Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

A Wassenaar aux Pays-Bas, l'agence Global Architects rénove une maison mitoyenne des années 1980 en y insérant un tout nouveau volume : une maison dans la maison, pour une résidence familiale spacieuse et lumineuse, aux hautes performances énergétiques. Les architectes ont su tirer parti de la belle hauteur que présente le bâtiment, en supprimant les niveaux existant au profit d'un nouveau volume suspendu au c"ur de la maison. Ses dimensions permettent à la vaste pièce à vivre du rez-de-chaussée de profiter de la lumière naturelle depuis les larges ouvertures du toit en pente. L'atrium ainsi créé s'éleve sur trois niveaux, répondant aux critères de la famille en terme d'espace et de luminosité. La cuisine prend place sous le volume blanc. Ouverte et traversante, son espace n'est délimité que par le béton qui habille le sol et contraste avec le parquet de l'atrium. Les meubles de cuisine ont été conçus sur mesure, en chêne et acier inoxydable. Montés sur roulettes, ils offrent aux occupants une relative modularité des espaces. "The modern design and the inventive use of space ensures an experience and level of comfort far surpassing the original living experience" Global Architects Un escalier de bois et de métal mène au nouveau volume, desservant deux étages où se répartissent trois chambres et deux salles de bains selon un plan en forme de L. Chaque espace communique avec l'atrium par le biais de nombreuses ouvertures ponctuant le volume et son mur attenant. L'ensemble s'habille d'un revêtement blanc, à l'exception du mur adjacent au volume, couvert d'un enduit béton. Le parquet du rez-de-chaussée a été conservé tandis qu'un sol en liège parcourt le premier étages. Au dernier étage, la charpente de bois reste visible et créé une ambiance chaleureuse pour la suite parentale. Le projet a été pensé pour maximiser l'utilisation d'énergie naturelle : chaque pièce a été conçue pour profiter d'un ensoleillement constant et d'une ventilation naturelle, grâce aux nombreuses fenêtres, puits de lumières et ouvertures internes. Au fil des saisons, l'atrium apporte ainsi chaleur ou fraicheur au reste de la maison. Des panneaux solaires ont été posés sur le toit. Combinés à des matériaux isolants de haute qualité, ils font de cette maison un exemple de faible consommation énergétique. Photographies : Mirko Merchirio Pour en savoir plus, consultez le site de Global Architects

Nui Studio réinterprète un modèle de table présentoir et propose la série des tables Yoav imaginées en châtaignier. Un espace à la périphérie du plateau en bois massif permet de dresser flyers, brochures et autres imprimés. Pour en savoir plus, visitez le site de Nui Studio  

En Alsace, l'agence Manuelle Gautrand Architecture livre le Forum, vaste équipement public alliant modularité et flexibilité au sein de 13 volumes savamment assemblés sous une étonnante peau de métal déployé. L'ensemble prend place dans un quartier résidentiel hétéroclite, composé de maisons et de pavillons de faible hauteur, mêlés à quelques collectifs de grande taille et petites entreprises qui y trouvent leurs bureaux et leur ateliers, ainsi qu'une école maternelle et primaire. Les architectes ont conçu un projet capable de se glisser harmonieusement entre ces différentes échelles bâties. Le Forum est un équipement public destiné à accueillir des événements aussi divers que des manifestations sportives, associatives ou culturelles. Les éléments d'accueil, bureaux et vestiaires nécessitent des faibles volumes tandis la Salle des Fêtes et le Grand Hall nécessitent des volumes beaucoup plus imposants. Le projet se composent donc de 13 volumes distincts, assemblés les uns aux autres en un vaste jeu de volumes progressifs : les volumes les plus imposants sont entourés des plus petits. L'ensemble se développe sur un unique niveau, autorisant une fonctionnalité et une flexibilité maximales entre ces différents volumes. "Pensé comme la pièce d'un puzzle unique, chaque espace s'emboite dans la continuité du suivant, permettant une circulation fluide et des flux rapides entre les fonctions, où aucun couloir ou galerie ne sont nécessaires" Manuelle Gautrand Architecture. Chaque espace se voit ainsi alouer une grande modularité. Le Grand Hall, par exemple, vaste de 1 870 m² et haut de 13 mètres, doit pouvoir abriter différents usages : pratiques sportives, concerts, spectacles, expositions, salons? Un jeu de cloisons mobiles rétractables permet d'obtenir différentes organisations. Un système similaire régie la Salle des Fêtes. L'ensemble du bâtiment peut également être unifié à l'occasion d'évènements de très grande envergure. Le caractère hétéroclite des différents volumes est atténué par une unité architecturale, tant par la forme que le revêtement. Chaque volume présente ainsi une toiture à deux pentes, s'inspirant des toitures alentours. L'orientation de ces faces pliées alterne, tantôt Nord-Sud, tantôt Est-Ouest, de manière à capter une lumière à chaque fois différente. Le revêtement en métal déployé offre quant à lui unicité et originalité au projet. L'ensemble s'habille de deux enveloppes aux fonctions complémentaires : une première enveloppe structurelle constituée de parois en béton armé ou d'un complexe léger métallique, assure les isolations thermiques et acoustiques. La seconde peau est constituée de métal déployé fixé sur de grands cadres, d'une couleur inspirée du cuivre naturel. Cette teinte se marie aux toitures en tuiles orangées et aux cheminées en briques des alentours. Un vernis translucide a été appliqué, permettant de garder en arrière-plan la perception de l'aluminium brillant des plaques de métal déployé, dans lequel le fabricant a inséré des pigments contenant de la poudre de cuivre. Le plénum ainsi créé répond à deux enjeux techniques : il masque tous les équipements techniques, nombreux et imposants, et assure une protection thermique en été, plongeant toutes les toitures formant le clos-couvert, ainsi que ses équipements techniques, dans une ombre relative qui les protège, tout en procurant une ventilation naturelle. Additionnée à la faible quantité de surfaces vitrées du bâtiment, cette isolation performante limite les déperditions en énergie et fait du Forum un exemple en matière de faible consommation d'énergie. Les architectes ont choisi de prolonger les ambiances extérieures à l'intérieur des espaces. Aux façades métalliques cuivrées répondent un long bar et un lustre enveloppés des mêmes grands panneaux aux teintes cuivrées. La lumière ainsi filtrée projette sur les murs, sols et plafonds le motif caractéristique du métal déployé. Les différentes parois sont sobrement teintées de gris. Elles forment ainsi un receptacle idéal au jeu de lumière et mettent en valeur l'éclat du métal. Photographies : Luc Boegly et Guillaume Guerin Pour en savoir plus, consultez le site de Manuelle Gautrand Architecture.  

Vous êtes fabricant ou designer ? Nous vous invitons à présenter vos nouveautés aux journalistes du magazine Muuuz jusqu'au 10 avril 2016. Ils réalisent chaque année une sélection des meilleurs produits pour l'architecture, l'architecture intérieure et la décoration. Si votre produit est retenu, vous pourrez intégrer le plan de communication associé aux Muuuz International Awards et bénéficier d'une visibilité exceptionnelle auprès des 110.000 lecteurs du magazine Muuuz : architectes, bureaux d'études, architectes d'intérieur, décorateurs, professionnels de l'agencement, paysagistes, maîtres d'ouvrage. Pour concourir les produits doivent être commercialisés et non des prototypes et avoir été lancés sur le marché français après le 1er janvier 2015. Les Muuuz International Awards sont organisés par l'ArchiDesignClub, en partenariat avec le magazine Muuuz. Ils ont vocation à identifier chaque année les nouveautés les plus remarquables proposées par les fabricants et disponibles pour la communauté professionnelle. Les lauréats seront récompensés jeudi 2 juin lors d'une cérémonie au Grand Hôtel Intercontinental Opéra à Paris. L'édition 2016 récompense les produits les plus innovants et novateurs lancés après le 1er janvier 2015 dans 7 grandes familles de produits. Pour en savoir plus et inscrire vos produits et objets visitez le site internet des Muuuz International Awards

L'Agence Jouin Manku imagine un nouvel écrin parisien pour la Maison de Haute Joaillerie Van Cleef & Arpels. Place Vendôme, Patrick Jouin et Sanjit Manku imagine un intérieur tout en poésie, hommage à la pierre de Paris et au travail du joaillier.  Dès l'entrée, l'"il du visiteur est attiré par la pièce maîtresse du projet : un majestueux escalier de pierre dont chaque marche semble suspendue. La structure de l'escalier est percée en son centre : véritable colonne vertébrale, un câble est tendu à l'intérieur de la pierre pour assurer solidité et rigidité à l'ensemble. Le garde-corps de l'escalier, réalisé en fer forgé, reprend les codes des intérieurs parisiens dans un style résolument contemporain. Il s'inspire des ailes du papillon, figure emblématique de la Maison, empreint de délicatesse et de légèreté. Patrick Jouin et Sanjit Manku ont collaboré avec de prestigieux artisans pour l'ensemble du projet. La pierre de Paris est travaillée en usinage à commande numérique pour obtenir des formes d'une grande précision et un touché d'une infinie douceur. La pierre prend ainsi vie, déployant ses courbes sensuelles et généreuses au sein d'un univers féerique, à l'image de Van Cleef & Arpels. Les formes amples et organiques de l'escalier sont une invitation à en découvrir d'avantage. A l'étage, des salons en enfilades offrent au visiteur une déambulation naturelle dans un intérieur chaleureux et feutré. Répartis le long des fenêtres en arcade, les salons offrent une vue imprenable sur la place Vendôme, en toute discrétion, tandis que des espaces plus intimes sont réservés aux pièces d'exception. Un couloir de vitrines abrite livres anciens et documents dédiés à la Maison. Des décennies d'histoire de la joaillerie auxquelles une pièce rend hommage : le " musée " de la Maison accueille des collections historiques, un patrimoine inestimable exposé sous de délicats globes de cristal. L'ensemble du projet s'habille d'un camaïeu de beige et de gris, des couleurs douces et naturelles auxquelles répondent les motifs végétaux parsemés sur les murs plafonds et tissus, hommage aux inspirations de la Maison. Les différents matériaux soulignent l'éclat des pierres : bois fumé, tapis de laine, broderie de soie. Présentoirs, tables et fauteuils composent un mobilier spécialement dessiné par les architectes, tout comme les vitrines aux formes rondes, globes et ovoïdes de cristal taillé. La présence de  métal chromé souligne l'ensemble tandis que des coupoles habillées de feuilles d'or confèrent chaleur et intimité. Photographies : Eric Laignel et Franck Beloncle Pour en savoirplus, consultez le site de Jouin Manku.

Marit Roland, artiste d'origine norvégienne, travaille avec de grandes installations faites de papiers. Éphémères, elles s'adaptent et interrogent les lieux pour lesquels elles sont créées. Pour la quatorzième installation de sa série, des cônes de papier sont juxtaposés et rayonnent sur le thème du mouvement depuis un angle du Sørlandets Kunstmuseum à Kristiansand en Norvège. Pour en savoir plus, visitez le site de l'artiste Marit Roland et du musée Sørlandets Kunstmuseum  

La Wong Chair est une chaise imaginée par le studio Milk Design basé à Hong Kong en collaboration avec le studio ELMO. Elle offre un mariage réussi entre les traditions liées à l'utilisation du bois combinées à un esprit et des traits résolument contemporains. "The chair carries a mix of classic Chinese beauty, balance, smoothness, stability, and the beauty of modernity, simplicity, and elegance." Milk Design La chaise offre un design minimaliste s'inspirant des anciennes traditions de la menuiserie chinoise. Elle conjugue un piétement et une assise en chêne blanc à un dossier en noyer. L'équilibre, pour cette pièce, semble avoir été trouvé entre douceur, stabilité et élégance. Pour en savoir plus, visitez le site de Milk Design et de ELMO  

A Saint-Denis, Jacques Antoine Granjon, PDG et fondateur de vente-privee.com, a fait appel à l'architecte Jean-Michel Wilmotte pour transformer un immeuble des années 80 en locaux modernes, mariant architecture, art contemporain et digital.  "La rénovation de la tour Le Vérone a permis de transformer cet immeuble à fort potentiel en un bâtiment icône dans le quartier, un point de repère social et visuel qui renforce la notion d'identité et d'appartenance à la commune de Saint-Denis" Jean-Michel Wilmotte. La façade Est de la tour tripode s'habille d'une résille en béton fibré constellé de 1950 LEDs et du plus grand écran haute définition d'Europe (102 m²), sur lequel sont projetées publicités et "uvres artistiques. Le motif de la résille, dessiné par Pucci De Rossi, artiste et ami de Jacques-Antoine Granjon, a été réalisé par Lamoureux & Ricciotti Ingénierie. Cet élément architectural procure une véritable identité au bâtiment. En hommage à l'artiste italien, la tour a également été rebaptisée "Le Vérone", ville dont il était originaire. La façade Sud est équipée de panneaux photovoltaïques fabriqués dans une teinte spécifique de couleur or. Ils participent à l'alimentation électrique de l'immeuble et assure l'autosuffisance énergétique de la résille et de l'écran. La façade Ouest s'habille de cassettes métalliques thermolaquées noir-gris anthracite, dans le respect de l'esthétique originelle de la tour Le parvis a été agrandi et habillé de granit noir, afin de rendre importance et visibilité aux différentes entrées. Il accueille une monumentale sculpture en bronze noir, "Le Cyclope" de l'artiste Thomas Houseago, tandis que "Le Black Palm Saint-Tropez" de l'artiste Douglas White marque l'entrée secondaire. Le hall d'accueil s'élève sur deux niveaux et présente ainsi un important volume. Une passerelle en acier reconstruit la liaison au premier étage. Le béton brut de la structure existante du hall est laissé apparent tandis qu'un enduit béton habille le sol. Quelques pièces de bois, une banque d'accueil dessinée par Ron Arad et de spectaculaires luinaires viennent réchauffer l'atmosphère brute et industrielle de cet espace. Dans les étages, les faux plafonds ont été retirés, redonnant hauteur et volume aux bureaux. L'ensemble adopte également un aspect industriel : unités de traitement d'air visibles, chemins de câbles apparents, absence de faux plafonds, béton (brut ou enduit) au sol et au mur, enduit noir mat et acoustique au plafond, inox brossé et habillage en bois. De nombreux objets dessinés par l'Agence Wilmotte s'intégère au projet, notamment des luminaires. Chaque espace de travail bénéficie d'une identité et d'une atmosphère particulière, selon son usage et ses occupants. Divers designers ont ainsi été sollicités, comme Christophe Pillet pour la chaise Meridiana, Bill Stumpf et Ron Chadwick pour le siège Aeron,ou encore Robbie & Francesca Cantarutti et l'aérienne chaise d'extérieur Forest. Des meubles sur mesure ont été réalisés, dont les tables du restaurant en chêne massif et en acier, ainsi que sept tables de réunion en noyer ou chêne massif dont les planches extérieures restent bordées par l'écorce de l'arbre. Deux cours anglaises ont été créées, de manière à maximiser les apports de lumière naturelle dans les espaces intérieurs du restaurant et de la cafétéria. Ces aménagements paysagers pensés par Neveux Rouyer Paysagistes offrent aux employés environnement lumineux et végétal, rythmé par les saisons, à l'image du secteur d'activité de Vente-privée. Photographies : Vincent Fillon Pour en savoir plus, consultez le site de Wilmotte & Associés.  

Parallélépipède rectangle de terre crue argileuse, la brique est ensuite séchée au soleil et à l'air ou cuite au four. Elle est de ces matériaux ancestraux qui ont su abriter et construire des merveilles. Ses textures et ses teintes sont riches de l'histoire de ses origines et de ses emplois. L'ouvrage de William Hall, au travers d'un voyage architectural de 224 pages, réhabilite ce matériau humble et lui offre un nouvel écrin témoin de ses puissances esthétiques et constructives.   Bâtiment administrative et technique de Hoechst AG, Francfort, Allemagne, 1924, Peter Behrens - Infraserv Höchst / Klaus Peter Hoppe "Il y a de l'alchimie dans la brique, comme dans tout matériau en argile cuite, le feu transformant la terre et l'eau en un matériau plus durable que la pierre. Grâce à lui, une matière première tendre et éphémère, la boue, devient dure, éternelle et belle." Dan Cruickshank, essai Brique recense et donne à voir un regard complet sur l'un des plus vieux matériaux inventés par l'Homme. L'ouvrage évoque les textures, les couleurs et les qualités éternelles de la brique. Des merveilles architecturales et ancestrales, telles que les ruines mésopotamiennes de la Ziggurat d'Ur, à des réalisations signées de la main de nos illustres architectes contemporains : William Hall présente un véritable portrait des richesses de ce matériau. Le maitre mot de l'ouvrage est l'inspiration, il encourage le lecteur à comparer et amende le sujet par une promenade architecturale et planétaire autour de structures fascinantes. A propos des auteurs :William Hall, formé à l'école Central Saint Martins à Londres, a commencé sa carrière chezl'architecte minimaliste John Pawson. Il dirige actuellement une agence de graphisme àLondres et travaille pour Calvin Klein, le Henry Moore Institute et la Tate. Dan Cruickshank est historien de l'art, présentateur à la BBC et passionné d'histoire del'architecture. On lui doit la vingtième édition de A History of Architecture de BanisterFletcher. William Hall, avec un essai de Dan Cruickshank, Brique, Paris, Phaidon, 2016, 224 pages. 180 illustrations couleur, 49¤95, publié le 10 mars, 25x29cm, ISBN 978 0 7148 7171 4 Pour en savoir plus, visitez le site de l'éditeur Phaidon Illustrations et Photographies :0. Couverture Brique, Phaidon1. Minaret Malwiya, Samarra, Iraq - De Agostini/Getty Images2. Les tours bio, Lauchhammer, Allemagne, 1958 - Alamy3. Bâtiment administrative et technique de Hoechst AG, Francfort, Allemagne, 1924, Peter Behrens - Infraserv Höchst / Klaus Peter Hoppe4. Bâtiment ABC, Séoul, Corée du Sud, 2012, Wise Architecture - Chin Hyosook5. Église Sainte-Marie, Schillig, Allemagne, 2012, Königs Arkitekten - Christian Richters  

Le designer ukrainien Dimitry Kozinenko imagine Coin, une nouvelle collection de tables basses en métal dont les plateaux semblent déséquilibrés.  Régulièrement plébiscité pour ses créations minimalistes et poétiques, Dimitry Kozinenko présente une création tout en légèreté. Le déséquilibre auquel semblent soumises les tables Coin n'est qu'apparent : le plateau est en fait solidement ancré sur ses quatre pieds en un étonnant trompe-l'"il, décliné en divers tailles et coloris. Pour en savoir plus, consultez le behance de Dimitry Kozinenko.

L'agence Yusuke Seki réalise le nouveau showroom de la manufacture de couteaux Tadafusa à Tsubame-Sanjo, ville japonaise riche de 300 ans de tradition ferronnière. L'agence réinvente le concept de vitrine d'exposition au sein d'une scénographie originale.  La culture culinaire japonaise implique une grande variété d'ustensiles élaborés pour la préparation et la consommation d'aliments. L'arsenal du chef japonais se compose ainsi d'au moins 50 types de couteaux, dont Tadafusa est l'un des fabricants les plus estimés. L'entreprise a développé une méthode exclusive de carbonisation du pin pour obtenir des manches et planches à découper aux propriétés antibactériennes exceptionnelles. Les architectes ont souhaité honorer cette technique et ont placé le pin au c"ur de leur concept. L'ensemble fait la part belle aux matériaux bruts : verre, bois et béton, préservant le caractère industriel des lieux. Ainsi, le mur extérieur de l'usine a été conservé, tout comme la structure métallique, intégrée au design intérieur. Le mobilier sur lequel les produits de la marque peuvent être expérimentés se compose de pin, matériau phare de l'entreprise. Le concept même de vitrine d'expostion a été repensé, tout comme le rapport entre client et produit. La traditionnelle vitrine verrouillée est désormais à taille humaine, offrant une véritable expérience pour l'utilisateur. Les étagères de présentation sont ainsi placées derrière un écran de vitres coulissantes. Un seuil surélevé oblige le visiteur souhaitant entrer dans la vitrine à prendre conscience de son état et de son action, à l'image des seuils marquant l'entrée des temples et sanctuaires. La sécurité inhérente aux vitrines traditionnelles se trouve ainsi remplacé par la notion de respect. Sur le mur est accroché un système d'étagères ajustables conçu sur mesure et fabriqué par des artisans locaux. Ces étagères se composent d'une structure de tasseaux de bois disposés en treillis. Ils forment des interstices où se glissent de petites tablettes de bois, offrant une variété sans fin pour la disposition des produits. Photographies : Takumi Ota Pour en savoir plus, consultez le site de Yusuke Seki  

Au c"ur de l'Hérault, l'agence Hamerman-Rouby Architectes imagine une résidence contemporaine où se mêlent architecture et paysage.  Les architectes ont conçu une villa toute en longueur, à flanc de colline, dont la toiture à pente unique accompagne le dénivelé du terrain, s'harmonisant au paysage alentour. La clarté de son revêtement minéral ancre le bâtiment au sein de son environnement naturel, tel une roche émergeant de la garrigue. Le plan se décompose en 4 volumes séparés par une série de patios et liés les uns aux autres par un unique axe de circulation s'étendant d'est en ouest, d'un bout à l'autre de la résidence. Chaque unité de vie est dédiée à un usage particulier : le premier volume abrite un parking, le suivant concentre les lieux de vie commune tandis qu'un troisième abrite chambres et salle de bain. Isolée du reste de la maison, une dernière unité aux dimensions moindres comprend une suite uniquement accessible par une terrasse privative. "L'ensoleillement, la lumière, les vues, le rapport intérieur/extérieur, sont les premières données qui nous permettent d'élaborer tout nouveau questionnement", Hamerman-Rouby Architectes La façade nord de la villa est rythmée par d'étroites ouvertures, tandis que la façade sud abrite trois terrasses accessibles depuis chaque volume par de larges baies, protégées de panneaux de bois ajourés. Conçus par les architectes, ils offrent à la villa une intimité parfaite tandis que leur teinte réchauffe l'ensemble du bâtiment. Les patios séparant les volumes accueillent des oliviers, qui se laissent se laissent observés depuis le jardin au travers de hautes ouvertures, en un jeu d'ombres et de lumière. Photographie : Hamerman - Rouby Architectes Pour en savoir plus, consultez le site d'Hamerman - Rouby Architectes    

Dominant la vallée de l'Hérault, la Villa Tranquille imaginée par l'agence ARTELABO rend hommage à l'architecture provençale et à ses codes qu'elle réinvente et recompose de façon inattendue.  L'extérieur de la villa conjugue la tuile, symbole régional, à un revêtement blanc dont l'intensité est renforcée par l'absence d'ouverture. Aveugle sur trois de ses façades, la villa se tourne vers la vallée, dont elle profite d'une vue exceptionnelle. Ses habitants disposent ainsi d'une certaine intimité que l'environnement de la maison, coincée entre une remise vigneronne et le chemin d'accès d'une villa de construction récente, aurait pu compromettre. Le plan de la maison se base sur une trame géométrique régulière où se répartissent quatre volumes de 3m x 4m. Ces volumes à deux pentes de toiture évoquent la forme de petites maisons individuelles. Disposés en décalage les uns par rapport aux autres au sein d'un enclos rectangulaire, ils délimitent quatre cours intérieures. Le visiteur déambule dans la villa, de la rue vers la vallée, le long d'un axe centrale polarisé sur la vue panoramique du salon. De part et d'autres de cet axe se répartissent deux chambres avec salles de bains, la cuisine ouverte sur la salle à manger, le salon et une terrasse en prolongement de la villa. Chaque pièce communique avec au moins l'une des cours, dont le sol est semblable à celui de l'intérieur de la villa. Ses habitants s'affranchissent ainsi des frontières visuelles et physiques entre intérieur et extérieur, dans le respect de l'art de vivre méditerranéen, que divers éléments en fer forgé inspirés du "moucharabieh" viennent également souligner. Photographies : Marie-Caroline Lucat Pour en savoir plus, consultez le site d'ARTELABO architecture.

Pour l'exposition "WOOD FURNITURE JAPAN AWARD 2016" de Tokyo, l'architecte  française Emmanuelle Moureaux livre la onzième création de sa série 100 colors en un lieu éphémère et coloré, inspiré du concept japonais de "bunchi".  "Grand, yet intricate. Chaotic, yet in harmony. The installation gives an experience of being in a forest, wondering among the world of colorful branches", Emmanuelle Moureaux. Au c"ur du Spiral, haut lieux de la vie culturelle tokyoïte, Emmanuelle Moureaux déploie une forêt de lianes colorées. L'architecte entend illustrer le phénomène de ramification en une allégorie des liens existant entre designer et artisans, dont les chemins se croisent, divergent et convergent. L'installation se compose de 20 000 pièces, dites " bunchi ". Ces branches se déclinent en une centaine de nuances colorées en un désordre rigoureusement organisé. Les différentes pièces de mobilier en bois composant l'exposition sont disposées le long d'un passage aménagé au milieu de cette jungle colorée, dont l'atmosphère évolue au fil de la visite. Photographies : Soichi Kajino Pour en savoir plus, consultez le site d'Emmanuelle Moureaux.

Le cabinet d'architecture portugais MIMA imagine une résidence en lévitation. Inspirée des "uvres minimalistes de Donald Judd, John McCracken ou encore Robert Morris, la MIMA Light est une unité modulable d'une étonnante légèreté. "MIMA Light aims to be epitome of sophistication, synthesizing a surprising combination of sculptural depuration and interior comfort", MIMA. La MIMA Light semble léviter au-dessus du sol, une magie rendue possible par l'apposition de miroirs sur ses fondations. Disponible en divers coloris, le module forme un parallélépipède rectangle dont les deux extrémités se composent de larges baies. L'absence d'éléments superflus permet au visiteur de découvrir la MIMA Light de tout angle de vue et se conjugue aux miroirs pour offrir à cette construction élégance et légereté. L'intérieur de la MIMA Light s'habille d'un revêtement de bois clair, créant une atmosphère chaleureuse. Chaque unité comporte une pièce de vie, un espace nuit, une salle de douche et une cuisine, offrant à ses occupants une grande variété d'agencements. Différents éléments peuvent par ailleurs être ajoutés, tel qu'un garde-corps, un escalier ou une porte porte. Les façades de verre assurent la circulation de l'air nécessaire au confort des habitants. La MIMA Light dispose de l'électricité, tandis qu'un chauffe-eau relié à des panneaux solaires peut être installé, tout comme le chauffage au sol ou l'air conditionné. L'unité est entièrement construite en usine avant d'être implantée. MIMA a souhaité réalisé un produit particulièrement simple à assembler et transporter, offrant à ses propriétaires une grande liberté. La MIMA Light constitue ainsi une réponse aux besoins spécifiques du secteur du tourisme, des résidences secondaires ou des logements temporaires. Photographies : Jose Campos Pour en savoir plus, consultez le site de MIMA.  

Au sein d'un quartier résidentiel d'Anjo-city, Studio Design Office livre une maison familiale résolument ouverte sur son environnement, dont les habitants souhaitaient pleinement profiter. Les architectes repensent ici le concept même de lieu de vie, s'affranchissant des frontières entre intérieur et extérieur.  Les architectes ont ainsi couvert la majeure partie du terrain d'une large toiture en bardeaux d'asphalte, créant un espace extérieur à la fois intime et abrité : une "garden-room", véritable extension de l'espace de vie de la famille. "Dinner in the open air, bath time at the open air bath, Sleeping in an open air hammoc... The experience in the outdoor environment can make our quality of life richer", Studio Design Office. Le bois habille l'intérieur de la toiture et se prolonge sur les murs de la maison. Ses tons chauds confèrent à l'ensemble une atmosphère chaleureuse et une véritable unité entre intérieur et extérieur. De grandes ouvertures dans les murs et le toit offrent différentes vues sur l'extérieur et laissent entrer la lumière. Différents végétaux peuvent ainsi se développer au sein de la garden-room, entre les larges dalles qui recouvrent la surface du sol, reliant visuellement l'intérieur et l'extérieur. Un îlot de cuisine entourée de blocs de pierre est situé à l'extrémité de cet espace, côté rue. Il permet à la famille de cuisiner et manger à l'extérieur tout en formant une limite physique et visuelle entre ce lieu de convivialité et la zone de stationnement. Des volets coulissants posés sur des cadres en bois viennent tout de même apposer une séparation entre l'extérieur et l'intérieur lorsque le besoin s'en fait sentir. La partie intérieure du lieu de vie se trouve par ailleurs légèrement surélevée du niveau de la garden-room. Ce vaste espace de vie comprend salon, cuisine et salle à manger, complèté d'une salle de bain et d'une cage d'escalier. Un escalier de bois mène à deux chambres à coucher et un dressing  au niveau supérieur. Dans un souci de confort et d'intimité, ces pièces se trouvent en retrait des vastes ouvertures qui s'étendent sur les deux niveaux de l'habitation. Ce positionnement laisse ainsi un large " espace de travail ", pouvant être ouvert ou fermé sur l'extérieur, à l'image du niveau inférieur. Photographies : Toshiyuki Yana Pour en savoir plus, consultez le site de Suppose Design Office.

Le designer Manuel Barrera dessine un bureau en chêne et métal inspiré du design scandinave des années 50, alliant fonctionnalité et pureté des lignes.     Manuel Barrera fonde en 2013 l'entreprise Habitables, avec le désir de dessiner, réaliser et commercialiser ses créations. Il entend promouvoir une production locale, hommage au bois et à l'artisanat. Ses meubles sont ainsi réalisés à la main dans un atelier madrilène et commercialisés sur la plateforme Etsy. Le bureau imaginé par Manuel Barrera se compose de quatre pieds compas en métal noir, soutenant un plateau de chêne massif. Celui-ci comporte 3 tiroirs en avant et 3 compartiments en arrière, accessibles depuis sa partie supérieure par le biais de 3 plateaux de métal blanc. Ces compartiments permettent de stocker fournitures et matériels, ainsi que d'éventuels câbles d'alimentations nécessaires à l'utilisation d'appareils électroniques. La ventilation en est assurée par une grille métallique, au dos du bureau. Ainsi, le mariage du bois et du métal apporte élégance et fonctionnalité à ce bureau emprunt de nostalgie et de modernité. Photographies : Habitables Pour en savoirplus, consultez le behance de Habitables.

Le designer Manuel Barrera dessine un bureau en chêne et métal, inspiré du design scandinave des années 50, alliant fonctionnalité et pureté des lignes.     Manuel Barrera fonde en 2013 l'entreprise Habitables, avec le désir de dessiner, réaliser et commercialiser ses créations. Il entend promouvoir une production locale, hommage au bois et à l'artisanat. Ses meubles sont ainsi réalisés à la main dans un atelier madrilène et commercialisés sur la plateforme Etsy. Le bureau imaginé par Manuel Barrera se compose de quatre pieds compas en métal noir, soutenant un plateau de chêne massif. Celui-ci comporte 3 tiroirs en avant et 3 compartiments en arrière, accessibles depuis sa partie supérieure par le biais de 3 plateaux de métal blanc. Ces compartiments permettent de stocker fournitures et matériels, ainsi que d'éventuels câbles d'alimentations nécessaires à l'utilisation d'appareils électroniques. La ventilation en est assurée par une grille métallique, au dos du bureau. Ainsi, le mariage du bois et du métal apporte élégance et fonctionnalité à ce bureau emprunt de nostalgie et de modernité. Photographies : Habitables Pour en savoirplus, consultez le behance de Habitables.

A Aubervilliers, l'agence d'architecture Cairos transforme un bâtiment industriel en un lieu d'activité et d'habitation. Face au défi d'un programme mixte, les architectes ont choisi d'implanter une toute nouvelle structure tirant partie des caractéristiques d'un bâtiment à sheds : un cocon de bois et de lumière d'où l'atelier se fait oublier.  La nouvelle structure, s'élevant sur deux niveaux, se compose d'acier et d'un remplissage de bois. La façade intérieure, inclinée vers le redan vitré de la toiture, offre une réplique à l'inclinaison de la toiture. Ponctuée d'ouvertures, elle confère une double orientation à la zone d'habitation sans compromettre celle de l'atelier, et assure une bonne circulation de l'air. L'atelier en rez-de-chaussée est laissé brut et ouvert, quasi public. Il bénéficie d'une lumière zénithale stable et d'un accès direct sur rue. Cette partie ne comprend que très peu d'aménagement, s'affranchissant ainsi de toute contrainte. Le premier niveau accueille le séjour, la cuisine ouverte et une terrasse. Le tout est éclairé par une large verrière et par la lumière zénithale issue du shed, que l'étage supérieur aux dimensions réduites ne vient pas obstruer. La terrasse, partiellement couverte, offre une pièce supplémentaire à ses habitants, dans laquelle ils sont protégés des regards et des intempéries. Au deuxième niveau, l'espace se fait plus intime tout en s'ouvrant sur le paysage. Il accueille une chambre et un bureau, un cocon structuré par le mobilier intégré en panneaux d'OSB qui forment également les murs et le sol. La chambre, pensée comme une alcôve, fait référence aux couchettes de bateau. Le bureau, muni d'un grand plan de travail faisant face à une baie vitrée, offre une vue imprenable sur les alentours. Photogaphies : Clément Guillaume Pour en savoir plus, consultez le site de CAIROS Architecture et Paysage.    

Solo Projects a pour vocation de mettre en lumière les "uvres plastiques d'architectes, privilégiant l'expérience de l'"uvre aux traditionnels dessins et maquettes.  Pour sa troisième exposition, la galerie présente les "uvres de l'architecte hollandais Anne Holtrop, inspirées du royaume du Barheïn où il officie aujourd'hui. "In my work I start with forms or material gestures that often come from outside the realm of architecture, in the conviction that things can always be re-examined and reinterpreted, and could in turn also be seen as architecture", Anne Holtrop. Pour Solo Galerie, Anne Holtrop présente deux séries de travaux : Batara, un projet composé de maquettes liées à un pavillon inauguré en 2012 au Pays-Bas, ainsi que Barbar, une série d'"uvres inspirées du temple du même nom, découvert en 1954 au Barheïn. Ces "uvres s'accompagnent de photographies de Bas Princen, artiste prochainement exposé à la Solo Galerie. Il offre ici son regard de photographe sur les "uvres de Anne Holtrop, parmi lesquelles le Museum Fort Vechten. Batara consiste en une série de cinq maquettes réalisées par Anne Holtrop, des agencements de murs moulés dans le sable et ponctués d'ouvertures. Ces oeuvres s'apparentent à des ruines, et portent en elles une dimension fondamentale en terme d'architecture. Anne Holtrop se souvient ici du complexe de Petra, en Jordanie, bâti à même la roche. L'architecte s'inspire de ce processus d'excavation en coulant béton ou plâtre pigmenté au sein  d'une fosse de sable, dont résulte une alternance de surface lice et d'aspérités. Pour la série Barbar, Anne Holtrop s'inspire des formes et du langage typologique du Temple Barbar, composé d'arcs et de lignes droites. Ce temple fut également la source d'inspiration du Pavillon du Barheïn à l'Exposition Universelle de Milan, composé de 350 formes uniques imbriquée les unes aux autres pour former promenades et jardins. Pour la Solo Galerie, Anne Haltrope imagine Floor, une "uvre de marbre rose posée à même le sol de la galerie, ainsi qu'une maquette du Barbar Pavilion, mariage du procédé évoqué avec Batara et des formes ancestrales de la culture du Barheïn. Anne Holtrop expose à la Solo Galerie du 17 mars au 07 mai 2016, 11 rue des Arquebusiers 75003 Paris, du mardi au samedi de 13h00 çà 19h00 ou sur rendez-vous, entrée libre. Pour en savoirplus ocnsultez le site de la Solo Galerie.

A Saint-Herblain, l'agence d'architecture Mabire & Reich imagine un panier tressé, disimulant un atelier de transformation de légumes bio, dans le cadre d'une politique régionale visant à  promouvoir une filière courte entre production bio et restauration collective.     La légumerie se compose de 2 volumes constitués d'éléments modulaires (panneaux frigorifiques et algecos) abrités par une ample couverture. Le premier abrite la zone process et une bande de locaux techniques donnant sur la cour de service. Le second comprend les locaux d'accompagnement. L'espace situé entre ces 2 volumes constitue le couloir pédagogique. Il permet, par de larges baies vitrées, d'observer la vie de l'atelier, soumis à de strictes règles d'hygiène, sans y pénétrer. L'atelier s'habille d'une peau de bois tressé en résonance avec le site, le lycée Jules Rieffel de Saint-Herblain. Les architectes se sont inspirés du paysage pour inscrire ce projet dans un contexte champêtre.  Ils ont ainsi choisi la figure de la treille réalisée en losanges de douglas et en saule tressé, à l'image du panier d'osier, symbole traditionnel de la récolte légumière. Le treillis unifie les différents espaces que le bâtiment abrite et l'inscrit dans  le prolongement du "jardin en mouvement" du paysagiste Gilles Clément mis en application par les élèves du lycée. Le projet fait la part belle à la matière et en premier lieu au bois. L'épicéa, le douglas, l'osier, mais également les panneaux de contreplaqué utilisés pour l'agencement intérieur forment un ensemble coordonné, animé et chaleureux. La treille en losanges de douglas et l'osier tressé vibrent à des échelles de perception variées, maintenant l'éveil de la personne qui chemine vers l'atelier. Dans le respect de la notion de circuit court inhérente au projet, les architectes ont utilisé des bois locaux (douglas purgé d'aubier, saule-osier). De même, les calories dégagées pour réfrigérer la zone process sont utilisées pour le chauffage de l'eau chaude sanitaire. Les eaux sont traitées en cricuit fermé passant par une pompe à UV et réutilisées par l'atelier ou pour l'arrosage des cultures maraîchères qui jouxtent le site. Intitulé du projet: Atelier de transformation de légumes bio Lieu: Saint-Herblain (44) Maîtrise d'ouvrage: Conseil Régional des Pays de Loire Maîtrise d'"uvre: Mabire-Reich Architectes Surface: 425 m² Montant des travaux: 1 340 000 000¤ HT Calendrier: livraison Septembre 2015 Photographies : Guillaume Satre Pour en savoir plus, consultez le site de Mabire-Reich.      

A Saint-Herblain, l'agence d'architecture Mabire & Reich imagine un panier tressé, disimulant un atelier de transformation de légumes bio, dans le cadre d'une politique régionale visant à  promouvoir une filière courte entre production bio et restauration collective.     La légumerie se compose de 2 volumes constitués d'éléments modulaires (panneaux frigorifiques et algecos) abrités par une ample couverture. Le premier abrite la zone process et une bande de locaux techniques donnant sur la cour de service. Le second comprend les locaux d'accompagnement. L'espace situé entre ces 2 volumes constitue le couloir pédagogique. Il permet, par de larges baies vitrées, d'observer la vie de l'atelier, soumis à de strictes règles d'hygiène, sans y pénétrer. L'atelier s'habille d'une peau de bois tressé en résonance avec le site, le lycée Jules Rieffel de Saint-Herblain. Les architectes se sont inspirés du paysage pour inscrire ce projet dans un contexte champêtre.  Ils ont ainsi choisi la figure de la treille réalisée en losanges de douglas et en saule tressé, à l'image du panier d'osier, symbole traditionnel de la récolte légumière. Le treillis unifie les différents espaces que le bâtiment abrite et l'inscrit dans  le prolongement du "jardin en mouvement" du paysagiste Gilles Clément mis en application par les élèves du lycée. Le projet fait la part belle à la matière et en premier lieu au bois. L'épicéa, le douglas, l'osier, mais également les panneaux de contreplaqué utilisés pour l'agencement intérieur forment un ensemble coordonné, animé et chaleureux. La treille en losanges de douglas et l'osier tressé vibrent à des échelles de perception variées, maintenant l'éveil de la personne qui chemine vers l'atelier. Dans le respect de la notion de circuit court inhérente au projet, les architectes ont utilisé des bois locaux (douglas purgé d'aubier, saule-osier). De même, les calories dégagées pour réfrigérer la zone process sont utilisées pour le chauffage de l'eau chaude sanitaire. Les eaux sont traitées en cricuit fermé passant par une pompe à UV et réutilisées par l'atelier ou pour l'arrosage des cultures maraîchères qui jouxtent le site. Intitulé du projet: Atelier de transformation de légumes bio Lieu: Saint-Herblain (44) Maîtrise d'ouvrage: Conseil Régional des Pays de Loire Maîtrise d'"uvre: Mabire-Reich Architectes Surface: 425 m² Montant des travaux: 1 340 000 000¤ HT Calendrier: livraison Septembre 2015 Photographies : Guillaume Satre Pour en savoir plus, consultez le site de Mabire-Reich.      

Le studio de design Nendo présente "50 manga chairs", une installation inspirée de la bande-dessinée japonaise, à l'occasion du Salone del Mobile Milano 2016.     L'expression japonaise "manga" se traduit littéralement par "image dérisoire", dessin non abouti ou involontaire. En 1814, Hokusai donne à ses recueils d'estampes parfois grotesques le titre "Hokusai manga" et fait connaître le mot en Occident, avant qu'il ne prenne le sens de "bande dessinée".  Ce genre artistique est profondément enraciné dans la culture japonaise, des estampes Ukiyoe de la période Edo (1603-1868) au phénomène international qu'il représente aujourd'hui. Avec "50 manga chairs", le designer Oki Sato confronte cet univers au sien. Tout comme le manga se compose d'une série d'images qui, bout à bout, forment un séquences, Nendo aligne 50 chaises sur une grille. Chacune se distingue par un élément graphique iconique du manga : lignes de mouvement, bulle de parole, larme d'émotion? Ainsi dotées d'une identité, ces 50 chaises nous racontent une histoire, bien que leurs surfaces lisses reflètent le monde réel, à l'instar du manga. Régulièrement récompensé, Oki Sato s'inspire de l'épure japonaise et créé un langage ancré dans son époque. Ses créations se démarquent par des formes épurés et caractéristiques, rarement dénuées d'humour. Nendo, signifiant " pâte à modeler ", retranscrit le désir d'une certaine flexibilité et la possibilité de se réinventer : une philosophie qui valait bien 50 chaises pour être illustrée. Pour en savoir plus consultez le site de Nendo. 

Les designers américains Ben et Anja Blanc créent une collection de miroir à franges, inspirés de la lune et d'héritages ancestraux.     Installé à Providence, le studio Ben & Anja Blanc collabore avec des artisans locaux et n'utilise que des produits de proximité. Le couple de designers voue par ailleurs un intérêt particulier à l'astre lunaire, qui influence la plupart de leurs créations, tant par sa forme que par son aspect. Les miroirs Appolo et Half Moon n'y font pas exception. Ils se composent de demi-cercle de verre d'où jaillissent une cascade de soie, laine et mohair. Les matières comme les formes évoquent des cultures et des héritages aussi divers que lointains. Dimensions : 117 x 122 cm / 64 x 92 cm Photographies : Ben and Anja Blanc Pour en savoir plus consultez le site de Ben and Anja Blanc.

Le projet de la maison, imaginée par Hors " Champs à Saint Sauveur en Dordogne, est un bâtiment unique de plain-pied rectangulaire et compact. Située au centre d'une large parcelle de terrain, la maison s'ouvre avec de grandes et généreuses baies vitrées profitant ainsi de la vue et de la lumière offerts par ce paysage rural. La volumétrie semble reprendre celle des bâtiments voisins. L'architecture, résolument contemporaine de la maison, réinterprète la géométrie de la toiture périgourdine afin de créer des débords protégeant du soleil et de la pluie. L'enveloppe de la façade est revêtue d'un bardage métallique ondulé noir. Il emprunte sa teinte aux séchoirs à tabac qui trônent dans les fermes alentour. Les choix esthétiques ont été équilibrés entre les besoins de la famille et le budget limité. L'architecture de la maison s'est construite, en peu de temps, avec une structure légère en métal et s'habille de matériaux simples, économiques mais graphiques. À l'intérieur ce sont de longs meubles en bois, vraisemblablement de l'OSB, qui offrent aux chambres et aux pièces de vie les rangements nécessaires et de cacher les éléments techniques disgracieux. L'utilisation de manière continue de ce matériau donne de l'unité à l'ensemble, visible depuis les points de vue transversaux dus au plan fin et rectangle de la maison. Intitulé du projet: Maison Saint-Sauveur Lieu: Saint-Sauveur (70) Maîtrise d'ouvrage: Privée Maîtrise d'"uvre: Hors-Champs Surface: 135 m² Montant des travaux: 250 000 ¤ Calendrier: Livraison 2015 Photographies : Cyrille Lallement Pour en savoir plus, visitez le site de Hors " Champs  

Le designer américain Louis Rigano créé un dispositif diffusant une lumière colorée et modulable. La Color Space Light offre une multitude de tons et d'ambiances, convoquant les théories physiques à l'origine de notre perception de la lumière et de la couleur. La Color Space Light est une lampe à la lumière diffuse, dont la couleur se module grâce au mouvement d'un rouleau imprimé d'un spectre visible : l'ensemble des couleurs obtenues par décomposition de la lumière blanche. "It is my aim to communicate abstract concepts in the most direct and incisive way, employing whatever materials and processes are most suitable", Louie Rigano. La rouleau coloré intervient comme un filtre pour la lumière blanche jaillissant d'un dispositif à LED, autour duquel il s'enroule et se déroule sous l'action de l'homme, appelé à toucher du doigt les phénomènes physiques les plus abstraits. Pour en savoir plus, consultez le site de Louie Rigano.

Le designer américain Louis Rigano créé un dispositif diffusant une lumière colorée et modulable. La Color Space Light offre une multitude de tons et d'ambiances, convoquant les théories physiques à l'origine de notre perception de la lumière et de la couleur.  La Color Space Light est une lampe à la lumière diffuse, dont la couleur se module grâce au mouvement d'un rouleau imprimé d'un spectre visible : l'ensemble des couleurs obtenues par décomposition de la lumière blanche. "It is my aim to communicate abstract concepts in the most direct and incisive way, employing whatever materials and processes are most suitable", Louie Rigano. La rouleau coloré intervient comme un filtre pour la lumière blanche jaillissant d'un dispositif à LED, autour duquel il s'enroule et se déroule sous l'action de l'homme, appelé à toucher du doigt les phénomènes physiques les plus abstraits. Pour en savoir plus, consultez le site de Louie Rigano.

Le studio de design Twig, spécialisé dans la conception de jouets en bois empreints de nostalgie, imagine Kyoto, un tabouret en hommage à la simplicité et à l'élégance du design japonais.     "It's been said that a tree acts as a link between the heavens above and the earth below. In that spirit, we designed the Kyoto stool" The Twig Co. Suivant les règles spirituelles de la tradition japonaise, le designer n'utilise qu'une seule et même pièce de bois, disséquée, rabotée et façonnée à la main. Les deux pièces principales issues de ce travail forment le corps et l'assise, réunifiés par la méthode de la queue d'aronde, sublimant les qualités du bois. Quelques fines pièces viennent soutenir les deux premières. Contreforts et ramifications, elles ancrent le siège vers la terre et lui permettent de s'élever vers le ciel. La stabilité du tabouret est accrue par le poids de l'utilisateur lui-même : l'homme et la nature collaborent, en toute élégance et simplicité. Pour en savoir plus, consultez le site de Twig.  

À Ragusa en Sicile, l'ancien pavillon de vente de tickets du centre sportif a été transformé en un café. Souhaitant redynamiser le quartier et répondre aux souhaits des habitants, la mairie a confié le projet de réhabilitation à l'architecte local Giuseppe Gurrieri. L'Eco bar réutilise un ancien local abandonné et offre un nouveau point de rencontre sous une nouvelle peau architecturale. Le projet devait respecter une enveloppe budgétaire restreinte. L'architecte récupère alors le bâti, réutilise sa structure et le remodèle habilement au travers d'une nouvelle peau en bois posé sur une sur-structure légère. L'intérieur, lui aussi transformé, met en "uvre des matériaux simples. Le sol est resté en béton, les murs et cloison sont en plaques de plâtre peintes. Leurs textures lisses mets en évidence les poutres et les poteaux en béton brut et patiné de la structure existante. La façade nord, à l'ombre, participe à la création d'un espace public vivant. La partie basse des lames de bois est enchâssée dans une série de cadres métalliques. Ces derniers se soulèvent et sont retenus à un angle de 90° par des équerres mobiles. Complétés de chaises, ces volets offrent la terrasse extérieure de l'Eco bar. Intitulé du projet: Eco bar Lieu: Ragusa, italie Maîtrise d'ouvrage: Ville de Ragusa Maîtrise d'"uvre: Giuseppe Gurrieri Calendrier: livraison 2015 Photographies : Filippo Poli Pour en savoir plus, visitez le site de Giuseppe Gurrieri  

Le designer Rémi Bouhaniche imagine une ligne de mobilier en inox édité chez Cocotte Métal. La collection Rythme symbolise la simplicité du design et du métal, matière moderne et innovante, alliée au savoir-faire ancestral de l'artisan. Editeur français, la Cocotte propose des meubles en aluminium solides, légèrs et personnalisables. Chaque pièce est créée à la demande au sein d'une usine de Seine-et-Marne, respectueuse des hommes et de l'environnement. En 2013, la Cocotte démarre une collaboration avec Rémi Bouhaniche, diplomé de l'École supérieure d'art et design Saint-Etienne. Rémi Bouhaniche est un studio de création d'intérieurs, de produits, de mobiliers et de scénographies. Avec la Cocotte, c'est la naissance d'une nouvelle collection de mobilier en métal design : la collection Rythme présente 2 bouts de canapé et 2 tables basses. La ligne Rythme est pensée sur le principe d'accumulation de plans verticaux et horizontaux en feuilles d'aluminium de 3MM. Rémi Bouhaniche créé des objets rationnels, construits avec sensibilité. L'agencement des surfaces créé des porte-à-faux et les croisements de matière dessinent des plis légers. Les meubles sont rythmés de silences, de pleins et de vides, de lignes et de surfaces. "Ma démarche créative se définit par la recherche d'une simplicité sensible. Elle se caractérise par la mise en dialogue des savoir-faire humains et des cultures dans toutes leurs différences", Rémi Bouhaniche Avec cette collection, Rémi Bouhaniche raconte avec simplicité l'alliance de la machine et du savoir-faire humain. Les soudures sont ainsi posées comme des points de coutures dans des endroits précis des meubles. Elles rappellent la présence de la main de l'homme dans le processus de fabrication : un dialogue poétique entre industrie et artisanat. Photographies : Rémi Bouhaniche Pour en savoirplus consultez le site Rémi Bouhaniche et et celui de Cocotte Métal.  

Au Portugal, un couple de londoniens a confié à l'agence Camarim Arquitectos la réalisation d'une résidence secondaire baignée du calme de la nature, loin de l'agitation citadine. La "Casa na Gateira" offre à ses visiteurs une promenade au milieu des vignes et des oliviers.  Au c"ur des paysages vallonnés de la province de Coimbra, la "Casa na Gateira" se situe sur un terrain insolite, dessiné par l'agriculture traditionnelle de la région, qui lui offre une vue imprenable sur la pointe sud de la Serra da Estrela, point culminant du Portugal continental. "Instead of a house in the landscape we thought of a house from the landscape", Camarim Arquitectos. Dès l'origine de sa conception, les architectes ont souhaité minimiser l'empreinte du bâtiment sur le paysage. Ainsi, la propriété adopte un profil bas, dont les trois volumes connectés s'intègrent harmonieusement au terrain. Les différents volumes épousent la typologie des lieux en un chemin de pentes douces, prolongées en son sommet par un garage et par une piscine en son extrémité la plus basse. L'entrée se fait par la partie supérieure. Un mur de pierre traditionnel accueille le visiteur, hommage à l'architecture régionale. Le visiteur se trouve ensuite guidé vers le c"ur de la maison, au fil des volumes. Chaque espace se trouve ainsi à un niveau particulier et maintient un accès direct vers l'extérieur. Au-delà de sa dimension esthétique et romantique, la proximité qu'entretient la maison et le sol procure de nombreux avantages énergétiques :  la masse thermique de la terre équilibre les amplitudes thermiques de l'air tout au long de la journée et des saisons. Le patio entre le salon et la chambre des propriétaires agit également comme un dispositif thermique : il crée un différentiel thermique entre la piscine et le patio, qui génère un flux d'air ascendant à travers la maison. Il procure un air frais au printemps et en été, ainsi qu'une isolation efficace en automne et en hiver. L'intérieur tout comme l'extérieur, se caractérise par des lignes minimalistes, faisant honneur aux matériaux bruts tels que le béton, la pierre et le bois. La Casa na Gateira se dévoue au calme, au repos et la contemplation de son environnement exceptionnel. Intitulé du projet: Casa na Gateira Lieu: Gateira, Portugal Maîtrise d'ouvrage: privée Maîtrise d'"uvre: Camarim Arquitectos Surface: 403 m² Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison 2014 Photographies : Nelson Guarrido Pour en savoir plus consultez le site de Camarim Arquitectos.

Au pied du plus vaste domaine skiable des Alpes, le centre aquatique Aquamotion Courchevel a ouvert ses portes. Le cabinet d'architectes allemand Auer - Weber et associés imagine une immense vague de béton et de verre, une ondulation architecturale lovée au coeur du décor grandiose des massifs alpins.  La station alpine de Courchevel se compose de différents plateaux aux altitudes différentes. L'Aquamotion se situe ainsi entre Courchevel 1650 et Courchevel 1850, entre une vaste vallée et de hauts sommets. Cette situation géographique insolite est à la source de chacun des choix pris par les architectes, guidés par la volonté d'intégrer parfaitement un bâtiment aussi important à un environnement naturel et sensible. La toiture épouse ainsi le terrain et prend la forme d'une immense vague, verte en été, blanche en hiver. Entièrement végétalisée, elle répond aux inquiétudes de la commune en matière d'énergie pour cet équipement de 15.000 m². Un système de chauffage au bois a par ailleurs été choisi pour l'ensemble des bâtiments et des bassins. "The building becomes a sculpture of spaces and light", Auer - Weber et associés Totalement ouvert sur son environnement, l'Aquamotion offre à ses visiteurs une vue imprenable sur le massif alpins grâce à d'importantes baies vitrées, complétées de larges ouvertures qui ponctuent la toiture de façon douce et harmonieuse. Ces vagues de verres et de bois font face au sud baigne l'ensemble du complexe d'une abondante lumière naturelle. Le complexe aquatique est accessible par un passage sous-terrain ou par une nef monumentale dont la voûte ajourée libère des morceaux de ciel et donne accès à deux parties distinctes, consacrées au divertissement d'une part et au bien-être d'autre part.   La première abrite un espace aquatique avec une série de bassins en intérieur comme en extérieur, complétés de tobogans, d'une "rivière sauvage", d'une fosse de plongé et d'un espace réservé aux plus petits. Le deuxième espace, l'Aquawellness, est consacré à la détente et au bien-être. On y retrouve un bassin intérieur/extérieur chauffé, cols-de-cygne, chaises longues immergées et Jacuzzi, auxquels s'ajoutent " silencium ", " solarium ", saunas, hammams ainsi qu'une grotte d'eau salée. Dissimulés dans l'architecture, les équipements restent discrets, les espaces de repos sont élégants et épurés, les formes sont rondes et le blanc omniprésent. Les architectes ont souhaité offrir aux usagers un univers apaisant, où tout n'est que lumière, transparence et fluidité. Cet ensemble aquatique se complète d'un simulateur de surf, d'un mur d'escalade, de divers lieux de restauration et de boutiques. Des passerelles piétonnes permettent en amont de traverser une petite rivière attenante et rellieront en contre-bas l'hôtel qui se dressera bientôt en face de ce complexe exceptionnel.

Michael Samoriz, designer ukrainien, a imaginé une lampe en hommage au pur symbole de la lumière électrique. Le filament est une icône, le designer le libère symboliquement de son ampoule de verre et crée une lampe en longueur : Helix. "The iconic shape of the tungsten coil, a characteristic element of every incandescent bulb, is mirrored in the design of the lamp's outer body." Michael Samoriz Pour en savoir plus, visitez le site de Michael Samoriz  

Jeune designer originaire de Philadelphie, Ian Cooke a imaginé lors d'un workshop de 9 semaines à Copenhague la Seneca Chair. L'objectif a été de concevoir et de construire une chaise entièrement en bois massif. Le designer a positionné deux coques en bois courbé, assise et dossier, sur une structure franche et géométrique. Pour en savoir plus, visitez le behance de Ian Cooke  

Le projet de la Riparian House, installé au c"ur du paysage vallonné des Western Ghats dans les environs de Bombay, est une maison accrochée à la pente naturelle du site. La maison domine le lit d'une rivière, ses murs structurent les berges mais semblent pleinement s'intégrer aux alentours. Le choix de ses matériaux participe activement à cette posture humble développée l'architecture de la maison. Le toit de la maison est recouvert de végétaux et se confond ainsi avec le sommet de la butte sur laquelle la maison s'est installée. Depuis l'ouest la maison est dissimulée, rien ne laisse présager la présence d'une architecture, elle est enfouie dans le sol. Depuis ce coté, le parcours d'entrée débute par la descente d'un petit escalier au milieu des herbes hautes amenant dans un premier patio. L'expérience de la descente à l'intérieur de la terre se trouve renforcée par les blocs de pierre qui ont été découverts au cours des travaux de déblayages. Arrivé dans la maison, la vue se dégage vers le paysage du vallon. Cette architecture, intégrée à son environnement, se dessine ensuite par une série de murs en pierre soutenant le terrain et la structure légère qui porte la maison. Le système des murs se prolonge pour construire le jardin, loger les escaliers, puis retenir l'eau d'une piscine. Photographies : Ariel Huber / EDIT images Pour en savoir plus, visitez le site de Architecture BRIO  

Dans la banlieue de Nagoya au Japon, D.I.G Architects a réalisé les bureaux d'une petite entreprise de design. Les architectes ont conçu les divers espaces en les adaptant à leurs usages respectifs sous une architecture épurée et géométrique. Un ensemble de fonctions devait prendre place au c"ur d'un nouveau bâtiment. Des bureaux classiques, une salle informatique, des ateliers de modélisations et des salles de réunion s'organisent alors et laissent également des espaces dédiés aux spontanéités des modes de travail contemporains : de divers espaces offerts aux pauses, à la réflexion et à l'inspiration ainsi que pour toutes sortes de réunions informelles. Ces lieux ont été imaginés pour devenir des incubateurs d'inspirations et d'idées au travers des accidents architecturaux intérieurs et extérieurs créés par la géométrie du bâtiment. "To realize this accidental office, we first focused on contiguity of spaces. For a start, we worked on the volume model of functional zooming and inside/outside space. Inside and outside adjoin each other on a plane and on a section. This study brought a 3-dimensional checker-like model, with continuous outer space and detached inner space. Then, we started working on architectural frames, by adding simple operating rule; Making gaps, crossing over. Still maintaining the functional volume zoning, timber frame stopped synchronizing with volumes and started to act independently." D.I.G Architects Photographies : Tomohiro Sakashita Pour en savoir plus, visitez le site de D.I.G Architects  

Holow incarne une certaine idée de la lumière. Son corps, inspiré par les formes des flotteurs est constitué d'un verre épais qui offre des reflets et un moyen de diffusion de la lumière singulier. Presque sculpture, il a été imaginé par le designer Dan Yeffet. "Hollow embodies a new concept of a floor lamp, unlike the traditional light that serves to light other objects, it demands to take centre stage commanding the space it occupies bringing matter into question." Dan Yeffet La lampe de sol Holow est éditée par Wonder Glass. Pour en savoir plus, visitez le site du designer Dan Yeffet et de l'éditeur Wonder Glass  

Au Danemark, dans le port d'Aarhus, l'agence Dorte Mandrup Arkitekter a installé une tour d'observation accessible au public inspirée par les angles francs et délicats de l'origami. Depuis la plateforme haute le public peut contempler le bal des bateaux et des cargos. "The tower is shaped like a sharp origami cut, urban sculpture with a significant architectural expression. The white steel tower stands out as a glowing landmark giving identity to the area and act as a point of reference and meeting in this new part of the city." Dorte Mandrup Arkitekter La tour en acier blanc s'affirme comme un repère dans cette nouvelle géographie que la ville tente de reconquérir. Ses airs sculpturaux lui offrent une silhouette facilement identifiable, elle devient point de rencontre et annonce la mutation de ce nouveau quartier. Une plateforme d'observation culmine à 7,5 mètres de haut et conduit le visiteur en porte-à-faux entre terre et mer. Le mouvement d'origami, genèse formelle du belvédère, se poursuit en gradins et offre de nombreuses assises face à la baie et au port. L'histoire de la construction de la tour raconte que les plaques perforées qui l'habillent ont été produites sur l'un des chantiers navals du port et sont arrivés sur le site en barge. Un dernier hommage à l'économie d'un port entrant en mutation. Photographies : Torben Eskerod Pour en savoir plus, visitez le site de Dorte Mandrup Arkitekter  

Organisé par le magazine d'a et l'agence Thema Design, l'édition 2016 de Materials & Light se tient les 9 et 10 mars prochains dans le cadre majestueux d'un hôtel particulier du 8ème arrondissement de Paris : le showroom de Targetti Poulsen. A la fois source d'inspiration et outil de veille, Materials & Light met en lumière des solutions innovantes pour les architectes et favorise les échanges entre prescripteurs et industriels. Materials & Light est une occasion unique pour plus de 1.000 visiteurs, dont 70% d'architectes, architectes d'intérieur, designers et autres prescripteurs, de se retrouver dans un lieu convivial et de découvrir de nombreuses innovations, de nouveaux matériaux, au sein une scénographie originale et exclusive. Materials & Light, les 9 et 10 mars 2016, Hôtel Menier, 8 rue Alfred de Vigny, 75008 Paris, accès libre après inscription en ligne. Pour plus d'informations consultez le site de Materials&Light.

Ideo arquitectura a imaginé un troisième lieu de vente pour une boulangerie madrilène, le concept est d'imaginer un lieu original et unique pour chacune des entités. Le magenta utilisé ici sur les milliers de tiges suspendues au plafond fait écho à la couleur de la marque de la boulangerie. Près de 12 000 tiges en bois ont été peintes et suspendue au plafond du lieu. Le dispositif offre une nouvelle identité à ce rez-de-chaussée du centre historique. Il crée le contraste avec les vieilles briques qui habillent les murs du lieu et permet également de dissimuler les gaines et les éclairages. Photographies : Imagen Subliminal Pour en savoir plus, visitez le site de Ideo arquitectura  

Edité par Muuto au Danemark, Five Pouf est une assise imaginée par les designers Anderssen & Voll. Les lignes en rangées évoquent celles des champs soigneusement labourés au travers d'une géométrie en pentagone adoucie par des angles arrondis et un matériau matelassé. Sa dimension et son matériau rendent Five Pouf adaptable à tous types d'usages improvisés ou non. Il complète avec style le mobilier des salons. Il est disponible en quatre couleurs. Dimensions : 45x53x88 cm Pour en savoir plus, visitez le site de Anderssen & Voll et de Muuto  

Le projet de la OE House est une maison double, les commanditaires souhaitaient une moitié adaptée aux saisons froides et l'autre entièrement dédiée aux usages de l'été. La réponse des architectes est une maison sur deux niveaux où, entre les saisons, ses habitants voyagent de pièces en pièces. Elle s'inspire du fonctionnement des mas traditionnels catalans et s'est construite sur une parcelle de noisetiers à Alforja en Espagne. "We researched the local rural constructions typologies and a seasonal membrane that responds to daily weather changes. Learning from anonymous neighboring case studies, we reached a crossroad between a mas and a peasant's storehouse." Fake Industries Architectural Agonism + Aixopluc L'architecture de la maison s'exprime sous des traits industriels. Les architectes souhaitant réduire les coûts ont pris le parti d'utiliser de manière tramée des matériaux et des composants issus de l'industrie. Le rez-de-chaussée s'ouvre entièrement grâce à des parois vitrées se repliant sur elles-même. Complétée par une pergola au sud, cette partie de la maison reste à l'ombre pendant toute la saison chaude. L'étage est soutenu par un plancher en voûtains de briques restés apparents. Avec le bois ce matériau, utilisé de manière franche, réchauffe toute l'ambiance et les teintes de l'habitation. L'étage abrite un plan plus resserré et plus encadré, c'est ici que la famille passera l'hiver. Photographies : José Hevia Pour en savoir plus, visitez le site de Fake Industries Architectural Agonism et de Aixopluc  

Windsor et Wire font allusion à la composition et à la forme de la chaise, elle se présente comme une pièce hybride offrant une vision contemporaine à un mobilier conception traditionel. La Windor Wire Chair marie le bois à un dossier constitué d'une série de tiges en métal. Le corps et les pieds de la chaise sont inspirés des lignes classiques de la chaise Windsor. Les tiges en métal de 5 mm s'allongent vers le haut et forment le dossier, il semble que le matériau choisi apporte avec son maintien une certaine élasticité offrant plus de confort à l'assise. La Windor Wire Chair est disponible en bois massif ou dans une version avec un siège rembourré dans un choix de cuirs et de tissus. Chêne et noyer américain sont aussi au choix, il existe aussi une possibilité en option pour du bois teinté. Pour en savoir plus, visitez le site de Hierve  

www est une étagère inspirée par le monde numérique et les liens tissés par les connexions 2.0. Un cadre géométrique en bois sert de support à plusieurs séries de cordes élastiques tendues entre ses parois ajourées. Un système d'accroche offre la possibilité à l'utilisateur de moduler et d'adapter les rayonnages à tous les formats de livres. "www is an interpretation of the 'shelf' archetype. Between form and function, between space and dimension, between a not-yet and a not-anymore it creates concrete opportunities and specific associations. Through its parts it is not only a modular system, but also a type of installation in an ever changing space. " Viktormatic Pour en savoir plus, visitez le site du designer Viktormatic