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Il y a 4 ans et 55 jours

L'économie française résiste bien au troisième confinement, selon la Banque de France

Conséquence, la banque centrale ne prévoit pas pour l'instant de revoir sa prévision de croissance 2021, actuellement de 5,5%.Le recul du produit intérieur brut (PIB) par rapport à avant la crise sanitaire a été de 4% en mars et sera limité à environ 7% en avril, selon la note de conjoncture mensuelle de la banque centrale.La perte d'activité avait atteint son maximum en avril 2020, avec 31%, après 18% en mars, par rapport aux mois de référence de janvier et de février 2020."Ceci témoigne d'une résilience accrue de l'économie aux contraintes sanitaires", selon la note qui se base sur les résultats d'une enquête menée auprès de 8.500 chefs d'entreprise, qui toutefois n'inclut pas le commerce de détail.Cette résistance accrue s'explique par l'apprentissage des mesures de distanciation et la mise en place d'équipements pour le télétravail par les entreprises, mais aussi par une économie mondiale qui n'est plus à l'arrêt avec "un commerce international qui est en forte reprise" tout comme l'Asie et les États-Unis, a expliqué lors d'une présentation à la presse le directeur général de la Banque de France, Olivier Garnier.Face à ces "bonnes surprises", "nous n'anticipons pas de révision significative de notre projection de croissance que nous avions publiée au mois de mars pour l'année 2021", a déclaré M. Garnier, rappelant que cette prévision de croissance était "de l'ordre de 5,5%".Pour le premier trimestre, le PIB devrait être "en légère croissance par rapport au trimestre précédent", précise la note, M. Garnier indiquant qu'elle serait inférieure à 1%.La banque centrale a précisé que son enquête avait été réalisée du 29 mars au 6 avril, mais que 80% des réponses avaient été collectées après l'annonce présidentielle de l'extension des mesures de restriction sanitaires à l'ensemble du territoire métropolitain le 31 mars.Pour le mois de mars, la perte d'activité est améliorée d'un point de pourcentage par rapport à ce que la Banque de France prévoyait il y a un mois, car "on observe une activité en plus forte amélioration que ce qui était escompté par les entreprises", d'après M. Garnier.En avril, la perte d'activité prévue "est du même ordre de grandeur qu'en novembre et ceci en dépit du fait que les crèches, les établissements scolaires sont fermés alors qu'ils ne l'étaient pas en novembre", a aussi relevé le directeur général.
Il y a 4 ans et 55 jours

Le nouveau Concrex® Carbon Fibre

Il y a 4 ans et 55 jours

Loi climat et logement : l'Assemblée s'attaque à l'enjeu majeur des passoires thermiques

Il sera d'abord interdit, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter le loyer de ces logements classés F et G en performance énergétique, un an après la promulgation de la loi, examinée en première lecture.En 2025 pour la classe G et en 2028 pour la F, ils ne feront plus partie des "logements décents". Selon le gouvernement, 1,8 million de logements seront ainsi interdits à la location.Comme prévu, les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034, via un amendement du rapporteur Mickaël Nogal (LREM). Cette décision aura un impact "très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté mardi le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois organisations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIS et l'UNPI.A l'Assemblée, des oppositions de tous bords se sont abstenues en critiquant une "interdiction en trompe-l'oeil" (Vincent Descoeur, LR), car devant passer par un éventuel recours devant la justice."Pensez-vous que quelqu'un qui croupit dans un logement insalubre va avoir pour réflexe d'aller saisir le juge?", a lancé le socialiste Guillaume Garot.Un "faux débat", aux yeux de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon mettant en avant l'"obligation légale" de mettre en location un "logement décent" avec la possibilité pour le locataire d'"en appeler à la responsabilité du bailleur"."Marchands de sommeil"Dans la majorité, François Pupponi (MoDem) a reconnu "une avancée", mais "les marchands de sommeil peuvent dormir tranquille. Une personne en situation irrégulière qui loue une chambre avec sa famille ne va pas porter plainte, c'est là où le bât blesse".De l'aveu de tous, la rénovation énergétique de logements est décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le bâtiment (logement et bureaux) représente un quart des émissions de gaz à effet de serre en France.Et "aujourd'hui c'est un logement sur six qu'on peut qualifier de passoire thermique, ça veut dire 4,8 millions de logements dans lesquels des ménages ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver", a souligné la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en début d'après-midi.La "cible" du gouvernement est d'atteindre un "parc bas carbone en 2050", pour "l'ancien" comme le "neuf", avec une moyenne de "B", en matière de performance énergétique, rappelle Emmanuelle Wargon.La proposition du gouvernement est jugée insuffisante par la gauche et les écologistes, qui ont plaidé, comme la Convention citoyenne pour le climat, pour des "rénovations obligatoires" d'ici à 2040 et d'importants soutiens financiers pour les ménages.Le gouvernement défend lui l'ensemble des aides disponibles (MaPrimeRenov' notamment) et a ajouté dans la loi un dispositif de soutien bancaire pour les ménages modestes, avec une "garantie partielle" de l'Etat pour les "prêts avance mutations", gagés sur la revente de biens ou lors de la succession.Les députés ont en outre adopté un amendement gouvernemental de "programmation" pour deux périodes de cinq ans, précisant que les aides publiques à la rénovation devront être "stables" , "modulées en fonction des ressources des ménages", avec "un reste à charge financièrement soutenable".Dans la foulée d'un récent rapport, l'Assemblée a aussi voté un "accompagnement individualisé", pour guider les ménages à toutes les étapes de la rénovation.Outre l'interdiction des locations, un amendement MoDem fixe un calendrier d'obligation d'audit énergétique pour les logements mis en vente: en 2022 pour les classes F et G et en 2025 pour les logements E.Comme le font déjà les professionnels de l'immobilier, les propriétaires qui louent ou vendent eux-mêmes leurs biens devront afficher le diagnostic de performance énergétique sous peine de sanction, selon un amendement de Mickaël Nogal (LREM).La définition d'une "rénovation performante" a été précisée: un gain d'au moins deux classes pour atteindre A, B ou C, ainsi que "l'étude" et le "traitement" de "six postes de travaux ": "isolation des murs, des planchers bas, de la toiture, menuiseries extérieures, ventilation, et production de chauffage et d'eau chaude".Un objectif "inatteignable", selon les professionnels de l'immobilierLes professionnels de l'immobilier ont jugé mardi "inatteignable" l'objectif de rénovation en 2034 des logements classés E sur l'échelle de Diagnostic de performance énergétique (DPE), soit un quart du parc immobilier actuel, après l'adoption par le Parlement d'une loi sur l'interdiction à la location des "passoires thermiques"."L'impact est très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté auprès de l'AFP le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion.L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité lundi soir l'interdiction de la mise en location des logements classés F à partir de 2028 et de ceux classés G à partir de 2025.Les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seul un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois associations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIM et l'UNPI."En pratique, avec cette nouvelle contrainte, E, F, G, nous allons avoir 12 ans, pour rénover près de la moitié du parc locatif privé en France", ajoutent-ils estimant que la "rénovation des logements E" est "un objectif inatteignable en 2034".M. Torrollion fait état par ailleurs d'"un risque de désinvestissement massif dans le parc privé locatif si les aides ne suivent pas"."Nous pensons que ce qui serait raisonnable c'est qu'après 2028 on tire les enseignements de ce qu'on a réussi à faire et qu'on puisse retarder la mise aux normes des E à 2040", a-t-il ajouté.L'obligation de rénovation reposera sur une nouvelle méthode de calcul du DPE. Elle sera en vigueur à partir du 1er juillet et éliminera la référence à la consommation énergétique sur la base des factures passées pour s'appuyer sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage pour attribuer un classement sur une échelle de A à G.Coénove dénonce un nouveau passe-droit pour l'électricitéCoénove dénonce les seuils retenus donnant un avantage indu à l'électricité et visant de manière détournée à massifier l'électrification des usages du bâtiment, sans prendre en compte la question de la sécurité d'approvisionnement ni même le porte-monnaie du consommateur.Conscient des faiblesses du DPE et voulant en faire le « 1er outil de la rénovation énergétique », le Gouvernement a mis en place depuis 2 ans un vaste chantier de fiabilisation en vue de son opposabilité au 1er juillet 2021.Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050, un critère de poids vient compléter l'échelle du DPE : le carbone. Le DPE se définit donc désormais par une double échelle, une pour l'énergie et une pour le carbone, la moins bonne performance des deux venant définir la classe énergétique du logement. Un système en apparence équilibré mais dont les barreaux sont en fait mal calibrés.Imbroglio sur les seuilsPour limiter les sauts de classes entrainés par le simple changement de méthode, la focale a été mise sur les plus mauvaises classes, les F & G dites passoires thermiques. Pourtant au final, 600.000 logements électriques sortiront tout de même de ces classes, sans que leurs propriétaires n'aient réalisé le moindre geste de rénovation... les factures seront donc toujours aussi élevées, le confort toujours autant dégradé.Par ailleurs, le desserrement des exigences énergie notamment sur les classes A et B, les amenant respectivement à 70 et 110 kWhEp/m2.an, soit un relâchement de 40% par rapport à l'exigence actuelle, est totalement incompréhensible au regard de l'enjeu d'efficacité énergétique pour toutes les énergies, sauf à considérer que l'une d'entre elles en est dispensée.Rien en effet ne justifie de relâcher la pression sur les exigences énergétiques, et surtout pas les 2 usages complémentaires du DPE dont le poids est tout relatif. « Sous couvert de fiabilisation, le gouvernement choisit une fois encore de favoriser l'électricité dans le bâtiment, faisant fi des alertes à la prudence sur la pointe hivernale pourtant répétées par RTE » déplore le Président de Coénove Bernard Aulagne.
Il y a 4 ans et 55 jours

La CAPEB développe le 1er Contrat de Construction d’une Maison Individuelle 100% digital et intelligent

Cet outil inédit développé en collaboration avec la société ImmoSign est une étape supplémentaire pour accompagner les petites entreprises artisanales du bâtiment vers une transition numérique adaptée aux besoins du métier. A noter que les 300 premiers contrats seront offerts par la CAPEB à ses adhérents concernés.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, il n’a jamais été aussi urgent d’accélérer la digitalisation du secteur de l’artisanat du bâtiment. C’est pourquoi, dans le cadre de la mise à jour du Contrat de Construction d’une Maison individuelle (CCMI), la CAPEB a souhaité innover en développant un outil inédit 100% digital et intelligent, le premier et le seul sur le marché ! Cet outil va faire gagner du temps aux entreprises et permettra de les engager durablement dans la transition numérique. C’est également un pas de plus vers la RSE puisque le contrat ainsi rédigé sera plus intelligible et transparent pour le client. En outre, les entreprises qui le souhaitent pourront également choisir d’intégrer une clause précisant qu’elles s’efforceront de participer à l’économie locale en recourant à une main-d’œuvre proche des chantiers et des matériaux régionaux. »Un contrat intelligent avec assistance en ligne pour faciliter les démarches des artisansCe dispositif permet aux utilisateurs de renseigner le contrat de construction d’une maison individuelle, rendu obligatoire par la loi de 1990, en ligne de façon totalement personnalisée et adaptée à l’ouvrage à construire. La digitalisation de ce dispositif permet à l’artisan d’être guidé tout au long de sa démarche grâce à une assistance en ligne qui aide l’artisan à renseigner les clauses. Concrètement, des éléments d’information sont fournis à chaque étape du formulaire par l’artisan afin de permettre la rédaction automatique et intelligente de son contrat au plus près des réalités du terrain (ex : L’étude géotechnique est-elle obligatoire selon la zone géographique ? Si oui, quelles démarches et comment s’y prendre ?), ce qui représente un gain de temps significatif pour les entrepreneurs du bâtiment. De plus, le contrat tel que rédigé par la CAPEB et ImmoSign, est compréhensible pour tous non-juristes, artisans ou clients.Les artisans seront informés du fonctionnement de ce nouvel outil début mai 2021 grâce à des webinaires dédiés organisés avec les CAPEB départementales en partenariat avec les collaborateurs d’ImmoSign présents sur le territoire. Celles-ci pourront gérer les ouvertures et les fermetures de compte au profit de leurs adhérents (ou des entreprises non adhérentes si elles le souhaitent, selon les conditions qu’elles définiront) et expliquer aux entreprises comment utiliser facilement cet outil. Une hotline, basée à Caen, est également prévue pour accompagner les utilisateurs en cas de besoin. Une fois le compte de l’utilisateur ouvert, le chef d’entreprise pourra se servir de cet outil sans limitation de temps ni du nombre d’utilisations.Irwin Baron, Directeur juridique d’ImmoSign : « Depuis longtemps, le juridique est considéré comme « quelque chose qui empêche », qui contraint les affaires. C’est ainsi que nous rencontrons ces pages noircies de clauses dont personne ne connaît ni ne lit plus le contenu. Les choses changent grâce au numérique ! Aujourd’hui, les LegalTech contribuent à rendre intuitive la rédaction juridique et l’application du droit au quotidien. D’une contrainte chronophage, le juridique devient un élément moteur pour l’entreprise. Il contribue à sa bonne administration, à une relation apaisée avec le client, et même à ouvrir à de nouveaux marchés. Encore convient-il que ces outils se démocratisent et soient à accessibles à toutes les entreprises. C’est notre raison d’exister, à ImmoSign : proposer des outils performants quelle que soit la taille de l’entreprise comme nous le faisons aujourd’hui pour les artisans et petites entreprises de la CAPEB. Ce CCMI intelligent permettra l’ouverture du marché règlementé de la construction de maisons, de rassurer quant à la bonne gestion juridique des chantiers et de sécuriser les entrepreneurs comme leurs clients. De quoi, nous l’espérons, renverser la tendance et offrir au juridique l’opportunité de devenir une chance pour tous. »
Il y a 4 ans et 55 jours

Plus d'un million de formations financées depuis 2018 grâce au plan investissement compétences

"Par rapport à notre objectif global qui était de former deux millions de personnes supplémentaires sur l'ensemble du quinquennat -de 2018 à 2022-, on est à fin 2020 à un peu plus de la moitié de l'objectif", a indiqué Carine Seiler, haut-commissaire aux Compétences, lors d'une visio-conférence avec le ministère du Travail, sur ce bilan "à mi-parcours".Depuis 2018, 1,079 million de personnes supplémentaires ont été formées grâce au "PIC" pour lequel 7,2 milliards d'euros ont été "déjà engagés". C'est dans la trajectoire "de ce qui était prévu" par ce plan de 15 milliards d'euros sur cinq ans pour les jeunes éloignés du marché du travail et les demandeurs d'emploi peu ou pas qualifiés, a-t-elle poursuivi.Et "on atteindra les objectifs de deux millions de parcours supplémentaires sur la totalité du quinquennat avec les projections que nous faisons sur 2021 et 2022", avec respectivement 530.000 et 510.000 entrées en formation prévues grâce au PIC, et 150.000 autres via le plan de relance.Plus d'un million d'entrées en formationAu total, depuis 2019, plus d'un million d'entrées en formation sont enregistrées chaque année, dont environ 40% financées par le PIC, alors qu'avant 2015 le nombre d'entrées en formation des personnes éloignées de l'emploi était en moyenne de "650.000" personnes chaque année, a-t-elle détaillé.En conséquence, le taux d'accès à la formation progresse: alors qu'en 2015, un chômeur sur dix se formait, en 2020 "près d'un chômeur sur 6" est concerné, selon Mme Seiler.Le taux d'accès à l'emploi six mois après la formation, qui avait progressé de 1,5 point avant la crise sanitaire, à 57,6%, a en revanche souffert de la crise du Covid-19, retombant à 50,8%.Cette baisse de 7 points ne sera "sans doute" pas complètement rattrapée, car la crise "mettra quelques mois et quelques années à se résorber", mais l'objectif est de la rattraper en partie, ce qui dépendra "de la reprise, de la réouverture d'un certain nombre de secteurs fermés", a indiqué la Haut-commissaire.Le ministère du Travail fait valoir que le "PIC" n'est pas un dispositif à "effet immédiat", et estime que ses "pleins effets" devraient être "encore plus" visibles dans un an.La rémunération des stagiaires de la formation professionnelle, qui "n'avait pas été revalorisée depuis 1988", a souligné Mme Seiler, sera par ailleurs revue au 1er mai. Pour les 16-18 ans, elle passera notamment de 130 à 200 euros par mois, pour ceux de 18-25 ans, elle passera à 500 euros, et au-delà de 25 ans à 685 euros.
Il y a 4 ans et 56 jours

Interface lance Embodied Beauty™ en France, les premières dalles de moquette à bilan carbone négatif

Cette collection offre toute une gamme de dalles de moquette inspirée par la nature et fabriquée pour la respecter. Les sept modèles de la collection Embodied Beauty™ sont en harmonie avec la mission Climate Take Back™ de l’entreprise (qui vise à lutter contre le réchauffement climatique) et son engagement à réduire l’empreinte carbone de ses produits. Grâce au programme Carbon Neutral Floors™, ils sont neutres en carbone tout au long de leur cycle de vie. Il s’agit en outre de la première collection Interface à proposer des dalles de moquette dont le bilan carbone de la fabrication au départ de l’usine est négatif.Une collection à l’esthétique japonaise pour une connexion à l’environnementConçue par Kari Pei, vice-présidente d’Interface chargée de la conception des produits à l’échelle mondiale, Embodied Beauty™ reflète une esthétique japonaise, mêlant minimalisme et régénération à la beauté organique du monde naturel. Cette collection fait naître un sentiment de connexion avec les autres et avec la nature en harmonie avec les principes de l’ikigai, un concept japonais qui repose sur l’« identification de la raison d’être » de chacun. Ces influences s’associent pour offrir une gamme unique allant des motifs monochromatiques étroits aux textures tuftées qui s’accompagnent de graphismes de grandes dimensions.« Embodied Beauty™ est notre première collection à inclure des produits à bilan carbone négatif et, à ce titre, elle traduit fidèlement l’idée de travail en symbiose avec la nature, un concept très présent dans la culture japonaise. Ce concept a inspiré l’esthétique du design et permis de générer une multitude de textures et de couleurs parmi lesquelles puiser. En regardant ces modèles de près, vous y trouverez des éléments du kintsugi, l’art de réparer des objets cassés afin de créer quelque chose de beau et de nouveau, mais aussi du sashiko, une forme décorative de broderie. Ces dalles de moquette composent un sol raffiné, dispensant une atmosphère calme et une élégance feutrée convenant à pratiquement tous les espaces. » souligne Kari Pei.Inspirée par la nature. Conçue pour la respecterComposée de sept modèles de dalles de moquette et de six coloris, la gammeEmbodied Beauty™ évoque la beauté délicate des textiles anciens, les texturesmaillées irrégulières, les motifs tissés et les contours doux et subtils de la nature.La collection comprend trois modèles dont le bilan carbone est négatif de la fabrication au départ de l’usine : Shishu Stitch™, Tokyo Texture™ et Zen Stitch™. Ces produits associent la nouvelle sous-couche CQuest™BioX de l’entreprise à des fibres spécifiques et des processus exclusifs de tuftage. Ils ont été conçus pour stocker davantage de carbone que n’importe quelle dalle de moquette auparavant. En emmagasinant le carbone, ces modèles innovants l'empêchent de s’échapper dans l’atmosphère où il contribue au réchauffement climatique. Ainsi, ils aident les clients d’Interface à réduire l’empreinte carbone des espaces qu’ils créent.Embodied Beauty™ comprend par ailleurs quatre autres modèles – GeishaGather™, Sashiko Stitch™, Simple Sash™ et Vintage Kimono™ – déclinés dans des gris discrets et apaisants aux tons chauds et clairs, ainsi que dans des couleurs naturelles composant une palette sophistiquée et toute en nuances. Tous ces modèles permettent de réaliser des associations et des contrastes élégants. Ils s’installent facilement et efficacement côte à côte, offrant une solution de revêtement de sol intégrée au charme intemporel.
Il y a 4 ans et 56 jours

Castorama dépasse le million de commandes drive en 2020

Un service rapide et efficace, disponible en 2HRapide, efficace et professionnel, le succès est au rendez-vous : un million de commandes ont été réalisées en drive en 2020. Retour sur l’ascension fulgurante d’un dispositif qui s’inscrit dans les nouvelles habitudes de consommation des Français.Castorama a démocratisé le drive dans le secteur du bricolageInspiré par le secteur alimentaire, Castorama a été le premier acteur du secteur du bricolage à mettre en place le service du drive : un service de retrait facile et rapide en 2h pour répondre aux besoins de tous. Lancé en 2014, le dispositif a explosé dès la fermeture des magasins en mars 2020 et Castorama a professionnalisé et déployé le drive en quelques semaines sur tout le territoire, permettant aux Français de continuer à réaliser leurs projets d’amélioration de la maison, en toute sécurité. Le succès du dispositif repose également sur les collaborateurs de l’enseigne qui ont fait preuve d’imagination et d’agilité pour accompagner les clients dans ce dispositif fraichement réorganisé : signalétique pour indiquer les zones de retrait, géolocalisation et mise en place de auvents, tout le personnel s’est mobilisé à vitesse grand V pour trouver le bon mode opératoire et lancer cette nouvelle aventure. Preuve d’un vrai succès professionnel et humain, un million de commandes drive ont été passées en 2020, soit une multiplication par 3.5 de l’usage du dispositif en un an. Rapidité, efficacité et continuité de service, en cohérence avec les contraintes sanitaires du moment.Un mode d’emploi simple :Passez votre commande sur le siteChoisissez le retrait en 2h ou un créneau de rendez-vousEn arrivant sur le parking, des auvents indiquent la zone de retraitSignalez votre arrivée en scannant le QR Code sur les bornes totemsNos collaborateurs viennent charger directement votre véhicule5 minutes plus tard, repartez avec vos achats !« Nous sommes très fiers d’avoir contribué à l’explosion du drive. Nous avons dépassé le million de commande en drive sur l’année 2020, preuve que nos clients saluent ce dispositif rapide et pratique » déclare Franck Moreno, directeur d’enseigne Castorama.Un dispositif plébiscité pour toutes les gammes de produitsJardinage, petit bricolage, projets d’amélioration de grande ampleur, le drive séduit les clients pour tous les achats et les 60 000 références de l’enseigne y sont disponibles. Avec l’arrivée des beaux jours, l’enseigne prévoit un boom des produits d’extérieur : mobilier, barbecues, plantes et piscines...autant de produits pour lesquels le drive s’affiche comme une solution simple et adaptée pour les Français qui se lancent dans des travaux d’amélioration de la maison afin de profiter de la période estivale.« Au début de la crise sanitaire, le drive était un dispositif pour récupérer ses commandes alors que les magasins étaient fermés, puis c’est devenu un moyen plus sécurisé de faire ses achats dans un contexte de pandémie. Pendant plusieurs semaines, nous avons écouté nos clients, fait évoluer le dispositif selon les nouvelles attentes et aujourd’hui, on constate que le drive est devenu une alternative complémentaire au magasin : une solution simple et rapide pour accéder à l’ensemble de l’offre » déclare Franck Moreno.Aujourd’hui, le drive s’est inscrit durablement dans les habitudes de consommation des Français et son déploiement est un exemple supplémentaire de l’accompagne-ment omnicanal proposé par Castorama : que ce soit en physique, en ligne, en magasin ou en drive, Castorama répond à tous les besoins et continue de conseiller et d’inspirer les clients sur 18h39.fr, Pinterest, Instagram ou Facebook.
Il y a 4 ans et 56 jours

Veolia et Suez annoncent être parvenus à un accord permettant le rapprochement des deux groupes

Les deux groupes se sont mis d'accord sur un prix de 20,50 € par action SUEZ (coupon attaché) conditionné à la conclusion de l'accord de rapprochement. Sous réserve de l'obtention d'une attestation d'équité conformément à la réglementation en vigueur, cette offre serait recommandée par le Conseil d'administration de SUEZ lors de la signature des accords définitifs. L'accord permettrait : la constitution d'un nouveau SUEZ composé d'actifs formant un ensemble cohérent et pérenne sur le plan industriel et social, et doté d'un réel potentiel de croissance, avec un chiffre d'affaires de l'ordre de 7 milliards d'€.la mise en œuvre du projet de Veolia de constitution du champion mondial de la transformation écologique, de l'ordre de 37 milliards d'€ de chiffre d'affaires, au travers de l'offre publique d'achat de SUEZ, au sein duquel demeureront tous les actifs stratégiques identifiés par Veolia.la réitération des engagements sociaux de Veolia pour une durée de quatre ans après la clôture de l'offre.dans une perspective d'intégration et de mixité des équipes, des engagements à prendre par Veolia en matière de composition des équipes de direction du siège et des pays.Les deux groupes proposent que le nouveau SUEZ issu de cet accord soit détenu par un groupe d'actionnaires comprenant des partenaires financiers des deux groupes et les salariés. L'actionnariat du nouveau SUEZ devra être majoritairement français. Afin de garantir les conditions du développement à long terme du nouveau SUEZ :Ses actionnaires devront souscrire aux engagements sociaux pour quatre ans à compter de la clôture de l'OPA ;Ses actionnaires devront s'engager à conserver par principe leurs positions sur le long terme. Son périmètre sera constitué des activités de SUEZ dans l'eau municipale et le déchet solide en France (y compris CIRSEE le principal centre de recherche en France), ainsi que des activités de SUEZ notamment dans l'eau et dans les géographies suivantes : Italie (y compris la participation dans Acea), République tchèque, Afrique (y compris la Lydec), Asie Centrale, Inde, Chine, Australie, et les activités monde digitales et environnementales (SES).Cet accord de principe prévoit également :La résiliation des accords avec Cleanaway conformément à leurs termes concernant la cession des actifs en Australie (sous réserve des actifs de Sydney) et la suspension de toute autre cession significative, ce qui permet à Veolia d'acquérir notamment l'ensemble des actifs désignés comme stratégiques dans le projet de note d'information déposé le 8 février dernier auprès de l'Autorité des marchés financiers ;La désactivation de la fondation néerlandaise dans le cadre des annonces de SUEZ ;La suspension des procédures en cours et, lors de la signature des accords définitifs, le désistement de SUEZ et de Veolia de l'ensemble des contentieux en cours et l'absence d'introduction de nouvelles procédures entre eux ;La pleine coopération de SUEZ, de Veolia et des actionnaires du nouveau SUEZ pour l'obtention dans les meilleurs délais et conditions possibles de toutes les autorisations nécessaires (concurrence, investissements étrangers, etc.) ;Les deux groupes ont convenu de conclure des accords définitifs de rapprochement d'ici le 14 mai prochain.Philippe Varin, Président du Conseil d'administration de SUEZ, a déclaré : « Nous avions appelé de nos vœux une solution négociée depuis de longues semaines et nous avons aujourd'hui trouvé un accord de principe qui reconnaît la valeur de SUEZ. Nous serons vigilants à ce que les conditions soient réunies pour parvenir à un accord définitif permettant de mettre fin au conflit entre nos deux sociétés et offrant des perspectives de développement ».Bertrand Camus, Directeur Général de SUEZ, a déclaré : « Cet accord de principe donne toutes ses chances à l'obtention d'une solution globale qui offrirait les garanties sociales indispensables pour l'ensemble des salariés et des perspectives. Je voudrais remercier toutes les équipes de SUEZ pour leur formidable mobilisation dans la mise en œuvre du plan stratégique SUEZ 2030 dont chacun peut être fier. Je sais que je peux compter sur elles pour rester concentrées dans les prochains mois pour assurer la meilleure qualité de service à nos clients ». Antoine Frérot, Président-Directeur Général de Veolia, a déclaré : « Je suis particulièrement heureux d'annoncer aujourd'hui la conclusion d'un accord entre SUEZ et Veolia qui permet la construction du champion mondial de la transformation écologique autour de Veolia, en offrant à la France un acteur de référence dans un secteur qui est probablement le plus important de ce siècle. Cet accord est bénéfique pour tout le monde : il garantit la pérennité de SUEZ en France de manière à préserver la concurrence et il garantit l'emploi. Toutes les parties prenantes des deux groupes sortent donc gagnantes. Le temps de l'affrontement est terminé, le temps du rapprochement commence »
Il y a 4 ans et 56 jours

Deux ans après l'incendie, le sprint final pour terminer la sécurisation de Notre-Dame

Vingt-quatre mois après le sinistre toujours inexpliqué qui avait ému le monde, les dernières sécurisations sont menées tambour battant dans l'édifice gothique de 850 ans, et autour du trou béant qu'a laissé la flèche en s'écroulant.Les appels d'offres ont été engagés et les architectes multiplient les diagnostics permettant d'établir un calendrier précis des travaux à partir de l'hiver prochain, indique l'Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration, créé après l'incendie.Mille chênes débités sont en train de sécher pour reconstruire la flèche et la croisée du transept. Et deux chapelles-test ont été nettoyées, révélant les couleurs laissées par l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc au XIXe siècle. Choisi par Emmanuel Macron pour conduire le chantier en cinq ans, Jean-Louis Georgelin, un général, a indiqué lors d'un déplacement début mars en forêt de Bercé (Sarthe) pour la sélection des premiers arbres: "Nous sommes dans les temps pour rendre la cathédrale au culte en 2024. Même s'il restera encore beaucoup de travail".Le président lui a confié l'Etablissement public, pour reconstruire la cathédrale "plus belle qu'avant". L'hypothèse d'un geste architectural contemporain pour remplacer la flèche détruite a été écartée.Entrelacs d'échafaudagesL'architecte en chef Philippe Villeneuve, grand connaisseur de la cathédrale, avait mis sa démission dans la balance si l'édifice n'était pas reconstruit à l'identique. Identique ne veut pas dire "fac-similé". Pour la charpente par exemple, il s'agira de choisir "un dessin proche" de la "forêt" disparue, précise-t-on à l'Etablissement public.Sur le chantier règne un entrelacs d'échafaudages, de filets et de bâches, où s'activent charpentiers, cordistes, échafaudeurs etc.L'heure est à la pose à 27 mètres de hauteur d'une soixantaine de cintres en bois sous les voûtes pour les consolider provisoirement. Un parapluie géant à la croisée du transept permettra d'assurer la mise hors d'eau.Depuis le démantèlement en décembre de l'échafaudage calciné qui entourait la flèche --40.000 tubes sciés un à un en six mois--, le danger d'un écroulement est écarté.La sécurisation a coûté 165 millions d'euros. Intempéries, travaux non prévus, interruptions (limitées) dues à la pandémie et surtout les nombreuses mesures et aménagements liés à la lutte contre les émanations de plomb ont provoqué quelques retards et surcoûts."L'école des bâtisseurs"Les équipes doivent passer par la douche et revêtir des combinaisons en raison des réglementations sur le plomb. Chaque jour.Le chantier, ou plutôt les chantiers (dont celui, très délicat, du nettoyage du grand orgue), ont mobilisé 15 métiers, 68 ateliers, 215 entreprises... Reste beaucoup à faire: sélection de pierres dans des carrières et leur pose pour remplacer celles endommagées, nettoyage de 24 chapelles, restauration des vitraux encrassés, reconstruction de la flèche, de la toiture, d'une partie de la voûte etc.Un partenariat avec une société de haute technologie, Autodesk France, permettra une modélisation numérique qui accompagnera toute la restauration et préparera les équipements indispensables (sécurité, ventilation, éclairage) dont aura besoin la cathédrale.Les quelque 833 millions d'euros de la collecte nationale et internationale (350.000 donateurs) sont encaissés ou font l'objet d'engagements fermes à 98%. Seront-ils suffisants pour les finitions au delà de 2024? Certains en doutent. Et il faudra anticiper un budget important pour l'entretien annuel.L'esprit d'équipe insufflé par le trio d'architectes, Philippe Villeneuve et ses deux acolytes, Rémi Fromont et Pascal Prunet, est salué unanimement et a eu raison de bien des obstacles. "Si le général est le chef d'orchestre, ils sont les premiers violons, à l'école des bâtisseurs du Moyen-Age", déclare Mgr Patrick Chauvet, archiprêtre de la cathédrale.
Il y a 4 ans et 56 jours

Propreté à Paris : "le premier geste écologique, c'est une ville propre", selon Valérie Pécresse

"Le premier geste écologique, c'est d'avoir une ville propre, c'est la propreté, c'est de nettoyer sa ville", a déclaré la présidente divers droite de la région, favorite pour conserver son poste aux prochaines régionales selon un sondage Ipsos diffusé samedi.Alors que l'exécutif municipal accuse la droite et l'extrême-droite d'être derrière une "campagne de dénigrement", Mme Pécresse répond qu'"à l'origine du mouvement #saccageParis, les journalistes de TF1 ont trouvé des citoyens, des citoyens qui ont posté un hashtag sur Internet. Alors bien évidemment, l'opposition parisienne s'en est saisie".Jeudi sur RTL, Anne Hidalgo a accusé Pierre Liscia, candidat divers droite aux dernières municipales dans le XVIIIe arrondissement et porte-parole dans la capitale de Libres!, le mouvement de Valérie Pécresse, d'être "derrière beaucoup" des comptes Twitter à l'origine de cette "campagne très orchestrée".Pierre Liscia "défend les Parisiens, il défend ces citoyens qui aimeraient tellement que leur ville soit propre", lui objecte Mme Pécresse qui affirme que Paris est "la seule ville qui n'a pas demandé à bénéficier du fonds propreté de la région Île-de-France", doté de 4 millions d'euros. "Et bien, elle devrait le faire."Anne Hidalgo a promis d'engager "avant l'été" la décentralisation de certaines compétences, dont la propreté, de la mairie centrale vers les 17 mairies d'arrondissement. Elle a aussi maintenu vouloir doubler, au cours de son second mandat, de 500 millions à 1 milliard d'euros le budget dédié à l'entretien et à la rénovation des rues de la capitale."Il ne saurait y avoir un transfert de compétences sans un transfert des moyens et des effectifs!", rétorque dans un communiqué publié lundi le groupe d'opposition LR. Pour ce faire, le groupe Changer Paris réclame "une réorganisation de la direction de la propreté" et "une modernisation des outils".
Il y a 4 ans et 56 jours

Le gouvernement veut accélérer l'installation de bornes de recharge pour voitures électriques dans les copropriétés

L'idée est de proposer un mécanisme de financement alternatif selon lequel seuls "les utilisateurs des infrastructures prendront en charge le remboursement des bornes", également cofinancées par le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité.L'objectif est d'offrir une alternative à la législation actuelle pour lever les "freins" à l'installation de bornes, a indiqué la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili lors de l'examen en première lecture du projet de loi climat.L'installation de bornes dans des parkings d'immeubles est souvent contestée par des copropriétaires qui n'ont pas l'intention d'acquérir de véhicules électriques et ne souhaitent pas participer au reste à charge pour les travaux.Le gouvernement veut aussi "faciliter la prise de décision dans les copropriétés", pour l'installation de ces bornes, "en passant à la majorité simple" en assemblée générale de copropriétaires.Dans l'opposition, Martial Saddier (LR), "pas contre le principe", a toutefois souligné que cet amendement "bouleverse complètement et totalement l'installation, les modalités de financement et le dimensionnement technique des raccordements électriques des copropriétés, des immeubles de France". "C'est une révolution dans les copropriétés", selon lui.
Il y a 4 ans et 56 jours

Crédit immobilier : La baisse du taux d'usure risque de pénaliser les emprunteurs les plus fragiles

Celle-ci pourrait générer un effet ciseau particulièrement préjudiciable aux emprunteurs les plus modestes, et dont le dossier nécessite de négocier des intérêts plus élevés (banques et assurance-de prêt compris)... Afin de permettre à ces emprunteurs d'accéder à un crédit immobilier dans ce contexte, la Centrale de Financement propose des solutions de financement sur-mesure et parvient à réduire significativement le coût de l'assurance, grâce à une délégation d'assurance adaptée.Au 1er avril 2021, la Banque de France a révélé les nouveaux taux de l'usure appliqués au crédit immobilier, pour ce deuxième trimestre : pour les prêts d'une durée de 10 à 20 ans, le taux d'usure est réévalué à 2,52% (contre 2,57% au premier trimestre 2021) ; pour les prêts d'une durée de 20 ans ou supérieure à 20 ans, celui-ci s'élèvera à 2,60% (contre 2,67% au trimestre précédent). Conçu pour protéger l'emprunteur contre des taux de crédit immobiliers supérieurs à ce taux plafond, le taux d'usure joue un rôle de régulateur de l'économie dans son ensemble. Réévalué tous les trimestres par la Banque de France, il ne s'applique pas uniquement au taux d'emprunt proposé par la banque, mais au Taux Annuel Effectif Global (TAEG) qui inclut l'assurance emprunteur et les frais annexes. Seniors et profils considérés comme « à risque » : les emprunteurs les plus pénalisés par la baisse du taux d'usureL'effet ciseau, généré par la réduction de l'écart entre les seuils de l'usure et les taux pratiqués par les banques, a réduit de manière significative la marge de négociation pour les emprunteurs considérés comme « à risque » par les assureurs. Avec un coût de l'assurance de prêt plus conséquent, les seniors, les personnes exerçant un métier exposé à des risques d'accident ou d'invalidité, ou les emprunteurs poly-pathologiques sont donc particulièrement exposés au refus de leur dossier, en raison d'un dépassement probable du taux d'usure...Lutter contre l'effet pervers du taux d'usure, grâce à la délégation d'assuranceAfin de permettre aux ménages impactés par cet effet ciseau d'accéder à un crédit immobilier dans les meilleures conditions possibles, la Centrale de Financement propose des solutions de financement sur-mesure et parvient à réduire significativement le coût de l'assurance, grâce à une délégation d'assurance adaptée.Le montant de l'assurance de prêt varie selon l'état de santé du contractant au prêt. Si ce dernier est atteint d'une ou plusieurs pathologies, le montant de l'assurance proposé par les Banques, généralement un contrat d'assurance groupe négocié en amont avec un assureur, peut être suffisamment important pour que son Taux Annuel Effectif Global (TAEG) atteigne rapidement le taux d'usure en vigueur. Le montant des assurances crédit proposées par les banques se base généralement sur le calcul d'un taux moyen établi selon le profil de l'emprunteur, et appliqué au montant total du capital emprunté.Or, avec une délégation d'assurance, l'emprunteur bénéficie de garanties d'assurance véritablement adaptées à son profil et ses capacités financières. Elle permet de bénéficier d'un remboursement évolutif et se base non pas sur le capital total à rembourser mais sur ce qui reste à rembourser par l'emprunteur. Ainsi, tout au long du remboursement du prêt, le montant de l'assurance diminue et engendre des mensualités moins importantes pour l'emprunteur, lui permettant de contracter un prêt immobilier dans les meilleures conditions« Grâce à notre important réseau de partenaires assureurs, nous avons réellement la possibilité de proposer la délégation d'assurance la plus pertinente et la plus adaptée aux besoins de nos clients, quels que soient leur situation financière ou leur profil. », ajoute Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de Financement.Avril 2021 : les taux diminuent à nouveauAprès une légère remontée des taux de crédit immobilier au mois de mars 2021, le mois d'avril débute avec une nouvelle baisse, sur la plupart des durées d'emprunt. Ainsi, avec les taux annoncés en avril 2021, un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 180 000€ sur 25 ans à 1,22%, verra sa mensualité s'élever à 696,42 euros pour un coût total de crédit de 28 926 euros, soit 6,5% de moins que le mois précédent (correspondant à une économie de près de 2 000 euros) pour un prêt de la même durée et du même montant.Évolution des tauxLes taux immobiliers moyens d'avril 2021 par durée d'empruntLes conditions de taux généralement constatées sont en baisse de 0.03%, en moyenne, pour toutes les durées de prêt confondues. Dans le détail : pour les prêts sur 7 et 15 ans, les taux de crédit sont restés stables par rapport au mois précédent. Les diminutions de taux de crédit les plus significatives s'observent principalement pour les prêts contractés sur 12 ans et 25 ans, avec une baisse des taux de crédit de 0.07% et 0.05% respectivement par rapport à mars 2021.Les meilleurs taux immobiliers d'avril 2021 par durée d'empruntLes meilleurs taux obtenus sur le mois d'avril 2021 sont plus avantageux que ceux obtenus au mois de mars 2021, pour les prêts contractés sur une durée de 15 ans, avec une baisse de 0.05% des taux obtenus, ainsi que pour les prêts d'une durée de 7 ans, et pour ceux d'une durée de 25 ans, avec une diminution de 0.02%. Pour les prêts contractés sur 10 et 12 ans, les meilleurs taux obtenus en avril 2021 restent, quant à eux, stables et identiques à ceux du mois précédent.Profil des emprunteurs ayant réalisé leur projet en mars 2020
Il y a 4 ans et 56 jours

Le marché des matériaux de construction retrouve une certaine dynamique

Portées par un contexte conjoncturel plutôt bien orienté côté bâtiment, les productions de béton alimentent des chantiers de gros œuvre dont le stock reste soutenu par des retards et délais de réalisation allongés du fait du contexte sanitaire ; quant aux granulats, l'activité bénéficie pour le moment d'un effet de rattrapage des anciens chantiers TP, dans l'attente de carnets de commandes plus garnis, notamment avec la mise en œuvre des mesures du Plan de relance. Dans un cas comme dans l'autre, la demande de matériaux vit actuellement de ses acquis et reste tributaire du rythme d'exécution des carnets en cours, côté bâtiment, et du timing d'arrivée des nouveaux appels d'offre, côté TP.Un mois de février dans la moyenneSelon les premières estimations pour le mois de février, l'activité des matériaux aurait décroché par rapport à janvier mais aussi au regard de l'an passé. Toutefois, cette évolution est à relativiser en raison du niveau élevé observé début 2020. Ainsi, dans les granulats, la production aurait reculé de -6,5% par rapport à janvier (données CVSCJO provisoires) et de -7,5% par rapport à février 2020 mais se situe exactement dans la moyenne des dix dernières années. Pour autant, grâce à un bon mois de janvier, les volumes se sont maintenus sur les trois derniers mois comparés aux trois mois précédents (+0,5%) mais s'affichent en recul au regard de la même période de l'an passé (-2,6%), par un effet de base assez logique. En cumul sur les deux premiers mois de 2021, les productions de granulats cèdent -4,3% comparé à l'an passé tandis qu'en cumul sur douze mois glissants, la baisse atteint -8,5%. Du côté du BPE, les livraisons se sont contractées de -6,5% par rapport à janvier et de -6,2% sur un an mais surplombent de 2% la production moyenne d'un mois de mars sur ces vingt dernières années. En dépit d'un bon mois de janvier là aussi, l'activité sur le dernier trimestre a reculé par rapport à septembre-novembre (-2,2%) mais aussi, bien sûr, par rapport à la même période de l'an passé (-1,7%).En cumul sur deux mois,la production de BPE s'inscrit en repli de -4,2% sur un an et de -9,9% en cumul sur douze mois.A partir du mois de mars, toutes les évolutions en glissement annuel seront « dopées » par un effet de base devenu très favorable mais pour l'heure, l'indicateur matériaux, provisoire pour février, se replie de -4,2% sur un an (CJO) après une baisse de -6,4% sur l'ensemble de l'année 2020.Le bâtiment « vit sur ses carnets » encore bien garnisUne fois n'est pas coutume, les entrepreneurs du bâtiment, interrogés en mars par l'INSEE, ont confirmé leur optimisme pour les prochains mois, anticipant même une amélioration de l'activité. Leurs carnets de commandes, toujours rivés à plus de 9 mois dans le gros œuvre, sont même jugés mieux garnis qu'en février et les perspectives d'embauche mieux orientées. L'activité du secteur semble donc pour le moment alimentée par un stock important de chantiers en cours ou à réaliser, héritage d'un rebond des permis enregistré avant l'arrivée de la crise sanitaire. Côté construction pourtant, les derniers chiffres des mises en chantier, bien que souvent révisés, témoignent d'un recul sensible, de -3,1% au cours des trois derniers mois, à fin février, comparé au trimestre précédent. En cumul sur un an, on dénombre ainsi 351 900 logements commencés (-9,5% sur un an). Côté permis, le redressement amorcé ces derniers mois semble s'essouffler (+0,5% en glissement trimestriel à fin février contre +16,8% à fin janvier) et la tendance sur un an demeure fortement baissière (-17,4% avec 377 000 autorisations), le segment du collectif étant plus impacté que celui de l'individuel diffus (-25,4% contre -9,5%). Enfin, s'agissant du secteur non résidentiel, la situation reste préoccupante : les surfaces autorisées (32,6 millions de m² en cumul annuel à fin février) continuent de se dégrader, reculant de -20,6% sur un an, un rythme qui semble s'accélérer sur les trois derniers mois (-21,5%), les bâtiments publics ou commerciaux affichant même des baisses proches de -25%. Quant aux surfaces commencées, elles s'enfoncent de -19,5% sur un an au cours des trois derniers mois et de -21,2% sur douze mois, les chiffres par types d'ouvrage étant souvent perturbés par des effets de retards de collecte et d'enregistrement de gros chantiers. Fragilisée par les conséquences économiques de la crise sanitaire sur les ménages et les entreprises, la construction de logements (et de locaux), semble également freinée par les blocages politiques et réglementaires.Dans bon nombre de collectivités, la délivrance des permis apparaît ralentie voire grippée, occasionnant parfois un allongement important entre les autorisations et le début des travaux (pouvant aller jusqu'à 24 mois dans le collectif). Par ailleurs, dans le cadre de la Loi Climat et résilience, l'objectif de lutte contre « l'artificialisation des sols » semble désormais dicter la politique foncière des donneurs d'ordre en dépit des besoins économiques et sociaux des différents territoires ; et ce, dans un contexte où les besoins en logements demeurent prégnants, où les conditions d'accès au crédit sont appelées à se durcir (application des critères HCSF à l'été 2021) et où les prix immobiliers du neuf continuent de se tendre (+7,1% pour les maisons depuis fin 2019 et +4,9% pour les appartements). Et cette inflation immobilière pourrait s'accélérer sous l'effet conjugué d'une raréfaction de l'offre des promoteurs, des nouvelles règlementations constructives (RE2020) et des tensions actuelles sur les prix des matériaux (acier, plastiques, métaux non ferreux, bois d'œuvre…). Cette actualité souligne l'enjeu du choix des matériaux dans le mode constructif. Le béton, disponible immédiatement, produit localement et peu soumis aux tensions du marché international, répond ainsi aux exigences de maitrise des délais d'approvisionnement et des coûts de construction, facteurs clés de l'accès au logement.Travaux publics : un peu mieuxLe début de l'année 2021 demeure très poussif dans les TP même si le risque d'un trou d'air qui était attendu semble pour le moment écarté. Selon la FNTP, les travaux réalisés, en repli de -10,4% en janvier sur un an, renouent cependant avec les niveaux de 2019 mais les facturations annuelles reculent de -14%. Les carnets de commandes, très dégarnis, frémissent toutefois en janvier (+5,9% sur un an). Mais les professionnels restent en attente d'un réveil des appels d'offre, en liaison notamment avec la mise en place des projets du Plan de Relance.Au total, la demande de matériaux en 2021 restera soumise à de fortes incertitudes : côté BPE, alimentée par les carnets du bâtiment au moins jusqu'à l'été, elle pourrait varier de -2% à +2% selon les délais d'exécution et le rythme d'épuisement du stock des permis. Côté granulats, l'évolution de l'activité dépendra, de celle du BPE certes, mais aussi du timing des nouveaux chantiers de TP et du Plan de Relance et varierait entre 0 et +4%, avec une seconde partie de l'année mieux orientée.
Il y a 4 ans et 56 jours

PRB Stylfeuil : décorer et styliser vos façades

Le PRB Stylfeuil est une matrice qui permet de réaliser une imitation « feuilles ». Décorez vos enduits n’a jamais été aussi facile et rapide. En quelques étapes votre mur se trouve transformer ! De plus la matrice dispose de deux poignées latérales ergonomiques pour un confort d’utilisation optimal. La matrice est réutilisable sur de nombreux chantiers. Pour personnaliser davantage vos façades, PRB vous propose de faire votre choix parmi les 125 teintes du nuancier. Envie d’en savoir plus sur la matrice PRB StylFeuil ?Cliquez ici
Il y a 4 ans et 56 jours

Laurent Tirot rejoint le développeur européen Equilis en tant que CEO de sa filiale française

L'arrivée de l'ex-Directeur Général Adjoint Groupe de Bouygues Immobilier à la tête de la filiale française traduit la volonté d'Equilis Europe d'accélérer son développement en France – et notamment le marché résidentiel et les opérations mixtes, et d'en faire l'un des piliers de sa croissance européenne. Le parcours du nouveau CEO, tant en France qu'à l'international, lui confère en effet l'expertise pour donner à Equilis France l'impulsion nécessaire à son rayonnement sur le marché français.‘'Nous sommes ravis d'accueillir Laurent à la tête d'Equilis France, il sera un atout majeur pour faire de la France un pays stratégique du groupe. Au-delà du professionnel, c'est l'homme et ses valeurs qui m'inspirent'' a déclaré Carl Mestdagh, Executive Chairman Equilis Europe."Sa carrière immobilière et son regard constitueront des forces-clés pour appuyer la phase de croissance dans laquelle la société s'est inscrite" a complété Olivier Beguin, CEO Equilis Europe.Laurent Tirot a pour mission d'accélérer le développement de l'activité d'Equilis France créée en 2016, historiquement ancrée sur la région PACA. A côté de son implantation dans le Sud Est, le nouveau CEO vise un déploiement en Ile-deFrance, en région bordelaise/Bassin d'Arcachon et en région lyonnaise/Pays de Gex. Ces nouvelles ambitions sont portées par l'expertise du groupe dans l'ensemble des métiers de la promotion immobilière (commerce, résidentiel et bureaux), et dans un savoir-faire spécifique en termes de réhabilitation de friches industrielles. Un savoir-faire qui permet à Equilis France de porter l'un des projets les plus ambitieux de la technopole Sophia Antipolis, La Canopée, un vaste projet mixte de quelque 25.000 m² qui va redonner vie à l'ancien site des Terrasses de Sophia.“Je connais Carl Mestdagh et le groupe Equilis depuis de nombreuses années, nous avons pleinement confiance l'un envers l'autre. C'est pourquoi j'ai accepté de rejoindre le groupe, ses valeurs, ses expertises dans les différents métiers de l'immobilier, son ouverture européenne, et relever ce fabuleux challenge de développement sur la France ”, commente Laurent Tirot.“C'est une aventure passionnante à plus d'un titre. D'abord pour la liberté d'action et de développement accordée à chaque filiale, une autonomie sans pareil qui permet d'innover et de se dépasser. Ensuite pour l'expertise du groupe, sa capacité à innover et s'adapter à des marchés immobiliers en pleine mutation. Cette expérience nous permet de travailler sur des projets intégrant la mixité d'usage, qui répondent aux nouveaux modes de vie, d'habitat, de travail et de consommation et qui tiennent compte, aussi, des enjeux du développement durable. C'est justement parce que les besoins sociétaux évoluent et que notre métier est en train de bouger, que je me lance dans cette nouvelle aventure pour le bonheur d'être sur le terrain, à l'écoute des collectivités, de leurs attentes, et pour pouvoir faire preuve d'agilité, de flexibilité et d'esprit d'innovation”, conclut-il.Il s'appuiera sur la structure déjà mise en place par Jean-Jacques Ballester à Sophia Antipolis, un bureau créé à Paris et deux implantations à Bordeaux et Lyon. Jean-Jacques Ballester prend la Direction régionale Sud Est avec pour objectif de poursuivre le développement de ce territoire. Un plan de recrutement est prévu pour étoffer, dans un premier temps, l'équipe Ile-de-France. Laurent Tirot vise une activité multipliée par trois d'ici quatre ans.
Il y a 4 ans et 57 jours

Murs en pierre sèche : les nouveaux outils aident les entreprises et les artisans

L'UNESCO est également intervenue pour légitimer sa valeur: fin 2017, l'art des murs en pierres sèches a été inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel à protéger et à sauvegarder.Les raisons ont des racines lointaines: la connaissance de cette technique a été transmise parmi les anciennes communautés rurales jusqu'aux professionnels d'aujourd'hui. Toujours avec un seul objectif: prévenir les glissements de terrain et les inondations, lutter contre l'érosion des sols et la désertification, tout en respectant pleinement l'environnement. L’inscription regroupe huit pays européens dans lesquels les techniques de construction des murs en pierres sèches sont différentes mais toutes réalisées "de manière artisanale" ou avec des pierres les unes sur les autres, sans l'utilisation d'autres matériaux sauf dans certains cas, de terre sèche.Au fil du temps, cependant, même les techniques les plus anciennes ont ajouté au travail des «artisans» - main-d'œuvre qualifiée qui disparaît malheureusement - celui de nouveaux équipements, capables de terminer le travail plus rapidement et de garantir une précision maximale: comme les pinces de tri MB-G , dont les griffes saisissent, déplacent, placent des pierres, des roches ou des pierres de tous types et de toutes tailles avec une extrême précision et délicatesse. Comme dans trois chantiers de construction différents - un en France, un en Allemagne et l'autre en Slovénie - où la pince MB a été choisie pour construire des murs en pierres sèches précisément parce que sa plaque inclinée lui permettait d'avoir un champ d'action plus large.et placer les pierres avec une précision extrême, contrairement à d'autres équipements - comme le godet d'excavation - avec lesquels cela aurait été impossible. Il est également possible d'installer un kit de dents, ce qui facilite la préhension et le contrôle des matériaux avec des poids et des formes particuliers.Aussi pour les murs réalisés avec des poteaux en bois, les opérateurs ont choisi de travailler avec les produits MB Crusher, en l'occurrence des godets concasseurs et cribleurs La raison est simple: par concassage et criblage sur site, il est possible de récupérer les déchets et de les utiliser immédiatement comme drainage ou tout-venant. C'est ce qu'a fait une entreprise italienne, qui dans un chantier de reconstruction d'une pente de soutènement effondrée a utilisé les deux outils MB: annulation des coûts logistiques, utilisation de matériaux locaux, rapidité de construction, pas de difficultés dues au dénivelé de l'escarpement.Une sorte d'évolution de murs en pierre sèche est la nouvelle technique de la terre armée, la solution d'ingénierie naturaliste qui permet de remplacer les murs en béton par des structures à moindre impact environnemental. En effet, comme pour les murs en pierres sèches, cette technique utilise des matériaux de remplissage locaux, garde un aspect naturel, est plus élastique aux sollicitations du sol et est facile à installer et à entretenir. Le cas d'une entreprise vénitienne chargée de construire un mur de soutènement en terre armée pour remplacer la maçonnerie en béton existante est significatif. Sonia, le géotechnicien de l'entreprise de construction, explique comment ils ont résolu les problèmes de gestion des déchets et la marge de manœuvre limitée en raison de la pente de la route de montagne.«Pour mener à bien ce travail, nous nous sommes appuyés sur l'équipement MB Crusher pour les étapes de concassage et de criblage. Nous avons ainsi pu économiser sur l'achat de nouveaux matériaux en concassant les pierres récupérées du criblage de la terre et dont nous aurions autrement dû nous débarrasser à des coûts substantiels pour obtenir la pierre que nous avons utilisée pour le drainage. Le sol tamisé, en revanche, a été immédiatement réutilisé pour la pose à l'intérieur des coffrages. Je remercie MB Crusher pour les conseils qui nous ont permis de gagner de l'argent en termes de temps et d'argent, tout en respectant l'environnement "N'est-ce pas le rêve de chaque entreprise d'avoir dans son parc des équipements polyvalents et faciles à utiliser qui vous permettent de travailler avec précision, rapidité et économies de coûts?
Il y a 4 ans et 57 jours

Le département de Seine-maritime accepte de payer plus pour le contournement autoroutier de Rouen

A l'issue de plus de deux heures de débat sur ce sujet, trente-huit élus ont voté pour cette délibération qui fait passer la contribution départementale de 22 à 40 millions d'euros. Trente et un ont voté contre et un conseiller départemental s'est abstenu. La majorité compte 36 élus.Ce vote fait suite à la décision le 7 février de la Métropole de Rouen de retirer sa contribution de 66 millions d'euros, en raison de "l'urgence climatique".Ce projet de 41,5 km d'autoroute payante doit relier l'A28 au nord à l'A13 au sud, en contournant l'agglomération rouennaise par l'est.Le 15 février, la Région Normandie, présidée par le centriste Hervé Morin, avait elle voté pour un supplément de 48 millions d'euros, portant ainsi sa participation à 205 millions.Le président LREM du département Bertrand Bellanger a justifié jeudi cette décision par "l'encombrement incessant" du centre de Rouen et par le fait que le projet allait "apporter de l'emploi".Avec ces 18 millions de crédits supplémentaires "on pourrait construire un collège ou cinq gymnases ou sans doute financer plusieurs Ehpad", a déclaré Nicolas Rouly, président du groupe PS.Evalué à 886 millions HT en 2015, le projet devait également être financé à hauteur de 245 millions d'euros par l'Etat. L'apport du futur concessionnaire devait être de 396 millions.Le 17 février, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili avait indiqué que le gouvernement ne souhaitait pas imposer le projet de contournement autoroutier de Rouen mais qu'il ne l'abandonnait pas non plus, et appelait "au dialogue".
Il y a 4 ans et 57 jours

Création du groupe international Ondura suite à l’acquisition des entreprises Alwitra et CB

Le groupe Ondura réalise un chiffre d’affaires consolidé de 350 M€, avec 2.000 employés et 13 usines dans le monde et est dirigé par Patrick Destang, le CEO d’Onduline. C'est une des ETI Françaises parmi les plus internationales. Avec Ondura, le marché français bénéficie de toute l’expertise d’un groupe pouvant apporter une réponse complète en matière d’étanchéité des toitures et des bâtiments, à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels.Un groupe international, une réponse unique en matière d’étanchéité.Le nouveau groupe Ondura se positionne comme un acteur international majeur dans les matériaux de construction. Le socle historique du groupe est français, avec son siège mondial à Suresnes en région parisienne, un centre de R&D près de Rouen et une usine à Comines dans le Nord. Les trois entités Onduline, Alwitra et CB opéreront de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe assurera la distribution des solutions Alwitra. Pilotée par Patrick Destang, également CEO d’Onduline, Ondura distribue ses produits dans plus de 100 pays, à travers 32 filiales dans le monde, vers 20.000 clients dont les plus grandes chaînes de distribution professionnelle et grandes surfaces de bricolage. Elle dispose de 13 usines dans 9 pays différents, et d’un effectif de 2.000 salariés. Elle réalise 350 M€ de chiffre d’affaires.Avec les solutions de toitures légères Onduline, les écrans de sous-toitures Corotop et Ondutiss, les membranes d’étanchéité Alwitra, et les solutions d’éclairement en polycarbonate d’Onduclair, Ondura maîtrise les technologies nécessaires aux toits en pente ou plats et apporte aux distributeurs une réponse unique à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels. Son offre produit permet de toucher des applications en DIY et des applications professionnelles avec une plus forte composante technique, où elle s’appuie sur des couvreurs et des étancheurs, via le réseau des négociants en matériaux et distributeurs spécialisés couverture.Malgré le contexte difficile de 2020, le CA pro-forma a progressé de + 5% et de + 11% à taux de change constant. Ondura aborde l’année 2021 avec un optimisme raisonnable, grâce à son ancrage renforcé en Europe et son offre élargie, véritable relais de croissance. Fort de ces atouts, le groupe entend poursuivre son développement au cours des prochaines années, tant par la croissance du chiffre d’affaires que par des acquisitions ciblées, avec le soutien de ses actionnaires.Patrick Destang, CEO d’Onduline et d’Ondura, se réjouit : « Onduline est fière d’avoir été à l’origine de la création d’Ondura, un groupe international qui affiche haut et fort ses ambitions : développer des solutions d’étanchéité pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tout temps. Nous avons des positions uniques sur ce segment, qui nous ont permis de croître durant la crise sanitaire de 2020. Les particuliers veulent améliorer leur habitat et leur environnement extérieur, et les professionnels et collectivités rénover le bâti existant pour en augmenter la durée de vie... ».
Il y a 4 ans et 57 jours

La Fédération des OPH rappelle sa ferme opposition à l'intégration des APL dans un revenu universel d'activité

Le projet actuel de RUA est d'associer le RSA, dont chacun reconnaît que le taux de non-recours est de l'ordre de 30%, avec la prime pour l'emploi qui connaît un faible taux de non-recours et les APL qui n'en connaissent pas. Le résultat est, qu'à enveloppe constante, comme cela a été précisé, ce sont les APL qui risquent de financer le RUA.Ces aides au logement sont pourtant reconnues par la Cour des Comptes comme les aides sociales les plus redistributrices.Si la Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat est favorable à un revenu universel, elle rappelle sa ferme opposition à l’intégration des APL dans un tel revenu.En mars 2020, la Fédération des OPH publiait le 3e et dernier acte de sa tribune « APL : chronique d'une casse programmée ? ». Au travers ce dernier épisode titré "Un nouveau coup porté aux APL avec le RUA ?", la Fédération interpellait d’ores et déjà le gouvernement sur les risques d'une intégration des APL dans le RUA.
Il y a 4 ans et 59 jours

Un homme d'affaires français acquitté à Hong Kong après des années de prison

Ancien trader, il s'était reconverti dans la construction de maisons de luxe à Bali, en Indonésie. A la suite d'un différend commercial, ses associés, parmi lesquels un Hongkongais, avaient engagé en 2012 et 2013 des poursuites civiles et pénales à son encontre à Hong Kong.Le Français, originaire de Rodez dans l'Aveyron, avait été condamné en mars 2015 - en son absence - par un tribunal de l'ex-colonie britannique à verser des indemnités de près de trois millions d'euros à ses ex-associés.Il avait ensuite été arrêté et incarcéré en juillet 2017 à Bali, avant d'être extradé en septembre 2019 vers Hong Kong.Très affaibli après une grève de la faim, il avait été remis en liberté sous caution en novembre 2020, quelques jours avant le début de son procès pour blanchiment.Son acquittement mercredi est "une magnifique victoire contre l'injustice et la calomnie", affirme à l'AFP l'une de ses avocates, Clémence Witt."L'innocence de Mathias Echène est enfin reconnue, au terme d'une procédure entachée de graves irrégularités, qui ont été sanctionnées tant par les Nations Unies que par la justice française", ajoute-t-elle."En août 2019, l'ONU avait condamné le caractère arbitraire de sa détention et exigé sa libération immédiate", rappelle son autre avocat, Victor Champey."Et le 17 mars 2021, la Cour de cassation française a définitivement rejeté les pourvois contre les arrêts de la Cour d'appel de Paris ayant interdit l'exécution des décisions de la justice de Hong Kong sur le territoire français", a-t-il précisé.Du côté de sa famille, c'est "l'explosion de bonheur". "L'attente ces derniers jours était affreuse. On est fous de joie", s'exclame Eléonore Echène, sa soeur.Joint par téléphone par l'AFP, Mathias Echène, 51 ans, dit être "aux anges", mais reste très affecté par les "dommages terribles" que cette affaire a eu sur sa famille."Ma priorité absolue est de retrouver mes trois enfants, de les serrer dans mes bras, et de reconstruire un noyau familial stable pour qu'ils puissent se reconstruire après toutes ces horreurs et calomnies autour desquelles ils ont gravité ces neuf dernières années", confie-t-il.L'entrepreneur espère "rentrer au plus vite en France, d'ici une semaine peut-être", une fois qu'il aura en sa possession les documents de voyage nécessaires, car son passeport a expiré.
Il y a 4 ans et 59 jours

Sept mises en examen annulées dans le projet de ZAD près de Grenoble

Dans son arrêt de vingt-quatre pages, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble a tranché en faveur de la défense, qui faisait valoir que les qualifications retenues par le parquet pour les poursuivre étaient "infondées juridiquement".Le 5 septembre dernier, trois hommes et trois femmes, âgés de 21 à 29 ans, avaient été interpellés par la brigade anti-criminalité (BAC) à Saint-Martin-le-Vinoux, près de Grenoble, alors qu'ils se trouvaient devant la clôture d'une "zone de fret de la SNCF".Au cours de leur garde à vue, ils avaient reconnu un "repérage" en vue de "créer une ZAD pour s'opposer à un projet immobilier" qui implique "la suppression de jardins collectifs" situés à proximité du lieu de leur interpellation, et contre laquelle ils souhaitaient s'opposer.Déférés devant un juge d'instruction le 7 septembre pour "association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations" et "tentative d'installation en réunion sur le terrain d'autrui", ils avaient été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.Un septième suspect dont l'âge n'a pas été précisé avait également été arrêté en octobre et mis en examen pour les mêmes raisons.Tous ont un casier judiciaire vierge et encouraient jusqu'à cinq ans d'emprisonnement."On n'est pas sur des anarcho-libertaires. Ce sont de simples militants écolos qu'on a tenté de réprimer violemment", a souligné Me Elsa Ghanassia, l'avocate de trois des suspects, qui avait déposé une requête en nullité début décembre."Toutes les mises en examens ont été annulées sur l'ensemble des infractions. Les contrôles judiciaires sont également annulés. L'affaire est renvoyée à l'instruction mais un non-lieu sera très certainement prononcé prochainement", a-t-elle prédit, dénonçant des qualifications "lourdes" et à "dimension politique".En septembre, les sept militants avaient reçu le soutien du collectif Avenir des terres, qui avait déploré que "l'État criminalise des personnes minoritaires de part leur condition sociale ou leurs engagements" en utilisant "des moyens répressifs disproportionnés".Ils bénéficient désormais du statut de témoins assistés dans ce dossier toujours à l'instruction.
Il y a 4 ans et 59 jours

Loyers plafonnés dans neuf villes de Seine-Saint-Denis au 1er juin

S'inscrivant dans le cadre de la loi Elan de 2018, cet arrêté de la préfecture de la région d'Île-de-France définit les modalités de l'encadrement des loyers qui s'appliquera à titre expérimental sur le territoire de Plaine commune, qui en avait fait la demande.Cet établissement public territorial regroupe neuf villes du nord de Paris (Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, L'Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Stains, Villetaneuse), soit une agglomération où vivent près de 430.000 personnes."L'accélération des mutations urbaines et le renforcement de l'attractivité du territoire de Plaine Commune (...) pourraient contribuer à alimenter des tensions inflationnistes sur les loyers du territoire", ont indiqué dans un communiqué les préfectures d'Île-de-France, de Seine-Saint-Denis et Plaine Commune, qui citent notamment les jeux Olympiques de 2024 et le Grand Paris Express.Le plafonnement s'appliquera à partir du 1er juin pour les nouveaux emménagements, les renouvellements de baux et les baux mobilité.Une carte interactive permet de connaître le loyer de référence d'un logement, en fonction notamment de son ancienneté et de son emplacement.Une marge de manoeuvre de 20% à la hausse et de 30% à la baisse par rapport au loyer de référence est autorisée.À fin 2020, seules Paris et Lille bénéficiaient d'un tel encadrement des loyers. Mais plusieurs métropoles - notamment Bordeaux, Lyon et Montpellier - et intercommunalités franciliennes ont déposé en fin d'année dernière leur candidature pour rejoindre le dispositif.
Il y a 4 ans et 59 jours

Le marché locatif des bureaux en France toujours en recul au premier trimestre

"Le démarrage poussif de la campagne de vaccination en France et les restrictions (...) dans un contexte sanitaire toujours difficile retardent la reprise" a résumé dans une communiqué le cabinet JLL, l'un des membres d'Immostat.Entre janvier et mars, la superficie totale de bureaux loués en région parisienne a reculé de 30%, à 327.400 mètres carrés, par rapport à la même période l'année précédente, indique le bilan trimestriel Immostat.Mais en écartant de la comparaison la "transaction" de Total au premier trimestre 2020 sur la tour "The Link" de "126.000 mètres carrés" dans le quartier d'affaires de la Défense, la baisse du marché locatif se maintient à -4%, nuance le cabinet JLL.Le bilan Immostat, effectué par plusieurs gros spécialistes du secteur dont JLL, concerne seulement l'Ile-de-France, où se concentre le gros du marché français.En plus de la chute des locations de bureaux, un autre chiffre témoigne des difficultés du marché depuis un an, celui de l'argent versé par les investisseurs pour devenir propriétaires d'immobilier d'entreprise.A 3,2 milliards d'euros investis au premier trimestre dans le secteur en région parisienne, il recule de près de 38% par rapport à un an plus tôt, mais reste "en accord avec la moyenne des 5 dernières années" note le cabinet JLL."Nous anticipons une reprise marquée de l'activité au second semestre qui devrait permettre d'atteindre un volume d'investissement relativement similaire à celui enregistré en 2020", estime Stéphan Von Barczy, du département investissement de JLL.Sur l'ensemble de l'année 2020, le marché locatif des bureaux en région parisienne avait reculé de près de moitié (-45%), dans un contexte marqué par la crise du coronavirus, le recours massif au télétravail et plusieurs épisodes de confinements.Par rapport aux logements, les bureaux font généralement l'objet d'opérations plus lourdes et leur attrait reflète plus directement la situation économique.
Il y a 4 ans et 59 jours

L'ouverture du chômage aux indépendants a raté sa cible

Depuis le 1er novembre 2019, les non-salariés peuvent bénéficier de l'allocation pour les travailleurs indépendants (ATI) pour un montant de 800 euros pendant six mois, à la suite d'une liquidation ou d'un redressement judiciaire, s'ils se retrouvent avec des ressources personnelles inférieures au montant du RSA.Ce filet de sécurité se voulait la traduction d'une promesse de campagne d'Emmanuel Macron, selon qui "les artisans, les commerçants, les entrepreneurs, les professions libérales et les agriculteurs" devaient avoir droit, comme les salariés, à l'assurance-chômage.En effet, "3,3 millions de travailleurs indépendants, soit 10% de la population active, ne bénéficient d'aucune protection sociale contre le risque de perte d'emploi", moins d'1% souscrivant une assurance privée, selon le député LREM Dominique Da Silva, auteur d'un rapport d'information sur le sujet.Mais, en 16 mois, selon Pôle emploi, seules 911 personnes ont eu accès au dispositif pour un coût de 3 millions d'euros, là où l'étude d'impact en prévoyait 29.300 par an pour 140 millions.Pour le député, "ce bilan décevant" s'explique d'abord par "des critères trop restrictifs qui excluent de nombreux indépendants".Sur les 2.396 demandes effectuées auprès de Pôle emploi, 59% ont été rejetées. Si 23% l'ont été au profit d'anciens droits à l'assurance-chômage plus avantageux pour des ex-salariés, 36% ont été rejetées parce que les demandeurs ne remplissent pas les conditions d'éligibilité.La grande majorité des rejets concerne le seuil de revenu d'activité minimal de 10.000 euros par an en moyenne sur les deux dernières années, ce qui "exclut le travailleur en difficulté ayant des revenus d'activité déficitaires ou nuls", selon M. Da Silva.Refus psychologiqueAutre blocage: l'activité doit être cessée "de manière définitive et involontaire", ce qui exclut tous ceux qui ne peuvent justifier d'une liquidation ou d'un redressement judiciaire, des procédures longues et coûteuses."Vous n'avez pas l'obligation de passer par le tribunal de commerce pour arrêter l'activité d'une entreprise. Des chefs d'entreprise sont oubliés", soulignait Anthony Streicher, président de l'association Garantie sociale du chef d'entreprise (GSC) lors d'une récente audition à l'Assemblée nationale.Pour Lionel Canesi, président du Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables, "l'ATI ne fonctionne pas parce que son champ est très restreint". Sont exclus plusieurs statuts comme "le gérant majoritaire d'une SARL", soit "le coeur du tissu économique".M. Da Silva propose en conséquence d'élargir la condition de cessation d'activité "à la liquidation amiable, dès lors qu'elle vise à anticiper un état de cessation de paiement" et de rendre l'ATI accessible "à tous les statuts juridiques de travailleurs indépendants non-salariés et assimilés salariés".Il suggère de remplacer le seuil de revenu d'activité par celui de chiffre d'affaires afin d'en faire bénéficier les micro-entrepreneurs (47% des indépendants avec un revenu annuel de 5.000 euros en moyenne) ainsi que de relever le niveau de ressources du RSA (564 euros) au seuil de pauvreté (1.063 euros)."Sans cotisations versées au titre du chômage, l'ATI doit s'entendre comme une allocation de solidarité, forfaitaire et de courte durée, pour aider au rebond d'un travailleur indépendant aux ressources modestes mais aux compétences riches", résume-t-il. Des propositions que pourra étudier le ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises (PME), Alain Griset, qui doit présenter prochainement un plan pour améliorer la protection sociale des indépendants.Mais l'échec de l'ATI s'expliquerait aussi par "un aspect psychologique", selon Sophie Jonval, présidente du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce."Quand vous êtes dans une démarche de création d'entreprise, vous êtes dans une dynamique positive, vous n'avez pas forcément le réflexe de prévoir ce qui se passera en cas de difficulté (...). On ne prépare pas un divorce lorsqu'on se marie", soulignait-elle lors de cette audition à l'Assemblée."Les chefs d'entreprise ne veulent pas d'une couverture chômage. Si la volonté existait, ils iraient massivement vers les dispositifs d'assurance existants", tranchait Lionel Canesi.
Il y a 4 ans et 59 jours

La Ville de Paris veut étudier des quota par zone pour les meublés touristiques

L'exécutif parisien souhaite "expérimenter, en lien avec l'État, un système de quota ou d'interdiction par rue ou par quartier dans les zones tendues de Paris", selon le texte qui reprend l'une des propositions issues de la consultation de 26 citoyens, tirés au sort, menée entre janvier et février.Cet "avis citoyen" s'inspire de l'exemple de Barcelone, ville pionnière dans la régulation des plateformes de location comme Airbnb, Booking.com, Tripadvisor ou Abritel/Homeaway, et vise des quartiers très prisés des touristes, comme le centre de Paris, le Marais et Montmartre, et confrontés à une pénurie de logements."L'idée, c'est de lancer une étude sur le sujet pour voir à quoi un tel système pourrait ressembler à Paris et dans quelle mesure il serait utile", a tempéré M. Brossat à l'AFP."Si, à l'issue de cette étude, cela s'avère pertinent, il faudra de toute façon un changement législatif", souligne l'adjoint communiste de la maire PS Anne Hidalgo. "On a une petite fenêtre avec la loi 4D, la nouvelle loi de décentralisation, qui devrait passer à l'été."Dans le cadre de ce projet de loi, l'équipe de la maire PS Anne Hidalgo veut obtenir du législateur qu'il "autorise les communes le souhaitant à disposer de la possibilité d'adapter la régulation des meublés touristiques aux spécificités locales".S'il obtenait gain de cause, l'exécutif parisien envisage ainsi de "soumettre à autorisation toute mise en location touristique d'un logement", au lieu du système déclaratif actuellement en vigueur."La mise en place de quotas pour les locations saisonnières serait illégale", a réagi Airbnb, qui rappelle que "les municipalités n'ont pas les compétences légales pour mettre en place ce type de mesures, discriminatoires pour les locations saisonnières"."La grande majorité des hôtes sur Airbnb sont des habitants qui louent occasionnellement leur propre logement", souligne le site selon lequel 95% des logements entiers proposés sur la plateforme ont été loués en 2020 moins de 120 jours, plafond autorisé pour les résidences principales.La Ville de Paris a remporté en février une victoire juridique, la Cour de cassation jugeant sa réglementation conforme au droit européen, lui permettant ainsi de poursuivre des centaines de bailleurs indélicats.Avec cette décision, un appartement ne peut plus être loué légalement plus de 120 jours par an sur une plateforme comme Airbnb, sans avoir demandé un changement d'usage très contraignant et, de facto, dissuasif.La Cour a ainsi validé le mécanisme très contraignant dit de "compensation" qui va de pair: une autorisation n'est délivrée au propriétaire souhaitant dédier une résidence secondaire à la location touristique de courte durée, que s'il achète une surface équivalente -voire double dans certaines zones-, pour le transformer en habitation, afin de compenser la "perte de logement".
Il y a 4 ans et 60 jours

Ravagée par la crise, l'hôtellerie attire toujours les investisseurs

"2020 devait être une très belle année pour nous, mais nous avons dû fermer cinq mois et demi", dit à l'AFP Philippe Monnin, un ex-conseiller en gestion de patrimoine qui a fondé avec son épouse avocate d'affaires le groupe hôtelier Millésime, à la tête d'une dizaine d'établissements à Bordeaux, Reims, Montignac, La Baule, Porto, Megève... et de futurs qui ouvriront en 2022 et 2023.Depuis 2015, tous deux reprennent "des bâtiments plutôt à l'état de ruines, qui ont une âme, pour les restaurer dans les règles de l'art et y développer une activité tournée vers l'art de vivre", mêlant hôtellerie et restauration.Ces "maisons", qui emploient 200 salariés, sont codétenues avec des investisseurs: au départ une vingtaine de familles fortunées, aujourd'hui des acteurs institutionnels.Pour l'heure, la société de M. Monnin "tient le choc grâce aux aides de l'État" mais il s'attend à voir la fréquentation repartir en flèche, lorsque le tourisme de loisirs reprendra grâce à l'avancée des campagnes de vaccination.Beaucoup tablent sur une reprise vigoureuse du tourisme de loisirs alimenté par une clientèle de l'Hexagone et d'Europe, alors que le tourisme d'affaires devrait ne redémarrer que lentement, vers 2023 ou 2024, de concert avec l'activité de congrès et séminaires, tout comme les palaces parisiens ou de la Côte d'Azur à la fréquentation très internationale.L'an dernier les ventes d'hôtels en France n'ont représenté que "900 millions d'euros contre 2,1 milliards d'euros par an d'ordinaire", rapporte Gwenola Donet, responsable du secteur hôtelier au sein du cabinet immobilier JLL."Partager le gâteau"Mais "en France, grâce aux aides gouvernementales, les propriétaires n'ont pas été acculés à vendre", dit-elle. "Beaucoup d'investisseurs s'attendaient à ce grand soir, qui n'est pas venu", grâce aussi au "soutien des banques, qui n'ont pas dit 'Je veux mes intérêts, sinon c'est dehors !'"."Il y a eu une vraie pause de l'investissement, mais il y a cette conviction qu'on va repartir", poursuit Mme Donet. Du fait de l'abondance des capitaux disponibles sur les marchés et du "peu d'actifs à vendre" en France, "la correction sur les prix y a été limitée, de 7 à 12%".En 2020, onze ventes ont été conclues sur le marché hôtelier hexagonal par Christie & Co, la société de conseil en immobilier la plus active dans le secteur en Europe en 2020, selon Real Capital Analytics (RCA).Parmi elles, le rachat en novembre du plus grand Holiday Inn de France, un hôtel d'affaires milieu de gamme de 262 chambres, situé porte de Clichy à Paris, par les sociétés Extendam et Catella Hospitality Europe.Le montant de cette transaction, qui n'est pas connu, a subi "une correction de valeur liée à l'impact de la Covid-19", a fait savoir Catella, se disant confiant dans l'hôtellerie, qui "continuera à générer des rendements supérieurs à ceux du marché immobilier locatif classique"."Comme tout le monde, lors du premier confinement on s'est dit +L'année est fichue+... mais on s'est aperçu que, que les hôtels soient fermés ou qu'ils aient des résultats très bas, l'intérêt pour l'immobilier hôtelier n'a pas baissé. Dès le mois de mai on a recommencé à avoir des coups de fil", explique à l'AFP Philippe Bijaoui, directeur de Christie & Co France.Pour Mme Donet, "il y a certes un trou d'air à passer, mais la crise aura aussi à long terme, des effets positifs: en mode survie, les hôteliers ont repensé leur structure de coûts et se sont posé les bonnes questions".En 2022, "toute la clientèle ne sera pas encore de retour, il faudra partager le gâteau. Il faudra séduire, avoir un service impeccable, une équipe très avenante et des prix bien positionnés", conclut-elle. "Ce sera l'heure de vérité".
Il y a 4 ans et 60 jours

Solution Recyclage Bâtiment poursuit son évolution et devient Tri’n’Collect

La société, fondée en 2019, devient Tri’n’Collect. Cette évolution a pour objectif de créer une marque plus claire, qui donne une immédiate compréhension de l’activité de l’entreprise : le tri et la collecte sur chantier. Ce changement de nom s’accompagne de la création d’une nouvelle charte graphique.Tri’n’Collect accompagne les maîtres d’ouvrage pour un meilleur recyclage de leurs déchets sur chantier. L’entreprise réalise un véritable travail de fond pour former et sensibiliser les artisans, mettre à disposition des stations de tri, collecter de manière régulière sur les chantiers et recycler à travers des filières adaptées (11 matières sont recyclées à ce jour). Le service s’adresse à tous les chantiers : bâtiment, travaux publics, déconstruction, réhabilitation...En devenant Tri’n’Collect, l’entreprise souhaite plus que jamais affirmer son ambition de rendre la construction plus éco-responsable. Avec la combinaison des mots « tri » et « collecte », l’activité est ainsi immédiatement exprimée et compréhensible.« Il était important pour nous que les publics auxquels nous nous adressons comprennent rapidement nos périmètres d’intervention. Le tri à la source, pour garantir la qualité des déchets et leur niveau de valorisation. La collecte, pour répondre aux besoins des artisans et des entreprises du bâtiment et leur faire gagner un temps précieux. » explique Quentin Charoy, co-fondateur de Tri’n’Collect.
Il y a 4 ans et 60 jours

Nexity va céder sa filiale Aegide-Domitys à AG2R

Le parties prenantes de l'opération se sont mis d'accord sur une valeur globale de l'entreprise de 375 millions d'euros et celle-ci devrait être réalisée autour de la fin du premier semestre, une fois les représentants du personnel consultés et les autorisations requises obtenues.A l'issue de la transaction, le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale détiendra 67% du capital d'Aegide-Domitys, tandis que Nexity en gardera 18%. JMF Conseil passeront de 37% à 15% du capital.En outre, le promoteur immobilier et Aegide-Domitys concluront "un partenariat stratégique de longue durée portant sur la promotion immobilière des résidences services seniors", "préférentiel mais non exclusif"."Nous allons rester les promoteurs immobiliers de la majorité des développements d'Aegide-Domitys, AG2R, de son côté, mettra les moyens pour développer les services à la personne et probablement acheter une partie des immeubles", a expliqué auprès de l'AFP le PDG de Nexity Alain Dinin."Je veux consacrer l'ensemble de nos métiers à ce qu'on sait faire le mieux, c'est-à-dire travailler sur la ville. Et gérer les personnes n'est pas tout à fait notre coeur de compétence", a-t-il détaillé.Pour consolider les liens entre Nexity et AG2R La Mondiale, ce dernier a l'intention d'acquérir jusqu'à 5% du capital du promoteur.Cette prise de participation "permettra au groupe de conforter son développement en comptant parmi ses actionnaires un partenaire stratégique, capable d'accroître l'activité et les coopérations en matière d'investissements immobiliers, et de continuer à stabiliser son actionnariat", a souligné M. Dinin dans le communiqué.
Il y a 4 ans et 60 jours

JO-2024 de Paris : le village des médias a-t-il la poisse ?

Avec le village des athlètes et le centre aquatique olympique (CAO) de Saint-Denis, le village des médias fait partie des chantiers amiraux des JO-2024. Leur lancement s'échelonne sur 2022 et tout doit être bouclé pour décembre 2023. Construit sur les communes de Dugny, La Courneuve et Saint-Denis, et sur une partie du parc départemental Georges-Valbon, le village des médias doit accueillir techniciens et journalistes du monde entier à l'été 2024, avant d'être transformé en éco-quartier de 1.300 logements."La Seine-Saint-Denis a besoin de logements", répètent en coeur élus et aménageurs, qui réclament la part "d'héritage" promise par les JO pour ce département très pauvre.Un argument martelé en septembre dernier quand le village des médias semblait menacé au milieu de discussions des organisateurs visant à faire des économies. Il sera finalement construit en deux fois, avant et après 2024. Mais, la suspension ordonnée mardi par la Cour administrative d'appel de Paris fait figure de premier obstacle judiciaire dans le mécano des JO. Jusqu'ici, seul un échangeur autoroutier à Saint-Denis avait donné lieu à une procédure, mais les travaux avaient pu reprendre."Regarder l'impact""Il faut regarder l'impact sur le calendrier et les suites", explique pudiquement la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques), affairée depuis mardi soir à éplucher l'ordonnance en référé qui a suspendu une partie de l'autorisation environnementale délivrée par le préfet de Seine-Saint-Denis en novembre 2020.Celui-ci peut représenter une autorisation, en attendant un recours au fond qui prendra sans doute plusieurs mois. Depuis un an, le directeur général de la Solideo, Nicolas Ferrand, l'assure: malgré le confinement, "les délais sont tenus". Chargée de construire les ouvrages pérennes pour les JO, elle supervise 62 ouvrages allant du village des athlètes à des rénovations de gymnases, en passant par des ponts et passerelles.S'agissant du village des médias, le temps presse néanmoins.Selon les termes de l'ordonnance, la Solideo et la préfecture de Seine-Saint-Denis, ont défendu l'urgence des travaux, car "les tâches de viabilisation réalisées doivent impérativement être effectuées avant la mise à disposition des lots aux opérateurs immobiliers, dont le début des chantiers doit se faire au plus tard le 30 septembre 2021".En clair, les lots ont été attribués à des promoteurs et doivent être viabilisés d'ici septembre, afin d'être à l'heure pour les Jeux.JO prétextePour les deux associations qui ont saisi la justice (le Mouvement national de lutte pour l'environnement MNLE 93 et le Collectif pour le Triangle de Gonesse), il s'agit d'une opération d'aménagement nocive pour l'environnement, avec les JO en guise de prétexte.A cet égard, le juge des référés a mis en avant le fait qu'il n'est pas avancé de "solutions alternatives permettant de limiter l'atteinte portée aux espèces protégées et, en particulier, d'éviter l'urbanisation, sur une superficie d'environ huit hectares, de la frange sud-ouest de l'aire des Vents laquelle pouvait en tout état de cause faire l'objet d'une réhabilitation adaptée à son état"."On est dans l'aménagement du territoire plus que dans les Jeux", reconnait l'un des acteurs du dossier. Quant un autre concède "des difficultés" sur le village des médias, "depuis la candidature" de la France aux JO. "En même temps, politiquement, ce serait compliqué d'y renoncer", commente une autre source.Interrogé par l'AFP, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis n'a pas encore réagi.Autre péripétie autour du village, la plus grande incertitude règne autour de sa desserte via la ligne 16, au Bourget, qui a peu de chance d'être prête à temps.De son côté, le comité d'organisation Paris 2024, chargé d'organiser les épreuves, dont l'épreuve de tir non loin du village des médias, n'a pas souhaité s'exprimer.
Il y a 4 ans et 60 jours

En Essonne, l'État à la rescousse de Grigny 2 minée par le "surendettement"

Sur les 5.000 logements de l'une des plus grandes copropriétés d'Europe, connue pour être gangrenée par des logements insalubres et des colocations subies, 1.320 logements vont être rachetés par l'Etat, par l'intermédiaire de l'établissement foncier d'Ile-de-France, Epfif. Parmi eux, 920 seront détruits (neuf bâtiments sur les 104) et 400 transformés en HLM."Il s'agit d'une opération d'envergure, la plus grosse concernant le redressement d'une copropriété en France", explique auprès de l'AFP Alain Bucquet, préfet délégué pour l'égalité des chances de l'Essonne.Nouvelle étape pour cette copropriété des années 60, où vivent aujourd'hui environ 17.000 personnes, après vingt ans d'interventions inefficaces, qui ont conduit l'Etat a injecté l'équivalent de 15.000 euros par logement pour tenter de les sauver."Nous sommes abattus, c'est une décision disproportionnée. L'Etat décide de construire, puis de déconstruire et nous on doit dire +amen+", s'indigne Nicolas Pougès, 51 ans et devenu propriétaire en 2015 d'un 85m³ pour 90.000 euros.Selon lui, "l'Etat a laissé pourrir la situation et les habitants doivent payer les pots cassés"."Nous acceptons le rachat mais nous restons inquiets et voulons un droit de regard sur le prix de vente, 600 euros le m³ c'est impossible", s'alarme Chantal Lepaubin, présidente de l'association Ensemble pour la réussite de Grigny, et propriétaire à Grigny 2.Avec les autres copropriétaires, elle incrimine les "syndics véreux" à l'origine de la dizaine de millions d'euros d'impayés et le "manque de gestion des administrateurs judiciaires qui se sont fait de l'argent sur notre dos". Après une vente à l'amiable, les copropriétaires concernés auront soit accès à un logement social, soit la possibilité d'acquérir un nouveau logement à Grigny 2: "Nous laissons le choix aux propriétaires occupants et un accompagnement social sera assuré", affirme la préfecture de l'Essonne.Mais en cas de litige, ce sera l'expropriation.Ce plan concerne cinq groupes d'immeubles en faillite, rue Vlamink, Lavoisier et square Surcouf. Les 22 autres garderont leur statut actuel de copropriété car, pour eux, le "redressement est encore possible"."Jusqu'à 500% d'impayés""Pauvreté" et "crise du logement" sont les principales causes de la "spirale du surendettement": "on a vendu des appartements à des personnes à faible revenu, pas solvables", affirme Lara Tobin, une responsable de l'Epfif pour Grigny 2.Concernant le prix de vente, celle-ci indique qu'il "dépendra de l'état du logement". "En tant qu'établissement public, nous sommes tenus par l'évaluation qui sera faite par l'administration des domaines", poursuit-elle.A Grigny 2, les plans se sont succédé au fil des années: depuis 2017, le quartier bénéficie notamment d'une opération d'intérêt national de requalification des copropriétés dégradées via l'Epfif.En tout, l'opérateur public a déjà déboursé 18,6 millions d'euros en achat de logements (600) pour empêcher des mauvais payeurs ou des marchands de sommeil de devenir propriétaires et 4,1 millions d'euros en charges.Réfection du bâti extérieur, ascenseurs, sécurité incendie et un nouveau plan de travaux d'urgence de 45 millions d'euros va être mené, complètement pris en charge par l'Etat.En parallèle du plan de rachats massifs orquestrés depuis mars, par l'Epfif, la préfecture et la mairie.Pour le maire communiste de Grigny, Philippe Rio, le projet de rachat est la "seule solution" car les cinq groupes d'immeubles visés sont "impossibles à redresser", "nous sommes entre 250 et 500% d'impayés"."Certains habitants sont en colère, inquiets, dans l'incompréhension et d'autres sont soulagés: on s'est donné cinq ans pour réussir, on fait de l'accompagnement sur-mesure, de la dentelle", soutient le maire de la ville la plus pauvre de France métropolitaine.
Il y a 4 ans et 60 jours

Wargon confirme une aide aux impayés de loyers et précise sa stratégie de sortie de la trève hivernale

Si les derniers résultats de l'Observatoire ne témoignent pas d'une hausse majeure des impayés, les participants ont renouvelé leur inquiétude sur la situation de ménages impactés par la crise, qui ont de plus en plus de mal à payer leur loyer. Ils ne sont pas toujours en situation d'impayés car ils puisent dans leur épargne, leurs ressources familiales, et priorisent les postes de dépense, mais présentent un risque d'impayés à moyen terme. Ils ont été entendus par Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, qui a annoncé la création d'un fonds d'aide aux impayés de loyer et a détaillé ses modalités de mise en œuvre. S'appuyant sur les actions des collectivités locales, ce fonds d'aide viendra abonder les fonds de solidarité logement (FSL) gérés par les conseils départementaux et les métropoles en permettant de doubler les capacités en matière d'aide au paiement des loyers. D'un montant de 30 millions d'euros, il permettra de soutenir les collectivités pour venir en aide à ces nouveaux ménages dont la situation financière est rendue difficile par la crise sanitaire, et qui sont peu habitués à solliciter les services sociaux. En parallèle, Emmanuelle Wargon a annoncé les grandes lignes de sa stratégie de sortie de trêve hivernale, dans les suites des préconisations du rapport du parlementaire Nicolas Démoulin. Partagée avec le Ministère de l'Intérieur, cette stratégie s'appuie sur les principes suivants : Relogement prioritaire des personnes menacées d'expulsion ;Indemnisation des bailleurs en cas de maintien dans le logement des ménages pour lesquels une expulsion avec concours de la force publique a été octroyée, avec un abondement du fonds d'indemnisation des bailleurs à concurrence des besoins (estimés à 20 millions d'euros pour l'année 2021);Lorsque les expulsions reprendront, proposition systématique de relogement ou a minima d'hébergement avant l'expulsion.Enfin, la ministre a détaillé les mesures d'un plan de prévention des expulsions locatives 2021-2022, qui reprend notamment les mesures du rapport Démoulin. Ces mesures doivent permettre d'agir plus tôt et ainsi mieux protéger les ménages en situation de fragilité financière. Le plan renforce les commissions départementales de coordination des actions de prévention des expulsions locatives (CCAPEX), avec notamment des effectifs supplémentaires (autour de 60 équivalents temps plein) et une amélioration du système d'information pour un meilleur partage des informations. Pour identifier plus rapidement les ménages en situation d'impayés, les seuils de transmission des dossiers à la CCAPEX et la CAF seront abaissés à un mois. Afin de diminuer le non-recours aux aides, une communication sur les aides sera déployée dès la fin du mois d'avril, en s'appuyant sur les Agences départementales pour l'information sur le logement (ADIL) et sur les huissiers de justice dont le rôle en matière de prévention sera conforté. Les mesures d'accompagnement social des ménages seront également renforcées, notamment grâce à un abondement de 20 millions d'euros du Fonds national d'accompagnement vers et dans le logement (FNADVL) par Action Logement, sur deux ans. Le Gouvernement est pleinement mobilisé pour protéger les personnes en situation de précarité impactées par la crise sanitaire en agissant par des mesures d'aide immédiates et par des actions de prévention structurelles sur le long terme.
Il y a 4 ans et 60 jours

Emmanuel Macron interpellé sur l'obligation de rénovation énergétique

Cette large alliance inclut la CFDT, l'Association des maires de France (AMF), le Crédit Mutuel, l'Association des industries des produits de construction (AIMCC), le Réseau Action Climat, l'association de consommateurs CLCV, ou encore des élus locaux et européens."Monsieur le Président, l'incitation actuelle à des gestes de travaux dispersés et non coordonnés gaspille les fonds publics et ne permettra pas d'atteindre les objectifs nationaux 2030-2050. Tout le monde s'accorde sur le fait que sans obligation de rénovation, la transition climatique est vouée à l'échec", écrivent-ils.Nourris de retours d'expériences de rénovations réussies, ils proposent "un mécanisme innovant", jugé "pragmatique, progressif, et acceptable socialement": "l'obligation conditionnelle de rénovation performante"."Un ménage, y compris très modeste, ne se verrait contraint à la rénovation énergétique que s'il dispose d'offres techniques et d'une proposition financière permettant de préserver ou améliorer son pouvoir d'achat tout en maîtrisant sa trésorerie (économies d'énergie permettant de financer l'emprunt). L'obligation s'élargira à mesure que les entreprises du bâtiment et du secteur financier proposeront des offres plus pertinentes", explique le courrier."Deuxièmement, l'obligation vise la performance. Nous demandons que soit inscrite dans la loi une définition adéquate de la rénovation performante: un bâtiment rénové performant est un bâtiment atteignant le niveau BBC rénovation ou équivalent (classe A ou B)", précise-t-il.Les signataires proposent "que les acquéreurs de maisons de classes F et G (une centaine de milliers par an) soient systématiquement accompagnés pour choisir les offres techniques et financières les plus pertinentes". Ils suggèrent "la même démarche dans les copropriétés, quelle que soit leur classe énergétique, lors de +faits générateurs+ comme le ravalement de façade"."Les tribunaux viennent de condamner l'État pour inaction climatique", rappelle la lettre. "La Convention citoyenne pour le climat demande une obligation de rénovation. Le Haut conseil pour le climat vous recommande de le faire. Vos parlementaires eux-mêmes sont prêts à prendre leur responsabilité. Qui plus que vous aura cette légitimité à lancer cette dynamique?", demandent-ils au chef de l'Etat.Cette proposition est aussi signée notamment par l'Association nationale des Compagnons Bâtisseurs, la Fondation Abbé Pierre, la Fondation Hulot, l'Institut négaWatt, Enercoop, ou le groupe de BTP Rabot Dutilleul.
Il y a 4 ans et 60 jours

Fortement critiquée sur l'entretien de Paris, Hidalgo promet d'engager la décentralisation "avant l'été" pour plus d'efficacité

"Je ne pense pas qu'on puisse s'occuper, par exemple, de problèmes de propreté au quotidien dans les quartiers depuis un niveau central qui est l'Hôtel de Ville de Paris. Donc c'est une compétence que je veux déconcentrer, c'est-à-dire que les maires d'arrondissement aient les moyens d'organiser dans leurs arrondissements les tournées de propreté", a affirmé Mme Hidalgo, réélue en 2020 et candidate potentielle de la gauche à l'élection présidentielle de 2022.Cette décentralisation, les 17 maires d'arrondissement "vont l'avoir très rapidement", a assuré l'élue socialiste. "Avant l'été, nous allons engager cette décentralisation, pas que sur la propreté.""La décentralisation est une façon d'aller vers plus d'efficacité: plus on est dans la proximité pour gérer des questions de proximité, mieux, je crois, on s'en sort", a encore déclaré la maire de Paris, qui a maintenu son engagement de campagne de doubler au cours de son second mandat de 500 millions à 1 milliard d'euros le budget dédié à l'entretien et à la rénovation des rues de la capitale."Donner la propreté aux arrondissements sans donner les moyens qui sont consacrés, ça n'a aucun sens", a réagi la maire LR du 7e arrondissement Rachida Dati lors d'une conférence de presse préparatoire au prochain Conseil de Paris."Mettre un milliard d'euros sur la propreté sans réorganisation, sans vision, sans modernisation, c'est encore de l'argent jeté par les fenêtres", a-t-elle poursuivi.Depuis fin mars, l'exécutif parisien fait face à ce qu'il qualifie de "campagne de dénigrement" sur les thèmes de la propreté, mais aussi de l'entretien et des choix du mobilier urbain, sous le mot-dièse #saccageParis qui circule sur Twitter.Sur RTL, Anne Hidalgo a accusé Pierre Liscia, candidat divers droite aux dernières municipales dans le XVIIIe arrondissement, d'être "derrière beaucoup" des comptes Twitter à l'origine de cette "campagne très orchestrée"."Sur les 5 jours où cette campagne a pris forme, il y a eu 5.200 tweets à auteur unique. Mille tweets par jour, ce n'est rien", affirmait mercredi à l'AFP le chercheur Carlos Moreno, proche de Mme Hidalgo.Pour cet urbaniste, conseiller spécial pour une "ville intelligente" à la mairie de Paris, il y a derrière #saccageParis "une vraie problématique autour des déchets, de la propreté, de l'esthétisme et des nouvelles urbanités qui vient se croiser avec un phénomène, l'astroturfing, qui lui est une manipulation politique, militante".
Il y a 4 ans et 60 jours

En 2021, la France devrait faire mieux que la zone euro, selon le FMI

La France, qui vient d'instaurer un nouveau confinement pour faire face à la troisième vague de Covid-19, devrait faire cette année un peu moins bien que l'économie mondiale (+6%) mais mieux que la zone euro (+4,4%), selon les Perspectives économiques mondiales du FMI publiées mardi.En janvier, le Fonds s'attendait à une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la France de 5,5% en 2021.Cette révision optimiste ne tient cependant pas compte des nouvelles mesures de restrictions prises la semaine dernière pour limiter la propagation de l'épidémie en France.Ces nouvelles mesures ont conduit le gouvernement à revoir à la baisse ce weekend sa prévision de croissance pour 2021: il n'attend plus que 5% au lieu des 6% espérés jusqu'à présent. Un chiffre qui reste toutefois élevé rapporté au plongeon de 8,2% enregistré en 2020.En 2022, la France devrait afficher un taux de croissance de 4,2%, quasiment égal à ce que le FMI anticipait en janvier. 2022 est l'horizon auquel le PIB de la France et la zone euro devrait retrouver leur niveau pré-pandémique, alors que les États-Unis, où la campagne de vaccination bat son plein, devraient retrouver leur niveau de richesse ex-ante dès cette année.
Il y a 4 ans et 61 jours

SMAC a finalisé la vente de Skydôme et Essemes services

Cette vente s’inscrit pleinement dans la stratégie de SMAC qui se recentre sur son cœur de métier, à savoir son activité de travaux : étanchéité, bardage, façade architecturale ainsi que l’entretien maintenance de l’enveloppe du bâtiment.Franck Davoine, Président de SMAC souligne : « L’achèvement de ces deux processus de vente représente une réelle opportunité pour SMAC. Nous allons pouvoir nous concentrer sur notre mission à savoir : concevoir, construire et entretenir de manière éco-responsable l’enveloppe du patrimoine immobilier d’aujourd’hui et de demain. » Il est en effet à noter que le secteur du bâtiment représente 45 % de la consommation énergétique finale et 20 % des émissions de gaz à effet de serre.Rappelons qu’au début du mois de mars 2021, SMAC a finalisé la vente de son pôle de production et de commercialisation de membranes, Axter.
Il y a 4 ans et 61 jours

FCBA lance une Charte des Bonnes Pratiques dédiée à la préservation et au traitement du bois

Destinée aux professionnels commercialisant du bois traité (scieurs, charpentiers...), cette charte permettra de les accompagner dans la maîtrise des incontournables du traitement et de la préservation de surface : connaissance des produits, durabilité conférée, compétences techniques et parfaite connaissance de l'environnement règlementaire...Le bois, un matériau biodégradable par nature, à traiter et préserver : oui mais comment ?Matériau naturel par excellence, le bois brille par ses performances mécaniques, thermiques et acoustiques. Léger, aisément transformable, résistant..., il présente de nombreux atouts pour la construction bois traditionnelle et industrielle. Mais c'est aussi un matériau biodégradable par nature, qu'il convient de traiter efficacement pour préserver ses multiples performances et sa longévité.Pour ce faire, totale maîtrise des réglementations et règles de l'art, savoir-faire et bonnes pratiques sont de rigueur. Une combinaison pas toujours évidente dans la mesure où :Les produits de traitement sont régis par un environnement règlementaire complexe et soumis à diverses évolutions ;Les réglementations varient en fonction des zones géographiques (en France par exemple, certains territoires sont soumis à l'arrêté préfectoral anti-termite et d'autres non) ;Le marché est peu tracé, avec des acteurs très variés (scieurs, charpentiers, négoces de distribution...) et des pratiques non homogènes, en termes de traitement, exigences de rétentions, marquage des lots de bois, attestations, etc. ;La bonne information est aujourd'hui peu accessible pour les acheteurs/prescripteurs.C'est pour aider les entreprises à y voir plus clair et à valoriser l'engagement et le savoir-faire de celles qui maitrisent parfaitement la préservation du bois que FCBA lance une Charte des Bonnes Pratiques du traitement de préservation de surface.Charte des Bonnes Pratiques : pour qui ? pour quoi ?Destinée à démarquer les entreprises positionnées sur le marché de bois traités pour un usage jusqu'en classe d'emploi 3.1, la « Charte des Bonnes Pratiques du Traitement de préservation de Surface » garantit :Un bois traité suivant la bonne méthodologie des produits ;Une traçabilité des produits traités ;Une acquisition et un maintien des compétences techniques et réglementaires du personnel ;Une utilisation de produits de traitements certifiés CTB-P+ ou disposant d'une AMM (autorisation de mise sur le marché) qui atteste de leur efficacité et leur respect aux exigences liées à l'environnement et la santé.Cette charte s'adresse à tous les professionnels commercialisant du bois traité (scieurs, charpentiers, négoces...) et concerne les procédés de traitement de surface : aspersion (cabine, tunnel, flow, coating) et trempage court.Adhérer : comment s'y prendre ?Tous les acteurs qui souhaitent adhérer à la « Charte des Bonnes Pratiques du Traitement de préservation de Surface », peuvent contacter directement FCBA[1].L'entreprise adhérente :Pourra apposer le logo de la charte sur ses documents commerciaux et généraux, sur son site Internet...Recevra une formation personnalisée in situ alternant théorie et mise en pratique ;Respectera toutes les modalités de la charte.Le droit d'usage est délivré pour une durée de 2 ans.[1] https://www.fcba.fr/certifications/charte-des-bonnes-pratiques/
Il y a 4 ans et 61 jours

Marjolaine Meynier-Millefert, élue Présidente de l'association HQE-GBC

L'Alliance HQE-GBC, association, créée à la demande de l’État en 1996, reconnue d’utilité publique en 2004, a pour mission de piloter des travaux d’innovation collaborative et prospective en faveur de la conception et de la construction durable du bâtiment et de la ville de demain.Ses membres, professionnels, industriels et experts du bâtiment et de l’aménagement, y croisent leur savoir-faire, leur expérience, leurs recherches scientifiques et leurs innovations techniques dans l’objectif de déployer une approche de la Haute Qualité Environnementale accessible à tous, dans tous les territoires.
Il y a 4 ans et 61 jours

Enscape 3.0, la solution de rendu temps réel pour les architectes, plus intuitive et réaliste

L'objectif d'Enscape est d'offrir la possibilité d'intégrer les visualisations très réalistes dès le début du processus de conception. L'élément qui se démarque dans cet outil est ce qui est appelé « source unique de vérité » (single source of truth, en anglais) : les utilisateurs - qu'ils soient architectes, concepteurs ou architectes d'intérieur - travaillent directement dans leur programme de Conception Assistée par Ordinateur (CAO) pour la réalisation de leur modèle 3D. À partir de ce dernier, le plug-in Enscape 3.0 génère la visualisation en un seul clic, sans étapes intermédiaires ni exportation ou importation de différents formats de fichiers. Toutes les modifications apportées dans le logiciel de CAO sont instantanément visibles dans Enscape 3.0.« J'apprécie particulièrement l'utilisation d'Enscape pour son ergonomie et son extrême simplicité d'utilisation. Pour l'ambitieux projet Biotope à Lille par exemple, les rendus que nous avons créés étaient parfaits pour représenter ce que nous pensions être le meilleur pour le design. Enscape a été un outil absolument essentiel pour déterminer les décisions à prendre au cours de ce projet », témoigne Olivier Riauté, architecte-infographiste et fondateur de l'agence française KeurK Architecture.Plus qu'un outil de conception - Enscape 3.0 est un outil de travailEnscape est plus qu'un simple outil de conception. Le plug-in simplifie l'intégralité du flux de travail, dès la première esquisse.« Rendre le bâtiment mais aussi tout ce qui l'entoure et le compose, y compris l'ameublement, tangibles avant que l'ensemble ne devienne une réalité, c'est ce que nous rendons possible avec Enscape 3.0. Nos clients du monde entier sont particulièrement enthousiastes à l'égard de sa simplicité et de son intuitivité. Les architectes et les designers peuvent intégrer des visualisations architecturales dans leur processus de planification et ainsi optimiser le processus de conception », souligne Christian Lang, PDG d'Enscape.Une interaction parfaite entre le modèle 3D, les fonctions, les données BIM et la simulation : voilà ce que permet Enscape. En mode BIM, les informations stockées à partir du modèle CAO, telles que les propriétés du produit, les dimensions ou les prix, sont également affichées dans la visualisation. Il est alors possible de répondre aux questions des clients directement, sans avoir à passer du modèle original à la représentation 3D.Enscape peut aussi afficher des vues orthographiques en 2D, telles que des plans d'étage, des coupes et des élévations, directement à côté de l'illustration en 3D. Pour les clients et l'ensemble des équipes impliquées dans la construction, l'outil est souvent d'une grande aide pour expliciter l'intention de la conception. En mode Collaboration, toutes les parties-prenantes du projet peuvent positionner des annotations directement dans la visualisation et ainsi communiquer des demandes de changement. Les visualisations peuvent être exportées non seulement sous forme de vidéos mais aussi de photos, ce qui offre une valeur ajoutée considérable, même pour les présentations sur papier. En mode Blanc, le modèle est en outre affiché sous forme de modèle numérique en tons blancs.Enscape propose également une large gamme d'objets photoréalistes, tels que des personnes, des meubles et des plantes, provenant de différentes régions géographiques, ce qui permet une représentation ultraréaliste dans le plan et dans la visualisation. Les objets personnalisés peuvent être stockés dans la bibliothèque de ressources, une caractéristique particulièrement intéressante pour les architectes d'intérieur.Les nouvelles fonctionnalités d'Enscape 3.0 en un coup d'œil :Refonte de l'interface utilisateur : un fonctionnement intuitif - la nouvelle interface utilisateur guide les utilisateurs pas à pas ;Plus grande diversité de ressources : les éléments provenant de régions et de cultures spécifiques font désormais partie de la bibliothèque et sont constamment mis à jour ;Gestion des téléchargements : de meilleurs moyens de partager, gérer et organiser les téléchargements ;Rendu par lots pour Vectorworks : un gain de temps - permet désormais un rendu des groupes d'images en une seule fois ;Amélioration du rendu des surfaces réfléchissantes.Le plug-in Enscape 3.0 est compatible avec les logiciels de CAO Autodesk Revit, Rhino, ArchiCAD, Vectorworks et SketchUp. Grâce à son prix abordable de licence et à sa facilité d'utilisation, Enscape convient aussi bien aux petits cabinets d'architectes qu'aux grands bureaux.
Il y a 4 ans et 61 jours

Le salon Mipim, rendez-vous mondial de l'immobilier, veut reprendre en présentiel en septembre à Cannes

Le salon, qui devait initialement se tenir en juin dernier après avoir été annulé en mars 2000 en pleine explosion de la pandémie, est le principal rendez-vous annuel des acteurs de l'immobilier mondial, non seulement entreprises, investisseurs, promoteurs ou prestataires mais aussi élus locaux et responsables politiques.Il avait accueilli plus de 28.000 participants venus de plus de 100 pays lors de sa dernière édition en 2019, selon Ronan Vaspart, directeur du Mipim."Le digital a fait le tampon pendant ces 12 à 18 mois mais ne suffit pas", a-t-il expliqué à l'AFP.L'édition 2021 du salon international des professionnels de l'immobilier se tiendra dans un format resserré sur deux jours au Palais des festivals en attendant son retour aux dates habituelles, depuis son lancement en 1990, du 15 au 18 mars 2022, a indiqué dans un communiqué Reed Midem, l'organisateur du Mipim.Il s'agit d'un "événement unique, conçu pour permettre à la communauté internationale de l'immobilier et aux investisseurs de se retrouver en personne" après des mois de restrictions, selon Reed Midem.L'édition de septembre sera "hybride" avec une plateforme digitale qui proposera des retransmissions complémentaires des rendez-vous d'affaires, de l'espace d'exposition et des conférences et, selon M. Vaspart, plus concentrée sur l'Europe continentale.La rencontre "va permettre de faire le point sur les secteurs d'activité ayant été particulièrement touchés et les plans d'action à mettre en place pour transformer certains modèles", a précisé le directeur.Les questions de l'avenir du monde du bâtiment de bureaux avec le télétravail forcé et l'essor du co-working, des besoins de plus d'extérieur en résidentiel accentués par le confinement ou encore du business model de l'hôtellerie ou de la conception des bâtiments dans le secteur de la santé seront notamment abordées."Deux éléments déjà initiés vont s'accélérer, c'est la dimension environnementale" et "la dimension autour de l'innovation et du digital dans ce nouveau contexte" avec des "bâtiments plus intelligents" qui permettront par exemple de mieux identifier les jauges, explique M. Vaspart."On est dans une nouvelle donne, un nouveau monde qui nous oblige à nous adapter", a-t-il poursuivi.