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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31834 résultats)
Il y a 2 ans et 69 jours

L'accord sur le partage de la valeur en entreprise est "historique", selon Bruno Le Maire

"Nous respecterons cet accord qui est un bon accord et qui est même historique pour tous les salariés des PME", a déclaré le ministre au micro de BFMTV/RMC, alors qu'une convention du parti présentiel Renaissance doit formuler lundi des propositions afin de traduire l'accord entre organisations patronales et syndicales dans un texte de loi."L'avancée historique de cet accord entre les partenaires sociaux c'est de rendre obligatoire, pour toute PME qui a fait des profits importants au cours des trois dernières années, soit un accord d'intéressement, soit un accord de participation, soit le versement d'une prime défiscalisée", a explicité Bruno Le Maire.Il a rappelé qu'actuellement, 80% des salariés des grands groupes étaient couverts par un accord de participation ou d'intéressement aux résultats de l'entreprise, contre seulement 20% de ceux des PME.L'accord sur le partage de la valeur est ouvert à la signature des organisations syndicales jusqu'à mercredi. La CFDT et la CFTC l'ont déjà signé, ce qui suffit à valider l'accord en l'absence d'opposition majoritaire à ce texte.Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait appelé dimanche le gouvernement à respecter l'accord, sans le vider de sa substance. "Je souhaite que le gouvernement reprenne cet accord" et "tout détricotage de cet accord serait pour moi un coup de poignard dans le dos des partenaires sociaux", avait-il averti lors du "Grand Rendez-vous" Europe 1/Cnews/Les Echos.
Il y a 2 ans et 69 jours

Holcim France annonce l’acquisition de Chrono Chape, 1ère entreprise indépendante française du marché des chapes fluides en centrales mobiles

Chrono Chape : un acteur innovant à forte croissance et aux opérations “zéro déchet”Créée en 2005 à Longeault-Pluvault, près de Dijon, Chrono Chape a su saisir ces dernières années les opportunités offertes par un marché de la chape extrêmement dynamique pour développer son offre sur une grande partie de la France et atteindre une croissance régulière à deux chiffres.L'entreprise compte aujourd’hui 2 sites de production de premix, 8 stations logistiques et 63 centrales mobiles (camions) capables de desservir plus de la moitié du territoire pour produire les chapes directement sur les chantiers.Ce savoir-faire et cette technologie mobile permettent de maîtriser minutieusement les quantités de matériaux nécessaires pour chaque opération pour un service “zéro déchet”.Chrono Chape est également reconnu pour la qualité de son service aux clients et a su développer une forte expertise digitale.De fortes synergies avec les opérations béton du groupe Holcim en France et avec les dispositifs français de PRB et CantillanaLe dispositif de centrales mobiles de Chrono Chape offre une forte complémentarité avec la gamme Agilia Chape et le réseau fixe de centrales à béton d’Holcim en France.En rejoignant la famille Holcim, Chrono Chape va pouvoir s’appuyer sur le réseau des sites opérationnels du groupe en France (Lafarge, PRB, Cantillana) pour consolider et étendre le champ d’action de ses centrales mobiles et conforter sa dynamique de croissance.Il bénéficiera également du savoir-faire d’un grand groupe disposant du plus important centre de R&D du secteur de la construction dans le monde, basé à Saint-Quentin-Fallavier (dép. 38), pour accélérer le développement de ses produits, notamment pour répondre aux enjeux du marché de la rénovation et pour faire baisser leur poids carbone.Avec cette opération, Lafarge Bétons va également pouvoir renforcer la palette des services proposés à ses clients partenaires et accéder à de nouveaux marchés.François Petry, président Holcim France : " Les synergies avec les autres activités du groupe Holcim en France, Lafarge Bétons, PRB et Cantillana vont permettre à Chrono Chape de poursuivre sa croissance et de contribuer à la décarbonation du bâtiment. Bienvenue dans la famille Holcim, engagée sur la route du Net Zero en accélérant la transition écologique du secteur de la construction.”Jean-Marc Golberg, directeur général de Lafarge Bétons : “ Avec Chrono Chape, nous confortons notre place de leader sur le marché extrêmement dynamique de la chape en proposant une nouvelle palette de services à nos clients partenaires et avec la volonté d’y développer le bas carbone au service de la construction et de la planète”.
Il y a 2 ans et 69 jours

Le Studio REV conçoit une nouvelle identité architecturale avec Daniel Del Core

Fruit d'un dialogue créatif entre Daniel Del Core et Cristiano Benzoni et Sophie Thuillier, fondateurs du Studio REV, la boutique, conçue comme un laboratoire de mode, s'articule autour de la juxtaposition de l'artifice et de la nature. Il déploie un langage de transitions qui, conformément à l'esprit unique de la marque, harmonise les merveilles de la nature avec l'invention humaine.Franchissant une étape supplémentaire dans la définition d'une identité distinctive, Del Core annonce l'ouverture de sa première boutique dans le quartier de Mayfair à Londres. Située au numéro 123/124 de New Bond Street, la boutique a été conçue par le directeur créatif Daniel Del Core comme une extension spatiale des principes fondamentaux de la maison. Une fusion du naturel et de l'homme crée un sentiment d'émerveillement, dans une harmonie fluide ou des lignes nettes et des profils organiques. Le projet a été imaginé par Daniel Del Core et exécuté par Studio Rev, et fidèle aux principes de couture, se compose d'éléments qui ont été entièrement fabriqués en interne.Réparti sur trois étages pour un total de 707 mètres carrés, l'espace est entièrement défini par une teinte pâle d'os, la couleur signature de Del Core. Une grande fenêtre donne sur New Bond Street, tandis que l'accès à la boutique se fait par une porte vitrée pleine hauteur avec des poignées en marbre d'avocat. Le rez-de-chaussée est un espace à débordement dépourvu d'angles vifs et entièrement recouvert de résine et de peinture dans une teinte d'os sur mesure ; les appareils d'éclairage sont cachés, répandant la lumière chaudement et largement comme un manteau uniforme sur la pièce.L'espace est dominé par deux éléments massifs qui, tout en étant fonctionnels, offrent une surprise scénique. L'escalier à vis reliant les trois étages, inspiré des lamelles des champignons, est sculpté dans de la bruyère d'orme laquée noire avec de la résine pour les marches, dessinant le mouvement vers le haut. Le vestiaire, quant à lui, est sculpté dans de l'acier de couleur os miroir et a une forme tout en courbes : un corps organique avec une coque extérieure dure protégeant le doux tapis rose pâle à l'intérieur. Le mouvement organique se prolonge dans les portants, faits du même matériau que l'escalier, qui ressemblent à des branches auxquelles sont suspendus des vêtements. Les éléments de mobilier en marbre avocatier et orme laqué noir ont une présence géométrique imposante mais clairsemée.L'escalier mène au deuxième étage, qui se divise en deux espaces distincts : le premier, consacré au prêt-à-porter, fait écho au rez-de-chaussée. Une porte, couleur os d'un côté et miroir de l'autre, mène à l'espace couture, également accessible en privé avec un ascenseur. L'atmosphère, ici, change complètement : les lignes douces laissent place à des angles vifs, tandis que l'os est remplacé par le vert du marbre avocat, rendu encore plus envahissant par les reflets miroir, et par l'ivoire du sol et du plafond. Le sol mêle moquette de soie et bruyère d'orme laquée noire, tandis qu'une commode géante et une armoire entièrement en miroir, et doublée de toile de coton capitonnée blanche, envahissent l'espace. Le vestiaire est une suite luxueuse divisée en deux espaces pour une expérience entièrement sur-mesure : une chambre en tatami ivoire avec moquette en soie, et une salle de bain en marbre blanc.
Il y a 2 ans et 69 jours

Icade n'introduira "probablement pas" sa filiale santé en Bourse

Dans son communiqué de résultats annuels, la foncière spécialisée dans le tertiaire et la santé explique "poursui(vre) activement ses réflexions sur la liquidité de sa filiale Icade Santé", qui possède plus de 200 établissements de santé (cliniques, maisons de retraite) en France, Allemagne, Italie, Espagne et au Portugal.Après une tentative d'introduction en Bourse en 2021, que le groupe avait alors reportée, jugeant le marché trop peu favorable, Icade Santé envisage désormais "différents scenarii" pour financer sa croissance.Cela ne se fera "pas nécessairement, et je dirais même probablement pas, sous forme d'IPO" (introduction en Bourse, NDLR), a dit à l'AFP Olivier Wigniolle."On peut faire rentrer des investisseurs sur base privée plutôt que sur base publique comme on l'avait imaginé, on peut imaginer céder une partie de notre participation, on peut imaginer se rapprocher d'autres acteurs de l'immobilier de santé...", a-t-il détaillé.Olivier Wigniolle, arrivé à la direction générale du groupe en 2015, va quitter son poste au printemps.Le nom de son successeur sera connu au plus tard lors de l'assemblée générale du groupe, le 21 avril.En 2022, le groupe Icade, dont l'activité se scinde en trois branches (promoteur, foncière tertiaire et foncière santé), a légèrement dépassé ses objectifs de résultats annuels.Son cash-flow net courant par action, indicateur qu'il utilise pour établir ses objectifs, a progressé de 5,9%, plus que les 4% de croissance attendus. Celui de la foncière santé a grimpé de 6,6%, contre 6% attendus. Le dividende proposé à ses actionnaires sera de 4,33 euros, soit 3,1% de plus qu'en 2021, une progression dans la fourchette basse de l'objectif annoncé (entre 3 et 4%).Son chiffre d'affaires a progressé de 11,4%, à 1,74 milliard d'euros, porté par la croissance de ses revenus de promoteur et des loyers perçus par la filiale santé.Le résultat net, moins représentatif des performances d'une foncière, a dégringolé de 80%, à 54,1 millions d'euros, du fait de la baisse de valeur de son patrimoine.
Il y a 2 ans et 69 jours

Homematic IP lance le module de commutation pour les interrupteurs de marque

La solution encastrée peut être intégrée de manière invisible dans de nombreuses séries d'interrupteurs de fabricants de premier plan tels que Legrand, Feller et Schneider Electric. L'interrupteur est alors doté de nombreuses fonctions intelligentes, tout en conservant son design original.Confort, sécurité, économies d'énergieIl existe de nombreuses raisons d'automatiser le contrôle de l'éclairage et de l'intégrer dans la maison connectée. Cependant, cela nécessitait jusqu’alors, de nouveaux interrupteurs ou de nouvelles télécommandes. Avec le module de commutation pour interrupteurs de marque Homematic IP, les séries d'interrupteurs existantes peuvent facilement être intégrées à la maison connectée.Le design compacte de l'appareil permet un montage simple dans une boîte d'encastrement standard. Le module de commutation peut être utilisé non seulement pour éteindre la lumière, mais aussi pour contrôler les interrupteurs intermédiaires et bipolaires. Il reconnaît l'état de commutation de tous les points de commutation grâce à la fonction de mesure intégrée. Le boîtier de l'interrupteur n'est pas modifié par l'installation de ce module : avec l'adaptateur approprié, les cadres et bascules existants, par exemple de Legrand, Schneider Electric ou Feller, sont simplement placés dessus et peuvent être utilisés comme d’ordinaire. Le design et la fonctionnalité d'origine de l'interrupteur restent entièrement intacts.La différence : la lumière fait désormais partie intégrante de la maison intelligente Homematic IP, avec toutes les fonctionnalités associées. La commande automatique de l'éclairage via des programmes horaires ou des détecteurs de présence et de mouvement est non seulement pratique, mais permet aussi d’économiser de l’énergie et effrayer les cambrioleurs. Le module de commutation est compatible avec Alexa d’Amazon et l’Assistant de Google et permet aux utilisateurs de contrôler leurs lumières et lampes à l’aide des commandes vocales. De plus, avec l’application Homematic IP pour smartphone, le contrôle des lumières peut également se faire depuis son canapé et même lors d’un déplacement.
Il y a 2 ans et 70 jours

La décision de démolir un quartier historique de Tokyo indigne des habitants

Le stade de baseball Meiji Jingu, le plus ancien de Tokyo dédié à ce sport extrêmement populaire au Japon, et d'autres sites sportifs voisins, dont le Chichibunomiya Rugby stadium, cœur historique du rugby japonais, doivent être rasés et remplacés par de nouvelles enceintes.Le mythique joueur Babe Ruth (1895-1948) a notamment joué dans le stade Meiji Jingu lors d'une tournée de l'équipe américaine au Japon en 1934.C'est aussi dans ce stade en 1978 que le futur écrivain Haruki Murakami dit avoir eu la "révélation" qu'il pourrait devenir romancier, alors qu'il assistait à un match de baseball.Une avenue du quartier Jingu Gaien bordée de vénérables ginkgo, très prisée des Tokyoïtes pour le magnifique feuillage jaune-doré de ces arbres en automne, sera quant à elle épargnée.Mais des défenseurs de l'environnement estiment que les constructions prévues par le projet, qui comprennent des gratte-ciel, risquent de tuer les ginkgo en endommageant leurs racines.Et environ 900 autres arbres devraient être abattus selon eux, dont certains offerts par des citoyens et plantés il y a plus d'un siècle, quand cette oasis de verdure avait été créée en hommage à l'empereur Meiji (1852-1912), qui a supervisé la rapide modernisation du Japon.Plusieurs pétitions avaient été lancées contre le projet de réaménagement, dont l'une a recueilli plus de 110.000 signatures.Tomoko Abe, une députée de l'opposition faisant partie d'un groupe transpartisan contre le projet, a jugé "honteux" le feu vert accordé par les autorités locales."Beaucoup de gens y sont fermement opposés et le gouvernement de Tokyo n'en a pas tenu compte avec sincérité, ce qui est très décevant et très problématique", a-t-elle réagi auprès de l'AFP.L'auteur américain Robert Whiting, un expert du baseball japonais, regrettait que le stade Meiji Jingu ne puisse pas être rénové au lieu d'être détruit, afin de préserver sa façade avec ses arches en brique datant des années 1920."C'est clair pour moi qu'ils veulent juste faire de l'argent et qu'ils se fichent de ce que pensent les citoyens de Tokyo", a-t-il dit vendredi à l'AFP. La gouverneure de la capitale japonaise, Yuriko Koike, avait assuré cette semaine que le nombre d'arbres et d'espaces verts devrait en réalité augmenter avec le réaménagement du quartier Jingu Gaien, dont l'âme historique sera "protégée" selon elle, tout en se tournant vers le futur.
Il y a 2 ans et 70 jours

Retraites : la CGT appelle à la grève reconductible dans les raffineries dès le 6 mars

"C'est officiel", la CGT de la chimie "va appeler à partir du 6 au soir" à une grève reconductible, "donc le raffinage est inclus dedans, l'industrie pétrochimique, les industries pharmaceutiques, le caoutchouc, la plasturgie", a déclaré à l'AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe TotalEnergies.La CGT a déjà appelé à la grève reconductible pour les éboueurs, corps de métier pour lequel elle est majoritaire à Paris.Un appel à la grève reconductible a également été lancé par une intersyndicale de la RATP.La CGT énergie, qui est en grève reconductible depuis le début, a également appelé les salariés de l'électricité et du gaz à se mobiliser.Côté chimie, la grève reconductible pourrait entraîner, si elle se prolonge sur plusieurs jours, l'arrêt de certaines raffineries de pétrole.Le projet de réforme des retraites, dont l'examen à l'Assemblée nationale s'achève ce vendredi soir à minuit, sera débatu dans l'hémicycle du Sénat à partir du 2 mars.
Il y a 2 ans et 70 jours

La situation s'annonce moins favorable pour le marché du bois en 2023 prévient l'ONF

"Le contexte international et la récession économique qui s'annonce font craindre une année 2023 plus difficile, avec une baisse de l'activité économique et des prix, notamment sur les résineux", estime l'établissement public dans une note.La situation devrait ainsi trancher avec celle de l'an dernier, considérée comme faste pour le marché grâce à une hausse de la demande comme des prix.La conjoncture apparaît moins favorable cette année avec des craintes de récession dans certains pays et une inflation qui pèse sur le pouvoir d'achat et augmente les coûts de production."La crainte est celle d'un arrêt de la consommation. Aux États-Unis déjà, le nombre de constructions de logements neufs a chuté de 15 à 20%", remarque l'ONF."Avec une baisse du bois de charpente de 69% en un an, les sciages américains retrouvent leur niveau d'il y a cinq ans, qui était très bas", a expliqué dans la note Benoît Généré, chargé du suivi des marchés du bois à l'Office."Nous nous attendons à une réduction des volumes et à une baisse de prix répercutée dans les contrats d'approvisionnement", a-t-il ajouté. L'an dernier, les ventes issues des forêts domaniales françaises, gérées par l'ONF, avaient profité de la conjoncture alors favorable, marquée par une forte demande.Ces ventes de bois avaient atteint 316 millions d'euros, en hausse de 21% par rapport à 2021, selon les chiffres de l'ONF.
Il y a 2 ans et 70 jours

Covid : l'"exode urbain" n'a pas eu lieu, selon une étude

Intitulée "Exode urbain: un mythe, des réalités", cette étude lancée en juin 2021 invite à "fortement nuancer l'idée d'un exode urbain" provoqué par la pandémie, qui a plutôt accéléré des tendances préexistantes à la crise, notent les chercheurs de la plate-forme d'observation des projets et stratégies urbaines (Popsu).Le Covid a "globalement accéléré les départs en provenance des grands centres urbains, en particulier des plus grandes métropoles, vers d'autres territoires, au premier rang desquels des villes (un peu) plus petites et des couronnes périurbaines", souligne l'étude qui qualifie ce phénomène de poursuite du "desserrement" urbain.La "métropolisation", qui concentre populations, activités et richesses dans les grands centres urbains, se confirme, ainsi que la périurbanisation, qui s'étend "à des territoires plus éloignés".L'essentiel des déménagements s'effectue entre des villes de même taille et plus d'un quart se font au sein d'une même commune. Par ailleurs 43% des départs enregistrés dans les 12 premiers mois de la crise s'effectuent vers les villes d'au moins 200.000 habitants, contredisant l'idée d'un "désamour des villes", tandis que le rural continue de représenter une faible part des destinations (18%), en hausse d'un point seulement entre l'avant et l'après-covid.Déjà à l'oeuvre avant le covid, l'attrait des littoraux se poursuit, notamment sur la côte atlantique, de même que le regain d'intérêt pour les espaces ruraux. "Les espaces ruraux voient augmenter fortement leur solde migratoire après le début de la crise sanitaire" mais ce phénomène reste minoritaire et concerne beaucoup "les territoires proches des centres urbains".L'étude bat aussi en brèche le "profil-type" des ménages susceptibles de déménager à la faveur de la crise. Si le profil de ménages "de classe supérieure", dotés d'un fort capital socioculturel et économique, existe, la réalité est plus diversifiée avec des flux de personnes en situation de précarité ou de pré-retraite.Parmi les facteurs de déménagement, le "désir de campagne" et d'espace mais aussi l'essor du télétravail et l'éco-anxiété. La pandémie a par ailleurs joué un rôle de facteur déclencheur dans la décision de changer de vie. L'étude a mobilisé trois équipes de recherche et a été réalisée en partenariat avec Leboncoin, SeLoger, Meilleurs Agents et La Poste.
Il y a 2 ans et 70 jours

L'immobilier neuf tombe en panne et fait craindre aux promoteurs une "crise profonde"

Les statistiques, publiées vendredi par le ministère de la Transition écologique, de la commercialisation de logements neufs, ont de quoi inquiéter.Les réservations des particuliers auprès des promoteurs n'ont cessé de décliner au cours de l'année. Au dernier trimestre, avec 22.500 réservations, elles ont été à peine supérieures à leur niveau pendant le confinement du printemps 2020.Au total, les particuliers ont réservé quelque 110.000 logements en 2022, soit 15% de moins qu'en 2021."Ce n'est pas bon du tout, et malheureusement, ce qu'on avait prédit arrive", regrette Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment, qui représente promoteurs, constructeurs de maisons et aménageurs. "Le logement collectif s'enfonce inexorablement, lentement mais sûrement, dans une crise profonde, et on le voit encore plus au travers des chiffres de la commercialisation", dit-il.Depuis 2020, les professionnels alertaient sur un manque d'offre, pointant la frilosité des maires à signer des permis de construire.Le nombre de mises en vente sur l'année a d'ailleurs baissé lui aussi en 2022, de 6%, à environ 110.000."On a vu nos chiffres de l'offre se casser la figure. Et depuis quelques mois, les chiffres de la demande sont aussi en chute libre", se désole Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Le manque d'offre, souligne-t-il, entraîne mécaniquement une baisse de la demande. "C'est une lapalissade : vous ne pouvez pas vendre ce que vous n'avez pas à vendre !"DésistementsMais ce sont surtout les réservations qui subissent un coup de frein.Comment l'expliquer ?D'abord, les acquéreurs sont pris en tenaille entre des prix de commercialisation élevés et un pouvoir d'achat qui s'effrite. "On a atteint des niveaux de prix qui ont explosé, avec l'augmentation des coûts des matériaux et l'envolée des taux", constate Grégory Monod. Les coûts des matières premières, et donc des chantiers, ont en effet grimpé dans le sillage de la guerre en Ukraine.Les promoteurs doivent donc vendre plus cher pour que leurs opérations restent rentables... mais les particuliers ne peuvent pas suivre."Les arbres ne grimpent pas jusqu'au ciel", grince Pascal Boulanger.La remontée rapide des taux d'intérêt, conjuguée à la réglementation sur le taux d'usure, qui interdit aux banques de prêter au-delà d'un certain taux, a empêché des acquéreurs de décrocher leur crédit.Ce qui explique que les désistements aient été de plus en plus nombreux : au dernier trimestre, les annulations de réservations ont représenté plus de 20% du total, selon les chiffres du ministère.Il y a aussi des acquéreurs, "minoritaires" parmi les désistements, "qui réservent, puis se disent +c'est pas le moment+ et qui annulent sans raison", raconte Pascal Boulanger.Face à ces contraintes, de plus en plus de promoteurs préfèrent reporter le lancement de certaines opérations voire y renoncer ; cela arrive dans près d'un cas sur cinq, selon Pascal Boulanger.Du côté des ventes en bloc, c'est-à-dire des ventes d'immeubles entiers, la situation n'est pas meilleure, avec une chute de 20% des réservations en 2022. Essentiellement du fait des bailleurs sociaux.La hausse des taux d'intérêt a en effet fait gonfler leur dette, et les chantiers de rénovation énergétique accaparent déjà une bonne partie de leurs investissements."On a pas mal d'inquiétudes pour 2023", confie Didier Poussou, directeur général de la Fédération des entreprises sociales pour l'habitat (ESH), les bailleurs sociaux privés.
Il y a 2 ans et 70 jours

Dans le tunnel sous la Manche, une route très privée pour les opérations de maintenance

Mais l'idée n'est pas d'aller d'un pays à l'autre. Cette route très privée permet essentiellement d'accéder aux opérations de maintenance du tunnel sous la Manche, pour continuer à faire passer les trains.On ne pénètre dans ce tunnel routier qu'après être passé dans un sas de décompression, ultrasécurisé. "On roule à gauche, mais on reste à l'heure française", décrit Rémi Dezoomer, superviseur travaux chez Eurotunnel (filiale du groupe Getlink), allumant ses feux de détresse et klaxonnant à l'approche d'un véhicule garé sur le bord.Les autos, sans plaque d'immatriculation, n'ont plus de rétroviseur à droite pour pouvoir se croiser sur cette route empruntant le tunnel de service de la "liaison fixe transmanche". "Avant, on avait des Clio qui passaient très bien. Maintenant, le gabarit des voitures est de plus en plus important, ça nous pose problème", précise M. Dezoomer.Les demi-tours sont compliqués. Et gare aux crevaisons à 100 m sous le niveau de la mer !Prudence, donc. La vitesse est de toute façon limitée, remarque M. Dezoomer : 50 km/h quand l'éclairage est éteint et 30 km/h quand il y a de la lumière, ce qui généralement veut dire qu'il y a des gens dans le coin.C'est quand il y a moins de passages de trains entre la France et l'Angleterre que la route est la plus fréquentée. On y croise les véhicules d'Eurotunnel et de ses sous-traitants, des remorques, les pompiers qui font leur ronde... Tout le monde est habillé en orange, casque blanc sur la tête, on ne voit aucune femme.Deux nuits par semaine, le week-end, Eurotunnel ferme --au moins partiellement-- l'un des deux tubes ferroviaires pour y faire des travaux de maintenance. La circulation des trains, elle, ne s'arrête jamais. Elle s'effectue pendant ce temps en alternance sur l'autre voie.Tous les 375 m dans le tunnel de service, des couloirs conduisent à de lourdes portes jaunes. Ouverture solennelle, déclenchée par le centre de contrôle, avec sonnerie et message sonore.Lumière mordoréeCes portes permettent d'accéder aux voies ferrées, situées juste à côté. En cas d'urgence pour évacuer les passagers des trains et, en l'espèce, pour accéder aux chantiers nocturnes."On a 66 chantiers, avec 160 personnes présentes", indique ce jour-là Jeffrey Guy, chef de projet. "C'est une nuit normale."Le gros des troupes --70 personnes-- est occupé à remplacer des rails, dans le cadre d'une grande opération de renouvellement total en trois ans. "Cette nuit, on a cinq heures dix pour remplacer 1,077 km de rails", explique Jean-Louis Merlin, responsable de l'opération chez Eurotunnel.Le ballet est bien réglé. Tandis que les soudeurs soudent, une cohorte d'ouvriers fixent une à une les attaches des rails sur les traverses. Au fond, la voûte du tunnel est illuminée par une lointaine machine. Précis et rapide, car les trains doivent à nouveau circuler dès l'aube."On en est à la quatrième campagne de remplacement des rails depuis l'origine" du tunnel ouvert en 1994, précise M. Merlin. Il faut dire qu'ils sont particulièrement sollicités par le fréquent passage de lourds convois, des trains de marchandises ou des navettes d'Eurotunnel qui transportent des camions, autocars ou voitures.Un peu plus loin, là où les deux tubes ferroviaires se rejoignent, on change les aiguillages d'un "crossover", un ensemble d'appareils permettant aux trains de passer d'une voie à l'autre.Le cadre est assez théâtral. Pendant que les ouvriers s'affairent, des petites lumières sur leur casque, une navette passe de l'autre côté.Il s'agit ailleurs d'injecter de la résine pour éviter les infiltrations, inévitables là où il n'y a pas de craie bleue dans le sous-sol. "L'eau et le 25.000 volts de la caténaire ne sont pas compatibles", pointe Rémi Dezoomer. A un autre endroit, une drôle de machine lave le tunnel, lançant des nuages de gouttelettes dans une lumière mordorée. Effet visuel garanti. La route sous la Manche a aussi son "spot" touristique: à la frontière franco-britannique marquée par deux petits panneaux, les murs sont couverts de graffitis de visiteurs.
Il y a 2 ans et 70 jours

Angélique Longeray, Directrice Générale de Somfy France, est élue Vice-Présidente d'IGNES

Angélique Longeray fait ainsi son entrée au Bureau d’IGNES au cours de son deuxième mandat d’administratrice.Pour Angélique Longeray : « Je suis très honorée de rejoindre le Bureau d’IGNES en tant que vice-présidente. IGNES s'est imposé en tant qu'acteur majeur et reconnu de la transformation énergétique et numérique. Le bâtiment connecté, la sobriété énergétique, le maintien à domicile, la réduction des émissions carbone et la sécurité des biens et des personnes seront autant de défis passionnants à relever avec l’ensemble des membres de l’alliance. »Pour faire face à la hausse du prix de l’énergie et aux risques de tensions sur le système électrique, les membres d’IGNES se sont récemment engagés à accompagner le déploiement d’un système de pilotage connecté dans les logements de tous les Français d’ici 2030 pour réduire leur facture sans bouleverser leur quotidien.Mise en avant cet hiver avec l’augmentation des prix de l’électricité et du gaz, la sobriété énergétique doit aussi s’appliquer en été en raison de l’augmentation générale des températures et de l’explosion attendue des épisodes de canicule.Aux côtés des autres industriels membres d’IGNES, Somfy est plus que jamais convaincu que l’adaptation des logements au changement climatique est le chantier du siècle : 80% des bâtiments qui existeront en 2050 sont déjà construits. Le confort d’été, pris en compte dans les bâtiments neufs, n’est pourtant pas considéré dans la politique publique de rénovation. Cette asymétrie risque de renforcer une “fracture du confort thermique” entre des logements neufs et performants en été comme en hiver, et des logements anciens qui ne sont pas adaptés aux vagues de chaleur.Pour Somfy, la motorisation et l’automatisation des protections solaires et des ouvrants sont des solutions simples et de bon sens : elles permettent de réaliser entre -10 et -30%* d’économies d’énergie sur la consommation de chauffage en hiver et de réduire de -4 à -7°C** la température intérieure en été. Couplées à d’autres solutions pilotées, elles peuvent contribuer à renforcer la sobriété énergétique des bâtiments et améliorer le confort et la santé thermique des habitants en toutes saisons.Angélique Longeray n’a pas manqué de souligner son enthousiasme à l’idée de relever ces nombreux défis, aux côtés des autres industriels membres d’IGNES.Le Bureau d’IGNES se compose de : Benoît Coquart, Directeur Général, Legrand – Président d’IGNES Bruno Capdordy, VP Home & Distribution France, Schneider Electric – Vice-Président d’IGNES Daphna Goldstein, Directrice Générale France, Hager – Vice-Présidente d’IGNES Pascal Portelli, Président, Delta Dore – Vice-Président d’IGNES Angélique Longeray, Directrice Générale de Somfy France – Vice-Présidente d’IGNES*Gain obtenu avec des protections solaires automatisées vs manuelles. Moyenne issue de simulations Somfy, validées par Carbone 4, selon la taille du logement, sa localisation, son ancienneté́et l’équipement installé (volet roulant, store ou brise-soleil orientable). ** TBC/FFB : analyse de l’apport énergétique du volet roulant
Il y a 2 ans et 70 jours

Issy Cœur de ville, le nouveau projet de quartier à Issy-les-Moulineaux

Le concept retenu consiste à construire les bâtiments autour d’un nouveau parc urbain. La vie s’organise autour de l’espace central, entièrement piétonnier et abondamment planté d’arbres de haute tige. Cette option a une double finalité, satisfaire le désir de contact avec la nature des résidents et des promeneurs mais également s’inscrire dans l’histoire même de la Ville d’Issy-les-Moulineaux, tel un prolongement.C’est une commune qui s’est développée sur un ensemble de parcs appartenant à des châteaux ou des communautés religieuses en partie disparus, mais dont il subsiste de vastes espaces verts qui constituent une trame végétale dans laquelle s’intègre la création de ce nouveau parc.Cette contextualité est essentielle car cette ville dispose d’une identité propre et l’objectif était de créer une véritable greffe urbaine.Alors que ce territoire se présentait comme une enclave, le projet Coeur d’Issy proposait de recréer la continuité du centre-ville. Celle-ci est assurée par la prolongation des rues adjacentes à travers le site mais également par la construction d’îlots bâtis de même dimension et de même forme que les îlots existants aux alentours. Enfin, la relation entre le nouveau parc et la ville est exprimée par la création de cinq portes urbaines qui mettent en scène ses accès et offrent des points de vues sur la ville (clochers des églises, arbres remarquables, patrimoine culturel de la ville...).Le parc constitue donc le centre du quartier. Les immeubles qui l’entourent ont été découpés en gradins successifs pour ouvrir largement cet espace planté vers le ciel et favoriser son ensoleillement. L’ensemble constitue une véritable vallée verte.Ce dispositif permet de fournir aux logements des prolongements extérieurs sous forme de terrasses ombragées par des pergolas. Dans le parc, un soin particulier est apporté au traitement des cheminements, des sols minéraux et végétalisés, au choix des espèces d’arbres et de couvre-sols.Ce projet se caractérise également par sa mixité : mixité fonctionnelle, générationnelle et sociale. Il associe des logements en accession et des logements sociaux, organisés en 5 îlots, à des immeubles de bureaux, répartis sur le site en 3 ensembles. Les RDC sont occupés par des commerces, des restaurants et des brasseries qui s’ouvrent sur le parc central. On y trouve également un groupe scolaire (écoles maternelle et primaire), une crèche, des hébergements pour personnes âgées, un atelier de création numérique et des cinémas.Il y a quelques années un tel programme aurait entrainé la réalisation d’un socle associant centre commercial et équipements. Ici, c’est exactement l’inverse qui a été fait. Le parc est un lieu de promenade arboré qui longe la totalité des équipements situés en pied d’immeuble.Les immeubles de bureaux sont répartis sur le site pour éviter tout effet de zoning, ce qui permet à leurs usagers de profiter de la vie et de l’animation du quartier.Ce projet illustre également que la densité urbaine peut être heureuse.Ce projet compte plus de 105.000 m2 de surface de plancher sur une parcelle de 3 ha ; il propose aux citadins un quartier à la fois dense et aéré par sa morphologie architecturale et son paysagement. Par des jeux de percées, de construction en gradins, d’échelle et de niveaux, la vision reste aérienne, offrant une grande variété architecturale. Cœur d’Issy a été imaginé dans la tradition historique de la ville où les espaces verts et la qualité architecturale ont toujours été un enjeu.La densité urbaine pour une opération située en centre-ville à proximité de deux stations de métro est une façon vertueuse de lutter contre l’étalement urbain et tous ses inconvénients.Enfin, ce nouveau quartier est exemplaire en termes de respect de l’environnement et d’économie d’énergie. Les immeubles de bureaux sont des bâtiments à énergie positive et l’ensemble du quartier est certifié « WELL COMMUNITY», il bénéficie du label BiodiverCity, son fonctionnement est assuré à 70% par de l’énergie renouvelable.Chiffres-clésLocalisation : Issy-les-Moulineaux, FranceUn nouveau quartier : caractérisé par une mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle, composé de 8 bâtiments ouverts sur la ville, autour d’une promenade piétonne de 7.250m2.Programme : 607 Logements répartis en 5 bâtiments (40.909m2 SDP)3 bâtiments de bureaux (40.903m2 SDP)34 Commerces et restaurants dont un cinéma de 7 salles (17.332 m2 SDP)Atelier de création numérique (1578m2)Équipements publics : crèche, école, salle polyvalente (6158m2 SDP)932 places de stationnement dont un parking public1 ha de surfaces végétalisées110 arbres de haute tige,235 arbres à petit développement3413m2 de pleine terre3247m2 de panneaux photovoltaïquesSurface : 105.000m2 sur un terrain de 3 haMaître d’ouvrage : ALTAREACalendrier : Concours 20161ere pierre 11 juin 2019Livraison en octobre 2022Labels et certifications : Au niveau du quartier Label BiodiverCityWELL Community StandardBâtiments de bureaux NF HQE Bâtiments tertiaires 2015« Passeport exceptionnel »BREEAM niveau Excellent référentiel 2016WELL « Core and Shell » niveau SilverLabel BiodiverCity niveau ABCCLabel BEPOS Effinergie 2013Commerces BREEAM « Shell and Core » niveau Excellent référentiel 2016Logements NF Habitat HQEIntervenants Valode et Pistre ArchitectesBuilders & Partners (Maîtrise d’Œuvre d’exécution)Raphia ( Paysagiste)SETEC (Structure et Fluides)EGIS (Fluides)CEEF (Façades)CEE (Economiste)Avel (Acousticien)Concepto (Eclairagiste)Terao (Conseil environnemental)Bureau Veritas ( Bureau de Contrôle)Bouygues Construction – Entreprise Générale
Il y a 2 ans et 70 jours

Gecina annonce un bénéfice 2022 en hausse de 4,6%, comme attendu

Le résultat net récurrent, indicateur de référence pour les foncières, s'est établi à 409,9 millions d'euros, 4,6% de plus qu'en 2021. Soit 5,56 euros par action, tout juste ce sur quoi Gecina tablait dans ses objectifs (5,55 euros).Pour 2023, la foncière table sur un bénéfice net récurrent entre 5,80 et 5,90 euros par action.Elle va proposer à ses actionnaires un dividende de 5,30 euros par action, comme l'année dernière.Gecina, qui gère aussi des logements et des résidences étudiantes, possède surtout des bureaux dans les quartiers les plus prisés de Paris et les communes avoisinantes (Neuilly-sur-Seine, Boulogne-Billancourt...). Le groupe a bénéficié d'une "forte activité locative" au second semestre 2022, ce qui lui a permis de revaloriser ses loyers dans un contexte d'inflation."On voit 2023 avec un peu les mêmes tendances qui ont été à l’œuvre pour le second semestre, c'est-à-dire un marché locatif pour les immeubles parisiens assez dynamique, avec une croissance des loyers", a affirmé le directeur général, Beñat Ortega.Son patrimoine affiche une valeur totale en baisse, à 20,1 milliards d'euros contre 20,6 milliards fin juin.Le taux de vacance dans l'ensemble de ses immeubles, bureaux et résidentiel confondus, a fondu en 2022, passant de 8,3 à 4,6%.
Il y a 2 ans et 70 jours

Edilteco® France publie une charte pour la bonne utilisation des gammes plancher et isolants de façade

Ainsi deux chartes viennent d’être éditées pour les gammes Plancher et isolants Façade. Elles visent à accompagner les clients dans la bonne utilisation des produits de ces gammes et définissent un support commun des méthodes commerciales et logistiques.Et, pour les centrales à béton, c’est une série de fiches applicatives qui vient d’être publiée.Chartes des gammes plancher et isolants façadeDans le cadre de sa politique d’accompagnement et pour que la qualité des produits ne soit pas altérée, EDILTECO® a édité deux chartes, pour les gammes plancher et isolants façade, qui visent à détailler la bonne conduite et les bonnes pratiques d’utilisation des produits.Ainsi pour chaque produit, de chaque gamme, la charte est en quelque sorte un guide explicatif qui mentionne les caractéristiques techniques des produits, puis les préconisations de stockage, de manutention et de mise en œuvre.Également, les bonnes méthodes pour l’exécution des commandes, la réception de la livraison ou encore l’annulation et les retours sont explicitement détaillées afin que les clients soient informés des méthodes et processus pour que tout se passe dans des conditions optimales et dans les meilleurs délais.Nouvelles fiches applicatives pour les centrales à bétonHuit nouvelles fiches applicatives et techniques ont été créées à l’attention des commerciaux et des responsables des laboratoires qualité des centrales à béton. Ces fiches sont déclinées pour les gammes POLITERM® Fein, POLITERM® R et POLYS BÉTO® selon le type d’application : chape allégée, chape fluide allégée, ravoirage et remplissage allégés et forme de pente allégée en toiture.C’est en réponse à une demande des clients que ces fiches ont été formalisées afin que l’accès à l’information sur les produits soit instantané et donc efficace. Chaque fiche rassemble des informations sur les types de supports, les domaines d’applications, les caractéristiques techniques, le conditionnement, les certifications, les différentes formulations, les performances, la préparation du chantier, les conseils de mise en œuvre – avec photos à l’appui – les précautions après coulage ou encore les délais de recouvrement.Il est évident que la fabrication d’un mortier allégé est une phase délicate. Elle demande une attention particulière sur le mélange des différents constituants afin d’obtenir l’assurance d’un mélange homogène et d’une rhéologie conforme aux spécifications. Les fiches applicatives EDILTECO® ont été réalisées dans cet objectif d’accompagnement. Elles sont on ne peut plus complètes et permettent aux centrales à béton de gagner en productivité et en autonomie.Par les règles qu’elle s’impose en matière de qualité, d’innovation, de compétence et de fiabilité, EDILTECO® conçoit des solutions qui pour la plupart sont brevetées et répondent aux normes et réglementations en vigueur.Ce sont sur ces mêmes notions d’exigence et de traçabilité que l’entreprise oeuvre pour une relation transparente et honnête avec ses clients à travers l’accompagnement, l’information et la prévention favorisant la recherche de collaborations de confiance et à long terme.
Il y a 2 ans et 71 jours

Le Portugal met fin aux "visas dorés" pour freiner la spéculation immobilière

Ces permis de séjour controversés ne seront renouvelés que si les investisseurs ayant acheté des biens immobiliers y résident de façon permanente ou s'ils le louent à des résidents, a précisé le chef du gouvernement socialiste.Le Portugal octroie ces "autorisations de résidence pour investissement" depuis fin 2012, quand il se trouvait sous perfusion financière de l'Union européenne et recherchait des capitaux étrangers.Le dispositif, qui existe également dans d'autres pays d'Europe, a subi plusieurs révisions. La dernière en date excluait les investissements réalisés à Lisbonne et à Porto, grande ville du nord.En dix ans, le Portugal a capté près de 6,8 milliards d'euros en échange de quelque 11.600 permis de résidence accordés à des candidats prêts à débourser au moins 500.000 euros pour un achat immobilier, investir au moins un million d'euros ou créer dix emplois.Pour faire face à la crise de l'immobilier, le gouvernement a dévoilé jeudi un train de mesures dont l'objectif est d'augmenter les logements disponibles."Au cours de ces dix dernières années, les loyers ont connu une hausse très supérieure à l'inflation... Les prix actuels sont beaucoup trop élevés pour le marché portugais", a fait valoir M. Costa.Selon l'office européen des statistiques Eurostat, le prix d'achat des logements a bondi au Portugal de plus de 75% entre 2010 et 2022, tandis que les loyers ont augmenté de près de 25%.Par ailleurs, le pays compte quelque 730.000 logements vacants ou délabrés, selon le gouvernement.Le programme dévoilé jeudi, doté d'une enveloppe de 900 millions d'euros, prévoit notamment une fiscalité plus favorable au marché de location de longue durée, une simplification des autorisations de construction ou encore des mesures pour aider les familles à faire face à la hausse des loyers et des mensualités des prêts immobiliers.Ce paquet de mesures "sera en consultation publique pendant un mois" afin d'être définitivement adopté par le gouvernement le 16 mars, a précisé M. Costa.Ce plan prévoit également de nouvelles restrictions à la location de courte durée ou l'hébergement de touristes, avec notamment la suspension de l'octroi de nouvelles licences dans les grandes villes.Le gouvernement a aussi annoncé des avantages fiscaux pour les propriétaires acceptant de placer ces locations saisonnières sur le marché résidentiel.
Il y a 2 ans et 72 jours

Séisme : quels risques pour les habitants d'Istanbul ?

La plus grande ville de Turquie - officiellement 16 millions d'habitants - est située à proximité de la faille nord-anatolienne, sur laquelle s'était produite en août 1999 une secousse qui avait fait plus de 17.000 morts. Cependant, selon Murat Güney, chercheur indépendant spécialiste en transformation urbaine, Istanbul compte suffisamment de logements vacants, construits récemment, pour mettre en sécurité les habitants vivant actuellement dans les immeubles les plus à risque.QUESTION : Combien d'immeubles sont à risque en cas de séisme majeur à Istanbul ?REPONSE : Un tremblement de terre d'une magnitude pouvant atteindre 7,5 est attendu à Istanbul. Un tel séisme pourrait entraîner la mort de centaines de milliers d'habitants, et 50.000 à 200.000 bâtiments pourraient s'effondrer ou être gravement endommagés. L'estimation la plus élevée - 200.000 immeubles - correspond à 17% du parc immobilier de la métropole. Ces bâtiments à haut risque nécessiteraient une transformation immédiate, car même un tremblement de terre mineur pourrait les faire s'effondrer. Au total, il y a environ 1.166.000 bâtiments résidentiels à Istanbul. Parmi eux, 817.000 (environ 70%) ont été construits avant le tremblement de terre de 1999, quand il n'y avait aucune inspection concernant leur résistance aux séismes.Q : Est-il possible de reloger tous leurs habitants dans des logements sûrs ?R : Il y a à Istanbul plus de 150.000 bâtiments neufs résistants aux tremblements de terre, construits après 2008, qui sont actuellement inoccupés, soit parce que les appartements sont en attente d'acquéreurs, soit parce que ce sont des résidences secondaires de personnes aisées qui ne les louent pas.Il n'y a pas besoin de construire davantage. Le nombre de logements vacants est suffisant pour reloger ceux qui vivent dans les bâtiments à haut risque. Mais c'est une décision politique - que le gouvernement ne prend pas.Q : Un "impôt tremblement de terre" a été créé après le séisme de 1999 pour rendre les villes turques plus résilientes et un programme de transformation urbaine mené à Istanbul. Ces mesures ont-elles produit des effets ?R : Depuis le tremblement de terre de Marmara de 1999, quelque 38 milliards de dollars ont été perçus auprès des contribuables via cet impôt spécial afin de rendre les villes turques plus résistantes aux séismes. Cet argent public n'a pas été utilisé correctement mais pour couvrir d'autres dépenses du gouvernement.Par ailleurs, la loi dite "loi sur les catastrophes" a accordé au gouvernement un droit d'expropriation au nom de la protection des résidents contre les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles. Mais cette loi a été utilisée pour saisir des terrains ayant une valeur à Istanbul.Jusqu'à présent, la majorité des bâtiments à risque n'ont pas été inclus dans les projets de transformation urbaine. En revanche, des terrains situés dans le nord d'Istanbul, loin de la ligne de faille mais proches du Bosphore, ou ayant une vue sur le Bosphore (...) ont été réquisitionnés par le gouvernement via la loi sur les catastrophes.
Il y a 2 ans et 73 jours

Un homme d'affaires visé par une enquête pour blanchiment de corruption en Corse

Une enquête préliminaire avait été ouverte fin 2021 pour fraude fiscale aggravée, blanchiment de corruption, blanchiment de fraude fiscale aggravée et présomption de blanchiment, a détaillé à l'AFP la source judiciaire.L'enquête a été ouverte après un signalement de Tracfin - la cellule de renseignements financiers de Bercy - portant sur des flux financiers importants en provenance de République démocratique du Congo et des Emirats arabes unis au bénéfice de cet homme d'affaires et de son entourage par l'intermédiaire de sociétés écrans et de prêtes-noms.Les investigations ont été confiées à la direction territoriale de la police judiciaire à Ajaccio et à l'Office anticorruption (Oclciff).L'un des volets de cette enquête concerne les flux financiers qui auraient notamment été utilisés pour l'achat d'un terrain route des Sanguinaires, à Ajaccio, pour y construire un important ensemble immobilier.Des perquisitions ont été menées en 2022 et fin janvier à Paris et en Corse, notamment dans une entreprise de BTP et à la mairie d'Ajaccio, a précisé la source judiciaire. Dans le cadre de cette promotion immobilière, la mairie d'Ajaccio avait accepté de vendre en 2018 une parcelle communale classée zone naturelle pour l'aménagement d'un parking.Des saisies ont été réalisées par le parquet financier pour plusieurs millions d'euros, portant notamment sur des comptes bancaires et le terrain route des Sanguinaires, a précisé la source judiciaire.En raison de cette saisie, le projet immobilier a été bloqué.L'homme d'affaires, qui n'est plus résident français depuis 2016, avait été entendu par les enquêteurs en janvier 2022 lors d'un séjour en Corse.
Il y a 2 ans et 73 jours

Retraites : le report de l'âge dans toutes les têtes, maigre chance qu'il soit examiné par l'Assemblée

Entre rappels au règlement et suspensions de séance, les débats n'avancent guère sur la question du financement du système. Et les mines sont fatiguées au bout de deux semaines très houleuses de discussions.A minuit, où qu'en soient les échanges, le rideau tombera au Palais Bourbon.Une motion de censure déposée par le RN, mais qui ne présente aucun risque de faire chuter le gouvernement, sera examinée juste après, en présence de la Première ministre Elisabeth Borne. Le texte partira ensuite au Sénat.Il y a "très peu de chances que nous allions jusqu'au bout du texte" ce vendredi, a déploré sur franceinfo Franck Riester, ministre des Relations avec le Parlement. "On ne sait même pas si on va pouvoir aller jusqu'à l'article 7" qui prévoit le report de 62 à 64 ans de l'âge légal.A qui la faute ? Chacun se rejette la responsabilité.Franck Riester accuse la gauche de "bloquer le débat démocratique". Plus de 1.500 amendements restent à discuter avant cet article 7, la plupart venant des députés LFI - les autres formations de la Nupes ayant, elles, retiré les leurs pour avancer."Nous souhaitons que cette épreuve de vérité dure encore" malgré le couperet fixé par la Constitution, a lancé François Ruffin (LFI) dans l'hémicycle, en invitant à ouvrir l'Assemblée la semaine prochaine."Renoncez à vos vacances à Courchevel", a renchéri son collègue Antoine Léaument, sous les huées du camp présidentiel.Jeudi soir, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a jugé "incompréhensible" le retrait d'amendements à gauche, et appelé les députés à ne pas se "précipiter" vers l'article 7. "Hâte de se faire battre ?", a-t-il demandé.Le candidat malheureux à la présidentielle, qui n'est plus député, a été au centre d'un ping-pong vendredi matin entre son camp et la majorité présidentielle. "Quelles sont les instructions pour aujourd'hui ?", a raillé Jean-René Cazeneuve (Renaissance). "Vous n'êtes plus La France insoumise mais La France indécise", a taclé le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.La Nupes est divisée sur l'opportunité d'aller au vote sur l'article 7, comme l'en pressent les syndicats qui ont organisé jeudi une cinquième journée de mobilisation.Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a reconnu sur France 2 "des divergences tactiques" au sein de l'alliance de gauche, mais qui "ne sont pas insurmontables", car "nous sommes tous opposés à cette réforme".Les manifestations ont rassemblé jeudi 1,3 million de personnes selon la CGT et 440.000 selon le ministère de l'Intérieur. C'est le chiffre le plus faible depuis le début de la mobilisation, dans l'attente du 7 mars où les syndicats menacent de mettre le pays "à l'arrêt" si le gouvernement ne retire pas la réforme."Faire plier""Le 7 mars, nous vous ferons plier", a promis Matthias Tavel (LFI). Avec ses collègues, il a demandé à nouveau "des réponses" sur les carrières longues et le minimum de pension, épinglant un ministre du Travail préférant "faire des mots croisés" en séance.Le ton est monté avec le RN également, Marine Le Pen accusant l'exécutif d'avoir pour "objectif" de "faire baisser les pensions", ce qu'a récusé Gabriel Attal."Vous n'avez pas de solution à proposer aux Français, et les Français le voient", a accusé le ministre, s'attirant les foudres de l'extrême droite.Vendredi à minuit, ce sera la première fois que la lecture d'un texte sera interrompue car le délai constitutionnel aura été atteint."Ca va être sport", estime un élu Renaissance. "L'enjeu, c'est qui va imposer son récit ? LFI en disant qu'on fait exprès de pas aller au bout du texte, ou nous ?"Ces deux dernières semaines, la tension a culminé avec l'exclusion pour 15 jours du LFI Thomas Portes (pour une photo le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt) et l'accusation d'"assassin" lancée par Aurélien Saintoul (LFI) au même ministre du Travail.
Il y a 2 ans et 73 jours

A Marseille, une crise du logement et des humains "abîmés"

En 2019, dans la deuxième ville de France, 14.075 personnes se sont retrouvées en situation d'être sans abri, selon une enquête approfondie d'ASSAb, réseau regroupant associations et différentes institutions dont l'Agence régionale de Santé.Quatre ans plus tard, "il y a une montée du sans-abrisme, on voit des publics à la rue qu'on ne voyait pas avant, même des femmes avec des enfants", indique à l'AFP le directeur de la Fondation Abbé-Pierre pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Francis Vernede.A Marseille, hors Dispositif national d'accueil des demandeurs d'asile, le nombre de place d'hébergement d'urgence a pourtant "été multiplié par plus de deux depuis fin 2019 avec 5.686 places mobilisables aujourd'hui contre 2.448 en 2019", souligne la préfecture, qui paie notamment des nuitées hôtelières."Mais tout est saturé", déplore Jocelyne Bresson, directrice de l'Armée du salut à Marseille, qui tente d'ouvrir des places supplémentaires en "écartant les murs" des centres d'hébergement d'urgence de l'association. "On voit des gens cassés, abîmés dans la rue", se désole-t-elle.Quant aux personnes mises à l'abri -une obligation pour l'Etat, notamment pour les familles avec enfants-, elles restent parfois des mois et des mois dans une chambre d'hôtel, faute d'accès à un logement-relais ou un logement social."L'urgence se pérennise", déplore l'Armée du salut, qui a mis à disposition un camion-cuisine pour que ces familles hébergées à l'hôtel puissent manger plus sainement et retrouver un semblant de vie normale. Elle ouvrira aussi mi-mars un centre spécial pour familles avec enfants."Tout cela est la conséquence de la crise du logement et du manque de logement social à Marseille et dans toute la région", analyse M. Vernede. "L'urgence est réelle" et "menace la cohésion sociale", avait martelé en novembre Christophe Mirmand, préfet de la région Provence-Alpes Côte d'Azur, une des régions où de nombreuses villes ne respectent pas le quota de logement social imposé par la loi."Nous disons à l'Etat, aux collectivités, il faut investir véritablement sur le logement, au final cela évitera une partie des coûts et des souffrances de l'hébergement d'urgence", plaide M. Vernede.
Il y a 2 ans et 73 jours

Du thermique au solaire : le cas d'école de la centrale d'Ambès

"Notre projet de loi sur le déploiement des énergies renouvelables s'illustre ici de manière extraordinairement concrète", s'est d'ailleurs réjouie jeudi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, deux jours après l'adoption définitive du texte au Sénat.Sur cette ancienne friche industrielle située à une trentaine de kilomètres au nord de Bordeaux, qui abritait de 1959 à 2004 une centrale au fuel et au gaz démantelée en 2014, 25.000 panneaux photovoltaïques brillent sur dix hectares depuis 2021.Mais la différence de puissance entre l'ancienne et la nouvelle centrale illustre le bond en avant que va devoir effectuer la France, condamnée par Bruxelles à une amende de 500 millions d'euros pour n'avoir pas respecté en 2020 son engagement de parvenir à 27% d'électricité d'origine renouvelable. Selon les derniers chiffres, elle était à 24,2% fin 2021.Avec une puissance maximale installée de 9,6 mégawatts-crête, la nouvelle unité peut couvrir dans des conditions optimales l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 6.000 habitants, mais elle est loin d'atteindre celle de l'ancienne centrale thermique à son apogée (1250 MW en 1972).Pour atteindre le cap de plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050 fixé dans la loi votée cette semaine, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui, il va donc falloir beaucoup d'espace, tout en s'inscrivant dans la stratégie de zéro artificialisation nette.Réduire les délaisLe texte voté cette semaine veut donc "limiter les défrichages et accompagner des projets dont l'impact en termes de biodiversité est minime, en privilégiant des zones dégradées et artificialisées."En Nouvelle-Aquitaine, première région française productrice d'électricité solaire, avec une puissance raccordée de 2.667 MW, soit 26% du total national, ce tournant est récent.En 2018, 74% des installations photovoltaïques étaient installées dans des forêts de pins pour seulement 6% sur des sols déjà artificialisés. Un immense projet de 1.000 hectares est encore dans les cartons dans la forêt landaise à Saucats, mais comme à Ambès, des fermes photovoltaïques poussent depuis peu sur d'anciennes friches.La plus grande centrale photovoltaïque urbaine d'Europe (60 hectares) a été inaugurée l'an dernier sur une ancienne décharge à Bordeaux et une autre doit être mise en service prochainement sur une ancienne déchetterie à Pessac.Les délais sont encore trop longs, regrette Agnès Pannier-Runacher. Initié en 2015, le projet à Ambès, n'a vu le jour que six ans plus tard, dont une seule année pour la construction proprement dite. La ministre de la Transition énergétique souhaite "diviser par deux le temps d'instruction et de développement de ce genre de projet."Et pour faciliter leur acceptabilité, elle souhaite davantage associer les riverains pour qu'ils "ne se sentent pas agressés par ce type d'installation" et puissent en récolter des bénéfices, comme à Ambès où un taux d'intérêt de 5,5% vient récompenser les investisseurs qui ont permis de collecter 200.000 euros dans le cadre d'un financement participatif."En associant les habitants et les élus locaux au projet, ça devient leur projet", estime Mme Pannier-Runacher.
Il y a 2 ans et 73 jours

Le Programme Profeel entame sa deuxième phase avec Restore pour une rénovation globale et performante de la maison individuelle

Projet ambitieux, il a pour objectif de tester, développer et enrichir des solutions techniques intégrées, innovantes et réplicables pour faciliter le déploiement à grande échelle de la rénovation globale performante de maisons individuelles. Les ressources déjà produites pour Renostandard sont mises à la disposition des professionnels de la rénovation sur le site du programme Profeel.De Renostandard à Restore : les travaux du programme Profeel dédiés à la rénovation globaleLe programme PROFEEL, né en 2019 de la mobilisation de 16 organisations professionnelles du Bâtiment, a permis de produire de nombreux outils et ressources innovants à destination des professionnels et des particuliers pour déclencher et sécuriser les travaux de rénovation énergétique des bâtiments. RENOSTANDARD a été l’un des 9 projets de la première phase du programme, et l’un des quatre portés par le CSTB. Il a été mené en collaboration avec 9 groupements de professionnels réunissant des artisans, des architectes, des bureaux d’études, des entreprises du bâtiment, des fabricants ou encore des associations techniques, accompagnés par des experts du CSTB. L’objectif était de concevoir des solutions types de réhabilitation globale, adaptables et réplicables, optimisées pour des maisons de construction similaire présentes en grand nombre sur un ou plusieurs territoires (échelles régionales et nationales). Portant un enjeu fort de massification en matière de rénovation, les travaux de RENOSTANDARD se poursuivent désormais au sein du projet RESTORE, pour la période 2022-2024, se basant sur les ressources et travaux déjà produits, afin d’aider les professionnels à définir et porter des offres techniques structurées et fiables de rénovation performante, en une ou plusieurs étapes.Rénostandard : des solutions intégrées innovantesIsolation thermique préfabriquée, nouveaux matériaux (dont isolants biosourcés ajouter exemple) réorganisation des espaces pour améliorer l’usage…RENOSTANDARD a permis de faire émerger des innovations techniques adaptées aux spécificités (contexte historique, constructif, architectural, etc.), qualités et défauts de plusieurs typologies de maisons standardisées. Il a posé les premières étapes de faisabilité technique de nouvelles solutions, process et outils.Ces travaux ont débouché sur 11 concepts de rénovation globale, associés chacun à une typologie de maison (Pavillon de banlieue d’entre-deux guerres, Longère en milieu rural…), présentés au sein de fiches synthétiques et de courtes interviews vidéo des groupements concepteurs.Chaque projet a proposé une ou plusieurs approches de rénovation globale à l’échelle de la maison et a également intégré des innovations techniques à l’échelle des lots. Ils incluent en particulier de nouvelles solutions préfabriquées hors site pour diminuer les temps de réalisation des chantiers ainsi que des innovations pour le traitement des interfaces.En complément, un rapport rassemble les principaux enseignements sur les solutions innovantes d’isolation thermique développées par les 9 groupements concepteurs. Il regroupe des recommandations de principes formulées par une vingtaine d’experts du CSTB.Des outils numériques ont également été produits dans le cadre du projet et notamment un outil en ligne de diagnostic transverse, à destination des professionnels de l’accompagnement à la rénovation. Disponible en libre accès, il permet aux professionnels en visite chez le propriétaire d’une maison de le sensibiliser aux qualités et défauts de son logement pour l’aider à mieux comprendre l’ensemble des bénéfices d’une rénovation performante, au-delà des seules économies énergie. Ce protocole de diagnostic numérisé est donc, à la fois centré sur l’habitant et ses attentes et besoins, mais aussi sur la conception globale de son logement avec ses avantages et ses contraintes. Cette démarche RENOSTANDARD d’accompagnement des particuliers vers la rénovation globale a été testée par URBANIS auprès d’une centaine de propriétaires, dans 25 départements. Elle a également permis d’initier le développement (toujours en cours) d’un outil de projection pour les propriétaires afin de leur permettre de visualiser l’avant/après de leur projet de rénovation, avec une ambition : encourager la prise de décision d’entamer une démarche de rénovation.Les outils RENOSTANDARD s’adressent donc à une diversité importante de professionnels : artisans, entreprises de travaux, fabricants de nouvelles solutions, maîtres d’œuvre et accompagnateurs à la rénovation. Ils sont mis à disposition sur le site de PROFEEL : Réno Standard, un projet issu du programme PROFEEL.Restore : tester et enrichir les solutions de rénovation globale sur les territoiresAu sein des 8 projets de la 2e phase du programme PROFEEL (2022-2024, 37,7 M€), RESTORE dispose d’un budget de 6,7 millions d’euros.Pour Olivier Greslou, Directeur du Projet RESTORE : « RESTORE est un projet ambitieux qui va nous permettre de poursuivre et enrichir le travail mené sur RENOSTANDARD. L’enjeu est de développer et de fiabiliser à l’épreuve du terrain des offres techniques intégrées, performantes et réplicables à grande échelle, afin de stimuler le déploiement de la rénovation performante de la maison individuelle sur plusieurs territoires. Ces offres permettraient de proposer des rénovations ambitieuses, réalisées par des groupements d’entreprise, sur la base de techniques et process maîtrisés adaptés aux spécificités des maisons. »Le projet se décline en 4 axes opérationnels.Des chantiers pilotes pour tester les solutionsL’un des axes de RESTORE est de tester sur le terrain les solutions de rénovation développées dans RENOSTANDARD et de confirmer leur champ d’application à travers des chantiers pilotes, afin d’évaluer leur performance effective en conditions réelles, leurs contraintes de mise en œuvre et leur potentiel de massification. L’identification des premiers chantiers correspondants à des typologies de maisons individuelles standardisées qui présentent de forts enjeux de rénovation telles que : la « Maison du nord » (Maison de ville en brique, mitoyenne ou semi-mitoyenne), le « Pavillon à fermettes » en Normandie (doté d’une charpente à fermettes industrielles) ou encore la « Maison de première couronne (années 50-60) » (Maison compacte de la Reconstruction avec une toiture à 4 pans) a d’ores et déjà démarré. L’objectif est d’initier la conception des projets au premier semestre 2023 et de pouvoir démarrer les chantiers courant 2023. Au total, une douzaine de chantiers seront lancés entre 2023 et 2024 pour 3 à 5 typologies qui représentent 10% du parc de maisons individuelles en France, soit 2 millions de maisons. Une fois les chantiers effectués, la performance et la durabilité des rénovations réalisées seront évaluées, ainsi que les gains potentiels en termes de coûts, de temps de travaux, de facilité de mise en œuvre et d’amélioration de la qualité de vie des occupants.Explorer de nouvelles pistes pour faciliter la massificationAu-delà du prisme de la typologie des maisons, le projet RESTORE a pour ambition d’élargir la recherche entamée dans RENOSTANDARD de nouvelles solutions techniques et approches multi-lots pour faciliter et promouvoir la performance globale en rénovation de maisons individuelles : la rénovation performante par étapes, les interfaces ou le low-tech, par exemple. Des solutions à imaginer afin de pouvoir couvrir 50% du parc de maisons individuelles (soit environ 10 millions de maisons).Faciliter la structuration de filières locales de rénovation globaleL’un des enjeux du projet RESTORE est de pouvoir diffuser et déployer de nouvelles offres techniques à l’échelle de territoires. Afin qu’un nombre important de professionnels puissent s’approprier ces offres pour concevoir et réaliser de futurs chantiers, PROFEEL souhaite s’appuyer sur plusieurs relais locaux de la démarche : les groupements de professionnels qui ont collaboré au projet RENOSTANDARD ainsi que des collectivités locales partenaires, en interaction avec des réseaux locaux et régionaux. Le développement de partenariats avec ces collectivités, pour les accompagner dans leurs politiques de rénovation, est un axe important pour structurer la rénovation sur leurs territoires. Par exemple, la Métropole de Lille est d’ores et déjà impliquée dans l’expérimentation RESTORE qui sera menée sur plusieurs chantiers pilotes supervisés par La Fabrique des Quartiers dans le courant de l’année 2024.Développer un outil numérique global pour faciliter le diagnostic et la prise de décisionL’un des autres objectifs de RESTORE est de pouvoir, sur la base de l’outil de diagnostic transverse de RENOSTANDARD, développer un outil numérique opérationnel et « clé en main » à destination des professionnels du diagnostic et de l’accompagnement à la rénovation. Ce dernier faciliterait la réalisation d’un diagnostic global de la maison et l’interaction avec le maître d’ouvrage pour définir les principales orientations de son projet de rénovation. Il pourrait être relié à la BDNB (Base de Données Nationale des Bâtiments) afin d’enrichir le diagnostic et l’analyse des performances du logement.
Il y a 2 ans et 73 jours

Le Maire et Klein mettent en place un bouclier financier de soutien aux bailleurs sociaux afin d'amplifier leurs efforts de construction et de rénovation du parc social

Les bailleurs sociaux sont toutefois confrontés à une hausse de leurs charges d’exploitation tirée par la dynamique d’inflation généralisée. C’est ce qui a mené le Gouvernement à modérer la hausse du livret A à 3% au 1er février, afin d’accompagner les bailleurs dans la poursuite de leurs investissements.Le Gouvernement prend des mesures supplémentaires afin de renforcer la capacité d’investissement du secteur HLM tant dans la production que dans la rénovation.Un « bouclier financier » est mis en place pour les opérations nouvelles financées en 2023 : la Banque des territoires remboursera ainsi aux bénéficiaires de ces prêts 100 points de base des intérêts relatifs à leur première échéance. Cette mesure concernera les trois catégories principales de prêts aux bailleurs sociaux : le prêt locatif aidé d’intégration (PLAI), le prêt locatif à usage social (PLUS) et le prêt locatif social (PLS).De plus, l’éco-prêt au logement social, qui finance les travaux de rénovation énergétique, va être renforcé. Son enveloppe atteindra 6 Md€ sur 2023-2027, soit une hausse de 50% par rapport à la précédente enveloppe. Les détails de ce dispositif seront prochainement présentés.Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : « Malgré cette période d’inflation, il est indispensable de poursuivre l’investissement pour mieux loger nos concitoyens. Le Gouvernement prend toute sa part à cet effort d’investissement dans le logement en assurant un bouclier financier exceptionnel aux bailleurs sociaux, afin qu’ils puissent continuer de soutenir la construction et la rénovation des logements. »Pour Olivier Klein, ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires chargé de la Ville et du Logement : « Dans la période d’inflation, de crise énergétique et d’urgence écologique, les investissements des bailleurs sociaux sont plus que jamais nécessaires, pour produire de nouveaux logements et pour rénover les logements existants. Le bouclier financier accompagne les bailleurs face à l’inflation, et s’ajoutera aux 500 M€ de subventions du Fonds national des aides à la pierre. Nous soutenons également l’effort de financement historique de la Banque des Territoires pour le financement de la transition écologique du logement social, avec une enveloppe inédite de 6 Md€, qui constitue un premier pas du pacte de confiance que nous conclurons avec les bailleurs sociaux pour poursuivre dans la direction d’engagements réciproques. »
Il y a 2 ans et 73 jours

Elcia confirme sa place parmi les meilleurs éditeurs de logiciels en France

ELCIA dans la lignée des meilleurs éditeurs de logiciels de FranceComme chaque année, les yeux des éditeurs de logiciels français étaient tournés du côté des palmarès Truffle100 et Top250. Basés sur l’évolution du chiffre d’affaires et des effectifs, ces deux classements sont considérés comme une référence de l’édition logicielle de notre pays (voir ci-après).64ème du Truffle100 et 85ème du Top250, ELCIA confirme une fois encore sa place parmi le gratin des éditeurs de logiciels français. Mieux, l’éditeur de logiciels spécialisés Menuiserie, Store, Fermeture grignote même quelques places supplémentaires cette année (+5 places au Truffle100 et +1 place au Top250) pour consolider sa position à la table du top 100 des éditeurs de logiciels de notre pays. Le classement complet du Top250 ICILe classement complet du Truffle100 ICILes 3 enjeux d’ELCIA pour 2023#1 Innovation : investir en R&D, rester à la pointe de la techno, être en recherche constante de nouveaux partenaires pour proposer toujours plus de valeur : c’est ça innover chez ELCIA ! Avec le même objectif depuis plus de 20 ans : simplifier la vie des Menuisiers dont l’activité s’est intensifiée ces derniers mois.Point d’orgue en 2023 : la sortie de la 9ème version de ProDevis, le 1er logiciel de chiffrage et gestion commerciale Menuiserie, Store, Fermeture lancé en 1999 et utilisé aujourd’hui par plus de 20 000 menuisiers. Après sa présentation en avant-première sur le salon Batimat, sa sortie est prévue durant le 1er trimestre 2023.#2 Recrutement : avec plus de 45 nouveaux collaborateurs accueillis en 2022, le Groupe s’apprête à franchir la barre symbolique des 240 collaborateurs. Pour 2023, le recrutement de nouveaux talents sera une nouvelle fois au coeur des priorités, avec l’ambition d’augmenter ses effectifs de +15%, soit 35 à 40 nouveaux recrutements prévus.#3 Engagement écologique : engagée depuis 2018 dans une démarche écologique forte autour du 0 déchet ou encore de la mobilité, ELCIA souhaite passer à la vitesse supérieure en 2023. La prochaine étape : calculer son empreinte carbone et ainsi fixer un objectif concret à atteindre face à ses ambitions éco-responsables. Avec à l’esprit, la perspective de pourquoi pas devenir une entreprise à mission pour graver cet engagement écologique au coeur de sa raison d’être.
Il y a 2 ans et 73 jours

Le musée archéologique national d'Athènes va être entièrement rénové

Le résultat d'un concours international d'architecture a été annoncé en décembre afin d'augmenter la capacité du musée, vieux de 150 ans, qui attire plus d'un demi-million de visiteurs par an.Le projet du cabinet d'architecture anglais David Chipperfield Architects et de son partenaire grec Tombazis comprend la création de deux nouveaux niveaux de galeries souterraines et un jardin suspendu sur le toit, destinés à créer 20.000 mètres carrés d'espace supplémentaire.Bien qu'aucun calendrier n'ait été annoncé, la ministre de la Culture, Lina Mendoni, a déclaré que le musée serait "complètement" transformé en quatre ans. Inauguré en 1889, le musée abrite des antiquités parmi les plus précieuses de Grèce, notamment les fresques préhistoriques de Thira, les trésors en or de l'âge du bronze de Mycènes et le mécanisme d'Antikythera du IIe siècle avant J.-C., un dispositif considéré comme le plus ancien précurseur de l'ordinateur du monde."Ce musée possède l'une des collections les plus extraordinaires du monde", a déclaré David Chipperfield lors de la présentation du musée. Moins de 10% des dizaines de milliers de pièces de la collection sont actuellement exposés, a déclaré le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Il a précisé que le projet sera financé par des ressources nationales et européennes.
Il y a 2 ans et 73 jours

Klépierre atteint ses objectifs en 2022

La foncière, qui possède les centres commerciaux franciliens Val d'Europe et Créteil Soleil, Odysseum à Montpellier ou Jaude à Clermont-Ferrand, a dégagé en 2022 un chiffre d'affaires de 1,23 milliard d'euros, en hausse de 15%.L'indicateur qu'elle utilise pour établir ses objectifs annuels, le cash-flow net courant, s'est élevé à 2,62 euros par action, au-dessus des 2,45 euros fixés au début de l'année.Klépierre va proposer à ses actionnaires un dividende de 1,75 euro par action.En 2023, le groupe, présent dans une dizaine de pays d'Europe (Italie, Espagne, République tchèque, Danemark...), entend continuer à se focaliser sur ses centres les plus emblématiques, qui lui rapportent le plus de loyers. Il entend continuer à vendre des actifs, afin de continuer à alléger sa dette, de 7,48 milliards d'euros fin 2022."On a encore un petit effort de rationalisation à faire", a affirmé le président du directoire, Jean-Marc Jestin.Le groupe a bénéficié en 2022 de la fin des mesures sanitaires dans la plupart des pays, qui a fait progresser la fréquentation des centres. En décembre 2022, celle-ci atteignait 92% de son niveau de 2019. Le chiffre d'affaires des commerçants, en revanche, a retrouvé son niveau d'avant la pandémie sur les neuf derniers mois de l'année, indique Klépierre.Le portefeuille du groupe est désormais valorisé à 19,6 milliards d'euros, en baisse, du fait de l'inflation et du durcissement des conditions de crédit. Les centres situés en Europe de son principal concurrent, Unibail-Rodamco-Westfield (URW), valent eux 32,8 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 73 jours

Une convention de partenariat afin de sensibiliser les entreprises artisanales du BTP et du paysage aux risques routiers

Cet accord a pour objectif d'informer et de sensibiliser les entreprises artisanales du BTP et du paysage aux enjeux globaux de la sécurité routière et d'améliorer les pratiques des entreprises et des salariés dans le cadre des déplacements professionnels ainsi que des trajets domicile-travail.Dans la poursuite de cet objectif qui s'inscrit pleinement dans le développement de la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises (RSE), les entreprises artisanales, adhérentes à la CAPEB et de la CNATP, pourront bénéficier d'actions de sensibilisation dans le domaine de la prévention du risque routier professionnel.Ce nouvel accord de partenariat engage la CAPEB, la CNATP et l'IRIS-ST à poursuivre leurs actions en faveur de la prévention du risque routier auprès des entreprises artisanales et leurs chefs d'entreprise, tout en les incitant à signer les 7 engagements pour une route plus sûre. Les signataires participeront à la promotion des événements organisés par la DSR tels que « les journées de la sécurité routière au travail » et proposeront des messages de sécurité spécifiques aux entreprises artisanales du BTP et du paysage à transmettre aux salariés par les médias les plus adaptés. La CAPEB et la CNATP s'engagent également à favoriser la mise en relation des CAPEB et CNATP départementales avec les services déconcentrés de l'Etat en charge de la prévention de l'insécurité routière afin de favoriser les synergies entre les acteurs locaux en faveur de la prévention.De son côté, la délégation à la sécurité routière (DSR) s'engage à valoriser le partenariat sur son site « Sécurité routière » et à informer la CAPEB, la CNATP et l'IRIS-ST des campagnes de communication grand public. Elle diffusera également le bilan annuel de l'accidentalité et communiquera régulièrement à la CAPEB, la CNATP et à l'IRIS-ST des données statistiques sur le sujet. Enfin, la DSR soutiendra la CAPEB, la CNATP et l'IRIS-ST lors d'événements organisés par les signataires autour du thème de la sécurité routière et lors de l'élaboration d'outils de sensibilisation, d'information et/ou de formation.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB et de l'Iris-st : « En signant cette convention dont l'objectif est d'informer et de sensibiliser aux enjeux de la sécurité routière, la CAPEB réaffirme son engagement en faveur d'une route plus sûre. Les salariés et chefs d'entreprise du bâtiment sont en effet amenés à prendre le volant régulièrement dans le cadre de leur activité et il est primordial que ces déplacements se fassent en toute sécurité, au quotidien. Je me félicite de cette nouvelle convention quadripartite, qui marque la continuité de notre dynamique consistant en un travail coordonné, transversal et innovant. »Françoise Despret, Présidente de la CNATP : « Le risque routier demeure un risque majeur dans nos métiers des travaux publics et du paysage quotidiennement en déplacement vers nos chantiers. Ce partenariat vient ainsi renforcer l'accompagnement de la CNATP auprès de ses entreprises et aidera les chefs d'entreprise à mettre en œuvre des mesures de prévention spécifiques, à acquérir de bons réflexes et à diffuser les messages de prévention autour du risque routier auprès de leurs collaborateurs. »Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière : « Les chefs d'entreprise et les collaborateurs des entreprises adhérentes de la Capeb et de la CNATP sont des partenaires tout à fait essentiels pour la sécurité routière. Tous ces métiers sont très concernés par les déplacements routiers professionnels. Cette convention sera un outil formidable pour toucher et sensibiliser ces publics particulièrement exposés. »
Il y a 2 ans et 74 jours

Mobilisation en baisse contre la réforme des retraites tandis que les débats patinent à l'Assemblée

En pleines vacances scolaires, à l'exception de l'Ile-de-France et de l'Occitanie, la mobilisation s'annonce en baisse, les syndicats se projetant vers le 7 mars, où ils ont promis de "mettre la France à l'arrêt"."Je crois que la journée est réussie déjà", avec "beaucoup de participants", a cependant estimé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. "Le mécontentement, la détermination et la combativité sont intacts", a-t-il assuré depuis Albi, où les numéros un des huit principaux syndicats manifestent, pour "braquer le projecteur" sur cette France des villes moyennes très mobilisées.Dans ces villes "la question des retraites c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase", en plus des problèmes de pouvoir d'achat, et du sentiment d'un déclin des services publics, a affirmé Philippe Martinez, son homologue de la CGT. "Les élus ne peuvent pas être indifférents quand il y a autant de monde dans la rue", a-t-il déclaré."Des quiches"A Montpellier, les rangs étaient beaucoup plus clairsemés que pour la 4e journée de mobilisation samedi (7.200 participants contre 20.000 selon les autorités). Même chose à Toulouse, où les organisateurs ont compté 65.000 manifestants, et la police 14.000 (contre 100.000 et 25.000 samedi). Au Havre, il étaient 5.800 selon la préfecture, 20.000 selon les syndicats (7.800 et 20.000 samedi).Dans le cortège marseillais, où l'intersyndicale a fait état de 90.000 manifestants, et les autorités de 7.000 (contre 140.000 et 12.000 samedi), Isabelle Marilier, retraitée de 75 ans, a dénoncé une "tromperie" du gouvernement sur la pension minimale à 1.200 euros: "On nous prend pour des quiches !".Les perturbations sont limitées dans les transports, avec 14% de grévistes à la SNCF et un trafic normal dans le métro parisien. Néanmoins, des vols ont été annulés et des agents d'EDF ont baissé la production d'électricité, sans provoquer de coupures de courant. Dans l'éducation, le ministère a fait état de 7,67% d'enseignants en grève (contre 14,17% le 7 février) avec deux zones sur trois en vacances.La police attend entre 450 et 650.000 personnes dans la rue, dont 40 à 70.000 à Paris.Faute de réussir à infléchir l'exécutif, l'intersyndicale a adressé un courrier aux parlementaires, hormis ceux du RN, pour leur demander de rejeter la réforme "et plus particulièrement son article 7", qui porte le recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans."On bloque tout"Après plusieurs jours d'empoigne stérile, les députés abordent la dernière ligne droite des débats jusqu'à vendredi minuit, heure couperet de l'examen du texte avant sa transmission au Sénat.Pour accélérer, la gauche a décidé de retirer des milliers d'amendements depuis mercredi. Mais entre 4.000 et 5.000 restaient encore à examiner à la mi-journée avant que les députés arrivent à l'article sur la mesure d'âge.Si certains espèrent "passer au vote le plus vite possible" sur l'article 7, à l'instar du socialiste Philippe Brun, une partie de la gauche redoute qu'un scrutin ne "porte un coup au mouvement social", selon le communiste André Chassaigne."Ils ont peur du vote", a répliqué Aurore Bergé (Renaissance), convaincue que la majorité "aura les voix" pour faire passer cet article clé qui "revient à voter la réforme"."C'est lamentable ce qui se passe au Parlement", "il faut que ça avance", a déclaré à Albi le président de la CFTC Cyril Chabanier, à l'unisson de l'intersyndicale.De son côté, le RN a déposé mercredi une motion de censure, pour savoir qui est "pour ou contre la réforme", a affirmé sa cheffe de file Marine Le Pen.Et répondre ainsi à Emmanuel Macron qui ironisait en Conseil des ministres mercredi sur des oppositions qui "n'ont plus de boussole".Vote ou pas, les syndicats ont déjà en vue la journée du 7 mars. "On va essayer d'en faire une immense journée de mobilisation", a dit M. Berger. "Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s'arrêter partout", a appuyé Jean-Luc Mélenchon (LFI) depuis le cortège de Montpellier.D'autres actions sont prévues le lendemain lors de la journée internationale des droits des femmes. Les principales organisations de jeunesse annoncent aussi une journée de mobilisation le 9.De quoi donner des envies de grèves reconductibles à partir du 7 mars. Si l'intersyndicale n'y a pas appelé, certaines confédérations comme Solidaires y sont favorables. Les syndicats de la RATP l'ont déjà annoncé ainsi que la CGT éboueurs.
Il y a 2 ans et 74 jours

Leonard présente les finalistes du Hello Tomorrow Global Challenge 2022 dans la catégorie « Construction et infrastructures durables »

Leonard, la plate-forme de prospective et d’innovation du Groupe VINCI, présente les start-up finalistes du Hello Tomorrow Global Challenge 2022 dans la catégorie « Construction et infrastructures durables ». Partenaire de Hello Tomorrow pour la quatrième année consécutive, Leonard s’est entouré des experts de VINCI et de Hello Tomorrow pour sélectionner six start-up parmi des centaines de candidats désireux de répondre aux défis climatiques et sociétaux d’aujourd’hui et de demain :BioZeroc (Grande-Bretagne) : création d’un béton sans ciment grâce aux biotechnologiesCaeli Energie (France) : conception de systèmes de climatisation à faible émission de carbone et à haut rendement énergétique. Caeli Energie a bénéficié de l’accompagnement du programme SEED de Leonard en 2021.Made of Air (Allemagne) : prélèvement du dioxyde de carbone dans l’air et réutilisation en vue de fabriquer des produits qui remplacent les plastiques d’origine fossile ou les matériaux à fortes émissions.Mykor (Grande-Bretagne) : transformation de déchets cellulosiques et de champignons en matériaux de construction durables.Peafowl Plasmonics (Suède) : des cellules solaires transparentes donnant du pouvoir à la prochaine génération de dispositifs IoT pour permettre un déploiement de masse.Strong by Form (Chili) : un composite à base de bois de haute performance et de forme libre destiné à remplacer le béton, l’acier et l’aluminium dans l’environnement bâti.Plus de 4 000 solutions ont été présentées aux différents jurys dans les 11 catégories du Global Challenge, pour un total de 70 start-up finalistes. Traitements médicaux révolutionnaires, économie circulaire des matériaux, réduction drastique des émissions de CO2, intelligence artificielle, etc. : ces technologies innovantes visent un réel impact sur l’industrie, la société et la planète. Les start-up auront l’occasion de présenter leurs solutions devant un jury les 9 et 10 mars prochains à l’occasion du Global Summit au Centquatre-Paris. Dix d’entre elles remporteront des prix en nature (sessions de coaching personnalisées, rencontres avec des investisseurs et clients potentiels) et les trois meilleures remporteront respectivement 100 000, 30 000 et 20 000 euros.« Depuis quatre ans, nous sommes fiers d’accompagner Hello Tomorrow dans la révélation des meilleures entreprises de la Deep Tech en étant partenaire du Global Challenge. Leonard, porté par l’expertise des diverses entités du Groupe VINCI, explore la Deep Tech pour identifier et accompagner des solutions disruptives dans les secteurs de la construction, de l’énergie ou encore de la mobilité. C’est en partie grâce à elles que nous répondrons aux grands défis environnementaux et sociétaux auxquels sont confrontées les villes et les infrastructures », déclare Julien Villalongue, directeur de Leonard.En janvier 2023, Leonard a accueilli 45 nouvelles start-up au sein de ses programmes SEED, CATALYST, intrapreneurs et IA. Ces projets apportent des solutions pionnières répondant aux défis de transition écologique, de sécurité et de productivité dans les domaines de la construction, de la mobilité et de l'énergie. Ils bénéficieront d’un accompagnement de 6 mois de la part de Leonard.
Il y a 2 ans et 74 jours

La sécurité chez Algeco France

Il y a 2 ans et 74 jours

"Zéro artificialisation nette" : les députés Renaissance veulent un meilleur accompagnement des communes

L'artificialisation des sols consiste à transformer un sol agricole ou naturel en une zone imperméable pour construire des logements ou une zone urbaine.Ces objectifs ont été fixés par la loi "Climat et résilience" de 2021, et leur application suscite la grogne de plusieurs associations d'élus, dont celle des maires ruraux.Elles ont dénoncé "un déséquilibre territorial" et le risque d'une "tutelle rampante" de la part des régions.Une mission transpartisane au Sénat a avancé récemment sa propre proposition de loi, avec pas moins de 25 mesures afin de "corriger" la loi et "sortir les collectivités du flou". En lien étroit avec le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, les députés Bastien Marchive et Lionel Causse suggèrent pour leur part une "mutualisation de l'artificialisation liée à de grands projets nationaux d'intérêt général, afin de ne pas impacter les droits à construire des communes les accueillant".Ils prévoient aussi la mise en place d'une "garantie rurale" pour assurer aux communes peu denses une surface artificialisable minimale pour les prochaines décennies. Il s'agirait également de créer une enveloppe foncière pilotée par les maires et dédiée à la réalisation de projets d'intérêt intercommunal."Nous gardons intacts nos objectifs nationaux de protection des sols et des espaces naturels tels qu'ils découlent de la Convention citoyenne pour le climat", précise M. Causse dans un communiqué.Les deux députés souhaitent "engager des discussions avec le Sénat afin d'aboutir à des propositions communes qui pourraient entrer en vigueur d'ici la fin de l'année".
Il y a 2 ans et 74 jours

Les 10 tendances mondiales de l'immobilier pour 2023 selon Avison Young

Pour Nick Axford, Principal and Chief Economist chez Avison Young : « La compréhension des facteurs sociaux, économiques, environnementaux, géopolitiques et commerciaux est essentielle à la façon dont nous accompagnons nos clients dans le contexte actuel et les aidons à concevoir des stratégies immobilières pertinentes et résilientes pour l’avenir. L’environnement actuel est certes caractérisé par l’incertitude économique néanmoins, nos 10 tendances pour 2023 démontrent que de nombreuses opportunités sont encore à saisir.»Parmi les éléments exerçant une influence sur les stratégies immobilières et les décisions d’investissement :Une nouvelle donne financière : La remontée des taux devrait s’inscrire dans la durée, avec un impact concret et direct sur les valeurs immobilières ;La recherche de l’excellence opérationnelle : Les ensembles immobiliers nécessitent plus que jamais un asset management proactif afin d’adapter les actifs aux attentes des utilisateurs ;L’émergence de nouveaux actifs santé : Actifs contracycliques par excellence, les actifs santé sont plébiscités par les investisseurs. En parallèle, nous assistons à une mutation du secteur de la santé avec notamment un phénomène de regroupement de professionnels de la santé au sein d’ensembles modernes et ad hoc ;Le Metaverse appliqué à l’immobilier : Au-delà des crypto-monnaies et des mondes virtuels, les technologies sous-jacentes au Web 3.0 trouvent de nombreuses applications au sein du secteur de l’immobilier.(Dé)mondialisation 3.0 : La guerre en Ukraine et les perturbations post-pandémiques s'ajoutent aux facteurs de relocalisation et de proximité qui modifient les modèles de production et de distribution.Masse critique : La croissance de l'utilisation du bois lamellé-croisé comme élément structurel dans la construction commerciale soutient la décarbonisation de l'immobilier.Nouveau souffle de vie : Les baux verts existent depuis un certain temps, mais deviendront de plus en plus importants à mesure que la réglementation accroît la transparence autour des performances des bâtiments et que les droits et obligations des propriétaires et des locataires doivent être intégrés dans les contrats de location.Des villes revitalisées : Les villes reprennent vie après la pandémie, mais le travail flexible est là pour rester et certaines régions sont confrontées à des défis. L'analyse des données aide à donner un sens à ce qui se passe en temps réel.Impact maximal : Les villes sont confrontées à des défis. L'accent accru du secteur privé sur la valeur sociale (le « S » dans ESG) et la recherche d'opportunités d'investissement à valeur ajoutée à grande échelle entraînent un engagement accru du secteur privé et des partenariats public-privé pour la régénération urbaineCoût de la vie : L'investissement dans l'immobilier résidentiel a connu une croissance spectaculaire. Le secteur du logement abordable peut être difficile, mais l'opportunité est énorme et la demande ne fera qu'augmenter.
Il y a 2 ans et 74 jours

Les urbanistes et leur "ville du quart-d'heure", nouvelles cibles du complotisme post-Covid

Apparu en France en 2015, le principe de la "Ville du quart-d'heure" est simple: assurer la présence de tous les services essentiels, comme les magasins, les parcs ou les hôpitaux, à moins de 15 minutes de marche ou de vélo du domicile des citadins.Depuis la pandémie de Covid, le concept, imaginé par l'universitaire franco-colombien Carlos Moreno, s'est exporté avec succès dans le monde entier.Des villes comme Paris, Melbourne ou Copenhague s'en revendiquent pour justifier la réorganisation de certains quartiers, censés devenir plus agréables à vivre et moins dépendants de la voiture, mais aussi pour limiter la pollution et le réchauffement climatique.Mais, comme à l'époque des confinements sanitaires contre le Covid-19, le débat politique sur la pertinence de ces mesures s'est mué sur les réseaux sociaux en théories suspicieuses sur l'origine et les intentions réelles que cacherait cette vision.Sur TikTok, les premiers résultats de la recherche "Ville du quart-d'heure" présentent surtout des vidéos critiques, où l'on affirme notamment que les nouveaux plans de circulation ont pour but de limiter la liberté de mouvement des habitants qui à terme seront punis par des amendes s'ils sortent de leur quartier.Sur Twitter, en anglais, le hashtag #15minuteprisons est apparu en troisième position derrière #15minutecities et #15minutecity.Pour avoir imaginé le concept, Carlos Moreno, professeur à la Sorbonne, a lui-même été la cible de nombreuses insultes directes, a-t-il confié à l'AFP."Jamais il n'a été question de propositions restrictives, mais bien au contraire de développer des opportunités en plus: plus de choix, plus de services, plus d'envie d'évoluer dans son quartier, tout en ayant le choix d'aller où bon nous semble", se défend-il.Réorganisation des transportsDes extrapolations sur des décisions prises à Oxford, en Angleterre, ou à Edmonton, dans l'Etat canadien de l'Alberta, ont été récemment démystifiées par l'AFP. Mais les assertions ont refait surface dans diverses langues, notamment en anglais, en français et en portugais."Vous ne pouvez pas quitter une +Ville du quart-d'heure quand bon vous semble", assure un homme dans une vidéo sur le nouveau plan de circulation d'Edmonton, visionnée plus de 59.000 fois sur Facebook."Les murs de la ville, les restrictions, les zones, ne seront pas utilisés pour empêcher les gens d'entrer, ils seront utilisés pour enfermer tout le monde", poursuit-il.Une prophétie balayée par Sandeep Agrawal, urbaniste de l'Université de l'Alberta: "le dispositif vise à fournir de meilleures connexions avec le reste de la ville", par une amélioration des transports publics, a-t-il déclaré à l'AFP."Cette planification, c'est un processus continu, qui implique une consultation des citoyens aux différentes étapes de son élaboration", a-t-il ajouté.DéformationsÀ Oxford, des conseillers municipaux ont rapporté avoir été la cible d'injures en raison d'un projet visant à limiter, aux heures de pointe, la circulation des voitures sur les trajets de bus.Un article, qui assurait à tort que les résidents seraient "confinés dans leur quartier et devraient demander la permission de le quitter, tout cela pour soit-disant +sauver la planète+", a été largement relayé.Un porte-parole du conseil communal a démenti ces assertions auprès de l'AFP. Liam Walker, un élu conservateur de l'opposition, lui-même opposé à cette expérimentation, a lui aussi dénoncé sur Twitter des affirmations "totalement fausses"."Dans le cas d'Edmonton, de Canterbury ou d'Oxford, chacune de ces critiques est une déformation du concept par le prisme d'une vision extrémiste avec comme seuls +arguments+ des mensonges, manipulations, insultes", regrette Carlos Moreno.Son concept a séduit le groupe C40, qui rassemble des grandes villes luttant contre le réchauffement climatique, ainsi que les Nations unies ou encore le Forum économique mondial. Des cibles habituelles de nombreuses déformations virales, fréquemment vérifiées et corrigées par les médias.Le concept reste par ailleurs très débattu. Parmi ses détracteurs modérés, Jay Pitter, professeur d'urbanisme basé à Toronto (Canada), fait valoir que ce modèle européen ne peut pas être transposé aux villes nord-américaines. Et qu'il pourrait même aggraver les inégalités en accentuant la gentrification des centre-villes.
Il y a 2 ans et 74 jours

Le "tiers financement" pour la rénovation des bâtiments publics en discussion au Sénat

"L'objectif est d'avancer sur le chantier de la rénovation énergétique des bâtiments avec un double objectif, celui de réduire notre consommation d'énergie et nos émissions de gaz à effet de serre", a précisé l'entourage du ministre Christophe Béchu, évoquant un "mur d'investissements" à venir pour les collectivités.Le secteur du bâtiment représente 23% des émissions de gaz à effet de serre, dont 30% proviennent des bâtiments publics (écoles, universités, hôpitaux, administrations, équipements sportifs et culturels, etc.) Concrètement le mécanisme, s'il est adopté, modifie le code de la commande publique pour permettre aux collectivités de "lisser le coût de la rénovation en faisant porter par un tiers le paiement immédiat des travaux".Le texte, qui prévoit une expérimentation de l'outil pendant cinq ans, a déjà été adopté par l'Assemblée nationale le 19 janvier, et sera examiné jeudi au Sénat pour être opérationnel "à l'été", selon le ministère.
Il y a 2 ans et 74 jours

Nouvelles rampes d’escalier GIMM Menuiseries et Les Menuiseries Françaises

L’escalier est désormais une pièce maîtresse de l’habitat. Son choix est scrupuleusement analysé, et la rampe devient ainsi un incontournable de la décoration d’intérieur. La rampe est une pièce forte qui reflète l’atmosphère que chacun souhaite donner à sa pièce. CLAUSTRA et CLARTÉ BOIS sont deux nouveaux modèles de rampes disponibles avec les escaliers de la gamme Authentique Bois.L’authenticité du bois avec le modèle CLAUSTRAPile dans la tendance actuelle, CLAUSTRA apporte l’esthétique d’un garde-corps en cloison ajourée, allié à la chaleur du bois. Sa fonction est double, le modèle Claustra peut servir de garde-corps d’escalier mais également de séparation de pièce en l’utilisant sur toute la hauteur.Standard ou sur-mesure, il apporte par son esthétisme une touche de réconfort et de chaleur à la pièce. Claustra se décline en Sapin, Hêtre ou Chêne. Le kit est disponible pour être posé seul ou avec l’escalier Authentique Bois.La rampe CLAUSTRA s’adapte à plusieurs formes : droit, quart tournant bas avec ou sans marche débordante, quart tournant haut, quart tournant haut et bas.Kit CLAUSTRACaractéristiques techniques :Lisse rainurée de 30 x 60 m, d’une longueur de 3300 mm8 barreaux de 30 x 60 mm d’une longueur de 3300 mmTourillons, vis à bois et notice de poseDimensions : standard ou sur-mesureClaustra maxi 2500 x 3000 mmCloison maxi 3300 x 1470 mmLa lisse et les barreaux sont à recouper sur chantier. La chute des barreaux les plus longs va être réutilisée pour faire les barreaux les plus courts.La modernité de la rampe et de la balustrade CLARTÉ BOISGrâce à l’alliance du bois et du verre, la montée d’escalier se fait remarquer et devient incontournable dans une pièce. Un esprit contemporain qui permet de créer une ambiance, une atmosphère. Design et stylée, la rampe CLARTÉ BOIS illumine un espace. L’alliance du verre et du bois est la tendance plébiscitée par toutes les générations. En Hêtre ou Chêne, le modèle est proposé sur plusieurs formes d’escaliers pour s’adapter à chaque environnement.Caractéristiques techniques des modèles :Poteaux et main courante en boisRemplissage en polycarbonate d’une épaisseur de 8 mmPinces de 45x45 mm avec goupille de sécuritéDimensions : standard ou sur-mesureLimon : pleinDeux styles de rampes et balustrades à découvrir par GIMM Menuiseries et LES MENUISERIES FRANÇAISES pour donner une nouvelle vie à son intérieur.
Il y a 2 ans et 74 jours

Semin propose le premier configurateur de trappes en ligne du marché

Accessible via l’adresse URL www.comptoirtrappe.fr, ce nouvel outil ludique et pratique mis en ligne en octobre dernier, a été développé par SEMIN en vue de faciliter les demandes de devis sur mesure pour les négociants, les artisans, mais également les particuliers, en quelques clics seulement.Un site de dernière génération qui se veut facile à utiliserService en ligne entièrement développé par SEMIN, le configurateur en ligne www.comptoirtrappe.fr est un service unique sur le marché dédié aux trappes de visite. A travers cet outil numérique, le fabricant vise à faciliter les demandes de devis sur mesure pour les négociants et les artisans. En se connectant, ces derniers découvrent un site internet de dernière génération répondant aux standards digitaux d’aujourd’hui. D’une fluidité absolue, les professionnels, comme les particuliers, disposent d’un outil ludique, facile et rapide d’utilisation pour convevoir leur trappe selon leurs besoins.Comment ça marche ?En se connectant au configurateur sur www.comptoirtrappe.fr, l’internaute est guidé dès la page d’accueil dans laquelle il trouve le déroulé du process pour passer commande. En cliquant sur le bouton “Démarrer votre configuration”, l’utilisateur accède à un choix des différents types de trappes de visite proposées par SEMIN : métallique, alu hydro, vide sanitaire, multi-étanchéités, coupe-feu.Selon, le modèle choisi, l’internaute a la possibilité de choisir la destination de la trappe (mur, plafond), ses caractéristiques (étanchéité air/poussière, étanchéité eau/air/poussière/fumée, coupe-feu, épaisseur, durée de résistance aux flammes, etc.) et ses dimensions. En validant les paramètres, l’outil affiche une synthèse des caractéristiques de la trappe sélectionnée en permettant de saisir la qualité souhaitée et de laisser un commentaire au besoin (question sur le produit, précision sur la livraison, etc.).Pourquoi l’outil est innovant et facilitant ?Il permet de simplifier les demandes des négociants et des artisans. Ce site se veut comme un véritable service dédié aux professionnels.
Il y a 2 ans et 74 jours

Jean-Michel Torrenti succède à Daniel Tardy à la Présidence de l’École Française du Béton

Jean-Michel Torrenti – Nouveau Président de l’EFB...Chercheur à l’Université Gustave Eiffel et professeur à l’école des Ponts, Jean-Michel Torrenti dispose d’une expérience de plus de 35 ans en recherche dans le domaine du comportement mécanique et de la durabilité des bétons. Directeur du Projet National Fastcarb, il est également chef de la délégation française et membre du présidium de la fédération internationale du béton et membre du conseil scientifique de l’ANDRA. Il a participé activement à la rédaction d’ouvrages et de formations de référence sur le matériau béton.Directeur de l’EFB de 2006 à 2010, Jean-Michel Torrenti était membre du Conseil scientifique de l’EFB depuis....et successeur de Daniel TardyJean-Michel Torrenti succède à Daniel Tardy qui, après 15 ans d’engagement auprès de l’EFB, passe le relais tout en restant Président d’Honneur. Daniel Tardy est un ancien dirigeant d’entreprise (groupe ETPO), brillant scientifique, ingénieur polytechnicien, directeur d'IUT et d'école d'ingénieur, et président honoraire de la FNTP. Il a soutenu la Fondation EFB et ses actions en faveur de la valorisation des métiers de la construction et de la diffusion des connaissances sur le béton avec conviction et bienveillance depuis sa création et la Fondation le remercie chaleureusement pour l’œuvre accomplie.Pour Jean-Michel Torrenti : « C’est un honneur pour moi de succéder à Daniel Tardy en tant que Président et je tiens à le remercier vivement pour toutes ces années d’engagement auprès de l’Ecole Française du Béton. J’entends poursuivre ses actions, réaffirmer les fondamentaux de l’EFB et mettre mon expérience et mes compétences au service de la connaissance et de la valorisation du béton pour construire le monde de demain. »
Il y a 2 ans et 74 jours

Toitures actives : deux solutions expertes Foamglas isolent le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille (74)

Destiné aux aires de stationnement, le système sous enrobé FOAMGLAS® apporte une solution rapide et simple en termes d’exécution. Son incompressibilité et son étanchéité fiabilisent l’ouvrage ainsi que son exploitation.C’est cette solution qui a été retenue pour le parking du Pôle médical d’Allonzier-la-Caille (Haute-Savoie), situé au-dessus d’un supermarché. La toiture du parking est composée d’un complexe isolant + étanchéité + protection et couche de roulement uniquement constituée d’enrobé, reposant sur un élément porteur en dalle béton. Ce complexe intègre une isolation en verre cellulaire FOAMGLAS® d’une fiabilité à toute épreuve. L’isolation thermique FOAMGLAS® READY F est associée à une étanchéité bicouche et deux couches d’enrobé (10 cm d’épaisseur au total). Permettant d’accéder à la rue, la rampe d’accès au parking est dotée d’une pente de 5 %. Cette pente a été réalisée dans la couche isolante avec du FOAMGLAS® READY TAPERED F 5 %.Surmonter les contraintes d’économie et de planning a été un challenge réussi par l’équipe qui a conçu et réalisé l’ouvrage - l’agence AJ architecture (13), la maîtrise d’œuvre AQCIOM (42) et l’entreprise TISSOT Étanchéité (73).Un parking isolé en verre cellulaire, étanché et protégé par 2 couches d’enrobéTrois objectifs maîtrisésLe choix de l’isolation thermique FOAMGLAS® pour la toiture du parking a répondu aux 3 objectifs suivants, définis par une étude préalable :Apporter une solution économique,Assurer une rapidité d’exécution,Minimiser à près de zéro les risques d’infiltration d’eau en intégrant une réflexion sur l’analyse des risques. Un dégât des eaux dans un supermarché n’étant pas envisageableLa solution retenue intègre :Un pare-vapeur (climat de montagne),Une isolation thermique FOAMGLAS® READY F,Une étanchéité bicouche renforcée,Une couche de protection et de roulement constituée de deux couches d’enrobé de 5 cm.Le Cahier de Charges de cette solution « Enrobé FOAMGLAS® » est validé par SOCOTEC.Une solution économique : 10 cm d’enrobé forment la couche de protection et de roulement. Cela est possible grâce à la rigidité exceptionnelle du FOAMGLAS® READY F. Ce complexe isolant + étanchéité + protection est le moins épais et le moins lourd parmi toutes les solutions existantes en toitures terrasses accessibles aux véhicules légers. Ce système permet de supprimer la dalle traditionnelle de protection en béton et le drainage situé en-dessous. L’enrobé joue un triple rôle : couche de protection, couche de roulement et couche de finition. FOAMGLAS® READY F contribue ainsi à alléger les charges permanentes, et à diminuer l’altimétrie des niveaux finis de la surface du parking, des acrotères et des seuils.Une solution rapide en phase exécution. L’un des avantages de l’enrobé dans une telle configuration réside dans le fait que le temps d’attente avant exploitation, après la mise en œuvre de l’enrobé, est nettement plus court que dans le cas d’une dalle béton de protection (temps de séchage important). Après la pose de la première couche et de la seconde le lendemain, les voitures peuvent rouler dès le troisième jour !Réduire à presque zéro le risque d’infiltration afin d’éviter toute fuite dans le supermarché. Le verre cellulaire FOAMGLAS®, isolation 100 % étanche à l’eau et à l’humidité, présente une perméabilité nulle à la vapeur d’eau (EN 12086). Son absorption d’eau par immersion est également nulle (EN 1609 et 12087). Des caractéristiques physiques exceptionnelles pour une isolation thermique.Les joints entre les plaques isolantes sont également étanches. Ils sont constitués de bitume sur toute la hauteur des plaques. En effet, le faible coefficient de dilatation du FOAMGLAS® permet cette technologie de pose : le collage des plaques isolantes entre elles sur toute la surface des toitures. C’est une solution exclusive proposée par Owens Corning.La couche isolante réalisée en verre cellulaire FOAMGLAS® est ainsi étanche dans la masse. Analyse du premier risque : si, par accident, l’eau de pluie s’infiltre sous la membrane d’étanchéité, elle ne peut pas entrer dans le verre cellulaire. Analyse du second risque, très peu probable : si, au même endroit que l’accident sur l’étanchéité, il y a un joint de FOAMGLAS® et qu’il a été mal collé, l’eau pourra entrer à cet endroit dans la couche isolante. Mais, elle sera bloquée par le pare-vapeur spécial « climat de montagne » et ne pourra pas migrer dans la couche isolante qui est étanche. Analyse du troisième risque, d’une infime probabilité : si, également au même endroit, le pare-vapeur est défaillant, l’eau passera alors dans la dalle, mais la fuite sera localisée et facilement repérable par un découpage de l’enrobé, de l’étanchéité et de l’isolation et un recollage d’une isolation, d’une étanchéité et la mise en place d’un nouvel enrobé (réparation aisée que ne permet pas la solution de protection par dalle béton).FOAMGLAS® READY TAPERED F 5% isole et réalise la pente de la rampe d’accès au parking depuis la routeLa résistance à la compression du FOAMGLAS® F est très élevée (Rc= 1 600 kPa - EN 826) et elle est garantie dans le temps. Autre caractéristique unique pour un isolant thermique : le tassement du FOAMGLAS® READY TAPERED F est indépendant de son épaisseur : le verre cellulaire est incompressible jusqu’à sa valeur limite et son tassement est toujours inférieur à 5 mm. Ces données exceptionnelles ont incité la maîtrise d’œuvre à innover et à réaliser la pente de la rampe d’accès au parking avec du FOAMGLAS® READY TAPERED F à pente intégrée de 5 %, en lieu et place d’une forme béton classique.
Il y a 2 ans et 75 jours

Retraites : Le gouvernement veut restaurer l'index seniors au Sénat

"Le gouvernement souhaite que cet article (instaurant un index des seniors) puisse être restauré lors de l'examen du texte au Sénat", a affirmé le représentant du gouvernement lors du compte-rendu du Conseil des ministres. "Ce vote (contre l'index) n'est pas compréhensible. Il est davantage politique et il démontre que l'objectif des oppositions Nupes et RN n'est pas de faire battre le chômage et les injustices mais de faire battre le gouvernement", a estimé M. Véran.Interrogé pour savoir si l'index, qui vise à mesurer l'emploi des salariés âgés par les entreprises, serait rétabli pour les entreprises de plus de 300 salariés ou de plus de 50 salariés, M. Véran a répondu que ce seuil serait "à déterminer dans les prochains jours".Le gouvernement souhaite rendre l'index obligatoire dès novembre 2023 pour les entreprises de plus de 1.000 salariés, pour celles de plus de 300 salariés à partir de juillet 2024, et celles de plus de 50 salariés à partir de juillet 2025, ce dernier seuil ayant été ajouté par des amendements venus de tous les bancs.Les employeurs doivent être passibles de sanctions financières en cas de non-publication de l'index, mais aucune obligation de résultat n'a été fixée en termes d'emploi des seniors.Sur les sanctions, le gouvernement "reste à l'écoute, ouvert à la fois à l'Assemblée nationale cette semaine encore, et puis ensuite à l'écoute des sénateurs lorsque le débat commencera là-bas" fin février, a ajouté M. Véran. Le gouvernement a subi un premier revers majeur avec le rejet de l'index des seniors, alors que la Première ministre Élisabeth Borne venait de dévoiler de nouvelles concessions aux Républicains sur les carrières longues. Après trois jours de débats marqués par de très vifs incidents, l'Assemblée nationale a rejeté l'article 2 instaurant cet index par 256 voix contre 203, et huit abstentions. Trente-huit députés LR ont voté contre, mettant ainsi la pression sur le gouvernement.
Il y a 2 ans et 75 jours

Retraites : le gouvernement garde l'espoir de rallier une majorité malgré le coup de semonce des LR

Malgré ce premier revers majeur à l'Assemblée sur l'article instaurant un index des seniors, "sur ce texte comme les autres, nous croyons dans la possibilité de cette majorité", a assuré mercredi lors du compte-rendu du Conseil des ministres le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, rappelant qu'elle "s'est déjà démontrée avec un vote qui supprime les régimes spéciaux"."En toute logique", les nouvelles annonces mardi de la Première ministre Elisabeth Borne sur les carrières longues "devraient rassembler une large majorité de parlementaires", a-t-il estimé, en regrettant le rejet de l'article par une "majorité de circonstance" alliant le RN et la Nupes et 38 députés LR."Le gouvernement souhaite que cet article puisse être restauré lors de l'examen du texte au Sénat", a-t-il précisé.Le patron des LR Eric Ciotti avait dans la matinée soufflé le chaud et le froid, rappelant l'appui de son parti à cette "nécessaire" réforme tout en justifiant le rejet la veille de l'article "alibi", "un espèce de machin qui allait peser sur le travail quotidien des entreprises"."Ma famille politique a voté hier une motion à la quasi unanimité disant que nous souhaitions voter cette réforme parce qu'elle est nécessaire", a-t-il néanmoins rappelé, le gouvernement misant sur un accord avec LR pour faire adopter le texte."Mentir"Face aux nombreuses demandes de clarifications, le ministre du Travail Olivier Dussopt, dont la sécurité personnelle a été renforcée à la suite de menaces de mort selon une source policière, a surtout tenté d'expliciter mercredi les nouveaux dispositifs sur les carrières longues... tout en soulignant que "dire sur un plateau +personne ne travaillera jamais plus de 43 ans jour pour jour+, ce serait mentir parce qu'il y a toujours des effets degénération".Le revers du gouvernement a requinqué les oppositions. Pour le vice-président du RN Sébastien Chenu, cela prouve qu'on "peut s'opposer à la réforme des retraites à travers le vote et pas à travers l'obstruction".De leur côté, les dirigeants de la Nupes et de plusieurs syndicats devaient se retrouver à Paris mercredi pour des discussions stratégiques concernant la bataille contre la réforme des retraites mais ils ont finalement reporté sine die leur rencontre, après des fuites dans la presse, a-t-on appris de sources concordantes.Des tensions sont en effet apparues au sein de la coalition de gauche, et entre les syndicats et les parlementaires de la Nupes, concernant la stratégie de la France insoumise de ralentir les débats avec des milliers d'amendements.Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et son homologue de la CGT, Philippe Martinez, ont tous deux souhaité que le débat et le vote puisse avoir lieu sur l'article 7, qui porte la mesure d'âge.A l'Assemblée, les députés vont redémarrer à 15H00 sur une série d'amendements de la Nupes, pour la taxation des "superprofits" ou des dividendes."Les trois jours vont être compliqués et ça va se tendre de plus en plus à l'approche de la fin", s'inquiète une cadre Renaissance."Un million de signatures"L'intersyndicale prévoit une nouvelle journée de mobilisation jeudi, et menace de mettre le pays "à l'arrêt" le 7 mars si le gouvernement ne renonce pas à reporter l'âge de la retraite à 64 ans.Lancée en janvier, la pétition des 8 syndicats (CFDT-CGT-FO-CFE-CGC-CFTC-Unsa-Solidaires-FSU) contre une réforme des retraites jugée "injuste et brutale" a atteint le cap symbolique d'un million de signatures, selon la plateforme change.org.Jeudi, les numéros un de l'intersyndicale défileront à Albi, symbole de cette France des petites villes très mobilisée contre la réforme. A Paris, la manifestation partira de Bastille en direction de la place d'Italie. Après 963.000 manifestants, selon les autorités, plus de 2,5 millions selon les syndicats samedi, l'affluence devrait être moindre jeudi. Au plan national, une source policière dit attendre entre 450 et 650.000 personnes, dont 40 à 70.000 personnes à Paris.Les perturbations s'annoncent limitées dans les transports, avec 4 TGV sur 5 en circulation et un trafic normal dans le métro parisien. Seul 1 TER sur 2 circulera dans les régions et à Paris. Le service sera partiellement perturbé sur certains trains de banlieue.De même, 30% des vols à Orly seront annulés et des aéroports en région affectés.