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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

(61908 résultats)
Il y a 4 ans et 63 jours

Nouveautés en façades alu

Le concepteur-gammiste WICONA, spécialiste des systèmes de façades et de menuiseries en aluminium, annonce la commercialisation de deux nouvelles références innovantes au service de l’évolution des villes : WICTEC 60 NG pour répondre aux besoins accrus des façades monumentales en termes de portée et de poids de remplissage et WICTEC EL evo un système de façade par éléments en aluminium recyclé pour des conceptions modulaires.  Ce procédé, désormais disponible en gamme, a notamment été choisi pour l’immeuble de bureaux et services Flow à Montrouge (92). Développé par la foncière Covivio et signé SCAU Architecture, l’ensemble neuf de 24 308 m2 composé de 3 bâtiments est actuellement en travaux. Le projet s’illustre à plusieurs égards et notamment par sa trame de façade rythmée, imaginée dans l’esprit Factory. La façade par élément signée WICONA s’étend sur 10 000 m2. Elle est constituée de 2 400 modules ayant fait l’objet de développements spécifiques (12 créations de profilés). En tout, 220 tonnes d’aluminium certifié Cradle to Cradle Argent ont été mises en œuvre par WICONA et l’entreprise FACAL sur ce chantier. Photo : Franck Delétang  
Il y a 4 ans et 63 jours

Enseignement de l'architecture: comment réconcilier pratique et théorie ?

Trois ans après l'instauration du statut d'enseignant chercheur et la création du Conseil national des enseignants chercheurs des écoles nationales supérieures d'architecture (CNECEA), des inquiétudes se font jour sur la place des praticiens et du projet dans les Ensa, reflétant une profession en crise identitaire, qui n'arrive pas à […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 64 jours

Emmanuel Macron visitera le chantier de Notre-Dame jeudi, deux ans après l'incendie

"Cette visite sera l'occasion pour le chef de l'État de remercier à nouveau tous ceux qui ont permis de sauver la cathédrale des flammes, tous ceux qui œuvrent à sa reconstruction (charpentiers, échafaudeurs, cordistes, grutiers, facteurs d'orgue, maîtres-verriers, restaurateurs en peinture et sculpture, tailleurs de pierre, archéologues et chercheurs), ainsi que les 340.000 donateurs du monde entier qui rendent ce chantier possible", précise la présidence.Peu après la destruction de la toiture et de la flèche par les flammes le 15 avril 2019, le président Macron avait annoncé vouloir la reconstruire en cinq ans. Un an plus tard, dans un message vidéo, il avait renouvelé cette promesse malgré l'interruption du chantier pendant le premier confinement.Ce jour-là, le gros bourdon "Emmanuel" de la Tour Sud avait résonné à 20H00, comme un symbole de résilience.Le chef de l'État se rendra jeudi sur les planchers hauts de Notre-Dame et dans les voûtes du chœur avant de rencontrer les équipes mobilisées sur la phase de sécurisation, préalable indispensable à sa reconstruction à l'identique.Il sera accompagné de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de la maire de Paris Anne Hidalgo, de son représentant spécial pour la reconstruction le général Jean-Louis Georgelin, de l'architecte en chef des monuments historiques Philippe Villeneuve, de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, de Mgr Eric Aumonier, représentant le diocèse de Paris et du recteur de la cathédrale Mgr Patrick Chauvet.Mais le chantier ne sera pas achevé en cinq ans. En revanche le monument doit être rendu au culte pour le 16 avril 2024, jour où doit être de nouveau célébrée une première messe dans la nef, a annoncé en décembre 2020 le général Georgelin.Quelque 833 millions d'euros ont été recueillis pour cette restauration grâce à une collecte nationale et internationale.
Il y a 4 ans et 64 jours

Le marché du jardin bat des records de croissance

S'il avait déjà prouvé sa capacité de résilience, le marché du jardin* a connu un véritable bond en avant en 2020. A contre-courant d'une économie française en récession, son chiffre d'affaires a augmenté de 10% en un an. La pandémie a donné aux professionnels du jardin une impulsion équivalente à 5 années de croissance.Le premier confinement, en plein démarrage de la saison, avait pourtant porté un coup rude au secteur. En mars, les ventes des distributeurs se sont effondrées de 55%, comparées au même mois l'année passée. Mais à la levée des restrictions de déplacement, les consommateurs se sont rués dans les magasins. Des achats frénétiques, qui montrent à quel point la crise du coronavirus et les mesures sanitaires ont fortement impacté la vie quotidienne des citoyens et nourrit leur besoin de nature.Quasiment l'ensemble des produits d'extérieur en ont bénéficié. Signe que le jardinage s'est ancré de plus belle dans les habitudes des Français, les achats de végétaux pour l'extérieur ont augmenté de 3% en un an, malgré le lourd impact de l'arrêt des ventes de plantes à massif durant le confinement du printemps. Mais la crise sanitaire aura aussi confirmé l'appétit grandissant des consommateurs pour le faire soi-même et l'autoproduction, qui a particulièrement profité au potager, en pleine ascension.Dans le sillage des ventes de fleurs et plantes, c'est tout l'univers de l'entretien du jardin qui a connu des croissances à deux chiffres, comme le secteur de l'outillage et des équipements, en hausse de 13%, des produits pour le jardin (+14%) ou des pots et contenants (+13%).Contraints de rester chez eux, les Français ont aussi largement investi dans l'embellissement et le réaménagement de leur extérieur comme l'illustre la belle progression des produits d'aménagement (+13%). Des dépenses en forte hausse, permises notamment par les économies du confinement et la réallocation d'une partie des budgets traditionnellement consacrés aux loisirs et aux voyages. Les propriétaires de jardin n'ont pas non plus lésiné à la dépense pour se divertir en extérieur et aménager leur terrain en véritable base de loisirs, à l'image de l'envolée des ventes de produits de plein air (+17%). Les piscines notamment ont connu un succès sans précédent et terminent l'année en progression de 30%.Malgré ce bilan au beau fixe, tous les segments n'ont pas été à la fête. Empêchés par le peu d'occasions d'offrir, les végétaux d'intérieur et les fleurs coupées finissent dans le rouge.Du côté des circuits, la grande distribution alimentaire aura été l'un des grands gagnants de 2020. Grâce à son avance prise durant les premières semaines du confinement du printemps, elle affiche une croissance inédite de 15% dans l'univers du jardin. Autre grand vainqueur de cette année atypique, le e-commerce a augmenté de 40% l'an passé, à la faveur notamment d'un boom des ventes en ligne des retailers traditionnels." De confinement en déconfinement, la crise sanitaire a bouleversé nos habitudes de vie et accentué le besoin de nature des Français. Ces tendances étaient déjà présentes avant la pandémie mais elles prennent aujourd'hui une toute autre dimension. Les chiffres de l'année 2020 montrent qu'il se passe réellement quelque chose sur le marché du jardin. Et nos adhérents sont en première ligne dans cette révolution. "Hanan Abdesselem, Secrétaire Générale de l'association Promojardin-Prom'animal
Il y a 4 ans et 64 jours

Découvrez les lauréats de la Mission Patrimoine 2021 (1/2)

DIAPORAMA. Batiactu fait le tour des monuments et sites historiques retenus par la Mission Patrimoine. Cette année est riche en découverte de lieux insolites, d'un ancien pénitencier pour enfants à l'écurie du duc de Richelieu.
Il y a 4 ans et 64 jours

Ana Moussinet met l’art à l’honneur au Louvre Saint-Honoré

L’architecte Ana Moussinet fait dialoguer l’art, le mobilier et les objets pour insuffler la vie à... Cet article Ana Moussinet met l’art à l’honneur au Louvre Saint-Honoré est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 64 jours

Comment devenir propriétaire aux Alpilles?

Les Alpilles sont un lieu très intéressant pour devenir propriétaire d’un bien immobilier. C’est un endroit doté d’une atmosphère vivante et sa population est très dynamique. L’un des points positifs d’un investissement immobilier aux Alpilles est également qu’ils se trouvent à proximité de Marseille. On y trouve aussi des éléments très intéressants comme les massifs montagneux et les activités de loisirs particulières que l’on peut y pratiquer. Les avantages de faire un investissement en Alpilles L’une des raisons d’acheter une propriété est que c’est une solution très rentable grâce à la possibilité de location. On peut citer diverses raisons pour démontrer les avantages d’investir dans un bien immobilier en Alpilles. D’abord les Alpilles sont éligibles par la loi de Pinel qui permet de réduire les impôts d’une manière très considérable. Même si pour en profiter il faut respecter un certain montant sur le loyer, cela reste toujours très intéressant. Acquérir une maison aux Alpilles c’est aussi avoir la possibilité de devenir propriétaire avec l’option de portage. Ce concept consiste à avoir le vendeur du bien comme premier locataire. Grace à cela, on peut diminuer le prix d’achat de 30% par rapport à l’achat direct. En plus, l’endroit est visité par des milliers de touristes durant toute l’année, surtout pendant la période des vacances. Cela est dû au fait que son paysage est tout simplement unique avec un climat généralement chaud. Passer par une agence immobilière Faire un investissement locatif dans cette région ne peut être que lucratif. En effet, les logements dans cette partie des Bouches-du-Rhône sont très recherchés, même pendant la période hors saison. Cependant, il ne faut pas prendre le risque de faire un investissement seul, sans les conseils avisés d’un professionnel. C’est pour cela qu’il faut passer par une agence immobilière à Saint-Rémy de Provence. Ayant une bonne connaissance des alentours, une agence immobilière pourra donner des informations gratuites sur les Alpilles. En plus cela permettra de faire un énorme gain de temps car l’agence s’occupera de toutes les taches à notre place. Elle pourra même faire une analyse approfondie de notre situation pour définir la faisabilité du projet d’achat. Ces agences nous donnent l’opportunité d’énoncer les critères du bien que l’on veut acquérir pour ensuite effectuer la recherche d’un immeuble qui répond à nos attentes. Elles sauront nous proposer un immeuble au juste prix pour ne pas que l’on se fasse arnaquer à cause de notre non expertise. Elles peuvent également s’occuper de la recherche des clients pour la location et les fidéliser. Leur rôle est aussi de jouer le médiateur entre nous et les clients. En tant que novice, si l’on se lance soi-même dans la recherche d’un bien en Alpilles on pourra passer sur des points importants comme l’état du bien. Par contre un agent immobilier pourra nous signaler sur la somme que l’on va encore devoir débourser pour les réparations et analyser cela par rapport au budget du bien immobilier que l’on a en notre possession. Ces agences sont également dans la disponibilité de donner des conseils juridiques et de faire un accompagnement dans les procédures administratives comme la rédaction des contrats de bail. Certains proposent même des services supplémentaires comme la gestion locative.
Il y a 4 ans et 64 jours

2020 : une année hors du commun pour le marché français du bricolage

Alors que les deux premiers mois de l’année 2020 affichent une progression du marché du bricolage dans la continuité de celle de 2019 (+3,4% de son chiffre d’affaires par rapport à 2018), la crise sanitaire a brisé cette dynamique lors du premier confinement. Cependant, dès le mois de Mai, le marché du bricolage a connu des progressions à deux chiffres, bénéficiant de l’engouement des Français pour l’amélioration de leur habitat, valeur refuge en ces temps de pandémie. Cette tendance de fond allant au-delà du rattrapage, le marché du bricolage atteint, en 2020, un chiffre d’affaires de 31 milliards d’euros, soit une progression de 13% par rapport à 2019, tous circuits confondus. La FMB / Fédération des Magasins de Bricolage et INOHA / l’Association des Industriels du Nouvel Habitat décryptent l’étude réalisée sur le marché du bricolage 2020. Le marché du bricolage en 2020 : un essor exceptionnel malgré le contexte difficile et l’interruption liée au premier confinement Malgré les deux premiers mois de l’année marqués par la poursuite des grèves (Gilets Jaunes), le marché du bricolage a continué de progresser. Le premier confinement de mars-avril, avec la fermeture d’une partie des magasins de bricolage et les restrictions de déplacement, a engendré une importante chute des ventes (entre -50% et -60%) et a stoppé cette dynamique. Dès le mois de mai, des progressions de ventes à deux chiffres ont traduit une tendance de fond allant au-delà du rattrapage. En effet, confinés, les Français ont eu le temps de profiter de leur habitat, d’en apprécier ses défauts et d’envisager le réaménagement de celui-ci pour les besoins du télétravail ou tout simplement pour mieux vivre ensemble. Pour certains, l’activité partielle a libéré du temps qu’ils ont mis à profit pour améliorer leur logement ou enfin se lancer dans des travaux sans cesse reportés par manque de temps. Percée du e-commerce La crise sanitaire a bien entendu favorisé la vente en ligne, renforçant logiquement les pure players (+84%). Cependant, les Grandes Surfaces de Bricolage ont orchestré et développé leur omnicanalité comme en témoigne la forte progression de leurs ventes en ligne (+111%). Cette crise a bouleversé la structure du marché. Cela s’est traduit par : • le maintien de la prédominance des GSB (70% des PDM valeur, en léger recul), • la progression des pure players (14% des PDM valeur) et des GSA (3% des PDM valeur), • la stabilité des négoces (13% des PDM valeur, en légère baisse). A noter, avec une part de marché qui atteint les 3%, les ventes en ligne des Grandes Surfaces de Bricolage représentent aujourd’hui un circuit de distribution en soi. 2020 : dynamisme pour presque tous les rayons avec un fort engouement pour l’outillage et la peinture En 2020, la quasi-totalité des rayons profite du dynamisme du marché à l’exception de celui du chauffage (+3%), pénalisé par la douceur des températures. Les grands gagnants sont incontestablement les rayons Outillage (+28%), bénéficiant de l’arrivée sur le marché de nouveaux bricoleurs, et Peinture (+22%) qui, après 3 ans d’érosion, a explosé en 2020. Ils sont suivis par ceux de la Quincaillerie (+20%) et de la Décoration (+16%), boosté par la ruée sur le papier peint. Ces chiffres sont le reflet de l’engouement des Français dans les travaux de rénovation et d’embellissement intérieur, qui sont parmi les plus accessibles. Le rayon Bois & Menuiserie (+6%) affiche également une très belle progression s’expliquant en partie par l’essor du télétravail et la nécessité de créer des espaces adaptés (aménagement de bureaux, rayonnage, …). Celui du Bâtiment (+6%) a, quant à lui, profité de la montée en compétence des bricoleurs. Les rayons Plomberie/Salles de bains / Cuisine (+9%) et Electricité (+11%) connaissent une croissance plus modérée. Les Français ne semblent pas avoir priorisé l’aménagement de ces pièces, qui nécessitent des travaux techniques importants. Par extension, même si le rayon Revêtements (+5%) est en progression, il a souffert de la moindre dynamique de la salle de bains et la cuisine. Le rayon Jardin (+14%) bénéficie de la météo très favorable lors du confinement du printemps qui se traduit notamment dans les chiffres de ventes de mobilier de jardin et de piscines. 2021 : des perspectives encourageantes En tenant compte notamment de l’épargne des Français (200 milliards d’euros), la politique gouvernementale en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments, des comportements des nouveaux bricoleurs et de l’augmentation des transactions immobilières dans l’ancien, l’année 2021 laisse entrevoir des perspectives encourageantes pour le marché. Pour autant, même si le contexte est favorable, la visibilité sur le second semestre reste extrêmement faible en raison des perspectives économiques incertaines (conséquences Covid-19, pénurie des matières premières, etc). « Je me félicite de cette excellente année qui a été possible grâce à l’agilité, la réactivité et la persévérance des industriels mais aussi au dialogue constructif avec les enseignes pour répondre à une demande extrêmement forte des consommateurs. J’ai confiance en l’avenir car les Français font de leur Habitat une valeur refuge, source de leur bien-être ; et je sais la filière solidaire et responsable pour être au rendez-vous » déclare Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha. Pour Mathieu Pivain, Président de la FMB, « l’année 2021 est une année hors du commun, qui a été l’occasion pour les GSB de renforcer leur présence sur les ventes en ligne et de conforter leur prédominance sur le marché du bricolage. Cela a été rendu possible en premier lieu par la reconnaissance du caractère essentiel des magasins de bricolage, et par la consolidation réussie de leur omnicanalité. L’enjeu est aujourd’hui, avec la sortie de la crise sanitaire, de continuer d’accompagner au mieux les Français dans leurs projets d’amélioration de leur habitat, et de répondre présent face aux défis de l’économie circulaire et de la lutte contre le changement climatique ». http://www.inoha.org
Il y a 4 ans et 64 jours

Bat présente des solutions innovantes pour l'éclairage naturel

BAT a conçu une gamme de produits pour répondre à ce besoin : le système innovant Screeny, adapté à la protection extérieure des fenêtres. Un système polyvalent qui dispose d'une grande variété de guidages et de coffres de protection, et qui s'intègre parfaitement dans l'architecture moderne, garantissant des performances et des normes élevées.Pour offrir la possibilité de profiter pleinement des espaces extérieurs, BAT présente SIRIO, le nouveau store pergola aux lignes épurées et au design minimal, avec zip et toile enroulable. SIRIO est disponible à la fois dans la version adossée au mur et reposant sur pieds - SIRIO WALL - ou dans la version « toiture » qui peut être installée sur une structure préexistante. SIRIO a été conçu pour être combiné avec des structures existantes avec un excellent impact esthétique, grâce à sa fixation murale parfaitement finie.EPICA, quant à lui, est un store banne avec coffre de protection, qui se distingue par ses lignes essentielles et minimales, conçu par l’architecte Robby Cantarutti. Facile à installer et équipé d’un capot amovible, EPICA est complété par un large choix d'options, comme kit d’éclairage, disponible avec un lambrequin déroulable sous la barre de charge, pour une meilleure protection contre les rayons UV du soir.Pour la gamme bras, BAT présente AKI, qui se distingue par la conception de ses composants et ses hautes performances techniques. Développé à partir de l'idée de l'architecte Robby Cantarutti en collaboration avec l'équipe technique de BAT, la conception du bras repose sur l’imitation de l’articulation animale dans ses lignes pour permettre une meilleure répartition de la force, au profit de la mise en tension globale du store dans ses phases d'ouverture et de fermeture. En ligne avec la recherche de BAT dans le domaine du design, AKI est la dernière frontière du design minimaliste grâce également au choix des vis et caches.
Il y a 4 ans et 64 jours

Le tunnelier Sofia est arrivé à la future station Place Carnot pour le prolongement de la ligne 11 aux Lilas (93)

Le tunnelier Sofia a débuté son parcours début d’année 2020 à la station La Dhuys. Il a depuis traversé les futures stations de Montreuil-Hôpital et Place Carnot. La prochaine étape est l’opération de ripage, puis la poursuite du creusement jusqu’à la future station Serge Gainsbourg, dernière station avant d’atteindre Mairie des Lilas.Porté par Île-de-France Mobilités et la RATP, maitres d’ouvrage conjoints du projet, le prolongement de la ligne 11 jusqu’à Rosny Bois-Perrier fait partie des nombreux projets engagés pour moderniser et développer le réseau de transport francilien.Le Saviez-vous ?Selon la tradition des travaux en souterrain, un tunnelier doit être baptisé avant de commencer à creuser. Le tunnelier de la ligne 11 du métro a ainsi été prénommé Sofia, en hommage à Sofia Amalou, Agent Animatrice mobile RATP qui accueille en station les voyageurs de la ligne 11 au quotidien.Sofia mesure 106 mètres et pèse 1.450 tonnes. Son utilisation permet d’optimiser la sécurité et la rapidité de réalisation du tunnel nécessaire à la jonction des différentes stations. Cela participe également à la réduction des nuisances associées à la réalisation de travaux à ciel ouvert (bruit, encombrement en surface...), d’où leur utilisation privilégiée pour les chantiers urbains.Le prolongement de la ligne 11Le prolongement de la ligne 11 s’étend sur 6 km et reliera le terminus actuel, Mairie des Lilas, au futur pôle multimodal de Rosny-Bois-Perrier, actuellement desservi par le RER E. Le projet, mené conjointement par la RATP et Île-de-France Mobilités, intègre l’adaptation et la modernisation de la ligne existante pour une mise en service à l’horizon 2023. D’un montant global de 1,3 milliard d’euros (aux conditions économiques de 2014), il est financé par l’Etat, la Région Île-de-France, la Société du Grand Paris, le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, la RATP et la Ville de Paris. Il prévoit la création de 6 nouvelles stations (Serge Gainsbourg, Place Carnot, Montreuil-Hôpital, La Dhuys, Coteaux-Beauclair, Rosny-Bois-Perrier), dont une en viaduc. Un atelier de maintenance ainsi qu’un nouveau poste de contrôle centralisé de la ligne sont également programmés.En chiffres12 minutes entre Mairie des Lilas et Rosny-Bois-Perrier6 nouvelles stations1 min 45 entre chaque métro en heure de pointe31 000 voyageurs à l’heure de pointe du matin5 voitures par rame, contre 4 actuellement
Il y a 4 ans et 64 jours

Sika teste en France sa première génération de mortiers “durables”

Sika France lance cinq nouveaux mortiers de réparation plus “durable”. [©Sika] « Plus de valeur, moins d’impact » constitue le leitmotiv de la stratégie de Sika. Le but ? S’ancrer dans une démarche environnementale, tout en garantissant des solutions techniques. « Nous nous sommes fixé six cibles stratégiques à atteindre d’ici 2023 », explique Virginie Guittard, responsable développement durable chez Sika France. Parmi ces objectifs, l’industriel s’attaque à la performance climatique et énergétique. Ainsi, Sika souhaite réduire sa consommation d’énergie par l’utilisation de nouvelles technologies et la pratique opérationnelle. Le groupe compte diminuer aussi de 12 % ses émissions de CO2/t vendues d’ici 2023. D’autre part, le traitement des déchets et de l’eau constitue un axe majeur. Avec comme ambition la réduction de 15 % de quantité d’eau par tonne vendue et l’augmentation de 25 % de part de déchets recyclés. L’engagement sociétal et la sécurité au travail font partie du programme de cette stratégie environnementale. Enfin, outre ces mesures impactant son process de fabrication et ses pratiques, l’industriel suisse développe des solutions plus en adéquation avec cette philosophie.  Une méthode dotée de critères techniques et environnementaux Afin d’évaluer cette dernière démarche, Sika s’est basé sur la méthode PSA1 du World business council for sustainable development (WBCSD). Une organisation mondiale regroupant près de 200 entreprises engagées dans la transition écologique. La méthode comprend six catégories pour la partie technique et une douzaine pour les bénéfices environnementaux [voir tableau]. Chaque critère comprend une note pour classer le produit. Des preuves, tests, essais, analyse du cycle de vie et Fdes sont nécessaires afin d’appuyer la notation.  « Nous ne voulons pas dissocier la performance et le développement durable, détaille Nicolas Chaignon, chef de marché gros œuvre. La France est la filiale pilote pour la mise sur le marché de cinq produits allant dans ce sens. » Sika France a lancé une nouvelle gamme de mortiers “développement durable” dans le domaine de la réparation des bétons. Ces solutions viendront remplacer les équivalents moins écologiques déjà présents sur le marché et dans la gamme Sika. Elles répondent toutes aux exigences de la certification environnementale Leed v4.  Une nouvelle gamme de mortiers Sika MonoTop-1010 est une protection anti-corrosion des armatures. Il a pour équivalent le Sika MonoTop 910 N. Le nouveau mortier bénéficie d’une empreinte carbone réduite de 25 %. Le mortier de réparation structurale et de surfaçage Sika MonoTop-3020 enregistre une empreinte carbone de – 15 % et – 44 % d’émissions de poussières. Il s’ancre dans la norme NF EN 1504-3 (R3) et son équivalent est le Sika MonoTop 723 N.Sika MonoTop-4012 F est l’équivalent du Sika MonoTop 412 N. Il se caractérise par une empreinte carbone de – 21 % et répond à la norme NF EN 1504-3 (R4). Le mortier de scellement et de calage SikaGrout-234, ex-Sika Grout 217, voit son empreinte carbone diminuée de 38 %.SikaWall-180 Viscorep, ancien Sika Viscorep, est un mortier de ragréage ultra fin pour murs, plafonds, utilisable en intérieur comme en extérieur. Il est caractérisé par de faibles émissions de COV (A+/Excell +) et une réduction des poussières de – 67 %. Si la nouvelle formulation de ces produits n’a pas été dévoilée, l’équipe de Sika France évoque les pistes d’amélioration. « Nous avons travaillé au cas par cas, conclut Nicolas Chaignon, chef de marché gros œuvre. Nous avons joué sur la part des matériaux recyclés, les additifs que nous avons modifiés, réduits ou substitués par d’autres. »  1Portfolio Sustainability Assessment = Evaluation développement durable du portefeuille produits.
Il y a 4 ans et 64 jours

Table ronde Archistorm Kebony sur les essences de bois le 15 avril

Les tables rondes en ligne « Zoom sur… » sont l’occasion pour la revue Archistorm d’ouvrir un espace de réflexion et d’échange sur les métiers d’art, les savoir-faire artisanaux, et les entreprises qui développent des matériaux innovants pour les projets des architectes. Ces moments s’adaptent à la conjoncture actuelle et aux nouvelles manières de se rencontrer puisqu’ils se déroulent sur la plateforme Zoom. Chaque session, d’une durée d’environ 45 minutes, se déroule en compagnie d’une journaliste Archistorm qui anime la conversation et répond aux questions des participants.Le jeudi 15 avril, de 9h45 à 10h30, Olivier Loheac représentera Kebony autour d’une table ronde intitulée « Zoom sur les essences de bois ». Le bois développé par la marque norvégienne illustre avec brio l’innovation portée aux matières naturelles, tandis que son dégradé de nuances et ses qualités durables et écoresponsables ouvrent de nouvelles perspectives aux architectes. Ce rendez-vous informatif et inspirant se tiendra dans le cadre de la 7e édition des Rendez-vous de la matière + fair(e).Le nombre de places étant limité, Archistorm et Kebony invitent les participants à s’inscrire au plus vite : ma.lincoln@bookstorming.com // 06 24 70 81 79.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 64 jours

Projet national FastCarb : On peut réabsorber 40 kg de CO2/t de granulats recyclés

Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93 Sécheur à lit fluidisé installé sur le site de la cimenterie LafargeHolcim de Val d’Azergues (69). [©ACPresse] Labélisé par l’Irex (Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil), le Projet national FastCarb vise à étudier les modalités permettant de stocker du CO2dans des granulats issus des bétons de démolition. L’objectif est double. D’une part, réduire l’impact CO2du secteur de la construction. D’autre part, améliorer la qualité physico-chimique des granulats recyclés. « Le processus permet de boucher les pores présents dans les granulats grâce à la carbonatation », explique Jean-Michel Torrenti, directeur du PN FastCarb. Ceci, de manière accélérée.  La carbonatation reste un phénomène naturel. Dans un bâtiment ou un ouvrage d’art, le béton réabsorbe le CO2“perdu” au moment de la production du ciment. Toutefois, cette action est lente. Au final, le ciment du béton – car c’est lui qui réabsorbe de CO2– redevient ce qu’il était au départ : du calcaire.  Mais quelle quantité de CO2peut-on envisager de stocker ? Durant l’année 2020, plusieurs solutions ont été testées pour en vérifier la viabilité et l’efficacité. Ainsi, deux carbonateurs ont été installés sur les sites des cimenteries LafargeHolcim de Val d’Azergues (69)et Vicat de Créchy (03). Trois équipements testés A cela s’est ajouté un conteneur de carbonation implanté chez Clamens, à Villeparisis (77). Ce dernier équipement a permis de réaliser un premier test, en y introduisant des big bags remplis de granulats et soumis à une atmosphère carbonée. Le résultat n’a pas été concluant… Un second test a donc été conduit. Cette fois-ci, avec une couche de granulats étalée sur toute la surface intérieure du conteneur, pour un résultat plus probant.  Chez LafargeHolcim, comme chez Vicat, les équipements permettaient de soumettre les granulats à une atmosphère carbonée, de manière continue : sécheur à lit fluidisé pour le premier et tambour rotatif pour le second. « Au total, chaque cimentier a produit 50 t de granulats carbonatés », précise Jean-Michel Torrenti. Les analyses de ces matériaux ont déterminé que, grâce à ces méthodes, il est possible d’arriver à un stockage de 40 kg CO2/t de granulats recyclés. « En laboratoire, nous avons testé des concentrations à 100 % de CO2. Les rendements sont certes meilleurs, mais sans être proportionnels. »  Adapté au circuit court Une autre observation a montré que l’utilisation de gaz chauds, ce qui est le cas en cimenterie, améliore le rendement. Toutefois, la filière de production des ciments n’est pas la seule à être émettrice de CO2. De fait, les systèmes testés peuvent être adaptés à d’autres secteurs industriels. En fait, la problématique viendra de l’acheminement des granulats. Il ne faut pas que le CO2généré par ce transport supplémentaire soit supérieur au volume de CO2absorbé par les granulats. « La démarche doit donc être locale, réalisée dans le cadre d’un circuit court », insiste Jean-Michel Torrenti.  Jean-Michel Torrenti est le directeur du Projet national FastCarb. [©DR] Aujourd’hui, le PN FastCarb se poursuit. L’industriel Cemex réalise des bétons avec les granulats recyclés carbonatés, mais aussi avec des granulats recyclés simples. Il s’agit de vérifier la durabilité et les résistances des différents bétons ainsi formulés. Le Cérib et le SNBPE pilotent la partie “préfabrication”, avec la réalisation d’escaliers, de bordures de trottoirs ou encore de blocs béton.  L’ensemble des travaux doit s’achever au mois d’octobre 2021, pour une publication des résultats au début de l’année prochaine.« FastCarb a été prolongé de douze mois environ, compte tenu des différents retards accumulés, largement accentués par la crise sanitaire », conclut Jean-Michel Torrenti.  Frédéric Gluzicki Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93
Il y a 4 ans et 64 jours

Archéologie : la plus ancienne carte en relief d’Europe

Des chercheurs de l’Inrap, de l’université de Bournemouth, du CNRS et de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) viennent de mettre en évidence la plus ancienne carte en relief en Europe, datant de l’âge du Bronze ancien (2150-1600 avant notre ère). Cette recherche porte sur la dalle gravée de Saint-Bélec (Leuhan, Finistère). La dalle de Saint-Bélec depuis sa découverte Cassée, la dalle a été utilisée, en réemploi, dans le coffre du tumulus de Saint-Bélec 1 vers la fin de l’âge du Bronze ancien (c. 1900-1640 avant notre ère). La dalle en schiste formait alors une des parois d’un coffre funéraire. Sa face gravée était orientée vers l’intérieur de la tombe, mais ses extrémités étaient masquées. En août 1900, la dalle est déplacée jusqu’au château de Kernuz, maison et musée privé de Paul du Chatellier (Pont-L’Abbé, Finistère). Le musée des Antiquités nationales (MAN) de Saint-Germain-en-Laye acquiert en 1924 cette importante collection. La dalle de Saint-Bélec est entreposée jusque dans les années 1990 dans une niche des douves du château. Elle est finalement retrouvée dans une cave du château en 2014. À partir de 2017, les chercheurs entreprennent une couverture photogrammétrique et des campagnes de relevés 3D haute résolution afin d’enregistrer la topographie de la surface de la dalle et pour analyser la morphologie, la technologie et la chronologie relative des gravures. Un ensemble complexe de signes La dalle de Saint-Bélec est en schiste de couleur gris-bleu d’origine locale et mesure 2,20 m de longueur, pour 1,53 m de largeur et 0,16 m d’épaisseur. Elle porte les trois éléments les plus probants d’une représentation cartographique préhistorique : une composition homogène avec des gravures identiques en technique et en style, une répétition des motifs et une relation spatiale entre ces motifs (réseau de lignes). Pour confirmer leur hypothèse, les chercheurs l’ont comparée à d’autres représentations similaires tirées de la Préhistoire européenne et de l’ethnographie (Touaregs, Papous, Aborigènes d’Australie…). La dalle de Saint-Bélec peut-elle représenter son environnement entre montagnes Noires et vallée de l’Odet, collines de Coadri et massif de Landudal ?  Un examen de la surface gravée montre que la topographie de la dalle a été volontairement modifiée pour représenter la vallée de l’Odet, tandis que plusieurs lignes paraissent figurer le réseau hydrographique. Afin de tester la concordance entre les gravures et les éléments paysagers, plusieurs séries d’analyses statistiques de formes et de réseaux ont été réalisées. Sur la base de ces résultats très probants, un géoréférencement de la dalle a été effectué. Ce travail montre que le territoire représenté sur la dalle correspondrait à une zone d’environ 30 km de long et 21 km de large, orientée selon un axe ENE-OSO correspondant au cours de l’Odet. Le motif central, interprété comme symbole d’une enceinte permet d’émettre l’hypothèse qu’un territoire d’une communauté de l’âge du Bronze ait existé aux confins de trois sources (l’Odet, l’Isole et le Stêr Laër). S’agissant probablement d’une carte mentale, certains éléments représentés peuvent être surdimensionnés, tandis que leurs positionnements ne sont pas nécessairement proportionnels à la distance qui les sépare les uns des autres. Enfin, la cartographie de ce territoire est à mettre en perspective avec le contexte socio-historique de la culture dite des « tumulus armoricains », qui témoigne d’une forte hiérarchisation sociale et d’un contrôle sans doute étroit de l’économie. Les fameuses tombes « princières » de cette période sont régulièrement distribuées dans l’espace, reliées entre elles par un réseau viaire et apparaissent comme les centres de territoires. Contemporaine du fameux disque céleste de Nebra (Allemagne), la dalle de Saint- Bélec met en évidence le savoir cartographique des sociétés préhistoriques. Si la dalle de Saint-Bélec figure le territoire d’une entité politique fortement hiérarchisée et contrôlant étroitement un territoire au Bronze ancien, son bris pourrait avoir valeur de condamnation, de désacralisation. Un acte d’enfouissement, accompagné d’un geste iconoclaste, pourraient ainsi marquer la fin ou le rejet de ces élites qui auront exercé leur pouvoir sur la société durant plusieurs siècles au cours de l’âge du Bronze ancien. Références de l’article Nicolas C., Pailler Y., Stéphan P., Pierson J., Aubry L., Le Gall B., Lacombe V., Rolet J. (2021) – La carte et le territoire : la dalle gravée du Bronze ancien de Saint-Bélec (Leuhan, Finistère), Bulletin de la Société préhistorique française, 118, 1, p. 99-146. Photo : Vue générale de la dalle de Saint-Bélec depuis le coin inférieur droit. © Denis Glicksman, Inrap
Il y a 4 ans et 64 jours

La restauration du décor exceptionnel de la Villa Laurens

Élevée sur le domaine de Belle-Ile à Agde, bordée par le fleuve Hérault et le canal du Midi, la villa est un véritable palais des mille et une nuits imaginé dans les années 1900 par son propriétaire Emmanuel Laurens. Le monument est fascinant par l’amplitude de son décor qui embrasse tout, reflet du goût Emmanuel Laurens pour les voyages en Orient et pour l’Art nouveau. Un ambitieux programme de restauration a permis de redécouvrir un décor foisonnant, multicolore et lumineux, d’en parfaire la connaissance et de le restituer. Un collège d’expert associant l’Inspection générale des monuments historiques et la DRAC a permis d’orienter les choix de restauration. La réflexion collégiale a été déterminante pour le choix du traitement à effectuer et la définition du parti pris de restauration. Toute intervention doit rester fidèle à la conception initiale du monument. 
Il y a 4 ans et 64 jours

Restauration de la salle des Etats du château de Ravel

Forteresse féodale, puis royale, offerte par Philippe le Bel à son chancelier Pierre Flote, demeure des familles d’Amboise, de la Rochefoucauld, puis de la famille d’Estaing, le château de Ravel, dans le Puy-de-Dôme, a conservé ses caractéristiques médiévales, adaptées aux exigences d’une demeure seigneuriale classique. Le château de Ravel, propriété privée, est classé au titre des monuments historiques. La pièce maîtresse du château, la salle des Etats d’Auvergne abrite une importante frise représentants les blasons d’une cinquantaine de provinces françaises, exécutée afin d’accueillir les Etats généraux d’Auvergne. Cet événement n’aura finalement jamais lieu, en raison du décès de Pierre Flote, tué à la bataille de Courtrai en 1302. Cette frise héraldique unique en France, aurait pu disparaître lors de l’incendie qui a ravagé 400m² dans la partie nord-ouest du château en juin 2016. S’ensuit alors un chantier de restauration en plusieurs étapes, exécuté sous la maîtrise d’oeuvre de Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques, permettant de dégager des dispositions du XIIIe siècle et de les remettre en place dans cette partie du château : la grande chambre royale au 1er étage, la façade ouest et la tour nord-ouest, par exemple, retrouvent leur physionomie médiévale. Par chance, l’incendie n’a pas endommagé les peintures murales de la salle des Etats, situées pourtant au-rez-de-chaussée, directement sous les étages touchés par les flammes. Suite au sinistre, l’entresol crée tardivement est déposé et la salle des États a d’ores et déjà retrouvé ses volumes d’origine. Sur le chantier, le travail des restaurateurs consiste dans un premier temps à dégager les enduits dissimulant les peintures et à consolider ces dernières. Puis dans une seconde étape, ils procéderont à leur restauration, sous le contrôle scientifique et technique de la conservation régionale des monuments historiques. L’enjeu notamment sera de définir, en lien avec les propriétaires, l’architecte en chef des monuments historiques et les restaurateurs, jusqu’à quel point les parties disparues ou fanées seront restituées. La restauration de la salle des États a été sélectionnée parmi les opérations financées au titre du plan de relance dans le cadre de la mesure qui vise à conforter les opérations de restauration de monuments historiques relevant des collectivités ou de propriétaires privés. Le chantier a débuté fin 2020 et se poursuivra jusqu’en juillet 2021. Le montant total des travaux s’élève à 336 590 € dont une participation financière de 168 295 € dans le cadre de France Relance. Photo : salle des Etats pendant les travaux – 2BDM Architectes  
Il y a 4 ans et 65 jours

Pyramide du Louvre, une découverte australienne

L’inventeur de la pyramide du Louvre ne serait-il pas celui que l’on croit ? Des documents exclusifs montrent en effet que, presque dix ans avant l’inauguration en 1989 de l’ouvrage de I.M. Pei, Alan Holbrook, architecte à Perth, Australie, avait déjà tout compris (ou presque). Exploration d’une source mystérieuse. Evidemment, tout le monde a oublié que […] L’article Pyramide du Louvre, une découverte australienne est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

Les pyramides de Méroé, dernières reines de Nubie

En février 2021, l’architecte français Jean-Pierre Heim a pu visiter le site antique de Méroé, la ville antique aux 200 pyramides et ancienne capitale du Soudan, un site aujourd’hui dépourvu de touristes. De la grandeur du royaume de Nubie à la bassesse des explorateurs occidentaux, visite privée en vidéo (en anglais). Lire l’article Les pyramides […] L’article Les pyramides de Méroé, dernières reines de Nubie est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

Les pyramides de Méroé, Soudan, croquées avant d’être croquées

« J’ai visité le site antique de Méroé lors d’un voyage exploratoire à la recherche de nouveaux lieux pouvant être développés pour le tourisme tout en conservant intacts le paysage et l’environnement d’origine ». Carnet de dessins signé de l’architecte Jean-Pierre Heim.* Avec quelques hôtels, un hôtel sous tente et un hôtel nomade nouvellement construit, le site, […] L’article Les pyramides de Méroé, Soudan, croquées avant d’être croquées est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

Après la police de proximité, l’architecte de proximité ?

Un service public de l’architecture est-il possible ? Les CAUE nés de la loi 1977 sur l’architecture avaient cette ambition. Leur connaissance par les particuliers reste cependant assez confidentielle. Pourtant, au vu des enjeux, notamment en termes de rénovation et d’usage, la question d’un service public incluant architectes et porteurs locaux qui dépasserait la simple question […] L’article Après la police de proximité, l’architecte de proximité ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

Loi climat et logement : l'Assemblée s'attaque à l'enjeu majeur des passoires thermiques

Il sera d'abord interdit, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter le loyer de ces logements classés F et G en performance énergétique, un an après la promulgation de la loi, examinée en première lecture.En 2025 pour la classe G et en 2028 pour la F, ils ne feront plus partie des "logements décents". Selon le gouvernement, 1,8 million de logements seront ainsi interdits à la location.Comme prévu, les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034, via un amendement du rapporteur Mickaël Nogal (LREM). Cette décision aura un impact "très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté mardi le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois organisations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIS et l'UNPI.A l'Assemblée, des oppositions de tous bords se sont abstenues en critiquant une "interdiction en trompe-l'oeil" (Vincent Descoeur, LR), car devant passer par un éventuel recours devant la justice."Pensez-vous que quelqu'un qui croupit dans un logement insalubre va avoir pour réflexe d'aller saisir le juge?", a lancé le socialiste Guillaume Garot.Un "faux débat", aux yeux de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon mettant en avant l'"obligation légale" de mettre en location un "logement décent" avec la possibilité pour le locataire d'"en appeler à la responsabilité du bailleur"."Marchands de sommeil"Dans la majorité, François Pupponi (MoDem) a reconnu "une avancée", mais "les marchands de sommeil peuvent dormir tranquille. Une personne en situation irrégulière qui loue une chambre avec sa famille ne va pas porter plainte, c'est là où le bât blesse".De l'aveu de tous, la rénovation énergétique de logements est décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le bâtiment (logement et bureaux) représente un quart des émissions de gaz à effet de serre en France.Et "aujourd'hui c'est un logement sur six qu'on peut qualifier de passoire thermique, ça veut dire 4,8 millions de logements dans lesquels des ménages ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver", a souligné la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en début d'après-midi.La "cible" du gouvernement est d'atteindre un "parc bas carbone en 2050", pour "l'ancien" comme le "neuf", avec une moyenne de "B", en matière de performance énergétique, rappelle Emmanuelle Wargon.La proposition du gouvernement est jugée insuffisante par la gauche et les écologistes, qui ont plaidé, comme la Convention citoyenne pour le climat, pour des "rénovations obligatoires" d'ici à 2040 et d'importants soutiens financiers pour les ménages.Le gouvernement défend lui l'ensemble des aides disponibles (MaPrimeRenov' notamment) et a ajouté dans la loi un dispositif de soutien bancaire pour les ménages modestes, avec une "garantie partielle" de l'Etat pour les "prêts avance mutations", gagés sur la revente de biens ou lors de la succession.Les députés ont en outre adopté un amendement gouvernemental de "programmation" pour deux périodes de cinq ans, précisant que les aides publiques à la rénovation devront être "stables" , "modulées en fonction des ressources des ménages", avec "un reste à charge financièrement soutenable".Dans la foulée d'un récent rapport, l'Assemblée a aussi voté un "accompagnement individualisé", pour guider les ménages à toutes les étapes de la rénovation.Outre l'interdiction des locations, un amendement MoDem fixe un calendrier d'obligation d'audit énergétique pour les logements mis en vente: en 2022 pour les classes F et G et en 2025 pour les logements E.Comme le font déjà les professionnels de l'immobilier, les propriétaires qui louent ou vendent eux-mêmes leurs biens devront afficher le diagnostic de performance énergétique sous peine de sanction, selon un amendement de Mickaël Nogal (LREM).La définition d'une "rénovation performante" a été précisée: un gain d'au moins deux classes pour atteindre A, B ou C, ainsi que "l'étude" et le "traitement" de "six postes de travaux ": "isolation des murs, des planchers bas, de la toiture, menuiseries extérieures, ventilation, et production de chauffage et d'eau chaude".Un objectif "inatteignable", selon les professionnels de l'immobilierLes professionnels de l'immobilier ont jugé mardi "inatteignable" l'objectif de rénovation en 2034 des logements classés E sur l'échelle de Diagnostic de performance énergétique (DPE), soit un quart du parc immobilier actuel, après l'adoption par le Parlement d'une loi sur l'interdiction à la location des "passoires thermiques"."L'impact est très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté auprès de l'AFP le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion.L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité lundi soir l'interdiction de la mise en location des logements classés F à partir de 2028 et de ceux classés G à partir de 2025.Les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seul un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois associations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIM et l'UNPI."En pratique, avec cette nouvelle contrainte, E, F, G, nous allons avoir 12 ans, pour rénover près de la moitié du parc locatif privé en France", ajoutent-ils estimant que la "rénovation des logements E" est "un objectif inatteignable en 2034".M. Torrollion fait état par ailleurs d'"un risque de désinvestissement massif dans le parc privé locatif si les aides ne suivent pas"."Nous pensons que ce qui serait raisonnable c'est qu'après 2028 on tire les enseignements de ce qu'on a réussi à faire et qu'on puisse retarder la mise aux normes des E à 2040", a-t-il ajouté.L'obligation de rénovation reposera sur une nouvelle méthode de calcul du DPE. Elle sera en vigueur à partir du 1er juillet et éliminera la référence à la consommation énergétique sur la base des factures passées pour s'appuyer sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage pour attribuer un classement sur une échelle de A à G.Coénove dénonce un nouveau passe-droit pour l'électricitéCoénove dénonce les seuils retenus donnant un avantage indu à l'électricité et visant de manière détournée à massifier l'électrification des usages du bâtiment, sans prendre en compte la question de la sécurité d'approvisionnement ni même le porte-monnaie du consommateur.Conscient des faiblesses du DPE et voulant en faire le « 1er outil de la rénovation énergétique », le Gouvernement a mis en place depuis 2 ans un vaste chantier de fiabilisation en vue de son opposabilité au 1er juillet 2021.Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050, un critère de poids vient compléter l'échelle du DPE : le carbone. Le DPE se définit donc désormais par une double échelle, une pour l'énergie et une pour le carbone, la moins bonne performance des deux venant définir la classe énergétique du logement. Un système en apparence équilibré mais dont les barreaux sont en fait mal calibrés.Imbroglio sur les seuilsPour limiter les sauts de classes entrainés par le simple changement de méthode, la focale a été mise sur les plus mauvaises classes, les F & G dites passoires thermiques. Pourtant au final, 600.000 logements électriques sortiront tout de même de ces classes, sans que leurs propriétaires n'aient réalisé le moindre geste de rénovation... les factures seront donc toujours aussi élevées, le confort toujours autant dégradé.Par ailleurs, le desserrement des exigences énergie notamment sur les classes A et B, les amenant respectivement à 70 et 110 kWhEp/m2.an, soit un relâchement de 40% par rapport à l'exigence actuelle, est totalement incompréhensible au regard de l'enjeu d'efficacité énergétique pour toutes les énergies, sauf à considérer que l'une d'entre elles en est dispensée.Rien en effet ne justifie de relâcher la pression sur les exigences énergétiques, et surtout pas les 2 usages complémentaires du DPE dont le poids est tout relatif. « Sous couvert de fiabilisation, le gouvernement choisit une fois encore de favoriser l'électricité dans le bâtiment, faisant fi des alertes à la prudence sur la pointe hivernale pourtant répétées par RTE » déplore le Président de Coénove Bernard Aulagne.
Il y a 4 ans et 65 jours

Bonjour bonjour les architectes, y a d’la joie (post-Covid)

Nous sommes tellement attachés à notre téléphone qu’il est devenu le compagnon le plus personnel que nous ayons eu depuis que les chiens ont été domestiqués. Quel message pour l’architecture post-Covid ? Chronique d’Outre-Manche. Vous n’en avez pas marre des architectes qui parlent de design dans le monde post-covid ? Moi si ! Il y a un […] L’article Bonjour bonjour les architectes, y a d’la joie (post-Covid) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

La CAPEB développe le 1er Contrat de Construction d’une Maison Individuelle 100% digital et intelligent

Cet outil inédit développé en collaboration avec la société ImmoSign est une étape supplémentaire pour accompagner les petites entreprises artisanales du bâtiment vers une transition numérique adaptée aux besoins du métier. A noter que les 300 premiers contrats seront offerts par la CAPEB à ses adhérents concernés.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, il n’a jamais été aussi urgent d’accélérer la digitalisation du secteur de l’artisanat du bâtiment. C’est pourquoi, dans le cadre de la mise à jour du Contrat de Construction d’une Maison individuelle (CCMI), la CAPEB a souhaité innover en développant un outil inédit 100% digital et intelligent, le premier et le seul sur le marché ! Cet outil va faire gagner du temps aux entreprises et permettra de les engager durablement dans la transition numérique. C’est également un pas de plus vers la RSE puisque le contrat ainsi rédigé sera plus intelligible et transparent pour le client. En outre, les entreprises qui le souhaitent pourront également choisir d’intégrer une clause précisant qu’elles s’efforceront de participer à l’économie locale en recourant à une main-d’œuvre proche des chantiers et des matériaux régionaux. »Un contrat intelligent avec assistance en ligne pour faciliter les démarches des artisansCe dispositif permet aux utilisateurs de renseigner le contrat de construction d’une maison individuelle, rendu obligatoire par la loi de 1990, en ligne de façon totalement personnalisée et adaptée à l’ouvrage à construire. La digitalisation de ce dispositif permet à l’artisan d’être guidé tout au long de sa démarche grâce à une assistance en ligne qui aide l’artisan à renseigner les clauses. Concrètement, des éléments d’information sont fournis à chaque étape du formulaire par l’artisan afin de permettre la rédaction automatique et intelligente de son contrat au plus près des réalités du terrain (ex : L’étude géotechnique est-elle obligatoire selon la zone géographique ? Si oui, quelles démarches et comment s’y prendre ?), ce qui représente un gain de temps significatif pour les entrepreneurs du bâtiment. De plus, le contrat tel que rédigé par la CAPEB et ImmoSign, est compréhensible pour tous non-juristes, artisans ou clients.Les artisans seront informés du fonctionnement de ce nouvel outil début mai 2021 grâce à des webinaires dédiés organisés avec les CAPEB départementales en partenariat avec les collaborateurs d’ImmoSign présents sur le territoire. Celles-ci pourront gérer les ouvertures et les fermetures de compte au profit de leurs adhérents (ou des entreprises non adhérentes si elles le souhaitent, selon les conditions qu’elles définiront) et expliquer aux entreprises comment utiliser facilement cet outil. Une hotline, basée à Caen, est également prévue pour accompagner les utilisateurs en cas de besoin. Une fois le compte de l’utilisateur ouvert, le chef d’entreprise pourra se servir de cet outil sans limitation de temps ni du nombre d’utilisations.Irwin Baron, Directeur juridique d’ImmoSign : « Depuis longtemps, le juridique est considéré comme « quelque chose qui empêche », qui contraint les affaires. C’est ainsi que nous rencontrons ces pages noircies de clauses dont personne ne connaît ni ne lit plus le contenu. Les choses changent grâce au numérique ! Aujourd’hui, les LegalTech contribuent à rendre intuitive la rédaction juridique et l’application du droit au quotidien. D’une contrainte chronophage, le juridique devient un élément moteur pour l’entreprise. Il contribue à sa bonne administration, à une relation apaisée avec le client, et même à ouvrir à de nouveaux marchés. Encore convient-il que ces outils se démocratisent et soient à accessibles à toutes les entreprises. C’est notre raison d’exister, à ImmoSign : proposer des outils performants quelle que soit la taille de l’entreprise comme nous le faisons aujourd’hui pour les artisans et petites entreprises de la CAPEB. Ce CCMI intelligent permettra l’ouverture du marché règlementé de la construction de maisons, de rassurer quant à la bonne gestion juridique des chantiers et de sécuriser les entrepreneurs comme leurs clients. De quoi, nous l’espérons, renverser la tendance et offrir au juridique l’opportunité de devenir une chance pour tous. »
Il y a 4 ans et 65 jours

Détroit aux USA et villes moyennes en France : même destin, même déclin ?

Déclarée en faillite en 2013, Détroit constitue un avertissement pour les agglomérations françaises : la captation des classes moyennes et des entreprises par la périphérie et l’affaiblissement de la ville centre qui en résulte sont, à terme, un pari perdant pour l’ensemble du territoire. On voudrait tellement croire en une renaissance… Pourtant les rares bonnes […] L’article Détroit aux USA et villes moyennes en France : même destin, même déclin ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

Groupe Cheval : « La RSE est inscrite dans nos gènes »

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Jean-Pierre Cheval est le président du groupe de BTP régional qui porte son nom. [©Groupe Cheval] Le groupe régional Cheval vient de devenir une “entreprise à mission” ? De quoi s’agit-il ? Pourquoi cette démarche ? Jean-Pierre Cheval : Le cadre juridique d’entreprise à mission a été introduit par la loi Pacte. Il permet d’inscrire dans nos statuts notre politique RSE globale. Nous en avons toujours fait l’élément central de notre développement, autour de trois axes principaux. Tout d’abord, le pôle humain. Le monde de l’entreprise est un lieu de vie, d’échange. Nous nous devons d’être bienveillants vis-à-vis de nos collaborateurs. Cela va d’une rémunération juste et motivante, à la mise en place d’une politique de renouvellement récurrent des matériels. Chacun doit pouvoir travailler avec un équipement moderne et ergonomique. La formation est aussi omniprésente, y compris en alternance, pour 10 % des effectifs. Il est important de pouvoir transmettre les savoir-faire. La protection de l’environnement constitue le deuxième axe. Depuis plus de 30 ans, nous organisons nos méthodes de travail pour en limiter les impacts, tout en favorisant le recyclage. Il faut toujours pouvoir donner une seconde vie aux choses. Quand nous intervenons sur site, nous limitons nos emprises de chantier. En interne, nous avons même une structure dédiée à l’environnement. Ainsi, Valorsol Environnement travaille à la collecte, au recyclage et à la valorisation de matériaux issus du BTP et de l’industrie. Enfin, le groupe Cheval a un rôle sociétal. Nos activités restent très liées à la commande publique. Aussi, nous cherchons toujours à “rendre” aux territoires ce qu’ils nous ont donné. Par des actions de mécénat, de sponsoring. Nous accompagnons une équipe de rugby, qui est une “école de la vie”. Nous essayons de travailler en circuit court. Toutefois, il ne faut pas occulter qu’une entreprise intègre un aspect économique important. L’entreprise est le premier contributeur de la collectivité. Et se doit de gagner de l’argent pour assurer ce rôle. Des acteurs du secteur financier viennent d’entrer au capital du groupe. Quel en est le but ? Nous sommes en phase de croissance. Jusqu’à présent, nous avons auto-financé notre essor. Cette entrée au capital, à un pourcentage qui reste faible, va aider et sans doute accélérer nos développements futurs… Ceci, en conformité avec notre stratégie et nos priorités. Courant 2019, vous avez acquis l’entreprise Migma. Pourquoi cette intégration ? Migma est une entreprise spécialiste des aménagements extérieurs et des bétons décoratifs. Nous travaillions déjà avec elle. Aujourd’hui, son intégration permet d’élargir tant l’offre globale proposée à nos clients que notre implantation géographique. Ainsi, nous sommes maintenant présents sur une zone allant de Lyon à Aix-en-Provence, d’un côté, et à Montpellier, de l’autre. Cheval est aussi actionnaire de l’entreprise de BPE Drôme Béton ? A vrai dire, nous sommes à l’origine de la création de Drôme Béton, avec quelques autres partenaires. L’idée était de disposer d’un débouché naturel pour les granulats normalisés issus de nos carrières. Aujourd’hui, nous avons signé sa réintégration à 100 % au sein du groupe. Ce qui lui permettra de mieux profiter de la R&D du groupe, pour faire ainsi progresser son offre béton. D’une manière générale, que représente le groupe Cheval ? Quels sont ses domaines de compétences ? Le groupe Cheval réalise une moyenne de 100 M€ par an. Il compte quelque 650 collaborateurs et 16 filiales. Historiquement, nous sommes des intervenants du domaine des travaux publics. Nous sommes des spécialistes du terrassement, de la route, du VRD. Mais, au fil des ans, nous avons élargi nos compétences aux métiers de la déconstruction, du recyclage ou encore de l’aménagement paysager. Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 93 
Il y a 4 ans et 65 jours

Scania : “Caps” sur la préparation des camions

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Le Caps assure l’adaptation des véhicules aux carrosseries qu’ils doivent recevoir. [©ACPresse] Qu’est-ce que le Centre d’adaptation et de préparation Scania, dit “Caps”, ouvert au sein de l’usine d’Angers ?« Nous construisons des centaines de poids lourds sur nos lignes d’assemblage. Pour certains, des configurations particulières sont nécessaires. C’est de cet aspect que se charge le Caps », résume Philippe Rousseau, chef de produit camions chez Scania. A vrai dire, ce service existait déjà, mais était réalisé dans des locaux loués à proximité.  L’innovation est donc l’intégration du Caps au cœur d’un bâtiment partagé, d’une surface totale de 5 100 m2, dont 3 400 m2d’ateliers. Un investissement de 6 M€.Le Caps a pour mission d’assurer la préparation des camions avant leur livraison. Cela va de l’inspection à l’activation du chronotachygraphe, en passant par le déplacement de certains composants ou la pose d’accessoires. L’installation d’éléments de carrosserie fait aussi partie des interventions. L’atelier vient d’être certifié ISO 9001:2005. 3 j ou 3 semaines d’intervention en moins Les porteurs “béton” sont particulièrement intéressés pour un passage au sein du Caps, car nécessitant de nombreuses adaptations. « Pour permettre le montage d’une cuve de malaxage, 3 j de travail sont nécessaires », souligne Patrice Roger, responsable du Caps. Et de poursuivre : « Pour accueillir un équipement de pompage, nous passons à 3 semaines d’intervention… »En d’autres termes, Scania fait gagner 3 j ou 3 semaines au carrossier. Un délai loin d’être négligeable, quand un client souhaite voir la livraison de son véhicule “pour hier”. Depuis la création du Caps, quelque 883 camions ont été préparés, dont 73 porte-toupies et quelques porte-pompes. Grâce à son nouveau bâtiment, Scania a déjà battu ce record avec 850 véhicules traités entre janvier et août 2020… Ce qui montre que les nouvelles installations assurent l’essor de cette structure. Ainsi, le Caps est en mesure de traiter un volume de plus de 6 000 véhicules par an. Aujourd’hui, le rythme annuel est d’environ 4 400 véhicules, soit 20 par j. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Travailler à l’étranger : l’expérience d’Architecturestudio

Alexander Arjona Jacobi, architecte partenaire d’Architecturestudio, raconte son expérience dans le développement des nombreux projets de l’agence à l’étranger. De l’Afrique à l’Asie, en passant par l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient, il livre au travers d’anecdotes une réalité bien éloignée des clichés. Un grand nombre de projets d’Architecturestudio se trouve dorénavant hors de nos […] L’article Travailler à l’étranger : l’expérience d’Architecturestudio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

Master Builders Solutions France : Et le nouveau MasterSuna devient plastifiant

Cet article est à retrouvé dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Le MasterSuma SBS 4131 est le premier plastifiant réducteur d’eau pour bétons formulés avec des sables argileux. [©Master Builders Solutions] Dès lors qu’ils contiennent certains types d’argiles (dont l’argile gonflante), les sables deviennent inaptes à la production de bétons. De fait, les carriers peuvent se retrouver avec des stocks importants de matières premières inutilisables, alors même que le pays manque de ressources… C’est pour permettre de valoriser ces matériaux que Master Builders Solutions France (MBS) a lancé, il y a déjà quelques années, le MasterSuna SBS 3890. « Il s’agissait d’un ajout destiné à fonctionner en synergie avec un plastifiant ou un superplastifiant », rappelle Christophe Landry, directeur technique adjuvants de MBS France. Et de poursuivre :« Les argiles gonflantes présentent dans le sable captent de manière préférentielle les polymères du MasterSuna SBS 3890, permettant au plastifiant ou au superplastifiant de faire son travail sans être neutralisé ».  En d’autres termes, le MasterSuna SBS 3890 fait office de produit sacrificiel. Toutefois, cette approche a montré quelques limites d’utilisation, car l’ajout est sensible à la concentration d’argile. Il faut donc veiller à bien ajuster son dosage.  Si le MasterSuna SBS 3890 poursuit son existence dans l’offre de MBS France, l’industriel vient demettre sur le marché une toute nouvelle génération MasterSuna SBS 4131.« Plus qu’une simple évolution, il est question en réalité d’un produit totalement inédit », reprend Christophe Landry.  Peu sensible à l’action électro-statique des argiles Changement majeur : le nouveau MasterSuna SBS 4131 entrant dans le concept MasterSuna Sand Blocker Solutions n’est pas un ajout, mais un adjuvant, mono-composant, qui plus est. « Il entre dans la famille des plastifiants réducteurs d’eau. ». Son secret ne peut être vu que sous le microscope. « Le “4131” intègre un nouveau polymère dont les terminaisons sont très peu sensibles à l’action électro-statique des argiles,explique Christophe Landry. Ainsi, l’adjuvant n’est plus adsorbé par ces argiles, mais par le ciment, comme il se doit». Ainsi, en présence de sables argileux – dans les limites autorisées par les normes NF EN 12-620 et NF P 18-545 -, le MasterSuna SBS 4131 s’acquitteseul de la mission de plastifiant qui lui a été attribuée. « Produit mono-composant, il peut aussi être utilisé en synergie avec d’autres adjuvants, tels des superplastifiants traditionnels, des retardateurs de prise ou encore des entraîneurs d’air ». Au quotidien, son utilisation ne se distingue pas de ses congénères. On reste sur des plages de dosages classiques comprises entre 0,3 et 1,2 % de la masse de ciment. « Le nouveau MasterSuna SBS 4131 permet de garantir des formulations robustes pour des bétons réalisés avec des sables argileux », conclut Christophe Landry.  Cet article est à retrouvé dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

A tout lieu sa formule et ses modalités d’action

Il est possible de formuler les modalités d’évolution du vivant (végétal et animal), des actions-réactions, des matières en relation avec l’architecture. La formule démultiplie les niveaux de lecture de l’architecture dont la richesse doit interpeller autant le profane que l’initié. A tout lieu sa formule ? Troisième volet.* Typologie d’énoncé n° 4 : organisation et […] L’article A tout lieu sa formule et ses modalités d’action est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

Telle une pierre sculptée par l’eau et la lumière

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Situé à Toulouse, Côté Garonne est constitué de deux bâtiments en R+5 et R+6. [©Letellier Architectes] A Toulouse (31), le programme Côté Garonne évoque bien la dualité entre le besoin de nature et l’attractivité de la ville. Dessiné par l’agence Letellier Architectes, le projet immobilier Côté Garonne se compose de deux bâtiments (en R+5 et R+6), épousant de part et d’autre une maison traditionnelle en briques. Le tout formant ainsi un seul bloc monolithique. Installé avenue Muret, proche d’une station de tramway, cet ensemble s’élève comme une pierre sculptée. En face de la Garonne, les bâtiments Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 65 jours

GCP habille une salle polyvalente

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine La salle de L’Escale à Cras-sur-Reyssouze affiche des produits GCP Applied Technologies sur ses murs et son entrée. [©GCP Applied Technologies] AIN. La commune de Cras-sur-Reyssouze voulait se doter d’une salle polyvalente. Permettant à la fois d’y pratiquer divers sports d’intérieur et de la louer pour des occasions festives. Construite sur un ancien ensemble de champs, le complexe, nommé L’Escale, a été dessiné par le cabinet d’architectes grenoblois Archipel. Composée de deux espaces, l’un à la toiture basse, l’autre à la toiture haute, la salle se déploie sur 1040 m2. Pour sa structure le maitre d’oeuvre a fait le choix d’un béton apparent. Livré par Cemex, il laissait à nu les traces de décoffrage et de mise en œuvre. Par la suite, l’entreprise Duguet Frères est venue y appliquer les produits de GCP Applied Technologies. « C’est un chantier intéressant pour nous. Puisque nous y avons livré nos solutions de façades et de traitement de sol, explique Florian Doras, responsable commercial de la marque. Les murs en béton apparent ont été lasurés avec le Pieri Prelor Vario. Dans des teintes Onyx 25% et 200%, selon les éléments. Le tout pour une surface de 1000 m2.» S’intégrant dans un complexe plus étendu, incluant le stade municipal, les alentours de la salle ont été traités eux aussi avec une solution GCP Applied Technologies. « Pour les sols constituant l’entrée de L’Escale, le Pieri VBA 2012 a été mis en oeuvre. Il s’agit d’un désactivant de voiierie, qui a été utilisé sur 500 m2.» Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

France Color Diffusion : Fenêtre sur le monde

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine France Color conçoit et produit la gamme Drain Color. [©Drain Color] ALLIER. Le calendrier affiche “juillet 2019”, lorsque la société France Color Diffusion, propriétaire des marques DrainColor et Béton Drainant, passe de Toulouse  à Vichy, en Auvergne. « Nous distribuons notre concept de béton drainant en sac à travers tout le territoire français, pour les magasins de négoce comme pour les GSB. Il nous fallait trouver une plate-forme plus centrale que ce que nous avions à Toulouse », indique Catherine Oliveira, gérante de la société de FranceColor.  L’entreprise a donc déménage l’ensemble de ses activités : de la plate-forme logistique aux laboratoires, en passant par les bureaux administratifs. Tout en travaillant son implantation locale. « Très vite, nous avons noué des contacts avec les acteurs locaux. Nous avons aussi beaucoup été aidés par le département de l’Allier qui nous a accompagnés dans ce changement d’horizon ». L’entreprise a même trouvé, dans le centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure, un partenaire.  Une nouvelle base locale qui permet aujourd’hui à FranceColor de se tourner vers l’international, après un premier essai d’export (même si français) concluant à La Réunion. « Nous développons de nouveaux marchés à l’international, mais nous ne voulons pas presser les choses. Je veux bien comprendre le marché local, ses attentes et ses besoins, et pourquoi pas développer une gamme spécifique pour les pays cibles. » Dans le même temps, c’est une société-sœur Alcaligne qui va voir le jour. Ceci, afin de produire produire made in France des joints de dilatation, des cornières et des nez-de-marche Moonlight. Qui viendront compléter les produits de la gamme DrainColor. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Juridique : La gestion environnementale des chantiers

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine. Les produits destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet… [©ACPresse] La Loi Agec a réformé les diagnostics “déchets des bâtiments”, en créant le diagnostic Produits Matériaux Déchets (PMD). Selon cette loi,“les produits et équipements destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet1”. A cette fin, le diagnostic PMD doit être établi avant tout chantier de destruction ou de réhabilitation significative. Et ce, afin de maximiser le taux de réemploi. Il doit fournir la nature, la quantité et la localisation des matériaux, produits de construction et équipements. Ainsi qu’une estimation de leur état et les possibilités de réemploi sur le site de l’opération ou sur un autre site. Déjà applicable, le diagnostic PMD ne sera obligatoire qu’à compter du 1er juillet 2021. Evacuation et élimination des déchets Si le maître d’ouvrage est responsable à titre principal des déchets générés, une obligation de nettoyage et de remise en état des lieux pèse sur le maître d’œuvre. Ceci, en raison de son obligation de livraison en parfait état. Ce qui suppose l’évacuation des déchets générés. Mais les déchets, même non dangereux, ne s’abandonnent pas simplement dans la nature. Leur transport et leur élimination, voire leur valorisation et leur gestion, sont très encadrés. Le producteur des déchets est tenu d’en faire assurer leur élimination dans des conditions sans effets néfastes pour l’homme ou la nature2. Et leur collecte comme leur transport ne peuvent être assurés que par une entreprise y ayant été autorisée par l’administration3. Bien entendu, ceci n’est le cas qu’à défaut de réemploi. En tout état de cause, des registres doivent être tenus, comme le bordereau de suivi des déchets. Enfin, le déboisement ou l’exploitation de carrières peut être soumis à des autorisations environnementales de la direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (Dreal). Celles-ci font en général partie de l’obtention de permis de travaux. Et sont parfois couplées à des obligations de compensation (reforestation, capture et déplacement des animaux concernés, réintroduction d’espèces protégées…). Performances du bien livré Les intervenants à l’acte de construire ont une obligation de résultat qui englobe la mise en conformité aux exigences réglementaires environnementales. [©ACPresse] Il est exigé du maître de l’ouvrage qu’il justifie, lors de la réalisation d’un bâtiment neuf, de la satisfaction aux performances énergétiques et environnementales déterminées par la réglementation thermique. L’application de la RE 2020, qui a vocation à remplacer la RT 2012, a été reportée au 1er janvier 2022. Cette nouvelle réglementation ne contrôle plus seulement la consommation énergétique des bâtiments neufs, mais aussi leur bilan carbone. Tout en incluant l’analyse du cycle de vie des matériaux et des équipements employés. La RT Existant4, globale ou par élément en fonction de l’ampleur des travaux, est son équivalent pour les opérations de rénovation.Une performance énergétique supérieure aux prescriptions est, quant à elle, récompensée par l’octroi d’un bonus de Coefficient d’occupation des sols (COS)5.Enfin, il existe toute une gamme de labels réglementaires (HQE…) et d’engagements environnementaux volontaires, qui sont intégrés dans les documents contractuels et lient ainsi leurs parties. Le fondement des actions en responsabilité avant réception pour non-respect des exigences réglementaires, tout comme des engagements contractuels environnementaux, est la responsabilité contractuelle de droit commun. En effet, les intervenants matériels comme intellectuels à l’acte de construire sont tenus, avant réception, d’une obligation de résultat qui englobe la mise en conformité du projet constructif aux exigences réglementaires environnementales. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1L. 541-4-4 Code de la construction et de l’habitation. 2L. 541-2 Code de l’environnement.3L. 541-8 Code de l’environnement.4R. 131-25 et s. Code de la construction et de l’habitation.5R. 111-21 Code de la construction et de l’habitation. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 65 jours

Capremib modernise le port de Calais

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Le nouveau quai d’amarrage des ferries du Port de Calais a été préfabriqué par Capremib. [@BouyguesConstruction] PAS-DE-CALAIS. Premier port français en termes de passagers et deuxième port européen pour le trafic maritime transmanche, le port de Calais se heurtait à une capacité insuffisante face à la croissance de la demande. La région Nord – Pas-de-Calais a  donc confié à un groupement d’entreprises, avec Bouygues TP à leur tête, la mission de mener à bien un chantier d’agrandissement des infrastructures. Pour un montant de 863 M€. Les travaux comprennent la réalisation d’une nouvelle digue en mer, de trois nouveaux postes ferries. Mais aussi d’un poste roulier,  et de 4 Mm3 de dragages maritimes pour les nouveaux terre-pleins. Et enfin, l’aménagement de nouvelles capacités d’accueil du trafic transmanche.  27 poutres signées Capremib Capremib s’occupe de la réalisation des poutres précontraintes (Prad), de l’habillage des corniches, ainsi que de la préfabrication  des voiles de protection du nouveau quai d’amarrage des futurs ferries et paquebots. Les 27 poutres Prad nécessaires ont été fabriquées dans les ateliers Capremib de Cormicy (51). D’une longueur de 28,50 m, chacune d’elles pèse de entre 35  et 38 t. Plus de 750 ml de poutres Prad ont été réalisés en moins de 15 j. Pour répondre aux contraintes environnementales (eau salée), Capremib a utilisé un béton C60/75 auto-plaçant, caractérisé “prise mer”.  Lorsque l’installation des éléments du tablier a été achevée, l’habillage du pont a pu commencer, avec pas moins de 78 corniches de 2m de long en béton armé sur 1,07 m de haut, utilisant le même béton qualifié pour l’opération. L’ensemble des éléments produits représente pour Capremib un total de 850 m3 de béton préfabriqué, ainsi que 200 t d’aciers et torons de précontrainte mis en place pour cet ouvrage. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

L’ex-usine Bonna Sabla rouvre et devient Sitinao

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine L’ex usine de Bonna Sabla fermé en novembre dernier rouvre ses portes sous le nom de Sitinao. [©Sitinao] Haute-Loire. La vie d’une usine arrive parfois à son terme. Les lignes de production s’arrêtent, les lumières s’éteignent et chacun rentre chez soi, face à un avenir incertain… Mais parfois, cette usine reprend vie. Fin novembre 2020, huit mois après sa fermeture, l’unité de Bas-en-Basset a recommencé à produire des éléments d’aménagement urbains préfabriqués, sous l’impulsion de Christophe Marcoux, repreneur de l’ancien site Bonna Sabla, devenu Sitinao. « Nous avons pu relancer facilement le site, car les machines avaient été soigneusement arrêtées. Et sur les 22 employés qui ont repris, seuls deux n’étaient pas de la précédente équipe, dont moi-même, explique Arnaud Chamar, nouveau directeur de l’usine. Nous sommes les seuls en France à produire des pièces, grâce à la technique du pressage et de l’essorage. Celles-ci sont destinées à l’aménagement urbain, sur le modèle de l’ancienne marque de Bonna Sabla. » Entrepreneur de travaux publics en Haute-Loire, Christophe Marcoux n’a pas pu se résoudre à laisser l’outil industriel et les compétences associées à l’abandon. Il compte s’appuyer sur son réseau bien établi dans la région pour relancer les ventes. « Nous allons d’abord nous reposer sur le bassin local, en prenant le temps de faire de la prescription auprès des bureaux d’études, de renouer des contacts qui étaient rompus, précise Arnaud Chamar. Nous commencerons ensuite à concevoir de nouvelles solutions, notamment autour du bas carbone. Enfin, nous élargirons notre zone de vente». Pour le moment, l’usine devrait tourner à plein régime à la fin du premier semestre.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Prévenir les émissions de poussières sur chantier

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine. Les risques poussières les plus importants sont liés à la présence de silice cristalline, que l’on retrouve dans plusieurs composants des travaux de gros œuvre. [©Hilti] Le risque lié aux poussières, présent pour l’ensemble des métiers du BTP, est parfois ignoré. Car il n’est pas toujours visible. Et n’impacte pas de façon immédiate la santé du personnel de chantier ou d’atelier. Au niveau des chantiers de gros œuvre, les sources principales de danger sont identifiées de longue date. C’est en priorité la silice cristalline sous toutes ses déclinaisons. Etant présente à l’état naturel dans le sable et les carrières, on la retrouve en toute logique dans la plupart des composants des travaux de gros œuvre. A commencer par le béton, le ciment, les mortiers, les enduits, les plâtres. Ainsi que de nombreux matériaux complémentaires, comme les carrelages et les faïences. Lutter contre les poussières Lorsqu’elles sont inhalées, les poussières de silice pénètrent facilement dans les poumons. Elles peuvent provoquer des insuffisances respiratoires et des maladies graves, comme la trop connue silicose des mineurs et des carriers. Du fait de l’étendue des matériaux contenant de la silice, de nombreuses professions sont exposées au risque : du tailleur de pierre au maçon, en passant par toutes les actions nécessitant de buriner, de percer, de tronçonner, de rainurer…Les risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante, de plomb, de bois… concernent assez peu les entreprises de gros œuvre. Mais peuvent être un problème dans les opérations de rénovation, et plus encore dans des phases de déconstruction.Plus les poussières sont fines, mieux elles pénètrent dans l’organisme et en particulier dans le système pulmonaire. Lorsque leur taille est comprise entre 10 et 100 µm, on estime que les poussières circulent jusqu’aux fosses nasales. De 5 à 10 µm, elles atteignent les bronchioles. Et en-dessous de 5 µm, elles suivent les voies respiratoires jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Une réglementation précise La silice sous ses différentes formes (quartz, cristobalite et tridymite) est classée dans la catégorie des agents chimiques dangereux (ACD) définis à l’article R. 4412-3 du Code du travail. De ce fait, les entreprises doivent appliquer les dispositions spécifiques relatives à la prévention des risques chimiques, définies dans les articles R. 4412-1 à R. 4412-57 du Code du travail. Par ailleurs, les articles R. 4412-154 et R. 4412-155 indiquent les valeurs limites d’exposition aux poussières (VLEP), en cas de présence simultanée de poussières alvéolaires contenant de la silice cristalline et d’autres poussières alvéolaires non silicogènes. La concentration moyenne en silice cristalline inhalée par un travailleur pendant une journée de travail de 8 h ne doit pas dépasser 0,1 mg/m3 pour le quartz, et 0,05 mg/m3 pour la cristobalite et la tridymite. Autant ces valeurs limites d’exposition peuvent être mesurées et contrôlées dans des lieux fermés, comme une unité de préfabrication, autant l’approche est complexifiée sur un chantier, par définition ouvert et en évolution permanente. Comme pour l’ensemble des risques professionnels, l’entreprise doit pouvoir évaluer de manière concrète le risque poussières, pour ensuite le traduire dans son Document unique (DU). Les questions qui doivent être posées se situent à plusieurs niveaux : l’activité de l’entreprise expose-t-elle les salariés aux poussières ? Si oui, quelles sont les situations de travail qui exposent les salariés à ces dernières ? A quelle fréquence, quelle durée, quelle intensité les salariés sont-ils exposés ? Les réponses à ces questions doivent permettre de déboucher sur des actions de prévention les plus adaptées, les solutions étant nombreuses. Zoom sur la structure de la silice cristalline. [©INRS] Matériaux, modes constructifs et procédures au cœur du problème La brumisation, une solution efficace en extérieur pour limiter la propagation des poussières. [©DR] Il existe nombre de solutions permettant de limiter l’empoussièrement des chantiers, sachant que les risques doivent aussi être évalués en fonction des ciments utilisés. Les ciments purs (CEM I), mais aussi la grande majorité des ciments au calcaire (CEM II/LL), ainsi que les ciments au laitier produits en France (CEM II/A-S et CEM III) ne contiennent pas de silice cristalline. Seuls, les ciments au laitier et cendres (CEM V) ou les ciments à la pouzzolane (CEM II/A-P ou CEM II/A-M P-LL) peuvent contenir une fraction infime de silice cristalline. Ce sont surtout les opérations de ponçage, de perçage et de rainurage qui sont des sources d’émissions de poussières en quantité variable. Et dont il faut se protéger. Les poussières émises par ces traitements peuvent contenir des éléments de silice cristalline, mais aussi une faible proportion de nanoparticules. Ces dernières années, la commercialisation de ciments, de mortiers, de mortiers-colles et d’enduits à faible émission de poussières contribue aussi à limiter l’empoussièrement des postes de travail. Lorsque ces actions ne sont pas possibles ou difficiles à mettre en œuvre, il faut réfléchir à l’optimisation de l’organisation, visant à limiter l’exposition aux poussières. Notamment, en s’organisant pour réduire le nombre de salariés exposés, pour diminuer leur temps de présence grâce aux rotations de postes. Ou encore en limitant la co-activité entre les différents corps d’état sur le chantier. D’autres pistes peuvent compléter les moyens de prévention, comme la limitation de l’accès aux zones concernées, l’aspiration à la source, la brumisation des zones de travail à risques... Matériels, outillages et protections Le choix des matériels et des outillages entre aussi en ligne de compte. Depuis plusieurs années, les industriels de l’outillage électroportatif font évoluer leurs productions pour intégrer la prévention du risque poussières. Pour les outils électroportatifs, il faut privilégier le matériel à vitesse lente qui produit moins de poussières. Ce dernier doit être équipé d’un système intégré de captage des poussières. Et relié à un aspirateur équipé de filtres adaptés. Des matériels comme les tronçonneuses ou les carotteuses à eau vont dans le même sens. Les perceuses et perforateurs peuvent être équipés de dispositifs d’aspiration et de mèches creuses pour orienter et aspirer les poussières. Pour les meuleuses, des carters d’aspiration sont disponibles. Des ponceuses compactes sont aussi conçues avec un collecteur de poussières, afin d’en absorber un maximum. Les opérations de rénovation lourde impliquent parfois des démolitions et déconstructions partielles. Ces interventions sont sources de risques à plusieurs niveaux : empoussièrement, risques d’écrasement, manutentions importantes… Aussi, elles sont de plus en plus souvent effectuées par des robots commandés à distance, parfois en complément des opérations de sciage. Lorsque toutes les actions de protection collective ne peuvent pas être mises en place, il faut prévoir des équipements de protection individuelle (EPI). Notamment de ceux de protection respiratoire, qui doivent être équipés au minimum de filtres de classe P2. Et obligatoirement de classe P3 pour les activités génératrices de poussières de silice ou de bois durs. Selon les travaux, il faut utiliser un masque jetable anti-poussières ou un masque réutilisable avec filtre de type P, pour des tâches de faible empoussièrement et de courte durée. De nombreux matériels électroportatifs sont équipés d’un système intégré de captage des poussières et reliés à un aspirateur équipé de filtres adaptés. [©Fischer] Sensibiliser l’encadrement et le personnel Lorsque des protections collectives sont inadaptées à la situation, le port d’EPI est indispensable. [©OPPBTP] Comme pour l’ensemble des risques professionnels, l’encadrement se doit d’informer et de sensibiliser le personnel aux travaux sources de poussières et aux mesures de prévention à adopter. Pour ce faire, il est nécessaire d’établir une notice de poste pour chaque situation de travail exposant les travailleurs à des agents dangereux, tels que les poussières. Cette notice est destinée à informer les salariés des risques auxquels leur travail peut les exposer et des dispositions prises pour les éviter. La notice rappelle les règles d’hygiène, ainsi que les consignes relatives à l’emploi des équipements de protection collective ou individuelle. La sensibilisation passe aussi par des actions d’information et par l’édition de messages réguliers, afin que les mesures de prévention deviennent des automatismes, au niveau de l’encadrement, du personnel de chantier et d’atelier. Pour les entreprises de moins de 50 salariés, il existe aussi des dispositifs d’aides financières spécifiques. L’assurance maladie propose l’aide “Bâtir +” pour améliorer la sécurité et l’hygiène sur les chantiers du BTP. Les Caisses d’assurance retraite et de santé au travail (Carsat) peuvent aussi intervenir au niveau financier auprès des petites entreprises grâce aux “Subventions prévention TPE/PME”. Enfin, comme le démontre une enquête réalisée il y a quelques années par l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP), l’investissement dans des mesures efficaces de prévention protège le personnel, améliore les conditions de travail… Et par suite, la productivité de l’entreprise. Il aura fallu du temps pour que ce lien évident soit reconnu, car on peine toujours à admettre que des “dépenses” de prévention représentent en fait un investissement pour l’entreprise.   Gérard Guérit Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 65 jours

Les trois axes du futur label RE2020

CONCERTATION. Le label qui doit suivre la réglementation environnementale 2020 et permettre à ceux qui le souhaitent "d'aller plus loin" est entré dans sa première phase de concertation. Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable, en a dévoilé l'architecture pressentie, même si "tout est à construire avec les acteurs".
Il y a 4 ans et 65 jours

Cem’In’Eu joue la fille de l’eau

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Les barges de clinker permettent de desservir la nouvelle usine de Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence. [©Cem’In’Eu] Drôme. Connecté aux réseaux ferré et fluvial, le nouveau site industriel de la start-up cimentière Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence (26) lance l’approvisionnement par le Rhône. La première barge de clinker en provenance de Sète (34) a accosté, le 8 février dernier, au port fluvial de commerce de la Drôme, à Valence. A l’heure actuelle en phase de démarrage industriel, le nouveau site baptisé Rhône Ciments est la 2e usine française de Cem’In’Eu (après celle d’Aliénor Ciments, à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne). Rhône Ciments sera approvisionnée en matières premières à la fois par voie ferrée et par le Rhône en provenance du port de Sète. A terme, l’usine recevra environ 4 000 t de clinker par semaine par ces deux moyens de transport. Le transport fluvial est affrété par l’entreprise sétoise Cem’In’Log et opéré par Agora Fluvial (groupe Sogestran). Placée au cœur des territoires, Rhône Ciments est idéalement située pour desservir les marchés d’Auvergne – Rhône-Alpes Sud,  et de Provence – Alpes – Côte d’Azur et d’Occitanie. « Si nous avons sélectionné le site de Portes-lès-Valence pour implanter Rhône Ciments, c’est pour sa connexion aux réseaux fluvial et ferré, déclare Magali Laurenço, directrice de Rhône Ciments. Un atout unique pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’impact carbone. La collaboration avec la Compagnie nationale du Rhône et la Chambre de commerce et de l’industrie de la Drôme nous permet aujourd’hui d’accueillir la première barge de clinker dans de bonnes conditions. Et d’envisager de manière sereine notre développement, dans le respect de l’environnement. » Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Interface lance Embodied Beauty™ en France, les premières dalles de moquette à bilan carbone négatif

Cette collection offre toute une gamme de dalles de moquette inspirée par la nature et fabriquée pour la respecter. Les sept modèles de la collection Embodied Beauty™ sont en harmonie avec la mission Climate Take Back™ de l’entreprise (qui vise à lutter contre le réchauffement climatique) et son engagement à réduire l’empreinte carbone de ses produits. Grâce au programme Carbon Neutral Floors™, ils sont neutres en carbone tout au long de leur cycle de vie. Il s’agit en outre de la première collection Interface à proposer des dalles de moquette dont le bilan carbone de la fabrication au départ de l’usine est négatif.Une collection à l’esthétique japonaise pour une connexion à l’environnementConçue par Kari Pei, vice-présidente d’Interface chargée de la conception des produits à l’échelle mondiale, Embodied Beauty™ reflète une esthétique japonaise, mêlant minimalisme et régénération à la beauté organique du monde naturel. Cette collection fait naître un sentiment de connexion avec les autres et avec la nature en harmonie avec les principes de l’ikigai, un concept japonais qui repose sur l’« identification de la raison d’être » de chacun. Ces influences s’associent pour offrir une gamme unique allant des motifs monochromatiques étroits aux textures tuftées qui s’accompagnent de graphismes de grandes dimensions.« Embodied Beauty™ est notre première collection à inclure des produits à bilan carbone négatif et, à ce titre, elle traduit fidèlement l’idée de travail en symbiose avec la nature, un concept très présent dans la culture japonaise. Ce concept a inspiré l’esthétique du design et permis de générer une multitude de textures et de couleurs parmi lesquelles puiser. En regardant ces modèles de près, vous y trouverez des éléments du kintsugi, l’art de réparer des objets cassés afin de créer quelque chose de beau et de nouveau, mais aussi du sashiko, une forme décorative de broderie. Ces dalles de moquette composent un sol raffiné, dispensant une atmosphère calme et une élégance feutrée convenant à pratiquement tous les espaces. » souligne Kari Pei.Inspirée par la nature. Conçue pour la respecterComposée de sept modèles de dalles de moquette et de six coloris, la gammeEmbodied Beauty™ évoque la beauté délicate des textiles anciens, les texturesmaillées irrégulières, les motifs tissés et les contours doux et subtils de la nature.La collection comprend trois modèles dont le bilan carbone est négatif de la fabrication au départ de l’usine : Shishu Stitch™, Tokyo Texture™ et Zen Stitch™. Ces produits associent la nouvelle sous-couche CQuest™BioX de l’entreprise à des fibres spécifiques et des processus exclusifs de tuftage. Ils ont été conçus pour stocker davantage de carbone que n’importe quelle dalle de moquette auparavant. En emmagasinant le carbone, ces modèles innovants l'empêchent de s’échapper dans l’atmosphère où il contribue au réchauffement climatique. Ainsi, ils aident les clients d’Interface à réduire l’empreinte carbone des espaces qu’ils créent.Embodied Beauty™ comprend par ailleurs quatre autres modèles – GeishaGather™, Sashiko Stitch™, Simple Sash™ et Vintage Kimono™ – déclinés dans des gris discrets et apaisants aux tons chauds et clairs, ainsi que dans des couleurs naturelles composant une palette sophistiquée et toute en nuances. Tous ces modèles permettent de réaliser des associations et des contrastes élégants. Ils s’installent facilement et efficacement côte à côte, offrant une solution de revêtement de sol intégrée au charme intemporel.
Il y a 4 ans et 65 jours

Le Musée de la Chaussure retrouve son charme d’antan grâce aux tuiles Edilians

En juin 2019, un violent orage de grêle traverse le département de la Drôme provoquant d’importants dégâts dans de nombreuses communes parmi lesquelles Romans-sur-Isère. La ville voit un grand nombre de ses monuments historiques endommagés, les toits abîmés. Classée en état de catastrophe naturelle, elle entreprend alors d’importants travaux de réparation de ses bâtiments emblématiques dont la rénovation globale des toitures du Musée de la chaussure avec les tuiles Delta 10 Ste Foy et Canal 50 Restauration Poudenx d’Edilians.   Un patrimoine à préserver Située entre Grenoble et Valence, Romans est chargée d’histoire. Le cœur de la vieille ville abrite des ruelles étroites et nombre de patrimoines tels que la collégiale Saint-Barnard, élevée à l’emplacement d’une abbaye fondée en 838 sur les bords de l’Isère, ou encore son Musée international de la chaussure, installé dans l’écrin prestigieux de l’ancien couvent de la Visitation. Après la tempête de grêle de juin 2019, le Musée de la chaussure, qui expose une exceptionnelle collection de 16.500 souliers en tout genre, se retrouve contraint de fermer ses portes au public. Deux mois plus tard, la mairie lance un appel d’offres pour réparer non seulement les dommages subis par le musée mais également par l’ensemble des édifices sinistrés, classés à l’inventaire des monuments historiques, en commençant par la collégiale. Les Architectes des Bâtiments de France sollicitent alors Eric Sirvent, responsable commercial d’Edilians en charge de ce secteur, pour leur présenter différents modèles de tuiles Canal destinées à la couverture de l’église. Séduits par l’esthétique de la Canal 50 Restauration Poudenx, ils décident finalement de l’utiliser plutôt pour restaurer une partie des toitures du Musée de la chaussure. Rappelant les véritables tuiles d’autrefois, elle leur permet, en plus, de respecter l’une des clauses du cahier des charges de la ville : une reconstruction à l’identique afin de pouvoir bénéficier des indemnités prévues par les assurances dans le cadre d’une catastrophe naturelle.   Restaurer tout en respectant l’histoire Spécialisée dans la rénovation et partenaire d’Edilians depuis plus de 30 ans, l’entreprise Chovin remporte l’appel d’offres de la ville de Romans-sur-Isère et se voit confier la rénovation de la totalité de la charpente du Musée de la chaussure avec pour mission de respecter l’esthétique d’origine de ce patrimoine ancien. Pour ce faire, les architectes des Bâtiments de France ainsi que ceux de la commune valident deux types de tuiles terre cuite d’Edilians. Avec son grand moule faiblement galbé à relief, la tuile à emboîtement Delta 10 Ste Foy, en coloris rouge, remplace fidèlement les tuiles plates Saint-Vallier de la structure centrale du Musée. Une fois enlevées les plaques de fibrociment revêtues d’amiante découvertes en sous-toiture, la tuile Canal 50 Restauration Poudenx recouvre les deux autres ailes à 4 pans du site, dotées d’une pente de toiture de 36% environ. Issue de la Sélection Patrimoine, cette tuile canal à tenons a été posée dessus/dessous afin d’épouser parfaitement la forme des nouvelles plaques ondulées et ainsi renforcer l‘étanchéité. « Choisie en coloris Antique, elle se marie à la perfection avec les bâtiments environnants » souligne Nicolas Robin, gérant de l’entreprise Chovin. Au total, 2.865 m2 de tuiles terre cuite Edilians dont 1.910 m2 de Canal 50 Restauration Poudenx et 955 m2 de Delta 10 Ste Foy ont été mises en œuvre par trois charpentiers couvreurs de l’entreprise Chovin, à raison de 50 m2 par jour. Frontons, rives, faîtières et closoirs d’étanchéité complètent cet ensemble composé de plus de 30.000 tuiles.   Après plus de 6 mois de travaux, le Musée de la chaussure qui a pu ouvrir ses portes en temps et en heure en juillet 2020, attend désormais la fin de la crise sanitaire pour accueillir à nouveau des visiteurs. Nul doute qu’ils seront charmés par la qualité de la restauration à l’identique des toitures, à l’image de la ville de Romans-sur-Isère qui envisage de rénover la chapelle du musée ainsi qu’un monastère situé à proximité avec les mêmes prescriptions. http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 65 jours

MCB décroche l’île de La Réunion

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine MCB doit construire 30 moules permettant la préfabrication de xblocPlus en béton non armé [©MCB] Loire. L’usine Moules Concept Béton (MCB) est implantée sur la commune du Chambon Feugerolles, au cœur des territoires. Cet industriel est spécialisé dans la réalisation “d’ouvrages chaudronnés destinés à la mise en forme du béton”, comme le précise son site Internet. En d’autres termes, des moules et coffrages métalliques sur mesure. C’est dans le cadre de son expertise unique que MCB vient de décrocher une commande pour la construction de moules pour blocs brise-lame. « Ces blocs sont conçus par le Néerlandais Delta Marine Consultants. Il s’agit de leur nouvelle offre baptisée xblocPlus, car ils présentent une forme inédite », explique Rémy Mallet, dirigeant de MCB.   Réalisés en métal, les moules sont au nombre de 30 et bénéficient de quelques améliorations par rapport au concept d’origine. L’ensemble est destiné au chantier de l’aéroport Roland-Garros de Saint-Denis de La Réunion. Assurés par le groupe Vinci, les travaux visent au “prolongement de la protection littorale existante le long de la concession aéroportuaire ». Et doivent voir la pose de quelque 11 500 xblocPlus non armés, d’un poids unitaire de 4,4 t environ (volume de 2 m3). C’est la Société bourdonnaise industrielle de préfabrication et de béton (SBIPB) qui assurera la production des xblocPlus sur la plate-forme aéroportuaire. Pour ce faire, cette filiale Vinci vient de réceptionner une première livraison de moules pour effectuer des essais. Pas de centrale sur site pour cette préfabrication foraine : les bétons doivent être fournis par un BPE voisin de l’aéroport. Le chantier est prévu pour une durée de trois ans.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Orea sauve le tunnel de Ponserand

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Travaux d’hydro-fraisage à l’intérieur du tunnel de Ponserand réalisés par l’entreprise Orea. [©Orea] Savoie. Depuis plus de 25 ans, à Aigueblanche, le tunnel de Ponserand est confronté à un problème récurrent : il devient impraticable en cas de fortes pluies. La raison ? Une canalisation d’eau pluviale obturée à plus de 90 % par un mélange de calcite et de béton. Ceci, depuis l’origine du projet. Et aucune solution ne semblait pouvoir résoudre le problème… Il est vrai que l’ouvrage long de 55 m est enfoui à plus de 7 m de profondeur sous la chaussée du tunnel.  Gérant le tunnel et toutes les installations inhérentes, la Direction interdépartementale des routes Centre-Est se désespérait de trouver une solution, sans ouverture de la chaussée et sans terrassement. Opération qui aurait entraîné une longue fermeture du tunnel et généré de coûts exorbitants pour la communauté.  La réponse est venue de l’entreprise lyonnaise Orea. Ce spécialiste de la gestion des canalisations a apporté la solution attendue avec son robot d’hydro-fraisage. Equipé d’un jet d’eau très haute pression à 3 000 bar, ce dernier disposait d’une puissance suffisante pour désintégrer la calcite et le béton, qui créaient ce bouchon dans la canalisation. « Nous avancions par petits pas, car il fallait évacuer les déblais au fur et à mesure de la destruction du bouchon », explique Vincent Ducamp, président d’Orea. C’est un hydro-cureur classique qui prenait le relais pour cette opération de récupération et d’évacuation des débris. Malgré les 3 000 bar de pression, la canalisation en béton n’a pas souffert. Le jet d’eau travaillant face au bouchon et touchant l’intrados de la canalisation que de manière tangentielle. Toutefois, à l’issue du curage, Orea a procédé au chemisage de la canalisation, pour lui redonner sa pleine capacité de transport des eaux.  Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 65 jours

Parc des Courtillières de Pantin : Vague culturelle

Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine. Les courbes imaginées par Emile Aillaud pour le parc des Courtillières se sont réinterprétées au niveau de la couverture du hall d’accueil du nouvel espace culturel de Pantin. [©ACPresse] C’est à partir de 1954 que sont lancés, à Pantin (93), les travaux du parc des Courtillières, un des tout premiers grands ensembles d’habitation érigés en Ile-de-France. Conçue par l’architecte Emile Aillaud (1902 – 1988), la construction se caractérise par sa forme générale : un vaste serpentin en béton préfabriqué de plus de 1 km de long, comptant quelque 655 logements. Et entourant un parc de 4 ha planté de 1 500 arbres. Le projet est la conséquence directe de l’appel de l’Abbé Pierre, le 1er février 1954, et de la mobilisation de l’opinion publique autour du mal-logement qui s’en est suivi… Près de 70 ans plus tard, et après un vaste programme de réhabilitation, c’est un tout nouveau lieu culturel qui est en train de voir le jour, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Cet article est à retrouver dans le n°93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 65 jours

Castorama dépasse le million de commandes drive en 2020

Un service rapide et efficace, disponible en 2HRapide, efficace et professionnel, le succès est au rendez-vous : un million de commandes ont été réalisées en drive en 2020. Retour sur l’ascension fulgurante d’un dispositif qui s’inscrit dans les nouvelles habitudes de consommation des Français.Castorama a démocratisé le drive dans le secteur du bricolageInspiré par le secteur alimentaire, Castorama a été le premier acteur du secteur du bricolage à mettre en place le service du drive : un service de retrait facile et rapide en 2h pour répondre aux besoins de tous. Lancé en 2014, le dispositif a explosé dès la fermeture des magasins en mars 2020 et Castorama a professionnalisé et déployé le drive en quelques semaines sur tout le territoire, permettant aux Français de continuer à réaliser leurs projets d’amélioration de la maison, en toute sécurité. Le succès du dispositif repose également sur les collaborateurs de l’enseigne qui ont fait preuve d’imagination et d’agilité pour accompagner les clients dans ce dispositif fraichement réorganisé : signalétique pour indiquer les zones de retrait, géolocalisation et mise en place de auvents, tout le personnel s’est mobilisé à vitesse grand V pour trouver le bon mode opératoire et lancer cette nouvelle aventure. Preuve d’un vrai succès professionnel et humain, un million de commandes drive ont été passées en 2020, soit une multiplication par 3.5 de l’usage du dispositif en un an. Rapidité, efficacité et continuité de service, en cohérence avec les contraintes sanitaires du moment.Un mode d’emploi simple :Passez votre commande sur le siteChoisissez le retrait en 2h ou un créneau de rendez-vousEn arrivant sur le parking, des auvents indiquent la zone de retraitSignalez votre arrivée en scannant le QR Code sur les bornes totemsNos collaborateurs viennent charger directement votre véhicule5 minutes plus tard, repartez avec vos achats !« Nous sommes très fiers d’avoir contribué à l’explosion du drive. Nous avons dépassé le million de commande en drive sur l’année 2020, preuve que nos clients saluent ce dispositif rapide et pratique » déclare Franck Moreno, directeur d’enseigne Castorama.Un dispositif plébiscité pour toutes les gammes de produitsJardinage, petit bricolage, projets d’amélioration de grande ampleur, le drive séduit les clients pour tous les achats et les 60 000 références de l’enseigne y sont disponibles. Avec l’arrivée des beaux jours, l’enseigne prévoit un boom des produits d’extérieur : mobilier, barbecues, plantes et piscines...autant de produits pour lesquels le drive s’affiche comme une solution simple et adaptée pour les Français qui se lancent dans des travaux d’amélioration de la maison afin de profiter de la période estivale.« Au début de la crise sanitaire, le drive était un dispositif pour récupérer ses commandes alors que les magasins étaient fermés, puis c’est devenu un moyen plus sécurisé de faire ses achats dans un contexte de pandémie. Pendant plusieurs semaines, nous avons écouté nos clients, fait évoluer le dispositif selon les nouvelles attentes et aujourd’hui, on constate que le drive est devenu une alternative complémentaire au magasin : une solution simple et rapide pour accéder à l’ensemble de l’offre » déclare Franck Moreno.Aujourd’hui, le drive s’est inscrit durablement dans les habitudes de consommation des Français et son déploiement est un exemple supplémentaire de l’accompagne-ment omnicanal proposé par Castorama : que ce soit en physique, en ligne, en magasin ou en drive, Castorama répond à tous les besoins et continue de conseiller et d’inspirer les clients sur 18h39.fr, Pinterest, Instagram ou Facebook.