Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

Un mystérieux parallélépipède noir trône au-dessus du port de Nordhavn, à Copenhague (Danemark). Fruit de la réhabilitation de conteneurs, ce volume positionné au bout d'une ancienne grue à charbon cache une habitation de 50 mètres carrés. Il est l'"uvre de l'agence d'architecture spécialisée dans ce type de détournement industriels : Arcgency. Le monolithe atypique bardé de bois suit les lignes de la grue qui l'accueille et est agrémenté en façade nord d'un bow-window incliné qui offre une vue exceptionnelle sur la mer Baltique. Son apparence est minimaliste et son revêtement anthracite fait référence au charbon, ancien domaine d'activité pour lequel la grue était utilisée. Comprenant une zone de réception au rez-de-chaussée, une salle de réunion au premier étage et un spa ainsi qu'une terrasse au dernier niveau, la structure est entièrement habillée de noir : tant le bois revêtant sol et murs que le mobilier sur-mesure en cuir, pierre ou acier. Si ce choix colorimétrique s'inspire du passé minier du site, il intervient également dans la perception de ses locataires sur le monde extérieur. En effet, par ce procédé, ce dernier se sentira enveloppé, coupé du monde et vivra ici " une expérience immersive et multi-sensorielle ", d'après l'architecte en charge du projet, Mads Møller. Le but du lieu n'est pas de s'extasier sur son agencement mais sur les vues marines qu'il offre et sur les sensations qui en découle. " L'eau constitue probablement 80 % de l'expérience Krane. [...] Le long du littoral, la lumière est très douce et diffuse. De l'intérieur du Krane, même la tempête est incroyable. " Mads Møller, chef de projet La conception de ce drôle d'édifice entre dans le plan de rénovation du port, dorénavant pourvu de nouveaux logements, bureaux, commerces et espaces verts, pour une utilisation optimale de ces anciens docks. Cet ouvrage promet à ses occupants d'appréhender l'environnement dans lequel il se situe d'une manière inédite, où chaque sensation participera à une immersion totale dans le paysage marin torturé danois. Pour en savoir plus, visitez le site de Arcgency Photographies : COAST studio

Alors que le projet de loi relatif au droit à l'erreur et à la simplification pourrait être présenté ce mercredi 26 juillet 2017 en Conseil des ministres, l'Unsfa a tenu à signaler qu'il "était tout à fait favorable à l'élargissement des champs d'expérimentation du Permis de faire". Ce qui correspond d'après le syndicat des architectes, "à l'esprit de la Loi LCAP".

Arcadis, société de conseil et d'ingénierie de la conception a dévoilé les résultats de son étude sur la durée des litiges en construction. Il ressort notamment que le montant des litiges ainsi que la durée de leur résolution tendent à diminuer partout dans le monde.

Imaginé par le studio néerlandais Modijefsky, dans le cadre de la rénovation de l'hôtel Kimpton De Witt à Amsterdam (Pays-Bas), le restaurant Wyers et son café Miss Louisa s'inspirent directement du passé du bâtiment, qui abritait autrefois une boutique de tissu. Situé à l'intersection d'une rue piétonne animée et de la route menant à la gare, cet établissement constitue une pause feutrée dans un quartier agité. Après avoir passé le tourniquet d'entrée, le client est directement saisi par les 300 mètres carrés du restaurant au plan triangulaire, à l'ambiance chaleureuse et intimiste L'espace s'organise autour de deux bars, placés de part et d'autre de la cuisine : l'un rectangulaire en marbre et en bois massif ; et l'autre, triangulaire, reprenant les mêmes matériaux mais avec une essence boisée plus claire. L'influence de l'histoire du lieu se retrouve dans les revêtements muraux et le mobilier. Les banquettes sont habillées de velours, matériau noble et confortable, utilisé en diverses teintes de vert pour les sièges Louis-Philippe et autres sofas aux dossiers tubulaires, rappelant les grands rouleaux de tissus présents dans les merceries. Ces éléments prennent place autour de tables en bois carrées et rectangulaires, et de chaises réalisées dans le même matériau et comprenant une assise en cuir. Le tout est installé sur un sol en parquet à chevrons, entouré de murs en marbre brun argileux ou plâtre ocre. L'éclairage est également travaillé pour créer un environnement intimiste, à l'image des bars clandestins de l'époque de la Prohibition américaine. À l'endroit où les deux artères urbaines se rejoignent, le café Miss Louisa, spécialisé dans la préparation et la vente de petits déjeuners, offre une tout autre atmosphère, plus lumineuse et détendue que le Wyers. Ce petit espace très graphique est habillé au sol et aux murs de carreaux de céramique géométriques blancs et noirs. Une réhabilitation originale offrant deux ambiances différentes, mais tout aussi confortables l'une que l'autre, permettant aux résidents de l'hôtel comme aux simples de curieux de profiter d'une bulle de tranquillité dans une capitale effervescente. Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Modijefsky  Photographies : Maarten Willemstein

Conçue par le studio chinois Waterform Design, la pharmacie Molecure " contraction de " molécule " et " cure " ", tend à modifier l'image de l'apothicairerie traditionnelle en inscrivant dans un environnement architectural contemporain. Si ce projet rompt avec la forme traditionnelle de la pharmacie, son intérieur n'en reste pas moins doté de multiples références au monde de la santé, au corps humain ou simplement à la nature, d'où provient une grande partie des remèdes. Répartis sur deux niveaux reliés entre eux par un escalier cuivré en colimaçon - reprenant la forme d'un brin d'ADN -, les 120 mètres carrés de ce lieu atypique apaisent par leur épure et la présence massive de lumière naturelle diffusée par la large baie vitrée d'entrée. Le rez-de-chaussée est marqué par une imposante table composée de poutres de bois massif reposant sur la souche d'un arbre centenaire. Ici, des tablettes numériques, mises à la disposition des profesionnels de santé et de leurs patients pour un suivi plus aisé, rencontrent une végétation luxuriante. Ces éléments de mobilier lient ainsi nature et technologie, à l'image de l'industrie médicale. Cette association se retrouve également dans les revêtements muraux en ciment recouverts de galets qui prennent place devant les étalages en acier et verre transparent " parfois agrémentés de supports colorés. Les plafonds agissent également comme un clin d'"il à la science puisque des tubes à essai sont suspendus à des grilles en cuivre. Cette zone, entièrement dédiée aux clients, mêle distribution autonome et conseil. Lorsque le visiteur accède au niveau supérieur, il emprunte une coursive suspendue en cuivre dont le sol qui l'entoure et la rambarde sont percés de minuscules triangles. Au centre de cette cavité, de fins branchages flottent dans les airs, rappelant encore une fois l'importance des végétaux en médecine. L'espace y est divisé en deux zones délimitées par l'excavation : des étals d'une part ; un bureau, une salle de pause et des pièces de stockage des apothicaires d'autre part. Ici, le revêtement de sol en granit du rez-de-chaussée est remplacé par un parquet massif, plus chaleureux. Cette réalisation revisite les codes de l'officine et prouve que design et santé peuvent faire la paire, notamment par la mise en valeur des plantes dans les recherches et avancées médicales. Pour en savoir plus, visitez le site de Waterform Design Photographies : Kuomin Lee

Le Terramesh System de France Maccaferri a été retenu pour créer deux ouvrages de soutènement à proximité d'un centre commercial Carrefour à Saran (Loiret).

Technologie, élégance et recherche d’un développement durable sont en évidence à travers les produits présentés au concours de l’innovation Batimat dans la catégorie Structure & Enveloppe

Mises en service début juillet, les LGV Bretagne Pays de la Loire (BPL) et Sud Europe Atlantique (SEA) ne font pas que des heureux.

Coincé entre trois immeubles du 9e arrondissement de Paris, le Playground Pigalle Duperré s'offre un second lifting. Aux commandes de ce projet vitaminé : le fan de basket, et créateur de la marque de prêt-à-porter Pigalle, Stéphane Ashpool, qui y organise chaque année un tournoi et su convaincre la mairie du bienfondé de la conservation de cette dent creuse. Le terrain, aux dimensions non réglementaires, était menacé de fermeture il y a quelques années, jusqu'à une première intervention picturale d'Ill Studio et de Pigalle en 2015, avec le soutien de la mairie d'arrondissement. La parcelle biscornue, tout en longueur, de biais et enchâssée entre trois pignons, ne correspond en effet pas vraiment aux canons du genre... C'est à l'occasion de la Fashion Week de Paris de fin septembre dernier, et avec le soutien de Nike, que l'agence de design et la marque de vêtements décident de collaborer à nouveau. Pour ce second remodelage, ils choisissent alors un habillage mêlant rose vif, bleu et orange. Ces tonalités sont omniprésentes, que ce soit sur la grille séparant l'aire de jeu de la rue, l'escalier bicolore menant à une mystérieuse porte latérale, le parterre, les murs ou même les paniers aux panneaux en plexiglas teinté. Au sol, les limites ont été stylisées et simplifiées. Ainsi, la raquette " zone qui délimite la distance de tir au basket ", n'est que suggérée par quelques traits. Les contours blancs asymétriques de la surface apportent quant à eux de la sobriété dans une farandole de couleurs. Un graphisme renouvelé qui a permis de sauver un espace de jeu plutôt rare dans la capitale. Pour en savoir plus, visitez le site de Pigalle Basketball Photographies : 1), 3), 4), 6) & 9)   Alex Penfornis  2), 5), 7) & 8) Sebastien Michelini  

  Le Musée National de Suisse, construit en 1898 par Gustav Gull à Zurich, est désormais pourvue d'une nouvelle aile, conçue cette fois ci par l'agence Christ & Gantenbein basée à Bâle. L'annexe se caractérise par son aspect géométrique et monolithique contrastant avec l'architecture néo-classique du bâtiment d'origine. Cette imposante construction de 7 400 mètres carrés se destine à accueillir de nouvelles galeries, un auditorium, une bibliothèque ainsi qu'une zone de restauration, le tout réparti sur trois niveaux. Bien que son extension contemporaine marque une rupture avec l'architecture classique du premier musée, elle s'inscrit tout de même dans la continuité de celui-ci. En effet, le studio en charge d'imaginer cette annexe a souhaité incorporer certaines caractéristiques de l'édifice du XIXe siècle dans son ouvrage, comme les variations de la toiture imaginée par Christ & Gantenbein s'inspirent directement du style Gustave Gull. Le revêtement de béton et de tuf fait ainsi écho à la façade du même matériau élaborée par le premier architecte. La réalisation ferme le plan en U que formait le musée originel, créant un lien continu entre les différentes collections. L'entrée, qui se faisait autrefois au centre du monument de 1898 s'effectue désormais à l'est, à la jointure des deux bâtiments. À l'intérieur, les sols en béton polis sont eux aussi une interprétation du terrazzo ornant les planchers de l'ancien espace muséal. Le matériau est omniprésent et confère un aspect brut et industriel à l'endroit, renforcé par la plomberie laissée visible, elle-même agrémentée de néons blancs qui viennent renforcer l'éclairage naturel filtrant par des ouvertures rondes placées sur les murs sous la hauteur des yeux. Le plan de rénovation s'étalant jusqu'à 2020 prévoit également une restauration de l'aile historique et permettra à ses nombreux visiteurs d'assister à l'écriture d'un nouveau chapitre de l'architecture suisse. Pour en savoir plus, visitez le site de Christ & Gantenbein  Photographies : Roy Gardiner

Inspiré par l'architecture du Cap Ferret (33), l'Atelier du Pont réalise une maison de vacances composée de petites cabanes réinterprétant les constructions vernaculaires, pour une meilleure intégration. Un havre de paix au c"ur d'une pinède d'arbousiers, yuccas et pins. Cette résidence secondaire de 330 mètres carrés, dissimulée par une végétation locale luxuriante, est installée sur un terrain en pente orienté vers la mer. Le défi du projet résidait dans la préservation de cet environnement. Pour ce faire, les maîtres d'"uvre ont réalisé plusieurs annexes au lieu d'une unique construction de plus de 300 mètres carrés, rappelant l'architecture des cabanes du cru qui s'intègrent parfaitement à leur milieu. L'ensemble est ainsi composé de quatre volumes parallélépipédiques, certains de plain-pied et d'autres sur plusieurs niveaux pour mieux coller à la topographie du lieu, reliés entre eux par une terrasse en bois où prend place une piscine rectangulaire. Ce matériau se retrouve également en bardage, jouant la mimesis avec la pinède environnante. Le tout est largement percé de grandes baies vitrées, connectant intérieur et extérieur. Dans la plus étendue des quatre parties , située à l'ouest, prennent place les espaces de vie et une chambre, tandis que les autres pièces de nuit sont installées dans les cabanons plus modestes . Le volume central, comprend ainsi une suite parentale située au rez-de-chaussée, au-dessus de laquelle sont positionnés un salon et une cuisine avec vue sur le plan d'eau, en rez-de-jardin. Les deux niveaux, inscrits dans la pente du terrain sont agrémentés d'un escalier maçonné tout en courbes contrastant avec les ouvertures géométriques qui le surplombent qui laissent entrevoir la nature foisonnante. Imaginée pour accueillir une grande famille, le logement permet donc à chacun de bénéficier de son intimité en profitant d'espaces communs pour se retrouver. Un projet biscornu, idéal pour qu'une grande fratrie puisse se relaxer dans le cadre de vie sans égal qu'offre le Cap Ferret. Pour en savoir plus, visitez le site d'Atelier du Pont  Photographies : Takuji Shimmura & Philippe Garcia

Le numérique s’impose à Batimat, ne se limite pas au BIM, mais irrigue toutes sortes de tâches du bâtiment. Aperçu des tendances à travers les fabricants nominés au concours de l'innovtion.

À Seurasaari, une île entièrement destinée aux expositions de plein air au large d'Helsinki (Finlande), une équipe d'architectes et de charpentiers, en collaboration avec le Musée National de Finlande, installe une structure temporaire en bois sobrement intitulée Y. Se fondant sur la lettre Y, l'un des symboles mathématiques de l'inconnu, les concepteurs ont voulu, à travers cette installation, questionner l'avenir du patrimoine scandinave. L'ouvrage est positionné dans la cour de la Niemelä Tenant Farm , très représentative de l'architecture vernaculaire finlandaise composé de 13 bâtiments en bois : sauna, chalet, étable ou encore porcherie. Datant de 1909, cette zone est la plus ancienne de la collection du Musée de l'île de Seurasaari et abrite aussi bien des expositions que des locataires d'une nuit. Y reprend ce matériau typique des constructions locales, tout en le revisitant. La sculpture se compose ainsi de lames de lamellés-croisés 3 plis entrecroisés reliées par 568 connecteurs, combinant à la fois travail de charpenterie traditionnelle et production numérique. Sa forme conique invite les spectateurs à y pénétrer, offrant à la fois un nouveau point de vue sur l'architecture locale, et sur l'eau, cadrée à l'extrémité de l'entonnoir que forme la structure. L'occasion pour les Finlandais de méditer et de prendre du recul sur les édifices qui les entourent, et sur leur possible évolution. Pour en savoir plus, visitez le site de &' [Emmi Keskisarja & Janne Teräsvirta & Company Architects] Photographies : SWANG

Le spécialiste des matériaux composites souples utilisés en architecture SergeFerrari Group a promis un redressement de ses ventes dans la seconde moitié de l'année.

La plasticienne argentine Marta Minujin, figure emblématique du pop-art sud-américain, installe, dans le cadre de la Documenta 14, dernière édition de la célèbre quinquennale d'art contemporain, une réplique du Parthénon d'Athènes constituée de livres censurés et brûlés par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Le thème de la quatorzième Documenta réside dans la tentative de créer des liens entre les autodafés qui ont eu lieu dans le parc Friedrichsplatz à Kassel (Allemagne) en 1903 et Athènes (Grèce), ville partenaire de l'événement cette année. Pour cette installation, l'artiste s'inspire d'une ancienne réalisation qu'elle avait érigée à Buenos Aires (Argentine) en 1983, composée d'écrits interdits pendant la dictature militaire argentine. Le choix de la figure du Parthénon fait référence au rapport ambigu qu'entretenaient les nazis avec l'art. Malgré les buchés littéraires des travaux d'auteurs juifs, marxistes, pacifistes ou dit " dégénérés " qu'il a organisés, Hitler n'en restait pas moins un amateur d'art et surtout un grand admirateur des styles picturaux et architecturaux antiques. Reprenant la fascination du Führer pour les édifices grecs, Marta Minuji reproduit le célèbre Parthénon d'Athènes en grandeur nature " soit 70 mètres de long sur 31 mètres de large et 10 mètres de haut ", en remplaçant ses colonnes de marbre par une structure métallique supportant des milliers de livre ayant été victimes de la censure, que ce soit au sein de ce régime ou d'un autre. On y retrouve par exemple Le Premier Cercle d'Alexandre Soljenitsyne, Les Versets sataniques de Salman Rushdie ou encore la Bible. Une liste de 70 000 ouvrages a été dressée au préalable par une vingtaine d'étudiants de l'Université de Kassel. Elle répertorie des écrits datant aussi bien de la Réforme protestante que de l'Apartheid sud-africain. Seuls 170 recueils " les plus surprenants ou les plus percutants " ont été retenus par l'artiste et leurs diverses éditions, édifiant ainsi un monument de 100 000 volumes. À la fin de l'évènement, les spectateurs seront invités à récupérer les copies de ces ouvrages un jour controversés. L'artiste, qui qualifie elle-même cette installation comme étant " la plus politique de ses "uvres ", effectue un travail de mémoire en rendant hommage aux intellectuels persécutés et offrant à la ville allemande une chance de retrouver sa dignité volée par les actions nazies dont elle a été victime. Pour en savoir plus, visitez le site de Marta Minuji Photographies : Roman Maerz

L'édition 2017 du concours de l'innovation du mondial du bâtiment, organisée en partenariat avec l'Ademe, tiendra sa cérémonie des Awards le lundi 18 septembre prochain au Trianon dans le 18ème arrondissement de Paris, durant laquelle seront révélés les produits lauréats.

La société de conception et de construction GSE va construire le nouveau siège social de IBF situé dans le parc d'affaires Paris Nord II de Tremblay-en-France (93) qui comprendra des bureaux pour quinze salariés du groupe et un entrepôt.

RDS Technology annonce avoir reçu la certification ISO 9001 : 2015 pour la conception, le développement, l'essai et la fabrication d'instruments électroniques pour l'équipement agricole et industriel.

L'Atelier de l'Arsenal a officiellement désigné le projet lauréat du concours de "Réinventer la Seine", sur le site de la Place Mazas à Paris.

À l'occasion du salon Batimat, le constructeur d'échafaudages Layher présentera l'Universel FW, une nouvelle structure grande portée pour des passerelles, des plateformes ou des parapluies.

À Blåvand, sur la côte ouest du Danemark, une mystérieuse faille cruciforme a pris possession du sol : le musée TIRPITZ, extension du Vardenmuseerne, lieu d'exposition de cette cité balnéaire, partiellement installé dans un ancien bunker allemand de la seconde Guerre Mondiale. Une réhabilitation originale et surprenante, signée du jeune prodige et enfant du pays, Bjarke Ingels, de l'agence BIG. Ce " musée invisible " est conçu à l'antithèse de la massivité du blockhaus positionné à l'entrée du site, où se trouvait la structure d'accueil d'origine. La découverte de l'institution ne commence pourtant pas ici, mais quelques pas seulement de la massive structure en béton, dans son pendant souterrain imaginé par l'agence BIG. Pour pénétrer cette forteresse il faut en effet au préalable empreinter l'une des quatre délicates entailles faites dans la toiture plantée, tel un sol qui semble avoir été soulevé par cette saignée vitrée cruciforme, dont les baies sont les seules sources de lumière naturelle. Des incisions brutes, nettes, réalisées telles des cicatrices laissées par la guerre dans cette région du Danemark, que leur concepteur n'hésite pas à comparer à une croix faite sur une pomme de terre afin d'y mettre du beurre. Une métaphore qui peut paraître décalée au vue de l'histoire de Blåvand, mais qui relie pourtant l'édifice à la terre, et donc au lieu, tout comme les matériaux choisis par Bjarke Ingels : le verre (issu de la transformation du sable), le béton et acier laminé à chaud, à l'image du blockhouse, tourelle d'un projet avorté de mitraillette XXL. Ce point cardinal donne accès à l'entrée du lieu, à sa cafétéria et à sa boutique, et à l'escalier métallique permettant de rejoindre l'espace muséal situé en contrebas, sur un seul niveau. Cette zone de croisement à l'air libre trouve ainsi son pendant juste en-dessous avec une aire qui sert à la fois à séparer et réunir le long corridor menant au binker et les trois salles d'exposition qu'elle héberge dédiées à des exhibitions temporaires, à l'histoire locale et à l'ambre, dans une scénographie réalisée par l'agence néérlandaise Tinker imagineers. " Les galeries sont intégrées aux dunes comme une oasis ouverte dans le sable, un contraste frappant avec le monolithe en béton de la forteresse nazie. [...] Le bunker reste le seul point de repère d'un héritage sombre, pas si lointain. " Bjarke Ingels, architecte TIRPITZ, dont le nom reprend celui du plus grand navire de guerre d'Europe à l'époque de l'édification du bunker, agit sur le site comme l'histoire agit sur le spectateur : il est ancré à son territoire, à un passé douloureux, et tente de s'en détacher petit à petit, en créant une expérience mémorielle et sensorielle. Un ensemble qui semble avoir pleinement tenu ses promesses puisque l'objectif de 100 000 visiteurs par an a été atteint en seulement deux mois. Pour en savoir plus, visitez le site de BIG et de Tinker imagineers. Photographies : Mike Bink Photography

À Blåvand, sur la côte ouest du Danemark, une mystérieuse faille cruciforme a pris possession du sol : le musée TIRPITZ, extension du Vardenmuseerne, lieu d'exposition de la ville, partiellement installé dans un ancien bunker allemand de la Seconde Guerre mondiale. Une réhabilitation originale et surprenante, signée du jeune prodige et enfant du pays, Bjarke Ingels, de l'agence BIG. Ce " musée invisible " est conçu comme une antithèse à la massivité du blockhaus se trouvant à l'entrée du site, où commence le parcours muséal qui se poursuit ensuite sous terre par le biais de quatre délicates entailles, seules parties du musée perceptibles depuis l'extérieur. Ces rampes d'accès, qui se croisent à angle droit dans une cour, distribuent les quatre espaces d'exposition qu'elles séparent. Elles sont de délicates incisions dans le site, telles des cicatrices laissées par la guerre dans cette région du Danemark. " Les galeries sont intégrées dans les dunes comme une oasis ouverte dans le sable, un contraste frappant avec le monolithe en béton de la forteresse nazie. [...] Le bunker reste le seul point de repère d'un héritage sombre pas si lointain qui, après une inspection minutieuse, marque l'entrée d'un nouveau lieu de rencontre culturelle. " Bjarke Ingels, architecte Le premier arrêt du visiteur s'effectue donc dans l'ancien bunker agrémenté d'installations ludiques expliquant son fonctionnement. Puis, après avoir cheminé dans le patio central, le curieux choisit entre trois salles d'exposition qui aborde chacune un thème propre " l'ambre, la Seconde Guerre mondiale ou encore l'histoire de la côte ouest danoise. Ces pièces éclairées zénithalement par les failles vitrées, sont habillées d'acier laminé à chaud, matériau qui ajoute un peu plus à l'ambiance grave du lieu. Les couloirs de la cour extérieure sont revêtus de verre, d'acier et de bois qui apportent transparence et légèreté à cet ensemble imposant en béton banché, dont la toiture plantée consiste en un délicat soulèvement du sol naturel. TIRPITZ, dont le nom reprend celui du plus grand navire de guerre d'Europe, agit sur le site comme l'histoire agit sur le spectateur : il est ancré à sa terre, à un passé douloureux, et tente de s'en détacher petit à petit, en créant une expérience mémorielle et sensorielle. Pour en savoir plus, visitez le site de BIG Photographies : Mike Bink Photography

Bien que le skateboard soit une pratique d'origine américaine, la France a su s'imposer dans le domaine, notamment grâce à des figures telles que Fred Mortagne, réalisateur, photographe, artiste et skateur. Pour partager son amour de la discipline, il publie un recueil de clichés intitulé Attraper au vol. Compilant quinze années de prises de vue, l'ouvrage " qui en est à sa seconde édition ", se veut aussi artistique qu'historique. Il retrace en effet les différents épisodes de la carrière de Fred Mortagne, surnommé Outre-Atlantique French Fred. L'artiste-sportif a travaillé pour les plus grandes marques de skateboard, réalisant de nombreuses vidéos, aujourd'hui iconiques, à l'image de Sorry pour Flip ou encore Menikmati pour éS. Il a su développer un regard aiguisé sur son environnement, derrière la caméra comme sur la planche, ce qui l'a peu à peu mené à la photographie, lui permettant de développer une nouvelle approche dans son travail. Peu à peu, il se mue donc en photographe. Muni d'un boîtier argentique et d'un autre numérique, il immortalise son quotidien, ses voyages et, bien évidemment, des instantanés de skateboard. Plus que de simples clichés destinés aux amateurs de planche à roulette, il réalise un travail d'observation au sens large, explorant urbanisme, espace, volumes et lignes, le tout exclusivement en noir et blanc. Attraper au vol s'ouvre sur une préface signée Anton Corbijn, photographe et réalisateur néerlandais ; et se termine par une postface rédigée par l'un des plus grands skateurs professionnels de sa génération et ami proche de French Fred, le Britannique Geoff Rowley.Rassemblant images et textes, le recueil s'adresse à tous ; aussi bien aux pratiquants de la discipline qu'aux amateurs d'art ou d'architecture, en passant par les simples curieux. Et c'est peut-être le point le plus important de l'ouvrage : il réunit un maximum d'adeptes provenant de divers horizons sous un même prisme, celui d'une discipline. À travers cette anthologie, l'auteur montre la lumière dans le noir et blanc, le calme dans l'ébullition de la ville ; en somme, des moments attrapés au vol... Attraper au vol, Fred Mortagne, éditions Um Yeah Art, 132 pages, 23,5 x 29,85 cm, 45 euros Pour en savoir plus, visitez le site de Fred Mortagne Photographies :1) Brandon Westgate, Ollie to Fakie, Flume in Kern County, CA, 20152) The 25 stairs, Lyon, 20153) Ali Boulala, Abandonned aquactic parck in la Drôme, France, 20024) Charles Collet, Kickturn, Near Lyon, 20105) Charles Collet, Secret location near Lyon , 20136) Charles Collet, Ollie to fakie, JFK Memorial, Jerusalem, 20107) Dennis Durant, Nollie flip, Fullerton CA, 20158) Flo Mirtain, bs nosegrind, Lyon, 20139) Karsten Kleppan , Kickflip, Barcelona, 201410) Pool Session Caluire, France, 200711) Ricardo Fonseca riding on "Le Volcan" (architect: Oscar Niemeyer), Le Havre, France, 200512) Steve Forstner, Bs kickflip, Lyon, 2007

Bien que le skateboard soit une pratique d'origine américaine, la France a su s'imposer dans le domaine, notamment grâce à des figures telles que Fred Mortagne, réalisateur, photographe, artiste et skateur. Pour partager son amour de la discipline, il publie un recueil de clichés intitulé Attraper au vol. Compilant quinze années de prises de vue, l'ouvrage " qui en est à sa seconde édition ", se veut aussi artistique qu'historique. Il retrace en effet les différents épisodes de la carrière de Fred Mortagne, surnommé Outre-Atlantique French Fred. L'artiste-sportif a travaillé pour les plus grandes marques de skateboard, réalisant de nombreuses vidéos, aujourd'hui iconiques, à l'image de Sorry pour Flip ou encore Menikmati pour éS. Il a su développer un regard aiguisé sur son environnement, derrière la caméra comme sur la planche, ce qui l'a peu à peu mené à la photographie, lui permettant de développer une nouvelle approche dans son travail. Peu à peu, il se mue donc en photographe. Muni d'un boîtier argentique et d'un autre numérique, il immortalise son quotidien, ses voyages et, bien évidemment, des instantanés de skateboard. Plus que de simples clichés destinés aux amateurs de planche à roulette, il réalise un travail d'observation au sens large, explorant urbanisme, espace, volumes et lignes, le tout exclusivement en noir et blanc. Attraper au vol s'ouvre sur une préface signée Anton Corbijn, photographe et réalisateur néerlandais ; et se termine par une postface rédigée par l'un des plus grands skateurs professionnels de sa génération et ami proche de French Fred, le Britannique Geoff Rowley.Rassemblant images et textes, le recueil s'adresse à tous ; aussi bien aux pratiquants de la discipline qu'aux amateurs d'art ou d'architecture, en passant par les simples curieux. Et c'est peut-être le point le plus important de l'ouvrage : il réunit un maximum d'adeptes provenant de divers horizons sous un même prisme, celui d'une discipline. À travers cette anthologie, l'auteur montre la lumière dans le noir et blanc, le calme dans l'ébullition de la ville ; en somme, des moments attrapés au vol... Attraper au vol, Fred Mortagne, éditions Um Yeah Art, 132 pages, 23,5 x 29,85 cm, 45 euros Pour en savoir plus, visitez le site de Fred Mortagne Photographies :1) Brandon Westgate, Ollie to Fakie, Flume in Kern County, CA, 20152) The 25 stairs, Lyon, 20153) Ali Boulala, Abandonned aquactic parck in la Drôme, France, 20024) Charles Collet, Kickturn, Near Lyon, 20105) Charles Collet, Secret location near Lyon , 20136) Charles Collet, Ollie to fakie, JFK Memorial, Jerusalem, 20107) Dennis Durant, Nollie flip, Fullerton CA, 20158) Flo Mirtain, bs nosegrind, Lyon, 20139) Karsten Kleppan , Kickflip, Barcelona, 201410) Pool Session Caluire, France, 200711) Ricardo Fonseca riding on "Le Volcan" (architect: Oscar Niemeyer), Le Havre, France, 200512) Steve Forstner, Bs kickflip, Lyon, 2007