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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(88254 résultats)
Il y a 2 ans et 164 jours

Report de la Rep : Amorce brandit la menace d'une "restriction" d'accès aux déchetteries

CRITIQUE. L'association Amorce, composée en majorité d'élus, tape du poing sur la table au vu d'un "énième" report de l'entrée en vigueur de la filière de reprise des déchets du bâtiment. L'entité demande à ce que la loi soit "strictement appliquée".
Il y a 2 ans et 164 jours

Les prêts immobiliers chutent en 2022, avec une hausse des taux qui s'amplifie

"Une telle chute ne s'était pas constatée depuis l'automne 2008, au plus profond de la crise financière internationale venue des Etats-Unis", pointent les auteurs de cette étude, référence dans le secteur. Sur l'ensemble de l'année 2022, le nombre de prêts accordés a diminué de 20,5% par rapport à l'année précédente.Ce fort recul est à mettre en perspective avec l'augmentation observée en 2021 de 3,8%, selon la même source.Cette dégradation qui donne un "caractère exceptionnel" à l'année 2022 selon Michel Mouillart, professeur d'économie chargé de la présentation des résultats de l'étude, est notamment liée aux "relèvements successifs" du principal taux de refinancement de la BCE mi-septembre, début novembre et dans une moindre mesure le 21 décembre, et à une revalorisation insuffisante du taux d'usure le 1er octobre.Le taux d'usure plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur. Depuis des mois, certains acteurs de l'immobilier l'accusent de bloquer l'accès au crédit de certains ménages."L'offre de crédits n'a donc pas pu se redresser suffisamment, à la différence de ce qui se constate habituellement au début de l'automne", analysent les auteurs.Le taux moyen des crédits accordés par le secteur privé était de 2,22% au quatrième trimestre 2022, contre 1,05% pour la même période en 2021 et 1,17% en 2020.En octobre, il a franchi pour la première fois depuis sept ans les 2%, à 2,05%, selon l'observatoire.Il faut remonter à 2016 pour constater un taux comparable, à hauteur de 2,07%.La durée des nouveaux prêts immobiliers en décembre 2022 court sur près de 21 ans (248 mois).Au total, 65,2% des prêts bancaires concernant l'accession à la propriété ont été octroyés sur une durée comprise entre 20 et 25 ans, contre 55,2% l'année dernière.L'apport personnel dans un achat immobilier continue d'augmenter, mais moins fortement qu'en 2021 (+12,3% contre +13,2%).Il a progressé de 43,5% en quatre ans, ce qui correspond à un supplément d'apport de 7 mois pour les ménages emprunteurs dont les revenus n'excèdent pas trois fois le montant du SMIC, contre 1,5 mois pour ceux dont les revenus le dépassent d'au moins cinq fois.Crédit Logement est une société de financement spécialisée dans la garantie des prêts immobiliers destinés aux logements des particuliers, en se basant sur des critères comme la solvabilité de l'emprunteur ou la valeur du bien.
Il y a 2 ans et 164 jours

Baisse des permis de construire ces trois derniers mois, mais une légère hausse sur un an

Le nombre de permis de construire délivrés entre septembre et novembre 2022 a diminué de 34,9% par rapport aux trois mois précédents, malgré une hausse de 5,6% sur un an, selon des estimations publiées début janvier.
Il y a 2 ans et 164 jours

Après une année 2022 agitée, les tendances du bâtiment en 2023 en France sont à surveiller

Les pénuries d'énergie apparues en Europe lorsque la demande a augmenté en raison de la reprise économique post-Covid ont été aggravées par la guerre en Ukraine, entraînant ainsi des tensions inédites sur la disponibilité de l’énergie (électricité et gaz). Ce contexte explique les efforts permanents de l'Union européenne et des pays pour renforcer la sécurité énergétique.La réduction des émissions de carbone reste également une priorité. La COP27 des Nations unies, qui s'est tenue en novembre, a rappelé que si la sécurité énergétique est cruciale, le changement climatique reste un enjeu capital. Le secteur du bâtiment en Europe doit prendre en compte ces défis afin de répondre aux futures demandes. Cinq tendances majeures se dessinent :L’amélioration de la gestion énergétiqueLes gouvernements du monde entier œuvrent pour réduire la demande d’énergie et faire face à cette situation inédite. Le laboratoire indépendant Bruegel a dressé un rapport des différentes mesures adoptées par pays montrant ainsi la diversité des approches en fonction des nations. Pour autant, les propriétaires de bâtiments du monde entier ont pour objectif commun la nécessité de gérer l'énergie différemment et avec attention.L'utilisation stratégique de systèmes de stockage d'énergie est amenée à devenir une option de plus en plus privilégiée. Grâce au stockage d'énergie, le propriétaire d’une entreprise ou d’une maison peut stocker l'énergie du réseau pendant les heures creuses, ainsi que l'énergie qu'il produit à partir de sources renouvelables, pour l'utiliser ultérieurement. Cette évolution des modes d'utilisation de l'énergie, qui se dessinait déjà, a été accélérée par la crise énergétique et la montée des prix. Il faut donc s'attendre à une augmentation de la demande de systèmes de stockage d'énergie en 2023.Les échéances réglementairesLes actions visant à réduire la consommation d'énergie sont guidées par des échéances réglementaires, et les efforts pour les respecter vont s'intensifier en 2023. Les pays de l'UE ont pour mission de mettre en œuvre le cadre législatif Fit-for-55, conçu pour accompagner les économies nationales vers une réduction de 55% des émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2030. Certaines exigences ont été revues à la hausse en 2022 afin de soutenir l'initiative REPowerEU. Ainsi, ce programme doit accélérer les progrès de l'Europe en matière de sécurité énergétique, notamment en augmentant les niveaux de production d'énergie distribuée à partir de sources renouvelables. 2023 sera donc une année charnière pour les propriétaires de bâtiments qui devront trouver des moyens pour réduire à la fois leur consommation d'énergie et leurs émissions.Les véhicules électriques et énergies renouvelablesLes propriétaires d'immeubles sont parfois surpris lorsque la notion de recharge des véhicules électriques (VE) est associée à la notion d’énergies renouvelables. En effet, il n’est pas évident de comprendre au premier abord comment une infrastructure de recharge pour véhicule électrique (IRVE) peut améliorer l'efficacité énergétique d'un bâtiment. Cela est rendu possible grâce au couplage sectoriel, qui consiste à lier plus étroitement la production et la consommation d'énergie pour une utilisation optimale des énergies renouvelables.Cette approche destinée aux biens commerciaux et industriels, ou aux biens résidentiels, permet de transformer un bâtiment en un centre énergétique en toute simplicité. On peut s'attendre à ce que davantage de propriétaires de bâtiments adoptent cette approche en 2023, à mesure que les échéances de retrait progressif des véhicules à essence et diesel se rapprochent. Les appels à autoriser la recharge bidirectionnelle sur les réseaux nationaux vont ainsi se multiplier, car les propriétaires de bornes de recharge ont conscience des profits potentiels que représentera la vente d’énergie au réseau. (La recharge bidirectionnelle est déjà autorisée en Norvège).La rénovation et la modernisation2023 verra un regain d'intérêt pour la rénovation, les propriétaires de bâtiments et de maisons cherchant à réduire l'impact des prix élevés de l'énergie en améliorant l'isolation et les équipements tels que les panneaux solaires. Les incitations supplémentaires à la modernisation prendront la forme de réglementations nationales qui découleront d'initiatives gouvernementales telles que la nouvelle Directive sur la Performance Énergétique des Bâtiments de l’UE (DPEB). La DPEB vise notamment à ce que les pays rendent obligatoire la recharge des VE dans les bâtiments neufs et rénovés afin d'accélérer le passage à l'électromobilité.La rénovation jouera un rôle majeur dans la transition énergétique, car environ 35% des bâtiments de l'UE ont plus de 50 ans, près de 75% du parc immobilier est considéré comme inefficace sur le plan énergétique et seulement 1% environ du parc immobilier est rénové chaque année.La lutte contre la pénurie de compétencesLes compétences spécialisées dans le domaine de l’électricité font défaut dans toute l'Europe. La formation de la main d'œuvre à l'installation des infrastructures nécessaires à la transition énergétique est une priorité. Les pays européens devront redoubler d'efforts en 2023 pour s'assurer que les secteurs des bâtiments tertiaires, industriels et résidentiels disposent des travailleurs qualifiés nécessaires.La mise en œuvre de stratégies visant à remplacer les combustibles fossiles par un nouveau mix énergétique faisant une large place aux énergies renouvelables nécessitera de nombreux travaux d'infrastructure, ainsi que des personnes pour les mener à bien. L'automatisation et l'adoption de processus de travail efficaces et reproductibles permettront à des professionnels moins qualifiés d'accomplir davantage de tâches.Tribune de Laëtitia Tran-Rodeghiero, Commercial Buildings Segment Manager – Eaton Electrical France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 164 jours

Interview de Fatima Berral, CEO de Sogelink

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire du groupe Sogelink ?Fatima Berral : Sogelink a été créé en 2000 à Lyon. Le groupe édite des solutions logicielles, cloud et mobiles pour accompagner la digitalisation du secteur du BTP et de la construction. Nous sommes actuellement présents au Canada, en Suisse, en Hongrie, aux Pays-Bas et en Norvège. Après notre fusion avec Geodesial Group en 2021 et plusieurs acquisitions majeures en France et à l’international, Sogelink rassemble aujourd’hui 37.000 clients et 220.000 utilisateurs.Batinfo : Quelles sont vos dernières actualités majeures ?Fatima Berral : Nous avons fait deux acquisitions majeures en 2022, en Norvège et aux Pays-Bas. Ces acquisitions nous ont permis de renforcer notre présence à l'international mais aussi notre offre sur toute la chaîne de valeur des projets de construction. Grâce à notre stratégie de croissance, nous avons également franchi une nouvelle étape en accédant à la 21ᵉ place du Truffle 100 et à la 27ᵉ place du Top250 (classements des éditeurs de logiciels français).Les opportunités sont nombreuses pour continuer à accompagner la digitalisation du secteur de la construction et générer des gains de productivité pour l’ensemble des acteurs de l'écosystème. Aujourd'hui, notre challenge est de les saisir, de conserver notre niveau de croissance pour atteindre à l'horizon 2025, un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros (contre 130 millions actuellement).Batinfo : Vos clients sont-ils uniquement des professionnels ou des collectivités territoriales travaillent aussi avec vos solutions ?Fatima Berral : Les collectivités jouent un rôle central dans les opérations de construction et de gestion du domaine public. Elles ont donc besoin d’avoir une vision d’ensemble sur les travaux et évènements qui se déroulent sur leur territoire afin de mieux coordonner les activités et intervenants. Sogelink leur apporte des solutions intelligentes facilitant le pilotage du domaine public et permettant de limiter la gêne occasionnée aux usagers.Batinfo : Comment est prévue la suite de votre croissance ?Fatima Berral : Nous avons une feuille de route très précise et les acquisitions font partie de nos objectifs. Ces dernières permettent de compléter nos briques techniques et d’enrichir notre portefeuille client. 2023 va surtout servir à consolider notre position de leader européen de la construction tech et de finaliser notre feuille de route internationale pour les années à venir en faisant levier sur les solutions proposées dans nos différentes filiales. Nous adaptons nos moyens au but que l'on compte atteindre, cela fait partie de notre ADN depuis la création du groupe.Batinfo : Quels sont vos prochains projets ?Fatima Berral : Aujourd’hui, nous souhaitons aller toujours plus loin dans la simplification que nous apportons à nos clients. Cela va se traduire par l’apport de nouvelles solutions et fonctionnalités. Nous retravaillons également nos business models pour qu'ils correspondent aux réalités de nos clients et à leurs attentes.Concrètement, les nouveautés des prochains mois seront principalement liées à nos acquisitions aux Pays-Bas et en Norvège avec l’objectif de proposer l’offre la plus complète possible à nos clients.Batinfo : Selon vous, qu'est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?Fatima Berral : Sur chacune de nos solutions, nous avons des concurrents. En revanche, à l'échelle européenne, aucun acteur ne propose une offre sur toute la chaîne de valeur comme nous le faisons, allant de la conception d’un projet jusqu’à l’exploitation via son jumeau numérique.
Il y a 2 ans et 164 jours

Soprofen dévoile les heureux gagnants de la 3ème édition de son concours photos

L’édition 2022 de la campagne photos organisée tous les ans par SOPROFEN a rendu son verdict fin décembre. Intitulée « soyez fiers de vos réalisations », cette opération a mis une nouvelle fois en évidence le savoir-faire de l’ensemble des clients du fabricant mais aussi la qualité de ses solutions de fermeture (volets roulants, portes de garage) et de protection solaire. Parmi la centaine de chantiers recensés en France et en Belgique, SOPROFEN a réalisé près de 25 reportages photos mettant en avant majoritairement les brise- soleil orientables, les screens, les portes de garage, les coffres extérieurs et volets traditionnels de la marque. A l’issue du concours, un tirage au sort a désigné les 10 plus belles réalisations dont les heureux gagnants ont reçu chacun l’un des nombreux cadeaux mis en jeu. Parmi eux, citons les trois premiers Grand Prix : – Transparence Conception basé à Limonest (69) pour une sublime villa contemporaine équipée de brise-soleil orientables, – Renov’Aktion situé à Bazet (65) en périphérie de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, pour l’installation de brise-soleil orientables dans une maison contemporaine, – Gangitech installé à Walcourt (Belgique) avec la mise œuvre très réussie, sur une vieille bâtisse, d’une porte de garage sectionnelle Carsec Pro grise. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition qui se tiendra du 15 mars au 15 septembre 2023. Rappelons que les participants peuvent concourir dans les trois catégories (volets roulants, portes de garage, protections solaires) et déposer jusqu’à trois visuels par chantier qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un habitat collectif ou d’un bâtiment tertiaire, en neuf comme en rénovation. Plus d’informations sur le site internet www.soprofen.fr/campagne-photo, spécialement créé pour l’occasion. www.soprofen.fr
Il y a 2 ans et 164 jours

2023, une année dense pour la filière du diagnostic immobilier

Pour Yannick Ainouche, Président de la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim : « Avec les évolutions réglementaires, les diagnostiqueurs sont devenus la pierre angulaire de la politique publique en matière de rénovation énergétique. Rien ne peut plus se faire sans eux : le DPE bien sûr, mais aussi l’Audit énergétique, DTG, PPT, Carnet de santé du logement, Accompagnateur Rénov… »Tour d’horizon des prochaines échéances réglementaires1er janvier 2023 : une nouvelle version pour le DPELe DPE évolue. Parmi les changements, l’apparition d’une information qui devient essentielle : la consommation en énergie finale dès la première page qui permettra de savoir si un logement peut être remis en location ou non. La nouvelle version du DPE est aussi davantage sécurisée pour éviter de futures modifications.On rappelle qu’à partir du 1er janvier, il devient également impossible d’utiliser un DPE produit avant 2018.1er janvier 2023 : l’état des risques à fournir dès la première visiteL’état des risques et pollutions (ERP) encore revu et corrigé. Changement climatique oblige, le document s’enrichit d’un nouveau risque, le recul du trait de côte. Ce n’est pas la seule nouveauté, désormais, dès la petite annonce immobilière, on trouvera une information sur les risques, et dès la première visite l’état des risques devra être remis au potentiel acquéreur/locataire.1er janvier 2023 : le carnet d’information du logementLe Carnet d’information du logement (Cil) est arrivé au 1er janvier. Ce carnet à remplir par le propriétaire (éventuellement le maître d’ouvrage) en cas de construction, de rénovation ou de vente, ne concerne que la performance énergétique et rien que la performance énergétique.1er janvier 2023 : haro sur les pires passoires énergétiquesLes pires passoires énergétiques, celles qui consomment plus de 450 kWh/m²/an en énergie finale, doivent disparaître. « Il ne faut pas s’attendre à une grande saignée dans les parcs locatif, car l’interdiction de location sur ces logements touche uniquement les nouveaux baux signés à partir du 1er janvier. On estime qu’au grand maximum, 150.000 à 200.000 logements sont concernés. » indique Yannick Ainouche, Président de la CDI Fnaim.1er janvier 2023 : le Plan pluriannuel de travauxLe Plan pluriannuel de travaux (PPT) offre de la visibilité aux copropriétaires sur les travaux à mener dans l’immeuble pour les dix ans à venir ; à la fois pour son entretien et sa sauvegarde, mais aussi pour sa rénovation. Ce PPT devient obligatoire en 2023 pour les copropriétés de plus de 200 lots et de plus de quinze ans. Les moyennes copropriétés (51 à 200 lots) et les petites copropriétés (50 lots maxi) sont respectivement concernées en 2024 et 2025.1er janvier 2023 : MonAccompagnateurRénov’ devient obligatoirePour aider, conseiller, aiguiller les ménages, l’État a lancé en 2022 MonAccompagnateurRénov’. A partir de 2023, le recours à cet accompagnateur devient obligatoire pour certains travaux financés sur les deniers publics. Dès janvier, les propriétaires qui se lancent dans une rénovation globale doivent faire appel à cet accompagnement dès que le montant des travaux dépasse 5.000 euros TTC. A partir de septembre, on ajoute les travaux de deux gestes ou plus bénéficiant des subsides de l’État dont le coût est supérieur à 5.000 euros TTC et qui font l’objet d’une demande d’aide avec un montant supérieur à 10.000 euros.1er février 2023 : MaPrimeRénov’ revue à la hausseLe gouvernement a annoncé, peu avant les fêtes, que les plafonds des travaux soutenus par la prime de transition énergétique seraient revus à la hausse. Parmi les autres changements de MaPrimeRénov’ attendus en 2023, l’exclusion des chaudières gaz dès janvier (même les plus performantes), et la possibilité de financer le reste à charge grâce à un éco-PTZ avec une procédure simplifiée.1er avril 2023 : L'audit énergétiqueObligatoire pour tous les logements F et G en monopropriété qui sont mis en vente, cet audit va beaucoup plus loin que le DPE avec plusieurs scénarios de travaux précis, des estimations de coûts, mais aussi des estimations de gains énergétiques…1er mai 2023 : La REP bâtimentL’économie circulaire gagne tous les déchets du bâtiment. Espérée d’abord pour janvier 2022, puis 2023, la REP (responsabilité élargie des producteurs) devrait finalement se mettre en place à partir du printemps. Plus de 40 millions de tonnes de déchets chaque année à collecter, trier et valoriser. Même les plus dangereux comme l’amiante.31 décembre 2023 : Dernier délai pour les DPE dans les grosses coprosLes copropriétés de plus de 200 lots ont jusqu’au 31 décembre pour réaliser leur DPE à l’immeuble puisque celui-ci est obligatoire dès le 1er janvier 2024. Peu importe le système de chauffage ou de refroidissement, tous les bâtiments avec un permis de construire déposé avant le 1er janvier 2013 sont ciblés. Les moyennes copros (de 51 à 200 lots) seront concernées en 2024 et enfin les plus petites (50 lots maximum), l’année suivante.Rappel des propositions portées par la CDI FNAIMEncadrement des tarifs du DPE avec l’instauration d’un prix plancher en dessous duquel le DPE ne pourrait être vendu afin d’éviter la casse des prix qui entraîne inévitablement une détérioration de la qualité.Un règlement chez le notaire au moment de la vente (si le client n’a toujours pas payé) pour éviter les impayés qui gangrènent la profession.Un système de certification davantage adapté à la filière pour les petites et les grandes entreprises : que les entrepreneurs du diagnostic aient désormais le choix entre la certification d’entreprise et la certification de personne.La création d’une véritable branche professionnelle, avec la création d’une carte « D » délivrée par une autorité indépendante.
Il y a 2 ans et 164 jours

Morbihan : l’entreprise boulonnaise BMR Transports passe dans le giron du groupe Delanchy

Le groupe Delanchy, établi dans le département du Morbihan, poursuit sa croissance externe avec le rachat de l’entreprise BMR...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 164 jours

La boîte à colis connectée boksPRO, l’indispensable des professionnels du BTP

Facile à installer, à utiliser, compatible avec tous les acteurs de la livraison et accessible 7j/7, 24h/24, la boksPRO répond à la problématique de la gestion de colis des professionnels. Cette solution clé en main assure le suivi, la gestion (à distance), la réception et l’envoi de colis en toute sécurité, et ce, sans interrompre les équipes dans l’exécution de leurs tâches. Pour accompagner la consigne qui intègre une technologie propriétaire embarquée, une application mobile ainsi qu’un espace web dédié sont disponibles afin d’accéder à l’intégralité des fonctionnalités.Garantir la sécurité des colis et la productivité des équipes La gestion de marchandises constitue une problématique majeure pour les entreprises du BTP. Entre potentielles égarement des marchandises, suivis chronophages des livraisons ou pertes de temps à récupérer les colis, l’organisation liée à la gestion des colis en entreprise est aujourd’hui loin d’être optimale La perte de temps peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 10% du temps de travail entre les interruptions pendant l’exécution de leurs tâches et les pertes de temps lié aux déplacements pour récupérer la multitude de colis livrés. Alors que les marchandises réceptionnées sont essentielles à la journée de travail, il devient aujourd’hui primordial de trouver une solution efficiente pour la gestion des livraisons. La gamme de boîtes à colis connectées, signée Boks, s’adapte aux contraintes de chacun en proposant trois dimensions : M (215 litres), L (768 litres) et XL (2778 litres pouvant accueillir une palette industrielle). Indépendamment de la taille de la consigne, le fonctionnement reste identique à toutes les boîtes à colis Boks. Les livreurs déposent les colis à l’aide d’un code à usage unique généré par le destinataire, qui récupère son colis par la suite grâce à son smartphone et un mode d’ouverture en Bluetooth. Ainsi la récupération des marchandises se gère au moment le plus opportun, sans être obligé d’interrompre une tâche, ni de multiplier les allers-retours en point-relais ou au bureau de Poste. Il en résulte donc une hausse non négligeable de la productivité. La souscription à l’abonnement Service +, adaptée aux besoins croissants des professionnels, permet d’avoir des fonctionnalités supplémentaires telles que l'ajout d’un bridge WiFi qui permet d’activer l’ouverture de la boîte à colis à distance (en 1 clic sur l’application mobile) ou encore de recevoir toutes les notifications d’ouverture en temps réels. Un vrai plus pour profiter au maximum de cette boîte à colis nouvelle génération. Frédéric Labroue, responsable d’unité d’opérations Aquitaine de l’opérateur TDF, témoigne : « Nous travaillons avec Boks depuis quelques temps un peu partout en France. Leur réactivité et leur écoute sont vraiment appréciables dans notre activité. Cela compte beaucoup ! Ils savent s’adapter à nos besoins et c’est très utile dans notre quotidien au travail. »Thierry Potier, gérant de Plier en 4, entreprise BTP basée à Cognac, témoigne : “J’ai une boksPRO depuis 2 ans maintenant et je l’utilise plusieurs fois par semaine. Cela me libère un temps considérable et m’assure de recevoir mes colis en temps et en heure, même ceux de grandes dimensions. Et tout ça en mon absence. Le système de code et l’application sont très simples d’utilisation, en quelques secondes on génère des codes d’ouverture pour les livreurs ! C’est un outil indispensable pour tous les professionnels qui reçoivent des livraisons.”
Il y a 2 ans et 164 jours

Décès de Renée Gailhoustet, architecte spécialiste des logements sociaux

Célèbre pour ses réalisations en matière de logement social en banlieue parisienne, Renée Gailhoustet est décédée à l'âge de 93 ans, a annoncé le maire d'Ivry samedi, où l'architecte-urbaniste résidait.
Il y a 2 ans et 164 jours

Alexandre Bistes succède à Thierry Gouix en qualité de Directeur Strategic Unit Wicona France

Diplômé de l'École Supérieure de Commerce de Pau et d'un Mastère marketing et communication, Alexandre Bistes commence sa carrière en 1999, en pleine bulle Internet, en tant que chef de projet au sein de l'agence de publicité DDB Paris. Passionné par la technique, il se dirige vers la vente et rejoint en 2002 le groupe Acapela, société spécialisée dans les technologies vocales en Europe et aux Etats-Unis. En 2008, il intègre le groupe Hydro en qualité de Licensee Manager. Son rôle : gérer les relations avec les entreprises autorisées à représenter les différentes marques du groupe à l'international.En près de quinze ans, Alexandre Bistes a occupé de nombreuses fonctions de management, direction commerciale, marketing, développement dans le groupe, en France et à l'international. Il a notamment travaillé en Chine pour WICONA et connaît donc parfaitement les produits et leurs capacités techniques.La transition s'est déroulée en douceur pour les équipes et les clients. Thierry Gouix et Alexandre Bistes ont en effet travaillé de concert durant plusieurs mois sur les dossiers stratégiques et commerciaux. « Je suis très heureux de rejoindre les équipes WICONA et de poursuivre le travail initié par Thierry Gouix. Parmi les chantiers qui s'ouvrent à nous, la décarbonation. WICONA est une marque écoresponsable et engagée pour réduire notre propre empreinte carbone et proposer des solutions de construction durables et responsables. C'est un sujet sur lequel j'entends aller encore plus loin. Face à l'urgence climatique, la rénovation est un champ sur lequel nous pouvons agir pour réduire les consommations énergétiques et les émissions de GES au cours des prochaines décennies, tant sur le logement que le tertiaire. Nous allons notamment explorer comment optimiser la récupération des profilés aluminium sur les chantiers en déconstruction pour un réemploi tracé afin de créer une véritable boucle circulaire vertueuse. Je me réjouis de poursuivre les rencontres avec les clients et partenaires afin d'identifier ce que nous pouvons et devons encore améliorer. La proximité, l'expertise technique et le développement de solutions sur mesure pour les projets spéciaux constituent l'ADN de la marque. » - Alexandre Bistes, nouveau Directeur Strategic Unit WICONA FranceÉvolution organisationnelle et nomination d'un directeur commercial WICONA FranceLa nomination d'Alexandre Bistes s'accompagne d'évolutions organisationnelles et de recrutements pour plus de proximité avec les clients et partenaires.Ainsi, Vincent Bes, précédemment directeur des ventes régionales Ouest, est nommé directeur commercial WICONA France au 1er janvier 2023. Les deux directions des ventes régionales sont maintenues. La région Est reste quant à elle dirigée par Pascal Forest. Un recrutement est en cours pour remplacer Vincent Bes.
Il y a 2 ans et 164 jours

La "part de rêve" d'Anne Démians, première femme architecte de l'Académie des Beaux-Arts

Mercredi, sous la Coupole du palais de l'Institut de France qui regroupe cinq Académies, cette grande femme blonde de 59 ans recevra son épée d'académicienne lors d'une cérémonie officielle.C'est Sebastião Salgado, membre de la section photographie de l'Académie des Beaux-Arts, qui prononcera le discours de son "installation", la première d'une femme dans la section d'architecture où elle a été élue le 23 juin 2021 au fauteuil précédemment occupé par Roger Taillibert (1926-2019)."C'est un grand honneur. Je ne l'ai pas recherché mais, si ça peut permettre de faciliter le devenir des jeunes architectes, ça me fait très plaisir", dit à l'AFP Mme Démians, veste et pantalon de cuir noir, dans son cabinet d'architecte du Xe arrondissement de Paris.Bois, métal, carton, dômes translucides... De singulières maquettes y voisinent avec de beaux livres et un design minimaliste baigné par la lumière du jour.BauhausA l'Académie des Beaux-Arts, elle espère "retrouver la dimension du Bauhaus, ce grand moment de l'architecture qui est la synthèse de tous les arts".L'architecture, c'est sa "vocation". "Je n'ai pas envisagé un seul instant un autre métier", dit-elle."Toute petite, je voyais ma grand-mère dessiner, elle voyageait beaucoup et j'imaginais que l'architecture, c'était dessiner, imaginer le monde, le rêver. C'est quelque chose que j'ai cherché à préserver car je crois que ça permet d'aller toujours un peu plus loin par rapport aux idées reçues", ajoute cette diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles, qui a enseigné et créé sa première agence en 1995.Elle compte aujourd'hui 30 salariés, architectes, ingénieurs et designers."Black Swans"Pour elle, l'architecture est "un art d'usage donc de confort" qui "concourt, plus que n'importe quelle discipline, à mettre en phase nos façons de vivre avec les transformations puissantes de la ville".Les paramètres techniques, climatiques, sociaux, économiques, industriels "font partie intégrante de l'acte de création et, le plus difficile, c'est de les transcender pour leur donner du sens", souligne-t-elle.Mais "sans injonctions techniques ou énergétiques trop importantes qui rendent les gens dépendants de l'économie" et en s'inspirant "de toutes les initiatives de la société civile", ajoute-t-elle.A Strasbourg, ses "Black Swans", des logements et bureaux construits sur un ancien site industriel, en sont un exemple, raconte-t-elle, expliquant leur nom par les cygnes qui vivaient à proximité du lieu et le "romantisme" du film éponyme de Darren Aronofsky avec Natalie Portman.En "résonance avec l'histoire", les bâtiments intègrent des espaces extérieurs, des toits couverts avec une lumière modulable en fonction de la température, détaille-t-elle.Elle a signé avec les architectes Francis Soler, Finn Geipel et Rudy Ricciotti un manifeste pour une construction sans écart entre le logement privé et le logement social.A Paris, son agence a été sollicitée pour la requalification d'une partie de l'Hôtel-Dieu, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame à Paris, en centre de recherche médicale, un projet qui prévoit une grande nef en son coeur.Elle travaille depuis peu à la transformation de la gare de Vilnius en Lituanie, afin de la rendre "autonome énergétiquement": dotée de "panneaux photovoltaïques verticaux" sur son toit "à cause de la neige", elle sera aussi "un repère dans la nuit", dit-elle.
Il y a 2 ans et 164 jours

Le secteur du béton se prépare à une baisse d'activité marquée en 2023

Dans sa note de conjoncture le 5 janvier, la Fédération de l'industrie du béton (FIB) évoque une baisse de l'activité en 2022 qui devrait s'accentuer en 2023, pour atteindre - 6 à - 8 %.
Il y a 2 ans et 164 jours

Défaillances d’entreprises : le bâtiment fragilisé

La France enregistre la plus forte hausse des défaillances jamais connue avec 49,9 % d’ouvertures en plus sur un an d’après Altarès. Le...-Négoce
Il y a 2 ans et 164 jours

Après Paris et New York, Londres veut sa propre coulée verte

Les autorités locales doivent donner le 19 janvier le feu vert officiel pour le lancement de la première section de la "Camden Highline", en référence au nom de la célèbre promenade plantée de Manhattan.Il aura fallu une demi-décennie de planification acharnée, de réflexion architecturale et de levées de fonds par les résidents, entreprises, donateurs et personnalités politiques pour que le projet voie le jour.L'ancien viaduc ferroviaire, long de 1,2 kilomètre, reliera Camden Town au quartier récemment transformé de King's Cross. Le pont, aujourd'hui envahi par la végétation à côté de lignes de chemin de fer encore opérationnelles, est amené à devenir un espace vert attirant de nombreux Londoniens."Nous espérons construire un incroyable parc dans le ciel", a affirmé à l'AFP Simon Pitkeathley, qui chapeaute le projet.Cela "va être un environnement beau et agréable pour se déplacer entre ces deux parties vibrantes de Londres", a-t-il ajouté en guidant des habitants du quartier pour leur montrer la coulée verte imaginée."Magique"Les bureaux d'architectes de vPPR et James Corner Field Operations, l'entreprise derrière la High Line de Manhattan, ont remporté l'appel d'offres pour lequel des dizaines d'entreprises s'étaient manifestées.Rappelant elle-même la coulée verte créée en 1988 dans l'est parisien, la promenade américaine, construite sur une ancienne voie ferroviaire dans l'est de Manhattan, est devenue un lieu touristique majeur depuis son ouverture en 2009 et a récemment été agrandie.Selon James Corner, sa petite soeur londonienne sera "un parc surélevé unique en son genre (...) illustrant la symbiose magique entre la nature, la culture, les arts et les habitants".Le projet a mobilisé les résidents de Camden, un quartier du nord de la capitale connu pour son marché et sa vie nocturne."On adore la High Line à New York et (on) est super enthousiastes que la même entreprise soit en charge de celle" de Londres, se réjouit Charlotte Tansey. "Il y a tellement de touristes qui viennent à Camden chaque jour, ce serait génial pour eux d'avoir une nouvelle vue, comme à Manhattan !"Toutefois, les deux coulées vertes seront "assez différentes, notamment car nous sommes juste à côté de vrais trains", explique M. Pitkeathley. D'épaisses vitres transparentes protègeront les piétons.Le viaduc, construit à l'époque victorienne mais inutilisé depuis près de 40 ans, est prêté sur le long terme à la Camden Highline par Network Rail, propriétaire des quelque 32.000 kilomètres de rail britannique.La promenade passera par la station de métro Camden Road, qui sera une des quatre ou cinq entrées envisagées pour rejoindre la coulée verte. Les architectes prévoient de laisser apparentes les structures du pont pour "célébrer" l'alliance entre nature et monuments vieillissants.Levée de fondsConstruite en plusieurs phases, la promenade devrait coûter au moins 35 millions de livres (40 millions d'euros) au total, selon les estimations.La première partie débutera au niveau du marché de Camden et pourrait ouvrir au public d'ici 2025. Les deux autres sections devraient prendre au moins deux ans de plus à être bâties.Mais avant ça, les responsables du projet doivent trouver les 14 millions de livres nécessaires pour la première étape de la construction.L'association formée pour mener à bien le projet a déjà levé -- et dépensé -- environ 1 million de livres. Elle espère intensifier ses efforts une fois que le permis de construire aura officiellement été accordé.Le projet est soutenu par le conseil municipal de Camden, le maire de Londres Sadiq Khan et des personnalités politiques comme le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, député local.M. Pitkeathley assure qu'il peut trouver les fonds. Il vise de riches donateurs, des organisations publiques et des partenaires commerciaux.Si les habitants sont enthousiastes, certains redoutent que la crise de coût de la vie au Royaume-Uni ne menace le projet.D'autres vont se demander si ces fonds n'auraient pas pu être dépensés ailleurs, souligne Naomi Craft, médecin de 58 ans. "Mais je trouve que c'est (un projet) excitant."
Il y a 2 ans et 165 jours

Forte mobilisation contre la réforme des retraites attendue jeudi par les syndicats et le gouvernement

"Ce sera une très très forte mobilisation. Il faut que ce soit du niveau de 1995, même de 2010", a déclaré dimanche sur France 3 le numéro un de la CGT, Philippe Martinez.Dans le Journal du dimanche, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a exhorté "un million" de Français "à déferler dans la rue" jeudi. La CGT "fait tout pour" qu'il y ait plus d'un million de Français au rendez-vous, a déclaré Philippe Martinez qui souhaite également "des grèves dans les entreprises publiques et privées".Il a précisé se fier au "nombre de cars commandés pour aller aux manifestations", aux "préavis de grève déposés depuis longtemps" dans les services publics et les transports, et aux nombreux salariés "qui nous appellent pour nous demander comment on fait grève"."Les grandes entreprises publiques vont avoir des manifestations très fortes et des taux de grévistes très forts", a aussi anticipé sur LCI le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux."Je ne sais pas comment ça va se passer dans le privé mais je ne sens pas la même chose, sur les retraites en tout cas", a aussitôt tempéré le dirigeant de la première organisation patronale."Dans les entreprises, les salariés du privé ne nous parlent pas de la réforme des retraites, ils nous parlent de salaires", a-t-il précisé alors que l'inflation a renoué en 2022 avec des niveaux inédits depuis les années 1980.De son côté, le ministre du Travail Olivier Dussopt "pense qu'il y aura du monde dans la rue parce qu'il y a une mobilisation portée par de nombreuses organisations"."Les organisations syndicales ont une légitimité lorsqu'elles appellent à la grève ou à la manifestation", a poursuivi le ministre interrogé sur France Inter/France Télévisions et Le Monde. "C'est un droit. Je souhaite que ça ne se traduise pas par un blocage du pays car plein de gens souhaitent continuer à travailler".Le projet du gouvernement vise à reporter progressivement à 64 ans l'âge de départ à la retraite, au lieu de 62 ans actuellement, tout en accélérant l'allongement de la durée de cotisation.Les principaux syndicats, unanimement opposés à cette réforme, ont annoncé une première journée de grèves et manifestations le 19 janvier. L'ensemble de la gauche a appelé à rejoindre la mobilisation.Selon un sondage Ifop pour le JDD, 68% des Français sont hostiles au projet, et 51% soutiennent le mouvement social.Une pétition en ligne lancée par les syndicats sur le site change.org contre une réforme "injuste et brutale" avait dépassé dimanche en fin de matinée les 330.000 signataires, selon la CGT."Il faut équilibrer le système pour en garantir la durabilité et le faire de manière juste. Toutes les mesures que nous avons travaillées avec les partenaires sociaux et la Première ministre garantissent cette justice", a plaidé le ministre du Travail, faisant valoir la revalorisation des petites retraites à 1.200 euros minimum.Le président du MoDem, François Bayrou, a, lui, demandé dimanche au gouvernement de faire plus de pédagogie et de "réfléchir à des améliorations" de son texte sur les retraites pour convaincre les Français.
Il y a 2 ans et 165 jours

Hidalgo ne veut pas vendre le Parc des Princes, le Paris SG prêt "à quitter sa maison"

Impasse. "C'est une position ferme et définitive. Il s'agit d'un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a déclaré l'élue socialiste face aux lecteurs du quotidien. L'équipe municipale se disait jusqu'ici ouverte au dialogue, même si la vente n'était pas son "option prioritaire".Après cette publication, un porte-parole du club s'est dit "déçu et surpris" que la Mairie veuille "déloger le Paris Saint-Germain et ses supporters du Parc des Princes"."La maire force le PSG à quitter sa maison", regrette-t-il. Le club répète qu'il a besoin d'un stade plus grand que les 45.000 places actuelles, modeste contenance au regard de ses concurrents européens et leurs stades de propriétés entre 60.000 et 90.000 places.Depuis 2011 et le rachat du PSG par QSI (Qatar Sports Investments), le club des stars planétaires Leo Messi, Kylian Mbappé et Neymar a remporté huit championnats de France et six Coupes de France, notamment. Mais il n'a pas réussi à conquérir la Ligue des champions, son objectif principal, échouant en finale en 2020."Avidité"Le club rappelle aussi qu'il a déjà investi 85 millions d'euros dans un outil qui ne lui appartient pas et que la mairie, en refusant de le lui vendre, s'assoit sur une promesse de QSI d'injecter "500 M EUR supplémentaires" pour moderniser et agrandir l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud."Il est évident qu'un investissement aussi important ne sera réalisé par le PSG que si nous devenons propriétaires du Parc des Princes", peste le club. "En refusant notre investissement très significatif (...) la maire fait peser une charge fiscale de plusieurs millions d'euros sur les contribuables parisiens", insiste le porte-parole, "pour maintenir la structure d'un stade qui a plus 50 ans et a besoin d'une rénovation complète".Joint par l'AFP, un dirigeant du PSG pointe "l'avidité" de la maire de Paris, et ajoute que le club "ne veut pas être otage de la mairie dans cette négociations".Cette source évoque un "suicide financier", car la municipalité devrait débourser "30 millions d'euros rien que pour le mettre aux norme environnementales, le stade en l'état actuel n'est pas +vert+ du tout, si jamais Mme Hidalgo pensait séduire les élus écologistes par cette décision".Quant aux supporters, qui n'envisagent le PSG qu'au Parc, "la position de la maire les ignore complètement", peste le dirigeant."Sept à huit fois le prix"L'ex-candidate du Parti socialiste à la présidentielle n'a pas évoqué l'hypothèse d'un départ du club. "Il faut accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d'augmentation de la capacité, de modernisation du Parc", même si "une partie du stade se trouve sur le périph(érique), donc on ne peut pas creuser", dit-elle.Inauguré d'abord en 1897 puis en 1972 avec sa nouvelle architecture, l'ancien vélodrome accueille le club parisien depuis 1974. Le bail actuel, entré en vigueur en 2014, court sur trente ans.Fin novembre, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait déterré la hache de guerre à ce sujet. "Ils font pression pour que nous partions", avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol contre la municipalité. Le club a bien formulé une offre de rachat, mais selon le premier adjoint Emmanuel Grégoire cité par Le Parisien, le montant proposé par le PSG était de 40 millions d'euros. "C'est moins cher que Paredes", le milieu de terrain argentin "acheté 50 millions d'euros", avait-il raillé, s'attirant les foudres de M. Al-Khelaïfi.Le dirigeant du PSG joint par l'AFP n'a pas voulu confirmer ces chiffres mais évoque un prix demandé au club "sept à huit fois supérieur aux propres évaluations faites par la mairie". "Tout le monde est perdant dans la position prise par la Maire. Le PSG est maintenant obligé de trouver des options alternatives pour relocaliser le club", conclut le porte-parole des champions de France. "Ce n'est pas l'issue que le club, ni ses supporters, espéraient".
Il y a 2 ans et 165 jours

Palmarès du Prix de l’Ingénierie du Futur : en pleine crise de l’énergie, les étudiants se mobilisent au service de la neutralité carbone

Alternative à l’huile de palme et briques bioinspirées capables de stocker du CO2… Découvrez en vidéos les 2 projets qui ont été sélectionnés par les internautes et un jury de professionnels avec en ligne de mire : la neutralité carbone.Pour Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Cette année encore, les étudiants lauréats du Prix de l’Ingénierie du Futur ont fait la démonstration que des innovations technologiques relativement simples pouvaient nous aider à changer la donne. Alors que les grands bouleversements s’accélèrent et que nous traversons une crise énergétique, la jeune génération prend sa part et nous rappelle que de nombreuses solutions sont à portée de main ! C’est d’ailleurs là tout le sens du métier d’ingénieur : apporter de l’intelligence pour répondre à la complexité du monde et accompagner les grandes transitions. »Prix du Jury : Carbon Capt’, une brique de béton recyclée, fabriquée sans chauffage et qui capte du CO2À elle seule, l’industrie du béton représente 8% des émissions de gaz à effet de serre. Pour être transformés en matériaux de construction, les matières premières sont en effet chauffées à très haute température, ce qui est très énergivore et génère de la pollution. Face à ce constat, les étudiants de Sup’Biotech ont décidé d’innover. Leur objectif ? Créer une brique de construction à la fois sobre en énergie et en matériaux.Porté par Raphaël Masse, Léa Wernette, Juliette Visconti, Julie Kahane, Amélie Sulpice et Elisa Marbeuf, le projet Carbon Capt’ repose sur 2 innovations. Tout d’abord, le stockage de CO2. Au cours de sa fabrication, le béton est naturellement capable de séquestrer du CO2. Ce processus est néanmoins relativement lent et donc peu efficace. Qu’à cela ne tienne ! Les élèves ingénieurs entendent modifier certaines conditions de réaction physico-chimiques, afin d’accélérer le processus et augmenter la quantité de CO2 capté par le matériau. La deuxième innovation est bioinspirée et consiste à utiliser des micro-organismes pour agréger le béton à température ambiante, comme le font les coraux. Résultat : une brique de construction conçue sans chauffage, capable de stocker du CO2 et qui utilise du béton recyclé ! L’équipe, qui souhaite profiter de ce prix pour développer son projet, entamera prochainement la création d’un prototype en laboratoire.Prix du Public : Oléo’Tech, une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palmeEn dépit de sa mauvaise réputation, l’huile de palme reste très largement utilisée par les industriels. Inodore, incolore, ou encore onctueuse, elle possède des propriétés uniques, qui en font un incontournable de l’industrie agroalimentaire. Face à ce qu’ils qualifient de «désastre écologique», Ryman Yamami, Lucas Facchinetti, Oxane Divaret, Célia Mlynarczyk, Adrien Lautrie Nuez et Armand Bouillon, étudiants à Sup’Biotech se sont donné une mission: proposer une alternative écologique, locale et éthique à l’huile de palme.Baptisée Oléo’Tech, leur solution se base sur la fermentation, processus souvent utilisé pour convertir des matières premières en produits consommables. L’équipe a identifié en laboratoire des micro-organismes vivants capables de produire de l’huile. En jouant sur la composition du milieu de culture et ses conditions, les ingénieurs en herbe souhaitent produire une huile aux mêmes propriétés que l’huile de palme traditionnelle. A noter : en utilisant des déchets organiques de matières agricoles comme source de nutriments, les étudiants intègrent leur solution dans une économie circulaire vertueuse. L’équipe d’Oléo’Tech, qui a déjà fourni une preuve de concept, souhaite désormais passer à une production en grandes quantités et contribuer activement à l’alimentation écoresponsable de demain. Le projet a recueilli près de 1.300 votes sur le site ww.avenir-ingenierie.fr.Le Prix de l’Ingénierie du FuturLe Prix de l'Ingénierie du Futur a été créé en 2006 par Syntec-Ingénierie. Il distingue des projets réalisés par des étudiants d'écoles d'ingénieurs, d'universités ou des apprentis de CFA de l’Enseignement Supérieur ayant imaginé des solutions scientifiques et technologiques pour répondre aux défis de demain. 2 prix ont été remis.le Prix du Jury ; constitué de représentants des ministères, d’entreprises d’ingénierie, d’écoles et d’organismes.le Prix du Public, qui a recueilli xx votes sur www.avenir-ingenierie.frCe concours étudiants est organisé par Syntec-Ingénierie, la fédération professionnelle de l’ingénierie, en partenariat avec le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le ministère de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et Concepteurs d’Avenirs.Le jury 2022 était constitué de Anne De Cagny – ESTACA, Claire-Marie Chaffin – ESTP, Rémi Leconte - groupe NGen, Bertrand Martin-Monier – ERAS, Amélia Tiscornia – SCOPING, Arnaud Pacitti – Ministère de la Transition Écologique et de la cohésion des territoires, Maureen Vagneron – STEPPES et Cyril Carabot - Syndicat des Énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 165 jours

travaux de renovation energetique sonergia embarque les proprietaires avec bail renov

Bien que de nombreuses actions soient entreprises depuis des années pour rénover le parc locatif privé énergivore, beaucoup de propriétaires sont encore réticents à l’idée de se lancer dans un parcours de travaux. Le programme Bail-Rénov', financé par le dispositif des CEE, a pour ambition de sensibiliser et conseiller les propriétaires dans cette démarche de rénovation énergétique. Un programme d’une durée de trois ans, détaillé par Nicolas Rousseau, chargé de mission et de développement local chez Sonergia.
Il y a 2 ans et 165 jours

Sika franchit pour la première fois les 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2022

RÉSULTATS. C'est une première pour le spécialiste suisse de la chimie ! Il vient de dépasser les 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2022, et ce dans un contexte économique difficile.
Il y a 2 ans et 165 jours

L'immobilier logistique a connu une année 2022 en demi-teinte

L’année 2022 s’achève cependant en trompe-l’œil, avec de très bons niveaux d’activité enregistrés au 1er semestre qui masquent un coup de frein sur la seconde partie de l’année. Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France et François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L dressent le bilan du 4ème trimestre 2022 et se projettent pour le début d’année 2023.Des signaux de ralentissement sur le marché utilisateursLa demande placée sur le marché français de l’immobilier logistique (> 5.000 m²) a atteint plus de 4 M de m² sur l’ensemble de l’année 2022 (- 14% sur un an et + 11% comparé à la moyenne décennale). Après un 1er semestre dynamique dans la continuité d’une année 2021 record, la montée des incertitudes face à une conjoncture chancelante et le manque de disponibilités d’entrepôts sur certains marchés sont venus tempérer les volumes transactés sur la seconde partie de l’année. « L’activité des utilisateurs a connu au second semestre sa plus faible performance depuis 2015, avec moins d’1,9 M de m² placés, dont 900.000 m² au 4ème trimestre 2022 » commente Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France. Les grands logisticiens et les acteurs de la grande distribution alimentaire ont poursuivi leurs prises de positions dans l’hexagone tout au long de l’année, demeurant le principal soutien du marché. Les spécialistes du e-commerce accusent quant à eux un net repli en 2022, reflet d’une surcapacité logistique conjoncturelle.A l’exception des Hauts-de-France, le recul de l’offre disponible se généralise et continue de brider l’activité sur les marchés profonds de la Dorsale, comme en Ile-de-France et en Rhône-Alpes. Si le réapprovisionnement du marché en offre neuve reste essentiel, la politique de sobriété foncière et la conjoncture macroéconomique limitent le potentiel de développement. Ces tensions sur l’offre orientent considérablement à la hausse les valeurs locatives sur les secteurs les plus tendus.Pour Pierre-Louis Dumont : « Les pénuries de foncier logistique et de main-d'œuvre devraient contribuer à déplacer la demande des marchés prime vers des emplacements secondaires stratégiques qui pourraient, à terme, devenir des zones de premier plan. »Au-delà des problématiques foncières, les pressions inflationnistes et la crise énergétique pèseront très certainement sur les performances du 1er semestre 2023. Néanmoins, « sur un marché où les opportunités se raréfient, les entrepôts neufs et restructurés resteront très recherchés, plus à même de répondre au nouveau cahier des charges des utilisateurs en matière de performance énergétique et de conformité RSE » conclut Pierre-Louis Dumont.Investissement I&L : l’amorce d’un rééquilibrage vers le monde d’aprèsL’investissement en immobilier industriel et logistique s’élève à plus de 6,4 Mds d’€ en 2022.Pour François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L : « Si les volumes annuels ont principalement été gonflés par les cessions de grands portefeuilles, l’activité a également bénéficié du dynamisme de la logistique du dernier kilomètre et de la percée des critères ESG dans les stratégies d’investissement I&L. »Toutefois, les signaux de ralentissement de l’activité initiés au 3ème trimestre se sont confirmés au 4ème trimestre, reflet des incertitudes de ce marché en mutation. « Sur fond de tensions géopolitiques, de poussées inflationnistes et de resserrement généralisé des politiques monétaires, les interrogations dominent parmi les investisseurs qui poursuivent leur réappréciation du risque immobilier » précise François-Régis de Causans.Tandis que certains investisseurs attendront essentiellement que la réévaluation se produise dans les mois à venir, d’autres poursuivront leur stratégie de cession et/ou d’acquisition, avec des rendements ajustés à la hauteur de leurs attentes de rémunération du risque et du coût de l’argent. Outre le soutien offert par l’évolution haussière des loyers, les opportunités de création de valeur perdureront sur ce marché reconnu pour ses excellents fondamentaux structurels et sa dimension contracyclique.
Il y a 2 ans et 165 jours

maprimerenov plus de 20 milliards d euros de travaux generes depuis 2020

À l’occasion d’une interview accordée à France Info, Valérie Mancret-Taylor, directrice générale de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), est revenue sur le bilan de MaPrimeRénov’ depuis son lancement en 2020. Le dispositif d’aide aurait notamment permis d’aider 1,5 millions de ménages, et de générer plus de 20 milliards d’euros de travaux.
Il y a 2 ans et 165 jours

RE2020, boucle à eau chaude : ce que les gaziers attendent pour le bâtiment en 2023

DÉCRYPTAGE. Après avoir changé de nom, les gaziers français continuent à se positionner sur plusieurs dossiers en lien avec le bâtiment, à l'image du recours intenté contre la Réglementation environnementale 2020 ou des usages derrière la boucle à eau chaude. L'idée sous-jacente est de pousser le développement des molécules renouvelables.
Il y a 2 ans et 165 jours

44ème édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque

L’édition complète et détaillée est disponible sur le site internet de France Territoire Solaire : www.franceterritoiresolaire.fr.On peut retenir les conclusions suivantes :Le volume de raccordement au 3ème trimestre 2022 s’établit à 572 MW*, en légère hausse par rapport au volume du 2ème trimestre 2022.* NB : les chiffres de cet Observatoire concernent la France continentale hors réseau de transport pour cette édition, ils sont légèrement différents des chiffres du CGDD, car l’Observatoire n’a pas accès aux données de raccordement et de file d’attente des entreprises locales de distribution (ELD), ces dernières n’étant pas publiées.Par rapport au 2ème trimestre, ce 3ème trimestre est marqué : par une très forte hausse du segment « autoconsommation » (totale ou partielle), avec presque 25.000 installations raccordées, ce qui constitue un record absolu,par une très forte hausse du segment des installations domestiques (
Il y a 2 ans et 165 jours

Energie : des TPE aux grands groupes, mode d'emploi des aides aux entreprises

Pour les TPELes très petites entreprises (TPE), c'est-à-dire celles qui emploient moins de dix salariés et réalisent moins de deux millions d'euros de chiffre d'affaires annuel - les deux critères sont cumulatifs -, sont pour la plupart éligibles au tarif réglementé de vente du gaz et de l'électricité.Sur les 2,1 millions de TPE, 1,5 million d'entreprises sont ainsi assurées de voir la hausse de leur facture d'énergie plafonnée à 15% en 2023 conformément au nouveau bouclier tarifaire.Restent 600.000 TPE non éligibles aux tarifs réglementés en raison de la puissance de leur compteur d'électricité (supérieure à 36 kilovoltampères), comme certains boulangers et artisans.Ces entreprises peuvent bénéficier d'un tarif garanti sur leur facture d'électricité, fixé à un niveau moyen de 280 euros par mégawattheure.Mais ce tarif, entré au vigueur au 1er janvier 2023, n'est réservé qu'aux entreprises qui ont renouvelé leur contrat d'électricité entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022, un semestre au cours duquel les cours se sont envolés sur le marché de l'énergie.Pour les PMEPour les petites et moyennes entreprises (PME), qui emploient entre 10 et 249 personnes et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions, le gouvernement a lancé à l'automne 2022 un "amortisseur électricité".Concrètement, il bénéficie aux PME à qui l'électricité est facturée à un prix compris entre 180 et 500 euros le mégawattheure. Selon les estimations de l'exécutif, ce dispositif soulage les entrepreneurs de 15 à 20% de leur facture d'électricité, que l'Etat prend à sa charge.L'amortisseur électricité bénéficie également aux TPE non éligibles au tarif réglementé.Enfin, les entreprises de moins de 250 salariés peuvent demander au fisc et à l'Urssaf de reporter le paiement de leurs impôts et de leurs cotisations sociales.Pour les entreprises de 250 salariés et plusLe gouvernement prévoit un dispositif unique de "guichet" pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI, 250 à 4.999 salariés et moins d'1,5 milliard de chiffre d'affaires annuel) et les grandes entreprises (5.000 salariés et plus).Ce guichet, également ouvert aux TPE et PME, permet aux entreprises de recevoir jusqu'à 4 millions d'euros d'aides au paiement de leurs factures de gaz et d'électricité.Elles doivent cependant remplir deux conditions pour être éligibles.D'une part, leur facture d'énergie doit avoir augmenté d'au moins 50% entre l'année 2021 et la période pour laquelle l'entreprise fait une demande d'aide (fixée à deux mois pas le gouvernement, novembre-décembre 2022 par exemple).D'autre part, la facture d'énergie des deux mois pour lesquels l'entreprise fait une demande d'aide doit représenter plus de 3% du chiffres d'affaires réalisé sur la même période de l'année en 2021 (novembre-décembre 2021 donc, si la demande concerne les mois de novembre et décembre 2022).Restent les entreprises "énergo-intensives", particulièrement vulnérables du fait de leur importante consommation de gaz et/ou d'électricité.Pour elles, le gouvernement a également prévu un dispositif de guichet, avec des enveloppes d'aide plafonnées à 50 ou 150 millions d'euros. Les critères d'éligibilité sont assez similaires à ceux de l'autre guichet mais un peu plus étoffés, avec une prise en compte de l'excédent brut d'exploitation de l'entreprise.En cas de difficultésPour s'orienter dans le labyrinthe des aides, les entrepreneurs peuvent s'adresser dans chaque département à un conseiller dédié, dont les coordonnées sont répertoriées par le ministère de l'Economie.Les petites entreprises (de 50 à 400 salariés) les plus en difficulté peuvent également s'adresser à un commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises (CRP), chaque région en comptant un.Les plus grandes entreprises sont elles invitées à se tourner vers le Comité interministériel de restructuration industrielle, joignable à l'adresse mail CIRI@dgtresor.gouv.fr.
Il y a 2 ans et 165 jours

Compromis en vue pour un relèvement plus régulier du taux d'usure

CRÉDIT IMMOBILIER. C'est une bataille que mènent les courtiers en crédit immobilier depuis près d'un an : la possibilité de relever plus souvent le taux d'usure, ce taux d'emprunt plafond destiné à protéger l'acquéreur de conditions de crédit abusives, semble faire désormais consensus au sommet de l'Etat.
Il y a 2 ans et 165 jours

Il est urgent d’accélérer les rénovations énergétiques en privilégiant les rénovations globales et performantes

En réalité, il n'y a chaque année que 45.000 rénovations globales et performantes, capables de réduire significativement la consommation énergétique des bâtiments après rénovation, alors qu'il en faudrait 700.000 : c'est une multiplication par plus de quinze du rythme des rénovations globales et performantes qu'il faut donc viser !Des rénovations insuffisantesUne rénovation globale et performante comprend six postes de travaux incontournables : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures, systèmes de ventilation et de chauffage. Une rénovation globale et performante permet un changement de deux classes énergétiques minimum. S'il est théoriquement possible de fragmenter une rénovation globale, en pratique très difficile d'atteindre un niveau de performance BBC (classe énergétique B) en plus de deux étapes de rénovation.L’État français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l'objet de travaux de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l'objet d'une rénovation BBC. Plus de la moitié (56%) des rénovations se traduisent par une économie d'énergie insignifiante, inférieure à 3%.Il faut donc d'une part augmenter le budget public consacré à la rénovation énergétique des logements et d'autre part concentrer ces sommes sur les rénovations globales et performantes.Développer la filièreEn ce qui concerne les logements sociaux, Action Logement a annoncé le mois dernier investir 8 milliards d'euros chaque année jusqu'en 2040 pour diminuer de 55% les émissions carbone (par rapport à 2019) de son patrimoine de 1,1 million de logements sociaux. Action Logement souhaite ainsi que 100% de son parc de logement soit en étiquette C en 2030 et que 33% des réhabilitations réalisées en 2023 permettent d'atteindre le niveau BBC Rénovation (étiquette B).« L'enjeu de la rénovation est loin de se limiter à une simple dimension budgétaire. Il faut d'abord […] développer la filière et la planifier. […] Sans ce travail préalable, toute augmentation de budget reviendrait à ouvrir des crédits qui ne seront pas dépensés » a récemment argumenté Olivier Klein, le ministre délégué chargé de la ville et du logement.Les entreprises prêtes à relever le défiCe n'est pas l'avis de la CAPEB ('Nous ne manquons pas de bras') ou de la FFB, qui répètent régulièrement que les entreprises ont formé leurs collaborateurs et sont prêtes à accélérer en matière de rénovation énergétique, dès lors que les dispositifs de financement et de contrôle de ces marchés sont pérennes et simples.Acorus pour sa part, est en mesure de réaliser en autonomie n’importe quel projet de rénovation énergétique globale et performante grâce à sa maîtrise de tous les métiers nécessaires (certifiés RGE). En outre, Acorus recrute déjà près de 200 techniciens par an et pourrait sans difficultés recruter deux à trois fois plus de personnes si les marchés étaient pérennes et stables. Les entreprises de rénovation sont prêtes à relever le défi !D'abord, de nombreuses entreprises sont spécialistes des travaux en site occupés : garantir le confort des occupants pendant les travaux est au cœur de leur savoir-faire. Ensuite, les travaux de rénovation énergétique performants sont pour près des deux tiers des travaux extérieurs aux logements, qui perturbent très peu le confort des occupants. Les interventions en logements concernent la chaudière, parfois les fenêtres et la ventilation. Si ces travaux sont bien organisés, ils se font en quelques jours par logement, sans dégradation.Enfin, la planification géo-temporelle et collaborative des travaux, maîtrisée par de plus en plus d'entreprises formées au Lean Construction est déterminante pour la bonne réalisation de ces projets complexes.Je pense qu'il faut viser une montée en puissance rapide de la demande de rénovation pour atteindre en 10 ans 1 million de logements rénovés chaque année. Les entreprises sont prêtes et maîtrisent les spécificités liées à ces travaux. Les financements doivent être augmentés, pérennisés et ciblés sur les seules rénovations globales et performantes. Pour cela, il convient, comme c'est déjà le cas dans la RE2020, pour les travaux neufs, d'exiger que les entreprises s'engagent sur les tonnes de carbone évitées (ou la diminution des consommations énergétiques réelles). Il conviendra toutefois de passer d'un marché de travaux de rénovation par élément avec obligation de moyens à un marché de travaux de rénovation globale et performante avec obligation ou contrôle du résultat.Tribune de Philippe Benquet, Président du groupe Acorus (Linkedin).
Il y a 2 ans et 165 jours

Le Britannique Ineos rachète à Sika les adjuvants MBCC

Eneos est sur le point d’acquérir la division “Adjuvants” de MBCC. [©ACPresse] Sika et Ineos Enterprises, filiale du groupe pétrochimique britannique d’Ineos, ont signé un accord pour l’acquisition de la division “Adjuvants” du groupe MBCC. La transaction englobe les activités au Canada, aux Etats-Unis, en Europe (Suisse et Royaume-Uni y compris) et de l’ensemble des opérations en Australie et en Nouvelle-Zélande. Cette cession fait partie du processus de recours requis dans le cadre de l’acquisition de la totalité du groupe MBCC par Sika. Elle reste soumise aux approbations réglementaires et devrait être conclue au cours du premier semestre de cette année. Lire aussi : Fusion Sika – MBCC : Le “oui, mais…” de la CMA britannique Le périmètre de l’activité “Adjuvants” cédée a généré des ventes nettes d’environ 917 M€ à fin 2022. Il comprend des sites de production et des bureaux de vente dans 36 pays et compte plus de 1 600 collaborateurs. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé… Pour sa part, Ineos a été fondé en 1998 à Anvers, en Belgique. Fabricant mondial de produits pétrochimiques, il exploite aujourd’hui 194 sites dans 29 pays et emploie plus de 26 000 collaborateurs. Il réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 60 Md€. Une étape clef dans l’acquisition du groupe MBCC « Je suis très heureuse d’avoir accepté l’acquisition de l’activité Adjuvants de MBCC qui offre de nouvelles opportunités pour Ineos de se développer sur le marché de la construction, indique Ashley Reed, Pdg d’Ineos Enterprises. Nous avons une solide expérience en matière d’excellence de fabrication, de gestion sûre et fiable des entreprises. Mais aussi de collaboration étroite avec les clients pour répondre à leurs aspirations de croissance. J’ai hâte d’accueillir MBCC au sein d’Ineos. » Pour sa part, Thomas Hasler, Pdg de Sika explique que : « L’accord avec Ineos Enterprises marque une étape clef dans l’acquisition du groupe MBCC par Sika. Je suis convaincu que nous avons trouvé un foyer à long terme pour l’activité Adjuvants du groupe MBCC. Le nouveau propriétaire est idéal pour assurer la poursuite du développement de l’activité. Dans le même temps, Sika a fait un énorme bond en avant sur la voie de son rapprochement avec le groupe MBCC. Ensemble, nous renforcerons notre plate-forme de croissance. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 165 jours

Electricité : 280 €/MWh au maximum pour les TPE annonce le gouvernement

Vendredi 6 janvier, trois ministres ont annoncé un plafonnement du prix de l’électricité pour les TPE, assorti de plusieurs conditions et de quelques imprécisions.
Il y a 2 ans et 165 jours

DPE et rénovation énergétique : les propriétaires immobiliers se mobilisent

C'est pourtant sur la base de ces diagnostics que seront retirés du marché locatif plus de 2 millions de logements dans les deux années à venir et plus de 11 millions d'ici à 2034. Un chiffre vertigineux qui ne peut qu'inquiéter propriétaires et locataires.Le nouveau DPE, mis en place par la loi Climat et Résilience, tient compte désormais du niveau de CO2 dégagé par les biens immobiliers, mais aussi du niveau d'isolation et du système de chauffage. Adieu chaudières au gaz et au fioul. Les logements classés G sont désormais considérés comme « indécents » et impropres à la location.Ces biens seront retirés du marché locatif parce que les propriétaires n'ont ni le temps ni l'argent pour engager de lourds travaux de mise aux normes, dans un contexte de pénurie de matériaux et de main d'œuvre.Les propriétaires, conscients de l'enjeu environnemental et de leur responsabilité dans cette évolution, sont prêts à consentir à beaucoup d'efforts. Mais l'addition est trop lourde en l'état.La voix des propriétaires doit être entendue. L'UNPI représente 25 millions de propriétaires immobiliers.Pour Christophe Demerson, le président de l'UNPI : « On ne peut pas faire peser le poids de la rénovation énergétique sur les seuls propriétaires immobiliers, déjà surtaxés par une hausse historique des impôts locaux. L'impact de la rénovation énergétique touchera tout le monde : propriétaires et locataires ! Entre les biens retirés du marché locatif et les loyers à la hausse pour compenser les frais liés à la rénovation, il n'y aura aucun gagnant ! »Face à l'inquiétude grandissante et aux nombreuses alertes remontant de tout le territoire, l'UNPI lance un grand appel à la mobilisation : une pétition pour mettre le gouvernement face à la réalité et face à ses responsabilités.Dans cette pétition, l'UNPI demande que tous les travaux de rénovation énergétiques engagés par les propriétaires immobiliers - occupants comme bailleurs - soient intégralement déductibles fiscalement.Retrouvez la pétition en ligne destinée à Elisabeth Borne : unpi-agir.org/dpe
Il y a 2 ans et 165 jours

10 ans d’investissements planifiés pour la rénovation énergétique, demande Saint Gobain

Saint Gobain souhaite que le pays adopte une "logique d'investissement" à 10 ans pour intensifier les rénovations énergétiques, permettant au secteur BTP de mieux anticiper l'effort de formation massif à financer.
Il y a 2 ans et 165 jours

Pour une meilleure mixité dans le Bâtiment, elles inventent le réseau BatiFemmes

MIXITÉ DES MÉTIERS. Un réseau de femmes artisanes du second oeuvre est né il y a un peu moins d'un an en Nouvelle-Aquitaine. La volonté de rendre plus visible leur travail et leurs compétences, tout en encourageant d'autres femmes à se lancer dans les métiers de l'artisanat du Bâtiment, est au coeur de ce projet solidaire.
Il y a 2 ans et 165 jours

Le groupe PBM organise à nouveau le concours Stairs Design Awards à destination des étudiants architectes

Stairs Design Awards #3, un concours innovantL’utilisation du béton doit être manifeste mais d’autres matériaux peuvent lui être associés. L’escalier doit garder une fonction d’escalier, être conforme aux règles d’accessibilité et être réalisable.Conditions de participationCe concours est gratuit et ouvert à tous les étudiants inscrits en école d’architectures en France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Allemagne ou Espagne pour l’année 2022-2023. Les candidats peuvent se présenter soit de manière individuelle, soit en équipe. Toutes les modalités d’inscription sont présentées sur le site web dédié au concours : www.pbm-stairsdesignawards.frA l’occasion de cette troisième édition et pour mettre les étudiants dans les meilleures conditions, le Groupe PBM a choisi de mettre à jour les dates du concours.Dates clésInscriptions : 17 octobre 2022 au 31 janvier 2023Date limite rendu des projets : 28 février 2023Annonce des 10 projets finalistes : 16 mars 2023Vote du public : du 16 mars au 26 mars 2023, les internautes sont invités à voter pour leurs projets favorisCérémonie de remise des prix : 3 avril 2023 à la Sucrière, LyonRécompensesLes lauréats sont déterminés par le jury, composé d’architectes, d’enseignants et de la direction de PBM Groupe. Ils recevront les montants suivants :1er prix : 8.000 €2ème prix : 5.000 €3ème prix : 2.500 €Prix du public : 1.500 €Prix PBM : 1.500 € (vote interne des salariés de PBM Groupe)
Il y a 2 ans et 165 jours

Fabricants, quelles clés pour une collaboration réussie dans vos projets?

Fabricant de la construction, un rôle central dans l’écosystème Fabricant, acteur clé des projets du BTP  En tant que fabricant de la construction, les architectes, ingénieurs et entreprises de la construction ont besoin de vos produits et de leurs données, pour réaliser des projets de qualité. Ils sont la base de tout projet de construction. Néanmoins, vous avez également besoin de ces acteurs pour qu’ils achètent vos produits et fassent tourner votre business. Vous l’aurez compris, la solution pour faciliter les tâches de chacun réside dans la collaboration.  Votre rôle à l’ère du numérique On le répète : collaborer est le maître mot dans la réussite des projets de tous les acteurs du BTP. Mais, à l’ère du numérique, comment s’y prendre ? Aujourd’hui, les méthodes pour parvenir à vos clients ne sont pas les mêmes qu’il y a quelques années. Alors, pour travailler “en son temps”, la transformation digitale de vos produits et l’usage du BIM sont une nécessité. Et bonne nouvelle, cette méthodologie assure une collaboration optimale avec les utilisateurs de vos produits.   En effet, les architectes, ingénieurs et constructeurs ont besoin de vos produits sous format digital. Pourquoi ? Car cela leur garantit des objets 3D qualitatifs, ainsi que des données sur chacun des produits. Qui dit besoin, dit offre. En proposant vos produits fabricants en format BIM, vous pourrez commercialiser vos produits sur le marché et faire entrer plus de business au sein de votre entreprise.  Qu’attendent de vous les utilisateurs de vos produits ?  Architectes, en quête d’objets BIM de qualité Saviez-vous que 90% des architectes souhaitent que les fabricants de la construction soient impliqués dans le processus de spécification de leurs projets ? Et que 88% d’entre eux considèrent cette collaboration comme indispensable à leur succès ? C’est ce que confirme une étude de l’AIA (American Institute of Architects) datée de 2021.  Les architectes utilisent de plus en plus le BIM afin d’accéder dès le début d’un projet aux informations clés pour mener à bien ces missions. Chaque maquette numérique d’un bâtiment peut contenir des centaines voire des milliers d’objets BIM. En ayant accès à vos objets fabricants déjà prêts en 3D de qualité et fonctionnels, les architectes vont gagner un temps considérable. Cela garantira également à l’architecte mais aussi à son client et au maître d’ouvrage, une visualisation du résultat final fidèle à la réalité.  Aussi, grâce à vos objets digitalisés qualitatifs, lorsque l’architecte devra choisir un fabricant de la construction pour son projet, il fera directement appel à vous. Un réel différenciant par rapport à la concurrence !  Ingénieurs, à l’affût de données fiables Dans un projet de construction, l’ingénieur joue un rôle clé dans la conception, l’installation et la maintenance d’un bâtiment. Il examine l’état, la faisabilité et l’efficacité énergétique des projets. Pour ne pas se perdre parmi la multitude d’informations que cela représente, l’ingénieur a également recours au BIM. Le “I” de BIM, à savoir l’information, lui est primordial car cela représente une source unique de données. Il faut comprendre qu’il est très difficile de choisir un produit sur un catalogue papier, en raison des contraintes réglementaires imposées sur les fiches techniques. Il vous appartient donc de les fournir en choisissant un canal de digitalisation plus approprié pour faciliter sa prise de décision.  Et comment vous assurez-vous que ces ingénieurs fassent appel à vous? En étant visibles ! C’est en ajoutant vos objets sur une plateforme publique telle que bimandco.com, que les ingénieurs voient tous vos produits et leurs données, et peuvent les télécharger gratuitement. Une solution qui bénéficie à tout le monde ! Alors, prêt à réussir votre collaboration pour vos projets de construction actuels et futurs? Notre équipe chez BIM&CO vous accompagne dans la digitalisation de vos produits, pour leur garantir une meilleure visibilité et vous faciliter la mise en lien avec les bonnes personnes. Découvrez la suite dans notre article de blog complet
Il y a 2 ans et 165 jours

Les Français de JSPA Design livrent The Oatmeal Factory en Chine

JSPA Design (Johan Sarvan et Florent Buis), agence d’architecture française installée à Pékin depuis 2009, a inauguré en 2022 une usine de fabrication de farine d’avoine à Ningwu, dans la province du Shanxi, au nord de la Chine. Le bâtiment de briques de 8 600 m² regroupe des unités de production, des espaces accessibles au public […] L’article Les Français de JSPA Design livrent The Oatmeal Factory en Chine est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 165 jours

IKO Insulations renforce ses services avec le nouvel outil digital Solutoit

IKO Insulations enrichit aujourd'hui cette palette avec SOLUTOIT. Disponible gratuitement sur le site, Aide à la définition de solution IKO enertherm application toiture-terrasse | IKO enertherm, cet outil est dédié aux artisans poseurs, bureaux d'études, économistes de la construction… Sa mission : les guider dans le choix des combinaisons pour les toitures-terrasses. Besoin d'un écran thermique ou pas ? Quels produits d'isolation choisir selon mon projet d'ERP ? Fini le casse-tête de ces questions récurrentes dans la conception des toitures-terrasses !La solution idéale préconisée après quelques clicsSimple, intuitif et régulièrement mis à jour, il propose de renseigner en quelques clics :le type d'ouvrage (code du travail, code de l'habitation, ERP…),la nature du support (tôle d'acier nervurée, bois et panneaux à base de bois, maçonnerie, béton cellulaire…),le mode de fixation du complexe d'étanchéité (en adhérence totale, en semi-indépendance, en indépendance…),le mode de fixation du panneau (fixé mécaniquement, collé à froid…).La page finale récapitule le descriptif du chantier et préconise le produit IKO Enertherm qui correspond aux caractéristiques du projet. L'utilisateur a accès aux informations techniques et peut télécharger directement les documentations liées (ATEx, FDES, ACERMI…).Le plan de calepinageDans sa démarche d'accompagnement pour faciliter le quotidien des professionnels, IKO Insulations propose également un outil en ligne gratuit pour demander un plan de calepinage détaillé : Demande de plan de calepinage | IKO enertherm. Un gain de temps et de gestion tant pour l'étancheur que pour le négoce de matériaux !Le principe est simple et rapide : il suffit de renseigner le questionnaire avec :les dimensions extérieures (périmètres) nécessaires et lisibles sur le plan de la toiture-terrasse,les emplacements précis des points singuliers (émergences, équipements…) présents sur la toiture-terrasse,le positionnement des EEP indiquées clairement sur le plan de la toiture-terrasse ainsi que le sens de pente.
Il y a 2 ans et 167 jours

C'est quoi le SIG dans le bâtiment ?

C'est quoi le SIG dans le bâtiment ? Qui est concerné par le SIG ? 
 
 Le SIG est un outil qui peut être utilisé par une variété de eredit sam 14/01/2023 - 12:03 En savoir plus sur C'est quoi le SIG dans le bâtiment ? Partager
Il y a 2 ans et 167 jours

Inondations au Pakistan : plus de 16 milliards USD nécessaires pour reconstruire (ONU)

Pour répondre à ces besoins, l'ONU et le Pakistan organisent lundi prochain à Genève une conférence internationale de soutien de haut niveau, en présence du chef des Nations unies Antonio Guterres et du Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif.Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus, ainsi que des ministres mais leurs noms n'ont pas été dévoilés."Les besoins sont d'environ 16,3 milliards de dollars", a déclaré le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Pakistan, Knut Ostby, lors d'une conférence de presse à Genève.En visioconférence, Syed Haider Shah, responsable de la division ONU au sein du ministère des Affaires étrangères pakistanais, a indiqué que son pays envisageait de couvrir "la moitié de ces besoins" par le biais de son propre budget et de partenariats public-privé, ainsi que par la participation de la société civile."Pour le reste, nous comptons sur le soutien des donateurs", a-t-il dit."Cette conférence est à bien des égards le début d'un processus qui s'étendra sur plusieurs années", a souligné pendant la conférence de presse l'ambassadeur pakistanais auprès des Nations unies à Genève, Khalil Hashmi, qualifiant la conférence "de moment crucial pour que la communauté internationale se tienne au côté du peuple pakistanais" après ces inondations dévastatrices.Les pluies de mousson sans précédent au cours de l'été dernier ont submergé un tiers du Pakistan, endommageant deux millions de maisons et tuant plus de 1.700 personnes.Des millions de personnes sont tombées sous le seuil de pauvreté car la mousson a emporté de vastes étendues de cultures et de nombreuses familles déjà appauvries ont perdu leurs moyens de subsistance. "Les prix des denrées alimentaires augmentent et le nombre de personne en situation d'insécurité alimentaire a doublé, de 7 à 14,6 millions", a prévenu M. Ostby.A Genève, le Pakistan présentera lundi un document définissant la stratégie multisectorielle visant à mettre sur pied une reconstruction "résiliente" au changement climatique."Ce qui est unique dans cette conférence, c'est qu'elle permet à la fois de mobiliser pour répondre à la catastrophe (...) mais elle arrive aussi à un moment où le monde se rend compte que c'est un problème mondial", a souligné le responsable du PNUD.Le Pakistan est responsable de moins d'1% des gaz à effet de serre dans le monde, mais il figure en bonne place dans le classement des nations vulnérables aux phénomènes météorologiques extrêmes causés par le changement climatique.
Il y a 2 ans et 167 jours

20ème édition du Palmarès Architecture Aluminium Technal

Le 4 janvier 2023, Technal a lancé la 20ème édition du Palmarès Architecture Aluminium. Un concours anniversaire qui promet de nombreuses surprises afin de célébrer, comme il se doit, 20 ans de collaboration entre les architectes, les menuisiers aluminium et la marque. Jusqu’au 20 mars 2023. Construction, rénovation ou extension, bâtiment ou maison, public ou […] L’article 20ème édition du Palmarès Architecture Aluminium Technal est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 168 jours

Après l'incendie mortel de Vaulx-en-Velin, les sinistrés en attente d'un relogement pérenne

"Le but est de s'assurer que tout le monde ait un logement convenable, adapté à sa famille", explique Laëtitia Berriguiga, présidente du collectif des sinistrés, créé quelques jours après le drame.Dans la nuit du 15 au 16 décembre, peu après 3H00, un incendie s'est déclaré dans cette copropriété de sept étages située dans un quartier populaire en cours de rénovation urbaine. La fumée et les flammes se sont propagées depuis le rez-de-chaussée. Dix personnes sont décédées, dont quatre enfants."Pendant une bonne heure on pensait que c'était fini pour nous", raconte Hedi, 58 ans. Le jour du drame, il s'est réfugié avec sa femme et trois enfants dans une chambre, couchés au ras-du-sol pour pouvoir respirer. La famille avait acheté un appartement au 5e étage de la résidence du Rhône en 1989.La plupart des sinistrés avaient été relogés dans l'urgence dans l'internat d'un lycée. Aujourd'hui, ils sont dans des logements provisoires pas toujours adaptés: appartements prêtés par des bailleurs sociaux, hôtels ou solution de secours dans leur famille.Une cellule spéciale pour le relogement doit traiter le cas de 31 familles, soit environ 90 personnes, selon la mairie de Vaulx-en-Velin."La moitié des familles a une proposition de logement ou est relogée. Et la moitié a reçu des propositions qui pourraient ne pas convenir", explique à l'AFP la maire (PS) Hélène Geoffroy. "L'objectif est qu'à fin janvier nous ayons réglé le maximum de situations"."Ici pour un temps ça va, c'est propre, c'est calme, c'est juste que c'est un peu petit", constate Loulou Abdallah, locataire de l'immeuble sinistré, relogée comme plusieurs autres familles dans un immeuble de logements sociaux dans un quartier à proximité. On lui a proposé une solution plus durable, mais l'appartement était "vieux", "humide", inadapté pour une de ses filles qui a de l'asthme.De son côté, Anissa vit encore à l'hôtel, avec sa famille, dont quatre enfants, certains en bas âge. "On attend aujourd'hui des propositions qui seraient cohérentes et à la hauteur de ce qu'on a vécu", souhaite cette propriétaire depuis 2001. "On est sous pression et notre détresse n'est pas prise en compte", estime-t-elle.Accident, vétusté du bâtiment ? L'enquête sur le départ du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes se poursuit, sans interpellation à ce stade, selon le parquet de Lyon.Copropriétés vétustesL'incendie a aussi relancé un débat sur l'entretien de ces résidences où les copropriétaires sont des personnes à revenus modestes, qui peinent parfois à payer les charges. Sans compter les questions de sécurité publique qui viennent se mêler au débat.Placée sous administration judiciaire, la résidence du Rhône, comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde concernant une douzaine de copropriétés vétustes dans le quartier. Les travaux prévus n'avaient pas commencé."L'immédiateté essentielle c'est de reloger les familles dans les meilleures conditions possibles, le plus rapidement possible. Le deuxième sujet, c'est l'accompagnement du quartier, sa restructuration urbaine, l'accélération des travaux dans la copropriété", résume Mme Geoffroy.Quelques jours après le drame, l'édile avait été reçue à Matignon où elle avait plaidé pour une évolution rapide de la loi sur les copropriétés, afin de donner aux collectivités locales la possibilité de prendre la main en cas de défaillance des intermédiaires, syndics ou administrateurs judiciaires.Autre sujet, ces quartiers construits à partir des années 1970 "ne permettent pas à la police d'intervenir de façon correcte", souligne Hélène Geoffroy. Les dalles de parking et les allées peu accessibles aux véhicules favorisent notamment l'installation de points de deal.Que va-t-il advenir de l'immeuble gravement endommagé ? Les premières expertises laissent entrevoir des "travaux assez longs", selon la mairie, dans l'attente d'un diagnostic complet.Pour Hedi, "c'est l'investissement d'une vie qui est parti comme ça. A deux ans de la retraite".
Il y a 2 ans et 168 jours

Livret A : la Banque de France propose un taux à 3%, une première depuis 2009

Le ministre a ainsi emboîté le pas au gouverneur de la Banque de France qui lui avait proposé ce même chiffre un peu plus tôt, comme le veut la procédure. Si la formule de calcul, prenant en compte d'une part la hausse des prix - qui a atteint 5,9% en décembre selon l'Insee - et d'autre part les taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme, avait été appliquée à la lettre, le taux aurait même été porté à 3,3%.Mais le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a préféré arrondir légèrement à la baisse, invoquant dans un communiqué des "circonstances exceptionnelles"."C'est quand même fois trois en un an", a argumenté Bruno Le Maire sur France 2.Encore à son niveau plancher de 0,5% il y a un an, le taux du Livret A avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%.Pour la Banque de France, il est souhaitable "que les mouvements de taux du livret A restent progressifs plutôt que trop volatils, et ceci à la hausse comme un jour potentiellement à la baisse".Moins connu que son aîné, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) bénéficie également de cette revalorisation à 3%.Ménager la chèvre et le chouxLes quelque 500 milliards d'euros déposés par les Français sur les livrets A et LDDS, dont la majeure partie est centralisée par la Caisse des dépôts (CDC), sont destinés en partie à financer le logement social, l'économie sociale et solidaire ou encore les économies d'énergie dans les logements. Si le relèvement du taux est une bonne nouvelle pour les épargnants, il est moins bien vécu par nombre d'acteurs publics, dont les prêts auprès de la CDC sont souvent indexés sur ce taux.Un taux "trop élevé serait très défavorable" au "financement du logement social et de la politique de la ville", argue la Banque de France. Les "organismes de logement social (...) sont en bonne situation financière", pointait cependant mardi le directeur général de la Caisse des dépôts Eric Lombard devant la commission des finances de l'Assemblée nationale.La remontée du taux est accueillie froidement aussi par les établissements bancaires qui conservent dans leurs coffres une partie des dépôts de l'épargne réglementée.Les banques craignent qu'une hausse trop importante "du taux du livret A ne le rende très attractif et incite trop d'épargnants à se détourner des placements en assurance", avance Eric Dor, directeur des Études économiques à l'école de commerce IESEG. Parmi les rendements annoncés depuis le début de l'année par les gestionnaires des fonds euros en assurance-vie, aucun n'atteint pour l'instant la barre des 3%.Promotion du LEPLes quelque 55 millions de livret A, plafonnés à 22.950 euros, n'étaient garnis qu'au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.Idem pour le Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages les plus modestes. Malgré un nombre de nouveaux LEP record en 2022 - plus de deux millions -, la majeure partie des ménages éligibles n'en a pas encore ouvert.La Banque de France affirme soutenir "fortement cet instrument". Le gouverneur a d'ailleurs choisi de lui appliquer pleinement la formule de calcul du taux, en proposant de le passer de 4,6% à 6,1%, un niveau plus vu depuis plus de 35 ans. "Nous serons le seul pays en Europe qui proposera à ses compatriotes un livret d'épargne garanti à un taux supérieur à l'inflation", a affirmé Bruno Le Maire, encourageant les 10 millions de Français qui n'ont pas de LEP alors qu'ils y sont éligibles, à en ouvrir un.L'argent déposé sur ce livret, plafonné à 7.700 euros, est, comme pour le Livret A et le LDDS, garanti par l'Etat et exonéré d'impôts et de prélèvements sociaux.Seuls sont éligibles les contribuables qui ne déclarent pas plus de 21.393 euros pour une personne seule, des ménages modestes qui peinent souvent à épargner.
Il y a 2 ans et 168 jours

Le taux du Livret A relevé à 3%, une première depuis 2009

Le ministre a ainsi emboîté le pas au gouverneur de la Banque de France qui lui avait proposé ce même chiffre un peu plus tôt, comme le veut la procédure. Moins connu que son aîné, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) bénéficie également de cette revalorisation à 3%. Un épargnant disposant de 10.000 euros sur un de ces deux produits gagnera désormais 300 euros en année pleine, contre 200 euros au taux actuel. Si la formule de calcul, prenant en compte d'une part la hausse des prix - qui a atteint 5,9% en décembre selon l'Insee - et d'autre part les taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme, avait été appliquée à la lettre, le taux aurait même été porté à 3,3%. Mais le gouverneur de la banque centrale François Villeroy de Galhau a préféré arrondir légèrement à la baisse, invoquant dans un communiqué des "circonstances exceptionnelles". Cette petite différence prive les titulaires d'un Livret A ou d'un LDDS de 1,5 milliard d'euros d'intérêts supplémentaires en année pleine.Encore à son niveau plancher de 0,5% il y a un an, le taux du Livret A avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%."Ménager la chèvre et le chou"Les quelque 500 milliards d'euros déposés par les Français sur les Livrets A et LDDS sont destinés en partie à financer le logement social, l'économie sociale et solidaire ou encore les économies d'énergie dans les logements.Si le relèvement du taux est une bonne nouvelle pour les épargnants, il est moins bien vécu par nombre d'acteurs publics, dont les prêts auprès de la Caisse des dépôts (CDC) sont souvent indexés sur ce taux.L'Union sociale pour l'habitat (USH), représentant les organismes HLM, a salué dans un communiqué une décision "équilibrée" tout comme la Fédération bancaire française (FBF), concernée au premier chef puisque les établissements bancaires distribuent les produits d'épargne réglementée.Mais en passant de 0,5% à 3% en un an, les charges d'intérêts des organismes de logement social "se trouveront alourdies de 3,75 milliards d'euros en année pleine, impactant très lourdement leurs résultats d'exploitation et leur capacité à investir", commente l'USH.Quant aux banques, elles craignent que la hausse "du taux du livret A ne le rende très attractif et incite trop d'épargnants à se détourner des placements en assurance", avance Eric Dor, directeur des Études économiques à l'école de commerce IESEG.Parmi les rendements annoncés depuis le début de l'année par les gestionnaires des fonds euros en assurance-vie, aucun n'atteint effectivement pour l'instant la barre des 3%. Cette hausse peut inciter les ménages à épargner et donc "pénaliser la consommation au moment où elle est étale en raison de la hausse des prix", observe également Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne.Promotion du LEPLes quelque 55 millions de livret A, plafonnés à 22.950 euros, n'étaient garnis qu'au quart de leur capacité à fin 2021, selon la Banque de France.La possession de Livrets d'épargne populaire (LEP), réservés aux ménages les plus modestes, est aussi à la traîne. Malgré un nombre de nouveaux LEP record en 2022 - plus de deux millions -, la majeure partie des ménages éligibles n'en a pas encore ouvert. La Banque de France affirme soutenir "fortement cet instrument". Le gouverneur a d'ailleurs choisi de lui appliquer pleinement la formule de calcul du taux, en proposant de le passer de 4,6% à 6,1%, un niveau jamais atteint depuis plus de 35 ans. "Nous serons le seul pays en Europe qui proposera à ses compatriotes un livret d'épargne garanti à un taux supérieur à l'inflation", a affirmé Bruno Le Maire, encourageant les quelque 10 millions de Français qui n'ont pas de LEP alors qu'ils y sont éligibles, à en ouvrir un. L'argent déposé sur ce livret, plafonné à 7.700 euros, est, comme pour le Livret A et le LDDS, garanti par l'Etat et exonéré d'impôts et de prélèvements sociaux.Seuls sont éligibles les contribuables qui ne déclarent pas plus de 21.393 euros pour une personne seule, des ménages modestes qui peinent souvent à épargner.
Il y a 2 ans et 168 jours

La séparation entre riches et pauvres s'accroît dans les villes

Pour cette étude, l'institut national de la statistique a classé les habitants d'une cinquantaine d'agglomérations en fonction de leur catégorie de revenus (des 20% les plus riches aux 20% les plus pauvres), puis a regardé si les habitants d'une même catégorie vivaient dans les mêmes quartiers."Sur les 50 villes étudiées entre 2004 et 2019, l'indice de ségrégation augmente dans plus de 30 d'entre elles", relèvent les auteurs de l'étude, alors qu'il diminue dans 15 autres cités.Le détail des villes où cet indice, dit "de Theil", est à la hausse ou à la baisse, n'a pas été dévoilé.Mais l'étude montre que Marseille, Lille, Rouen, Tours, Angers, Mulhouse, Nîmes, Le Havre, Avignon, Limoges et Poitiers font partie des villes les moins mixtes.A l'inverse, c'est à Grenoble, Nice, Saint-Etienne, Cannes, Lens, Annecy, Pau, Bayonne, Quimper, Lorient et Saint-Pierre de La Réunion que les deux populations sont les plus mélangées."Ces disparités spatiales ne sont pas liées à la taille ou à la densité de la population", note l'Insee, relevant que l'on trouve des grandes villes comme des petites villes parmi les bonnes et les mauvaises élèves.Plus les inégalités de revenus sont élevées dans une ville, plus la ségrégation risque d'y être importante, note en revanche l'Insee.Les populations les plus concentrées dans les mêmes quartiers sont celles situées aux extrêmes de l'échelle des revenus : les 20% les plus riches et les 20% les plus pauvres.Les villes où la ségrégation est forte ont un taux de logements sociaux plus élevé, relève d'ailleurs l'Insee, un fait qui "pourrait s'expliquer en partie par la concentration du parc social dans les grands ensembles construits dans les années 1960".La mixité a également baissé dans les quartiers prioritaires, qui concentrent de plus en plus les catégories modestes et abritent de moins en moins de familles riches.
Il y a 2 ans et 168 jours

Holcim acquiert l'italien Nicem

ACQUISITION. Le cimentier suisse, Holcim, annonce l'acquisition du spécialiste italien du carbonate de calcium moulu, Nicem. Cette opération vise à poursuivre la décarbonation du béton prêt à l'emploi du groupe.