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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

(61951 résultats)
Il y a 4 ans et 202 jours

Quand le géant du TP Colas s'intéresse aux particuliers

DIGITALISATION. Si la filiale route de Bouygues, Colas, a toujours réalisé des travaux chez les particuliers, ce service se structure depuis quelques années. Après avoir créé "Colas & Vous" en 2017, elle lance une start-up, My Living Bloom, qui vise directement le grand public, en utilisant les codes de l'intermédiation. Décryptage.
Il y a 4 ans et 202 jours

Rexel France distribue les applications de conception d’installations électriques et solaires de l'éditeur Trace Software

Le contrat de distribution s'inscrit dans la stratégie de Rexel France d'offrir à ses clients les outils et les services associés à l'achat des équipements électriques. La gamme elec calc™ est une offre multi fabricants moderne et unique sur le marché, largement utilisée par les bureaux de contrôles, elle dispose de la marque ELIE BT™ et est indépendante de tout fabricant.Les produits distribués par Rexel France nécessitent une application pour être dimensionnés. Avec l'arrivée de la maquette numérique, Rexel France souhaite accompagner ses clients depuis la prescription jusqu'à l'exploitation des installations. Les applications de Trace Software ont été intégrées à l'écosystème Rexel et sont directement connectées au site web rexel.fr. Cette intégration offre des gains de temps importants et une prise en compte des contraintes prix et délai très en amont des projets.« Trace Software propose aujourd'hui au marché des produits modernes très pédagogiques qui seront des outils essentiels pour nos clients. Nous avons avec Trace Software un ADN commun, le métier de l'électricien, l'innovation et la proximité avec le client. Cet éditeur de 30 ans d'existence possède une agilité remarquable qui est complémentaire au fonctionnement de Rexel France. Sa vision produit lui a permis de figurer parmi les principaux éditeurs de logiciels électrotechniques dans le monde. Collaborer avec Trace Software est parfaitement en ligne avec notre stratégie qui est d'accompagner nos clients et de leur apporter de la valeur de façon pérenne. » Indique Julien Neuschwander, Directeur Innovation et Services Rexel France.« Nos équipes et moi-même sommes extrêmement fiers de travailler avec Rexel France. Nous sortons d'une période intense de R&D qui nous permet de proposer des solutions de calcul modernes sans aucun doute les plus élaborées sur le marché. Notre offre multi fabricants et notre solution Open BIM unique ont vraiment été déterminantes dans la décision de Rexel France. Ce contrat est pour nous une belle récompense et une reconnaissance de nos travaux de R&D et de notre vision des outils de conception d'installations électriques. La signature de ce contrat s'inscrit dans notre volonté de prendre le leadership des outils de conception et calcul d'installations électriques en Europe. » indique Etienne Mullie, Président fondateur et responsable R&D de Trace Software.
Il y a 4 ans et 202 jours

H2O architectes - Portrait

Jean-Jacques et Charlotte Hubert ont fondé H2O en 2005, rejoints en 2008 par Antoine Santiard. Lauréats des Nouveaux albums des jeunes architectes et paysagistes 2007-2008, les architectes Jean-Jacques et Charlotte Hubert et Antoine Santiard sont souvent intervenus dans des bâtiments existants, privilégiant une « analyse de situation ». Cet […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 202 jours

En Isère, une médiathèque chargée d’histoire signée Chapuis Royer

L’agence grenobloise Chapuis Royer Architectures (Christine Royer, Dominique Chapuis) a livré en mars 2019 dans le centre de Montbonnot-Saint-Martin (Isère) un projet de 998 m² comptant la construction et réhabilitation d’une médiathèque, d’une salle polyvalente et d’un espace jeunesse. Inclus également dans le budget de 3,2M€ HT, la réhabilitation du prieuré du XIe siècle. Communiqué. […] L’article En Isère, une médiathèque chargée d’histoire signée Chapuis Royer est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 203 jours

Le chantier du métro du Grand Paris a pris plusieurs mois de retard à cause de la crise sanitaire

"En cette période de second confinement, les équipes de la Société du Grand Paris et des entreprises partenaires sont mobilisées sur la poursuite des travaux, afin de ne pas augmenter les retards, de l'ordre de trois à huit mois, engendrés par le confinement du printemps", a relevé le président de la SGP Thierry Dallard, cité dans un communiqué.Le responsable n'a pas précisé de nouveau calendrier prévisionnel pour la mise en service des 200 km de métro automatique que la SGP doit mettre en service par étapes, théoriquement entre 2024 et 2030."Le projet se poursuit et s'accélère année après année, au fur et à mesure des nouveaux contrats", a néanmoins relevé M. Dallard.Le conseil de surveillance de la SGP a adopté le budget 2021, qui prévoit 4,6 milliards d'euros d'investissements, dont 4,2 milliards pour les travaux du Grand Paris Express et 400 millions pour d'autres investissements dans les transports publics franciliens.Côté recettes, la SGP, qui construit le métro en empruntant, compte disposer l'an prochain de 800 millions d'euros grâce au produit de diverses taxes, selon le communiqué.Le conseil de surveillance a également acté une modification du projet de la future ligne 18 Orly-Versailles, avec la suppression d'un viaduc entre le CEA de Saclay (Essonne) et Magny-les-Hameaux (Yvelines), qui sera remplacé par un tracé au sol moins cher.
Il y a 4 ans et 203 jours

A Cahors, Antonio Virga fait son cinéma

L'université de Paris-Saclay, qui vient d'atteindre la 14e place au classement de Shanghaï - c'est une première française -, n'est pas seulement un projet universitaire, c'est une opération emblématique. Tout au long de cet ouvrage, Pierre Veltz, qui présida l'établissement Paris-Saclay de 2009 à 2015, apporte un […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 203 jours

#ARCHISLAVERY

Alors que les conditions d’exercice des étudiants en architecture et des jeunes diplômés ont récemment fait l’objet de plusieurs articles - parfois discutables - dans la presse généraliste, nous republions en intégralité l’enquête du numéro 264 de d’a parue en décembre 2019. Nous nous étions alors penchés sur les conditions de travail des jeunes architectes dans les agences. En Angleterre, la colère grondait alors depuis quelques mois face à ce que beaucoup estimaient être...
Il y a 4 ans et 203 jours

A Pélissanne, la médiathèque dans l’arbre de Dominique Coulon

Pour un budget de 3,34M€ HT, l’agence strasbourgeoise Dominique Coulon & associés a livré en décembre 2018 la rénovation et extension de la médiathèque de Pélissanne (Bouches-du-Rhône). Un projet de 982 m² auquel il convient d’ajouter l’aménagement du parc et la revalorisation d’un passage public (3 450 m²). Communiqué. La ville de Pélissanne est une […] L’article A Pélissanne, la médiathèque dans l’arbre de Dominique Coulon est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 204 jours

Une nuit à l’Hôtel Wallace surélevé par Silvio d’Ascia

L’agence parisienne Silvio d’Ascia Architecture a livré en 2020 à Paris (XVe) le réaménagement (5 M€ HT) de l’hôtel Wallace. Communiqué. D’une surface de 1 370 m², composée de deux corps de bâtiments – une partie sur rue et l’autre sur cour en fond de parcelle – l’opération consiste en une mise aux normes ainsi […] L’article Une nuit à l’Hôtel Wallace surélevé par Silvio d’Ascia est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 205 jours

Un 31 m2 astucieusement réorganisé autour d'un cube multifonction

REPENSE. Entravé par une multitude de cloisons qui découpaient l'espace en petites pièces, cet appartement respire à nouveau grâce à une astucieuse structure multifonction, qui a permis de réagencer l'intérieur et de créer du volume.
Il y a 4 ans et 205 jours

Les ingénieristes inquiets et fragilisés par une activité économique en berne

Massivement réorganisées autour du télétravail, deux entreprises sur trois ne parviennent toujours pas à occuper leurs équipes à 100%. Alors que 40% de la profession est confrontée à un allongement des délais de paiement, 35% des sondés déclarent anticiper des difficultés de trésorerie d'ici douze mois.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Le confinement que nous connaissons aujourd'hui a peu à voir avec celui de mars dernier. Si des nouvelles mesures d'assouplissement ont été annoncées par le président de la République, force est de constater que l'activité économique se poursuit en demi-teinte et que la relance se fait toujours attendre. Les ingénieristes ont basculé massivement en télétravail pour poursuivre leurs projets, mais voient leurs carnets de commande s'amenuiser et ne parviennent toujours pas à occuper leurs équipes à 100%. Les incertitudes quant à l'avenir restent fortes et les projets tardent à être lancés par les donneurs d'ordres publics et privés. C'est vrai dans le secteur industriel où, malgré le plan de relance, nos entreprises sont touchées de plein fouet par les crises automobile et aéronautique. Ça l'est aussi de la commande publique, où le bloc local doit mieux jouer son rôle de support de la relance. »Une réorganisation rapide en télétravail au service de la relance…Depuis le 28 octobre, les entreprises d'ingénierie ont massivement transféré leurs effectifs en télétravail, dans le respect du nouveau protocole sanitaire et afin de lutter contre la propagation de la pandémie. Avec 58% de leurs collaborateurs en distanciel et 13% en mission chez leurs clients (sites industriels, chantiers…), les ingénieristes accueillent ponctuellement sur site moins d'un quart de leurs ingénieurs et techniciens qui nécessitent d'avoir accès à des outils et équipements spécifiques. … qui se heurte au ralentissement de l'activité et au manque de visibilitéMalgré cette réorganisation, les sociétés d'ingénierie souffrent d'une baisse continue des prises de commande. Elles sont 65% dans ce cas, contre 58% le mois dernier. Le pôle industrie est le plus touché, avec 73% des répondants concernés, contre 57% pour le pôle construction. De même, 62% des sondés estiment que leur activité sera en baisse au premier trimestre 2021 par rapport à l'an dernier. Une proportion qui atteint 72% chez les ingénieristes du secteur industriel particulièrement impactés par la baisse d'activité des marchés aéronautique et automobile.Une situation complexe qui impacte l'optimisme des ingénieristes : 75% des répondants pensent que le redémarrage de l'activité sera lent sur un an au moins. C'est presque dix points de plus qu'au mois dernier.Allongement des délais de paiement, sous-occupation… des difficultés qui s'accumulentAlors qu'une entreprise sur deux pensait occuper ses équipes pleinement au mois de novembre, le reconfinement est venu doucher les espoirs. 38% seulement déclarent avoir des effectifs qui travaillent à 100%. C'est dix points de moins qu'en octobre. Une fois de plus, les entreprises d'ingénierie industrielle sont les plus touchées et seules 20% d'entre elles fonctionnent à leur régime nominal.Par ailleurs, 40% des répondants sont désormais confrontés à un allongement des délais de paiement, contre un tiers en octobre. Pour 13% d'entre eux, les retards s'échelonnent désormais entre +30 et +60 jours. Des situations critiques, qui peuvent notamment expliquer que 35% des sondés anticipent des difficultés de trésorerie dans les douze prochains mois. Syntec-Ingénierie, qui appelle à un rééquilibrage des relations contractuelles, souligne qu'en France, 25 % des défaillances de PME et TPE sont dues à des retards de paiement, selon le Cabinet de recouvrement ARC.
Il y a 4 ans et 205 jours

Pratiques anticoncurrentielles : l'Ordre des architectes une nouvelle fois condamné

JUSTICE. La condamnation de l'Ordre des architectes, pour pratiques anticoncurrentielles dans l'affaire du barème d'honoraires dans les marchés publics, a été confirmée en appel, un an après le jugement de l'Autorité de la concurrence.
Il y a 4 ans et 205 jours

Christine Gilliot Directrice opérationnelle « Sols & Revêtements » au sein du CSTB

Entrée au CSTB en 1999, elle connait particulièrement bien les enjeux liés aux produits, solutions et process relatifs aux revêtements et systèmes de sols. Au sein de l'Établissement, elle a dirigé successivement plusieurs divisions travaillant sur les innovations et performances de composants entrant dans les systèmes de sols et revêtements.En charge de la Direction Sols & Revêtements, dont le périmètre concerne tant les procédés, que les revêtements de sols intérieurs et extérieurs, et les revêtements muraux, elle pilote à présent l'ensemble des travaux menés autour de ces sujets, qu'il s'agisse de Recherche & Expertise, d'évaluation, d'essais ou de certification.La Direction opérationnelle Sols & RevêtementsLes matériaux et systèmes conçus dans le domaine des sols et des revêtements, les process de mise en œuvre associés, contribuent au confort thermique, acoustique et à l'étanchéité, essentiels à la performance globale et à la durabilité de l'ouvrage.Au-delà de cette dimension technique, d'autres performances comme la compacité de l'ouvrage, la simplicité de mise en œuvre et l'esthétique, sont également à considérer. Les enjeux et axes de développement liés aux sols et revêtements sont donc multiples.Au sein du CSTB, une Direction opérationnelle dédiée accompagne les acteurs de la construction dans la conception, l'innovation, le développement des performances et le choix de ces matériaux, systèmes et procédés : la Direction Sols & Revêtements, nouvellement créée, qui rassemble plusieurs activités complémentaires :Recherche & ExpertiseÉvaluationEssaisCertificationPour la piloter, Etienne Crépon, Président du CSTB, a choisi Christine Gilliot, responsable de la division Revêtements, Etanchéité, Enduits et Colles depuis 2010.Le parcours de Christine GilliotIngénieur de formation, diplômée de l'École Nationale Supérieure de Chimie de Lille (ENSCL) en 1994 - option matériaux, Christine Gilliot commence sa carrière dans une filiale du groupe Lafarge en Recherche et Développement.Elle intègre le CSTB en 1999, en tant qu'ingénieur évaluation, dans le domaine des Enduits, Mortiers et Colles. À partir de 2001, elle prend successivement la responsabilité de plusieurs divisions, dans le domaine des sols et des revêtements, dans lequel elle développe, au fil des années, une solide expertise. Depuis 2010, elle dirigeait la Division Revêtements, Etanchéité, Enduits et Colles.Aux commandes de la Direction opérationnelle Sols & Revêtements, elle pilotera désormais l'ensemble des travaux menés dans ce domaine, au service des acteurs, fédérant une équipe de 50 ingénieurs et techniciens autour des enjeux d'innovation et de performance associés. S'agissant des systèmes de sols, les équipes travailleront notamment sur des enjeux-clés pour la performance et la sécurité :La compacité, pour réduire l'épaisseur des systèmes, en combinant les différentes performances visées : thermique, acoustique, étanchéité ;La glissance des sols, en intérieur mais aussi en extérieur comme dans les gares, parkings, etc., un enjeu de sécurité clé, dans lequel le CSTB accompagne notamment les Maîtres d'ouvrage.« Je suis ravie de prendre la responsabilité de la Direction opérationnelle Sols & Revêtements du CSTB. Les matériaux, systèmes et procédés développés dans ce domaine participent à la performance globale et à la durabilité de l'ouvrage. La Direction Sols & Revêtements, à travers ses activités, accompagne la filière dans la prise en compte de ces enjeux clés, et globalement nos clients, les fabricants, dans leurs démarches d'innovation et d'amélioration des performances, et les Maitres d'ouvrage, dans le choix des matériaux et systèmes les plus pertinents pour leurs projets. » Christine Gilliot - Directrice opérationnelle « Sols & Revêtements » - CSTB
Il y a 4 ans et 205 jours

Une adoption croissante des outils digitaux dans le secteur de la construction, une nouvelle normalité ?

Une étude récente réalisée par BIMobject auprès de plus de 2 500 professionnels du secteur AECO révèle comment la numérisation s’est accélérée dans le secteur suite à la crise de la COVID-19. 61% admettent que les outils numériques seront fondamentaux dans leur travail après la pandémie. La crise a bousculé les traditionnels canaux de commercialisation.   Depuis l’avènement de la pandémie, le monde a connu une avancée spectaculaire dans l’adoption de la numérisation jamais vue auparavant. Du jour au lendemain, des entreprises du monde entier ont été contraintes de mettre en place le télétravail, la vidéoconférence ou le commerce électronique afin de maintenir leurs activités. En ce sens, le secteur de la construction, l’un des plus traditionnels en termes de numérisation et d’adoption de nouveaux outils, n’a pas fait exception. Selon une étude réalisée par la plateforme de contenu BIM, BIMobject a recueilli les réponses de plus de 2 500 professionnels du secteur AECO (Architectes, Ingénieurs, Entreprises et Maîtres d’ouvrage), plus de la moitié d’entre eux déclarent que leur travail est devenu « beaucoup plus numérique » depuis le début de la pandémie.  Télécharger le rapport complet ici  Cette avancée dans l’utilisation des outils numériques par les professionnels du secteur, tels que les architectes et les ingénieurs, correspond aux chiffres enregistrés par Autodesk. Selon les propres données de l’entreprise, le nombre d’abonnés en Europe a augmenté de 350 % dans le monde depuis le début de la pandémie. Les salons professionnels de la construction post-COVID L’un des coups les plus durs que le secteur ait connu cette année a été l’annulation de multiples salons de la construction dans le monde entier. De Coverings à la Nouvelle-Orléans, le  Salon du Mobilier à Milan, BAU à Munich, BIMexpo à Madrid, au MIPIM à Cannes, ou encore Equip’Hotel à Paris. L’impossibilité d’organiser de grands événements, en raison des mesures de sécurité strictes mises en place par les différentes autorités sanitaires, a coupé court aux projets de milliers de fabricants de matériaux de construction qui prévoyaient de présenter et de promouvoir leurs nouveaux produits lors de ces salons. Les salons et les événements vont-ils revenir à la normale ? Les nouvelles récentes concernant le développement de nouveaux vaccins semblent éclairer un scénario qui s’annonçait plutôt sombre. De nombreux salons, comme la prochaine édition du BAU en 2021, transforment déjà leurs éditions en événements hybrides afin d’accueillir tous les participants, en personne ou virtuellement, tout en respectant les mesures de sécurité correspondantes. Cependant, selon l’enquête menée par BIMobject, seuls 7% des professionnels du secteur AECO seraient prêts à participer à un événement du secteur aujourd’hui. Selon les données recueillies, 45 % des personnes interrogées participaient à ces événements principalement pour assister à des conférences et des ateliers. Seuls 25 % des professionnels du secteur ont assisté à ces événements pour découvrir de nouveaux produits, ce qu’ils font maintenant principalement par le biais des moteurs de recherche en ligne. La numérisation fait son chemin dans le secteur de la construction, non seulement à cause de la COVID, mais aussi en raison de la nécessité de créer des processus plus efficaces et durables. Avec ces données, il appartient maintenant aux entreprises du secteur de décider comment réorienter leurs stratégies de marketing vers un environnement plus numérique et interactif.    Consulter le rapport complet ici  A propos de BIMobject / www.bimobject.com/fr BIMobject est une plateforme mondiale publiant les produits numériques de plus de 1 900 fabricants de la construction, de l’aménagement et du design. Le portail compte plus de 2 millions d’utilisateurs enregistrés et offre une gamme de solutions pour les fabricants, les propriétaires, les architectes, les concepteurs et les entreprises de construction. Si vous souhaitez des informations complémentaires, nous serons ravis de vous répondre elise.monot@bimobject.com
Il y a 4 ans et 205 jours

Lorenove et Lorebat fusionnent leurs services clients B to B, sous la conduite d’Emmanuel de Rodellec, nouveau responsable service client diffus

Si durant de nombreuses années, service client rimait principalement avec accueil physique en magasin, appels téléphoniques et courriers promotionnels, aujourd’hui les nouveaux modes de communication, l’avènement du digital et la compétitivité croissante ont impulsé l’évolution de nouvelles manières de travailler. Soucieux de l’opinion et de la satisfaction de ses clients, le Groupe Lorillard a toujours intégré le service client dans sa stratégie relationnelle et commerciale. En aucun cas considéré comme un SAV, le Service Client Lorillard est, tout au contraire, un ensemble de services offrant un suivi rigoureux des différentes étapes de commandes et de la satisfaction des clients. Aujourd’hui le Groupe est amené à repenser sa stratégie, en mutualisant ses services clients afin de les professionnaliser davantage. Et, l’arrivée d’un Responsable Service Clients, en la personne d’Emmanuel de Rodellec, vient articuler le regroupement de l’ensemble du personnel autour d’un nouveau pôle.   EMMANUEL DE RODELLEC, NOMMÉ RESPONSABLE DU NOUVEAU POLE SERVICE CLIENTS Annoncée début 2020, la politique de recrutement, en parfaite concordance avec le développement du Groupe, était la chronique d’une croissance annoncée pour l’année. Et, Lorillard comptait bien poursuivre ses nombreux recrutements en recherchant de nouveaux talents pour renforcer ses équipes. La crise sanitaire nationale aurait pu freiner, voire inverser, cette tendance ; mais même durant la période de confinement, le Groupe Lorillard n’a jamais cessé d’œuvrer pour son développement. Emmanuel de Rodellec en fait la bénéfique expérience puisque son recrutement s’est effectué durant les mois de confinement. Arrivé fin mai 2020, il étrenne le poste de Responsable du nouveau Service Clients, pour les clients B to B du Groupe. Cet ingénieur Arts et Métiers (ICAM) qui a intégré dans la continuité de ses études, la société OTIS – en tant qu’ingénieur chargé d’affaires – fait rapidement évoluer sa carrière vers la relation client. Les 15 années passées au sein d’OTIS vont lui permettre de confirmer et d’acquérir des compétences clés autour du pilotage d’activités commerciales et stratégiques, du management d’équipes techniques et de la planification d’activités. Précédemment disséminés dans différents services clients, les 10 salariés qui composent la nouvelle équipe ont été rassemblés, sous la conduite d’Emmanuel de Rodellec, afin de mutualiser les forces et compétences en un seul et même service. « Si Lorillard a choisi de mutualiser les compétences des services clients c’est dans le but d’offrir le meilleur des services à chacun de ses clients et de mettre en place une structure qui sera le socle de la performance de demain » précise Emmanuel de Rodellec.   LE SERVICE CLIENTS B TO B AU SEIN DU GROUPE LORILLARD Effectif depuis le mois de juillet ce nouveau pôle s’est structuré avec le service client Lorebat, rapatrié de Decazeville à Chartres et celui de Lorenove. Les 9 agences et 60 concessions Lorenove, les 600 clients artisans Lorebat, ceux du site Internet E-Lori, ainsi que les entités internes du groupe (HP Fermetures & Menuiseries, Molénat, Bourneuf, Plastibaie) sont les clients de cette nouvelle structure. « Le service client est parfois, à tort, assimilé à un SAV alors que dans nos métiers techniques, il fait référence à tout autre chose. Conseil, intégration, envoi en production et accompagnement pourraient être les mots clés qui nous définissent. Nous sommes au carrefour de la commande et de la mise en production. » explique Emmanuel de Rodellec. Ce nouveau service s’articule autour de 3 pôles : – Un pôle Support technique. 2 personnes, référents techniques, sont en charge de cette partie. Bien en amont des commandes, ils interviennent en tant que référents conseils pour les clients. Ils les aident dans la construction et la faisabilité technique du projet, le dimensionnement des produits, etc. A la disposition de l’artisan, du menuisier, du concessionnaire ou d’un commercial d’une entité Lorillard, les référents conseils sont sollicités pour examiner, ajuster ou valider les bonnes configurations des menuiseries d’un chantier. De formation technique, ils sont hautement qualifiés; ils sont également formés à l’écoute téléphonique et l’échange avec le client afin de posséder toutes les compétences relationnelles indispensables à leur rôle de conseil. Ainsi, leur consultation écarte tout risque d’un mauvais dimensionnement technique du chantier et favorise la conformité de la commande. – Un pôle Entrée de commande. 5 techniciens d’intégration des commandes sont en charge de ce pôle. A l’appui de leurs profils très techniques, ils ont pour mission de vérifier et d’intégrer les commandes des clients dans les systèmes de production. Qu’elles soient saisies à partir de Prodevis, reçues directement de CCS (leur outils configurateur de commande en ligne) ou issues du site de vente en ligne E-Lori, 100% des commandes produites passent entre les mains de ces techniciens. CCS est un outil qui assure autonomie, maitrise des délais, diminution des risques d’erreur aux clients qui choisissent de l’utiliser. – Un pôle Administration des Ventes 2 gestionnaires clients assurent cette partie et ont pour mission d’accompagner les clients au quotidien (suivi des commandes, livraison particulière, etc.). A la réception de tous les appels, ils aiguillent le client vers un contact spécifique selon sa demande et font le lien avec l’ensemble des services de l’entreprise. Cheville articulée entre la partie commerciale et la partie industrielle, le Service Clients est garant de toutes les spécificités qui constituent une commande. L’accusé de réception en est le document socle. Il engage l’entreprise et ses différents services dans la conformité de la définition technique du produit, du prix et du délai du produit commandé. Pas loin de 20 000 commandes, soit 55 000 configurations de produits sont intégrées par an par le pôle Entrée de Commande.   CULTIVER LA PERFORMANCE D’UN LEVIER RELATIONNEL Incontournable, le Service Clients est un levier relationnel stratégique capable d’amener un client à rester fidèle à une marque, voire même à la recommander ! Comme évoqué précédemment, la nécessité d’une haute qualité relationnelle engage le personnel du Service Clients Lorillard. Des formations seront déployées afin de mieux accompagner les clients dans leurs interrogations et sollicitations au travers de communications orales et écrites, concises et factuelles. Des projets, contribuants à la performance de la relation client, ont été mis en place ; notamment le nouvel outil CRM (Microsoft Dynamics) intégré en septembre dernier. Ce CRM, développé et adapté pour le Service Clients Lorillard, est actuellement déployé au sein de l’administration des ventes, pour être étendu par la suite aux 2 autres parties techniques. Il permet aux gestionnaires d’avoir une vision complète du compte : état du compte client, portefeuille de commandes, historique des devis, des communications, etc. Également, le service implémente des indicateurs chiffrés qui permettront de mesurer sa performance et sa qualité de service (nombre d’erreurs de saisie, le temps de traitement des sollicitations pour devis, délais d’intégration de commande ou encore les délais de livraison). « L’évolution et l’implémentation de ces indicateurs clés vont nous permettent de concevoir et mettre en place des plans d’actions dans une démarche d’amélioration continue » précise Emmanuel de Rodellec. « Nous mènerons également une enquête de satisfaction en ligne sur 15 jours afin de jalonner la perception de nos clients de manière factuelle. » « D’autres projets sur 2021 viendront renforcer nos capacités comme par exemple l’installation d’un système téléphonique connecté au CRM permettant un meilleur accueil en affichant instantanément la fiche client lors de la réception d’un appel » conclue Emmanuel de Rodellec. On le voit, le Groupe Lorillard se structure et modifie ses modes de fonctionnement de manière homogène et organisée afin de mieux densifier l’activité de son Service Client. Le sens du service et de la satisfaction client ont toujours été au cœur de la démarche du Groupe. Fidèle à ses principes, Lorillard est plus que jamais attentif à ses clients, à leurs besoins et tout particulièrement à leur satisfaction, parce que concevoir et vendre des menuiseries n’est pas leur seule finalité.
Il y a 4 ans et 205 jours

!MPACT 2020, les meilleurs projets étudiants pour une architecture sobre et engagée

Découvrez les 10 lauréats de l'édition 2020 du concours !MPACT, qui met en lumière les... Cet article !MPACT 2020, les meilleurs projets étudiants pour une architecture sobre et engagée est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 205 jours

Contrat-cadre entre Paris-Ouest Construction et Resolving

Paris-Ouest Construction a signé un contrat-cadre avec Resolving. [©Resolving] Le groupe familial de bâtiment Paris-Ouest Construction vient de signer un contrat-cadre pluriannuel avec l’éditeur lyonnais Resolving. Ce dernier  accompagne la digitalisation des métiers de l’immobilier et de la construction. « Pour les 15 chantiers que nous menons en parallèle, les outils digitaux sont susceptibles d’être utilisés par 50 à 80 utilisateurs. explique Xavier Tournillon, directeur technique et de la transition numérique du bâtiment de Paris-Ouest Construction. Mais notre rôle ne se résume pas à imposer un nouvel outil, mais bien à accompagner le changement. C’est-à-dire tous les utilisateurs, pour engager le mouvement de transformation numérique de toute l’entreprise. » Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est Resolving ? Depuis quand êtes-vous en contact avec Paris-Ouest Construction ? Hakim Fagoul, directeur France de Resolving, nous explique les modalités du contrat-contrat signé avec Paris-Ouest Construction. [©Resolving] Hakim Fagoul : Depuis 17 ans, l’éditeur de logiciels français Resolving permet la transition numérique des acteurs de la construction et de l’immobilier. La stratégie mise en place par Paris-Ouest Construction visait à digitaliser l’ensemble de ses activités. Dans ce contexte, plusieurs tests et procédures de validation ont été réalisés sur plusieurs éditeurs pendant un an. Et c’est avec Resolving, que ce constructeur de logements, surtout présent en région parisienne, a signé en juin dernier un contrat-cadre pluriannuel. En effet, nous avons axé notre démarche sur ses collaborateurs terrain, qui doivent mener à bien des contrôles des différents aspects de mise en œuvre lors de la construction. Le but ? Les rendre encore plus performants au quotidien grâce aux modules de la solution Resolving. Comment cela a –t-il été rendu possible ? Paris-Ouest Construction a opté pour les modules de “Suivi des chantiers” et de “Gestion des réserves” (OPR), proposés par Resolving. Premier point  Les conducteurs de travaux de Paris-Ouest Construction vont effectuer une vérification dite “inopinée” du chantier. Ceci, avec des tablettes mobiles, comprenant une partie de l’offre Resolving, directement sur les plans, les maquettes BIM…Que les bureaux d’études ont validés en amont. Ceci, pour vérifier le travail en cours. Si les conducteurs de travaux découvrent une anomalie, ils la notifient directement au BE, via la plate-forme Resolving. Et surveillentalors la validation de correctifs. Ensuite, ils suivent que tout a été bien rectifié sur chantier. C’est un vrai canal de communication de contrôle. La sécurité est au centre des préoccupations de Paris-Ouest Construction. Deuxième point  Les conducteurs de travaux reçoivent des fiches de contrôle prévues et planifiées associées à des zones précises. Ceci, dans le cadre d’une démarche de contrôle qualité. Ils vérifient ainsi tous les points de contrôle de ces fiches. Dernier point A la fin du chantier, c’est le module “Gestion des réserves”, qui est utilisé par Paris-Ouest Construction et les architectes. Notre solution est globale et intégrée. Elle comprend ainsi le suivi de chantier, la gestion de la documentation (GED) et la gestion d’un projet en BIM. Et ce, toujours avec le même outil. Les consultants Resolving viendront en appui, pour mettre en place des méthodes de recueil, d’analyse et de standardisation des pratiques utilisateurs. Phases préalables à toute digitalisation effective des méthodes et process internes.  Propos recueillis par Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 205 jours

Deux nominations chez Sika

Sika nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. [©Sika] Deux changements interviennent au sein des organes dirigeants de Sika. En effet, le chimiste suisse nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. Et recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration, lors de la prochaine assemblée générale annuelle, qui se tiendra le 20 avril 2021. Le parcours de Raffaella Marzi En octobre 2014, Raffaella Marzi a rejoint Sika comme responsable conformité et conseillère juridique. Dans ce rôle, elle a développé la fonction de conformité, en renforçant les processus, les outils et les formations de Sika. En 2018, elle a contribué à la réussite de l’acquisition d’Index en Italie. Ceci, grâce à sa grande expérience et à sa connaissance des questions juridiques. Ainsi que des fusions et acquisitions. En juin 2019, elle a été nommée directrice des ressources humaines et de la conformité. Et a mené plusieurs initiatives clefs dans la stratégie 2023 de Sika. « Cette promotion confirme l’importance stratégique des ressources humaines. Nos collaborateurs sont au cœur de notre succès. Dans un monde en mutation rapide, nous devons préserver le fort sentiment d’appartenance de nos employés, fondé sur la confiance. Et être en mesure de créer un environnement de travail inclusif et attrayant, dont chacun souhaite faire partie. Les ressources humaines et la conformité contribuent fortement à ces objectifs et sont donc la clef de notre succès futur », déclare Paul Schuler, directeur général. Recommandation d’Esther Berrozpe Galindo De plus, le conseil d’administration de Sika recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration. Cette dernière a travaillé pendant une vingtaine d’années pour la Whirlpool Corporation. De 2013 à 2018, elle a été membre de la direction du groupe et présidente de la région EMEA.  « Avec Esther Berrozpe Galindo, nous proposons une candidate dotée d’une forte personnalité et d’une grande expérience internationale de direction au sein d’une entreprise mondiale. Son expérience à la tête de sociétés dans différentes régions et son expérience du marketing seront un atout pour le conseil d’administration. Et renforceront notre structure actuelle. Je me réjouis de travailler avec elle à l’avenir », indique Paul Hälg, président du conseil d’administration.
Il y a 4 ans et 205 jours

UNPG : « Favoriser la biodiversité fait partie des gènes des carriers »

L’activité production de granulats a diminué de 80 % au plus fort de la crise. Mais la profession a mis les moyens en place pour que le BTP continue à fonctionner. [©Eurovia/Przemek Kulaga] Quelle est la conjoncture des granulats en France ? Alain Plantier : La fin de 2019 et le mois de janvier 2020 laissaient augurer une année “correcte” au minimum. Depuis mars, nous avons eu des soubresauts énormes, avec un arrêt total de l’activité. Au plus fort de la crise sanitaire, cette dernière était descendue à 20 % de celle d’une année “normale”. Mais en moyenne, entre mars et mai, on était plutôt sur du 35 % à 40 %. Avec des disparités. La dégringolade a été très importante dans les métropoles, davantage que dans les zones rurales. Ce qui a aggravé les conséquences sur notre activité, étant donné le poids de ces marchés. Mais notre profession a joué le jeu. Le gouvernement avait décidé que la construction devait continuer à fonctionner. Aussi, même si la demande était faible – les grands travaux se sont arrêtés –, nous avons mis un certain nombre de choses en place pour que le bâtiment et les travaux publics puissent continuer à travailler. Et nous avons constitué des stocks en prévision du redémarrage. L’activité a-t-elle repris ? L’activité production de granulats a diminué de 80 % au plus fort de la crise. Mais la profession a mis les moyens en place pour que le BTP continue à fonctionner. [©Eurovia/Przemek Kulaga] A. P. : Elle a été plus longue à reprendre dans les métropoles. Mais on est loin d’avoir rattrapé ce qu’on a perdu. Aujourd’hui, nous sommes à un rythme comparable à celui de l’année dernière et nous risquons de terminer l’année sur une baisse de l’ordre de 15 %. La crise et les élections municipales reportées ont provoqué un arrêt total des commandes publiques. Nous redoutons que les entreprises, craignant pour leurs carnets de commandes, n’aillent pas trop vite dans la réalisation des travaux, afin de lisser leurs activités.   Comment les carriers se sont-ils organisés pendant la crise sur le plan sanitaire ? A. P. : Dès le début de la crise sanitaire, l’UNPG a travaillé sur la protection des salariés – qui est fondamentale pour nous. Nous avons été l’une des premières professions à sortir des protocoles sur l’équipement validés par l’Etat. Ces derniers ont été mis en place de manière très rapide. Même si les carrières comptent peu de personnels, il existe des lieux de concentration, qui ont nécessité des mesures adaptées : bureaux, réfectoires, vestiaires, sanitaires. Il y a aussi des tâches qui imposent une certaine proximité comme les phases d’entretien. Ou encore des moments particuliers comme les changements de postes, qui impliquent l’acheminement des personnels dans un véhicule. Dans les cas des engins, au changement de conducteur, il faut désinfecter la cabine. Je pense qu’un certain nombre des mesures vont rester pérennes. Qu’on ne reviendra jamais à la situation initiale. Par exemple au pont-bascule, nous avions éliminé les plexiglas entre les personnels et les clients. nous venons de faire marche arrière.  La crise a incité la société à s’interroger sur la protection de l’environnement. Où en est-on du recyclage des produits du BTP ? Les rapaces nocturnes nichent dans les carrières, y compris en activité. [©Unicem] A. P. : Nous travaillons sur ces sujets-là depuis plus de 30 ans. A présent, nous recyclons 80 % des matériaux issus du BTP – un chiffre reconnu par l’Ademe2. Nous sommes l’une des filières de recyclage, qui fonctionne le mieux. Seul, l’acier est devant nous, avec 90 %. Nous bénéficions d’une organisation qui met en œuvre des zones de transit. Nous transportons les matériaux vers des centres de retraitement où ils sont recyclés à 100 %. Ou dans des carrières où ils sont mélangés avec des matériaux de premier usage. Mathieu Hiblot : Les bonnes pratiques se sont mises en place sur les chantiers. Et nous avons une filière qui fonctionne très bien, avec des performances qu’il n’est pas facile de retrouver même si on peut toujours les améliorer. Mais nous craignons les conséquences du projet de REP3. Le texte de loi laisse entendre que les déchets en mélange pourraient être aussi considérés comme triés. Or, pour pouvoir recycler les produits de chantier dans le béton, il ne faut pas qu’il y ait d’éléments indésirables. Nous redoutons une perte de qualité à l’entrée et une atteinte à notre performance environnementale. Comment incluez-vous la biodiversité dans vos préoccupations environnementales ? Réaménagement en zone humide à la carrière Chouvet, à Warluis (60). [©Unicem] M. H. : Le réaménagement des carrières est intégré dès la phase projet des exploitations, car nous devons rendre les terrains à leur propriétaire ou à une collectivité. Cela nous incite à restituer la biodiversité d’origine, voire davantage. Depuis les années 1970, la profession a mené de nombreuses études de ce qu’on appelle aujourd’hui le génie écologique.  Avec l’Unicem et en collaboration avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, nous venons de publier un guide fondé sur notre doctrine4 relative à l’impact de nos activités, afin de renforcer l’accompagnement de nos adhérents, des bureaux d’études et des services administratifs. Pouvez-vous nous citer des exemples concrets ? Réaménagement en zone humide à la carrière Chouvet, à Warluis (60). [©Unicem] M. H. : Dans une carrière, on n’exploite pas toutes les surfaces en même temps. On décape la terre à un endroit pendant qu’on exploite une autre partie. Et que l’on réaménage une troisième zone. On peut être conduit à déplacer des habitats, recréer des mares provisoire, afin que des espèces présentes là où elles sont puissent rester et se développer. Nous nous intéressons par exemple aux abeilles sauvages, des insectes pollinisateurs qui vivent dans des galeries creusées dans le sable, un habitat que l’on peut recréer. D’autres animaux colonisent les roches meubles, comme l’hirondelle des rivages. En roche massive, on va intéresser différents oiseaux qui viennent y nicher : hiboux, grands-ducs…  Ces dispositions peuvent être onéreuses !  A. P. : Depuis très longtemps, le monde des carriers sait que la réalisation d’une carrière n’est qu’une parenthèse dans le paysage et que les exploitations doivent servir à favoriser la biodiversité. Cela fait partie de nos gènes et notre métier ne se conçoit qu’avec une vision d’ensemble de la carrière. De sa création à son réaménagement, en concertation totale avec les parties prenantes : riverains, associations, élus. Il y a 25 ans, on créait beaucoup de bases de loisirs. A présent, nous réalisons davantage de réserves ornithologiques. Notre métier s’adapte à l’évolution sociétale et a même été précurseur. Nous avons mis en place la première des chartes pour labéliser nos réaménagements dans les années 1990. Ce système a été complété par une charte RSE. La carrière de demain intégrera-t-elle davantage les préoccupations environnementales ? Les rapaces nocturnes nichent dans les carrières, y compris en activité. [©Unicem] A. P. : Nous allons vers une certaine automatisation. Avec des installations de plus en plus informatisées, mais aussi un travail sur les nouvelles énergies. Aujourd’hui, nous travaillons sur l’automatisation d’un certain nombre de chaînes de façon à être plus vertueux, moins consommateurs d’énergie. Les installations de traitement sont électriques. Et l’on est aussi passé à l’électrification du transport avec les bandes transporteuses. Mais il reste les problèmes d’engins de chargement et de transport. Les constructeurs travaillent sur les énergies nouvelles, mais il manque encore des solutions pour les gros engins. Propos recueillis par Michel Roche 1Union nationale des producteurs de granulats.2Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 3Responsabilité élargie des producteurs. La loi impose de nouvelles obligations, en termes de collecte et de recyclage des matériaux sur les chantiers.4“Eviter, réduire, compenser : un guide de référence pour protéger la biodiversité”.
Il y a 4 ans et 205 jours

Le groupe drômois Sols élargit son champ de compétences en rachetant UrbaTP

Spécialiste du béton horizontal, le groupe Sols vient d’acquérir UrbaTP, une PME des Bouches-du-Rhône connue pour sa maîtrise du façonnage et de la mise en œuvre de la pierre. Le groupe drômois gagne ainsi une nouvelle compétence qui lui permet d’approcher son objectif d’une offre multimétiers dans l’aménagement des espaces publics.
Il y a 4 ans et 205 jours

Après 33 ans à la tête de Profils Systèmes, Christophe Derré nomme Aymeric Reinert Directeur Général

« C'est un plaisir et une fierté pour moi de vous annoncer la nomination d'Aymeric Reinert au poste de Directeur Général à compter du 1er Janvier 2021. Depuis 17 ans que nous travaillons ensemble étroitement, nous avons, grâce à vous tous, fait évoluer PROFILS SYSTEMES tant en taille qu'en efficacité. Nous avons su rester toujours et de loin les plus innovants et les plus « iconoclastes » au niveau des produits comme du marketing dans notre métier. Je reste à ses côtés en soutien et toujours à votre disposition. » C'est ainsi que s'est exprimé Christophe Derré auprès des salariés, clients et partenaires de Profils Systèmes en cette fin d'année 2020.Créée en 1987 par Christophe Derré, la société gammiste aluminium, spécialisée dans la conception de profilés pour le bâtiment et plus particulièrement la menuiserie, a commencé avec deux salariés et une comptable à mi-temps dans un local de 1000m2 à Castries dans l'Hérault. En 1992, elle lance les premiers concepts de gammes de menuiseries « design », où la recherche de l'esthétique et de la cohérence créée une vraie rupture avec les produits du marché. En 1995, elle cherche à intégrer les phases amont de fabrication et commence par l'isolation thermique, puis le laquage. En 1998, Christophe Derré, soucieux de poursuivre l'intégration industrielle et de faire du « MADE IN FRANCE », décide de franchir le pas de l'extrusion des profilés aluminium. PROFILS SYSTEMES rejoint alors le groupe ALIPLAST pour démarrer ensemble cette nouvelle aventure. Parallèlement, la politique d'innovation continue et le design devient LA culture d'entreprise.En 2003, Aymeric Reinert vient renforcer le Bureau d'Études et en prend la direction. La presse d'extrusion démarre la même année, ainsi qu'une augmentation des capacités de laquage avec une nouvelle ligne verticale. L'entreprise poursuit son très fort développement. Pour y faire face, Aymeric Reinert est nommé Directeur Général Adjoint en 2014 tout en restant Directeur du Bureau d'Études. C'est la parfaite application de la volonté du groupe CORIALIS d'un management stable et expérimenté dans ses filiales.
Il y a 4 ans et 205 jours

RE 2020 : la FFB inquiète

Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « L’orientation politique pour la RE 2020, si elle a le mérite d’être clairement affichée, manque de réalisme ». [©ACPresse] La Fédération française du bâtiment (FBB) s’inquiète des objectifs et des délais annoncés. Qui lui semblent irréalistes. Ceci, alors que les ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon ont présenté les orientations, la méthode et le calendrier de la Réglementation Environnementale 2020 (RE 2020). Elle n’est pas la seule, les industriels du secteur sont même plutôt remontés ! Toutefois, la fédération se félicite d’avoir été entendue sur la nécessaire progressivité de l’exigence carbone prévue par la RE 2020.  La future règlementation s’apprête à remplacer l’actuelle RT 2012. Ceci, pour construire les bâtiments responsables de demain. A savoir, moins énergivores, dotés d’une empreinte carbone réduite et mieux adaptés au changement climatique. • Premier point Dans la RT 2012, l’utilisation du gaz pour le chauffage était prônée. Cela a d’ailleurs donné lieu à des investissements conséquents. Qui ont été faits tant pour développer le gaz “vert” que pour maintenir un réseau de distribution de qualité. De plus, les solutions alternatives peinent à devenir compétitives.Et là patatras, cette source d’énergie se trouvera exclue dès 2021 des maisons individuelles neuves ! Puis, de l’ensemble des logements neufs à compter de 2024. « Au-delà de l’incohérence de ces choix politiques, il s’agit là de la mort annoncée à terme d’une filière porteuse d’emplois qualifiés. Choix d’autant plus désastreux que les équipements concernés s’avèrent en majorité produits en France », indique la FBB dans son communiqué de presse. • Deuxième point  S’agissant des matériaux utilisés, l’arbitrage prévoit qu’en 2030, la construction bois deviendra la norme pour la maison individuelle. Et sera très couramment utilisée pour la structure des logements collectifs. « La FFB est favorable à un accroissement de l’utilisation des matériaux biosourcés. Cette trajectoire sous-estime les nécessaires adaptations des différentes filières. Ceci,  compte tenu des parts de marchés actuelles et du manque de visibilité sur les capacités de production françaises. » De plus, la fédération déplore qu’aucune information ne soit donnée quant aux seuils applicables aux bâtiments tertiaires visés aussi par la réglementation dès l’été prochain. • Troisième point  En parallèle, la FFB regrette l’absence de présentation d’une étude technico-économique globale. Et ne partage pas les 3 à 4 % de surcoûts immédiats annoncés, qui sont largement sous-évalués, selon elle. Le risque d’éviction des ménages les plus modestes est réel.  • Dernier point La FFB demande une reprise des discussions pour étudier plus finement et de manière transparente les impacts économiques à court et moyen terme.  Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « L’orientation politique, si elle a le mérite d’être clairement affichée, manque de réalisme. Nous n’avons pas besoin de “jouer aux apprentis sorciers” en cette période de grave crise économique d’une intensité jamais connue. Dont les premiers effets seront ressentis dans le BTP l’année prochaine. C’est vouloir mettre de la complexité lors d’une année de reprise économique, en méconnaissant les délais nécessaires pour adapter les filières. Ce sont des dizaines de milliers d’emplois mis en danger inutilement, dans l’industrie et le BTP ».
Il y a 4 ans et 205 jours

Le pétrolier Repsol va investir 18,3 milliards d'ici à 2025 pour se décarboner

Ce plan stratégique du groupe prévoit "une accélération de la transition énergétique" pour "continuer à avancer avec succès vers l'objectif de zéro émission nette en 2050", a expliqué la société.Cette date de 2050 a été retenue par l'Union européenne et plusieurs pays comme le Japon pour atteindre la neutralité carbone.Sur le montant investi durant les cinq prochaines années, Repsol affectera 5,5 milliards, soit près d'un tiers du total, à des projets à faible empreinte carbone.Ce plan ne générait pas d'enthousiasme sur le marché: à 12h30 (11h30 GMT), le titre Repsol reculait de 4,26% à 8,37 euros à la Bourse de Madrid.Le pétrolier a reconnu qu'il lançait ce plan dans "un contexte de difficulté historique" en raison de la pandémie de coronavirus, qui a provoqué une chute des prix du pétrole, du gaz et de la demande, largement responsable des pertes cumulées du groupe de 2,6 milliards d'euros entre janvier et septembre 2020.Face à la crise, l'entreprise a rappelé qu'elle prévoyait d'économiser jusqu'à 2,4 milliards d'euros durant l'exercice afin de disposer d'un "flux de trésorerie opérationnel positif".Dans le cadre de ce plan, Repsol, qui développe de nombreux projets de parcs éoliens et photovoltaïques en Espagne et au Chili, renforcera la production d'énergie à faibles émissions, en s'appuyant notamment sur "l'acquisition d'actifs internationaux pour stimuler l'expansion hors d'Espagne".L'objectif est "d'être un opérateur mondial, avec une capacité de production qui atteindra 7,5 gigawatts (GW) en 2025 et 15 GW en 2030", dit la compagnie dans son communiqué.
Il y a 4 ans et 205 jours

A Massy, l’hôtel inconnu signé Lambert Lénack

L’agence parisienne Lambert Lénack (Adrien Lambert et Etienne Lénack) a livré à Massy (Essonne) pour 6 M€ un hôtel de 128 chambres (3 100 m² SDP) simplement baptisé ‘Hôtel’. Communiqué. Le projet s’inscrit dans le nouvel aménagement Ampère Sud de la ville de Massy, conçu comme un quartier jardin. L’hôtel s’y installe comme un édifice […] L’article A Massy, l’hôtel inconnu signé Lambert Lénack est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 206 jours

Eurovia et ElectReon réalisent en Allemagne un projet pilote de route à recharge électrique par induction

La question de la recharge en énergie est essentielle au développement de l'électromobilité. La technologie de charge inductive d’ElectReon directement intégrée à la chaussée permettra une charge sans contact à la fois lorsque le véhicule est à l'arrêt et pendant la conduite.Ce projet est une première en Allemagne. Il vise à équiper dans un premier temps, début 2021, les voiries du centre de formation d’EnBW sur une longueur totale de 100 mètres (90 mètres de charge dynamique / 10 mètres de charge statique). Dans un second temps, 600 mètres de voirie publique reliant le centre de formation à la ville de Karlsruhe seront construits. La société de transport public de Karlsruhe a l'intention d'utiliser ce système pour charger ses bus.Le partenariat entre Eurovia et ElectReon permet d’offrir des solutions complètes de routes à induction : Eurovia assure la promotion de la solution ElectReon en l’intégrant dans son offre « produits » et prend en charge la conception, la construction et l’entretien des plateformes de recharge. ElectReon fournit, pour sa part, la technologie de recharge, y compris l'installation, l'exploitation et la maintenance. Le projet implique également VIA IMC (filiale d’Eurovia et de VINCI Highways) pour la conception du projet avec ElectReon et Omexom (VINCI Energies) pour les raccordements électriques.Ce projet fait suite à une collaboration précédente dans le cadre de prototypes en Suède et en Allemagne où Omexom avait également participé.
Il y a 4 ans et 206 jours

RE2020 : satisfaction de la filière bois

La filière forêt-bois tient à saluer l’ambition de la future norme environnementale RE 2020, suite aux orientations annoncées par le ministère de la Transition écologique. Elle se félicite de l’engagement affiché par le Gouvernement en faveur de la réduction de l’empreinte climatique du secteur de la construction. Comme le soulignent les ministres, le bois et les matériaux biosourcés ont effectivement un rôle à jouer pour relever ce défi. Cependant, les professionnels de la filière ont pris acte de la décision de retarder l’entrée en vigueur des seuils. Ils assurent qu’ils prêteront une attention rigoureuse à ce que ces échéances ne desservent pas l’ambition de la RE2020. Ils veulent éviter que ce qui est présenté comme des obligations de résultat se traduise in fine par un statu quo contraire aux ambitions exposées par le Gouvernement et attendues par les Français. L’annonce de l’instauration de seuils d’exigence carbone est de nature à favoriser l’essor d’une mixité renforcée des matériaux de construction, que la filière bois appelle depuis longtemps de ses vœux.   Photo : Construction par Matis de la structure bois de Green Office Enjoy. Lot O9 – ZAC Clichy Batignolles. Bouygues Immobilier. 75017 Paris. 23 juin 2017
Il y a 4 ans et 206 jours

Aménagement intérieur : Corner in the Shop de SWISS KRONO

Pour mettre en avant son offre de solutions dédiées à l’aménagement intérieur, SWISS KRONO, seul fabricant français d’OSB, déploie chez ses concessionnaires ses « Corner in the Shop ». Ces espaces sont organisés autour de 5 grands présentoirs et mange-debout facilement repérables grâce à la flamme du fabricant : – One World, collection de 160 décors déclinés sur tous les panneaux décoratifs mélaminés, stratifiés et bandes de chants de la marque. L’offre se compose de 3 gammes de décors Unis, Bois et Design pour créer des espaces de caractère en jouant sur les couleurs, la matière et les textures. – plans de travail et tablettes, – parois décoratives acoustiques Swiss-Clic panel-A+, idéales pour atténuer les nuisances sonores tout en offrant un revêtement bois design, – panneaux de fibres de bois SWISSCDF, denses et compacts, dédiés à la création de mobilier, à l’agencement commercial,… – gamme de panneaux OSB. Espace clé en main et évolutif d’une superficie de 12 à 16 m2, les Corner in the Shop sont modulables en fonction de la place dont dispose le concessionnaire dans son show-room et des gammes qu’il souhaite mettre en avant.
Il y a 4 ans et 206 jours

Configurateur de FDES pour les produits bois construction

Développé et édité par FCBA, DE-bois est le configurateur de déclarations environnementales du CODIFAB pour les produits bois construction fabriqués en France. Permettant de personnaliser les fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) de ces produits, il devient, avec l’entrée en vigueur de la RE2020, un outil incontournable des fabricants et des acteurs de la construction. Le configurateur de FDES DE-bois s’adresse à la fois aux fabricants de produits de construction à base de bois et aux acteurs de la construction. Il permet, à partir d’une FDES collective, d’obtenir des FDES collectives spécifiques à un produit et à un ouvrage donné, ou des FDES individuelles spécifiques à un industriel. Il répond ainsi à différents besoins : obtenir une information précise sur un produit adapté à un chantier donné (en vue des labels construction durable, du label E+C-, de la RE2020, etc.), se positionner, éco-concevoir, se différencier, etc. DE-bois propose des interfaces de personnalisation de FDES pour différentes familles de produits (murs ossature bois, charpentes traditionnelles et industrielles, panneaux CLT, fenêtres et portes-fenêtres, etc.), classées en 4 catégories. https://de-bois.fr  
Il y a 4 ans et 206 jours

Nieto Sobejano met en scène la Cité du théâtre, à Paris

Jean-Jacques et Charlotte Hubert ont fondé H2O en 2005, rejoints en 2008 par Antoine Santiard. Lauréats des Nouveaux albums des jeunes architectes et paysagistes 2007-2008, les architectes Jean-Jacques et Charlotte Hubert et Antoine Santiard sont souvent intervenus dans des bâtiments existants, privilégiant une « analyse de situation ». Cet […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 206 jours

« Face à la technique, reprenons les commandes ! », Jacques Ferrier, architecte, Ferrier Marchetti Studio

Alors que le confinement a mis au jour les limites des modes de vie citadins, Jacques Ferrier plaide pour une ville sensible, un urbanisme qui soit aussi un humanisme.
Il y a 4 ans et 206 jours

Centre

Sélection de projets à surveiller dans votre région : Ouest - Chaque semaine, grâce à la veille réalisée par son partenaire « Vecteur Plus », « Le Moniteur » sélectionne des projets « à surveiller » (intentions de maîtres d'ouvrage, actes administratifs, décisions d'urbanisme, logements autorisés, etc. ).
Il y a 4 ans et 206 jours

Le Conseil d'État annule deux points très contestés de la réforme de l'assurance-chômage

Cette décision n'a cependant pas d'impact immédiat puisque, du fait de la crise économique, le gouvernement a suspendu l'application de la réforme, décidée par décret en juillet 2019, jusqu'au 1er avril 2021.Dans un communiqué, la ministre du Travail Elisabeth Borne estime d'ailleurs que les concertations en cours avec les partenaires sociaux pour tenir compte de la crise "permettront de proposer des solutions conformes à la décision du juge".Mais, dans sa décision, le Conseil d'Etat annule le point le plus contesté par les syndicats de la réforme rédigée par l'ex-ministre du Travail Muriel Pénicaud: les modalités de calcul de l'allocation. Il estime que cela "porte atteinte" au principe d'égalité entre allocataires.Pour une raison de forme, il annule aussi l'instauration d'un bonus-malus sur la cotisation chômage de certaines entreprises, critiquée par le patronat.La juridiction n'a en revanche pas remis en cause le durcissement des conditions d'affiliation ni l'introduction d'une dégressivité pour les hauts revenus, également critiqués par les syndicats.Les syndicats se sont unanimement félicités de "cette première victoire"."Il faut amplifier la lutte pour obtenir l'annulation totale d'une réforme profondément injuste", a réagi la CGT; pour la CFDT, le gouvernement "doit plus que jamais renoncer à sa réforme".La disposition annulée est au coeur de la philosophie de la réforme voulue par Emmanuel Macron qui jugeait que le mode de calcul actuel n'incite à pas à la reprise d'un emploi stable.La réforme prévoyait que le salaire journalier de référence, base de l'allocation mensuelle, soit calculé non plus sur le total des salaires divisé par les jours de travail des 24 derniers mois mais sur ce total divisé par l'ensemble des jours, y compris non travaillés, de la période.Dans l'esprit du gouvernement, cette modification visait à corriger un système plus favorable, pour le même nombre d'heures de travail, à celui qui a des contrats fractionnés par rapport à celui qui a un temps partiel en continu.Mais cela pénalisait fortement les "permittents", ceux souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts."Du fait des règles qui ont été retenues, le montant du salaire journalier de référence peut désormais, pour un même nombre d'heures de travail, varier du simple au quadruple", constate le Conseil d'Etat. "Il en résulte (...) une différence de traitement manifestement disproportionnée au regard du motif d'intérêt général poursuivi".Selon l'Unedic, avec la réforme, 840.000 nouveaux entrants toucheraient une allocation plus faible qu'avec les règles actuelles. La baisse serait en moyenne de 24% (de 902 à 689 euros net par mois). Leur indemnisation durerait en revanche 18 mois au lieu de 12.Bonus-malus reporté ?L'autre point annulé par le Conseil d'Etat est l'instauration d'un bonus-malus sur la cotisation d'assurance-chômage payée par les entreprises dans sept secteurs grands consommateurs de CDD courts et d'intérim (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports, plasturgie...).Mais elle est annulée pour une raison mineure, le juge estimant que le dispositif de bonus-malus renvoyait, pour certaines modalités, à un arrêté là où il aurait fallu un décret.La fédération de la plasturgie s'est dite cependant satisfaite de cette décision et demande au gouvernement de "renoncer au nom de la sauvegarde économique à une nouvelle mise en place pour les prochaines années".Dans les discussions en cours, le gouvernement a proposé de reporter d'un an l'entrée en vigueur du bonus-malus, qui ne s'appliquerait que sur la cotisation 2023.Côté chômeurs, le ministère du Travail a proposé de revenir sur le passage de 4 à 6 mois de travail (sur les 27 derniers) pour ouvrir des droits, mais uniquement pour les jeunes de moins de 26 ans.Le seuil de rechargement des droits passerait de six mois (prévus dans la réforme) à quatre.Quant à la dégressivité pour les demandeurs d'emploi ayant eu auparavant un salaire de plus de 4.500 euros brut, celle-ci, d'un montant de 30%, interviendrait au bout de 8 mois au lieu de 6.Ces aménagements n'ont pas du tout satisfait les syndicats, et une prochaine réunion est prévue début décembre.
Il y a 4 ans et 206 jours

Election du président de la filière BTP de la Federec

Olivier Ponti remplace Erwan Le Meur, en tant que président de la filière BTP de la Federec. [©Federec] A la suite de l’assemblée générale de la filière BTP de la Federec, un nouveau président a été élu à l’unanimité. Olivier Ponti remplace donc Erwan Le Meur, qui a œuvré à la création de cette filière. En effet, cette dernière était à l’origine un simple groupe de travail. Entouré du conseil d’administration, Erwan Le Meur a de beaucoup amélioré la vision des entreprises par rapport à la collecte et le recyclage des déchets du BTP. Et ce, au moment même où des lois entraient en vigueur. Grâce à sa persévérance et aux différentes actions qu’il a menées, ces deux thèmes ont pris place au sein des débats. « J’ai fait entendre ma voix, dès qu’il a fallu, pour rendre visibles nos métiers, défendre nos savoir-faire et nos capacités à apporter des solutions », explique Erwan Le Meur. Rappelons que la Federec est la fédération professionnelle des entreprises du recyclage. Elle comprend 12 filières et 8 syndicats régionaux.   Le mandat d’Olivier Ponti Olivier Ponti devient aujourd’hui le président de cette filière pour un mandat de 3 ans. Déjà acteur majeur au sein de la Federec comme vice-président, il saura persévérer et faire valoir les démarches engagées par son prédécesseur. Il aura aussi pour mission de promouvoir le développement des techniques de recyclage (fiabilisation du diagnostic déchets, tri à la source…).« Ce qui m’attire le plus dans ce mandat, c’est de participer à l’aventure de la mutation de notre métier, qui est un défi “bouleversifiant” »,témoigne Olivier Ponti.  Le parcours du nouveau président Tout droit sorti d’une école d’ingénieur en génie civil, Olivier Ponti gère aujourd’hui 5 sociétés, dont Corudo. Une entreprise créée en 2005, spécialisée dans le recyclage des déchets de chantier, qui récupère et recycle aussi les métaux ferreux et non ferreux. En 2012, il est à l’origine de la création du bureau d’études Ambiente. Ce dernier se consacre à toutes les thématiques, touchant à l’environnement et à la démolition de bâtiment amianté. En 2017, il créé également Diagonale, une entreprise de désamiantage. 
Il y a 4 ans et 206 jours

RE2020 : les architectes entre satisfaction et prudence

RÉACTIONS. Deux jours après les annonces concernant la nouvelle réglementation environnementale, dite RE2020, les représentants des architectes, contactés par Batiactu, affichent leur satisfaction, non sans pointer "des points qui doivent être corrigés ou clarifiés".
Il y a 4 ans et 206 jours

Portrait : Paola Siri Renard

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2017, Paola Siri Renard (née en 1993) crée des œuvres qui s’apparentent à des « micro architectures », parfois activées grâce à différentes corporéités. Paola Siri Renard défend une pratique très personnelle de la sculpture. Pour obtenir des formes sculpturales spécifiques, la jeune artiste travaille différents matériaux – le verre, le marbre, le métal ou la résine – en s’appuyant sur des « architectures et designs invisibles ». À ses débuts, elle collecte des mesures issues de différents registres scientifiques et les injecte dans son processus de création, comme c’est le cas dans sa pièce Profundity 37 kilometers (2017) réalisée lors de sa résidence à Tokyo à partir de données relatives à un séisme, dans sa sculpture Weight of light, weight of black (2016) créée au CIRVA grâce au soutien de la Fondation Hermès ou encore dans sa sculpture 60 cm < 2 h + g < 64 cm (STEPS) (2017) où elle déconstruit la formule de Blondel. À rebours d’un hasard créatif apparent, l’artiste utilise des mesures spécifiques qu’elle nomme « données abstraites » et les retranscrit méticuleusement jusqu’à leur donner une forme artistique concrète.C’est en exposant son travail aux Beaux-Arts de Paris pendant ses études que Paola Siri Renard prend conscience de la « dimension corporelle évidente » de ses pièces. Elle crée depuis lors des sculptures in situ ou autonomes, qui impliquent toujours des rapports entre corps, matière et espace, puisque le corps devient le sujet même de l'œuvre. Œuvre transitoire, sa pièce en résine Untitled Récamier (2017) se réfère à la chaise longue LC4 de Le Corbusier par sa forme et au Modulor par ses dimensions, mais évoque aussi les femmes alanguies de la peinture. S’asseoir sur cette méridienne, c’est faire l’expérience incommode et pénible de ces modèles qui ont traversé l’histoire de l’art.Plus radicale, sa sculpture Love to details (Who Means Well ?) (2019) est un support de performance, qui pousse jusqu’à son paroxysme l’idée de l’artiste d’impliquer le corps. Agrandissement d’une volute corinthienne, dont les lignes s’inspiraient à la fois des feuilles d’acanthe – plante hermaphrodite – et des courbes corporelles. Cette pièce anthropomorphique de plus de quatre mètres de long a été conçue pour être associée à diverses interactions et performances. De ces échanges résultent une sculpture vivante et ritualisée, dont l’activation rompt avec la sculpture classique. L’abord des œuvres de Paola Siri Renard est sensible. Chez elle, la sculpture devient un prolongement du corps, une forme qui s’appréhende physiquement.Pour en savoir plus, visitez le site de Paola Siri Renard. Visuels :&nbsp;© Paola Siri Renard Léa Pagnier
Il y a 4 ans et 206 jours

Myral dévoile les 24 nouveaux coloris de la collection Les Intemporels pour sa solution d'ITE

« Un nouveau cap est désormais franchi pour Myral, celui de la performance au service de l'esthétique ! » Ces mots sont ceux de Sylvain Bonnot, président de Myral. Ils démontrent la volonté d'innovation du groupe industriel qui, au travers des nouveaux coloris de la gamme Les Intemporels, souhaite renouveler durablement le positionnement de sa solution d'ITE.Pour élaborer des nuances équilibrées et pertinentes, en cohérence avec les attentes du marché, le groupe Myral s'est fait accompagner dans toute la phase de conception par Nacarat, agence spécialisée dans le design couleur. Forte de son expertise spécifique sur l'identité et le patrimoine coloriel des marques et des territoires, l'agence a mis au cœur de sa stratégie deux objectifs centraux : créer une gamme innovante à partir des tendances et des pratiques contemporaines de la couleur et du matériau de façade, et emprunter aux couleurs locales pour que cette nouvelle gamme puisse facilement s'intégrer dans le paysage urbain.Un large choix de couleurs et d'aspects adapté à la conception architecturale contemporaineCe renouvellement offre un panel de couleurs harmonieuses, actuelles et plus à même de toucher les marchés de l'architecture contemporaine et du bâti particulier, notamment dans le but de mieux s'intégrer aux paysage urbain et péri-urbain en France. Directement inspirés des nuances présentes sur le territoire français, ils sont le témoignage concret d'une diversité des patrimoines bâtis, locaux, qu'ils perpétuent aujourd'hui dans la conception architecturale contemporaine.Les 24 nouveaux coloris Myral s'organisent autour de 5 univers, chacun représentant un extrait de voyage, du Nord au Sud et d'Ouest en Est du territoire français. Dans chaque univers, le portrait de l'une des 24 couleurs illustre l'air du temps et les tendances 2020-2022.Terres de lumièreSur une grande partie Nord, la construction sérielle en briques est un leitmotiv. Les badigeons de lait de chaux blanchissent les appareillages ordinaires dont les reliefs irréguliers affleurent sous cette épaisse couche de blanc. Les enduits très légèrement colorés du pays de la Loire se marient avec les tuffeaux de calcaire blanchâtre et les ardoises bleutées. Ceux de l'Île de France varient davantage dans leurs tonalités : blanc, beige et grisé, jusqu'à l'ocre jaune. Les grands ports atlantiques sont pleins de lumière. La pierre de taille aux délicates nuances dorées, révèle sa minéralité sous les lumières rasantes et les ombres projetées. Partout, les façades classiques recherchent la plus grande blancheur, mêlant pierres claires taillées, staffs et enduits blancs.Terres d'oxydeLes briques rouge-violacé à brunes bâtissent les villes et villages du nord composant un paysage architectural homogène. Un pied en Centre-Est, et le calcaire blond illumine la Bourgogne, faisant écho aux Côtes d'Or. Au Midi, les briques s'allongent et s'adoucissent dans les orangés. Les influences italiennes se manifestent dans les villes-capitales des massifs alpins par des colorations ocre soutenu. À l'extrémité méridionale, les tonalités chaudes, orange à rouge, s'intensifient et font chanter les façades des rues étroites et pentues.Monts et bocagesLa pierre de silex éclatée est une rareté à dénicher sur les façades des côtes du nord et parfois au beau milieu des campagnes des hauteurs du pays.Au centre, les reliefs basaltiques ont nourri le bâti de leurs pierres de lave sombres. Les mortiers blonds les éclairent. La pierre de molasse verte jalonne les hauts-reliefs, s'associant à la chaux, au pisé, aux granits et aux pierres de champs élevant des bâtisses multi-centenaires.Méridien sudLes pierres aux éclats mordorés sont la marque d'un climat continental contrasté. Les schistes et les grès captent ces nuances dans toute leur intensité. Leurs notes chaudes, jusqu'aux cuivrées, accompagnent la rigueur des saisons.Les chromaticités douces et éclaircies sont réservées aux littoraux et aux bords de Loire, dont les enduits et les granits font écho à la lumière changeante. La pierre de lave a des accents brunis qui la ramènent à la terre et révèle des villages aux allures troglodytes. Plus bas, les enduits ocres délavés composent le paysage des provinces sud, symbole de Méditerranée. Les pigments naturels d'oxyde de fer affleurent sur les façades de maisons rayonnantes.Méridien nordÀ l'extrémité septentrionale se trouve la pierre bleue, uniforme et compacte comme un marbre. En lisière de côtes, le granit émerge. Riche de tonalités denses, parfois sombres, il varie du gris au violet en passant par le bleu. Il compose le paysage austère du bâti littoral. Au cœur des montagnes, les schistes répondent au granit gris et dialoguent avec les enduits teintés de sables alluvionnaires. La pierre est endurante et résiste au passage du temps et au climat rigoureux.Un projet ? Besoin d'informations ? Prenez contact avec Myral !Les nouveaux coloris se déclinent en 5 aspects et matérialités qui réinventent la couleur :Clin veiné boisPlisséClin lisseLisseStructuréLa solution d'isolation par l'extérieur Myral M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction, à l'horizontale ou verticale. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans.Les produits d'isolation thermique par l'extérieur proposés par Myral sont fabriqués en FranceIls sont certifiés et sous Avis Technique du CSTB, pour répondre à l'ensemble des besoins d'isolation de façades, en logements collectifs ou individuels, en bâtiments tertiaires ou en équipements publics, en neuf ou en rénovation.Un projet ? Besoin d'informations ? Prenez contact avec Myral !
Il y a 4 ans et 206 jours

Inscrivez-vous à la vente aux enchères au profit des Architectes de l’Urgence !

La fondation des Architectes de l’Urgence organise la 6e édition de sa vente aux enchères de dessins et photographies d’architecture afin de... Cet article Inscrivez-vous à la vente aux enchères au profit des Architectes de l’Urgence ! est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 206 jours

Rencontre avec : Pierre-Emmanuel Lyet

Attaché à Paris, et plus particulièrement au quartier de Belleville, l’artiste Pierre-Emmanuel Lyet nous plonge dans une ville festive, lumineuse et joyeuse à travers des dessins colorés. Entre fantasme et réalité, sa série « Mirages », qui était exposée en octobre à la SLOW galerie, évoque les paysages des noctambules et nous invite à rester positif en ces temps troublés. Rencontre. Muuuz : Quel est votre parcours ?Pierre-Emmanuel Lyet : J’ai fait les Arts Décoratifs de Paris, en section animation et design graphique. Après mon diplôme, j’ai travaillé pendant dix ans sur des projets en animation, notamment des courts métrages (Parade en 2009, La Nuit Américaine d’Angélique en 2016), des programmes courts pour des institutions ou la télévision (Pierre et le loup en 2015) et des clips (Origami pour Rone en 2018). Je travaillais une écriture graphique minimale, avec beaucoup de typographie, et j’ai appris énormément sur la direction artistique et le fait de se mettre au service d’un projet global.Aujourd’hui, vous dessinez beaucoup. Quelle place occupe le dessin dans votre pratique artistique ?Il y a cinq ans, je suis parti en voyage à New York et je me suis remis au dessin. Je n’avais pas de pression particulière, c’était vraiment pour mon plaisir. J’avais envie de revenir à quelque chose de plus organique. Je voulais travailler une écriture personnelle qui serait directement couchée sur le papier avec peu d’interventions numériques. Cela m’a conduit à exposer mon travail à plusieurs reprises, notamment dans les expositions « Let Go » en 2016, « Temps Retrouvés » en 2018 et « Mirages » en 2020. Ce qui était au départ un à-côté a pris peu à peu plus de place dans mon activité professionnelle : j’ai eu des commandes venant de la presse d’abord, puis de l’édition. Aujourd’hui, je partage mon temps entre l'illustration et l’animation. Ce sont deux pratiques qui se nourrissent mutuellement. Selon vous, la série « Mirages » est « une exploration ». Pourquoi ?C’est d’abord une exploration urbaine. J’ai voulu m’aventurer dans le Paris où je vis, celui que je connais bien, celui des hauts de Belleville et de la colline de Ménilmontant. C’est un environnement très attachant, parfois un peu crade, mais c’est ma ville. Je suis né et j’ai grandi à Paris. Avec « Mirages », je crois que j’avais besoin de dessiner des choses que l’on ne voit pas souvent, d’une fenêtre de bus embuée à une terrasse de bar bondée, d’un toit de faubourg aux architectures disparates du 20ème arrondissement, mais en les explorant en nocturne. Ce sont des images qui me hantent, qui sont en moi.Quelle est l'originalité de cette série ?Plus j’avançais et plus j’avais envie de pousser les limites du médium que j’utilise : les crayons de couleurs. Je voulais voir jusqu’où je pouvais aller. Je voulais insuffler une dose de fantastique et je me suis tourné vers des couleurs fluorescentes qui ajoutaient une certaine étrangeté à mes images. Je pense que grâce à ces couleurs, les dessins ne sont pas naturalistes et qu’ils laissent planer le doute sur la véracité de ces instants. C’était surtout cette frontière entre fantasme et réalité qui m’intéressait.À quoi son titre fait-il référence ?Les « mirages », ce sont ces instants perdus dans nos mémoires, ces petits moments anodins dont on se souvient et dont on n’est plus si sûr de la véracité. Ai-je vu ces deux jeunes sur le toit de l’immeuble ? Je ne crois pas. Mais j’ai pourtant l’impression de l’avoir vécu, si bien que je le dessine. Le dessin permet, quelque part, d’inventer sa propre réalité.Vous habitez à Belleville. La vie quotidienne de ce quartier vous inspire, et souvent vous représentez des scènes quotidiennes dans des paysages urbains. Quel est votre rapport à l'architecture ? Quelle est sa place dans vos œuvres ?Quand j’ai commencé mes études d’art, je préférais les cours de perspective. On se baladait dans Paris, on se trouvait un bout de trottoir et on dessinait. J’adorais cette simplicité. D’une manière générale, j'ai toujours été sensible à l’architecture et à l’identité des villes : quand j’ai commencé à travailler, je me suis installé dans le 19ème arrondissement, et ce fut un choc visuel. Ayant grandi Rive gauche, je découvrais ces quartiers où les constructions modernes côtoient les immeubles haussmanniens ou de faubourg. D’aucuns trouvent que c’est parfois aberrant ou moche. Moi, j’y vois une certaine beauté : une diversité qui fonctionne aussi en miroir avec ses habitants. Je découvre toujours de nouvelles choses dans ces quartiers et c’est très riche visuellement, comme un grand terrain de jeu – et humainement aussi. Cette dimension, j’avais envie de l’inclure dans l’exposition, en dessinant par exemple la rue de Belleville et son effervescence nocturne ou les immeubles de la rue Pixérécourt qui est un bon exemple de cette diversité. Entre fiction et réalité, vos dessins nous plongent dans des scènes de vie joyeuses. Quelles émotions souhaitez-vous susciter chez les spectateurs ?Je crois que ces derniers mois ont été difficiles pour les parisiens. Nous sommes très attachés à nos cafés, nos rues, nos espaces publics. Malgré tous les maux qu’on reproche à cette ville et à ses habitants, nous aimons la fête et la chaleur des contacts humains. J’ai eu envie de parler de ça dans mes dessins. Dans Palo Alto, on voit des trentenaires en terrasse de ce bar qui discutent, rigolent ou fument des clopes. Au premier plan, j’ai dessiné cette jeune femme dont le visage est coupé à moitié. On ne voit que air inquiet et son regard qui regarde vers le ciel. Peut-être se demande-t-elle ce qui risque encore de nous tomber dessus ? Je voulais toucher au cœur ceux qui connaissent ces quartiers et cette ville telle que je la connais, et donner à voir aux autres sa singularité. Une partie des dessins ont été réalisés pendant le confinement. Paradoxalement, c’est à cette période que sont venus les dessins les plus amplis d’espoir et de joie. J’ai dessiné ce que j’avais besoin de ressentir. J’ai fini ma série « Mirages » à la fin de l’été avec Célébrations. Dessiner tous ses gens en train de faire la fête, chez eux, sur les toits, dans la rue, c’était presque cathartique. J’avais l’impression de partager cela avec pleins de gens et de me libérer de la pression du confinement. Aujourd’hui, beaucoup de gens me parlent de cette image comme un remède à la déprime. Ça me fait super plaisir !Pour en savoir plus, visitez le site de Pierre-Emmanuel Lyet. Visuels : © Pierre-Emmanuel LyetLa rédaction
Il y a 4 ans et 206 jours

Buenos Aires malade de ses HLM

Alors que l’Argentine est en deuil de son héros, Diego Armando Maradona, la crise économique que connaît le pays exacerbe la crise du logement dans la capitale, Buenos Aires. En témoignent les usurpations de terrain qui se multiplient dans la province (1 800 plaintes déposées depuis le début de l’année). En témoigne, aussi, la grave détérioration des HLM existants dans la capitale argentine ou aux abords de celles-ci. Des méga-cités qui ne riment pas forcément avec mal-être, sauf quand elles deviennent le repaire de trafiquants de drogues. Immersion en images dans cet univers de logements populaires marqués par des échecs retentissants, mais dont le présent est prometteur avec des réalisations d’une architecture ambitieuse.
Il y a 4 ans et 206 jours

La Passerelle de l’Aiguille Rouge signée SG-Architecte tutoie les sommets

La Passerelle de l’Aiguille Rouge, conçue à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) par l’agence SG-Architecte (Sylvain Giachino) est lauréate des trophées Eiffel 2020 dans la Catégorie « Franchir ». Ligne de crête ? Au sommet de l’Aiguille Rouge, aux Arcs, sur la ligne de crête, à 3 226 m d’altitude, l’équipe SG-Architecte a conçu une passerelle panoramique dans [&#8230;] L’article La Passerelle de l’Aiguille Rouge signée SG-Architecte tutoie les sommets est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 206 jours

Dans le 19e arrondissement de Paris, des logements en bois prennent racine

PROJET. C'est sur une parcelle de coeur d'îlot occupé par un parking en R+8, dans le 19e arrondissement de Paris, que se construisent actuellement les 75 logements en accession et les 74 habitations sociales du projet Jaurès-Petit, conduit par l'agence Archi5. Alors que l'immeuble des logements sociaux se dotera d'une structure bois, celui des résidences en accession conservera une structure béton. Détails.
Il y a 4 ans et 206 jours

Les Structures Alvéolaires Ultra Légères (SAUL)

Essai sur procédé de Saul dans le laboratoire Réseaux - Photo&nbsp;: Florence JoubertEn termes de gestion des eaux pluviales, la question de l'infiltration, du transport et du stockage est majeure. Pour récupérer et restituer la ressource de façon optimale, des dispositifs technologiques sont disponibles sur le marché. La tendance est d'associer ces techniques au traitement des eaux de ruissellement, par des technologies spécifiques&nbsp;: les SAUL. Les Structures Alvéolaires Ultra Légères (SAUL) sont des procédés de réception, de stockage et de restitution des eaux pluviales au milieu récepteur. Cette restitution se fait soit par infiltration, soit par le biais d'un réseau enterré ou superficiel. Par leur capacité de stockage temporaire des eaux pluviales, ces ouvrages permettent de lisser les pointes d'apport en eaux dans les réseaux et contribuent à limiter les risques d'inondation dus aux débits de ruissellement. Ils permettent aussi de limiter la pollution -&nbsp;par décantation et/ou filtration&nbsp;– potentiellement générée par les eaux pluviales lorsqu'elles se répandent en grande quantité. Ils peuvent enfin permettre d'intercepter une éventuelle pollution accidentelle. L'efficacité du système, qui n'est plus à démontrer, nécessite qu'il soit inspecté et entretenu deux fois par an et après tout évènement climatique exceptionnel. Pour faciliter ces opérations de maintenance, celles-ci doivent être pensées en phase de conception. En effet, le système doit rester «&nbsp;accessible&nbsp;», c'est-à-dire comporter des regards d'inspection et d'entretien pour permettre le passage de caméra et de buses de nettoyage. La certification QB&nbsp;09 garantit la qualité de la conception et de la fabrication des SAUL sur la base d'Avis techniques visant la mise en œuvre au sein de l‘ouvrage et l'aptitude à l'usage, notamment pour ce qui concerne les conditions d'entretien. Les essais et simulations numériques du CSTB permettent de caractériser leurs performances, notamment mécaniques, de durabilité et de volume utile. L'Avis Technique permet une concurrence saine et loyale. [LIRE LA SUITE] Luc Manry, président du syndicat Industriels des solutions du Traitement et du Stockage des Eaux Pluviales (ITSEP) Solutions & Performances -&nbsp;Numéro&nbsp;4&nbsp;: «&nbsp;Voiries Réseaux Divers (VRD)&nbsp;» PDF&nbsp;1.19&nbsp;Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous&nbsp;!
Il y a 4 ans et 206 jours

Réseaux d'assainissement et eaux parasites

Photo&nbsp;: AdobeStockLes eaux parasites sont des eaux qui transitent dans un réseau d'assainissement non conçu pour les recevoir. Elles peuvent avoir des conséquences très néfastes sur l'environnement. Leur origine est liée à des infiltrations au sein du réseau qui peuvent engorger les stations d'épuration. La vétusté des installations du réseau est généralement à l'origine de ces pathologies, même si d'autres causes peuvent parfois les expliquer&nbsp;: produits de canalisations de mauvaise qualité, défaillances de branchements, environnement du réseau, corrosion, défaut de mise en œuvre. En effet, dans la majeure partie de l'Hexagone, les canalisations ont été posées dans les années 1950 et arrivent, selon la nature des produits posés, en fin de vie, après plus de 50&nbsp;ans de service. Il est donc nécessaire de procéder à un contrôle approfondi de leur état et si nécessaire, programmer leur rénovation. Celle-ci est réalisable selon différentes techniques&nbsp;: Le chemisage consiste à insérer une chaussette souple enduite de résine durcissante qui vient épouser et adhérer à la forme de la canalisation détériorée, pour la rendre totalement lisse et étanche et lui redonner la résistance mécanique nécessaire à son bon fonctionnement. Cette technique est tout à fait adaptée lorsque les canalisations ne peuvent être visitées. La technique de la projection, consiste à projeter un mortier sur les parois de la canalisation pour colmater les éventuelles fissures. Elle est possible lorsque la canalisation est de taille suffisamment conséquente pour laisser entrer un artisan. Enfin, lorsque la canalisation est trop dégradée et d'une forme non-circulaire, le chemisage n'est pas possible. La technique de la réhabilitation par coque (coques ovoïdes, arches, profils paraboliques, elliptiques…), qui confère des propriétés mécaniques et d'étanchéité et dont la géométrie est adaptée à l'ouvrage existant, est alors appropriée. Il s'agit toutefois d'un procédé très technique nécessitant un équipement de pointe. La plupart de ces procédés dispose d'une évaluation technique par tierce partie (Avis Techniques délivrés par la CCFAT), associée à un suivi dans le temps de la constance de la production assurée par la tierce partie. La quasi-totalité des titulaires d'Avis Technique a choisi la marque de qualité QB pour ce suivi. Solutions & Performances -&nbsp;Numéro&nbsp;4&nbsp;: «&nbsp;Voiries Réseaux Divers (VRD)&nbsp;» PDF&nbsp;1.19&nbsp;Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous&nbsp;!
Il y a 4 ans et 206 jours

Parole d'expert - 3 questions à Lucie Courtoison - ingénieure réseaux eau et assainissement

Le chemisage pour la rénovation des réseaux d'eau La rénovation des réseaux d'eau est un enjeu majeur pour les Collectivités territoriales. Il s'agit de valider des composants qui permettent d'augmenter significativement la durée de vie des réseaux d'eau pour pérenniser les infrastructures et améliorer la qualité des réhabilitations. Le CSTB certifie que les Applicateurs réalisent toutes les étapes de pose décrites dans les Avis Techniques ou DTA, en particulier sur les étapes de réception, de manière à garantir la résistance et la durabilité de la canalisation réhabilitée. Le CSTB évalue les différentes performances et aptitudes des procédés, afin de dimensionner l'ouvrage selon la résistance mécanique du produit à court et long terme, mais aussi selon la résistance du chemisage aux différentes attaques qu'il aura à subir comme l'abrasion ou le curage. Solutions & Performances -&nbsp;Numéro&nbsp;4&nbsp;: «&nbsp;Voiries Réseaux Divers (VRD)&nbsp;» PDF&nbsp;1.19&nbsp;Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous&nbsp;!