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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(88254 résultats)
Il y a 2 ans et 168 jours

comparer dpe et consommation a t il un sens hello watt reagit

Début janvier, Hello Watt a publié une étude comparant les notes issues des DPE de plus de 200 logements à leur consommation réelle. Une démarche dans laquelle la CDI Fnaim voit une « une méthodologie erronée ». Ce à quoi le conseiller en énergie rétorque que le lien entre performance du logement et consommation « est complexe », et que beaucoup de phénomènes pourraient expliquer cette disparité entre DPE et consommation. Explications.
Il y a 2 ans et 168 jours

Chauffage individuel ou collectif : la Fédération des OPH salue les dispositions concernant le bouclier tarifaire mais alerte sur les inégalités persistantes

Entre satisfaction et inquiétude, Marcel Rogemont, président de la Fédération, a ouvert la conférence de presse en mentionnant la récente publication au Journal officiel de trois décrets, appelés de ses vœux par la Fédération, qui actent le renforcement des boucliers tarifaires gaz et créent le bouclier tarifaire pour l’électricité (chauffage collectif et charges communes) : « C’est une bonne nouvelle. Cependant, il n’existe pas aujourd’hui une égalité de traitement entre le chauffage individuel et le chauffage collectif. Nous déplorons le fait que de nombreux ménages à revenus modestes, logés dans les HLM et chauffés collectivement, doivent supporter le doublement voire le triplement du prix du mégawatt-heure par rapport à 2020. Cette situation pose notamment la question, pour les OPH, de la stratégie d’achat et des groupements d’achat d’énergie. »Trois témoignages d’élusTrois personnalités ont témoigné de la situation dans leur organisme, tous cosignataires, aux côtés de Marcel Rogemont, de la tribune publiée le 14 décembre 2022 sur lemonde.fr et intitulée Crise énergétique : « Dès 2023, près de deux millions parmi les plus pauvres vont payer plus cher leur énergie que les autres Français ».Pour Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, administrateur de Seine-Saint-Denis Habitat : « La mobilisation de la FOPH, de l’USH et de nos organismes a permis la publication de ces décrets, qui améliorent la situation. Pour autant, les locataires vont subir à la fois l’augmentation de 15% du gaz et de l’électricité, et celle des charges d’électricité des parties communes. L’OPH va limiter la hausse à 15% pour le chauffage électrique collectif et paiera la différence. Cela implique des moyens en moins pour l’Office et, encore une fois, une dégradation du financement du logement social. Cette situation illustre à quel point l’ouverture des marchés de l’énergie à la concurrence pose de graves problèmes dans la durée, pour les consommateurs mais aussi, in fine, pour la puissance publique, qui doit assumer le coût des boucliers tarifaires. »Pour Isabelle Rivière, vice-présidente du Conseil départemental de Vendée, présidente de Vendée Habitat : « Chez nous, la facture du chauffage gaz collectif, qui était passée, pour les locataires, de 40€ en janvier 2022 à 70€ en juillet 2022 puis à 133€ en septembre 2022, pourrait revenir à 93€ avec le décret gaz. Ce qui est mieux mais représente tout de même plus de deux fois ce qu’ils payaient il y a un an. Nous avons déjà enregistré 1.100 sollicitations de locataires, et 13% de hausse des impayés par rapport à décembre 2021. »Pour Harold Huwart, maire de Nogent-le-Rotrou, président de Nogent Perche Habitat : « Nous sommes assaillis de demandes de la part de locataires qui vivent dans leur logement depuis 25 ans et souhaitent déménager dans des appartements plus petits, voire partir dans le privé parce qu’ils n’arrivent plus à payer leurs charges et préfèrent pouvoir couper le chauffage. Les décrets prennent en compte les situations de prix élevés, toutefois le bouclier tarifaire ne permet pas aux locataires HLM concernés par le chauffage collectif d’être protégés comme le sont les bénéficiaires d’un contrat individuel. On voit déjà une augmentation des impayés de court terme (11%) et de plus de trois mois (6%)*. »
Il y a 2 ans et 168 jours

CEE : un arrêté augmente les aides pour deux appareils de chauffage

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. Les pouvoirs publics ont décidé d'augmenter, à compter du 1er mars 2023, deux forfaits d'appareils de chauffage dans le cadre des certificats d'économie d'énergie (CEE). La charte "coup de pouce chauffage" a aussi été mise à jour.
Il y a 2 ans et 168 jours

deux nouvelles nominations au sein de wicona

Depuis le 1er janvier 2023, Alexandre Bistes est le nouveau Directeur Strategic Unit de Wicona France. Le spécialiste des menuiseries en aluminium annonce également la nomination de son nouveau directeur commercial, en la personne de Vincent Des.
Il y a 2 ans et 168 jours

qarnot computing leve 35 millions d euros pour deployer ses data centers

Qarnot Computing annonce avoir levé 35 millions d’euros pour continuer le déploiement massif de ses infrastructures IT pour les bâtiments et sites ayant besoin de chaleur. Spécialiste de l’exploitation de la chaleur « fatale » informatique, les solutions Qarnot permettent notamment de réduire la facture écologique et économique de ses clients.
Il y a 2 ans et 168 jours

Le taux du livret A passera à 3%

LOGEMENT SOCIAL. Le taux du Livret A sera porté de 2 à 3% au 1er février, a annoncé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, un niveau sans précédent depuis 2009 mais toujours nettement inférieur à l'inflation.
Il y a 2 ans et 168 jours

La rénovation et les français, une histoire qui dure et qui perdure

Peut-on pour autant dire que la rénovation est devenue une habitude ancrée dans la routine des propriétaires ? L'équipe scientifique de SeLoger décrypte ces nouveaux comportements à travers une étude* sur les habitudes rénovation des propriétaires et mesure l'impact des travaux sur la valeur des biens.La rénovation, une tendance plébiscitée par les FrançaisRénover son bien signifie réhabiliter des espaces de vie en y effectuant de gros ou de plus petits travaux, mais toujours avec un objectif : entretenir et améliorer son logement.Cette tendance à la rénovation, propulsée pendant la pandémie, est largement répandue parmi les propriétaires qui déclarent pour les 2/3 préférer rénover leur appartement plutôt que d'acheter ou de vendre. Un choix à mettre en lumière avec la durée moyenne d'amortissement puisqu'il faut désormais 8 ans pour rentabiliser l'achat de son bien en France.Face à l'inflation, ils sont par ailleurs nombreux à privilégier l'économie puisque 32% d'entre eux prévoient d'effectuer leurs travaux seuls ou avec des amis.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques de SeLoger : «On constate que les Français aiment rénover, certes, mais seulement lorsqu'ils considèrent que c'est le bon moment pour eux : lorsqu'ils ont le temps (pour 35% des interrogés) et quand ils en ont les moyens (pour 26% d'entre eux). Les rénovations sont, sans grande surprise, réalisées pour améliorer l'esthétique des logements (dans 68% des cas), mais aussi pour renforcer l'isolation dans près d'1 cas sur 2 (45%). Ce dernier choix semble particulièrement intéressant dans le contexte actuel de recherche d'économies d'énergie et de réduction de l'empreinte carbone. »La rénovation et les Français : quand miser sur le présent est un pari gagné sur l'avenirLes rénovations de biens, au-delà d'une amélioration du confort quotidien, sont aussi motivées par une plus-value immobilière potentielle. En effet, en moyenne, à Paris, acquérir un appartement rénové fait augmenter le prix de ce bien de +6,1% (comparé à un bien avec des caractéristiques équivalentes et un état standard) et de +11,6% pour les 10 plus grandes villes françaises.Pour Barbara Castillo Rico : « Rénover un bien est une mise sur le présent qui peut avoir un impact majeur sur le futur. Cette réalité est visible sur tous les biens, quelle que soit leur localisation. En 2022, on constate que le prix d'un appartement standard à Paris est de 10.312€/m² en moyenne contre 10.941€/m² pour un bien rénové et 9.624€/m² pour un appartement à rénover. Ainsi, pour un appartement de 40m²**, il y a une différence de prix de 25.000€ entre un appartement rénové et un appartement standard équivalent. Rénover permet donc une belle plus-value sur la valeur du bien et c'est aussi un atout indéniable pour faciliter la revente. Attention toutefois à prendre en compte toutes les dépenses liées aux travaux, qui peuvent parfois dépasser la plusvalue. »La rénovation, une tendance qui va perdurer en 2023Rénover est une habitude désormais ancrée dans le quotidien des Français et il s'agit d'une routine qui a vocation à s'inscrire durablement. En effet, 63% des propriétaires prévoient de réaliser des travaux en 2023.Les espaces priorisés : la salle de bain tire son épingle du jeu (32% des travaux), suivie de près par la cuisine (28%), la chambre (26%), la pièce de vie (24%) et, plus surprenant, le jardin / balcon (22%). Les travaux demeurent ciblés puisque seulement 17% des travaux concernent l'ensemble du logement.Pour Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez SeLoger : « Une pièce telle que la salle de bain, souvent utilisée, parfois malmenée entre dégâts des eaux, humidité etc., doit être entretenue de façon régulière et les propriétaires l'ont compris. C'est d'ailleurs une pièce très regardée lors des visites et la rénover est un véritable atout. La surprise vient du jardin / balcon. En effet, le confinement a réveillé chez les Français l'envie d'être plus souvent dehors ou du moins de manière plus confortable. On sait aussi qu'un extérieur est un véritable « plus » pour déclencher le coup de cœur. »En termes de budget dépensé pour leurs rénovations, les ressources des Français s'avèrent disparates : si 25% des propriétaires prévoient un budget au-delà des 10.000€, plus de la moitié des Français (53%) prévoient toutefois un budget inférieur à 5.000€, et 16% en dessous de 1.000€.Pour Barbara Castillo Rico : « Avec les transformations qui sont en train de s'opérer et notamment les défis énergétiques auxquels nous sommes et serons confrontés à l'avenir, nous pouvons considérer que bon nombre de propriétaires devront passer par la case travaux en 2023. Tantôt pour embellir, tantôt pour entretenir et parfois par nécessité. Cette tendance est donc devenue une habitude pour les Français, motivés par l'envie et le besoin d'améliorer leurs conditions de vie. En 2023 elle pourrait devenir un impératif afin de pallier les mutations socio-économiques importantes que nous sommes en train de traverser et qui auront un impact considérable sur le quotidien des Français. »Sources :* Enquête OpinionWay réalisée sur 1000 propriétaires du 2 au 8 décembre 2022.** Surface médiane des annonces en 2021 à ParisMéthodologie :L'étude s'appuie sur plus de 3 millions d'annonces d'appartements et maisons publiées sur le site SeLoger entre le 1er janvier 2018 et le 1er septembre 2022.Prix SeLoger - décembre 2022Le calcul de ces impacts repose sur une approche économétrique : la méthode hédonique qui permet de "gommer" les effets des autres spécificités des logements.Un bien est considéré comme rénové si cela est renseigné dans les détails de l'annonce (champ dédié et/ou descriptif).
Il y a 2 ans et 168 jours

Propriétaires immobiliers cherchent acquéreurs... presque désespérément

A 66 ans, Fabricia Lasne et son mari cherchent un acquéreur pour leur maison de 200 mètres carrés près de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), qu'ils veulent quitter pour un logement plus petit et plus facile à entretenir.L'annonce est en ligne depuis un an et ils n'ont reçu aucune offre."Les gens qui viennent visiter sont en majorité des personnes âgées. Ils trouvent la maison très belle, le jardin impeccable, mais c'est la superficie qui les dérange, pour l'entretien quotidien", raconte Fabricia. "Il y a des jours où le moral est bien bas."Même problème pour Odile et Jacques, un couple de retraités qui, depuis un an et demi, cherche à vendre sa grande maison familiale du Périgord pour se rapprocher de ses enfants, en région parisienne.Là encore, des visites mais aucune offre pour cette propriété de 230 mètres carrés proposée à 519.000 euros, frais d'agence compris. "Si, une qui faisait une négociation à moins 70.000 euros. Donc on a dit non tout de suite !", confie Odile, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille."On ne veut pas non plus brader ce bien, et plutôt attendre quelques mois pour voir comment le marché va réagir", explique son époux, reconnaissant que "le marché n'est tout de même pas très florissant"."On négocie davantage"Après des années de hausse continue, les prix de l'immobilier commencent à stagner, voire à baisser dans certaines zones, comme en région parisienne.La remontée des taux d'intérêt, conjuguée à la réglementation sur le taux d'usure, qui interdit aux banques de prêter au-delà d'un certain taux d'endettement, y est pour beaucoup, car elle exclut des acquéreurs du marché.Conséquence : ces derniers négocient davantage avant de signer. "Les délais et les négociations sont plus longs, les discussions portent sur beaucoup de détails et les vendeurs sont restés sur une estimation immobilière qui date un peu", explique à l'AFP Elodie Frémont, présidente de la commission statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris."Entre le moment où le vendeur prend conscience que le prix est décalé par rapport au marché et celui où il l'ajuste, cela prend du temps", relève quant à lui le président de Century 21 France, Charles Marinakis.Selon son réseau d'agences, en Ile-de-France, les délais entre la publication d'une annonce et la signature d'un compromis de vente se sont allongés de deux jours pour les maisons et de six pour les appartements. Et nettement plus à Paris et sa petite couronne."Il y a de l'attentisme côté acquéreurs, et du coup ça se répercute sur les vendeurs", témoigne Romain Gonzalez, directeur d'une agence Guy Hoquet à Issy-les-Moulineaux."On a beau anticiper depuis août, en leur disant que ça va baisser, tant que ça n'est pas figé, écrit partout, ça ne baisse pas", dit-il."Les délais s'allongent""Pour les appartements avec défauts, les rez-de-chaussée qui donnent sur la rue, exposés au Nord... les délais s'allongent et les baisses de prix se font au fur et à mesure", affirme aussi Sandrine Lucas, directrice d'une agence Guy Hoquet à Suresnes.A cela s'ajoute la réglementation sur les passoires thermiques, dont nombre de professionnels redoutent qu'elle fasse chuter le prix des biens concernés.Depuis le 1er janvier, en métropole, les logements qui consomment plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an sont tout bonnement interdits à la location. L'ensemble des biens étiquetés G pour leur performance énergétique doit suivre en 2025, avant les F en 2028 et les E en 2034."L'effet passoires thermiques, on l'a vu énormément sur les petites surfaces, studios, deux-pièces", plus souvent voués à la location, explique Mme Frémont. Tendance qu'elle a aussi constaté sur les maisons. "Les gens sont regardants sur l'économie énergétique", dit-elle.Mais là aussi, les prix de biens ayant besoin de travaux tardent à baisser. "Les vendeurs, à date, ne sont pas encore disposés à défalquer ce coût du prix" de vente, constate Charles Marinakis.
Il y a 2 ans et 168 jours

Les élus locaux en première ligne pour déployer les énergies renouvelables

Où s'implanter? Comment mieux répartir les sites, aujourd'hui concentrés dans le Nord et l'Est? Comment favoriser l'adhésion locale?La loi nouvelle loi demandera aux élus de définir des "zones d'accélération" pour l'implantation d'infrastructures d'énergies renouvelables (EnR)."Nous faisons le pari de remettre les collectivités dans le siège conducteur", a expliqué à l'AFP la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher."Pour la première fois, nous créons un système de planification mettant les élus locaux au centre du jeu, en les réunissant pour traiter concrètement le sujet de l'installation des projets EnR dans leurs territoires afin qu'ils soient mieux acceptés et qu'ils se les approprient", a-t-elle poursuivi."En revanche, si des collectivités ne proposent pas de zones d'accélération, elles ne pourront pas imposer de zones d'exclusion".En clair: les élus locaux auront intérêt à dire où ils veulent des éoliennes, sinon le marché s'imposera.L'État se donne six mois pour fournir à chaque département ses données: production, gisements de vent ou de biomasse, contraintes... Les communes ou intercommunalités auront alors six mois pour envoyer leurs propositions.Il faudra ensuite un nouveau semestre, au mieux d'ici la mi-2024, pour voir "si ces schémas départementaux collent avec" les objectifs de la France dans les renouvelables."Sinon, nous demanderons aux maires de proposer des territoires alternatifs", ajoute la ministre, qui a écrit aux préfets pour les préparer et escompte "des zones d'accélération dans tous les départements".Pour France Énergie Éolienne, la voix du secteur, c'est "un profond changement de méthode, qui place désormais les élus locaux en coresponsables de la réussite de la transition énergétique et de la sécurité d'approvisionnement" du pays.Partager les profitsAujourd'hui, pour un projet éolien terrestre, le maire est obligatoirement interrogé lors de l'enquête publique; idem pour les grands champs photovoltaïques. Le préfet n'est cependant pas obligé d'en tenir compte pour l'autorisation.Pour autant, la profession l'affirme: les projets "Far West", portés dans les années 1990 par des développeurs seulement soucieux de convaincre les propriétaires de terrains, c'est fini.Même quand il s'agit de terrains privés, "la porte d'entrée est la commune. On ne rencontre jamais les propriétaires sans voir le maire avant", explique Joseph Fonio, président France de RWE Renouvelables. "Dans la majorité des cas, nous sommes bien accueillis"."L'essentiel de nos actions vise à faire que ces projets soient soutenus localement: par la coconstruction, l'association à l'investissement, le financement d'initiatives en faveur de la biodiversité ou du patrimoine", énumère-t-il, évoquant des pratiques similaires en Italie ou en Allemagne.Mais l'élu ne peut pas tout, "si la population n'en veut pas, que fait-on?," demande Nicolas Garnier, délégué général d'Amorce, principale association de collectivités sur les sujets eau, énergie, déchets, soulagé que le "droit de veto" des maires sur les projets ait pour l'instant disparu du texte: "trop de pression" sur l'élu.En revanche, on doit lui donner les moyens de susciter l'adhésion, en plus du revenu fiscal, plaide M. Garnier.Les défenseurs des renouvelables regrettent ainsi que le partage des profits avec les riverains des installations (via une baisse de la facture électrique) ait disparu du texte de loi.Autre piste souvent évoquée mais pas retenue: la vente directe d'énergie renouvelable aux communes."Comme il est fier d'attirer une usine et l'emploi, l'élu doit pouvoir assumer pleinement un site énergétique: c'est une manne et la lutte contre le changement climatique", souligne Nicolas Garnier."Jusqu'en 1946, les unités de production électrique étaient portées par les communes: barrages, turbines...", rappelle-t-il. Mais depuis, "la politique énergétique a si bien marché qu'elle a déconscientisé" l'opinion, ajoute-t-il, s'interrogeant sur la nécessité d'en arriver à des objectifs plus contraignants.En Allemagne, où les Länder ont grande latitude en matière d'énergie, certains rechignent toujours vis-à-vis des renouvelables, comme la Bavière avec l'éolien. Berlin a donc proposé une loi pour contraindre les retardataires.
Il y a 2 ans et 168 jours

La rénovation de la préfecture des Hauts-de-Seine est prévue à partir de 2024

L'emblématique bâtiment, à Nanterre, 113 mètres de béton et d'aluminium, qui va fêter ses 50 ans fin janvier, va connaître des travaux de rénovation thermique importants à partir de 2024.
Il y a 2 ans et 168 jours

Wicona lance la Wicstyle 65 N NG, une nouvelle référence de porte sans rupture thermique

Disponible dès janvier 2023, cette nouvelle référence répond à une forte demande des clients, qui disposent désormais d’une solution pertinente et compétitive leur permettant d’être bien placés dans les appels d’offre. Outre ses performances techniques, complétées par des solutions pare-flamme et retard à l'effraction, elle revendique les mêmes atouts qui guident les développements du gammiste, notamment des grandes dimensions (jusqu’à 3 mètres de haut dans sa version renforcée), l’esthétique de gamme – pour une harmonie totale entre les produits – et la performance environnementale.Conception modulaireLa porte Wicstyle 65 N NG sans rupture thermique relève d’une conception modulaire. Fidèle à la logique less is more qui conduit les développements produits de Wicona depuis plusieurs années, cette nouvelle génération de porte est conçue de façon symétrique avec un profilé mono chambre de 65 mm : les mêmes profilés de châssis peuvent être utilisés pour les ouvertures intérieures et extérieures, les joints, parcloses, profilés de connexion et autres composants sont normalisés. A ce titre, les pièces peuvent être utilisées sur toutes les séries de façades, de fenêtres et de portes Wicona assurant une liberté architecturale et la cohérence de conception. Outre l’unité visuelle, ce concept permet aux fabricants d'optimiser les stocks et les temps de fabrication grâce à la mutualisation des étapes de traitement, des accessoires, et outils et ainsi de gagner en rentabilité.Applications variéesGrâce à cette conception modulaire, la Wicstyle 65 N NG offre des solutions multiples pour un grand nombre d’applications à l’intérieur du bâtiment (porte simple ou double actions, portes renforcées, issues de secours et antipanique). Elle apporte une réponse adaptée aux projets constructifs sans exigence thermique tels que les bâtiments à fort trafic : hôpitaux, musées, aéroports, supermarchés, bâtiments commerciaux ou administratifs, mais convient également à ceux qui sont soumis aux fortes sollicitations, comme les écoles ou les complexes sportifs.Les options comprennent notamment la nature des remplissages (pleins ou vitrés). Une protection antipince doigts est disponible pour les écoles et les crèches. Des solutions PMR (Personnes à Mobilité Réduite) ou de motorisation sont également proposées.Options de sûreté et de sécurité supplémentairesPour protéger les personnes et les biens à l’intérieur du bâtiment, Wicona a mis l’accent sur la sûreté et la sécurité dans la conception du système. Ainsi, il est facile d'équiper la porte Wicstyle 65 N NG standard avec une protection pare-flamme. La porte renforcée peut également être adaptée en une version retard à l’effraction allant jusqu'au niveau RC3. L'isolation acoustique est possible jusqu'à 44 dB pour assurer confort dans les environnements bruyants.Style et esthétique soignésLa gamme de portes Wicstyle 65 N NG propose un large éventail de profilés, dont les masses vues externes varient de 48 à 225 mm. Disponible sur une hauteur jusqu'à 2,7 mètres, en version standard, la porte Wicstyle 65 N NG est déclinée en version grand trafic, et propose une hauteur allant jusqu'à 3 mètres.Grâce à sa construction modulaire, la gamme offre une liberté architecturale et un aspect uniforme pour tous les types d'application. Proposée en finitions anodisé ou thermolaquée, elle peut être équipée de paumelles en applique, à clamer ou cachées ; de têtière filante toute hauteur, de capots dédiés et affleurants et d’accessoires de fermetures parfaitement intégrés pour un design affleurant.La nouvelle poignée Wictouch, en aluminium Hydro CIRCAL 75R, complète l’habillage de la porte et lui confère un style épuré. Les poignées Wictouch et les rosettes sont proposées en finition anodisé naturel, et dans toutes les finitions laquées de l'offre couleurs Wicona pour être assorties ou non aux couleurs de la menuiserie. Elles peuvent, en option, revêtir un traitement aux propriétés antibactériennes et antivirales, offrant ainsi une protection active là où elle est le plus nécessaire (écoles, hôpitaux, installations industrielles, parcs de loisirs, et tous les autres lieux publics où la sécurité des personnes est une priorité).Côté fermetures, de nombreuses variantes et extensions sont disponibles. Par exemple, les serrures 1, 2 ou multipoints avec différentes options : pênes crochets ou pênes crochets à double pêne rond pour une sécurité optimisée, ou pênes demi-tour à cran d'arrêt.Système de porte plus durableConformément à l’engagement de la marque vers une économie circulaire, la Wicstyle 65 N NG est extrudée en Hydro CIRCAL 75R - un aluminium de première qualité fabriqué à partir d'au moins 75% d'aluminium recyclé en fin de vie (déchets post-consommation). Ce matériau a une empreinte carbone parmi les plus faibles au monde : 2,3 kg de CO2 par kilo d'aluminium produit.La porte est également constituée à 95% de matériaux recyclables. C’est un moyen efficace de réduire considérablement l’impact des matériaux sur le cycle de vie d’un bâtiment.
Il y a 2 ans et 168 jours

La CAPEB et Knauf Insulation renouvellent leur partenariat

Ce renouvellement de partenariat, signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, via sa filiale Béranger Développement, et Yann Ditsch, Directeur Général de KNAUF INSULATION, s’inscrit dans la continuité de l’ambition commune partagée par les deux partenaires depuis désormais plus de 10 ans.La CAPEB et KNAUF INSULATION souhaite ainsi continuer de proposer aux artisans du bâtiment des solutions produits, systèmes et services de rénovation globale, dans les domaines d’expertise de KNAUF INSULATION : l’aménagement intérieur et l’isolation thermique de l’enveloppe des bâtiments. Le partenariat vise à accompagner les évolutions des marchés, en particulier la réponse aux attentes de confort dans l’habitat, la gestion des déchets de chantiers, l’amélioration des conditions de travail sur chantier et la formation.Dans le cadre de ce partenariat renouvelé, l’entreprise s’engage à promouvoir la marque ECO Artisan, ECO Rénovation ainsi que les modules de formation FEE BAT. Elle proposera également des argumentaires ou des outils permettant aux entreprises de démontrer à leurs propres clients les bénéfices des solutions proposées. De son côté, la CAPEB informera, au travers du réseau de la CAPEB, les entreprises artisanales du bâtiment, à propos de l’offre de KNAUF INSULATION, spécialement adaptée aux rénovations énergétiques de qualité. Enfin, des actions en faveur de la prévention des risques professionnels seront développées par la CAPEB et KNAUF INSULATION, en collaboration avec l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST). Ces actions se traduiront par la diffusion des « Mémos santé-sécurité » réalisés par l’Institut et par la promotion d’actions en faveur de la prévention et de la sécurité.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare : « Nous sommes heureux de continuer notre partenariat avec KNAUF INSULATION. La rénovation énergétique est un enjeu majeur pour les décennies à venir et l’isolation l’un de ses piliers. C’est également une fierté de poursuivre nos engagements auprès de nos adhérents sur des sujets comme la sécurité et la santé au travail. La cohérence porte ses fruits. » Yann Ditsch, Directeur Général de KNAUF INSULATION, indique : « En cette période charnière pour le secteur du bâtiment, il est plus que nécessaire de continuer à accompagner les artisans de la CAPEB en matière d’offre commerciale, technique et de formation sur les sujets de la rénovation énergétique. Grâce à ce partenariat, nous sommes fiers de continuer à jouer un rôle central en matière d’action de prévention des risques et de santé au travail. »
Il y a 2 ans et 168 jours

Quel est le portrait-robot de l'investisseur immobilier ?

ARGENT. Vers quels biens se dirigent en priorités les propriétaires bailleurs ? Une agence d'investissement locatif révèle quelques grandes tendances.
Il y a 2 ans et 168 jours

Trait pour trait à la MA Franche-Comté

La Maison de l’Architecture Franche-Comté présente Trait pour trait, une sélection de dessins d’architectes et de maquettes illustrant les rapports aujourd’hui entretenus avec le dessin à la main. Jusqu’au 17 février 2023. Alors que l’évolution des techniques de représentation tendent à l’écarter, architectes et paysagistes entretiennent toujours un rapport singulier avec le dessin à la […] L’article Trait pour trait à la MA Franche-Comté est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 168 jours

L'objectif de 100.000 bornes de recharge pour voitures électriques n'a pas été atteint en 2022

Au 31 décembre 2022, 82.107 points de recharge étaient ouverts au public, selon ce baromètre publié mardi par l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) et du ministère de la Transition énergétique.Sur un an, 8.472 nouvelles stations représentant 28.840 points de recharge ouverts au public ont été déployés sur le territoire, soit +53%.L'objectif de 100.000 bornes "avait surtout pour ambition de donner un nouvel élan aux déploiements. En ce sens, c'est réussi", tempère Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France."Plus de 25.000 points de recharge sont sortis de terre en un an, soit plus qu'entre 2016 et 2020!", a souligné M. Molizon. "Mais il nous faut maintenir l'effort afin de répondre aux besoins des utilisateurs".Trente-six pour cent des points de recharge sont installés par des commerces, 35% sur des parkings et 24% sur la voirie.Sur autoroute, toutes les aires des réseaux APRR et AREA sont désormais équipées, comme le demandait la loi, ont indiqué les deux réseaux lundi.Les aires du réseau Sanef sont équipées à 85% et celles du réseau Vinci devraient toutes être équipées d'ici la fin 2023, ont indiqué les concessionnaires mercredi.Près de 90% des points de recharge proposent une charge lente, selon le baromètre. Moins de 7% proposent une puissance de charge supérieure à 150 kW, permettant la recharge complète des batteries d'un véhicule en quelques dizaines de minutes.Les bornes sont de plus en plus utilisées, mais il reste de la marge : en décembre 2022, les points de recharge ont enregistré en moyenne 15 sessions de recharge, contre moins de 8 un an plus tôt.Alors que les véhicules neufs seront 100% électriques en Europe en 2035, les industriels français insistent sur le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques, essentielles pour rassurer les automobilistes.La part des voitures électriques a continué de progresser sur le marché français en 2022, atteignant 13% des immatriculations totales, contre 10% l'année précédente.
Il y a 2 ans et 168 jours

A Lyon, naissance d'un grand théâtre flottant pour les tout-petits

DÉCOUVERTE EN IMAGES. Deux années auront été nécessaires pour voir émerger un théâtre flottant à Lyon. Situé sur les berges du Rhône, ce bâtiment de 800 m2 de près de 40 mètres de long accueillera dès ce samedi ses premiers visiteurs. Ce lieu vise l'éveil et la formation des enfants et des jeunes au théâtre.
Il y a 2 ans et 168 jours

Détail d’architecture durable : les solutions passives

Alors que plus de 25% de l’énergie est consommée dans les usages du bâtiment, que la filière de la construction émet près de 20% des gaz à effet de serre, le secteur ne peut plus rester passif face aux défis climatiques, économiques et environnementaux à venir. Il existe des solutions qui permettent de rendre plus passive […]
Il y a 2 ans et 168 jours

Dossier détails : portiques

        Depuis les temples grecs jusqu'aux constructions contemporaines, l'ossature en portique demeure une solution archétypale pour élever un bâtiment et porter un toit. Pourtant, il est rare de la laisser transparaître dans un édifice, voire de la magnifier par un dimensionnement particulier des poteaux et des poutres. Quand c'est […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 169 jours

« Urgence énergétique : pour la qualité de l’architecture, les marchés globaux ne sont pas la solution »

Dans une tribune de 12 janvier 2022, l’Ordre des Architectes d’Île-de-France alerte sur la montée des marchés globaux qui mettent de côté la qualité architecturale, au profit des seules performances techniques du bâtiment. « Une fois de plus, nous sommes soumis au régime de l’urgence. Aller vite, prendre tous les raccourcis, mobiliser toute la société autour de la transition énergétique, voilà l’urgence des urgences, personne n’en doute ». TRIBUNE « L’immense...
Il y a 2 ans et 169 jours

La nouvelle capitale indonésienne, une menace sur le paradis vert de Bornéo

Située dans l'Est de Bornéo, troisième plus grande île au monde, la future ville de Nusantara doit remplacer Jakarta, menacée par la montée des eaux et la pollution, en tant que capitale politique fin 2024.Les deux heures de route depuis la ville de Balikpapan vers le "point zéro" de la future capitale Nusantara, située au milieu d'une vaste étendue verdoyante, révèlent l'ampleur des conséquences possibles de ce projet sur un écosystème riche de milliers d'espèces animales et végétales.Les défenseurs de l'environnement craignent que la construction d'une nouvelle métropole sur ce site, qui doit débuter cette année, n'accélère la déforestation et ne détruise l'une des plus vastes et anciennes zones de forêt tropicale."Ca va être une catastrophe écologique massive", s'inquiète Uli Arta Siagian, de l'organisation de défense de la nature indonésienne Walhi, auprès de l'AFP.L'île de Bornéo, que se partagent aussi la Malaisie et Brunei, est décrite par les Indonésiens comme l'un des "poumons de la planète". Elle abrite des nasiques - des singes au long nez -, des panthères nébuleuses, des macaques à queue de cochon ou encore des chauves-souris géantes.Les autorités prévoient que Nusantara comptera quelque 1,9 million d'habitants d'ici 2045, avec une importante migration de population et d'activités économiques au cœur de Bornéo.Le transfert de la capitale vers une zone forestière de quelque 2.500 km2, survient après d'autres projets similaires mais tout aussi controversés, comme Brasilia au Brésil ou Naypyidaw en Birmanie.Ce plan ambitieux pourrait tant modifier la topographie du territoire que les experts craignent des inondations et des glissements de terrain "graves et bien plus difficiles à gérer que des catastrophes naturelles" non provoquées par l'homme, avertit Uli Arta Siagian.L'Indonésie subit déjà une déforestation galopante due aux activités minières, aux plantations et à l'exploitation du bois, et est régulièrement accusée de ne pas assez contrôler les grandes entreprises implantées à Bornéo.Avec ce projet, le gouvernement dit vouloir rééquilibrer dans l'archipel le développement économique, aujourd'hui concentré sur l'île de Java. Il cherche aussi à échapper à l'affaissement de la capitale actuelle gagnée par la montée des eaux.Harmonie avec la natureLe président indonésien Joko Widodo a esquissé une cité utopique construite en harmonie avec la nature, sur une superficie quatre fois plus grande que Jakarta et où les habitants se déplaceront à vélo ou en véhicules électriques.Le chef de l'administration de la nouvelle capitale Bambang Susantono a assuré à des journalistes en décembre que Nusantara, présentée comme la première ville forestière durable, atteindrait la neutralité carbone en 2045."Nous essayons de créer une ville qui fonctionne avec la nature au lieu de la remplacer", a souligné l'architecte Sofian Sibarani, chargé du plan directeur de la nouvelle capitale.Le projet initial comprend un Parlement, des logements, un barrage, une grande mosquée et un palais présidentiel qui aura la forme de l'oiseau mythique indonésien Garuda.Les experts, y compris Sofian Sibarani, ont toutefois mis en garde les autorités contre une construction trop rapide."Mon inquiétude est que si l'on se précipite, on va faire des compromis" dommageables.Traces effacéesLa construction de Nusantara fait aussi courir le risque de déplacer des populations autochtones.Assis dans sa maison en bois à 11 km de Nusantara, Sibukdin, chef de la tribu Balik, a peur que ce projet n'arrache les siens à leurs terres ancestrales.Comme d'autres groupes ethniques de Bornéo, les quelques milliers de Balik vivent de la forêt.Mais plus de 90% de la superficie forestière dans laquelle cette ethnie de chasseurs-cueilleurs vivait autrefois a déjà été perdue depuis les années 1970 à cause de son exploitation économique.Un projet de barrage visant à fournir la future capitale en eau potable a également déjà provoqué la démolition d'un cimetière voisin, rendant Sibukdin "inconsolable"."Cela a effacé nos traces", observe-t-il. "C'est comme si nous n'avions aucun droit", dit-il à l'AFP.Si les autorités se sont engagées à respecter les droits des populations autochtones, les responsables de la province précisent que leurs revendications en matière de terres seront "vérifiées" et confirmées seulement s'il existe une preuve d'un quelconque droit de propriété.Or Sibukdin souligne que le gouvernement ne reconnaît pas formellement la totalité des terres où vit la tribu Balik. "Quand la nouvelle capitale sera là, où pourrons-nous aller ?"Animaux menacésBambang Susantono assure que la première étape de la construction sera achevée dès l'an prochain, mais la capitale devrait mettre des décennies à prendre forme.Le coût du projet est estimé à 466 milliards de roupies (28 milliards d'euros), dont 20% financés par l'argent des contribuables, selon les estimations du gouvernement.Jakarta veut convaincre les investisseurs étrangers, notamment saoudiens et chinois, de prendre en charge le reste des coûts en faisant miroiter d'importantes réductions fiscales.Trois promoteurs se sont engagés à investir 41 milliards de roupies (2,5 milliards d'euros) dans des logements, a précisé le secrétaire de l'administration de Nusantara Achmad Adiwijaya à l'AFP.Mais une grande partie des financements reste à trouver, après le retrait inopiné du projet en mars du conglomérat japonais SoftBank.Réunir les fonds nécessaires à la construction et à l'inauguration de Nusantara avant la fin du mandat du président Joko Widodo en 2024 apparaît comme un défi de taille.Eka Permanasari, professeure d'aménagement urbain à l'université Monash d'Indonésie, estime "qu'il y a encore beaucoup de travail à faire". Mais pour certains habitants de la région, le changement se fait déjà sentir.Dans un sanctuaire où quelque 120 orangs-outans sont acclimatés à la vie sauvage avant d'être relâchés en forêt, la déforestation sauvage s'est intensifiée depuis l'annonce en 2019 de la fondation d'une nouvelle capitale."Les mines illégales (et) les spéculateurs immobiliers empiètent sur notre terrain. C'est une menace pour notre projet de réhabilitation" des animaux, indique Jamartin Sihite, le directeur de la Fondation pour la survie des orangs-outans de Bornéo (BOSF).Quelque 40% du sanctuaire reboisé de 1.800 hectares ont subi des dégâts ces dernières années, estime-t-il.Et l'augmentation des activités humaines dans la région fait courir un risque à d'autres écosystèmes.Agus Bei, qui a consacré une partie de sa vie à préserver 150 hectares de mangroves, s'inquiète des conséquences de la course aux profits sur la biodiversité."Si les mangroves sont détruites, les animaux endémiques vont aussi disparaître", dit-il à l'ombre des arbres dont les racines plongent dans l'eau.
Il y a 2 ans et 169 jours

Les importations de GNL ont fortement augmenté en Europe en 2022

La plupart du GNL importé l'année dernière provenait des Etats-Unis (+143% par rapport à 2021), du Qatar (+23%) mais aussi de Russie (+12%), d'après le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).La France est le principal importateur de GNL russe en Europe, selon le rapport. Ensemble, la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Espagne affichent une hausse de leurs importations de 55% par rapport à 2021. "Alors que les livraisons de gaz naturel russe à l'Union européenne (UE) ont diminué en 2022, certains pays ont continué à importer du GNL russe, agissant à l'encontre de l'objectif commun de garantir la sécurité énergétique et la fin de la dépendance à l'égard des ressources russes", indique l'IEEFA. D'autres pays comme la Croatie, la Lituanie, le Portugal, la Suède et la Grande-Bretagne ont eux fortement réduit leurs importations de GNL russe en 2022.L'importation de gaz destiné à la production d'électricité a considérablement augmenté en Europe l'an dernier, pour compenser "un manque de pluie qui a réduit la production hydroélectrique dans les pays de l'UE" ou encore "les pannes dans les centrales nucléaires en France", souligne le rapport.Si la France est le premier importateur européen de GNL russe et américain, la Grande-Bretagne est le client numéro un du Qatar.Au total, l'Union européenne a importé 155 milliards de m3 de GNL en 2022. D'après les estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la consommation totale de gaz de l'UE pourrait atteindre 360 milliards de m3 en 2022, sensiblement moins qu'en 2021 - 412 milliards de m3.En décembre, l'AIE a prévenu qu'en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe et sans effort pour réduire ses besoins, l'UE pourrait manquer de gaz à l'hiver 2023/2024.Des craintes existent aussi concernant la concurrence pour les cargaisons de GNL entre l'Europe et l'Asie: la demande de Pékin pourrait repartir du fait d'un rebond de l'économie chinoise. En outre, si les températures sont plus rudes l'hiver prochain en Europe, les besoins pourraient être plus importants et le gaz venir à manquer.
Il y a 2 ans et 169 jours

le groupe hager s apprete a faire l acquisition de la societe pmflex

Le groupe Hager a signé fin décembre un accord avec le Fonds VII de Deutsche Beteiligungs AG (DBAG), une importante société de capital-investissement allemande, pour l’acquisition de Pmflex, société italienne spécialisée dans les gaines et les tubes électriques.
Il y a 2 ans et 169 jours

portes decoratives righini gagne du terrain

Les portes intérieures ont de grandes capacités décoratives, notamment grâce à leur pouvoir de moduler l’espace et de distribuer la lumière. Un segment de marché que le fabricant Righini compte bien conquérir en investissant 25 millions dans son site de Tonneins (47), entre innovations produits et politique RSE.
Il y a 2 ans et 169 jours

Hello Watt répond à la CDI Fnaim : comparer DPE et consommation a-t-il un sens ?

Pourquoi cette étude ?Dans sa mission de favoriser la transition énergétique des ménages, Hello Watt propose une application gratuite de suivi de sa consommation énergétique via les compteurs Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz.Pour compléter son offre et suite à l’annonce des restrictions qui seraient appliquées aux passoires thermiques, Hello Watt a cherché à estimer le DPE des logements dont la consommation était connue.Cependant, contre toute attente l’équipe data a conclu que connaître la consommation d’un logement ne permettait pas d’estimer le DPE de façon fiable.Comment est calculé le DPE ?Suite à cette étude, de nombreux acteurs du diagnostic ont réagi avec plus ou moins de virulence, le principal reproche étant qu’on ne peut pas comparer directement DPE et consommation, car le DPE se fonde sur un usage standard du logement.La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) a publié un communiqué de presse en ce sens, et un article de diagnostiqueur-immobilier.fr rappelle à juste titre que le ministère de la transition énergétique indique : « cette estimation ne peut être comparée aux factures réelles des usagers ».Comme le résume bien l’article de infodiag en réaction à l'étude, dans le cadre du DPE-3CL 2021 qui est la méthode utilisée pour pour les diagnostics qu'y a étudié : « on s’intéresse uniquement aux performances du bâti et de ses équipements, peu importe qui occupe le bien. Qu’une personne vive dans son pavillon deux mois de l’année, ou qu’elle soit présente 365 jours /365, sept jours sur sept, 24h sur 24, peu importe, l’estimation reste la même. Le législateur en a voulu ainsi pour faciliter la comparaison entre les biens à l’achat ou la location. »Donc le DPE, même s’il est exprimé en kWh/an, ignore délibérément les facteurs pouvant influencer la consommation qui ne sont pas liés au bâtiment lui-même. Certains postes de dépense sont même totalement exclus comme la cuisine ou l’électroménager.Cela dégrade sa fiabilité en tant qu’indicateur de consommation, et en échange en fait un meilleur indicateur pour guider la rénovation des bâtiments.Alors comparer DPE et consommation a-t-il un sens?Suite à la publication de l’étude, certains acteurs se sont insurgés car comparer une consommation réelle et un DPE n’aurait aucun sens. Cependant, il s’agit là exactement de la méthode de « DPE sur facture » qui était utilisable jusqu’au 1er Juillet 2021.Alors certes la nouvelle méthode 3CL est censée être plus fiable et mieux représenter la qualité énergétique du bâtiment, mais Hello Watt défend qu’il est très pertinent de la comparer avec la consommation réelle aussi bien individuellement qu’en moyenne.Après tout, on rénove les logements dans le but de réduire leur consommation d’énergie avant tout plutôt que pour augmenter une note, et il y a d’autres moyens de réduire la consommation comme la sensibilisation des particuliers ou la mise en place d’outils de suivi de la consommation.À quoi s’attend-on en comparant DPE et consommation moyenne par classe ?Même si à l’échelle d’un unique logement les usages peuvent faire varier la consommation bien plus que l’efficacité énergétique du logement, en effectuant une moyenne sur un grand nombre de logements on s’attendrait à ce que ces variations s’annulent.Par exemple, la classe C regroupe les logements donc la consommation estimée (pour les usages pris en compte par le DPE) est entre 110 et 180 kWh/an/m² pour un usage standard.Si l’usage standard qui est pris en compte par la méthode 3CL est un comportement moyen réaliste, alors on s’attend à ce que la consommation moyenne d’un logement de classe C pour les usages pris en compte par le DPE soit d’environ 145 kWh, et on peut rajouter 50% pour les usages non pris en compte (électroménager, numérique… d’après l’ADEME, les usages pris en compte pour le DPE représentent en moyenne 66% de la consommation des logements) ce qui nous amène à 217 kWh/an.Pour la classe F on s’attend à une consommation moyenne de 375 kWh/an/m², soit 562 kWh/an/m² une fois tous les usages intégrés.Qu’observe-t-on en termes de consommation moyenne par classe DPE ?Dans l’étude présentée ici, 462 logements sont considérés, contre les 221 de l’étude initiale. En revanche, Hello Watt se limite aux classes C à F car les autres classes contiennent moins de 20 logements, ce qui pourrait fausser les moyennes.Hello Watt s’attendait à ce que les logements mieux classés en termes de DPE consomment moins, et c’est le cas, heureusement ! Le graphique ci-dessous montre que les logements mal notés consomment plus que les logements bien notés.En revanche, la tendance est finalement assez faible :Si on reprend les estimations d'Hello Watt, pour la classe C les 195 kWh/an/m² sont assez proches des 217 estimés.Par contre pour la classe F Hello Watt s’attendait à avoir une consommation de 562 kWh/an/m², et on en est très loin puisque les logements F ne consomment que 256 kWh/an/m² en moyenne.C’est encore plus flagrant si on considère la médiane :La moitié des logements classés C consomme plus de 195 kWh/an/m², et l’autre moitié moins.Et pour les logements labellisés F, la moitié consomme plus de 219 kWh/an/m² et la moitié moins.Autrement dit, presque la moitié des logements F consomment moins que la moitié des logements C !Que signifie cette différence importante entre moyenne et médiane pour la classe F ? La consommation moyenne de cette classe est tirée vers le haut par quelques rares logements très énergivores, mais la plupart des logements de cette classe a une consommation comparable aux logements des autres classes, ce que reflète la médiane.On voit que (dans les classes les plus courantes C à F) même en moyenne, les logements avec un DPE plus élevé ne consomment pas beaucoup plus que les logements avec un DPE plus faible.Pourquoi les logements moins bien notés ne consomment pas beaucoup plus ?Comme dit dans l’étude originale, une possibilité serait que le DPE soit mal conçu ou mal appliqué. Une autre hypothèse serait que les usages varient de façon à contrer l’impact de la performance énergétique du logement.Kézaco ? Par exemple, peut-être que les logements F ne consomment pas plus que les logements C parce qu’ils sacrifient leur confort pour chauffer moins. On rejoint là l’idée de précarité énergétique.Une autre formulation de cette dépendance entre isolation et usages est l’effet rebond, qui part du constat qu'après des travaux de rénovation, le confort augmente mais la consommation ne diminue pas autant qu’espéré.On voit donc que ces résultats ne sont pas nécessairement en contradiction avec l’intérêt des DPE ! Le DPE est un indicateur de la performance énergétique du logement, qui a un impact sur la consommation mais également sur le confort des habitants.Qu’observe-t-on en termes de dispersion ?En statistiques, on distingue les indicateurs de tendance centrale, comme la moyenne ou la médiane, et les indicateurs de dispersion comme la variance, l’écart-type ou l’écart interquartile.Là où les indicateurs de tendance centrale lissent les disparités pour indiquer des tendances, les indicateurs de dispersion permettent de quantifier la proximité des mesures.Le graphique suivant donne, pour chaque classe DPE, la consommation médiane mais aussi les premiers et troisièmes quartiles, et les 5ème et 95ème percentiles.On voit immédiatement que la différence de médiane entre les classes est insignifiante par rapport à la très grande variance au sein d’une même classe. Une explication possible est que les habitudes de consommation d’une personne à l’autre sont tellement grandes que finalement le DPE n’a que peu d’influence sur la consommation.On voit également que plus la classe DPE est mauvaise, plus l’incertitude est grande.Que peut-on dire à une personne qui aurait un DPE C ? On peut lui dire qu’elle a une chance sur deux que sa consommation soit comprise entre 137 et 234 kWh/an/m².Mais que dire à une personne qui aurait un DPE F ? Elle a une chance sur deux que sa consommation soit entre 107 et 387 kWh/an, ce qui est une fourchette énorme, et il reste tout de même une chance sur deux qu’elle soit hors de la fourchette !Autrement dit, un quart des logements F consomment moins de 107 kWh/an/m², ce qui est le seuil entre les classes B et C !Faut-il modifier le DPE pour qu’il reflète mieux la consommation ?On a établi la pertinence de comparer DPE et consommation, et on a établi que le DPE était un mauvais prédicteur de la consommation, aussi bien de façon absolue (le DPE est souvent éloigné de la consommation) qu’en moyenne (les logements mal classés ne consomment pas beaucoup plus que les logements bien classés).Quelles conclusions en tirer ? Jusqu’en 2021, Les DPE pouvaient utiliser la méthode sur facture qui par définition correspondait exactement à la consommation. Quelles seraient les conséquences d’un retour à la méthode sur facture ?Une des principales variables qui n’est pas prise en compte par le DPE est l’intermittence : une résidence secondaire mal isolée (par exemple un chalet de montagne) aura une consommation moyenne basse donc un très bon DPE sur facture, mais un mauvais DPE 3CL. Si on se fonde sur les DPE pour prioriser les rénovations énergétiques, cela signifie :En se basant sur le DPE 3CL, on rénove en priorité les logements mal isolés, peu importe qu’ils soient utilisés de façon saisonnière ou non.En se basant sur la consommation ou un DPE sur facture, on rénove en priorité les logements qui consomment le plus.Le choix entre ces alternatives est politique par nature, et il n’est présenté ici que de manière simplifiée et comme une expérience de pensée. Notamment le DPE est certes utilisé dans plusieurs domaines et notamment l’identification des passoires thermiques, mais les travaux de rénovation sont précédés d’un audit énergétique qui obéit à des règles différentes et est beaucoup plus précis.De nombreuses autres variables entrent en compte comme le confort des occupants, les possibilités de fraude, la qualité des DPE 3CL, les autres usages résidentiels de l’énergie comme le chauffage des piscines ou le rechargement des véhicules électriques.En conclusionHello Watt, par sa position, a la chance d’avoir accès simultanément aux données de consommation et DPE pour un grand nombre de logements, mais leur jeu de données peut comporter des biais difficiles à quantifier. Comme relevé par Libération, leur échantillon n’est pas représentatif de la population, par exemple il se compose uniquement de logements ayant réalisé un DPE récemment, et on peut supposer que les utilisateurs de l’application Hello Watt sont plus soucieux de leur consommation énergétique. Cette base de données contient peut-être également moins de résidences secondaires qu’attendu, ce qui pourrait biaiser les résultats.Même en supposant que cet échantillon n’est pas biaisé, le lien entre performance du logement et consommation est complexe, donc beaucoup de phénomènes pourraient expliquer la disparité entre DPE et consommation, aussi bien pour les logements individuels qu’en moyenne.Divers acteurs analysent chaque composante de cette chaîne, des propriétés des matériaux isolants à l’influence des rénovations sur le comportement (effet rebond) en passant par la répétabilité des diagnostics.Il est dans l’intérêt de notre planète et dans notre intérêt à tous, Hello Watt, particuliers, diagnostiqueurs et pouvoirs publics d’agir sur les variables qui sont à notre portée :Améliorer l’information aux usagers sur leur consommation réelle et futureInciter à améliorer le confort des logements et réduire leur consommationMaximiser la fiabilité des diagnosticsLutter contre la précarité énergétique
Il y a 2 ans et 169 jours

L’industrie du béton limite la casse en 2022, avec un recul de 2,1 %

En 2022, les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment et des travaux publics affichent un résultat en retrait de – 2,1 %. [©ACPresse] A la fin du mois de novembre 2022, les données cumulées sur les 11 mois, issues de l’enquête mensuelle FibXerfi Spécific montrent une évolution baissière comparée à 2021. Ainsi, les produits préfabriqués en béton à destination du bâtiment et des travaux publics affichent un résultat en retrait de – 2,1 %. Pour les premiers, les situations sont variées selon les familles de produits, comparées à l’année 2021. Notons les avancées positives pour l’ensemble poutrelles (+ 4,9 %), pour les prédalles (+ 2,9 %) et pour les entrevous béton (+ 0,2 %). Seuls, les blocs et les dalles de planchers béton sont en retrait, respectivement de – 2,4 % et – 23 %. Pour les seconds, la quasi-totalité des produits sont en retrait au regard de l’année 2021. A savoir les dalles de voirie (- 16,8 %), les clôtures (- 17,6 %), les regards (- 4,2 %), les pavés (- 0,5 %). Seuls, les bordures et les tuyaux armés connaissent une hausse à + 3 %. Lire aussi : FFB : Coup de froid sur le logement neuf Une prévision de baisse de l’ordre de – 6 % à – 8 % pour 2023 Après une année 2022 marquée par les conséquences économiques des évènements internationaux, les perspectives de l’année 2023 confirment l’accentuation de la tendance baissière par rapport à l’année 2022. Les dernières données disponibles Markemétro concernent les ventes de maisons individuelles. Celles de l’Observatoire des promoteurs immobiliers celles des logements collectifs. Les deux prédisent des baisses pour ces deux segments significatives en 2023. En revanche, la construction des bâtiments non résidentiels sera en légère progression, après une année 2022 plutôt dynamique. L’évolution, en volume, des produits préfabriqués en béton destinés au secteur du bâtiment serait comprise entre – 7 % et – 9 %. En se décomposant de la façon suivante : blocs (- 9 % à – 11 %) et poutrelles de (- 8 % à – 10 %). Pour les prédalles et les dalles de planchers, les prévisions sont de l’ordre de – 4 % à – 6 %. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 169 jours

Compromis en vue pour un relèvement plus régulier du taux maximum des crédits immobiliers

C'est ce qui ressort d'une réunion rassemblant le ministère de l'Economie et des finances, la Banque de France, banquiers et courtiers, tenue mercredi à Paris.Ces deux heures portaient "sur la potentielle réhausse mensuelle du taux d'usure", indique jeudi à l'AFP Bérangère Dubus, secrétaire générale de l'Union des intermédiaires de crédit (UIC).Le calcul du taux est réalisé pour l'instant chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers."Au lieu de faire cette hausse une fois en fin de trimestre avec une grosse marche... On ferait trois plus petites marches, mois par mois en regardant les trois mois précédents à chaque fois", résumait mercredi le gouverneur François Villeroy de Galhau devant la commission des finances du Sénat."Cet ajustement technique peut être justifié s'il est souhaité par les professionnels du crédit que nous consulterons à cet égard", continuait-il.Il "permet déjà de répondre à la problématique de rapidité d'adaptation" des taux auxquels empruntent les banques sur les marchés, tirés par la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, répond Mme Dubus.Ce serait "une mesure exceptionnelle qui pourrait durer un ou deux trimestres", complète un autre participant à la réunion, joint jeudi par l'AFP et qui a tenu à rester anonyme.Le taux d'usure est fixé depuis le 1er janvier à 3,57% tous frais compris pour un emprunt de 20 ans et plus.Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance-emprunteur.Le taux moyen de crédit (hors assurances et frais annexes), s'en approche : il est mesuré à 2,04% en décembre par la Banque de France et même à 2,25% en novembre par l'Observatoire CSA/Crédit logement, après une hausse très rapide ces derniers mois.Cette remontée du taux a un coût pour l'emprunteur: à titre d'exemple, lorsque le taux d'un emprunt de 150.000 euros sur 20 ans passe de 1% à 2%, le montant à rembourser in fine passe d'environ 165.500 euros à plus de 182.000 euros, soit quelque 16.500 euros supplémentaires.
Il y a 2 ans et 169 jours

L’association des IFRB devient Batys Compétences

Le changement de nom s’accompagne d’un nouveau logo et d’un nouveau site Internet [©Batys Compétences] Depuis le 1er janvier 2023, l’association des Instituts de formation et de recherche du bâtiment (IFRB) est devenue Batys Compétences. Ce changement de nom s’accompagne d’un nouveau logo et d’un nouveau site Internet. Créée en 1960 sous l’égide de la FFB, cette association a vocation d’accompagner les chefs d’entreprise dans le développement des compétences de leurs entreprises. Un réseau de formation sur tout le territoire Désormais, Batys Compétences représente un réseau national de 20 organismes de formation de qualité, certifiés Qualiopi. Il s’agit pour lui d’amplifier une nouvelle offre de services et de produits. Ceci, pour répondre aux besoins de formation de tous les professionnels du bâtiment. De la formation réglementaire à la performance énergétique, en passant par le lean management1, les différents centres de formation accompagnent les artisans et entrepreneurs pour développer leurs compétences et celles de leurs collaborateurs. Lire aussi : FFB : Coup de froid sur le logement neuf « Batys Compétences, c’est ajouter la force d’un réseau à la compétence de nos IFRB. Partenaire majeur de la profession, le réseau Batys Compétences accompagne les professionnels pour atteindre leurs objectifs, booster le développement de leurs compétences et celles de leurs collaborateurs. Et ainsi maîtriser les évolutions de nos métiers en lien avec les marchés et ceux à venir », explique Philippe Piantoni, chef de file des IFRB au sein de la FFB. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux ! 1Le lean management est une méthode de gestion et d’organisation du travail qui vise à améliorer les performances d’une entreprise.
Il y a 2 ans et 169 jours

Le bâtiment compte désormais 45 000 entreprises RGE

A l’occasion de ses vœux pour 2023, Gérard Sénior, président de Qualibat, a fait le point sur les qualifications...-Bâtiment
Il y a 2 ans et 169 jours

Les travaux de rénovation trop lents en copropriétés, dénonce la Fnaim

"La temporalité de la politique publique n'est pas celle de la réalité de nos métiers et des syndics de copropriété en France. Il va falloir le comprendre!", a affirmé Loïc Cantin, le nouveau président de la principale organisation patronale du secteur.Pour mener à bien des travaux en copropriété, les étapes sont nombreuses et fastidieuses, ce à quoi s'ajoutent des délais importants entre le vote des travaux et leur lancement."En France, une simple intervention d'isolation thermique par l'extérieur, pour y parvenir, le délai moyen est de 18 mois", a déclaré Loïc Cantin, sur la base des retours des adhérents de la Fnaim.En cause notamment, le manque de professionnels habilités dans le bâtiment."Vous le savez tous, le marché des prestataires dans le bâtiment est un marché encombré. Quel Français n'a pas connu de difficultés pour trouver un couvreur, un maçon, un plombier, un électricien ?", interroge Loïc Cantin.Dans ces conditions, le calendrier de l'interdiction progressive des logements très énergivores est "intenable", a-t-il martelé, faisant écho à un grief récurrent de la Fnaim.Depuis le 1er janvier, les logements consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré et par an ne peuvent plus être loués, afin d'inciter leurs propriétaires à les rénover.Suivront, en 2025, l'ensemble des logements étiquetés G pour leur performance énergétique, puis les F en 2028 et les E en 2034.Mais ce calendrier n'est pas cohérent avec celui édicté par le gouvernement pour la rénovation des copropriétés, a assuré Loïc Cantin.Dans les immeubles de plus de 15 ans, les syndics des copropriétés de plus de 200 lots ont l'obligation, depuis le 1er janvier, d'élaborer un projet de plan pluriannuel de travaux. Une obligation qui va progressivement être étendue aux plus petites copropriétés d'ici à 2025.Trop court pour entrer dans les clous de l'interdiction de louer les passoires thermiques, dénonce la Fnaim, qui réclame de longue date la suspension de cette interdiction dès lors qu'un plan pluriannuel de travaux est engagé.
Il y a 2 ans et 169 jours

Holcim France : Maud Tarnot nommée directrice du développement durable

La mission de cette diplômée de Centrale Supelec et ancienne de Lafarge vise à accélérer la transformation du groupe de construction vers un modèle de croissance verte et à développer l’économie circulaire.
Il y a 2 ans et 169 jours

Retraites : ce qui va changer pour la pénibilité et les cotisations des indépendants

DÉCRYPTAGE. Deux mesures du projet de réforme des retraites concernent particulièrement le BTP : la meilleure prévention de l'usure professionnelle, qui se traduira par une évolution du C2P (compte professionnel de prévention) et la création d'un fonds d'investissement dédié, et la révision de l'assiette sociale des travailleurs indépendants. L'exécutif les justifie en invoquant des arguments d'équité et de progrès.
Il y a 2 ans et 169 jours

Une fin d'année 2022 un peu mieux orientée dans les travaux publics

CONJONCTURE. L'activité des travaux publics se redresse légèrement sur la fin de l'exercice 2022. Mais le rebond ne permettra pas de redresser totalement la barre, tandis que les incertitudes persistent pour les mois à venir.
Il y a 2 ans et 169 jours

iBAT et Finalcad signent un partenariat stratégique pour améliorer le suivi du budget et des délais sur les chantiers

Une solution de digitalisation unique adaptée aux spécificités du secteur du BTP pour gagner du temps et optimiser le suivi des chantiersEn associant leur expertise respective, les deux éditeurs SaaS proposent aux secteurs du Bâtiment, de l’Énergie et des Infrastructures, une solution unique permettant de tirer le meilleur parti des feuilles de temps saisies sur le terrain pour contribuer à l’amélioration du suivi Qualité, Sécurité et Environnement des projets de construction.Les aléas et les points bloquants sont nombreux sur les chantiers et les demandes de travaux supplémentaires sont de plus en plus fréquentes. Avec Finalcad One, les professionnels du BTP disposent, à chaque étape de leurs travaux, d'une solution simple, ergonomique et opérationnelle pour suivre l'avancement de leur chantier, depuis un PC ou un terminal mobile, et faire face le plus efficacement possible aux aléas et aux imprévus.Une autre difficulté consiste à optimiser la planification des équipes et à réaliser le pointage des compagnons pour obtenir à la fois les éléments variables de paie et le bilan main d'œuvre du projet. Grâce à IBAT TEMPS, l’application de planification, pointage et gestion des équipes travaux proposée par IBAT, les conducteurs de travaux et chefs de chantier peuvent mieux maîtriser la planification des équipes, valider simplement le pointage des heures effectuées par poste et par chantier, et obtenir en temps réel le bilan main d’œuvre à jour. L’outil leur permet ainsi d’identifier en temps réel les dérives éventuelles sur les heures effectuées par rapport aux heures budgétisées. La solution IBAT TEMPS permet également d’obtenir les éléments variables de paie et de les rendre disponibles pour le service paie, voire de les intégrer directement dans le SI PAIE du Client.L'association des solutions des deux éditeurs, construites et enrichies en tenant compte du retour des utilisateurs, permettra d’être mieux adaptées aux spécificités du secteur du BTP, d’éviter la double administration des plateformes et des nombreuses ressaisies d’information et surtout de faire un pas de plus vers la digitalisation des processus chantier dans une optique « zéro papier ».Pour Pascal Laïk, CEO de Finalcad : « Sur les chantiers de nos clients, les feuilles d’heures papier ou Excel sont encore trop fréquemment utilisées. Elles font perdre énormément de temps, sont sources d'erreurs et d'imprécisions, voire de tensions. Nous avions donc vraiment à cœur d'aider nos clients sur le sujet en leur proposant une expérience digitale similaire à celle qu'ils connaissent déjà avec les solutions de Finalcad avec comme maître-mots facilité, flexibilité et gain de temps. En nous associant avec IBAT, nous permettons à nos clients de faciliter leurs relevés d'heures et de mieux maîtriser la productivité de leurs chantiers. Nous nous réjouissons de ce nouveau partenariat et des perspectives qu'il offre à nos clients et à nos deux entreprises. »Pour Mélanie Lehoux, fondatrice et CEO de IBAT : « Lorsque j’étais conductrice de travaux, je passais énormément de temps sur excel à piloter le bon avancement de mon chantier et mon bilan main d’oeuvre, plutôt que d’être sur le chantier avec mes équipes afin d’améliorer la sécurité, la qualité des travaux et d’assurer la satisfaction de mon client. Je rêvais d’une solution de digitalisation me permettant de gagner du temps. L’alliance de FINALCAD ONE et d’IBAT TEMPS permet d’offrir aux managers du chantier des fonctionnalités simples et intuitives leur faisant non seulement gagner en temps, mais aussi en sérénité. »
Il y a 2 ans et 169 jours

Hager se densifie sur le marché des gaines et tubes électriques

ACQUISITION. Le fournisseur de solutions électriques, Hager, annonce avoir signé un accord afin d'acquérir une société italienne spécialisée dans les gaines et tubes électriques.
Il y a 2 ans et 169 jours

Le Groupe Acorus réalise un chantier zéro carbone à la Mairie de Champigny

Un hôtel de ville chargé d’histoireC’est en 1930 que ce bâtiment a été transformé, par l’architecte Julien Heulot, en hôtel de ville. Historiquement, la mairie de Champigny était un ancien orphelinat tenu par la Congrégation des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul. Par la suite, il s’est transformé en hôpital auxiliaire, dirigé par l’Union des femmes de France pendant la première guerre mondiale.Un chantier à Haute Valeur Développement DurableC’est dans une approche de valorisation du patrimoine municipal que les travaux de rénovation de la façade ont été initié. Il s’agissait d’un décapage, ayant pour objectif de retrouver les modénatures masquées par l’épaisseur du revêtement et de la saleté. Puis de mettre le nouveau revêtement de façade dans les règles de l’art. La découverte d’archives a permis de recréer sur les façades le camaïeu ocre d’origine. C’est en toute logique que l’organisation d’un chantier à Haute Valeur Développement Durable s’est imposée. Allier le respect patrimonial et environnemental avec une approche de rénovation en chantier zéro carbone, représentait un réel défi. L’approche consistait à la mise en place d’installations de chantier et de mise à disposition de cantonnements allant au-delà des obligations légales, afin d’apporter aux compagnons de meilleures conditions d’accueil (frigo, douche, chauffe-gamelle…). Ces éléments alimentés de façon entièrement autonome par bouteilles de gaz et panneaux solaires. De plus, des lampes basse consommation et des minuteries équipaient tous les modules.Produits neutres et gestion des déchets optimiséeLe décapage des façades a été réalisé à l’aide d’un produit de fabrication française, neutre sur le plan environnemental, ininflammable et non-toxique. Les déchets ont été collectés et revalorisés pour être compactés et vendus à des cimentiers pour alimenter leurs fours.Pour la peinture la démarche est la même. L’impact carbone a été limité par la qualité environnementale des produits choisis, mais aussi par la livraison optimisée directement sur chantier et en conditionnements adaptés.Tous les outils manuels et de projection ont été nettoyés sur place ou en atelier à l’aide d’une station Rollers Cleaner, de façon à récupérer et traiter les déchets de peinture, sans aucun rejet à l’égout. Concernant les autres déchets du chantier, ils ont été triés puis recyclés, via une zone de stockage provisoire avant enlèvement, divisant par trois les rotations de camions, et permettant ainsi de réduire sensiblement l’empreinte carbone.« Nous sommes très fiers d’avoir livré le premier chantier zéro carbone mis en place en France, pour un hôtel de ville. Grâce à des actions de compensation (plantations certifiées), les émissions nettes de gaz à effet de serre de ce projet sont nulles ; cela prouvent que les rénovations de bâtiments peuvent être effectuées avec un très faible impact sur l’environnement. Le chantier n’était pas plus compliqué et les produits neutres sur le plan environnemental pas plus chers. Le résultat très satisfaisant nous encourage à généraliser cette approche pour tous nos projets », déclare Philippe Benquet, Président du Groupe Acorus.
Il y a 2 ans et 169 jours

Le groupe Vinci remporte un énorme contrat dans l'éolien offshore

Ce contrat est similaire à un premier annoncé en juillet 2022, mais d'une ampleur nettement plus importante : ces deux plateformes seront d'une capacité totale de 4 GW et "pourront alimenter l'équivalent d'une ville de 4 millions d'habitants comme Berlin", précise Vinci.Leur mise en service est prévue en 2029 et 2030 et elles "seront parmi les premières d'une telle capacité à être développées en Europe du Nord"."Elles permettront de convertir le courant alternatif produit par plusieurs parcs éoliens en courant continu haute tension (...), qui sera reconverti en courant alternatif sur des stations terrestres, situées à 400 km environ", précise Vinci.La réalisation de ces stations terrestres est également incluse dans le contrat.Le client est l'allemand Amprion Offshore, l'un des quatre gestionnaires du réseau de transport d'électricité en Allemagne. Ce contrat est plus précisément attribué à un groupement composé d'une filiale de Vinci (Dragados Offshore, filiale de Cobra IS achetée par Vinci en décembre 2021) et de l'allemand Siemens Energy.La construction de ces plateformes, prévue à Cadix (Espagne), doit permettre la création de plus de 2.000 emplois jusqu'en 2029.En juillet 2022, Vinci avait annoncé un contrat similaire, mais cette fois "proche du milliard d'euros", pour alimenter l'équivalent d'une ville comme Hambourg, soit 1,8 million d'habitants à compter de 2028.
Il y a 2 ans et 169 jours

Les Talentueuses, premiers trophées dédiés aux femmes dans le bâtiment, lancé par Semin

Les femmes dans le secteur du bâtiment ont pour la première fois leurs trophées ! Elles ont jusqu'au 15 mars inclus pour postuler et avoir la chance de remporter une récompense dans l'une des six catégories du concours.
Il y a 2 ans et 169 jours

Vendée : reconstruction de la station d’épuration de Moulin-Grimaud à La Roche-sur-Yon

Dans le département de la Vendée, l’agglomération de La Roche-sur-Yon prévoit environ 40 millions d’euros d’investissement pour...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 169 jours

Somfy envisage un retrait de la Bourse

"Le flottant de l'action Somfy se trouve ramené à 14,97% du capital", indique un communiqué diffusé lundi soir par le groupe, leader mondial de l'automatisation des ouvertures et des fermetures de la maison et du bâtiment. "Le fait que le flottant représente moins de 15% du capital devrait emporter la sortie prochaine de l'action Somfy de certains indices boursiers auxquels appartient actuellement Somfy", ajoute le communiqué.Somfy (Société d'Outillage et de Mécanique de Faucigny), société familiale fondée en 1969, fait l'objet d'une offre publique de rachat des actionnaires minoritaires émanant de la famille Despature, son principal actionnaire depuis 1984, au prix de 143 euros par action. L'offre est ouverte jusqu'au 12 janvier."Le concert composé des membres de la famille Despature détenait, au 6 janvier 2023, 78,15% du capital et 86,31% des droits de vote, et compte tenu des actions autodétenues représentant 6,89% du capital, 85,03% du capital et 90,55% des droits de vote", précise le communiqué.Le groupe Somfy a été racheté en 1984 par la famille Despature, vieille famille de l'industrie textile de Roubaix héritière de la société textile Damart. Somfy avait été introduit en Bourse en 2002.Les activités du groupe vont des moteurs de volets roulants aux dispositifs anti-intrusion, en passant par des thermostats connectés, alarmes, ou détecteurs de mouvements.
Il y a 2 ans et 170 jours

Retraites : un "index" encore flou pour améliorer l'emploi des seniors

Où en est le taux d'emploi des seniors ?Sous l'effet des réformes successives des retraites, le taux d'emploi des 55-64 ans est passé de 38% en 2008 à 56% en 2021. La France reste cependant en dessous de la moyenne européenne (60,5%). Le différentiel est très fort pour les 60-64 ans (33% en emploi contre 46% dans la zone euro selon le gouvernement), la tranche 55-59 ans étant dans la moyenne européenne.Le décalage de l'âge de la retraite est "un des leviers les plus efficaces pour augmenter l'emploi des seniors", selon l'exécutif: sous l'effet de la réforme, le taux d'emploi des plus de 60 ans augmenterait de 2 points dès 2025 et de 6 points à partir de 2030.Mais selon un rapport de France Stratégie de 2018, si les règles (âge légal de départ et durée de cotisation) ont "un impact fort" sur l'emploi des seniors, il est "loin d'être mécanique". Le relèvement de l'âge légal de 60 à 62 ans en 2010 s'est ainsi traduit "par une progression de l'emploi pour la moitié seulement des personnes concernées", les autres se répartissant entre inactivité (dont une part substantielle d'invalidité ou longue maladie) et chômage.Qu'est-ce que ce nouvel index ?Pour pousser les entreprises à changer de comportement, le gouvernement a annoncé la création d'un "index seniors" à l'image de l'index égalité hommes-femmes. Il devra être mis en oeuvre par les entreprises de plus de 1.000 salariés dès 2023 et par celles de plus de 300 salariés en 2024 et "permettra de valoriser les bonnes pratiques et de dénoncer les mauvaises", selon la Première ministre, Elisabeth Borne."Le refus de renseigner l'index sera un motif de sanction" financière, a assuré Olivier Dussopt. Les indicateurs qui serviront à mettre en place cet index, seront "définis à l'issue d'une concertation interprofessionnelle", a précisé le ministre du Travail.Les entreprises où l'emploi des seniors ne progresse pas ne seront en revanche pas sanctionnées, mais elles feront l'objet d'une "obligation renforcée de négociation d'un accord social" afin d'améliorer la situation, a ajouté le ministre.Quelles sont les réactions ?Le Medef a dit à plusieurs reprises son opposition "au principe d'un index seniors". Son président, Geoffroy Roux de Bézieux, avait cité l'exemple d'"une entreprise qui embauche beaucoup d'apprentis et voit donc mathématiquement son pourcentage de seniors se réduire", et qui "va être classée comme mauvaise".Pour Philippe Martinez (CGT), "ce n'est pas un index qui va faire peur au patronat qui tous les ans licencie des centaines, des milliers de salariés qui ont plus de 57, plus de 58 ans"."Il y aura le constat et on fera quoi ? Nous on va agir (...) dans les entreprises pour dire au patron: le taux d'emploi des seniors n'est pas bon il faut l'augmenter. Mais il n'y a pas de sanctions", a déploré Laurent Berger (CFDT)."C'est un petit écran de fumée", alors que les entreprises sont "rodées depuis 20 ans à faire des charrettes de licenciements (...) à partir de 58 ans", a renchéri François Hommeril (CFE-CGC).Annie Jolivet, économiste au CEET-Cnam, "n'imagine pas très bien un impact rapide et direct de l'index" et note que "tout dépend de la façon" dont il sera construit.Benoît Serre, vice-président de l'Association nationale des DRH (ANDRH), suggère que ces indicateurs incluent le "taux d'accès à la formation", "la mobilité interne" ou "le taux d'embauche" des plus de 55 ans."Mais ce n'est pas l'index qui va résoudre le problème tout seul, il faut des politiques publiques à côté, sur le modèle du plan +un jeune, une solution+. Sinon, on va juste décaler le problème: aujourd'hui, ce sont les 57-58 ans qui ont du mal à retrouver un emploi. Demain, ce seront les 61-62 ans", prédit-il.
Il y a 2 ans et 170 jours

Catastrophes météo majeures aux Etats-Unis : un coût de 165 milliards de dollars en 2022

Ce montant annuel représente le troisième plus haut depuis que ces données sont suivies par l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA) en 1980. L'événement de loin le plus coûteux en 2022, l'ouragan Ian ayant dévasté la Floride fin septembre, a causé à lui seul 112,9 milliards de dollars de dommages.Les deux années ayant enregistré davantage de dégâts par le passé sont 2005 (ouragan Katrina) et 2017 (ouragans Harvey et Irma).Les Etats-Unis confirment ainsi leur place particulière à l'échelle du globe. L'ouragan Ian a aussi été de loin la catastrophe la plus coûteuse dans le monde, selon un bilan du réassureur Munich Re également publié mardi, qui a estimé les pertes globales à 270 milliards de dollars."Aux Etats-Unis, nous avons de façon constante eu à la fois le plus grand nombre -- davantage que n'importe quel autre pays chaque année -- et la plus grande diversité de types d'extrêmes météorologiques", a souligné lors d'une conférence de presse l'administrateur de NOAA, Rick Spinrad."Le changement climatique crée de plus en plus d'événements extrêmes causant des dégâts importants, et provoque souvent des dangers en cascade, comme une sécheresse intense suivie par des incendies dévastateurs, suivis par de dangereuses inondations et glissements de terrain", a-t-il ajouté.Pour son calcul, l'agence américaine prend en compte les destructions de bâtiments, d'infrastructures publiques (ponts, routes...), le manque à gagner pour les commerces, ou encore les pertes pour l'agriculture -- mais pas les coûts en soins de santé ou d'autres coûts indirects.Après Ian, le deuxième événement le plus coûteux a été la vague de chaleur et la sécheresse ayant touché l'ouest et le centre des Etats-Unis, avec une facture à plus de 22 milliards de dollars (notamment liée aux pertes de cultures, ou encore touristiques). Des inondations ont également touché le Kentucky et le Missouri en juillet, et des tornades ont ravagé certaines parties du sud-est des Etats-Unis fin mars.18 désastres majeursAu total, les Etats-Unis ont expérimenté l'année dernière pas moins de 18 désastres météorologiques avec un coût de plus d'un milliard de dollars, soit également la troisième année avec le plus grand nombre de ces catastrophes – derrière 2020 et 2021.Cette concentration d'événements météorologiques majeurs ces dernières années pointe vers "une nouvelle normalité", a averti NOAA.Entre 1980 et 2022, le nombre annuel de ces catastrophes était d'en moyenne huit. Mais en ne considérant que les cinq dernières années, la moyenne s'envole à 17,8 par an.Les experts martèlent que cette hausse est une conséquence directe des émissions de gaz à effet de serre, qui réchauffent la planète. Les saisons des feux sont par exemple rallongées, et la hausse du niveau de la mer aggrave les inondations lors de tempêtes.Les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées à l'échelle mondiale, selon un rapport européen également publié mardi. Or les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ne sont pas en recul: elles ont légèrement augmenté en 2022 par rapport à l'année précédente (+1,3%), selon une analyse du groupe de recherche Rhodium Group mardi."Climat du 21e siècle"Ces 18 catastrophes majeures recensées par NOAA ont causé la mort de plus de 470 personnes, selon son rapport.Le montant de 165 milliards pourrait encore augmenter de quelques milliards, car les coûts liés à la vague de froid extrême ayant touché le nord des Etats-Unis fin décembre n'ont pas été tous arrêtés.Et comme ce rapport ne prend en compte que les désastres majeurs, le coût total lié aux événements météo est encore supérieur, en ajoutant les plus petits. Les catastrophes les plus grosses représentent toutefois une proportion croissante du total au fil des années, selon l'agence (environ 85% en 2022).Outre la fréquence accrue de ces désastres, l'augmentation des coûts est en partie liée à une croissance de la population (et donc à l'accumulation des biens) dans des zones à risque, par exemple sur les côtes."Il existe un besoin croissant de nous focaliser sur où nous construisons, comment nous construisons, et sur les investissements pour rénover les infrastructures en accord avec le climat du 21ème siècle", a souligné NOAA.Depuis 1980, les Etats-Unis ont subi 341 événements météo à plus d'un milliard de dollars, pour un coût total d'environ 2,5 millions de milliards.
Il y a 2 ans et 170 jours

Retraites : abandon du transfert contesté des cotisations Agirc-Arrco à la Sécu (Dussopt)

"Nous avons décidé de ne pas poursuivre le chantier d'unification du recouvrement des cotisations Agirc-Arrco", a déclaré le ministre, en soulignant que c'était "un irritant" pour les partenaires sociaux.Actuellement, cette caisse de retraite complémentaire encaisse directement plus de 87 milliards d'euros de cotisations par an, qu'elle reverse à 13 millions de retraités.Or il était prévu que cette collecte soit effectuée à partir de 2024 par l'Urssaf, qui gère la trésorerie de la Sécu et estimait pouvoir réaliser près de 700 millions d'euros d'économies par an.Cette mesure, actée fin 2019 et reportée plusieurs fois, était vivement contestée par les syndicats et le patronat, qui cogèrent ce régime et craignaient une "captation" de leurs ressources.Des parlementaires avaient également accusé l'État de vouloir "se servir dans les caisses" de l'Agirc-Arrco, assis sur plus de 60 milliards d'euros de réserves financières.
Il y a 2 ans et 170 jours

L'économie française devrait continuer à résister début 2023, selon la Banque de France

Inflation soutenue qui rogne le pouvoir d'achat, prix de l'énergie qui ont flambé depuis l'invasion russe de l'Ukraine, tensions sur les approvisionnements post-Covid... Face aux aléas qui s'accumulent, l'économie plie sans rompre."La résilience se confirme et même se prolonge", a souligné le directeur général de la banque centrale française, Olivier Garnier, lors d'un point presse."Il y a un niveau d'inquiétude sur le futur qui reste élevé (...), mais malgré tout, mois après mois, l'activité continue de légèrement progresser, même si c'est bien sûr de façon moins soutenue qu'au premier semestre de l'année 2022", a ajouté l'économiste.La croissance du produit intérieur brut (PIB) atteindrait ainsi 0,1% au quatrième trimestre de 2022, en tenant compte de l'effet pénalisant des grèves de l'automne dans les raffineries et de la maintenance des centrales nucléaires, avec une "légère hausse en décembre", selon l'institution.Elle devrait ensuite devenir "quasi stable" en janvier.Pour l'ensemble de l'année 2022, la Banque de France a confirmé sa prévision d'une croissance de 2,6% (contre 2,5% pour l'Insee), avant une nette baisse de régime en 2023, à +0,3% d'après son scénario principal.Mais il y a encore "pas mal d'incertitudes qui pèsent sur le premier trimestre", a relevé M. Garnier. Une récession "limitée et temporaire" n'est pas exclue par l'institution.A moyen terme, la Banque de France table sur un cycle économique en trois "R": résilience, ralentissement et reprise à partir de 2024.Le gouvernement, qui a déployé une batterie d'aides pour soutenir les entreprises et les ménages, table lui sur une hausse de 2,7% du PIB en 2022, avant un net ralentissement à 1% cette année, un scénario jugé trop optimiste par de nombreux instituts économiques.Disparités sectoriellesDans le détail, l'activité a continué à croître en décembre dans l'industrie, les services et le bâtiment, plus fortement qu'anticipé le mois précédent, selon les résultats de la dernière enquête mensuelle réalisée auprès de 8.500 chefs d'entreprise entre le 20 décembre et le 5 janvier.M. Garnier a cité notamment un relâchement des craintes relatives aux approvisionnements énergétiques, grâce aux températures hivernales clémentes, et des carnets de commandes toujours "bien garnis" malgré un repli. C'est notamment le cas dans l'aéronautique, les produits informatiques et les équipements électriques. Mais les carnets de commande sont jugés "bas" dans la chimie et les produits caoutchouc-plastique.En janvier, l'activité progresserait un peu dans les services et l'industrie, avec toutefois de fortes disparités sectorielles: repli dans l'habillement ou le caoutchouc-plastique notamment, hausse dans la pharmacie, l'automobile ou l'aéronautique. Elle serait stable dans le bâtiment.Comme les autres grandes économies occidentales, la France affronte une envolée de l'inflation, qui devrait atteindre un pic au premier semestre 2023, mais sa banque centrale note une "légère modération de la hausse des prix dans l'industrie, même si elle reste soutenue" en décembre. Pas d'inflexion en revanche dans les services et le bâtiment.Pour janvier, "les chefs d'entreprise anticipent une forte hausse des prix", qui "serait plus importante que la hausse saisonnière traditionnellement observée en début d'année", précise la banque. Des hausses que certaines entreprises répercutent sur leurs prix de vente.En décembre, les difficultés d'approvisionnement ont reculé, la situation de trésorerie s'est stabilisée mais à un niveau "relativement bas" dans l'industrie, tandis les recrutements sont restés difficiles.Les stocks ont continué de monter, restant à un niveau "élevé" du fait d'une baisse de la demande ou de difficultés d'approvisionnement notamment, voire de craintes d'éventuelles pénuries d'énergie dans les prochains mois. Quant à l'impact de la crise énergétique sur leur activité en décembre, les entreprises n'ont pas signalé de changement significatif par rapport aux deux mois précédents.Ainsi, 23% d'entre elles disent avoir été affectées en décembre. Elles sont toutefois 32% à s'attendre à un impact sur les trois prochains mois, et encore plus nombreuses à craindre pour leurs marges (52%).
Il y a 2 ans et 170 jours

La France commence l'année en redevenant exportatrice d'électricité

"Depuis le 1er janvier, le solde net d'exportation d'électricité s'élève à 1,4 térawattheure (TWh)", a indiqué mardi à l'AFP le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE. Ce solde équivaut à la puissance consommée sur un an par 450.000 foyers.La "remontada" de la production nucléaire, la douceur hivernale qui évite de pousser le chauffage et des vents favorables pour la production éolienne font que la France recommence à exporter plus d'électricité vers ses voisins européens qu'elle n'en importe, au moins provisoirement. "On a l'impression qu'on a changé de monde", a résumé auprès de l'AFP Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus Consulting."La consommation extrêmement basse, des éoliennes qui produisent à fond et un nucléaire qui produit dans la moyenne prévue par RTE, tout cela fait qu'on est exportateur net d'électricité et que plus personne ne parle de coupures" de courant, explique-t-il.Au moment où les parlementaires examinent un projet de loi pour accélérer le développement des énergies renouvelables et rattraper un retard criant par rapport aux voisins européens, "l'énergie éolienne montre aussi qu'elle apporte un petit service en hiver", relève M. Goldberg.Dans le détail, la France a renoué, selon RTE, avec les exportations nettes dès la première semaine des vacances de Noël, soit tout l'inverse de 2022.Avec une production nucléaire historiquement basse estimée dans une fourchette de 275-285 TWh en 2022, la France avait été importatrice nette d'électricité sur presque l'ensemble de l'année (sauf février, mai et à partir de fin décembre), ce qui n'était pas arrivé depuis 42 ans.Historiquement premier pays exportateur d'électricité en Europe, la France avait dû en importer depuis l'Espagne, l'Allemagne ou le Royaume-Uni pour éviter les coupures."Rester prudent"L'an dernier, la France a été confrontée à un manque de disponibilité inédit du parc nucléaire en raison de maintenances programmées, mais prolongées, sur des réacteurs et de la découverte fin 2021 de problèmes de corrosion sur des portions de tuyauteries cruciales pour la sûreté des centrales, nécessitant de longues réparations. La France ne pouvait guère non plus compter sur ses stocks hydrauliques (les barrages), qui ont souffert de la sécheresse, même s'ils ont depuis été partiellement reconstitués cet automne.Sous pression du gouvernement, EDF a mis les bouchées doubles pour remettre en service depuis le 1er novembre 14 réacteurs."Les ingénieurs, les ouvriers, les salariés d'EDF viennent de remettre aujourd'hui en état (sur le réseau) les 45 gigawatts qu'ils avaient promis pour la mi-janvier" (sur une capacité totale installée de 61,4 GW), s'est félicité mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, devant les députés.Avec 44 réacteurs rebranchés sur 56, le parc nucléaire affichait lundi une disponibilité de 73,7%, niveau plus atteint depuis le 11 février 2022 (74,8%), selon des chiffres d'EDF analysés par l'AFP.La disponibilité du parc nucléaire devrait toutefois "décroître à nouveau à partir de février" 2023, relevait RTE fin décembre, alors que six réacteurs devront être arrêtés en 2023 pour des chantiers de corrosion."On peut être enthousiaste, mais il faut rester prudent", souligne M. Goldberg."Tout cela peut se retourner assez vite, si en février on a peu de vent et un coup de froid", prévient l'analyste. La France devra alors puiser dans ses stocks de gaz pour produire de l'électricité et aborderait l'hiver 2023-2024 avec moins de marge.En attendant, la baisse de la consommation électrique est confirmée par les dernières mesures publiées mardi soir par RTE. La semaine dernière, la consommation a diminué de 8,9% par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019) à la même période, selon des chiffres arrêtés au 8 janvier, retraités des effets calendaires et météorologiques.Un recul qui se maintient également côté gaz naturel: hors production électrique à partir du gaz, la consommation française a baissé de 16,6% entre le 1er août et le 8 janvier, selon GRTgaz.