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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

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Il y a 4 ans et 198 jours

La montagne française unie et mobilisée contre la fermeture des remontées mécaniques

Depuis des semaines des domaines skiables, les professionnels alertent et multiplient les interventions auprès du gouvernement qui reste désespérément sourd à leurs appels et s’enferme dans "sa logique absurde". Ils ont donc décidé de déposer un recours auprès du Conseil d’État contre la décision du gouvernement de ne pas permettre l’ouverture des remontées mécaniques des stations de ski françaises pour la fin d’année.Déposée le jeudi 3 décembre à 16h00, conjointement par Domaines Skiables de France (DSF), l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), le Syndicat National des Moniteurs du Ski Français (SNMSF), le Syndicat National des Guides de Montagne (SNGM), cette saisine du Conseil d’État l’est également par 6 Régions françaises (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes) ainsi que par 15 départements (Ain, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Cantal, Haute-Garonne, Isère, Loire, Haute-Loire, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haute Savoie et Vosges).Les élus, les acteurs locaux, les socio-professionnels et la population sont plus que jamais mobilisés dans un même mouvement de contestation pour défendre leurs territoires, leurs emplois et l'économie locale.Leur volonté est claire : se battre contre "une mesure incohérente". Ces professionnels de la montagne se demandent "comment l'on peut décider, par exemple, d’autoriser la circulation chaque jour des rames de métros bondés et des TGV où les gens sont les uns à côtés des autres pendant des heures ? d’autoriser les français à partir à l’étranger en avion ? mais pas au ski ? d’ouvrir la Tour Eiffel au public le 16 décembre prochain ? et en même temps décider sans arguments recevables de FERMER les remontées mécaniques des montagnes dont 93% sont des télésièges et des téléskis totalement ouverts au grand air, ainsi que tous les grands espaces de pistes de ski ?" et de conclure "Où est le bon sens et la mesure ?"Ils seront donc déterminés à se battre contre "une mesure incompréhensible" au regard de l’évolution de la situation sanitaire ainsi que contre "une interdiction générale et absolue" qu'ils considèrent comme illégale dans notre pays.
Il y a 4 ans et 198 jours

La pureté du blanc chez Fiandre Architectural Surfaces

« Le blanc est une couleur. Elle est celle qui polarise, qui donne leur équilibre, leur ...En savoir plus Cet article La pureté du blanc chez Fiandre Architectural Surfaces est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 198 jours

En Chine, un campus international dans le fond et la forme signé UAD

Sur un site de 67 hectares, dans la province du Zhejiang (Capitale Hangzhou) à l’est de la Chine, UAD (Architectural Design & Research Institute of Zhejiang University) a livré en 2020 le campus international de l’Université du Zhejiang. Un projet gigantesque (400 000 m²) au résultat étonnamment familier. Communiqué. A l’ère de la mondialisation où le […] L’article En Chine, un campus international dans le fond et la forme signé UAD est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 198 jours

Milieux aquatiques et inondations : la compétence qui monte

L’acronyme Gemapi dissimule une mutation territoriale : le génie écologique affleure sous le génie civil, et les débats politiques sous les enjeux techniques, quand les intercommunalités s’emparent de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations (Gemapi), comme la loi les y oblige depuis le 1er janvier 2018. Les 1er et 3 décembre, neuf territoires accompagnés depuis 2016 par l’Etat ont montré la diversité des voies compatibles avec les exigences de cette compétence. Orchestrateur de l’appel à partenaires clôturé à cette occasion, le Centre d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) prépare une seconde consultation pour le début 2021.
Il y a 4 ans et 198 jours

Frank Gehry x Maison Hennessy

L’architecte Frank Gehry réinterprète la carafe emblématique de la Maison Hennessy, à l’occasion du 150ème anniversaire du... Cet article Frank Gehry x Maison Hennessy est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 198 jours

Nouveaux meubles de salle de bain Alterna

ALL THE WAY, DESIGN et DOMINO, les nouveaux modèles de meubles de salle de bain Alterna conjuguent cet aspect pratique et esthétique pour sublimer la décoration et donner LE style à la salle de bain.Collection DOMINO : un design résolument carréMeuble sous-vasque aux accents contemporains et fonctionnels, Domino est idéal pour les salles de bain familiales avec ses 3 tiroirs offrant de larges espaces de rangements.Domino est disponible avec un plan vasque, simple ou double, en céramique.Il se pare de coloris intemporels : blanc laqué, chêne clair et gris anthracite laqué, pour s'adapter à tous les styles. Il est équipé du système de fermeture soft close, d'une coulisse double parois, d'un amortisseur intégré et d'un système de fixation au mur tridimensionnelle.Ce meuble se complète d'une colonne coordonnée.Collection DESIGN : personnalisation absolue pour un style affirméMeuble sous-vasque 2 tiroirs, suspendu ou sur pieds, Design offre 30 combinaisons de personnalisation. Grâce à ses façades interchangeables, il est possible de réaliser un mix and match de matières et des couleurs : blanc, rose laqué, bleu laqué, sérigraphie et chêne naturel. Il se distingue par son placage en bois massif type ébénisterie avec finition hydrofuge qui transmet un côté chaleureux à l'ensemble.Il est équipé d'un plan vasque en céramique ou en synthèse et de tiroirs à ouverture totale. Les façades se posent sur des pré-façades bois montées en usine. Ces façades sont équipées de prise de main intégrée en MDF.Il se complète d'une colonne une porte, deux tiroirs, également personnalisables mais aussi du mitigeur Design qui possède une bague placée sur le corps disponible en plusieurs finitions (noir mat, blanc mat, rose satiné, chêne clair, chêne foncé, inox brossé structuré). Collection ALL THE WAY : style industriel et minimalisteAll the Way est un meuble sous-vasque conçu pour permettre une grande fluidité dans l'usage : tout est à portée de main et adaptable pour tous les âges.Inspiré des usines désaffectées et/ou des lofts New-Yorkais, le meuble All the Way offre une empreinte stylistique forte et aérienne avec ses parties en métal noir, sa forme, ses finitions (blanc brillant, chêne naturel et frêne clair) et la légèreté des pieds. Il est équipé d'un tiroir à ouverture totale bénéficiant du système Silenstyle qui permet un amorti à l'ouverture et à la fermeture.Il se complète d'un plan-vasque moulé en marbre de synthèse revêtu d'un gelcoat noir mat et d'une colonne assortie, remplie de rangements complémentaires et astucieux comme un éclairage déporté.Le meuble est assemblé en France par tourillons.
Il y a 4 ans et 198 jours

Bois, Bépos, confort : ce projet de logements coche toutes les cases en Seine-et-Marne

ENVIRONNEMENTAL. Sous le nom de "Woodway", un projet de logements collectifs en bois, à Chanteloup-en-brie (Seine-et-Marne), a vu le jour, livré par Séméio architecture.
Il y a 4 ans et 198 jours

Webinaire de présentation du Grand Palais Ephémère

Conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, le Grand Palais Ephémère est actuellement en montage sur le Champ-de-Mars. Il accueillera pendant la rénovation du Grand Palais les manifestations artistiques et culturelles et les événements liés à la mode, à la gastronomie et au sport habituellement organisés dans la Nef du Grand Palais par la Rmn – Grand Palais, ainsi que les épreuves de judo et de lutte pendant les Jeux Olympiques en 2024. A l’occasion de l’achèvement de sa charpente, le Forum International Bois Construction organise en partenariat avec la Rmn – Grand Palais, une présentation webinar du Grand Palais Ephémère le vendredi 11 décembre de 11 à 12 heures. Ce webinaire organisé par le Forum International Bois Construction et le CNDB a pour but de remplacer les visites initialement prévues les 4 et 5 Novembre derniers, annulées pour cause sanitaire. Inscription au webinaire  
Il y a 4 ans et 198 jours

Lancement des travaux du premier bâtiment de logements étudiants en bois du Campus urbain de Paris-Saclay

Première résidence étudiante en bois du Campus urbain de Paris-Saclay, elle sera conçue sur le modèle des « hacker houses » conçues par Seed Up. Après une consultation lancée en août 2018, l'EPA Paris-Saclay a retenu le groupement* mené par Demathieu Bard Immobilier (DBI) pour la réalisation d'un programme de 122 logements privés, soit 233 lits, pour étudiant de 5 509 m² Surface Plancher Construit (lot S1.2). Située au sud de la ZAC du quartier de l'Ecole polytechnique, à Palaiseau, à proximité notamment des écoles de Telecom Paris et Telecom Sud Paris, cette résidence sera livrée en septembre 2022. Après la sélection d'un groupement de maîtrise d'œuvre mené par l'agence d'architecture Atelier WOA, l'EPA Paris-Saclay et Demathieu Bard Immobilier ont signé en fin d'année 2019 une promesse synallagmatique de vente. E, L'EPA Paris-Saclay et Demathieu Bard Immobilier ont signé, en novembre 2020, un acte authentique de vente permettant le lancement du chantier.Une résidence étudiante conçue sur le modèle des « hacker houses »Cette résidence étudiante proposera un programme de gestion innovant mêlant logements étudiants « classiques » et un programme pour « hackers ». La résidence sera gérée par Global Exploitation et intègrera environ 40 lits à destination de Seed Up, gestionnaire pour la partie « Hacker house ».Les étudiants, logeant dans cette résidence, pourront ainsi formuler le souhait d'être intégré au sein d'un logement en colocation géré par Seed Up. Ces derniers réaliseront des missions commanditées par des entreprises et des grands comptes du territoire (codage informatique, recherche,…). En contrepartie, les étudiants membres de ce programme bénéficieront d'une réduction, voire d'une gratuité totale de leur loyer et pourront même percevoir une rémunération.Au sein des locaux, la résidence offrira des espaces dits « hackers » au sein desquels les étudiants de Seed Up auront accès à des équipements de pointe comme un studio de musique, un fablab, un espace reprographie ou encore un atelier mécanique.La résidence proposera à l'ensemble des étudiants y vivant une grande diversité de typologies de logements de sorte à répondre à la diversité des profils étudiants. Ainsi, 12 typologies seront proposées, allant du T1 au T7. Des espaces communs ouverts à tous les résidents seront proposés en rez-de-chaussée du bâtiment : espace de détente, cuisine commune, espace de travail, salle de sport.Un bâtiment bas-carbone et exemplaire en matière environnementaleLe projet conçu par l'Atelier WOA, conformément au cahier des charges fixé par l'EPA Paris-Saclay, respectera des ambitions environnementales élevées.Le bâtiment sera conçu en structure majoritairement en bois (seuls les noyaux et l'infrastructure du bâtiment seront en béton) avec des façades en ossature bois. Ainsi, près de 80% de la structure du bâtiment sera en bois et matériaux biosourcés.Cela va dans le sens de l'implication de l'EPA Paris-Saclay dans le Pacte Bois Biosourcés signé le 5 novembre dernier, par lequel l'EPA s'engage à réaliser 40% de Surface de Plancher de ses constructions en bois et biosourcés avec un objectif d'utilisation de 30% de bois d'origine France et 100% du bois utilisé gérées durablement (certifié FSC ou PEFC ou équivalent).Le projet, à terme, sera certifié NF Habitat HQE niveau « Excellent », obtiendra le label BBCA et Biosourcé de niveau 2 et sera labellisé E+C- au niveau E3C2. Il sera à ce titre, le premier projet du Campus urbain à être certifié E3C2 et BBCA.*Le groupement se compose de Demathieu Bard Immobilier (opérateur-mandataire), Seed Up (gestionnaire de hacker houses) et Global Exploitation (via sa filiale SuitEtudes). Le groupement est accompagné de l'Atelier WOA (Architecte et MOE d'exécution), Pouget Consultants (BET fluides et thermique) META Atelier Acoustique (BET acoustique) mais également de Sylva Conseil pour la construction bois et GERA'nium pour la dimension environnementale.
Il y a 4 ans et 198 jours

Nouvelle vis de réglage pour les applications bois-bois

SPAX présente sa nouvelle vis de réglage adaptée à toutes les applications bois-bois où un réglage de mise à niveau est requis. En effet, lorsqu’un support présente un défaut de planéité, la vis de réglage est conçue pour créer un espace ajustable entre le support et le tasseau afin d’obtenir un résultat d’aplomb ou de niveau. Cette vis possède deux filetages permettant d’assembler et de régler deux structures en bois pour une planéité des supports parfaite. Plus besoin de cale pour la mise d’aplomb ou de niveau, la vis seule permet d’ajuster l’écart entre la pièce à fixer et le support et ainsi gagner une étape de pose et donc un temps précieux sur le chantier. Polyvalente, cette vis s’adapte à toutes les essences de bois (durs comme tendres), aux agglomérés, contreplaqués et couvre un large champ d’applications : installation d’un faux plafond suspendu avec lame d’air, mise en œuvre d’un habillage mural avec lame d’air, rénovation de planchers bois. Constituée d’une pointe auto-foreuse 4 Cut, et d’une tête T star plus, la vis permet un vissage rapide sans utiliser un couple de serrage important.
Il y a 4 ans et 198 jours

Le secteur de la construction en campagne auprès des jeunes

Lancée le premier décembre 2020, elle se déploiera jusqu’au mois de mars 2021.Cette campagne nationale s’adresse aux jeunes pour leur faire découvrir la diversité et la richesse des métiers de la construction et leur donner envie de rejoindre le secteur, en s’y formant par l’apprentissage.Le message de la campagne est simple: les métiers de la construction sont des métiers de passion! Pour s’adresser aux jeunes en recherche d’une orientation professionnelle, ce sont de jeunes professionnels qui témoignent en images de leur passion pour leur métier, au travers d’un dispositif pluri média à la hauteur des ambitions de la profession.Pilotée par le CCCA-BTP, la campagne «La construction. Demain s’invente avec nous» s’inscrit dans le cadre de la dynamique de soutien au développement de l’apprentissage BTP mise en place par le CCCA-BTP. Susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes, futures forces vives du secteur de la construction, est au cœur de l’action du CCCA-BTP et le reflet de son expertise, au profit de l’ensemble des professionnels du bâtiment et des travaux publics.La construction, des métiers de passionLa campagne fait rimer construction avec passion avec le hashtag #PassionConstruction, pour valoriser des métiers diversifiés, techniques et innovants...Des métiers diversifiés : de la construction de l’habitat, des bureaux à celle des axes routiers et des espaces publicsDes métiers techniques, qui font appel à la précision, au sens de l’organisation et à l’esprit d’analyseDes métiers innovants, avec des technologies, des matériaux, des équipements de pointeDes métiers dans lesquels le savoir-faire professionnel permet de répondre aux enjeux environnementauxDes métiers dans lesquels la santé et sécurité au travail est une préoccupation de tous les joursDes métiers exercés dans une petite ou une grande entrepriseDes métiers avec de vraies perspectives d’évolution et de carrière tout au long de sa vie professionnelleDes métiers avec la garantie d’un emploi qualifié et hautement qualifié... Et pour promouvoir l’apprentissage pour s’y former: une voie de formation d’excellence et de réussite, un passeport pour l’emploi.
Il y a 4 ans et 198 jours

Premier bâtiment de logements étudiants en bois du Campus de Paris-Saclay

L’EPA Paris-Saclay a signé un acte de vente avec le groupement mené par Demathieu Bard Immobilier, promoteur immobilier en charge de la maîtrise d’ouvrage de la première résidence étudiante en bois du Campus urbain de Paris-Saclay. Elle sera conçue sur le modèle des « hacker houses » conçues par Seed Up. Le programme comprend 122 logements privés, soit 233 lits, pour étudiant sur 5 509 m² Surface Plancher Construit (lot S1.2). Située au sud de la ZAC du quartier de l’Ecole polytechnique, à Palaiseau, à proximité notamment des écoles de Telecom Paris et Telecom Sud Paris, cette résidence sera livrée en septembre 2022. L’agence d’architecture Atelier WOA avait préalablement été sélectionnée pour la maîtrise d’œuvre. Cette résidence étudiante proposera un programme de gestion innovant mêlant logements étudiants « classiques » et des espaces dits « hackers » au sein desquels les étudiants auront accès à des équipements de pointe comme un studio de musique, un fablab, un espace reprographie ou encore un atelier mécanique. La résidence proposera à l’ensemble des étudiants y vivant une grande diversité de typologies de logements de sorte à répondre à la diversité des profils étudiants. Ainsi, 12 typologies seront proposées, allant du T1 au T7. Des espaces communs ouverts à tous les résidents seront proposés en rez-de-chaussée du bâtiment : espace de détente, cuisine commune, espace de travail, salle de sport. Un bâtiment bas-carbone et exemplaire en matière environnementale Le projet conçu par l’Atelier WOA, conformément au cahier des charges fixé par l’EPA Paris-Saclay, respectera des ambitions environnementales élevées. Le bâtiment sera conçu en structure majoritairement en bois (seuls les noyaux et l’infrastructure du bâtiment seront en béton) avec des façades en ossature bois. Ainsi, près de 80% de la structure du bâtiment sera en bois et matériaux biosourcés. Cela va dans le sens de l’implication de l’EPA Paris-Saclay dans le Pacte Bois Biosourcés signé le 5 novembre 2020, par lequel l’EPA s’engage à réaliser 40% de Surface de Plancher de ses constructions en bois et biosourcés avec un objectif d’utilisation de 30% de bois d’origine France et 100% du bois utilisé gérées durablement (certifié FSC ou PEFC ou équivalent). Le projet, à terme, sera certifié NF Habitat HQE niveau « Excellent », obtiendra le label BBCA et Biosourcé de niveau 2 et sera labellisé E+C- au niveau E3C2. Il sera à ce titre, le premier projet du Campus urbain à être certifié E3C2 et BBCA. Aménageur : EPA Paris-Saclay Maîtrise d’ouvrage : Demathieu Bard Immobilier Maîtrise d’œuvre : Atelier WOA Surface de plancher : 5 509m² Début des travaux : novembre 2020 Livraison : septembre 2022 Visuel : Atelier WOA
Il y a 4 ans et 198 jours

L'ART ENSEMBLE, SÉPARÉS

L'installation commandée aux architectes Behrang Behin et Ann Ha pour la fête danoise Trekanfest, d'août à novembre, est double. Deux œuvres, Together Apart, expriment la situation actuelle d'être ensemble mais séparés. Elles s'étirent le long de deux bâtiments, dans les villes de Billund et de Middlefart, pour y […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 198 jours

Woodway, programme de 62 appartements en BIM – Bois – BEPOS

Séméio architecture a livré Woodway, programme de 62 appartements en accession sociale à la propriété situé à Chanteloup-en-Brie. Ce projet, réalisé pour le promoteur Terralia, fait partie de l’opération B-Cube (BIM – Bois – BEPOS), portée par l’EPA Marne dans la ZAC du Chêne Saint-Fiacre. Réalisé en conception-construction, Woodway est le fruit d’une étroite collaboration entre l’agence et le constructeur Lifteam, pionnier de la construction en bois massif assemblé. Le projet a été développé dès le concours par Paul Jubert et Ivan Le Garrec (deux des cinq associés de l’agence) et s’est inscrit dans la poétique rurale héritées de l’histoire du site et des nouvelles constructions voisines. Cette poétique s’est appuyée sur la réinterprétation du grand corps de ferme qui tient fermement les limites du terrain et déploie un cœur d’ilôt de belle dimension. Les bâtiments prennent la forme de longères qui mettent en scène une dualité d’écriture et une dualité d’usage : – côté rue, des façades presque silencieuses où l’enduit blanc est ponctué de fenêtres étroites et verticales qui éclairent les chambres, associées à des volets pleins en bois comme des paupières entrouvertes. – côté cœur d’ilot des façades organiques et animées où les pièces de vie, inscrites dans les plissements des bâtiments, sont prolongées vers le jardin par de grands balcons formant des cadres sur cet espace végétal. En cœur d’ilôt le bois est plus présent sous la forme des nappes de claustras de mélèze qui enveloppent le surgissement des balcons. Cette dualité est reconduite dans le travail des toitures à faible pente qui sont dissociées en deux éléments mettant en valeur le versant « soleil » qui reçoit les panneaux photovoltaïques. Grâce à sa forme architecturale et aux choix des matériaux, Woodway a obtenu les labels BEPOS Effinergie 2017 (bâtiment à énergie positive), Bâtiment biosourcé (niveau 2) ainsi que le récent label E+C- avec un niveau E3C1. Photo : Sergio Grazia  
Il y a 4 ans et 198 jours

Le Groupe Monnoyeur crée une Direction RSE et nomme à sa tête Anne-Laure Denis

L'entreprise familiale est le leader de la distribution de biens d'équipement et de services pour la construction et l'industrie, également acteur majeur européen de la transformation digitale du secteur de la construction. Forte d'un parcours et d'une expérience RSE de plus de 10 ans dans l'industrie, Anne-Laure Denis apportera son expertise et son savoir-faire au service du groupe centenaire.La mission d'Anne-Laure Denis au sein du Groupe Monnoyeur sera de poursuivre la définition d'une politique et d'une stratégie RSE Groupe, ainsi que d'assurer leur mise en œuvre avec les différents pôles d'activités. Elle sera également en charge du pilotage opérationnel des différentes composantes de la politique RSE, elle en déterminera les indicateurs clés puis en assurera le suivi et l'amélioration. En outre, elle animera et coordonnera la mise en œuvre et la communication des plans d'actions avec les parties prenantes internes et externes.Anne-Laure Denis démarre sa carrière en 1999 dans le conseil en stratégie chez Kearney. En 2005, elle devient auditeur interne chez Kraft Foods avant d'accéder, en 2009, au poste de responsable Environnement et Développement Durable chez bioMérieux. En 2014, elle intègre Lafarge où elle est en charge de la RSE puis en 2016, elle est nommée responsable RSE et Innovation chez LafargeHolcim.« Nous sommes ravis d'accueillir Anne-Laure au sein du Groupe Monnoyeur, elle apportera son savoir-faire et sa connaissance approfondie de la responsabilité sociale et environnementale. Cette création de poste est le reflet de nos fortes ambitions en matière de RSE, elle marque notre volonté d'insuffler une nouvelle dynamique et de construire une véritable stratégie dédiée. C'est l'ensemble du Groupe et de ses filiales qui doit se développer de manière durable. Anne-Laure nous aidera à relever ces défis majeurs, plus que jamais d'actualité en cette période d'incertitude. » souligne Philippe Monnoyeur, Directeur Général du Groupe Monnoyeur.Âgée de 45 ans, Anne-Laure Denis est diplômée d'HEC Paris et titulaire d'un Master of Science en Environnement de l'Imperial College à Londres.
Il y a 4 ans et 198 jours

Portrait : Hadrien Durand-Baïssas

Hadrien Durand-Baïssas (né en 1992) expérimente de nouvelles manières de créer et imagine des installations immersives qui nous plongent dans des univers enchanteurs. Rencontre. Après avoir travaillé pendant des années sur la figuration, à travers le dessin et la peinture, Hadrien Durand-Baïssas se consacre désormais à la conception d'installations immersives. Avec l’aide d’un logiciel de modélisation 3D, il imagine d'abord un décor mêlant sculptures, lumières et projections, dans lequel se dessine un parcours faisant de l’observateur le sujet central de la pièce. Une fois produites, ces installations immersives transcendent la réalité et évoquent des mondes fantasmatiques, témoignant ainsi d'un regain d'intérêt dans l'art contemporain pour le rêve. Muuuz : Quel est l'objectif de vos installations ? Hadrien Durand-Baïssas : Mes décors doivent ensuite prendre vie dans un lieu. Il s’agit d’aménager une salle telle qu’elle est représentée dans la modélisation 3D. Les lumières sont fabriquées à la main : composées par un ensemble de leds, de blocs d'acrylique et d’une puce de type arduino programmée pour réagir aux sons et aux mouvements des visiteurs. Si l’espace le permet, l’exposition pourra être organisée sous la forme d’un labyrinthe, un parcours ou une odyssée où le visiteur pourra voyager et interagir avec différentes installations, lumières et interactions dans une ambiance sonore adaptée. Quelle est l'atmosphère de tes installations ? Imaginez que vous vous promenez dans un rêve. Vous faites un reality check et vous réalisez que vous êtes conscient. Cependant, vos pieds sont bien ancrés sur le sol. Est-ce un rêve lucide ? Non, vous venez d’entrer dans un nouveau type d’exposition, celle d’une nouvelle génération, à mi-chemin entre une pièce de James Turrell, un brouillard d’Olafur Eliasson et un film de Christopher Nolan. J’essaie de réaliser les expositions que j’aimerais voir. Ce format interactif commence à être apprécié dans certaines villes, comme à New York où j’ai vécu pendant trois ans. À New York, dans des lieux comme la Artechouse ou le Zerospace, les limites entre art, technologie et réel deviennent floues.Pourquoi crées-tu des installations immersives ? J'aime le sentiment de vie. Tant que l'on est en mouvement, on est vivant. L'interaction est un principe qui n’a pas été suffisamment développé dans l’art. Aujourd'hui, avec tous les moyens dont les artistes disposent, il y a tant de possibilités qui s’offrent à nous, tant de combinaisons possibles dans ce monde en mutation. Je pense que nous sommes à l’aube de voir l’art profondément évoluer. Si un personnage du Cinquième élément ou de Blade Runner allait voir une exposition, je pense qu’il découvrirait des œuvres dans des décors immersifs hyper futuristes et très esthétiques. C’est en rêvant à expositions imaginaires que je crée des installations immersives qui plongent le spectateur dans des mondes envoûtants. Pour en savoir plus, visitez le profil Instagram et le site de Hadrien Durand-Baïssas.Visuels : © Hadrien Durand-BaïssasLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 198 jours

Les musées imaginaires de Corbu - Livre

Si la question muséale a occupé Le Corbusier tout au long de sa carrière, il n’a réalisé que trois musées. Deux en Inde, à Ahmedabad (1955) et à Chandigarh (1968), et le musée national d’Art occidental, ouvert à Tokyo en 1959. Des années 1920 aux années 1960, Le Corbusier s’interroge, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 199 jours

LA HALLE CHARRAS DE COURBEVOIE RECOUVERTE PAR LES TUILES EMAILLÉES H10 HUGUENOT d'EDILIANS

Pour la construction de la Halle Charras, nouveau lieu de vie des habitants de Courbevoie, les architectes ont choisi d'utiliser des matériaux nobles dont la tuile émaillée H10 HUGUENOT d'EDILIANS pour la toiture.
Il y a 4 ans et 199 jours

Valery Giscard d'Estaing salué pour sa "grande audace" avec la naissance du Musée d'Orsay

"La modernité se retrouvait dans ce projet scientifique et culturel", a souligné l'établissement dans un communiqué, estimant que sa création "demeure un des plus importants succès de la politique culturelle française des cinquante dernières années".Laurence des Cars, présidente de l'établissement public, "se souvient avec émotion de sa visite le 1er mai 2019 à l'occasion du concert européen donné par la Philharmonie de Berlin dans la nef du musée. Cet événement résumait trois des passions du président : l'art de cette période et le musée d'Orsay qui permet de le présenter, l'amitié franco-allemande et la construction européenne".La maire LR du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati et la présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse ont appelé jeudi à donner à ce musée le nom de l'ancien président.Sur Twitter, Valérie Pécresse a rappelé que VGE "transforma la gare d'Orsay en l'un des musées les plus visités du monde, à la gloire de nos impressionnistes".La direction du Louvre a aussi rendu hommage à l'homme d'Etat décédé mercredi, soulignant son rôle dans sa transformation, avant même la présidence de François Mitterrand et l'édification du Grand Louvre qui avait culminé en 1989 avec la Pyramide de Ieoh Ming Pei:Giscard, a-t-il rappelé, "a eu son bureau de ministre des finances dans l'aile Richelieu de 1962 à 1974", et "il est, avec la loi Musées de 1978, à l'origine du grand plan de réaménagement du Louvre".VGE, "passionné de l'histoire du lieu, revenait au Louvre chaque année avec plaisir et curiosité", a souligné l'établissement public.
Il y a 4 ans et 199 jours

Un ancien séchoir à tabac transformé en demeure familiale

TRANSMUTATION. Situé dans un corps de ferme, cet ancien séchoir à tabac est devenu une accueillante maison de vacances. Habilement rénové, le bâtiment est un subtil mélange d'ancien et de moderne, grâce à quelques aménagements originaux qui redessinent l'intérieur. Visite en images.
Il y a 4 ans et 199 jours

L’Unicem très inquiète pour l’activité 2021

La production de granulats devrait être de 326 Mt en 2020. [©ACPresse] Les chiffres des activités BPE et granulats ne sont pas bons. Ce n’est une surprise pour personne. C’est ce que vient de confirmer l’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction). « L’année 2020 a été très difficile, plombée par la crise sanitaire », indique Nicolas Vuillier, président de l’Unicem. Sur les dix premiers mois de l’année, l’activité globale a été en recul de – 8,5 %, malgré le rebond spectaculaire à + 7,3 % durant le 3e trimestre. « Le seul sans confinement… » Et meilleur que la même période en 2019 ! Mais loin d’être suffisant pour rattraper le retard.  Côté BPE, la baisse moyenne, à fin septembre, était de – 13,2 %. En local, ce recul d’activité a été très disparate d’une grande région à l’autre. C’est l’Ile-de-France qui a connu la chute la plus spectaculaire, affichant un – 20 %. De l’autre côté du spectre, les Pays de la Loire sauvent les meubles, en se situant à seulement – 6% ! Et en faisant un focus sur les anciennes régions de France, le Limousin s’est même placé dans le positif, avec un fier + 2 %, à marquer d’une pierre blanche. Il était le seul dans cette situation enviable.  La consommation de granulats et de BPE a été très disparate sur le territoire national. [©Unicem] Un point bas historique pour les granulats Côté granulats, le recul est moins fort que pour le BPE : – 9,5 % sur les neuf premiers mois de l’année. En local, c’est la Provence – Alpes – Côte d’Azur qui décroche la timbale à – 17 %, talonnée par le Rhône-Alpes – Auvergne et les Hauts-de-France, paritaires à – 15 %. En se focalisant sur les anciennes régions, seule la Franche-Comté tire son épingle du jeu, affichant, là aussi, + 2 %.  Cette divergence d’activité entre le BPE et le granulat est directement liée aux utilisations respectives de ces deux ressources. En effet, les granulats trouvent 82 % de ses débouchés dans les ouvrages de génie civil et de VRD. Et tout juste 18 % dans le bâtiment. Pour sa part, le BPE est destiné dans 68 % des cas à la construction de bâtiments. La voirie ne représente que 15 % des utilisations et le génie civil, 10 %… A la vue de l’ensemble des données disponibles, le BPE devrait donc finir l’année à – 10 %, soit une production de 36,3 Mm3, contre 39,8 Mm3 à fin 2019. De leur côté, les granulats limitent la casse à – 8 %, soit un niveau proche de 326 Mt, à comparer aux 343,9 Mt de 2019… Le chiffre des granulats doit encore être nuancé, car l’extraction pure (sans les granulats issus du recyclage) devrait atteindre son point bas historique, passant en dessous de la barre des 300 Mt, pour finir à 294 Mt. Bis repetita à 36 Mm3 pour le BPE en 2021 Le BPE devrait finir l’année 2020 avec une production de 36,3 Mm3. [©ACPresse] Et l’année 2021 dans tout cela ? L’Unicem ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir. Au mieux, un encéphalogramme plat au niveau du BPE, soit un bis repetita à 36 Mm3. Et les + 3 à + 4 % des granulats, soit 338 Mt, ne devraient pas rendre heureux grand monde. Un avis partagé par l’ensemble de la profession. Interrogés par l’Unicem, les intéressés perçoivent une baisse d’activité pour 68 % d’entre eux. Contre 5 % d’optimistes, qui voient plutôt une hausse. Ceci, pour les six prochains mois. Un point positif tout de même dans ce tableau : les perspectives d’embauche devraient rester stables, pour 68 % des professionnels. La crise sanitaire n’explique pas tout, puisque d’autres freins viennent obscurcir le tableau. « La crise sanitaire s’est transformée en crise économique et sociale », reprend Nicolas Vuillier. Si l’activité des chantiers reste pour le moment bien orientée (il faut bien finir ce qui a été commencé), les demandes de permis de construire fondent comme neige au soleil. Elles sont en recul de – 9 % sur les trois derniers mois. L’inquiétude des ménages et le durcissement de l’accès au crédit ne devraient pas changer la donne. Au 3etrimestre 2020, les réservations de logements neufs ont reculé de 16 % !  [©Unicem] « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille » Les travaux publics ne sont pas mieux orientés, ayant perdu 14 % de leur activité sur neuf mois. Une situation en partie liée au cycle électoral, avec l’arrivée tardive des nouvelles équipes municipales. Equipes qui se sont empressées de remettre en cause nombre de projets déjà votés. Résultat : une chute de 22 % de la commande publique. « Tout le monde attend des plans de relance Covid, avec des mises en œuvre rapides et ciblées par les collectivités locales », insiste Nicolas Vuillier.  Et pour rajouter un peu de cacophonie, qui de mieux que Jacques Chirac, l’ancien président de la République, pour annoncer la couleur : « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». En effet, alors que la situation est difficile, le gouvernement actuel a choisi de changer les règles du jeu dans la future RE 2020. A la trappe l’Observatoire E+C–, qui a permis d’analyser en détail plus de 1 000 chantiers. Un travail qui semble n’avoir servi à rien.  Un véritable manque de concertation A présent, c’est l’Analyse de cycle (ACV) dynamique simplifié qui va présider les choix constructifs pour les années qui viennent. « Une méthode qui s’affranchit de la rigueur scientifique de l’ACV classique », regrette Jean-Marc Golberg, président du Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE). Et de poursuivre : « Elle fait disparaître 100 kg de CO2/m2 de bâtiment sur son cycle de vie, sans aucune modification des méthodes constructives. Cela ressemble beaucoup à du “Green Washing” ».  C’est la porte ouverte à une importante distorsion de la concurrence entre matériaux à un moment où le secteur traverse une passe plus que difficile. « Nous partageons pleinement les objectifs de réduction de l’empreinte carbone de la construction, mais sûrement pas le chemin pour y arriver, conclut Jean-Marc Golberg. Aujourd’hui, la filière étudie toutes les solutions, y compris juridiques, pour sortir de cette impasse liée à une absence de concertation. L’introduction de l’ACV dynamique simplifié est un biais idéologique, sans rationalité. » Frédéric Gluzicki 
Il y a 4 ans et 199 jours

L’Anah adopte un budget de 2,7 milliards d’euros avec l'objectif de rénover 600.000 logements en 2021

Ce budget permettra d’accélérer la rénovation du parc privé, que cela soit au travers des aides traditionnelles de l’Agence ou de l’élargissement au 1er janvier 2021 de MaPrimeRénov’ à l’ensemble des propriétaires, occupants comme bailleurs, et des copropriétaires.Des objectifs 2020 en passe d’être atteints malgré la situation sanitaireEn 2020, l’Anah constate une activité dynamique sur l’ensemble de ses programmes, supérieure à celle de 2019 à la même période (+11%). Ces résultats témoignent de la mobilisation de l’ensemble du réseau de l’Anah, au siège comme dans les territoires, pour assurer la continuité du service public pendant les périodes de confinement. Ils démontrent aussi les attentes fortes des citoyens en matière d’amélioration de l’habitat.2,7 milliards d’euros et des objectifs renforcés pour l’amélioration du parc privéLe budget 2021 de l’Anah atteint pour la première fois les 2,7 milliards d’euros, notamment grâce aux crédits de France Relance. Ce budget inédit conforte l’Agence dans ses missions et va permettre l’accélération de la rénovation des logements, en lien avec la montée en puissance de MaPrimeRénov’, les évolutions du programme Habiter Mieux, l‘accélération du Plan Initiative Copropriétés et l’accompagnement des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain. Plus que jamais, il s’agit pour l’Anah de déployer ses aides afin d’améliorer les logements du parc privé, lutter contre l’artificialisation des sols, redynamiser les centres-villes et réduire les émissions de gaz à effets de serre. Des moyens supplémentaires sont alloués également à l’humanisation des centres d’hébergement avec une augmentation de 3 millions d’euros dans le cadre de France Relance, portant les aides à 11M€ en 2021.Au total, ce sont plus de 600 000 logements dont la rénovation sera financée par l’Agence.Evolutions de MaPrimeRénov’ et de Habiter MieuxDans le cadre de France Relance, MaPrimeRénov’ est élargie à l’ensemble des propriétaires et copropriétaires, favorise les rénovations les plus ambitieuses (primes pour les sorties de passoires thermiques et rénovations BBC) et finance désormais l’assistance à maîtrise d'ouvrage pour faciliter l’accompagnement des ménages. Par ailleurs, MaPrimeRénov’ Copropriété se substitue au programme Habiter Mieux Copropriétés pour devenir une aide collective unique, à destination de toutes les copropriétés engageant des travaux de rénovation énergétique permettant un gain énergétique d’au moins 35%. Cette évolution permet de créer un dispositif simple et accessible à l’ensemble des copropriétés.Afin de renforcer la lutte contre la précarité énergétique des ménages modestes et très modestes, le programme Habiter Mieux évolue également. Il subventionnera désormais jusqu’à 50% des travaux de rénovation énergétique permettant un gain d’au moins 35%, avec un plafond de travaux porté à 30 000€. Une prime pour les sorties de passoires énergétiques et un bonus pour les rénovations atteignant l’étiquette A ou B complètent le dispositif.Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée au logement : « L’amélioration de l’habitat est au cœur des préoccupations de nos concitoyens, comme en atteste le niveau d’activités de l’Agence. Cette forte dynamique se poursuivra en 2021, grâce à des moyens exceptionnels, mobilisés notamment grâce à France Relance. L’élargissement de MaPrimeRénov’, qui rencontre d’ores et déjà un succès grandissant, va permettre d’accélérer massivement la rénovation énergétique pour tenir les engagements climatiques de notre pays. Au-delà, c’est l’ensemble des missions de l’Agence qui sont confortées, ce dont je me félicite. »Thierry Repentin, Président de l’Anah : « Malgré la situation sanitaire, l’Anah sera, en 2020, une nouvelle fois au rendez-vous des objectifs que le gouvernement lui a fixé. En 2021, le budget dont bénéficie l’Agence lui donne les moyens de massifier les aides à la rénovation, en continuant d’apporter une attention particulière aux plusfragiles. Cela sera possible grâce à l’ouverture de MaPrimeRénov’ à tous les propriétaires, et à la mobilisation des territoires en faveur de l’amélioration de l’habitat dans le cadre des grands programmes nationaux tels que le Plan Initiative Copropriétés, Action Cœur de Ville, Petites Villes de Demain. »
Il y a 4 ans et 199 jours

Après une mauvaise année 2020, l'industrie des matériaux de construction s’inquiète pour 2021

Les résultats montrent, sans surprise, un fort impact de la crise sanitaire sur l'activité avec des prévisions attendues pour cette année à - 8 % pour les granulats et à - 10 % pour le béton prêt à l'emploi (BPE). En 2021, l'environnement économique et institutionnel resterait trop pesant pour envisager un rebond marqué des productions. L'activité BPE et granulats peinerait à dépasser les niveaux de 2020 et demeurerait encore très en deçà de ceux de 2019.Le Covid-19 a bousculé toutes les prévisionsAlors que les indicateurs d'activité sur le début d'année 2020 semblaient plutôt bien orientés avec un certain raffermissement de la production de matériaux, l'arrivée de l'épidémie de Covid-19 a causé un choc sans précédent pour toute l'économie française. La filière « carrières et matériaux » n'a pas été épargnée et a subi une baisse très significative de son activité. En avril 2020, mois le plus impacté, les volumes se contractaient de près de 60 % par rapport à avril 2019 pour les granulats et de 70 % pour le BPE.L'annonce du déconfinement au mois de mai s'est traduite par un rebond de l'activité durant l'été avant que le mois d'octobre ne vienne tempérer ce mouvement de rattrapage.L'activité des granulats a cependant regagné près de 35 % au troisième trimestre par rapport au deuxième trimestre et + 4,3 % au regard du troisième trimestre de 2019. Néanmoins, en cumul sur douze mois, les productions de granulats affichent encore un recul de - 7,9 % (CVS-CJO).Du côté du BPE, sur la même période, la production a grimpé de 45 % par rapport aux trois mois précédents et de 6 % par rapport à la même période de l'an passé. Mais, au cours des douze mois, les livraisons de BPE accusent toujours une baisse de - 11,2 %.2020, un bilan en net repliEn dépit du rebond rapide et vigoureux des livraisons de matériaux à la sortie du confinement, les pertes de productions entre mars et mai ne seront pas comblées. Le deuxième confinement, qui a certes permis la poursuite des chantiers du BTP, impactera quand même à terme le secteur via ses effets délétères sur la croissance et la confiance des agents économiques.L'année 2020 devrait donc se solder par une contraction de l'activité d'environ - 8 % pour les granulats et de - 10 % pour le BPE (en données brutes).Les livraisons de BPE s'inscriront ainsi 5 % en deçà de leur moyenne des 10 dernières années, à 36,3 millions de m3.Quant à la production de granulats, elle atteindrait les 326 millions de tonnes, soit un niveau de 10 % en dessous de la moyenne de ces 10 dernières années (358 millions de tonnes), une décennie pourtant marquée par la crise financière de 2008. Cette période de crise s'est également accompagnée d'une nouvelle approche de satisfaction des besoins en granulats avec notamment l'essor de la production de matériaux recyclés mais aussi de leur valorisation directement sur les chantiers. De sorte que les niveaux de production sont devenus aujourd'hui structurellement plus bas qu'il y a 20 ans. D'ailleurs, en 2020, la quantité de granulats extraits atteindra son plus bas niveau historique depuis 40 ans.Pas de vrai rebond attendu en 2021Après cette année 2020 que l'on peut qualifier de « hors-norme », avec une activité mise entre parenthèses pendant plusieurs mois, plusieurs facteurs pourraient permettre de retrouver des chiffres en progression : plans de relance, besoins en logements, en investissements de renouvellement ou d'entretien des infrastructures, poursuite des projets des opérateurs privés…, le tout sur fond de crise sanitaire davantage sous contrôle. Mais les pesanteurs restent nombreuses, et les professionnels du secteur témoignent leurs inquiétudes : près de 90 % des chefs d'entreprises s'attendent à une baisse ou à forte baisse d'activité dans les 6 prochains mois (enquête d'opinion UNICEM - novembre 2020).Bâtiment : les carnets se videntSi les mises en chantier de logements ont bien observé un rebond depuis le premier déconfinement, ce n'est pas le cas pour les permis qui restent plombés dans le segment du résidentiel comme dans celui du non résidentiel. De même, le marché du logement neuf ne montre aucun rattrapage des transactions au troisième trimestre et les promoteurs demeurent inquiets sur l'évolution de la demande.La crise sanitaire, qui s'est doublée d'une crise économique et sociale, a introduit de nouveaux paramètres dans l'équation de la demande de matériaux : les risques de faillites d'entreprises, la crainte du chômage, les pertes de pouvoir d'achat des ménages, mais aussi les bouleversements dans les modes de consommation et de travail sont autant de facteurs qui modifient les comportements d'investissement immobilier des entreprises et des ménages et tirent les carnets de commandes de la filière bâtiment vers le bas. En d'autres termes, si la reprise des chantiers actuels de logements est alimentée par les commandes d'avant crise, les carnets eux ne se remplissent plus.Travaux publics : en attente des commandesAu-delà des effets délétères du double-confinement, le contexte pour les travaux publics pâtit également de facteurs négatifs. Entre séquences de confinements et calendrier électoral rallongé, les collectivités locales peinent à se mobiliser pour relancer des appels d'offre. Dans ce contexte, l'affectation des crédits du plan de relance en travaux risque fort de prendre du retard et de s'étaler dans le temps alors que la situation exigerait une traduction rapide des annonces.L'UNICEM alerte également les pouvoirs publics sur la nécessité d'actionner le levier de la commande publique afin de réamorcer l'activité dans les territoires et de privilégier l'approvisionnement en ressources locales pour soutenir l'emploi et le développement économique.Dans ce contexte, le potentiel de rebond de l'activité resterait très contraint en 2021, se limitant au maximum à + 4 % pour les granulats et étant quasi-nul pour le BPE. Les niveaux de production de 2021 s'établiraient ainsi bien en deçà de ceux de 2019 autour de - 5 % pour les granulats et de - 10 % pour le BPE.Au-delà de ces perspectives peu encourageantes, l'UNICEM alerte aussi sur certains freins qui pourraient encore davantage brider la relance potentielle du secteur.RE2020 : des annonces brutales à même de déstabiliser la filièreÀ la suite des récentes annonces des Ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon autour de la Réglementation Environnementale des Bâtiments (RE2020), la fédération fait part de ses interrogations sur leurs conséquences potentielles à court et moyen termes sur l'activité de la filière. Les risques de perturbations sont réels alors même que celle-ci s'inscrit depuis plusieurs années dans un cercle vertueux d'économie circulaire, avec une prise en compte des enjeux du développement durable du secteur de la construction sous le prisme de l'analyse du cycle de vie global des matériaux utilisés.De plus, les chefs d'entreprise sont particulièrement inquiets sur la possible institutionnalisation d'une distorsion de concurrence entre matériaux. Pourtant, la filière prône depuis de longues années la mixité des matériaux, avec une approche qui repose, notamment, sur l'utilisation du bon matériau au bon endroit.L'industrie des carrières et matériaux extrêmement inquiète du manque de visibilité quant à la future filière de responsabilité élargie du producteur (REP) prévue au 1er janvier 2022L'économie circulaire est depuis longtemps une réalité au sein de la filière minérale. Aujourd'hui, le secteur des industries extractives et des matériaux de construction est un acteur majeur et reconnu en matière de recyclage et de valorisation matière des déchets inertes.Cette constante mobilisation a permis de dépasser, dès 2018, le seuil des 70 % de taux de valorisation fixé par l'Union européenne pour 2020. Les déchets inertes du bâtiment (33,5 millions de tonnes) sont ainsi déjà valorisés à hauteur de plus de 80 %, grâce à un maillage de 1 500 plateformes exploitées par les adhérents de l'UNICEM et réparties sur l'ensemble du territoire. Du fait que la loi AGEC fixe pour principe que les déchets de construction ou de démolition soient repris sans frais lorsqu'ils font l'objet d'une collecte séparée, un éco-organisme devrait être créé pour financer cette collecte séparée des déchets inertes par le prélèvement d'une éco-redevance sur les produits et matériaux de construction. Cela conduirait à une ponction économique très importante des industriels de la filière minérale, de plus de 380 millions d'euros par an, sans équivalent au niveau des REP déjà existantes sur les acteurs économiques et sans que les conséquences en aient été correctement étudiées.A l'heure où l'ADEME doit présenter les résultats de son étude de préfiguration de cette future filière REP, l'industrie des carrières et matériaux n'a pas l'assurance d'être écoutée, d'autant plus que la reprise gratuite ne permettra pas de répondre à la problématique des dépôts sauvages et installations illégales. Les dépôts sauvages sont principalement le fait de particuliers ou d'entrepreneurs peu scrupuleux ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales (travail dissimulé).
Il y a 4 ans et 199 jours

Eclisse 40, huisserie invisible et architecturale

ECLISSE 40, une finition pensée dans les moindres détailsECLISSE 40 est une huisserie pour la pose d'une porte battante affleurante laissant apparaître le cadre en aluminium. D'un côté, des lignes géométriques donnent de la profondeur et de l'autre, la porte affleurante se fait élégante et discrète. ECLISSE 40 est une nouveauté absolue sur le marché, née de l'idée de deux architectes italiens, Lorenzo Ponzelli et Francesco Valentini. « Tout a commencé avec le sentiment qu'il manquait quelque chose dans le monde de la porte. Quelque chose qui ferait évoluer le concept de la porte d'intérieur : faire de l'invisible, une visibilité subtile sans négliger la fonctionnalité et la praticité. La perspective d'ECLISSE 40 a été une révélation » confient, les deux designers.Ce nouvel archétype permet de regarder la porte d'intérieur sous un autre angle. La structure évasée du cadre en aluminium se décline en quatre finitions : brut avec primaire, bronze clair, bronze foncé et bronze graphite. Cette porte battante s'associe parfaitement avec le design minimaliste de la collection Syntesis®.« Il y a six ans la collection Syntesis® innovait déjà dans le domaine de la porte à galandage et de la porte battante. De nouveau, avec l'huisserie ECLISSE 40, Eclisse révolution la conception des portes invisibles. La mise en avant du cadre en aluminium est une approche encore inexistante sur le marché Français. ECLISSE 40 reflète le design italien et l'exigence française à tous points de vue et fait bouger les lignes de la porte d'intérieur. », explique Olivier Guilliec, Directeur commercial d'ECLISSE France.Les caractéristiques techniques d'ECLISSE 40Compatible avec les cloisons en plaques de plâtre d'épaisseur finie de 100 mmLargeur de porte : de 616 à 1016 mmHauteur de porte standard : 2040 mmHauteur sur-mesure disponible : de 1650 à 2700 mmPour plus d'informations : télécharger la brochure
Il y a 4 ans et 199 jours

Bâtiment contemporain pour Musiques Actuelles à Cambrai signé Coldefy

Le Centre de Formation des Musiques Actuelles (CFMA), construit par l’agence lilloise Coldefy et Associés Architectes Urbanistes (CAAU) à Cambrai (Nord) est paré de panneaux en Métal déployé qui affirment la contemporanéité de l’ouvrage. A Cambrai (Nord), le Centre de Formation des Musiques Actuelles (CFMA) se démarque dans son environnement urbain composé d’architectures en briques […] L’article Bâtiment contemporain pour Musiques Actuelles à Cambrai signé Coldefy est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 199 jours

Le Musée d’Art contemporain d’Hirosaki puise dans le passé pour créer le futur

Comme pour le Musée national estonien, ouvert en 2016, ou pour le futur Hôtel de la Marine à Paris, le Musée d’art... Cet article Le Musée d’Art contemporain d’Hirosaki puise dans le passé pour créer le futur est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 199 jours

Alogia Groupe annonce l'acquisition d'un cabinet d'architectes spécialisés

Cette union se concrétise par la création d'une nouvelle filiale dénommée "cabinet Gardinier Chargé et associés". Avec l'internalisation de cette compétence à très forte valeur ajoutée de la chaîne du maintien à domicile, ALOGIA Groupe renforce son expertise pluridisciplinaire pour s'imposer sur les marchés de l'assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO) et de l'expertise juridique.L'architecture spécialisée "vieillissement et handicap" au cœur de l'enjeux sociétal de la transition démographiqueAujourd'hui en France, 94,5% des personnes âgées de 65 ans et plus vivent à domicile1. Ces seniors expriment pour 90% d'entre eux le souhait d'y rester2. Au cœur des enjeux de l'adaptation de notre société au vieillissement, l'habitat est ainsi devenu un déterminant de santé et d'autonomie mais aussi un défi majeur : 94% du parc immobilier n'est pas adapté aux seniors3.Face à ce constat, le Groupe ALOGIA défend une approche préventive du vieillissement en accompagnant les professionnels du secteur (bailleurs sociaux, assurances, collectivités, promoteurs…) dans leur réponse aux enjeux du "bien vieillir" à domicile. Le Groupe, qui a déjà accompagné ses clients par des actions préventives sur plus de 10 000 logements, rassemble une équipe pluridisciplinaire : professionnels de santé ergothérapeutes, UX designers, chercheurs doctorants, experts, architectes… Cette complémentarité des profils, qui permet d'apporter une réponse exhaustive aux enjeux de l'adaptation du parc immobilier, fait aujourd'hui le succès d'ALOGIA.L'intégration du cabinet Gardinier, fruit de la stratégie du Groupe pour s'imposer sur les marchés de l'AMO et de l'expertise juridiqueExpert reconnu auprès des compagnies d'assurance depuis 30 ans et chargé de cours à la faculté de médecine Paris VI, Vincent Gardinier, Architecte DPLG spécialisé Grand Handicap, interviendra dans les missions d'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage (AMO) du groupe et pilotera la filiale "Cabinet Gardinier Chargé et associés".À destination des acteurs de l'assurance, cette division propose une offre d'expertises juridiques pour les conseiller dans le dimensionnement juste et impartial de l'indemnisation des victimes de dommages corporels. Élément de différenciation fort, le binôme unique ergothérapeute-architecte formé par Thomas Chargé, directeur santé d'ALOGIA Groupe et Vincent Gardinier, s'est donné pour mission de s'imposer sur le marché des expertises juridiques.Avec leurs équipes, ils offrent aux assureurs la garantie d'une prise en charge globale des problématiques de la victime, tant architecturale qu'ergonomique. Le cabinet intervient déjà au niveau national auprès des principaux acteurs de l'assurance parmi lesquels Covéa, Axa, Groupama, Gan et bien d'autres.« Ce rapprochement est une réelle opportunité de transmettre des savoirs concrets, techniques et spécifiques, accumulés tout au long de 30 années de terrain au contact des victimes, et de former une nouvelle génération d'architectes. La complémentarité du binôme ergothérapeute / architecte renforce notre expertise ; les savoirs de l'un nourrissant la pratique de l'autre », souligne Vincent Gardinier.« La création du Cabinet Gardinier Chargé marque l'aboutissement de plusieurs années de collaboration entre Vincent Gardinier et nos équipes. L'arrivée de Vincent, dont la réputation auprès des compagnies d'assurance n'est plus à démontrer, nous permet de consolider nos activités tant au niveau du groupe qu'au sein de cette nouvelle filiale auprès des assureurs.», conclut Alexandre Petit, Président du groupe.1 Source INSEE, France, portrait social – édition 20162 Source, INSEE, Les tableaux de l'économie française – mars 20193 Source, rapport d'étude du groupe Caisse des Dépots – octobre 2013
Il y a 4 ans et 199 jours

Du neuf du côté de la prévention et de la santé au travail

[©ACPresse] Avec la crise sanitaire, la prévention retrouve toute son utilité. Quels que soient le corps de métier ou la taille d’une entreprise, aucun secteur d’activité n’échappe aux accidents du travail ou aux maladies professionnelles. Selon Albert David, auteur du “Manuel de référence sur la prévention, la sécurité et la santé au travail de A à Z” : « On n’a jamais produit autant de matière que de risques dans la société d’aujourd’hui ». Ces risques sont à présent bien connus et identifiables via “L’évaluation des risques” obligatoire pour tout employeur. Dans le sillage de l’épidémie de coronavirus, tous les membres de l’entreprise se voient contraints et forcés de faire évoluer les standards, codes et règles de vie au travail. « Il aura fallu une crise sanitaire de l’ampleur du Covid-19 pour que nos consciences déploient un arsenal de bon sens et de responsabilité. » A présent, il est « capital pour l’employeur de disposer bien en amont d’un plan de prévention, d’action et de maitrise du risque ». « Un document indispensable pour le monde du travail privé et public », selon Jean Auroux, ancien ministre du Travail, qui en assure la préface. Editeur : Editions PréventionAuteur : Albert DavidPrix : 77,90 €TTC
Il y a 4 ans et 199 jours

Beauvais : réouverture de l’ancien parking Chevalier ce mardi 1er décembre

Le nouveau parking du parvis du futur théâtre du Beauvais sera ouvert aux automobilistes à partir du 1er décembre.
Il y a 4 ans et 199 jours

Partenariat Siniat & Biofib' pour des cloisons avec isolant biosourcé certifiées résistantes au feu

À l'heure où la demande de matériaux biosourcés est en plein essor, Siniat et Biofib' proposent plus de 300 configurations, de EI30 à EI 180 (cloisons), avec des PV Feu répondant aux bâtiments ERP, tertiaire, logement collectif ou maison individuelle.Les solutions cloisons, contre-cloisons et plafonds de Siniat et l'isolant biosourcé à base de chanvre Biofib' Trio forment la seule offre certifiée en termes de résistance au feu. Elle constitue une vraie alternative aux systèmes constructifs traditionnels avec des performances feu et acoustique testées et validées.Un partenariat né sur un chantierFin 2018, Siniat et Biofib' interviennent sur un projet d'ERP pour lequel l'architecte souhaite utiliser des isolants bisourcés. Problème : il n'existe pas de PV Feu. Siniat et Biofib' vont alors unir leurs efforts pour que les performances acoustiques et feu des systèmes Siniat soient validées avec l'isolant Biofib' Trio. Ainsi prend forme un partenariat inédit entre un fabricant de plaque de plâtre et un fabricant d'isolant biosourcé.Début 2020, Siniat & Biofib' lancent leurs solutions de cloisons, contre-cloisons et plafonds avec isolation biosourcée en totale adéquation avec les exigences actuelles de performances énergétiques, environnementales et sanitaires. A l'heure où la demande de matériaux biosourcés est en plein essor, Siniat et Biofib' proposent plus de 300 configurations, de EI30 à EI 180 (cloisons), avec des PV Feu répondant aux bâtiments ERP, tertiaire, logement collectif ou maison individuelle.Biofib'Trio est une alliance inédite de fibres de chanvre, coton et lin, offrant une isolation thermo-acoustique exceptionnelle. Les panneaux semi-rigides Biofib'Trio (disponibles en épaisseurs allant de 45 à 200 mm) ou rouleaux, sont spécialement adaptés pour une isolation écologique et confortable de l'habitat, avec des performances thermiques certifiées ACERMI.
Il y a 4 ans et 199 jours

Dumez Île-de France transforme la tour KupkA-A dans le quartier d'affaires de Paris La Défense

Les travaux menés par les équipes de Dumez Île-de-France ont porté sur la restructuration lourde de l'IGH (Immeuble de Grande Hauteur) de 19 niveaux afin de lui offrir une nouvelle vie en adéquation aux nouveaux usages de travail. 21 mois de travaux auront été nécessaires à la transformation complète de ce bâtiment qui se destine à accueillir près de 20.000 m2 de bureaux de grand standing.L'ensemble architectural a été imaginé par Yrieix Martineau Architecture (YMA) avec des bureaux organisés en plateaux afin de permettre une flexibilité des usages. Des espaces collaboratifs et de convivialité ont également été aménagés. La création de deux atriums en façade, ouvrant les espaces intérieurs offrent une vue panoramique sur La Défense. Le site intègre un centre de fitness et un restaurant inter-entreprises de plus de 600 couverts.La restructuration de KupkA-A a également permis d'améliorer son accessibilité avec l'entrée principale qui prend désormais la forme d'un hall triple hauteur, connecté à une nouvelle passerelle donnant sur le parvis de La Défense et reliée à celle du « Couchant ». Un jardin et un rooftop végétalisé, totalisant près de 550 m2 d'espaces verts accessibles, ont été aménagés.Le bâtiment KupkA-A vise l'obtention des certifications environnementales Breeam et HQE Excellent. Par ailleurs, afin de faciliter la connectivité et la qualité de vie professionnelle de ses futurs occupants, l'immeuble souhaite intégrer les labels Well Gold et Wired Score Gold.
Il y a 4 ans et 199 jours

GRAND TÉMOIN : Véronique Bédague-Hamilius, directrice générale déléguée de Nexity

INTERVIEW. Véronique Bédague-Hamilius est directrice générale déléguée de Nexity, en charge des clients Entreprise, Collectivité et Investisseur Institutionnel. Elle est également présidente-directrice générale de Nexity Immobilier d'entreprise. Sa vision, son actualité, son message aux professionnels et son portrait en 5 traits.
Il y a 4 ans et 199 jours

Zoom sur : Studio Sain

Namuun Zimmermann et Martijn Rigters pratiquent un design conceptuel à travers des recherches menées en deux temps. Il y a, d’une part, leur travail sur le concept et, d'autre part, leur approche expérimentale de la conception d'objets. Entre Vienne et Londres, les fondateurs du Studio Sain bouleversent les codes du design. Une audace créative déployée au fur et à mesure de leurs différents projets. Après s’être rencontrés à Londres sur les bancs du Royal College of Art, Namuun Zimmermann et Martijn Rigters fondent Studio Sain en 2018, et portent depuis des projets dans les domaines du design, de la recherche et de l'éducation. Des entreprises toujours simples et réfléchies qui leur ont permis de collaborer avec des structures prestigieuses et de se faire remarquer à l'international. Simples et sculpturales, les objets du Studio Sain attestent d'une économie de moyens et d'une pensée conceptuelle. Abordant le processus de création comme une recherche sensible, les designers conçoivent des pièces originales qui se distinguent par leur esthétique atypique. Touche-à-tout, le studio a déjà produit plusieurs meubles en passe de devenir iconiques, tels que une table d'appoint en tôles d'aluminium anodisé (Dee Table), des miroirs sculpturaux (Fade Mirrors) et des lampes tout en courbes (Bulbous). Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Sain.Visuels : © Studio SainLa rédaction
Il y a 4 ans et 199 jours

L'industrie des matériaux de construction représente un potentiel de 1.400 recrutements par an

Dans un contexte économique et social perturbé par la crise sanitaire, ces travaux ont le mérite d'apporter un éclairage sur l'état du marché du travail du secteur des matériaux avant l'arrivée de la pandémie. On y découvre une industrie pourvoyeuse d'emplois stables, riche en métiers variés, présente dans tous les territoires, et offrant des carrières professionnelles évolutives et pérennes.L'industrie des matériaux de construction en France : les grandes lignesL'industrie de matériaux de construction couvre un large spectre d'activités, allant de l'exploitation de carrières pour l'extraction de matière première à la fabrication de produits tels que le béton prêt à l'emploi (BPE), les mortiers et ciments, produits préfabriqués en béton, mais aussi la taille et le façonnage de pierres.Selon la dernière enquête annuelle de l'UNICEM*, en 2018, l'industrie de matériaux de construction représentait 2.888 entreprises, réparties sur 5.861 sites, générant un chiffre d'affaires de 9.210 millions d'euros. Cette production, essentiellement destinée au bâtiment (46%) et TP (44%), concentre plus de 73.500 emplois, un chiffre relativement stable sur ces 4 dernières années (72.189 en 2015 vs 73.576 en 2019).La majorité des salariés du secteur des matériaux travaille dans des métiers liés à la production (44%), un quart dans des emplois administratifs et commerciaux, tandis que moins d'un cinquième occupe des fonctions techniques et d'encadrement. Les emplois de chauffeurs/conducteurs d'engins et de maintenance représentent respectivement 9 % et 5 % des emplois totaux.96 % des salariés de l'industrie des matériaux sont employés en CDI soit 8 points de plus que pour l'ensemble des industries. Le salaire brut médian annuel dépasse les 30.000 euros.Si le secteur reste encore très masculin, il attire cependant aussi des femmes. Elles représentent 17% des salariés.L'étude fait également ressortir que 52% des salariés ont 45 ans et plus. Cette constatation amène une évidence. Le secteur va devoir faire face aux départs à la retraite et reconquérir des vocations chez les plus jeunes. C'est l'une des missions que s'est fixée l'UNICEM en promouvant notamment la formation et l'apprentissage via ses CFA, mais aussi en multipliant des rencontres d'information sur les différents métiers de l'industrie.Carrières et matériaux : une industrie qui forme et qui recruteDes métiers et savoir-faire diversifiésDu niveau CAP au diplôme d'ingénieur, de l'extraction des roches et minéraux jusqu'à leur transformation et leur mise en œuvre, l'industrie des matériaux de construction propose un large éventail de métiers aux savoir-faire diversifiés et offre de nombreuses opportunités professionnelles.Cependant, un constat demeure : malgré les enjeux d'avenir que le secteur représente, très souvent les entreprises peinent à recruter le personnel qualifié nécessaire au bon développement de leur activité et des territoires. Or, les défis environnementaux couplés aux enjeux de la construction de demain font de ce secteur l'un des plus dynamiques et des plus attractifs en termes d'évolution de carrière, de pérennité de l'emploi et d'innovation.L'UNICEM estime que les entreprises de la filière « carrières et matériaux » auront besoin de recruter 1.400 collaborateurs chaque année, et ce pendant 20 ans.Les entreprises adhérentes à l'UNICEM offrent une grande diversité de métiers (quelques exemples) :Sur une carrière : conducteur d'engins, pilote d'installation de traitement, chef de carrière…Sur une unité de production de béton prêt à l'emploi : conducteur de camions toupies, pilote d'installation automatisée, agent de planning…Métiers de la pierre et atelier de transformation : tailleur de pierre, marbrier du bâtiment et décoration, usinage, découpe…Métiers transverses : technicien de laboratoire, maintenance, fonctions administratives, comptabilité, gestion ressources humaines, foncier et environnement, commercial, animateur santé sécurité…Près de 2 500 stagiaires en alternanceSur l'année 2018-2019, 2.429 jeunes ont suivi une formation initiale en alternance. Un chiffre qui, même s'il reste encore inférieur à celui d'il y a 5 ans (2.545 pour 2013-2014), se révèle assez stable, sur les 4 dernières années. La formation en alternance concerne essentiellement les métiers de conducteurs (913) et mécaniciens d'engins (1.008). Les métiers de la pierre et du marbre attirent quant à eux 341 apprentis.Plus d'un million d'heures de formation engagées en un anAfin de mobiliser les compétences professionnelles et de les adapter à l'évolution des métiers, les collaborateurs sont formés tout au long de leur carrière. En 2019, 2.012 entreprises de l'industrie des matériaux ont déployé des actions de formation représentant 1.002.364 heures auprès de 44.876 bénéficiaires. Ces derniers se répartissent entre les ouvriers (41%), les techniciens et agents de maitrise (27%), les ingénieurs et cadres (18%) et les employés (14%). Les formations continues les plus suivies sont la conduite d'engins et la sécurité, représentant respectivement 14% et 13% des stagiaires.Des CFA UNICEM dédiés pour une meilleure approche des métiersLes CFA UNICEM (Centres de formation d'apprentis gérés par l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) situés en Bretagne, en Occitanie et en Auvergne-Rhône-Alpes, forment chaque année plus de 600 jeunes de 15 à 25 ans, dans les différents métiers des industries de carrières et matériaux.Accédez à l'étude complète*L'enquête annuelle UNICEM porte sur le champ : granulats, béton prêt à l'emploi, pierres de construction et produits pour l'industrie et n'intègre pas les mortiers, le ciment, et le béton préfabriqué.
Il y a 4 ans et 199 jours

WICONA s’implique fortement dans le recyclage et le réemploi des matériaux

WICONA, à l’instar de sa maison mère le groupe norvégien de l’aluminium Hydro, a fait du recyclage une priorité. En 2019, la marque commence à commercialiser des solutions intégrant l’aluminium recyclé Hydro CIRCAL® 75R. Les principes de l’économie circulaire impliquent en amont, d’écoconcevoir le bâtiment selon le concept de banque de matériaux et en aval, lors de la phase d’exploitation, de gérer les ressources du bâtiment afin qu’elles soient remployées ou upcyclées en fin d’usage. Partageant la vision d’Upcylea selon laquelle un bâtiment est une « banque de matériaux », WICONA a décidé, d’une part, de rejoindre l’Alliance des Bâtiments Circulaires, fondée par ses soins et d’autre part, de passer ses solutions au crible des critères de son Passeport Circulaire. Ses premiers produits, caractérisés dans des Passeports Circulaires, sont disponibles désormais sur la plateforme de gestion circulaire des ressources myUpcyclea. WICONA est aussi le premier gammiste à rejoindre l’Association Circolab, une communauté d’acteurs du secteur de l’immobilier engagés en faveur du développement de l’économie circulaire et notamment du réemploi de produits et matériaux du bâtiment.
Il y a 4 ans et 199 jours

Jeux Olympiques et Paralympiques : attribution du marché de construction du Centre aquatique de Marville

L’entreprise GCC s’est vue attribuer le marché global de performances (comprenant la conception, la construction et la maintenance) du futur Centre aquatique de Marville en Seine-Saint-Denis, en groupement avec BVL Architecture, ASB Architectures OAW, INCET, TUAL, Ginger BURGEAP, Vivace Latitude, ABC Décibel, BIM BAM BOOM et Idex. GCC opérera sous maîtrise d’ouvrage du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et sous la supervision de la SOLIDEO. Après une phase de conception, d’études et d’obtention du permis de construire, les travaux débuteront en janvier 2022 et s’achèveront en octobre 2023, avant une ouverture du nouveau Centre aquatique début 2024. Cet équipement sera financé à hauteur de 30,5 millions d’euros (valeur 2016) par la SOLIDEO, grâce notamment aux importantes contributions de la Ville de Paris et du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis à son budget. Ce nouveau centre aquatique offrira un espace totalement neuf de 4 600m2 dont près de 1 600m2 de plan d’eau, avec des bassins intérieurs et extérieurs, un espace bien-être et balnéothérapie, deux solariums, une plage aqualudique ou encore une lagune de jeux. Pendant les Jeux Olympiques, le Centre aquatique accueillera les entraînements de water-polo. Après 2024, ce nouvel équipement public renforcera considérablement l’offre aquatique du parc des sports de Marville, que ce soit pour une pratique sportive ou de loisirs, des clubs, des groupes scolaires et des habitant.e.s de la Seine-Saint-Denis. Le futur Centre aquatique s’inscrit ainsi pleinement dans le « Plan piscines » de 40 millions d’euros voté par le Département fin 2015 et visant à la rénovation de la moitié des piscines et à la construction de 5 nouvelles piscines en Seine-Saint-Denis.
Il y a 4 ans et 199 jours

17ème édition du magazine Focus on zinc

VMZINC vient de publier la 17ème édition du magazine FOCUS ON ZINC. Au total, vingt projets provenant de 14 pays sont présentés dans ce nouveau numéro. Au fil des 42 pages, des projets variés : créations originales ou sobres, lignes géométriques ou voluptueuses, écriture contemporaine ou traditionnelle revisitée, nuances de gris ou colorées, jeux de perforations ou enveloppe opaque… Matériau noble, malléable et durable, le zinc magnifie les différentes typologies de bâtiments, contemporains ou inscrits dans l’histoire, et révèle chaque environnement urbain ou rural. Le magazine est diffusé à 25 000 exemplaires et consultable en version webzine sur www.vmzincforarchitecture.com pour découvrir plus d’information sur chaque réalisation.
Il y a 4 ans et 199 jours

L’aménagement, outil de la pédagogie, par Yad Space

Si la question muséale a occupé Le Corbusier tout au long de sa carrière, il n’a réalisé que trois musées. Deux en Inde, à Ahmedabad (1955) et à Chandigarh (1968), et le musée national d’Art occidental, ouvert à Tokyo en 1959. Des années 1920 aux années 1960, Le Corbusier s’interroge, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 200 jours

Toiture chaude et toiture froide : quelles différences doit-on retenir entre ces deux techniques?

Au cours de la construction d’une maison, une attention particulière est accordée à la performance thermique de celle-ci. Il en va de même lors de l’installation de sa toiture. En effet, on fait souvent référence à la « toiture chaude » et à la « toiture froide » sans qu’on ne sache réellement de quoi il s’agit. Dans tous les cas, ces termes sont relatifs aux toits plats. Dans cet article, nous allons aborder les différences à retenir entre ces deux techniques. Quelles sont les spécificités de ces deux sortes de toitures ? La technique de pose des isolants fait toute la différence entre ces deux types de toitures. Pour la toiture froide, ils sont mis en place sous le support d’étanchéité. Une lame d’air ventilée sépare celui-ci des isolants. En effet, plusieurs couches de matériaux composent le toit. De l’intérieur vers l’extérieur, elles se positionnent comme suit : le plafond, le pare vapeur étanche à l’air, la lame d’air ventilée, le support, la membrane d’étanchéité et le lestage qui est optionnel. Pour l’installation de ce type de toiture, le recours aux services d’un couvreur professionnel comme celui qui se trouve sur https://www.nos-travaux.fr/ est incontournable. Quant à la toiture chaude, les isolants sont directement placés sur le support. Aucune lame d’air n’existe donc entre les différentes couches. La plupart du temps, il est nécessaire d’installer un écran pare-vapeur entre le support et l’isolant. Ce dernier sera par la suite recouvert par une membrane d’étanchéité. Cette membrane sert de protection contre l’humidité. Elle tient l’isolant au sec. Il pourra alors préserver ses performances thermiques pendant plusieurs années. Ici encore, la mise en place du lestage est facultative. En effet, l’isolant et la membrane d’étanchéité sont généralement collés entre eux. Il est même possible d’effectuer cette opération mécaniquement. De l’intérieur vers l’extérieur, la toiture chaude se compose de support, de pare-vapeur, l’isolant, de la membrane d’étanchéité et éventuellement du lestage. Pourquoi opter de préférence pour la toiture chaude ? D’entre ces deux techniques, la toiture chaude est la plus privilégiée par les spécialistes en travaux de toiture. Et cela s’explique. Par rapport à la toiture froide, elle est plus légère. Ce qui rend sa mise en place envisageable même sur une structure déjà existante. Il est même possible d’y recourir même si celle-ci n’est pas prédisposée à supporter une charge supplémentaire. En outre, il convient de remarquer que la toiture froide dispose d’un système d’isolation souvent défaillant. C’est d’ailleurs ce qui occasionne principalement les problèmes de condensation interne. Cette dernière se forme dans la lame d’air. Les vapeurs qui en sont issues viennent également se déposer sur le support. Ce qui provoque un surrefroidissement et, par conséquent, l’altération de l’isolation de la toiture. Par ailleurs, rappelons que l’humidité sur la paroi de l’isolant est responsable des moisissures, du ramollissement et du décollement des matériaux. Quels avantages peut-on tirer de l’installation d’une toiture chaude ? La mise en œuvre de cette technique rend quasiment inexistants les risques de condensation au niveau de la toiture. En effet, l’absence de la lame d’air assure la solidité de la structure. D’ailleurs, cela procure un rendu visuel optimal de la toiture. Ce qui n’est pas le cas de la toiture froide. En outre, la mise en place d’une toiture chaude est envisageable sur n’importe quel type de toit (toiture pentue, plate ou pyramidale). Pour ce qui est de son prix, il n’y a qu’une différence négligeable entre le coût de la toiture chaude et le coût de la toiture froide. Enfin, les performances thermiques de la toiture chaude sont meilleures. Afin de préserver son efficacité, il est plus judicieux de laisser son installation aux soins d’un couvreur professionnel. En faisant appel à ce spécialiste, vous bénéficierez de précieux conseils au moment de fixer le choix du type de toit le mieux adapté à vos besoins.
Il y a 4 ans et 200 jours

Des restaurations bâclées du patrimoine culturel en Turquie suscitent l'inquiétude

La Tour de Galata, un monument emblématique d'Istanbul construit au 14ème siècle, est le dernier édifice dont la rénovation a fait l'objet d'une telle controverse. La démolition de l'un de ses murs au marteau-piqueur en août a été interrompue de justesse après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo de cette scène qui a suscité l'indignation.Le ministre de la Culture, Nuri Ersoy, avait alors tenté d'éteindre la polémique en assurant que les travaux au marteau-piqueur avaient été menés sur des murs "ne faisant pas partie de la construction originale", tout en promettant des sanctions contre les responsables du chantier.Des mosaïques romaines endommagées par une restauration bâclée, du béton coulé au milieu d'un amphithéâtre antique, des citadelles historiques qui paraissent désormais flambant neuves: la liste des monuments mal rénovés s'est allongée ces dernières années.Pour Osman Köker, fondateur de la galerie Birzamanlar, un lieu d'exposition sur la diversité culturelle du pays, "une grossièreté" envers des édifices anciens, tendant à effacer les traces des minorités non-musulmanes, a toujours existé en Turquie.Profits avant toutPourtant, le tableau fut autrement plus reluisant au début des années 2000, à l'aube du pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre. "Dans le cadre des efforts pour l'adhésion à l'Union européenne, la restauration des monuments à haute valeur symbolique était alors privilégiée", explique M. Köker.Ainsi, en 2011, la restauration réussie de l'église arménienne d'Ahtamar, dans l'est de la Turquie, avait reçu de nombreux éloges.Mais l'éloignement d'Ankara de l'UE ces dernières années et le durcissement du pouvoir islamo-conservateur de M. Erdogan ont changé la donne, souligne Korhan Gumus, architecte spécialisé en protection du patrimoine."Les appels d'offres de rénovation ne sont désormais attribués par le gouvernement qu'à des groupes privilégiés. Ceux-ci ont instauré un monopole et voient les projets avant tout comme un moyen de générer des profits", déplore-t-il.Il impute ces dérives à "un système qui gère les rénovations uniquement par le biais des appels d'offres, sans réflexion préalable sur l'histoire ou l'environnement"."On se contente d'une restitution de l'original, ce qui donne des résultats caricaturaux. Or, les monuments comportent souvent des parties ajoutées au cours des siècles par différentes civilisations qu'il faudrait conserver", ajoute-il.Sollicité par l'AFP, le ministère de la Culture n'a pas réagi aux critiques.Décisions arbitrairesC'est Mahir Polat, directeur du Département de l'héritage culturel à la mairie d'Istanbul, qui a tiré la sonnette d'alarme sur la destruction au marteau-piqueur d'un mur de la Tour de Galata.La mairie, dirigée par une figure de l'opposition, a déposé une plainte, mais la demande de M. Polat d'inspecter le site a été rejetée par le ministère de la Culture, qui pilotait les travaux."Lorsque la restauration n'est perçue que comme une activité de chantier, on rate le but de conservation", estime M. Polat.Le tableau est aussi assombri selon lui par certaines "décisions arbitraires", qui court-circuitent les organismes en charge de la protection du patrimoine.Il dit ainsi avoir découvert en juillet qu'une fontaine historique à Uskudar, dans la partie asiatique d'Istanbul, avait disparu du jour au lendemain dans le cadre de l'élargissement d'une route.La municipalité du district, dirigée par le parti au pouvoir, avait décidé selon lui de "déplacer" la fontaine sans avoir obtenu les permis nécessaires."La valeur historique d'un monument n'a de sens que dans le lieu où il se trouve. Vous ne pouvez pas le transporter comme un objet quelconque". "On n'a d'ailleurs pas de nouvelles de cette fontaine depuis", ajoute-t-il.Pour Tugba Tanyeri Erdemir, chercheuse à l'Université de Pittsburgh, la Turquie privilégie "une mise sous domination du patrimoine culturel plutôt que sa conservation"."Nous l'avons vu avec les décisions de reconversion de la basilique de Sainte-Sophie et de l'église de la Chora", souligne-t-elle.La reconversion récente de ces édifices en mosquées avait suscité des inquiétudes sur le sort de leurs mosaïques byzantines."La mémoire d'une ville est intimement liée à son espace. Nous n'avons pas su vivre avec les édifices anciens dans le passé", déplore M. Polat. "J'espère que nous nous rendrons un jour compte que nous avons un trésor entre nos mains".
Il y a 4 ans et 200 jours

La filière bois est prête pour répondre aux nouvelles orientations de la RE2020

Le président du SFCB, Eric Trendel revient sur les récentes annonces du Ministère de la Transition Énergétique sur la future RE2020 et assure que la filière saura relever ce nouveau défi.« Cette annonce, soudaine, est une très belle surprise tant pour la construction bois que pour le bois énergie. La filière a de nombreux atouts pour répondre à ce nouveau défi. Nous disposons d’une ressource locale et renouvelable, de solutions performantes qui préservent la qualité de l’air, de larges gammes de produits, et d’installateurs qualifiés sur tout le territoire pour assurer la pose et l’entretien des chaudières.Mettre le bois au cœur de la RE2020, c’est valoriser la première source d’énergie renouvelable de France. Nous sommes le deuxième pays européen producteur de bois énergie alors que seulement 50% de l’accroissement de notre forêt est exploité ! La filière bois est un cercle vertueux dans son ensemble. Construire en bois permet de de stocker du CO2 dans le bâtiment. L’élaboration des bois de structure dans les scieries donne naissance à des résidus de sciages, ou connexes, qui sont ensuite réutilisés pour former des granulés bois destinés au chauffage. Notre modèle encourage l’économie circulaire et locale et répond aux enjeux climatiques, tout en permettant à chacun de se chauffer de manière durablement économique.Notre offre de chaudières est très large et en mesure de s’adapter au plus grand nombre. Nos fabricants et importateurs proposent des équipements performants (ventouse ou condensation, manuelle ou automatique), adaptés à tous les budgets et pour tous les types de logement. J’ai souvent entendu dire qu’une chaudière biomasse est encombrante et compliquée à installer : nous avons aujourd’hui des systèmes qui ne prennent qu’1 mètre carré au sol et qui peuvent s’installer en une journée !Le SFCB sera aux côtés des constructeurs de maisons individuelles, des maitres d’œuvres et des bureaux d’études pour que l’installation des chaudières biomasse soit simplifiée. Si nous sommes aujourd’hui très heureux de pouvoir nous positionner plus largement dans le logement individuel, la filière a aussi les solutions pour répondre aux besoins des logements collectifs comme définis dans la RE2020. »Eric Trendel, Président du Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse
Il y a 4 ans et 200 jours

Alliance entre Hoffmann Green Cement Technologies et Eiffage Génie Civil

Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé la signature d’un contrat de partenariat avec Eiffage Génie Civil, d’une durée de 3 ans. [©HGCT] Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé la signature d’un contrat de partenariat avec Eiffage Génie Civil, d’une durée de 3 ans. L’entreprise et l’industriel sont en relation étroite depuis plusieurs années déjà. Ainsi dès 2021, HGCT fournira à Eiffage son ciment décarboné sans clinker issu de la technologie H-UKR. Ceci, en vue de la construction d’infrastructures de génie civil. Tels que les châteaux d’eau, les bassins de rétention d’eau, les silos de stockage… Par le biais d’éléments préfabriqués, les ciments à moindre impact de HGCT seront mis en œuvre. Notamment dans deux projets menés par Eiffage Construction dans Paris intra-muros. A savoir, les Ateliers Gaité de Montparnasse et l’ensemble tertiaire L1VE, situé avenue de la Grande Armée. Réduire l’impact carbone Cet engagement de commandes matérialise la volonté d’innovation de la part des deux acteurs. Ainsi que leurs engagements environnementaux. Afin de contribuer à réduire l’impact carbone du secteur de la construction.  « Cet engagement sur plusieurs années est très positif et concret. Car il signifie que, dès l’année prochaine, des éléments d’infrastructures de génie civil seront construits. Ceci, par Eiffage Génie Civil, sur le territoire français. Ceci, à partir de béton présentant un bilan carbone réduit de manière significative grâce à nos ciments. L’entrée de notre société sur ce nouveau marché des infrastructures marque une étape déterminante dans le développement commercial d’Hoffmann Green. Et prouve une nouvelle fois la compétitivité de nos produits. En outre, nous sommes ravis de collaborer avec un groupe comme Eiffage avec qui nous partageons une vision commune. A savoir, celle de construire d’une façon plus éco-responsable les infrastructures de demain », déclarent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de HGCT.
Il y a 4 ans et 200 jours

Élus et ONG dénoncent un article de loi qui pourrait favoriser la corruption dans l'attribution des marchés publics

Ils espèrent que le Conseil constitutionnel, saisi par plus de soixante députés, retoquera cette loi adoptée fin octobre, à l'issue d'une procédure accélérée. Sa décision est attendue jeudi.En cause, l'article 44 quater, qui introduit un "motif d'intérêt général" permettant de justifier la conclusion d'un marché public sans publicité ni mise en concurrence préalable, quel que soit le montant."C'est la porte ouverte au favoritisme et à la corruption", dénonce Jean-Paul Lefebvre, président d'Anticor 93. "Si les attributions de marché ne se font pas dans la transparence, c'est le régime des enveloppes, qui est déjà une pratique courante, et pas que dans les communes", ajoute cet élu d'opposition à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).De 25.000 à 40.000 euros en janvier, puis à 70.000 en juillet: si le seuil sous lequel un marché peut être conclu de gré à gré a déjà été relevé deux fois par décret, "le texte Asap ne mentionne plus de seuil. Au motif de l'intérêt général, on pourrait désormais avoir des marchés de plusieurs millions d'euros sans aucune publicité ni concurrence!", ajoute M. Lefebvre.En outre, cette notion "floue" - et "contraire à la règlementation européenne" - risque "d'envoyer des décideurs publics devant la justice, qui devra définir et vérifier le motif d'intérêt général", met en garde le conseiller municipal.Rare députée à avoir porté la contradiction à la majorité en séance, l'ex-marcheuse Emilie Cariou critique aussi la méthode: "l'article a été introduit par voie d'amendement par le gouvernement, sans aucune étude d'impact ni analyse juridique: c'est grave de légiférer sur des sujets aussi importants par voie d'amendement".Lors des débats, le rapporteur du texte à l'Assemblée, le député LREM Guillaume Kasbarian, a expliqué que l'objectif était "d'accompagner la reprise économique", en renforçant "l'accès des entreprises en difficulté et des TPE-PME à la commande publique"."L'objectif est également d'accompagner les collectivités territoriales dans l'effort de relance, par exemple pour la rénovation thermique de petits bâtiments, en accélérant la passation de marchés qui n'intéressent pas les grands groupes", a complété la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runachier.Tirée à 60% par les collectivités territoriales, la commande publique a progressé de 11% en 2019 pour atteindre 87,5 milliards d'euros, répartis en 25 milliards pour les travaux, 32,5 milliards pour les services et 12,8 milliards pour les fournitures, selon la Banque des territoires.Elle devrait bondir à la faveur du plan de relance de 100 milliards d'euros, auquel le gouvernement veut associer étroitement les "territoires" chers au Premier ministre Jean Castex.En réalité, cet assouplissement du Code de la commande publique (CCP) est réclamé "depuis des années par le BTP", affirme Benjamin Guy, responsable de la communication de Transparency France. "L'urgence et la relance servent de prétexte pour se débarrasser d'une procédure d'appel d'offres jugée fastidieuse et contraignante".Renaud Muselier, le président de la région Sud, a ainsi fait valoir auprès du gouvernement la nécessité de supprimer cette "contrainte" pour pouvoir commander rapidement des tests."Mais on ne change pas tout le Code de la commande publique pour un sujet de santé!", s'insurge Emilie Cariou. "Le Covid a bon dos, il permet de faire passer tout un tas d'atteintes à l'État de droit", déplore cette ex-cadre dans le privé.D'autant que "les règles actuelles du CCP sont compatibles avec des commandes +urgentes+ de masques ou de tests dans l'intérêt des deniers publics", renchérit Jean-Paul Lefebvre. Par exemple, les délais de publicité, qui sont de 30 jours pour une candidature par voie électronique, peuvent être réduits à 15 jours si l'urgence est dûment justifiée.
Il y a 4 ans et 200 jours

Élus et ONG dénoncent un article de loi qui pourrait favoriser la corruption dans l'attribution de marchés publics

Ils espèrent que le Conseil constitutionnel, saisi par plus de soixante députés, retoquera cette loi adoptée fin octobre, à l'issue d'une procédure accélérée. Sa décision est attendue jeudi.En cause, l'article 44 quater, qui introduit un "motif d'intérêt général" permettant de justifier la conclusion d'un marché public sans publicité ni mise en concurrence préalable, quel que soit le montant."C'est la porte ouverte au favoritisme et à la corruption", dénonce Jean-Paul Lefebvre, président d'Anticor 93. "Si les attributions de marché ne se font pas dans la transparence, c'est le régime des enveloppes, qui est déjà une pratique courante, et pas que dans les communes", ajoute cet élu d'opposition à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).De 25.000 à 40.000 euros en janvier, puis à 70.000 en juillet: si le seuil sous lequel un marché peut être conclu de gré à gré a déjà été relevé deux fois par décret, "le texte Asap ne mentionne plus de seuil. Au motif de l'intérêt général, on pourrait désormais avoir des marchés de plusieurs millions d'euros sans aucune publicité ni concurrence!", ajoute M. Lefebvre.En outre, cette notion "floue" - et "contraire à la règlementation européenne" - risque "d'envoyer des décideurs publics devant la justice, qui devra définir et vérifier le motif d'intérêt général", met en garde le conseiller municipal.Rare députée à avoir porté la contradiction à la majorité en séance, l'ex-marcheuse Emilie Cariou critique aussi la méthode: "l'article a été introduit par voie d'amendement par le gouvernement, sans aucune étude d'impact ni analyse juridique: c'est grave de légiférer sur des sujets aussi importants par voie d'amendement".Lors des débats, le rapporteur du texte à l'Assemblée, le député LREM Guillaume Kasbarian, a expliqué que l'objectif était "d'accompagner la reprise économique", en renforçant "l'accès des entreprises en difficulté et des TPE-PME à la commande publique"."L'objectif est également d'accompagner les collectivités territoriales dans l'effort de relance, par exemple pour la rénovation thermique de petits bâtiments, en accélérant la passation de marchés qui n'intéressent pas les grands groupes", a complété la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runachier.Tirée à 60% par les collectivités territoriales, la commande publique a progressé de 11% en 2019 pour atteindre 87,5 milliards d'euros, répartis en 25 milliards pour les travaux, 32,5 milliards pour les services et 12,8 milliards pour les fournitures, selon la Banque des territoires.Elle devrait bondir à la faveur du plan de relance de 100 milliards d'euros, auquel le gouvernement veut associer étroitement les "territoires" chers au Premier ministre Jean Castex.En réalité, cet assouplissement du Code de la commande publique (CCP) est réclamé "depuis des années par le BTP", affirme Benjamin Guy, responsable de la communication de Transparency France. "L'urgence et la relance servent de prétexte pour se débarrasser d'une procédure d'appel d'offres jugée fastidieuse et contraignante".Renaud Muselier, le président de la région Sud, a ainsi fait valoir auprès du gouvernement la nécessité de supprimer cette "contrainte" pour pouvoir commander rapidement des tests."Mais on ne change pas tout le Code de la commande publique pour un sujet de santé!", s'insurge Emilie Cariou. "Le Covid a bon dos, il permet de faire passer tout un tas d'atteintes à l'État de droit", déplore cette ex-cadre dans le privé.D'autant que "les règles actuelles du CCP sont compatibles avec des commandes +urgentes+ de masques ou de tests dans l'intérêt des deniers publics", renchérit Jean-Paul Lefebvre. Par exemple, les délais de publicité, qui sont de 30 jours pour une candidature par voie électronique, peuvent être réduits à 15 jours si l'urgence est dûment justifiée.