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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

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Il y a 4 ans et 207 jours

Certification ou évaluation : quelle différence ?

L'évaluation, la certification et les essais sont des démarches aux objectifs complémentaires. Lors d'une étude d'évaluation, l'objectif est d'évaluer la qualité, la sécurité et la durabilité d'un produit et sa bonne intégration dans l'ouvrage. C'est une commission d'experts qui donne son avis sur l'innovation. Cet avis est en général rendu public. Un avis favorable contribue à justifier de l'aptitude à l'emploi du produit auprès des acteurs de la profession. Lors d'une certification de produit ou de service, l'objectif est de prouver la conformité à un référentiel et d'afficher les critères de performance d'un produit. Dans ce cas, c'est l'organisme certificateur qui vérifie ces performances. La certification est matérialisée par une marque de qualité, un logo, destiné à guider les consommateurs dans leur choix. Pour un constructeur ou un fabricant, c'est donc un avantage concurrentiel non négligeable. Solutions & Performances - Numéro 4 : « Voiries Réseaux Divers (VRD) » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 207 jours

LCA arbore de bois la médiathèque de la Jarrie à Olonne-sur-Mer

Livré cette année, le programme « un saut dans le temps », à l'architecture contemporaine singulière, comprenait deux volets.D'une part, la construction d'une médiathèque accueillant un auditorium de 46 places, un espace de convivialité et d'exposition ainsi qu'un espace de consultation. Et d'autre part, la restructuration du logis de la Jarrie, une bâtisse du XIe siècle, en mairie annexe d'Olonne-sur-Mer.Pour cette réalisation, l'entreprise LCA Construction Bois s'est chargée en intérieur des charpentes de la médiathèque avec l'utilisation de l'épicéa sous deux formes : en bois massif et en bois lamellé-collé. Pour les extérieurs, et avec l'objectif de limiter l'empreinte environnementale du bâtiment, les équipes de LCA ont créé et posé un bardage bois ajouré jouant le rôle de filtre solaire. Cette seconde peau de la médiathèque est ponctuée de « moucharabiehs » venant faciliter la ventilation naturelle du bâtiment. Enfin, un plafond extérieur en bois vient compléter l'ouvrage.Informations sur le chantier et les matériaux utilisés :Maître d'ouvrage : Mairie d'Olonne-sur-Mer (85)Maître d'œuvre : forma6Volige 18mm en couverture : 260 m² (soit 4,7 m3)Surface murs ossature bois : 430 m² (soit 13,2 m3)Surface bardage bois ajouré : 425 m² (soit 23,4m3)Structure ITE bois massif épicéa : 8 m3Charpente bois massif épicéa : 11,2 m3Charpente bois lamellé-collé épicéa : 4,1 m3
Il y a 4 ans et 207 jours

Luc Manry, président du syndicat Industriels des solutions du Traitement et du Stockage des Eaux Pluviales (ITSEP)

Luc Manry - Photo : ITSEP« L'Avis Technique permet une concurrence saine et loyale » « Les Structures Alvéolaires Ultra Légères - SAUL - sont des structures thermoplastiques, parallélépipédiques avec un taux de vide supérieur à 90 %. Elles sont manuportables, juxtaposables, empilables et permettent de constituer un bassin destiné à être enterré pour capter les eaux pluviales et les restituer par débit régulé ou par infiltration. Les eaux pluviales stockées peuvent aussi être réutilisées par exemple pour l'arrosage des espaces verts, ou pour conserver un volume d'eau suffisant pour maintenir l'humidité des sols pour la végétation. Ce système permet par ailleurs : de limiter la saturation des réseaux et donc les débordements, sources importantes de pollution de favoriser la « désimperméabilsation » du sol (sa surface d'infiltration n'étant pas toujours suffisantes par rapport au volume à infiltrer directement) en écrêtant les volumes Ces bassins enterrés présentent par ailleurs l'avantage de ne pas utiliser de terrain en surface, celui-ci restant donc disponible pour tous les usages : espaces verts, récréatifs, parkings enherbés ou pas, et même voiries avec trafic routier, etc. Un marché à très fort potentiel... Il existe plusieurs sites de production en France et les besoins en SAUL sont potentiellement considérables – chiffrés à plusieurs milliards d'euros dans le rapport du CGEDD publié en avril 2017. Ainsi, le marché est en croissance constante. En effet, le changement climatique qui intensifie les épisodes pluvieux fait que les anciennes règles de dimensionnements de gestion des flux sont désormais inadaptées, ce qui peut créer de potentiels débordements générant des pollutions. De plus, les réseaux étant difficilement modifiables, l'écrêtement du flux par des bassins enterrés constitue une réelle solution. C'est d'autant plus vrai pour les milieux urbains avec peu d'espace disponible, pour lesquels les SAUL sont particulièrement adaptées (bassins au moins jusqu'à 10 000 m3). Mais les exploitants doivent dès la phase de conception penser à la gestion patrimoniale de ces ouvrages sur toute leur durée de vie en œuvre, notamment concernant l'entretien. Ils peuvent aussi compter sur une prise en compte renforcée de l'économie circulaire par certains industriels qui intègrent l'utilisation de matières premières recyclées dans leurs SAUL ...un procédé mature techniquement Face à ces besoins importants, la maturité technique du système est réelle, notamment grâce à un retour d'expérience sur le marché français de plus de 30 ans, sur l'ensemble du territoire. Par ailleurs, de nombreux supports et ouvrages ont été publiés sur le sujet : Memento Astee, Guide technique SAUL pour la gestion des eaux pluviales, normes européennes des produits à destination des bureaux d'études, etc. Un avis technique pour déterminer la durabilité à 50 ans au minimum L'Avis Technique formulé par la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques (CCFAT) et instruit par le CSTB est, au sens littéral, un avis d'expert, non pas sur des Sauls en tant que produit, mais sur les fonctions et « durabilité à 50 ans à minima d'un ouvrage constitué de Sauls ». Une fiche dédiée a été réalisée par l'ITSEP pour apporter des informations à toutes les parties prenantes. Cette appréciation technique se fait sur la base d'une trame commune à tous les procédés avec un raisonnement méthodique par fonction, chacune d'entre elle étant analysée. On parle de recueil - capacité de l'ouvrage à recueillir les eaux pluviales -, de stockage , de restitution, d'entretien... Cette démarche impartiale permet une concurrence saine et loyale, chaque procédé pouvant présenter des avantages qui lui sont propres ». En savoir plus : Les Structures Alvéolaires Ultra Légères (SAUL) Solutions & Performances - Numéro 4 : « Voiries Réseaux Divers (VRD) » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 207 jours

A Bordeaux, Villa Rohan, restructuration réussie par Atelier Cambium

La Villa Rohan, à Bordeaux (Gironde) est née de la restructuration par Atelier Cambium d’un immeuble de bureaux en 22 logements (2 760 m²), un ouvrage lauréat des Trophées Eiffel 2020 dans la Catégorie « Habiter ». De la dimension tertiaire à la dimension domestique… En lisière du quartier Mériadeck, l’ancien immeuble de bureaux des […] L’article A Bordeaux, Villa Rohan, restructuration réussie par Atelier Cambium est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 207 jours

Studio1984 - Portrait

Composé de quatre associés - Jean Rehault, Jordi Pimas, Marina Ramirez, Romain Gie -, Studio1984 est lauréat des Ajap en 2014. Sa production interroge les mutations territoriales, l'évolution des modes de vie et des cultures constructives. Studio1984 revendique la continuité des échelles auxquelles l'environnement doit être pensé. En […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 207 jours

La fronde des industriels face la RE 2020

La Filière Béton appelle à l’abandon du projet d’ACV dynamique simplifiée. [©ACPresse] Au moins, le gouvernement semble faire l’unanimité… contre lui ! Les annonces faites par les ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon, autour de la Réglementation environnementale 2020, ont fait pleuvoir les communiqués de presse. “Le gouvernement marche sur la tête !” titre sobrement la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC). La Fédération de la promotion immobilière (FPI) parle “d’un pari risqué en temps de crise”.  Quant aux industriels des Filières Béton, des isolants en laines minérales manufacturées (Filmm), de la terre cuite (FFTB) et de la construction métallique (SFCM), ils “dénoncent les modifications de la comptabilisation du carbone”. Avis partagé par l’AIMCC (Association française des industriels des productions de construction). Qui souligne que « les annonces récentes […] laissent craindre que l’orientation prise ne conduise à imposer un moyen, c’est-à-dire le recours à certains matériaux et modes constructifs. Ceci, en s’appuyant sur des modes de calcul de l’impact environnemental contestés par les experts ». Alors même que la sobriété énergétique se trouve renforcée, avec le coefficient Bbio. Et que la prise en compte du confort d’été constitue une avancée vers une performance accrue des enveloppes.  Remettre à plus tard les émissions de carbone Les modes de calcul en question ne sont autres que la très polémique “Analyse de vie dynamique simplifiée”. Pour faire court, celle-ci semble pénaliser les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. Et minorer voire annuler, en parallèle, les émissions futures, c’est-à-dire en fin de cycle, au moment de la déconstruction. Sachant qu’un horizon limité à 100 ans a été retenu pour calculer les émissions d’un bâtiment. Autrement dit, au-delà d’un siècle, les émissions ne sont plus prises en compte… Une manière peu élégante de transmettre aux prochaines générations la responsabilité de la gestion des émissions de gaz à effet de serre… Est-ce à dire que le défi climatique s’arrête en 2120 ? Que le carbone émis après 100 ans n’aura aucune nocivité ? Et le développement durable dans tout ça ? Et quid de l’économie circulaire, pourtant portée par le même ministère de la Transition écologique ? Dans ce contexte, l’intérêt du développement de filière de recyclage et de valorisation de matériaux de construction deviendrait plus que relatif ! En tout cas, c’est ce que prédisent les professionnels des secteurs concernés.  Le béton bas carbone sera encouragé  Le gouvernement veut encourager le développement du béton bas carbone. [©ACPresse] Le bois et les matériaux dits “biosourcés” sont donc en passe de devenir la solution pour construire moins carboné. A court terme, c’est sans doute vrai. D’ailleurs,« le gouvernement compte soutenir ces filières », ont confirmé les ministres, durant leur conférence du 24 novembre dernier. Toutefois, sans fermer la porte aux autres solutions constructives, comme le détaille le dossier de presse du ministère de la Transition écologique. « De fortes incitations sont données pour faire progresser les autres matériaux, techniques et équipements de construction. L’innovation, en termes de mixité́ des matériaux, tels que les constructions mêlant bois et béton par exemple, ou de béton bas carbone, sera encouragée ».  L’AIMCC a relevé ce point particulier. « Des solutions techniques éprouvées existent et continuent de se développer. Ceci, grâce aux efforts d’innovation et d’investissement des différentes filières industrielles de la construction. Et la performance repose souvent sur des équilibres entre les différents matériaux. » Systématiser le bois en maisons individuelles L’association confirme donc qu’elle restera attentive à la suite des travaux annoncés. L’objectif est que les clients puissent disposer des méthodes constructives adaptées à leurs besoins. Qu’ils aient les moyens d’effectuer des choix éclairés. Et pour que tous les acteurs et filières puissent continuer à développer des solutions réellement efficaces et durables. Pour toutes ces raisons, l’AIMCC confirme vouloir« continuer à travailler aux côtés des pouvoirs publics et des différentes parties prenantes pour réussir le plan de relance ». Par contre, lorsque le gouvernement annonce vouloir « exclure en maisons individuelles les systèmes de chauffage exclusifs au gaz, dès l’entrée en vigueur de RE 2020… », la chose inquiète beaucoup la FFC. Idem en ce qui concerne la volonté de « rendre, à l’horizon 2030, l’usage du bois et des matériaux biosourcés quasi-systématique. Y compris en structure gros œuvre dans les maisons individuelles et le petit collectif ». Des solutions constructives que la FFC considère comme si peu compétitives,« qu’elles ne représentent qu’une infime partie du marché… » Tout en regrettant la disparition de modes de chauffage répandus. Surtout à un moment où les pouvoirs publics « répondent par une absence totale de mesure de relance pour le logement neuf, accompagnée d’un accroissement de contraintes de construction en maisons individuelles ». La FFC estime que « la RE 2020 engendrera une hausse importante des coûts de l’ordre de + 10 % à + 15 % ». Le bois devrait devenir la norme pour la construction de maisons individuelles. [©ACPresse] Essayer de développer une production de bois français Même son de cloche du côté des logements collectifs, la FPI regrette « qu’avec la RE 2020, le gouvernement ait décidé de durcir les normes au niveau de la construction neuve. Alors que les gisements d’économie de CO2 sont colossaux dans le parc existant ». Pour Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI France : « La RE 2020 reste un pari très risqué en temps de crise […]. Elle sera un facteur de progrès et de transformation, si l’Etat sait être pédagogue. Et accompagner les professionnels. Elle accentuera la crise si elle se fait au mépris des réalités de terrain ». Enfin, pour accompagner la RE 2020, le gouvernement doit annoncer « des initiatives pour favoriser l’innovation et l’essor d’une production nationale de bois de construction. Et pour le développement les usages mixtes entre matériaux ». Ce qui en soi est positif. D’autant plus que des progrès sont encore à faire côté sensibilité au feu du bois. Car, quoi qu’on en dise, le bois, ça brûle un peu mieux que les autres matériaux de construction minéraux ou métalliques ! La sécurité des habitants n’est pas moins important que la protection de l’environnement. De même, les choses doivent suivre aussi au niveau local. Par exemple, le souhait d’installer une scierie industrielle, à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, dans le but de produire du bois d’œuvre, semble déjà mobiliser des troupes contre lui [voir en fin de document pour en savoir plus]. Une réalisation certes à l’initiative de la multinationale italienne du bois Florian, mais tout de même installée sur le territoire national…  Jean-Marc Domange avait raison Organiser une production nationale de bois de construction se présente donc déjà comme une course de fond, avec obstacles… Il y a quelques années de cela, Jean-Marc Domange, le président-fondateur de Ciments Kercim1, aujourd’hui disparu, m’avait dit : « Essayez de créer un outil industriel en France, tout le monde s’y oppose. Essayez de fermer un site industriel existant et vous rencontrez la même opposition ! »Ce qui se passe à Lannemezan ou les difficultés rencontrées par Ciments Calcia, sur son site de Gargenville, lui donnent raison… Et les ouvriers de l’usine Firestone de Béthune, dont la fermeture est programmée, ne diront pas le contraire ! Frédéric Gluzicki 1Ciments Kercim était le premier site de production de ciments indépendant réalisé en France. Il a été repris par Lafarge, puis cédé à CRH au de la fusion avec Holcim. L’unité est aujourd’hui aux couleurs d’Eqiom.  En savoir plus sur le projet d’ouverture de la scierie de Lannemezan Reporterre France 3 Régions Les Amis de la Terre
Il y a 4 ans et 207 jours

Sogeprom nomme Philippe Depasse au poste de Directeur Général Délégué aux Régions

Fort de sa connaissance des marchés immobiliers et des enjeux des territoires régionaux, Philippe Depasse bénéficie d’une solide expérience de chef d’entreprise et sait accompagner la dynamique de développement des régions.Promoteur réputé pour ses réalisations, Philippe Depasse a, aux côtés de Caroline Fortier, pour principales missions :D’accompagner et de superviser les Directeurs Régionaux (hors Île-de-France) dans la déclinaison du projet stratégique UP (Utiles et Performants) sur leurs territoiresDe leur apporter son expertise pour la réalisation de leurs business plans« La nomination de Philippe Depasse en tant que Directeur Général Délégué aux Régions vient consacrer son fort investissement au sein de Sogeprom. Ses qualités reconnues de promoteur et de chef d’entreprise sont de véritables atouts pour accompagner au mieux nos différents directeurs régionaux. Sa culture d’entreprise est en parfaite adéquation avec les ambitions et les valeurs de Sogeprom, et je suis ravie qu’il ait accepté ce poste » Caroline Fortier, Directeur Général de Sogeprom.
Il y a 4 ans et 207 jours

Panneau solaire thermique en ardoise dédié à la terrasse

Le leader mondial de l’ardoise naturelle dévoile aujourd’hui une version dédiée aux surfaces planes et transforme la terrasse en source d’énergie. Résultats : l’implantation de ce système sous un dallage de 8 panneaux permet d’assurer les deux tiers de la production d’ECS d’une famille de 4 personnes.Une terrasse en ardoise chauffante qui allie esthétisme et performance énergétiqueNaturelle et minérale, l’ardoise conjugue élégance et performance énergétique. D’une durée de vie de 100 ans, fendue à la main, elle se révèle peu gourmande en énergie et en eau. Matériau traditionnel de couverture, elle répond aujourd’hui aux enjeux d’une architecture moderne grâce à ses teintes bleutées et aux jeux de lumière qu’elle provoque. Sa polyvalence et son aspect brut lui permettent de s’adapter aussi bien à l’ornement des châteaux qu’aux fulgurances contemporaines, de la façade aux abords de la piscine. Dont elle peut désormais contribuer à chauffer l’eau!Pour maximiser ce potentiel et capitaliser sur la capacité du schiste à capter la chaleur, Cupa Pizarras développe depuis 2014 un panneau solaire thermique qui dispose de l’Avis Technique du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment). En France, ce sont plus d’une centaine de toitures qui sont aujourd’hui équipées de ce système et de ses capteurs invisibles.Pour accompagner les architectes, Cupa Pizarras s’emploie à développer de nouveaux usages de l’ardoise. Avec le système Thermoslate Plat, l’ardoisier dédie une solution innovante - unique sur le marché - dédiée aux surfaces planes : de la terrasse aux toits plats en passant par la façade.Le panneau Thermoslate Plat est composé de 12 ardoises de 40x20 cm, reliées par un adhésif thermique breveté. L’ensemble se présente ainsi sous la forme d’une composition parfaitement lisse qui ne concède aucune aspérité, circulable jusqu’à 300 kg/m2. Sous les ardoises de 5 mm d’épaisseur est glissé un capteur de 35 mm raccordé grâce à des flexibles. Un dispositif d’ouverture permet un accès direct aux connexions.Le panneau est ensuite incorporé parmi des ardoises non équipées et demeure invisible. Il se distinguera en revanche d’un point de vue énergétique puisqu’une base de 8 panneaux (superficie : 7,68m²) générera l’économie de 1 500 kWh et d’une tonne de CO2 à l’année. Coût de l’investissement : aux alentours de 5 000€.Des solutions sur-mesure dédiée aux architectes et aux acteurs du bâtimentPour Stéphane Renard, Directeur commercial France de Cupa Pizarras, cette nouvelle solution s’inscrit dans une volonté de promouvoir l’ardoise au-delà de son utilisation traditionnelle : “L’ardoise est plus que jamais un matériau dans l’air du temps. D’un point de vue environnemental comme esthétique. Le schiste s’intègre particulièrement bien dans le paysage, en toiture comme en façade et donne un véritable cachet aux maisons individuelles comme aux logements collectifs et aux immeubles tertiaires. Nous mettons notre savoir-faire au service des acteurs du bâtiment et des architectes. L’objectif est de les nourrir grâce à de nouvelles solutions sur-mesure telles que nos concepts de façades ventilées Cupaclad Design qui sont disponibles à la demande ou ce système Thermoslate Plat, d’ores et déjà opérationnel, fiable et prêt à être livré.”Selon les études techniques réalisées par Cupa Pizarras, les panneaux capteurs au sol peuvent ainsi être déployés partout en France, à condition, évidemment, d’une exposition sans ombre.
Il y a 4 ans et 207 jours

Panneau solaire thermique en ardoise pour terrasses et toits plats

Matériau traditionnel de couverture, l’ardoise répond aujourd’hui aux enjeux d’une architecture moderne grâce à ses teintes bleutées et aux jeux de lumière qu’elle provoque. Pour capitaliser sur la capacité du schiste à capter la chaleur, Cupa Pizarras développe depuis 2014 un panneau solaire thermique qui dispose de l’Avis Technique du CSTB. En France, ce sont plus d’une centaine de toitures qui sont aujourd’hui équipées de ce système et de ses capteurs invisibles. Avec le nouveau système Thermoslate Plat, l’ardoisier dédie une solution innovante et unique dédiée aux surfaces planes : de la terrasse aux toits plats en passant par la façade. Le panneau Thermoslate Plat est composé de 12 ardoises de 40×20 cm, reliées par un adhésif thermique breveté. L’ensemble se présente ainsi sous la forme d’une composition parfaitement lisse qui ne concède aucune aspérité, circulable jusqu’à 300 kg/m2. Sous les ardoises de 5 mm d’épaisseur est glissé un capteur de 35 mm raccordé grâce à des flexibles. Un dispositif d’ouverture permet un accès direct aux connexions. Le panneau est ensuite incorporé parmi des ardoises non équipées et demeure invisible. Il se distinguera en revanche d’un point de vue énergétique puisqu’une base de 8 panneaux (superficie : 7,68m²) générera l’économie de 1 500 kWh et d’une tonne de CO2 à l’année. Coût de l’investissement : aux alentours de 5 000€.
Il y a 4 ans et 207 jours

Le site Web FOAMGLAS® fait peau neuve

Le nouveau site www.foamglas.fr réorganise ses rubriques autour des qualités de l'isolant en verre cellulaire FOAMGLAS®, de son utilisation et de sa mise en oeuvre. La présentation, plus dynamique, offre à l'internaute des entrées et des liens à travers lesquels il lui est aisé de naviguer. Ainsi, dès la page d'accueil, des animations visuelles attractives et modernes mettent l'accent sur les 5 principales valeurs ajoutées du FOAMGLAS® : Pression, Incendie, Corrosion, L'eau et Thermique. Des animations qui invitent les internautes à découvrir les propriétés et les avantages du FOAMGLAS®.
Il y a 4 ans et 207 jours

Comment séparer la cuisine de la pièce de vie ?

Dans les maisons modernes, on penche pour une cuisine ouverte ou « à l’américaine » comme se plaisent à le dire les professionnels de la décoration. Mais cette tendance ne séduit pas tout le monde. Heureusement, il existe différentes solutions pour séparer de nouveau la cuisine de votre pièce de vie. En voici quelques-unes. Les cloisons sèches : une option pratique et esthétique Pour définitivement apporter un peu plus d’intimité à votre espace, il n’y a rien de tel que les cloisons sèches. Siniat propose un choix complet de systèmes de cloisons composées de plaques de plâtre, vissées sur des ossatures métalliques. L’espace entre les plaques permet de contenir les matériaux isolants (laine minérale, laine de verre…) et de dissimuler les réseaux électriques ou téléphoniques, pour une séparation cuisine / pièce à vivre alliant confort acoustique et facilité & rapidité de réalisation. Peu importe vos besoins en matière de cloison, Siniat dispose d’une très large gamme de plaques de plâtre, à vous de déterminer votre besoin :  – Résistance souhaitée en fonction des sollicitations possible dans les pièces : humidité, chocs, ect… – Résistance à la charge pour la fixation d’éléments d’ameublement – Amélioration de la qualité de l’air dans la pièce grâce aux propriétés d’absorption des COV (Composés Organiques Volatils) Dans la cuisine, l’usage d’une plaque de plâtre hydrofuge (résistante à l’humidité) n’est pas réglementairement obligatoire mais Siniat recommande également des produits hydrofugés dans toutes les pièces ayant un point d’eau (cuisine, WC…), pour vous éviter des désordres ultérieurs… Une verrière : une option facile et moderne Pour une alternative moderne et facile, envisagez la verrière. C’est une technique de séparation qui a fait ses preuves et qui s’adapte à tous les styles. Pour quelques centaines d’euros, vous pourriez facilement personnaliser votre aménagement d’intérieur. Différents modèles vous sont proposés sur les sites de vente d’accessoires de décoration en ligne. Et en fonction du style de verrière qui vous intéresse, le devis de votre aménagement peut varier. Changer la décoration des murs Le mobilier n’est pas la seule option pour séparer deux pièces dont notamment la cuisine et la salle à manger ou le salon. Un simple changement dans l’habillage des murs peut faire l’affaire. À la place d’un mur parfaitement lice et peint, vous pouvez opter pour un mur en brique. Utiliser des matériaux bruts de ce genre dans l’aménagement de votre espace est aujourd’hui très tendance. Cela cadre surtout avec une décoration de style industriel. Peaufiner l’habillage de votre sol Vous avez une cuisine ouverte et souhaitez marquer la différence entre celle-ci et la salle à manger par exemple ? Mais vous ne pouvez pas vous permettre d’occuper l’espace avec une cloison épaisse ? Pourquoi ne pas jouer simplement sur l’habillage de votre sol ? Par exemple, sur l’emplacement votre salle à manger, vous pouvez utiliser du parquet au lieu d’un carrelage ou vice versa. C’est original, esthétique et pas cher. Sans compter que cela ne vous obligera pas de surcharger votre grande pièce à vivre avec des structures imposantes. Des travaux de peinture Pour faire encore plus simple, vous pouvez aussi faire des travaux de peinture. Il ne s’agit plus seulement ici de changer la couleur des murs, mais également du plafond pour réellement différencier votre cuisine du reste de la pièce. Attention simplement à choisir des couleurs qui se marient ensemble. Un bar ou un îlot central Outre la cloison, qui, s’étendant du sol au plafond, peut assombrir la cuisine si vous n’avez pas de grande fenêtre, vous pouvez aussi vous contenter d’un bar ou d’un îlot central également réalisable facilement en plaques de plâtre, en carreaux de plâtre mais aussi Ilot en pierre, en bois, en mélamine… Cela peut donner de l’esthétisme et un peu plus de structure à votre aménagement. Sur les sites de vente en ligne dédiés, vous avez plusieurs alternatives : Tout dépend aussi de vos envies et de votre budget. Une simple table à manger Pas besoin d’énormément d’investissement pour marquer la cuisine et le différencier de la pièce de vie. Il suffit de bien choisir l’aménagement de votre espace. Votre propre mobilier peut notamment vous aider en ce sens.
Il y a 4 ans et 207 jours

Notre-Dame, une dépose de l’échafaudage sinistré délicate

Lors de l’incendie du 15 avril 2019, la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris était en restauration. L’échafaudage installé à cet effet a résisté à l’effondrement de la flèche mais a été déformé par la chaleur de l’incendie. Constitué d’un enchevêtrement de 40 000 pièces pour un poids de 200 tonnes, dont la moitié à plus de 40 mètres de haut, il représentait une grave menace pour la cathédrale. Cette opération, inédite et particulièrement complexe, a été minutieusement préparée. La dépose de l'échafaudage vient de s'achever.
Il y a 4 ans et 207 jours

Halte aux bruits avec Liberty

La maison, les logements collectifs, les bureaux, les boutiques, les hôtels, les écoles, les EHPAD, les restaurants… Autant de lieux où... Cet article Halte aux bruits avec Liberty est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 207 jours

Cathédrale Notre-Dame de Paris, une dépose de l’échafaudage délicate

Lors de l’incendie du 15 avril 2019, la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris était en restauration. L’échafaudage installé à cet effet a résisté à l’effondrement de la flèche mais a été déformé par la chaleur de l’incendie. Constitué d’un enchevêtrement de 40 000 pièces pour un poids de 200 tonnes, dont la moitié à plus de 40 mètres de haut, il devait être démonté car, fragilisé, il représentait une grave menace pour la cathédrale. Cette opération, inédite et particulièrement complexe, a été minutieusement préparée. La dépose vient tout juste de s'achever.
Il y a 4 ans et 207 jours

RE2020 : Les industriels de la construction dénoncent la modification de la comptabilisation du carbone

Les professionnels pointent, notamment, les incohérences relatives à l’introduction dans la réglementation d’un nouveau mode de calcul de l’empreinte carbone, dite « Analyse du Cycle de Vie (ACV) dynamique simplifiée », et une dérive de la Loi qui favorisera le bois au détriment de l’innovation dans les solutions constructives.Les professionnels du secteur marquent leur opposition suite aux annonces du Ministère de la Transition écologique qui, en cherchant à favoriser les matériaux biosourcés, s’affranchit de la rigueur scientifique, crée un risque environnemental inconsidéré et rend inutile toute réflexion sur la manière de construire « intelligemment » les bâtiments de demain.De fait, s’ils partagent l’objectif d’une mise en place à court terme de mesures efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique, les professionnels ne peuvent laisser passer des choix politiques qui seraient contreproductifs et mettraient en péril tout un secteur.Une méthode qui fait disparaitre plus de 5 millions de tonnes de CO2... sans modification du mode de constructionComptabilisant plus de 100.000 emplois directs répartis sur le territoire, les Filières qui s’associent pour s’opposer aux récentes annonces des pouvoirs publics sont unanimes pour dénoncer, en premier lieu, l’introduction de la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone instaurée pour la première fois dans le projet « RE 2020 ». Une décision d’autant plus surprenante qu’une méthode de calcul d’ « ACV classique », normée et utilisée par tous les pays européens de façon homogène, a fait ses preuves. Ces Filières investissent massivement et régulièrement pour mettre en place leurs trajectoires de décarbonation et ont pris, depuis de nombreuses années, le virage de la transition écologique.Des chiffres parlantsLa nouvelle méthode de calcul fait disparaitre pour un bâtiment classique de l'ordre de 100 kg de CO2 par m² (sur une empreinte moyenne de l'ordre de 700/750 kg de CO2 par m²) soit plus de 5 millions de tonnes de CO2 par an, sans même modifier le mode de construction… alors que l’empreinte carbone d’un m3 de CLT (bois lamellé croisé) sera diminuée de -350 % en passant de +100 kg de CO2 à -250 kg de CO2 : un artifice qui aurait tous les atours d’une opération de greenwashing.Les acteurs de la construction français, pourtant en pointe sur le sujet, risquent ainsi d’être considérablement isolés, voire décrédibilisés.Gare aux déconvenues industrielles et écologiques passéesLe passage à une approche dynamique induirait que le seul levier valable pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments de demain serait donc une utilisation massive de produits biosourcés, avec une logique de surconsommation de bois, au détriment d’une réflexion de fond relative à la conception des bâtiments, aux modes constructifs ou au mix matériau.Les résultats pénaliseront systématiquement les matériaux qui émettent au début de leur cycle de vie et minoreront les émissions futures. La nouvelle approche transfère ainsi la responsabilité de la bonne gestion des émissions des produits et matériaux des bâtiments construits aujourd’hui aux prochaines générations, ce qui est éthiquement contestable et opposé aux principes du développement durable.Le recyclage des matériaux en fin de vie serait, en outre, très peu valorisé, en totale contradiction avec la Loi économie circulaire… portée par le même Ministère.Cette méthode de comptage, extrêmement favorable aux matériaux biosourcés déstabilisera une filière qui peine à se structurer. Une phase de transition est nécessaire pour se prémunir d’une vague d’importations et des inévitables émissions de gaz à effet de serre liées. Le ministère doit chercher au maximum à éviter les déconvenues industrielles et écologiques déjà rencontrées dans d’autres secteurs (solaire, biocarburant...).L’union et la détermination des professionnels de la construction est indéniable : industriels, représentant des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’étude… ont appelé de leurs vœux les pouvoirs publics à abandonner le projet d’ « ACV dynamique simplifiée » et d’inscrire le choix du nouveau procédé de calcul dans une démarche concertée entre les pouvoirs publics et les acteurs du bâtiment.Au-delà de cette modification de la comptabilisation du carbone, les professionnels dénoncent une véritable dérive de la Loi avec l’annonce de décrets qui favoriseront le bois au détriment de l’innovation dans les solutions constructives.
Il y a 4 ans et 207 jours

Arep dévoile sa nouvelle organisation

ARCHITECTURE. L'agence maison de la SNCF concrétise sa réorganisation entamée avec l'arrivée de Raphaël Ménard à la présidence en 2018.
Il y a 4 ans et 207 jours

L'échafaudage sinistré de Notre-Dame de Paris est désormais totalement démonté

CHANTIER. Les opérations de dépose de l'échafaudage sinistré de Notre-Dame de Paris, témoin de l'incendie de la cathédrale le 15 avril 2019, se sont achevées ce 24 novembre 2020. Il aura fallu presque 6 mois pour démonter les quelques 40.000 pièces pesant 200 tonnes.
Il y a 4 ans et 208 jours

La ville de Plessis-Bouchard disposera d’un nouveau collège à la rentrée 2021

Un nouveau collège émergera au sud de la zone d’aménagement concertée (ZAC) du Bois-Servais à Plessis-Bouchard.
Il y a 4 ans et 208 jours

Saint-Denis : démarrage des travaux d’échangeur autoroutier

Malgré la contestation des riverains, le projet d’aménagement d’un échangeur autoroutier pour lier le Stade de France et le village des athlètes continue.
Il y a 4 ans et 208 jours

Demathieu Bard livre le Pôle d’Echanges Multimodal de Nantes

La naissance d’un Pôle d’Echanges Multimodal régionalUne gare modernisée pour plus de servicesSous la maîtrise d’ouvrage de SNCF Mobilités – Gares & Connexions, le projet comportait la construction d’une passerelle-mezzanine de 160 mètres de longueur et culminant à 18 mètres de hauteur afin de relier la gare Nord avec la gare Sud. Il comportait également la rénovation d’une partie des bâtiments voyageurs Nord et Sud de la gare ainsi que des espaces dédiés au public afin d’augmenter le confort des usagers. Ce projet est central pour le développement de la métropole et de la région.La gare de Nantes est la première gare régionale en termes de fréquentation et de trafic. Elle est également la porte d’entrée qui assure la desserte de l’ensemble de la région et est la sixième gare de France. En 2009, elle accueillait 11 millions de voyageurs par an : à l’horizon 2030, elle devrait en accueillir 25 millions.La mobilité est au cœur des défis du territoire des Pays de la Loire : recherche d’équilibre entre les territoires urbains et ruraux, raccordements aux dynamiques territoriales, amélioration de l’accessibilité, et des déplacements de seshabitants au quotidien.Le nouveau Pôle d’Echanges Multimodal (PEM) dote la Métropole d’une infrastructure moderne de transport ferroviaire en mesure de répondre à tous ses futurs enjeux et ainsi, insuffler une nouvelle dynamique territoriale.Avant travauxUne gare Nord datant de 1967 et une gare Sud de 1989Reliées par deux souterrains avec des accès aux quaisAprès travauxUne gare unique et moderne avec une mezzanine surplombant les voies et assurant des accès aux quaisVolume d’accueil augmentéAjout de commercesUn projet architectural à la signature internationaleLa passerelle-mezzanine, pièce emblématique de la nouvelle gare, a été imaginée par Rudy Ricciotti, architecte de renommée mondiale (MuCEM de Marseille, Passerelle pour la Paix de Séoul, département des arts de l’islam au Musée du Louvre...).Le projet architectural repose sur une utilisation massive du béton, matériau signature des réalisations de Rudy Ricciotti. La passerelle est en forme de parallélépipède en béton posé sur d’immenses piles organiques de formes variables qui font office d’arbres qui portent la structure. Dans le prolongement de la charpente, à l’extérieur, se déploient des ombrières horizontales en Béton Fibré à Ultra-Haute Performance (BFUP), œuvres de Méditerranée Préfabrication, qui collabore régulièrement avec Rudy Ricciotti. Ces fines langues de dentelle renvoient à l’allégorie du branchage et font songer à celles du MuCEM de Marseille.Le projet architectural a été mené en collaboration avec un architecte associé, l’agence nantaise Forma6.Les synergies DEMATHIEU BARD au service d’un projet à haute technicitéLe projet de la gare de Nantes est une opération multi-métiers qui a combinél’ensemble des expertises et des savoir-faire DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION dans le domaine du Génie Civil et du bâtiment. En effet, le chantier a constitué un réel défi technique par sa conception, un ouvrage d’art couvert construit sur des bâtiments existants.Il a été supervisé par les équipes Infrastructures - Génie Civil et Bâtiment Ouest DEMATHIEU BARD, ainsi que par une filiale du Groupe, André BTP. Dès la phase conception, les équipes ont combiné leurs expertises en ingénierie et en travaux internes pour répondre aux multiples enjeux du projet. Le travail de conception a été réalisé en collaboration des Bureaux d’Études techniques, regroupant l’ensemble des compétences en bâtiment et ouvrages d’art : Lamoureux & Ricciotti Ingénierie (structure), BERIM (TCE) et AGID2D (HQE).Pour les missions de sous-traitance, les équipes DEMATHIEU BARD se sont appuyées sur l’expertise et le savoir-faire d’entreprises issues en majorité du tissu local.Chantier d’envergure, la construction de la nouvelle gare de Nantes a participé au dynamisme économique de la métropole nantaise et du marché de l’emploi. Ce sont 11.000 heures d’insertion professionnelle qui ont été réalisées sur ce projet.Elles ont permis à des personnes éloignées de l’emploi de se former aux métiers du Génie Civil et du bâtiment.Un environnement contraint pour une opération multi-métiersL’environnement du chantier a constitué l’un des enjeux principaux pour les équipes DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION. Située en cœur de ville, la gare accueille chaque jour 40 000 voyageurs. Durant les travaux, la gare a été maintenue en totale exploitation. Cela a concerné aussi bien le trafic ferroviaire que les services annexes (commerces, services...). Pour réaliser les phases de travaux spécifiques, telle que la pose des poutres du tablier de la future mezzanine, les équipes sont intervenues de nuit avec une consignation ferroviaire d’une courte durée (5 heures).Les principaux défis du chantier :Travaux réalisés en site occupé : utilisation de matériel limitant les encombrementsDésamiantage, gestion du plomb et de la dépollution des solsDémolition partielle et restructuration des Bâtiments VoyageursRespect de l’architecture : choix de bétons clairs ou bétons blancs avec de fortes exigences sur les élévationsDimensions hors normes de la charpente métallique et des murs rideaux de la mezzanineJeux de déplacement sur les piles arborescentes en béton blancConception sismique d’un bâtiment conçu comme un pont500 nuits de travail nécessaires durant les 3 ans de chantierLe projet en quelques chiffres :2015 : lancement du projet2016 : conception de l’ouvrage2017 : démarrage des travaux en juin2020 : livraison de la nouvelle gare132 M€ : montant du projet global du PEM36 mois : durée des travaux110.000 heures travaillées par les équipes DEMATHIEU BARD550.000 heures travaillées y compris travaux sous-traités60 collaborateurs : effectif de pointe500 nuits travaillées4.300 m3 de béton (hors préfabrication)18 piles de 10 mètres de hauteur10 mois de démolition et désamiantage4.000 m² : surface totale de la mezzanine
Il y a 4 ans et 208 jours

Réélection du président de Syntec-Ingénierie

Pierre Verzat est réélu à la présidence de Syntec-Ingénierie. [©Syntec-Ingénierie] A la tête de Syntec-Ingénierie depuis 2018, Pierre Verzat est réélu par le conseil d’administration pour un mandat de 2 ans supplémentaires. Lors de ses premières années en tant que président, Pierre Verzat s’est mis au service des professionnels du secteur. Ceci, afin de valoriser et de défendre leur travail. L’ingénierie représente en France 73 000 entreprises et 312 000 salariés au total. Dans ces temps troubles, la réélection de Pierre Verzat montre la confiance que peuvent y avoir les professionnels. « Plus que jamais, il reviendra à notre syndicat de porter et défendre les intérêts de nos entreprises, afin de ne laisser personne au bord du chemin », précise Pierre Verzat.  Ses objectifs Au vu de la situation actuelle si particulière, Syntec-Ingénierie doit être davantage présent pour accompagner les entreprises de son secteur. Pour cela, le président aura pour missions de valoriser le rôle de l’ingénierie au sein des projets publics et privés. En effet, l’ingénierie est à la base de chaque projet industriel. Pour ce faire, si le secteur tourne au ralenti, cela impacte et en freine de nombreux autres, comme celui de la construction. Par ailleurs, Pierre Verzat a comme ambition de renforcer l’attractivité de la profession, les entreprises d’ingénierie restant pour la plupart inconnues. Ce secteur est en constante recherche de nouveaux talents. « Nos entreprises entendent faire preuve de responsabilité pour que les jeunes ne soient pas une génération sacrifiée », témoigne Pierre Verzat.  Enfin, Syntec-Ingénierie se place dans une démarche environnementale depuis plusieurs années. Les membres du syndicat n’ont pas hésité à s’engager et à renforcer leur initiative à travers la Charte de l’ingénierie pour le climat. Pierre Verzat explique « A l’échelle de la profession, nous entendons renforcer nos engagements, notamment via la quantification systématique de l’empreinte carbone de nos entreprises. » Son parcours Après avoir obtenu son diplôme à l’Ecole polytechnique de Paris et d’Ensta Paris, Pierre Verzat débute sa carrière en 1986 en tant qu’ingénieur naval à la direction des constructions navales. Après 6 ans, il prend la tête de BEA (groupe Dalkia) jusqu’en 1996. Il rejoint ensuite Areva, tout d’abord en tant que directeur achat et logistique, puis comme Pdg en 1997. En 2005, il devient directeur industriel d’Astrium Space Transportation, filiale du groupe Airbus. Depuis 2011, il est président du directoire de Systra. En parallèle de son activité professionnelle, il intègre Syntec-Ingénierie en 2013, en tant que membre du conseil d’administration. En 2017, il devient le trésorier de la fédération. Il est ensuite élu président en novembre 2018. 
Il y a 4 ans et 208 jours

Contrats territoriaux de relance et de transition écologique... Vos textes officiels du mercredi 25 novembre 2020

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Le concept : du lundi au vendredi, un article d'alerte par jour, avec les textes BTP-centrés, résumés en quelques lignes. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, réglementation technique, logement, social…
Il y a 4 ans et 208 jours

Foncière ATLAND annonce l'acquisition de la société Les Maisons de Marianne

Depuis plus de 10 ans, lutter contre l'isolement et retrouver le sens du partage sont les fondements du concept des Maisons de Marianne. Reconnu et plébiscité aujourd'hui par les élus et les bailleurs sociaux, Les Maisons de Marianne compte à ce jour 21 résidences intergénérationnelles en exploitation sur toute la France avec plus de 5.000 résidents. La société Les Maisons de Marianne conçoit et réalise ses opérations en partenariat avec des promoteurs et des opérateurs sociaux.Afin de faciliter le lien social entre les seniors, handicapés, et familles qui s'y côtoient, l'animation des résidences est assurée par sa filiale Maisons de Marianne Services, avec la participation active des locataires. Une philosophie du « vivre ensemble » qui est au cœur de ce concept. La société a 45 résidences en développement représentant 4.300 logements.L'objectif pour Foncière ATLAND est d'accompagner le développement de la société tout en préservant son autonomie.« Dans un environnement où l'entraide et le bien vivre ensemble sont plus que jamais des enjeux essentiels pour la cohésion sociale, Foncière ATLAND se dote d'un nouveau relais de croissance dans un marché où la demande d'habitat social et solidaire est en plein essor. En s'appuyant sur l'expertise reconnue des équipes des Maisons de Marianne et en collaboration avec les collectivités locales et les bailleurs sociaux, nous allons pouvoir élargir notre champ de compétences et être force de proposition pour l'habitat et la ville de demain, en plaçant le lien intergénérationnel au cœur de nos réflexions » déclare Georges Rocchietta, Président Directeur Général de Foncière ATLAND.« L'entrée au capital de Foncière ATLAND constitue une véritable reconnaissance de notre savoir-faire et de notre professionnalisme et marque une étape importante dans notre développement. Cette opération permet à notre société de bénéficier de l'expertise immobilière, opérationnelle et financière de Foncière ATLAND afin d'accélérer le déploiement de notre concept en Ile-de-France et en régions en partenariat avec les collectivités locales et les bailleurs sociaux qui nous accompagnent », précise Eric Vialatel, Président des Maisons de Marianne.
Il y a 4 ans et 208 jours

Optimiser la luminosité et l’éclairage dans les bureaux professionnels

Suite à nombreuses études, nous savons que l’environnement professionnel a un impact considérable sur la productivité des employés. Au cours des dernières années, les tendances en matière de conception de bureaux ont énormément changé. De nombreux facteurs ont donc un impact sur notre créativité, productivité et bien-être. C’est pourquoi les entreprises s’efforcent d’aménager leurs bureaux en fonction de ses critères pour tirer le meilleur parti de leurs équipes. Le lien entre luminosité et productivité au travail Des études récentes ont révélé un lien entre la luminosité et la productivité. D’après ces dernières, il apparaît que 68% des employés ne sont pas satisfaits de l’éclairage de leurs bureaux. C’est une statistique importante, car on peut imaginer qu’un plus grand nombre de personnes ne réalise même pas qu’une mauvaise gestion de la lumière peut impacter leur travail. Les normes d’éclairage en entreprise Il existe de nombreuses raisons autres que la productivité pour laquelle l’éclairage doit être maîtrisé dans une entreprise. En effet, un mauvais éclairage peut affecter la vue et fatiguer plus vite. Dans le Code du Travail, le décret N°83-721 du 2 août 1983 impose que « tous les locaux de travail doivent, autant que possible, disposer d’une lumière naturelle suffisante ». En ce qui concerne l’éclairage artificiel, celui-ci est également réglementé puisqu’il doit être « assuré de manière à éviter la fatigue visuelle et les affections de la vue qui en résultent. » L’importance de la lumière naturelle La lumière naturelle est particulièrement importante dans la vie professionnelle. En effet, ce type de lumière a un effet stimulant sur notre organisme. Par exemple, le simple fait de regarder dehors quelque instant peut avoir un effet bénéfique et apaisant sur nous. En revanche, il est important de contrôler cette lumière naturelle. Si celle-ci est trop présente dans les locaux, elle peut devenir un gros inconvénient. La lumière naturelle implique une chaleur accrue, pour contrôler la température et la luminosité, il est donc important de mettre en place des solutions pour garder le bon côté de cette lumière. Il existe plusieurs solutions comme les stores anti-chaleur qui permettent à la fois de contrôler la lumière et isoler efficacement une pièce. En conclusion, il est important pour des dirigeants d’entreprises, petites ou grandes, de mettre en place des solutions efficaces pour permettre à tous les employés d’être à l’aise au travail et productif.
Il y a 4 ans et 208 jours

Décorer la salle de bains : 3 conseils pour choisir l’éclairage

La décoration de salle de bains est un projet complexe, qui laisse le choix de jouer sur plusieurs éléments. L’éclairage en fait partie et vous aurez le choix parmi une variété de produits, qui peuvent s’adapter à l’ambiance que vous recherchez. Ainsi, vous trouverez des luminaires qui s’adaptent aux différentes zones de la salle de bains et qui vous aideront à mettre en valeur vos équipements et le mobilier. Installez plusieurs points lumineux dans la salle de bains Lorsqu’ils décident de faire des travaux de rénovation, les particuliers ont parfois tendance à penser à un seul point d’éclairage. Lorsque la salle de bains est petite, ils installent une applique au plafond ou au-dessus du miroir. Une pratique qui est généralement déconseillé, car elle ne vous laissera pas profiter pleinement de la pièce. Selon la surface de la salle de bains, les décorateurs conseillent d’installer deux ou plusieurs points d’éclairage. Ainsi, dans une petite pièce, vous pouvez vous limiter tout simplement à un éclairage général et à un éclairage dans la zone miroir. L’éclairage général est suffisant pour prendre une douche et vous baignez. En revanche, il n’est pas suffisamment performant pour une femme qui veut se maquiller, ni pour un homme qui a besoin de se raser. Pour ce type d’utilisation, mieux vaut installer un éclairage au-dessus du miroir. Si vous salle de bains est plus grande, vous avez peut-être pensé à installer une baignoire au centre de la pièce, une douche hydromassante, un jacuzzi ou encore un espace hammam. Dans ce cas, pensez à choisir des luminaires adaptés pour chaque zone. Cela vous permettra en même temps de créer une ambiance de détente pour vos soirées bien-être. Préférez les spots orientables Dans le choix des luminaires pour le lavabo et le miroir, certaines personnes ont tendance à choisir des appliques qui s’avèrent être trop fortes et trop éblouissantes. Pour éviter cela, privilégiez les luminaires orientables, que vous pouvez tourner en fonction de la zone à éclairer. Vous pouvez ainsi installer des spots orientables ou tout simplement une applique en verre dépoli. Optez pour un éclairage chaud pour vos moments de détente Les luminaires installés généralement au-dessus du lavabo sont conçus pour apporter la lumière nécessaire pour un soin du visage, un rasage et pour se préparer le matin. Cependant, ils ne peuvent pas remplacer l’éclairage général, qui doit être plus doux. Lorsque vous êtes à la recherche de ces types de luminaires, optez plutôt pour un éclairage chaud. Ça vous permettra de prendre votre bain ou de vous relaxer dans votre jacuzzi dans une ambiance tamisée. Pour vos moments de détente, les spécialistes de l’agencement de la salle de bains proposent une gamme très large de luminaires. Il s’agir des bandeaux LED posés à différents endroits de la pièce, d’un éclairage intégré dans le mobilier ou encore d’appliques vintage. Les fabricants de baignoires balnéo proposent également des produits avec un éclairage spécifique. Vous pourrez donc profiter des bienfaits de la luminothérapie pendant votre séance d’hydromassage.
Il y a 4 ans et 208 jours

Expulsé par l'expropriation, l'habitant a droit au relogement

Il n'y a pas de distinction à faire, rappelle la Cour de cassation, selon que l'expropriation serait due à une opération d'aménagement ou à la réalisation d'un équipement public, ou encore selon que le logement serait un logement de fonction, occupé gratuitement ou non."La personne publique qui bénéficie d'une expropriation est tenue à une obligation de relogement envers les occupants de bonne foi des locaux à usage d'habitation constituant leur habitation principale", énonce la Cour. Elle ajoute que les frais de déménagement et de recherches d'un nouveau logement par les occupants ne peuvent pas être compensés par "l'indemnité de dépossession" accordée au propriétaire.Ayant exproprié une entreprise, l'autorité expropriante soutenait que le logement de fonction du dirigeant serait remplacé par un nouveau logement, fourni par l'entreprise, qui était suffisamment indemnisée pour y faire face.Ce raisonnement a été condamné par la Cour de cassation. Les occupants de locaux à usage d'habitation constituant leur habitation principale ont droit au relogement, selon le code de l'urbanisme qui prévoit d'ailleurs qu'il "doit être fait à chacun d'eux au moins deux propositions portant sur des locaux satisfaisant à la fois aux normes d'habitabilité..." qu'ils soient ou non propriétaires.(Cass. Civ 3, 20.12.2018, M 17-26.919).
Il y a 4 ans et 208 jours

Macrochenko et Darmaninov se font un film

Ça commence toujours comme ça, avec la réouverture des églises, comme en Pologne. Ça commence toujours comme ça, avec la répression de la presse, la répression tout court, comme en Biélorussie. Le « en même temps » de Macron, ce sont les fachos et les cathos. Ça commence toujours avec ceux-là. La crise sanitaire, on est au […] L’article Macrochenko et Darmaninov se font un film est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 208 jours

A Chapelle International, Charles Pictet et Atelier Martel signent une double tour

EN IMAGES. Le quartier Chapelle International, au nord de Paris, compte désormais deux émergences de plus : le lot F, qui regroupe 256 logements en tout, a été livré cette année. Visite avec les architectes du projet.
Il y a 4 ans et 208 jours

Livre : “Bâtir sa vie, une vie à bâtir” par Denis Sloan

L’architecte Denis Sloan publie ses mémoires "Bâtir sa vie, une vie à bâtir", aux éditions du Panthéon. Un livre qui... Cet article Livre : “Bâtir sa vie, une vie à bâtir” par Denis Sloan est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 208 jours

Grande Braderie des architectes… Tous doivent disparaître !

Nul besoin de « disrupteur » ou de géant d’Internet pour mettre à terre la maîtrise d’œuvre, un secteur économique qui aurait pourtant toutes les raisons de bien se porter. Il suffit juste de quelques mauvaises décisions politiques prises au bon moment… Dans son article Control C/Control V, François Scali expose la manière dont sont construits et […] L’article Grande Braderie des architectes… Tous doivent disparaître ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 208 jours

RE2020 : fortes inquiétudes de la FFB après les dernières annonces du gouvernement

Alors que la RT 2012 prônait l’utilisation du gaz et que des investissements conséquents ont été faits tant pour développer le gaz vert que pour maintenir un réseau de distribution de qualité, cette source d’énergie se trouvera exclue dès 2021 des maisons individuelles neuves, puis de l’ensemble des logements neufs à compter de 2024. Au-delà de l’incohérence de ces choix politiques, il s’agit là de la mort annoncée à terme d’une filière porteuse d’emplois qualifiés, choix d’autant plus désastreux que les équipements concernés s’avèrent majoritairement produits en France.S’agissant des matériaux utilisés, l’arbitrage prévoit qu’en 2030 la construction bois deviendra la norme pour la maison individuelle et sera très couramment utilisée pour la structure des logements collectifs. Si la FFB est favorable à un accroissement de l’utilisation des matériaux biosourcés, elle considère que, compte tenu des parts de marchés actuelles et du manque de visibilité sur les capacités de production françaises, cette trajectoire sous-estime les nécessaires adaptations des différentes filières.De plus, la FFB déplore qu’aucune information ne soit donnée quant aux seuils applicables aux bâtiments tertiaires visés également par la réglementation dès l’été prochain.En parallèle, la FFB regrette l’absence de présentation d’une étude technico-économique globale et ne partage pas les 3 à 4 % de surcoûts immédiats annoncés, largement sous-évalués. Le risque d’éviction des ménages les plus modestes est réel. La FFB demande expressément une reprise des discussions pour étudier plus finement et de manière transparente les impacts économiques à court et moyen terme.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « L’orientation politique, si elle a le mérite d’être clairement affichée, manque de réalisme. Nous n’avons pas besoin de jouer aux apprentis sorciers en cette période de grave crise économique d’une intensité jamais connue, dont les premiers effets seront ressentis dans le BTP l’année prochaine. C’est vouloir mettre de la complexité lors d’une année de reprise économique, en méconnaissant les délais nécessaires pour adapter les filières. Ce sont des dizaines de milliers d’emplois mis en danger inutilement, dans l’industrie et le BTP. ».Le logement neuf abordable en danger selon Le Pôle Habitat FFB Le Pôle Habitat FFB salue la démarche de progressivité des exigences carbone aux horizons 2024, 2027 et 2030. Il déplore toutefois que de nombreux seuils aient été fixés en l’absence d’analyses multicritères complètes, pourtant indispensables à la mesure de leurs impacts combinés sur le plan technique et économique.Par ailleurs, le choix d’éradiquer à très court terme le vecteur gaz demeure incompréhensible, à l’heure où des investissements considérables sont réalisés pour accélérer son verdissement et où les solutions alternatives peinent à devenir compétitives. Au surplus, la trajectoire visant à généraliser à moyen terme l’usage du bois et des matériaux biosourcés pour les maisons individuelles et les petits collectifs semble sous-estimer les délais dans lesquels une telle révolution peut être accomplie, tant par l’outil industriel que par le tissu d’entreprises et d’artisans locaux.Concrètement, pour la maison neuve, un Bbio renforcé de 30 % et un traitement du confort d’été, associés à l’obligation de recourir aux pompes à chaleur, engendreront un surcoût de 10 à 15 % dès 2021. Et pour le logement collectif, la perspective de labels d’État préfigurant à court terme les étapes 2024, 2027 et 2030 présente le risque d’une surenchère locale au détriment du logement abordable.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « si les orientations annoncées ce matin se traduisent effectivement dans les textes réglementaires, acheter dans le neuf deviendra demain un luxe réservé aux plus aisés, sauf à ce que le Gouvernement révise significativement et durablement son soutien au logement neuf ! Ce matin même, le Haut Conseil pour le Climat préconise de quadrupler les dispositifs de soutien public à la rénovation énergétique du parc existant. La même logique doit être appliquée pour la construction neuve. Sans cela, la RE 2020 risque malheureusement d’être synonyme de renoncement des ménages modestes à accéder à un logement neuf et d’accélération de la chute d’activité. »
Il y a 4 ans et 208 jours

Les librairies des centres-villes transformées en Points Culture ?

Les centres-villes transformés en espaces de stockage ? En tout cas, les petits commerçants indépendants seront les premiers perdants de la crise au profit de ceux qui savent manier la valeur immobilière, soit les grands acteurs de la distribution. La bataille au sein de la foncière Unibail-Rodamco-Westfield au cours de dernières semaines pourrait paraître comme une […] L’article Les librairies des centres-villes transformées en Points Culture ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 208 jours

Isère : financement participatif pour transformer l’ancienne gare de Corps en restaurant

Un montant de 350 000 € pour la réhabilitation de la gare de Corps et de deux wagons datant des années 30.
Il y a 4 ans et 209 jours

Face aux ogres du bâtiment, l’architecte, cible de choix ou tendre proie ?

Dubois l’architecte est pessimiste, son métier a-t-il un avenir ? Celui d’Ethel Hazel dépend des confidences de son patient. L’inspecteur Nutello n’a jamais autant été livré à lui-même. *** « Je connais des agences qui sont des ‘serial killers’ ». Anonyme *** Ethel Hazel a reçu un nouvel appel de routine de la police à propos […] L’article Face aux ogres du bâtiment, l’architecte, cible de choix ou tendre proie ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 209 jours

Mouvement dans l’immobilité – Du champ de traces au chant des traces

Pour clore les écrits sur la trace* et parce que nos vies confinées réduisent nos mobilités, voici le premier d’une série de trois textes sur l’architecture – Du champ de traces au chant des traces ;  L’architecture est un instrument d’environnement ; A tout lieu sa formule – comme une invitation au voyage dans l’immobilité. Dans l’n-spaces, […] L’article Mouvement dans l’immobilité – Du champ de traces au chant des traces est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 209 jours

La réglementation environnementale 2020 sonne le glas du gaz dans les maisons neuves

La révolution attendra. Pilier de la réglementation environnementale 2020 dévoilée par les ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon ce 24 novembre, l’analyse du cycle de vie des matériaux de construction ne produira son plein effet qu’à l’horizon 2030. A l'été 2021, l’entrée en vigueur du nouvel arsenal juridique dédié à la performance environnementale de la construction neuve se traduira avant tout par la réduction drastique des consommations énergétiques carbonées, avec une cible principale : le gaz.
Il y a 4 ans et 209 jours

La France est en retard sur la rénovation énergétique des bâtiments

Avec 18% des émissions en 2017 (28% en ajoutant la production de la chaleur et de l'électricité) en France, le bâtiment est un des quatre grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre, avec les transports, l'agriculture et l'industrie.Et ce secteur "doit être complètement décarboné pour que la France atteigne son objectif de neutralité carbone en 2050", a souligné Corinne Le Quéré, présidente du HCC, organisme indépendant.Mais la trajectoire n'est pas là. Selon le rapport publié mardi, "la France a déjà accumulé un retard important sur la trajectoire de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) dans ce secteur"."Le rythme de baisse des émissions doit passer d'une pente douce, entre 2 et 3% en ce moment, à une pente plus rapide de 5% par an dans ce secteur d'ici quelques années", a noté Corinne Le Quéré.Alors le HCC insiste pour une "massification" de la rénovation des logements, bâtiments publics et tertiaires.L'investissement annuel public et privé, environ 13 milliards d'euros actuellement, "devra être multiplié au moins par deux en quelques années" et les dispositifs de soutien public, "actuellement de l'ordre de 4 milliards d'euros, devront être quadruplés", selon le Haut Conseil.Dans ce cadre, le plan de relance "va dans le bon sens", a estimé Corinne Le Quéré, insistant toutefois sur le besoin d'une stratégie "à long terme".Un long terme qui est bien "le défi majeur de la performance énergétique des bâtiments", a réagi le ministère de la Transition écologique, assurant de la "détermination sans faille du gouvernement à accélérer son action".Au delà des montants, le HCC s'interroge sur l'efficacité des investissements.Le rapport met en cause la prédominance de "la logique par gestes": des actes isolés de rénovation, comme le changement d'une chaudière ou l'isolation d'un toit, ne permettent "généralement pas de gains énergétiques majeurs".Aides "conditionnées"Résultat, le taux de rénovations globales et performantes - avec un "bouquet" de travaux, de l'isolation complète du bâtiment au système de chauffage - "stagne, avec un rythme de 0,2% par an en moyenne".Entre 2012 et 2016, environ 87.000 maisons individuelles (qui représentent plus de la moitié du parc résidentiel) ont fait un saut d'au moins deux classes énergétiques (dans le classement de A à G), alors que la SNBC, qui prévoit 500.000 rénovations par an pendant ce quinquennat, vise un objectif minimal de 370.000 rénovations complètes par an en 2022, 700.000 à plus long terme.Pour encourager la logique de rénovations globales, le Haut Conseil soutient la Convention citoyenne sur le climat qui s'est prononcée pour une rénovation énergétique obligatoire d'ici à 2040.Le Haut Conseil plaide en plus pour la suppression d'ici à trois ans des aides aux gestes individuels dans le dispositif "MaPrimeRénov", pour lequel le gouvernement a prévu 2 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans.Il recommande au contraire de ne proposer "que des aides conditionnées à l'atteinte d'un niveau de performance".Le rapport plaide aussi pour relever à 10% le taux réduit de TVA à 5,5% sur la rénovation énergétique, à l'efficacité "contestée", et pour une augmentation du montant et de la durée de l'éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) "en s'inspirant de l'exemple allemand" (jusqu'à 120.000 euros sur 30 ans, contre 30.000 euros sur 15 ans en France).Pour ce rapport, le HCC a passé en revue les politiques allemandes, suédoises, néerlandaises et britanniques. Et la France est "en queue de peloton" avec les logements les plus "énergivores".Or la rénovation est également importante pour l'emploi et la "réduction des vulnérabilités".En 2017, 6,7 millions de personnes vivaient dans des logements en précarité énergétique, classés F ou G, souvent appelés "passoires thermiques". Le Haut Conseil recommande qu'à partir de 2025, ils soient classés "indécents" et ne puissent ainsi plus être loués.La Suède, qui a réussi à quasiment décarboné le secteur, montre d'autre part la réussite d'un modèle qui a misé dès les années 1970 sur des normes d'isolation importante pour le neuf.Ce qui plaide pour une règlementation environnementale des bâtiments neufs "ambitieuse", a noté le ministère, qui doit présenter ces futures règles mardi.Le gouvernement réaffirme sa détermination sans failleBarbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée en charge du Logement, saluent le riche et instructif travail mené par le Haut Conseil, qui offre une vision panoramique du défi de la rénovation énergétique tel qu’il se présente chez nos voisins européens.Les réussites et les difficultés éprouvées par d’autres pays, notamment sur le volet des aides financières ou des obligations de rénovation offrent des enseignements précieux, alors que la France qui s’est précocement engagée pour la rénovation énergétique a décidé d’accélérer dans cette voie, en se situant ainsi à la pointe des pays européens.Tout en pointant des axes d’amélioration, le Haut Conseil reconnait que les récentes orientations du gouvernement français au travers du plan de relance, vont dans le bons sens. En particulier, le Haut Conseil salue positivement l’évolution récente des aides afin d’encourager les opérations de rénovations les plus qualitatives, qu’il s’agisse de MaPrimeRenov’ ou des Certificats d’économie d’énergie.Les ministres notent également la priorité affichée par le Haut Conseil à la décarbonation de l’énergie tout autant qu’à l’isolation thermique des bâtiments, les deux apparaissant comme nécessaires à la tenue de la trajectoire climatique nationale. C’est cette même priorité à la décarbonation que le Gouvernement a endossée à travers des mesures telles que le « Coup de pouce » des Certificats d'économies d'énergie (CEE) visant à accompagner le remplacement des chaudières au fioul. La prochaine refonte du Diagnostic de performance énergétique (DPE) devrait également offrir une opportunité de mieux tenir compte de l’impact de chaque logement en termes d’émissions de gaz à effet de serre.Le rapport souligne par ailleurs que le défi majeur de la performance énergétique des bâtiments est affaire de long-terme. Il distingue l’exemplarité du modèle de la Suède, dont le succès repose notamment sur l’adoption dès les années 1970 d’une réglementation thermique très ambitieuse des constructions neuves. Ce constat ne peut plaider qu’en faveur d’une future RE2020 ambitieuse, à la fois en matière d’efficacité énergétique et de diminution de l’empreinte carbone des bâtiments.Les analyses comparatives et les recommandations formulées dans ce rapport sont autant d’éclairages utiles aux futures décisions à prendre en France en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon en prennent acte et réaffirment à cette occasion la détermination sans faille du gouvernement à accélérer son action dans cette voie, à laquelle sont consacrés près de 7 milliards d’euros dans le plan France Relance.
Il y a 4 ans et 209 jours

Annonces ministérielles : Un label et une RE2020 qui se développera en 3 phases, entre 2021 et 2030

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, ont présenté ce 24 novembre 2020, la nouvelle réglementation environnementale 2020. Cette nouvelle réglementation, qui viendra remplacer la RT2012, émerge de la volonté de l’État et du dialogue avec les acteurs qui ont décidé d’agir collectivement pour réduire les émissions du bâtiment. Dans cette réglementation, l’État et les acteurs du secteur ont décidé de prendre en compte non seulement les consommations d’énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction du bâtiment. La RT2012 s’était grandement inspirée d’une expérimentation qui l’a précédée, à travers le label bâtiment basse consommation (BBC). Introduit dès 2007, le label BBC, qui élargissait la RT2005 et permettait d’envisager une nouvelle réglementation plus ambitieuse, avait concerné plus de 100 000 bâtiments au moment où la RT2012 est entrée en vigueur. De la même manière, l’État a lancé en 2017 l’expérimentation E+/C-, pour caractériser les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone, servant ainsi de point de départ pour élaborer la RE2020. Pour la première fois, les acteurs de la construction ont pu travailler sur un indicateur carbone en cycle de vie, ce qui a permis de calibrer la réglementation environnementale. Le Gouvernement a choisi que la RE2020, en cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone, dessine une trajectoire progressive, notamment concernant les exigences constructives liées à la diminution de l’empreinte carbone. Tout d’abord, dans la lignée des réglementations thermiques précédentes, il s’agit de poursuivre la baisse des consommations des bâtiments neufs, car la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas. La RE2020 sera plus exigeante que la RT2012, en particulier sur la performance de l’isolation quel que soit le mode de chauffage installé, grâce au renforcement de l’indicateur de besoin bioclimatique (dit Bbio), que la RT2012 mettait peu en avant. Une fois les besoins en énergie réduits, il est aussi essentiel que cette énergie soit la plus décarbonée possible, notamment à travers le recours à la chaleur renouvelable (pompe à chaleur, biomasse, etc.). À ce titre, les exigences de la RE2020 vont entraîner la disparition progressive du chauffage utilisant des énergies fossiles dans les logements. Elles mèneront également à ne plus avoir recours à des modes de chauffage électriques peu efficaces (radiateurs à effet Joule). À l’inverse, les modes de chauffage électrique performants (pompes à chaleur) et à partir de chaleur renouvelable seront systématisés. Il s’agit aussi de diminuer l’impact sur le climat des bâtiments neufs, en prenant en compte l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, dès la construction. En effet, pour des bâtiments énergétiquement performants, comme ceux construits selon la RT2012, l’essentiel de l’empreinte carbone est lié aux phases de construction et démolition, qui représentent entre 60 et 90% de l’impact carbone total calculé sur une durée de 50 ans. Les exigences visant à limiter ces impacts permettront d’encourager puis de systématiser les modes constructifs qui émettent peu de gaz à effet de serre. Cela signifie notamment construire plus souvent puis systématiquement avec du bois et des matériaux biosourcés, qui stockent le carbone pendant la durée de vie du bâtiment. À travers ces exigences, c’est une transformation profonde de la manière de construire qui s’engage et qui mobilisera l’ensemble de la filière du bâtiment pendant les mois et années à venir. Le Gouvernement souhaite assurer que les bâtiments de demain seront adaptés au changement climatique et seront confortables lors des vagues de chaleur. Les bâtiments devront en effet mieux résister aux épisodes de canicule, déjà courants et qui seront encore plus fréquents et intenses à l’avenir. Alors que l’inconfort l’été est un défaut souvent relevé de nombreux bâtiments construits selon la RT2012, la réglementation RE2020 imposera une exigence spécifique. La RE2020 introduit une évolution méthodologique majeure qui place la France à la pointe mondiale de la réglementation environnementale des bâtiments : la prise en compte de l’impact carbone sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, y compris ses phases de construction et de démolition. Surtout, l’ensemble des nouvelles exigences engage une transformation profonde des types de bâtiments et modes de construction, notamment avec la disparition progressive du chauffage exclusivement au gaz et la montée en puissance rapide des systèmes constructifs bas-carbone, notamment bois et biosourcés. Pour cette raison, le Gouvernement a choisi d’inscrire la RE2020 dans le temps long, en fixant un cap clair et une trajectoire progressive : la réglementation sera progressivement de plus en plus exigeante, depuis son entrée en vigueur en 2021, jusqu’à 2030 avec trois jalons prévus en 2024, 2027 et 2030 qui constituent autant de marches de rehaussement des exigences. En parallèle, un label d’État, qui sera créé dans la foulée de la RE2020, permettra à ceux qui le souhaitent, maîtres d’ouvrage publics ou privés, d’anticiper les futures exigences de la RE2020, de montrer l’exemple et de préfigurer les bâtiments d’après-demain.
Il y a 4 ans et 209 jours

Prendre exemple sur les pays européens pour accélérer la rénovation énergétique en France

Le Haut conseil pour le climat vient de publier le rapport « Rénover mieux : leçons d’Europe ». A travers les politiques publiques et les solutions de quatre pays européens (Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède), il tente d’identifier des pistes d’action pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments en France. Actuellement, seule la Suède a réussi une décarbonation quasi-totale du secteur. En tenant compte des différences de climat, la France apparaît comme ayant les logements les moins performants par rapport aux autres pays. La performance énergétique des bâtiments résidentiels en France progresse à un rythme similaire à la moyenne européenne, alors que celle des bâtiments tertiaires progresse moins vite. La Suède doit son succès à un effort continu sur plusieurs décennies, comprenant des normes exigeantes de performance énergétique, des investissements dans les réseaux de chaleur et plus récemment vers le chauffage électrique avec pompes à chaleur, accompagné d’une taxe carbone. L’Allemagne se distingue par la diversité de ses politiques publiques, comprenant d’importantes subventions aux ménages et aux entreprises conditionnées à l’atteinte de résultats avec un rôle fort de la banque publique d’investissement. Les Pays-Bas se distinguent par la gouvernance du secteur et la mise en valeur de solutions locales pour permettre la sortie du parc de sources de chauffage carbonées et l’élaboration de feuilles de route du parc public. Finalement, l’expérience du Royaume- Uni sur la mise en œuvre des obligations de rénovations de passoires thermiques sont éclairantes pour ces politiques sectorielles. Les expériences étrangères et les expérimentations déjà en place dans les territoires permettent au Haut conseil pour le climat de formuler de grands ensembles de recommandations afin de renforcer les politiques de rénovation énergétique française : – Massifier la rénovation énergétique par la mise en place de conditions financières et réglementaires. Renforcer les politiques de rénovation ciblant les copropriétés et les rendre obligatoires, – Mettre en œuvre les obligations de rénovation de la loi énergie climat de manière cohérente avec la réduction des vulnérabilités, alors que 6,7 millions d’individus sont touchés par la précarité énergétique en 2017, -Intégrer plus fortement l’usage de source d’énergie bas-carbone dans la stratégie de rénovation, et mieux intégrer la rénovation et l’offre de chaleur renouvelable dans les plans et politiques territoriaux, -Rénover les bâtiments publics, par exemple en définissant des feuilles de route par branche de ce parc, -Suivre et évaluer les politiques de rénovation énergétique des bâtiments, et y adosser des conditionnalités de l’aide publique à des niveaux de performance exigeants. Ce rapport évoque également les enjeux d’adaptation au changement climatique lors de la rénovation des bâtiments, en particulier le confort thermique en saison chaude, qui doivent être identifiés selon les régions et inclus dans les stratégies de rénovation. La massification des rénovations permettra également de répondre aux enjeux actuels de reprise économique, d’emploi et de pouvoir d’achat à travers la réduction de la facture d’énergie. Graphique : Évolution des émissions de GES du secteur des bâtiments en France. Source : Citepa, avril 2020 – format SECTEN.  
Il y a 4 ans et 209 jours

ISONAT double ses capacités de production

Isonat, société du groupe Saint-Gobain, expert français de l’isolation en fibre de bois, dévoile un important programme d’investissement pour développer la production de ses isolants biosourcés. Deux phases vont se succéder pour un montant total de 5 millions d’Euros. 1,5 million d’Euros en 2021 et 3,5 millions d’Euros d’ici 2023. Ces investissements permettront à Isonat de doubler la capacité de production de son usine de Mably (42) qui passera à 19 000 tonnes de panneaux isolants de capacité annuelle en 2021 (+ 6 000 tonnes) puis à 42 000 tonnes à l’horizon 2023 (+ 17 000 tonnes). Une production qui permettra d’isoler plus de 16 000 maisons/an à terme. Cette démarche stratégique s’inscrit dans l’anticipation de l’accélération des commandes publiques et privées suite au plan de relance. Isonat accompagne la montée en compétences des entreprises et artisans sur la pose de ses produits. Il va également aider les bailleurs et les particuliers à mieux comprendre les atouts écologiques et économiques des isolants en fibre de bois. L’élargissement de la capacité de production de l’usine de Mably permettra de créer entre 30 et 40 emplois directs et un approvisionnement ancré localement dans la région Auvergne Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 209 jours

Chronique du Geek – Les applications de novembre 2020

Encore un peu plus d’un mois et cette folle année arrive à son terme. Cependant, il n’est pas (tout à fait) encore question de vacances ou de pause. Alors pour continuer à vous rendre le travail quotidien plus facile, le Geek vous propose cinq nouvelles applications mobiles pour gérer le suivi de vos projets, prendre […] L’article Chronique du Geek – Les applications de novembre 2020 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 209 jours

Des évolutions récentes pour une sécurité optimale

Ces dernières années, la réglementation relative à l'incendie a connu des avancées avec l'introduction d'une nouvelle catégorie d'immeubles et le développement de l'ingénierie de la sécurité incendie (ISI).
Il y a 4 ans et 209 jours

La nouvelle menuiserie Mobil Wood, l'écoconstruction de la première usine « recyclable » d’Europe en Cradle-to-Cradle

Mobil Wood est une menuiserie de 70 salariés, basée à Cravant dans l’Yonne, qui fait partie de l’écosystème Ulterïa, leader français de l’agencement écologique de magasins et de solutions pour développer le vrac alimentaire (150 salariés, 25 M€ de chiffre d’affaires). Entreprise à mission et bientôt labellisée B-Corp, Ulterïa et ses entreprises ont pour raison d’être de devenir un écosystème créateur de valeurs pour l’Homme et le Vivant. La valeur économique créée doit ainsi générer des valeurs plurielles, des externalités positives pour l’environnement et la société.Le projet Ulterïa Saint-Bris s'ancre dans la commune rurale de Saint-Bris-le-Vineux (Yonne) et crée un écosystème d'organisations unique en son genre mêlant des activités industrielles, agricoles, servicielles et éducatives. Ce projet vise notamment à construire une nouvelle usine vertueuse pour Mobil Wood.Pour ce faire, le bâtiment ultra-performant a été conçu dans une approche écologique et économique visant une optimisation des flux, une réduction des consommations du bâtiment, une production d'énergie directement sur site par 1.200 m² de panneaux solaires, un traitement des eaux autonomes par phytoépuration et une gestion des déchets à 100%, notamment en fin de vie du bâtiment.Une construction industrielle exemplaire en phase avec les valeurs de Mobil WoodIntégré dans son environnement rural, la future menuiserie Mobil Wood de 4.500 m² s'érige avec des ressources locales, au maximum renouvelables, et non toxiques pour ceux qui les emploient et les utilisent au quotidien : du bois, de la pierre, du chanvre, du verre cellulaire, de la laine de bois, du zinc...Autant de ressources renouvelables et "upcyclables". Adieu donc le PVC et ses perturbateurs endocriniens, la laine de verre et sa difficulté de recyclage, les peintures et colles qui émettent des formaldéhydes. C'est la même philosophie pour les matériaux que Mobil Wood emploie dans ses agencements : sain, durable, de proximité, biosourcé.La qualité de vie au travail est un sujet central dans la construction : la lumière naturelle abonde dans l'atelier grâce à de grandes fenêtres et des verrières. Le bruit est traité par plusieurs systèmes astucieux qui atténuent l’émission et la réverbération. La poussière et les copeaux de bois sont aspirés par une aspiration haute performance, et directement utilisés pour la chaudière à bois. Le rafraichissement durant l'été est fait par un système naturel dit "adiabatique" qui rafraichit l'air tout en régulant l'hygrométrie. Idéal pour le bois, idéal pour les collaborateurs.Construit en partenariat avec des architectes du département, le cabinet HVR, et l’AMO Upcyclea, la future usine Mobil Wood vise la certification Cradle-to-Cradle lors de sa mise en service, prévue en avril 2021.Une construction soutenue par les pouvoirs publicsLa construction de l’usine, d’un montant de 6,4 millions d’euros, est soutenue par les pouvoirs publics. Dans ce projet, l'Union Européenne, par l’intermédiaire du Fonds européen de développement régional (FEDER), la Région Bourgogne-Franche Comté et la Communauté d'agglomération de l'Auxerrois ont largement appuyé et soutenu ce projet.D'une part, les services techniques du FEDER et de la Région ont grandement aidé à la conception d'un bâtiment démonstrateur à caractère industriel unique en France.D'autre part, le FEDER soutient financièrement ce projet à hauteur de 1.140.232 euros.Enfin, la communauté d'agglomération de l'Auxerrois subventionne ce projet à hauteur de 100.000 euros.Une construction pour inspirerLe site de production sera ainsi un démonstrateur des valeurs portées par l'entreprise et de la qualité de son travail. Avec son bardage en bois et son écrin végétal, le bâtiment se doit d'être une vitrine dans le domaine de l'éco-mobilier.La production d'énergie renouvelable permettra à l'activité de se développer tout en réduisant constamment son impact sur l'environnement.En mutualisant sa production avec son territoire d'implantation, l'entreprise créera des liens bénéfiques avec son voisinage. Le site transmettra une image de qualité, celle d'un bâtiment tourné vers l'avenir et évolutif, anticipant d'éventuelles évolutions du projet d'entreprise.
Il y a 4 ans et 209 jours

Pierre Verzat est réélu président de Syntec-Ingénierie

Un vote de confiance de la part des ingénieristes, dans un contexte de crise qui impacte plus particulièrement les entreprises des secteurs automobile et aéronautique.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Je suis très honoré d’avoir été réélu à la tête de Syntec-Ingénierie. J’entame ce nouveau mandat avec détermination. Le contexte est radicalement différent d’il y a deux ans. Plus que jamais, il reviendra à notre syndicat de porter et défendre les intérêts de nos entreprises afin de ne laisser personne au bord du chemin. Cela passe d’abord par la valorisation de la contribution essentielle des ingénieristes à l’heure de la relance. Un axe fort qui n’entamera pas l’engagement des ingénieristes en faveur de l’attractivité auprès des jeunes et du climat. »Une feuille de route ambitieuse au service des ingénieristes, cerveaux de la relanceValoriser le rôle de l’ingénierie dans les projets publics et privésLa dernière édition du baromètre économique de Syntec-Ingénierie révèle que l’activité des ingénieristes est à la baisse depuis la crise : c’est le cas pour 55% d’entre eux ce dernier trimestre et ils sont 62% à anticiper une nouvelle dégradation début 2021[1]. L’ingénierie intervient à la racine de tout projet industriel et de construction. Pour concevoir un pont, un véhicule à énergie verte, un bâtiment autosuffisant, il faut d’abord mener des études, réaliser des analyses… « Tant que notre profession ne sera pas occupée à 100%, c’est bien l’ensemble des activités industrielles et de construction qui seront freinées, reportées. A l’heure de la relance, cela doit être entendu comme un signal fort pour l’ensemble de l’économie. Dans ce contexte, ma priorité pour cette nouvelle présidence sera de valoriser le rôle clé de nos entreprises. Leurs contributions sont essentielles à la réussite, la performance et la durabilité des projets. Elles doivent être reconnues à leur juste valeur et cela passe aussi par des actions de défense de nos marges, qui sont les plus faibles d’Europe, et de rééquilibrage des relations contractuelles avec les donneurs d’ordres publics et privés. » explique Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.Renforcer l’attractivité de la professionAlors qu’elles interviennent sur des projets d’avenir dans tous les secteurs d’activité, les entreprises d’ingénierie restent mal connues. Avant crise, elles rencontraient des difficultés à attirer les 80.000[2] talents – en particulier féminins – dont elles avaient besoin chaque année en raison d’un sous-effectif structurel de 2 à 4%.Pierre Verzat : « Il est clair que la crise est venue changer la donne et que les tensions sur les recrutements sont moins fortes. Néanmoins, de nombreuses opportunités existent encore et il faut se préparer au rebond. Nous maintenons donc avec détermination nos actions pour mieux faire connaître nos métiers et susciter des vocations. Nos entreprises entendent faire preuve de responsabilité pour que les jeunes ne soient pas une génération sacrifiée. »Amplifier l’engagement de la profession en faveur du climatEn octobre 2019, les entreprises d’ingénierie ont initié une démarche inédite à l’échelle de la profession en faveur du climat. À travers la charte de l’ingénierie pour le climat, elles se sont engagées à renforcer leurs initiatives à tous les niveaux d’actions pour apporter des réponses concrètes au dérèglement climatique.Pierre Verzat : « L’engagement des ingénieristes pour le climat reste intact. Et s’il y a bien une opportunité offerte par cette crise, c’est celle d’aller plus vite et plus loin dans la transition énergétique et écologique. A l’échelle de la profession, nous entendons renforcer nos engagements notamment via la quantification systématique de l’empreinte carbone de nos entreprises et de nos projets, et la formation à l’enjeu climatique de nos collaborateurs. Ils sont de plus en plus exigeants et souhaitent mettre en accord le poids carbone de leur activité avec leurs valeurs.»Pierre Verzat, un passionné au parcours d’excellence, à la présidence de Syntec-IngénieriePierre Verzat débute sa carrière en 1986 comme ingénieur naval à la Direction des Constructions Navales, en tant que spécialiste de la propulsion nucléaire. En 1992, il prend la tête de BEA (du groupe Dalkia), avant de rejoindre AREVA en tant que CEO d’ELTA. Après avoir dirigé la branche Transport-Environnement-Industrie à Technicatome, il rejoint EADS Group en 2005 comme Directeur industriel d’Astrium Space Transportation. Depuis 2011, il est président du Directoire de SYSTRA.Il occupe le poste de trésorier de la fédération SYNTEC en 2017. Après avoir siégé 5 ans au conseil d’administration de Syntec-Ingénierie, il en est élu président le 30 novembre 2018. Il est réélu par le conseil d’administration pour un nouveau mandat de 2 ans le 12 novembre 2020.Diplômé de l’École Polytechnique de Paris et d’ENSTA Paris, il est membre de la Légion d’honneur et a été primé en 2016 du European CEO Award de l’Association britannique du Conseil et de l’Ingénierie (ACE).[1] Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents du 2 au 8 novembre 2020. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l’industrie et la construction et dans tous les secteurs d’activité d’ingénierie.[2] Étude réalisée par le cabinet EY pour le compte de l’OPIIEC (Observatoire Paritaire des Métiers du Numérique, de l'Ingénierie, des Études et du Conseil et des métiers de l'événement) de juin à décembre 2018.