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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Chantiers - TP

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Il y a 4 ans et 341 jours

Panneaux sandwich isolants pour toiture

Quickciel propose des produits d’ITE de haute qualité, issus de la recherche et des usines de production de Knauf. L’entreprise est spécialiste de l’ITE pour les toitures avec sa gamme de panneaux sandwich isolants Quickciel Cosyk. Elle propose des panneaux allant de 2,50 à 8 mètres, de 10 en 10 cm, selon le parement sélectionné. L’isolant qui constitue l’âme des panneaux sandwich est un PSE gris hautement performant. Disponibles en deux versions, Th30 (λ de 30 mW/m.K) et Th31 (λ de 31 mW/m.K), et dans des épaisseurs allant de 105 à 260 mm, les panneaux s’adaptent à chaque besoin et permettent d’obtenir une résistance thermique allant jusqu’à 8,95 m².K/W. Le système d’emboitement rainuré bouveté dans le PSE facilite la pose et limite encore les ponts thermiques. Le cœur en PSE est associé à des matériaux résistants qui complètent la structure sandwich. Ils sont facilement manipulables avec une largeur de 60 cm et un poids de 18 à 20 kg/m². Le panneau standard est muni de 2 contre-lattes en bois de résineux pour recevoir les liteaux de couverture et garantir sa ventilation. La pose se réalise sans bande d’alu pour le traitement des joints. Quickciel garantit à ses clients (poseurs et distributeurs) une offre en totale correspondance avec les standards et normes en vigueur de produits certifiés (CSTB, Acermi, HQE, FDES, etc.). Celle-ci se cumule à des services adaptés et appréciés : livraison sur chantier, coupe d’usine en biais pour faîtage et coupe d’égout en bas de pente, solutions pour fixations basses. En effet, Quickciel accompagne ses clients avec une équipe d’experts dédiée sur l’ensemble du territoire qui les conseillent, valident les prises de côtes, calculent les quantités, etc.
Il y a 4 ans et 341 jours

Tout Le Monde sur le pont

Les multiples contraintes du site, liées aux voies ferroviaires de la gare d'Austerlitz, ont modelé la forme de cet édifice de franchissement dont la structure mixte et complexe l'apparente à un ouvrage d'art.
Il y a 4 ans et 341 jours

Solutions & Performances - Le premier numéro dédié aux Menuiseries extérieures paraît aujourd'hui

Le premier numéro de la lettre du CSTB dédiée aux produits et systèmes constructifs est consacré aux Menuiseries extérieures, et plus particulièrement aux fenêtres, secteur largement stimulé par l'innovation et la rénovation. À travers les différentes rubriques de Solutions & Performances, le CSTB partage ses connaissances du marché et de la réglementation des Menuiseries extérieures, et valorise la reconnaissance de la qualité des produits de ce marché très dynamique. Enjeux s'intéresse au marché des fenêtres, aux enjeux et perspectives pour les professionnels de la filière, aux attentes des usagers. Les Actualités se concentrent sur la réglementation environnementale RE2020 et ses conséquences pour un secteur directement concerné, et sur la révision du DTU 36.5. La rubrique Tendances met en lumière le recyclage des matières PVC et les acteurs engagés sur le sujet. Avec Malfaçons, informez-vous sur les sinistralités liées aux fenêtres, les écueils pouvant être rencontrés, et les solutions et méthodes pour les éviter. Parole d'expert vous dit tout sur la performance de retardement à l'effraction, certifiée par le CSTB. Soyez informés des nouveaux Avis Techniques délivrés pour les fenêtres dans la rubrique Innovations. Découvrez aussi Certificats, Process, Formations, etc., pour vous immerger dans l'univers des Menuiseries extérieures et approfondir les connaissances du secteur sur les plans technique, réglementaire et prospectif. Découvrez le n° 1 de Solutions & Performances « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 341 jours

Yann de Carné, nouveau président du GMH

Yann de Carné a été élu président du Groupement des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques (GMH) pour un mandat de 4 ans lors de l’Assemblée générale du 1er juillet. Il succède à Gilles de Laâge et Frédéric Létoffé, coprésidents depuis 2016. Âgé de 42 ans, Yann de Carné, est gérant de l’entreprise SMBR dont le siège est basé à Nice. L’entreprise est spécialisée dans les activités de restauration en maçonnerie, taille de pierre et décor peint et emploie 60 salariés.
Il y a 4 ans et 341 jours

L'industrie de la construction prête à la transformation numérique, selon une étude mondiale

Autodesk dévoile les résultats d'une étude: « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », réalisée par International Data Corporation (IDC). Parrainée par Autodesk, l'étude IDC - menée auprès de 835 professionnels de la construction de grandes entreprises en Europe, aux États-Unis et en Asie Pacifique - évalue la maturité et les défis de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction.Selon l'étude, 58% des entreprises interrogées dans le monde indiquent que leurs entreprises en sont aux premières étapes de leur parcours numérique, tandis que 28% en sont à mi-chemin et 13% en sont aux stades les plus avancés (v. ci-dessous, extraits de l'étude, les différents stages de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction).Le Japon, l'Allemagne et les États-Unis représentent le top 3 des pays les plus avancés. A l'inverse, le Brésil est le pays le moins avancé. En effet, la majorité des initiatives business et digitales/IT sont souvent déconnectées et non alignées avec la stratégie de l'entreprise. Globalement, l'Europe et les États-Unis obtiennent des résultats plus élevés que la région d'Asie Pacifique.Déverrouiller 5 points de « blocages numériques » peut aider à acquérir un avantage concurrentielL'étude a identifié cinq points de « blocages numériques » des entreprises dans le monde afin de les aider à atteindre le stade avancé de leur transformation numérique.Pour beaucoup d'entreprises qui s'attèlent à avancer dans leur digitalisation (46%), la plus grande difficulté est de créer une seule feuille de route stratégique à l'échelle de toute l'entreprise, afin d'aider à prioriser des cas d'usage et des investissements technologiques. Viennent ensuite la construction d'un modèle technologique déclinable (42%), la mise en place d'indicateurs numériques de mesure du succès (ou KPIs) (37%), la capacité à puiser dans l'expertise technologique (36%) et, enfin, l'intégration des meilleurs processus numériques à travers l'entreprise (29%).Déverrouiller les 5 points de « blocages numériques » peut aider les organisations à progresser dans leur transformation numérique en évoluant des étapes primaires et secondaires vers les étapes les plus avancées ; celles où la digitalisation devient centrale dans le processus de travail des entreprises et leur permet d'avoir un avantage compétitif sur leur marché.La voie à suivre« Alors que de nombreuses entreprises mondiales ont engagé leur transformation numérique et introduisent des innovations dans leur approche, le secteur de la construction n'a pas encore pleinement tiré profit des bénéfices de la digitalisation en raison des nombreux défis auxquels elle doit faire face », déclare Daniel-Zoe Jimenez, AVP et APAC Head Digital Transformation chez IDC.Daniel-Zoe Jimenez ajoute que, « cependant,l'étude démontre que les outils numériques pour le secteur de la construction (comme le BIM, la gestion des offres, la gestion des projets et les études) peuvent améliorer les projets, et que les entreprises étudient de nouvelles technologies innovantes afin d'accélérer leur transformation numérique ».L'utilisation du BIM est essentielle à la transformation digitale du secteur du BTP. Néanmoins, l'adoption du BIM est inégale dans le monde. L'étude menée par IDC démontre qu'il semble exister une corrélation entre les entreprises les plus matures (étape 3 et plus) et leur utilisation du BIM.« Dans le monde entier, le secteur de la construction réalise qu'il doit bâtir toujours plus avec moins », déclare Dustin DeVan - Stratège et évangéliste Construction, représentant d'Autodesk Construction Solutions. « Nous avons besoin de davantage d'infrastructures, mais il existe une pénurie de main d’œuvre et une baisse des marges. Pour augmenter la productivité et acquérir un avantage compétitif dans ce contexte, les entreprises doivent engager une digitalisation et connecter leurs équipes, leurs processus de travail et leurs données ».Zoom : La transformation numérique des entreprises du secteur de la construction en France (*)Les 3 principaux défis auxquels les entreprises françaises sont confrontées sont :La sécurité des données (18,6%)La gestion des risques (11,1%)Les processus manuels et les doublons chronophages (9,8%)Les 3 premiers investissements actuels en matière de logiciels sont :La gestion de projet (43,1%)Les logiciels BIM (41,2%)La planification des ressources de l'entreprise / Les estimations / La gestion de la relation client (CRM) / La gestion de projet / La pré-construction (37,3%)Selon les entreprises françaises interrogées, les 3 phases d'un projet de construction qui méritent le plus d'améliorations sont :La phase de conception (19,6%)L'étape de pré-construction (17,6%)L'exécution sur le chantier (15,7%)Les outils numériques exploités dans le cadre de projets de construction aident à améliorer en priorité :Le management et la performance du projet (16,7%)La rapidité et précision des projets (15%)La sécurité et la santé des équipes (12,4%)D'après 33.3% des entreprises françaises interrogées, seulement 5% à 10% du chiffre d'affaires est utilisé pour les investissements technologiques.Enfin, en France, pour 41% des entreprises du secteur de la construction, les investissements BIM sont courants. Mais pour 29%, ils sont encore seulement planifiés.(*) Source : « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », IDC). Pour en savoir plus :Découvrez le webinar dédié : cliquez iciConsultez l'étude IDC dans son intégralité : cliquez ici
Il y a 4 ans et 341 jours

Désordres de la construction : le palmarès 2020 de l'AQC

PALMARÈS. L'Agence qualité construction vient de dévoiler les lauréats 2020 de son traditionnel concours consacré aux "meilleurs" clichés de désordres dans les bâtiments. Pour cette 15e édition, environ 300 participants ont déposé plus de 600 photographies, mais seuls 6 ont été récompensés par le jury.
Il y a 4 ans et 341 jours

Signature de la convention de programme ACTEE 2 et nouvel appel à projets SEQUOIA

Le programme ACTEE 2 est doté d'un budget de 100 millions d'euros (grâce au dispositif des certificats d'économie d'énergie) pour soutenir les collectivités afin d'accélérer la transition énergétique et dynamiser ainsi la commande publique. Ce programme s'inscrit pleinement dans les objectifs du plan de relance : les travaux générés vont créer de l'activité dans les territoires et impulser des actions. En moyenne, un euro versé par ACTEE génère plus de dix euros d'investissement.Le programme ACTEE 2 vise à faciliter le développement des projets d'efficacité énergétique et de substitution d'énergies fossiles. Il privilégie les systèmes énergétiques efficaces, les énergies renouvelables et de récupération pour les bâtiments publics en France métropolitaine (Corse comprise) et dans les Départements et régions d'outre-mer (DROM). Il associera de manière large à sa gouvernance les associations de collectivités ainsi que les principaux acteurs en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics.Le programme ACTEE 2 se fonde sur :La mise en place d'une démarche générale de mise à disposition d'outils au service des collectivités, comprenant des guides, cours en ligne, un parcours de formation avec labélisation des économes de flux ACTEE (experts de terrain mutualisés pour la rénovation énergétique), des documents contractuels cadres (cahiers des charges types), des outils innovants. La mise en place d'une cellule de soutien pour répondre aux questions des collectivités va permettre de les accompagner de manière soutenue dans leur projet de rénovation énergétique ;La mutualisation des projets d'efficacité énergétique, proposée par les collectivités (communes, syndicats mixtes, établissements publics de coopération intercommunale) et autres acteurs de terrain, agrégeant les activités dans ce domaine et dans leur périmètre, permettant un effet de levier mutualisé dans les territoires ;C'est dans ce cadre que des appels à manifestation d'intérêt (AMI) sont lancés : ceux-ci ont pour objectif d'apporter des fonds du programme aux acteurs proposant cette mutualisation.Favoriser la coopération entre les collectivitésÀ l'heure où la question de l'obligation de rénovation énergétique des bâtiments publics comme privés fait l'objet de débat, la FNCCR lance un nouvel appel à projets intitulé SEQUOIA « Soutien aux Élus (locaux) : Qualitatif, Organisé, Intelligent et Ambitieux » à destination des collectivités désireuses de s'engager pour l'efficacité énergétique de leur patrimoine (bâtiments municipaux, mairies, écoles, salles des fêtes, gymnases…). À l'issue des élections municipales, de nouvelles équipes élues pourront donc initier des projets de rénovation ambitieux grâce au dispositif.L'objectif premier de l'AMI SEQUOIA est d'apporter un financement dédié aux coûts organisationnels liés aux actions d'efficacité énergétique des bâtiments des collectivités, pour les acteurs publics désireux de consommer moins et mieux (mutualisation des projets de territoire permettant de massifier les actions de réduction des consommations énergétiques des collectivités).Le second objectif de l'AMI est de créer des coopérations entre établissements publics agrégateurs d'actions d'efficacité énergétique, en impulsant des dynamiques locales d'efficacité énergétique et bas carbone.Il sera suivi en septembre prochain d'un AMI à destination du secteur de la santé : l'AMI CHARME : « Centres Hospitaliers en Action, Retraites en Mouvement : pleins d'Enjeux ! »Les entités pouvant candidater à ces nouveaux AMI sont :Les collectivités territoriales : communes, départements, régions ;Les établissements publics locaux (EPCI, métropoles et pôles métropolitains, communautés (CC/CA/CU), syndicats intercommunaux) ;Les syndicats d'énergie ;Des partenaires publics locaux des collectivités, comme les ALEC et les AREC.Les grandes étapes de l'AMI SEQUOIALancement le 30 juin 2020Clôture de la première sélection le 10 novembre 2020Jury le 2 décembre 2020Remise des prix début décembre 2020 lors du colloque ACTEEClôture de la deuxième sélection le 29 janvier 2021Jury le 24 février 2021Remise des prix début mars 2021Pour rappel : les lauréats d'ACTEE 1 - 2019 AMI pilote : http://www.fnccr.asso.fr/article/laureats-de-lappel-a-pilotes-actee/AMI CEDRE : http://www.fnccr.asso.fr/article/remise-des-prix-actee/
Il y a 4 ans et 341 jours

Les entreprises des quartiers défavorisés sont aussi pérennes que la moyenne selon une étude

"Les entrepreneurs des quartiers n'ont ni plus ni moins de chance que les autres de faire faillite dans les trois années qui suivent la création de l'entreprise", selon cette étude qui relève que les chances de maintenir son activité sont mêmes plus fortes dans le cas des microentreprises.Ainsi le taux de pérennité à trois ans des entreprises classiques créées dans les QPV est de 77%, contre 74% hors QPV, une différence peu significative.Pour les microentrepreneurs, l'écart est en revanche important avec un taux de pérennité de 48% dans les QPV contre 36% en dehors. Ce qui pourrait s'expliquer en partie par une population en moyenne plus jeune dans les quartiers défavorisés.Les auteurs de l'étude ont analysé une base de données de l'Insee permettant de suivre deux cohortes de 40.000 entreprises classiques et de 40.000 microentrepreneurs, en 2014 et 2017.Ils ont par ailleurs interrogé par téléphone 700 entrepreneurs issus pour moitié des QPV et mené des entretiens approfondis."Une entreprise en quartier prioritaire de la ville n'est pas plus fragile qu'une entreprise" située en dehors, a déclaré, lors d'une visioconférence sur Youtube, Elise Tissier, directrice de Bpifrance Le Lab, boîte à idées de la banque publique d'investissement.Les entreprises de ces quartiers socialement défavorisés souffrent pourtant d'un "déficit d'accompagnement étant donné les conditions de départ plus difficiles", d'une "relation trop distante avec les banques" ainsi que d'un "isolement géographique, économique et culturel", relève l'étude.Mais "financer ou accompagner une entreprise en QPV n'est pas plus risqué que d'accompagner une entreprise partout sur le territoire", souligne Mme Tissier.Dans leur entourage, ces entrepreneurs "ont moins de patrons autour d'eux", constate encore la directrice de Bpifrance Le Lab qui évoque un besoin d'extension de leur "réseau", trop souvent limité à leur quartier d'origine.Le nombre de créations d'entreprises rapporté à la population active dans les QPV est de 1,7%, contre 2,1% pour l'ensemble de la France et faute de moyens, les entreprises y ont souvent de plus petite taille, selon l'étude qui rappelle que le taux de pauvreté dans ces quartiers est de 42,6%, contre 14,5% de moyenne nationale.
Il y a 4 ans et 341 jours

Compte-rendu de l'Observatoire du Très Haut Débit 2020

En quelques années, une véritable filière industrielle s'est imposée et a réussi un exploit sans précédent. Mais celle qui tournait à plein régime, il y a encore quelques mois a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée au Coronavirus. Aussi, les industriels en appellent à l'Etat pour que celui-ci soutienne, dans le cadre de son plan de relance attendu en septembre prochain, cette filière essentielle pour la vie des citoyens, la croissance économique et l'emploi en France. Le ministre Julien Denormandie et le président de l'Arcep, Sébastien Soriano ont été interpelés à ce sujet.La crise Covid a chamboulé la filière. L'étude d'impact EY / Tactis commandée par InfraNum et dont les résultats ont été présentés le 15 juin dernier, a apporté un nouvel éclairage à l'Observatoire annuel du THD, fruit d'une enquête qualitative menée auprès d'un panel représentatif de 120 entreprises du secteur interrogé en début d'année. Conclusion : un grand nombre de données a été réajusté par rapport à l'édition 2019 et des points de vigilance sont mis en exergue.Un objectif 2022 de déploiement, potentiellement remis en causeUne certitude, l'objectif 2022 du Plan France THD sera difficilement tenable car il faut faire face au retard lié au Covid-19 et intégrer la croissance réelle du parc logements :1,5 million de retard : la crise sanitaire a largement entamé les capacités de production des prises FttH pour les années 2020 (-1 million) et même 2021 (-500.000) ;5 millions de logements en plus : le parc de logements en France ne cesse de croître. Désormais, les hypothèses de prévisions concernant les prises à raccorder sont de 42,4 millions pour 2025, soit 5 millions de plus que lors du dernier référentiel.Si le pic des déploiements est attendu pour 2022, avec une forte montée en puissance en zones RIP à partir de 2021, il reste ainsi 23 millions de prises FttH à construire d'ici 2025.La crise Covid ayant démontré l'importance du THD partout en France pour le maintien en activité des services publics, de l'activité économique et du lien social, le plan de relance pour la filière doit se donner l'ambition d'une généralisation de la fibre pour 2025. A cet horizon, 3 millions de prises restent à financer pour atteindre les 41,1 millions de prises que la filière estime pouvoir déployer.Sauf si ...C'est pourquoi, la fédération Infranum en appelle à :Un financement supplémentaire de l'Etat de 400 millions € pour éviter d'exclure du THD 1,4 million de foyers ;Lever un certain nombre de freins opérationnels et réglementaires, à commencer par ceux liés aux appuis communs (avec Enedis), à la base adresse nationale (en zone très rurale, les opérateurs enregistrent jusqu'à 50% des prises dépourvues d'adresses - en Ile de France : encore 5% d'échec) et au mode Stoc (pour lequel rien n'a été enclenché par l'Arcep malgré des propositions concrètes). A l'inverse, les organisateurs se félicitent de la mise en place du standard Gr@ce THD V3 qui simplifient les études liées aux déploiements.Mieux utiliser le mix technologique pour apporter une solution aux oubliés du THD. Relégitimés par la crise Covid-19, le THD radio et le satellite offrent des leviers immédiats qui doivent être soutenus par une action forte de l'Etat (prorogation du guichet et des licences THD radio, soutien et aides financières, maintien de l'ouverture du fonds de cohésion numérique).Un nouveau défi côté emploiAprès une année record en 2019, avec 9.000 recrutements (23.500 ETP au total dans la filière), 2020 sera également une année de tous les défis avec 5.300 nouveaux emplois directs, répartis partout en France.Partie de zéro, la filière a réussi à construire une puissante dynamique de formation et d'insertion. En 2019, les centres de formation étaient occupés à 95%. En 2020, les marchés de travaux et DSP auront représentés 9 millions d'heures d'insertion sociale, dont 1,8 en formation.Si la mobilisation est générale sur ce thème, « une campagne de communication signée par l'Etat et incitant les demandeurs d'emploi à s'intéresser aux métiers de la fibre semble aujourd'hui indispensable pour maintenir le cap de 2022, où la filière atteindra son pic à 30.500 emplois directs » explique Hervé Rasclard, délégué général InfraNum.La France, pays le plus fibré mais le moins numériséSujet récurrent mais non moins sensible : le retard des entreprises françaises à enclencher leur transformation digitale. Malgré les progrès de déploiement, la France n'arrive qu'à la 17ème place en termes de numérisation des entreprises. Avec des effets évidents sur la compétitivité et l'avenir de notre économie.Selon Etienne Dugas, Président InfraNum « le compte n'y est pas ! Les analyses de marché de l'Arcep doivent enfin tirer les conclusions qui s'imposent et conduire à des évoluions fortes de la réglementation ».Loin d'être désuets et alors qu'ils arrivent bientôt à échéance, la fédération indique que les RIP de première génération jouent un rôle essentiel à ce sujet, et dans une moindre mesure dans les projets smart territoires.Concernant ces derniers, la diversité des projets et l'enjeu d'avenir qu'ils représentent conduisent InfraNum et l'Avicca a réclamé un plan national du smart reposant sur une logique de partenariat public/privé et une véritable collaboration entre les différents échelons territoriaux.Forte d'une filière structurée et mobilisée, la France, arrive en tête pour ses déploiements fibre en Europe et pour le rythme de croissance de son parc d'abonnés FttH/B (+1,9 millions en 4 ans). Elle peut alors se permettre d'envisager sérieusement l'export de son « french model ». 88 millions de prises seraient ainsi à déployer à ses portes, rien qu'en UK, Allemagne, Pologne et Italie. Et après l'Europe, l'Afrique, l'Amérique du Nord...De gros enjeux de développement pour les acteurs de la filière dont l'activité française sera sensiblement différente après 2025 et qui auront su, grâce au soutien de l'Etat, se relever suffisamment de la crise qui vient de les frapper.Les premières réactions...La table-ronde qui a suivi la présentation de ces résultats a suscité de nombreuses réactions, mais tous les acteurs s'accordent à confirmer leur engagement dans le Plan France THD et la réussite de ses 3 jalons : 2020, 2022 et 2025.Sébastien Soriano, Président de l'Arcep a d'ailleurs prévenu que « Le régulateur ne tolèrera pas de remise en cause du calendrier sans justification valable ».Patrick Chaize, Président de l'Avicca n'a pas hésité à marteler « Il faut 100% de THD, c'est-à-dire le même accès pour tous et sur tous les territoires. Aucune alternative n'est envisageable, d'autant que certains départements ont déjà prouvé que c'est possible ».Julien Denormandie, Ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement a salué le travail déjà réalisé et a confirmé la volonté politique de maintenir la France en tête des déploiements numériques en Europe et de l'inscrire dans l'ambition de la Gigabit society à l'horizon 2025. Pour ce faire, « le plan de relance gouvernemental attendu en septembre doit contenir une part très forte sur le numérique, non seulement sur la généralisation des réseaux, mais aussi sur la prise en main et la maîtrise des usages, notamment de la part des entreprises ».Une main tendue, qui rejoint celle d'Antoine Troesch, Directeur de l'Investissement de la Banque des Territoires, Groupe Caisse des Dépôts : « La Banque des territoires, déjà fortement mobilisée sur le financement des réseaux RIP (60%), apportera le financement nécessaire pour aller à l'objectif du 100% de THD ». Une ouverture pour mettre en place le fameux fond de filière, réclamé par la fédération InfraNum pour renforcer les fonds propres des acteurs du secteur et notamment des TPE/PME...Face à ces engagements, Etienne Dugas se réjouit « Si tous les freins opérationnels sont levés - base adresse nationale, appuis communs, mode Stoc, colonnes montantes, emploi, etc., les objectifs 2022 sont encore atteignables. Le seront-ils ? »Le 2 juillet, à l'occasion des Assises du THD (Maison de la Chimie - Paris), ce dernier présentera devant le ministre, son plan de relance pour la filière, c'est-à-dire les mesures précises et chiffrées intégrer dans le cadre du plan de relance gouvernemental, qui seul permettra d'atteindre les objectifs initiaux.Télécharger les slides complets de l'Observatoire : cliquez ici
Il y a 4 ans et 341 jours

Compagnie des Ciments Belges : Une stratégie très régionale

Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB. [©ACPresse] Filiale du groupe italien Cementir, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) rayonne depuis sa base de Gaurain-Ramecroix, en Belgique. C’est là, à quelques kilomètres de la frontière avec la France, qu’est installée son unique cimenterie. L’une des plus imposantes d’Europe, avec une capacité de production de 2,3 Mt/an… Particularité du site : la carrière assure aussi la production de granulats pour les industries du béton et de la construction routière. Une centrale à béton est même installée sur place. L’une des dix exploitées par l’industriel sur le territoire belge. A ceci s’ajoutent les cinq centrales implantées dans le Nord de la France. Des unités de production intégrées dans le cadre de la reprise d’actifs par Cementir. Dès lors, CCB a créé une filiale, sobrement baptisée CCB France. Et dont le nouveau siège est situé à Lesquin, au Sud de Lille. « La zone de chalandise de notre filiale française est centrée sur la région des Hauts-de-France. C’est-à-dire, en majorité, sur les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme », insiste Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB.  Un nouveau ciment en sac En revanche, en scrutant la carte des Hauts-de-France, il est simple de voir que les centrales à béton de CCB France sont regroupées sur le pourtour lillois. De fait, si l’industriel veut faire grandir son activité “BPE”, il devra en passer, soit par la construction ex nihilo de nouvelles unités de production, soit par une croissance externe. « S’il y a des opportunités, nous les regarderons. » Une affaire à suivre, donc… D’autant plus que CCB a mis en place une nouvelle approche complète des bétons (la même pour la Belgique et pour la France), par domaine d’applications pour simplifier le choix des entreprises. L’offre est divisée en huit familles – C-Agri, C-Build, C-Décor, C-Light, C-Pile, C-Polidal, C-Road et C-Tech -, pour un total de cinquante spécificités uniques. Le “C” des appellations constitue une double référence à “concrete” (béton) et à Cementir. Ce même “C” se retrouve sur l’offre des ciments commercialisée en France. « Dans l’Hexagone, CCB Béton est un client important pour les ciments du groupe. Au même titre que les autres producteurs de BPE et des industriels du béton », reprend Jean-Philippe Vacher. Le négoce est l’autre clientèle des ciments. A ce titre, CCB France fournit trois produits en sacs, dont le tout nouveau C-Pro+ CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF. Proposé en conditionnements de 25 kg et de 35 kg, sous la marque commerciale Cementir, ce nouveau CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF vient remplacer le CEM II/B-M (LL-S) 32,5 R CP2 CE NF, qui sort de la gamme. Une approche intégrée « Ce changement de qualité fait suite à des remontées du terrain. Les maçons trouvent  certains CEM II 32,5 R “pas faciles à travailler”. C’est pourquoi, nous avons décidé de leur proposer une solution. Qui permette de formuler des mortiers plus gras et plus onctueux. Donc plus maniables dans la diversité des usages. Mais au même prix », souligne Jean-Philippe Vacher. Et de détailler : « De classe 42,5 R, le C-Pro+ offre une grande sécurité de résultat. Fabriqué sur la base d’un calcaire pur, d’où l’identification LL, il est aussi plus clair que l’ancien 32,5 R ». Un bon moyen pour CCB France d’apporter une réponse différenciée à ses clients distributeurs professionnels. Ce nouveau ciment vient compléter les ciments C-Perf et C-Perf+, deux CEM I 52,5 N CP2 CE et NF, dont le premier permet la réalisation de travaux hautes performances . Et le second, des travaux en milieux agressifs (SR3, NF P 15-318- PM, NF P 15-317).  Entre bétons, ciments et granulats, CCB France pratique ce qu’on appelle l’approche intégrée. Autrement dit, l’industriel est en mesure d’apporter, non pas de simples produits, mais des solutions complètes. Comprenant la livraison franco sur le territoire des Hauts-de-France. A ce niveau, les clients ne se sont pas trompés, l’essentiel ayant suivi la marque Cementir.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 341 jours

Guichets pour la rénovation énergétique : neuf régions couvertes

CONTRACTUALISATION. Le Service d'accompagnement pour la rénovation énergétique (Sare), lancé par l'Etat en septembre 2019, a fait l'objet d'une contractualisation dans neuf régions. L'objectif est de couvrir tout le territoire avant la fin de l'année.
Il y a 4 ans et 341 jours

Le nouveau mural Shorai+ combine design et performances avec une qualité de l’air intérieur exceptionnelle

    Le nouveau mural Shorai+ combine design et performances avec une qualité de l’air intérieur exceptionnelle Le mural Shorai+ au design moderne combine performances et technologie. Equipé des dernières innovations Toshiba tant en matière de filtration de l’air, que de silence de fonctionnement, le mural Shorai+ apporte un confort inégalé été comme hiver, avec une faible consommation énergétique. Ses lignes épurées et modernes facilitent son intégration dans toutes les ambiances de vie avec discrétion et élégance. Cette nouvelle offre qui peut être utilisée en neuf comme en rénovation, permet de répondre à tout type de projet avec 8 tailles d’unités intérieures disponibles, couvrant des puissances allant de 1,5 à 7,0 kW en mode froid et 2 à 8,0 kW en mode chaud, compatibles mono & multisplits.   La filtration Toshiba « Ultra Pure » capture jusqu’à 94 % des particules PM2.5 en suspension Un soin tout particulier a été apporté à la qualité de l’air intérieur. Le mural Shorai+ est équipé du système de filtration Toshiba « Ultra Pure » qui stoppe jusqu’à 94 % des particules en suspension issues de la pollution atmosphérique, ayant un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (3 % d’un diamètre d’un cheveu). Cette plus faible exposition aux particules fines limite plusieurs infections chroniques et problèmes respiratoires. En effet, des études ont démontré une relation étroite entre l’exposition aux particules fines et plusieurs infections chroniques et problèmes respiratoires. Cette filtration Haute Efficacité inhibe jusqu’à 99,9 % du virus de type grippe aviaire (1)(2) et bactéries (3). Par ailleurs, elle dispose d’un pouvoir désodorisant contre les fumées, composés organiques volatiles, odeurs de nourriture et autres mauvaises odeurs et prévient la formation des moisissures et champignons. Associé à la batterie hydrophobe et à la fonction auto-nettoyante, il garantit aux utilisateurs une qualité de l’air exceptionnelle. Une diffusion de l’air optimisée pour un confort sur-mesure En mode rafraîchissement, le mural Shorai+ bénéficie d’un nouveau concept de diffusion de l’air. Cette innovation Toshiba assure un flux d’air indirect et une température plus homogène. Grâce à la fonction « Hada », la veine d’air est ainsi dirigée vers le plafond sur une portée pouvant atteindre 7 m, ce qui assure un confort inégalé. Un design totalement revisité, qui sait se faire discret Le mural Shorai+ surprend par son design fin et élégant et sa finition mat. Avec ses dimensions particulièrement compactes (H 293 x L 800 x P 226 mm), il s’intègre en toute discrétion dans tout type d’habitation. La visualisation du mode de fonctionnement de l’unité intérieure est facilitée par la présence de leds de couleurs pastelles. Les pré-découpes permettant le passage des liaisons frigorifiques sont totalement invisibles si non utilisées. Une efficacité énergétique jusqu’à A+++ Ce produit se distingue également par ses caractéristiques techniques avancées. Il dispose de la toute dernière technologie Inverter associée au compresseur Twin- Rotary conçu et fabriqué par Toshiba. Cette intelligence permet d’optimiser en permanence le fonctionnement du système et d’adapter précisément les puissances de chauffage et de rafraîchissement en fonction du besoin et pièce par pièce. Le système permet ainsi de réaliser de considérables économies d’énergie, avec un fonctionnement à charge partielle en maintien de température. En version monosplit, le système permet d’atteindre une efficacité énergétique allant jusqu’à A+++, aussi bien en mode chauffage que rafraîchissement. Le silence où que vous soyez ! Le mode silencieux du mural Shorai+ permet à l’utilisateur de réduire au maximum le niveau sonore de l’unité intérieure : son fonctionnement est pratiquement imperceptible. Il peut être activé via la télécommande pour abaisser à 19 dB(A) le niveau sonore de l’unité intérieure. Le niveau sonore de l’unité extérieure a également été repensé, afin de profiter d’un extérieur calme et serein. D’une simple pression sur la télécommande, cette fonction permet d’abaisser le niveau sonore de l’unité extérieure, pour atteindre seulement 38 dB(A). Un mode de pilotage flexible Le Shorai+ est proposé avec une télécommande hebdomadaire, pouvant être cablée, ergonomique et lisible avec son large écran rétro-éclairé. Elle dispose des fonctionnalités habituelles de diffusion de l’air, silence (réduction du niveau sonore), programmation hebdomadaire, dégivrage… Le mural Shorai+ peut également être piloté à distance grâce à l’application intelligente « Toshiba Home AC Control » qui donne accès à l’intégralité des fonctions et permet d’adapter son confort à son style de vie. Disponible gratuitement en français sur l’Apple Store et Google Play, cette application permet de paramétrer le système depuis une tablette ou un smartphone et d’ajuster le niveau de fonctionnement de l’unité intérieure à distance. Jusqu’à 10 unités intérieures peuvent être contrôlées et 5 utilisateurs connectés. A retenir Puissances : de 1,5 kW en mode froid à 8,0 kW en mode chaud Classe énergétique : A+++ en rafraîchissement et A+++ en mode chauffage SEER : 8,6 SCOP : 5,1 Dimensions : H 293 x L 800 x P 226 mm Niveau de pression sonore : 19 dB(A) pour le mural et 38 dB(A) pour le groupe Plages de fonctionnement : de -15°C en mode chauffage à +46°C en mode rafraîchissement Réfrigérant : R32 Tarif HT à partir de : 1 526 € (unité intérieure + extérieure monosplit taille 7) + éco-participation de 8,34 € hors pose et accessoires Lancement commercial : Avril 2020 www.toshibaclim.com
Il y a 4 ans et 341 jours

Nouvelle ligne Provence-Côte d'Azur: le gouvernement confirme la poursuite du projet

Le secrétaire d’État chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari a confirmé la poursuite des grandes étapes des phases 1 et 2 et la continuité des études pour les phases 3 et 4 de ce projet présenté comme le "chantier ferroviaire le plus important du XXIe siècle" pour la région PACA.
Il y a 4 ans et 341 jours

Agru : Savoir protéger le béton des effets de l’hydrogène sulfuré

Opération de coulage de la seconde moitié du radier du bassin de 40 m de diamètre. [©Agru] Chaque été, le secteur du bassin d’Arcachon voit sa population augmenter de manière très importante. Au point de ne plus permettre à la station d’épuration de traiter les eaux usées. De ce constat est née la décision de créer deux réservoirs-tampons enterrés de 40 m et de 60 m de diamètre. Ceci, pour une hauteur de 8,50 m. Soit un volume global de 30 000 m3. Des travaux lancés à l’initiative du Syndicat des eaux du bassin d’Arcachon (Siba).  Vue aérienne sur le bassin de 60 m de diamètre et sa dalle de couverture, en cours de construction. [©Agru] Compte tenu de la nature des effluents stockés, il était impératif de prévoir un système de protection des bétons contre la corrosion induite par l’hydrogène sulfuré (H2S). En même temps, le maître d’ouvrage souhaitait une étanchéité lisse et sans pli. Et ce, pour limiter l’accroche des impuretés et permettre le nettoyage aisé des ouvrages. D’une manière classique, l’infrastructure des bassins est réalisée à partir d’une paroi moulée circulaire creusée jusqu’à une profondeur de 18,50 m. Après excavation des terres présentes dans les zones ainsi confinées, les radiers sont coulés en fond de fouille. Et, pour éviter les sous-pressions dues à la nappe phréatique, ils sont ancrés au moyen de tirants. Une fois cette première phase de travaux exécutés, l’entreprise a pu débuter la mise en place du système d’étanchéité. Visant à protéger les bétons exposés au H2S.  420 crampons d’ancrage au mètre carré Pour assurer un parfait ancrage dans le béton, la partie arrière du complexe Ultra Grip est hérissée de crampons, à raison de 420 unités/m2. [©Agru] A ce niveau, les radiers n’ont eu pas besoin d’être traités,. Car il est prévu de laisser en permanence une garde d’eau à l’intérieur des bassins. Le gaz ne sera donc jamais en contact avec eux. En revanche, les parois verticales, la centaine de poteaux destinés à supporter la dalle de couverture et la dalle elle-même doivent être protégées. Pour ce faire, le choix technique s’est porté sur la solution Ultra Grip développée par l’industriel autrichien Agru. Le produit se caractérise par la présence de crampons, positionnés en quinconce, en face arrière, à raison de 420 ancrages/m2. Chaque ergot présente la forme d’un “V” pour garantir un parfait accrochage dans le béton. En fonction de la nature des effluents et/ou de la température d’exposition (en positif comme en négatif), l’Ultra Grip peut être fabriqué en PEHD1, PP2, PVDF3 ou ECTFE4. L’épaisseur du complexe varie de 2 à 12 mm. Selon l’épaisseur choisie, il peut être fabriqué en rouleaux jusqu’à 5 m de largeur ou en plaques de 4 m x 2 m. De même, il peut être co-extrudé, une face noire avant et une face claire arrière. Pour limiter la dilatation avant le coulage du béton et pour mieux repérer les éventuels accrocs en parties courantes. Côté technique, l’Ultra Grip offre une résistance à la traction (arrachement) de plus de 80 t/m2, soit une réponse de 2 200 N par crampon. Une étanchéité intégrée lors de la préfabrication Aire de préfabrication foraine des prédalles. [©Agru] C’est la version “plaque” qui a été choisie sur le chantier du bassin d’Arcachon, mise en œuvre en fond de moule, dans le cadre d’une préfabrication foraine. L’objectif était de confectionner des éléments de prédalles, utilisés à la verticale. Pour construire les murs d’enceinte des bassins. Et aussi pour réaliser la dalle de couverture et de confinement des effluents.  Prédalles intégrant les panneaux Ultra Grip, en cours de séchage en attendant le pose. [©Agru] Bien entendu, il est aussi possible de positionner directement le complexe d’étanchéité sur un coffrage vertical. C’est même ce qui se passe le plus souvent. Dans ce cas, le raccordement des lés d’Ultra Grip est réalisé au moyen d’un profilé sécable. Ce dernier permet d’éviter à la laitance de pénétrer dans la zone de la soudure et aux lés, de s’écarter sous la poussée du béton. Une fois la prise faite, il suffit de déchirer le profilé pour réaliser la soudure étanche des lés. A l’issue de la préfabrication, opérée sur le chantier du bassin d’Arcachon, les “prédalles” sont positionnées contre les parois moulées, le complexe étanche Ultra Grip orienté vers l’intérieur du bassin. Dans un second temps, le vide interstitiel entre la paroi et la prédalle est rempli de béton (à la manière d’un prémur). Quant à la création de la dalle de couverture, l’opération est plus classique : la prédalle, étanchéité en sous-face, sert tout simplement de support au béton formant la dalle de compression…  Des tubes protecteurs des bétons Les prédalles sont positionnées à la verticale, le long de la paroi moulée, laissant un interstice qui sera rempli de béton. Et toute la surface du bassin reçoit les poteaux porteurs de la dalle de couverture. [©Agru] Dernière étape du processus, le raccordement entre les différentes plaques d’Ultra Grip. Pour ce faire, on utilise le principe de la soudure par extrusion. C’est-à-dire, un dépôt de matière au droit de chaque liaison. Mais, avant de réaliser la soudure, un fil PE électro-conducteur est mis en place au droit de toutes les soudures. L’extrusion vient ensuite recouvrir le fil. Cette solution permet de contrôler 100 % des soudures au peigne électrique. Outre ses qualités d’étanchéisation, l’Ultra Grip est aussi insensible à la micro-fissuration du béton. Un test en laboratoire a permis de le démontrer. Soumis à un écrasement, une section circulaire en béton équipée du complexe d’étanchéité s’est rompue. Mais l’étanchéité, toujours en place, n’a subi aucune rupture. Un paramètre qui peut être pris en compte pour limiter le dosage en ciment du béton et la densité d’armature. Et qu’en est-il des poteaux permettant de supporter la dalle de couverture ? Ils ont été construits à l’aide de tubes en PEHD de 50 cm de diamètre. Utilisés en tant que coffrages perdus. Ces éléments assurent aussi la protection des bétons contre le H2S. D’une hauteur de 8,50 m dans le cas présent, les tubes sont produits dans la même usine que le complexe Ultra Grip. Une manière de garantir la même composition du PEHD et ainsi, de réaliser une soudure homogène entre les tubes et l’étanchéité. 1Polyéthylène haute densité.2Polypropylène.3Polyfluorure de vinylidène.4Copolymère d’éthylène et de chlorotrifluoroéthylène. Agru, l’étanchéité comme letimotiv C’est en 1948 que l’industriel Agru voit le jour en Autriche. Fondé par Aloïs Gruber, il est aujourd’hui spécialisé dans la production de géomembranes destinées à l’étanchéité et à la protection des ouvrages. L’activité principale est centrée sur les ouvrages en terre, pour lesquels Agru propose une large gamme de géosynthétiques pour l’étanchéité, le drainage, le renforcement de sol ou les accroche-terre. Le second pôle concerne les ouvrages de génie civil. En travaux neufs ou en réhabilitation d'ouvrages, l’industriel développe différentes techniques pour l’étanchéité et la protection du béton. Tels les plaques à crampons Ultra Grip, qui préservent le béton des agressions chimiques. Ou le système Hydroclik, réservé à la réhabilitation des réservoirs d’eau potable. Il y a aussi l’Hydro+, développé pour l’étanchéité d’ouvrages béton en travaux neufs. Agru possède des usines en Autriche, aux Etats-Unis et en Asie. Il est présent en France depuis 25 ans et y déploie trois agences, à Lyon (siège), à Rouen et à Perpignan.
Il y a 4 ans et 341 jours

Cap sur les nouvelles formations Sto 2020

En 2020, Sto enrichit son centre de formation et d'animation situé à Bezons (95) de deux nouvelles formations et de nouveaux outils pédagogiques.Certifiées CERTIBAT, les formations proposées par Sto s'adressent aux applicateurs, compagnons, chefs de chantier et chefs d'entreprise.3 nouvelles formations : Chantier école Bardage, la réglementation incendie et l'entretien et la rénovation d'ITEEn plus du Chantier école ITE, Sto propose cette année à ses partenaires de renforcer leur savoir-faire en façade ventilée avec la nouvelle formation Chantier école Bardage.A l'issue de celle-ci, les stagiaires-professionnels seront en mesure de mettre en œuvre un projet de bardage ventilé avec le système à enduire StoVentec R.Ce parcours de 14 heures réparties sur 2 jours allie théorie et pratique, pour bien identifier les différents éléments d'un système de bardage, maîtriser les étapes d'un chantier et acquérir les bons gestes pour mettre en œuvre le système.En plus des formations Chantier école, Sto propose en 2020 deux nouvelles formations techniques : la Réglementation incendie, plus que jamais d'actualité, et l'Entretien et la rénovation d'ITE.La formation sur la Réglementation incendie se déroule en trois temps : assimiler les fondamentaux (familles de bâtiment, Euroclasse, etc.,), préconiser des solutions Sto conformes à la réglementation incendie sur maçonnerie et béton, et apprendre à mettre en œuvre les solutions constructives d'ITE avec isolants PSE. Après les 7 heures de formation, les compagnons maîtriseront la réglementation incendie en façade sur tous types de bâtiments et pour des projets de bardage, ITE et ravalement, en neuf et rénovation.Au programme de l'Entretien et la rénovation ITE : la compréhension des principales causes de désordres d'un enduit mince sur isolant, la connaissance des règles professionnelles pour l'entretien et la rénovation des systèmes, l'assimilation des différents procédés ainsi que leur mise en œuvre. A l'issue des 7 heures de formation, les professionnels sauront appliquer les bonnes pratiques pour les projets de rénovation d'ITE dans le respect de la réglementation.De nouveaux outils pédagogiques et une équipe dédiéeLe Centre de formation de Sto se caractérise par des outils pédagogiques et efficaces, pensés pour faciliter l'acquisition des savoirs et savoir-faire :une expertise métiers des formateurs qui sont tous des professionnels de la façade (les formations Chantier école sont dispensées par des techniciens d'application terrain ; les formations Techniques par des ingénieurs du service technique),une méthode éprouvée : exercices pratiques, quiz interactifs, études de cas et application concrètes,240 m2 de plateforme pratique sur le site de BezonsLa qualification CERTIBAT des formations dispensées par Sto garantit aux financeurs de la formation professionnelle continue (OPCO) la conformité au Décret n° 205-790 du 30 juin 2015 relatif à la qualité des actions de la formation professionnelle continue.En contribuant à développer les compétences des hommes, compagnons et encadrants chez ses partenaires, Sto entend participer à un cercle vertueux. Des collaborateurs reconnus pour leur savoir-faire font la satisfaction des clients et s'épanouissent plus longtemps au sein de leur entreprise.Toutes les dates de formation et l'intégralité des parcours sont à retrouver sur sto.fr / Rubrique formation.
Il y a 4 ans et 341 jours

Un manuel en faveur du bas carbone

L’Association BBCA publie un ouvrage fondé sur les retours d’expériences d’opérations de rénovation ou de construction soucieuses de l’empreinte carbone.
Il y a 4 ans et 341 jours

R+MuR d'Alkern : la solution pour l'optimisation de la performance thermique des parois, validée par le CSTB

Le CSTB, à l'issue de la réunion de la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques, vient de valider cette solution en rendant son Avis Technique n°16/20-779-v1.Pour rappel, pour vos projets de bâtiments à étages, alkern propose la solution la plus économique du marché, permettant de combiner tous les avantages des blocs béton de granulats courants, en pose collée à la réponse aux exigences de la RT2012 et E+C-, grâce à l'optimisation du traitement des ponts thermiques. Ces produits innovants, sous marque de qualité NF pour les blocs et QB pour les planelles, s'assemblent pour vous proposer une réelle innovation système, conçue pour toutes les familles de bâtiments, et tous types de planchers. Cette solution est disponible en zone sismique et non sismique, ainsi qu'avec des blocs de hauteur 20 et 25 cm pour faciliter le calepinage. La continuité de la descente de charge est assurée grâce à l'alignement des parois des blocs. La résistance au feu est à minima de 30 minutes, sous 18.7T/m avec doublage PSE et jusqu'à 90 minutes avec doublage laine de roche.La solution est packagée pour optimiser sa bonne mise en œuvre sur le chantier :Mise en œuvre traditionnellePose colléeSolution « clef en main »Identification facile des éléments composant le kit ElipsiSur demande, démonstrateur présent au démarrage du chantierEnvie d'en savoir plus sur le R+MuR ? RDV sur le site internet www.alkern.fr pour télécharger la fiche technique et la documentation commerciale. De plus, les experts d'Alkern seront ravis de vous présenter ces solutions et produits en RDV ou en visio conférence.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.200 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires d'environ 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 341 jours

Covid-19 : Un mini-site de l'Urssaf pour informer les entreprises sur les nouvelles mesures d'exonération

Pour donner davantage de visibilité aux entreprises en difficulté, l’Urssaf met en place un mini-site dédié. Ce site a pour objectif d’accompagner les publics concernés en leur apportant un premier niveau d’information sur ces mesures, qui feront l’objet d’un débat au Parlement et seront précisées par la troisième loi de finances rectificative pour 2020 et par décrets.Les entreprises concernées :Entreprises de moins de 250 salariés des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien et des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (pêche, blanchisserie, etc.) Entreprises de moins de 50 salariés des secteurs d’activité qui ont bénéficié d’un report de paiement des cotisations et qui justifient d’une baisse d’au moins 50% de leur chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2019.Entreprises de moins de 10 salariés des autres secteurs d’activité qui ont fait l’objet d’une fermeture administrativeTravailleurs indépendants hors auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien ou des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Artistes-auteurs en BNC et ou traitement et salairesCe site internet sera accessible à l’adresse suivante : sur www.mesures-covid19.urssaf.fr et sera enrichi et mis à jour dans les prochaines semaines.
Il y a 4 ans et 341 jours

La suppression de l’avantage fiscal sur le GNR reportée

La suppression de l’avantage fiscal sur le GNR est reportée d’un an. [©ACPresse] Les travaux publics et le bâtiment gagnent une première manche… La rectification du projet de loi Finances répond positivement à la profession, en reportant d’un an la suppression de l’avantage fiscal sur le GNR (Gasoil non routier). En effet, l’article 60 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 pour l’année 2020 prévoyait la suppression progressive du GNR, dès ce 1er juillet. « Je me réjouis que le gouvernement ait finalement accédé à notre demande de bon sens dans le contexte de crise et de difficultés de trésorerie pour de nombreuses entreprises, déclare Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le maintien du premier relèvement de taxes au 1er juillet aurait exacerbé les tensions au sein de nos entreprises. L’urgence doit désormais porter sur la relance de l’investissement, car la commande publique locale continue de s’effondrer. » Plusieurs points de bataille restent encore non résolus ou flous. Ainsi, la hausse anticipée du GNR de 0,0913 €/l prévue en 2022 est maintenant anticipée de 6 mois. La coloration du carburant est aussi un élément de questionnement pour le bâtiment et les travaux publics. Tout comme la liste des engins ne pouvant consommer du gasoil agricole au 1er juillet 2021. Aussi, la CNATP souhaite y intégrer certains engins comme les pelles, les tracto-pelles et les mini-pelles. Ce combat reprendra en septembre pour aboutir avant le 31 décembre…
Il y a 4 ans et 341 jours

MND remporte la construction de la 2ème ligne du téléphérique urbain de Saint-Denis à La Réunion

D'une longueur de 1,3 km, ce téléphérique urbain reliera le quartier de La Montagne à celui de Bellepierre dans le centre de Saint-Denis. Il permettra de sécuriser et de désengorger la route de La Montagne empruntée quotidiennement par un flux de plus de 12.000 véhicules. En dehors de ses qualités d'écomobilité et de franchissement d'obstacles, ce mode de déplacement sûr, rapide, silencieux et accessible à tous, réduira les temps de parcours grâce à une alternative pérenne et performante à la route départementale 41. Il facilitera la mobilité des 13.000 habitants du quartier de La Montagne, tout en offrant au secteur de nouvelles opportunités de développement urbain, économique et touristique. Le téléphérique sera interconnecté aux réseaux de transports publics. Le montant de l'investissement pour sa construction s'élève à 39,8 millions d'euros, dont 13,9 millions d'euros pour MND.Un téléphérique urbain moderne, silencieux et novateurLe téléphérique urbain de La Montagne intègre les technologies les plus récentes et les plus avancées, alliées à un design des cabines aux formes fluides et arrondies. Le système retenu est un va-et-vient bi-câble avec une voie élargie à 16 mètres pour une forte résistance au vent (jusqu'à 120 km/h). Grâce à cette technologie, la vitesse des cabines est élevée et peut atteindre 45 km/h. Les deux cabines de 50 places au design unique seront composées de structures entièrement vitrées à protection anti-UV haute performance. Elles offriront ainsi un grand confort aux usagers et un panorama époustouflant à 360° sur Saint-Denis et son fabuleux environnement. Un téléphérique urbain qui produit 92% de ses besoins énergétiques annuels grâce au soleilInstallés sur le bâtiment de la station Vigie, les 600 m² de panneaux photovoltaïques produiront l'équivalent de 92% de la consommation électrique annuelle de l'installation.Un téléphérique urbain conçu pour s'intégrer parfaitement dans son environnement naturel et réduire l'impact environnemental et les émissions de CO²Le téléphérique urbain de La Montagne a été pensé pour respecter la biodiversité de la faune et de la flore de la zone protégée qu'il survole. Outre les gares de départ et d'arrivée, un seul pylône sera installé à proximité de la station Hôpital, réduisant ainsi au minimum l'impact du projet sur l'environnement. La hauteur du câble a été spécifiquement étudiée pour ne pas gêner le vol des oiseaux. Ce nouveau mode de transport contribuera à réduire considérablement les émissions de CO².« La CINOR, avec un premier chantier en cours à l'est de Saint-Denis, adopte une deuxième ligne du réseau de téléphériques pour améliorer la mobilité de ses habitants et aménager son territoire. Nous sommes en effet persuadés que le transport par câble est une solution d'avenir qui répond aux besoins des usagers du réseau de transport public CITALIS et correspond à la configuration de notre agglomération pour en assurer son développement urbain pérenne et durable. Pour le téléphérique de La Montagne, nous voulons sécuriser et fluidifier la route de La Montagne qui est un point dur de la circulation à Saint-Denis. La ligne aura également une orientation touristique marquée et les usagers pourront profiter d'une vue incomparable sur la baie de Saint-Denis. Le groupement Payenke[1] s'est démarqué avantageusement de la concurrence dans le cadre de la consultation pour ce marché de performance en valorisant les atouts du territoire. » - Mikaël Nacivet, Directeur des Projets de téléphérique à la CINOR.« En raison de l'urbanisation du secteur de La Montagne et de la nécessité de mieux raccorder ses habitants avec le reste de la ville, la CINOR a jugé primordial d'installer un moyen de transport collectif urbain sûr, innovant et adapté aux contraintes environnementales. Le transport par câble, avec un coût d'infrastructure nettement inférieur à celui des autres modes de transports collectifs, présente également l'avantage de consommer peu d'énergie. Notre groupement d'entreprises a su concevoir un téléphérique avec des technologies novatrices qui respecte et valorise ce territoire et son environnement » - Nicolas Chapuis, Directeur du pôle transport par câble du groupe MND. Caractéristiques techniques :Longueur : 1,3 kmDénivellation : 305 mètresVitesse initiale : 27 km/hVitesse maximale : 45 km/hDurée du parcours : moins de 4 minutesNombre de cabines : 2Capacité d'une cabine : 50 personnesCapacité initiale maximale annuelle de transport : 7,5 millions de passagersMontant total des travaux : 39,8 millions d'euros[1] Le groupement Payenke rassemble six entreprises complémentaires dont quatre d'entre elles sont basées à La Réunion : MND-LST, BARTHOLET, SOGEA Océan Indien-VINCI, SBTPC-VINCI, T&T, et Suez Consulting. Ce groupement aura pour mission la conception, la construction, et les opérations de maintenance du téléphérique de La Montagne. L'entreprise réunionnaise TTS interviendra quant à elle sur la partie maintenance en qualité de sous-traitant du groupement. Le Payenke (Paille-En-Queue) est un oiseau marin à la couleur blanche et aux longues lignes noires, c'est une espèce protégée qui se niche principalement dans les falaises notamment sur la route du littoral entre Saint-Denis et la Possession, dans le sud sauvage. Par son allure élancée, il est le symbole choisi pour ce nouveau téléphérique au tracé élégant et aérien.
Il y a 4 ans et 342 jours

Comment bien choisir sa porte d’entrée ?

La porte d’entrée est un élément obligatoire pour entrer dans un logement et en sortir.  Elle habille une maison, la protège des intrusions et participe à son isolation. Elle doit donc être choisie avec une grande attention pour répondre aux différents critères d’isolation, d’esthétisme, de confort, etc. Avec les différents modèles qui se trouvent sur le marché, le choix peut être difficile. Ci-dessous, vous trouverez différents critères à prendre en compte avant d’effectuer votre futur achat ! Les caractéristiques d’une bonne porte d’entrée Le design et le prix sont évidemment des points importants lorsque vous choisissez n’importe quel accessoire ou objet. Or, il existe d’autres caractéristiques qui vous aideront à définir la meilleure porte d’entrée avant de l’acheter. L’isolation Si vous recherchez un maximum de confort, misez sur une porte isolante. Une bonne porte d’entrée permet de réduire les nuisances sonores, mais également de protéger du froid, de la chaleur, réduire les courants d’air, etc. Les modèles qui affichent une performance thermique (ud) inférieure ou égale à 1,7 W/m2. k sont les plus isolants. Pour une isolation sonore parfaite, vous pouvez miser sur une porte à double paroi. L’isolation thermique quant à elle, est classée de A à F. Une porte étiquetée par la lettre A, offrira donc une très bonne isolation thermique ; La résistance Selon votre lieu de résidence et votre situation personnelle, il se peut que vous vous sentiez en insécurité. Dans ce cas, une porte d’entrée robuste sera votre meilleure alliée. Si vous avez le budget nécessaire, optez pour une porte blindée BP3. Ce modèle résiste à toutes les tentatives d’effraction pendant au moins un quart d’heure. Cependant, vous pouvez aussi faire blinder votre porte existante en l’habillant avec de l’acier et en mettant une nouvelle serrure antieffraction. Cette option est plus ou moins abordable. La facilité d’entretien Avant de penser au nettoyage proprement dit, adoptez un modèle qui résiste aux conditions climatiques. En effet, un entretien saisonnier suffit amplement à redonner de l’éclat à une porte d’entrée en PVC, en acier, en alu ou en composite. Toutefois, les portes en acier sont à éviter pour les maisons en bord de mer. Pour ce qui est des portes d’entrées en bois, l’entretien est un peu plus méticuleux, le bois étant un matériau plus fragile qui doit être traité régulièrement. Vous devez appliquer une couche de laque ou de lasure dès que le bois se dégrade. L’importance du matériau de fabrication Le matériau de votre porte d’entrée apporte une touche élégante à l’ensemble de votre demeure. Pour cela, vous avez un large choix de portes d’entrées chez Tryba, dont les matériaux sont tout à fait originaux. Le bois Depuis quelque temps, le bois est revenu au goût du jour, non seulement pour la déco intérieure, mais aussi pour la porte d’entrée. Ce matériau offre une ambiance chaleureuse et authentique. De plus, il est recyclable et robuste. Son autre avantage est qu’il peut être repeint en fonction de vos besoins. L’aluminium C’est un matériau très noble qui combine plusieurs atouts : finesse, élégance et solidité. Ce type de porte d’entrée est toujours équipé d’une rupture de pont thermique afin d’éviter les effets conducteurs. En adoptant cette ouverture, le froid restera dehors. Comme le bois, l’aluminium se décline également en diverses couleurs et finitions. Vous pouvez même opter pour un modèle bicolore. Le PVC Pour avoir une bonne isolation et un minimum d’entretien, choisissez une porte d’entrée en PVC. Elle offre un bon rapport prix/isolation et est tout à fait personnalisable. Il suffit de quelques coups d’éponge et d’eau savonneuse pour que votre porte retrouve son éclat. Néanmoins, ce modèle n’est pas du tout recommandé en termes de sécurité et de durabilité puisque le PVC a tendance à se dilater en cas de grosses températures. Les versions mixtes Avec l’évolution de la technologie, il existe actuellement des portes mixtes soit en PVC/Aluminium soit en Bois/Aluminium. Ces modèles combinent plusieurs avantages comme la chaleur et l’esthétisme du bois à l’intérieur et l’aluminium extérieur qui ne demande aucun entretien, par exemple.
Il y a 4 ans et 342 jours

Révision en cours du DTU 36.5

Photo : Adobe StockLa norme NF DTU 36.5, qui constitue la référence unique pour la mise en œuvre des fenêtres, portes-fenêtres, blocs-baies, ensembles menuisés et portes extérieures, est en cours de révision. Elle porte sur tous les types de matériaux – acier, aluminium, bois, PVC, mixte –, en travaux neufs et en rénovation. Depuis sa parution en 2010, de nouvelles solutions se sont développées, comme la mise en œuvre des fenêtres avec ITE ou la mise en œuvre des fenêtres en ossature bois. Les principes de mise en œuvre les plus courants seront explicités dans la nouvelle version qui devrait voir le jour courant 2021. Pour les aspects de mise en œuvre des fenêtres avec une isolation thermique par l'extérieur, le nouveau DTU s'inspirera du e-Cahier du CSTB n° 3709 : « Systèmes d'isolation thermique extérieure par enduit sur isolant : principes de mise en œuvre autour des baies en liaison avec une fenêtre ou une porte extérieure. » Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 342 jours

Nouveaux Avis Techniques

Panel de profilés PVC recouverts par laquage. Photo : Florence JoubertLa rénovation est un des moteurs de l'innovation dans le domaine des fenêtres. De nouvelles tendances de mise en œuvre en isolation thermique par l'extérieur, en applique extérieure ou en tunnel au nu extérieur, émergent. Pour la construction neuve, une innovation importante est la mise en œuvre sur ossature bois. Les fenêtres mixtes (bois-aluminium, bois-PVC, aluminium-PVC) sont en fort développement. Ces produits extrêmement techniques et innovants ont des performances de haut niveau. Par exemple les fenêtres en aluminium à rupture de pont thermique intègrent une part de plus en plus importante de PVC, ABS ou polyamide pour optimiser leur efficacité énergétique. Les fenêtres PVC connaissent toujours une forte demande pour les systèmes incorporant de la couleur, avec trois types de technologies principales : le plaxage – collage d'un film décoratif multicouches PVC et acrylique ; le laquage – application d'une peinture liquide sur profilés ou sur cadres ; et le capotage aluminium – appliqué sur le côté extérieur. Pour les vitrages, les espaceurs entre les différents vitrages sont de plus en plus souvent en matériaux de synthèse (warm edge). Concernant la paroi vitrée, des vitrages organiques multiparois et un premier vitrage à propriété dynamique électrochrome devraient prochainement être mis sur le marché. Les innovations des procédés de construction sont évaluées par le Groupe Spécialisé « Composants de baies et vitrages », placé sous la responsabilité de la CCFAT. Elles donnent lieu à des Avis Techniques (ATec) ou des Documents Techniques d'Application (DTA). En savoir plus : Les Avis Techniques et DTA Fenêtres Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 342 jours

Fenêtres et sinistralité

Photo : Adobe StockLe rapport Sycodès publié par l'Agence Qualité Construction (AQC) indique une hausse de la sinistralité des fenêtres pour les maisons individuelles et les locaux d'activité depuis une dizaine d'années. De l'ordre de 20 % de ces désordres constatés sur les chantiers sont dus à des défauts d'étanchéité à l'eau et à l'air de la fenêtre, et plus de 50 % de ces désordres à une mauvaise mise en œuvre (source AQC). Des désordres souvent liés à un mauvais choix de produits (produit non adapté ou non évalué), à une mauvaise réception des supports, à des défauts au niveau de la jonction fenêtre/gros œuvre ou des seuils, ou encore à une mise en œuvre des produits de calfeutrement déficiente. Ces désordres représentent un coût important pour l'entreprise, sans compter la dégradation de son image de marque auprès de ses clients. Le choix du bon produit en fonction de l'environnement, le choix du mode de pose de la fenêtre, des bons accessoires de mise en œuvre, et la qualité de la mise en œuvre elle-même, sont les points indispensables pour garantir la bonne performance de l'ouvrage. Pour optimiser les mises en œuvre sur les chantiers, la maîtrise de compétences clés est incontournable : choisir le bon produit dont la qualité a été évaluée ou certifiée, savoir mettre en œuvre les fenêtres suivant les règles de l'art, et assurer un contrôle qualité à la fin du chantier. Le CSTB accompagne les professionnels dans ces différents domaines. En savoir plus : Prescrire et mettre en œuvre les produits de la baie Les formations par le geste proposées par le CSTB Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 342 jours

Fenêtres certifiées : sécurité, fiabilité et confort

Essai Air Eau Vent (AEV) dans les laboratoires Baies et Vitrages du CSTB. Photo : Florence JoubertProduits de plus en plus techniques, les fenêtres qui étaient, il y a encore quelques années, assemblées sur le chantier, sont devenues depuis une dizaine d'années un système constructif embarquant un haut niveau de technologie pour toujours plus de performance. Mélange de haute technologie pour la conception des produits et de proximité sur mesure pour la mise en œuvre et la pose, le secteur des menuiseries extérieures a su trouver un juste équilibre entre le « tout usine » et le « tout chantier ». Ce mix atypique a fait ses preuves économiquement. Après 6 % de croissance en 2017 et 3 % en 2018, le marché de la fenêtre en France a progressé de +1,5 % en 2019. Plus de 10 millions de fenêtres ont été posées en 2019. C'est désormais la rénovation qui constitue le principal moteur du marché dont elle représente 70 %. Aux enjeux habituels de performance environnementale, de confort notamment acoustique, de durabilité ou d'étanchéité, viennent dès lors s'ajouter des préoccupations portées directement par les clients et usagers finaux des produits. On constate ainsi une diversification des gammes, avec l'apparition depuis quelques années de fenêtres PVC colorisées et de fenêtres mixant les matériaux, pour une performance et une qualité visuelle optimisées. De même, les enjeux de sécurité, alors que la très grande majorité des cambriolages sont effectués en passant par la porte ou par une fenêtre, sont de plus en plus pris en compte par les clients au moment de leur choix. À ces exigences personnelles s'ajoute une volonté grandissante des consommateurs de s'équiper de produits dont la conception correspond aux enjeux de la transition environnementale et énergétique, prenant en compte la réduction de l'empreinte carbone et l'économie circulaire. En découle le souhait d'acquérir des produits énergétiquement performants, mais qui incorporent aussi des matières recyclées pour limiter la consommation de ressources et les émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte et avec des fondamentaux aussi porteurs, subsistent quelques sujets qui sont autant de pistes de progrès. D'abord et avant tout, les malfaçons à la pose, qui sont de moins en moins acceptées par les clients. Afin de participer à cet enjeu, le CSTB a mis en place depuis quelques années une formation à la pose des fenêtres, qui mixe formation théorique et mise en œuvre pratique pour acquérir les bons gestes et le bon coup d'œil sur les risques de malfaçon. Par ailleurs, le CSTB a décidé de mobiliser ses capacités scientifiques et techniques pour développer des outils de contrôle qualité à la fin du chantier. Des premiers prototypes devraient être disponibles en 2021. Ensuite, face à la complexité du choix du bon produit et surtout du produit vraiment adapté à ses propres préoccupations, parmi des centaines de produits et la multiplicité de performances techniquement complexes, il manque un outil d'aide au choix et harmonisé. C'est l'un des grands enjeux que veut relever le CSTB pour les produits qu'il certifie. Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 342 jours

La FFB verdit ses propositions pour enrayer la chute d’activité

Aujourd’hui, alors que la crise sanitaire s’estompe, 17 % des chantier du bâtiment se trouvent encore en activité réduite et 5 % toujours à l’arrêt. Pour la FFB, qui vient de publier sa dernière note de conjoncture, la cicatrice restera profonde puisque nos prévisions révisées pour 2020 tablent sur une chute d’activité bâtiment de 18 % hors effet prix et la perte d’environ 120 000 emplois. Le décrochage pourrait atteindre jusqu’à 200 000 postes en 2021 si rien n’est fait. Pour Olivier Salleron, le nouveau président de la fédération, il faut un plan à « prise rapide », pour limiter le trou d’air de septembre et les pertes d’emplois associées, qui en interdiraient la réalisation. Il convient de mobiliser le plus possible les dispositifs qui existent déjà, bien connus et maitrisés. La préoccupation écologique ressort primordiale. En matière de rénovation énergétique, la FFB propose de renforcer le couple CITE-MaPrimeRénov’, au moins pour une période couvrant la fin 2020 et l’année 2021. Elle propose : – de ramener à quelques centaines d’euros le reste à charge pour les ménages très modestes et modestes. Aujourd’hui, les aides nationales couvrent au mieux 90 % des travaux énergétiques, ce qui laisse souvent un montant bien trop important à la charge des ménages visés pour déclencher des opérations. – de restaurer l’éligibilité complète des ménages des déciles 9 et 10 de revenu, soit à partir de 50 000 euros avant impôt par an pour un couple sans enfant, avec les mêmes barèmes que les ménages intermédiaires. Ce sont eux qui ont accumulé le plus d’épargne « forcée » pendant le confinement ; l’orienter vers des travaux de performance énergétique constitue un bon moyen d’alimenter une croissance durable dans notre pays. – de relever de 150 à 400 euros/m² le forfait pour les rénovations globales, dont le coût s’approche souvent des 500 euros/m² dès lors qu’il s’agit de tendre ou d’atteindre le niveau BBC rénovation. Il s’agit d’une des mesures phares du plan FFB. Cette forte majoration doit permettre de prendre en charge une partie des gros travaux non énergétiques qui accompagnent une telle rénovation. C’est aussi un moyen efficace pour que les phases de gros travaux embarquent plus systématiquement la performance énergétique. En première analyse, nous estimons que 50 000 ménages pourraient s’inscrire dans une telle démarche à l’horizon de la fin 2021. La FFB propose même d’aller un pas plus loin, avec une prime poussée à 500 euros/m² en cas de prise en charge complémentaire de l’accessibilité. – de rendre éligibles au CITE, puis à MaPrimeRénov’ les résidences secondaires en zone de revitalisation rurale, parc dont l’importance a été soulignée par la crise sanitaire et qui permet de générer de l’activité, donc de l’emploi, sur ces territoires. – à ce que tous les travaux d’amélioration-entretien bénéficient d’une TVA réduite à 5,5 %. En ce qui concerne le neuf, la FFB propose deux améliorations au PTZ. La première se résume au retour à un prêt de 40 % du montant de l’opération sur tout le territoire. De fait, contrairement aux attentes, le rabotage à 20 % en zones B2 et C depuis 2018 n’a pas conduit les candidats à l’accession vers des zones plus urbaines ou vers l’ancien, mais plus loin des villes et villages pour y trouver un terrain à bâtir moins cher. La baisse de l’aide a donc été vecteur d’étalement urbain. Il convient de revenir en arrière. La seconde proposition correspond à une majoration temporaire à 60 % de la quotité pour les opérations affichant une performance meilleure que la règlementions en vigueur dans le neuf, avec un label « RE 2020 » à définir, ou pour des opérations associées à des travaux permettant un saut de deux classes du diagnostic de performance énergétique (DPE) dans l’ancien. Graphique : Réseau des CERC/FFB/CAPEB
Il y a 4 ans et 342 jours

Il faut sauver le soldat Bâtiment

Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. Olivier Salleron est le nouveau président dans la Fédération française du bâtiment. [©ACPresse] C’est dans des circonstances bien particulières qu’Olivier Salleron a entamé ses fonctions de président de la Fédération française du bâtiment (FFB). Successeur de Jacques Chanut depuis le 12 juin dernier, sa première tâche a été de gérer la sortie du confinement. Et d’analyser les dégâts subis par les entreprises du secteur. « Aujourd’hui, 95 % des chantiers sont en activité normale ou ralentie, mais ouverts », constate Olivier Salleron. Et le surcoût lié aux mesures sanitaires s’inscrit sous la barre des 10 % en moyenne. Quand on sait que la rentabilité des entreprises de bâtiment en France est de l’ordre de 2 à 2,5 %, nous estimons qu’elles travaillent à perte… » Certes, l’Etat s’est engagé à prendre sa part, mais au 1er juillet, personne n’a encore rien vu venir.  « Il faut donc agir maintenant pour éviter le pire », reprend Olivier Salleron. Sans quoi, dès l’automne, entre 30 000 et 40 000 entreprises seront, soit en redressement, soit en faillite. Et près de 180 000 personnes en plus risquent de devoir pointer au chômage. « Alors même que les prévisions de la FFB, réalisées à fin décembre 2019, prévoyaient la création de 10 000 emplois en 2020, dans une activité à + 0,8 %. » Aujourd’hui, la réalité est toute autre, avec un secteur qui est à – 17,6 %. « En quelques mois, nous avons annulé tout ce qui a été récupéré depuis la crise des subprimes de 2008 », analyse Olivier Salleron.  Un million de logements par an  Dans ces circonstances, la FFB a décidé de prendre le taureau par les cornes, sans attendre que les choses viennent du gouvernement. “Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays”, déclarait John Fitzgerald Kennedy, dans son discours d’investiture du 20 janvier 1961… Une citation de circonstance ! C’est donc un plan de relance ambitieux, environnemental qui plus est, qui est proposé. Pour tout de suite et pour plus tard, « pour un coût budgétaire annuel de 5 Md€, afin de sauver une filière ».  L’immédiateté est de limiter le trou d’air dans l’activité qui risque de se produire à l’automne. « Nous avons constaté une chute des devis de 70 % durant le confinement. Les entreprises sont en train de consommer leur stock de travaux déjà signés. Ce réservoir sera épuisé rapidement. » Il y a eu aussi un arrêt brutal des appels d’offres publics, alors même que l’administration était censée poursuivre son activité durant le confinement ! Ainsi, la FFB demande de remobiliser le plus possible les dispositifs qui existent déjà. Ensuite, elle propose qu’un programme d’un million de logements par an soit instauré, « objectif qu’on n’arrive jamais à atteindre, faute de moyen ». On parle ici de 500 000 logements neufs et autant à rénover. Les travaux qui en découleront permettront de pérenniser le secteur. Repasser la TVA à 5,5 % Plus en détail, la mesure phare de la FFB est de dynamiser les travaux de performance énergétique globale. Ceci, en portant à 400 €/m2 le Cite/MaPrimeRenov’, pour tous les ménages. « Cette mesure devrait décider nombre de particuliers à franchir le pas et à s’engager dans des opérations de rénovation énergétique », estime Oliver Sailleron. Surtout si on y intègre les foyers, dont les revenus s’inscrivent dans les tranches les plus élevées (déciles 9 et 10). « Toucher 50 000 €/an pour une famille assure un certain confort, mais on n’est pas encore dans les “milieux aisés”. » Ces foyers constituent pourtant 50 % des clients des entreprises adhérentes de la FFB. Mais ils ne sont éligibles à rien. En parallèle, il faudrait repasser la TVA à 5,5 % pour tous les travaux, en plus d’un coup de pouce pour la rénovation globale des maisons individuelles (relever l’aide de 50 à 200 €/m2).  Rétablir un Prêt à Taux Zéro à 40 % du montant d’une opération d’acquisition et remplacer les dispositifs dérogatoires constituent d’autres pistes de relance. « Un système de droit commun général, simple et lisible, comme cela se pratique en Allemagne serait un vrai plus. » Ce dernier devrait même faire faire des économies de l’ordre de 600 M€/an.  Un contrat à durée limitée Le non résidentiel n’est pas oublié dans la démarche de la FFB. On y parle de suramortissement pour la construction de bâtiments privés. Mais aussi du lancement d’un grand plan “Ehpad”. Ou encore de la majoration de 1 Md€ de la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR). Dont le but est d’accompagner le déploiement de certaines infrastructures dans des zones éloignées des agglomérations.  Enfin, la FFB propose d’assouplir deux des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d’effet inférieur à 33 % et prêts immobiliers inférieurs à 25 ans). « Il serait intéressant de profiter de l’instant pour définir de manière claire ce qui est visé dans la lutte contre l’artificialisation des sols. » Le choc de simplification administration semble, lui-aussi, très attendue. « Par exemple, diviser par deux les délais d’instruction des permis de construire bloqués et accélérer leur dématérialisation, détaille Olivier Salleron. De même, on devrait relever à 100 000 €, contre 40 000 € à l’heure actuelle, le seuil des appels d’offres simplifiés. » La FFB n’attend pas que le gouvernement grave l’ensemble de ces propositions dans le marbre. Mais juste qu’il les mette en œuvre pour une durée déterminée. Une sorte de CCD financier qui prendrait fin dans 2 ans, « Le temps de faire repartir l’activité et lui faire reprendre une vitesse de croisière », conclut Olivier Salleron.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 342 jours

Découvrez les 18 sites sélectionnés pour l'édition 2020 de la Mission patrimoine

HISTOIRE. Les 18 sites emblématiques retenus pour l'édition 2020 de la Mission patrimoine ont été présentés ce jour par le ministre de la Culture, Franck Riester, et l'animateur Stéphane Bern. Ils bénéficieront d'un soutien financier de la Fondation du patrimoine pour leurs chantiers de réhabilitation.
Il y a 4 ans et 342 jours

Serre de Romainville : bon sens paysan ? bon sens politique ?

Fin juin 2020, à grand renfort de communication, nous voilà tous rassurés : le Covid n’aura pas eu la peau des futures carottes de Romainville (Seine-Saint-Denis), le chantier de serre verticale a repris ! D’ici quelques mois, alors que les humains seront tous déconfinés, elles pourront être confinées bien au chaud dans cette formidable trouvaille du genre […] L’article Serre de Romainville : bon sens paysan ? bon sens politique ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 342 jours

Le bâtiment prévoit une chute de 18% de son activité cette année et réclame un plan de relance immédiat

En 2020, "le bâtiment devrait chuter de 18% (et) ça serait 120.000 emplois en danger", a résumé Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), lors d'une conférence de presse.C'est la première fois que la fédération évalue aussi précisément les conséquences de la crise du coronavirus et du strict confinement décrété en France entre mars et mai pour éviter la propagation de la maladie.Contrairement à d'autres secteurs, comme la restauration, les chantiers n'ont pas été officiellement contraints de fermer. Mais ils y ont, dans les faits, été largement obligés pendant des semaines, le temps d'instaurer des mesures sanitaires.Ces mesures restent au cœur des inquiétudes du secteur, malgré la reprise quasi complète des chantiers, car elles coûtent cher.Elles "sont aujourd'hui (...) très largement supportées simplement par les entreprises" plutôt que leurs clients privés ou publics, a prévenu M. Salleron. "Aujourd'hui, les entreprises travaillent à perte, elles perdent du pognon", a-t-il insisté.Le gouvernement a pourtant pris des mesures présentées comme des aides au secteur, à l'occasion du nouveau budget de crise examiné cette semaine à l'Assemblée. Il a annulé plusieurs mois de charges pour les petites entreprises ayant subi une chute de leurs revenus - une mesure qui va d'ailleurs au-delà du seul bâtiment - mais le secteur en veut plus et exige une suppression générale cette année.Plus largement, le secteur et le gouvernement sont en désaccord sur le calendrier de mesures dédiées au bâtiment. Celui-ci les veut dès maintenant, mais l'exécutif les réserve pour un grand plan de relance à l'automne.A ce titre, la fédération a présenté mardi son propre plan, évalué à cinq milliards d'euros par an. Il prévoit surtout d'élargir les aides destinées aux particuliers en matière de rénovation et de construction.Il s'agit en premier lieu de MaPrimeRénov', qui concerne les travaux d'isolation et que la fédération veut rouvrir aux ménages les plus aisés, actuellement exclus, ainsi qu'élargir aux résidences secondaires.En matière de construction de logements, l'organisation veut notamment relever les montants du prêt à taux zéro (PTZ), une aide à l'achat dont l'État a réduit l'ampleur ces dernières années.Téléchargez la note conjoncturelle de la FFB en cliquant ici.Le plan de relance proposé par la FFBRénovation énergétiqueLa mesure phare : dynamiser très fortement les travaux de performance énergétique globale en portant CITE/MaPrimeRénov’ à 400 €/ m² pour tous les ménages.En complément dans CITE/MaPrimeRénov’ : diminution du reste à charge pour les ménages modestes (400 €) et très modestes (200 €) ;réintégration des déciles 9 et 10 ;réintégration des chaudières au gaz THPE ;ouverture aux résidences secondaires en Zone de revitalisation rurale (ZRR).Surcoût budgétaire : 1,9 Md€ par an.Rénovation énergétiqueCEE : « coup de pouce » pour la rénovation globale des maisons individuelles ⇒ aide relevée d'environ 50 €/m² à 200 €/m² ;financement d'un nouveau Contrat d'accompagnement énergétique (CAE), permettant de suivre et conseiller un client après rénovation énergétique.TVA à 5,5% pour tous les travaux (1,4 Md€ par an).Accession à la propriétéRétablir un PTZ à 40 % du montant d'opération : pour les zones B2 et C dans le neuf ;pour les zones A et B1 dans l'ancien avec travaux.Porter la quotité à 60 % toutes zones si atteinte d'une performance énergétique « supérieure » : pour les constructions : « label RE 2020 » à définir ;pour les rénovations : saut de 2 classes du Diagnostic de performance énergétique (DPE) après travaux.Surcoût budgétaire : 0,6 Md€ par an.Investissement locatif privéRemplacer fiscalité confiscatoire + dispositifs fiscaux dérogatoires par un système de droit commun général, durable, simple et lisible : amortissement du prix d'acquisition du bâti sur 50 ans (2% l'an) dans le neuf et l'existant, pour le stock et le flux + amortissement accéléré sur 20 ans (5% l'an) si atteinte du « label RE 2020 » en neuf ;amortissement des travaux sur 15 ans + amortissement accéléré sur 10 ans si saut de deux classes DPE ;déductibilité du revenu locatif brut des intérêts d'emprunt (sans limite), des petits travaux et des charges locatives ;déficit foncier imputable sans limite sur le revenu global positif.Économie budgétaire : 0,5 Md€ par an.Non résidentielSuramortissement pour la construction de bâtiments non résidentiels privés.Majoration de 1 milliard d'euros de la Dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR), notamment pour accompagner le déploiement de centres de collecte des déchets professionnels.Lancement d'un grand plan EHPAD.Mesures d'accompagnementObtenir l'assouplissement des deux recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d'effort < 33% et prêts immobiliers < 25 ans).Définir clairement ce qui est visé dans la lutte contre l'artificialisation.Choc de simplification administrative : division par deux des délais d'instruction des permis bloqués;accélération de la dématérialisation des permis ;création d'un permis déclaratif dans un périmètre sous permis d'aménager ou en zone d'aménagement concerté ;relèvement à 100.000 euros du seuil des appels d'offre.
Il y a 4 ans et 342 jours

Le simulateur « Bois et biosourcé » guide les concepteurs vers la RE 2020

Jean-Marc Pauget et son &eacute;quipe du CNDB ont programm&eacute; un tableur pour aider ma&icirc;tre d&rsquo;ouvrage et concepteurs &agrave; poser leurs ambitions environnementales d&egrave;s le lancement de leur projet.
Il y a 4 ans et 342 jours

La filière bois lance une alerte sur les JO 2024

Selon la filière bois, les objectifs de réduction de 30% des émissions de CO2 pour le village olympique ne seront pas atteints sans l’apport du bois et des matériaux biosourcés.
Il y a 4 ans et 342 jours

Wayzz : A l’assaut des bétonniers

Jérôme Braga, co-fondateur de MWSC. [©Wayzz] Issue de la société My Wireless System Company (MWSC), créée en 2013, Wayzz propose des solutions digitales pour le marché du béton. Et notamment Béton Sync’, un outil pour suivre les livraisons de bétons ou de granulats, et pour en dématérialiser son cycle. Embarqué dans le véhicule, le système permet, par l’intermédiaire d’une application web, de géolocaliser toute la flotte de toupies et de connaître leur statut (en chargement, sur le trajet, en attente sur le chantier, en début et en fin de livraison, sur le chemin du retour). Il peut aussi être intégré à l’automatisme de la centrale. Ainsi, le système adresse un SMS au client, lui précisant, par exemple, que la toupie est en cours de chargement sous la centrale. Béton Sync’ confère au bétonnier la possibilité de sécuriser, de gérer et de détecter les points de dévissage. L’outil peut générer des bons de livraison, relier ces derniers aux factures et accepte la signature électronique. En option, les utilisateurs bénéficient d’un service de guidage, et d’un smartphone ou d’une tablette pour gérer l’application embarquée. « Nos clients disposent d’un espace dédié pour suivre, en temps réel, toutes ces opérations, explique Jérôme Braga, co-fondateur de MWCS. Cela permet de sécuriser l’activité et de mieux gérer les litiges, car ils ont accès à tout leur historique. » Une forte croissance en 2019 L’entreprise travaille aussi sur une intelligence artificielle, qui permettrait de détecter et d’alerter sur les comportements anormaux.&nbsp;«&nbsp;En cas de surfacturation, de mauvaise adresse de livraison, de camions bloqués ou de vols&#8230;&nbsp;»&nbsp;Depuis son lancement, Wayzz a équipé 1 200 véhicules. Des matériels issus des flottes de Bronzo Perasso ou encore Béton Solutions Mobiles.&nbsp;«&nbsp;Suite à notre présence au salon Intermat en avril 2018, nous avons signé avec un grand cimentier près de 850 équipements. Ce n’est pas un marché très extensible, mais nous voulons toucher tous les bétonniers. Nous prévoyons ainsi 1 500 véhicules en plus équipés de notre solution en 2019. D’ailleurs depuis décembre 2018, nous sommes de plus en plus en relation avec les fabricants de toupies. Avec des Schwing Stetter ou bien des Liebherr, nous sommes en discussion pour installer Béton Sync’ directement en usine.&nbsp;» Fort de son succès, Wayzz regarde au-delà des frontières hexagonales.&nbsp;«&nbsp;Nous voudrions nous développer en Europe, au Canada et aux Etats-Unis. Soit en gérant depuis la France, soit en trouvant des partenaires&nbsp;», conclut Jérôme Braga.&nbsp; Sivagami Casimir Attrape-moi si tu peux ! Le capteur et le boîtier de géolocalisation sont disposés par les équipes de Wayzz, qui bénéficient d’un réseau d’installateurs couvrant l’ensemble du territoire.[©Wayzz] Au niveau de son fonctionnement, Béton Sync’ dispose d’un boîtier de géolocalisation et d’un capteur installé sur le véhicule,  du réservoir à eau. Ce dernier sert à savoir avec précision, quand la toupie est en train de décharger et détecte le sens de rotation du malaxeur de la toupie. Le système de géolocalisation donne aux différents acteurs la position des toupies en temps réel. Il communique avec le serveur de Wayzz en GPS ou GPRS. Ainsi, la localisation est mise à jour toutes les 7 s. L’application embarquée de gestion fonctionne sur smartphone ou tablette. « Pour des raisons de qualité de service, nous recommandons l’utilisation d’outils dédiés et proposons une tablette Android 7”. » Une plate-forme permet au client de suivre sa flotte sur une carte et de voir les états de chaque véhicule à l’aide d’un code couleur. Elle recense aussi les bons de livraison et l’historique des opérations. Avec ce système, des messages peuvent être reçus ou envoyés à la centrale.
Il y a 4 ans et 342 jours

COGNAC, le nouveau parquet en Point de Hongrie semi-massif en chêne de DESIGN PARQUET – Style et caractère pour sublimer tous les intérieurs

Le parquet en point de Hongrie est un motif ancien de pose trouvant ses origines au début du XVIIe siècle. Reconnaissable entre mille par sa disposition élégante en diagonale et ses lattes de chêne, il est typique des demeures anciennes et incontournable dans les intérieurs haussmanniens. Dernière création du parqueteur français DESIGN PARQUET, le Point de Hongrie semi-massif en chêne COGNAC souligne l’espace grâce à des contrastes manifestes et apporte style et caractère à tous les intérieurs. Empruntant son nom au légendaire spiritueux charentais, COGNAC se pare également de ses teintes ambrées et cuivrées. Pourvu d’une excellente résistance aux circulations intenses, il convient spécifiquement aux secteurs résidentiel (pièce à vivre, pièces de service…) et tertiaire (hôtels, restaurants, magasins…). Cognac, style et caractère Nouveauté de la collection Design Déco, COGNAC de DESIGN PARQUET est un parquet semi-massif Loft Pro en chêne sur contreplaqué bouleau pour une utilisation aussi bien en rénovation qu’en habitat neuf. Cette composition lui offre une très bonne stabilité grâce à sa structure multicouche en plis croisés. Harmonieux et tendances, les chanfreins de COGNAC font ressortir la largeur de la lame du parquet et mettent en valeur leur environnement. De plus, la finition vernis lui confère un aspect ciré ancien. Le cachet précieux et sophistiqué de ce sol en bois apporte style et caractère à tous les intérieurs. Intemporel, ce Point de Hongrie supportant tous les mélanges d’époque en décoration, s’invite dans toutes les pièces et n’est plus réservé aux ambiances classiques. Il se mêle tout autant aux atmosphères rustiques chic, arty, cocoon ou encore scandinave qu’à un intérieur contemporain, même équipé d’un sol chauffant basse température ou rafraîchissant. Entretien facilité au quotidien Grâce au parquet semi-massif en chêne COGNAC, nul besoin de cirer le sol pour le nettoyer et lui redonner un aspect brillant. Verni, son entretien régulier s’exécute facilement avec un aspirateur, un balai ou un chiffon de laine. Pour éliminer les taches, une simple éponge humide suffit. Pour les plus rebelles, le fabricant conseille le Nettoyant Suractivé de sa gamme. Lors de la pose du parquet COGNAC, DESIGN PARQUET recommande d’appliquer une à deux couches de Rénovateur R+ toujours dans sa gamme de produits d’entretien afin d’assurer la protection des chants du parquet. Caractéristiques techniques Parquet semi-massif Loft Pro Point de Hongrie Essence : Chêne Origine : Europe Choix : Rustique / Campagne Densité : 650 kg/m³ Description : Parquet avec nœuds sans limite de dimension. L’aubier et les variations de couleur admis. Chanfreins : 4 chanfreins Épaisseur : 16 mm Largeur : 130 mm Longueur : 800 mm Épaisseur parement : 4,5 mm Angle : 38° Assemblage : rainure et languette Finition : vernis Cognac Pose : collée selon NF DTU 51-2 Classement au feu : Dfl-s1 (suivant EN 14342) Classement d’usage : 33 usage domestique et commercial élevé (zones de passage intense) Émission dans l’air (COV) : A+ Prix public indicatif HT/m² : 95 € &nbsp; http://www.designparquet.fr/
Il y a 4 ans et 342 jours

Le gouvernement souhaite boucler les dossiers liés à l'emploi rapidement pour limiter la casse à l'automne

"Nous avons encore beaucoup de travail dans les deux ou trois semaines", a résumé Muriel Pénicaud cette semaine.Alors que les annonces de suppressions d'emplois se multiplient, comme à Sanofi et Daher vendredi, la ministre du Travail doit déjà convaincre les entreprises de s'emparer dès le 1er juillet de la nouvelle "activité partielle de longue durée", "une alternative aux PSE" (plan de sauvegarde de l'empoi) pour les secteurs durablement touchés par la crise.Sur la base d'une "prévision d'activité partagée", le but est de négocier un accord d'entreprise (ou de branche) d'une durée de six à 24 mois qui définira un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'Etat plus fortement que le chômage partiel de base, avec des engagements sur l'emploi."On va pousser les entreprises, notamment les petites et celles qui ne sont pas dans l'industrie", a assuré Geoffroy Roux de Bézieux (Medef). "Cela réclame du dialogue social, la CFDT est prête à s'engager", a affirmé Laurent Berger. Syndicats et patronat veulent rapidement "un accord type" rédigé pour les PME.Autre dossier urgent, le plan pour l'emploi des jeunes doit être finalisé d'ici à la fin de semaine prochaine après de premières aides déjà annoncées pour l'embauche d'apprentis et de contrats de professionnalisation.Alors que 700.000 jeunes sont attendus sur le marché du travail à la rentrée, "l'idée est d'aider tout le monde, du diplômé au sans diplôme" car "celui qui rate son entrée sur le marché du travail en paye le prix longtemps", explique-t-on à l'Elysée.Aide à l'embaucheLa mesure phare sera une aide à l'embauche, sous la forme soit d'une prime, soit d'un allégement de cotisations sociales.L'hypothèse d'une prime pour une embauche en CDI ou CDD de plus de six mois, avancée par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, a la préférence du Medef, au motif que "l'effet de levier est plus fort pour les non diplômés que les allégements de cotisations patronales", déjà faibles pour les bas salaires.Mais une autre option, révélée par Les Echos, est sur la table: une exonération pendant trois ans, et jusqu'à 2,5 Smic, des cotisations non pas patronales mais salariales qui resteraient ainsi dans les caisses des entreprises. "On travaille sur plusieurs pistes qui feront l'objet d'une concertation avec les partenaires sociaux", indique-t-on au ministère du Travail. La CGT est contre cet allègement "car cela reviendrait à déshabiller une nouvelle fois la Sécu avec 10 milliards de pertes supplémentaires". Si la CFDT préfère une prime, elle met en garde "contre les effets d'aubaine ou de substitution".D'autres mesures sont en discussion, comme l'extension de la Garantie jeunes - un dispositif d'insertion avec un accompagnement renforcé - pour les jeunes peu qualifiés.Mais le dossier le plus épineux à trancher "d'ici fin juillet" reste celui de la réforme de l'assurance chômage, qui "fait partie des sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord" entre exécutif et syndicats, a reconnu Mme Pénicaud.Les syndicats demandent l'abandon complet de la réforme de 2019, qu'ils ont toujours contestée, alors que la ministre parle de "bouger des curseurs".Si l'exécutif a fait comprendre qu'il reviendrait sur le durcissement de l'ouverture de droits (six mois de travail sur les 24 derniers depuis le 1er novembre contre quatre sur 28 avant), il reste flou sur deux mesures prévues au 1er septembre: le nouveau calcul de l'allocation pour ceux, souvent précaires, qui alternent contrats courts et chômage d'une part et la dégressivité après six mois pour les haut salaires d'autre part. Les dispositions pour lutter contre les abus de contrats courts (bonus-malus dans certains secteurs et taxe de 10 euros sur certains CDD) ont du plomb dans l'aile, Mme Pénicaud ayant fait remarquer que cela concernait surtout l'hôtellerie-restauration qui "essaye déjà de ressortir la tête de l'eau".Enfin, d'autres discussions sont aussi prévues sur la régulation du travail détaché et les sujets de formation et de compétences en prévision du plan de relance.
Il y a 4 ans et 342 jours

Témoignage du PDG de SOCATEB sur la façon dont son entreprise, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, a fait face à la crise du Covid 19

Témoignage du PDG de SOCATEB, Jean-Pierre Valente sur la façon dont son entreprise, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, a fait face à la crise du Covid 19 et envisage la reprise dans les mois ou les années à venir. L’entreprise SOCATEB : experte dans le traitement technique des façades (Ravalement, isolation thermique par l’extérieur), l’étanchéïté des toitures terrasses, la serrurerie et le désamiantage 165 salariés. Activité dans les secteurs de la copropriété, bailleurs sociaux, institutionnels. Siège social dans le Val-de-Marne, à Orly. Socateb a subi cette crise au coeur de l’Ile-de-France, région particulièrement touchée par l’épidémie. Comment avez-vous traversé la crise ? Dès le vendredi 13 mars, l’interruption des chantiers est devenue probable et la décision a été prise de les mettre tous en sécurité pour une période d’arrêt, envisagée d’abord pour 15 jours. Le lundi 16, le service production s’est consacré à cette tâche (sécurisation et communication auprès des maîtres d’oeuvre et maîtres d’ouvrage) et le mardi, tous les chantiers étaient fermés. La pénurie de masques, les conditions particulières de travail sur les chantiers (promiscuité, …) et la fermeture des fabricants ont empêché la poursuite de notre activité dans des conditions de sécurité optimale. Nous avons donc mis la plus grande partie de nos équipes en chômage partiel. Le bureau d’études de l’entreprise, son service commercial et son service administratif sont passés en mode télétravail, mais dans la réalité celui-ci ne représentait que 10 à 15 % de l’activité normale, les interlocuteurs habituels de l’entreprise (maîtres d’ouvrage, architectes…) étant eux-mêmes confinés et en télétravail et toutes les assemblées générales de copropriétés suspendues. Avant la crise, l’entreprise s’était équipée d’un système de visioconférences pour permettre aux collaborateurs des réunions à distance, dans une région déjà très touchée par les embouteillages. Cette méthode s’est avérée utile et efficace pendant cette période d’inactivité « forcée ». Durant le confinement, la Direction avec l’aide des services Qualité (QSE) et Production de SOCATEB a mis en place les mesures nécessaires pour la réouverture des chantiers. À avoir, les commandes pour l’approvisionnement en gel hydroalcoolique, en masques, … mais aussi la méthodologie pour la réorganisation des chantiers notamment des bases vie (baraques de chantiers, douches, sanitaires, restauration, etc.) et les nouveaux plannings pour limiter la présence des compagnons. Par exemple, des horaires décalés ont été instaurés pour la pause-repas… que ce soit sur les chantiers ou dans l’entreprise. Parallèlement, la direction a négocié rapidement et facilement un prêt garanti par l’État. Il est vrai que SOCATEB avec ses 40 ans d’ancienneté et sa bonne santé financière présentait toutes les garanties. Cette mesure dans notre cas a été d’une parfaite efficacité. Depuis le 25 mai, SOCATEB aménage ses chantiers suivant les différentes recommandations sanitaires gouvernementales et le guide de l’OPPBTP. Après la validation de la reprise par les différents maîtres d’ouvrage, assistés pat leurs maîtres d’oeuvre et les coordonnateurs de sécurité, ses équipes ont repris progressivement le travail (tout comme leurs fournisseurs eux-mêmes impactés qui ont dû allonger pour certains leurs délais de livraison). Quelles sont les perspectives pour les années à venir ? Aujourd’hui, 100 % de nos chantiers ont repris en Ile-de-France, mais le travail est réalisé en « mode dégradé », ce qui signifie une perte de productivité de 10 à 20%, un nombre de compagnons limité et des « obligations de sécurité renforcées » très consommatrices de temps. L’entreprise maintiendra les mesures de protection sanitaire au plus haut niveau jusqu’à la commercialisation d’un vaccin ou l’annonce gouvernementale marquant officiellement la fin du Covid 19. L’estimation de l’impact économique de la crise Covid pour SOCATEB représente environ 1,5M € de charges non récupérables liées aux frais fixes et d’une diminution de 25% de son chiffre d’affaires sur l’année 2020, le printemps étant la période où l’activité tourne à plein régime dans les métiers du bâtiment. Nous avons estimé pour chaque chantier en cours, les surcoûts entrainés par les frais Covid (on parle en moyenne de 20 000 et 50 000 euros par chantier). Nos clients du secteur public (comme les collectivités et les bailleurs sociaux) ont accepté de prendre en charge une partie de ces dépenses imprévisibles. Dans le secteur privé, nous avons, au cas par cas, expliqué les surcoûts. Certaines copropriétés ont souhaité participer aux frais Covid 19 en utilisant les aléas des travaux votés lors des assemblées générales. Toutefois, la trésorerie de l’entreprise suffisamment solide a permis de reprendre tous les chantiers. Malheureusement, certaines sociétés de notre secteur d’activité, plus fragiles, sont aujourd’hui en grande difficulté face à cette imprévisibilité. Globalement, nous voulons rester optimismes car les besoins en matière de rénovation énergétique des bâtiments sont d’une telle ampleur que si l’on souhaite réellement atteindre les objectifs de la COP 21 les 15 prochaines années n’y suffiront pas. &nbsp; &nbsp; &nbsp; www.socateb.com
Il y a 4 ans et 342 jours

Paris Construction Week 2021 : 4-en-1 !

La Paris Construction Week se tiendra du 19 au 24 avril 2021, Paris &#8211; Nord Villepinte et Paris – Porte de Versailles. [©DR] L’organisateur de salons Comexposium&nbsp;annonce un évènement jamais vu dans le monde de la construction. En avril 2021, se tiendra la semaine mondiale de la construction, Paris Construction Week. Celle-ci verra l’ensemble des filières de la construction, du bâtiment et des infrastructures, de l’aménagement urbain et des territoires durables réuni. Près de 190 000 visiteurs sont attendus pour 1 800 exposants. Et ce, par le biais de 4 évènements professionnels. A savoir&nbsp;:&nbsp;Intermat, le World of Concrete Europe, BIM World et Solutions Bas Carbone. Ces manifestations auront lieu sur deux sites. Intermat et World of Concrete Europe Intermat Paris&nbsp;accueillera ses visiteurs du 19 au 21 avril 2021 à&nbsp;Paris &#8211; Nord Villepinte. Conférences, ateliers, tables rondes ou encore visites de délégations étrangères seront organisés autour de 5 pôles d’expertise. Soit “Terrassement, Démolition et Transports”, “Route, Industries des matériaux et Fondations”, “Bâtiment et Filière du béton”, “Levage et Manutention” et un nouveau pôle spécifique aux nouvelles technologies.Paris &#8211; Nord Villepinte sera aussi l’hôte du&nbsp;World Of Concrete Europe&nbsp;du 19 au 24 avril 2021. Celui-ci sera intégré au pôle “Bâtiment et filière du béton” d’Intermat. Il alliera espaces d’exposition et espaces de congrès. Avec des conférences sur les thématiques d’avenir du béton et un espace de démonstrations.&nbsp; BIM World et Solutions Bas carbone Quant au&nbsp;BIM World, il prendra place à&nbsp;Paris – Porte de Versailles&nbsp;du 21 au 22 avril 2021. Le salon dédié aux différents usages et bénéfices du numérique s’articulera autour de 3 pôles. “Construction 4.0” pour concevoir des ouvrages plus performants avec le numérique. “Building as a service” pour développer de nouveaux usages et valoriser les ouvrages. Ainsi que “Smart Data” pour des infrastructures digitales et des plates-formes de services pour les métiers, entreprises et collectivités.Enfin,&nbsp;Solutions Bas Carbone&nbsp;se tiendra lui aussi à&nbsp;Paris – Porte de Versailles les 21 et 22 avrils prochains. L’ambition de l’évènement est de fédérer les acteurs publics et privés engagés dans les grands défis de la transition environnementale. Afin de répondre à cette volonté, 3 univers de solutions et de réalisations seront organisés. A savoir, “Matériaux et Performance environnementale”, “Energie et Performance d’exploitation”, ainsi que “Smart Territoires et Performance d’usages”.
Il y a 4 ans et 342 jours

L’ÉCLAIRAGE LED INTELLIGENT DES « DRIVES » ÉCONOMISE PLUS DE 80% D’ÉNERGIE !

Les « drives » de la grande distribution qui séduisent de plus en plus de consommateurs, nécessitent un éclairage LED performant pour un fonctionnement rapide et optimal. En plus de réduire de façon drastique les dépenses énergétiques en éclairage, l’éclairage LED intelligent améliore l’efficacité, la productivité et la sécurité au sein d’un bâtiment. Il contribue, grâce à la supervision SiteWorx, à faire évoluer le bâtiment professionnel en bâtiment intelligent de nouvelle génération. En adaptant l’éclairage intérieur selon la luminosité extérieure, l’éclairage LED intelligent réalise instantanément d’importantes économies d’énergie et de maintenance. Avec les solutions d’éclairage LED connecté de forte puissance d’EAS Solutions et Digital Lumens (division du groupe Osram), les bénéfices sont immédiats et mesurables en temps réel. L’éclairage intelligent qui augmente la durée de vie des luminaires, et ce jusqu’à plus de 200 000 heures, permet notamment à EAS Solutions d’offrir jusqu’à dix ans de garantie commerciale. « Le relamping est d’autant plus rapide, explique Pascal Perreau, Directeur Technique d’EAS Solutions qu’avec les solutions que nous proposons, l’installation électriques et le calepinage sont conservés. Seuls les luminaires existants, énergivores et souvent obsolètes, sont remplacés. L’éclairage LED intelligent apporte de nouvelles solutions LED à forte valeur ajoutée technologique. Nous venons ainsi d’équiper de luminaires LED connectés, les « drives » LECLERC de Saint-Pierre-du-Regard et de Flers qui sont exploités par la SAS SODIFLERS« .    « La réalisation de ce projet vient renforcer l&rsquo;engagement de SAS SODIFLERS dans le développement de sa politique RSE », précise Madame Berrier, Responsable Qualité Environnement de l’entreprise. « Nous sommes mobilisés et très engagés sur les problématiques environnementales et les économies d’énergie. En rénovant l’éclairage, nous réduisons fortement les consommations énergétiques de nos  différents sites tout en améliorant le confort et l’acuité visuelle de nos collaborateurs ». Répartis sur deux sites de Flers et St Pierre du Regard, les nouveaux luminaires LED CLE connectés à SiteWorx sont équipés de capteurs de luminosité ultra performants qui permettent de passer instantanément d’un éclairement minimal de sécurité en l’absence d’activité à un éclairement maximal de pleine activité sans apport de lumière extérieure. Ces capteurs offrent une fonctionnalité importante qui participe à la rapidité et au bon fonctionnement des opérations. Leur installation a permis d’améliorer  la performance énergétique  des « drives » en réduisant de plus de 80% leurs dépenses d’éclairage en énergie, conformément à la norme ISO 50001. La supervision SiteWorx de Digital Lumens (division du groupe Osram) mesure en temps réel la consommation par point et par zone et la comparer à la consommation initiale. Interfacée avec la GTC (gestion technique centralisée) du bâtiment, la supervision SiteWorx récolte d’autres types d’informations. Elle peut, en faisant appel à une multitude de capteurs  IIoT*et logiciels, surveiller les données environnementales, la consommation énergétique des machines, la température en divers points du bâtiment, l’humidité, les taux d’occupation, les données de sécurité…  Elle analyse ces données opérationnelles en temps réel et met alors en place les actions correspondantes afin d’améliorer l’efficacité, la productivité et la sécurité du site. A l’avenir, l’évolution du software de supervision permettra des fonctions avancées comme la sécurisation de zone. * Industrial Internet of Things (IIoT) A propos d’ EAS Solutions EAS Solutions, spécialiste des éclairages LED professionnels, innove avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligent. EAS Solutions sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr
Il y a 4 ans et 342 jours

Comment installer soi-même son aspirateur centralisé ?

Après quelques semaines de réflexion et de recherches, vous êtes décidé à acheter un aspirateur centralisé. Que ce projet soit destiné à une maison en construction ou que vous résidiez déjà dans votre logement, nous vous expliquons comment réaliser vous-même l’installation de votre aspirateur central.   Installer un aspirateur central dans une nouvelle construction  Si vous construisez votre nouvelle maison ou y réalisez des rénovations en gros œuvre, vous tenez l’opportunité idéale pour installer votre système d’aspiration centralisée.   Les étapes suivantes détaillent la méthode à suivre pour faire courir les tuyaux d’aspiration sous le sol de votre demeure.   Poser une prise d’aspiration murale  Utilisez un support de montage mural pour déterminer la hauteur à laquelle sera fixée la prise d’aspiration murale pour le tuyau ascendant. Utilisez ensuite une perceuse munie d’une scie-cloche, pour percer un trou à la base du plafond, dans le sol.   Fixez la prise et le coude du tuyau   Collez un tuyau d’aspiration de bonne longueur au coude qui rejoint la prise d’aspiration afin de servir de niveau pour la fixation de la prise. A l’autre bout, le tube doit être suffisamment long pour atteindre les tuyaux du système d’aspiration centralisée qui courent sous le sol. Une fois le tube collé, vous pouvez fixer la prise murale à l’aide d’une perceuse.  Poser un couvercle de protection sur la prise  Une fois l’ensemble fixé au mur, il est primordial de fixer un couvercle de protection à l’embouchure de la prise d’aspiration. De cette manière, vous évitez tout risque d’infiltration de débris ou autres impuretés lors du montage des cloisons, qui viendraient encrasser votre système d’aspiration flambant neuf.  Installer un système d’aspiration centralisée en logement existant  Installer un aspirateur centralisé dans un logement existant s’avère plus compliqué, en particulier concernant la pose des prises d’aspiration et tubes PVC dans les murs.  Avant de procéder à vos travaux, sachez qu’il vous faudra avoir accès au à l’espace inter-plancher dans lequel courront les tubes de votre aspiration centralisée.  Marquer la position des prises d’aspiration  Prenez soin de marquer la position de vos prises d’aspiration murales à la même hauteur que les prises électriques existantes dans votre maison. Utilisez une valve d’entrée pour dessiner la position de la bouche d’aspiration sur le mur et pouvoir percer celui-ci proprement.  Couper le mur  Afin de scier proprement la partie du mur qui va accueillir les prises d’aspiration de votre système d’aspiration centralisé, utilisez une scie à guichet ou une scie à panneaux.   Percer un trou à la base de la prise  A l’aide d’une perceuse, réalisez un trou dans le sol, à la jonction avec le mur, juste en dessous des emplacements de chacune de vos prises d’aspiration.   Faites passer un câble dans ce trou afin d’en marquer l’emplacement et le retrouver une fois que vous serez dans votre sous-sol.  Déterminer l’emplacement du tuyau  Depuis le sous-sol, utilisez le câble comme point de référence pour mesurer l’emplacement du tube d’aspiration qui ira jusque dans le centre du mur.   A l’aide d’une scie-cloche, percez un trou un peu plus large que le diamètre de vos tubes à travers le sol et la base du montant du mur. Vous définissez ainsi l’espace du mur dans lequel courra votre tuyau avant de rejoindre le réseau qui parcourra le sous-sol de votre logement.  Protégez vos yeux durant toute l’opération, pour éviter les projections de poussières, bois ou plâtre.   Installer le tube d’aspiration  Faites passer un tube d’aspiration à travers la cavité murale, afin que celui-ci rejoigne la prise murale située au-dessus. Demander à une personne de vous tenir le tube pendant que vous remontez dans la pièce proprement dite.   De là, fixez le tuyau à un coude à 90 degrés, lui-même rattaché à la prise d’aspiration que vous n’avez plus qu’à fixer au mur. Répétez cette opération pour chaque prise que vous souhaitez installer. 
Il y a 4 ans et 342 jours

La Caisse des Dépôts récompense 12 projets « pour la recherche en architecture et paysage »

Ouvert aux doctorants, aux enseignants-chercheurs et aux professionnels, cet appel à candidatures vise à distinguer pour la cinquième année consécutive des projets de recherche qui s’inscrivent dans l’une des thématiques suivantes : Agir pour préserver les équilibres climatiques et écologiques ; Accompagner la transformation territoriale ; Renforcer la cohésion sociale. Les chercheurs lauréats poursuivront leurs travaux grâce à une dotation annuelle de 15 000 € accordée par la Caisse des Dépôts. Par cet accompagnement, la Caisse des Dépôts entend valoriser les pratiques de recherche et d'innovation portées par les diplômés au sein des écoles, par les enseignants et par les agences, collectifs ou autres structures professionnelles. Les résultats de ces recherches constitueront un foyer de réflexion pour mieux anticiper les évolutions futures en matière d'architecture et de paysage. Les 12 projets lauréats ont été distingués par un jury composé d’universitaires, de professionnels et de représentants des pouvoirs publics. Les 12 lauréats poursuivront leurs travaux de recherche à partir de septembre 2020. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’une thèse académique, d’un rapport d’étude sur des projets expérimentaux ou de livrables à destination du grand public. Les lauréats s’engagent à présenter chaque année un état d’avancement de leur projet de recherche qui conditionne le renouvellement de ce soutien. Les 12 lauréats de l’appel à candidatures 2020Nom(s) du/des lauréat(s)Titre du projet de rechercheÉtablissement de rattachementType de candidatureBARRAULT ThibautMELONI GiaimePRESSACCO CyrilL'épaisseur de l’architecture, Études sur les formes contemporaines de l’isolation.ENSA Paris-EstProfessionnelsBENABDELJELIL MeryamLa « Smart City », une transition du concept à la pratique. Quel(s) avenir(s) pour la mobilité ?ENSA Paris La VilletteThèse de doctoratCAMPEDEL SimonLe patrimoine des maisons de ville en midi toulousain face à la transition écologique. Manuel rétroactif de construction durable.ENSA ToulouseThèse de doctoratEMERY MarionLa contestation des projets d’autoroutes urbaines - 1956-1973. Paris en regard des grandes villes étasuniennes et européennes, San Francisco et Londres.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratFONTAINE AmélieAgriculture en territoires habités : matrice et conflits – Construire des outils de cohabitationENSAP LilleThèse de doctoratKERAVEL SoniaLes enjeux de la représentation photographique dans la pratique des paysagistes concepteursENSP Versailles MarseilleHDRLENOIR AstridConstructions de l'urgence, architectures du provisoire face au temps longENSA Paris Val-de-SeineThèse de doctoratMIHAYLOVA Katerina FIORI SandraFermes U+ : faire architecture pour l’agriculture paysanneENSA LyonProfessionnelsPERRON AntoineLa machine contre le métier. Les architectes et la critique de l'industrialisation du bâtiment (France, 1940-1980).ENSA Paris BellevilleThèse de doctoratPETKOVA NataliaForm follows material. Le cas de l'architecture contemporaine en pierre massive.ENSA Paris MalaquaisThèse de doctoratSERRE MarionSALVIA GabrieleLe tiers foncier, une ressource pour les centres anciensENSA MarseilleProfessionnelsRUE Mathilde L’agroforesterie comme processus d’élaboration paysagère. Des agriculteurs-habitants engagés dans la transition écologique ?ENSP Versailles MarseilleThèse de doctorat
Il y a 4 ans et 342 jours

L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse accélère l’investissement

Le conseil d’administration de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a voté, le 25 juin, un nouvel appel à projets « Plan de rebond eau, biodiversité, climat ». Il débloque 180 millions d’euros pour aider à hauteur de 70 % les projets d’amélioration en eau et assainissement des collectivités et industriels. Les candidats doivent déposer leur dossier avant fin 2021.
Il y a 4 ans et 342 jours

Le store latéral Ely de Bat adapté pour toute solution d'intimité

L'offre BAT reflète cette double âme avec des produits qui d'une part vous permettent de créer des environnements dédiés à la détente, d'autre part ils offrent de nouveaux espaces à utiliser pour étendre leur potentiel commercial.ELY est un nouveau store latéral capable de répondre aux besoins contemporains des restaurants, hôtels, hôtels de charme et autres environnements contractuels pour augmenter les espaces pouvant être utilisés par les clients en toute sécurité ou pour moderniser l'espace extérieur de leurs locaux.Il s'agit en fait d'un store à ouverture latéral qui peut être combiné en couleur et en tissu, qui est utilisé comme "séparateur" pour créer des zones distinctes. Parfait à la fois lorsque vous voulez plus d'intimité et pour les grands espaces extérieurs publics où vous souhaitez délimiter des zones spécifiques.Grâce à sa structure linéaire, sa facilité de montage et sa conception minimale, ELY est la solution idéale qui combine les besoins de protection solaire avec ceux de mobilier d'extérieur. Extrêmement simple à installer, ELY est un système d'obscurcissement modulaire caractérisé par une conception linéaire et compacte, également grâce au nouveau coffre symétrique et au nouveau profil de support.La poignée est très pratique et peut être installée frontalement ou latéralement, tandis que la roue de guidage rend la manipulation simple et sûre. Jusqu'à quatre rideaux peuvent être connectés au poteau central pour diviser l'espace en autant de secteurs.De cette façon, les espaces extérieurs peuvent être optimisés et redistribués : en s'appuyant sur la fiabilité de BAT, les restaurateurs et les hôteliers peuvent être assurés et les clients vivent une expérience d'accueil de haut niveau, en toute sécurité.Une fois de plus, le Groupe BAT est confirmé comme le partenaire idéal pour ceux qui privilégient le design et le bien-être des clients. De cette façon, les opérateurs du secteur CHR sont garantis de pouvoir travailler avec plus de continuité et un double avantage : en termes de prestige de l'emplacement et avec plus de places disponibles.Caractéristiques techniques :Facilité d'installationPoignée frontal ou latérale, simple ou doubleRoue de guidage sous le terminal pour un meilleur glissementCoffre symétrique
Il y a 4 ans et 342 jours

Architecture et paysage : 12 projets de recherche distingués

La Caisse des Dépôts a annoncé ce 29 juin les douze lauréats de son appel à candidatures "pour la recherche en architecture et paysage" 2020. Dans le cadre de ce mécénat, ils pourront bénéficier d'une dotation annuelle de 15000€ pour poursuivre leurs travaux.
Il y a 4 ans et 343 jours

Jardins en optique accordéon à Mexico

D&eacute;cern&eacute;e depuis 1983, le prix de l&#39;Equerre d&rsquo;argent a pour objectif de faire conna&icirc;tre le meilleur de la production architecturale r&eacute;alis&eacute;e sur le territoire fran&ccedil;ais. Participez &agrave; la 38e &eacute;dition en proposant votre r&eacute;alisation avant le 11 septembre 2020 &agrave; minuit. &nbsp; Qui succ&egrave;dera&nbsp;&agrave;&nbsp;la&nbsp;[&hellip;]&nbsp;Lire l'article