Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

A l'occasion du dixième Festival des Architectures Vives de Montpellier, les architectes bordelais Margaux Rodot, Mickaël Martin et Benoit Tastet ont réalisé une "uvre poétique leur évoquant le printemps au sein de la ville de Montpellier. Celle-ci est exclusivement constituée de ballons. En réponse à ce message, l'"uvre s'intitule  "un dixième printemps". Les architectes ont résolument créé une installation au caractère féérique : des ballons de couleur rose et blanche tapissent le sol ainsi que le haut de la cour ouvert sur le ciel. Un clin d'oeil en référence à la couleur du festival. Les ballons ont l'air de flotter mais sont en fait subtilement retenus par une sorte de filet presque invisible. Le FAV évoque ainsi aux trois créateurs le printemps, ce qui les a amenés à vouloir le représenter dans l'"uvre à réaliser sur le parcours de Montpellier. Un dixième printemps prend donc corps à l'intérieur de la cour d'un des hôtels-particuliers retenus pour l'événement, comme une ode à la richesse de cette saison. La cour intérieure est perçue comme un arbre ancré au milieu du centre-ville, face auquel les diverses installations du festival incarneraient la floraison éphémère. Le but est de se plonger dans un moment de méditation, durant lequel le temps semble suspendu comme une parenthèse hors de la réalité. Ce coin pensé comme une sorte de clairière invite quiconque y passe à s'abandonner à un moment de détente : sieste, pique-nique ou simple arrêt au choix. Cette reproduction symbolique du printemps invite finalement les passants à réfléchir sur quelque chose de plus important encore : le temps qui passe, et l'équilibre même de la vie. Pour en savoir plus, visitez le site du Festival des Architectures Vives et de l'ArchiDesignClub by Muuuz  

Promenade d'envolées est une création d'Archisanat : un collectif d'architectes de Nancy rassemblant Adeline Vigneron et Marie Combette. Cette "uvre éphémère a été réalisée dans le cadre du Festival des architectures vives, sur le parcours de la Grande Motte. Elle représente une véritable invitation au voyage par le biais de volumes textiles flottants dans l'air, empruntés à l'aviation et à la météorologie. Du 21 au 29 juin 2015, s'est tenue la seconde édition du Festival des Architectures Vives à la Grande Motte. Parmi les 11 projets éphémères présentés, on distinguait "Promenade d'envolées", la création du collectif Archisanat. Ce dernier a eu pour objectif de révéler et accentuer l'image "hors du temps" que semble offrir le lieu de l'exposition de la Grande Motte, au travers d'une expérience dite sensible mais aussi tactile. Ainsi, un volume textile a été mis en place, volume se mouvant dans l'air au gré du vent qui souffle sur la promenade du bord de mer. Près de 50 manches à air captent le vent et se mettent en mouvement en fonction de la brise de mer et parfois celle de terre. Un bruit rappelant fortement le papier froissé émane de ces mouvements, comme une sorte de "crépitement marin". C'est donc à l'aide d'un dispositif spécifique que l'air peut se matérialiser, symbolisant une sorte de rencontre entre quelque chose de palpable et impalpable à la fois. Ceci traduit la volonté des architectes de créer une collision entre homme et nature, collision inspirée par le lieu situé entre mer et cité balnéaire. L'exposition se tient sur le quai, une promenade bordée d'espaces-escaliers, invitant à s'installer pour contempler la mer et le paysage. Cette mise en scène constitue finalement une forme d'interface entre le lieu de passage, la promenade elle-même et la contemplation qui s'assimile à l'infini. L'"uvre incite donc à la rêverie face à la mer, on y vient pour le plaisir simple d'écouter et contempler le paysage. Pour en savoir plus, visitez le site du Festival des Architectures Vives et de l'ArchiDesignClub by Muuuz  

Les architectes Julien Plessis et Claire Dussonchet ont réalisé un subtil projet à l'occasion de la dixième édition du Festival des architectures vives 2015 qui s'est tenu à Montpellier. Ce projet appelé "Goldfish" évoque un véritable décor de théâtre dans lequel se tient un étang d'or, une incitation au rêve et à la méditation. Goldfish a participé au FAV, festival qui récompense chaque année des équipes d'architectes venues exposer des "uvres éphémères au sein d'hôtels particuliers du centre-ville de Montpellier. Ainsi, l'installation offre une vision abstraite et singulière qui n'est pas sans rappeler l'image des jardins zens, en accord avec la cour dans laquelle elle se trouve. Elle est composée d'un étang d'or sur lequel se trouvent des figures de carpes, étang qui parait être suspendu au dessus d'un sol de couleur noire. Ce type d'installation permet de mettre en relief le volume de la cour mais aussi d'opposer des matériaux, ici la surface noire du sol à la pierre des murs environnants. Le même phénomène se retrouve dans les formes qui semblent se répondre : la fluidité de l'étang contraste avec la géométrie très structurée des bâtiments autour, de même que la surface mouvante de l'étang avec la permanence de l'hôtel particulier. Un jeu de reflets achève cet ensemble, transportant le spectateur. Godlfish a reçu le prix du public lors du festival qui s'est tenu du 10 au 14 juin. Pour en savoir plus, visitez les sites du Festival des architectures vives, et de l'ArchiDesignClub.

Un pavillon circulaire construit en pin s'est installé au c"ur du jardin des Rois à Copenhague au Danemark. Christiansen Andersen, le concepteur du projet, a voulu répondre par son installation à la géométrie qui structure le jardin. Le plan du pavillon est un cercle parfait, il offre un espace pour le jeu aux enfants, et en même temps crée la surprise en son centre. Les badauds et promeneurs y trouvent un lieu plus calme, presque protégé par l'enceinte du pavillon. La coupe est simple, des poteaux en bois portent une demi-fermette du même matériau. C'est une peau, toujours constituée de bois, qui vient habiller le projet. Une alternance de vides et de pleins crée une transparence à hauteur d'homme. Depuis l'intérieur, le jardin reste présent et perceptible. Photographies : Hampus Berndtson Pour en savoir plus, visitez le site de Christiansen Andersen

La casa AR est le projet d'une maison au Mexique conçue par Lucio Muniain. L'architecte joue et travaille avec les ombres et la lumière, la casa AR est constituée d'une composition de volumes et de pans de murs fabriquant les filtres nécessaires à la vue et aux apports solaires. Le résultat semble être une maison décontextualisée. Seul son gabarit, respectant celui des édifices voisins, permet de deviner son programme. Le projet s'affirme de manière sculpturale dans le paysage urbain. Photographies : Ing. Hugo Miranda Pour en savoir plus, visitez le site de Lucio Muniain et al

Les architectes de l'agence Pereda Pérez arquitectos ont réalisé à Pampelune un immeuble de logements sociaux s'intégrant au tissu urbain existant de la ville ancienne. Le projet s'habille de matériaux sobres et bruts afin de marier au mieux le bâtiment contemporain à l'histoire urbaine de la ville. Le projet a été porté par la puissance publique en vue de revitaliser un quartier délaissé du centre ancien de Pampelune. Le programme se compose de six appartements familiaux et de commerces en rez-de-chaussée. Les architectes se sont confrontés au dessin d'un projet de logement sur une parcelle étroite où une ruelle piétonne s'est implantée. Les façades se confrontent à deux situations différentes, selon leurs positions dans l'espace public. Du coté de la rue, le dessin des architectes respecte la continuité des autres immeubles voisins. La façade la plus longue fera face à un nouvel espace public, ses ouvertures sont plus généreuses. Elles inviteront à la contemplation du nouveau paysage. Le traitement des façades est resté sobre, sans superflu, les architectes souhaitaient travailler avec une couleur et une texture pouvant coexister le mieux avec les autres entités de la ville. Sur ce point, les architectes précisent :"Beyond the most organizational questions and others as the attention on the scale, are the fragmentation and pieces coupling. The project has to do with the color and texture of its finishing aiming to coexist with the old, with the patina of the time made material already wore down. Has to be with the design and the composition of spaces in the matter as well as has to be with corner moldings and the gravity artifice. With the chromatic austerity and material which speaks about the time passing, its dry trace, avoiding the superfluous which time finally delete, as integrator mechanism and as all that will be materially adapted to the "time speed" of the already existing. Since the architecture work goes into a correlation of facts in the time which has there occurred, our activity is understood as a part of a sequence." Photographie : Pedro Pegenaute Pour en savoir plus, visitez le site de Pereda Pérez arquitectos

James Hayon a imaginé, pour l'éditeur b.d Barcelona, un module de meuble permettant une composition linéaire mais libre. Le designer a aussi travaillé un piétement polymorphe offrant personnalisation et fantaisie au meuble. Une douzaine de pieds sont proposés tous inspirés de styles différents. L'intérieur du meuble offre également de nombreux accessoires optionnels. Le meuble est fabriqué en bois MDF laqué d'une épaisseur de 19 et 25 mm. Dimensions des modules : 50x100x50cm Pour en savoir plus, visitez le site de James Hayon et de b.d Barcelona

Artiste et architecte, Inès Esnal a installé un mobile coloré sous le skydome d'un appartement du quartier de Tribeca à New York. Le mobile est composé de formes géométriques en Plexiglas de plusieurs couleurs. Elles sont suspendues dans une composition abstraite sous la lumière offerte par le skydome. Le mobile offre des reflets colorés sur les murs blancs de pièce. Pour en savoir plus, visitez le site d'Inès Esnal

Vincent Eschalier a imaginé une maison sur un terrain en bord de mer au Cap-d'Agde. Le bâtiment, conçu de plain-pied, offre ponctuellement des mezzanines généreuses à l'intérieur. Il se prolonge sur son propre toit par un escalier méditerranéen en extérieur. Entre bois et enduit blanc, l'architecte semble s'être inspiré des codes de l'architecture des littoraux du nord du bassin méditerranéen tout en proposant une architecture résolument contemporaine. La maison se dessine en plusieurs volumes cubiques agencés de manière à prolonger l'espace habitable à l'extérieur. Chacune des pièces dispose d'un accès sur le jardin ou le patio. L'architecte a cherché à créer une fluidité autour des volumes par de nombreuses circulations extérieures réalisées en bois. Pour en savoir plus, visitez le site de Vincent Eschalier  

Gabriella Asztalos propose une réinterprétation de ces chaises conçues à la fin du XIXe siècle par les ateliers de Michael Thonet. Avec légèreté et courbes féminines elle revisite un emblème en lui offrant une nouvelle allure résolument contemporaine. La structure de la chaise est fabriquée en bois laqué en noir, le dossier est en paille de Vienne. A propos de la Wiener chair, Gabriella Asztalos précise :"The slim silhouettes and the harmony of the seat back recall the curvy, elegant forms of the Viennese style: a perfect combination of the classic and modern. The chair is presented in lacquered black wood with Vienna straw seatback." Pour en savoir plus, visitez le site de Gabriella Asztalos

En Corée du sud, les architectes du Studio Origin ont réalisé une maison de famille sur un terrain en pente douce. Ils ont imaginé un plan en trois bandes superposées offrant espace et délimitation claire au programme. Deux matériaux, le béton et la brique s'expriment en façade. La maison est composée de trois chambres, de deux salles d'eau, d'une salle à manger couplée à une cuisine et d'un séjour placé face au paysage. Les bandes du plan se traduisent également en volume et donnent corps au bâtiment. La maison est comme enveloppée dans plusieurs rubans de béton. Les façades principales sont construites en briques noires. Un effet de contraste est alors créé avec le gris clair des autres murs. Les murs de briques sont aussi utilisés en une double peau qui permet de dissimuler les gaines techniques et certaines parties de la machinerie. A propos de ce projet, les architectes précisent :"3 different-heights of rectilinear masses contain different character of functional space in the house such as rooms, dining and living room, and kitchen respectively. And those are interpenetrated each other to form the house. It was positioned in the site considering view toward a branch of the Nam-Han River and sun path.South and East sides of the exposed concrete masses are decorated with bricks to create a screen to hide small architectural elements such as downspouts and vent. By doing so, other sides could retain clean concrete surfaces without any small pipes protruded and hung so that eventually maximizes the interpenetrated mass language." Photographies : Sun Namgung Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Origin.  

Au milieu d'un terrain vierge, presque désert et situé entre deux aires métropolitaines au Mexique, les architectes du studio COA Arquitectos ont réalisé une chapelle entre métal et béton pour la première étape de la construction d'un ensemble diocésain de près de 50 hectares. Le projet de Nuestra Señora de Guadalupe Chapelle s'installe entre les villes d'Aquiles Serdan et de Chihuahua au Mexique. La chapelle est la première étape de la construction d'un grand complexe religieux rendu possible par le don au diocèse régional d'un terrain de 50 hectares. Le projet de l'ensemble est à long terme, les architectes de la chapelle ont eu à imaginer un lieu annonçant les prochaines ambitions du lieu. La chapelle est conçue en deux volumes dialoguant entre eux, une partie en béton abrite le corps sacré de l'église : l'espace de cérémonie, et une autre partie en métal est plus élevée et correspond à la zone offerte aux visiteurs. Le projet contraste avec son environnement direct, il crée dans le paysage à la fois un refuge spirituel et un signal porteur des signes religieux. Les concepteurs ont imaginé un lieu intégrant à l'architecture une image de Notre-Dame de Guadalupe et une croix massive en béton. Photographies : Delfoz DS

Et si l'art pouvait offrir mobilisation et solution aux grands enjeux environnementaux de notre siècle ? COAL, coalition pour l'art et le développement durable, propose un weekend de participation citoyenne au débat de la COP 21 au travers d'interventions d'artistes. La fin du XXe et le début du XXIe siècle aura donné au monde de nouveaux enjeux. Les changements climatiques sont devenus une préoccupation majeure au sein de la conscience collective. Cette année du 30 novembre au 11 décembre, Paris accueillera la 21e conférence des parties de la CCNUCC : la COP21, qui veut conclure à un accord universel sur le climat. Pour organiser et mobiliser l'implication citoyenne autour de l'événement, il est prévu des manifestations et des regroupements d'artistes autour des sujets environnementaux et climatiques. Les 11 et 12 juillet est prévu l'un des premiers temps fort d'ArtCOP21 sur les berges de Seine à Paris. Le weekend est organisé comme un dispositif d'échange, animé par les artistes mais confié aux citoyens, pour faire des berges de Seine, voie de communication historique et durable par essence, un espace de dialogue, de sensibilisation et de mobilisation autour du climat. Au programme par exemple : COPBox, où les visiteurs pourront laisser un message vidéo aux négociateurs de la COP21. Le dispositif a été imaginé par la jeune agence d'architecture parisienne Lemoal&Lemoal. D'autres "uvre et interventions d'artistes contemporains seront aussi accessibles par le public, des échanges autour de conférences seront organisées, ainsi que des ateliers d'enfants où il sera possible de co-construire des "uvres pour la COP21. Pour plus d'information sur le programme, rendez-vous ici. Andy Warhol : "On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes." Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO : "La culture a la capacité de promouvoir le développement durable et la réalisation des objectifs de développement du millénaire." Rendez-vous sur les Berges de Seine, à Paris, les 11 et 12 juillet de 10h à 22h Pour en savoir plus, visitez le site de ArtCOP21  et de la

Et si l'art pouvait offrir mobilisation et solution aux grands enjeux environnementaux de notre siècle ? COAL, coalition pour l'art et le développement durable, propose un weekend de participation citoyenne au débat de la COP 21 au travers d'interventions d'artistes. La fin du XXe et le début du XXIe siècle aura donné au monde de nouveaux enjeux. Les changements climatiques sont devenus une préoccupation majeure au sein de la conscience collective. Cette année du 30 novembre au 11 décembre, Paris accueillera la 21e conférence des parties de la CCNUCC : la COP21, qui veut conclure à un accord universel sur le climat. Pour organiser et mobiliser l'implication citoyenne autour de l'événement, il est prévu des manifestations et des regroupements d'artistes autour des sujets environnementaux et climatiques. Les 11 et 12 juillet est prévu l'un des premiers temps fort d'ArtCOP21 sur les berges de Seine à Paris. Le weekend est organisé comme un dispositif d'échange, animé par les artistes mais confié aux citoyens, pour faire des berges de Seine, voie de communication historique et durable par essence, un espace de dialogue, de sensibilisation et de mobilisation autour du climat. Au programme par exemple : COPBox, où les visiteurs pourront laisser un message vidéo aux négociateurs de la COP21. Le dispositif a été imaginé par la jeune agence d'architecture parisienne Lemoal&Lemoal. D'autres "uvre et interventions d'artistes contemporains seront aussi accessibles par le public, des échanges autour de conférences seront organisées, ainsi que des ateliers d'enfants où il sera possible de co-construire des "uvres pour la COP21. Pour plus d'information sur le programme, rendez-vous ici. Andy Warhol : "On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes." Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO : "La culture a la capacité de promouvoir le développement durable et la réalisation des objectifs de développement du millénaire." Rendez-vous sur les Berges de Seine, à Paris, les 11 et 12 juillet de 10h à 22h Pour en savoir plus, visitez le site de ArtCOP21  et de la

Révélations, la première biennale internationale des métiers d'art et de la création entièrement dédiée à la création contemporaine, se tiendra pour sa 2ème édition du 10 au 13 septembre 2015 au Grand Palais. Cette année, le salon met à l'honneur la Corée du sud à la veille des années croisées France/Corée. Muuuz est partenaire du salon. Révéler le créateur, lever le voile sur l'intimité des ateliers d'art, sont les leitmotivs du salon afin de faire briller à travers le monde l'image prestigieuse des métiers d'art. Et c'est dans un lieu emblématique, le Grand Palais, que le salon révèle des pièces uniques en céramique, bois, métal, textile, verre... crées, conçues et façonnées dans les ateliers de ces hommes et ces femmes aux savoir-faire remarquable. Véritable rendez-vous d'affaires, Révélations permet la rencontre entre professionnels du secteur, prescripteurs français et étrangers. Mais il s'agit là aussi d'un rendez-vous culturel qui fait la part bel aux savoir-faire, à la créativité et sensibilise ainsi le public avec de nombreux événements, tous plus pétillants les uns que les autres: débats et conférences, démonstrations, expositions, ateliers enfants... Plus de 300 exposants : artisans d'art, artistes de la matière, galeries, manufactures d'art, maisons d'excellence, fondations, institutions des métiers d'art de création - sélectionnés par un nouveau comité d'orientation artistique - seront là pour partager leur passion et faire vibrer sous la nef du Grand Palais, la diversité des métiers d'art de création. Pour sa deuxième édition, la dimension internationale est renforcée, notamment via la présence d'exposants du globe mais surtout par l'exposition Le Banquet revêt la forme d'archipels organiques, composés de plusieurs îlots dédiés chacun à un pays ou une région du monde. Quinze ont répondu présents : Chili, Corée du sud, Danemark, Finlande, France, Italie, Islande, Japon, Norvège, Pays-Bas, République Tchèque, Suède, Sénégal, Taïwan et Tunisie - en présentant chacun un extrait des pratiques métiers d'art les plus actuelles, issues de leurs territoires. Nouveauté cette année pour les prescripteurs, Révélation met à disposition une équipe de spécialistes qui proposera aux architectes, décorateurs d'intérieur, hôteliers, bureaux d'études, ... un parcours sur mesure au coeur du salon, pour en savoir plus cliquez ici. Révélations invite au partage du 10 au 13 septembre 2015, au Grand Palais. Illustrations : photoproevent Pour en savoir plus, visitez le site de Révélations Suivez le Salon sur Instagram, Twitter, Pinterest et Facebook

Révélations, la première biennale internationale des métiers d'art et de la création entièrement dédiée à la création contemporaine, se tiendra pour sa 2ème édition du 10 au 13 septembre 2015 au Grand Palais. Cette année, le salon met à l'honneur la Corée du sud à la veille des années croisées France/Corée. Muuuz est partenaire du salon. Révéler le créateur, lever le voile sur l'intimité des ateliers d'art, sont les leitmotivs du salon afin de faire briller à travers le monde l'image prestigieuse des métiers d'art. Et c'est dans un lieu emblématique, le Grand Palais, que le salon révèle des pièces uniques en céramique, bois, métal, textile, verre... crées, conçues et façonnées dans les ateliers de ces hommes et ces femmes aux savoir-faire remarquable. Véritable rendez-vous d'affaires, Révélations permet la rencontre entre professionnels du secteur, prescripteurs français et étrangers. Mais il s'agit là aussi d'un rendez-vous culturel qui fait la part bel aux savoir-faire, à la créativité et sensibilise ainsi le public avec de nombreux événements, tous plus pétillants les uns que les autres: débats et conférences, démonstrations, expositions, ateliers enfants... Plus de 300 exposants : artisans d'art, artistes de la matière, galeries, manufactures d'art, maisons d'excellence, fondations, institutions des métiers d'art de création - sélectionnés par un nouveau comité d'orientation artistique - seront là pour partager leur passion et faire vibrer sous la nef du Grand Palais, la diversité des métiers d'art de création. Pour sa deuxième édition, la dimension internationale est renforcée, notamment via la présence d'exposants du globe mais surtout par l'exposition Le Banquet revêt la forme d'archipels organiques, composés de plusieurs îlots dédiés chacun à un pays ou une région du monde. Quinze ont répondu présents : Chili, Corée du sud, Danemark, Finlande, France, Italie, Islande, Japon, Norvège, Pays-Bas, République Tchèque, Suède, Sénégal, Taïwan et Tunisie - en présentant chacun un extrait des pratiques métiers d'art les plus actuelles, issues de leurs territoires. Nouveauté cette année pour les prescripteurs, Révélation met à disposition une équipe de spécialistes qui proposera aux architectes, décorateurs d'intérieur, hôteliers, bureaux d'études, ... un parcours sur mesure au coeur du salon, pour en savoir plus cliquez ici. Révélations invite au partage du 10 au 13 septembre 2015, au Grand Palais. Illustrations : photoproevent Pour en savoir plus, visitez le site de Révélations Suivez le Salon sur Instagram, Twitter, Pinterest et Facebook

L''artiste tchèque Jakub Geltner travaille depuis 2001 sur son projet Nest qui vise à imiter l'activité humaine dans le paysage urbain. Il s'est inspiré de  nombreuses villes lors de ses  voyages autour du monde.  Jakub Geltner nous interroge sur la place des paroboles et des vidéos de surveillance dans l'espace urbain. L'artiste utilse ces objets qui font partie de nos paysages urbains pour les réincorporer dans d'autres paysages avec un effet d'accumulation : ses "nids" comme ils les appelle.   Jakub Geltner considère ces objets urbains comme des "infections" et les mets en scène pour mieux dénoncer leur absurdité. Il travaille sur "ces nids" depuis 2001, avec Nest 01, la première étape du projet, qui a débuté dans le centre-ville de Prague, au bord de la rivière Vltava. L'artiste s'aide d'échelle ou de grue pour pouvoir accrocher ses installations. Ses nids se reproduisent comme par contagion sur les points chauds des espaces publics contemporains.  Nest Jakub Geltner explique ce concept de nid : " The Nest is an intervention into the public space, into the very character of a city. It's a specific site installation, assimilating into the surrounding architecture and design of the contemporary urban landscape. The urban landscape is constantly exposed to the rivality between the planned and random growth. The (pre)given structure is disturbed by irrationality and the artificial or planned by organicity and randomness. A "Junk space" emerges. The growth process of a nest on the facades of buildings or in different urban spaces can be implemented as a congestion point or as a startpoint of an infection".  Pour en savoir plus, visitez le site de Jakub Geltner.

A l'occasion des D'DAYS, au mois de juin 2015, Stéphanie Langard a présenté une chaise d'arbitre réinventée aux couleurs acidulées. La chaise est destinée à faire pénétrer le design au c"ur des courts de tennis. La designer s'est inspirée de l'univers de ce sport et de ses accessoires. Les rayons des raquettes deviennent le dossier de la chaise dans un dessin aux courbes fines et esthétiques. Stéphanie Langard apporte un regard nouveau sur cet objet resté fonctionnel. Pour en savoir plus, visitez le site de Stéphanie Langard  

Lauréats du festival Cahors Juin Jardin, l'Atelier Yok Yok, Ulysse Lacoste et Laure Qaremy, ont imaginé une installation au coeur du jardin du cloitre de la cathédrale Saint Etienne. Inspirés par l'histoire des voûtes en architecture, les concepteurs leur rendent hommage en en disposant aux croisements des allées du jardin. Voûtes filantes profite de la souplesse de la laine pour former les volumes des tunnels, en reliant les sections de voûtes placées de part et d'autre du jardin. Près de 78 kilomètres de laine ont été nécessaires pour le montage de l'installation. A propos de l'installation, les architectes de l'Atelier Yok Yok précisent :"Flanqué au chevet de sa grande soeur de pierre, un jardin envoûtant se déploie, s'étend et se tend sous le regard du promeneur curieux. L'architecture sacrée qui lui fait face est ici convoquée dans toute sa dimension syncrétique. Des arcs de toutes origines sont reliés ici entre eux par une structure tissée colorée qui se joue de la lumière et du mystère; révélant alors une architecture dématérialisée, légère, dont le promeneur éprouve les variations en déambulant sous les voûtes. Par ces fils d'Ariane suspendus, le promeneur est guidé vers le coeur de la parcelle, cloître secret. Le regard se pose puis s'élève." Pour en savoir plus, visiter le site de l'atelier YokYok et du Festival Cahors Juin Jardin

Conçue par Roan Barrion, l'ondulation du profil de la Series Z Lounge Chair a été réalisée à partir d'une seule longueur de tige d'acier. Les fauteuils sont fabriqués de manière artisanale, dans la province du Manitoba au Canada. La finition du cadre est en noir satiné et l'assise est proposée dans un large choix de textiles issus des collections de Knoll et de Maharam. Pour en savoir plus, visitez le tumblr de Roan Barrion  

A proximité de Murcia en Espagne, les architectes de l'agence Ad-hoc msl ont réalisé le centre d'interprétation du canyon de Almadenes. A l'aide d'un travail sur la matérialité et le minéral, les architectes intègrent en douceur leur projet au site naturel. Le canyon de Almadenes est une gorge naturelle abritant la rivière de la Segura. Etroit et long de plusieurs kilomètres, il est parfois profond de près d'une centaine de mètres et garde toujours une allure mystérieuse. Les architectes ont gagné l'appel d'offre en 2006, mais leur projet a évolué en intégrant d'autres options architecturales. Les architectes étaient soucieux de l'intégration du projet dans le site et de son impact environnemental. Le résultat est une architecture douce ne perturbant pas les éléments naturels, mais ne cherchant pas non plus à nier sa propre existence. L'architecture s'affirme méthodiquement en dialoguant et évoquant même parfois les éléments de son environnement proche. Sur ce projet les architectes précisent :"Decades ago, when building an important infrastructure in Spain, it was usual to include living quarters for the caretakers. In our case, it was a hydroelectric power plant, still in operation. However, the dwellings had been abandoned and had fell into ruin. The project consisted in the definition of an interpretation centre that would take the place of those ruins, and the refurbishment of the surrounding area. It was an opportunity for working in a natural setting that had already been intervened on." Photographies : David Frutos Ruiz Pour en savoir plus, visitez le site de Ad-hoc msl

Dan Yeffet a imaginé, pour Wonderglass, un nouveau luminaire suspendu mariant cuivre poli et verre fumé soufflé à la main. Calimero veut être une expression sensible et un hommage à la coexistence et à l'interdépendance. Le designer, installé sous le Viaduc des Arts à Paris, a créé une série de lampes où une demi-sphère en cuivre rencontre un quart de sphère en verre fumé aux teintes noires. Au centre de ce rendez-vous entre matières est placée la lumière. Au travers d'un dessin contemporain, Dan Yeffet fait aussi écho aux lampes industrielles du passé. Dimensions : Ø12 ou Ø18 ou Ø34 cm Pour en savoir plus, visitez le site de Dan Yeffet et de Wonderglass

Growth est un pot pour plantes directement inspiré de l'origami japonais. Originalité imaginée par le studio Ayaskan : le pot grandit au fil du temps et de la croissance des plantes. L'origami du pot se déploie dans un système triangulaire au fur et à mesure du temps. Les designers ont étés inspirés par le mouvement perpétuel de la nature. Contrairement aux objets courants qui restent statiques, ils ont imaginé un pot qui évolue et se transforme. Les designers précisent :"The life cycle of a plant is a transformation, from an early seed to its full grown size; the blooming of a flower, the unfolding of a leaf, the branching of the roots. This process is what GROWTH aims to capture within a plant pot. There is a strong disconnect between nature and the environments we are used to and comfortable in as humans. The spaces and objects we build and surround us with are very static. In nature, everything evolves, adapts, grows, blooms, degrades, dies, gets absorbed, reused. Nothing stands still. Everything flows." Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Ayaskan

The Beach est une installation architecturale interactive conçue par Snarkitecture, une agence originaire de Brooklyn. Les architectes investissent le hall du National Building Museum à Washington avec un océan de balles de plastique translucides. The Beach est inspirée des journées passées à la plage en groupe ou en famille. L'installation évoque, au travers d'un paysage monochrome l'univers du littoral estival. Les architectes ont créé une enceinte fabriquée de plaques de plâtre blanches accueillant un océan de près de 750 000 balles de plastiques recyclables. The Beach invite les visiteurs à explorer, jouer et se détendre dans un cadre atypique. Photographies : Noah Kalina Pour en savoir plus, visitez le site de Snarkitecture    

La maison est située au c"ur d'un ancien verger aux fruitiers généreux. Le projet des architectes tchèques était d'offrir à chacune des pièces une vue cadrée sur un arbre en particulier. Un plan en étoile a été proposé aux futurs habitants du lieu. Chaque pièce, chaque chambre est orientée sur l'un des arbres du jardin. Le salon donne sur le pommier, la chambre des parents s'ouvre généreusement sur le cerisier, la salle de bain le pêcher, et la chambre des enfants le noyer. A chaque pièce intérieure correspond une vue à l'ambiance particulière. L'image du caméléon a inspiré les architectes pour formaliser le projet de la maison. Son implantation au milieu d'un verger ensoleillé crée des similitudes. La peau du bâtiment est constituée d'un revêtement qui tend à refléter en partie les couleurs du jardin et du ciel. Photographies : Benedikt Markel et Pavel Pszczolka Pour en savoir plus, visitez le site de Petr Hájek Architekti  

Originaires d'Istanbul, l'agence d'architecture SO ? a installé une colline de céramique aux portes de la Royal Academy of Arts à Londres. Ils conjuguent angles et douceur pour créer un nouvel espace urbain éphémère et artistique. L'installation des architectes est recouverte de céramique dont le motif est inspiré par ceux identifiés au travers de l'histoire de l'architecture turque. Sevince Bayrak cofondateur de SO ? précise :"We manipulated a geometrical pattern of triangles to create a 3D form. As an example of using geometry to convert a 2D object into a 3D space, the structural principles of Muqarnas help us create a hill, the highest point of the 3D structure, which will be a tunnel that visitors can pass through." Pour en savoir plus, visitez le site de SO ?

Début juin a eu lieu la seconde installation éphémère du Young Architects Program - YAP portée par le musée d'art moderne d'Istanbul en partenariat avec le MOMA de New York. Cette année, le projet lauréat est celui du jeune duo d'architectes Pattu, incarné par Cem Kozar et Isil Ünal. "All that is solid" interprète deux siècles d'histoires urbaines de la capitale turque. Le projet a été installé au début du mois de juin dans les jardins du musée d'art moderne d'Istanbul qui accueilleront des événements s'adressant plus spécialement à un public jeune tout au long de l'été 2015. Ainsi, les structures pourront être utilisées ou visitées au cours de l'exposition, par des visiteurs de tous les âges. Tenu tous les deux ans au cours de l'été, le YAP offre aux architectes émergents la possibilité de concevoir des installations extérieures temporaires par une approche novatrice de la conception architecturale. Le 11 Novembre 2014, 5 finalistes avaient été sélectionnés parmi les 30 jeunes candidats, finalistes devant réaliser une proposition temporaire. L'"uvre de Pattu a été désignée parmi ces 5 propositions. En plus du gagnant, les conceptions proposées par les autres finalistes internationaux du programme YAP, seront exposées à l'Istanbul modern, mais aussi par le MOMA PS1 de New-York, à Rome, Santiago ou Séoul. "All that is solid" est une installation temporaire inspirée par l'Histoire industrielle de la région, comme un rappel du passé, mais aussi une déclaration pour l'avenir et le changement imminent qu'il est possible de critiquer. Pattu a ainsi explicité le message porté par l'"uvre en déclarant que "les bâtiments sont comme des ancres à souvenirs parce qu'ils ont tendance à durer plus longtemps que notre espérance de vie humaine. Mais jusqu'à quel point un bâtiment est-il solide ? Le fait qu'ils soient faits de pierre, de ciment et de marbre ne va pas vraiment les faire durer éternellement. Ils peuvent facilement disparaître en un jour." Ceci explique le choix de la citation "Tout ce qui est solide fond dans l'air". L'approche des concepteurs a consisté à disséquer l'espace autour du musée avec tous ses éléments et constructions précédentes, pour les remonter en vue de montrer le côté éphémère de l'architecture. Le design de cette réalisation emprunte donc à la géométrie des bâtiments qui se trouvaient autrefois dans la région et les assemblent de façon chaotique. Ce même chaos trouve cependant son sens au cours de la journée à mesure que les formes transparentes deviennent opaques, visibles ou invisibles. Le président du jury, Suha Özkan, a expliqué le verdict du jury et montré que la proposition de Pattu fonde son inspiration sur l'histoire physique, sociale et industrielle de la zone Galataport. Le fait de vouloir représenter des éléments de construction, puis de les assembler dans de nouvelles formes abstraites fait la force spécifique de l'"uvre. "All that is solid" représente finalement plus de deux siècles d'Histoire urbaine en trois dimensions, de manière ludique. Cette proposition engage pleinement l'esprit et révèle les défis posés par le programme des jeunes architectes qui met en avant un réel questionnement sur l'évolution de l'architecture au cours du temps. Pour en savoir plus, visitez le site du musée d'art moderne d'Istanbul

 L'architecte Felipe Assadi a été inspiré par les maisons de verre du mouvement moderne pour concevoir la Remote house qui, grâce à ses ouvertures, place chacune des pièces de la maison dans un dialogue entre terre et mer. Suspendue face à l'océan, la Remote House est composée d'un parallélépipède simple qui s'ouvre généreusement face aux paysages. L'architecte, pour des raisons de commodités de montage, a conçu la maison avec une ossature métallique recouverte de lames de bois. Sur sa façade océane, le projet offre un balcon filant en porte-à-faux, puis des escaliers rejoignent une plateforme en bois servant de terrasse.A l'intérieur, le projet s'habille toujours de bois, mais dans une teinte naturelle et claire qui contraste avec le noir des lames extérieures. Photographies : Fernando Alda Pour en savoir plus, visitez le site de Felipe Assadi

L'exposition "Corps en résistance" du Jeu de Paume réunit pour la première fois une large sélection de l'oeuvre photographique de Valérie Jouve. L'événement a commencé le 2 juin et se finira le 27 septembre 2015. La première exposition monographique de Valérie Jouve retrace un ensemble important de photographies et de films réalisés depuis la fin des années 80 jusqu'à aujourd'hui. L'artiste met en scène le corps dans l'espace urbain, l'humain et son paysage.  Ses photographies, principalement réalisées à la chambre grand format et ses films tournés en 16 mm évoquent des lieux en constante évolution en Europe et depuis quelques années au Moyen-Orient et en Amérique centrale.  Les personnages sont très importants dans le travail de Valérie Jouve, ce sont le fruit d'une mise en scène où les figures font corps à corps avec l'univers urbain. L'artiste photographie aussi les façades des immeubles dans un cadre serré pour révéler les tensions de l'urbanisme. De la même manière, ses paysages, très présents au début de son oeuvre, sont toujours capturés dans des mises en scène très chorégraphiques. Photographies : Valérie Jouve Pour en savoir plus, visitez le site du Jeu de Paume.  

Imperfettolab, studio de design italien installé à Gambettola, a imaginé Favo : une étagère murale modulaire à l'esthétique originale et organique. Le studio de design Imperfettolab, " il laboratorio dell'imperfetto", travaille et magnifie l'imperfection au travers des objets qu'ils dessinent. Favo est composé de plusieurs modules organiques qui s'agencent et se disposent selon les souhaits de ses utilisateurs. Ils peuvent être placés ensemble, formant une seule et même entité ou alors être disposés de manière indépendante. Favo est fabriqué en fibre de verre travaillée à la main. Il est utilisable en intérieur comme en extérieur. Pour en savoir plus, visitez le site de Imperfettolab

Les architectes de l'agence frundgallina ont réalisé un refuge à proximité de Mollens dans les Alpes suisses. Il s'implante face aux sommets, entre deux bâtiments historiques tout en affirmant une allure contemporaine. Le volume du refuge, construit entièrement en béton, est inséré dans la topographie naturelle du terrain. Il s'ouvre à ses deux extrémités à deux altitudes différentes. Les architectes ont souhaité suivre la pente offerte par le site. Le refuge se caractérise par l'émergence de deux volumes abstraits et minéraux qui s'ouvrent afin d'apporter de la lumière au c"ur du bâtiment. Depuis l'intérieur l'effet de cadre des ouvertures est saisissant tant le site est exceptionnel. Le béton a été choisi pour ses propriétés physiques, il remplace la pierre utilisée dans les constructions traditionnelles. Le projet du refuge exprime les multiples possibilités de son utilisation entre les murs, la toiture et sa finition intérieure. Il caractérise l'expression minérale voulue par les architectes et ouvre un dialogue franc entre traditionnel et contemporain. Photographies : Milo Keller Pour en savoir plus, visitez le site de frundgallina

Metis Desk est un bureau compact en chêne massif dessiné par Gonçalo Campos. Il offre une multitude de rangements originaux adaptés aux usages contemporains. Le bureau veut aider à conserver un espace de travail ordonné et organisé avec trois tiroirs, un compartiment discret, et deux rangements à couvercle. En plus d'intégrer au mieux les volumes de rangements il dissimule également les fils et câbles électriques. Pour en savoir plus, visitez le site de Gonçalo Campos  

Comme chaque année, le château de Versailles convie dans ses jardins un artiste contemporain. Cette fois-ci, c'est au tour d'Anish Kapoor d'investir les jardins de ce lieu mythique. L'exposition est ouverte depuis le 9 juin et durera jusqu'au 1er novembre prochain.  Le château de Versailles invite l'artiste britannique Anish Kapoor pour une grande exposition d'art contemporain. En ce Tricentenaire de la mort de Louis XIV, Anish Kapoor apporte sa vision propre du dialogue entre l'architecture classique et la création contemporaine. La grande majorité des oeuvres de Kapoor sont installées dans les jardins : quatre au niveau de la Grande Perspective et une dans le bosquet de l'Etoile. Exceptionnellement, l'"uvre "Shooting into the Corner" a été choisie pour fugurer dans la salle du Jeu de Paume à l'intérieur du Château.  Catherine Pégard, Présidente de l'Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles commente l'exposition : "Pour Anish Kapoor, l'oeuvre n'existe pas seule mais par celui qui la voit. Le visiteur de Versailles se perd dans les dualités qui marquent le travail de l'artiste : terre et ciel, visible et invisible, dedans et dehors, ombre et lumière... Cet univers n'est lisible que par l'imaginaire. L'originalité de cette exposition, ce qui la rend unique, même aux yeux de ceux qui suivent depuis longtemps Kapoor de par le monde, c'est que cet imaginaire rencontre à Versailles celui que l'histoire a sédimenté. Ce paysage si maîtrisé est happé par l'instabilité. Les terrains sont incertains et mouvants. L'eau y tourbillonne. Les ruines, hier romantiques, s'emparent du tapis vert. Le pas bute sur de faux labyrinthes. Les miroirs, si liés à Versailles, le déforment. C'est un monde au bord du basculement peut-être. Ce n'est pas un hasard si Anish Kapoor, le premier, a voulu pousser la porte de la salle du Jeu de Paume qu'il regarde comme une oeuvre, pour y poser une installation. Anish Kapoor nous entraîne à Versailles, dans une histoire cachée. " Les jardins sont ouverts tous les jours (sauf exception) et sont gratuits (sauf les jours de Grandes Eaux musicales et de Jardins Musicaux).   Photographies : Tadzio et Fabrice Seixas Pour en savoir plus, visitez le site du Château de Versailles.       

Les architectes de hkl studio ont imaginé une clinique au programme et à la forme singulière dans un quartier résidentiel de Tokyo. Au travers d'une série d'arches en béton, les volumes se croisent et permettent à la lumière naturelle de pénétrer à l'intérieur tout en préservant l'intimité des patients. Le projet propose d'inventer un nouvel espace de médecine à l'échelle du quartier. Le bâtiment a suivi un plan en L sur lequel ont été disposés des arches aux angles et altimétries irrégulières. Dans les creux, qui séparent les volumes, a été placé du vitrage qui permet aux utilisateurs du lieu de jouir de la lumière naturelle. Le bâtiment possède un étage où sont installés les locaux de services et du personnel. Le rez-de-chaussée a été laissé pour les salles de consultation facilitant le déplacement des patients souvent âgés. A propos de ce projet, les architectes précisent : "The clinic is located in a residential area near Tokyo, where currently there is an increased elderly population. This project is intended to establish an "open" clinic for the local area. Which is different from the conventional hospital. The Idea is, that in the future the residents can visit their family doctor in this building, as opposed to the specialized medical service in the university hospital. At the construction process, we decided to use "cut" plywood framework as the shape of the "unrolled" 3D model, such as paper model. This precise work during the design phase allowed us to achieve an exact geometric shape with high-accuracy technic. We hope this clinic will surpass the general function of the normal clinic and develop a close relationship with the local residents, as the "house" of the quarter." Photographie : Shinkenchiku-sha, Tetsu Hiraga Pour en savoir plus, visitez le site de hkl studio

Emma Donnersberg et Michel Amar ont réhabilité les intérieurs de l'hôtel Le Royal près de Saint-Germain à Paris. Ils ont offert au lieu une nouvelle esthétique en travaillant finement le choix des textures et des gammes de couleurs. Tout en voulant préserver l'histoire et l'esprit du lieu, Emma Donnersberg et Michel Amar ont su apporter un regard résolument contemporain aux intérieurs de l'hôtel. L'entrée est marquée par le meuble de la réception. Recouvert d'une teinte or et marié à un sol en damier noir et blanc, il donne au lieu un style évoquant les années 50. Dans le salon les architectes ont choisi des couleurs plus pastel, et c'est un bleu très clair qui habille les murs. L'atmosphère y est plus reposante. Les murs de la salle de restaurant ont, eux, étés recouverts d'une peinture abstraite évoquant les rainures des feuilles d'un jardin. Photographies: Stephane Julliard Pour en savoir plus, visitez le site de Emma Donnersberg et de Michel Amar

L'agence d'architecture Gardera-D a dessiné et installé les bureaux du siège de la Surfrider Foundation Europe au c"ur d'un projet de restructuration d'un double hangar à Biarritz. Les architectes ont imaginé un gigantesque élément de mobilier afin d'abriter l'ensemble du programme. Les hangars industriels ont été entièrement rénovés, le sol complètement libéré, ce qui a laissé la place au projet des architectes. Les volumes existants ont été épurés, l'enveloppe et la toiture, débarrassée de son amiante, ont été mises aux normes thermiques. Le programme est composé de deux entités : un espace libre dédié à des expositions et un autre espace occupé par les bureaux de la fondation. Le second offre des salles de réunion, un open space et quelques bureaux en boxes. Un gigantesque élément de mobilier sépare, dans le plan, les deux espaces. Les architectes inspirés par les mouvements de l'océan, chers aux surfeurs, ont imaginé une "uvre en forme de vague. Cet élément technique est composé d'un assemblage en ossature bois et d'un placage de panneaux de bois hautement performants permettant d'assurer le traitement acoustique du lieu. Pour en savoir plus, visitez le site de Gardera-D et de la Surfrider Foundation Europe

Thomas Vailly & Laura Lynn, deux designers néerlandais présentent le fruit de leur toute dernière collaboration : un luminaire alliant une planche de bois sobre et un jeu de couleurs offert par plusieurs couches de verre. Les designers se sont inspirés des couleurs de la nature, et particulièrement celles offertes par les paysages islandais, pour créer avec poésie un luminaire destiné à réchauffer les intérieurs. Les utilisateurs peuvent jouer avec les couches de couleur et travaillent ainsi la lumière idéale correspondant au moment. Dans un corps en bois, qui constitue le socle du luminaire, des rainures ont été gravées dans le bois pour permettre aux feuilles de verre de glisser au grès de la composition. Derrière ces rainures, une lampe au profil long a été encastrée dans le socle en bois. Elle diffuse sa lumière au travers des verres colorés.   A propos de 101,86°, les designers précisent :"Puzzling and dazzling, 101.86° offers a new way to experience light. Treated with contemporary methods, the material possesses crystalline qualities that one normally only finds in nature, in the highlands of Iceland. The result is a product of wonder with multi layered colours and a dynamic effect on light." Pour en savoir plus, visitez le site de Thomas Vailly

Un jeune architecte irlandais a réalisé l'extension et la réhabilitation du pavillon de ses parents, situé dans le nord de Dublin. L'extension joue le contraste entre un intérieur chaleureux et une peau extérieure en bois vieilli. Dolores et Steve Kavanagh Senior souhaitaient un lieu de vie plus spacieux, plus lumineux et directement connecté à leur jardin. Le fils, architecte, a très vite choisi d'utiliser un maximum de vitrage dans ce nouvel espace qui allait accueillir la cuisine et la salle à manger de la famille. Les baies vitrées généreuses offrent une vue panoramique sur les espaces extérieurs, mais ils permettent également d'utiliser l'extension à la manière d'un jardin d'hiver participant au réchauffement de l'air ambiant. Stephen Kavanagh a particulièrement insisté sur l'isolation du reste de la nouvelle construction. A l'intérieur de l'extension l'architecte a choisi, dans la continuité de la structure, d'utiliser le bois comme parement pour le plafond et pour les menuiseries. Une partie du plafond laisse apparentes les solives de la structure où des luminaires ont été disposés.

Ciguë a récemment réalisé, dans le premier arrondissement de Paris, une boutique pour Krisvanassche. L'aménagement intérieur du projet imprime à l'intérieur du volume, offert aux architectes, un nouveau plan anguleux qui donne au lieu une écriture résolument contemporaine. Les architectes du projet ont mis en "uvre une série de mobiliers et de parois aux angles vifs à l'intérieur du lieu. Une disposition offrant une image dynamique à la boutique. Ils mettent en scène une architecture incisive et organisée. Le sol est recouvert d'un plancher en bois clair, les murs existants ont étés peints en blanc. Les deux contrastent avec les surfaces grises et noires des parois ajoutées au projet. Minimaliste, le projet n'en ressort pas moins élégant et offre un cadre épuré aux expositions proposées par la boutique Krisvanassche. Pour en savoir plus, visitez le site de Ciguë

Le jeune designer, espagnol et installé en Allemagne, Jordi Iranzo a imaginé Dalt : un système de rangement plein de poésie utilisant paniers et poulies pour libérer nos espaces de vie trop contraints. Dalt utilise le plafond comme un espace de stockage : un panier élégant, dans lequel sont disposés divers objets, est relié à un système de poulies permettant une position haute de rangement et une position basse d'accès aux objets stockés. Le panier se soulève jusqu'au plafond et libère ainsi l'espace au sol à l'heure où beaucoup de gens sont contraints par les petites surfaces. Le designer a imaginé des "paniers" différents adaptés à différents usages. A propos de Dalt, Jordi Iranzo précise :"Nowadays many people live in small houses or rooms, where space is a real problem. In order to solve this issue, I asked myself: How is it possible to create a feeling of space there where there isn't any?A table, a shelf or a clothes line are objects we all have in our homes, and all of them take up some of our living space. Architects and designers have created storage space beneath the floor or in the walls in order to convey a certain spaciousness in the home, but why not using the ceiling as storage, since it usually is the same square meters as the floor?After an early analysis, it seemed clear that this was the goal of my project: using the ceiling as storage space." Photographies : Thomas lewandovski Pour en savoir plus, visitez le site de Jordi Iranzo

Benjamin Migliore a dessiné W'Table, une table d'appoint pour le salon. Son piètement prend une forme organique caractérisée par ses liaisons travaillées en arrondis. Benjamin Migliore est une jeune designer franco-argentin qui s'inspire profondément des formes et liaisons moléculaires pour ses créations. La W'Table est composée par un plateau carré aux angles arrondis porté par un piétement divisé en plusieurs bras en forme de V. La partie haute du pied est la symétrie de la partie basse, ce qui permet de garantir une parfaite stabilité à l'ensemble du meuble. Dimensions : 62 x 37 x 37 cm Pour en savoir plus, visitez le site de Benjamin Migliore

Anita Johansen a imaginé pour l'éditeur MENU une banquette en suspendant un feutre de laine molletonné dans un cadre en chêne brut. Anita Johansen est une designer diplômée de l'école de design danois. Elle a conçu pour Daybed une banquette fabriquée à partir de deux matériaux nordiques traditionnels : la laine et le bois. La designer a imaginé une assise pouvant s'extraire de sa structure au besoin. Un système de fixation élégant et en bois relie le feutre de laine au cadre en bois. Daybed est disponible en deux couleurs : The black Daybed et the light Daybed. Dimensions : 40cm x 80 x 180 cm Photographies : Ken Hermann Pour en savoir plus, visitez le site d'Anita Johansen et de MENU        

Les architectes Elmar Ludescher et Philip Lutz ont réalisé un caveau de dégustation au c"ur de la vallée de Spitzer en Autriche. Le projet est l'extension de la ferme existante, son volume contemporain s'inspire néanmoins de matériaux locaux et de procédés de construction artisanaux. Le projet, situé dans un petit village, est dominé par un paysage de terrasses construites par les murs en pierre des viticulteurs. L'extension des architectes se place le long de la route du village, à laquelle elle reste muette. Elle déploie ses ouvertures face à la cour qu'elle permet de créer avec les anciens bâtiments. Les murs de l'extension sont enduits, en écho aux savoir-faire artisanaux et aux murs du reste du village. Le projet adopte, par contre, un volume résolument contemporain. La façade accueillant les visiteurs, est elle conçue entièrement en verre. Des lames de bois blanchies sont placées devant afin de fabriquer un filtre à la lumière du soleil. Pour en savoir plus, visitez le site de Elmar Ludescher et de Philip Lutz

Patrick Norguet propose le couple d'une chaise et d'une table en bois sculpté. Elles ont été réalisées en collaboration avec l'éditeur Arflex. Arca est une chaise en bois brut, sculptée et polie de manière à laisser s'exprimer la sensualité du matériau. Les courbes et les formes offertes à la chaise sont amples et délicates. Bordo est une table constituée du duo d'un plateau en bois et de quatre pieds en métal fixés en douceur à sa sous-face. Pour en savoir plus, visitez le site de Patrick Norguet et de l'éditeur Arflex