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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 2 ans et 185 jours

Blanchon Group annonce l'acquisition de Bigler Lacke und Leime, une entreprise familiale suisse

Blanchon Group annonce l'acquisition de Bigler Lacke und Leime, une entreprise familiale suisse, spécialisée dans le développement et la fabrication de produits d'entretien du bois dédiés à la clientèle professionnelle suisse. Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie du Groupe Blanchon d'accélérer sa croissance internationale et de devenir un leader européen de la protection, de l'entretien, de la rénovation et de la décoration des surfaces en bois intérieures et extérieures.Avec une qualité de produit très forte et une marque très reconnue, BIGLER est devenu le leader du marché dans le segment des parquets en Suisse et la marque de référence pour les professionnels. En outre, BIGLER est fier de vendre les produits de la marque KIESEL - colles et primaires - aux professionnels du parquet en Suisse, société avec laquelle un partenariat stratégique et de long terme a été établi depuis plus de vingt ans. BIGLER opère depuis Lyss, en Suisse, et ce site s'ajoutera aux filiales européennes de Blanchon, afin d'accélérer la croissance des activités internationales du groupe. Les anciens propriétaires et dirigeants de BIGLER resteront pleinement impliqués dans l'entreprise et assumeront la responsabilité globale de la Suisse.Guillaume Clément, Président du groupe Blanchon a déclaré: “Nous sommes très heureux d'accueillir la talentueuse équipe de BIGLER au sein du Groupe Blanchon. Cette acquisition est un excellent complément aux récentes acquisitions de DEBAL Coatings en Belgique et de RIGO aux Pays-Bas. Elle positionne le Groupe Blanchon avec une valeur et une offre de produits uniques en Europe. BIGLER a des racines familiales comme Blanchon et un profond esprit d'entreprise forgé par trois générations depuis 1934. La qualité des produits et la réputation de la marque BIGLER sont inégalées en Suisse et ses produits sont très complémentaires du portefeuille de produits de Blanchon". Adrian Bigler, Co-propriétaire de BIGLER et représentant la troisième génération de l’entreprise rajoute: " Nous sommes très heureux de rejoindre le Groupe Blanchon car nous partageons la même ambition et les mêmes valeurs. Nous sommes désormais en mesure d'étendre nos services et notre offre dans toute la Suisse".Martin Bigler, Président de BIGLER indique: “La transaction assurera l'avenir de la marque et des produits BIGLER en profitant de l’incroyable capacité en R&D du Groupe Blanchon. J'ai repris la société BIGLER de mon père qui l'a créée en 1934 et je suis très heureux de devenir un membre de la famille Blanchon. C'est un chapitre très prometteur qui s’ouvre pour nos clients et pour notre famille".
Il y a 2 ans et 186 jours

Dans l'immobilier de bureaux, la chasse au gaspillage est ouverte

Les achats d'énergie par les entreprises n'étant généralement pas couverts par le bouclier tarifaire, celles-ci subissent de plein fouet l'explosion des prix du fait de la guerre en Ukraine et de l'arrêt d'une partie du parc nucléaire français."Depuis que ça flambe, il y a une prise de conscience qui a été très marquée", rapporte Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.Au SIMI, il porte comme ses collègues une doudoune bordeaux, offerte aux salariés du groupe pour les inciter à travailler dans des bureaux chauffés à 19 degrés, la température de consigne nationale.Et il énumère les actions mises en place par la filiale de l'assureur, qui gère plusieurs immeubles de bureaux à Paris: réduction des horaires des cantines, détecteurs de présence pour limiter l'éclairage..."Créatifs sur les solutions""On a eu une multiplication des coûts de l'énergie entre 4 et 10 sur les derniers mois", souligne Ella Etienne-Denoy, directrice ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) chez le géant de l'immobilier d'entreprise CBRE."L'appel du gouvernement à la sobriété, relayé par le Medef, a joué sur le fait que les entreprises utilisatrices ressentent une urgence à agir sur la question des économies d'énergie, parce qu'on leur a expliqué que ce qui auparavant était insignifiant sur le coût allait devenir particulièrement prégnant", explique-t-elle.Elle observe, par exemple, davantage de demandes pour la production d'énergie sur site, avec des panneaux solaires ou la géothermie peu profonde."Quand ça commence à devenir une contrainte, on commence à redevenir créatifs sur les solutions", relève-t-elle.D'autres sociétés foncières, comme BNP Paribas Real Estate, ont opté pour l'intégration de l'intelligence artificielle dans la gestion technique des bâtiments, afin de gagner en efficacité.La filiale de la banque française a aussi recours au système Ecowatt, mis en place par le gestionnaire du réseau électrique RTE, qui avertit des moments de tension. Si le signal passe à l'orange ou au rouge, il est possible de désactiver automatiquement des fonctionnalités non essentielles: des salles de sport, certains ascenseurs..."Les crises font mal à court terme, mais à long terme sont très bénéfiques", juge le directeur de la gestion immobilière du groupe, Csongor Csukas."La panique"Et les entreprises demandeuses sont de plus en plus nombreuses."Les locataires qui, jusqu'à présent, s'intéressaient à la question le faisaient soit parce que ça représentait déjà un gros poste de dépense pour eux, soit parce qu'ils avaient une fibre environnementale. Là, tous types de locataires confondus se mettent sérieusement à s'y intéresser", témoigne Vincent Bryant, président de Deepki, société technologique spécialisée dans la transition énergétique de l'immobilier d'entreprise."Les entreprises ont toutes répondu à cet appel à la sobriété, mais je pense que plus qu'un mouvement d'obéissance, c'est plutôt une inquiétude face au coût", estime Odile Batsere, directrice RSE (responsabilité sociétale des entreprises) de la foncière Société de la Tour Eiffel.C'est particulièrement vrai pour les PME, qui ont moins anticipé que les grands groupes l'évolution de la réglementation.Le décret tertiaire, publié en 2019, impose en effet aux entreprises d'avoir réduit de 40%, en 2030, leur consommation d'énergie par rapport à 2010 dans leurs bureaux de plus de 1.000 m2; puis de 50% en 2040 et 60% en 2050. Et dès cette année, elles doivent déclarer leurs données de consommation énergétique."Quand on a indiqué, au sortir de l'été, que les locataires avaient la responsabilité de déclarer eux-mêmes les consommations sur leurs parties privatives, c'était la panique", se souvient Anne-Claire Barberi, directrice RSE du gestionnaire d'actifs immobiliers Perial.Pour les propriétaires des bâtiments, l'enjeu est aussi financier: l'inaction risque de rendre les bureaux moins attractifs et donc de leur faire perdre de leur valeur.Et "si un utilisateur est dans un bureau où il a une facture délirante", note Ella Etienne-Denoy, "ça précipite aussi les décisions de déménagement".
Il y a 2 ans et 186 jours

Les sociétés du Groupe Lorillard se mobilisent autour de l’opération pour l’Ukraine « Lumière et Chaleur cet hiver »

Les menuisiers français se mobilisent pour le peuple d’Ukraine et répondent à l’appel du maire de Kharkiv par l’organisation d’une opération caritative nommée «Lumière et Chaleur pour l’hiver»Une collecte de groupes électrogènes a ainsi été initiée auprès du secteur de la menuiserie et des adhérents de l’UFME et du SNFA pour atteindre – voire même dépasser – l’objectif fixé à 200 groupes électrogènes.Les sociétés LORILLARD, BOURNEUF, MOLENAT, MESLIN et POUPIN du Groupe Lorillard y répondent favorablement en finançant plusieurs groupes électrogènes pour les habitants de Kharkiv qui sont actuellement sans ressource énergétique et pour qui ces groupes électrogènes sont une nécessité vitale.Tous les dons seront acheminés vers la plateforme logistique des Transports Groussard au plus tard le 5 janvier 2023 afin d’être expédiés pour l’Ukraine le 9 janvier. A gauche Olivier Fondecave, Directeur Général Délégué aux Fonctions Supports à droite Pierre Lorillard, Directeur Général Délégué au Commerce, au Marketing et à la Communication, dans l’Atrium du siège de Chartres (28). ©Lorillard.
Il y a 2 ans et 186 jours

Une école du BTP d’un nouveau genre s’installe à Lille

L’école Gustave, propose des formations rémunérées dans le domaine du BTP et recrute selon la personnalité. Devant le succès rencontré par l’école Gustave lancée à Paris en juillet 2021 et face à la demande criante en professionnels du BTP, l’école s'implante dans les Hauts de France, à Lille. La rentrée aura lieu le 30 janvier, pour une première promotion de 30 élèves. Gustave annonce une collaboration avec Van Marcke, le distributeur de matériel dédié à la plomberie et au chauffage.Créée en juillet 2021 par Marie Blaise en affiliation avec le groupe Rocket School fondé par Cyril Pierre de Geyer, l’école Gustave est spécialisée dans les formations des métiers du BTP. La spécificité du groupe, dont fait partie l’école, tient à la manière dont les étudiants sont recrutés. Ce sont les soft skills qui comptent dans l’admission des élèves : aucun diplôme n’est requis pour intégrer la formation : seule la motivation et la personnalité comptent. L’ouverture d’un second campus dans les Hauts de France contribue à dynamiser un secteur du BTP en tension, où la main d'œuvre est insuffisante.Construire le monde de demainL'école à pour ambition de construire le monde de demain avec plusieurs formations dans le monde du BTP. Les métiers du BTP sont souvent dévalorisés, pourtant les talents du BTP sont ultra convoités. Gustave permet ainsi à ses élèves entre 18 et 50 ans de se former pour construire le monde de demain.Selon Martin Lelong, ancien élève de l’école Gustave :“Nous apprenons les gestes de base du métier pendant 3 mois lors d’un bootcamp intensif à l’école, avant d’intégrer une alternance pendant un an. C’est une promesse de réussite pour l’entreprise accueillante et pour la suite de notre parcours professionnel.”3 programmes rémunérés pour décrocher le métier qui correspond aux étudiantsTrois formations seront proposées, elles sont financées par Pôle emploi : La formation Installateur Thermique et sanitaire : Elle permet d’acquérir une bonne autonomie professionnelle. Elle met aussi l’accent sur les règles de sécurité, le travail en équipe, la résolution méthodique des problèmes rencontrés. La formation Electricien : Elle forme l’électricien à devenir un professionnel qualifié chargé de l'installation, de l'entretien et de la maintenance des équipements et des réseaux électriques.La formation Etancheur : Après la formation, le professionnel interviendra sur toutes les parties du bâtiment qui sont particulièrement exposées au froid et à l’humidité. Il assure l’isolation et l’écoulement des eaux de pluie des bâtiments.Après ces formations, les élèves deviennent 'installateurs thermique et sanitaire, électriciens ou étancheurs. Ces métiers dont la main-d'œuvre manque cruellement contrastent avec le nombre d’offres proposées. En effet, Pôle Emploi recense plus de 400 offres dans ce domaine avec très peu de candidats pour cette région. Un partenariat avec Van Marcke a été établi pour combler ce manque et ainsi fournir aux élèves une entreprise accueillante lors de leur alternance. Cette implantation aidera la métropole de Lille à développer les emplois dans les métiers du BTP en revalorisant le métier et en formant des personnes passionnées.Selon Marie Blaise la fondatrice de l’école : “Nous avons souhaité ouvrir une seconde école après la réussite du premier campus à Paris. Le BTP est un métier technique et d’avenir, passionnant car s’inscrivant dans la maîtrise énergétique et offrant de confortables rémunérations. Cette implantation s’inscrit dans la suite logique de l’ambition que nous avons de valoriser les métiers du BTP.”A propos d’Ecole GustaveL’école Gustave a été co-fondée par Marie Blaise, Jérémy Diavet et Cyril Pierre de Geyer, professeur affilié à HEC Paris et ancien directeur général adjoint d’Epitech. L’école Gustave prépare à des diplômes de niveau 3 enregistré au RNCP par l’arrêté du 30 décembre 2015, certification délivrée par le Ministère du Travail.
Il y a 2 ans et 186 jours

RGE qualification-chantier, Accompagnateur Rénov', CEE, végétalisation... Vos textes officiels du mardi 27 décembre 2022

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Au menu : droit de la...-Veille JO
Il y a 2 ans et 186 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer

Pour fischer la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation la responsabilité le sérieux. Véritable philosophie du groupe elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale initiée depuis plus de 60 ans cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentauxLe bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires - clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés.Gestion de l’énergie et des émissionsPour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques... Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production Des produits responsablesDu choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable.La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle.Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment.Parmi les dernières innovations :La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton.La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand.Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling).La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.
Il y a 2 ans et 187 jours

L'Université de Strasbourg adopte un plan de sobriété énergétique

"L'Unistra" a été montrée du doigt récemment pour sa volonté de fermer ses locaux deux semaines supplémentaires cet hiver, afin de réduire sa facture de chauffage, mais "ce n'était que l'arbre qui cachait la forêt, c'était annonciateur de quelque chose de beaucoup plus fort", souligne son président, Michel Deneken."Avec la crise ukrainienne, des marchés (de l'énergie) ont augmenté de 500% et cela ne fait que précipiter la nécessité de prendre des mesures à long terme", ajoute M. Deneken, pour qui le nouveau plan adopté par le Conseil d'administration de l'université vise à "faire bien en faisant moins".L'Unistra, qui a vu sa facture de gaz et d'électricité passer de 10 à 35 millions d'euros par an entre cette année et la prochaine, a voté pour la première fois un budget déficitaire pour 2023, de 24 millions d'euros, contre un excédent de 4 à 5 millions d'euros les années précédentes."Le budget pour 2023 serait à peu près dans la lignée des dernières années s'il n'y avait pas la crise énergétique", note Frédérique Berrod, vice-présidente chargée des finances.Dans les semaines à venir, l'Unistra va commencer par réaliser son bilan carbone et mettre en place de nombreuses mesures d'économie, au niveau des chauffages et éclairages de ses 153 bâtiments répartis sur six campus et 600.000 m2, qui accueillent 60.000 étudiants.D'ores et déjà, la baisse de la température des locaux à 19 degrés et la mise en route du chauffage un mois plus tard que d'habitude, en novembre, ont permis de réaliser environ 5% d'économies.Quant aux deux semaines de fermeture supplémentaires cet hiver, la direction de l'université regrette "la tempête médiatique" que l'annonce a provoquée, et que l'Unistra ait "servi de punching ball", alors que "toutes les universités avaient réfléchi à ça". Mais cela permettra encore 3% d'économies supplémentaires.Isolation des bâtiments, adaptation du calendrier universitaire ou installation de panneaux photovoltaïques sont autant de pistes à l'étude pour les années à venir, tandis que les plans de poursuite d'activité en cas de coupure d'électricité, notamment dans les laboratoires de recherche, ont été actualisés.
Il y a 2 ans et 187 jours

Les nouveautés Salles de Bains de Scavolini

JEOMETRICA, le nouveau langage de l'habitat contemporain signé Luca NichettoLes rappels aléatoires à ces grands maîtres du design et de l’art ont donné naissance à Jeometrica : un système d’ameublement expressif et de caractère, dont les détails sophistiqués mettent en valeur l’excellence Scavolini dans les processus industriels. Capable de créer des espaces fluides et coordonnés, Jeometrica est un programme à vocation multiple qui, en se déclinant en solutions pour la cuisine, le salon et la salle de bains, garantit une cohérence stylistique dans toutes les pièces de la maison. Les spécificités du programme : le design contemporain de la porte de 29 mm de profondeur - les profils en aluminium (blanc, anthracite, titane) - les assortiments de finitions (laques, revêtements décoratifs, verre ...) - la poignée courbe tubulaire qui épouse de manière sinueuse la surface de la porte - le dosseret stratifié associé à une ligne d'accessoires. Il se décline en trois formes : ronde, en forme de goutte ou rectangulaire. LIBRA, design Vuesse - des lignes précises et rigoureusesLibra est la nouvelle solution d’ameublement complète et polyvalente, conçue pour décliner le même langage stylistique dans tous les espaces de la maison : de la cuisine au salon en passant par la salle de bains. Des lignes précises et des formes rigoureuses définissent la cuisine Libra. Le projet Libra se distingue par son niveau esthétique élevé, à la fois sophistiqué et contemporain, conféré par le design de la porte lisse, carrée, de 22 mm, et par les finitions spéciales et inédites, disponibles en trois nuances à l’effet perlé.Les spécificités du programme : meubles bas avec porte lisse carrée de 22 mm avec poignée sur gorge- trois finitions effet "perlé" - de nouvelles variantes de coloris de laques - un nouveau placage lisse ou cannelé - une version spéciale à listels verticaux ou horizontaux pour les façades en verre - les meubles hauts en tôle percée Round ou Linear avec éclairage interne - les modules ouverts en profondeur réduite - la barre rétro-éclairée sur laquelle on peut placer des petites étagères ou porte-accessoires.Diesel Misfits Bathroom : design contemporain et esprit industrielDiesel Misfits Bathroom est la déclinaison pour salle de bains de la collection de cuisines Diesel Get Together réalisée par Scavolini en partenariat avec Diesel Living. Ici, les formes du chariot et du vaisselier Misfits sont revisitées pour pouvoir accueillir le lavabo. Ces compositions originales ont été conçues pour répondre à des projets résidentiels et immobiliers. Misfits Bathroom est proposé dans de nombreuses configurations qui associent différents matériaux et nuances – pour portes, plans, profils et verres – afin de créer un projet avec une forte empreinte contemporaine. Les spécificités du programme : les meubles sous lavabo en métal peint Misfit Cart ou Misfit Chest coloris Coal Black ou Soft Grey - les miroirs porte-objets - des meubles de rangement muraux et des étagères en métal finition Titane et verre finitions Acier Soft ou Bronze.
Il y a 2 ans et 187 jours

Avec la crise énergétique, les Espagnols se ruent sur les panneaux solaires

"Le soleil, ici, on en a quasiment toute l'année", rappelle Paloma Utrera, en présentant les panneaux noirs installés sur le toit de son pavillon de Pozuelo de Alarcón, commune aisée de la banlieue de Madrid. "Il faut en profiter", ajoute-t-elle, tout sourire.Comme de nombreux Espagnols ces derniers mois, cette salariée du secteur aérien s'est lancée fin septembre dans l'"autoconsommation", qui consiste à produire soi-même son électricité, en faisant poser chez elle 13 panneaux photovoltaïques d'une puissance totale de 4,5 kilowatts."C'est un investissement non négligeable" mais "avec les aides" proposées par l'Etat et "les économies" réalisées sur sa consommation d'électricité, "cela vaut vraiment le coup", juge cette femme de 50 ans, qui précise avoir réduit ses factures de moitié depuis l'automne.Selon l'entreprise ayant réalisé l'installation, Engel Solar, les panneaux solaires permettent d'assurer "entre 50 et 80%" des besoins d'un foyer. "Vu les prix actuels de l'électricité", c'est "intéressant", souligne le directeur commercial de cette PME de 200 salariés, Joaquín Gasca.Fondée en 2005 à Barcelone, cette entreprise a multiplié par cinq son chiffre d'affaires en deux ans, et s'attend à un nouveau bond d'activité en 2023. "Le téléphone n'arrête pas de sonner, c'est la folie", confie Joaquín Gasca, en évoquant une dynamique "spectaculaire"."La banque" ou "le toit"Particuliers, professionnels, établissements publics... Dopée par la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, mais aussi par les aides issues du plan de relance européen, jamais l'autoconsommation n'avait connu un tel engouement dans le pays."Il y a un an, quand on regardait les toits dans les villes et villages espagnols, on voyait très peu de panneaux solaires", mais "aujourd'hui, la situation a complètement changé", résume Francisco Valverde, spécialiste des énergies renouvelables au sein du cabinet Menta Energia.Un constat partagé par José Donoso, secrétaire général de l'Union photovoltaïque espagnole (Unef). Les Espagnols "voient que leurs voisins se lancent dans l'autoconsommation, qu'ils sont contents et qu'ils font des économies. Ça les incite à faire pareil", explique-t-il.Selon cette fédération qui regroupe 780 entreprises du secteur photovoltaïque, la "puissance installée" en autoconsommation en 2022 devrait dépasser les 2.000 megawatts, presque le double de 2021 (1.203 MW) et le quadruple de 2020 (596 MW).L'énergie solaire est devenue "très compétitive", avec un coût "aujourd'hui inférieur de 90% à celui d'il y a 14 ans", avance José Donoso. Les gens ont donc "compris qu'il valait mieux mettre leur argent sur leur toit qu'à la banque", s'amuse-t-il."Démocratiser l'énergie"Pour la filière, cette frénésie a un goût de revanche. Pays le plus ensoleillé d'Europe, l'Espagne était il y a 15 ans l'un des leaders mondiaux du photovoltaïque. Mais la crise de 2008 a mis un coup de frein à cet essor et Madrid a pris du retard par rapport à nombre de pays européens.En cause: la fin des subventions au secteur, puis l'instauration en 2015 par l'ancien gouvernement conservateur d'une taxe pour les foyers produisant de l'électricité et reversant une partie de cette énergie dans le réseau national, qualifiée d'"impôt sur le soleil" par ses détracteurs.Ce dispositif - instauré, selon les défenseurs de l'environnement, sous la pression des grands groupes énergétiques, inquiets de la concurrence de l'autoconsommation - a été abandonné après l'arrivée au pouvoir de la gauche en 2018, qui a depuis multiplié les coups de pouce au secteur.L'autoconsommation "démocratise l'énergie" et permet de s'émanciper "des grands groupes énergétiques", a justifié fin octobre le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, qui table sur 39.000 megawatts de nouvelles capacités photovoltaïques d'ici 2030, dont 9 à 14.000 en autoconsommation.De quoi doper cette source d'énergie qui a fourni l'an dernier 9,9% de l'électricité espagnole, loin derrière l'éolien (23,3%), le nucléaire (20,8%) et les centrales à gaz (17,1%)... malgré un potentiel jugé exceptionnel.Aujourd'hui, "seuls 4 à 5% des foyers (espagnols) sont équipés en photovoltaïque. La marge de progression est donc énorme", souligne Joaquín Gasca, qui dit s'attendre à voir le photovoltaïque devenir "la première source d'énergie" dans le pays.
Il y a 2 ans et 187 jours

Carré Amiot, un nouveau conservatoire au cœur de Bourg-en-Bresse

L’ancien bâtiment, qui date de 1881, est un collège qui faisait partie de la donation de Joseph-Maria Carriat, sur lequel et compte tenu des recommandations des ABF et de l’architecte Daniel Rubin, agence Canal Architecture, sont venus se rajouter deux blocs ainsi qu’un ensemble de verrières. La conception architecturale met en évidence un jeu de matières où se mélangent avec élégance et respect du bâtiment d’origine, le métal, le verre, les parements et les matériaux pierre et briques utilisés autrefois. Destiné à recevoir des représentations musicales et théâtrales, l’ensemble des édifices abrite 25 salles au traitement acoustique particulièrement soigné. Afin de répondre à une utilisation plus régulière, l’auditorium de 184 places bénéficie d’un équipement sono complet, ouvrant l’espace aux entreprises désireuses de créer des événements propres à leur activité.Moderniser sans dénaturer l’architecture originelleUne des principales contraintes du projet consistait à ne pas dénaturer le bâtiment traditionnel auquel une majorité des Burgiens était attachée, tout en le projetant dans la modernité et dans une utilisation nécessitant des performances acoustiques, énergétiques et sécuritaires élevées. L’exigence de performance énergétique s’est exprimée par la conception de bâtiments sans climatisation et aux habillages intérieurs intégrants 240 millimètres de laine de verre recouverts de 3 couches de plâtre. Comme le souligne l’architecte Daniel Rubin « il n’y avait pas d’exigence environnementale particulière. Le projet Carré Amiot intègre des éléments constructifs qui répondent aux performances de la RT2012 ainsi qu’à celles que l’on trouve dans la RE2020 ».En parallèle, compte tenu de son activité et de sa situation géographique, plein centre-ville, Carré Amiot a fait l’objet d’études spécifiques afin de traiter efficacement la performance acoustique avec l’utilisation de menuiseries en acier de la gamme Forster dépassant les 40dB. Soucieux de construire un ensemble cohérent et ouvert sur les espaces environnants, un effort particulier a permis de privilégier au maximum la lumière naturelle. Ainsi, l’entrée principale de l’édifice est équipée d’une façade vitrée monumentale de 60m de longueur par 4 m de hauteur, privilégiant une transparence modulable grâce à l’intégration de rideaux dans le double vitrage. Les fenêtres en acier, situées en majorité aux étages des bâtiments, ont été équipées de vitrages de 50mm d’épaisseur (44.2 / 27 / 66.2) avec stores intégrés, associant ainsi performance phonique et gestion des apports lumineux. Soumis aux exigences réglementaires des bâtiments recevant du public, les menuiseries en acier situées à l’intérieur du complexe architectural permettent de lutter efficacement contre les éventuels risques d’incendies. A ce titre, les 60 portes de la gamme Forster ont été traitées pare-flamme 30 minutes et coupe-feu 1 heure pour les 50 parties fixes qui constituent la bande filante intérieure.L’acier, matériau de prédilection pour les projets de haute technicitéPour répondre tout autant aux exigences esthétiques et réglementaires, le matériau acier a naturellement trouvé sa place dans le projet Carré Amiot. « La complexité architecturale consistait à jumeler le bâtiment d’origine avec les deux blocs qui ont été rajoutés. Les liaisons entre les façades et les verrières qui englobaient les 3 bâtiments ainsi que les contraintes auxquelles il fallait répondre en termes d’acoustique et de risques d’incendies ont été particulièrement pointues » développe Philippe Thévenet, directeur commercial du groupe Blanchet. Le savoir-faire de l’entreprise s’est exprimé notamment dans la fabrication et la mise en œuvre de 60 portes en acier (façade extérieure et portes séparatives intérieures des bureaux), de 30 fenêtres 2 vantaux de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeur et de 50 châssis fixes de 3m de hauteur par 1,50 de largeur constituant un bande filante intérieure, à l’arrière de la façade mur rideau en aluminium. Comme le souligne Daniel Rubin, « J’ai trouvé de l’élégance dans les systèmes de menuiseries en acier proposés par Forster et notamment dans leur système de rupture de pont thermique qui présentent des formes alvéolaires tout à fait originales et pertinentes. De même, l’acier offre des caractéristiques en termes d’esthétique et d’inertie parfaitement homogènes avec des bâtiments historiques tels que celui du projet Carré Amiot. Il fallait respecter les hauteurs importantes sur les fenêtres. L’acier est donc intéressant car il y a de l’élancement et une inertie importante pour reproduire, presque à l’identique, le design des menuiseries des anciens bâtiments. Il faut également souligner la qualité de l’accompagnement dont nous avons bénéficié avec l’équipe Forster et notamment dans la définition et le choix des solutions techniques à mettre en œuvre. Cette aide est indispensable, surtout sur les projets intégrants des contraintes liées à la sécurité des biens et des personnes et plus spécifiquement dans le traitement d’ensembles menuisés pare-flamme et coupe-feu. » Intervenants :Conception : agence Canal Architecture – Daniel RubinBET : Bétom et TPFI (Patrick Vidoni - Monsieur Bazard)Menuiseries extérieures : groupe BlanchetSolutions techniques utilisées de la gamme Forster :Unico – Presto – Fuego LightSolutions Pare-flamme 30 minutes et Coupe-feu 1 heureFenêtres OF2 avec petits bois de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeurPortes 1 et 2 vantaux avec béquilles et bâton maréchalFixes en bande filanteCouleur des menuiseries : Bronze 19 et grège BTR 206 (Akzo Nobel)
Il y a 2 ans et 190 jours

JO 2024/bus : Hidalgo écrit à Borne pour demander le report de l'ouverture à la concurrence

Alors que le réseau de transports franciliens connaît actuellement "de fortes tensions", Anne Hidalgo veut "alerter sur les risques majeurs que fait peser la mise en œuvre de la concurrence du réseau de bus sur l'offre de transports et sur l'organisation de ce grand événement", dans ce courrier du 16 décembre adressé à Elisabeth Borne qui fut ministre des Transports.Elle pointe notamment le risque de "mouvements sociaux et de grèves" qui peut accompagner un processus de mise en concurrence. L'ouverture à la concurrence du réseau de bus à Paris et en petite couronne, qui découle d'un règlement européen, est prévu depuis une loi de 2009.Actuellement le réseau de bus francilien est à la peine notamment en raison d'une pénurie de chauffeurs. Attentes interminables et bus bondés, notamment en banlieue parisienne, mettent les usagers en difficulté pour leurs déplacements quotidiens."Nous ne pouvons pas nous permettre de perturber le dialogue social ni courir le risque d'une dégradation des conditions de travail, alors même que le retour à une offre à 100% n'est toujours pas effectif, que la RATP connaît des difficultés sur plus de 150 lignes de bus et qu'il manque encore 1.500 chauffeurs", écrit-elle.Le spectre d'une grève pendant les JO, sous les caméras du monde entier, est un élément très redouté tant par les organisateurs que par l'Etat et les élus. Le sujet des transports s'est depuis cet été invité en haut de la pile des préoccupations olympiques. Un comité mobilité, avec tous les acteurs concernés, se réunit régulièrement.La mise en concurrence "implique par ailleurs la réalisation d'un certain nombre d'opérations, comme la reprise des biens affectés à la RATP, qui viendront lourdement perturber IDFM et la RATP dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques", écrit encore la maire de Paris. Pour Anne Hidalgo, cette réforme "conduira à un morcellement de l'offre entre différents opérateurs et nuira à l'organisation des transports et à la qualité des services publics du quotidien indispensables aux Franciliens".Jean Castex, l'ancien Premier ministre et ex-délégué interministériel aux JO, vient de prendre les rênes de la RATP alors que celle-ci doit faire face à de nombreux défis.
Il y a 2 ans et 190 jours

Lauréats de la 19e édition des Pyramides d’Or de la FPI

Les Pyramides d’Or de la FPI sont centrées sur les sujets essentiels de la Fédération : sobriété, innovation, qualité, performances techniques, esthétique, responsabilité dans la conduite des opérations, relation-client et émergence de nouveaux talents. Cette année, le jury était présidé par Maître Frank Berton, avocat au Barreau de Lille.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « Aujourd’hui, nous sommes, au travers de nos réalisations, les principaux acteurs du pouvoir d’habiter de nos concitoyens en luttant contre le réchauffement climatique, en œuvrant pour préserver la biodiversité, en produisant des bâtiments résilients. Mais surtout, celles-ci illustrent parfaitement notre raison d’être qui consiste à améliorer la ville, donc la vie. »La cérémonie nationale de remise de prix de la 19 è édition du concours s’est tenue le 13 décembre 2022 en présence de Monsieur Pascal Boulanger, Président de la FPI, et Maître Frank Berton, Président du Jury national des Pyramides d’Or de la FPI 2022.Résultats lauréats du concoursGRAND PRIX NATIONAL – PYRAMIDE D’ORSOCFIMEMERIGE :“ Morland Mixité Capitale” à Paris (75)Architecte: David Chipperfield Architects / CALQ ArchitecturePRIX DE L’INNOVATION INDUSTRIELLEGIPIMMOBEL :“Les Dryades” à Avon (77)Architecte : Mastrandreas ArchitectesPRIX DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISESMABTPAVENTIM :“ Le Mille et Un” à Marcq-En-Baroeul (59)Architecte : Boyeldieu Dehaene ArchitectesPRIX DE L’IMPACT SOCIETALKOREGRAFCOGEDIM PARIS METROPOLE :“ Le Nouvel Art” à Montreuil (93)Architecte : NRAUPRIX DE LA CONDUITE RESPONSABLE DES OPERATIONSAPAVEOGIC :“ L’Orée du Lac” au Vésinet (78)Architecte : Lambert Lenack et SOA ArchitectesPRIX DU BATIMENT BAS CARBONEEDFSOGEPROM REALISATIONS CÔTE D’AZUR :“ Intimi” à Saint-Martin du Var (06)Architecte : BDM Bronze + Écovallée QualitéPRIX DES PREMIÈRES REALISATIONSBANQUE POPULAIREAVENTIM ET SIX ARES :“Verso” à Nantes (44)Architecte : Urban MakersPRIX DU VOTE DU GRAND PUBLICGRDFLIVING PROMOTION et CITIVIA : “ Greenlofts” – à Mulhouse (68)Architecte: TOA ArchitecteGROUPE LAUNAY : “Happy” à Cesson-Sévigné (35)Architecte : JDS ArchitectsCONSTRUCTA PROMOTION PROVENCE : “La Loubière” – à Marseille (13)Architecte : Pietri ArchitectesPRIX DE LA STRATEGIE BIM & DATASOCOTECOCDL GROUPE GIBOIRE:“Miroir et siège régional Caisse des Dépôts et“Consignations” à Angers (49)Architecte : Frédéric ROLLAND & Associés
Il y a 2 ans et 190 jours

A La Défense, la plus grande tour de bureaux d'Europe économise l'électricité

"L'efficacité énergétique, ça fait trois ou quatre ans qu'on en parle", explique le directeur technique Ludovic Levavasseur, 52 ans qui accompagne le changement, déjà bien engagé avec près de 40% de consommation en moins entre octobre 2021 et octobre 2022.Invisible sur la facture, car le prix du kWh a augmenté en parallèle, la baisse va continuer, assure-t-il, notamment grâce aux milliers de détecteurs de présence implantés progressivement dans les 170.000 m2 de bureaux.Heure par heure, jour après jour, ces automates communiquent avec l'ordinateur d'une modeste pièce aveugle du sous-sol où Nicolas Puype, 42 ans, surveille. Salarié du prestataire de maintenance Engie Solutions, il est depuis trois ans le "manager énergie" du bâtiment.Six à 7.000 personnes travaillent dans les sept bâtiments de Cœur Défense, avec une tendance à la baisse liée au télétravail.Sans les voir, Nicolas Puype assiste au ballet de leurs arrivées et départs, instantanément transmis au système de gestion technique du bâtiment (GTB)."Je sais presque tout ce qui se passe, sans me déplacer, je n'ai même pas besoin de caméra", confesse l'automaticien qui va jusqu'à deviner quel train les gens ont emprunté pour gagner le quartier d'affaires.Sur ses écrans, les ascenseurs montent, les lumières s'allument, les ventilo-convecteurs démarrent, et la courbe de consommation électrique grimpe, puis s'effondre en fin de journée.Quand un bureau est inoccupé, il est automatiquement éteint.Nicolas Puype ne dicte pas la température, pas plus qu'il ne la règle à distance, mais il a l’œil.Sur un écran à sa droite, toute la production d'énergie est synthétisée, la moindre anomalie signalée. Des graphiques en couleurs se superposent, la consommation du jour, celle de la veille.Tous les capteurs de Cœur Défense, et les ordinateurs que Nicolas Puype surveille, ont une mission finalement simple: ne chauffer, n'éclairer que lorsque que les travailleurs sont présents. "Si déjà vous ne consommez que ce que vous devez consommer, vous êtes tranquilles", commente Thierry Chambon, directeur général d'Energisme, société qui vend un logiciel de maîtrise d'énergie.Tout électriqueLe gratte-ciel, reconnaissable à ses deux tours de 40 étages aux bords arrondis culminant à 161 mètres et à ses baies vitrées formant un damier blanc changeant, est occupé à 80%.Impossible par définition d'y arrêter le chauffage ou la climatisation, ni bien sûr d'ouvrir les fenêtres.Pour respirer, il faut pulser de l'air neuf, chaud ou froid selon la saison, alimenter 42.000 points d'éclairage, 76 ascenseurs, 11 escalators, 14.000 stores, plus de 8.000 ventilo-convecteurs, etc.Tout est électrique. Des groupes électrogènes de sécurité démarrent en cas de coupure. La facture électrique est donc le deuxième poste de dépenses pour la tour, après la sécurité et la sûreté incendie.Et à l'heure où les tarifs s'envolent, l'homme de la situation, c'est M. Puype : "Ici c'est un paquebot. Une fois que ça dérive, pour rattraper c'est un peu tard, c'est pour ça que je surveille au jour le jour", dit-il.En 2021, l'immeuble a remplacé ses six groupes froids à récupérateurs de chaleur. Un matériel qui produit tout le chaud et le froid dont la tour a besoin, le réseau urbain ne servant qu'en appoint.Ces équipements dataient de l'inauguration en 2001. Neufs, ils sont plus performants et c'est cet investissement qui a permis la spectaculaire baisse de consommation électrique de l'an dernier.Pour l'an prochain, la baisse attendue, de 10 à 15%, sera moins facile: "On va essayer", assure Frédéric Galvez, directeur général adjoint Property Management chez BNP Paribas Real Estate qui gère 2.000 immeubles en France, dont Coeur Défense.Reste l'isolation. "Ce serait un investissement colossal, monstrueux, coûtant presque le prix de l'immeuble (acheté 1,8 milliard d'euros en 2017, ndlr)", dit-il. "Cela obligerait à déposer toute la coque, à faire sortir les locataires et laisser le propriétaire sans revenu pendant le chantier".Pour l'heure, la tour réfléchit plutôt à s'équiper en photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 190 jours

Le gouvernement renforce MaPrimeRénov’ pour soutenir en priorité les rénovations énergétiques les plus performantes

Le budget alloué à MaPrimeRénov’ est pérennisé à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la Transition énergétique.Ces moyens renforcés permettront de soutenir en priorité les rénovations les plus performantes et d’accentuer le soutien aux ménages modestes. A cette fin, les évolutions suivantes seront engagées au 1er février 2023 :Pour accélérer la rénovation de l’habitat collectif, le dispositif MaPrimeRénov’ copropriétés est pérennisé et sera renforcé par le relèvement des plafonds de travaux finançables (de 15.000 € à 25.000 €) et le doublement des primes individuelles versées aux ménages aux revenus très modestes et modestes (à respectivement 3.000 € et 1.500 €). Les plafonds de travaux finançables avec MaPrimeRénov’ Sérénité[BM2][MR3] seront revalorisés de 30.000 € à 35.000 € pour mieux accompagner les ménages les plus modestes dans leurs projets de rénovation globale.Les forfaits « rénovations globales » pour les ménages aux ressources intermédiaires et supérieurs, prolongés en loi de finances rectificatives pour 2022, seront relevés à respectivement 10.000 € et 5.000 € pour orienter plus clairement ces ménages vers les bouquets de travaux les plus performants. Les ménages aux revenus supérieurs sont à ce titre exclus des financements par geste, sauf en Outre-mer.Conformément à l’orientation de réduire progressivement notre dépendance aux énergies fossiles, de privilégier les bouquets de travaux et cibler les aides sur les ménages les plus modestes, les mesures suivantes entreront également en vigueur en 2023 :A partir du 1er janvier 2023, comme annoncé au printemps 2022, MaPrimeRénov’ ne permettra plus de subventionner l’achat de chaudières à gaz, y compris celles à très haute performance énergétique.A partir du 1er février 2023, le montant de subvention pour l’achat d’une ventilation mécanique contrôlée et pour l’achat d’un poêle à granulés seront également abaissés.Le bonus de 1.000€ versé pour le remplacement d’une chaudière fioul ou au gaz par un équipement d’origine renouvelable, mis en place temporairement dans le cadre du « plan de résilience », prendra fin au 1er avril après une prolongation de 3 mois supplémentaires en 2023.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Renforcer le soutien public à la rénovation des logements est à la fois nécessaire pour lutter contre le changement climatique et pour soutenir le pouvoir d’achat. C’est pourquoi, en 2023, les montants de travaux soutenus via MaPrimeRénov’ vont augmenter, afin de prendre en compte l’inflation et de favoriser les rénovations globales. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « En renforçant ces dispositifs de soutien, le Gouvernement veut donner un véritable boost aux rénovations globales de logements en accompagnant mieux les Français dans le montage des dossiers et dans leurs financements. La décarbonation des logements est en effet un levier majeur de la baisse de nos émissions de gaz à effets de serre. La fin des subventions à l’achat des chaudières au gaz avec MaPrimeRenov’ est également un signal fort envoyé pour accélérer la sortie des énergies fossiles. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget de l’Etat dédié à la rénovation énergétique des logements et les évolutions des aides pour 2023 permettent de fixer le cap : donner la priorité aux rénovations globales et accélérer la rénovation dans l’habitat collectif. Le succès de la rénovation énergétique passe à présent par la massification de l’accompagnement, pour réaliser des rénovations globales et énergétiquement performantes, inscrites à l’agenda de la planification écologique et de France Nation verte. »
Il y a 2 ans et 190 jours

Chauffer à 19°C : 70% des Français comptent appliquer cette consigne et 63% jugent cette demande justifiée

Dans le cadre du plan de sobriété énergétique, la Première ministre Elisabeth Borne a martelé à plusieurs reprises au cours du mois d’octobre 2022 « La règle, c’est de se chauffer à 19 C ». Principaux concernés (avec les entreprises), les foyers français sont ainsi appelés par la Première ministre à faire face aux difficultés énergétiques attendues cet hiver via une plus forte responsabilisation individuelle quant à leurs habitudes en matière de chauffage de leur logement.Température intérieure idéale, podium des pièces où il doit faire chaud, petits gestes pour réduire la facture énergétique, utilisation de chauffages d’appoint… les Français ont-ils changé leur rapport au chauffage depuis 2018 ? Comment réagissent-ils aux annonces gouvernementales et à la « règle des 19°C » ? Sont-ils de meilleurs élèves en matière d’économies d’énergie ?A travers ce deuxième volet, Eni et l’IFOP s’intéressent aux attitudes et comportements des Français vis-à-vis du chauffage, dans le but de prendre la température de l’opinion à l’égard de cette « règle » des 19°C, et d’actualiser plus largement les connaissances du rapport des Français à leur chauffage par rapport à 2018. Une étude menée du 25 octobre au 4 novembre 2022 auprès d’un échantillon de 2500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Impacts de la crise énergétique sur les ménages et leur rapport au chauffage19,9°C, la température intérieure idéale des français… en légère baisse par rapport a 2018Pour les Français, la température moyenne idéale du foyer est de 19,9°C. Une moyenne en légère baisse par rapport au sondage mené en 2018, où la température idéale se situait à 20,2°.Coté spécificités à signaler, la différence entre « Mars et Vénus » est toujours persistante. Les hommes se sentent à l’aise à 19,7°C (contre 20°C en 2018) tandis que les femmes aiment disposer de quelques décimales supplémentaires à 20°C (contre 20,4°C en 2018).En région, ce sont les Bretons qui se révèlent les moins frileux, avec une température intérieure idéale moyenne de 19,4°C. A l’opposé, pour les Bourgo-Francs-Comtois, la température intérieure idéale est bien au-dessus : 20,2°C !Halte aux idées reçues ! Côté âge, pas de différence significative, avec une température intérieure moyenne à 19,9°C, aussi bien chez les moins de 35 ans que pour les plus de 35 ans.Règle des 19°c en intérieur : forte adhésion des français !Depuis 2018, la température intérieure idéale des Français a baissé. Pour autant, se situant à presque 20°C, elle reste supérieure à la règle fixée par le Gouvernement : 19°C en intérieur. Alors comment les Français réagissent-ils à cette injonction ?70% des Français sondés comptent bien appliquer cette consigne et 63% jugent cette déclaration justifiée.Une adhésion plus marquée chez les plus jeunes, avec 74% des 18-24 comptant appliquer cette mesure et 65% dans cette même tranche estimant cette déclaration justifiée, soit deux points de plus que la moyenne nationale ! Les seniors (65 ans et plus) y adhèrent également d’avantage : 73% comptent appliquer la règle et 68% la trouvent justifiée.A contrario, en région, les habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté s’avèrent plus réticents, avec seulement 56% des sondés considérant cette mesure justifiée. En toute logique, pour les Bourgo-Francs-Comtois, les plus frileux des sondés, seulement 59% comptent appliquer cette consigne, 11 points de moins que la moyenne nationale !Si cette consigne remporte de prime abord une large adhésion, la propension à appliquer la consigne des 19°C reste cependant très dépendante des habitudes de chauffage au sein du foyer et du degré de sensibilité aux économies d’énergie.7 Français sur 10 (70%) déclarent qu’ils vont appliquer la règle des 19° C en moyenne au sein de leur logement. Dans les faits, cette volonté à appliquer « tout à fait » la consigne émane principalement des Français les plus sensibles aux économies d’énergie, ou ceux pour qui cette règle aurait peu d’impact sur leurs habitudes à l’égard de leur chauffage.Si une large majorité d’interviewés qui considèrent que la température idéale au sein de leur foyer est supérieure à 20° C déclarent être prêts à faire un effort c’est-à-dire concernant leur confort en appliquant la consigne des 19°C (59%), ils ne sont en revanche que 19% à déclarer qu’ils sont « tout à fait » prêts à le faire. Par opposition, ceux pour qui l’application de la consigne est moins coûteuse en matière de confort c’est-à-dire ceux dont la température idéale pour se sentir bien chez soi est inférieure ou égale à 19°C sont beaucoup plus nombreux à déclarer qu’ils vont appliquer la consigne (88%). Ces derniers sont par la même occasion plus nombreux à la considérer comme justifiée (47%).Ce constat peut donc laisser penser que le choix du confort inciterait à une certaine irrégularité des plus frileux dans l’application quotidienne de cette consigne jugée moins largement parmi eux comme justifiée. Elle est peut être alors le signal d’une adhésion plus théorique, qu’une application de faits qui entrainerait dans la foulée une transformation des habitudes à l’égard de son chauffage.Au-delà du confort, le degré de sensibilité aux économies d’énergies joue un rôle majeur. Parmi les répondants qui se déclarent sensibles aux économies d’énergie, 85% déclarent qu’ils vont appliquer la consigne des 19°C (contre 49% qui le sont mais pas au point de réduire leur confort et 30% pour ceux qui ne sont pas sensibles aux économies d’énergie). De même, 77% d’entre eux jugent cette déclaration justifiée (contre 43% de ceux qui sont sensibles aux économies d’énergies mais pas au point de réduire leur confort et 29% pour ceux qui n’y sont pas vraiment sensibles).Dans un contexte de forte inflation, où le pouvoir d’achat se hisse parmi les sujets qui préoccupent le plus les Français, la propension plus forte à respecter la consigne des 19° C dans les foyers aux plus faibles revenus n’est pas observée. Alors que l’on aurait pu s’attendre à une plus forte adhésion, pour des raisons financières notamment et de baisse de pouvoir d’achat, les plus faibles revenus sont en revanche surreprésentés parmi les répondants ayant déclaré qu’ils n’appliqueraient « pas du tout » la consigne.De plus en plus de français sensibles aux économies d’énergie, au point de réduire leur confortLes répondants à l’enquête font en effet état d’une sensibilité quasi unanime à l’égard des économies d’énergie (95%, stable par rapport à 2018) même plus marquée encore cette année qu’en octobre 2018 puisque 61% des Français déclarent même l’être « au point de réduire un peu leur confort » +8 points.Dans le détail, les principaux concernés sont les plus âgés et les plus faibles revenus. A 35 ans et moins, 56% des sondés se disent prêts à réduire leur confort, contre 62% au-delà de 35 ans.Les Français sont par conséquent moins nombreux à déclarer ne pas vouloir répercuter leur sensibilité vis-à- vis de sujets énergétiques sur une détérioration de leur confort thermique (34%, -8 points par rapport à 2018 et -7 points par rapport à 2012) et la proportion de Français ne se déclarant pas vraiment sensible aux économies d’énergies reste stable, mais marginale (5% en 2022 et 2018). 84% déclarent ainsi qu’ils préfèreront s’habiller plus chaudement cet hiver pour maîtriser leur consommation d’énergie (+1 point par rapport à 2018).Le soir, moment cocooning où le besoin de chaleur est le plus importantDepuis 2018, les Français ont évolué dans lesur rapport à la chaleur. S’ils tolèrent une température plus basse, ont-ils besoin de confort aux mêmes moments, et aux mêmes endroits ?Et bien… pas totalement ! En 2018, 1 Français sur deux indiquait avoir le plus besoin d’avoir chaud, de se sentir bien sans avoir à se couvrir, le matin. En 2022, ce chiffre est en baisse avec seulement 41% des sondés indiquant le matin comme le moment le plus important pour avoir bien chaud chez soi.A contrario, le confort du soir devant la télévision gagne du terrain, avec 34% des sondés en 2022 estimant ce moment comme celui où le besoin de chaleur est le plus important, contre 26% en 2018. Malgré l’essor du télétravail, bien moins pratiqué en 2018, le besoin de chaleur en journée reste identique en 2022 et en 2018 ; seulement 16% des sondés considèrent qu’il s’agit du moment où le besoin d’avoir chaud, sans avoir besoin de se couvrir, est le plus important.Côté distribution, peu voire pas d’évolution depuis 2018. En toute logique, les pièces du logement dans lesquelles le besoin de chaleur est le plus important sont le salon (85% du total des citations) et la salle de bain (77% du total des citations). Les toilettes (6%) ou encore le garage (1%) arrivant en fin de classement.Si le recours au chauffage est de plus en plus raisonné, l’habitude de mettre ses appareils en veille se perd !Les Français sont de plus en plus sensibilisés au besoin de réduire leur consommation énergétique. Dernier exemple en date, la vaste campagne de communication portée par le Gouvernement : « Chaque geste compte », visant à rappeler tous ces écogestes qui permettent de réduire sa consommation énergétique, et par la même occasion, sa facture. Alors, depuis 2018, les Français ont-ils vraiment modifié leurs habitudes de consommation en vue de réaliser des économies d’énergies ?Selon les résultats de l’enquête, le taux de « bons élèves » en matière d’écogestes progresse sur une majorité d’items.En 2018, 53% des sondés avaient toujours pour habitude d’ajouter un pull ou une couverture quand ils avaient froid plutôt que d’allumer ou d’augmenter le thermostat de leur chauffage. En 2022, ils sont désormais 58% à le faire systématiquement.De même, 51% des sondés indiquaient mettre toujours le chauffage en veille durant la journée et durant leurs absences en 2018, en hausse de 4 points en 2022.De plus en plus de Français pensent également désormais systématiquement à dégivrer leur réfrigérateur : 34% en 2022 contre seulement 23% en 2018.A contrario, certains écogestes se perdent. Alors que 64% des Français sondés en 2018 éteignaient toujours leurs appareils électroniques (ordinateur, télévision, box) pour ne pas le laisser en veille, ils ne sont plus que 41% en 2022.Côté écogestes, une fracture générationnelle existe. Si 85% des seniors (65 ans et plus) indiquent utiliser toujours des ampoules basse consommation… seulement 57% des moins de 35 ans ont cette même habitude.En cuisine, même constat. 77% des seniors sondés mettent toujours un couvercle sur leurs casseroles lors de la cuisson… contre 44% des moins de 35 ans.La mise en route des appareils électroménagers pendant les heures creuses peine à entrer dans la routine des Français… tout particulièrement des Franciliens. S’ils sont en moyenne 36% à toujours utiliser leurs appareils électroménagers en heures creuses, ils ne sont que 26% en Île-de-France. Côté bons élèves, l’Occitanie sort son épingle du jeu avec 46% de sondés le faisant toujours.Quand la nuit tombe, les habitudes diffèrent selon les régions. Quand 39% des Bretons sondés indiquent toujours arrêter leur chauffage pour dormir… seuls 25% des Normands témoignent de cette même habitude.Ces 5 dernières années un tiers des français ont revu leur isolation et leur équipement de chauffageAu cours des 5 dernières années, une part importante de Français a réalisé des travaux de rénovation énergétique pour réduire leur consommation d’énergie.Près d’un propriétaire sur deux (47%) a investi dans l’isolation (combles, murs, sous-sols, fenêtre) au cours des 5 dernières années.C’est la Bourgogne Franche Comté qui comptabilise le score le plus important, avec 46% des sondés ayant réalisé des travaux d’isolation ces 5 dernières années (propriétaires et locataires confondus) … contre seulement 27% en Bretagne !En seconde place des travaux les plus réalisés au cours de ces 5 dernières années arrive la régulation du chauffage (thermostats programmables, robinets thermostatiques…) avec 30% des sondés indiquant avoir mis en oeuvre ces travaux de rénovation.Près d’un tiers des Français (27%) ont également revu l’installation de leur mode de chauffage pour un équipement plus performant (chaudière individuelle, pompe à chaleur, radiateurs nouvelle génération…).En revanche, ils ne sont que 18% à avoir installé un équipement de chauffage renouvelable, tel qu’un chauffage au bois, des panneaux solaires ou un chauffe-eau solaire. Des équipements qui séduisent majoritairement les plus jeunes : 24% des moins de 35 ans ont indiqué avoir investi dans un équipement de chauffage renouvelable, contre seulement 12% des plus de 65 ans.Un engouement en faveur de la rénovation énergétique qui se maintient… mais pas a court terme !Dans le contexte énergétique actuel, les économies d’énergie préoccupent de plus en plus les Français et de fait, accroit le besoin de réaliser des travaux de rénovation énergétique.Si près de la moitié des Français sondés (43%) envisagent de réaliser des travaux énergétiques, ils ne sont que 8% à l’envisager à court terme (c’est-à-dire dans l’année). Pour 16% des sondés, ce projet s’inscrit dans une durée à moyen terme, il s’agit d’un projet certain mais pas dans les années à venir. 19% des sondés indiquent quant à eux l’envisager, mais à long terme et sans savoir quand exactement.Dans les faits, ceux qui songent à réaliser ce type de travaux, quelle que soit la temporalité sont les plus hauts revenus, les propriétaires (55%, 43% pour l’ensemble) et les Français qui passent plus de temps chez eux en journée, notamment ceux qui pratiquent le télétravail (dont 64% pour la totalité de leur temps de travail, contre 38% pour ceux qui n’en n’ont jamais fait).Du côté du portefeuille, le budget moyen qu’ils seraient prêts à dépenser pour effectuer ces travaux s’élève en moyenne à 5 991€. A noter qu’une forte proportion de Français n’a sans doute pas commencé à concrétiser ce projet, notamment par la réalisation de devis, puisque 65% des interviewés ne parviennent pas à indiquer quel montant ils seraient prêts à investir.Légère baisse du recours au chauffage d’appointEn 2018, 67% des sondés indiquaient avoir rarement, voire jamais recours, au sein de leur logement principal, à un chauffage d’appoint (électrique ou à pétrole), en complément de son chauffage principal.De moins en moins plébiscité par les Français, 71% indiquent désormais avoir recours rarement, voire jamais à ces chauffages d’appoint, souvent très énergivores.Une habitude qui persiste pourtant chez les plus jeunes. Ils sont en effet 38% des moins de 35 ans à y avoir recours souvent, ou de temps en temps, en complément du chauffage principal.Une région, une typicité ! la carte des spécialistes régionales du chauffage en 2022Frédéric DABI, Directeur Général de l’IFOP indique : « Le message de la Première ministre, perçu comme légitime par une majorité de Français, est le signe d’une réelle prise de conscience collective. L’adhésion mesurée à la consigne des 19°C est en effet le corolaire d’un processus de plus long terme de progressive adoption de comportements destinés à réduire ses dépenses énergétiques. La crise énergétique annoncée pour cet hiver a en revanche accéléré ce processus, et renforcé de manière indéniable les habitudes de chauffage de son foyer qui avaient déjà été observées en 2018 ». Benoît IGNACE, Directeur Général Adjoint d’Eni précise : « Si l’énergie a toujours été une préoccupation importante, la prise de conscience écologique couplée à la crise énergétique en ont fait un enjeu majeur pour les Français. Lancé en 2018, le sondage « ENI – IFOP, les français et le chauffage » permet de mieux comprendre le rapport des Français à leur consommation d’énergie et surtout d’y déceler les enjeux de demain. Cette nouvelle édition nous offre un nouvel éclairage sur la nécessité d’assister les Français sur les travaux d’efficacité énergétique car si près de 50% envisagent de réaliser des travaux d’amélioration énergétique, seuls 8% l’envisagent à court terme alors que c’est un levier majeur d’économies d’énergie… Il est urgent d’accompagner les consommateurs et c’est la mission que s’est donnée Eni depuis plusieurs années. » En complément de cette grande vision nationale, l'enquête Eni - Ifop permet également d'observer les grandes typicités régionales, le chauffage n'échappant pas au phénomène de « frontières territoriales ».
Il y a 2 ans et 190 jours

REP : pourquoi les éco-organismes ne lanceront l'écocontribution que le 1er mai 2023

Le gouvernement a rappelé dans un communiqué ce 23 décembre que l filière REP PMCB entrait bien en vigueur le 1er janvier 2023 : tous les...-Industrie
Il y a 2 ans et 190 jours

Hooke étend son activité aux études sur les ouvrages en béton

PRESTATION. Spécialisé dans la conception de structures métalliques, le bureau d'études, Hooke, a décidé d'élargir son spectre d'activités au marché de la conception d'ouvrage béton.
Il y a 2 ans et 190 jours

Aide pour le chauffage au bois : le décret est publié et les demandes pourront être faites dès le 27 décembre

L’aide concernera 70% des ménages se chauffant principalement au bois. Ainsi, 2,6 millions de ménages y seront éligibles, pour un budget total de 230 millions d’euros. Le montant sera compris entre 50 et 200 euros, selon le revenu des ménages et le type de combustible utilisé.Le chèque bois sera accessible sur demande auprès de l’Agence de Services et de Paiements (ASP), sur présentation d’une facture nominative prouvant un achat de bois d’un montant minimal de 50 € (ou une attestation pour les ménages en chauffage collectif).A partir du 27 décembre 2022, et jusqu’au 30 avril 2023, les ménages pourront en faire la demande sur : https://chequeboisfioul.asp-public.fr. Les chèques seront envoyés à partir de mi-février 2023.Cette aide est complémentaire du chèque énergie exceptionnel de 100 à 200€ pour 12 millions de ménages et du chèque énergie annuel dont bénéficient 20% des Français.Le chèque bois 2022 s’utilise exactement comme le chèque énergie. Il pourra être utilisé auprès d’un vendeur de bois, mais également auprès d’autres fournisseurs pour toute facture d’énergie (électricité, gaz naturel, fioul…).En plus de cette aide, le Gouvernement continue de déployer des appels à projets pour accélérer le développement de production française de pellets, afin de répondre à la demande grandissante dans le contexte de transition énergétique par une filière nationale de qualité et à la durabilité exemplaire.Un couple avec un enfant qui gagne moins de 4000€/mois en 2020 et qui se chauffe principalement au bois pourra toucher 100€.
Il y a 2 ans et 190 jours

L'Etat met à jour sa carte des loyers

OUTIL. Mise en ligne en décembre 2020, la carte des loyers a été mise à jour a annoncé le Ministère chargé de la ville et du logement, dans un communiqué ce vendredi 23 décembre. L'outil interactif est réalisé par l'Agence national pour l'information sur le logement (ANIL) en partenariat avec leboncoin et le Groupe SeLoger.
Il y a 2 ans et 190 jours

AGC Glass Europe clôture l’Année avec le lancement de sa nouvelle gamme Low-Carbon Glass

«En 2022 – proclamée Année internationale du verre par les Nations Unies –, AGC n’a pas manqué de mettre en avant ses productions et sa passion pour ce matériau noble. Dans le même temps, nous avons aussi fait un grand pas en avant vers notre neutralité carbone. Nous avons ainsi le plaisir de terminer l’année 2022 par le lancement de notre gamme Low-Carbon Glass, grâce à laquelle nos clients disposent désormais d’un verre dont, de l’extraction des matières premières à l’installation finale, les émissions de CO2 ont été réduites de plus de 40 % par rapport à notre verre standard», indique Davide Cappellino, Président de l’AGC Architectural Glass Europe and Americas Company.Pour parvenir à ce recul drastique du CO2, AGC a repensé chaque maillon de sa chaîne de valeur afin d’abaisser les émissions carbone directes lors de la production du verre proprement dite, mais aussi pour limiter toutes les émissions de CO2 provenant de la production d’électricité, de la chaîne d’approvisionnement amont et des autres émissions indirectes. Pour la production du verre Low-Carbon Glass, cette approche holistique est centrée sur six axes forts :approvisionnement durable en matières premières utilisation de fours de fusion à haute efficacité usage accru de calcin (verre recyclé) recours aux énergies vertes optimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition (assemblages en verre feuilleté, dépôts de couches) optimisation du transport des produits finisSuite à ce réexamen en profondeur, AGC peut proposer aujourd’hui son nouveau verre Low-Carbon Planibel Clearlite, un verre float bas carbone dont l’empreinte CO2 a été ramenée à 7 kg de CO2 par m² (verre de 4 mm d’épaisseur), soit une réduction de minimum 40%. La première production de Low-Carbon Planibel Clearlite a été lancée avec succès dans l’usine AGC de Moustier en Belgique et est désormais disponible de stock. En 2023, l’usine de Seignbouse en France passera elle aussi à la production du verre bas carbone AGC Low-Carbon Glass. Low-Carbon Planibel Clearlite peut servir de base aux principales gammes de produits verriers fonctionnels d’AGC :verre de sécurité : Low-Carbon Stratobel et Low-Carbon Stratophone verre à basse émissivité pour le vitrage isolant : Low-Carbon iplus 1.0 et Low-Carbon iplus 1.1 verre à contrôle solaire et basse émissivité : Low-Carbon Stopray et Low-Carbon Energy Ces nouveaux produits verriers bas carbone offrent le même aspect, la même qualité et les mêmes performances techniques que les produits AGC conventionnels à base de verre float.
Il y a 2 ans et 190 jours

A Caen, une start-up promeut l'efficacité énergétique avec sa solution frigorifique

INNOVATION. La start-up Boréales Energy a imaginé une solution frigorifique à destination des secteurs du Bâtiment et de l'Industrie. L'entreprise propose de produire de la glace puis de la stocker pour une utilisation différée de froid.
Il y a 2 ans et 190 jours

L'OID lance le Label'ID pour la reconnaissance des professionnels en immobilier durable

Avec le Label’ID, l’OID a pour ambition de créer le premier dispositif d’accréditation autorégulé des professionnels spécialisés en immobilier durable. Une initiative unique initiée conjointement par l’OID, l’Université de la Ville de Demain et l’école des Ponts Paris Tech au travers de son mastère spécialisé en Immobilier et Bâtiment Durable. Avec le soutien des grands acteurs de la ville, l’OID entend faire bénéficier de ce nouveau dispositif des centaines de professionnels dès 2023.Un nouveau dispositif pour accélérer la transition écologique dans l’immobilierDepuis 10 ans, l’OID œuvre en faveur de l’immobilier durable. Que ce soit en produisant du contenu ou en émettant des observations pour faciliter le passage à l’acte, l’OID s’applique à mettre en lumière les thématiques environnementales au sein du secteur de l’immobilier. Aujourd’hui, l’OID lance le Label’ID avec la volonté d’accélérer la prise en compte de l’ESG dans tous les métiers de l’immobilier en créant un dispositif de reconnaissance des compétences des professionnels en Immobilier Durable. L’initiative Label’ID de l’OID a été présentée à l’Université de la Ville de Demain (UVD) en juillet 2022. L’UVD est un mode inédit de coopération entre acteurs publics, acteurs privés et société civile, initié pour répondre aux grands enjeux urbains. Sur les 48 actions collectives proposées lors du sommet UVD 2022, 13 actions ont été plébiscitées par les 180 leaders présents, dont le Label’ID de l’OID.« À l’OID nous sommes persuadés que pour accélérer la transition écologique, il ne suffit pas d’avoir compris, il faut agir ! Depuis le sommet de l’Université de la Ville de Demain en juillet, l’OID avance sur la structuration du Label’ID. L’objectif est de lancer officiellement cette action collective en début d’année 2023, de la façon la plus cohérente possible, c’est à dire en prenant en considération les attentes des différents acteurs du secteur ainsi que la réalité des enjeux écologiques, sociaux et sociétaux. » souligne Loïs Moulas, Directeur Général de l’OIDObjectifs et gouvernance du Label’IDLe Label’ID a pour objectif de constituer un socle pertinent et opérationnel de savoirs et de compétences environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) adapté aux métiers de l’immobilier. Il a également vocation à diffuser ces nouvelles compétences dans tous les métiers de l’industrie immobilière ainsi que de valoriser et faire rayonner les professionnels compétents en immobilier durable dans leurs entreprises et sur le marché du travail.Pour y parvenir, la gouvernance du programme Label’ID sera constitué d’un comité stratégique et d’un comité scientifique. Le comité stratégique, en cours de construction, sera composé d’acteurs privés et publics de l’industrie immobilière. Le rôle de ce comité est de piloter le déploiement du programme et de s’investir dans la gestion du projet organisée par pôle. Le comité scientifique est également en cours de constitution, il réunit déjà des universités, de grandes écoles et des instituts de recherche.Architecture générale du Label’IDLe Label’ID se déclinera selon différents niveaux qui vont de la sensibilisation à la capacité à agir, avec des parcours métiers et thématiques. Le label’ID se veut ouvert à toutes et à tous et il s’appuiera sur les organismes de formation existants pour l’évaluation des compétences des professionnels.Les premiers professionnels seront labellisés en début 2023.
Il y a 2 ans et 190 jours

RATP Dev pilotera l'exploitation et la maintenance d'une ligne de métro australienne

CONTRAT. Le groupement auquel participe l'entreprise française a remporté le marché portant sur les stations, les systèmes, les trains, l'exploitation et la maintenance de la nouvelle ligne automatique qui mènera à la plateforme aéroportuaire Western Sydney international.
Il y a 2 ans et 191 jours

Ressources humaines : « Nous misons sur l'ambiance de travail », Amelia Irion, DRH de Colas

Pour répondre aux enjeux de recrutement, le groupe Colas actionne les leviers de la rémunération et de l'attractivité, mais aussi de la...-Entreprises
Il y a 2 ans et 191 jours

Incendie à Vaulx-en-Velin : marche blanche et minute de silence pour les victimes

Proches et voisins des familles endeuillées ont défilé avec des ballons blancs avant de s'arrêter devant l'immeuble sinistré pour déposer des fleurs et observer une minute de silence.L'incendie, dans lequel sont morts six adultes et quatre enfants, est survenu à 03H00 dans ce bâtiment de sept étages, dans un quartier populaire en pleine rénovation urbaine. Plusieurs témoins ont dénoncé dans les médias la vétusté des locaux, le défaut des dispositifs anti-incendie et la présence d'un point de deal.L'enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes. La résidence "Le Rhône", comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde lancé en 2018 pour une douzaine de copropriétés vétustes du quartier, selon les informations disponibles sur le site de la mairie.Des études menées dans cette résidence avaient "mis en lumière de nombreuses difficultés techniques et financières traduisant des désordres sur les équipements (ascenseurs), les réseaux d'eau et électrique, pouvant poser la question de la sécurité des habitants notamment en cas d'incendie", selon un compte rendu municipal de décembre 2019.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy a déploré le délai de "quatre ans" entre l'obtention des financements et le lancement des travaux de rénovation. Lors d'une rencontre avec la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon, elle a aussi plaidé pour que le gouvernement lance une réflexion sur l'accompagnement des copropriétaires "modestes" qui rencontrent "parfois des difficultés pour entretenir et payer les charges".
Il y a 2 ans et 191 jours

Les plus petites entreprises du BTP à la pointe dans le partage des ressources

FOCUS. Une étude réalisée par l'institut Kantar pour le compte de l'assureur MMA démontre que les TPE de la construction basées dans des régions rurales sont les entreprises qui recourent le plus, tous secteurs confondus, aux pratiques collaboratives, comme par exemple les prêts de véhicules, de matériels ou encore de bureaux. La marge de développement est toutefois très importante.
Il y a 2 ans et 191 jours

Grève SNCF : le ministre de l'Economie Bruno Le Maire réclame une solution "dans les prochaines heures"

"Ce que nous attendons de la direction de la SNCF aujourd'hui, c'est qu'elle trouve une solution dans les prochaines heures, je dis bien dans les prochaines heures. C'est ça la responsabilité de la direction de la SNCF, elle a le soutien de l'Etat, elle doit trouver les voies et moyens de sortir de ce conflit", a déclaré M. Le Maire sur Sud Radio."C'est un mouvement qui me met en colère, en colère pour les clients qui sont privés de vacances de Noël", a insisté le ministre. Selon la SNCF, la grève des contrôleurs entraînera samedi 24 et dimanche 25 décembre la suppression de deux TGV sur cinq, ce qui affecterait quelque 200.000 voyageurs.Depuis novembre, la compagnie ferroviaire publique peine à nouer le dialogue avec le collectif de contrôleurs à l'origine de ce mouvement social. Ils réclament une meilleure reconnaissance. Indépendants des syndicats, ils ont quand même dû s'appuyer sur ces derniers pour déposer des préavis. La direction a déjà proposé d'augmenter la "prime de travail" des chefs de bord (nom officiel des contrôleurs) de 600 euros par an, ainsi qu'une indemnité supplémentaire de 600 euros brut par an. Des propositions que les grévistes ont jugées insuffisantes."Nous devons être dans un pays où les règles sont respectées. Les règles c'est qu'il y a un président de l'entreprise publique qui doit discuter avec les représentants des salariés légitimes, responsables, qui s'appellent les syndicats", a insisté Bruno Le Maire."Je dis à un moment donné, assez avec ces grèves à répétition alors même qu'il y a eu des augmentations de salaires, assez avec les blocages alors même qu'il y a eu des ouvertures qui ont été faites vis-à-vis des grévistes, et assez avec ces difficultés pour nos compatriotes qui sont déjà en pleine crise inflationniste, (...) qui vivent leur premier Noël sans Covid, et qui ont droit à du repos et à de la sérénité."
Il y a 2 ans et 191 jours

CRH Ventures soutient les start-up de la construction

CRH Ventures cherche des partenariats avec les start-up de la construction. [©CRH] Le groupe irlandais CRH vient d’annoncer la création de CRH Ventures. Cette unité de capital-risque a vocation à soutenir le développement de technologies et de solutions innovantes. Ceci, afin de répondre aux besoins de plus en plus complexes des clients du secteur de la construction et aux tendances évolutives qui s’y rattachent. Ayant accès à un fonds de 236 M€ à investir, CRH Ventures s’associera à des entreprises de construction et de technologie climatique qui interviennent sur l’ensemble de la chaîne de valeur du BTP. Elle se concentrera sur les technologies de pointe, en se focalisant sur différents profils d’entreprises. Tout d’abord, celles qui développent la prochaine génération de produits de construction, durables et engagés sur la voie de la décarbonation. Ensuite, celles qui se concentrent sur l’automatisation et les méthodes de construction hors site pour édifier des constructions avec davantage d’efficacité et de sécurité. Puis, celles qui cherchent à tirer parti des technologies numériques pour construire plus intelligemment. Et enfin, celles qui veulent accroître l’efficacité et l’optimisation du marché pour offrir une meilleure valeur aux clients. CRH Ventures cherche des opportunités d’investissement « Le lancement de CRH Ventures démontre notre engagement continu à investir dans les nouvelles technologies qui façonneront l’environnement bâti de demain, déclare Albert Manifold, directeur général de CRH. CRH Ventures servira de partenaire précieux pour les start-up et les entrepreneurs qui bénéficieront des capacités techniques. Mais aussi des connaissances et de l’expertise d’un leader mondial de l’industrie des matériaux de construction. Ils pourront ainsi mieux piloter et mettre à l’échelle de nouvelles technologies et innovations qui permettront une construction plus sûre, plus intelligente et plus durable. » Lire aussi : Impulse Partners : « Innover constitue un droit à continuer à construire » Dès à présent, CRH Ventures recherche activement des opportunités d’investissement. Elle a d’ailleurs déjà établi des partenariats avec des start-up de la construction et des technologies climatiques, dans les domaines de la numérisation et de la décarbonation. A bon entendeur… Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 191 jours

Serge Ferrari donne naissance à sa fondation d'entreprise

CRÉATION. Le spécialiste des toiles composites, Serge Ferrari, annonce la création de sa fondation. Ses missions s'inscriront autour du réchauffement climatique et de la transition écologique.
Il y a 2 ans et 191 jours

Des commerçants demandent le plafonnement de la hausse des loyers commerciaux à 3,5% en 2023

Alors que l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) a atteint en variation annuelle 5,37% au troisième trimestre 2022, les trois fédérations d'enseignes se disent "très préoccupées par les conséquences de cette hausse" et "demandent que les indexations de loyer pour 2023 soient plafonnées à 3,5% pour toutes les entreprises".Les baux des magasins sont indexés sur cet indice mis en place dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie en 2008. Son calcul avait déjà été modifié mi-mars après une longue mobilisation des commerçants.Jusqu'alors calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet, l'ILC ne dépend plus désormais que des deux premiers paramètres, ce qui devait permettre de "diviser par deux la revalorisation des loyers indexés" selon Bercy.Mais la hausse de 5,37%, publiée mi-décembre au Journal officiel, est inédite depuis la mise en place de l'indice, selon les données de l'Insee."Les entreprises du commerce de toutes tailles et de tous secteurs sont confrontées, comme jamais, à des impacts lourds sur leur modèle économique et vont se heurter en 2023 à des difficultés de trésorerie et de rentabilité qui peuvent mettre en danger des centaines de magasins voire des réseaux entiers", assurent les trois fédérations professionnelles.Elles citent l'augmentation des factures d'électricité, des coûts de production et d'approvisionnement, ou encore l'appréciation du dollar par rapport à l'euro. "Les marges opérationnelles et la rentabilité sont fortement dégradées" tandis que "les consommateurs sont dans l'incapacité de supporter de telles hausses de coûts sur le prix final"."Le législateur a d'ores et déjà adopté dans le cadre de la loi Pouvoir d'achat ce plafonnement à 3,5% pour les petites et moyennes entreprises du commerce, mais l'Alliance du Commerce (grands magasins, habillement et chaussure), la Fédération de la Franchise et Procos (commerce spécialisé) demandent "d'élargir cette décision à l'ensemble des entreprises".
Il y a 2 ans et 191 jours

Reconvertir les bureaux et bâtiments d’activités en logements : un potentiel encore sous-exploité

Un contexte favorable Les objectifs ZAN et ZEN, l'obsolescence d'une partie des bâtiments, le télétravail, la nécessaire densification de la ville, son rééquilibrage entre emploi et logement, la recherche d'une plus grande mixité, autant d'éléments qui constituent un contexte particulièrement favorable à l'essor des transformations de bâtiments non résidentiels en logements. Une envolée de la vacance des bureaux après la crise sanitaire Les surfaces de bureaux, à l'origine de 53% des logements produits en reconversion de 2013 à 2021 constituent un enjeu spécifique et incontournable pour le développement de ces reconversions.Les évolutions récentes, télétravail, diffusion du flex office, ont été l'occasion pour les entreprises d'optimiser leurs stratégies immobilières, augmentant la vacance des bureaux : de 2,6 millions de m2 fin 2019, juste avant la crise, à 4,4 millions de m2 à la mi-2022. Une généralisation qui demande à être accompagnée Ce contexte ne saurait masquer d'importants freins à la transformation de millions de m2. Ainsi pour une collectivité un bâtiment d'activités génère davantage de recettes fiscales tout en pesant moins sur les services publics locaux. Un investisseur devra engager des études techniques plus coûteuses, auxquelles s'ajoutent des risques d'imprévus plus importants, la présence possible d'amiante, les normes différentes, la perte de surfaces, etc. autant d'aspects qui augmentent le coût de revient d'une opération. Un accompagnement, financier et technique, pourrait rapidement doubler les opérations. C'est pourquoi L'Institut Paris Region a souhaité mieux appréhender ce gisement de transformation et cerner l'apport réel à attendre, dans un avenir proche, de ce mode de production. Retrouvez ici la note rapide de l'Institut Paris Région.Un changement de paradigme de la part des acteurs de la production immobilière, l'intégration d'un potentiel de réversibilité des bâtiments dès leur conception, l'intégration de cette problématique aux documents de planification urbaine, autant de prérequis à une généralisation souhaitée. 1.900 logements autorisés par an en reconversion de bâtiments d’activités sur la période 2013- 2021, dont 53% issus de surfaces de bureaux800 opérations recensées depuis 2013 pour un total de 873.000 m² reconvertis 2/3 des reconversions à Paris et en petite couronne dont 32% dans Paris intra-muros28% des reconversions franciliennes sont le fait de bailleurs sociaux (46% dans Paris intra-muros)4,4 M de m² de surfaces de bureaux vacantes en Île-de-France à la mi-2022 dont 1,1 million de m² d'immeubles en vacance durable (+ de 2 ans)
Il y a 2 ans et 191 jours

Manutention d'outils, gestion des déchets : le point sur les bonnes pratiques

SÉCURITÉ. De nouvelles ressources documentaires viennent d'être publiées par l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) et l'Iris-ST, l'Institut de recherche et d'innovation sur la santé et la sécurité au travail. Elles traitent de l'utilisation de certains outils et de la problématique de gestion des déchets pour les maçons, carreleurs, serruriers, métalliers et vitriers.
Il y a 2 ans et 191 jours

Précarité énergétique, mobilité : neuf nouveaux programmes CEE dévoilés

ANNONCE. Le gouvernement vient de présenter neuf nouveaux programmes financés par les certificats d'économie d'énergie (CEE). Ils couvrent notamment les champs de la mobilité et de la précarité énergétique.
Il y a 2 ans et 191 jours

Management de l’Énergie : la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas

Que ce soit pour gagner en compétitivité ou pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, les acteurs industriels ou tertiaires ont tout intérêt à s’appuyer sur un système de Management de l’Énergie optimisé.Qu’est-ce que le Management de l’Énergie ?Le Management de l’Énergie, ou Energy Management, est une démarche qui fait partie des actions concrètes qu’une entreprise peut mettre en place pour réaliser un projet d’efficacité énergétique.Cette démarche appelle à une expertise liée à la gestion de la donnée et à un ensemble d’expertises métiers en maîtrise de l’énergie appliqué au bâtiment. C’est cette synergie entre les deux métiers, couplée à un puissant outil de pilotage des consommations énergétiques, qui forme le Management de l’Énergie.Aucune réglementation n’oblige les entreprises à initier ce type de démarche : Le Management de l’Énergie est une démarche volontaire et proactive des organisations. Seules les organisations soumises au Décret Eco Energie Tertiaire (appelé également Décret Tertiaire, qui découle d’une directive européenne) se verront obligées de réduire leurs consommations énergétiques avec un objectif à 2030, 2040 et 2050. Pour autant, toute entreprise est concernée par le Management de l’Énergie.Les 3 étapes clés pour entamer une démarche de Management de l’ÉnergieToute démarche de Management de l’Énergie repose avant tout sur une gestion rigoureuse de la donnée. La première étape consiste donc à la collecter correctement via plusieurs sources, de la plus accessible à la plus complexe. Pour collecter des données plus précises, il est nécessaire de systématiser l'instrumentation de la collecte de manière à avoir une vision plus fine et plus fidèle du fonctionnement du bâtiment, mais également d'identifier les postes de consommations les plus énergivores.Pour une analyse efficace et pertinente, les facteurs d’influence, également appelés facteurs d’intensité d’usage, ne doivent pas être négligés lors de la collecte des données de l’activité. Cela consiste à prendre en compte toutes les données qui influent sur l’activité de l’entreprise : la météo, les horaires d’ouverture, le niveau de production, l’occupation des sites, etc. Un suivi de la consommation rapporté aux facteurs d’influence permet ainsi de repérer rapidement les dérives énergétiques (production lumineuse énergivore, fuite d’eau, mauvaise isolation thermique…).La deuxième étape clé consiste à traiter la donnée. Un logiciel de management de l’énergie, aussi appelé EMS pour Energy Management Software, permet le traitement et la mise à disposition de l’information récoltée. L’entreprise peut ainsi mettre en place des tableaux de bord de suivi des KPI sur son patrimoine, mais également des alertes. Au-delà du traitement de la donnée, l’EMS rend visible les anomalies, permet d’en analyser les causes et facilite la planification des tâches et actions de performance énergétique.Une fois la donnée collectée, centralisée, fiabilisée et rendue visible, il est nécessaire de l’exploiter, l’analyser et la valoriser. C’est le rôle de l’Energy Manager. L’expert se base sur l’outil pour réaliser les analyses et conseiller le client quant aux actions à mener pour atteindre ses objectifs de réduction de consommation énergétique. Ce n’est réellement que, lors de la phase d’analyse, que les premières économies sont générées et que le client commence à voir un retour sur investissement.Un cycle d’amélioration continue se met ainsi en place au sein de l’organisation du client afin de pérenniser les actions de performance énergétique mises en place et ainsi constamment trouver des leviers d’optimisation.Réconcilier réduction de la facture d’énergie et accélération de la décarbonation de l’entrepriseLes démarches de Management de l’Énergie ont un coût à la fois matériel, logiciel et humain.Elles nécessitent l'installation d'équipements intelligents (GTB, plan de comptage, etc) permettant la collecte des données, l'utilisation d'un logiciel de pilotage pour centraliser et mesurer le profil de consommation de l'entreprise, ainsi que la mise à disposition d'un Energy Manager permettant d'exploiter les données collectées.Quel intérêt dès lors pour une entreprise de se lancer dans l’aventure ?D’abord, le Management de l’Énergie est un très fort levier d’économies. Combiné à la Gestion Technique du Bâtiment, l’Energy Management permet :d’optimiser au maximum les dépenses énergétiques,de mettre en place des actions concrètes qui aboutissent à de véritables économies financières,et donc à l’entreprise de gagner en compétitivité.En moyenne, déployer une démarche de management de l’énergie permet de réaliser 5% d’économies d’énergie, ces économies pouvant atteindre les 15% dans le cadre d’un bâtiment vétuste et n’utilisant pas de GTB.La mise en place d’un système de Management de l’Énergie répond aussi à des préoccupations environnementales. Les entreprises font l’objet d’une double pression pour réduire leur empreinte énergétique. D’un côté, les entreprises sont soumises à de nouvelles obligations réglementaires en termes d’émission de gaz à effet de serre et de décarbonation. De l’autre côté, les consommateurs prennent de plus en plus en compte les enjeux environnementaux lors de leurs décisions d’achats et valorisent les entreprises éco-responsables.Avoir une vision globale de la consommation énergétique de son activité permet d’avoir un suivi de son empreinte environnementale et de suivre une trajectoire énergétique précise. Ainsi, l’entreprise réduit son empreinte énergétique tout en renforçant ses engagements RSE.Ces engagements peuvent être partagés via des rapports, des communications externes et des tableaux de bord diffusés en interne avec une estimation des économies d’énergie réalisées.Aujourd’hui le Management de l’Énergie s’adresse aux collectivités, PME et aux grands groupes, sans distinction de secteur d’activité. Tout réside en réalité dans la capacité des organisations à fédérer, autour d’une ambition claire, toutes les parties prenantes dans le but d’agir dans la même direction. Il ne faut pas non plus négliger l’apport d’un accompagnement externe qui pourra s’engager sur des objectifs contractuels. Il est grand temps de prendre des engagements concrets et forts, à la hauteur du défi à relever.Tribune de Christophe Constant, Directeur Général d’Helexia France (Linkedin).
Il y a 2 ans et 191 jours

"Nous prédisons un équilibre du marché, c'est un signe positif", G. Martinaud (Orpi)

IMMOBILIER. Le réseau immobilier français Orpi dresse le bilan de l'année 2022. Si le marché national se rééquilibre, celui des villes moyennes connaît des prix en hausse qui pourraient freiner les primo-accédants à l'achat d'un bien.
Il y a 2 ans et 191 jours

Le diagnostic des installations gaz évolue au 1er janvier 2023

Elle fait l’objet de l’arrêté de reconnaissance ministériel du 25 juillet 2022, publié au Journal officiel de la République française du 4 août 2022 qui fixe son application à compter du 1er janvier 2023. Le diagnostic gaz est une prestation réglementée qui permet d'analyser les points-clés de la sécurité d’une installation intérieure de gaz afin de fournir un état de celle-ci. Il est réalisé par un diagnostiqueur certifié.Une nouvelle norme qui s’inscrit dans la continuité de l’existantCette nouvelle version s’inscrit dans la phase habituelle d’évolution des normes afin de tenir compte, selon le cas, de nouvelles dispositions normatives ou réglementaires, ou bien d’évolutions de son environnement et de pratiques des utilisateurs.Pas de rupture majeure pour cette nouvelle version mais plutôt la prise en compte des évolutions réglementaires impactant les installations de gaz, comme la parution de l’arrêté du 23 février 2018 ainsi que les évolutions technologiques avec le corpus normatif technique correspondant. Les retours des nombreux utilisateurs de la norme - administrations, diagnostiqueurs, contrôleurs, certificateurs de personnes et de produits, normalisateurs - ont été pris en compte et accompagnés d’améliorations de forme.4 questions pour tout savoir sur le diagnostic gazQuand réaliser un diagnostic gaz ?Lors de la vente ou de la location d’un logement. Un diagnostic gaz doit être fourni pour toute vente d'un bien immobilier équipé d'une installation gaz de plus de 15 ans. Il s'ajoute ainsi aux autres diagnostics obligatoires (plomb, amiante, performance énergétique, etc.) à fournir dans le dossier de diagnostic technique remis par le notaire lors de l'achat du logement. Lors d’une location, depuis la loi Alur de 2014, la vérification des installations intérieures de gaz pour les baux d'habitation (soumis à la loi du 6 juillet 1989) est devenue obligatoire.Quelles installations vérifiées ?Le diagnostiqueur examine :la tuyauterie fixe de l’installation et contrôle son étanchéité. le raccordement en gaz des appareils, c’est-à-dire les robinets et les flexibles qui raccordent les appareils à la tuyauterie fixe et s’assure que le robinet qui est en place correspond aux exigences réglementaires. la combustion, qui doit s’effectuer correctement grâce à un débit normal de gaz des appareils. la ventilation des locaux, le logement doit bénéficier de ventilations adaptées et la chaudière et/ou le chauffe-eau doivent être correctement raccordés au conduit d’évacuation des produits de combustion.Quel bilan pour l’installation de gaz ?Le diagnostiqueur établit le bilan de l’installation gaz et indique le cas échéant les anomalies décelées, classées en 3 catégories :A1 pour une anomalie mineure qui ne présente pas de danger immédiat. À faire réparer si possible. A2 pour une anomalie sérieuse qui représente un danger pour la sécurité des personnes et des biens et doit être traitée dans un délai imparti. DGI pour une anomalie majeure qui représente un Danger Grave Immédiat qui nécessite la mise hors service de l'appareil concerné jusqu’à sa remise en conformité.Quelle durée de validité pour le diagnostic gaz selon la norme NF P45-500 ? Le diagnostic gaz est valable 3 ans dans le cas de la vente d’un logement et 6 ans dans le cas d’une location.
Il y a 2 ans et 191 jours

Le bouclage du métro du Grand Paris ne sera pas achevé en 2030

"On va casser le cap de 2030, on va recaler l'échéance de mise en service des deux derniers tronçons" de la ligne 15, de Pont de Sèvres à Saint-Denis Pleyel puis à Champigny, a expliqué M. Monteils mardi.La SGP est chargée de construire 200 km de métro automatique, avec quatre lignes nouvelles, numérotées de 15 à 18, et les prolongements de la ligne 14. S'articulant autour d'une ligne circulaire, plusieurs branches doivent relier les aéroports d'Orly et Roissy, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers sensibles de Seine-Saint-Denis.Les lignes sont découpées en plusieurs lots, avec chacun un calendrier. "Nous n'avons concrètement pas d'offre qui soit à mise en service 2030", pour la réalisation du lot allant de Pont de Sèvres à La Défense et Courbevoie, à l'ouest, a-t-il constaté.M. Monteils s'est refusé à avancer une date d'ouverture tant que le groupement chargé de sa construction ne sera pas choisi."La dernière échéance du Grand Paris Express ne sera pas 2030", mais "on n'est pas à deux ans" de retard, a-t-il dit, laissant deviner un objectif d'ouverture en 2031. "On décale de quelques mois, et on se sent beaucoup plus robustes sur le planning global", a-t-il souligné.Le patron de la SGP ne pense pas que les trois autres lots de la ligne 15 au nord et à l'est de Paris --les deux tronçons "15 ouest" et "15 est" de la ligne circulaire étant découpés en quatre lots, dont la réalisation sera confiée à un groupe de BTP-- prendront davantage de retard.Le planning du reste des travaux du métro du Grand Paris, actualisé en juillet 2021, est en revanche confirmé."On est parfaitement à l'heure" pour les prolongements de la ligne 14 attendus pour les Jeux olympiques de 2024, au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel et au sud à l'aéroport d'Orly, a en particulier relevé M. Monteils.C'est ensuite la "15 sud", première section de la ligne circulaire, qui doit ouvrir fin 2025 entre Pont de Sèvres, Champigny et Noisy-Champs.
Il y a 2 ans et 191 jours

Grue connectée : Spie batignolles et la start-up CAD.42 signent un contrat de partenariat de 3 ans

D'une durée de 3 ans, ce partenariat porte sur le co-développement de nouveaux services aux chantiers, basés sur une technologie d'Intelligence Artificielle (IA) alimentée par les données captées sur les grues des projets Spie batignolles.Pour Alexis Hermet : « Ce partenariat répond à notre quête continue de solutions d'optimisation de nos engins et de nos process pour gagner en productivité, en logistique et en planification. »Pour Jean-Philippe Panaget : « Ce partenariat est à la fois l'occasion d'enrichir massivement la banque de données exploitée par nos algorithmes d'intelligence artificielle, mais aussi de co-construire les services de demain pour les chantiers, et les méthodes/études de prix. »Un partenariat formalisé après deux années de collaboration fructueuseDans sa recherche de solutions d'optimisation du fonctionnement de ses grues, Spie batignolles a sollicité, début 2021, le savoir-faire de la start-up CAD.42, experte en matière de capteurs sur grue et engins mobiles.Dans le cadre d'un POC (Proof of Concept), un premier chantier de la branche construction de Spie batignolles a été équipé d'un boîtier connecté au cloud, conçu par CAD.42, afin de monitorer l'utilisation de la grue.Celui-ci intégrait 3 technologies :Capteur de géolocalisation pour mesurer en temps réel tous les déplacements d'une grue au cours d'une journée.Capteur dynamométrique, une technologie de mesure du poids soulevéTechnologie d'identification visuelle des charges de la grue (banche, benne à béton, poutre préfabriquée…).Le croisement de ces 3 capteurs a permis de recueillir de précieuses données sur l'exploitation de la grue et d'identifier des développements à initier, notamment le lien avec le BIM 4D (planification) ou l'élaboration de tableaux de bords.De nouvelles méthodes constructives pour gagner en productivitéDans le cadre du partenariat, une équipe projet a été mise en place, réunissant à la fois des collaborateurs de Spie batignolles et de CAD.42.Le protocole prévoit l'acquisition par Spie batignolles de boîtiers intelligents supplémentaires dans un objectif de massification des données alimentant la technologie d'IA. Ils sont notamment équipés de cellules photographiques alimentant une photothèque exhaustive, l'un des objectifs principaux étant, à terme, la reconnaissance de tous les matériaux et matériels soulevés par la grue. Ces boîtiers seront déployés sur plusieurs chantiers de construction menés par le Groupe sur l'ensemble du territoire français.L'équipe projet sera alors chargée d'analyser les données réceptionnées par chacune des grues équipées, d'exploiter les rapports journaliers de la grue, et de faire progresser conjointement cette solution. Ce travail permettra de parfaire le fonctionnement et codévelopper de nouvelles fonctionnalités.Le partenariat « gagnant-gagnant » vise à la fois un bénéfice pour Spie batignolles, à travers l'amélioration de sa productivité, et à la fois un accompagnement de la startup CAD.42 pour entraîner et améliorer sa solution.Pour Alexis Hermet : « C'est la grue qui donne le rythme d'un chantier de construction. Or nous ne nous servons pas actuellement des données instantanées de la grue pour mesurer la performance et la productivité d'un chantier. Notre collaboration avec CAD.42 vise à mieux comprendre l'exploitation de nos grues grâce à des données croisées particulièrement précises. Cela nous permettra d'en optimiser l'utilisation, comme réduire les temps de déplacements à vide, ou encore réaliser des chrono-analyses automatisées. Les tableaux de bord de productivité seront des outils précieux d'aide à la décision pour nos conducteurs de travaux et d'amélioration continue afin de définir et fiabiliser nos standards et nos bibliothèques de temps unitaires. »Au-delà de la construction, des tests avec les boîtiers connectés sont déjà en cours sur des usages complémentaires tel que la gestion des interférences de grues chez Spie batignolles fondations et Spie batignolles génie civil.
Il y a 2 ans et 191 jours

RSE : Une démarche au cœur de la stratégie du groupe fischer 

« La durabilité associe des aspects tels que la protection de l’environnement, la technologie et l’innovation ainsi que la réussite économique et la responsabilité sociale. Chez fischer, nous considérons cette interaction comme un défi pour vivre, travailler et prospérer en accord avec la nature. »Professeur Klaus Fischer – Propriétaire du groupe d’entreprises fischer  ©fischer Respect de l’environnement, bien-être des collaborateurs ou encore pérennité financière sont des défis quotidiens pour les entreprises. La RSE guide les investissements tant elle pousse à inscrire le développement économique dans une démarche environnementale et sociale. Pour fischer, la RSE est bien au cœur des investissements. Groupe international avec 50 filiales dans plus de 30 pays, fischer partage et porte des valeurs communes qui sont l’innovation, la responsabilité, le sérieux. Véritable philosophie du groupe, elles sont le pilier de sa démarche RSE. Menée par une approche environnementale, initiée depuis plus de 60 ans, cette démarche est aujourd’hui globale et solidement ancrée dans le quotidien de l’entreprise. Elle s’articule autour de 7 principes fondamentaux.  Le développement durable chez fischer, une histoire qui dure « Pour une entreprise, le développement durable est une action responsable qui vise la réussite économique à long terme en accord avec l’environnement et la société. » Devise fischer  Une démarche RSE déclinée en 7 principes fondamentaux – Le bien-être des collaborateursfischer a toujours accordé une grande importance au bien-être et à la motivation de ses collaborateurs. Inspirer les personnes, apporter une qualité de vie au travail, et donner les valeurs et les outils pour atteindre au mieux les objectifs fixés : ce sont les facteurs clés de la réussite de l’entreprise familiale. Pour contribuer à l’épanouissement des salariés et à l’amélioration des conditions de travail, fischer met à leur disposition des salles de pause et de sport, des mesures pour les protéger et limiter les risques d’accidents au travail, des formations…– L’avis des parties prenantesEn étroite collaboration avec ses partenaires – clients, revendeurs, distributeurs, fournisseurs, représentants de groupements, associations ou encore organisations – fischer est attentif aux suggestions et aux besoins de ces parties prenantes. Leurs recommandations permettent à l’entreprise de s’améliorer continuellement et de faire évoluer ses activités.– Des ressources préservéesLe groupe fischer ne cesse de perfectionner la gestion de ses ressources. 85% de ses produits sont fabriqués au sein de l’Union Européenne, dont 48% proviennent des usines allemandes. Soucieux de limiter l’impact de ses produits sur l’environnement, fischer valorise près de 100% des déchets issus de la production de chevilles en plastique. En 2021, 99,99% des 2 791 tonnes de déchets produits ont été recyclés. Autre mesure, sur le site de production en Allemagne, l’eau de source est utilisée pour le refroidissement indirect des installations de production et l’arrosage des espaces verts.  ©Fischer – Gestion de l’énergie et des émissionsL’efficacité énergétique et la réduction des émissions (CO2, sonores, polluantes) sont au cœur de la stratégie de développement durable de fischer.Pour évaluer et améliorer ses performances environnementales, et minimiser les risques, fischer est conforme aux normes ISO 14001 pour le Système de management environnemental, ISO 50001 pour le Système de management de l’énergie et ISO 9001 pour le Système de management de la qualité. Afin d’augmenter l’efficience énergétique d’au moins 1,5% par an, ses installations de production sont continuellement modernisées. Les éclairages conventionnels sont substitués par la technologie LED, les systèmes de ventilation, de pompage et de production sont remplacés par des systèmes plus performants… L’entreprise souhaite également augmenter le pourcentage d’énergie produite en interne via l’installation de ses propres centrales de production, des panneaux photovoltaïques… Depuis 2018, tous les sites allemands sont alimentés en électricité verte, qui provient entièrement de centrales utilisant des sources d’énergie renouvelables.Par ailleurs, fischer veille a ce que les émissions de CO2 soient maitrisées et augmentent moins fortement que le volume de production.Enfin, les émissions sonores des usines de production ainsi que les émissions de substances polluantes, via les ventilations, sont rigoureusement analysées afin de ne pas nuire à l’environnement et aux zones résidentielles avoisinantes. – Des produits responsablesSelon les idées du concept japonais Kaizen (amélioration continue), le groupe fischer a développé une philosophie visant à améliorer les procédures de l’entreprise et à éviter le gaspillage. La conception de chaque produit fischer suit ainsi ce processus afin d’apporter aux utilisateurs la meilleure solution d’ancrage en termes de qualité et d’usage. Du choix des matières premières à la fin de vie des produits en passant par la fabrication, le conditionnement et le merchandising, fischer porte une attention particulière sur le cycle de vie de ses solutions de fixation pour les rendre plus responsables. Les matières premières et les moyens de production mis en place doivent répondre aux exigences de recyclage et de gestion des déchets.Pour la conception de ses produits, le groupe recherche des solutions qui peuvent valoriser des matériaux durables. La gamme Greenline en est le parfait exemple. Elle est la première gamme de fixation au monde fabriquée à partir de matières premières renouvelables. fischer cherche également à limiter l’impact de ses produits sur l’environnement et sur l’Homme en développant des formulations sans substances nocives comme la résine d’injection FIS V Zero.Outre la formulation des produits, fischer s’est engagé à modifier les emballages de ses produits afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et recyclables au maximum. Le carton utilisé pour les boîtes et les blisters est recyclé jusqu’à 98% et recyclable. Pour l’implantation en magasin, fischer accorde une attention aux matériaux qu’il utilise. Les matières plastiques et le PVC sont délaissés progressivement pour des outils à base de carton ou de PVC recyclé, qui ne comportent pas d’encres solvantées.– La formation Prospère et en pleine croissance, le groupe fischer comptait plus de 5 400 collaborateurs fin 2021. Il soutient activement le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs, et ce de nombreuses façons. Des programmes de formation interne préparent les managers de demain, et soutiennent les collaborateurs qui souhaitent acquérir ou parfaire des compétences techniques. Des formations continues sont proposées aux apprentis et aux étudiants qui recherchent une expérience professionnelle. ©Fischer – Des innovations constantesAvec plus de 14 000 références, l’offre fischer couvre l’ensemble des besoins des professionnels comme des particuliers : solutions de fixation métalliques, chimiques, nylon, sanitaires, isolants, visserie et accessoires, forets, coupe-feu, techniques de supportage, inserts pour A|C|T, systèmes de rails insert, chimie du bâtiment ou encore outils électriques.  Avec plus 1 500 brevets déposés, l’entreprise a su, grâce à son savoir-faire et à sa capacité d’innovation, imposer de nouvelles références et devenir un acteur incontournable dans le domaine des systèmes de fixation. Les produits fischer sont utilisés dans la vie courante des bricoleurs comme sur les chantiers des artisans et des professionnels du bâtiment, c’est pourquoi fischer œuvre en permanence à l’amélioration de la qualité de ses produits. Parmi les dernières innovations :– La FIS V Plus : 1ère résine universelle agréé 100 ans dans le béton. Avec un seul produit, les utilisateurs peuvent réaliser de nombreuses applications dans le béton fissuré, non fissuré et la maçonnerie, sismiques C1 ou C2 et des ancrages dans des forages inondés.– La FIS V Zero : 1ère résine exempte de substances nocives (peroxyde de benzoyle) plus respectueuse de l’Homme et l’environnement. Universelle, polyvalente et aussi performante qu’une résine traditionnelle, elle dispose de nombreuses ETE.– La gamme DuoLine : avec les chevilles multi-matériaux DuoPower, à bascule DuoTec, autoforeuse DuoBlade, étanche DuoSeal et rallongée DuoXpand, qui regroupent les meilleures caractéristiques techniques pour couvrir un large champ d’application. – Le système de rails insert : une nouvelle génération qui intègre le processus BIM (Building Information Modeling). Disposant d’une ETE-18/0862 (Evaluation Technique Européenne) dans le béton fissuré, ce système de fixation complet, composé de rails et de tiges d’ancrage prémontés en usine, offre une grande souplesse d’utilisation et un réel gain de temps de pose. La recherche de performanceL’obtention de prix est un important indicateur de performance pour le groupe fischer. Parmi les dernières récompenses, fischer a reçu le « Prix allemand de la durabilité 2020 », le « Trophée de l’Innovation LSA » en 2021 pour la FIS V Zero, et le « Plus X Award » 2022, le plus grand prix d’innovation au monde dans le domaine de la technologie, du sport et du style de vie.  https://www.fischer.fr/fr-fr
Il y a 2 ans et 191 jours

Le démarrage de la filière Rep repoussée au 1er mai 2023

La filière de reprise gratuite des déchets ne deviendra pas réalité le 1er janvier 2023. Les 4 éco-organismes agréées par l’Etat ont indiqué que le démarrage des éco-contributions sera effectif le 1er mai 2023. [©ACPresse] La nouvelle filière du recyclage des déchets prévue le 1er janvier 2023 a été repoussée de cinq mois, pour un démarrage effectif le 1er mai de la même année. C’est ce que viennent d’annoncer les quatre éco-organismes agréés que sont Ecominéro, Ecomaison, Valdelia et Valobat. Ce report concerne l’application des éco-contributions sur les produits et matériaux de construction du bâtiment. Le démarrage des services de reprise gratuite des déchets triés est aussi décalé à cette date. Néanmoins, les entreprises considérées comme “producteurs” doivent, dès la nouvelle année, adhérer à un l’un de ces éco-organismes.  De son côté, la FFB se réjouit de cette initiative lancée par les quatre sociétés de recyclage. En effet, la Fédération a alerté de nombreuses fois l’Etat sur la nécessité d’un délai de 9 mois entre la publication des barèmes et son application. « Le décalage de la filière Rep1 relève du bon sens, déclare Olivier Salleron, président de la FBB. L’anticipation est la clef de la réussite d’un démarrage serein. Au vu du retard pris par la filière, il n’y avait pas d’autre option possible. » Lire aussi : Les barèmes d’éco-contribution changent du simple au double… Un délai indispensable Ce temps supplémentaire permet ainsi aux entrepreneurs et aux artisans d’intégrer ces surcoûts dans leurs devis et marchés. De plus, la FFB rappelle que « ce délai est indispensable à toute nouvelle publication de nouveaux barèmes par les éco-organismes ». Les tarifs 2024 doivent donc être connus dès mars 2023. Au-delà de cette très bonne nouvelle, quatre points essentiels au bon fonctionnement de la filière sont encore attendus. Le premier sujet concerne la définition des règles de tri, afin de bénéficier de la gratuité de reprise. Le second est la publication des points de collecte partenaires de la Rep en 2023. Quant aux deux derniers, il s’agit de la création de l’organisme coordonnateur de la filière et les précisions sur la définition du producteur. 1Responsabilité élargie des producteurs (Rep) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 191 jours

Acorus ouvre son premier atelier de réemploi de matériaux de rénovation

Un atelier de reconditionnement pour les professionnels de la rénovationLe hangar de 100 m2 situé à Croissy-Beaubourg (77) abritera un atelier de nettoyage et de reconditionnement. Au lancement Acorus proposera une gamme de matériaux de réemploi restreinte de cinq produits destinés aux sanitaires : baignoires en acier, receveurs de douche, lavabos, évier en inox et packs W.C. Des produits récupérés sur des chantiers en Ile-de-France et pris en charge par un chef d’atelier dédié. A terme il sera aidé par des employés d’une entreprise de réinsertion.Une première opération verra le jour avec des blocs W.C récupérés sur un chantier de bureaux avenue de l'Opéra et qui, après un nettoyage et un reconditionnement efficace du responsable de l'atelier de réemploi, seront reposés ce mois-ci sur un chantier de logements sociaux de Paris Habitat.Un partenariat avec Cycle-UpCet atelier est monté en partenariat avec Cycle-up qui développe une solution globale d’économie circulaire pour le réemploi des matériaux de construction. Cela permet de répondre aux enjeux des déchets du bâtiment et de proposer un mode de construction bas carbone simple, pragmatique et local. Depuis le mois de janvier, où Acorus est monté au capital de Cycle-up, le Groupe accompagne les équipes de cette start-up en apportant son expertise dans la rénovation des bâtiments.“L’environnement est au cœur de notre quotidien. Réutiliser des matériaux déjà existants est une piste pour diminuer les émissions de CO2 du secteur du bâtiment. Le réemploi permet également de remédier à la raréfaction des matières premières et de réinjecter dans la filière de la construction des matériaux à l’empreinte carbone nulle, puisqu’il n’est pas besoin de les fabriquer à nouveau. Il est important de prendre en compte les données environnementales à travers nos travaux techniques mais également notre façon de les mettre en œuvre. Grâce aux économies d’énergie qu’elles permettent de réaliser, les solutions d’entretien, de rénovation et de réhabilitation installées quotidiennement par nos 850 techniciens, constituent des gains sur les consommations énergétiques des logements”, déclare Philippe Benquet, Président du Groupe d’Acorus.
Il y a 2 ans et 191 jours

Rym Mtibaa, nouvelle directrice des projets chez EndLess

Rym Mtibaa a été nommée directrice des projets chez EndLess. [©EndLess] EndLess annonce la nomination de Rym Mtibaa comme nouvelle directrice des projets. L’entreprise confirme ainsi sa dynamique de croissance. Et son ambition de devenir le partenaire de référence des éco-organismes de la Rep PMCB. En effet, Endless propose des solutions de collecte et de valorisation de tous les déchets de chantier. Elle est issue du groupe Big Bag’n Go x SOS Bennes.  « Cette filière naissante nous amène à nous réinventer et nécessite la création de méthodes, d’outils et de nouvelles pratiques concertées avec la profession. Ce recrutement est un signal fort envoyé au secteur qu’une bascule est en train de s’opérer, déclare Thibaut d’Hau Decuypere, directeur général d’EndLess. Et de poursuivre : « Les acteurs de la gestion des déchets s’entourent de compétences en lien avec la Rep, au même titre que les acteurs de la Rep s’entourent d’experts de la gestion des déchets ». Les missions de Rym Mtibaa Ainsi, Rym Mtibaa contribuera à la transformation du groupe. Interlocutrice des éco-organismes de la filière Rep PMCB. Elle aura pour mission de trouver des solutions opérationnelles au sujet d’innovations. Telles que la logistique des flux triés sur les chantiers, la mise en œuvre de la reprise gratuite, la traçabilité des déchets… qui répondra aux standards de la filière. « La Rep vient donner un cadre à une dynamique déjà présente. C’est le résultat d’une prise de conscience du sujet qui est en œuvre depuis fort longtemps. Elle apporte aux acteurs des garanties, en termes de volumes de déchets et de reprise. Cela leur permet d’investir dans les transformations nécessaires. Une dynamique dans laquelle les gestionnaires de déchets vont jouer un rôle déterminant pour la réussite de cette filière », commente Rym Mtibaa, la nouvelle directrice des projets EndLess. Avant de compléter : « Rejoindre EndLess aujourd’hui, c’est rejoindre un acteur clef de cette transformation. Le maillon entre la chaîne amont, c’est-à-dire les entreprises du bâtiment, les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre… Et la chaîne aval, constituée des éco-organismes, des préparateurs matières, des industriels… Nous sommes l’acteur en contact direct des chantiers, de leurs besoins, de leur quotidien. Notre mission est d’apporter des solutions accessibles, qui intègrent les exigences des filières. Nous sommes les garants, auprès de ces dernières, de la qualité des flux qui leur seront transmis ». Lire aussi : Big Bag’n Go devient EndLess Le parcours de Rym Mtibaa Diplômée d’un master des Métiers des études, du conseil et de l’intervention de l’université Paris 7 Denis Diderot, Rym Mtibaa a débuté sa carrière au sein l’institut Cemagref. Là, elle était chargée d’études technico-économiques sur les installations de traitement des déchets durant 5 ans. Puis, elle a occupé un poste au conseil régional d’Ile-de-France, où elle s’occupait de la planification régionale de la prévention et de la gestion des déchets de chantier du BTP. Par la suite, elle a travaillé au sein de l’éco-organisme Ecosystem en qualité de directrice des projets, où elle a mis en place et coordonné la plate-forme collaborative Démoclès. En 2021, elle a intégré l’éco-organisme Eco-mobiler, pour l’élaboration de la demande d’agréments dans le cadre de la candidature de la Rep PMCB. Femme engagée, Rym Mtibaa s’est toujours investie dans le secteur de la gestion des déchets pour faire bouger les lignes. Un engagement profond pour l’économie circulaire en adéquation avec les valeurs d’EndLess. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 191 jours

Bouches-du-Rhône : Lancement du village BTP&co à Marseille

La présidente de la Fédération BTP 13 Isabelle Lonchampt et Laure-Agnès Caradec, présidente du conseil d’administration d’Euroméditerranée, ont reçu le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion Olivier Dussopt, lors de l’inauguration du Village BTP&co. [©VillageBTPandco] C’est l’aboutissement d’un projet ambitieux et unique en France mené par la Fédération du BTP 13. Le Village BTP&co a été inauguré le 25 novembre 2022. Il se situe au 99 rue de Lyon, à Marseille. C’est un espace dédié à l’emploi, avec pour objectif la création d’un lieu permettant de répondre à toutes les interrogations et demandes des personnes en recherche de travail. Le Village propose un accompagnement personnalisé aux demandeurs d’emploi. Le cheminement se divise en plusieurs phases, de l’accueil du candidat à son intégration dans un parcours de formation et de recrutement. Tout au long de sa visite, l’ensemble des métiers du BTP lui sont présentés. Il peut ainsi choisir celui qui lui correspond le mieux, grâce à des films en réalité virtuelle, une application mobile, des visites de chantier et des rencontres avec des professionnels. Des objectifs bien définis Mis en place dans le cadre du plan Macron “Marseille en grand”, le Village BTP&co a des objectifs bien définis. Tout d’abord, promouvoir les métiers du BTP auprès de tous les publics, ainsi que le développement économique du secteur. Le Village doit accompagner les personnes ayant un projet développé. Il doit favoriser le lien entre l’offre et la demande d’emploi dans le BTP et permettre le développement des compétences des publics les plus éloignés de l’emploi. La finalité de tous ces objectifs est de mettre en lien les candidats et les entreprises, via la FBTP 13. Les premiers résultats du Village permettront d’établir le pouvoir de cette initiative. Sur le papier, c’est un moyen important de développement du recrutement dans le BTP en région Paca. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 191 jours

Nouveau guide de choix chevillage et scellement chimique de Würth

Un guide de choix pour aider les clientsPour accompagner les professionnels dans leur démarche et trouver la cheville adaptée à leur projet, Würth France met à disposition un guide de choix fixation. Ce guide est spécialement consacré aux choix des chevilles et scellements chimiques, il permet une économie de temps et d’efforts. Cet outil de recherche offre l’avantage de sélectionner la meilleure cheville en fonction des besoins. L’utilisation est rapide et facile : sélectionnez le support sur lequel vous souhaitez vous fixer (béton, plâtre, brique, etc…) et également le type de cheville (plastique, métallique ou chimique) en fonction de ce que vous souhaitez notamment en termes de support de charge, et vous obtiendrez une solution adaptée. Würth France souhaite accompagner ses clients dans l’ensemble de leurs projets. Retrouvez le guide de choix sur l’e-shop