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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

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Il y a 4 ans et 209 jours

A Arcueil, un bâtiment pour cadres célibataires signé Enia architectes

Le 25 septembre 2020, Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de Florence Parly, ministre des Armées, a posé à Arcueil (Val-de-Marne) la première pierre du chantier de construction du plus grand bâtiment pour cadres célibataires (BCC). Un bâtiment pour militaires célibataires ? En tout cas un bâtiment à 12M€HT dont la livraison est attendue fin 2021. La […] L’article A Arcueil, un bâtiment pour cadres célibataires signé Enia architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 209 jours

SWISS KRONO crée l’ambiance et déploie ses Corner in the Shop dédiés l’aménagement intérieur

Soucieux de mettre en avant son offre de solutions dédiées à l’aménagement intérieur, SWISS KRONO, acteur majeur sur le marché des matériaux à base de bois et seul fabricant français d’OSB, déploie chez ses concessionnaires ses « Corner in the Shop ». Pour mieux orienter le client, les « Corner in the Shop » sont organisés autour de 5 grands présentoirs et mange-debout facilement repérables grâce à la flamme SWISS KRONO : • One World, collection de 160 décors déclinés sur tous les panneaux décoratifs mélaminés, stratifiés et bandes de chants de la marque. L’offre se compose de 3 gammes de décors Unis, Bois et Design pour créer des espaces de caractère en jouant sur les couleurs, la matière et les textures. • plans de travail et tablettes, • parois décoratives acoustiques Swiss-Clic panel-A+, idéales pour atténuer les nuisances sonores tout en offrant un revêtement bois design, • panneaux de fibres de bois SWISSCDF, denses et compacts, dédiés à la création de mobilier, à l’agencement commercial,… • gamme de panneaux OSB. Espace clé en main et évolutif d’une superficie de 12 à 16 m2, les Corner in the Shop SWISS KRONO sont modulables en fonction de la place dont dispose le concessionnaire dans son show-room et des gammes qu’il souhaite mettre en avant. Pionnier dans son secteur avec ses Corner in the Shop rassemblant toutes ses solutions pour l’aménagement intérieur, SWISS KRONO entend équiper tous ses concessionnaires sur le territoire français d’ici un an. http://www.swisskrono.fr
Il y a 4 ans et 209 jours

Avec Skywater® Soprema rend utile l'eau des toits terrasses

La nécessité de doter les villes de solutions permettant de réduire les risques s’impose. Comment ? En favorisant les îlots de fraîcheur urbains et en apportant aux bâtiments la capacité de tempérer leur environnement.SOPREMA a regroupé ses solutions de gestion intégrée des eaux de pluie au sein de la gamme Skywater® qui a vocation à rendre utile l’eau des toits terrasses :Des solutions à installer en toiture pour profiter de la pluie là où elle tombeFondées sur la nature, elles favorisent la biodiversité et rafraîchissent les villesConformes aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), elles permettent une gestion des eaux de pluie à la parcelleEn France, le bâtiment est responsable de 45% de la consommation énergétique et 25% des gaz à effet de serre. La construction durable est la voie à privilégier dès aujourd’hui et dans les années à venir. Le dérèglement climatique est bien là, inondations et canicules en sont les manifestations. Nous devons donc agir et réinventer le bâti ! La solution : construire mieux et durable en limitant au maximum notre impact sur l’environnement pour contrer ces effets dévastateurs.L’eau est le bien le plus précieux que nous ayons mais aussi l’un des plus destructeurs, nous le voyons bien lorsque des pluies diluviennes s’abattent sur la France, avec des épisodes d’une grande soudaineté et violence. Aujourd’hui, la gestion des eaux de pluie se place au cœur des enjeux des territoires. Elle devient l’affaire de tous : collectivités, aménageurs, entreprises et même particuliers.La crise sanitaire, que la France connaît depuis mars 2020, a modifié le rapport de chaque individu avec son quotidien, son environnement, ses habitudes. Dans ce contexte, les entreprises du bâtiment ont plus que jamais des responsabilités à la fois environnementales et sociétales. La relance doit se faire en faveur de la transition écologique et énergétique.Chez SOPREMA, nous concevons et proposons des solutions concrètes assurant efficacité et amélioration de notre cadre de vie. Nous mettons à la disposition de nos clients une gamme de solutions qui répond aux enjeux environnementaux, à travers une maîtrise des eaux de pluie en milieu urbain. Nous l’avons baptisée Skywater®.Ces solutions s’appliquent en toiture, domaine d’expertise de SOPREMA.15 à 35% de la surface d’une ville est recouverte de toits ce qui veut dire que le potentiel d’action est grand ! Les systèmes de végétalisation des toitures Sopranature®, solutions fondées sur la nature, contribuent à favoriser la biodiversité et rafraîchir la ville. Elles sont aussi parfaitement conformes aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU). Pour dimensionner ces toitures végétalisées et leurs performances hydrauliques (abattement et régulation de débit), nous avons même mis au point le logiciel Privilège. Il fonctionne à partir des données locales de météo et de réglementation du projet.La gamme Skywater® permet de gérer les eaux de pluie que ce soit par abattement pluvial - évapotranspiration et/ou régulation de débit. Nous n’avons rien à perdre à changer nos habitudes en utilisant ce type de solutions qui contribuent à l’évolution de notre profession et sont à la fois vertueuses et efficaces.Pierre-Étienne Bindschedler,Président Directeur Général du groupe SOPREMA.Le dérèglement climatique nécessite de réinventer le bâtiSelon les experts du GIEC(1), il ne semble plus faire de doute que l’activité humaine soit la cause du réchauffement climatique. Ces mêmes experts reconnaissent également que le grand cycle de l’eau est lui aussi directement impacté par cette même activité.Le dérèglement climatique est à l’origine de phénomènes environnementaux sévères tels que les inondations des villes et les îlots de chaleur urbains (ICU) causés par les canicules.Leur point commun ? L’eau. Dans le premier cas un trop-plein, dans le second un trop peu.Faire de l'eau de pluie une ressource pour la villeLes recommandations des agences de l’eauLes 6 agences de l’eau françaises (Rhône-Méditerranée et Corse, Rhin-Meuse, Artois-Picardie, Seine-Normandie, Loire-Bretagne, Adour-Garonne) ont pour mission de protéger la qualité de l’eau des 6 bassins métropolitains.En tant qu’établissements publics du ministère chargé du développement durable, elles émettent des recommandations de surveillance, de gestion et de maîtrise de l’eau. Elles contribuent à réduire la pollution, et favorisent : une gestion équilibrée et économe de la ressource en eau, l’alimentation en eau potable, la régulation des crues et le développement durable des activités économiques.Actrices de la mise en œuvre de la politique publique de l’eau, elles exercent leurs missions dans le cadre de programmes d’actions pluriannuels avec pour objectif final l’atteinte du bon état des eaux (directive cadre sur l’eau d’octobre 2000).Dans le cadre du traitement des eaux pluviales, elles encouragent les collectivités à mettre en œuvre des techniques alternatives.La maîtrise d’ouvrage, exposée et responsable de la gestion de l’eau au niveau de la parcelleLa réglementation locale sur les eaux pluviales est décrite dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) ou les règlements d’assainissement : Limitation de débit en sortie de parcelle dès 1L/s/Ha. Consigne d’abattement à partir de 4 mm/j, se généralisant à 10 mm/j. C’est pourquoi, le maître d’ouvrage à la responsabilité d’intégrer la gestion des eaux pluviales dès la conception du bâtiment et des espaces verts (infiltrants ou pas).L’intégration de solutions, de préférence en toiture pour libérer du foncier au sol, participe à l’obtention du permis de construire. La délivrance de celui-ci se fait sur remise de documents justifiant la mise en place de systèmes de gestion des eaux pluviales.Grâce à son expertise et son savoir-faire en matière de gestion des eaux pluviales et végétalisation, Sopranature® est en mesure d’accompagner le projet dès ses prémices pour son bon développement.Les collectivités territoriales intègrent les recommandations dans les PLUSous l’influence des actions menées par les agences de l’eau et de leurs recommandations, les villes, communes et grandes métropoles se dotent progressivement de législations locales permettant une meilleure gestion des eaux de pluie.Skywater®, gamme de solutions pour rendre utile l'eau des toits terrassesSOPREMA a regroupé ses solutions de gestion intégrée des eaux pluviales au sein de la gamme Skywater®.Elle réunit un ensemble de solutions à installer en toiture, pour pouvoir profiter de la pluie là où elle tombe et la rendre utile.Fondées sur la Nature, elles favorisent la biodiversité et rafraîchissent la ville.Conformes aux Plans Locaux d’Urbanisme, elles permettent une gestion des eaux de pluie à la parcelle, une limitation de débit dès 1 L/s/ha et/ou un abattement de 4 à 16 mm/j selon les consignes actuelles.
Il y a 4 ans et 209 jours

Les « engagés pour la nature » montent en puissance

179 collectivités et 80 entreprises ont déjà répondu à l’initiative « Engagés pour la nature », lancée par l’Office français de la biodiversité. L’aménagement et la construction font partie des cibles priorisées en vue de l’objectif fixé pour 2022 dans le cadre du plan national pour la biodiversité : atteindre le seuil de 1000 collectivités et décliner l’action des entreprises par filières, dont celle du BTP.
Il y a 4 ans et 209 jours

Pourquoi choisir un portail autoportant ?

Il existe 3 sortes de portails : battant, coulissant et autoportant. Le portail autoportant est le dernier né de la série. Il fait suite à des évolutions technologiques qui lui permettent d’offrir de nombreux avantages à ses propriétaires. Voici lesquels… Les avantages du portail autoportant Qu’est-ce qu’un portail autoportant ? Le portail autoportant ressemble beaucoup au portail coulissant, à la grande différence près qu’il ne nécessite pas de ligne de rail au sol pour s’ouvrir et pour se fermer. Il est donc suspendu à quelques centimètres du sol par des piliers, grâce au système mécanique du train de galets sur lequel coulisse le tablier. Son ventail peut pour autant être très long, jusqu’à plus de 5 mètres. Il peut aussi se décomposer en 2 vantaux autoportés pour être encore plus long si besoin. Il présente de nombreux avantages… Travaux de maçonnerie quasi inexistants Si le portail battant ne nécessite pas de longrine au sol pour actionner les vantaux, le portail autoportant non plus, contrairement au modèle coulissant. Selon la longueur du portail désirée, les travaux de maçonnerie peuvent être relativement importants. Il faut une mise à niveau parfaite au sol pour un glissement sur roues sans encombres. Avec le portail autoportant, vous évitez ces travaux de maçonnerie. Il faut quand même installer un plot en béton pour recevoir la motorisation et le système de galets, mais c’est nettement plus facile et rapide à monter qu’un longrine. Cela sous-entend qu’un particulier peut construire lui-même son plot ! Un portail moins cher Si le vantail du portail autoportant n’est pas moins onéreux que celui du portail coulissant, il n’empêche que la facture est nettement moins conséquente dans la mesure où les travaux de maçonnerie sont simples et rapides à exécuter. Comme chacun le sait, la main d’oeuvre alourdit considérablement le budget. Installation sur tous types de sols Du sable, de la terre, un sol mouvant ou en pente… Peu importe avec le portail autoportant puisque seul le plot doit être solide et plat. Là où le portail battant ne peut être installé à cause des variations de hauteur du sol, le portail autoportant n’est pas confronté à ce problème à plusieurs centimètres de hauteur. Une infaillibilité à toute épreuve L’ouverture du portail coulissant peut être bloquée à cause de débris coincés dans le rail, de la neige, de la glace… Le vantail peut même dérailler. Le portail battant peut quant à lui s’essouffler (le moteur) en cas de vents puissants. Là encore le portail autoportant ne subit pas ces désagréments. Un entretien inexistant Tout le système d’ouverture est protégé dans le plot. Il n’y a donc aucun entretien à effectuer. Un portail esthétique Une fois votre portail autoportant installé, vous verrez vos voisins s’ébahir devant. Il faut avouer qu’avec ce genre de modèle, vous pouvez aisément embellir votre propriété. Pas de longrine disgracieuse, pas de motorisation ni de tablier visible, mais un beau vantail qui semble défier les lois de la gravité ! Vous avez maintenant tous les éléments en main pour comparer les avantages du portail autoportant avec les 2 autres modèles. Et la meilleure note revient donc à l’autoportant sans hésitation, même si le portail battant présente un certain charme avec son ouverture « à l’ancienne ». Quel matériau choisir ? C’est souvent la même question : combien ça coûte un portail autoportant ? La réponse ne peut bien sûr pas être donnée instantanément. Il faut tenir compte de la longueur et de la hauteur du portail autoportant, mais également du matériau choisi… L’aluminium Comparé aux autres matériaux tels que le bois, l’acier ou le fer forgé, la fabrication de vantaux en aluminium est relativement récente (une vingtaine d’années). Il est aujourd’hui dominant car il présente de nombreux avantages pour un portail, qu’il soit autoportant, coulissant ou battant. Résistant L’aluminium ne rouille pas, ne s’oxyde pas, résiste à toutes les variations de températures, ne subit pas les attaques du sel, des UV, etc… Bref il est idéal de ce point de vue. Moderne L’esthétique du portail en aluminium est résolument moderne et contemporaine. Il est possible de lui donner un aspect plus traditionnel mais il faut faire appel au sur mesure. Toutes dimensions Les vantaux peuvent sans difficulté dépasser les 5 mètres de longueur pour plus de 3 mètres de hauteur. Léger L’aluminium est léger et ne réclame pas autant d’énergie de la part de la motorisation qu’un portail en bois ou en acier. Il y a donc une carte à jouer pour acheter un moteur moins performant donc moins cher. Matériau coûteux l’aluminium coûte relativement cher. Cependant la fabrication en grande série de vantaux permet aujourd’hui d’accéder à ce matériau pour un montant abordable. Le bois Le bois n’a que des inconvénients, mais c’est beau, c’est chaleureux. Beaucoup d’entretien Il y a des régions où il vaut mieux éviter d’installer un portail en bois. Même avec de l’entretien, ce matériau va vite se dégrader. Même dans une région plus tempérée, sans agressions excessives d’UV, de sel marin, de neige, de pluie, le bois réclame de l’entretien régulier. Il faut donc le protéger de plusieurs couches de vernis, et ce assez fréquemment. Un budget important Un portail en bois imposant réclame un moteur puissant et donc cher. Et le bois en lui-même représente également un budget élevé. Le portail en bois donne vraiment beaucoup de cachet à la clôture et à la propriété. Il est certain qu’il s’harmonise à la perfection avec une ancienne bâtisse, mais c’est un matériau qu’il faut chérir en permanence à l’extérieur. Le PVC Le PVC est le matériau le moins cher. Mais d’un point de vue esthétique il n’a pas grand intérêt. Il est possible aujourd’hui de sortir du blanc et de bénéficier d’une palette de couleurs importante. En plus de son prix accessible, son entretien est inexistant et il est très léger. Cependant il faut parfois savoir dépenser un peu plus et s’offrir une belle vue quand on arrive devant son portail. D’autant que l’investissement que représente l’installation d’un portail autoportant est censé durer plusieurs dizaines d’années. L’acier L’acier revient à la mode, et les belles propriétés sont pourvues d’un portail conçu dans ce matériau. Il s’adapte visuellement très bien avec les maisons anciennes mais également modernes. Mais l’acier est très lourd et lui aussi réclame de l’entretien contre la corrosion et la rouille. Maintenant que vous avez toutes les cartes en main pour choisir votre portail autoportant, vous n’avez plus qu’à décider si vous faites appel à un artisan pour l’installer ou si vous vous retroussez les manches ! Attention toutefois à respecter les règles mises en place par la commune concernée…
Il y a 4 ans et 209 jours

Équerre d'argent 2020: le palmarès complet

La Toulouse School of Economics à Toulouse (Haute-Garonne), conçue par les architectes Grafton Architects et Vigneu & Zilio Architectes, remporte le prix de l'Équerre d'argent 2020. Quatre autres projets sont récompensés, respectivement dans les catégories "Habitat", "Culture, jeunesse et sport", […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 209 jours

Sur l'île de Nantes, 24 logements "recyclables" voient le jour

ARCHITECTURE. L'agence d'architecture Parc architectures a imaginé un bâtiment abritant plusieurs logements adaptables, sur l'Île de Nantes.
Il y a 4 ans et 209 jours

Paris lance une réflexion sur l’espace public et le design urbain

Fin 2021, la Ville de Paris rendra public son manifeste pour une nouvelle esthétique parisienne dont elle lance l’élaboration. Elle veut notamment doter l’administration parisienne d’un référentiel d’actions sur le design et le mobilier urbains. Un autre objectif vise à désencombrer l’espace public.
Il y a 4 ans et 209 jours

Décollecte de près d'un milliard d'euros pour le Livret A en octobre

Très précisément, la décollecte, ou collecte négative, a atteint 940 millions d'euros en octobre, détaille la Caisse des dépôts dans un communiqué.Ce résultat n'est pas véritablement une surprise en soi, octobre étant traditionnellement un mois durant lequel les retraits ont souvent tendance à excéder les dépôts. En octobre 2019, le montant de la décollecte avait ainsi atteint plus de deux milliards d'euros.Octobre 2020 marque toutefois le premier mois de décollecte pour le Livret A en 2020, année marquée par la crise du Covid-19 et durant laquelle les épargnants ont massivement garni ce placement dont les gains sont garantis, défiscalisés et l'ensemble des fonds disponible à tout moment.De son côté, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a connu une évolution similaire : les montants d'épargne retirés de ce placement ont dépassé les sommes déposées à hauteur de 80 millions d'euros, ce qui constitue là aussi le premier mois de décollecte pour ce livret depuis le début d'année.Ainsi, la décollecte enregistrée par le Livret A et le LDDS réunis s'est montée en octobre à un peu plus d'un milliard d'euros au total.Nonobstant ce résultat, ces deux livrets continuent d'afficher un niveau historiquement élevé de collecte depuis le début d'année, avec presque 32 milliards moissonnés entre janvier et fin octobre.Le Livret A finance essentiellement le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements. À fin octobre, 442,7 milliards d'euros étaient placés au total sur les deux, soit une hausse d'un peu plus de 8% sur un an.
Il y a 4 ans et 209 jours

Le gouvernement promet que 1% du plan de relance ira bien aux quartiers défavorisés

"Nous avons d'ores et déjà (...) pris cet engagement de flécher 1 milliard d'euros directement pour les quartiers politique de la ville à travers plusieurs chantiers: celui de l'insertion et de l'emploi (...) le secteur associatif, le secteur de l'éducation, tout ce qui est renouvellement urbain, donc la mobilité, les commerces de proximité, l'attractivité du territoire", a déclaré la ministre déléguée chargée de la Ville Nadia Hai.Cette réunion, avec une dizaine de maires de toutes étiquettes politiques, fait suite à l'"appel au secours" lancé par une centaine d'élus, inquiets de la "détresse sociale et économique" dans laquelle la crise sanitaire due au Covid-19 a plongé ces quartiers.Ils plaidaient donc pour qu'un milliard du plan de relance, appelé "1% solidarité", soit fléché vers les "territoires en décrochage"."L'enjeu qui va être le nôtre aujourd'hui", a-t-elle ajouté, est d'"accompagner les collectivités pour solliciter ce plan de relance et qu'il leur parviennent directement dans les territoires".Sans faire d'annonce précise, les ministres présents lundi se sont en effet attachés à démontrer que plusieurs mesures, dans le plan de relance, pouvaient déjà bénéficier aux quartiers défavorisés, même si elles n'ont pas été clairement identifiées comme telles.Ainsi, la ministre du Travail Elisabeth Borne a-t-elle évoqué les 6,7 milliards d'euros débloqués pour la formation et l'insertion des jeunes, l'extension de la garantie jeunes... Et la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon a souligné la progression du programme de renouvellement urbain dont l'enveloppe a été portée à 10 milliards d'euros."On peut être oublié dans de grandes politiques d'ensemble", a expliqué lors d'une conférence de presse des maires à l'issue de la réunion Hélène Geoffroy (PS), élue de Vaulx-en-Velin (Rhône). "Le risque est d'annoncer des montants et finalement, de manière opératoire, qu'ils ne soient pas mis en oeuvre".L'enjeu pour les élus, ont-ils expliqué, est désormais d'"amener les moyens qu'on nous annonce sur le terrain".Pour cela, les élus signataires de l'appel du 14 novembre souhaitaient la mise en place d'un "Conseil national des solutions", doté de 75 millions d'euros.Si cela n'a "pas retenu l'attention du gouvernement", dixit Mme Hai, les élus sont bien déterminés à le créer eux même. Ils ont annoncé la première réunion de ce conseil pour le 14 décembre.
Il y a 4 ans et 209 jours

L'enveloppe des bâtiments : des perspectives concrètes pour une démarche de qualité globale

De nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation.Après avoir pointé du doigt les aspects à considérer et à approfondir concernant la qualité de l’enveloppe, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, dans ce 3ème volet, à proposer des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité et ce, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning », de l’apport du numérique et de l’automatisation des mesures et des vérifications.Le commissioning, un suivi de qualité depuis la programmation jusqu’à l’exploitationLe commissioning d’un bâtiment peut être compris comme une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. De plus, il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels.Le GTQE déplore des freins au développement de cette méthodeLe cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitationLe facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultatEnfin, trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualitéPar ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction2), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Rappelons à ce titre qu’une étude du Lawrence Berkeley National Laboratory3 estime que si les gains en économie d’énergie s’échelonnent de 0,21 à 2,05 $/m², les gains indirects (économies en travaux modificatifs ou curatifs, coûts de maintenance…) peuvent s’élever jusqu’à 74,9 $/m² !« Le commissioning s’impose dans le cadre de la démarche de qualité du PROJET. La démarche représente un investissement en amont pour prévenir des non-qualités en aval et pour assurer une période de garantie fluide ainsi qu’une valeur perçue élevée du PROJET.Le commissioning doit être interprété comme la mise en œuvre d’un outil de management de la qualité totale, reposant sur des processus de validation intégrée durant tout le cycle de vie du bâtiment, et pour le moins, sur toute la durée du PROJET, depuis la programmation initiale jusqu’à sa livraison, avec l’intégration en option de la phase d’exploitation sur les premières années. Par voie de conséquence, les attendus du commissioning et la création de valeur qui en découle sont la délivrance d’une validation d’un bâtiment, basée principalement sur l’évaluation en continu de la performance et de la conformité de son enveloppe et de ses équipements techniques. » Edward WOODS, Directeur du Pôle Technique - Immobilier d’Entreprise au sein de Bouygues Immobilier.Le numérique, l’automatisation de la mesure et de la vérification au service de la qualitéPour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique.« Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. » Et de conclure : « Le numérique représente une formidable opportunité pour analyser et partager les expériences dont les réussites continueront à faire progresser l’ensemble de la filière. » Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-ÉnergivieÀ titre d’exemple, mentionnons que la société CMDL - MANASLU Ing. développe une solution innovante de mesure automatisée qui permettra de réaliser, lors de la réception des bâtiments, une vérification exhaustive des conditions de confort des occupants nécessaires aux opérations préalables de réception, et de mesurer la performance de l’éclairage artificiel, suivant un maillage des zones conforme à la norme EN 12464.Le GTQE milite activement sur 4 fondamentaux à respecter pour une RE2020 garante d’une qualité de l’enveloppeLa RE2020 doit être ambitieuse pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone, avec une exigence toute particulière sur l’indicateur Bbio positionnée à RT2012-40%. Le niveau moyen des bâtiments collectifs produits entre 2012 et 2018 présente un Bbio RT2012-20%, une RE2020 avec une exigence de Bbio à RT2012-10% représenterait un recul.La consommation d’énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20%Il est nécessaire de traiter correctement les ponts thermiques. L’aspect doit être non dérogatoire au risque que le recours à la dérogation ne devienne systématique. Les avantages du traitement des ponts thermiques ne se limitent pas seulement à lutter contre le risque de condensation. Ils engendrent diminution des consommations énergétiques, des charges de chauffage, des émissions de GES, tout en améliorant le confort été comme hiver, la qualité de l’air et, enfin, la prévention des sources de désordres structurels.Il devient nécessaire d’actualiser les bibliothèques des outils de calcul réglementaire. En effet, les performances thermiques ayant évolué favorablement avec des résistances thermiques des parois courantes en hausse, l’influence des ponts thermiques devient prédominante.Les membres du Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe : Pôle ALEARISQUE, DRABER-NEFF, courtier en assurances, cabinet d’ingénierie énergétique MANASLU, société MEDIECO, Groupement du MUR MANTEAU, bureau d’études POUGET Consultants, société SCHÖCK France, Syndicat National des Bardages et Vêtures Isolées (SNBVI), Pôle FIBRES-ÉNERGIVIE.
Il y a 4 ans et 210 jours

L’expert des revêtements drainants présente Résineo® Drain

Une solution technique pour les aménagements urbainsRésineo® Drain est un revêtement perméable idéal pour vos aménagements urbains. Elle limite l’imperméabilisation des sols et assure une bonne alimentation en eau naturelle ; de ce fait les échanges hydriques ne sont pas perturbés.De plus, sa structure aérée permet à l’air de circuler dans le revêtement. Par rapport aux autres matériaux pleins à couleur égale, le sol garde une température en moyenne 5°C inférieure.Enfin, selon la norme NF EN 1339 : 2003, ce revêtement limite les risques de chutes, que cela soit aux abords des bassins ou sur les allées piétonnes, en évitant l’aquaplaning. Résineo® Drain assure en effet une bonne accroche au sol. Résineo Drain a aussi fait l’objet de diverses certifications qui garantissent sa durabilité notamment sa « Résistance à l’arrachement » (EN 12697-50) et sa « Résistance mécanique » (NF EN 196-1). Une solution esthétiqueOutre son aspect technique, Résineo® Drain répond à un besoin esthétique. Des plages de piscine aux aires piétonnes, en passant par les voies carrossables, ce type de revêtement apporte un très bel aspect visuel à vos différents aménagements extérieurs.Que cela soit du quartz chiné ou du marbre, grâce à sa large palette de coloris (onyx, topaze, sienne, désert, oranger, boisé, etc.), cette solution est personnalisable selon vos inspirations. Des couleurs qui sont par ailleurs durables dans le temps puisque Résineo® Drain résiste aux UV et aux cycles gel/degel (Certification « Durabilité » : ISO 11341) ce qui permet aux granulats de garder leurs couleurs.Informations pratiquesNom du produit : Résineo DrainMarque : Résineo®Fabricant : LRVisionApplication : revêtement drainant et perméableSurfaces : plages de piscine, places, aires piétonnes, voies carrossables, parvisDisponibilité : immédiate
Il y a 4 ans et 210 jours

Fastned remporte l'appel d'offres pour des stations de recharge ultrarapides sur les autoroutes françaises

Fastned est spécialiste du développement et de l'exploitation d'infrastructures de recharge ultrarapides où les conducteurs peuvent charger leur véhicule électrique pour gagner 300 km de distance d'autonomie en 15 minutes avant de reprendre leur trajet. Basée à Amsterdam, la compagnie hollandaise a construit 129 stations de recharge ultrarapides à travers les Pays-Bas, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique depuis sa création en 2012. Fastned est coté en bourse chez Euronext Amsterdam.Le contrat avec l'APRR permettra à Fastned de développer un réseau de stations de recharge ultrarapides sur 9 sites desservant directement l'autoroute de Paris à Lyon, la route vers la Suisse ainsi qu'autour de Dijon, s'assurant que les chauffeurs de véhicules électriques peuvent voyager sans difficulté sur l'Autoroute du Soleil, de la capitale de la France jusqu'à Lyon. C'est la première fois que Fastned remporte un appel d'offres pour une infrastructure de recharge en France et c'est la première fois que l'APRR fait un appel d'offres public pour une infrastructure de recharge pour véhicule électrique.La construction des stations de recharge est prévue pour 2021 après quoi Fastned sera capable de les exploiter durant 14 ans. Sur chacun des sites, Fastned prévoit de construire une vaste station de recharge permettant de charger jusqu'à 16 véhicules simultanément. Cela permettra à des centaines de voitures par jour de recharger sur chaque site. Les stations comprendront un toit composé de cellules photovoltaïques sur une structure de bois certifié FSC, et délivreront une énergie 100% renouvelable dérivée d'un mélange d'énergie éolienne et solaire.Michiel Langezaal, PDG de Fastned : « Nous sommes ravis d'avoir été sélectionnés par l'APRR pour réaliser et exploiter des prestations de services sur les recharges ultrarapides de neuf aires de service. Ces sites assurent une entrée solide de Fastned sur le territoire français. De plus, cela prouve la transparence des procédures publiques pour émettre des contrats d'exploitation pour accélérer la réalisation d'infrastructures de recharge. Nous avons hâte de travailler en étroite collaboration avec APRR pour construire une meilleure infrastructure pour les conducteurs de véhicules électriques et jouer notre rôle à la hauteur des ambitions de la France pour le climat. »La vente des batteries de véhicules électriques (cela exclut les hybrides) dans l'UE a augmenté de 191% au cours des trois dernières années, mais le nombre de points de recharge n'a augmenté que de 58% (restant sous les 200 000), selon l'Association des constructeurs européens d'automobiles (rapport de l'ACEA). Les constructeurs automobiles et les responsables politiques craignent que le manque d'infrastructures de recharge limite l'adoption des véhicules électriques, même quand des gouvernements comme celui du Royaume-Uni cherchent à bannir les ventes de véhicules essence et diesel d'ici 2030.Caractéristiques des stations : Dans les stations électriques Fastned, les conducteurs et conductrices ajoutent 300 kilomètres d'autonomie à leur véhicule en seulement 15 minutes Chaque station a une capacité de chargement de centaines de voitures par jour Fastned distribue uniquement de l'énergie renouvelable qu'elle soit éolienne ou solaire
Il y a 4 ans et 210 jours

Béton[s] le Magazine 91 consacré à l’impression 3D, confiné mais ouvert à tous !

Couverture de Béton[s] le Magazine n° 91 – Novembre/Décembre 2020. Retrouvez le n° 91 dans la boutique acpresse.fr. A l’image du film “Un jour sans fin”, on pourrait presque parler d’une épidémie sans fin. En effet, avec ce nouveau confinement, nous avons tous eu la sensation d’un retour vers un passé proche. Alors comme en mars dernier, l’équipe d’ACPresse fait le choix de diffuser plus largement ce nouveau n° 91 de Béton[s] le Magazine. Avec une lecture en ligne, sur liseuse et la possibilité d’accéder, d’un simple clic, aux articles depuis la boutique du site acpresse.fr. L’occasion de découvrir notre nouveau dispositif de lecture en ligne de Béton[s] le Magazine. Au centre de ce dispositif, notre dossier “En couverture”. Réduction des volumes de matières premières, optimisation du site de travail, l’impression 3D prend lentement, mais sûrement sa place sur le secteur de la construction. Mais pour quelles applications ? Réglementation, modèle économique, formulation des bétons et mise en œuvre…, nous vous propose de découvrir les recherches et stratégies déployées par des industriels pour cette nouvelle technique. Vous y découvrirez aussi quelques exemples, parfois surprenants, de réalisations. Béton[s] le Magazine n° 91 est disponible en ligne Rendez-vous dans la boutique acpresse.fr. Et sur la liseuse, à la fin de l'article.   Il y a beaucoup à lire et à voir dans Béton[s] L’ouvrage le plus spectaculaire du projet “Saut-de-mouton de Bezons” est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. [©ACPresse] La rubrique “Techniques & architecture” vous emmène à la découverte d’un établissement de pointe dans le domaine de la santé. Et donc la forme même du bâtiment, signé A+ Architecture, prend tout son sens. Rendez-vous à la clinique Saint-Jean, à Montpellier. L’autre visite est celle du “Saut-de-mouton de Bezons”. L’occasion de découvrir en texte et en images comment la ligne RER Eole Ouest se connecte sur le réseau ferroviaire existant, qui relie Paris à Cergy-Pontoise…Côté “Start-up”, c’est l’initiative Cemex Ventures, plate-forme stratégique pour entreprises innovantes, qui est mise en avant. Tout comme celle de ECL-Econet, pour réduire le pH des eaux en lien avec le ciment. Mesurer la température, la résistance, le taux d’humidité du béton. C’est ce que propose la start-up Concrete Sensors et sa solution de collecte de données. Enfin, il y a l’upcycling des déchets plastiques pour fabriquer des granulats légers ! La start-up argentine Arqlite nous en délivrent toutes les explications. .Deux focus animent la rubrique “A la Loupe – Zoom sur…” Tout d’abord, un panorama des différentes solutions d’ancrages proposées par les industriels du secteur. Ensuite, un tour du côté des centrales à béton de chantier permet de voir qui fait quoi sur le marché… Béton[s] le Magazine n° 91 est disponible en ligne Rendez-vous dans la boutique acpresse.fr. Et sur la liseuse, à la fin de l'article. Deux nouveautés produits sont aussi à découvrir dans ce n° 91 de Béton[s] le Magazine. La première montre qu’il est possible de rendre la construction caméléon. C’est l’industriel du béton Rector qui en fait la démonstration avec tout nouveau système de plancher-dalle Caméléo. Sans doute une révolution dans la manière de construire les immeubles de logements. Quant à Vicat, il annonce le lancement de son label bas carbone. Baptisé Déca, celui-ci permet l’identifier chaque solution répondant à ce critère particulier. Notre rubrique “Passé simple” devient “Béton d’Antan”. L’expertise, c’est au niveau du “Laboratoire de la Matière” qui faut la chercher. En premier lieu, il y a celle de Jérôme Canivet, chargé de recherche au CNRS, qui dévoile les solutions de valorisation du dioxyde de carbone pour une société industrialisée plus verte. Ensuite viennent celle de Paul Acker, qui signe ici son deuxième article. La thématique retenue : les chevilles et les goujons, dont la mise en place demande du savoir-faire et des points de détails à surveiller. Avant d’atteindre la fin de ce petit voyage tout en bétons, un premier arrêt doit s’opérer dans les contrées du Nord de la France. C’est là qu’est établi le groupe CB. Ce spécialiste des granulats, du BPE et des bétons réfactaires, explique son approche environnementale. Un difficile équilibre entre différentes contraintes antinomiques. La halte finale de ce n° 91 de Béton[s] le Magazine vous emmène beaucoup plus loin. Et ça fait du bien en cette période des déplacements limités… Il est temps de franchir l’Atlantique pour aller au pays des cow-boys et des Indiens. Sur la Route 66, avec les Wigwam Motels, les derniers tipis blancs en béton. Bonne lecture ! E n’oubliez pas de scruter l’horizon. Le béton est caméléon ! Je consulte le magazine sur liseuse.Je lis les articles en ligne à partir du sommaire. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 210 jours

Sea Works Acoustics Analyser, logiciel d'analyse d’acoustique sous-marine veillant au respect environnemental

Utilisé en interne, ce logiciel vous permet de vous affranchir d’études externes par un bureau d’études et ainsi d’optimiser votre temps et votre coût d’analyse en devenant autonome sur ce sujet. Sea Works Acoustics Analyser vous permet d’acquérir de nouvelles capacités tout en vous affranchissant des connaissances environnementales et réglementaires spécifiques à l’acoustique sous-marine.L'analyse statistique des niveaux, le calcul des dépassements de seuils réglementaires et l'évaluation des zones d'impact sont réalisés pour les bruits impulsionnels de type battage de pieux. Le bruit ambiant est surveillé par le calcul du spectre des bandes de tiers d’octave et l'analyse statistique de l’ANL.Cette évaluation des niveaux acoustiques est en accord avec les recommandations européennes (DCSMM) et françaises, les réglementations américaines (NMFS) pour les mammifères marins et les poissons ainsi que les réglementations allemandes et suédoises.Aucune connaissance n'est requise sur les seuils réglementaires ou les formules mathématiques. L'utilisateur doit seulement choisir la réglementation à prendre en compte et la catégorie de mammifères marins ou de poissons si nécessaire. Le logiciel exécute l'analyse automatiquement.Un rapport complet est automatiquement publié avec possibilité de personnalisation (ajout de textes, figures ou tableaux). L'analyse multi-sessions permet de comparer les données de plusieurs sessions, par exemple des deux côtés d'un rideau de bulles ou des enregistrements de plusieurs zones. Un tableau de synthèse réglementaire conclue le rapport.La base de données enregistrée localement permet à l'utilisateur d'être autonome et de gagner du temps avec un accès rapide aux résultats précédents pour les visualiser et rééditer les rapports.
Il y a 4 ans et 210 jours

Webinaire Créer un espace sanitaire accueillant et design avec les solutions BIM Franke Water Sysems

Make It Wonderful ! Comment créer une expérience positive et rendre ergonomique des espaces sanitaires de bâtiment publics, semi-publics et commerciaux avec Franke Water Systems ? Webinaire vendredi 27 novembre à 9h00 ! Lors de ce webinaire, vous découvrirez : – la qualité, le design, la diversité et les innovations des solutions sanitaires Franke pour travailler sur des projets de bâtiments publics, semi-publics et commerciaux, – comment utiliser les objets BIM Franke dans un projet Revit, avec les connecteurs MEP intégrés dans les objets, … Inscription en ligne  Pourquoi assister à ce webinaire ? Ce webinaire sera utile à tout concepteur qui travaille sur des projets sanitaires pour des bâtiments pulblics, semi-publics, recherche des solutions de qualité en robinetterie et accessoires de salles de bain et des solutions BIM qui faciliteront leur flux de travail ! Vous aurez l’opportunité d’écouter les bonnes pratiques et le retour d’expérience de Pierre Buttion sur la gestion des données BIM, des objets BIM dans une maquette. Vous pourrez lui poser des questions et échanger avec lui ! Sébastien Lepicard de Franke Water Systems, Charlotte Dandieu de BIMobject France et Pierre Buttion, de Switch Architectures animeront ce webinaire et répondront à toutes vos questions au sujet du BIM, des objets BIM, de l’implémentation des objets dans une maquette … Plus d’informations, contactez-nous par email elise.monot@bimobject.com
Il y a 4 ans et 210 jours

Nouveaux locaux pour Wayzz dans l’Hérault

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Pour soutenir sa croissance, Wayzz a investi dans des locaux en propre. [©Wayzz] Habituée à une croissance forte, la start-up Wayzz, spécialiste des solutions connectées pour l’industrie des matériaux, a fait l’acquisition de nouveau locaux. Toujours à Montpellier. « Nous commencions à être à l’étroit dans nos anciens bâtiments. C’est pourquoi nous avons acheté ces nouveaux bureaux de 500 m2 », indique Jérôme Bréga, gérant de Wayzz. Obtenus en novembre 2019, les locaux ont été aménagés et dessinés par l’entreprise, pour qu’ils correspondent parfaitement aux besoins de sa R&D. « Nous avons pensé chaque élément de ces nouveaux bureaux. Ils sont opérationnels depuis trois mois. » Les lieux accueillent désormais les collaborateurs et les clients de Wayzz. De même que les machines de recherche et de production. En parallèle, la start-up a revu et corrigé son site Internet. « Nous n’étions pas très bons en marketing en ligne. Nos solutions n’étaient pas assez mises en valeur. Nous avons donc créé le site solutions.wayzz.fr pour mieux les mettre en avant. Il s’agit d’un site vitrine, où nous pourrons faire mieux vivre nos actualités, nos réalisations, et notre activité. »  De nouvelles infrastructures en dur et en ligne, qui vont permettre à Wayzz de consolider sa croissance. « Nous sommes habitués à une forte croissance tous les ans. Même si cette année particulière a ralenti notre progression, nous continuons sur notre lancée. Nous avons accéléré la dématérialisation des bons de livraison de nos clients. Et nous avons beaucoup répondu à des besoins liés à la Covid-19. » L’acquisition de nouveaux clients a cependant été décalée à 2021, avec notamment un œil tourné vers l’Espagne. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 210 jours

En Seine-et-Marne, nouveaux locaux pour ACM Equipements

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 ACM Equipements a investi dans son propre entrepôt et siège social. [©ACM Equipements] Spécialiste de la vente et de la location de matériels de pompage, ACM Equipements a déménagé en mars dernier, pour Savigny-le-Temple. Passant de rien, ou pas grand-chose, à 4 500 m2 de terrain et locaux. « Nous étions locataires sur notre précédent site. Et nous sommes désormais propriétaires, explique Alcides Ferreira, gérant d’ACM Equipements. C’est une progression logique, lorsqu’une entreprise est en croissance constante.  » Ainsi, l’industriel dispose de deux bâtiments de 200 m2 pour loger son siège. Et de 3 000 m2 d’entrepôts. L’atelier de maintenance, de 1 000 m2  y est intégré. « Cela nous permet de stocker, à l’abri, toutes les machines, grâce une hauteur sous toiture allant de 8 m à 13 m. » Un parc d’équipements qui a été complété toute l’année par des investissements de nouvelles unités, pour un montant total de 2 M€. « Nous avons acheté trois pompes automotrices de 38 m, de 48 m et de 52 m, deux mâts de bétonnage de 32 m et plusieurs pompes stationnaires. Deux BSA 210 et deux autres BSA 1408, signées Putzmeister. » Au total, le parc est désormais composé de 12 pompes automotrices, 15 pompes stationnaires et 11 mâts stationnaires. Ainsi que d’accessoires et tuyaux allant avec. « Nous avons aujourd’hui une vingtaine de chantiers en fonctionnement. Ce qui nous a permis d’assurer ces investissements, malgré le contexte économique. » Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 210 jours

Dans l’Oise, CuB’Drive : Pour un béton fabriqué à domicile

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 CuB’Drive propose de fabriquer sur place les besoins en bétons, quelle que soit la quantité.[©Cube] Cherchant un moyen d’offrir de nouveaux services à ses clients, CuBe a acheté un malaxeur mobile à matériaux à l’industriel italien Blend. Celui-ci permet de fabriquer in situ des bétons de voirie, fluides, fibrés, désactivés ou très classiques. « C’est un camion équipé d’un mélangeur permettant d’associer eau, ciment, granulats, adjuvants et fibres. Tout ce qui permet de concevoir une large gamme de formulations de bétons, explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” de CuBe. Nous avons nommé ce concept CuB’Drive, puisqu’il permet de livrer sur place une quantité définie de béton. Sans payer de supplément pour les m3 non remplis ou manquants. » La facturation se fait en litres. C’est donc une solution idéale pour les artisans – notamment les maçons – et les paysagistes, qui n’ont besoin que d’un volume réduit de béton.  « Le CuB’Drive est destiné aux chantiers de petites tailles ou ceux situés en bordure des zones de chalandise de nos centrales. Typiquement, un maçon n’aura pas besoin d’envoyer un camion-plateau pour acheter un petit volume de béton. Nous pouvons même envisager de mettre sur pied des tournées de livraison, permettant de réduire les coûts de transport. » Pour l’heure, le camion complète le dispositif de CuBe en Picardie, s’appuyant sur un chauffeur et un commercial dédié. « Pour le moment, le démarrage des ventes est satisfaisant. Il faut que nos clients découvrent le concept. Mais dès qu’ils y ont “goûté”, ils y reviennent. D’autant que le CuB’Drive permet de commander plusieurs types de bétons à la fois, le camion pouvant multiplier les formulations », conclut Patrice Verschaeve. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 210 jours

Décret tertiaire : engageons-nous pour garantir des résultats !

Pour Cyril Sailly, dirigeant fondateur d'Advizeo, filiale du groupe d’ingénierie Setec qui spécialisée dans la gestion de l’énergie pour les bâtiments, les maîtres d’ouvrage doivent être accompagnés pour répondre aux obligations de performance et de réduction des consommations des bâtiments tertiaires. Il faut pour cela leur garantir les économies réalisées en allant plus loin que les audits et en généralisant les CPE.
Il y a 4 ans et 210 jours

Legoupil Industrie conçoit et installe une maison modulaire créative pour la commune d'Evrecy

La PME a livré un bâtiment aux normes ERP et totalement personnalisé en seulement 16 semaines. La gamme ModulR de Legoupil Industrie a permis à la commune d'Evrecy d'obtenir des délais de réalisation courts tout en économisant 20% par rapport à une construction traditionnelle. De la partie administrative à la démolition et au désamiantage de l'ancien bâtiment, l'entreprise normande a assuré la gestion de A à Z de ce projet nécessitant une flexibilité accrue. Une solution idéale pour répondre rapidement à la demande de plus grands espaces pour respecter les règles de distanciation liées au contexte épidémique actuel. En pleine explosion démographique, la commune d'Evrecy a fait appel à Legoupil Industrie pour concevoir et installer une maison modulaire créative remplaçant le bâtiment actuel des associations. La commune d'Evrecy avait besoin d'un bâtiment plus grand et plus moderne, situé dans le centre-bourg, pour préserver la qualité de vie de ses habitants, sans avoir à investir dans des lourds travaux de rénovation.Une maison modulaire livrée clé en mains en seulement 16 semaines Legoupil Industrie a géré de A à Z le projet, proposant un bâtiment de sa gamme ModulR de 220m². Le recours à la construction modulaire a permis à la commune d'économiser 20% par rapport à la construction traditionnelle, et de se voir livrer un bâtiment fonctionnel dans les délais impartis, soit 16 semaines à compter de la prise de commande. De la conception des plans au génie civil (études, terrassement et réseaux), en passant par le désamiantage et la démolition de l'ancien bâtiment, Legoupil Industrie a pris en charge l'intégralité du projet. Après la construction et l'installation des modules d'une surface totale de 220m², la maison créative a été entièrement personnalisée, tant les aménagements intérieurs que les espaces verts extérieurs mis en forme avec de la terre végétale. La gamme Modul'R de Legoupil Industrie, dédiée à la construction modulaire, garantit la conformité aux normes ERP, aux normes PMR, mais aussi à toutes les autres normes obligatoires. Ce sont des bâtiments démontables entièrement personnalisables, juxtaposables et superposables, disponibles en dimensions standard (longueur 6, 9 ou 12 m / largeur 2,5 ou 3m) ou en sur-mesure. Grâce à la pré-industrialisation en atelier, Legoupil Industrie propose avec sa gamme ModulR une solution très rapide et économique par rapport au bâti traditionnel.
Il y a 4 ans et 210 jours

Appel à contribution pour le colloque “Profession ? Architectes”

Qui est architecte ? Au regard de l’évolution constante de la pratique, et de la complexification des tâches qui lui sont confiées, la... Cet article Appel à contribution pour le colloque “Profession ? Architectes” est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 210 jours

Pierre Verzat reconduit à la tête de Syntec Ingénierie

À la tête de la fédération professionnelle de l’ingénierie depuis novembre 2018, Pierre Verzat est réélu par le conseil d’administration pour un nouveau mandat de 2 ans avec pour principale mission de poursuivre et renforcer les actions engagées au service de la valorisation et de la défense de la profession qui représente 73 000 entreprises et 312 000 salariés au total.
Il y a 4 ans et 210 jours

Un concours pour cartographier les villes du XXIe siècle

KooZA/rch et Desplans lancent #mycityscape, un concours pour imaginer de nouvelles représentations des villes du XXIe siècle. Date limite pour participer, le 18 décembre 2020. Le premier est une plateforme numérique qui s'intéresse aux architectures de papier, l'autre est éditeur de dessins d'architecture. Tous deux […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 210 jours

Le plissé du court Suzanne Lenglen, haute-couture par Dominique Perrault

Le projet de Dominique Perrault Architecture (DPA) est lauréat du concours restreint initié par la Fédération Française de Tennis (FFT) et la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (Solideo) pour ajouter une couverture au court Suzanne Lenglen de Roland-Garros. Communiqué. L’objectif de ce projet est de permettre la tenue des matchs de tennis par temps […] L’article Le plissé du court Suzanne Lenglen, haute-couture par Dominique Perrault est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 210 jours

Méthanor investit 960.000 € dans le plus grand site de méthanisation de l’Yonne

Après avoir investi 540.000 € en 2013, Méthanor vient d’accorder un nouveau financement à AED (Agri Energie Dondaine), le plus grand site de méthanisation de l’Yonne, dans le cadre de son extension. Le projet prévoit une augmentation des capacités de production théorique de 0,6 MW à 1 MW, qui impliquera un accroissement des déchets agricoles de 20.000 à 24.000 T et nécessitera de nouvelles installations.Ces dernières, prévues fin 2020 début 2021, concernent la séparation de phase qui permettra de réduire à 7000 T le digestat solide. Le digestat liquide ainsi obtenu est, ensuite, d’une part, évaporé, et d’autre part, transformé par osmose inverse en déchet commercialisable (le « retentat »). Le coût total de l’opération (achat de l’équipement et travaux d’aménagement) s’élève à 960.000 € et sera entièrement couvert par un emprunt convertible de même montant souscrit par Méthanor. L’obligation convertible affiche un taux de rendement nominal de 6,5% avec un remboursement annuel sur 10 ans.« Nous réitérons notre confiance dans la famille Dondaine, qui a montré, par le passé, sa capacité à surmonter les difficultés tout en montant en compétence sur la gestion de l’unité de méthanisation. Ce nouveau projet d’extension contribuera à l’amélioration de la rentabilité de la centrale », déclare Marc Meneau, co-gérant de Vatel Gestion et de Methanor. Méthanor affiche un résultat net positif chaque année depuis sa création en 2012.
Il y a 4 ans et 210 jours

Non-qualités dans l’enveloppe : la solution du commissioning

Le secteur du bâtiment a connu ces dernières années une augmentation des non-qualités sur les chantiers. Outre les non-qualités sur les fondations, l’ossature, les réseaux… de nombreux projets de construction présentent des décalages observés importants entre les performances énergétiques attendues et celles obtenues en phase d’exploitation. Pour remédier à ça, le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) s’attache, propose des perspectives pour tendre vers une enveloppe de qualité, notamment au travers de la méthode dite du « commissioning ». Le commissioning d’un bâtiment est une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels. Il se différencie de la notion de « commissionnement » qui consiste en une mission partielle d’assistance et d’aide à la mise en service des équipements. L’approche anglo-saxonne le définit d’ailleurs comme un outil de management complet de la qualité, qui a pour objectif d’éviter un trop grand décalage entre les objectifs fixés en amont, les moyens mobilisables et les résultats obtenus. Il s’avère nécessaire de dépasser la seule cible d’un chiffre de consommation énergétique comme critère d’évaluation d’une performance et de pilotage des projets, sachant que le confort ou la qualité de l’air sont tout aussi essentiels. Le GTQE déplore encore un certain nombre de freins au développement de cette méthode : – Le cahier des charges de l’opération au stade de la programmation reste généralement peu qualitatif, sans spécifier le niveau de performance attendu en exploitation ; – Le facteur qualité est ainsi souvent laissé de côté par les maîtres d’ouvrage, en se satisfaisant d’obligations de moyens et non pas d’obligation de résultat ; – Trop peu de moyens techniques, méthodologiques et financiers s’avèrent disponibles pour atteindre les objectifs ambitieux en exploitation du fait de l’absence d’analyse des coûts liés à la non-qualité. Par ailleurs, si l’on constate que le coût du commissioning complet d’un bâtiment neuf représente environ entre 0,6 et 1 % du coût total de l’opération (incluant les coûts de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de la construction), le temps de retour sur investissement s’évalue entre zéro et dix ans, selon le type de gains compris (les consommations d’énergie seules ou bien l’ensemble des gains directs et indirects). Précisons de plus que ces données peuvent varier en fonction de la complexité de l’opération et du périmètre de la mission de commissioning. En revanche, la baisse des non-qualités impliquera de facto une réduction notable des coûts internes (détection, correction, prévention…) comme des coûts externes, souvent supportés par le client (baisse de productivité, utilisation d’équipements de secours, surcoût liés aux consommations énergétiques, insatisfaction, perte de renommée…). Pour le GTQE, l’utilisation du numérique peut avoir un impact notable sur l’économie globale d’un projet de construction. Mieux, il peut véritablement améliorer les délais, limiter, voire éviter les erreurs humaines. Compte-tenu de l’importance d’une expertise technique pour assurer la mission de commissioning, leur généralisation pose un enjeu de modèle économique. Selon Jean-Luc SADORGE, Directeur Général du Pôle Fibres-Énergivie : « Il est donc nécessaire d’imaginer l’apport du numérique pour permettre un déploiement et une appropriation de cette pratique à l’ensemble des projets sur le territoire avec une mutualisation des connaissances, des bons réflexes et pratiques vertueuses, en particulier concernant la qualité thermique de l’enveloppe des bâtiments. Il semble légitime d’imaginer les pistes d’exploitation du numérique afin d’assister les acteurs du bâtiment dans leur démarche pour améliorer la qualité globale des opérations. Un facteur primordial dans un contexte d’accélération de la dynamique BIM où il reste beaucoup à faire. »
Il y a 4 ans et 210 jours

Nexity et Action Logement mettent en commun leur engagement en faveur du logement pour tous

Acteurs majeurs du secteur du logement, Nexity et Action Logement ont pour ambition d’en faciliter l’accession ou l’amélioration. À travers ce partenariat, ils s’engagent sur deux axes principaux : Accompagner les primo-accédants, salariés du secteur privé, dans le financement de leur résidence principale Dans un contexte de resserrement des conditions de l’accès au financement pour une grande partie des primo-accédants, Nexity a lancé en septembre dernier la Cagnotte immobilière : elle permet au futur acquéreur de constituer un apport personnel dans le cadre de son projet immobilier. Cette cagnotte se constitue via la sollicitation financière des proches de l’acquéreur couplée à un abondement de Nexity qui peut atteindre 6 000€. Action Logement s’est associé à Nexity pour proposer en complément de cette cagnotte le nouveau prêt action logement à taux réduit (0,5%) pour un montant allant jusqu’à 40 000€ sur une durée allant jusqu’à 25 ans. Ce dispositif commun a pour objectif de resolvabiliser les primo-accédants salariés et leur permettre de concrétiser leur projet d’achat de résidence principale. En souscrivant à cette offre, le primo-accédant bénéficie de la garantie revente et de la protection revenu1 offertes par Nexity. À date, plus de 150 réservations ont été réalisées avec la Cagnotte Immobilière et environ 1000 Cagnottes sont ouvertes. Faciliter l’adaptation du logement au vieillissement et promouvoir le maintien « chez-soi » des seniors. Nexity s’engage à accompagner ses clients (seniors ou leurs proches) dans le cadre des projets d’adaptation des salles de bain et sanitaires, pour lesquels Action Logement propose une subvention de 5 000 € : test de l’éligibilité à la subvention, constitution du dossier auprès d’Action Logement, réalisation des travaux avec Dom&Vie (spécialiste de l’aménagement du domicile des personnes dépendantes), et proposition d’hébergement temporaire chez Domitys, filiale de Nexity leader des résidences services seniors, durant l’indisponibilité des pièces adaptées. Ce dispositif « clé en main » permet ainsi de soulager les seniors de toutes les démarches administratives relatives aux critères d’octroi de la subvention. Il leur garantit aussi à la fois un prestataire de confiance certifié pour la réalisation des travaux et le maintien d’un haut niveau de confort au sein d’un environnement adapté (résidence sénior) pendant l’immobilisation de leur salle de bain. Visuel : Porte de Montreuil / Nexity – Lautreimage Playtime
Il y a 4 ans et 210 jours

Un anneau de culture en Chine, par Powerhouse Company

La Toulouse School of Economics à Toulouse (Haute-Garonne), conçue par les architectes Grafton Architects et Vigneu & Zilio Architectes, remporte le prix de l'Équerre d'argent 2020. Quatre autres projets sont récompensés, respectivement dans les catégories "Habitat", "Culture, jeunesse et sport", […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 210 jours

Cette maison hollandaise préfabriquée à façade en bois vieilli s’affirme audacieusement

Le cabinet d’architecture néerlandais Joris Verhoeven Architectuur a conçu cette maison préfabriquée moderne au cœur de la réserve naturelle Drijflanen à Tilburg, aux Pays-Bas. Le point de départ de la conception est d’intégrer le plus possible la maison dans la nature. La position de la maison a également été choisie de manière à ce qu’elle […]
Il y a 4 ans et 210 jours

Comment bien faire construire sa maison ?

Posséder sa propre maison demeure le rêve de nombreuses personnes. Mais entre choisir son constructeur, son terrain et la forme de sa maison, ce n’est pas toujours évident. Sans préparation, nous ne sommes jamais certains quelles étapes il faut suivre exactement. De plus, outre les contraintes matérielles et l’appel à des professionnels, il faut aussi se charger des démarches administratives. Tout cela sans oublier vos moyens de financement. Choix de l’emplacement et du terrain L’emplacement est un choix primordial. Une étape toujours avancé même sur un blog immobilier ou les forums d’immobilier en ligne. Il faut choisir un bon endroit où vous allez construire votre maison sans rencontrer trop de problèmes. L’emplacement vous aidera dans votre vie quotidienne : proximité des écoles, commerces, transports, etc. Mais vous pouvez aussi choisir un emplacement calme ce qui est surtout très recherché pour les résidences secondaires. C’est par la suite que l’on regarde le terrain. Il faut qu’il s’adapte à vos besoins et envies tout en respectant le budget dont vous disposez. Vérifiez aussi si c’est un terrain constructible. Pour s’en assurer, il faut faire appel au service d’un géotechnicien pour un examen du sous-sol du terrain. Tout cela en prenant en compte les règles d’urbanisme local. Le plan de construction Vous pouvez passer par un constructeur pour disposer d’un plan prédéfini. Il dispose souvent de catalogues. Mais si vous voulez un peu personnaliser et si vous disposez de moyens alors faites appel à un architecte. D’ailleurs c’est une obligation pour une maison dépassant les 172 m2. Il faut bien miser sur cette étape pour un tracé de plan parfait. Si vous ne faites pas appel aux services d’un constructeur alors il faut passer par des démarches pour obtenir un permis de construire. A noter qu’il est interdit de commencer le chantier de construction si on ne dispose pas de ce permis. Une visite régulière du chantier Il est toujours préférable d’effectuer une descente sur terrain régulièrement. N’y allez pas tous les jours tout de même ! Voir de vos propres yeux l’avancement des travaux permet une surveillance plus accrue. Cela permet aussi de vérifier que le planning est respecté. Si vous avez fait appel à un constructeur alors vous ne pouvez visiter l’avancement des travaux qu’avant chaque appel de fond ce qui correspond à une étape de la construction. Si les travaux n’avancent pas comme vous le voulez soyez rassuré car vous disposez du contrat qui vous protège. Devenez propriétaire Une fois que les travaux sont terminés et que vous avez votre maison, vous êtes maintenant propriétaire. Mais ce n’est pas une raison de se laisser aller car il faut passer par une dernière vérification. Il faut  que le constructeur livre une maison en tous points conformes à votre demande et ce qui a été prévu. Si ce n’est pas le cas alors vous êtes en droit d’émettre des réserves. De ce fait, une retenue de garantie de 5% du prix s’appliquera jusqu’ à ce que les réserves soient levées. Dans cette démarche faites en sorte à ce que vous soyez assisté par un expert pour vérifier dans les détails tous les points. L’assurance de votre maison Une fois devenu propriétaire, vous devez assurer votre maison. Ainsi le propriétaire doit disposer de la garantie « dommage-ouvrage ». Mais aussi les garanties essentielles (qui servent principalement à protéger le propriétaire) suivantes : Une garantie décennale obligeant le constructeur à réparer les dommages qui pourraient compromettre la solidité de la maison. Elle dure 10 ans Une garantie de parfait achèvement qui concerne les malfaçons survenues au cours de l’année suivant la réception des travaux. La garantie biennale imposant le remplacement des équipements défectueux durant deux ans.
Il y a 4 ans et 210 jours

Freud renforce sa présence en France

Freud est un leader mondial dans l'industrie des outils de coupe et le plus grand fabricant de lames de scie circulaire haut de gamme au monde. Depuis 1962, Freud conçoit et produit une large gamme de lames de scie circulaire, mèches carbure, fraises brasées, porte-outils et plaquettes de qualité supérieure. 2020 marquera un tournant dans la stratégie de Freud en France.
Il y a 4 ans et 211 jours

All In Academy à OL Vallée à Lyon ? C’est Youse et AFAA

A l’issue d’un dialogue compétitif de six mois, c’est le projet (4 970 m²) porté par l’équipe du promoteur youse et l’agence lyonnaise AFAA (Marc Favaro, Damlen Poyet, Anne-Sophie Rigal, Philippe Audart) qui a été sélectionné pour la nouvelle implantation lyonnaise de la ‘All In Academy’. Livraison prévue : août 2022. Communiqué du promoteur. La ‘All […] L’article All In Academy à OL Vallée à Lyon ? C’est Youse et AFAA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 211 jours

Le bardage de bois : la solution rénovatrice des revêtements extérieurs

La plupart des particuliers accordent aujourd’hui un grand intérêt à l’esthétique de leur façade. Pour cette raison, il recherche toujours un revêtement pouvant allier esthétisme, durabilité et bonne isolation. Ce faisant dès que vous êtes sollicité pour des travaux de rénovation ou de construction d’une nouvelle maison, il est de bon ton que vous proposiez au client une solution qui répond la plus à ses attentes. L’une des tendances du moment qui tentent de séduire de nombreux particuliers en matière de revêtement extérieur est le bardage de bois. Ses propriétés et son côté décoratif en font aujourd’hui le revêtement le plus plébiscité. Nous vous proposons d’en savoir plus dans la suite de cet article. Le bardage de bois, qu’est-ce que c’est ? Vous le savez, le bois est un matériau qu’on ne présente plus dans l’aménagement intérieur et extérieur des maisons. Depuis toujours, ce beau matériau s’est révélé particulièrement omniprésent dans l’architecture d’une construction. Aujourd’hui encore, il s’est adapté à l’évolution du temps et est devenu la pièce maîtresse dans nombre de travaux réalisés dans une maison. Il est plus incontournable avec une nouvelle tendance : le bardage de bois. En effet, le bardage de bois est un élément de parement composé de planches de bois qui sont fixées sur une ossature secondaire solidarisée à la structure porteuse. Grâce à un chevauchement des planches, ce type de matériau habille correctement la façade extérieure d’une maison lui offrant un aspect unique. Ainsi, qu’il s’agisse d’une rénovation ou d’une nouvelle construction, ce revêtement pourra rassembler toutes les attentes de vos clients. Pourquoi ce regain d’intérêt pour le bardage de bois ? Sans s’enorgueillir, les revêtements en bardage de bois semblent être la solution idéale du moment pour faire face aux aléas du temps. Il est de plus en plus apprécié dans l’hexagone en raison de ses multiples atouts. En effet, le bardage de bois présente : Un aspect naturel et chaleureux qui lui donne la possibilité de rendre naturelle la maison qu’elle brade. Ce revêtement s’adapte à tous les types d’habitation. Une forte capacité d’élimination des ponts thermiques évitant ainsi les pertes énergétiques Une polyvalence sans nul pareil qui offre la possibilité de personnaliser le revêtement extérieur des maisons grâce à une large palette de choix, de coloris et de design une facilité de pose et d’installation permettant de gagner plus de temps comparativement aux autres types de revêtement. En outre, le bardage en bois assure une sécurité optimale pendant une dizaine d’années. Ceci permet au consommateur de créer un réel retour sur investissement. Toujours est-il qu’il faudra accorder une attention toute particulière aux différentes essences de bois qui sont utilisées, car, il en va de la réussite du chantier. Quelles sont les essences de bois utilisées comme bardage de bois ? Plusieurs essences de bois sont appropriées pour faire du bardage de bois. Cependant, il convient de tenir compte de l’apparence et de la durabilité dans son choix. Parmi la large palette de lame de bois disponible et dont vous pouvez faire usage pour réaliser vos différents chantiers de revêtement extérieur, on peut retrouver : les lames de bois composite qui sont constituées d’un mélange de fibres et de polymère. Ceux-ci sont bien résistants aux aléas climatiques ; Les lames en bois massif ; Les lames en lamellé-collé. Ces différentes lames de bois proviennent pour la plupart des bois durs tropicaux ou encore des bois thermiquement traités.
Il y a 4 ans et 211 jours

Clinique Saint-Jean : Chromosome X

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le bâtiment de la clinique Saint-Jean prend la forme d’un chromosome X. [©BEC Construction/Drone Ops] En 1956, le groupe Cap Santé installe en plein cœur de Montpellier (34) la clinique Saint-Jean. Après 64 années d’activité et ne pouvant étendre le bâtiment, la clinique quitte le centre de La Surdouée. Désormais, elle prend ses quartiers aux portes de la ville, à Saint-Jean-de-Védas.  Un écrin de lumière L’idée ici était de construire un établissement médical à la pointe de la technologie. Dans un bâtiment doté d’une identité forte pour une entrée de ville, tout en restant sobre. « La forme de X, comme un chromosome, n’est pas volontaire, et est venue avec les contraintes du chantier », explique Philippe Cervantes, architecte chez A+Architecture, en charge du projet. Un dessin à propos pour un environnement médical ! En effet, deux cours ont été imaginées avec, d’une part, l’accès urgence et dépose-minute au Sud du bâtiment. Et d’autre part, un accès exclusif aux personnels au Nord. Ces entrées s’ouvrent sur un hall central végétalisé de 7,50 m de hauteur. En fait, cet écrin de lumière constitue le cœur du bâtiment d’où se déploient deux lignes courbes. « Le travail sur la lumière, la générosité des espaces, la parfaite lecture des flux font de ce projet une clinique inscrite dans son époque». Pour renforcer la luminosité de l’espace, l’atrium est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. « Le béton blanc mis en place est un C25/30 S4 avec l’ajout de 5 kg de colorant/m3de type PP9001, détaille Gilles Gal, associé fondateur chez A+Architecture et co-concepteur du projet. La formulation S4 permettait d’avoir un béton plus fluide, facilitant sa mise en œuvre. Qui n’était pas simple au vu des ouvertures, des impostes et des voiles courbes double hauteur présentes sur cette opération. » Les façades en béton blanc sont posées sur un socle en béton gris matricé. [©ACPresse] Lumière et générosité De plus, débutée en 2018, notamment avec la dépollution et le terrassement du terrain. La réalisation de ce bâtiment a été impactée par la pandémie. Le 13 mars, seuls 38 compagnons volontaires étaient mobilisés sur le chantier, contre les 225 habituels. Un chiffre qui a pu augmenter au fur et à mesure. Un protocole sanitaire stricte a été mis en place, afin d’assurer la sécurité de tous les intervenants. Cependant, les contraintes matérielles, humaines et d’hygiène n’ont pas eu finalement beaucoup d’effet sur la date de livraison. Et l’établissement est déjà en service. Avec 25 327 m2 de surface de planchers, la clinique Saint-Jean dispose d’un PLU qui a permis de réaliser un bâtiment de 4 étages. « Il se peut que le R+4 ne soit jamais utilisé, mais il existe », reprend Philippe Cervantes. Ainsi, l’établissement de Cap Santé compte 8 ailes d’hébergement avec 251 lits et places. Un chiffre qui peut donc monter jusqu’à 343. Ambulatoires, blocs opératoires, réanimation, urgences…, le programme regroupe un grand nombre de services. Et même des chambres VIP. Dans un établissement de santé, les moyens et matériaux constructifs ont leur importance. Il faut répondre aux normes légales, à un traitement de l’air performant. Et même le choix des plinthes a son importance d’un point de vue sanitaire.  Le béton à l’honneur Ici, le béton seul représente près de 87 % du poids du bâtiment, soit 40 000 t sur un total de 46 000 t. C’est Bec Construction (groupe Fayat) qui s’est occupée de tout le gros œuvre. Le mélange des matériaux, des couleurs et le travail sur les volumes et les formes font toute la particularité de ce bâtiment. Pour les façades, un béton matricé se déploie à l’image d’un socle et donne l’impression que l’établissement est surélevé.  Baigné de lumière, le hall d’entrée est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. [©ACPresse] Des rainures cannelées L’équipe d’A+Architecture a travaillé avec l’entreprise de construction Apple sur plusieurs essais. Elle s’est finalement tournée vers une matrice Iller de Reckli. En plus de sa mise en œuvre maîtrisée, cette dernière génère des rainures cannelées douces, verticales. Celles-ci facilitent l’entretien et garantissent un bon vieillissement. « Le béton gris matricé s’applique au rez-de-chaussée, plus exposé aux salissures, complète Gilles Gal. Mettant ainsi les niveaux supérieurs traités en béton blanc, en lévitation. Le béton blanc teinté dans la masse a été particulièrement soigné dans le choix de la formulation et dans sa mise en œuvre. Un process spécifique aux réparations a été retenu et appliqué. Et l’ensemble de la façade a subi un nettoyage par micro-ponçage et lavage de finition ». Ici encore, s’exprime la question de la lumière. Le bardage en inox de la façade principale en est aussi le témoin. Tout comme les “boîtes” de tailles différentes qui se décrochent des façades latérales. « Tous les bétons architectoniques ont été coulés en place dans des banches neuves Outinord B10000 de dernière génération avec peau inox. » Cet imposant bâtiment est relié par une passerelle de 21 m et 16 t au Pôle des consultations. Conçu en R+4 autour d’un atrium central ouvert à l’air libre, il comprend une quarantaine de cabinets médicaux regroupés par spécialités. « Pour toute la conception de la clinique Saint-Jean et du Pôle, nous avons travaillé en direct avec les chirurgiens et des médecins », conclut Philippe Cervantes. La clinique du centre de Montpellier n’est plus en activité. Vendu à Bouygues Immobilier, le bâtiment sera transformé par A+Architecture en logements haut de gamme.  Le programme regroupe un grand nombre de services et même des chambres VIP. Ces dernières bénéficient de terrasses privées. [©ACPresse] 1Pieri Kaolo PP900, colorant blanc pour béton. Repère Maître d'ouvrage : Cap Santé Maîtrise d’œuvre : A+Architecture BET “structure” : IB2M Entreprise gros œuvre : Bec Construction (Groupe Fayat) Bétons :Cemex (béton gris) et Unibéton (béton blanc) Livraison : Août 2020 Coût : 86 M€ HT, dont 52 M€ HT de travaux   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

Vers la valorisation du dioxyde de carbone (CO2) en carburant vert

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 I – Que faire du CO2 ? Transformation du CO2 par les catalyseurs solides de l’Ircelyon sous l’action de la lumière. [©CNRS] Le Green Deal européen fixe un objectif de réduction ambitieux de 50 à 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Alors que les villes n’occupent que 2 % de la surface terrestre, elles consomment plus de 65 % de l’énergie mondiale. Et représentent plus de 70 % des émissions de CO2 d’origine humaine. Plusieurs voies différentes, mais pas incompatibles, s’offrent alors : produire moins de CO2, le capturer. Ou en faire une source de carbone pour l’industrie chimique et l’énergie. Notre société industrialisée s’évertue, d’ores et déjà, à produire moins de CO2 dans son industrie et ses déplacements. Par ailleurs, la séquestration du CO2 est une solution attrayante, avec des technologies de capture déjà éprouvées. Mais qui pose la question du devenir à long terme du gaz après sa capture… Le défi majeur reste donc de convertir durablement les émissions de CO2 des processus industriels en carburants synthétiques et produits chimique. En utilisant des procédés axés sur les énergies renouvelables. Cela aurait le potentiel de réduire de plus de 50 % les 370 Mt actuelles d’émissions de CO2 par an liées à l’industrie chimique ! II – Pourquoi et comment transformer le CO2 ? La conversion du dioxyde de carbone en produits à valeur ajoutée comme des produits chimiques ou des carburants est une réaction cruciale pour lutter contre le réchauffement climatique. Cela en plus de la production durable d’énergie. Du fait de l’inertie de ce gaz, d’importantes barrières énergétiques doivent être franchies pour activer ses molécules, afin de les rendre réactives. Photo-catalyseur produit à l’Ircelyon à l’échelle du gramme : poudre de polymère poreux. [©CNRS] C’est là que la catalyse joue un rôle pivot, en permettant d’effectuer l’activation de la molécule de CO2 grâce à des espèces actives – les catalyseurs – afin de la faire réagir avec une autre molécule partenaire. Les catalyseurs ne sont eux-mêmes pas transformés par la réaction. Et un seul d’entre eux peut convertir des milliers de molécules cibles. Les principales approches utilisées pour convertir le CO2 comprennent la catalyse chimique/thermique, l’électro-catalyse et la photocatalyse. De nombreux produits peuvent ainsi être formés par réduction du CO2. Ces derniers comprennent principalement du monoxyde de carbone, du formaldéhyde, de l’acide formique (HCOOH), du méthanol et du méthane. Mais peuvent aussi se former de l’éthanol et d’autres, en fonction des paramètres de la réaction chimique et, en particulier, du nombre d’électrons mis en jeu. La principale limite de la catalyse thermique est son coût énergétique global. Concernant l’électro-catalyse, l’accès à l’électricité verte (hydraulique, éolien, photovoltaïque) rend ce procédé très attractif. Mais encore ici le bilan énergétique global doit être favorable à l’utilisation de l’électricité pour effectuer des transformations chimiques (synthèse électrochimique de carburants) plutôt qu’à son utilisation directe (moteurs électriques). Reste que le principal avantage de la réduction du CO2 est la production de carburants liquides transportables plus efficaces que les batteries, qui sont de surcroît gourmandes en métaux rares. En termes d’énergie verte, l’acide formique (HCOOH) produit par réduction du CO2 peut servir de carburant à des piles à combustible comme celles récemment mises au point par des chercheurs suisses de l’EPFL2. Certes, ces piles rejettent du CO2 dans l’atmosphère, mais celui-ci peut être reconverti en carburant, faisant que cette technologie est neutre en carbone. III – La photocatalyse comme solution verte ? Evaluation du catalyseur sous lumière artificielle. [©CNRS] En termes de durabilité et d’efficacité énergétique, des transformations chimiques uniquement activées par la lumière semblent être la panacée. Dans ce contexte, la photocatalyse met en jeu des procédés photo-physiques – activés par la lumière, qui rendent une espèce active – et lui permet de transformer des molécules cibles. Typiquement, dans des systèmes à plusieurs composants, c’est le rôle du photo-sensibilisateur de transformer l’énergie lumineuse en énergie chimique, permettant au catalyseur de fonctionner. Ces deux espèces peuvent être distinctes ou faire partie du même composé. Dans le cas de la réduction CO2, des études ont montré une limitation de la durée de vie des photo-sensibilisateurs les plus utilisés – à base de métaux de transition comme le ruthénium – et donc du système photocatalytique complet à quelques heures. Menée par Jérôme Canivet, une équipe de l’Ircelyon a mis au point des solides de type polymères organiques poreux, dont les unités de construction sont capables à la fois de capter la lumière visible (photo-sensibilisateur) et de transformer le CO2 (catalyseur). La structuration de ces deux unités dans un même solide photocatalytique a permis d’atteindre des productivités inédites pour la réduction du CO2 en formiate (forme basique de l’acide formique (HCOOH). C’est le squelette du polymère poreux qui est directement activé par la lumière. Afin de générer des électrons qui sont ensuite transmis à un catalyseur au rhodium, ancré dans le solide, qui réalise la réduction du CO2. La production de formiate a lieu sous un flux de CO2 d’une atmosphère dans un solvant, utilisant la lumière du soleil comme seule source d’énergie et sans perte d’activité pendant au moins 4 j. Ainsi 3 g de CO2 ont pu être convertis en un peu plus de 3 g de formiate par gramme de polymère photocatalytique sans apport extérieur d’énergie autre que la lumière visible. Pour comparaison, la capacité théorique de fixation du CO2 par l’ammoniaque est de 2,6 g de CO2 par gramme d’ammoniaque à température ambiante et sous une atmosphère de CO2. De même, des solides poreux comme des zéolithes ou des métal- organique frameworks (solide poreux mi-organiques mi-inorganiques) peuvent capturer entre 0,2 et 0,4 g de CO2 par gramme de solide. Ces travaux de photo-réduction du CO2, réalisés au laboratoire par Florian Wisser, ont été encouragés par le CNRS via le programme d’excellence Momentum, dont il a été récipiendaire en 2018. Le procédé a été validé à l’échelle du laboratoire sur quelques grammes et étudié en détail. En collaboration avec le Lasir, à Lille, et le Collège de France, à Paris, afin de comprendre les mécanismes physiques et chimiques mis en jeu. Test photo-catalytique sous le soleil lyonnais. [©CNRS] Le passage à l’échelle pilote de cette technologie reste possible grâce à des partenariats. Comme celui passé avec la plate-forme d’innovation collaborative lyonnaise Axel’One3 pour la synthèse à grande échelle de ces matériaux photo-catalytiques. Cependant, il faut garder à l’esprit que d’autres composés polluants sont présents dans les fumées. Et dont on ignore encore l’action sur le système catalytique. Par ailleurs, l’utilisation d’une molécule organique donneuse d’électrons indispensable à la réaction photocatalytique reste le verrou principal à une utilisation à grande échelle. C’est pourquoi l’équipe de chercheurs travaille aujourd’hui à coupler au sein de ces solides inédits deux réactions pour éviter l’usage de la molécule sacrificielle. La mise en forme des polymères photo-catalytiques en films minces permettra d’optimiser la capture de la lumière et du CO2. 1Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (www.ircelyon.univ-lyon1.fr/) 2Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (https://actu.epfl.ch/news/une-pile-a-combustible-a-base-d-acide-formique/) 3https://axel-one.com/ Jérôme Canivet Chargé de recherche CNRS Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

Chevilles et goujons : Le diable est dans les détails !

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Les chevilles et les goujons sont des technologies qui offrent souvent des solutions pratiques et économiques dans la construction. Mais qui sont aussi très sensibles au respect des détails constructifs, des recommandations de mise en œuvre et des limites d’emploi. Ces derniers figurent bien dans les documents techniques et les présentations commerciales, mais ne sautent pas aux yeux. Voici deux exemples de désordres faisant suite à l’installation de goujons et de chevilles. Le premier porte sur un silo à grains, le second sur l’effondrement d’une dalle de parking. 1 – Les chevilles ne fonctionnent pas au voisinage d’un bord Si je veux obtenir facilement une écaille de béton, je prends un gros clou et un marteau. Et je frappe le clou à quelques centimètres d’une arête. L’écaille ainsi obtenue sera d’autant plus épaisse et plus volumineuse que l’impact sera éloigné du bord. Le volume et le poids de l’écaille varient comme le cube de cette distance. Le béton résiste très mal à ce type de sollicitations. Même s’il y a souvent une armature sur l’arête, ou si le béton est fibré. C’est la raison pour laquelle les documents techniques (et la plupart des fiches techniques des fournisseurs) précisent que les chevilles ne doivent pas être utilisées trop près du bord de la pièce. Et ils fournissent des distances minimales en fonction de la taille de la cheville1. Figure 1 – L’ouvrage est constitué de 8 cylindres en béton en béton de 13 m de diamètre et de 45 m de hauteur (identifiés en vert) et 3 en forme “d’as de carreau” (identifiés en bleu). L’ensemble formant 11 silos à grains. Le désordre décrit dans ce premier exemple montre que ces règles peuvent passer au travers du crible formé par l’ensemble des ingénieurs qui voient le projet et/ou le chantier. Cet exemple porte sur un silo à grains, constitué de 8 cylindres en béton de 13 m de diamètre et de 45 m de hauteur [Fig. 1]. Figure 2 – Extrait du plan de la couverture des silos qui montre le détail de la fixation sur le béton des platelages métalliques à l’aide de platines perforées en forme de trapèze. Les 8 cylindres (ainsi que les 3 volumes en forme “d’as de carreau”) étaient couverts par des platelages métalliques. Ceux-ci étaient simplement posés sur le béton brut et fixés par quelques chevilles chimiques et surtout des chevilles à frapper [Fig. 2]. Dans le détail, des platines d’appui (en forme de trapèze) perforées équipent les platelages. Ceci, pour permettre le passage des chevilles. Huit paires de chevilles à frapper M12 pour les platelages en “as de carreau”. Huit paires de chevilles à frapper M12 et 4 paires de chevilles chimiques M20 sur les platelages cylindriques. Afin de permettre les ajustements, les perforations prévues en usine sur les platines d’appui présentent un jeu. Mais avec une orientation qui ne pouvaient pas permettre d’assurer le centrage des chevilles dans l’épaisseur du béton de 22 cm. Photo 3 – Rupture constatée sous les appuis du platelage métallique couvrant un des silos en “as de carreau”. Les ruptures au sommet des silos cylindriques sont tout à fait similaires. [©Paul Acker] Lors des premières vidanges, des blocs de béton se sont détachées et ont endommagé les équipements de transport des grains. Et rendu les grains impropres à la vente [Photo 3]. Pour des raisons liées au très fort risque d’incendie dans les silos, chacun d’eux contient plusieurs capteurs noyés dans les grains. Ces capteurs sont suspendus par Des câbles accrochés au platelage métallique de couverture permettent de suspendre ces captueurs. Lors de chaque vidange, ces capteurs tirent sur les câbles. Ce qui génère des efforts centripètes sur les chevilles. Si le béton a été fissuré ou même seulement fragilisé lors de la frappe de la cheville, cela suffit à arracher une écaille, voire un bloc de béton. Car l’armature présente en tête de voile (2 HA8) n’avait pas été dimensionné dans ce but [Photo 4]. Photo 4 – Blocs de béton qui se sont détachés et ont été récupérés à la sortie des silos. Certains portent l’empreinte des chevilles. [©Paul Acker] 2 – Les goujons ne fonctionnent pas toujours dans le même sens ! Figure 5 – Un goujon coulissant est un système mécanique, qui permet d’assurer une liaison, voire l’appui d’un élément de béton armé (une dalle ou une poutre) sur une structure existante. [©Paul Acker] Le second exemple porte sur l’effondrement d’une dalle de parking, dont la travée de rive s’appuyait sur un ouvrage existant (un parking identique, mais construit 25 ans plus tôt) au moyen de goujons. Cette dalle s’est affaissée de 20 cm de manière brutale. Ce qui a conduit à la fermeture du parking, à la démolition et à la reconstruction de toute la travée. Figure 6 – Un goujon coulissant est employé notamment pour éviter de doubler un poteau au niveau d’un joint de dilatation. Dans ce cas, ce dispositif comporte deux cages d’armatures de renfort, symétriques. [©Paul Acker] Figure 7 – Dans le cas du parking en exemple, pour assurer l’appui de la dalle de rive du nouveau parking sur le portique de rive du parking existant, une des cages d’armatures de renfort a été supprimée du côté non coulissant, ce qui a permis d’encastrer et de sceller le dispositif dans les têtes de poteau. [©Paul Acker] Un goujon coulissant est un dispositif [Fig. 5] comprenant un cylindre et un tube métalliques, destiné à assurer la transmission d’un effort tranchant entre deux ouvrages en béton armé2. Ce système permet notamment, le long d’un joint de dilatation, d’économiser des poteaux, voire une poutre de rive [Fig. 6]. Comme il s’agit là d’efforts très concentrés, le dispositif comprend des renforts en acier. Ces derniers assurent le frettage du béton (c’est-à-dire sa résistance à l’éclatement). Dans cet exemple, deux paires de goujons devaient assurer, sur une longueur de 15 m, l’appui latéral de la première travée du nouveau parking. Ceci, sur les deux poteaux supportant la poutre de rive de l’ancien parking. Pour ce faire, le dispositif a été légèrement modifié : on a supprimé le renfort du côté fixe, on a percé deux trous en tête de chaque poteau, dans lesquels on a scellé les goujons [Fig. 7]. Une opération possible car les armatures des poteaux étaient suffisantes. Et la résistance du béton (âgé de 25 ans) était très élevée. Tous les ancrages des goujons dans ces poteaux ont effectivement très bien résisté [Photo 8]. Ce qui valide, a posteriori, l’adaptation du procédé par suppression d’un renfort. Tel qu’elle a été mise en œuvre dans cet ouvrage. A la suite de l’effondrement, l’ouvrage a été hydro-démoli. Ce procédé offre l’avantage d’éliminer le béton sans détruire les armatures. Ceci a permis d’observer les armatures qui avaient été disposées autour du goujon, du côté de la travée qui s’était affaissée [Photos 9 et 10]. On constate que l’armature de la zone contenant les goujons ne correspond pas au sens de l’effort tranchant. On voit qu’il est disposé en dessous du goujon et de ses renforts. Ce qui peut sembler intuitif – « Cela porte », ai-je entendu dire -. Alors que l’effort exercé par la dalle sur le goujon a tendance à faire éclater le béton qui se trouve au-dessus de celui-ci. Photo 8 – Vue des goujons après démolition complète de la dalle rompue. On voit que l’épaisseur du béton situé au-dessus des goujons (sur lequel les goujons exerçaient un effort dirigé vers le haut) était faible : environ 8 cm. [©Paul Acker]Photo 9 – Après hydro-démolition du béton de la dalle effondrée, on observe que les goujons (en jaune) ont fléchi. Juste en dessous, on reconnait le dispositif de renfort qui est décrit sur la Figure 5. [©Paul Acker]Photo 10 – On distingue la présence de plusieurs armatures (rouge) en dessous du dispositif de renfort et, a contrario, une faible présence d’aciers (verts) en partie supérieure, alors que c’est cette partie qui est la plus sollicitée. [©Paul Acker] 3 – Quels enseignements peut-on tirer de ces deux exemples ? Le béton est très sensible aux efforts concentrés et pas seulement à cause de la concentration des contraintes au point d’appui. Mais aussi parce que, derrière un impact ou un effort concentrés, l’épanouissement des contraintes dans le volume du béton génère toujours des forces de traction dans la direction perpendiculaire. Si des armatures (des cerces ou des frettes) ne reprennent pas ces efforts, ceux-ci peuvent conduire à l’éclatement du béton. Les documentations techniques qui accompagnent ce type de dispositifs doivent être lues attentivement et comprises. Dans l’idéal, elles devraient être rédigées de sorte que les points critiques, les précautions et les limites d’emploi “crèvent les yeux” ! Enfin, quand on cherche des informations sur Internet, on trouve des sites de différentes origines. Souvent très bien présentés, donc convaincants et rassurants. Mais les précautions à prendre et les limites d’emploi sont rarement (et, selon moi, jamais !) mises en avant à la hauteur des risques, qui sont en jeu. Paul Acker Expert bétons et structures 1Chevilles de fixation, Guide d’agrément technique européen (ATE) n° 001, CSTB, mai 2009.2Frédéric Visa, Cours de génie civil – Procédés généraux de construction – Goujons. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

Les centrales à béton de chantier

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Centrale Arcen de la ligne Arcmov. [©Arcen] Comme son nom le laisse deviner, la centrale de chantier est destinée à être installée sur le site même de la construction pour l’alimenter en béton. Ceci, pendant toute la durée des travaux. Toutefois, les besoins d’un gros chantier de génie civil ne sont pas les mêmes que ceux d’une plus petite opération de bâtiment. Aussi, les outils de production ont su s’adapter à chaque besoin. De 30 m3/h à près de 150 m3/h ! Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Ammann : La route des Indes Arcen : En mouvement Cifa by Euromecc : Fruit d’un partenariat Elkon : Réponse ultra compacte EMCI : Elargissement de gamme Europ’Equipement : Une centrale bien dimensionnée Imer : Pour tous les besoins des chantiers Liebherr : Une centrale bien ciblée Massfeller Beton2Go : Une approche inédite de la centrale Meka : L’affaire est dans le conteneur Oru France : Focus sur la gestion RheinMix Nisbau : Simple et ergonomique SBM : La France comme destination Schwing Stetter : Pour le gros chantier Stimm : Du modulable, mais de taille TCS : Nouvel entrant dans la centrale Et les autres Ammann a mis en service en Inde la plus moderne de ses usines pour assurer la construction des centrales déplaçables CBT.[©Ammann] L’acronyme TB indique la présence d’un tapis de transfert, plus compact, plus simple d’emploi et d’entretien qu’un traditionnel skip. Cet équipement pare les centrales Ammann de la ligne CBT 105-150 TB Elba. Des unités optimisées pour être transportées. Avec d’autant plus de facilité qu’elles sont produites en Inde, dans l’usine la plus moderne du groupe Ammann. Un choix stratégique pour décharger l’outil de production européen, bien chargé. Ammann a racheté cette usine il y a tout juste 3 ans. Depuis quelques mois, il produit des centrales CBT pour l’ensemble du groupe et de la planète. Y compris les malaxeurs dédiés. Toutefois, des éléments particuliers restent fabriqués en Europe, tels les silos monoblocs, peu pratiques pour les transports au long cours. Le cœur de la gamme CBT TB Elba est identifié par le nombre 120. En son sein, un malaxeur à doubles arbres horizontaux ECM 2500TP, capable d’offrir à l’unité un rendement de 105 m3/h. Pour ce faire, cette centrale reçoit 3 à 8 cases à granulats pour un stockage allant de 75 à 100 m3. Et jusqu’à 6 silos à liants. Parfait pour répondre aux besoins des chantiers les plus exigeants. Centrale Arcen de la ligne Arcmov.[©Arcen] Avec un nom comme Arcmov, les choses sont claires : il s’agit de l’offre mobile, donc chantiers, proposée par Arcen. Ce qui ne lui interdit pas d’être installée en fixe, pour l’industrie du BPE. D’autant que les capacités de production oscillent entre 40 et 120 m3/h. Pour ce faire, Arcen a imaginé un large choix de configurations. A commencer par le malaxeur qui peut être, soit à doubles arbres horizontaux (1 et 2,5 m3), soit à axe vertical (1 et 1,5 m3). Même approche pour le stockage des granulats, possible dans 4 trémies de 20 m3ou 5 trémies de 16 m3. Leur implantation est des plus souples : en ligne, à 90° ou à 270°. Enfin, côté options, Arcen n’est pas en reste. Silos à liants, systèmes de filtrage, de dosage des liants, des adjuvants, contrôle d'humidité, contrôle de consistance. A chacun de puiser dans cette liste à la Prévert. Centrale de chantier Cifa by Euromecc type FiveTech 500S.[©Cifa/Euromecc] Chez Cifa, la production des centrales, comme celle des malaxeurs, est assurée par Euromecc, dans le cadre du partenariat mis en place en 2018.Pour ce qui est de l’offre “chantier”, le binôme propose la FiveTech 500S. Ultra compacte, cette centrale s’inscrit dans un conteneur ouvert de 40’’, autorisant un transport monobloc. Toutefois, le ou les silos à liants devront être livrés à part. Galvanisée, l’ossature en acier intègre tous les composants de la centrale, y compris la cabine de commande. Son installation sur site ne nécessite aucun génie civil et se déroule sur une seule journée. Côté performances, la FiveTech 500S offre une belle capacité de production grâce au malaxeur planétaire 750/500 (500 l par gâchée). L’alimentation est faite à l’aide d’un skip. Dernier élément du système, les trémies à granulats. Celles-ci sont au nombre de 4, d’une contenance cumulée de 30 m3au maximum (4 x 7,5 m2). Leur remplissage se fait 2 à 2, de part et d’autre de la centrale. La MixMaster 30 est la centrale ultra compacte développée par Elkon.[©Elkon] L’industriel turc Elkon a su développer une large gamme de centrales de chantier. Au cœur de cette offre figure l’ultra compacte MixMaster 30. Elle se décline en deux variantes : avec 2 ou 4 trémies à granulats de 5 m3unitaire. Dans ce cas, c’est la taille du châssis de transport qui permet de faire la différence. Car le malaxeur est le même, un petit planétaire ou turbo de 500 l de capacité. De quoi produire entre 20 et 25 m3/h de béton. La pesée des granulats se fait dans le malaxeur même, contrairement aux autres constituants, opérés à l’aide de 3 bascules distinctes (eau, adjuvants et ciment). Enfin, pour assurer la traçabilité, un PC peut être connecté à l’unité de production, voire une cabine de commande, si utile. Au sein d’EMCIgroupe, Atec a vocation de construire de petites centrales. Celles à destination des chantiers. C’est ainsi qu’est née la Fyb 1000 et sa grande sœur, la Fyb 1500. EMCIgroup lance la dernière-née de ses centrales : l’Atec Fyb 1000.[©EMCI] Polyvalent, l’outil se décline en 2 variantes : chargement direct de bennes à béton ou remplissage de toupies. Dans ce dernier cas, le point de vidange se situe à 4 m de haut, contre seulement 2,50 m en version benne. Un petit tour du propriétaire permet de découvrir 2 ou 3 trémies en ligne d’une capacité unitaire de 20 m3. Dessous prennent place des casques de vidange et un tapis peseur. Celui-ci emmène son chargement en direction, soit d’un tapis de reprise, soit d’un skip. Juste au-dessus ont été installés les silos à liants. Ils sont 2, d’une contenance de 60 t. Ces éléments sont supportés par la structure même de la centrale. En bout de chaîne, le malaxeur. Atec a fait le choix d’un OMG planétaire de 1 m3ou de 1,5 m3. « Nous assurons la fabrication de l’entièreté de cette centrale, exception faite du malaxeur », indique Jean Forte, directeur d’Atec. Seul élément non intégré à l’unité de production : le local à adjuvants, placé dans un conteneur aménagé. Ne nécessitant aucun génie civil, l’ensemble d’une centrale Atec Fyb s’inscrit dans un rectangle de 15 m x 5 m. De quoi permettre son installation sur les terrains les plus étroits. En parallèle, EMCIgroupe propose d’autres centrales mobiles baptisées Amazone, avec des capacités de production allant jusqu’à 120 m3/h. Pour le chantier, Europ’Equipement propose l’Optimix. [©Europ’Equipement] Chez Europ’Equipement, c’est du côté de l’Optimix qu’il faut regarder quand on pense chantier. De type vertical, d’un encombrement de 10 m x 10 m, c’est la plus compacte des centrales proposées par l’industriel guérandais. L’outil s’articule autour du malaxeur à doubles arbres horizontaux de 1,5 m3maison. Le stockage des granulats se compose de 4 cases de 25 m3, dont le chargement peut s’effectuer directement par chargeuse et/ou par camion-benne. Côté liants, l’unité est disponible de base avec un seul silo, mais peut en accueillir 4. L’installation comme le démontage restent rapides, limités à environ 1 semaine de travail. La capacité de production de l’Optimix - 40 m3/h - lui permet d’alimenter jusqu’à 5 grues à tour. Elle offre aussi l’option d’une sortie BPE et/ou camion-toupie. Enfin, elle peut être équipée de son propre système de décantation. Bardée et couverte, cette centrale est proposée avec l’automatisme Eureqa, d’Europ’Equipement, ou avec tout autre automatisme à la demande du client. Dans les mois qui viennent, Europ’Equipement s’apprête aussi à lancer une centrale conteneurisée. Un concept dévoilé à l’occasion du prochain Intermat. Imer propose nombre de centrales pour les chantiers, dont la Multis 1500-1000.[©Imer] Pour beaucoup, Imer rime avec chantiers. Et ce, depuis 50 ans déjà ! Son offre de centrales pour cet usage se décline en différents outils : à tambour horizontal (avec cuve de malaxage), à malaxeur planétaire (type BPE) et à turbo-malaxeur. De quoi proposer des productions allant de 10 à 55 m3/h. Le choix est tout aussi large au niveau du stockage et de l’alimentation en granulats. Tout d’abord, le chargement au sol par rayon raclant (pour un stockage de 150 à 300 m3). Ensuite, le chargement par trémie d’alimentation (stockage unitaire de 3,5 à 13,5 m3pour un total de 10,5 à 54 m3). Enfin, le chargement par silos granulats (stockage sable de 33 m3et 27 m3pour le gravier). Pour les liants, chaque centrale peut être équipée de 1 à 3 moyens de stockage : trémie crève-sacs de 200 à 400 kg, trémie crève-big bags de 1 et 3 t ou silo de 20 à 60 t. Toutes les centrales Imer sont équipées du même automatisme maison EPS 2100 V. Celui-ci permet un pilotage à l’aide d’un écran tactile 7,5”. De même, les unités bénéficient d’un système de télé-transmission 3G des données de production en temps réel. Celui-ci permet à Imer d’offrir une télé-assistance. Enfin, les centrales Imer sont conçues pour être montées et démontées très vite : de 1 à 3 j selon les modèles. Ceci, en particulier avec les systèmes de raccordements électriques “Plug & Play” ou encore la fourniture de génie civil mobile. La Mobilmix 2.5 constitue le fer de lance Liebherr pour les chantiers.[©Liebherr] La Mobilmix 2.5 constitue le cheval de bataille de l’offre Liebherr pour la production de bétons sur site. L’outil est donné pour un débit horaire de 115 m3, grâce à son malaxeur à doubles arbres horizontaux DW 2.5 de 2,5 m3par gâchée. Le transport comme le montage de l’unité sont simples de par la présence de sous-ensembles pré-montés, pré-câblés et calibrés en usine. Le module de malaxage, skip et cabine de commande, sont réunis sur une première remorque. La seconde constitue les trémies à granulats, organisées en ligne. Même démarche pour chaque silo à liants. Après déploiement, connexion entre les différentes structures et réalisation de la rampe d’accès pour le remplissage des trémies, la centrale est bonne pour le service. Le tout, réparti sur une surface au sol de 34 m x 14 m, soit près de 476 m2. La Beton2Go est une mini-centrale pour le chantier ou le principe du BPE en libre-service.[©Massfeller] Depuis plusieurs années, l’Allemand Massfeller construit des centrales compactes. Ces dernières sont commercialisées sous la marque Beton2Go. Plus de 300 sont en service en Europe, dont quelques-unes en France. Poly Création en assure la distribution exclusive. La raison d’être des centrales Beton2Go est de proposer une approche en libre-service. Toutefois, s’agissant d’unités compactes, elles restent adaptées à un usage classique sur chantiers. Ainsi, les Beton2Go série MA se déclinent en 2 variantes : à 2 (type 2P) ou à 4 (type 4P) trémies à granulats de 3 m3unitaire. Elles intègrent aussi 2 tailles de malaxeur : 500 l (MA 15) ou 1 000 l (MA 30). « Ce sont des malaxeurs planétaires construits par Massfeller », indique Clément Préty, directeur de Poly Création. Et de poursuivre : « Ces centrales sont robustes, simples d’utilisation et d’entretien, et ne nécessitent aucun génie civil ». Un silo à ciment doit y être rattaché. Mais il est possible d’adapter une trémie vide-sacs, pour une installation dans des zones moins industrialisées. Au maximum, une surface de 110 m2est nécessaire pour déployer une unité Beton2Go. Enfin, les rendements offerts sont de 15 ou de 30 m3/h. De quoi répondre aux besoins des chantiers. La centrale MB-C30 de Meka tient dans un conteneur, ce qui simplifie son transport.[©Meka] Elle est compacte et tient dans un conteneur ouvert. Ainsi se présente la petite centrale de chantier MB-C30 signée Meka. L’industriel turc a choisi d’y intégrer tous les éléments : malaxeur mono-arbre de 500 l, skip de transfert et trémies à granulats. Le stockage se divise en 2 cases de 14 m3ou 4 cases de 7 m3. Le silo à liants est le seul équipement complémentaire à greffer pour rendre le dispositif opérationnel. Aucun besoin de génie civil, une plate-forme plane et porteuse suffit. Meka dédie sa MB-C30 pour les chantiers de courtes durées (6 mois à un an). Toutefois, si l’on souhaite aller au-delà des 30 m3/h proposés, il est possible de monter en gamme, la ligne MB compte 3 autres modèles capables de produire jusqu’à 115 m3/h. Oru France est l’un des spécialistes français de la centrale de chantier.[©Oru France] Pour Oru France, l’année 2018 fut celle de son jubilé. L’occasion d’un bel hommage à Michel Sanchez, son fondateur. L’année 2020 est tout autre pour l’industriel, qui met en avant ses nouvelles armoires de gestion, intégrant résistance au freinage et variateur, afin de protéger les réducteurs des bétonnières. Ces équipements bénéficient d’un PC, autorisant un pilotage type “BPE”. Gestion chantiers et clients, stocks et consommations, formulations, courbes de plasticité : tout est inscrit sur le disque dur. A cela s’ajoutent l’impression des bons de livraison avec les logos des clients et la compilation de la data pour une exploitation ultérieure. Enfin, le service technique d’Oru France peut prendre le contrôle de l’unité à distante pour assurer dépannage et entretien. De même, pour améliorer les conditions de travail, les armoires sont installées dans des cabines déjà aménagées. Ceci, avec un espace bureau, un kit “hygrométrie”, un extincteur, une trousse de premiers secours… Côté centrales, pas de révolution. Les capacités peuvent être de 1 m3, 1,5 m3ou 2 m3. Le stockage des granulats est réalisé en trémies avec tapis convoyeurs ou en tas associés à des rayons raclants. Un classique de la maison. Quant aux pulvérulents, ils prennent place dans des silos de 60 t ou plus. RheinMix Nisbau conçoit ses centrales pour qu’elles soient simples et ergonomiques dans leurs usages.[©ACPresse] Economiques. Voilà ce qui résume le mieux les centrales RheinMix Nisbau. Transport, montage et démontage, exploitation : tout a été optimisé. Ainsi, le transport catégorie 1 est réalisé sur un ou deux remorques tractables, selon le modèle (EM 60 ou EM 100 et 120). Aucun génie civil n’est nécessaire et le montage se fait en 2 à 4 j. L’EM 60 ne demande même pas de grue, étant pourvue d’un système de levage intégré. Pour faciliter l’entretien, les centrales sont galvanisées. Automatisées, elles sont aussi pré-calibrées et pré-câblées en usine, rendant plus rapide leur mise en service. Toutes reçoivent un malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS Sonthofen : le DKX 1.25 sur l’EM 60, le DKX 2.5 sur l’EM 100 et le DKX 3.0 sur l’EM 120. Les dosages des granulats, ciments, adjuvants et de l’eau sont tous pondéraux. De quoi garantir une parfaite maîtrise de la teneur en eau de chaque gâchée. Pour les granulats, l’opération est réalisée sur tapis. Pas de skip non plus sur l’installation, mais un tapis de reprise et de transfert. Ce dernier fait aussi office de “zone-tampon”. Les centrales RheinMix Nisbau produisent des bétons suivant la norme NF EN 206/CN. Elles savent éditer les bons de livraison comme les bons de pesée. Enfin, elles peuvent être complétées par un alimentateur automatique de fibres métalliques ou synthétiques. L’Autrichien SBM vise le marché français des centrales à béton.[©SBM] A pas feutrés, l’Autrichien SBM cherche à pénétrer le marché français de la centrale. Au sein d’une offre plus que large se distingue l’unité super mobile Euromix 3300 Space. Ce qui frappe de prime abord est le design épuré du module de malaxage, intégré dans une élégante remorque. Toutefois, en y greffant trémies à granulats et silos à liants, l’outil reprend les classiques codes visuels des centrales de chantier. L’Euromix 3300 Space offre une capacité de production de 145 m3/h, grâce son malaxeur de 3,33 m3. C’est cette unité qui a été choisie pour fournir toute la palette des bétons utilisée pour la construction d’un campus éducatif à Münich, en Allemagne. Là, l’entreprise de BTP Pfeiffer Bau a opté pour une offre complète, comprenant aussi une station de traitement des bétons résiduels et une installation de chauffage. Cette combinaison a permis un flux fluide et simple des activités de construction, quelles que soient les conditions météo. Et une parfaite coordination de toutes les interfaces. « Cette centrale constitue notre solution mobile polyvalente. Elle peut produire tous les bétons couverts par la norme EN 206, soit plus de 1 000 formulations différentes », souligne Gerhard Gschwandtner, cher de projet SBM. Une belle référence en Allemagne, en attendant un déploiement prochain en France... Avec le M3, Schwing Stetter cible avant tout les très gros chantiers.[©Schwing Stetter] Pour les chantiers, mais les gros, Schwing Stetter a développé la centrale M3. En son cœur, un malaxeur à doubles arbres horizontaux spécifique : le DW 3.0 B. La différence avec le DW 3.0 “classique” ? L’outil est plus compact, donc moins encombrant que son aîné. Mais pour des performances équivalentes. Ainsi, on peut y associer jusqu’à 5 silos à liants, que l’on dispose à droite du module de malaxage, à gauche, derrière. A vrai dire, presque comme on veut. Idem pour les trémies à granulats, qui peuvent être positionnées à 90°, 180° ou 270° par rapport au même module de malaxage. En standard, le bloc trémies se divise en 4 cases de 45 m3, certaines pouvant être dédoublées. Il comprend le support indispensable à la création de la rampe d’accès pour permettre les remplissages à la chargeuse. Trois jours à peine sont nécessaires pour monter et mettre en service une M3. Pas de travaux de fondations, mais un petit génie civil reste à prévoir, sous la forme d’une dalle de propreté sous la zone de chargement des toupies et sous les silos à liants. Stimm conçoit des centrales sur mesure pour répondre aux besoins de chaque client.[©Stimm] Chez Stimm, la centrale de chantier, c’est du lourd ! Une réponse adaptée aux grosses opérations de construction, tel le chantier du Lyon - Turin où l’industriel a décroché la première centrale du chantier sur les neuf qui y seront installées. Au cœur du dispositif, un malaxeur à doubles arbres horizontaux OMG Sicoma, d’une capacité de 3 m3, équipé d’un système de lavage haute pression. Une bascule à eau, une à ciments, une trémie d’attente granulats complètent le bloc de malaxage. Celui-ci présente une dimension de 6 m x 6 m. A l’étage “malaxeur” prend place un plancher en tôle pleine aluminium et tôle de propreté sur le pourtour. A l’étage “pesage”, un plancher en caillebotis. Enfin, un dernier étage “motorisation skip” facilite les opérations de maintenance. Une trémie de chargement couverte de 15 m3 est présente en pied de centrale. Une bande transporteuse assure le transfert des granulats vers un tapis de distribution orientable. Le stockage final est composé de 6 trémies de 68 m3unitaire. Dessous sont installés trois casques pneumatiques et trois extracteurs, qui assurent le dosage des granulats sur le tapis peseur suspendu. Un skip permet un transfert vertical. Enfin, les granulats sont déversés dans une trémie d’attente, équipée d’un peson “présence matériaux”. Les liants bénéficient d’un stockage en silos : 6 x 75 m3(ou 6 x 100 t). Un bungalow de commande et un conteneur “atelier, compresseur et surpresseur” complètent l’outil de production. Ne disposant pas de roues, l’ensemble des éléments est transporté sur remorques pour permettre une implantation sur le chantier. La Modulmix a été développée par le Lyonnais TCS pour répondre aux besoins des chantiers.[©TCS] Techniques Chantiers Services ou TCS : derrière ce nom se cache un nouvel acteur de la centrale à béton. Depuis quelques années, cet industriel lyonnais développe une ligne de petites centrales de chantier à rayon raclant baptisée Modulmix (MMX). L’offre se décline en trois variantes. Les deux premières sont équipées de cuves de malaxage de 1 000 l et 1 500 l pour des capacités de production de 22/24 m3/ et 30 m3/h. La troisième - MMX 1123 - reçoit un turbo-malaxeur, permettant d’offrir une cadence de 24 m3/h « Le prototype des centrales MMX a été réalisé dans notre atelier et a tourné sur 3 chantiers pendant 16 mois, produisant quelque 10 000 m3sans problème,résume Yves Lacour, gérant de TCS. Après cette phase de tests positifs, nous avons choisi de passer à la vitesse supérieure, en industrialisant la production. » Une mission confiée à l’industriel serbe Simi, qui construit des centrales à béton depuis 35 ans. Aujourd’hui, TCS est le distributeur exclusif de la marque pour la France. Ceci, en plus de la vente de sa propre centrale Modulmix. « Nous avons tout auto-financé et commençons la commercialisation de nos MMX,reprend Yves Lacour. La première est une MMX 1000 l, tout juste installée à Lyon. » Si l’outil est construit par Simi, le câblage et l’automatisme sont réalisés au sein des ateliers TCS. Idem pour certaines pièces particulières, afin de rendre l'ensemble captif. « Nous concevons nos automatismes depuis maintenant 12 ans, avec plus de 60 installations en fonctionnement à ce jour. » Historiquement, TCS est une entreprise de maintenance, de montage et de reconditionnement de centrales de chantier, de préfabrication et de BPE. « Nos clients sont des PME du bâtiment et aussi des majors comme Eiffage Génie Civil, que nous avons équipé en automatisme, ou Freyssinet, pour qui nous avons réalisé des prototypes. »A l’image d’une centrale foraine destinée à réaliser des Bfup sur chantier avec le Ductal de LafargeHolcim : 4 chantiers en 12 mois, dont un au Royaume-Uni... Le monde de la centrale de chantier reste vaste et l’offre va au-delà des acteurs présents dans ce dossier. D’autres industriels interviennent sur ce marché, mais n’ont pas pu ou pas voulu donner suite à nos sollicitations. Aussi, pour mémoire, voici leur nom : CST Sipe, Fibo Intercon, MCF Systems, Sami, Semix, Tecno-Béton, Warzée.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91  Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

Extension-Restructuration du Lycée Nadar de Draveil, par Ropa & Associés

L’agence Ropa & Associés Architectes a été désignée en octobre 2020 lauréate du concours de maîtrise d’œuvre lancé par la Région Ile-de-France pour l’extension de capacité du Lycée Nadar à Draveil (Essonne). Un projet de 4 000 m² SHON (hors restructuration) pour un budget travaux de 13 M€ HT. Livraison prévue en Septembre 2024. Communiqué. […] L’article Extension-Restructuration du Lycée Nadar de Draveil, par Ropa & Associés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
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Les ancrages : S’ancrer au béton

La Multi-Monti Plus de Heco Schrauben.[©Heco] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le marché des ancrages s’appuie sur des solutions éprouvées qui permettent de fixer sur le béton des charges lourdes. Tour d’horizon des différentes réflexions des industriels autour des liens physiques entre deux éléments solides. Dossier préparé par Yann Butillon Fischer, entre vis et chevilles Fixinox, la solution parasismique Changement de nom pour Halfen Heco, un classique populaire Jordahl – Hbau, fixation par douilles Plaka, nouveau et classique du genre Rawlplug , vis et cloueur Par rail pour RGD Shemrock Avec Spit Paslode, percez, dépoussiérez et vissez La réutilisation par Würth La vis à béton Ultracut de Fischer dispose d’une zone coupante pour une installation plus facile.[©Fischer] Fischer propose deux solutions pour l’ancrage. La vis à béton Ultracut dispose d’une zone coupante sur sa partie avant, permettant installation et démontage plus faciles. Et assure des charges admissibles élevées. Elle atteint les catégories de performances sismiques C1 et C2. Quant à la cheville nylon Rodforce, elle permet d’ancrer les tiges filetées. Elle s’installe en quelques coups de marteau. Et peut se mettre en œuvre, soit avec la tige filetée, soit en insérant d’abord la cheville puis, la tige. Sous l’effet de la frappe, la cheville s’expanse dans quatre directions du fait de sa géométrie interne conique. Les crans internes permettent de verrouiller la tige filetée. Et garantissent un ancrage sûr.   Le Fixi 3D de Fixinox permet désormais de répondre aux besoins parasismiques.[©Fixinox] Fixinox a basé sa gamme de solutions d’ancrage autour de son Fixi 3D. Lancé en 2013, ce système a évolué en 2019, pour devenir une offre parasismique. « Pour le moment, cette solution est en cours de certification, explique Mickael Moos, président de Fixinox. Mais nous pouvons justifier de nombreux essais et de chantiers en France et en Suisse. » En effet, l’industriel belge a participé aux constructions de la Maison de l’économie créative et de la culture en Nouvelle-Aquitaine (Méca), de l’Insa de Lyon ou encore de l’université de Saclay Mine Telecom. « La gamme de départ est devenue une référence dans la construction du quotidien. Nous espérons obtenir la même popularité avec cette nouvelle solution. » Les produits Halfen se déclinent désormais sous la marque Leviat.[©GRH Group] Leviat est le nouveau nom de toutes les entreprises d’accessoires de construction de CRH Group, y compris Halfen. Sous cette marque, CRH veut réunifier les compétences et les ressources d’Halfen et de ses sociétés sœurs. Ceci, afin de créer un leader mondial de la technologie de fixation, d’armature et d'ancrage. Les produits Halfen seront partie intégrante de la gamme étendue de produits. L’ex-Halfen compte une large gamme de rails d’ancrage, de profilés de section 28/15 mm pour des charges de 300 à 400 kg. Ou encore des 72/48 mm, qui permettent de reprendre jusqu’à 4 t par point. Comme les profilés HTA, HZA, HTA-CS ou encore HTU. L’industriel commercialise aussi les douilles Vemo et T-Fix, disponibles en plusieurs modèles, diamètres et finitions.   La Multi-Monti Plus de Heco Schrauben.[©Heco] Heco Schrauben s’appuie sur la classique Multi-Monti Plus (MMS-Plus), une vis à béton auto-taraudante. Le filet à béton optimisé doté d’une surface active plus grande permet une force portante plus élevée. Grâce à une denture renforcée au niveau de sa pointe, cette vis se positionne avec plus de facilité. Le diamètre extérieur plus grand à partir duquel se répartit la charge garantit une meilleure contre-dépouille dans le béton. Ce qui offre une capacité de charges plus élevée. La vis MMS-Plus est dotée d’une large gamme de têtes. A cela s’ajoutent un vaste spectre de diamètres et de classes de charge. « En ce moment, cette solution est en application à Lyon, dans la préparation de la démolition d’un immeuble. Elle y permet de renforcer les structures dans un temps raccourci. Le tout validé par des essais d’arrachement », explique Romain Pointet, nouveau responsable technique d’Heco. Les douilles de Jordahl – Hbau permettent une fixation aisée.[©Jordahl][©GRH Group] Pour l’ancrage d’éléments lourds, Jordhal – Hbau propose les douilles DB Pfeifer, qui sont fixées dans le coffrage avant le bétonnage. Ces douilles sont composées de tubes d’acier de précision de qualité spéciale, bi-chromatés ou inoxydables, sertis avec une barre d’armature B500B forgée ou avec cintrage brut. Chaque type de fixations définitives peut être réalisé par un simple vissage après le durcissement du béton. Des douilles de levage à ancrage ondulé ou des douilles à pied, ainsi que des clips indicateurs Pfeiffer composent les accessoires du système de base. L’industriel propose aussi son logiciel Jordahl Expert, pour optimiser la création et les calculs pour chaque projet et enjeu de chantier. L’Ankrobox fait désormais partie de la large gamme Leviat.[©GRH Group] Comme Halfen, Plaka est membre de CRH Group et porte désormais le nom de Leviat. Avec cette identité, Plaka pourra proposer à ses clients l’ensemble des solutions de fixation des membres du groupe. Offrant ainsi une large gamme de produits adaptés à toutes les situations de chantier. Dans sa propre gamme, Plaka présente la boîte d’ancrage Ankrobox. Qui est réalisée à partir de tôles d’acier brut à ondulations profondes, enroulées en spirales régulières. Ce profil est conçu pour assurer un ancrage entre le béton et le mortier sans retrait, qui sera coulé à l’intérieur de l’Ankrobox. Cette dernière réalise des réservations dans le béton armé, pour permettre l’ancrage ultérieur de divers éléments. La vis à béton R-LX est démontable, réglable et réutilisable.[©Rawlplug] Rawlplug propose la vis à béton R-LX. « Pendant longtemps, les goujons ont été utilisés, mais les vis à béton sont de plus en plus populaires, indique Christophe Perrin, directeur de l’entreprise. La vis ne nécessite pas de frappe, est démontable, réglable et réutilisable. Elle est aussi auto-taraudable. Dans les tunnels, ce type de vis est désormais très utilisé. » Mise en place à la boulonneuse, elle permet d’éviter les troubles musculo-squelettiques (TMS). En complément, Rawlplug a lancé son cloueur à béton SC40 de 2e génération. « Il fonctionne sur le même principe de la cartouche à gaz, mais a été repensé pour en réduire le poids. Il a aussi été rééquilibré. Il est ainsi plus facile à prendre en main. » RGD Shemrock distribue pour la France les rails d’ancrage PreContech.[©RGD Shemrock] Dans son catalogue de solutions techniques pour la construction, RGD Shemrock propose une gamme de rails d’encrage. « Il s’agit d’une ligne de produits originaire d’Allemagne, développée par l’industriel PreContech, pour laquelle nous disposons d’une licence de distribution pour la France, explique Richard Guérin, gérant de RGD Shemrock. C’est une gamme de rails à noyer dans le béton, laminés à chaud et à froid. » Elle est conçue pour répondre à des besoins spécifiques, en fonction des chantiers. « Nous ne sommes pas de taille pour desservir les gros préfabricants ayant un flux continu sur besoin. En revanche, nous faisons beaucoup de sur mesure et de créations de solutions pour des opérations occasionnelles. » Pour cela, RGD Shemrock s’appuie sur son partenaire allemand pour proposer ces solutions dans des délais courts. Spit Paslode lance sa nouvelle gamme de vis à béton Tapcon.[©Spit Paslode] Avec près de 58 références, la nouvelle ligne de vis à béton Spit Paslode Tapcon vient remplacer l’offre éponyme disponible jusqu’à présent. Destinée à la fixation de charges moyennes et lourdes, elle procure 25 % de portance en plus, grâce à un concept de filetage inédit et breveté. Et s’enrichit de diamètres complémentaires. Les Tapcon nouvelle génération continuent à être certifiées ETE (Evaluation technique européenne) option 1 et à bénéficier des Agréments feu et sismique C1 (pour la Tapcon Xtrem). Simples d’emploi, seulement trois étapes sont nécessaires pour mettre en place les vis : percer, nettoyer le trou et visser. L’autre avantage de cette gamme est d’autoriser un ajustage après vissage. La ligne Tapcon se décline en trois protections (zingage, zingage lamellaire ou inox) et cinq modèles pour répondre à tous les besoins. Les vis WBS Würth sont utilisables et réutilisables, même dans le béton frais. [©Würth] Würth s’appuie sur WBS, sa gamme de vis à béton réutilisables. « Ce type de solutions connait une croissance exponentielle, explique Jean-Marc Demaret Portelli, directeur marketing de Würth. C’est une offre assez récente, qui fait sa place au détriment des traditionnels goujons d’ancrage. » Würth compte 90 références dans cette gamme et souhaite encore l’élargir dès 2021, « pour sans cesse apporter de nouvelles solutions. Nous détenons aussi un Agrément pour nos vis réutilisables dans le béton jeune. Ceci, grâce au gabarit de test présent dans chaque boîte de vis, permettant de garantir la viabilité de chaque vis après une multitude de réutilisations. » En complément, Würth propose à ses clients les boulonneuses et clefs à choc pour la mise en place de ses vis.   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

Concrete Sensors : Connaître son béton de l’intérieur

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Noyé dans le béton, lié à une armature, le capteur de Concrete Sensors transmet la température, la résistance et l’humidité du béton durant sa phase de prise. [©Concrete Sensors] « Qu’est-ce qu’il y a dans mon béton ? » Pour répondre à cette question, deux Américains, Brendan Dowdall et Ryan Twomey, ont fondé Concrete Sensors, en 2015, à Boston. Leur concept est simple dans l’idée : noyer un capteur lors du coulage du béton, en le liant à une armature. Reste à récupérer les données. Pour cela, Concrete Sensors propose deux solutions : l’une sur site et l’autre automatique. Lorsque l’on opte pour une collecte sur site, le capteur NovoConcrete est appairé avec un téléphone portable et une application dédiée. Chaque fois que le téléphone passera à portée du capteur, les données seront collectées. Elles seront alors disponibles sur NovoSyte Cloud Software, sous forme d’une application sur mobile ou navigateur. Quant à la solution automatique, elle est destinée aux chantiers de plus grande envergure, lorsque la taille de la construction est trop importante pour collecter les données, en l’arpentant sur le site. Cette fois, le capteur est appairé avec NovoHub, une solution de récolte de données 24 h/24 et 7 j/7. Là aussi, les données sont accessibles via le NovoSyte Cloud Software. NovoLab, une version pour les tests de laboratoire est aussi disponible. Ces données collectées sont la mesure de la température du béton, sa résistance et son taux d’humidité. Des valeurs essentielles pour suivre la bonne prise des bétons. Elles sont présentées sous forme de graphiques, permettant une rétro-analyse, en cas de sinistre. L’ensemble préparant ou se passant de carottages ou de tests sur cylindre. La solution a convaincu Hilti. Le géant américain de l’outillage et des accessoires a acquis Concrete Sensors, tout en lui laissant l’indépendance de sa croissance et de ses développements. La start-up fait désormais partie du portefeuille de solutions de digitalisation de la construction de la marque. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 212 jours

L’Aerolithys débarque à Nantes

Le camion Aerolithys parcourt les routes de la région nantaise pour faire découvrir son concept de béton mousse. [©Aerolithys] Dans la région nantaise, Stonart a investi dans un béton mousse coulé en place depuis une centrale mobile. Baptisé Aerolithys, le système a été conçu par la marque italienne Isoltech. « Il s’agit d’une technologie utilisée depuis des années aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe, dont l’Italie, explique Jackie Fronteau, gérant de Stonart. Le béton mousse permet de réaliser des remblais légers, des chapes de ravoirage, des toits-terrasses, de l’isolation sous dallage ou des remplissages géotechniques. » Composé de ciment, d’eau d’additifs fluidifiants et d’un agent moussant, le béton mousse présente, selon les besoins, une densité allant de 200 à 400 kg/m3. « C’est la solution parfaite pour remplir les parois entre les tunnels et les roches, par exemple, ou pour combler les trous lors d’effondrement. C’est une technologie qui a déjà largement fait ses preuves, mais qui doit mieux se faire connaître en France. D’autant que sa production depuis le camion dédié permet une totale indépendance. » Pour le moment en démonstration dans la région nantaise, le camion Aerolithys devrait rapidement partir à l’assaut de l’Ile-de-France. Avant de faire des petits. « Notre idée est d’installer la marque avec d’autres investissements, puis de créer des franchises un peu partout en  France. Tout en restant le distributeur exclusif d’Isoltech », conclut Jackie Fronteau.
Il y a 4 ans et 212 jours

Un coffrage pour pont signé Rudy Ricciotti

La pile du pont de l’Huveaune a été dessinée par Rudy Ricciotti. Le coffrage est, lui, l’œuvre d’Atout Coffrage. [©Atout Coffrage] Fin 2019 et début 2020, Bouygues Construction s’est attelé à l’édification du Boulevard Urbain Sud à Marseille. Avec, en particulier, la réalisation de deux ponts sur l’Huveaune. Au cœur du projet, la pile d’un pont dessiné par l’architecte Rudy Ricciotti. Cette dernière, en forme de “Y” aux lignes arrondies et étirées, devait, à l’origine, être imprimée en béton noir. Trop complexe, cette option est abandonnée pour la conception d’un coffrage et d’un béton coulé en place, avant d’être peint. Basé à Villard-Bonnot (38), l’industriel Atout Coffrage a été choisi pour la conception et la fabrication du coffrage. « Nous réalisons souvent ce type de pièces pour le génie civil, explique Irvann Demartino, ingénieur d’affaires pour l’entreprise. Celle-ci présentait des formes complexes, qui venaient s’ajouter à un gabarit conséquent de 4,15 m x 4,95 m x 8,86 m. Nous l’avons conçue en un total de huit pièces, boulonnables entre elles et équipées de centreurs. » En tout, l’industriel a travaillé pendant trois mois sur la conception de ce coffrage en bois dans son bureau d’études interne, avant de passer un mois dans sa fabrication en atelier. Une fois le coulage réalisé, la pile a été peinte et protégée contre les graffitis. « Nous construisons des coffrages comparables une à deux fois par an, car nous sommes équipés en machines pour ces conceptions. Ainsi, depuis, nous avons livré un coffrage pour la pile d’un pont réalisé par Baudin Châteauneuf, au Mesnil-Amelot (77), sur le contournement Est de Roissy. »
Il y a 4 ans et 212 jours

Complicité de fabrication pour Capremib et Chapsol

Les murs de soutènement du tronçon Hausmann Saint-Lazare du prolongement du RER E ont été produits par Capremib et Chapsol. [©Demathieu Bard] Le prolongement de la ligne E du RER dans sa partie Ouest permet de relier la gare d’Hausmann Saint-Lazare à Mantes-La-Jolie, en passant par les sites importants que sont La Défense et Poissy. Cela permet notamment de désengorger le RER et d’améliorer l’accessibilité à la Seine-Aval, tout comme aux gares du Nord et de l’Est. Ainsi qu’à l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle. Un axe tout à fait stratégique. Pour réaliser cette liaison, de très nombreux chantiers connexes sont mis en œuvre. Comme les murs de soutènement du tronçon Ouest. Ainsi, pour concevoir et construire ces éléments, les industriels Capremib et Chapsol se sont constitués en groupement. Capremib apportant sa maîtrise du “sur mesure” et des produits de grande dimension, alors que Chapsol a fait valoir son ingénierie dans le dimensionnement des murs de soutènement. Au total, les deux entreprises ont produit pas moins de 353 éléments de murs, d’une hauteur variant entre 5 m et 12 m. Ce qui représente 6 000 m2 de murs préfabriqués. A noter que les pièces les plus lourdes (jusqu’à 28 t) et les plus hautes (12 m) ont été fabriquées par Capremib dans son usine de Cormicy (51). Les livraisons de murs sur le chantier ont débuté en août 2018, alors que la fabrication s’est étendue sur toute l’année 2019, sur les sites de production des deux industriels. Ceci, à un rythme de deux unités/j. La mise en service du tronçon n’est pas prévue avant 2022.