujourd'hui quatre fois plus élevé qu'il y a cinq ans", a souligné le maire écologiste François Astorg lors d'un conseil communautaire.Des quotas s'appliqueront à partir du 1er juin prochain dans la commune, qui a été divisée en trois zones, la plus restrictive étant la vieille ville, cœur touristique d'Annecy. Au total, le nombre de résidences secondaires en meublés de tourisme sera limité à 2.200 sur l'ensemble de la ville, contre plus de 2.800 actuellement, soit 3% du parc de logements."On essaye de ramener les logements vers leur fonction première, qui est l'habitation à l'année", explique à l'AFP Sophie Garcia, conseillère municipale déléguée au logement abordable et à la mixité sociale. La ville espère ainsi faire revenir sur le marché quelques centaines de logements dans les trois ans. L'objectif de la municipalité est désormais de "retrouver un équilibre" entre les visiteurs et les personnes qui vivent et travaillent à Annecy. "On a des immeubles quasiment entiers dédiés à ça (la location touristique, NDLR), au détriment de la vie de voisinage, de la sérénité des résidents et du patrimoine d'Annecy", pointe l'élue annécienne.Cette mesure de quotas s'accompagne d'un durcissement de la réglementation sur les changements d'usage de locaux d'habitation en hébergement touristique avec, notamment, la limitation des autorisations à un seul bien par propriétaire ou encore l'obligation d'un renouvellement tous les cinq ans. Les nouvelles règles sont contestées par le Syndicat Annecy Meublés, représentant les intérêts des loueurs, qui qualifie cette politique de "discriminatoire et disproportionnée".Elle "ne résout pas le problème de logement et de nuisances" à Annecy et va affecter la rentabilité des biens des propriétaires, estime son président Marc Stakic, joint par l'AFP. Le syndicat envisage d'engager un référé en justice contre ces délibérations.La ville d'Annecy est l'une des premières en France à appliquer des quotas pour tenter de réguler le développement des locations de courte durée sur des plateformes de type Airbnb, Booking, Abritel etc."On espère aussi interpeller le législateur pour que l'Etat prenne position sur ce phénomène dont on n'avait pas pu prévoir la prise d'ampleur", indique la conseillère municipale Sophie Garcia.