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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie CSTB

(1053 résultats)
Il y a 2 ans et 270 jours

CIM / Jumeau numérique urbain : l'utilisation des données au service des projets d'aménagement urbain

EPA Euroméditerranée, Opération Les FabriquesLe CSTB développe son expertise CIM via des expérimentations et des projets de recherche menés avec des aménageurs. Lors d'une opération d'aménagement urbain, de nombreux intervenants – aménageurs, urbanistes, bureaux d'études, promoteurs, architectes, entreprises, services de la collectivité, etc. – créent et échangent une multitude d'informations. Une meilleure utilisation de ces données permettrait d'améliorer le pilotage de l'opération et d'évaluer le résultat au regard des objectifs fixés. Elle faciliterait aussi la coordination entre les acteurs du projet, ainsi que la compréhension et l'appropriation de celui-ci. Enfin, elle permettrait de capitaliser l'information pour la transmettre à la collectivité. Nicolas Naville - Chef de mission numérique pour la performance environnementale des villes et bâtiments Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 271 jours

Une ambition : Bâtiments et quartiers pour bien vivre ensemble

Sophie Moreau - Photo : Raphaël DautignyLe CSTB a décidé de mettre en place, au 1er janvier 2021, quatre domaines d'action stratégique pour piloter sa feuille de route de recherche. Sophie Moreau revient sur les grandes étapes de cette transformation. Cette nouvelle organisation répond à une double nécessité : la restructuration des recherches du CSTB en cohérence avec les enjeux de société, et la révision du pilotage des travaux pour une approche plus systémique et à visées applicatives. L'objectif ultime de nos travaux est d'apporter des réponses aux politiques ainsi qu'aux acteurs sociaux et économiques, en améliorant la compréhension des phénomènes et en proposant des solutions concrètes aux différents problèmes rencontrés. Sophie Moreau - Directrice de Domaine d'Action Stratégique Recherche En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030 Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 274 jours

SEREINE, une solution inédite pour évaluer la performance énergétique réelle d'un bâtiment

Installation de capteursLe CSTB est le coordinateur technique du projet SEREINE – piloté par l'Agence Qualité Construction (AQC) –, l'un des neuf projets du programme PROFEEL, qui vise à faire progresser la mesure de la performance énergétique des bâtiments après travaux de rénovation. SEREINE permet de mettre au point des protocoles et dispositifs de mesure opérationnels adaptés à la réalité des acteurs de terrain et, plus spécifiquement, au contexte de réhabilitation. Après trois ans de travaux, les résultats encourageants de ce projet ont conduit à une prolongation du dispositif pour une durée de trois ans, dans le cadre de PROFEEL 2 (2022-2024). L'objectif sera d'optimiser la méthode et le protocole de mesure mis en place. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 275 jours

RÉNOSTANDARD : des solutions intégrées et innovantes pour la rénovation des maisons individuelles

Issu du programme PROFEEL, RénoStandard a permis de développer et tester sur le terrain des méthodes et outils innovants destinés à accompagner et optimiser le développement de la rénovation globale pour des gammes de maisons individuelles « standardisées ». Accompagné par des experts du CSTB sur une dizaine de domaines techniques – procédés spéciaux d'isolation, structure, humidité, étanchéité, sécurité incendie, confort, carbone, etc. –, ce travail collectif a permis de faire émerger de nombreuses innovations, de l'échelle du composant à celle du bâtiment et de son usage. Le dispositif RénoStandard se poursuivra jusqu'en 2025 dans le cadre de PROFEEL 2, via le projet RESTORE. Lire la suite En savoir plus : Les 11 projets de référence RÉNOSTANDARD Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 319 jours

Engager le réemploi, la liste des 29 familles propices

Photo : AdobeStockCette note est un appel à la mobilisation de tous les acteurs, à s'inscrire dans une démarche commune, afin d'accélérer la massification des pratiques de réemploi dans le secteur du bâtiment. La première étape proposée dans la démarche collective consiste à cibler dans un premier temps les familles de produits les plus propices au réemploi. Le CSTB a pris le parti de mettre à profit l'expérience des acteurs du terrain, en organisant plus de quarante échanges, afin de mieux comprendre les pratiques du territoire national. La typologie des acteurs rencontrés était diverse : des plateformes de reconditionnement proposant à la vente des PEM issus du réemploi (18 acteurs), des assistants à maîtrise d'ouvrage spécialisés en réemploi, des concepteurs et prescripteurs, des entreprises travaux, des contrôleurs techniques, des maîtres d'ouvrage engagés, et des assureurs. Ces échanges ont permis de dresser une liste de 29 familles de produits, sur lesquelles la filière devrait concentrer en priorité ses actions. Nota : les possibilités de réutilisation (avec changement d'usage) ne sont pas regardées dans cette étude. Organiser et ranger en familles, les PEM (produits-équipements-matériaux) évoqués par les acteurs lors des entretiens, n'a pas été aisé. La nomenclature à utiliser reste un sujet ouvert, qui pourra notamment être précisé lors des prochains échanges des Groupes Utilisateurs accompagnant le développement de la plateforme nationale règlementaire PEMD (pour vous y inscrire : plateforme.PEMD@cstb.fr). La nomenclature retenue dans cette approche est celle de l'Assurance Construction. Les familles les plus mentionnées lors des échanges avec les acteurs apparaissent en priorité dans cette liste. A noter que la description des familles de produits est directement issue des remontées des acteurs, et pourra donc être reprécisée ultérieurement. De plus, les niveaux de maturité ne sont pas les mêmes selon les familles. Un document plus complet, explicitant le mode de sélection de ces familles, pourra être élaboré prochainement. Lire la suite : Engager le réemploi, la liste des 29 familles propices
Il y a 2 ans et 326 jours

Ouvrages olympiques : deux guides d'accompagnement à l'innovation

Village des athlètes ©SOLIDEO / Nexity Eiffage Immobilier_CDC Habitat_EDF_Groupama - Tous droits réservésLe CSTB et la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) ont élaboré deux guides pour faciliter l'évaluation de procédés innovants dans le cadre de la conception du Village des Athlètes qui accueillera les sportifs durant l'été 2024. Le projet, qui doit être réalisé en structure porteuse en bois, conduit l'ensemble des acteurs de la construction à imaginer de nouvelles réponses aux enjeux que pose ce type d'ouvrage. Face à ces défis et aux innovations qu'ils suscitent, la SOLIDEO a demandé au CSTB de rédiger deux guides d'aide à la conception de techniques non traditionnelles d'isolation thermique par l'extérieur mises en œuvre sur des constructions en bois. Ces deux guides permettent aux équipes de maîtrise d'ouvrage de s'approprier ces techniques non normalisées, et faciliteront ainsi l'obtention d'Appréciations Techniques d'Expérimentation (ATEx) ou d'Avis Techniques (ATec) portés par les acteurs de la construction et de l'aménagement qui réalisent les ouvrages du Village des Athlètes. Lire la suite Consulter les guides En savoir plus sur l'Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx)
Il y a 2 ans et 330 jours

Sécuriser le réemploi, une démarche collective

Photo : AdobeStockLargement développé dans d'autres secteurs, le réemploi reste une pratique marginale dans le monde du bâtiment (d'après le projet Européen Interreg FCRBE, aujourd'hui seulement 1% des éléments de construction sont réemployés dans le Nord-Ouest de l'Europe à la suite de leur première application). Pourtant, les impacts positifs qui y sont associés sont multiples, et l'engouement des acteurs pour son développement connaît une véritable montée en puissance. De plus, le contexte réglementaire évolue favorablement, notamment en 2022 (RE2020, filière REP PMCB, diagnostic PEMD), et de nombreuses initiatives voient le jour, aussi bien sur le développement de l'offre que sur la structuration de la demande. Cependant, les enjeux de qualité et de responsabilité sont majeurs pour le secteur du bâtiment, et l'offre de PEM (produits-équipements-matériaux) issus du réemploi doit être sécurisée afin de répondre aux attentes des acteurs. Plusieurs actions ont vu le jour ces dernières années, via notamment les travaux de la Fondation Bâtiment Energie (enjeu A), les cellules innovation du Booster du réemploi, les 36 fiches matériaux issues du projet Européen Interreg FCRBE... Lire la suite : Sécuriser le réemploi, une démarche collective
Il y a 2 ans et 331 jours

Notre rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises 2021 est en ligne

Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne. Dans un monde en profonde mutation, le CSTB s'adapte et se transforme pour accompagner les évolutions de notre environnement et relever les défis auxquels nous aurons collectivement à faire face dans les prochaines années. Et parce que les défis sont multiples, le CSTB se mobilise, en propre ou avec des partenaires, pour accompagner les acteurs de la construction, identifier les réponses possibles et mieux anticiper les transformations. Parmi tous ces enjeux, le changement climatique est probablement le plus impactant. Il trouve un écho dans les domaines d'actions stratégiques développés en 2020 : « Bâtiments et quartiers pour bien vivre ensemble », « Bâtiments et villes face au changement climatique », « Rénovation, fiabilisation de l'acte de construire et innovation », « Économie circulaire et ressources pour le bâtiment ». Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030 Les prises de parole du Président, de la Directrice générale déléguée et du Directeur général adjoint en charge de la Recherche et Développement du CSTB, ainsi que le partage de son engagement RSE, donnent une vision globale des avancées du CSTB au service de ses clients et partenaires, sa contribution aux objectifs de développement durable et des perspectives pour demain. Plus que jamais, le CSTB a à cœur d'œuvrer pour « le futur en construction ». Découvrez notre rapport RSE 2021
Il y a 2 ans et 333 jours

Renoptim : Le CSTB lance un AMI sur des solutions de confort thermique

Dans la cadre du programme PROFEEL et du projet Renoptim, le CSTB lance un appel à manifestation d'intérêt auprès des industriels et des start-up pour identifier, tester et mettre en œuvre des solutions innovantes en matière de confort thermique facilitant la rénovation énergétique des bâtiments existants. Cet Appel à Manifestation d'Intérêt est lancé dans le cadre de PROFEEL, programme financé par les CEE porté par 16 organisations professionnelles du bâtiment et visant à développer des outils innovants facilitant la rénovation énergétique des bâtiments existants. Dans un contexte où les épisodes de forte chaleur et les périodes de canicules sont et seront de plus en plus fréquents, la problématique de l'inconfort thermique d'été risque de générer une croissance des consommations d'énergie et d'émissions de CO2 par le recours systématique à la climatisation. Nous pensons que l'une des clés de la modération de cet usage est la bonne mise en œuvre de vos technologies, qu'elles soient actives ou passives, afin d'activer tous les leviers. Dans ce contexte, le projet RENOPTIM se positionne sur la modération de l'usage de climatisation en fournissant des outils qui aideront des bailleurs sociaux et des foncières privées en logement collectif métropolitain, à identifier au cas par cas les meilleures solutions pour la maîtrise du confort thermique d'été sans pour autant exclure totalement le recours à la climatisation. Ce projet prévoit, dans l'une de ces étapes, de mettre en œuvre des expérimentations de solutions techniques. Ce projet se déroule de 2022 à 2023. Il est copiloté par l'USH et le CSTB. Renoptim vise à équiper les bailleurs sociaux et les foncières privées en outils numériques dédiés à la maîtrise du confort thermique d'été de leur parc de logements collectifs existants en France métropolitaine. L'objectif est de modérer l'usage de la climatisation, tout en garantissant un niveau de confort acceptable. D'ici à 2024, le projet produira au bénéfice des bailleurs et des foncières : Des fiches de description unitaire de solutions technologiques : les descriptions seront génériques, qualitatives et présentées par famille de solution (ex. : ITE, toiture végétalisée, sur ventilation etc…) Des outils numériques d'aide à la décision pour les professionnels qui permettront d'identifier, au sein d'un parc, les bâtiments présentant les situations les plus critiques a priori et de proposer des pistes de solutions au cas par cas pour maîtriser le confort thermique d'été lors des prochains travaux et donc limiter les consommations d'énergie. Des méthodes pour favoriser l'appropriation des bonnes pratiques par les locataires. Dès l'été 2023, une démarche expérimentale sur une centaine de logements sera déployée en appui à la construction de ces outils. Dans ce cadre, votre contribution consiste à mettre à disposition du projet votre technologie d'amélioration du confort thermique d'été. Cet AMI constituera une opportunité de démontrer expérimentalement l'intérêt des technologies développées pour la maîtrise du confort d'été et la réduction de la consommation énergétique. Les concepteurs bénéficieront ainsi d'une mise en visibilité de la famille à laquelle leur technologie appartient via les fiches solutions et les outils numériques Renoptim qui seront diffusés gratuitement aux professionnels de la gestion de parcs résidentiels en bâtiment collectifs. En savoir plus : Consulter l'AMI complet et candidater RENOPTIM PROFEEL
Il y a 2 ans et 337 jours

Félicitations à Wenjuan Wei, direction Santé-Confort du CSTB, lauréate du prix du meilleur jeune chercheur sur la Qualité de l'Air Intérieur

Ce prix, le Yaglou Award, lui a été décerné à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la conférence INDOOR AIR 2022 qui s'est tenue en Finlande du 12 au 16 juin, et récompense l'ensemble de ses travaux dédiés à la qualité des environnement intérieurs. Un prix international très sélectif décerné tous les 2 ans par l'Academy of Fellows de l'ISIAQ, International Society for Indoor Air Quality and Climate. Docteure en génie civil de la prestigieuse université chinoise Tsinghua à Pékin (2014), Wenjuan a mené une thèse sur le développement de méthodes pour évaluer les émissions de composés organiques volatils (COV) par les matériaux de construction et de décoration. Elle a réalisé une partie de ses travaux au NIST (National Institute of Standards and Technology) aux Etats-Unis en 2011 et 2012. En 2014, elle a rejoint le CSTB en tant que chercheure invitée pendant deux ans. Elle a alors engagé des travaux sur la prise en compte de la qualité de l'air intérieur dans les certifications « bâtiments durables » dans le monde et a publié un article qui fait référence aujourd'hui1. Lauréate d'une bourse de recherche du programme européen Marie Curie, elle conduit un post-doctorat au CSTB de 2016 à 2018. Elle a alors développé un modèle prédictif des concentrations dans l'air intérieur et les poussières déposées sur les surfaces dans les bâtiments pour les composés organiques semi-volatils. Cette famille de polluants intérieurs fait l'objet d'un intérêt tout particulier du fait des expositions importantes dans les bâtiments et de leur toxicité. Depuis 2018, elle est ingénieure « Recherche et Expertise » au sein de la Division Qualité des Environnements Intérieurs du CSTB. Elle poursuit ses travaux de modélisation des concentrations intérieures et des expositions humaines associées, par inhalation, ingestion et contact cutané. Elle travaille également au développement d'indices de qualité de l'environnement intérieur et aux effets du changement climatique sur la qualité des ambiances intérieures. En savoir plus : Prix du meilleur jeune chercheur Indoor air quality requirements in green building certifications.
Il y a 2 ans et 340 jours

Étienne Faure - La parole aux professionnels

La parole aux professionnels Étienne Faure, formateur produits, société PUM. La certification permet de valoriser des produits pensés comme durables dès leur conception. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

« Renouvellement des réseaux d'eaux : enjeu sécuritaire, sanitaire & environnemental », à la une de Solutions&Performances n°8

Le nouveau numéro de la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. A découvrir aussi dans cette édition en plus de vos rendez-vous habituels, la nouvelle rubrique Prévention proposée par notre partenaire l'OPPBTP, qui nous informe en matière de sécurité sur les chantiers. Tendances traite donc du défi quotidien des collectivités locales et agences de l'eau pour assurer la protection, la captation, le traitement, le stockage et la distribution de l'eau, dans le contexte de la transition environnementale. La rubrique Règlementation s'intéresse à la révision des fascicules relatifs à la fourniture, à la pose et à la réhabilitation des canalisations d'eau, mais aussi à l'évolution des usages des eaux usées traitées. Parole d'expert vous permettra de tout savoir sur les certifications QB08 et NF390, les performances qu'elles garantissent grâce aux essais réalisés par le CSTB, et les bénéfices qu'elles présentent pour la filière. La Parole aux professionnels recueille les témoignages d'une collectivité, d'une agence de l'eau, d'un maître d'œuvre et d'un distributeur de produits et procédés. Ils nous parlent notamment de leur collaboration avec le CSTB, de son expertise et des marques de qualité qu'il délivre. Avec Pathologies, proposée par notre partenaire l'Agence Qualité Construction, vous saurez tout sur les difficultés d'écoulement d'un réseau extérieur, qui finissent potentiellement par provoquer une obstruction complète du système d'évacuation avec débordement dans les parties habitables. La nouvelle rubrique Prévention présente pour sa part un géoradar qui permet de localiser les réseaux enterrés avant d'engager les travaux. Une solution mettant les salariés à l'abri de tout risque électrique et qui améliore la productivité des chantiers. Et toujours Innovations, qui présente les tendances en matière d'Avis Technique, l'animation Marquage et certificats pour tout comprendre sur les certifications dédiées aux réseaux d'eau et la rubrique Focus pour aller plus loin sur la thématique. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Renouvellement des réseaux d'eaux : enjeu sécuritaire, sanitaire et environnemental

Photo : Adobe StockSi les épisodes de canicule et de sécheresse sévères, toujours plus fréquents, nous montrent avec évidence que l'eau est à préserver à tout prix, certains enjeux cruciaux relatifs à cette ressource vitale sont invisibles, car ils se jouent en sous-sol. Avec un million de kilomètres de canalisations d'eau potable dans l'Hexagone et 380 000 km de canalisations pour les eaux usées, le réseau de distribution et d'assainissement est partout sous nos pieds. Mais après plus de cinquante ans de service, il est vieillissant sur pratiquement tout le territoire, ce qui entraîne une érosion progressive de son niveau de performance. Cette vétusté souvent naturelle est à l'origine de fuites dans les sols et le sous-sol, qui peuvent altérer la tenue structurelle de bâtiments et être ainsi à l'origine d'effondrements dramatiques en milieu urbain, comme ceux récemment déplorés dans plusieurs agglomérations françaises. Ces réseaux fuyards mettent aussi en danger les milieux récepteurs et la ressource, dans le contexte de la transition environnementale qui a justement pour objectif de les préserver au maximum : déversement d'eaux usées rejetant des substances toxiques dans les sols et le sous-sol et mettant la biodiversité en péril, et pertes massives d'eau potable – jusqu'à 25 % avant approvisionnement. Un défi pour les collectivités et les agences de l'eau Ce contexte met en exergue l'indispensable renouvellement des réseaux d'eau français. Mais l'importance des travaux et la nécessité d'une approche globale, pragmatique et intelligente, induisent un défi aux multiples facettes pour les plus de 30 000 collectivités et agences de l'eau qui gèrent les réseaux d'adduction et d'assainissement : préservation des milieux récepteurs, réduction des fuites et respect de l'environnement, maintien de la qualité et de la quantité d'eau distribuée, choix de produits performants et rationalisation des matériaux utilisés pour les réseaux, pertinence de ceux-ci selon la destination, durabilité, etc. Un défi d'autant plus complexe que les réseaux sont enfouis et donc difficiles d'accès, et parfois même mal connus. À ce titre, la phase de diagnostic souterrain est une étape décisive qui va contribuer à déterminer le choix de renouveler ou de réhabiliter. S'agissant des réseaux d'adduction d'eau potable, le renouvellement est le processus le plus adapté pour assurer la sécurité hydrique et d'approvisionnement tout en préservant la ressource. Concernant l'assainissement, deux options sont envisageables : le remplacement des canalisations – qui suppose des travaux de grande envergure – ou la réhabilitation de celles-ci – moins coûteuse et plus rapide – via des procédés de chemisage, d'insertion de coques rigides ou de projection de résine. Dans le cas d'un réseau d'assainissement non collectif, il est par ailleurs indispensable de faire vérifier la durabilité du média filtrant utilisé, afin de garantir un stockage performant et d'éviter d'affecter les milieux récepteurs. Toujours dans cet objectif de préservation de l'environnement et de rationalisation de l'utilisation des ressources, les industriels proposent des produits innovants incorporant des matériaux plasturgiques recyclés. Des études sont en cours pour évaluer avec précision leur durabilité en fonction des produits recyclés injectés, tout en garantissant une durée de vie standard de cinquante ans. Elles devraient arriver à leur terme d'ici à 2024. Notons que la durabilité de certaines canalisations pourrait être portée à cent ans pour les systèmes d'assainissement conçus à base de matériaux PRV, très robustes. Des travaux de recherche, dont les premiers résultats devraient être délivrés d'ici deux ans, sont également dédiés à cette thématique, qui suppose toutefois de savoir identifier et matérialiser des preuves fiables de cette pérennité allongée, quel que soit le matériau. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Révision des fascicules relatifs à la fourniture, à la pose et à la réhabilitation des canalisations d'eau

Les fascicules 70-1, 70-2 et 71 du cahier des clauses techniques générales (CCTG), applicables aux marchés publics de travaux de génie civil relatifs au domaine de l'eau, ont été révisés pour intégrer les évolutions de l'état de l'art, des normes et de la réglementation. Le financement public en matière d'assainissement ou d'adduction d'eau potable impose au titulaire des marchés de s'assurer des performances déclarées des produits. Lorsqu'un produit est utilisé, il doit être conforme à une ou plusieurs normes, et cette conformité doit être prouvée. Celle-ci est encadrée par le fascicule 70, qui a pour objet l´application d´une doctrine technique commune pour les ouvrages d´assainissement, d´eaux usées et/ou d´eaux pluviales, et le fascicule 71, qui a pour objet la fourniture et pose de conduites d'adduction et de distribution d'eau avec, notamment, des essais en surpression et dépression par un laboratoire accrédité. Révisés et publiés en octobre 2021, ces fascicules ont été enrichis pour apporter aux acteurs de la commande publique un cadre contractuel actualisé et exhaustif pour la passation de marchés : intégration des nouvelles technologies, pédagogie, rappel des responsabilités, contrôles en phase d'exécution et à réception. Évolution des usages des eaux usées traitées Un nouveau décret définit les différentes applications de réutilisation des eaux usées traitées. Il détaille les conditions de leur utilisation et les modalités d'obtention des autorisations. L'arrêté du 2 août 2010, modifié par arrêté du 25 juin 2014, autorise l'utilisation des eaux issues du traitement d'épuration des eaux résiduaires urbaines pour l'arrosage ou l'irrigation, à des fins agronomiques ou agricoles, de cultures, d'espaces verts ou de forêts. Le décret n°2022-336, paru le 10 mars 2022, vient élargir et faciliter les usages possibles de la réutilisation des eaux usées traitées en milieu urbain, aujourd'hui non réglementés. Sont notamment concernés le lavage de voiries, l'hydrocurage des réseaux ou encore la recharge des nappes, à condition de mettre en œuvre les modalités de suivi et de surveillance adéquates. Le producteur ou l'utilisateur des eaux usées traitées doit déposer une demande d'autorisation d'expérimentation auprès de la préfecture. Délivrée pour une durée maximum de cinq ans, elle doit justifier de l'intérêt du projet par rapport aux enjeux environnementaux et démontrer sa compatibilité avec la protection de la santé humaine et de l'environnement. Les usages non visés par ce décret doivent continuer à faire l'objet de dérogations au cas par cas. Les porteurs de projets peuvent bénéficier de l'accompagnement du CSTB pour constituer leur dossier. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Eau, essais et certification QB09

Marie-Cécile TrouilheParole d'expert Rencontre avec Marie-Cécile Trouilhe, chef de pôle Valorisation des performances, direction de l'Eau, CSTB. Pouvez-vous vous présenter ? Je fais partie de la direction de l'Eau où je suis responsable du pôle Valorisation des performances au sein de la division Réseaux et Ouvrages Extérieurs. Je suis également gestionnaire des marques de qualité QB09 et NF442. Pouvez-vous nous parler de la certification QB09 ? La marque QB09 certifie les produits systèmes d'assainissement sous Avis Technique concernant les réseaux et l'épuration. Les produits couverts sont notamment : les tubes pour réseaux d'eau et d'assainissement, les accessoires de réseaux, réseaux d'assainissement sous vide, réseaux de drains, dispositifs d'assainissement autonome, ainsi que quelques produits spécifiques tels que les citernes souples qui ont vocation à stocker l'eau destinée à la lutte contre les incendies , ou encore les Système Alvéolaires Ultra Légers qui permettent de réaliser des bassins de rétention d'eau (SAUL). Quelles performances certifiées ? Quels essais réalisés ? Pour l'ensemble des produits cités précédemment, la QB09 certifie les caractéristiques de durabilité, de mise en œuvre et de fonctionnalité. Des essais réalisés en laboratoires au CSTB permettent de garantir ces performances et leur constance dans le temps. La durabilité est évaluée par des essais matières (masse volumique, MFR, TIO, traction, Vicat...). Les caractéristiques de mise en œuvre et de fonctionnalité englobent des contrôles dimensionnels, des essais de résistance mécanique, d'étanchéité... Par ailleurs, des audits sont régulièrement réalisés directement en usine chez les industriels titulaires de la certification. Pour un nouveau certifié, deux audits sont ainsi menés durant les trois premières années. Si aucun problème majeur n'a été constaté à l'issue de ces six audits qui comportent également des prélèvements d'échantillons qui seront testés en laboratoires au CSTB, alors la fréquence des audits est réduite à un par an. Ces audits concernent l'ensemble du processus de fabrication, à savoir de la réception de la matière première qui compose les produits, jusqu'au produit fini et son stockage sur le parc du fabricant, ainsi que le suivi du système qualité mis en place par le fabricant. Quels avantages présente la QB09 pour les professionnels ? La QB09 permet aux professionnels d'avoir confiance dans leur choix, d'être certains de disposer d'un produit de qualité qui réponde pleinement aux besoins de l'ouvrage, et montrant que les caractéristiques et performances déclarées par les fabricants sont conformes et constantes dans le temps. C'est donc un gage de durabilité essentiel pour les maîtrises d'ouvrage. Par ailleurs, cela permet d'alléger de façon conséquente les essais réalisés à la réception des chantiers. Autre avantage concernant cette marque de qualité : c'est le CSTB qui maîtrise l'ensemble du processus de certification de A à Z, de la conception du référentiel, en passant par les aspects de gestion, les audits et les essais. Les fabricants ont donc un seul point d'entrée et donc un seul interlocuteur, le CSTB, ce qui simplifie les aspects logistiques et communicationnels. Des nouveautés à venir pour la QB09 ? Le CSTB travaille avec les professionnels de la filière pour mettre en place une évolution de la marque QB09 pour certains produits passés dans le domaine traditionnel - qui ne peuvent donc plus faire l'objet d'instruction d'Avis Techniques -, à savoir les systèmes d'assainissement en PRV gravitaires. Cette application verra le jour début 2023. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Canalisations eaux vannes-eaux usées et interfaces avec la VRD

Les difficultés permanentes d'écoulement d'un réseau extérieur finissent par provoquer une obstruction complète du système d'évacuation avec débordement dans les parties habitables. De nombreuses causes peuvent occasionner ces difficultés d'écoulement : Les défauts de pente et les ovalisations de conduite sont les problèmes les plus fréquents. Les défauts de pente provoquent une réduction de la vitesse d'écoulement avec parfois des stagnations et une sédimentation des effluents. Les ovalisations provoquent une réduction de la section de passage dans les tuyaux et leur fissuration, voire leur rupture ; Les connections entre conduites tout comme le fond des regards peuvent présenter des défauts de profilage hydraulique ; La classe de résistance des tuyaux est souvent mal adaptée à la situation des ouvrages ; Le dimensionnement des conduites n'est pas toujours adapté aux besoins ; Les réseaux sont parfois difficiles voire impossibles à entretenir (nombre insuffisant de dispositifs visitables, absence d'un plan de réseau). Le NF DTU 60.11 traite des installations de plomberie sanitaire et d'eaux pluviales, des collecteurs enterrés et donne les directives de dimensionnement des réseaux : Le DTU fixe une pente minimale de 1cm/m pour les collecteurs enterrés d'eaux usées ; Le diamètre des conduites enterrées ne sera jamais inférieur à 100 mm ; Prévoir des regards de visite en nombre suffisant, à savoir aménager un regard de visite à chaque changement de direction et en cas de grande longueur (longueur supérieure à 30 m environ) ; Soigner le profilage hydraulique des ouvrages. Il est préférable par exemple d'utiliser 2 coudes à 45° séparés par un bout droit au lieu d'un coude à 90°. Le regroupement des branches de réseau doit être réalisé de préférence dans des regards avec des Y. Les connexions en T sont à proscrire ; Le remblaiement des tranchées reste un point délicat, souvent réalisé à l'économie dans les parties privatives. Il est fortement conseillé de réaliser un lit de sable et un remblaiement en sable au moins jusqu'à mi-hauteur du tuyau environ pour les tuyaux rigides (fonte, grès, béton…) et jusqu'au haut du tuyau pour les tuyaux flexibles (PVC, PE…), afin de pouvoir procurer une bonne assise aux reins de la canalisation. Pour en savoir plus : Fiches pathologie bâtiment - Fondations et infrastructures - Pathologies des canalisations eaux vannes – eaux usées et interfaces avec la VRD Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Un géoradar pour détecter les réseaux enterrés

Une entreprise de canalisation se dote d'un géoradar pour localiser les réseaux enterrés avant d'engager les travaux. La solution met ses salariés à l'abri de tout risque électrique et améliore la productivité du chantier. Impact en prévention L'utilisation du géoradar est une solution de prévention très efficace. Un an après l'acquisition du matériel, l'entreprise n'a enregistré aucun sinistre sur ses chantiers de canalisation. En évitant l'accrochage des réseaux présents en sous-sol, le géoradar réduit significativement l'exposition des salariés au risque électrique et au risque d'incendie. Obtenir une image précise du sous-sol grâce au radar géologique Une entreprise spécialisée dans la pose de canalisations cherche à améliorer la préparation de ses chantiers. Elle investit alors dans un géoradar. En amont des travaux, le géomètre de l'entreprise réalise une cartographie très précise des différents réseaux présents dans le sous-sol (canalisations, réseaux câbles, conduites). Les plans 3D permettent ensuite au chef d'équipe d'adapter ses tracés et de prévenir tout risque d'accrochage avec l'existant. Au bout d'un an d'utilisation du géoradar, l'entreprise ne compte aucun sinistre. La solution se révèle donc très efficace en termes de prévention, en évitant d'exposer les salariés aux risques liés aux endommagements des ouvrages (incendie, risque électrique). Elle permet aussi d'accélérer le démarrage du chantier et sa productivité, grâce à une réduction significative de la fréquence et de la durée des arrêts. Lire la suite : Un géoradar pour détecter les réseaux enterrés - Prévention BTP (preventionbtp.fr) Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Anne-Sophie Douard - La parole aux professionnels

Anne-Sophie DouardLa parole aux professionnels Anne-Sophie Douard, responsable pôle gestion des opérateurs et contrôle, direction du Cycle de l'Eau, Nantes Métropole. Quel est votre rôle et celui de la direction du Cycle de l'Eau de Nantes Métropole ? Je suis responsable du pôle gestion des opérateurs et contrôle, pôle en charge à la fois du suivi et du pilotage des exploitants publics et privés d'eau potable, d'eau usée et d'eau pluviale, et du contrôle des raccordements au réseau assainissement des usagers particuliers aux industriels. Ce pôle fait partie de la direction du Cycle de l'Eau de Nantes Métropole, autorité organisatrice de la politique publique de l'eau. Celle-ci intervient dans quatre grands secteurs d'activité : l'eau potable, l'eau usée, l'eau pluviale et les milieux aquatiques. Sa mission est notamment de déterminer les grands schémas directeurs qui concernent les futurs besoins en termes d'infrastructures à rénover, mais aussi à construire pour les nouveaux usagers. Dans le même temps, elle est chargée de la maîtrise d'ouvrage de ces gros travaux. Elle est aussi garante de la gestion patrimoniale et de l'exploitation de ces réseaux et ouvrages qu'elle confie à des exploitants : Veolia (eau potable) et Suez (assainissement) pour le côté privé et la Régie de Nantes Métropole (direction des opérateurs publics de l'eau et de l'assainissement - DOPEA) côté public. La direction du Cycle de l'eau s'appuie sur sept pôles de proximité qui assurent également une activité d'autorité organisatrice assainissement dans les territoires, une organisation spécifique à Nantes Métropole. En 2019, le sud-ouest de la métropole a connu, pendant quelques mois, des apparitions de phénomène d'eau colorée. Ce problème est-il nouveau sur le réseau d'adduction d'eau potable ? Tous les propriétaires de réseaux et exploitants d'eau potable connaissent, à un moment donné, ce phénomène qui touche principalement les réseaux métalliques non revêtus. Peu fréquent, celui-ci provient d'une modification brutale du régime hydraulique, comme l'activation d'un poteau incendie, une casse sur le réseau ou une remise en eau après travaux. La répétition de ce phénomène d'eau colorée sur une période courte est le premier élément qui nous a alertés. Puis différents secteurs ont été confrontés à la même problématique. Cela a d'abord touché la partie Sud-Loire du territoire, puis, rapidement, la partie Nord-Loire, alors que ces deux zones sont alimentées par des eaux brutes différentes – eaux souterraines pour le sud, eaux de Loire pour le nord – traitées par deux usines différentes, puis distribuées par des réseaux différents. De plus, l'apparition de ces eaux colorées s'est produite sur des réseaux métalliques, mais aussi sur des réseaux plastiques sans que l'on puisse y associer une origine hydraulique. Connaître l'origine de ce phénomène est bien sûr devenu une priorité, aussi bien pour la direction du Cycle de l'eau que pour les exploitants. Ces derniers ont mené de nombreuses investigations. Ils ont effectué des manœuvres sur le réseau, des modélisations, des analyses de l'eau et des études métallographiques. Ils ont aussi contacté les usagers pour effectuer des prélèvements d'eau à leur domicile lorsque le phénomène était en cours, ce qui a permis de leur fournir les résultats sur la potabilité et l'ensemble des informations dont nous disposions à l'époque sur l'origine de cette coloration. En parallèle, la direction du Cycle de l'Eau s'est rapprochée d'autres collectivités qui avaient pu connaître ces recrudescences d'eau colorée pour essayer de trouver des similitudes entre les deux situations. Comment le CSTB vous a-t-il permis de faire disparaître ce phénomène ? À partir des nombreuses données que nous avions rassemblées, nous avons émis quelques hypothèses qu'il était nécessaire de confirmer. C'est pourquoi nous avons contacté le CSTB. Il nous paraissait intéressant d'avoir un regard extérieur critique afin de ne pas passer à côté d'une piste potentielle. Les experts du CSTB ont pu faire une synthèse de toutes les publications scientifiques qui existaient sur le sujet et réaliser une méthode statistique pour valider nos hypothèses. Il s'est avéré que les origines du problème étaient différentes entre le nord et le sud, malgré leur période d'apparition identique. Les deux usines étaient en travaux en même temps. Même si elles continuaient à produire de l'eau potable, les paramètres de celle-ci étaient légèrement modifiés à cause des travaux. Cela a entraîné une perturbation du biofilm à l'intérieur de nos réseaux et ainsi entraîné une mobilisation des dépôts à l'origine de la coloration. Nous avons alors mené des travaux en urgence sur les conduites métalliques non revêtues. Et quand les travaux n'étaient pas possibles dans l'immédiat, nous avons installé des systèmes de purge qui ont permis aux usagers de retrouver une eau sans coloration. Veolia, la Régie de Nantes Métropole (services usine et réseaux) et la direction du Cycle de l'Eau (pôles gestion patrimoniale, travaux et gestion des opérateurs) ont bouleversé leurs programmations et leurs plannings pour s'investir entièrement dans la résolution de ce problème. Au-delà du désagrément rencontré par les usagers, ce projet de recherche a été un beau travail collectif. Les conclusions de ce projet de recherche ont-elles été exploitées par Nantes Métropole pour anticiper l'apparition de ces phénomènes ? Nous avons en effet instauré une veille de certains paramètres des deux usines, bien au-delà de l'analyse de la potabilité de l'eau, qui n'est pas, dans ce cas, un indicateur pertinent. Grâce à l'expertise du CSTB, nous avons pu bien confirmer ce qu'il s'est passé et donc mettre en place cette vigilance sur certains paramètres de l'eau en sortie d'usine. Nous avons également ajusté notre programmation : le renouvellement des réseaux métalliques non revêtus, et surtout de leurs extrémités, est devenu prioritaire. Aujourd'hui, nous sommes revenus à une fréquence classique d'apparition d'eau colorée, habituelle avec les conduites métalliques non revêtues. Nous ne pouvons pas nous en contenter, notre objectif étant d'offrir un service toujours plus satisfaisant à nos usagers. Le travail d'amélioration est continu et nous menons en permanence des actions correctrices. En termes de communication, l'arbre des causes présenté par le CSTB nous permet de mieux expliquer aux usagers ce phénomène d'apparition d'eau colorée. Celui-ci a été traduit pour les exploitants afin qu'ils soient, eux aussi, en capacité de leur fournir des informations claires et précises. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Jean-Louis Clervil - La parole aux professionnels

Jean-Louis ClervilLa parole aux professionnels L'apport du CSTB a été majeur s'agissant de son expertise laboratoire et de son accompagnement de ce type d'expérimentations qui sont assez spécifiques. Jean-Louis Clervil, direction de l'Ingénierie et du Patrimoine, Eau de Paris Pouvez-vous vous présenter et nous présenter Eau de Paris Eau de Paris est une entité de 80 personnes qui s'occupe de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'œuvre sur l'ensemble du patrimoine lié à l'eau de Paris. C'est une régie autonome financièrement pour assurer les missions régaliennes du service de l'eau : protéger, capter, traiter, stocker, distribuer et suivre. L'avantage d'Eau de Paris est de disposer d'un patrimoine à la fois historique qui date de la fin du 19ème siècle, mais utilisant des technologies modernes de captation, de transport et de traitement. Nous stockons l'eau dans cinq réservoirs principaux à Paris, pour distribuer l'eau potable à l'ensemble des Parisiens, soit trois millions d'usagers au quotidien. Nous suivons évidemment la qualité de l'eau en permanence, puisqu'elle est contrôlée à dix reprises - par Eau de Paris mais aussi l'ARS - tout au long de son parcours avant d'arriver dans le robinet du consommateur. Nous avons donc un outil formidable pour Paris, qui est particulièrement bien géré dans la cadre de la régie. Pour quelles raisons eau de paris s'intéresse à la réhabilitation par chemisage pour l'application Eau Potable ? La réhabilitation est une option que nous avons toujours envisagée, notamment pour des raisons environnementales. Mais cette technique n'est pas appropriée à toutes les situations et pose un certain nombre de questions qui ne sont pas toujours résolues, ce qui fait que dans de nombreux cas, nous préférons faire du remplacement. Les critères qui peuvent faire pencher la balance vers la réhabilitation par rapport à des travaux de remplacement classiques sont bien connus. Il s'agit de ceux présentés par les techniques « sans tranchées » : empreintes environnementale et socioéconomique plus faibles et coût plus compétitif sur la base d'une durée de vie que l'on peut estimer à 50 ans. Malgré un réseau parisien de 2 500 km qui n'est pas en terre mais à 90 % visitables, nous nous sommes tout de même intéressés à la réhabilitation. Mais il nous fallait lever quelques zones d'ombres concernant les techniques de réhabilitation, notamment sur la durée de vie des rénovations car certaines techniques ne sont pas garanties, comme la projection de résine. Mais aussi s'agissant des connexions en bout de tronçons qui sont assez complexes à réaliser, ou encore des difficultés de mise en œuvre, ou de maintenance à postériori sur ces réseaux. Le chemisage est une technique qui semble donc intéressante pour des conduites moyennement oxydées, qui ont été systématiquement réparées par le passé au niveau des joints de rapport extérieurs. En effet, le réseau parisien est essentiellement constitué de futs en fonte grise à Paris et qui ont une durée de vie très supérieures à 50 ans, puisque nous venons de qualifier une durée de vie de quasiment 240 ans. En revanche, la fiabilité des joints mécaniques qui sont soumis à des contraintes liées à la vie de la conduite et leurs durées de vie - bien moindres que celles de la conduite - étaient à expérimenter. On peut donc s'interroger sur la pertinence d'une réhabilitation par l'intérieur avec des résines, avec la spécificité de la mettre en place dans des canalisations situées dans des galeries techniques, et non en terre. L'autre sujet concerne évidemment l'attestation de conformité sanitaire (ACS) de la résine, car très peu de résines ont l'ACS. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce type de produits dans des conduites situées dans des galeries d'eau et des égouts, pose un certain nombre de problèmes qui n'ont pas forcément encore été résolus par la filière afin de répondre à toutes les sollicitations nécessaires pour la déployer à Paris. Mais nous avons tout de même voulu mettre en œuvre ce chantier expérimental pour essayer de voir quels étaient les coûts induits, les plannings associés et surtout, la tenue de ce type de produit à l'intérieur d'une canalisation qui a plus de 150 ans. Quel était l'enjeu de réaliser un chantier expérimental à Paris ? L'enjeu était d'essayer de garantir l'étanchéité des tuyaux par l'intérieur, notamment en mesurant l'élasticité de la résine au niveau des joints, car ce sont eux qui évoluent, et non la conduite. Il fallait donc voir si un décollement se prononçait au niveau des pontages, si les effet de pontage ne créaient pas de fissures, mais aussi vérifier la tenue de la résine après projection en une ou plusieurs couches, pour voir s'il y avait des problèmes de cloquage, de tenue. Et enfin, vérifier comment l'intérieur des branchements était traité par la projection de résine, si cela ne créait pas de lutages de branchements qui empêcheraient l'eau de parvenir jusqu'aux abonnés. C'est donc particulièrement la technologie des joints qui nous intéressait, puisque la majorité des fuites du réseau parisien sont localisées à ce niveau, les fuites en section courante de fut n'existent quasiment pas à Paris. Pouvez-vous nous parler de l'apport du CSTB dans le suivi de ce chantier ? L'apport du CSTB a été majeur s'agissant de son expertise laboratoire et de son accompagnement de ce type d'expérimentations qui sont assez spécifiques. Et notamment, concernant la lecture des échantillons prélevés, le niveau de tests et la rigueur de ces niveaux de test s'agissant des prélèvements effectués sur le terrain, qui garantissent le résultat que doit apporter l'examen des échantillons. En effet, c'est un chantier qu'on ne pouvait pas mener seuls en tant que non-sachants. Nous sommes des sachants du réseau parisien en matière de production, distribution et technicité. En revanche, pour tout ce qui concerne les produits nouveaux et d'apports, nous sommes plutôt un laboratoire à ciel ouvert pour toutes les expérimentations possibles qui concourraient à l'amélioration du service d'eau. Avoir l'œil de spécialiste du CSTB était donc essentiel pour Eau de Paris, car nous ne possédons pas sa technicité de haut niveau en matière d'expertise laboratoire, qui a permis à Eau de Paris d'être certaine de ne pas de tromper. Des travaux de R&D doivent-ils être engagés pour améliorer et sécuriser ce type d'opérations ? En matière de réhabilitation, Eau de Paris ne constitue pas un marché porteur qui permettrait de favoriser le développement de la R&D. Les entreprises sont assez frileuses pour développer de nouvelles techniques et technologies pour un marché tout de même assez contraint et limité au domaine parisien, notamment s'agissant des méthodologies de mise en œuvre dans les égouts, environnement assez particulier. Le caractère très spécifique de notre réseau nous met quelque peu en défaut par rapport au développement de la R&D sur ce type de produits. Nous souhaitons poursuivre l'exploration de ce sujet, mais plutôt concernant d'autres techniques de réhabilitation que la résine, comme les chaussettes ou la polymérisation de produits non-pas pulsés sur les parois de canalisations, mais directement ajoutés dans celles-ci. Mais la question du financement se pose : comment qualifie-t-on ces sujets, comment les introduit-on dans les marchés ? Eau de Paris doit contribuer à faire développer des techniques auprès des entreprises pour satisfaire le réseau parisien, mais sans être propriétaire des droits de R&D. Ce n'est pas notre domaine de compétence, mais nous avons des pistes exploratoires sur ces sujets, car le coût du renouvellement à l'identique est très élevé : coûts des matières, nécessité d'analyser les cycles de vie des matériaux posés et de garantir leur réaffectation dans la chaîne de traitement de déchets. Nous avons besoin d'avoir des certitudes sur l'utilisation de ces techniques et la R&D aidera à développer les produits susceptibles d'être posés dans le réseau parisien interne. Comment Eau de Paris voit la certification des produits de canalisation ? Peut-elle lui apporter des bénéfices ? Les normes européennes nous protégeant encore concernant les critères techniques qui pourraient provenir de contrées qui ne respectent pas les conditions techniques normatives de l'Europe, nous nous positionnons plutôt sur des objectifs de performances à atteindre par l'équipement que l'on va poser, de durabilité de cet équipement et surtout, de maintenabilité. Nous souhaitons sortir du cercle vicieux de l'obsolescence programmée des produits que l'on nous propose. En effet, beaucoup d'équipement que l'on a posé à moindre coût et rapidement dans les années 80-90, doivent aujourd'hui être totalement repris. Ce que l'on souhaite mettre en place est une politique du long terme comme l'ont construite les ingénieurs des ponts et chaussées qui ont œuvré à la construction de ce réseau, à savoir construire pour toujours et utiliser des techniques de maintenance appropriées à ces réseaux qui sont faits pour durer. Vous intéressez donc aux produits certifiés ? Bien entendu, mais je pense que nous avons encore du travail pour mener une analyse normative et de la certification et la Direction de l'Ingénierie et du Patrimoine (DIP) a pour projet d'ici à 2026, de procéder au référencement de la classification des produits certifiés qui peuvent être utilisés sur les réseaux d'Eau de Paris. Nous avons un peu de retard sur ces sujets, car nous sommes un peu « enfermés » dans notre enceinte parisienne avec nos habitudes de travail sur la fonte, qui constitue 80 % de notre réseau. Mais on ne peut pas fermer la porte aux produits certifiés qui pourraient constituer une réelle valeur ajoutée. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Jean-Claude Marquant - La parole aux professionnels

La parole aux professionnels Jean-Claude Marquant, directeur projet eaux urbaines, Société Egis La NF390 apporte une garantie sur l'application du produit, indispensable pour le chemisage continu. L'utilisation de produits certifiée répond à l'obligation d'utilisation de la charte qualité des réseaux d'assainissement. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 340 jours

Méthanisation des eaux usées : l'énergie renouvelable de demain ?

Photo : Adobe StockLa technique de méthanisation par fermentation des eaux usées pourrait constituer une petite révolution. Le gaz créé via ce processus pourrait en effet être réinjecté dans les réseaux de distribution d'énergie, comme c'est le cas pour l'alimentation des bus de la ville de Strasbourg. Plusieurs Avis Techniques dédiés ont été délivrés par le CSTB. La méthanisation est une technique fondée sur la dégradation de matière organique par des micro-organismes, en conditions contrôlées et en l'absence d'oxygène. La méthanisation des boues urbaines et des eaux usées issues des réseaux de canalisations génère du biogaz, mélange gazeux saturé en eau à la sortie du digesteur et composé de 50 % à 70 % de méthane et 20 % à 50 % de gaz carbonique, et de quelques traces d'autres gaz. Cette énergie renouvelable peut être utilisée sous forme de combustible pour produire de l'électricité, de la chaleur ou du carburant, ou être injectée dans le réseau de gaz naturel après épuration. « Plusieurs Avis Techniques dédiés ont été délivrés par le CSTB. Ainsi, le dispositif VERINOX permet la réalisation d'ouvrages allant jusqu'à 10 000 m3. PRIM, un classement des dispositifs d'ANC Les dispositifs préfabriqués d'épuration des eaux usées (pour des maisons jusqu'à 20 pièces principales) sont soumis à une procédure d'agrément ministériel compte tenu des enjeux sanitaires et environnementaux induits par une installation d'assainissement non collectif (ANC) composés de ces produits. Cependant, les différents retours de terrain et études in situ mettent en évidence une sinistralité importante tant sur le fonctionnement que sur la stabilité et la durabilité des ouvrages. Pour réduire cette sinistralité, les cinq gammes de dispositifs disposant d'un Avis Technique ou d'un DTA sont classés sur la liste verte de l'Agence Qualité Construction (AQC) et relèvent donc de techniques dites maîtrisées, techniques courantes reconnues par les assureurs. En complément, pour éclairer davantage les maîtres d'ouvrage et les constructeurs, PRIM, un classement des dispositifs, a été conçu par le CSTB et construit avec des collectivités. Il permet d'identifier instantanément le niveau d'un dispositif en matière de pérennité et de robustesse (PR), mais aussi l'intensité technique (I) des règles de mise en œuvre fournies par le fabricant. Enfin, un dernier critère permet de tenir compte des enjeux du milieu (M), pour s'assurer que le dispositif est compatible avec une zone dite « non sensible », avec une zone sensible, en climat tempéré, chaud tropical ou équatorial, froid, voire avec une zone inondable. Le classement PRIM sera associé à terme à la certification QB09 pour les dispositifs relevant de ce référentiel, afin d'être directement repéré sur les produits certifiés. Il permettra d'identifier les installations d'ANC en fonction du niveau de maîtrise de la technique : niveau 2 : technique maîtrisée (faisant l'objet de DTU, d'ATec ou de DTA) ; niveau 1 : intermédiaire (faisant l'objet d'un guide professionnel collectif) ; niveau 0 : niveau de base, réglementaire (faisant l'objet d'un guide rédigé par le fabricant). Impact hydraulique des toitures végétalisées sur les réseaux d'assainissement Le GS 17 « épuration », en relation avec le GS 5.2 relatif à l'étanchéité des toitures-terrasses, a établi des critères pour évaluer l'impact des toitures végétalisées sur les réseaux d'assainissement. Ces critères permettent d'évaluer le fonctionnement des ouvrages et, ainsi, de prendre en compte les services écosystémiques offerts par la gestion à la source des eaux pluviales. Une demande d'Avis Technique est en cours d'instruction sur le sujet, ce qui permettra aux maîtres d'ouvrage d'avoir des informations objectives, dispositif par dispositif, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Parution du fascicule documentaire FD P16-009 « Gestion décentralisée de la pollution des eaux pluviales en milieu urbain » Des travaux sur les techniques de dépollution des eaux pluviales sont menés depuis cinq ans et ont débouché sur la rédaction d'un fascicule documentaire. Par manque de maturité du domaine, il n'a pas été possible d'aboutir à une norme décrivant les modalités de construction et de choix des produits associés. Le fascicule permet toutefois de communiquer une information générale sur les techniques de dépollution, d'harmoniser le vocabulaire et de présenter les différents processus d'évaluation, que ce soit à l'échelle du produit ou de l'ouvrage. Les travaux de R&D du CSTB ont permis au GS 17 de compléter ce fascicule par une méthodologie d'évaluation des techniques de dépollution des eaux pluviales. Les Avis Techniques sur les dispositifs concernés constituent donc une source d'information complète sur leur conception et leur mise en œuvre, notamment en l'absence de norme produit et de règle de construction, et sont mentionnés par les fascicules 70.1 et 70.2 comme preuve de l'aptitude à l'usage. Tous ces travaux devraient permettre une meilleure lecture par les collectivités des solutions techniques innovantes qui émergent dans le domaine. Solutions & Performances - Numéro 8 : « Eau » Le numéro 8 de Solutions & Performances est consacré aux réseaux d'eau, systèmes et canalisations qui véhiculent la précieuse ressource. PDF 2.81 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 359 jours

Le CSTB crée une nouvelle Direction dédiée à l'Eau, confiée à Maxime Roger

L'eau, à l'échelle du bâtiment et de la ville, est un sujet qui croise de nombreux enjeux. Pour répondre à l'ensemble des thématiques associées, en partant des besoins des acteurs, depuis les fabricants et prescripteurs, jusqu'aux usagers, le CSTB crée une direction dédiée : la Direction de l'Eau. Cette nouvelle Direction regroupe des activités transverses : Recherche & Développement, essais, évaluation et certification. Elle réunit pour cela des équipes spécialistes de la question, issues des anciennes directions Climatologie Aérodynamique Pollution Épuration (CAPE) et Hydraulique et Équipements Sanitaires (HES), dans un objectif de synergies et de transversalité, pour adresser les nouveaux enjeux de la gestion durable de l'eau. Maxime Roger en est nommé Directeur opérationnel, par Etienne Crépon, Président du CSTB. En savoir plus : Communiqué de presse juin 2022
Il y a 3 ans et 15 jours

« La couverture, interface clé entre les éléments extérieurs et le bâtiment », au sommaire de Solutions & Performances N°7

Le nouveau numéro de Solutions & Performances, la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. La lettre Solutions & Performances donne une place centrale aux acteurs, clients et partenaires du CSTB - industriels, maîtres d'ouvrage, maîtres d'œuvre, entreprises et artisans témoignent - car ce sont eux qui donnent les clés en matière d'innovation en lien avec leurs besoins et les attentes du marché. Ainsi, dans la rubrique La parole aux professionnels, un représentant des industriels du secteur et un dirigeant d'entreprise nous parlent des bénéfices de la certification pour leur activité. En Une, la rubrique Tendances s'intéresse notamment à l'émergence de nouvelles applications pour certains matériaux de couverture, comme l'aluminium et l'acier. Elle évoque également le déve¬loppement des écrans de sous-toiture, toujours plus performants, et les innovations des fabricants qui permettent de nouvelles fonctionnalités de la couverture, en lien avec les exigences de la RE2020. Les Actualités réglementaires reviennent sur la méthode simplifiée pour la détermination de l'action du vent selon l'Eurocode 1 P1-4 sur couvertures en bacs métalliques autoportants à joints sertis ou à emboîtement et sur la révision du NF DTU 40.24 relatif aux couvertures en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal. La rubrique Pathologies se focalise sur les différentes causes d'infiltration sur les couvertures réalisées avec des plaques nervurées issues de tôles d'acier galvanisé. Grâce à Parole d'expert, vous saurez tout sur les certifications « Couvertures » délivrées par le CSTB : QB17 (ardoises en fibres-ciment), QB25 (écrans de sous toiture), QB35 (closoirs ventilés et NF249 (plaques ondulées en fibres-ciment). À découvrir également l'animation pédagogique Marquage & Certificats qui donne les clés de la certification dédiée aux procédés et produits de couvertures. La rubrique Innovations présente enfin les dernières tendances du marché, qui concernent notamment les défis engendrés par l'augmentation de la taille des modules photovoltaïques et le développement de nouveaux matériaux pour les couvertures métalliques à joint debout. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

La couverture, interface clé entre les éléments extérieurs et le bâtiment

Photo : ShutterStockLa couverture est la partie visible de la toiture qui recouvre la charpente et l'isolation du toit. Elle protège le bâtiment et ses occupants contre les agressions climatiques : la pluie, le soleil, la chaleur, la neige et le vent. Afin de remplir cette fonction, elle doit présenter des caractéristiques telles que l'imperméabilité et la résistance au poids et aux chocs. Pour s'assurer de l'efficacité du système, le choix d'éléments de couverture de qualité est essentiel. Il doit être déterminé en fonction des performances attendues des produits dans la durée, au regard du climat, des règles d'urbanisme et, idéalement, de l'utilisation des ressources locales. Les couvertures en tuiles sont les plus répandues dans l'Hexagone, devant celles en ardoises et les éléments en zinc, mais les bacs acier, les plaques en fibres-ciment ou, dans une moindre mesure, les bardeaux bitumés sont également utilisés pour certains types de bâtiments, industriels et agricoles notamment. Dans un contexte de fluctuations importantes des prix et de raréfaction de certains gisements comme ceux de zinc, on assiste à l'émergence de nouvelles applications pour certains matériaux de couverture - l'aluminium et l'acier notamment. La RE2020, nouvelle règlementation environnementale entrée en vigueur le 1er janvier 2022, met à ce titre l'accent sur la nécessaire optimisation de l'utilisation des matériaux et procédés, ainsi que sur leur durabilité, leur potentiel de circularité et de réemploi - facilité de réparation et de remplacement -, attributs décisifs pour réduire l'empreinte carbone de la couverture sur l'ensemble de son cycle de vie. La RE2020 a également stimulé l'innovation portée par les industriels du secteur. Ceux-ci proposent aujourd'hui des solutions améliorant significativement les performances énergétiques et thermiques des bâtiments, tout en procurant à leurs usagers davantage de confort, en hiver comme en été. Le sarking, par exemple, technique d'isolation de la toiture par l'extérieur, protège ainsi les bâtiments du froid en hiver et permet de limiter les apports de chaleur en été, sans occasionner de perte d'espace dans les combles, devenus de vraies pièces de vie dans de nombreux foyers. On observe également le développement et la démocratisation des écrans de sous-toiture, toujours plus performants, qui bien que non obligatoires dans les DTU, sont très fortement recommandés, car ils permettent de protéger les combles contre les fines particules : poussières, pollens et surtout neige poudreuse. Ils sont d'ailleurs systématiquement proposés par les tenants d'Avis Techniques de procédés de tuiles de terre cuite à pente abaissée, tendance forte portée par le marché et les architectes. Les innovations des fabricants concernent par ailleurs de nouvelles fonctionnalités de la couverture, qui répondent elles aussi aux exigences de la RE2020. Ainsi, la production d'énergie renouvelable au moyen de panneaux photovoltaïques intégrés à la couverture ou surimposés peut couvrir tout ou partie des besoins énergétiques de fonctionnement d'un bâtiment et de ses usagers, mais génère de nouveaux défis de conservation du niveau d'étanchéité de la couverture dans le temps. Dans cette optique, on constate une tendance forte du marché en faveur de la pose de modules photovoltaïques de plus grande dimension. Ces innovations supposent de nouvelles modalités de mise en œuvre, qui doivent être compatibles avec la sécurisation des chantiers de couverture, pour lesquels des guides de sécurité et de prévention sont disponibles. Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

Couverture - Actualités réglementaires

Photo : CSTBMéthode simplifiée pour la détermination de l'action du vent selon l'Eurocode 1 P1-4 sur couvertures en bacs métalliques autoportants à joints sertis ou à emboîtement Édité en septembre 2019 et révisé en octobre 2021, le cahier 3 804_V2 du CSTB présente une méthode simplifiée, adaptée à la couverture, pour la détermination de l'action du vent selon la partie I-4 de l'Eurocode 1, qui donne les bases pour l'évaluation de l'action du vent sur les structures des bâtiments. Cette méthode de calcul simplifiée est appliquée aux couvertures en bacs métalliques autoportants à joints sertis ou à emboîtement sous Document Technique d'Application (DTA), pour les configurations de toitures les plus courantes, en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer (DROM). Le document donne notamment des tableaux de valeurs précalculées de dépression de vent “Eurocode”, dans le cas de couvertures de bâtiments courants prismatiques à base rectangulaire et à versant plans ou courbes, en fonction des hauteurs de bâtiment, de la zone de couverture et de la catégorie de terrain (rugosité). La famille concernée fait l'objet de nombreux DTA, principalement pour des procédés de bacs aluminium autoportants. Ces procédés peuvent viser des longueurs de bacs et de rampants de couverture jusqu'à 100 m de long sans joint transversal, et des formes de couverture cintrées complexes à un ou plusieurs rayons de giration. Ils sont notamment utilisés sur des projets d'envergure, à fort impact architectural.  » Lien Cahier 3 804_V2 Révision du NF DTU 40.24 relatif aux couvertures en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal La norme NF DTU 40.24, qui donne les spécifications de mise en œuvre des couvertures réalisées à l'aide de tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal, aptes à couvrir tous types de bâtiments à versants plans, en France métropolitaine et climat de plaine, est en cours de révision. La nouvelle version du DTU 40.24 introduit notamment un abaissement des pentes minimales de couverture lorsqu'il est fait usage d'un écran de sous-toiture. Celles-ci pourront ainsi descendre jusqu'à 25 % avec un recouvrement minimal des tuiles adapté à la pente, toujours compris entre 7,5 et 12,5 cm. Il existait auparavant des Avis Techniques (ATec) pour pouvoir viser des pentes plus basses que celles admises par l'ancien DTU 40.24. Ces procédés ayant fait leurs preuves depuis de nombreuses années, la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques (CCFAT) a décidé, en octobre 2019, de sortir du domaine d'application de la procédure d'ATec toute cette famille de procédés. En parallèle des travaux de révision du DTU 40.24, la CCFAT a donc progressivement cessé de recevoir les demandes d'ATec, puis, depuis octobre 2021, annulé tous les ATec existants de cette famille. Le nouveau DTU 40.24 révisé, intégrant les abaissements de pente, est actuellement finalisé et est en cours de mise à l'enquête publique. La sortie du document est prévue en 2023.  » La décision CCFAT Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

Couverture, essais et certifications

Parole d'expert Rencontre avec Marko Zivanovic, gestionnaire de Certification QB et NF, direction Enveloppe du bâtiment, CSTB. Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

Les infiltrations sur toiture en tôle d'acier

Photo : GIE - Socabat Sur une extension de maison individuelle, la toiture présente une pente de 3 %, nettement inférieure aux 7 % requis par les règles de l'art. Elle présente de nombreux recouvrements transversaux entre bacs acier. Cette rubrique concerne les couvertures réalisées avec des plaques nervurées issues de tôles d'acier galvanisé, dites sèches, en l'absence de recouvrement par un isolant et une étanchéité. Les défauts d'étanchéité entre les différents éléments composant la toiture peuvent survenir entre plaques elles-mêmes, entre plaques métalliques et plaques PRV (Polyester Renforcé de Verre), entre partie courante de la toiture et chéneaux, et, enfin, entre partie courante et émergences (pénétration). Les causes d'infiltration sont multiples : une incompatibilité entre différents éléments assemblés, notamment le rythme des ondes ; un défaut d'entretien des chéneaux engorgés par des déchets végétaux, l'accumulation de ceux-ci pouvant entraîner des débordements après obturation des écoulements ; une pente insuffisante des chéneaux favorisant la rétention des écoulements. La stagnation de l'eau peut provoquer la corrosion du métal jusqu'au percement ; un défaut de pose des éléments d'étanchéité au pourtour des pénétrations, lanterneaux. Cela vise également l'étanchéité au droit des fixations de plaques par des vis autotaraudeuses ; un défaut d'étanchéité aux recouvrements de plaques. La conception de la toiture doit prendre en compte les paramètres d'exposition (pluie, neige, vent, ensoleillement) et des solutions techniques ciblées mises en œuvre, notamment : le choix des épaisseurs et des portées des plaques nervurées doit être en relation avec les efforts appliqués sur la couverture ; la présence de closoirs en rives, faîtages... des recouvrements et éventuels compléments éventuels d'étanchéité entre les éléments courants et les raccordements au pourtour des pénétrations ; la réalisation de pentes suffisantes des chéneaux et le nettoyage régulier afin d'éviter la stagnation de l'eau et les risques de corrosion associés ; la mise en œuvre de rondelles d'étanchéité en soignant la qualité de serrage... En savoir plus : Fiches pathologie bâtiment - Fuite de couverture de grands éléments : toiture sèche AQC - Agence Qualité Construction Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

Anne Jeannolin - La parole aux professionnels

La parole aux professionnels Anne Jeannolin, dirigeante, entreprise de couverture Jeannolin, et conseillère professionnelle, UNA CPC CAPEB Quel est votre rôle au sein de la CAPEB ? Je suis vice-présidente de la CAPEB Savoie et conseillère professionnelle pour les couvreurs au sein de l'Union Nationale des Couvreurs Plombiers Chauffagistes de la CAPEB nationale. À ce titre, je participe aux rénovations réglementaires ainsi qu'à différentes missions. Forte de ses 59 300 adhérents, la CAPEB représente 557 000 entreprises artisanales dans le bâtiment, 651 000 salariés et forme 56 000 apprentis. Par ailleurs, je dirige, depuis 1999, une entreprise savoyarde de charpente, couverture et zinguerie avec mon mari. Quelle est votre relation avec le CSTB ? Je suis membre du GS5.1 Produits et procédés de couvertures pour le CSTB, ce qui me permet de donner un avis de « terrain » et de professionnelle sur les Documents Techniques d'Application avant validation. En quoi les certifications QB17, QB25, QB35 et NF249 constituent-elles une valeur ajoutée pour les artisans ? Les certifications sont un gage de qualité et de confiance. Elles attestent de la performance des produits mis en œuvre puisqu'ils répondent, à minima, aux CGM des DTU. En cela, elles facilitent grandement le choix des produits aux artisans et entreprises du bâtiment. On assiste au développement du sarking. Quels sont ses avantages ? Procédé d'isolation que seuls les métiers de la couverture peuvent proposer, le sarking permet d'optimiser les surfaces habitables, tout en évitant les ponts thermiques lors d'une interface avec l'isolation des murs par l'extérieur. Il n'existe malheureusement que très peu de procédés sous Avis Technique et DTA, notamment en climat de montagne. Les modules photovoltaïques de grande dimension sont de plus en plus répandus. Existe-il une différence majeure entre la pose de panneaux intégrés à la couverture et de panneaux surimposés ? Pour nous, couvreurs, il n'y a aucune différence en termes d'étanchéité, car c'est notre cœur de métier. Cependant, les panneaux en surimposés permettent, selon les configurations, de ne pas être soumis aux problèmes de ventilation minimale demandée en intégré, notamment dans les cas où la réfection de la toiture n'est pas prévue dans son intégralité. Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

Innovations – Nouveaux Avis Techniques

Photo : PREFADéveloppement de nouveaux matériaux pour les couvertures métalliques à joint debout Avec la raréfaction de certains minerais et les fluctuations sur les prix des matériaux, des alternatives aux métaux traditionnels ont émergé ces dernières années pour la réalisation de couvertures en feuilles métalliques à joint debout serti, posées sur platelage bois continu (voliges). Ainsi, pour remplacer les matériaux historiques comme le zinc, le cuivre, l'acier inoxydable et le plomb, qui disposent de règles de l'art approuvées et éprouvées, des solutions utilisent de l'acier galvanisé “souple” prélaqué ou de l'aluminium prélaqué. Leur mise en œuvre, si elle est très proche des règles appliquées aux matériaux traditionnels, nécessite quelques précautions liées aux spécificités de ces produits et à leur comportement mécanique et physique. Dans les deux cas, la prise en main par le couvreur et la souplesse du matériau ne sont pas exactement les mêmes, et la résistance au vent du procédé doit être réévaluée. Les soudures sont également plus complexes et techniques sur l'acier prélaqué (décapage, peinture de retouche...) ou l'aluminium (soudure TIG-MIG) que sur le zinc. Ainsi, le traitement des points singuliers nécessite une vigilance accrue et des particularités propres à chaque procédé, avec notamment l'utilisation d'accessoires spécifiques préfabriqués en usine. Enfin, l'acier prélaqué n'est pas résistant par nature à la corrosion sans son revêtement. Un vrai travail sur la souplesse des revêtements prélaqués a ainsi été réalisé pour parvenir à des revêtements capables de résister aux contraintes de pliage très sévères lors du sertissage du joint debout. Toutes les exigences spécifiques à ces produits sont détaillées dans leur Document Technique d'Application. Des surfaces de plus en plus étendues pour le photovoltaïque En matière de photovoltaïque, l'innovation concerne principalement l'augmentation de la taille des modules, qui génère de nouveaux défis pour dimensionner les systèmes de montage. Cette innovation pose donc deux problèmes techniques majeurs. Les reprises de charge sont plus importantes, notamment lorsque les modules sont couverts de neige. Il y a donc un enjeu de dimensionnement des tôles d'acier qui constituent l'élément porteur sous le complexe d'étanchéité servant de support aux modules. Par ailleurs, des modules de grande dimension sont beaucoup plus sensibles aux effets du vent et donc au risque d'arrachement. Ce type d'installation concerne principalement les bâtiments commerciaux et logistiques supérieurs à 1 000 m² qui ont généralement des structures porteuses dimensionnées au plus juste, ne permettant pas de compenser les sollicitations potentielles par des ancrages dans des systèmes massifs. Des systèmes surimposés au-dessus d'une couverture en tuiles ou en ardoises se développent également. Ils nécessitent que les modules photovoltaïques soient fixés sur une ossature, elle-même fixée sur un système qui traverse la couverture pour s'appuyer sur la charpente. L'enjeu est alors que ce système de fixation complexe ne dégrade pas l'étanchéité de la toiture et soit en capacité de résister aux charges de neige et de vent. En savoir plus : DTA Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

Guide sur le réemploi des tuiles de terre cuite

Focus Le secteur du bâtiment est à la fois un important producteur de déchets, un important consommateur de ressources, un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, et un important pourvoyeur d'emplois. Dans ce contexte, un consensus se dégage autour du fait que l'économie circulaire s'imposera progressivement comme alternative durable au modèle économique linéaire dans ce secteur et qu'elle sera créatrice de valeur. En savoir plus : Méthodologie de diagnostic et d'évaluation des performances pour le réemploi des tuiles de terre cuite Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

Les points sensibles à respecter lors de la mise en œuvre

Focus Une toiture a pour fonction de protéger un bâtiment contre les intempéries (en particulier la pluie). Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 15 jours

Céline Ducroquetz - La parole aux professionnels

La parole aux professionnels La FFTB travaille avec le CSTB à la rédaction des textes de mise en œuvre et intervient aussi dans des comités de certification de produits, comme la marque QB35 pour les closoirs de faîtage par exemple. Céline Ducroquetz, responsable développement, FFTB Solutions & Performances - Numéro 7 : « Couverture » Le numéro 7 de Solutions & Performances est consacré à la couverture qui permet d'assurer la protection du bâtiment et de ses occupants contre les agressions climatiques. PDF 2.5 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 16 jours

Doctorants au CSTB, ils présentent leurs thèses en 180 secondes

Afin de valoriser les travaux de recherche de ses doctorants, et d'encourager ces jeunes chercheurs à transmettre leurs connaissances, le CSTB leur a demandé de présenter leurs thèses en 180 secondes. Une démarche qui confirme la pluridisciplinarité des projets au cœur de la recherche du CSTB. Gabriel, Merveil, Nada, Miora et Martin… Tous ont un point commun : ils font partie de la cinquantaine de doctorants et doctorantes qui se forment à la recherche, et par la recherche, au CSTB. Leurs cinq projets attestent ainsi de la diversité des domaines de recherche : économie circulaire, qualité de l'air intérieur, rénovation énergétique du parc, décarbonation du secteur de la construction, sécurité et effet des incendies sur les structures. Les doctorants au CSTB Les travaux des doctorants sont menés dans le cadre de collaborations entre le CSTB et des laboratoires académiques. Après trois ans de recherche, co-encadrés par leur directrice ou directeur de thèse et un chercheur du CSTB, ils aboutissent à la soutenance d'une thèse en lien avec les quatre domaines d'actions stratégiques recherche du CSTB : Bâtiments et Quartiers pour bien vivre ensemble, Bâtiments et villes face au changement climatique, Rénovation, Fiabilisation de l'acte de construire & Innovation, Economie circulaire et ressources pour le bâtiment. La diffusion et la validation de ces travaux s'effectuent notamment par des articles et des communications scientifiques. Intégrés aux équipes de recherche du CSTB, ou hébergés chez ses partenaires, ces chercheurs en herbe contribuent à l'émergence de nouvelles pistes de recherche qui participent à la conception des bâtiments et villes de demain. « Ma thèse en 180 secondes » MIORA ROBSON, 28 ans Université d'Orléans Thèse : Résistance du béton des ancrages chimiques sous sollicitation thermomécanique (3ème année) Le cadre pluridisciplinaire et les équipements de pointe du CSTB sont un réel atout. MERVEIL MUANDA LUTETE, 29 ans Nantes Université Thèse : Évaluation des mesures d'adaptation de l'environnement urbain aux contraintes du réchauffement climatique (2ème année) Proposée par le CSTB, ma thèse a suscité l'intérêt de l'entreprise Ingérop. Dans le cadre de cette thèse CIFRE, dispositif qui encadre une collaboration entre une entreprise publique et un laboratoire de recherche, mes travaux ont pour objectif de faire avancer la recherche en lien direct avec les problématiques de l'entreprise sur les questions d'adaptation au changement climatique dans les projets d'aménagement urbain. MARTIN RIT, 27 ans École des Mines de Saint-Étienne Thèse : Évaluation du potentiel de rénovation énergétique d'un territoire dans le cadre de démarches de massification (1ère année) Dans le domaine du bâtiment et de la rénovation, le CSTB reste l'une des références en France. En termes d'encadrement, il me donne notamment la possibilité de m'enrichir des autres projets liés à la thématique de ma thèse. NADA BENDAHMANE, 26 ans École des Mines de Saint-Étienne Thèse : Développement d'indicateurs de pression sur les ressources minérales et métalliques pour une approche performancielle de l'économie circulaire (3ème année) J'ai effectué un stage au CSTB Grenoble pour réaliser des données environnementales par défaut des produits de construction et équipements du bâtiment afin de préparer la RE2020. Eloignée du domaine de la recherche, les discussions avec les autres doctorants et l'accompagnement de l'équipe Environnement du CSTB pendant ce stage m'ont donné envie de poursuivre dans cette voie. Faire une thèse au CSTB permet d'être rapidement confrontée au terrain et d'être constamment en lien avec les besoins concrets des acteurs. GABRIEL ROSSIGNOL, 25 ans Institut Mines-Telecom de Lille Thèse : Impact de la présence de Libérateurs de formaldéhyde dans la formulation des produits ménagers sur la Qualité de l'Air des environnements intérieurs (2ème année) Ma thèse est co-financée par le CSTB et l'ADEME. Etant plus habitué aux manipulations en laboratoire, mon intégration à la direction Santé Confort du CSTB est très enrichissante sur le plan de la recherche pure, et particulièrement sur la transmission et le partage des résultats.
Il y a 3 ans et 17 jours

Le CSTB accompagne les collectivités et leurs bureaux d'études pour leurs passations de marchés avec un cadre contractuel actualisé et exhaustif

Le CSTB a travaillé - aux côtés des acteurs de la commande publique, de la maîtrise d'ouvrage, de la maîtrise d'œuvre publique et privée et des professionnels - à l'élaboration d'un référentiel clair et exhaustif couvrant les domaines de l'eau et de l'assainissement. Le contenu des fascicules 70-1 et 71 du CCGT, applicables aux marchés publics, a été actualisé et fortement enrichi, avec une écriture poussée de l'état de l'art et une prise en compte des évolutions normatives/réglementaires et techniques : Intégration des évolutions techniques et technologiques et ouverture à l'innovation Intégration de l'économie circulaire Définition de points de contrôle des ouvrages pour une réalisation fonctionnelle et conforme Modèles de CCTP pour une appropriation plus rapide et une identification des points sensibles de vos marché En savoir plus : Consultez le fascicule 70-1 Consultez le fascicule 71 Les fondamentaux de la réglementation Le financement public en matière d'assainissement ou d'adduction d'eau potable impose au titulaire des marchés de s'assurer des performances déclarées des produits. Lorsqu'un produit est utilisé, il doit être conforme à une ou plusieurs normes et cette conformité doit être prouvée. Un produit certifié NF ou QB répond en tout point à ces exigences qui sont vérifiées, en continu, par un organisme tiers sur les lieux de production ou de mise en œuvre. Sans ce marquage, c'est à l'acheteur public de procéder à des contrôles à réception des produits sur chantiers. Les marques de référence dépendent des ouvrages et produits utilisés : Fascicule 70-1 : NF 442, NF 390, QB 09 Fascicule 71 : NF 055 Sans oublier les Avis Techniques pour les procédés non traditionnels Vous n'êtes pas sûrs que vos CCTP soient conformes aux exigences réglementaires ? Vos critères de sélection des produits sont-ils adaptés aux usages ? Avec Bati CCTP Rédigez ou contrôlez vos CCTP en toute simplicité
Il y a 3 ans et 24 jours

La première réunion plénière de la Feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment se tiendra le 13 mai

Le CSTB et Plan Bâtiment Durable ont été missionnés, aux côtés de la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature, pour organiser, piloter et animer la démarche d'élaboration de la Feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment, dont ils co-présideront le Comité de Pilotage. La feuille de route de décarbonation de la chaine de valeur du cycle de vie du bâtiment L'atteinte des objectifs climatiques aux échéances 2030 et 2050 va conduire à une accélération des actions à mener par tous les acteurs, publics comme privés, pour enclencher la décarbonation de notre économie. En particulier, elle entraînera des besoins d'investissement sans précédent. Pour relever ces défis d'une ampleur inédite, l'article 301 de la loi Climat et Résilience adoptée en août 2021, prévoit l'élaboration de feuilles de route de décarbonation pour les secteurs les plus émetteurs (transports, bâtiments, agriculture, etc.), dans la continuité des travaux pionniers déjà réalisés par certains comités stratégiques de filière pour la décarbonation de l'industrie. Un évènement de lancement de la démarche, organisé par le ministère de la Transition écologique et le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance s'est tenu le 18 février dernier, réunissant les principales filières économiques les plus émettrices et les représentants des collectivités territoriales. La feuille de route de la chaîne de valeur du cycle de vie du bâtiment, dont les travaux d'élaboration ont débuté à la fin du mois d'avril, vise la réduction de toutes les émissions de carbone sur le cycle de vie du bâtiment, c'est-à-dire à la fois les émissions induites par la construction de bâtiments neufs (y compris les impacts environnementaux de la fabrication des composants du bâtiment et de leur transport) et celles associées à la gestion et exploitation ou encore à la déconstruction de bâtiments. Cette feuille de route cible également les réductions d'émission permises par la rénovation du parc existant. La démarche d'élaboration de cette chaîne de valeur sera organisée, pilotée et animée par le CSTB et le Plan Bâtiment Durable, aux côtés de la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature, qui co-présideront le Comité de Pilotage de la feuille de route. Les travaux seront organisés selon quatre groupes de travail thématiques qui seront encadrés par des acteurs de la filière, désignés par les co-présidents : GT 1 : Composants des ouvrages GT 2 : Construction neuve GT 3 : Rénovation du parc existant GT 4 : Exploitation et usage du bâtiment dans son environnement Élaborée par les représentants des acteurs économiques de la Construction et co-construite avec les pouvoirs publics, cette feuille de route s'inscrit comme une première étape d'une démarche de longue haleine devant engager l'adaptation de la chaîne de valeur du cycle de vie du bâtiment pour la mettre sur la voie de la neutralité carbone. Elle permettra d'une part d'identifier les leviers à même de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les freins éventuels à surmonter pour les déployer, et d'autre part d'esquisser ce que pourrait être un chemin de décarbonation accompagnés de plans d'actions à mener par chacune des parties pour atteindre les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre de la chaine de valeur aux horizons 2030 et 2050. La feuille de route devra être établie avant le 1er janvier 2023 ; elle contribuera à alimenter l'élaboration de la future Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) ainsi que les dispositifs d'accompagnement de la transition écologique, tels que le plan France 2030. Réunion plénière : La première réunion plénière de la feuille de route de décarbonation du cycle de vie du bâtiment, dont les travaux d'élaboration se dérouleront tout au long de l'année se tiendra le vendredi 13 mai de 15h à 17h30 à Paris-La Défense (Tour Séquoia, Auditorium R2) ainsi qu'en visioconférence. Cette réunion : rappellera l'ambition climatique de la France et un état des lieux des réflexions déjà existantes sur la décarbonation de la chaîne de valeur du bâtiment ; précisera la démarche d'élaboration de la feuille de route de décarbonation du cycle de vie du bâtiment, la gouvernance, le calendrier et les différents groupes de travail qui seront mis en place ; organisera un temps d'échange avec les participants. Tous les acteurs souhaitant s'informer et participer à ces travaux ambitieux pour la décarbonation de notre économie sont invités à s'inscrire à cet évènement avant le mercredi 11 mai. En savoir plus : Inscrivez-vous Le communiqué de presse de l'évènement de lancement de la démarche des feuilles de route de décarbonation des différents secteurs de l'économie Julie Lodewyckx, julie.lodewyckx@developpement-durable.gouv.fr Patrick Morand, patrick.morand@cstb.fr Louis Orta, louis.orta@developpement-durable.gouv.fr
Il y a 3 ans et 24 jours

François Jallot nommé directeur de la Transformation du CSTB

François Jallot, ingénieur de formation, est nommé Directeur de la Transformation du CSTB par Étienne Crépon, Président de l'Établissement public, au service du bâtiment et de la ville de demain. Récemment créée, dans le cadre du projet d'entreprise du CSTB, cette nouvelle Direction coordonne les différents axes de travail dédiés à la transformation des outils et processus de l'Établissement, en lien avec les grands enjeux de la construction. Elle accompagne les équipes dans la conduite de ce changement. Parallèlement, François Jallot se voit également confier des missions connexes, pleinement ouvertes sur l'extérieur, à travers la Recherche et l'accompagnement de l'innovation : il est nommé Directeur du CSTB'Lab, incubateur d'entreprises innovantes, et Président de Bioguess, filiale du CSTB spécialisée dans la surveillance et la détection des polluants de l'air intérieur et la détection des infestations afin de préserver patrimoine et santé. En savoir plus : Communiqué de presse mai 2022
Il y a 3 ans et 29 jours

Pose de fenêtres : une formation qualifiante destinée aux demandeurs d'emploi

Le CSTB a mis en place une formation opérationnelle de technicien poseur de fenêtres à destination des demandeurs d'emploi. Pour la deuxième année consécutive, l'équipe « Formation par le geste » du CSTB propose une formation certifiante de technicien poseur de fenêtres au sein de son établissement à Grenoble. Organisée en partenariat avec les Compagnons du Tour de France d'Echirolles, avec le concours de la Maison de l'Emploi du Pays Voironnais, et financée par Pôle Emploi et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette formation permet d'obtenir le CCP n°1 « Installer et équiper des menuiseries et fermetures extérieures » du Titre Professionnel « Menuisier poseur-installateur » et diverses habilitations (électrique, SST, échafaudage, geste et posture). Depuis le 7 mars, onze demandeurs d'emploi de 20 à 45 ans suivent cette formation axée sur le métier d'une durée de deux mois et demi. Au programme : apports théoriques, formation pratique (lecture de plans, moyens de fixation, mise en œuvre de fenêtres, volets roulants et portes de garage), sensibilisation commerciale et savoir-être, ainsi qu'un stage de trois semaines en entreprise préalable à leur embauche. Au total, neuf entreprises de la région grenobloise participent à cette initiative, dont l'objectif est de faciliter le recrutement de personnel formé dans un secteur en tension et permettre un retour à l'emploi durable. Lors d'un job dating organisé avant le démarrage de la formation, chacune d'entre elles a pu rencontrer et sélectionner ses futurs collaborateurs. Ces derniers disposeront ainsi d'un contrat de travail pour une durée minimale de douze mois à l'issue de leur apprentissage.
Il y a 3 ans et 57 jours

Le CSTB et Orée lancent le guide "Secteur du bâtiment, comment mieux valoriser et déconstruire ?"

L'Association ORÉE et le CSTB publient un guide pratique pour aider les acteurs à optimiser leurs opérations de déconstruction sélective. Le principe de déconstruction sélective, dans une logique d'économie circulaire, repose sur la volonté d'éviter le gaspillage et de gérer de façon optimisée l'allongement de la durée de vie des produits, équipements et matériaux, et de les valoriser au mieux en fin de vie. Pour en assurer le succès, la démarche doit s'appliquer aux étapes successives des chantiers, sur l'ensemble du cycle de vie du bâtiment, et impliquer l'ensemble des intervenants. Afin d'accompagner la filière dans cette voie vertueuse, l'Association ORÉE et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment – CSTB, publient un guide dédié : « Secteur du bâtiment : comment mieux valoriser & déconstruire ? » Il a vocation à partager les bonnes pratiques afin d'accompagner la nécessaire montée en compétence de l'ensemble de la filière. En savoir plus : Communiqué de presse avril 2022 Guide « Secteur du bâtiment, comment mieux valoriser et déconstruire ? »
Il y a 3 ans et 78 jours

8 nouvelles start-up intègrent le CSTB'Lab

Carbon Saver, eCOMEN, GR BIM, Ithaque, Nooco, Qiimcy, Revibat et Ubiplace Le CSTB'Lab, incubateur d'entreprises innovantes, accueille aujourd'hui huit nouvelles jeunes pousses, qui vont pouvoir bénéficier d'un écosystème dédié : accompagnement personnalisé dans le développement et l'optimisation de leurs solutions, accès aux connaissances scientifiques et techniques du CSTB, synergies inter start-up, etc. Les thématiques portées par ces 8 entreprises sont au cœur des enjeux de demain pour le monde de la construction et de l'urbain : industrialisation de la rénovation énergétique, optimisation de l'empreinte carbone, amélioration de la collecte et de l'utilisation des data et gestion patrimoniale. En savoir plus : Communiqué de presse mars 2022
Il y a 3 ans et 84 jours

Interview Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée du CSTB

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis Sylvie Ravalet, directrice générale déléguée du Centre scientifique et technique du bâtiment depuis 2018 et au CSTB depuis 2015. Polytechnicienne, l'essentiel de ma carrière avant le CSTB a été en administration centrale dans des domaines variés, comme l'aide au développement, le budget, l'environnement marin ou encore le logement. Aujourd'hui, au sein du Comex, je pilote la gestion du CSTB et coordonne la réalisation de son projet d'entreprise. Mon travail est donc essentiellement transversal et je suis amenée à travailler avec toutes les directions et tous les métiers au sein de l'entreprise. En tant que directrice générale déléguée, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes au sein de l'entreprise et la progression du CSTB en la matière ? En tant que femme cadre dirigeant, je suis très sensible à la diversité et à l'égalité. Et tout simplement parce qu'au-delà du principe constitutionnel, l'inégalité ne permet pas une gestion des ressources humaines optimale. Elle ne donne pas d'ouverture à la diversité, synonyme de richesse ; elle ne permet pas d'avoir une idée objective des personnes ; surtout – dans aucun monde – elle ne s'explique. Pour moi, l'égalité dans l'entreprise, c'est l'égalité des chances pour des promotions, mobilités, etc. et l'égalité des conditions de travail, dont bien sûr l'égalité salariale. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. À vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Le CSTB a bien sûr un accord sur l'égalité professionnelle, mais surtout a mis en œuvre des actions, à différents niveaux, pour favoriser la mixité et progresser sur l'égalité. L'index égalité professionnelle le démontre, mais aussi les progrès pour la part des femmes dans le recrutement, la diversité des postes occupés par des femmes, etc. Ainsi, la part des femmes managers au sein de l'entreprise se renforce : elle est passée de 28,3% en 2016 à 34,3% en 2021 (même si cette part reste encore en dessous de la part des femmes cadres dans l'entreprise). Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? Parmi les personnalités inspirantes, il y a bien sûr des femmes et des hommes. Pour répondre à votre question, j'évoquerais Christine Lagarde. Christine Lagarde n'est pas seulement la première femme présidente du Comex de Baker McKenzie, première femme ministre de l'Économie en France (et G8), première femme directrice générale du FMI (hors période d'intérim), première femme directrice de la Banque centrale européenne… C'est une femme qui, comme elle le souligne elle-même, s'appuie sur sa position pour faire progresser l'égalité femme-homme. Directrice générale du FMI elle déclarait : "responsabiliser les femmes peut transformer les vies et la société" ! Quoi de plus significatif pour parvenir à cette égalité entre hommes et femmes qu'elle qualifie de « processus révolutionnaire » ?
Il y a 3 ans et 85 jours

Interview Alexandra Lebert, directrice de domaine d'Action Stratégique Recherche

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Alexandra Lebert, directrice de deux domaines d'Action Stratégique Recherche dédiés aux bâtiments et villes face au changement climatique et à l'économie circulaire, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis directrice de domaine d'Action Stratégique Recherche au CSTB, que j'ai intégré en 2007 après un DUT Génie Thermique et Énergie, puis une école d'ingénieur en Énergie et Environnement. Pour l'anecdote, pour mes choix post-bac, j'avais reçu le Prix de la Vocation Féminine qui encourage les lycéennes à suivre des filières à forte majorité masculine. J'ai commencé ma carrière au CSTB en tant qu'ingénieure d'étude et recherche. J'ai ensuite été responsable de l'équipe Environnement avant de rejoindre, début 2021, la direction de la Recherche. Sur quelles missions travaillez-vous dans le cadre de vos fonctions ? Mon rôle est de piloter deux domaines d'actions stratégiques : « Bâtiments et villes face au changement climatique » et « Économie circulaire et ressources pour le bâtiment ». Je coordonne le travail des équipes du CSTB pour faire progresser les connaissances et les réponses que nous pouvons apporter sur ces grands enjeux. En tant que directrice de domaine d'Action Stratégique Recherche, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes au sein de l'entreprise et des actions mises en place pour l'améliorer ? Je considère que nous sommes bien lotis au CSTB, avec des personnes investies côté direction et syndicats, ou au quotidien dans leurs métiers (technique ou encadrement) sur ces sujets d'égalité et de diversité (femmes/hommes, handicap, …). Mais nous baignons dans un monde qui a intégré comme normales ces inégalités, alors c'est avec nous-mêmes qu'il faut être vigilant : beaucoup d'entre nous ne les voient même pas ou n'identifient pas certaines situations comme relevant du sexisme ou comme étant inégales. Pour ma part, en 15 ans au CSTB, j'ai bénéficié deux fois de récupération de rémunération pour cause d'inégalité salariale. Le CSTB mène une politique volontaire et indispensable que nous pourrions encore accentuer pour que le sujet n'en soit plus un pour les générations à venir. Dans l'ensemble, je me considère comme chanceuse : j'évolue dans un milieu bienveillant, avec des collègues et une hiérarchie qui m'accordent leur confiance et qui me permettent de m'engager sur des sujets et des missions qui font sens pour moi. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. A vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Les choses évoluent effectivement dans le bon sens au CSTB, car les femmes représentent près de 42% des effectifs, mais trop d'inégalités subsistent encore dans le monde du travail de manière générale. Pourquoi, en 2022, des inégalités salariales entre hommes et femmes persisteraient-elles encore ? Pourquoi est-il encore compliqué de féminiser ou de masculiniser certains noms de métiers, comme rapporteuse, cheffe, directrice ou assistant, alors qu'il est naturel de dire directeur ou assistante ? Pourquoi confond-on encore universel et masculin quand on s'adresse à des groupes composés de femmes et d'hommes ? Le sexisme n'est pas toujours agressif, mais il est enfermant pour tous et toutes. Certains confondent parfois encore paternalisme, mansplaining, galanterie ou bienveillance. On a souvent tenu à m'expliquer des sujets, comme l'ACV, que je maîtrisais déjà parfaitement… Mais le sexisme est bien un fait collectif, hommes et femmes en sont co-responsables ! Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? Difficile de n'en choisir qu'une seule ! Catherine Destivelle, alpiniste française qui a reçu un Piolet d'Or pour sa carrière, son engagement, son courage et son endurance. Marie Marvingt, car je suis restée bouché bée le jour où j'ai découvert son palmarès sportif. La psychologue et psychanalyste Cynthia Fleury pour son érudition et sa capacité à formuler clairement et sans ambages une pensée construite. Dans un cercle professionnel plus proche, j'ai beaucoup de respect pour Dany Escudié, chercheure au CNRS, spécialiste de thermique et d'énergétique, et présidente du conseil scientifique du CSTB. C'est une femme droite et exigeante qui a cœur de nous faire progresser collectivement.
Il y a 3 ans et 86 jours

Interview Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements au CSTB depuis mars 2018. Je travaille principalement sur les revêtements de sols en PVC, mais je m'occupe également de la certification des revêtements linoléum et stratifiés. Avant d'intégrer l'entreprise, j'ai suivi un Master professionnel en Sciences et Chimie des Matériaux. Sur quels types d'essais travaillez-vous dans le cadre de vos activités de certification ? Les produits sur lesquels je travaille sont principalement issus de la plasturgie. Nous réalisons des essais dimensionnels (épaisseurs, dimensions des dalles et lames, …), des essais de résistance (comportement à la chaleur, à l'eau, …), ainsi que des essais performanciels (simulation d'une chaise à roulettes ou d'un pied de meuble sur un revêtement de sol, abrasion, …). En tant que gestionnaire de certifications, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes et les actions mises en place pour l'améliorer au sein de l'entreprise ? À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le CSTB a organisé un ciné-débat autour de vidéos sur le thème de l'égalité femmes/hommes. J'ai trouvé cette initiative très positive : elle a permis aux collaboratrices de bénéficier d'un temps d'information spécifique et d'échanger autour de problématiques communes à toutes. En entreprise, les différentes campagnes en faveur de l'égalité salariale font partie des fondamentaux. Mais, selon moi, il faut maintenant s'attaquer à la partie immergée de l'iceberg. Certaines situations que nous rencontrons au quotidien font encore partie de la norme, alors qu'avec un questionnement approfondi, on s'aperçoit qu'on a, en réalité, fait face à un événement discriminant. Ainsi, développer les temps d'échanges, comme celui qui a été organisé le 8 mars au CSTB, peut aider l'entreprise et, à plus grande échelle, la société, à évoluer vers plus d'égalité entre les femmes et les hommes. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. A vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Il est très important d'avoir une représentation féminine dans l'encadrement. Inconsciemment, si cette représentation n'existe pas, les femmes ne se projettent pas dans ces métiers encore considérés comme réservés aux hommes. Les femmes bien représentées dans l'encadrement permettent à d'autres femmes de développer leur potentiel et les conduisent à évoluer vers des postes à responsabilités. On entre alors dans un cercle vertueux au bénéfice de tous. Le milieu du bâtiment et de la construction est souvent perçu comme étant majoritairement masculin. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Pendant mes études, dans ma vie personnelle ou professionnelle, on m'a souvent interrogée pour savoir comment je le vivais. J'ai auparavant travaillé dans le monde de l'automobile, donc j'ai toujours évolué dans un milieu professionnel considéré comme masculin. N'ayant connu que cet environnement, je m'y suis habituée. Le plus dur, c'est lorsqu'il faut faire comprendre ses problématiques, ses besoins ou imprévus. En tant que femme, j'ai toujours l'impression que cela pourrait être mal interprété. J'ai le sentiment de devoir être irréprochable, de devoir montrer que, je dois dépasser les attentes et prouver que je suis à ma place. Le fait d'avoir une femme comme responsable hiérarchique, ce qui est mon cas aujourd'hui, permet d'éviter certaines situations gênantes, quand on doit, par exemple, s'expliquer sur un congé ou un imprévu. Cela permet de travailler dans un environnement plus serein. Pour autant, il reste important d'être vigilante sur toute réaction discriminante rencontrée. Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? C'est étonnamment la question la plus difficile pour moi. Je pense que toutes les femmes sont inspirantes. Chacune a ses qualités, ses défauts, ses valeurs, ses réflexions… Tout est bon à prendre car c'est le reflet de l'époque dans laquelle nous vivons. Une époque en pleine évolution où les femmes méritent d'être entendues pour continuer de faire valoir leurs droits. Quand on voit certaines actualités, on observe que ces droits peuvent nous être retirés dans un contexte défavorable. Le féminisme et les femmes inspirantes doivent donc continuer d'exister pour maintenir les droits acquis et militer pour en acquérir de nouveaux.
Il y a 3 ans et 94 jours

Interview Aurélie Bareille, responsable de la division Certification et Évaluation

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Aurélie Bareille, responsable de la division Certification et Évaluation au sein de la Direction Enveloppe du Bâtiment, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis Aurélie Bareille. Avec mon diplôme d'ingénieur Matériaux en poche et l'expérience de mon stage de fin d'étude chez Saint-Gobain Glass, je suis arrivée en 2006 au CSTB en tant qu'ingénieure évaluation dans le domaine des façades. Je suis ensuite devenue Rapporteure de Groupe Spécialisé et responsable du pôle Façade. Depuis juillet 2021, je suis en charge de la division Certification et Évaluation au sein de la Direction Enveloppe du Bâtiment. Sur quels types d'essais/évaluations travaillez-vous dans le cadre de vos activités destinées à favoriser l'émergence d'innovations ? Au CSTB, j'ai toujours travaillé dans le domaine de l'évaluation et de la certification des produits et procédés. Au début dans le domaine de la façade légère en verre puis, de manière plus globale, pour l'ensemble des procédés qui constituent l'enveloppe du bâtiment. Notre mission est d'accompagner les différents acteurs de la construction et de favoriser la mise sur le marché de leurs produits et procédés innovants. En tant qu'ingénieure Évaluation et responsable de la division Certification et Évaluation de la direction Enveloppe du bâtiment au CSTB, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes et les actions mises en place pour l'améliorer en sein de l'entreprise ? Depuis mon arrivée au CSTB, je n'ai jamais ressenti de différence à mon égard sur le fait que je sois femme ingénieure. En 2006, j'étais pourtant la seule femme ingénieure au sein de l'équipe, à l'exception de la responsable de la division. Au CSTB, nous avons la chance de pouvoir mener en parallèle une vie professionnelle et une vie de famille. Être maman de jeunes enfants ne m'empêche pas de mener une carrière riche et épanouissante. Aujourd'hui, mon équipe est composée de 44 personnes, comprenant 25 femmes à des postes d'ingénieure, auditrice et assistante, ce qui démontre une réelle évolution depuis ces dernières années. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. A vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Le fait de ne plus cantonner les femmes à certains métiers, comme cela a été le cas pendant des décennies, est pour moi une avancée majeure. Cela démontre que le CSTB, organisme scientifique et technique, a pris conscience de cet enjeu. Certaines femmes au CSTB vont même suivre le 8 mars une formation de Negotraining visant à les former à la négociation salariale, dans le but de réduire l'écart salarial qui subsiste entre hommes et femmes. Grâce à la commission égalité professionnelle Hommes-Femmes, ces actions vont, je l'espère, continuer de se développer au CSTB. Le milieu du bâtiment et de la construction est souvent perçu comme étant majoritairement masculin. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Au début de ma carrière, lors des différentes réunions de travail, de normalisation, ou autre, les femmes étaient souvent en minorité. J'étais souvent la seule ! Depuis quelques années, le changement est réel et la mixité bien présente. Il me semble essentiel que les femmes puissent accéder à tous les métiers, même dans le monde du bâtiment et de la construction, souvent encore trop masculin. Cette mixité est essentielle pour notre société. Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? Pour moi, Marie Curie est une femme inspirante. Jeune, elle a fui son pays pour pouvoir suivre des études supérieures à la faculté des sciences de Paris. En tant que physicienne et chimiste, détentrice du prix Nobel, elle a fait prendre conscience à la société que les sciences n'étaient pas réservées exclusivement aux hommes. Un modèle pour nous toutes !
Il y a 3 ans et 99 jours

« Les cloisons, systèmes clés pour l'aménagement et la rénovation », au sommaire de Solutions & Performances N°6

Le nouveau numéro de Solutions & Performances, la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré aux cloisons, dont le domaine d'emploi s'est élargi ces dernières années. La lettre Solutions & Performances donne une place centrale aux acteurs, clients et partenaires du CSTB – industriels, maîtres d'ouvrage, maîtres d'œuvre, entreprises et artisans témoignent – car ce sont eux qui donnent les clés en matière d'innovation en lien avec leurs besoins et les attentes du marché. Ainsi, dans la rubrique La parole aux professionnels, un représentant de la maîtrise d'ouvrage et un dirigeant d'entreprise nous parlent des bénéfices de la certification pour leur activité. En Une, la rubrique Tendances s'intéresse notamment aux performances multiples des cloisons qui permettent des usages de plus en plus variés. Elle évoque également la recyclabilité des plaques de plâtre issues des chantiers de rénovation et de déconstruction. Actualités revient sur la conformité des contre-cloisons et doublages pour limiter la propagation du feu dans les bâtiments d'habitation suite à l'introduction de la notion d'immeuble de moyenne hauteur dans le Code de la construction et de l'habitation, ainsi que sur la révision du NF DTU 25.41, relatif aux ouvrages en plaques de plâtre, plaques à faces cartonnées. La rubrique Pathologies se focalise sur les sinistralités qui peuvent être engendrées par un défaut de mise en œuvre des cloisons en plaques de plâtre. Grâce à Parole d'expert, vous saurez tout sur la nouvelle certification QB52, destinée aux systèmes de cloisons en plaques de plâtre, et la certification QB WallPEC, relative à la pose de carreaux de grand format sur plaques de plâtre. À découvrir également Marquages & Certificats qui, sous la forme d'une animation pédagogique, donne les clés de la certification dédiée aux systèmes de cloisons en plaques de plâtre et leurs performances. La rubrique Innovations présente les dernières tendances du marché, qui concernent notamment les cloisons constituées de plaques spéciales à hydrofugation renforcée à base de plâtre pour une utilisation en milieu collectif très humide. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 6 : « Systèmes de cloisons » Le numéro 6 de Solutions & Performances est consacré aux cloisons, dont le domaine d'emploi s'est élargi ces dernières années. PDF 2.49 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !