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Il y a 4 ans et 46 jours

Forum Diapason Digital 2021 : échanges et retours d'expérience entre industriels de la Menuiserie utilisateurs de Diapason

« La situation sanitaire ne nous a pas permis de nous rassembler physiquement, mais il était important de nous réunir, même à distance. Le Forum Diapason nous permet d'échanger avec nos utilisateurs, d'être à leur écoute et contribue à renforcer notre partenariat. Je remercie nos trois intervenants pour leurs partages d'expérience. Le rendez-vous est pris pour l'année prochaine, en espérant pouvoir nous réunir en présentiel. » - Laurent HARISTOY – Directeur des opérations ISIALancement d'un programme pour construire le Diapason de demain avec ses utilisateursPour introduire cette matinée d'échanges, Benjamin TARRIER, Directeur Produit du Groupe ELCIA et Laurent HARISTOY, Directeur des opérations ISIA, ont débuté par la présentation de la roadmap Diapason à court et long terme. Avec une annonce en avant-première : le lancement d'un programme de co-construction. Son objectif : mettre en place des ateliers (interviews, vis-ma-vie, tests, groupes de discussion…) entre les clients Diapason et les équipes ISIA afin de co-construire le Diapason de demain en collaboration avec ses utilisateurs.Trois retours d'expérience d'utilisateurs DiapasonBruno COUTON – DSI BATISTYL : le Configurateur de vente ELCIA depuis DiapasonBruno COUTON, DSI de la société BATISTYL, cliente Diapason depuis 2011, s'est exprimé sur l'interface du Configurateur de vente ELCIA avec Diapason. Suite au départ de la ressource interne en charge de la mise à jour des catalogues fournisseurs pour les produits de négoces, le choix a été fait d'interfacer le Configurateur de vente ELCIA avec Diapason. L'objectif : minimiser cette activité de mises à jour des catalogues tout en fiabilisant le chiffrage de l'offre Négoce BATISTYL.Grâce à cette interface, les mises à jour des offres négoces dans Diapason sont désormais automatiques, supprimant la ressaisie manuelle et permettant ainsi d'économiser une ressource en interne. De plus, la force de vente BATISTYL accède à des offres fournisseurs fiables, à jour, complètes ou personnalisées, avec des libellés, des images et un chiffrage précis, en toute autonomie.Armande LORENTZ – Responsable Pôle Projet CETIH : la mise en place de l'EDI entre les outils de chiffrage et l'outil de production DiapasonArmande LORENTZ, Responsable Pôle Projet de CETIH, qui utilise Diapason depuis 2006, a ensuite pris la parole au sujet de la mise en place de l'EDI entre les outils de chiffrage et Diapason.L'enjeu : améliorer et optimiser les charges de gestion et de mise à jour des scénarios commerciaux ainsi que la chaîne numérique d'intégration de commandes (lourdeur de gestion des bibliothèques, nécessité de fiabiliser l'entrée de commandes et d'assurer l'harmonisation.)Avec la mise en place de l'EDI, la charge de traitement des commandes a connu une baisse significative grâce à la suppression de la ressaisie manuelle et du risque d'erreurs. La qualité des commandes reçues a augmenté, avec des données de configuration conformes à la commande. C'est un temps précieux qui a été gagné, à consacrer aux demandes clients.David BOZON – Project Manager GROSFILLEX : mise en œuvre du WMS (gestion d'entrepôt) DiapasonPour clôturer ce partage de retours d'expérience, David BOZON, Project Manager chez GROSFILLEX est intervenu sur la mise en œuvre du WMS (gestion d'entrepôt) Diapason.Utilisateur depuis 2011, les enjeux de cette mise en place étaient triples : intégrer la gestion d'entrepôt aux autres fonctions (en particulier la gestion commerciale), simplifier le paysage applicatif et réduire le nombre d'interface tout en accompagnant les changements de métiers (nouveaux flux de transport, changement organisationnel…).Les bénéfices de la mise en œuvre du WMS ont été immédiats : gain de temps dans l'exécution des expéditions, réduction des erreurs de préparation, et augmentation de la fiabilité du stock avec mise en place d'indicateurs de performance.
Il y a 4 ans et 46 jours

Covid-19: Les aéroports européens ne retrouveront pas leurs niveaux de fréquentation avant 2025

L'ACI Europe, qui fédère plus de 500 aéroports dans 46 pays du vieux continent, prévoyait jusqu'ici pour 2021 une baisse de 52% du nombre de passagers sur deux ans, et un retour aux niveaux d'avant Covid-19 en 2024.L'année en cours serait donc à peine moins pire pour les aéroports européens que 2020, qui avait vu un effondrement de 70,4% de la fréquentation, la faisant régresser aux niveaux de trafic de 1995, selon des statistiques d'ACI Europe publiées en février.Ce pessimisme a été nourri par le bilan du premier trimestre 2021: le trafic passagers a dégringolé de 81,7% par rapport à la même période il y a deux ans, soit près de 400 millions de voyageurs perdus, selon un communiqué diffusé mercredi.Le paysage est encore plus désolé pour la zone comprenant l'Union européenne, la Suisse et le Royaume-Uni, où le repli atteint 88% (la moyenne est notamment relevée, pour le périmètre d'ACI Europe, par l'activité des équipements turcs et russes, moins touchés par les restrictions de déplacement)."Ces chiffres montrent que la crise non seulement ne s'est pas atténuée, mais qu'elle s'est aggravée pour les aéroports depuis le début de l'année", a constaté le directeur général d'ACI Europe, Olivier Jankovec, cité dans le communiqué.Pour lui, "la capacité de résistance financière des aéroports européens s'affaiblit de jour en jour. Nous avons désespérément besoin de lancer la reprise cet été et avons hâte de voir les vaccinations enfin aboutir à une amélioration de la situation épidémique".
Il y a 4 ans et 46 jours

Ehret fait évoluer sa gamme de volets battants avec le nouveau modèle Beaune

Une conception en aluminium résistante et durable.Conçue en aluminium, la gamme BEAUNE est pourvue d’un prétraitement et d’un processus de thermolaquage identique à l’ensemble de la gamme (y compris thermolaquage classe 2).Ce thermolaquage de haute qualité assure une parfaite résistance aux intempéries, aux rayures ainsi qu’une stabilité des coloris. Les surfaces en aluminium parfaitement recouvertes sont une garantie pour la protection durable des principaux composants.Pour les conditions extrêmes telles que la proximité de la mer, la piscine ou encore l’industrie chimique, EHRET a développé OCEANLINE plus, le prétraitement spécial qui apporte une protection supplémentaire contre la corrosion filiforme. BEAUNE remplit également les normes QUALICOAT et QUALIDECO. L’adjonction d’un cadre périphérique pour plus de robustesse et de rigidité. Un cadre périphérique assure une jonction entre les montants haut, bas, gauche et droit, liés entre eux par des équerres intégrées directement dans le cadre, ce qui confère plus de résistante et de rigidité à l’ensemble. L’équerre en aluminium est glissée dans la partie basse du cadre et en assure une liaison mécanique.Les cadres sont fabriqués sur mesure et s’adaptent à chaque embrasure de fenêtre . Ils sont mis en œuvre aussi bien sur constructions anciennes que neuves. Harmonisation des gammes. Evolution de la gamme DIJON, le modèle BEAUNE est désormais plus épais (32 mm). EHRET a choisi d’uniformiser l’ensemble des épaisseurs des gammes de volets battants, et de permettre à cette gamme de bénéficier de l’ensemble des accessoires et options pour la pose en rénovation comme en neuf. Pour habiller élégamment le volet, il est possible d’ajouter des barres et des écharpes en version B, BB, Z ou ZZ. Disponible avec l’ensemble de la gamme des options EHRET, BEAUNE peut être équipé :d’une protection anti-effraction. Les verrous et serrures supplémentaires constituent un autre obstacle efficace pour parer à l’intrusion d’inconnus. Les produits retardateurs d’effraction peuvent dans certains cas être montés et combinés postérieurement, ce qui permet de compléter et d’améliorer une installation déjà existante sans aucun problème d’un pré-cadre de montage (Z75 ou Z135) pour réaliser une pose simple et précise. Ce système de cadre annihile les opérations d’ajustement, de perçage et de montage des volets sur site. La pose extrêmement aisée et les nombreuses possibilités permettent de poser le volet en un minimum de temps. Dans le cas d’une pose avec pré-cadre, 2 équerres en aluminium par angle sont prévuesForte d’un savoir-faire de plus de 50 ans et à l’appui d’une expérience technique éprouvée, EHRET s’engage à livrer des solutions et systèmes de très haute qualité. La marque garantit une qualité constante à ses produits afin qu’ils soient dotés des plus hautes performances. En cela, elle propose aujourd’hui la gamme BEAUNE qui se décline en un large choix de designs, de finitions et d’accessoires pour répondre aux besoins de tous les logements, quel que soit l’usage ou la région.Disponible en 1,2,3 ou 4 vantaux, BEAUNE est proposée avec un nuancier de 213 coloris RAL et 3 coloris AkzoNobel -2100, 2700 et 2900- (disponibles sans plus-valuepour le volet et ses accessoires) afin de se fondre harmonieusement dans l’architecture existante.En tout, ce sont plus de 4.000 coloris qui sont proposés à la vente. Des variantes design avec des formes spécifiques (cintre, triangle...) sont également possibles pour répondre à des demandes personnalisées.
Il y a 4 ans et 47 jours

Une maquette de Notre-Dame, hommage des compagnons du Tour de France

Présentée jeudi via zoom, la maquette, réalisée à l'échelle 1/20e, s'élève à 4,8 mètres de hauteur et est formée de quelque 1.800 pièces. Elles proviennent d'un cube de 5,3 m3 de chêne de Bourgogne.Pour la monter, il aura fallu 3.500 heures de travail pendant huit mois à trois jeunes compagnons, Valentin Pontarollo, Armand Dumesnil et Yann Férotin, basés à Anglet dans le Pays basque. Sur la structure en bois blond, on reconnaît, finement sculptées, les statues et le coq de la flèche.Le maquette sera exposée à l'Hôtel de Ville de Paris en septembre lors des Journées européennes du Patrimoine, a indiqué Pascal Jacob, président de l'association Restaurons Notre-Dame, partenaire du projet.L'exposition de la maquette à Paris doit être l'occasion de communiquer sur les processus de transformation du bois, les métiers de charpentier, la reproduction des techniques anciennes alliée à la création de techniques d'avenir, la difficulté "de trouver de nouvelles mains et de susciter des vocations", a souligné Christophe Augeard, président des Compagnons du Tour de France d'Anglet, qui a piloté le projet des trois compagnons.L'une des missions sociales du chantier de Notre-Dame, inscrite dans la loi de juillet 2020, est précisément de faire connaître et valoriser les métiers d'art, comme celui de charpentiers, comme des carrières prometteuses pour les jeunes, en pleine crise économique due au Covid-19.
Il y a 4 ans et 47 jours

Économiques et confortables, des "Tiny Houses" offrent une halte à des mères isolées

"Pour moi, ici, c'est le paradis car j'ai trouvé tout propre, adapté, avec un grand espace pour que les enfants puissent jouer", se réjouit Imène, 21 ans.Une autre habitante, Angela, 25 ans et mère de deux enfants, dont la terrasse fleurie se distingue de celle des maisonnettes voisines, confie avoir "beaucoup changé d'endroits" depuis son arrivée en France en 2016."Mon fils de 8 ans m'a dit :+Mais c'est une cabane !+ mais je lui ai dit que c'était mieux que la rue ou l'hôtel", ajoute la jeune Albanaise, qui pourra rester ici au moins six mois.17 "tiny house" (des "maisons minuscules" en anglais) ont été installées début mars pour ces mères de jeunes enfants sur le parking d'une friche industrielle, où les bambins jouent à faire des tours de vélo.Chacune dispose d'une pièce de vie, éclairée par une large baie vitrée, avec un coin cuisine et un canapé-lit, d'une petite chambre occupée par deux lits superposés et une salle de douche avec toilettes."Ici c'est stable", souligne Monia, une mère de 37 ans, qui avait précédemment "déménagé d'un hôtel à l'autre".Les micro-maisons se trouvant sur un ancien site industriel, "on va y mettre des arbres et des plantations pour le rendre plus agréable", promet Etienne Prime, un des responsables de l'association Le Mas, qui assure la gestion du village.Malgré cet espace extérieur pas très engageant, "les femmes se sentent vraiment bien (dans leurs +tiny houses+) car, même si c'est petit, on peut y recréer un cocon", poursuit-il. "L'objectif c'est d'être plus accueillant et plus hospitalier et trouver des solutions pérennes pour sortir de l'urgence", explique le président EELV de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, en visite sur les lieux."Cela nous coûte moins cher qu'un hôtel et, en terme de qualité de vie, de pouvoir cuisiner chez soi, ça change la donne. Sans compter qu'on peut offrir ici un meilleur accompagnement", souligne-t-il.Pas de "conflits d'usage"Avec un coût unitaire de 29.000 euros et une durée de vie estimée à une quinzaine d'années, ces maisons minimalistes permettent de "retrouver toute l'intimité et la dignité d'un chez-soi, contrairement à un hôtel", renchérit le vice-président chargé de l'Habitat, Renaud Payre, en précisant qu'une nuitée revient à 17 euros par personne dans une "tiny house" contre 25 euros en hôtel.Les élus ont annoncé qu'un autre site d'une vingtaine de "tiny houses" verrait le jour prochainement à Lyon.Démontables et transportables, ces micro-maisons, inspirées d'un mouvement architectural américain, permettent de déployer rapidement une solution de logement. Idéal donc pour la métropole qui souhaite créer des villages provisoires sur des temps courts afin d'utiliser des terrains provisoirement vacants ou sous-utilisés."C'est une nouvelle politique publique qui évite les conflits d'usage", se félicite M. Prime, qui souhaite "ancrer dans le territoire" les femmes accueillies.En plus de l'accompagnement social, l'association Le Mas ambitionne d'"offrir une citoyenneté" à ces mères de famille au travers de partenariats autour d'activités sportives ou culturelles."Ces femmes sont toutes encore isolées et elles vont rester dans la métropole. J'ai donc envie qu'elles se sentent villeurbannaises et qu'elles soient considérées comme telles", a ajouté M. Prime.Sur un haut mur à l'entrée du site où était graffée une tête de mort, le street-artiste Don Mateo l'a recouverte la veille d'un visage stylisé d'une mère couvant son enfant."J'ai volontairement laissé l'expression du visage de cette femme à l'interprétation de chacun. Elle est triste et heureuse à la fois et chacun y met ce qu'il veut y voir", explique l'artiste lyonnais.
Il y a 4 ans et 47 jours

Rénovation énergétique : colère de l’artisanat du bâtiment après la publication du rapport Sichel

Si l’objectif poursuivi par ce Rapport est louable, et la CAPEB partage notamment l’ambition de multiplier les travaux de rénovation énergétique, elle considère que privilégier seulement les rénovations globales serait irréaliste. La CAPEB considère qu’il ne faut donc pas opposer les deux manières de faire (rénovation globale / rénovation par étapes) mais au contraire booster ces deux manières de rénover, tout en s’assurant d’un même niveau de qualité et de performances.Jean-Christophe REPON, Président de la CAPEB : « Ce rapport nous a étonnés, il entend trouver des solutions au marché de la rénovation énergétique qui ne décollerait pas assez vite, sans prendre en compte le comportement des ménages et de leurs contraintes, en cherchant simplement à organiser et uniformiser l’offre ! Nous attendons plus d’objectivité de la part des pouvoirs publics. A ce stade, nous espérons que les sénateurs qui, après l’Assemblée nationale, aborderont à leur tour ce sujet, auront en mémoire nos propositions »Changer d’échelleLa CAPEB partage l’objectif de réaliser des travaux de rénovation énergétique en masse, avec un changement d’échelle par rapport à aujourd’hui sans pour autant que cela se fasse au détriment de la qualité des travaux. Or, la réalité économique et les pratiques notamment des clients conduisent l’immense majorité des rénovations actuelles à se faire de façon étalée dans le temps du fait de difficultés techniques liées essentiellement aux interventions en site occupé, du coût important que représente une rénovation globale et de la priorisation des particuliers sur les travaux à effectuer.Pour arriver à changer d’échelle, il faut donc à la fois augmenter le nombre de rénovations énergétiques globales et le nombre de rénovations énergétiques par étape.Accompagnateurs pour les clients, facilitateurs pour les entreprisesLa création des accompagnateurs de la rénovation énergétique est une bonne idée car les dispositifs d’aide sont effectivement très complexes. Si le rapport reconnait la complexité et la difficulté à assimiler tous les dispositifs, alors il doit le reconnaitre aussi pour les entreprises. C’est pourquoi la CAPEB continue de demander, en symétrie, pour les entreprises la mise en place de facilitateurs pour les accompagner au quotidien dans le traitement de leur dossier de qualification RGE ou de demandes de CEE et/ou de MaPrimeRénov.Quels contours de missions pour ces accompagnateurs ?Mais la CAPEB s’interroge sur plusieurs points laissés dans l’ombre du rapport. Comment seront financés les accompagnateurs de la rénovation énergétique ? Ces accompagnateurs de la rénovation énergétique seront-ils en nombre suffisant pour accompagner tous les particuliers ? Quelles seront leurs compétences ? Quel sera leur statut ? La vision de « l’accompagnateur Rénov » qui apparait comme un nouveau métier dans le rapport et dont le recours serait obligatoire pour les ménages qui voudraient s’engager dans une rénovation globale comptant au moins 5 000 euros de travaux n’est pas acceptable.Son champ de compétences ne doit pas, en effet, empiéter sur celui des maîtres d’œuvre et entreprises du bâtiment qui jouent au quotidien un rôle d’information et de conseil auprès de leurs clients.Quelle réelle nouveauté en matière de financement ?Enfin, en ce qui concerne le financement des travaux de rénovation, la CAPEB ne voit pas dans le rapport Sichel de propositions de nature à réellement booster le nombre de travaux de rénovation énergétique réalisés.Plan d’actions : 7 propositions et demandes de la CAPEBC’est pourquoi la CAPEB formule ses propositions et demandes pour qu’un véritable débat constructif s’opère entre l’État et la filière.La CAPEB rappelle que les missions des accompagnateurs de la rénovation énergétique ne doivent pas empiéter sur celles des professionnels qui interviennent déjà et notamment que ce soient les maîtres d’œuvre ou les entreprises. Au contraire, ils doivent s’appuyer dessus.La CAPEB rappelle qu’elle est totalement opposée à ce que ces accompagnateurs de la rénovation énergétique préconisent des travaux ou sélectionnent des entreprises.Compte tenu du flou sur la nature et le contenu des missions des accompagnateurs de la rénovation énergétique, la CAPEB demande impérativement à être associée étroitement à l’élaboration du ou des décrets d’application qui préciseront les modalités de mise en œuvre de ces accompagnateurs de la rénovation énergétique.La CAPEB souhaite que la lutte contre la fraude et les Eco délinquants soit intensifiée. Pour la CAPEB, il faut distinguer la lutte contre la fraude et la question des non-qualités. La CAPEB rappelle que la grande majorité des entreprises RGE font correctement leur travail. C’est pourquoi, cela ne sert à rien de d’augmenter le nombre des contrôles pour toutes les entreprises sans discernement.Pour s’assurer de la qualité des travaux, la CAPEB propose de fixer, pour toutes les entreprises, un même pourcentage de contrôle à réaliser sur les chantiers réalisés. Et non, comme c’est le cas actuellement, un nombre fixe de chantiers contrôlés quel que soit le niveau d’activité de l’entreprise. La CAPEB propose également de faire varier ce pourcentage de contrôle applicable à une entreprise en fonction des résultats constatés sur le terrain lors des contrôle chantier réalisés précédemment pour cette même entreprise : allégement du taux de contrôle si les résultats sont satisfaisants ou renforcement dans le cas contraire. La CAPEB propose enfin de largement diffuser auprès des entreprises RGE l’ensemble des fiches d’auto-contrôle élaborées dans le cadre du programme PROFEEL qui seront disponibles début mai ainsi que les fiches pour aider à une bonne réalisation des réceptions de travaux avec les particuliers.La CAPEB rappelle sa proposition que tout particulier puisse, à l’occasion de la réalisation d’un premier geste, bénéficier gratuitement d’un audit énergétique pour bâtir un plan de travaux de rénovation énergétique de son logement étalés dans le temps pour ce qui reste à faire. Ce point est essentiel pour inciter les particuliers à poursuivre dans le sens d’une rénovation énergétique complète et performante de leur logement.Pour contribuer à l’amélioration de la qualité des travaux réalisés, et notamment en rénovation globale, la CAPEB rappelle sa proposition de revoir les obligations qui pèsent aujourd’hui sur les entreprises qui interviennent dans le cadre d’un GME.Il est, en effet, essentiel que les entreprises de corps d’état différents apprennent à travailler ensemble pour gérer au mieux l’organisation des travaux et les interfaces entre travaux, avec des responsabilités strictement limitées à leur champ d’intervention.Double nécessité : disposer d’une vision à moyen long terme et d’une analyse économique exhaustiveEn conclusion, la CAPEB, au nom de ses 57.000 entreprises adhérentes, réaffirme que les entreprises artisanales sont prêtes à relever de défi de la généralisation des travaux de rénovation énergétique, mais qu’elles ont besoin d’une vision de moyen terme s’appuyant sur des mesures stables et co-construites avec les pouvoirs publics et les acteurs de la filière.Au lieu de stigmatiser systématiquement l’offre, et notamment les entreprises, la CAPEB considère qu’il serait nécessaire d’approfondir, par une étude spécifique, la connaissance des réels comportements et attentes des clients en matière de rénovation énergétique permettant de comprendre les raisons profondes de la faiblesse de la demande et à la suite d’en déduire un plan d’actions opérationnel.
Il y a 4 ans et 47 jours

« Peut-on se passer de bois ? » : la filière dénonce un amalgame permanent dans l'opinion public

L’amalgame permanent, entre les images chocs de la déforestation en zones tropicales et la réalité de la progression du patrimoine forestier sur tout le continent européen, l’idée que les forêts du Morvan sont l’expression généralisée des forêts françaises, l’impression donnée que les entreprises du bois et les forestiers sont tous « vendus au grand capital » et œuvrent systématiquement à grands coups de monstres mécanisés et d’épandages récurrents de glyphosate et d’autres intrants dévastateurs finissent par lasser. Peut-on se passer de bois ? C’est la seule question que doit se poser l’opinion publicSi la réponse est oui, alors acceptons l’idée de l’utilisation tout azimut des ressources fossiles et de la bétonisation de la planète. Actuellement, chaque habitant de notre terre consomme un m3 de béton par an, pourquoi pas deux ou trois, c’est si bon pour le réchauffement climatique… Nos forêts pourront alors être mises sous cloche, revenir à l’état primaire, redevenir impénétrables et largement moins agréables pour la promenade ou la sortie VTT du dimanche, ou simplement disparaître, emportées à leurs tours par le réchauffement climatique, dont les effets sont bien plus rapides que la seule adaptation des forêts à leurs environnements. Si la réponse est non, alors changeons notre regard sur les spécialistes : gestionnaires forestiers, bûcherons, scieurs, industriels de la deuxième transformation, scientifiques qui prônent un équilibre à travers les multifonctionnalités de la forêt, ou qui mettent en évidence l’intérêt environnemental de l’utilisation du bois, et donc de la récolte des arbres. Cessons de les considérer comme des suspects. Si la forêt est multifonctionnelle, elle est aussi l’une des meilleures illustrations de ce qu’est le développement durable. Les trois piliers du développement durable : social, écologique et économique s’y trouvent rassemblés mieux qu’ailleurs. On trouve aussi, dans ce lien entre la forêt et le bois, de magnifiques exemples de l’économie circulaire et de l’émergence du concept de circuits courts. Les femmes et les hommes qui mettent leur énergie, leurs talents, leurs convictions et leur passion au service des territoires forestiers et des entreprises responsables de la filière, sont souvent aussi silencieux que les arbres qui grandissent. Il serait temps de les écouter !Exemple de la reconstruction de Notre-DameL’opinion public s’est là encore « enflammée » : 3.500 m3 de chênes sacrifiés, inacceptable de récolter les 1.000 à 1.500 chênes nécessaires à la reconstruction !Or, il y a environ 1,3 milliards de chênes rouvres et pédonculés en France.Cette opération représente donc 0.0001% du capital de chênes disponibles…L’accroissement biologique annuel des chênes de France est de l’ordre de 14 millions de m3.Les 3.500 m3 de chêne seront reconstitués dans nos forêts en moins de 2h30….C’est de l’arithmétique de base niveau CM2 : [(365 jours x 24h) / 14.000.000 m3] x 3.500 m3 = 2,18h.2h30 de production, sans aucun bruit, en prélevant le CO2 atmosphérique et avec le soleil comme seule énergie… La forêt et l’utilisation du bois ont un rôle indispensable dans la réalisation des engagements environnementaux de la France. L’effort de communication et de pédagogie sur la nécessité d’une gestion dynamique de la forêt porte aussi sur les générations de futurs acteurs que nous formons à l’ENSTIB. Pour eux, nous nous devions d’intervenir dans ce débat.Professeur Laurent BLERON, Directeur de l’ENSTIBProfesseur Pascal TRIBOULOT, Directeur honoraire de l’ENSTIB, vice-président de FIBOIS Grand-Est
Il y a 4 ans et 47 jours

Les stores Anti-Chaleur Reflex'Sol au Restaurant Graziella

Conformément aux réglementations thermiques qui imposent une consommation d'énergie inférieure à une consommation de référence et en été, une température inférieure à une température de référence, les stores Anti-Chaleur REFLEX'SOL proposent une protection solaire largement suffisante pour limiter l'utilisation d'une climatisation.Les solutions de protection solaire de la marque REFLEX'SOL sont proposées par la société Adeima qui vous présente des stores et solutions de réflexions 100% Made in France depuis 1987.Testés en centre de recherche et brevetés, bien plus que de simples stores, les produits REFLEX'SOL offrent bien-être et confort intérieur.Les produits REFLEX'SOL sont disponibles dans toutes la France, auprès des meilleurs fabricants de véranda et storistes.Store velum SOLARIA, élégant à la manipulation simple : isoler un puit de lumière en aluminium de la chaleurSOLARIA est un store velum qui permet d'isoler efficacement une véranda en aluminium. Ce store protège les puits de lumière de la chaleur du soleil grâce à son tissu réflecteur haute résistance, tout en gardant une bonne lumière à l'intérieur. La toile coulisse sur des rails en aluminium blancs ou thermolaqués selon les coloris ral en fonction de la décoration du lieu pour plus de personnalisation.La toile se déploie en formant des vagues et est entièrement tendue une fois celle-ci déployée. Ce mécanisme permet de mettre en valeur les tissus de couleur élégants, tout en garantissant une parfaite protection contre les rayons solaires. La toile peut être tamisante ou occultante.Le store velum est idéal pour isoler une véranda en aluminium équipée de surfaces vitrées, inclinées ou horizontales.En plus d'isoler les vérandas dites classiques et de les protéger de la chaleur, ces mécanismes habillent les toitures plates des vérandas d'aujourd'hui. SOLARIA est une protection solaire qui permet de réguler la température selon sa convenance, à ajuster la lumière sur mesure, à occulter la pièce ou encore à ajuster le degré d'intimité. Le store vélum SOLARIA se manœuvre facilement à l'aide de son système à cordon en kevlar, pouvant être actionné à l'aide d'une manivelle ou d'un moteur électrique.Caractéristiques techniques :Largeur maxi = 676, été/hiver : 6000 mm - 323, 454, 555 : 5000 mm - Black out : 4000 mmDéployé maxi = 12000 mm en 2 parties ou 6000 mm en 1 partieHauteur stockage = 300 à 350 mmProfondeur stockage = manuel : 350 mm + 5% du déployé motorisé : 460 mm + 5% du déployéPour en savoir plus sur la gamme REFLEX'SOL consultez leur site internet.
Il y a 4 ans et 47 jours

Une forteresse historique des Hautes-Alpes vendue 661.000 euros

L'acheteur est une société civile immobilière (SCI) basée à Aix-en-Provence, a détaillé François Marty, qui n'en connaît pas le bénéficiaire final. Sa demande de report de l'audience a été rejetée.En raison de difficultés financières, sa banque l'avait conduit à vendre ce complexe de remparts, bâtisses, cours et donjon, totalisant 6.500 mètres carrés dont 3.500 aménageables, qui domine la rivière du Guil, dans la vallée du Queyras."Déçu" par un prix de vente "pas en adéquation avec la valeur du site" - il en attendait 2 à 3 millions d'euros -, il estime cette vente "faussée" par les conditions des enchères, réalisées en plein confinement."A ce prix-là, il y aura certainement une surenchère", ajoute-t-il, assurant que "toute personne peut dire +je relance+" d'ici à dix jours, ce qui provoquerait une nouvelle audience d'enchères, selon lui."Il faut que les futurs acquéreurs ne soient pas entravés dans leur déplacement" pour la visite du château puis de la vente, poursuit M. Marty, un investisseur immobilier basé à Aix-en-Provence.Trois avocats ont "poussé les enchères" pour leurs clients lors de l'audience au tribunal de Gap, a précisé cet ancien propriétaire. Il assure que ce prix de vente rembourse "tout juste" ses créances auprès de sa banque.Selon le maire et une association d'amis du fort, un bail commercial attaché à la vente empêcherait le nouvel acheteur d'avoir la jouissance immédiate du bien.C'est ce qui avait freiné la mairie dans son intention de préempter le bâtiment pour en faire un outil de développement touristique.La présence de Fort Queyras sur cette butte est attestée dès 1265. A la fin du XVIIe siècle, Vauban le renforce et le modernise pour mieux défendre la frontière italienne proche.Le château est occupé par l'armée jusqu'à sa démilitarisation après la Seconde guerre mondiale, puis a été racheté par des propriétaires privés successifs jusqu'à M. Marty.
Il y a 4 ans et 47 jours

Proteplan, le câble chauffant de Prysmian Group pour protéger les vignobles du gel

Pour les protéger et éviter la perte de leur récolte, les vignerons ont jusqu’à présent eu recours à plusieurs techniques, comme les bougies aux pieds des vignes, l’aspersion ou encore l’hélicoptère : des systèmes particulièrement polluants, onéreux et nécessitant plus de main d’œuvre. Des images spectaculaires nous ont frappées, parce que les solutions utilisées sont difficiles à mettre en oeuvre pour les vignerons, très contraignantes et extrêmement polluantes.Pourtant , depuis septembre 2020, Prysmian Group a changé la donne avec PROTEPLAN ®, sa solution de câble chauffant antigel.Prysmian a fourni pour le vignoble chablisien plus de 55 Km de câbles basse tension 500 V PROTEPLAN ®, , un câble chauffant à la gaine résistante aux intempéries, aux UV et aux traitements chimiques.Fixé tout au long du fil de palissage, le câble est relié grâce à un système de raccordement à une armoire étanche de distribution. Le vigneron n’a plus qu’à déclencher le système lorsque les températures chutent (efficace jusqu’à -10°C) qui maintient au contact des baguettes, une élévation de température homogène de 15 °C.Cette technologie présente différents avantages pour les vignerons : efficace et pérenne, elle est simple d’installation et d’utilisation. Mais plus encore, elle présente des avantages écologiques non négligeables par rapport aux bougies dont on a pu voir de nombreuses images. Ces bougies doivent en effet être installées dans toutes les vignes, sur des hectares entiers.Elles vont brûler en dégageant des fumées parfois toxiques, et dangereuses pour l’environnement. Elles réduisent par ailleurs la visibilité sur les routes au petit matin.Cette semaine, les câbles PROTEPLAN ®, ont été particulièrement utiles, et leur température élevée à 16° environ a sans aucun doute permis d’éviter le gel des nombreux bourgeons déjà apparus sur les vignobles Chablisiens et de garantir des futures récoltes qu’on espère généreuses.La technologie PROTEPLAN ®, est une solution efficace et d’avenir alors que le réchauffement climatique menace chaque année un peu plus les vignes au moment du printemps. Et elle est respectueuse de la nature et de l’environnement. », a conclu M. Fabien Queffelec, Responsable Industrie & Spécialités Prysmian Group France.Les câbles sont en outre 100% français, fabriqués dans l’Yonne (89) sur le site de production Prysmian Group de Paron, spécialisé dans les câbles basse tension.
Il y a 4 ans et 47 jours

Accord sur le financement de la nouvelle ligne Provence-Côte d'Azur

La mise en service de ces nouveaux aménagements est envisagée d'ici 2035. L'enquête d'utilité publique doit être lancée à la fin de l'année, selon le communiqué.Estimées à 3,5 milliards d'euros, ces deux phases de la Ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur (LNPCA) comprennent des aménagements autour de Nice, Cannes, Toulon et Marseille, avec en particulier la construction d'une gare près de l'aéroport de Nice, l'ouverture d'un RER toulonnais et le percement d'un tunnel sous Marseille.Un comité de pilotage s'est accordé sur un financement à 40% pour l'Etat et 40% pour les collectivités, les 20% restants devant être demandés à l'Europe, selon un communiqué.Les collectivités concernées sont la région PACA, les départements des Bouches-du-Rhône, des Alpes-Maritimes et du Var, les métropoles d'Aix-Marseille, Nice et Toulon, et les agglomérations de Cannes, Draguignan et Grasse.
Il y a 4 ans et 47 jours

Paris-2024 : soupçons de propos sexistes et racistes, trois salariés de la Solideo suspendus

Cette enquête a été confiée "il y a quelques jours" au déontologue de la Solideo à la suite de l'envoi de questions par le journal en ligne Mediapart au sujet de propos sexistes, racistes et homophobes tenus au sein de l'établissement public, selon La Solideo."Nous avons été saisis de questions de la part de Mediapart qui nous a rapporté des accusations extrêmement graves et choquantes, suffisamment graves pour déclencher une enquête en interne et suspendre trois salariés afin de pouvoir établir la véracité des choses", a-t-elle expliqué.Selon les témoignages recueillis par Mediapart qui a publié dimanche un article sur le sujet, sur les trois salariés visés par ces accusations, deux sont des cadres de la société placés à des postes-clés."Il y a déjà eu des dysfonctionnements dans le passé qui ont été traités avec sérieux et à la hauteur de ce qui avait été établi, pas forcément sur les mêmes salariés. Mais là, il s'agit de nouvelles accusations, extrêmement graves", a précisé la Solideo.L'audit pourrait déboucher sur des sanctions concernant les salariés visés par ces accusations, a-t-elle ajouté.La Solideo, établissement public industriel et commercial (Epic) qui emploie une centaine de salariés, est présidée par la maire PS de Paris Anne Hidalgo.Chargée de construire les ouvrages pérennes pour les JO de Paris, la Solideo supervise 62 ouvrages allant du village des athlètes à des rénovations de gymnases, en passant par des ponts et passerelles."Les comportements déviants peuvent arriver dans n'importe quelle organisation", a réagi, contacté par l'AFP, le cabinet d'Anne Hidalgo qui affirme ne pas avoir eu connaissance de "l'étendue des accusations" avant l'enquête de Mediapart.Selon ce dernier, le cabinet a pourtant récupéré en novembre 2020 le rapport d'une ancienne directrice de la communication de Solideo alertant sur les "propos misogynes, racistes et homophobes échangés au quotidien".Si "cette ex-collaboratrice licenciée" a bien "fait état d'une série de choses" auprès du cabinet, celui-ci a "clos le chapitre" car la personne en question n'a pas "voulu saisir officiellement la maire, préférant s'en tenir à une solution transactionnelle avec son employeur"."Si ce que dit Mediapart est avéré, c'est particulièrement choquant", ajoute l'équipe de l'élue socialiste, qui "fait confiance" au directeur général de Solideo Nicolas Ferrand "pour prendre les décisions qui s'imposent à l'issue de l'enquête contradictoire"."Aucune décision n'a été prise pour lutter contre les responsables de tels propos jusqu'à ce que Mediapart s'en saisisse et enquête", a dénoncé la conseillère de Paris (La France Insoumise) Danielle Simonnet."A la Mairie de Paris, de tels faits se multiplient et revêtent un caractère systémique", soutient l'opposante à la maire, qui reproche à l'exécutif parisien de "couvrir les agissements et propos sexistes, racistes, LGBTphobes, au nom de l'entre-soi".
Il y a 4 ans et 47 jours

Philippe Gruat élu Président de l’AIMCC

Philippe Gruat a présidé la FIB (Fédération de l’industrie du béton) de 2015 à 2019, ainsi que le Cerib (Centre d’études et de recherche de l’industrie du béton) de 2015 à 2020. Il est aujourd’hui Vice-Président de la FIB tout en étant par ailleurs Président de la Filière Béton depuis 2019. Également Président d’Agyre, pour l’économie circulaire dans la construction, depuis 2020, et de l’ESITC-Caen (École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction de Caen) depuis 2013, Philippe Gruat est aussi membre du comité exécutif du CSF IPC (Comité Stratégique de Filière « Industries pour la Construction »).Philippe Gruat a effectué l’essentiel de sa carrière au sein de groupes industriels et plus particulièrement dans la filière des matériaux et produits de construction où il a occupé des postes en lien avec le marketing et de direction générale.Une ambition forte au regard des enjeux règlementaires actuelsLe nouveau Président entend conforter l’ambition forte de l’AIMCC, au regard des enjeux réglementaires actuels. Celui-ci affirme son engagement au sein de l’association et sa motivation à succéder à Hervé De Maistre. Membre du comité stratégique de l’AIMCC dès le début des années 2000, puis administrateur depuis 2015, il a pu apprécier « l’utilité et l’efficacité de la collaboration entre toutes les filières qui composent notre association. J’ai pu également constater que l’AIMCC devenait l’interlocuteur incontournable des pouvoirs publics et des autres organisations professionnelles de la construction ». Philippe Gruat mesure l’ampleur des défis à venir pour le secteur et entend poursuivre avec pugnacité l’action de l’association afin que les industries : réussissent leur transformation numérique, opèrent avec succès l’inéluctable transition écologique, développent et libèrent leurs capacités d’innovation, captent et forment les talents de demain grâce à une forte mobilisation autour de la formation initiale et de la formation continue des salariés des entreprises industrielles.Membre du CSF IPC, Philippe Gruat souligne l’importance de cet outil à disposition des industriels, permettant d’asseoir la légitimité du secteur industriel, et facilitant le dialogue avec les politiques : « Convaincu que la création du CSF IPC aux côtés de l’AIMCC contribue à la réalisation de projets concrets, permettant de rendre visible le dynamisme industriel de notre secteur, je m’engage à soutenir la synergie entre les deux organisations ». Le CSF IPC est le porte-parole politique des industriels du secteur. Plusieurs des enjeux portés par l’AIMCC trouvent leur légitimité dans le cadre des projets structurants du CSF IPC, dont l’avenant est en cours de finalisation.Philippe Gruat félicite l’important travail mené par les représentants des organisations professionnelles et des entreprises au sein des Commissions de travail AIMCC. Le nouveau Président affirme son ambition de consolider la visibilité de l’AIMCC autour d’un projet ambitieux, qu’il entend construire, en étroite collaboration, avec les organisations professionnelles membres de l’AIMCC.
Il y a 4 ans et 47 jours

JO-2024 de Paris : mobilisation pour sauver des parcelles des jardins ouvriers d'Aubervilliers

Potager ambulant, escargot géant, couronnes de lauriers sur les têtes... les manifestants ont fait preuve d'originalité pour "alerter sur le saccage de la Seine-Saint-Denis au nom des JO".Pour Ginette, 83 ans, "le jardin permet de s'aérer, de se détendre". Elle possède depuis 35 ans un lopin de terre qui lui permet de "faire pousser des fruits et des légumes". Chapeau de paille sur la tête et masque vénitien sur le visage, cette élégante "jardinière en lutte", estime qu'il n'y a déjà "pas assez d'espace vert". Les 2,5 hectares (25.000m2) de jardins ouvriers des Vertus d'Aubervilliers, situés à moins de 4 km au nord de Paris, constituent une enclave de verdure.Ces jardins seront amputés de près de 4.000 m2 dans quelques semaines pour la construction du futur centre aquatique, utilisé comme centre d'entraînement pour les JO, mais aussi pour la création d'un solarium et d'autres équipements de loisirs."On veut des pommes et pas un solarium", s'insurge Dolores Mijatovic du Collectifs des jardins ouvriers d'Aubervilliers qui a déposé un recours contre le plan local d'urbanisme."On a besoin d'une piscine mais on pouvait la construire autrement, pas à la place des jardins", estime Julie, habitante d'Aubervilliers.Aux banderoles "Destruction" et "Non aux JO Paris-2024", se mêlaient des drapeaux LFI, EELV ou encore Générations.Le député LFI de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud ainsi que d'autres personnalités politiques de gauche et écologistes sont venus apporter leur soutien.Le rassemblement qui a débuté devant la mairie d'Aubervilliers s'est achevé avec une chaîne humaine autour des jardins ouvriers puis d'un pique-nique géant.
Il y a 4 ans et 48 jours

Nouvelle manifestation contre un projet de serre tropicale géante sur la Côte d'Opale

Les manifestants étaient environ 200 selon la préfecture, plus de 380 selon les organisateurs.Ils fustigent dans ce projet de serre au dôme de 20.000 m2, prévue pour abriter papillons, colibris, poissons, reptiles et arbres exotiques, une absurdité visant à susciter l'émerveillement avec une biodiversité exotique au lieu de protéger celle de la Côte d'Opale.Tropicalia est "un projet anachronique par les temps qui courent", a souligné auprès de l'AFP Hélène Roche, porte-parole du collectif Non à Tropicalia, estimant qu'il pose problème tant pour la condition animale que pour l'artificialisation des terres et la consultation démocratique des riverains.L'association Gdeam62 (Groupement de Défense de l'Environnement de Montreuil et du Pas-de-Calais) a déposé un recours contre le permis de construire en mars 2020 mais Tropicalia n'a pas encore répondu et aucune date d'audience n'est fixée à ce stade, a indiqué Mme Roche.Ses promoteurs, qui la présentent comme la plus grande serre tropicale au monde, ont obtenu fin 2019 un permis de construire sur un ancien terrain agricole transformé en "zone d'aménagement concerté", entre les communes de Verton et Rang-du-Fliers.Estimé à 73 millions d'euros, le projet est en partie subventionné par la région, à hauteur de 2 millions d'euros.La liste menée par Karima Delli en a fait "un emblème des grands projets inutiles, du capitalisme vert et d'une vision à court terme pour l'attractivité et l'emploi précaire"."On ne peut pas faire autre chose avec 73 millions d'euros et 9 hectares de terres ? Ce projet ne passera pas si je suis présidente", a assuré il y a quelques jours la candidate à l'AFP.Les opposants au projet avaient déjà manifesté en décembre et en février.
Il y a 4 ans et 48 jours

Face au changement climatique, le Cerema adopte une nouvelle stratégie

Pour cela, le plan stratégique affirme :le rôle du Cerema, service public pour améliorer la vie et le cadre de vie des Français : pourpenser l'aménagement de demain, aller vers des bâtiments performants, encourager les nouveaux modes de mobilités, assurer la sécurité des déplacements, redonner sa place à la nature, surveiller et protéger le littoral etc. ;la place du Cerema auprès des collectivités : le projet stratégique renforce le dialogue avec plus de 400 acteurs publics et privés locaux pour constituer les orientations de travail au plus près des réalités vécues et des besoins des territoires ;le positionnement du Cerema comme le socle d’appui technique des ministères de laTransition écologique et de la Cohésion des territoires, afin de penser, traduire concrètement et accompagner sur le terrain leurs politiques publiques prioritaires.Concrètement, pour atteindre ses ambitions, le Cerema se dote d’une feuille de route climat pour chacun de ses 6 domaines d’expertises (expertise et ingénierie territoriales, bâtiment, mobilités, infrastructures de transport, environnement et risques, mer et littoral, et crée 2 nouvelles implantations dans les Outremer. Il définit également les conditions de son exemplarité en matière sociale, sociétale et environnementale.Pour Pascal Berteaud, directeur général du Cerema : « La transformation du Cerema est amorcée pour adapter dès aujourd’hui nos territoires au climat de demain. Ce projet stratégique en est le socle et ses lignes directrices tracent une voie claire pour l’établissement bien au-delà de son échéance de 2023 : tant que le Climat changera, le Cerema agira. »Pour Marie-Claude Jarrot, présidente du Conseil d’administration du Cerema : « L’unité du Cerema, associée à son implantation sur tout le territoire, est la garantie d’un service public de qualité et de proximité: lorsque l’une de nos équipes est mobilisée sur un projet, c’est toute la force et toute l’expertise du Cerema qui est mobilisée. »Tout savoir sur la stratégie du Cerema : Synthèse et stratégie version complète en ligne
Il y a 4 ans et 48 jours

Perception de la RE2020 par la filière Bâtiment : un réel besoin d’information

Pour cette première, le "Grand Dossier du Mondial du Bâtiment", avait pour thème : "En quoi la RE2020 va-telle permettre de construire durable ?". À cette occasion, le Mondial du Bâtiment a organisé un sondage exclusif[1] sur la perception de la RE2020 par les acteurs professionnels de la filière.Les résultats du sondage font ressortir une certaine confusion chez les professionnels du bâtiment. Ainsi, à la question de savoir ce que signifie RE2020, seulement un peu plus d’un tiers des répondants ont choisi Réglementation Environnementale (36,5%). 28,5% pensent que cela désigne une Réglementation Énergétique, 20% qu’il s’agit de Rénovation Énergétique et 15% des répondants ne connaissent pas la signification du terme.Sans surprise, ils sont ainsi 74,9% à déclarer ne pas être suffisamment informés au sujet de cette réglementation.En revanche, et le point est également un reflet du dynamisme de la filière, ils sont 41,3% à estimer que la RE2020 est un moteur pour le développement de leur activité. Ainsi, seuls 14,1% des sondés pensent que la RE2020 est un frein au développement de leur activité. Ce chiffre est cependant à modérer puisque 44,6% déclarent ignorer quel impact, négatif ou positif, cela peut avoir.La RE2020 pendant le Mondial du BâtimentLe Mondial du Bâtiment et les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA se tiendront du 3 au 6 octobre 2022 à la Porte de Versailles.À cette occasion, la RE2020 sera la thématique de nombreux temps forts et animations :Des émissions dédiées seront organisées sur « Les rendez-vous du Mondial du Bâtiment » qui se déclineront en version physique durant les 4 jours des salons ;Des conférences permettront de faire le point sur la mise en application de la RE2020 depuis plusieurs mois ;Des parcours thématiques seront proposés aux visiteurs.Les prochains « Rendez-vous du Mondial du Bâtiment » auront lieu le vendredi 7 mai. Le Grand Dossier abordera le thème : « REP : quels enjeux pour le secteur du bâtiment ? »[1] Sondage réalisé entre le 18 et le 31 mars auprès des visiteurs et exposants du Mondial du Bâtiment 2019 – 383 répondants
Il y a 4 ans et 48 jours

Le gouvernement propose un plan d'action pour réduire la pollution du chauffage au bois domestique

Si les buches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable et neutre en carbone qu’il faut encourager, leur combustion dans de mauvaises conditions peut également constituer une part significative de la pollution aux particules fines. Ainsi, en 2018, le chauffage au bois domestique était responsable de 43% des émissions nationales en PM 2,5, ainsi que plus de la moitié des très fines émissions en PM 1,0. Or, plus les particules sont fines, plus elles pénètrent profondément dans l’organisme.Le Centre International de la Recherche sur le Cancer a déclaré en 2013 les particules fines comme étant cancérogènes pour l’homme. Ainsi, les particules fines sont responsables d’environ 40.000 décès par an en France selon Santé Publique France, dont 17.000 pourraient être évités en respectant les valeurs limites recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé.Les principaux facteurs qui influencent la qualité de la combustion du chauffage au bois, et donc les émissions de particules fines, sont :la performance de l’appareil : il faut utiliser un appareil récent, correctement dimensionné et bien entretenu ; l’utilisation d’un combustible de bonne qualité avec un faible taux d’humidité ;les pratiques d’utilisation : il est préférable d’utiliser une méthode d’allumage par le haut, d’éviter une allure de fonctionnement ralentie et de s’assurer que l’apport d’air est suffisant.Le 13 avril 2021, les députés ont voté dans la loi Climat et Résilience l’objectif d’une baisse de 50 % des émissions de particules fines entre 2020 et 2030 dans les territoires les plus pollués, à savoir ceux couverts par un plan de protection de l’atmosphère. Le plan d’action « chauffage au bois domestique performant » permettra de répondre à cet objectif en accélérant le renouvellement des vieux poêles et des vielles cheminées au profit d’équipements performants, en développant l’utilisation de combustibles de qualité et en rappelant les bonnes pratiques d’utilisation des appareils.Ainsi, le plan d’action est décliné autour des 6 axes suivants : sensibiliser le grand public à l’impact sur la qualité de l’air d’un chauffage au bois avec des appareils peu performants ou un combustible de mauvaise qualité. A ce titre, la vétusté d’un appareil de chauffage au bois sera indiquée dans le nouveau diagnostic de performance énergétique et les ramonages, rendus obligatoires une fois par an, seront l’occasion de rappeler les subventions disponibles pour remplacer un appareil peu performant et fortement émetteur de particules fines ;renforcer et simplifier les dispositifs d’accompagnement pour accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois. 600.000 appareils seront remplacés d’ici 2025 grâce aux aides à la rénovation énergétique des logements (MaPrimeRenov’) et aux fonds air bois mis à disposition par les collectivités territoriales et l’ADEME ;améliorer la performance des nouveaux équipements de chauffage au bois en faisant évoluer le label flamme verte au-delà du seuil « 7 étoiles » pour définir des niveaux de performance plus protecteurs pour la qualité de l’air ;promouvoir l’utilisation d’un combustible de qualité en développant un label pour attester de la qualité du combustible (faible taux d’humidité) et de son origine (issu de forêts gérées durablement). Le marché formel de la bûche représente aujourd’hui uniquement 20 % des bûches utilisées en France. L’objectif est de structurer le marché formel de la bûche pour qu’il représente 40 % des utilisations annuelles, dont 50 % est un combustible labellisé, d’ici 2030 ;encadrer l’utilisation du chauffage au bois dans les zones les plus polluées, en prenant des mesures adaptées aux territoires pour réduire les émissions de particules fines ;améliorer les connaissances sur l’impact sanitaire des particules issues de la combustion du bois.« Un Français sur quatre utilise le chauffage au bois, qui est un mode de chauffage neutre en carbone. Pour la moitié d’entre eux, c’est le principal moyen de chauffage. Je me réjouis de ce constat, tout en restant vigilante sur la performance du chauffage au bois domestique qui est le premier émetteur de particules fines en France. Car une combustion de mauvaise qualité peut émettre jusqu’à 10 fois plus de particules fines, particulièrement dangereuses pour la santé. Le plan d’action que nous proposons vise à œuvrer pour la cause climatique en promouvant un chauffage au bois plus performant tout en améliorant la qualité de l’air, sans les opposer. » Barbara Pompili« En tant que Président du Conseil National de l’air (CNA), je salue l’engagement du Gouvernement pour réduire les émissions de particules fines issues du chauffage au bois non performant. C’est un sujet de santé publique qui préoccupe les membres du CNA et sur lequel nous travaillons en lien étroit avec le Bureau de la Qualité de l’Air du Ministère de la Transition Ecologique. Ce plan d’action, qui s’inscrit dans le prolongement de ce qui a déjà été lancé depuis 2 ans pour aller vers des mobilités plus propres, contribuera à la reconquête de la qualité de l’air de nos territoires les plus pollués. » Jean-Luc Fugit
Il y a 4 ans et 48 jours

Huit nouveaux sites annoncés pour la création de 15.000 places de prison

Le "Plan 15.000 places", voulu par Emmanuel Macron en 2018, se décline en deux phases: 7.000 places mises en chantier d'ici 2022, "c'est-à-dire livrées ou avancées à un stade de construction", selon une source gouvernementale, et 8.000 supplémentaires qui doivent être lancées d'ici 2022, pour une livraison finale à l'horizon 2027.Le plan prévoit en tout 18.000 créations de place, mais également la suppression de 3.000.Le centre pénitentiaire de Lutterbach, dans la périphérie de Mulhouse, doit ainsi remplacer les établissements pénitentiaires de Mulhouse et Colmar, jugés trop vétustes. L'inauguration est prévue à la fin de l'année.Pour cette deuxième phase, cinq opérations sont déjà engagées: à Muret (Haute-Garonne, 615 places, livraison 2026), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales, 515 places, livraison 2026), Entraigues-sur-la-Sorgue (Vaucluse, 400 place, livraison 2025), Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis, 715 places, 2026), Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane, 505 places, 2026).Huit opération nouvelles doivent être annoncées mardi, pour des livraisons à l'horizon 2027: à Nîmes (Gard, 700 places), Le Muy (Var, 650 places), Pau (Pyrénées-Atlantiques, 250 places), Noiseau (Val-de-Marne, 800 places), Trélazé (Maine-et-Loire, 850 places), Crisenoy (Seine-et-Marne, 1.000 places), Vannes (Morbihan, 550 places) et une dans le Val-d'Oise sur un site encore en cours d'identification (750 places).Trois prisons expérimentales centrées sur le travail et la formation de 180 places chacune doivent encore être construites à Arras, Toul (Meurthe-et-Moselle) et Donchery (Ardennes), pour une livraison en 2025-2026."Les nouveaux établissements favoriseront le développement du travail en détention, en offrant un plus grand nombre de postes de travail dans les ateliers ainsi que des équipements permettant la diversification des activités professionnelles et de formation", a souligné une source ministérielle, alors que l'entourage du Premier ministre a mis en avant "le projet de Lutterbach, conduit de manière exemplaire, avec une architecture qui renouvelle l'immobilier carcéral, très inséré dans les paysages et les territoires".Le programme global de 15.000 places supplémentaires est doté d'un budget d'environ 4,4 milliards d'euros, "le plan le plus important depuis quinze ans", selon le ministère de la Justice./cbnLa France compte aujourd'hui 61.100 places de prison.
Il y a 4 ans et 48 jours

Huit nouveaux sites annoncés pour la création de 15.000 nouvelles places de prison

Le "Plan 15.000 places", voulu par Emmanuel Macron en 2018, se décline en deux phases: 7.000 places mises en chantier d'ici 2022, "c'est-à-dire livrées ou avancées à un stade de construction", selon une source gouvernementale, et 8.000 supplémentaires qui doivent être lancées d'ici 2022, pour une livraison finale à l'horizon 2027.Le plan prévoit en tout 18.000 créations de place, mais également la suppression de 3.000.Le centre pénitentiaire de Lutterbach, dans la périphérie de Mulhouse, doit ainsi remplacer les établissements pénitentiaires de Mulhouse et Colmar, jugés trop vétustes. L'inauguration est prévue à la fin de l'année.Pour cette deuxième phase, cinq opérations sont déjà engagées: à Muret (Haute-Garonne, 615 places, livraison 2026), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales, 515 places, livraison 2026), Entraigues-sur-la-Sorgue (Vaucluse, 400 place, livraison 2025), Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis, 715 places, 2026), Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane, 505 places, 2026).Huit opération nouvelles doivent être annoncées mardi, pour des livraisons à l'horizon 2027: à Nîmes (Gard, 700 places), Le Muy (Var, 650 places), Pau (Pyrénées-Atlantiques, 250 places), Noiseau (Val-de-Marne, 800 places), Trélazé (Maine-et-Loire, 850 places), Crisenoy (Seine-et-Marne, 1.000 places), Vannes (Morbihan, 550 places) et une dans le Val-d'Oise sur un site encore en cours d'identification (750 places).Trois prisons expérimentales centrées sur le travail et la formation de 180 places chacune doivent encore être construites à Arras, Toul (Meurthe-et-Moselle) et Donchery (Ardennes), pour une livraison en 2025-2026."Les nouveaux établissements favoriseront le développement du travail en détention, en offrant un plus grand nombre de postes de travail dans les ateliers ainsi que des équipements permettant la diversification des activités professionnelles et de formation", a souligné une source ministérielle, alors que l'entourage du Premier ministre a mis en avant "le projet de Lutterbach, conduit de manière exemplaire, avec une architecture qui renouvelle l'immobilier carcéral, très inséré dans les paysages et les territoires".Le programme global de 15.000 places supplémentaires est doté d'un budget d'environ 4,4 milliards d'euros, "le plan le plus important depuis quinze ans", selon le ministère de la Justice./cbnLa France compte aujourd'hui 61.100 places de prison.
Il y a 4 ans et 48 jours

La rénovation du centre de Marseille épinglée par la chambre régionale des comptes

Dans un rapport rendu public cette semaine, la chambre des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur ne ménage pas ses critiques envers la gestion par la Société locale d'équipement et d'aménagement de l'aire métropolitaine (Soleam), entre 2010 et 2018, de la ville meurtrie par l'effondrement d'immeubles insalubres qui avait fait huit morts en novembre 2018.La société, dont l'actionnaire majoritaire est la métropole Aix-Marseille-Provence dirigée par Martine Vassal (LR), a réalisé des opérations globalement "très éloignées des ambitions affichées et des attentes, sans qu'elle puisse en être tenue pour l'unique responsable", note-t-elle."La mainmise totale des collectivités actionnaires sur la Soleam leur permet d'imposer des bouleversements incessants affectant les projets que cet opérateur a engagés et de s'accommoder de leur mise en sommeil pendant de longues périodes", cingle le rapport.Il relève ainsi que les opérations d'aménagement, et notamment l'opération dite +Grand centre-ville+, confiées à la société avec un budget de 230 millions d'euros, qui devaient initialement s'achever en 2020 ont été prolongées jusqu'en 2025."Si quelques aménagements et équipements publics ont pu être réalisés, les objectifs en matière de logements étaient loin d'être atteints: sur les 1.500 logements nouveaux prévus initialement, 31 seulement avaient été réalisés fin 2018"."L'opération de soutien aux requalifications des immeubles par les propriétaires privés n'a pas non plus donné de résultats probants", note la chambre.Par ailleurs, "d'autres opérations, non prévues initialement, telles que la requalification de la place Jean Jaurès, se sont déroulées dans des conditions chaotiques", pointe-t-elle encore à propos de cet ancien parking transformé en aire de jeux mais violemment contesté par certains habitants."De ce fait, les coûts de gestion de cette opération (...) se révèlent particulièrement élevés au regard des chantiers réellement mis en oeuvre, des dépenses et recettes imputées à la concession".Pour la chambre régionale des comptes, la Soleam "a répondu au coup par coup aux demandes de ses collectivités actionnaires, sans réelle vision stratégique de moyen terme". La "multitude" d'acteurs la "cantonne" à un rôle "d'exécutant, davantage que de concessionnaire", déplore-t-elle.
Il y a 4 ans et 48 jours

Les ventes de Thermador s'envolent au 1er trimestre

Sur les trois premiers mois de l'année, le groupe basé à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), en grande banlieue de Lyon, a facturé pour 127,0 millions d'euros de ventes, en hausse de 33,8% sur un an.A périmètre constant, la progression de ses ventes atteint encore 28,0%, selon un communiqué publié jeudi.Par rapport à son niveau du premier trimestre 2019 - comparaison qui permet de gommer l'impact du premier confinement - le chiffre d'affaires de Thermador reste en croissance de 28,7%, ce que le groupe qualifie d'"excellente performance".Il note que, sur douze mois glissants, son activité franchit pour la première fois de son histoire la barre des 400 millions d'euros.Le groupe ne fournit pas de prévisions sur la suite de l'exercice en cours, mais liste une série de facteurs susceptibles d'handicaper son activité dans les mois à venir: le ralentissement de l'économie découlant du nouveau confinement, la fermeture des grandes surfaces de bricolage, les perturbations du trafic dans le canal de Suez par lequel transite une partie de ses approvisionnements, la baisse des mises en chantiers de logements.Côté positif, Thermador note "l'engouement exceptionnel des Français" pour leur maison, leur jardin et leur piscine, trois de ses marchés majeurs. Il se réjouit également du coup d'accélérateur donné par le gouvernement à la rénovation énergétique des bâtiments, un autre de ses grands débouchés.Le titre Thermador, qui a connu ces derniers mois un très beau parcours boursier, s'échangeait jeudi 82,00 euros (+0,61%), non loin de ses plus hauts historiques, à la clôture de la Bourse de Paris. A ce prix, la société était valorisée 754 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 48 jours

Une magnifique nouvelle construction moderne dans le Hampshire réalisée en bois Kebony

La vision audacieuse d'une artiste résulte en une maison de famille au profil durableCette collaboration entre la propriétaire, la célèbre artiste et illustratrice Jennie Maizels, et le cabinet primé Snug Architects allie un audacieux design intérieur à une élégante façade en bois Kebony, le principal producteur mondial de bois modifié durable.Doté d'une allure moderne, le bois Kebony a été sélectionné pour habiller le bâtiment afin qu'il se fonde habilement dans la campagne verdoyante qui l'entoure, créant ainsi une splendide maison de famille digne de son cadre exceptionnel.Le cabinet Snug Architects a imaginé deux structures coiffées d'un toit à deux versants et reliées par un passage vitré à un étage, qui font clairement référence aux formes d'habitat vernaculaire observées dans un contexte rural plus large. Le bois Kebony habille la partie supérieure de la façade et les toits : la belle patine grise qu'il acquiert avec le temps fera écho aux nuances argentées des bouleaux environnant, contribuant à l'allure nette et élégante de l'extérieur de la propriété.Paul Bulkeley du cabinet Snug Architects explique : « Il s'agit d'un projet en osmose avec son cadre, qui doit être en harmonie avec lui. La robustesse et la durabilité du bois Kebony en font le choix idéal pour le revêtement extérieur, et son allure noueuse ne pourrait mieux évoquer les arbres vénérables qui entourent la maison. »Pour l'illustratrice et artiste Jennie Maizels, il était essentiel que l'intérieur de la maison reflète son goût pour un design audacieux et son sens de la créativité. L'intérieur lumineux et coloré insuffle vie et énergie dans ce bâtiment neuf. Pour concrétiser la vision qu'elle avait de son nouveau chez-elle, Jennie a collaboré avec des entreprises pionnières, qui ont osé la différence en déclinant leurs produits dans des coloris vifs, qu'il s'agisse des fabuleux lavabos de Villeroy & Boch ou des meubles de salle de bain rose corail signés Duravite.Pour l'extérieur, le revêtement en bois a été choisi non seulement pour renforcer l'esthétique unique de la maison grâce à son aspect texturé et tactile, mais aussi pour son profil durable et sa robustesse, similaire à celle d'un bois dur.Développée en Norvège, la technologie révolutionnaire de Kebony consiste en un procédé respectueux de l'environnement qui modifie des bois tendres issus d'une filière durable en les chauffant avec de l'alcool furfurylique, un produit dérivé de l'agriculture. La polymérisation de leur paroi cellulaire permet à ces bois tendres d'acquérir de manière permanente les mêmes caractéristiques que les bois durs tropicaux, notamment leurs grandes durabilité, solidité et stabilité dimensionnelle. Les qualifications environnementales du bois Kebony et sa belle patine naturelle en font le matériau idéal pour le revêtement extérieur de cette maison de famille.Jennie Maizels ajoute : « Collaborer avec Snug Architects pour créer notre nouveau chez-nous m'a passionnée, et mes filles et moi sommes absolument ravies du résultat final ! Ce qui rend notre nouvelle maison particulièrement spéciale à nos yeux, c'est l'utilisation de produits et matériaux fantastiques, comme Kebony, qui donne un beau fini intemporel à la façade, et vient vraiment compléter l'esthétique naturelle de la maison. »
Il y a 4 ans et 48 jours

Vinci Énergies signe un contrat au Bénin pour près de 300 millions d'euros

"Vinci Énergies a signé avec le ministère de l'économie et des finances et celui de l'énergie de la République du Bénin un contrat de 292 millions d'euros pour la réalisation d'un ensemble d'infrastructures de transport et de distribution d'électricité" a annoncé Vinci dans un communiqué publié jeudi.Le contrat prévoit la construction durant trois ans, de 500 km de lignes de transports en haute et très haute tension, 1.000 km de réseau de distribution en moyenne et basse tension, et 11 postes de transformation."Plusieurs milliers de foyers" seront raccordés à ce nouveau réseau électrique qui couvrira huit des douze départements du pays, assure Vinci dans son communiqué.Présent dans 56 pays et employant plus de 82.000 salariés selon son site internet, Vinci Énergies a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 13,7 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 48 jours

Schöck dévoile le dernier né de sa gamme de rupteurs de ponts thermiques, Rutherma type DFi

Une réponse concrète à la réglementation thermique qui évolue en réglementation environnementale, avec un atout décarbonationLe DFi fait peau neuve en matière thermique, fort d’un nouveau corps isolant, du Néopor® (alliage de styrène et de graphite de granit) en lieu et place du polystyrène expansé. Cette évolution s’accompagne d’une meilleure conductivité thermique puisqu’il passe d’un lambda de 0.035 w/m.K à 0.031 w/m.K. L’innovation Schöck porte aussi sur un nouveau positionnement des aciers inox du Rutherma DFi, conférant un triple intérêt. D’abord structurel, car la conséquence directe est d’augmenter ses efforts tranchants de 22 % ainsi que la reprise des moments jusqu’à 83 %. Puis thermique, puisque le nombre d’aciers inox a été réduit sur sa longueur d’1 mètre, sachant que moins d’aciers se traduit par moins de conductivité thermique, donc plus de performance thermique. Enfin, le DFi se prévaut d’un faible poids en carbone (kilo de CO2/Ml), grâce à la faible densité de ses armatures en inox.En cours de validation, une FDES pour le DFi devrait bientôt figurer dans la base INIES et confirmera, à l’instar des modèles type DF, qu’il s’impose comme le rupteur de ponts thermiques le plus économe du marché en matière de carbone. Schöck prend soin de toujours faciliter le travail des professionnels du bâtiment et de répondre ainsi à leurs attentes. Soulignons que Rutherma DFi assure une mise en œuvre, simple, rapide et sécure, grâce au système tenon-mortaise (emboîtement entre chaque rupteur) et aux pattes de fixation en forme de Z.
Il y a 4 ans et 49 jours

La cité du Fleuve, le rêve immobilier d'une élite qui prend l'eau à Kinshasa en République démocratique du Congo

Les promoteurs de la Cité du fleuve promettaient à son lancement il y a dix ans un "havre de paix" à l'écart du chaos urbain de la capitale de la République démocratique du Congo, la plus grande ville d'Afrique francophone avec une population estimée à au moins 10 millions d'habitants.Prévus pour être construits sur 25 km2 sur des terrains gagnés sur le fleuve Congo, les maisons et petits immeubles desservis par des allées coquettes avec lampadaires devaient être une sorte de petit "Dubaï de Kinshasa", affirmait une vidéo promotionnelle de 2015, parlant de la "plus belle cité d'Afrique".Stars de la rumba, banquiers, hommes d'affaires, politiciens affairistes: des nouveaux riches ont investi dans des appartements et des villas, à l'écart du quartier populaire de Kingabwa.Mégapole en croissance constante, Kinshasa offre un paysage immobilier hyper-contrasté, à la mesure des gigantesques écarts de revenus entre la majorité de la population et une poignée de nantis.Des millions de familles y survivent dans des logements exigus exposés aux inondations, aux coupures d'eau et d'électricité, mal desservis par des routes défoncées.Mais dans le même temps, des tours d'habitation de plus de 20 étages, des résidences de grand standing, sortent de terre dans le quartier résidentiel de la Gombe, au bord du fleuve, avec des vues saisissantes sur Brazzaville.La cité du Fleuve, qui a été à l'avant-garde de cette poussée de fièvre immobilière haut de gamme il y a dix ans, a été initiée par Mukwa investments, une société domiciliée dans le paradis fiscal des Bermudes, ayant pour gérant le français Robert Choudury.Au sens propre, le projet bâti a très vite pris l'eau, avec des inondations régulières en saison des pluies, comme en décembre 2020.En ce début d'année 2021, une dizaine de constructions inachevées sont entourées d'herbes folles sur ce terrain marécageux et des crapauds barbotent dans des piscines remplies à l'eau de pluie, a constaté l'AFP."Rien ne va"Sur le site, des poubelles débordent, pour le plus grand bonheur des mouettes.Dans certains appartements, les traces d'humidité sont visibles avec des moisissures sur les murs et plafond.Les complaintes des habitants sont à l'unisson: "rien ne va ici, même l'eau qui coule dans les robinets est impropre à la consommation", "l'électricité coûte le double du tarif de la Snel (société nationale d'électricité)", "je n'en peux plus"...Le président du syndic des propriétaires, Serge Kasanda, déplore la dépréciation des biens: "les loyers qui coûtaient 2.500 dollars sont aujourd'hui à 1.000 dollars et même moins".L'homme d'affaires congolais de 56 ans dénonce des retards de livraison: "J'ai acheté un appartement à 185.000 dollars en novembre 2018 qui devrait m'être livré trois mois après, mais jusqu'à à ce jour cela ne m'a pas encore été livré".Le syndic a envoyé un "mémo" au président de la République en février pour dénoncer l'eau impropre à la consommation, les problème d'évacuation des ordures...en estimant qu'il fallait 50 millions de dollars pour rembourser les dettes, réhabiliter le site et les bâtiments et aménager de nouveaux espaces par remblaiement.Les propriétaires ont demandé l'arrestation du gérant français Robert Choudury, qu'ils accusent de tous leurs maux.Joint par l'AFP en Afrique du Sud, Robert Choudury accuse en retour les Congolais d'être de mauvais payeurs.Au bout de 10 ans, sur un total de 450 appartements, "seuls 15% des clients ont payé la totalité tout de suite dans les semaines qui ont suivi la signature du contrat. 65% des gens ont payé en six ans au lieu de deux ans (comme convenu), et 20% de gens n'ont jamais fini de payer", se défend M. Choudury."J'ai perdu quatre millions de dollars en dix ans" pour couvrir la fourniture électrique, ajoute l'homme d'affaires français, accusant "des généraux et des ministres qui refusent de payer".Il reconnait qu'il existe "30 appartements non livrés. Mais 18 sont en cours de finition".L'homme d'affaires affirme avoir "signé un accord avec des partenaires chinois" pour reprendre le projet de la cité du Fleuve sans plus de détails. Et annonce un projet similaire à la cité du Fleuve à Lubumbashi, capitale économique du pays dans le sud-est.
Il y a 4 ans et 49 jours

3 nouvelles start-up intègrent l’accélérateur« Santé – Prévention dans le BTP »

Trois des quatre start-up ayant présenté leurs solutions lors de cette nouvelle session en visioconférence ont été retenues pour rejoindre les 43 autres start-up déjà intégrées au sein de l’écosystème d’Impulse Partners. Elles bénéficieront du soutien des quatre partenaires fondateurs, CCCA-BTP, l’OPPBTP, PRO BTP et la Fondation EXCELLENCE SMA.4 entreprises ont présenté leurs projets le lundi 15 mars en visioconférence, devant un jury composé de professionnels du BTP et de la prévention et en présence des partenaires fondateurs, le CCCA-BTP, l’OPPBTP, PRO BTP et la Fondation EXCELLENCE SMA. Leurs projets ont été évalués sur la base de cinq critères :Le caractère innovant de leur technologie ou service ;L’accessibilité du marché visé ;L’équipe (les compétences et expertises mobilisées, la capacité à porter le projet) ;La fiabilité du business model ;L’adéquation de la start-up avec les thématiques santé et prévention de l’accélérateur.Cette onzième édition a permis à trois start-up ayant présenté leurs innovations de convaincre les membres du jury. Celles-ci ont donc été retenues pour intégrer l’accélérateur « Santé – Prévention dans le BTP » :Miloé est une plateforme de santé numérique intégrant un passeport de santé ainsi qu'une fiche médicale d'urgence matérialisée par la technologie sans-contact dans divers objets physiques. En cas de situation d’urgence, elle permet de communiquer facilement les informations vitales au personnel soignant pour que son détenteur puisse recevoir les soins les plus adaptés. Miloé travaille actuellement avec des médecins du travail afin de déployer sa solution auprès des professionnels.« Dans le cadre du partenariat que nous avons mis en place il y a 2 ans avec Miloé, les 350 adhérents au Pôle Sport & Santé du Stade Marseillais Université Club (SMUC) disposent d’une carte Miloé. Cela nous permet de renforcer la sécurité de nos adhérents dans leur activité sportive, mais également dans leur vie quotidienne » témoigne Isabelle Petit, Chargée de développement Sport & Santé au SMUC.Q-Bot a développé une solution afin de faciliter les travaux d'isolation des sols et des murs. Elle permet de projeter une mousse isolante dans des zones inaccessibles par l’homme grâce à un petit robot muni d’une caméra et de lasers, pilotable à distance. Q-Bot a déjà isolé une vingtaine de maisons en France auprès de particuliers et de bailleurs sociaux, ainsi qu’un groupe scolaire à Voiron, près de Grenoble.« Nous avons fait appel à Q-Bot en 2020 dans le cadre d’un chantier d’isolation de vides sanitaires pour 6 pavillons situés à Merlevenez (56). La solution de Q-Bot a pu passer sans difficulté dans ces espaces de 30 à 50 cm de hauteur sous le plancher des maisons afin de réaliser la projection de mousse polyuréthane. Nous espérons pouvoir renouveler l’expérience pour l’isolation de 36 pavillons supplémentaires situées sur l’Ile de Groix » témoigne Erwan Bargain, Responsable du Pôle travaux au sein du bailleur social Bretagne Sud Habitat.Built Solutions propose une solution SaaS qui permet de faire remonter toutes les informations réglementaires concernant les conditions d’exploitation des bâtiments(Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage - DIUO, Dossier Technique Amiante - DTA,vDossier des Ouvrages Exécutés – DOE, Dossier d'identité SSI, Registre de sécurité...) auxexploitants, en croisant les données avec la maquette numérique des bâtiments. Cette traçabilité de l’information permet de faciliter la maintenance et d’éviter les accidents liés à la dégradation des bâtiments.« A l’heure de la digitalisation massive du secteur du bâtiment, tous les documents réglementaires associés au bâtiment doivent être stockés de manière sécurisée car ils sont essentiels tout au long de son cycle de vie : de sa construction à sa démolition, en passant par toutes les phases d’exploitation ou de maintenance. » confirme Christophe Bouvard, Directeur général de l’activité de développement d’iPorta, plateforme de gestion de patrimoine immobilier et distributeur de Built Solutions.Ces start-up bénéficieront de l’expertise et des retours d’expériences des quatre partenaires fondateurs pour faire monter en puissance la performance des entreprises en matière de santé et prévention. Les partenaires s’engagent également à faciliter les échanges et la visibilité des start-up auprès de leurs entreprises adhérentes, notamment au travers de leurs sites web, leurs réseaux sociaux et leurs médias respectifs, ainsi qu’à l’occasion des événements auxquels ils sont susceptibles de participer.
Il y a 4 ans et 49 jours

Décryptage d'expert : Le BIM, un levier pour améliorer le bilan carbone des bâtiments

Plus qu'une technologie, il s'agit d'une méthode de travail reposant sur le partage d'informations fiables tout au long de la durée de vie d'un bâtiment ou d'infrastructures, autour d'une maquette numérique en 3D.Parmi ses nombreux atouts, le BIM devrait aussi permettre d'améliorer le bilan carbone des bâtiments et de favoriser la rénovation énergétique. Le point sur ces enjeux avec Matthieu FERRUA, directeur de la BIM Factory chez ENGIE Solutions.Pouvez-vous rappeler en quoi consiste concrètement le BIM ?Le BIM est une technologie de maquette 3D qui intègre des données sur tout le cycle de vie du bâtiment, de la conception jusqu'à la déconstruction, en passant par la construction, l'exploitation et la maintenance.Conceptualisé depuis les années 70/80, le BIM a pris son essor dans les années 2000 dans le domaine de la construction industrielle et via certains architectes novateurs comme Frank Gehry, pour faciliter la création de formes architecturales complexes. Ce type de modélisation existait déjà dans l'industrie aéronautique et automobile, mais n'a été utilisé que tardivement dans le secteur du bâtiment, où il s'impose progressivement depuis le milieu des années 2010.Le principal avantage du BIM est qu'il permet de coordonner les données de différents corps de métiers intervenant sur un même bâtiment, qu'il s'agisse de l'architecture, de la plomberie, du génie climatique, de l'électricité...C'est tout l'enjeu du « BIM Management » de s'assurer que ces données, géométriques et d'informations, soient cohérentes, bien ordonnées et partagées le plus en amont possible. Cette mise en commun permet d'anticiper, de mieux visualiser et de s'approprier les ouvrages.Pour le secteur du bâtiment, le BIM est la porte d'entrée dans l'ère de la digitalisation. Il s'agit de rattraper un certain retard car, en comparaison à d'autres secteurs industriels, le monde du bâtiment s'est peu transformé depuis les années 1950. Le BIM est en effet un immense atout pour améliorer la rapidité, la qualité et la modularité des constructions. C'est aussi une composante clé des jumeaux numériques de demain. Nous commençons seulement à en mesurer les bénéfices.En quoi le BIM peut-il améliorer le bilan carbone d'un bâtiment ?Le BIM est un formidable outil pour calculer le bilan carbone d'un projet.Concrètement, la technologie BIM permet de modéliser des « objets BIM », comme une prise, une vanne ou un pan de mur, en y intégrant de l'information, notamment la quantité de carbone associée.Chez ENGIE Solutions, nous avons commencé à utiliser cette technique, au travers de l'offre ValoBIM©, pour optimiser le potentiel de réemploi des composants de bâtiments existants et enrichir les écosystèmes d'économie circulaire.En amont de la phase de déconstruction, un diagnostic des ressources est effectué et intégré dans un modèle BIM, ce qui nous permet de réaliser un rapport exhaustif incluant une mesure du bilan carbone de chaque objet/ressource, afin les valoriser au mieux : réemploi, recyclage, ou récupération d'énergie par incinération. Cette qualification des composants, localisés et quantifiés, nous permet d'élaborer des scénarios de réemploi et d'optimiser le bilan carbone total du projet. Par exemple, sur le projet ENGIE Campus, des économies de 41 tonnes de CO2, soit 304 allers-retours entre Paris et New York, ont été identifiées sur une partie de la phase déconstruction, et plus de 7 372 tonnes d'économies potentielles sur le projet futur, soit 28 424 allers-retours Paris-Londres en avion.Nous utilisons également cette technologie en phase de conception des ouvrages, pour déterminer les gains carbone liés au choix des composants (béton bas carbone plutôt que béton classique, par exemple), de manière à la fois rapide et précise. Pour le dire autrement, le BIM nous aide à identifier les gisements d'économies carbone possibles et donc à faire les choix les plus pertinents d'un point de vue économique et environnemental.Tout ceci est encore très récent. Nous travaillons actuellement avec le SERCE[1] sur l'intégration de cette donnée carbone à l'ensemble de la chaîne BIM. Doit-on calculer le carbone du composant tel qu'il est vendu par le fournisseur ? après transport ? Quid de sa mise en œuvre, de son cycle de vie et de son potentiel de recyclage ? Autant de questions qui méritent des réponses harmonisées entre les différents acteurs du bâtiment.Qu'en est-il de la rénovation énergétique ?C'est un autre atout du modèle BIM pour la transition énergétique du bâtiment. Il permet de réaliser de manière très précise le bilan thermique d'un bâtiment existant ou projeté, à partir de calculs thermiques dynamiques alimentés par le modèle. En les intégrant à la maquette 3D, nous pouvons identifier facilement les travaux les plus pertinents pour améliorer les performances d'un bâtiment. Il s'agit par exemple d'identifier une zone de défaillance thermique ou bien une pièce où l'isolant est mal réparti.Cette méthode d'optimisation énergétique est encore en phase de recherche et développement. Nous l'avons pour le moment testée sur des bâtiments tertiaires d'ENGIE Solutions et les résultats sont prometteurs. Le développement de cette technologie à grande échelle devra prendre en compte les contraintes et spécificités propres à chaque bâtiment et la nouvelle réglementation thermique. Le BIM ouvre de belles perspectives pour l'avenir de la rénovation énergétique !
Il y a 4 ans et 49 jours

Fin des offres d'isolation des combles à 1 euro en juillet

En revanche, "les bonifications pour le remplacement d'un chauffage aux énergies fossiles (fioul et gaz) par des énergies renouvelables" et celles "pour la rénovation performante des logements sont prolongées jusqu'en 2025", a précisé le ministère dans un communiqué.Le "'coup de pouce' pour l'isolation des combles sera diminué au 1er juillet, afin notamment de mettre fin aux 'offres à 1 EUR', qui malgré leurs bénéfices en termes de massification de la rénovation énergétique ont montré leurs limites", a-t-il précisé.L'isolation pour 1 euro des combles ou des planchers est une offre commerciale proposée par des entreprises signataires d'une charte avec le ministère chargé de l'écologie.En juillet, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait appelé les particuliers à la vigilance face à des offres de ce type accompagnées de fraudes et de campagnes massives et agressives de démarchage téléphonique.Avec pour objectif de "laisser le marché s'orienter progressivement vers des rénovations plus ambitieuses", le gouvernement a prévu le maintien d'"un coup de pouce 'isolation des combles et planchers'" pour les travaux engagés avant le 30 juin 2022 avec "un soutien important à ces opérations mais en mettant fin aux 'offres à 1 EUR'", indique le ministère."Les 'coups de pouce' pour l'installation de chaudières gaz très performantes et de 'radiateurs électriques performants' s'arrêteront le 1er juillet", ajoute-t-il.Ces évolutions ont été décidées dans le cadre des discussions en prévision de la prochaine période des certificats d'économies d'énergie (CEE) (2022-2025), un des principaux instruments de la politique de maîtrise de la demande énergétique et qui représentent aujourd'hui, selon le ministère, de l'ordre de 4 milliards d'euros d'incitation aux économies d'énergie chaque année.Le dispositif des CEE repose sur une obligation de réalisation d'économies d'énergie imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d'énergie - comme EDF, Engie, Total etc. - appelés les "obligés".Un arrêté définissant les principales bonifications a été publié vendredi.
Il y a 4 ans et 49 jours

« Bâtisseur responsable » : le nouvel outil RSE créé par la FFB

Cet outil permet :De s’autoévaluer sur les grandes thématiques de la RSE grâce à un questionnaire spécifique aux métiers du bâtiment. Quatre thèmes sont traités : préservation de l’environnement, loyauté des pratiques, employeur responsable et ancrage territorial. Au fil des questions posées, des outils pratiques et des conseils sont proposés pour améliorer sa démarche.D’éditer un rapport RSE, généré automatiquement en fonction des réponses apportées. Il permet de valoriser l’engagement de l’entreprise auprès de ses clients dont les collectivités locales, mais aussi de ses collaborateurs. L’ensemble du contenu est personnalisable et adapté à l’image de l’entreprise (visuel, logo, …).De signer la charte « Bâtisseur responsable » pour formaliser l’engagement de l’entreprise.La RSE est une démarche volontaire d’entreprises qui vise à intégrer durablement les enjeux sociaux et environnementaux dans leurs activités et leurs interactions avec leurs parties prenantes. Beaucoup de chefs d’entreprise pratiquent la RSE sans le savoir : accueillir et former un apprenti, « co-camionner » pour se rendre sur un chantier, trier les déchets ou encore soutenir une association locale.
Il y a 4 ans et 49 jours

Avis d'expert - Sébastien Licois, responsable du service technique Myral : « Du conseil pour les architectes, une assurance-qualité pour les poseurs »

Quel est le rôle du service technique Myral ?Sébastien Licois : Nous avons un véritable rôle d’accompagnement des entreprises de pose. Tout au long de l’année, il s’agit d’intervenir avant, pendant et après les chantiers Myral pour assurer une mise en œuvre dans les règles de l’art et ainsi garantir une qualité optimale en termes de performances thermiques et esthétiques. C’est pour cette raison que dès l’amont du projet, nous évaluons avec notre bureau d’études la faisabilité technique et le rendu de l’esquisse.La notion de conseil est-elle importante en amont du projet ?Sébastien Licois : Oui, elle est majeure. A ce stade, le rôle de Myral est d’apporter le maximum d’informations pour assurer la bonne réalisation du projet dans le respect de l’avis technique. Cette exigence nous pousse à proposer parfois au maître d’ouvrage ou à l’architecte des compromis sur certaines configurations que l’on jugera trop complexes. C’est à ce moment-là que nous définissons le détail des réalisations à effectuer. Pour cela, je peux intervenir sur une assistance métrée, principalement lorsqu’il s’agit de petits chantiers. Afin de guider le client, je me déplace avec lui et le chargé d’affaires pour déterminer les profils adaptés et ainsi faciliter la commande. Je peux même effectuer un calepinage en début de chantier. Mais nous proposons aussi du prototypage. Par exemple, si un architecte a des interrogations sur notre solution, le principe de mise en œuvre ou l’aspect global, nous lui proposons des prototypes en situation réelle, sur le bâtiment à rénover ou à construire. Cela permet, avec le visuel, de pouvoir valider la meilleure configuration.Autre rôle pour le service technique Myral, le démarrage des chantiers…Sébastien Licois : Tout à fait, c’est une action que nous menons auprès de toutes les entreprises qui s’apprêtent à poser nos parements, et ce, dans toutes les régions et toutes les communes de France. Cette assistance dure une demi-journée, voire une journée. Grâce à mon expérience, je délivre les consignes nécessaires à la bonne mise en œuvre du produit. J’indique les éléments sur lesquels il faut porter une attention particulière. Cela permet de répondre aux questionnements pour obtenir une mise en œuvre la plus fluide possible et des performances techniques et esthétiques optimales.Intervenez-vous à l’issue des chantiers ?Sébastien Licois : Oui, nous assurons le service après-vente. S’il y a la moindre difficulté ou demande du maître d’ouvrage ou de l’architecte, je reviens sur le chantier pour aider l’entreprise à régler le problème. Par exemple, si un panneau a été abimé au milieu d’une façade, au lieu de démonter des dizaines de mètres carrés, j’apporte une solution de remplacement et je leur montre comment procéder à l’opération en optimisant le temps et le coût. Si le problème venait à se reproduire sur un autre chantier, ils sauraient réagir et réaliser seuls l’opération.Quel est le but pour Myral d’apporter un tel accompagnement ?Sébastien Licois : Il s’agit d’apporter un service global avec une vraie valeur ajoutée. D’ailleurs, très peu de concurrents le propose. Récemment, sur un chantier dans le Nord, une entreprise m’a dit que c’était la première fois qu’elle bénéficiait d’une telle assistance. Le responsable était enchanté. Il considère cela comme un véritable plus au plan économique. Car Myral étant référencé Datadock, ces formations peuvent être prises en charge et puis nous délivrons une attestation aux sociétés dont les poseurs sont formés. Cela veut dire que si un architecte choisi notre solution, l’entreprise aura d’autant plus de chances de décrocher le marché. Et les poseurs eux-mêmes deviennent prescripteurs car après une première mise en œuvre ils se disent convaincus du système ! Cela participe à la notoriété de notre groupe Myral et illustre bien notre philosophie !Pour plus d'information sur Myral, visitez leur site internet : https://www.myral-pro.com/
Il y a 4 ans et 49 jours

L’OPPBTP publie une étude relative à la pratique d’échauffements musculaires sur les chantiers

Cette pratique, qui tend à se développer, a fait l’objet d’une étude menée par l’Organismeprofessionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). Cette étude permet de comprendre les raisons pour lesquelles les entreprises lancent ces démarches et d’en analyser les bénéfices pour les compagnons ainsi que les limites. En s’appuyant sur des entretiens menés auprès des entreprises ainsi que sur les enseignements des publications scientifiques, l’OPPBTP présente ses conclusions, soulève des points de vigilance et livre ses recommandations afin de rendre cette pratique plus efficace pour l’ensemble des salariés.Une initiative positive à plusieurs niveauxLes retours d’expérience de différentes entreprises ainsi que la lecture d’articles scientifiques permettent à l’OPPBTP d’exposer les enjeux, les transformations, les effets produits, mais également les limites de cette démarche. L’étude démontre que les entreprises qui pratiquent des échauffements sur les chantiers constatent le plus souvent des répercussions bénéfiques à plusieurs niveaux. Ces entreprises font en effet état d’une réduction des accidents « de la première heure », d’un renforcement de la cohésion d’équipe, en facilitant les échanges et en favorisant les relations entre les différents niveaux hiérarchiques. La majorité des salariés évoque également un sentiment de « bien-être général » grâce à ce moment de préparation qui leur permettrait de renforcer leur vigilance en début de journée. Enfin, la mise en place de cette démarche profite également à l’image et la notoriété de l’entreprise. En revanche, leur bénéfice n’est pas démontré quant à d’autres attentes souvent exprimées par les professionnels, tel que la prévention des troubles musculosquelettiques ou une influence positive sur des pathologies qui se déclarent sur le moyen terme, après plusieurs années d’exposition.Les recommandations de l’OPPBTP pour perfectionner cette démarcheL’étude souligne plusieurs points d’amélioration pour mener à bien un projet d’échauffement musculaire efficace, accepté socialement par l’ensemble des salariés et pérenne. Il existe un décalage entre les ouvriers les plus jeunes, qui sont le plus souvent volontaires, et les plus âgés qui marquent un enthousiasme plus limité. Pour encourager la participation de l’ensemble des collaborateurs à ces séances, quelles que soient leur génération et/ou leur capacité à réaliser l’intégralité des exercices, l’OPPBTP recommande de porter une attention particulière aux conditions de mise en œuvre et de privilégier l’accompagnement des salariés affichant des réserves quant à l’utilité de ces exercices ou qui ne pensent pas être en capacité de les pratiquer collectivement. Par ailleurs, l’Organisme conseille d’impliquer les services de santé au travail et le médecin du travail à ces sessions afin de proposer des exercices adaptés à la fois aux capacités des salariés et aux spécificités liées aux métiers du BTP. Enfin, l’OPPBTP rappelle que pour favoriser l’obtention de résultats significatifs en termes de sécurité, la pratique des échauffements doit s’inscrire dans une approche plus globale de prévention, en étant coordonnée à d’autres actions.L’étude complète est disponible gratuitement sur preventionbtp.fr
Il y a 4 ans et 49 jours

Brink Flair 225, nouvelle centrale de ventilation double flux compacte

L’importance d’une ventilation équilibrée dans les logements et les bâtiments n’est plus à démontrer. La présence continue d’un air sain et propre dans un logement est un facteur vital. Surtout quand on sait que l’être humain fait plus de 25.000 mouvements respiratoires en 24h. Notre ambition est de garantir un air de la qualité et de la pureté les meilleures qui soient. Seule une ventilation équilibrée avec récupération de chaleur double flux (VMC double flux) garantit une qualité d’air optimale. Ce mode durable de ventilation constante est une technique efficace pour garantir un air frais, sain et filtré dans tout le logement.La Flair 225 est une centrale de ventilation mécanique double flux compacte très haut rendement idéale pour les projets de maisons individuelles ou appartements hautes performances d’une surface inférieure à 120 m2. Modèle de petite taille, facilement logeable dans un petit local technique et avec un débit d’air jusqu’à 225 m3/h, la centrale affiche des consommations moteurs parmi les plus faibles du marché : 0.17 Wh/m3 selon EN13141-7 et 0.25 Wh/m3 selon PassivHaus Institute et des rendements thermiques de 92% selon EN13141-7 et 89 % % selon PassivHaus Institute.Tous les modèles de la Flair sont uniques de par leur compacité extrême et plus particulièrement, la Flair 225. Cet appareil est tout désigné pour les appartements et maisons d’une surface inférieure à 120 m2 et est un choix intelligent lors du remplacement d’un équipement de VMC double flux usagé. La diversité des modèles garantit une grande flexibilité de configuration. La Flair 225 est disponible en modèles gauche et droite avec 4 raccordements au-dessus (4/0). Chaque appareil peut être équipé d’un Plus-print en option offrant plus de possibilités de connexion.Une centrale compacte et performanteLes avantages :Simplicité d’installationPerformances de rendement et de consommations moteurs remarquablesFonctionnement ultra silencieuxPré-chauffeur électrique de série
Il y a 4 ans et 49 jours

Jean-Philippe Ndobo-Epoy, nouveau Directeur technique chez Sto France

Jean-Philippe Ndobo-Epoy occupe désormais le poste de Directeur technique de Sto France, en remplacement de Dominique Girard, parti à la retraite.Il est en charge de l'équipe support technique composée de 8 personnes, des relations avec le CSTB (avis techniques) et les laboratoires externes, des développements techniques avec les architectes, les maîtres d’œuvre et les maîtres d'ouvrage.« Ce qui m'a plus chez Sto France, c'est la grande diversité des projets et des systèmes de façade proposés, que ce soit pour l'ITE, le ravalement et le bardage. Il n'y a pas de routine quotidienne, chaque jour, je découvre un nouveau projet, il faut savoir être réactif ! ».Fort d'une expérience de 20 ans en R&D et marketing dans la construction, Jean-Philippe se passionne dès le début de ses études pour les matériaux. Son diplôme d'ingénieur de l'ESPCI Paris en poche, il débute sa carrière chez Lafarge où il restera 6 ans. Il y réalise sa thèse sur l'hydratation du ciment avant d'occuper le poste d'ingénieur R&D.En 2008, il rejoint le groupe Saint Gobain où il y restera 13 ans. Successivement ingénieur R&D, chef produits internationaux, chef de groupe R&D et directeur international stratégie & innovation – Isolation, Jean-Philippe a l'occasion de participer au développement de nouvelles solutions d'isolation en France mais aussi aux Etats-Unis. Cette expatriation lui permet de découvrir un mode de travail différent avec une approche plus rationnelle de la valorisation des essais sur le terrain.Il envisage la fin de son aventure chez Saint Gobain comme une opportunité de retrouver un poste plus opérationnel.« J'ai passé beaucoup d'années en R&D et marketing stratégique, le terrain commençait à me manquer. Je souhaitais revenir sur des missions plus concrètes et retrouver le contact avec les clients. Le poste chez Sto France était parfait ! »Habitué des outils digitaux collaboratifs, Jean-Philippe a su prendre ses marques au sein de Sto France sereinement, malgré le contexte actuel inédit de crise sanitaire, et créer du lien avec ses équipes. Son seul regret : ne pas encore pouvoir partager de moments de convivialité avec ses collègues.Âgé de 44 ans, ce sportif passionné de randonnées en montagne s'implique volontiers dans le sujet des JO 2024, véritable laboratoire des constructions bois de grande hauteur, pour lesquelles Sto France dispose déjà d'une solide expérience.
Il y a 4 ans et 49 jours

Xavier Bertrand échange avec la CAPEB sur la place des petites entreprises du bâtiment dans la société

Lors de cet échange du 8 avril avec le Conseil d’administration confédéral et Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, trois priorités essentielles pour les artisans du bâtiment ont été soulevées : la généralisation de la TVA à 5,5%, la limitation à 2 ans du statut d’auto-entrepreneur en activité principale ainsi que la nécessité de l’instauration du droit d’opposition symétrique dans le calcul de la représentativité.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare :« Je tiens à remercier Xavier Bertrand pour ces échanges très enrichissants, preuve de la considération qu’il apporte à la filière et aux entreprises artisanales du bâtiment. J’ai eu l’occasion de lui rappeler que la crise sanitaire a permis au secteur de montrer son agilité et sa capacité à rebondir. A ce jour, le sujet principal des entreprises est le besoin d’activité car les entreprises souhaitent rester indépendantes et non vivre de subventions. Pour ce faire, il me semblait essentiel d’échanger sur trois sujets prioritaires que sont la TVA, la représentativité patronale et le statut d’auto-entrepreneur. »Trois thématiques essentielles au cœur des échanges 1. La généralisation de la TVA à 5,5%Concernant la politique du logement, Xavier Bertrand constate, comme la CAPEB, que le nombre de programmes de construction est très réduit alors même que les besoins des particuliers envers leur logement ont fortement augmenté ces derniers mois. Pour répondre à ces attentes et accroître l’activité de la construction, la CAPEB plaide pour une baisse du taux réduit de la TVA à 5,5%. Une mesure corroborée par Xavier Bertrand qui l’a défendue dans un contexte de sortie de crise. Il s’est en effet dit prêt à relever ces défis fiscaux, convaincu qu’il est préférable d’encourager des activités officiellement reconnues avec un taux réduit de TVA plutôt que celles d’individus qui réalisent des travaux non déclarés.2. La limitation de la durée du statut des auto-entrepreneurs à 2 ansLors de cet échange, Xavier Bertrand a tout d’abord tenu à évoquer la concurrence déloyale que les auto-entrepreneurs induisent parfois en ne déclarant pas la totalité de leur activité. Il a regretté à ce propos qu’une politique « de petits pas » ait été conduite durant des années et que les autorités n’aient pas pris les mesures nécessaires pour endiguer cette situation délétère à la fois pour l’ensemble de la filière mais également pour les clients. De son côté, le Président Jean-Christophe Repon a insisté sur le fait que la CAPEB n’a jamais été hostile à l’arrivée de nouveaux venus dans l’artisanat du bâtiment. Cependant, elle a toujours considéré que ce statut devait être limité à 2 ans afin de servir de tremplin vers l’entreprise individuelle de droit classique, car le statut d’auto-entrepreneur amène bien souvent à la précarité. Or, c’est justement pour émanciper les artisans du bâtiment de la précarité et leur permettre de vivre dignement de l’artisanat du bâtiment que la CAPEB a été créée en 1946.3. La représentativité patronaleLa CAPEB est très attachée à revoir les règles concernant la représentativité patronale et plus généralement les questions touchant au dialogue social. Le Président Jean-Christophe Repon a en effet rappelé que dans le bâtiment, la FFB possède un droit d’opposition pour seule raison que les entreprises qu’elles représentent regroupent 50,5 % des salariés de la branche. Or, la CAPEB regroupe 10 000 entreprises adhérentes de plus que la FFB. La Confédération demande explicitement d’obtenir une symétrie du droit d’opposition afin que le nombre d’entreprises représentées soit aussi pris en compte.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, témoigne :« Cette situation est inadmissible et ce mode de calcul actuel profondément injuste ! Dois-je rappeler que nous avons négocié et signé des conventions collectives avec les différentes organisations de salariés majoritaires mais que le droit de la FBB bloque toujours leur mise en œuvre, ce qui conduit à appliquer des conventions collectives pour certaines trentenaires ? Et pourtant, malgré l’ironie de cette situation, rien ne bouge, notamment à cause du Medef qui est favorable à ce mode de calcul qui l’avantage fortement. De notre côté, nous défendons les entreprises artisanales du bâtiment qui comptent majoritairement moins de 10 salariés et qui constituent un tissu économique important. Elles devraient avoir la possibilité d’être représentées comme il se doit ! C’est pourquoi nous venons de demander une mission flash au Premier Ministre pour faire évoluer la réglementation. Je remercie Xavier Bertrand qui a entendu nos préoccupations sur ce sujet ».De son côté, Xavier Bertrand a été à l’écoute des revendications de la CAPEB sur ce sujet. Xavier Bertrand a finalement conclu que le droit d’opposition symétrique pourrait être une solution et obligerait les uns et les autres, ainsi mis sur un pied d’égalité, à se mettre autour d’une table et à discuter. La loi de 2014 devrait donc être modifiée en ce sens.
Il y a 4 ans et 49 jours

Une piscine chauffée grâce aux propriétés naturelles de l’ardoise Cupa Pizarras

Une terrasse en ardoise chauffante qui allie esthétisme et performance énergétiqueNaturelle et minérale, l’ardoise conjugue élégance et performance énergétique. D’une durée de vie de 100 ans, fendue à la main, elle se révèle peu gourmande en énergie et en eau. Matériau traditionnel de couverture, elle répond aujourd’hui aux enjeux d’une architecture moderne grâce à ses teintes bleutées et aux jeux de lumière qu’elle provoque. Sa polyvalence et son aspect brut lui permettent de s’adapter aussi bien à l’ornement des châteaux qu’aux fulgurances contemporaines, de la façade aux abords de la piscine. Dont elle peut désormais contribuer à chauffer l’eau!Le panneau Thermoslate Plat est composé de 12 ardoises de 40x20 cm, reliées par un adhésif thermique breveté. L’ensemble se présente ainsi sous la forme d’une composition parfaitement lisse qui ne concède aucune aspérité, circulable jusqu’à 300 kg/m2. Sous les ardoises de 5 mm d’épaisseur est glissé un capteur de 35 mm raccordé grâce à des flexibles. Un dispositif d’ouverture permet un accès direct aux connexions.Le panneau est ensuite incorporé parmi des ardoises non équipées et demeure invisible. Il se distinguera en revanche d’un point de vue énergétique puisqu’une base de 8 panneaux (superficie : 15m2) permet de chauffer une piscine familiale standard de 9,60 m x 4,80 m. Coût de l’investissement : aux alentours de 10 000€.Selon les études techniques réalisées par Cupa Pizarras, les panneaux capteurs au sol peuvent ainsi être déployés partout en France, à condition, évidemment, d’une exposition sans ombre.
Il y a 4 ans et 52 jours

Visible ou non, une modification de bâtiment se déclare

La loi ne fait pas cette distinction liée à la visibilité et la Cour de cassation n'a pas permis de passer l'éponge sur une l'installation d'une fenêtre de toit, bien que de dimensions réduites et invisible de la rue.Saisie par un voisin mécontent, la mairie avait cependant accepté le fait accompli. Elle observait que si le propriétaire n'avait pas fait de déclaration, ce n'était pas très grave, ce châssis d'ouverture sur le toit étant du côté d'une courette intérieure, invisible de la voie publique. Elle en déduisait d'ailleurs, comme le propriétaire auteur des travaux et comme la cour d'appel, que l'aspect extérieur de l'immeuble n'avait pas subi de modification.Mais c'est une erreur, a tranché la Cour de cassation. Car le code de l'urbanisme ne fait pas de différence selon que la modification d'aspect extérieur est visible ou non par les passants. Il impose une déclaration pour "les travaux ayant pour effet de modifier l'aspect extérieur d'un bâtiment existant, à l'exception des travaux de ravalement", sans autre précision.Le voisin qui voyait de chez lui ce changement sur le toit pouvait donc parfaitement saisir la justice, comme il l'a fait, a conclu la Cour.(Cass. Crim, 19.3.2019, V 18-83.833).
Il y a 4 ans et 52 jours

Comment obtenir une réelle performance énergétique d'un bâtiment et la maintenir dans le temps ?

Le colloque PREBAT du 6 avril a mis en évidence cinq enseignements marquants : Les bâtiments performants thermiquement consomment deux fois moins que la réglementation thermique précédente, avec des niveaux allant de 30 à 200 kWhep/m²/an en habitat et tertiaire. Ces très bons résultats peuvent être obtenus quelle que soit la situation du bâtiment en France Métropolitaine ; La faible consommation énergétique ne peut être obtenue qu’avec le concours de tous les acteurs du bâtiment, à toutes les étapes, lors de la conception et de la réalisation, mais aussi tout au long de l’utilisation et de l’exploitation des équipements… La ventilation, également clé pour le confort thermique d’été, en est le parfait exemple, avec la nécessaire maitrise des enjeux, dès la conception, de l’utilisation des locaux et selon la saison ; Les nouvelles marges de progrès dans la réduction des consommations sont sur les postes de consommation électrique qui ne sont pas actuellement soumis à la réglementation thermique, mais qui vont l’être « un peu » avec la RE2020 ; Le rôle de l’utilisateur est primordial pour la maitrise des consommations et le confort d’été, en étant par exemple plus sobre sur ses besoins l’hiver ou en gérant mieux le couple protections solaires / ventilation l’été. Cela doit être un vecteur fort des années à venir. Le Cerema y contribue en portant des programmes de type Cube.S pour la maitrise des consommations par les usages dans les collèges et lycées, ou des outils d’évaluation de solutions techniques pour le confort en climat chaud ; La réflexion en coût global doit devenir la norme car elle permet de justifier l’investissement, voire le surinvestissement pour une meilleure performance, par le gain en consommation (et émission) sur la longue période qui suit.Retrouvez sur le site internet du Cerema :Les livrets actions qui rassemble les actions concrètes à mener dans le bâtiment ; Le rapport de capitalisation ;L’infographie animée ;Les diaporamas et vidéos du colloque
Il y a 4 ans et 52 jours

5ème période des CEE : le Gouvernement précise les évolutions des bonifications

Selon le gouvernement les ajustements aux projets de textes soumis à la consultation début février permettront de mettre fin rapidement aux « offres à 1€ » tout en ménageant une transition pragmatique pour les professionnels et les consommateurs, notamment en conservant temporairement un « coup de pouce » pour l’isolation des combles.Un arrêté définissant les principales bonifications est publié ce jourLes certificats d’économies d’énergie (CEE) constituent un des principaux instruments de la politique de maîtrise de la demande énergétique mise en œuvre par le Gouvernement et représentent aujourd’hui de l’ordre de 4 milliards d’euros d’incitation aux économies d’énergie chaque année.En prévision de la prochaine période des CEE (2022 – 2025), certaines évolutions des différentes bonifications (dits aussi « coups de pouce ») avaient été soumises à la consultation le 9 février dernier et ont pu faire l’objet d’une phase de concertation avec l’ensemble des parties prenantes : énergéticiens, délégataires CEE, associations de consommateurs et de lutte contre la précarité énergétique, professionnels du bâtiment et de l’industrie.En effet, l’un des objectifs de la prochaine période est de renforcer l’efficience générale du dispositif des CEE, en limitant à 25 % du volume total de l’obligation la part des bonifications et « coups de pouce », bonifications qui augmentent les certificats accordés pour certaines opérations afin d’en encourager le développement. Les bonifications seront ainsi recentrées sur les actions qui poursuivent un objectif de décarbonation renforcée, un objectif social ou qui s’accompagnent de garanties de performance.C’est pourquoi les bonifications pour le remplacement d’un chauffage aux énergies fossiles (fioul et gaz) par des énergies renouvelables et les bonifications pour la rénovation performante des logements sont prolongées jusqu’en 2025.A l’inverse, les « coups de pouce » pour l’installation de chaudières gaz très performantes et de « radiateurs électriques performants » s’arrêteront le 1er juillet prochain. De même, le « coup de pouce » pour l’isolation des combles sera diminué au 1er juillet, afin notamment de mettre fin aux « offres à 1€ », qui malgré leurs bénéfices en termes de massification de la rénovation énergétique ont montré leurs limites.Afin de laisser le marché s’orienter progressivement vers des rénovations énergétiques vers des rénovations plus ambitieuses, plusieurs aménagements ont été prévus à l’issue de la consultation :Un coup de pouce « isolation des combles et planchers » sera maintenu pour les travaux engagés avant le 30 juin 2022. Les conditions de ce coup de pouce évoluent au 30 juin 2021 pour conserver un soutien important à ces opérations mais en mettant fin aux « offres à 1€ » Le délai d’achèvement des travaux pour les offres actuelles, engagées d’ici le 30 juin, a été allongé jusqu’au 30 septembre prochain. Pour les travaux qui avaient été engagés avant le 9 février et la mise en consultation des textes, ce délai est même allongé jusqu’au 8 février 2022, pour ne pas pénaliser des engagements commerciaux déjà pris et des opérations déjà planifiéesDe même, le calendrier a été assoupli pour les travaux engagés au titre du coup de pouce carbone pour les sites industriels soumis à quotas carbone qui pourront être achevés avant fin 2025La finalisation du cadre général de la cinquième période des CEE doit faire l’objet d’un décret à paraitre dans les prochaines semaines. Le Gouvernement annoncera prochainement les décisions qu’il retient à ce sujet à la suite de la phase de consultation.L’arrêté est consultable sur le site Legifrance ici :https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043378689