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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 2 ans et 193 jours

"Nous visons les 10.000 logements en copropriétés rénovés" (Karine Olivier, Nexity)

INTERVIEW. Le promoteur Nexity, qui gère 20.000 copropriétés, s'est lancé dans la sélection des immeubles au plus fort potentiel de rénovation énergétique. Une fois les meilleurs candidats choisis, reste à convaincre les copropriétaires, et à lever les freins, explique Karine Olivier, directrice générale du pôle services aux particuliers.
Il y a 2 ans et 193 jours

Fusion Sika – MBCC : Le “oui, mais…” de la CMA britannique

Sika est en phase d’intégrer définitivement MBCC, suite au feu vert de la CMA, l’autorité britannique de la concurrence. [©ACPresse] Après plusieurs mois de réflexion, la Competition & Markets Authority (CMA) britannique vient de donner son feu à la fusion mondiale entre Sika et MBCC. Ceci, suite au recours du groupe suisse formulé il y a quelques mois. Petit retour en arrière… En novembre 2021, Sika a annoncé le rachat de MBCC dans le cadre d’un accord passé avec le fonds d’investissement Lone Star Funds, pour un montant record de 5,2 Md€. Toutefois, différentes autorités de la concurrence avaient émis des réserves sur cette fusion. Dont la CMA qui à la suite d’une première enquête avait identifié des problèmes de concurrence dans la fourniture d’adjuvants chimiques au Royaume-Uni. En effet, outre-Manche, MBCC et Sika s’avèrent être les deux plus grands et principaux fournisseurs d’adjuvants pour l’industrie du ciment et du béton. Ensemble, ils risquaient de représenter plus de la moitié de l’offre britannique. Inacceptable pour la CMA. Lire aussi : Sika acquiert MBCC Group (ex-BASF CC) pour un montant de 5,2 Md€ Retour au périmètre historique de Master Builders Technologies Afin de débloquer la situation, Sika a proposé de revendre, à un seul et unique acheteur, l’activité adjuvants de MBCC au Royaume-Uni. Mais aussi dans plusieurs autres pays. A savoir, le Canada et les Etats-Unis – cession annoncée dès la proposition de rachat -, et l’ensemble des pays de l’Union européenne élargie (c’est-à-dire Suisse y compris). De fait, l’activité française est pleinement concernée. A cela s’ajoutent l’Australie et la Nouvelle-Zélande. La cession intègre, en plus, les actifs centraux de recherche et développement. En résumé, cet ensemble correspond, ni plus, ni moins, au périmètre occupé par l’historique entité Master Builders Technologies (MBT) il y a environ 25 ans… L’étape suivante est donc de choisir l’acquéreur de toute cette activité adjuvants. Plusieurs acteurs sont aujourd’hui sur les rangs. La réponse définitive devrait arriver dans le courant du premier trimestre 2023. Sachant que la CMA devra encore approuver l’acheteur retenu. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 193 jours

Cartographie du photovoltaïque en 2022 : La France accélère le déploiement avec une disparité des ressources en région

Alors qu’elle accusait un important retard comparé à ses voisins européens, l’Hexagone accélère sur le déploiement de l’énergie solaire, avec une montée en puissance de l’autoconsommation. L’analyse réalisée par Dome Solar révèle que les acteurs les plus énergivores, tels que les secteurs de l’industrie ou du résidentiel, ne sont pas forcément ceux qui investissent le plus. On observe une appétence particulière pour le solaire du côté des bâtiments agricoles, mais sur un marché en pleine bascule, les tendances sont appelées à changer complètement.Pour Jean-Philippe Leray, Président de Dome Solar : « L’actualité de ces six derniers mois a créé une vraie bascule pour le marché du photovoltaïque. La hausse du coût de l’énergie globale a directement impacté le secteur du solaire, faisant passer le prix du MWh de moins de 50 € à plus de 1.000 € en seulement quelques mois ! Mais la photographie que l’on observe aujourd’hui ne reflète pas encore l’impact de ces changements et pourrait radicalement changer dans les deux années à venir. Disponibilité des ressources en régions, besoins en matières premières, rigueur administrative, autant de freins qui conditionnent encore la vitesse de déploiement du photovoltaïque. Pour autant, la donne a complètement changé et la demande - portée par les obligations réglementaires - vient désormais de tous les secteurs, partout en France. »Le photovoltaïque en hausse dans toutes les régions: la Nouvelle-Aquitaine, championne en termes de capacité solaire installéeToutes les régions enregistrent une hausse de la capacité solaire installée entre 2020 et 2021, même si la répartition reste assez inégale.La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte densité d’énergie solaire [1] , suivie de la région Occitanie, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Grand Est.À noter, la région Auvergne Rhône-Alpes est le premier producteur d’énergie renouvelable en France.[1] Classement des régions en fonction de la puissance installée (au 30/04/2022) – Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)L’industrie et le résidentiel arrivent en tête des secteurs les plus énergivores, alors qu’une tendance se dessine dans l'équipement en panneaux solaires des bâtiments agricolesCette cartographie révèle qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de corrélation entre besoins en énergie et dynamique d’investissement en faveur du photovoltaïque.En effet, si l’industrie et le résidentiel sont les deux premiers « secteurs » les plus énergivores, on retrouve la plus forte densité de panneaux installés dans le secteur agricole. Premières causes : une rentabilité financière rapide, des conditions d’installations plus souples, etc.Pour Jean Philippe Leray : « La tendance de la demande est amenée à être profondément bouleversée, portée notamment par la nouvelle règlementation émanant de la Loi Climat & Résilience. Depuis le 1er janvier, toutes les toitures de bâtiments tertiaires de plus de 1.000m2 doivent être végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques. Au 1er janvier 2024, la règle s’appliquera à toutes les toitures de plus de 500 m2, un gisement absolument immense pour le développement du solaire dans notre pays. »L'autoconsommation, un phénomène récent, favorisé par une réglementation simplifiéeFlambée des prix de l’énergie, indépendance énergétique, recours aux énergies renouvelables, le contexte actuel pourrait inciter de plus en plus d’entreprises à envisager d’opter pour l’autoconsommation. A noter que cette pratique est en réalité un phénomène très nouveau dans le tertiaire, il date de fin 2021 avec la publication d'un décret en octobre 2021 [3] qui simplifie notamment les démarches liées aux demandes de raccordement.Pour Jean-Philippe Leray : « Les prochains mois seront décisifs pour évaluer comment les entreprises pourraient arbitrer entre différentes pratiques – autoconsommation, autoconsommation & revente du surplus ou revente directe – sachant qu’au moment d’installer leurs panneaux, elles doivent faire un choix entre ces pratiques et ne peuvent pas revenir sur leur décision. »[2] Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)[3] Arrêté du 6 octobre 2021
Il y a 2 ans et 193 jours

À l'approche de 2023, la confiance des artisans du bâtiment dans l'avenir s'étiole

ANALYSE. Seulement un peu plus de la moitié des chefs d'entreprises artisanales du bâtiment se disent confiants dans le maintien de leur activité en 2023, d'après la dernière édition du baromètre conjoint de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment et de Batiactu. Leur principal source d'inquiétude reste l'accumulation des réglementations.
Il y a 2 ans et 193 jours

Case Construction Equipment lance une gamme de pelles sur pneus

Cette gamme de pelles sur pneus CASE comprendra des modèles conventionnels WX140E et WX160E, ainsi que des modèles à rayon court WX155E SR et WX175E SR. Ces quatre modèles seront rejoints plus tard par une pelle classique à déport arrière, WX210E. Les caractéristiques sont les suivantes :Fonctionnement souple et contrôle maximal grâce aux systèmes hydrauliques éprouvés Bosch Rexroth à répartition de débit indépendante de la charge, sur les quatre plus petits modèles.Durabilité, fiabilité et bonne capacité de roulage grâce aux essieux et transmissions hydrostatiques ZF à usage intensif.Sécurité accrue sur le chantier grâce à la grande cabine pour l’opérateur, équipée du moniteur CASE MaximumView permettant d’afficher une vue périphérique à 360° ainsi que du radar de recul supplémentaire.Régulateur de vitesse ultra-confortable, commande de conduite de direction par joystick en option.Fonctionne aux biodiesels, à l’huile végétale hydrogénée (HVO) et autres carburants synthétiques, grâceau moteur diesel Cummins Stage V qui ne nécessite pas d’équipement spécial de recirculation des gaz d'échappement (EGR)Les nouvelles pelles sur pneus CASE Série E bénéficient de composants de qualité éprouvés. Elles seront disponibles en différentes configurations de châssis, et avec plusieurs combinaisons de lames de remblayage avant et arrière, et de stabilisateurs avant et arrière.L'équipement supérieur comprend le choix d’une flèche en une ou deux parties sur toutes les machines, sauf sur la WX175E SR, qui n’est disponible qu’avec une flèche articulée en deux parties. Le régulateur de vitesse de série facilite les déplacements entre les sites, tandis que le déplacement de matériaux sur le site de travail est rendu plus efficace par le contrôle de conduite en option, ou par l'utilisation de la commande de direction à joystick.Technologie éprouvéeLes nouvelles pelles sur pneus CASE sont équipées de moteurs diesel Cummins conformes à la norme européenne Stage V. Les 4 plus petits modèles utilisent un moteur Cummins B4.5, délivrant une impressionnante puissance maximale de 129 kW, supérieure à la moyenne du marché, tandis que la WX210E recevra le plus gros B6.7, offrant jusqu'à 145 kW de puissance maximale.Les moteurs sont équipés d'un module de post-traitement des gaz d'échappement très efficace, comprenant un catalyseur d'oxydation diesel (DOC), une réduction catalytique sélective (SCR) et un filtre à particules diesel (FAP).Étant donné qu’il n'est pas nécessaire d’avoir recours à un système complexe de recirculation des gaz d'échappement (EGR) pour se conformer aux exigences de la phase V, les coûts d'entretien sont considérablement réduits. En outre, les intervalles d'entretien sont de 1 000 heures pour le filtre à carburant et de 800 heures pour l'huile et le filtre du moteur, ce qui augmente encore la disponibilité opérationnelle de la machine pour l'opérateur.Les moteurs peuvent fonctionner avec toute une gamme de carburants pour répondre aux besoins du client. Cela comprend le biodiesel B7 et B20, les huiles végétales hydrogénées (HVO) et les carburants paraffiniques obtenus à partir de gaz (GTL), de charbon (CTL) ou de biomasse (BTL).Les modèles WX140E à WX175E SR utilisent tous un système hydraulique à répartition de débit indépendant de la charge, fourni par Bosch Rexroth. L'opérateur profite ainsi de commandes souples et progressives, et d’un fonctionnement multifonctionnel de la flèche, du bras et du godet. Un compensateur de pression est intégré au système de commande, afin de permettre le partage de débit en cas roulage et déplacement simultanés.La plus grosse version WX210E sera équipée d'un système hydraulique à centre ouvert et commande électrique de débit positif, fourni par Kawasaki. Elle utilise un système à deux pompes, offrant la distribution de puissance requise pour un fonctionnement souple et productif. Un réducteur de pression électrohydraulique proportionnel permet de réduire la consommation de carburant et d'améliorer les performances.Les opérateurs peuvent profiter d'un frein de fouille automatique en option et d'une commande de rotation fine, pour faciliter encore le contrôle des mouvements de la machine. Un verrouillage de sûreté automatique, similaire au système présent sur les modèles à chenilles CASE Série E, empêche tout mouvement indésirable de la tourelle lorsque la porte n’est pas verrouillée.Les spécifications de la cabine améliorent le confort de l'opérateurLa cabine de la Série E est équipée d'une colonne de direction télescopique à deux points d'articulation, pour permettre aux opérateurs de toutes tailles de trouver facilement une position de conduite confortable. Le pare-brise est équipé d'essuie-glaces parallèles en parties supérieure et inférieure pour une couverture aussi large que possible, et les machines peuvent être fournies avec une caméra de recul en option sur le côté droit. Le moniteur CASE Maximum View à 360° est également proposé en option, ainsi qu'un radar monté à l'arrière assurant une visibilité et une sécurité maximales.Le moniteur CASE Maximum View utilise quatre caméras, montées autour de la machine, pour fournir une vision périphérique à 360°. L'opérateur dispose ainsi d'une vue à 360° de la machine sur le chantier, ce qui améliore la sécurité et la visibilité, et permet d’éviter d’éventuelles collisions. L'alarme radar en option peut être réglée selon cinq distances par rapport à la machine, ce qui permet d'avertir l'opérateur de tout risque de collision avec l'arrière ou les côtés de la pelle. Six feux de travail à LED équipent la pelle série, ce qui améliore encore la visibilité dans les conditions de faible lumière.Un écran tactile 8 pouces permet d'accéder à un système de menus pour piloter toutes les fonctions de la machine. Un écran secondaire est disponible pour les caméras. L'opérateur peut naviguer sur l'écran principal à l'aide d'une molette à pression de sélection, qui sert aussi à commander l'accélérateur du moteur. Cette molette permet de choisir parmi 10 régimes moteur.Le moniteur fournit des conseils ECO à l'opérateur, en affichant différentes informations, notamment les temps d'inactivité, afin de permettre au conducteur d’améliorer ses performances et sa productivité au travail. Le joystick de commande proportionnelle est de série, et comporte un sélecteur de marche AV/AR en haut du levier. Le levier dispose aussi d’un système de verrouillage d'oscillation d'essieu avant et d’une fonction de détente. La direction à joystick est en option, tout comme le démarrage sans clé par bouton-poussoir.L'opérateur peut sélectionner jusqu'à 10 réglages prédéfinis de débit et de pression hydraulique auxiliaire, dans les menus du moniteur. L’adaptation des débits hydrauliques à chaque outil de travail favorise l'interchangeabilité des accessoires hydrauliques. Le joystick de droite comporte également un commutateur permettant d'activer un débit auxiliaire unidirectionnel ou bidirectionnel.Disponibilité en concessionCASE élargit son offre de machines avec l'ajout de pelles sur pneus Série E, afin de répondre aux besoins croissants de ses clients en Europe. Les concessionnaires seront en mesure de fournir aux clients une gamme d'accessoires et de spécifications machine répondant aux besoins de chaque entreprise.Solutions de service CASELa gamme de services CASE, développée pour soutenir tous les clients utilisateurs d’équipements CASE, booste la productivité et améliore la disponibilité opérationnelle de n’importe quel engin CASE. En outre, ces services aident les gestionnaires de parcs et de sites à optimiser le fonctionnement, l'utilisation et la maintenance des engins. Spécifications généralesWX140EPoids en ordre de marche : 14 900 à 15 860 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX155E SRPoids en ordre de marche : 16 860 à 17 170 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX160EPoids en ordre de marche : 17 580 à 18 390 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Monobloc ou en deux parties Empattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX175E SRPoids en ordre de marche : 18 820 kgMoteur : Cummins B4.5 Stage VPuissance maxi : 129 kWFlèche : Deux partiesEmpattement : 2.6 mVitesse sur route : 20 km/h ou 35 km/hWX210EPoids en ordre de marche : 21 280 à 22 510 kgMoteur : Cummins B6.8 Stage VPuissance maxi : 145 kWFlèche : Monobloc ou en deux partiesEmpattement : 2.85 mVitesse sur route : 35 km/h
Il y a 2 ans et 193 jours

Rêve de maisons

L’ouvrage “Maisons rêvées” fait la part belle aux habitations d’architectes en France. [©Editions Alternatives] L’ouvrage “Maisons rêvées” présente 40 maisons individuelles construites par des architectes, entre 2000 et 2020, qui rendent compte de toutes les tendances architecturales des 20 dernières années en France. Delphine Aboulker, son auteure, est une spécialiste de la maison individuelle, l’habitat préféré des Français. En effet, l’architecture n’a cessé de réinventer ce modèle. « Les 40 maisons prises en exemple dans le livre le montrent avec force », insiste Delphine Aboulker. Cette architecture questionne aussi notre relation avec l’écologie. « Face à ces enjeux, les architectes apportent des propositions. Ils inventent des espaces flexibles et modulables, imaginent des façons de construire sur et avec l’existant. Ceci, avec des matériaux inspirés du vivant et aux impacts sur l’environnement réduits au minimum. Cette créativité apparaît aussi dans les 40 maisons sélectionnées dans cet ouvrage. » Pourquoi s’intéresser à la maison individuelle ? La maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. [©George Dupin] L’opposition entre logement collectif et maison individuelle se tourne désormais vers une réflexion sur l’habitat collectif, les maisons groupées et mitoyennes étant mieux aptes à mettre en commun les ressources et le foncier pour limiter leur utilisation. « Le minimalisme esthétique prend un nouveau sens, quand il se fait le témoin d’un désir de sobriété. La valorisation des bâtiments existants permet d’économiser l’espace et de mettre en avant le patrimoine par des extensions où se déploient la créativité et le sens de l’adaptation des architectes. L’auto-construction et la co-création mettent en lien un territoire, des usagers avec leurs attentes spécifiques et un architecte avec sa vision technique et artistique propres. » L’intégration paysagère et patrimoniale des bâtis neufs et le questionnement du modèle pavillonnaire traditionnel sont devenus centraux. « Développé par l’agence Architecture de Collection que j’ai co-fondée, le prix Archinovo promeut ces tendances de fond, en créant de nouvelles récompenses, comme le prix Extension et le prix Habitat groupé. Et en valorisant toutes les solutions inventives et prometteuses. » Comment a évolué la maison d’architecte ces 20 dernières années ? La maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! [©Fabienne-Delafraye/Jean-Christophe Garcia/Arnaud-Saint-Germes] La volonté de réduire l’empreinte écologique des projets a transformé leur conception. De nombreuses agences conçoivent une architecture engagée fondée sur une approche simple, économe et frugale, fruit d’une réflexion profonde sur les pratiques du métier. Cette tendance à la sobriété énergétique a mis au premier plan la qualité des espaces. La maison d’architecte suit l’évolution rapide des modes de vie et les nouveaux besoins en matière de flexibilité des usages. On voit émerger de nouvelles façons d’habiter ! « La sélection des 40 maisons montre enfin comment les architectes savent réinventer la maison, sans fermer les yeux sur la lutte à mener contre le dérèglement climatique et l’étalement urbain. » Le nouveau partis pris des architectes La maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. [©Hervé Abadie] « Si les architectes sont les bâtisseurs par excellence, aujourd’hui, l’enjeu majeur de la profession est devenu celui de la rénovation et de la réhabilitation des bâtis existants. Ils sont donc les premiers à proposer des solutions concrètes et durables, afin de concilier les dimensions de confort, sociales, patrimoniales, économiques, écologiques… » Les architectes sont de plus en plus formés et sensibilisés à la réhabilitation énergétique avec des matériaux bio-géo-sourcés. En effet, les matériaux naturellement durables et économiques, que sont le bois, le chanvre, la paille, l’ouate de cellulose…, regagnent en popularité auprès des architectes. Les matériaux bio-géo-sourcés présentent aussi d’excellentes propriétés thermiques et respirantes. Les architectes se réapproprient les techniques vernaculaires issues de savoir-faire ancestraux et leurs matériaux pour répondre aux enjeux actuels. Notamment, en matière d’isolation et de chauffage. Ils développent des solutions innovantes. Comme la végétalisation des toitures pour améliorer l’isolation intérieure et créer des îlots de fraîcheur. Ou encore, la création de murs trombes pour optimiser le chauffage passif du bâti. Enfin, l’emploi de terre crue à l’inertie thermique performante, ou l’isolation en torchis. A ces techniques anciennes, les architectes adjoignent des nouvelles technologies numériques. Afin d’optimiser la performance énergétique des habitats, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux procédés comme la géothermie. Panorama richement illustré La maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architecture, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. [©Luc Boegly] “Maisons rêvées” revient donc sur toutes ces thématiques. Il donne à voir les évolutions du secteur, ses réalisations phares et les figures tutélaires de l’architecture domestique actuelle. Cet ouvrage propose un panorama illustré des maisons conçues par des architectes en France. Un préambule replace la maison individuelle dans le temps long de son histoire depuis le XIXe siècle, ainsi que ses enjeux politiques et sociaux. Le livre présente ensuite un corpus de 40 maisons classées en cinq thèmes : le défi écologique, l’innovation en ville/milieu urbain, la quête esthétique, la réinvention des traditions et l’inspiration industrielle. Chaque maison est enrichie par des photographies et des plans. Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l’époque actuelle. Si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l’a rendue encore plus précieuse. Et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent comme l’écologie et le développement durable. Un véritable manifeste pour la maison d’architecte. Les maisons d’architectes en béton Nous avons retenu quelques exemples de maisons d’architectes en béton. D’abord, la maison Terrier (p. 43) construite par le cabinet BQ+A Architectur, qui n’est pas sans rappeler un certain brutalisme. Puis, la maison du Lac (p. 157), implantée au beau milieu des pins (Brachard de Tourdonnet Architectes), se réfère à l’architecture des maisons scandinaves ou des chalets américains, bien qu’en béton ! Quant à la maison de ville Monténégro (p. 80), à Paris, elle repose sur une conception unitaire de trois maisons. Son architecte Franck Salama a partagé les habitations en trois cubes de béton brut, superposés les uns sur les autres. Ou encore, la maison “L” signée Christian Pottgiesser (p. 144), à proximité de Paris, au dessin labyrinthique d’un béton blanc laiteux comme un “village à tours”. A découvrir d’urgence… Editeur : Editions AlternativesAuteur : Delphine AboulkerPrix : 35 €TTCComment se procurer l’ouvrage ? Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 193 jours

GAP Référencement partage son savoir faire dans des Livres Blancs pour les professionnels de la menuiserie

Cette initiative est le fruit de l’imagination du dirigeant du réseau, Jordan Khalifa et PDG de la société Concept Ouverture. L’idée d’un livre blanc a germé au fur et à mesure de ses prises de parole sur le réseau professionnel LINKEDIN.Jordan Khalifa y est fidèle à lui-même, simple, disponible, à l’écoute et surtout professionnel. Après quelques posts orientés sur différents sujets de la menuiserie, il sent un grand intérêt et une certaine attente de tous les professionnels de la menuiserie comme des fournisseurs. Un besoin d’écoute, d’échange et un mélange d’opinions où chacun peut exprimer sa vision professionnelle.Ce mode opératoire devient un réflexe dès l’été (il paraît que le bâtiment ferme en août… ) où il se lance dans la rédaction de 2, puis 3 puis 5 posts par semaine en abordant les sujets qui réjouissent la profession mais ceux aussi qui font grincer des dents…"Nous sommes un réseau open source où chaque adhérent s’exprime, échange, partage afin que nous progressions tous ensemble. Ces livres blancs reflètent l’esprit du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT à savoir des conseils simples et applicables par tous".Le SAV, premier livre blancPour ce premier livre blanc, pas de place au hasard, le choix est entériné par la communauté qui vote à la majorité pour la thématique du SAV. C’est bien connu, le SAV et la menuiserie ne font pas bon ménage. Néanmoins, Si la perfection n’existe pas, être meilleur est toujours un objectif chez GAP RÉFÉRENCEMENT.C’est en ce sens que les lecteurs découvriront la vision du réseau à la lecture de notre approche du SAV. Nulle envie de donner des leçons, juste celui de partager des conseils et une expérience qui fonctionnent et s’appliquent à chaque entreprise du secteur.Au programme, 4 grands chapitres autour du SAV :Le SAV en interneLa déclaration du SAVLe traitement du SAVLes principes à respecter dans le traitement du SAVBien évidemment, ce livre blanc est tout sauf figé dans le marbre, il a pour but d’évoluer en fonction des retours de nos adhérents et des nouveaux outils . Néanmoins, les informations resteront simples et facilement applicables pour le monde de l’entreprise.Deux autres Livres Blancs en prévision pour début 2023Si le premier Livre Blanc sur le SAV sera dévoilé à l’approche des fêtes comme un « petit présent sympathique » à tous les professionnels de la menuiserie, deux autres Livre Blanc sont en cours d’écriture.Le second opus devrait être consacré à la « Gestion de la commande client » puis le troisième sur la « Gestion logistique ». Deux grands thèmes au cœur de l’efficience des magasins de menuiseries qui aident les entreprises à devenir plus rentable.Au-delà d’une promesse, le livre blanc est une nouvelle preuve de la volonté du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT d’accompagner au mieux ses adhérents, dirigeants confirmés ou jeunes entrepreneurs : mieux se structurer, mieux acheter, mieux vendre pour une meilleure rentabilité.« Ce livre blanc est une sacrée expérience de vie. Cela fait 14 ans que je suis dans le métier et même si je suis un dirigeant introverti, j’ai toujours aimé écouter et partager avec mes équipes mais également avec tous mes confrères de la menuiserie. C’est la première richesse d’un entrepreneur.À chacun son avis mais vouloir garder des informations uniquement à titre personnel est antinomique avec ma vision d’entrepreneur surtout lorsque vous prônez les valeurs d’un réseau. Le livre blanc est une concrétisation de ma vision, de mes croyances en ce système d’être plus fort ensemble. Je n’ai pas la volonté de dicter des règles mais juste du « bon sens » où chaque dirigeant ou manager trouvera son inspiration. Ce sont des choses simples à reproduire après libre à chacun de mettre sa patte !Que ce soit le SAV, le commerce, la logistique ou d’autres thématiques d’entreprise, je décris mon expérience et mes modes opératoires en toute humilité et transparence, et c’est cela qui me ressemble. En lisant ces livres blancs, vous saurez vraiment quelles sont les vraies valeurs du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT et vous aurez l’envie ou non de nous rejoindre, chacun sa route, chacun son chemin mais avec nous, il est sans aucun doute, mieux tracé ».Jordan Khalifa, Dirigeant du réseau GAP RÉFÉRENCEMENT & de la société Concept OuverturePour télécharger le livre blanc, cliquez ici
Il y a 2 ans et 193 jours

L’UE réforme son marché et instaure une taxe carbone

Les importations de clinker et de ciment vont être taxées par l’UE. [©ACPresse] Cette semaine, l’Union européenne (UE) a dansé une valse à deux temps qui pourrait modifier en profondeur l’industrie du continent, dans les années à venir. C’est en tout cas l’ambition affichée. Et cela concerne beaucoup l’industrie cimentière. Rembobinons pour en comprendre les enjeux. Mardi 13 décembre au matin. Les Eurodéputés ont adopté le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Déjà connu sous le nom de taxe carbone aux frontières. Et qui – n’ayons pas peur des mots – est unique au monde. Il s’agit de taxer les importations de marchandise depuis des pays ayant des normes moins strictes en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Une taxe qui concerne les secteurs les plus polluants, comme l’acier, les engrais, l’électricité, le fer, l’aluminium et… le ciment. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme européenne prEN 197-6 Ce dispositif permet d’éviter la fuite carbone, qui verrait les industriels délocaliser hors d’Europe des sites soumis à une réglementation écologique stricte. Tout en espérant servir d’exemple, en poussant les pays à aligner leur législation écologique, afin de pouvoir exporter leurs marchandises vers le marché européen. Réunie en trilogue (Commission, Etats membres et Parlement), l’UE espère ainsi tenir ses objectifs climatiques. En réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 (par rapport à 1990). Et atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette taxe s’inscrit dans un paquet législatif en cours de négociation, nommé “Fit for 55”. Une entrée en vigueur en 2026 Une partie du mécanisme d’application de cette taxe est déjà établi. Pour importer une marchandise d’un pays tiers, l’importateur devra acheter des certificats pour couvrir les émissions de CO2 directes engendrées par le produit. Les émissions indirectes seront aussi prises en compte dans un cadre qui sera défini en Commission en 2026. En effet, si le mécanisme entre en vigueur en octobre 2023. Il ne sera que déclaratif jusqu’en 2026, sans achat de certificat associé. Si le pays d’importation dispose déjà d’un prix carbone (comme la Chine, par exemple), l’importateur ne devra payer que la différence de tarification. Ce mécanisme veut rétablir une concurrence équitable entre les entreprises productrices européennes, qui doivent acheter des droits à polluer et les entreprises non européennes du même secteur. Pour le moment, environ 60 % des émissions européennes sont couvertes. Mais la liste des matières concernées par la taxe pourrait s’allonger, en fonction des risques de fuite carbone des entreprises. Un an avant l’entrée en vigueur du paiement de la taxe, une nouvelle proposition législative établira la liste des marchandises concernées. Et comblera les failles. Par exemple, le dispositif taxerait aujourd’hui l’importation d’acier turc, mais pas l’importation d’un camion fabriqué en acier turc L’épineuse réforme du marché carbone Mais les industriels disposant d’un certain (gros) nombre de quotas gratuits à polluer, le dispositif pouvait enfreindre les règles de l’OMC. Il aurait pu être qualifié de subvention directe déguisée. A l’image de l’Inflaction Reduction Act américain, qui évolue en dehors des clous de l’OMC. C’est pourquoi, le trilogue européen s’est à nouveau réuni et a trouvé un accord ce dimanche 18 décembre, afin de réformer son marché carbone. C’est le pilier du plan climat européen. Et c’est notre deuxième danse. Cette réforme part d’un constat : le marché carbone est, pour le moment, un échec. Il devait inciter les industriels à réduire leur impact carbone, ils ne l’ont que très peu fait… Ou alors pas assez. La faute, semble-t-il à des millions de quotas gratuits accordés pour éviter les délocalisations, à l’issue d’un bras de fer et de lobbying. Avec l’arrivée de la taxe carbone aux frontières, le rapport de force ne tient plus. Le marché carbone va donc être réformé, pour le mettre sous tension. Un prix du carbone réévalué Stockage de clinker issu de l’importation extra-européenne. [©ACPresse] Le nombre de droits à polluer, qu’ils soient gratuits ou pas, va être peu à peu réduit, pour atteindre un prix établi autour des 100 €. Il est aujourd’hui de 85 € la tonne de CO2. Ce prix vise à pousser à la réduction des émissions, en augmentant le coût d’une manière drastique. Au passage, le marché est étendu au secteur maritime et aux vols aériens intra-européens. Les sites d’incinération des déchets devraient aussi y être soumis. Un second marché carbone (ETS 2) est aussi créé. Il concerne les carburants du transport routier et le chauffage des bâtiments. Avec une série de garde-fous visant à protéger les ménages. Ces recettes constitueront un fonds social pour le climat. Visant à aider à la transition énergétique les ménages les plus modestes et les TPE. Des quotas en question Restait l’enjeu le plus épineux : les quotas gratuits. Ils seront supprimés entre 2026 et 2034, avec un objectif de 48,5 % de suppression d’ici 2030. Les plus âpres conversations ayant été au sujet du rythme de cette suppression. La taxe carbone aux frontières montera en puissance au même rythme, sur le principe des vases communicants. Le rythme de suppression des quotas reste une forte déception pour les ONG climatiques. Estimant que cela financera les activités polluantes à hauteur de 200 Md€ entre 2026 et 2032, au prix actuel du carbone. Les différentes fédérations de l’industrie ne se sont pas encore exprimées sur le sujet. En contrepartie, le fonds européen d’innovation qui accompagne les entreprises dans leur transition énergétique est gonflé à hauteur de 50 Md€. Charge maintenant à l’UE de bâtir un plan d’investissement dans le temps pour transformer l’industrie européenne. Suivez-nous sur nos réseaux
Il y a 2 ans et 193 jours

AIRZONE : la sobriété énergétique grâce à la régulation du chauffage

Leader dans son domaine depuis plus de 20 ans, AIRZONE conçoit et fabrique des systèmes de contrôle et de qualité de l’air. Les équipements de régulation AIRZONE s’intègrent aux climatiseurs pour gérer les apports en froid et en chaud en fonction des besoins de chaque espace. Grâce aux systèmes AIRZONE, les consommations énergétiques des bâtiments sont réduites pour gagner jusqu’à 53 % d’économies d’énergie, en comparaison à un équipement Inverter standard. Engagé dans le respect de l’environnement et la réduction des consommations de chauffage, AIRZONE est un acteur de la sobriété énergétique depuis toujours. L’intégration du système AIRZONE dans les climatiseurs permet de générer la quantité nécessaire, en froid ou en chaud, à tout moment. AIRZONE apporte une réponse concrète à la problématique environnementale en se concentrant sur l’optimisation du confort thermique pour l’utilisateur et l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment. Les systèmes de contrôle AIRZONE permettent de proposer une solution valide dans les logements RE2020 pour couvrir efficacement les besoins de l’utilisateur en termes de performances énergétiques et de confort. Les systèmes de régulation AIRZONE s’adaptent à l’ensemble des équipements de chauffage et de climatisation, alimentés par pompe à chaleur, et s’intègrent facilement et efficacement dans les systèmes domotiques. L’installation est connectée à une platine centrale AIRZONE qui analyse ses données et régule sa consommation, le tout contrôlable depuis des thermostats sur place ou via le Webserver Airzone Cloud. Easyzone QAI : le contrôle pièce par pièce du chauffage, de la climatisation et de la qualité d’air intérieur Grâce à l’intégration d’un plénum motorisé à ioniseurs dans son système de régulation, AIRZONE propose désormais une solution capable d’optimiser l’installation de chauffage/climatisation et d’améliorer la qualité de l’air intérieur. Easyzone QAI permet de réduire de 30 à 65 % la durée d’exposition des personnes aux poussières, acariens, pollen, bactéries et virus en suspension en1 heure, et de 80 à 90 % en 24 heures. Le système Easyzone QAI est aussi facile à poser qu’un système de régulation classique : un système Plug&Play, câblé en usine, s’intègre aux installations gainables et l’accès aux paramètres du système se fait par Bluetooth via l’application Airzone Cloud. Compatible avec plus de 80 fabricants du marché, Easyzone QAI peut être intégré en neuf comme en rénovation, dans les bâtiment résidentiels et tertiaires. Aidoo Pro Ventilo-convecteur : la solution qui donne une seconde vie aux installations en les dotant des dernières avancées technologiques. Parce que la gestion optimisée d’une installation passe dorénavant par un contrôle précis de ses équipements, la question de changer des appareils non connectés est fréquente. Pourtant, la durée de vie des ventilo-convecteurs ne demande pas systématiquement de les renouveler, et encore moins de les gaspiller. C’est pourquoi AIRZONE propose une solution simple et économique pour connecter les ventilo-convecteurs existants à son application Airzone Cloud et transformer ainsi son installation en une solution d’optimisation des consommations et d’économies d’énergie. Aidoo Pro Ventilo-convecteur est une solution unique pour lutter contre l’obsolescence technologique et réaliser des économies pour un minimum de frais. Idéal pour les hôtels et les bureaux, Aidoo Pro Ventilo-convecteur permet une gestion centralisée de tous les ventilo-convecteurs de l’installation depuis l’application Airzone Cloud, ou le système de gestion du bâtiment, afin : d’avoir une vue d’ensemble de toutes les installations réalisées et créer des groupes, si nécessaire, pour contrôler tous les dispositifs ensemble ; d’effectuer des configurations avancées des systèmes. Cette configuration comprend, par exemple, le choix de la température de consigne maximale ou minimale ou la sélection du mode de fonctionnement de l’équipement ; de surveiller l’installation à distance afin qu’en cas d’erreur du système, l’installateur puisse rassembler les informations instantanément depuis son smartphone et régler le problème plus efficacement.
Il y a 2 ans et 193 jours

VM (re)devient VM Matériaux

L’identité visuelle du logo évolue subtilement. La forme clairement identifiable du carré reste intacte, ainsi que les codes couleurs. Les lettres sont adoucies par des formes souples et arrondies. [©VM Matériaux] En 2015, VM Matériaux (groupe Herige) devenait VM. L’objectif ? Renforcer la marque VM comme la référence incontournable auprès des professionnels du bâtiment et des particuliers. Dans un contexte où tout évolue rapidement, VM change à nouveau et s’adapte aux transformations du marché, des règlementations, des technologies, des habitudes de travailler, de consommer, d’habiter… Ses équipes sont formées et mobilisées autour des enjeux de la rénovation énergétique et de la réduction de l’empreinte carbone de la construction. Et sélectionnent les produits les plus performants pour des chantiers éco-responsables. Une vision et des changements que l’enseigne accompagne à travers une nouvelle identité. Lire aussi : VM mise sur le biosourcé pour renforcer son offre “Eco-solutions” Une nouvelle identité En effet, VM (re)devient VM Matériaux, afin de (re)mettre en avant son cœur de métier. Et appose sous son logo une nouvelle signature : “Construire demain, Construire durable”. L’industriel, qui a retravaillé ses fondamentaux depuis plus de deux ans, se réaffirme, par l’image et les mots, au cœur de son marché. Celui de la construction et des matériaux. Cette nouvelle signature appuie son positionnement engagé, aux côtés de ses clients, pour une construction et une rénovation durables. Facile à mémoriser, elle constitue une véritable promesse, celle de l’avenir. Son esprit optimiste et visionnaire se lit à travers les expressions “demain” et “durable”. Fédératrice, la signature invite à se réunir autour d’engagements forts pour l’ensemble des parties prenantes : les collaborateurs, les clients professionnels et particuliers, les fournisseurs… Elle symbolise aussi un marqueur fort pour le recrutement de nouveaux talents. Evolution subtile du logo « Le VM Matériaux de demain ne sera jamais le VM Matériaux d’hier. Tout en préservant notre ADN, nous portons d’autres ambitions, totalement intégrées dans la stratégie. Nous nous fixons pour mission d’accompagner tous nos clients dans l’avenir, avec une volonté forte de modernisation digitale, sociétale, comportementale. La mise en avant de demain s’effectuera sur le faible impact carbone plutôt que sur le prix. C’est cela le nouveau VM Matériaux », rappelle Eric Rouet, directeur général de VM Matériaux. Dans un esprit de préservation de l’esprit de proximité, VM Matériaux constitue un marqueur fort de l’ancrage local de l’enseigne. L’évolution visuelle est repensée pour l’ensemble du territoire au-delà de la Vendée, son berceau historique, pour des secteurs où le maillage de VM est plus récent, tel que la Normandie. Elle se développe de manière subtile. La forme identifiable du carré reste intacte, ainsi que les codes couleurs. Les lettres sont adoucies par des formes souples et arrondies. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 193 jours

Alphi : Acteur de l’innovation dans les territoires des Savoie

Alphi a rejoint, en 2021, le réseau d’accélérateur de start-up Village by CA des Savoie. [©Alphi] Chez Alphi, l’innovation se retrouve à tous les niveaux et dans tous les services de l’entreprise. La notion du “prendre soin” en fait partie intégrante. Pour cette ancienne start-up industrielle, il était donc naturel de rejoindre le Village by CA des Savoie1. Ce réseau d’accélérateurs de start-up bénéficie d’un maillage territorial dense, avec un rayonnement, à la fois, local, régional et international. Ce fut chose faite en 2021. « A son origine, Alphi était une start-up industrielle, Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? var gform;gform||(document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",function(){gform.scriptsLoaded=!0}),window.addEventListener("DOMContentLoaded",function(){gform.domLoaded=!0}),gform={domLoaded:!1,scriptsLoaded:!1,initializeOnLoaded:function(o){gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?o():!gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?window.addEventListener("DOMContentLoaded",o):document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",o)},hooks:{action:{},filter:{}},addAction:function(o,n,r,t){gform.addHook("action",o,n,r,t)},addFilter:function(o,n,r,t){gform.addHook("filter",o,n,r,t)},doAction:function(o){gform.doHook("action",o,arguments)},applyFilters:function(o){return gform.doHook("filter",o,arguments)},removeAction:function(o,n){gform.removeHook("action",o,n)},removeFilter:function(o,n,r){gform.removeHook("filter",o,n,r)},addHook:function(o,n,r,t,i){null==gform.hooks[o][n]&&(gform.hooks[o][n]=[]);var e=gform.hooks[o][n];null==i&&(i=n+"_"+e.length),gform.hooks[o][n].push({tag:i,callable:r,priority:t=null==t?10:t})},doHook:function(n,o,r){var t;if(r=Array.prototype.slice.call(r,1),null!=gform.hooks[n][o]&&((o=gform.hooks[n][o]).sort(function(o,n){return o.priority-n.priority}),o.forEach(function(o){"function"!=typeof(t=o.callable)&&(t=window[t]),"action"==n?t.apply(null,r):r[0]=t.apply(null,r)})),"filter"==n)return r[0]},removeHook:function(o,n,t,i){var r;null!=gform.hooks[o][n]&&(r=(r=gform.hooks[o][n]).filter(function(o,n,r){return!!(null!=i&&i!=o.tag||null!=t&&t!=o.priority)}),gform.hooks[o][n]=r)}}); M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr CAPTCHA Δdocument.getElementById( "ak_js_1" ).setAttribute( "value", ( new Date() ).getTime() ); gform.initializeOnLoaded( function() {gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;wp.a11y.speak(jQuery('#gform_confirmation_message_3').text());}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} );
Il y a 2 ans et 193 jours

Terre cuite : Terreal convoité par Wienerberger

ACQUISITION. Le spécialiste de la terre cuite, Wienerberger, annonce vouloir racheter une grande partie des activités de Terreal. Cette opération renforcera sa présence sur les marchés français et allemands. Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger France, nous en dit plus.
Il y a 2 ans et 193 jours

Wienerberger a fait une offre pour acquérir Terreal

Le groupe autrichien leader dans la fourniture de tuiles et briques en terre cuite, annonce avoir formulé une offre visant à acquérir des...-Industrie
Il y a 2 ans et 193 jours

La Sagrada Familia de Barcelone illumine ses deux nouvelles tours

Ces deux tours, dédiées aux évangélistes Saint-Luc et Saint-Marc, et coiffées de deux grandes sculptures en forme de taureau et de lion, ont été illuminées après le traditionnel concert de Noël, qui se tient chaque année dans la basilique conçue par l'architecte catalan Antoni Gaudi.Avec ces deux nouvelles structures, culminant à 135 mètres de hauteur, onze des 18 tours prévues dans cet ouvrage monumental sont désormais achevées, dont la moitié des six tours centrales, sur lesquelles le comité de construction concentre désormais ses efforts."D'ici fin 2023, nous prévoyons d'avoir terminé les tours dédiées à Mathieu et à Jean, ce qui nous permettrait d'inaugurer tout l'ensemble consacré aux évangélistes", a expliqué Esteve Camps, président délégué de cette fondation canonique privée, dans un communiqué.D'ici 2026, année où Barcelone célébrera le centenaire de la mort du grand architecte catalan, le comité de construction prévoit d'achever la tour de Jésus-Christ, qui avec ses 172,5 mètres de hauteur sera le point culminant de l'édifice, conformément au projet de Gaudi.Le comité, qui finance la construction du bâtiment grâce aux dons privés et aux revenus générés grâce aux touristes, avait initialement prévu la fin du chantier précisément en 2026. Mais l'arrêt des travaux durant la pandémie l'a contraint de revoir ce calendrier.Malgré le retour progressif des visiteurs, le comité de construction n'a pas encore communiqué la nouvelle date de fin des travaux, engagés en 1882, et auxquel Antoni Gaudi a consacré quatre décennies - jusqu'à sa mort en 1926, percuté par un tramway.Les nouvelles tours seront illuminées tous les soirs jusqu'au 8 janvier.
Il y a 2 ans et 194 jours

La Ville de Paris réclame des mesures pour aider les locataires sociaux face à la hausse des prix de l'énergie

Dans ce vœu, l'exécutif parisien demande au gouvernement une hausse "significative" de la partie "charges" des aides personnalisées au logement (APL), "pour compenser la hausse de quittance des locataires", considérant notamment que l'explosion des cours de l'énergie est la conséquence de "mouvements de spéculation liés au risque de pénurie et de la dérégulation des prix de l'énergie".Le groupe "Paris en commun" souhaite également que soient rapidement publiées les dispositions réglementaires "permettant d'étendre le bouclier tarifaire aux dépenses d'énergie liées aux parties communes".Il souhaite enfin que le chèque énergie exceptionnel de 100 à 200 euros, envoyé automatiquement aux ménages les plus modestes pour 2022, puisse être versé directement aux organismes HLM, avec déduction sur les factures des locataires bénéficiant d'un chauffage collectif."Le bouclier tarifaire mis en œuvre par le gouvernement n'évitera pas de fortes augmentations de quittances en 2023 pour les locataires du parc social", a estimé Eric Pliez, maire DVG du XXe arrondissement, rappelant que le chèque énergie "ne peut être touché par les ménages du parc social qui bénéficient du chauffage collectif". L'adjoint EELV à la Transition écologique Dan Lert a fait état de son côté de "gros trous dans la raquette dans les dispositifs de boucliers tarifaires".
Il y a 2 ans et 194 jours

En Belgique, stocker l'électricité pour gérer les pics de consommation et épargner le climat

Bien caché derrière un talus herbeux, le site raccordé au réseau public contribue désormais à la réserve électrique de la Belgique, et à réguler ainsi la fréquence sur le réseau européen, tout interconnecté.Avec ses 100 mégawattheures (MWh) de stockage équivalant aux besoins de 8.000 foyers, il remplit une fonction de stabilisation encore largement assurée aujourd'hui par des centrales au fioul ou au gaz.Pour sortir des énergies fossiles, "le stockage en batteries est crucial car il permet de mieux intégrer les énergies renouvelables, en atténuant les effets négatifs de leur intermittence", et en optimisant les infrastructures, explique Jean-Philippe Deckers, responsable d'Elia, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension belge."Il aura un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique, et fait partie de notre vision", a-t-il ajouté, en inaugurant les lieux jeudi à Deux-Acren, entre Bruxelles et Tournai.Accolés à une ligne à haute tension, les 40 conteneurs remplis de batteries Tesla au lithium-ion produites dans le Nevada, stockent et déstockent l'électricité du réseau, à la demande.La technologie au lithium-ion a été choisie pour sa maturité, explique Michael Coudyser, directeur général de Corsica Sole, un acteur pionnier du photovoltaïque et du stockage, qui a conçu et exploite ce site: "on sait que ces batteries vont durer au moins dix ans".Les talus anti-bruit préservent les voisins du bourdon des ventilateurs. Un moindre mal "à côté du moteur d'avion" qu'il fallait actionner pour mobiliser le dépôt de fioul adjacent, dit-il. Cette cuve doit être déposée prochainement.Clé de la transition"Si nous voulons nous séparer du gaz, qui fait que le prix de l'électricité explose, il faut du stockage", souligne M. Coudyser, qui rappelle là une particularité du marché européen de l'électricité, dont les prix sont aujourd'hui liés à ceux du gaz quand la demande est forte.Mais au-delà, stocker et déstocker l'électricité sera un des grands sujets de la transition énergétique car il déterminera l'essor des énergies renouvelables, en lissant leurs variations de puissance au sein d'une même journée, quand un nuage passe au dessus du champ de panneaux solaires ou que le vent ralentit...Le stockage permet également de conserver l'énergie produite aux heures de basse consommation et de la réinjecter aux heures de forte demande. Idem sur une semaine, pour la stocker le dimanche, journée de moindre consommation.La Grande-Bretagne, une île qui mise fortement sur les énergies vertes, l'a bien compris, et est très en avance sur le stockage."Un monde sans énergies fossiles est nécessaire et un monde 100% renouvelable est possible. Mais si on veut beaucoup d'énergie renouvelable, il faudra beaucoup de stockage également," résume M. Coudyser.Mais cela coûte cher: 33 millions d'euros pour le site de Deux-Acren, dont 80% pour les batteries, financés sans subventions. Il faudra environ 7 ans pour le rentabiliser, avec des ventes sur le marché de l'électricité.Pour pouvoir le construire en moins d'un an, la société de gestion Mirova, filiale de Natixis-BPCE spécialisée dans le développement durable et déjà actionnaire de Corsica Sole, a avancé la somme, avant l'arrivée de la banque Edmond de Rothschild."Les besoins de développer les renouvelables n'ont jamais été aussi immenses dans cette période de crise énergétique, de besoin de souveraineté énergétique et de lutte contre les problématiques climatiques, et cela ne se fera pas sans des investissements majeurs", commente Raphaël Lance, de Mirova.Pour autant, pas question à ce stade d'envisager un stockage sous cette forme de volumes trop important: trop coûteux, soulignent les acteurs de l'énergie, qui misent plutôt, comme Corsica Sole, sur l'hydrogène pour pouvoir un jour stocker plus massivement les énergies venues du vent et du soleil.
Il y a 2 ans et 194 jours

Stiebel Eltron franchit le milliard d'euros de chiffre d'affaires

RÉSULTAT. Le fabricant allemand, Stiebel Eltron, annonce avoir dépassé le milliard d'euros de chiffre d'affaires à fin novembre 2022.
Il y a 2 ans et 194 jours

procore tire parti de l ia pour la gestion de projets de construction

Lancée il y a 20 ans aux Etats-Unis, la plateforme digitale Procore est disponible en France depuis mars 2022. Cette plateforme de gestion de construction a pour ambition de regrouper l’ensemble des solutions nécessaires à la connexion des équipes et faciliter le partage des données. Avec plus de deux millions d’utilisateurs par an répartis dans 150 pays, cette solution veille à accroître l’efficacité des projets de construction avec pour seuls mots d’ordre : visibilité, traçabilité et simplicité. Rencontre avec Teodora Starvolha, Solutions Consultant chez Procore.
Il y a 2 ans et 194 jours

la formation des futurs referents aide a la renovation rar se poursuit

Dans le cadre du programme OSCAR, 6 000 Référents Aide à la Rénovation (RAR) doivent être formés pour informer les artisans sur les aides à la rénovation énergétique. Après un premier MOOC en juillet, les futurs RAR ont suivi une formation en présentiel à Metz, en Moselle.
Il y a 2 ans et 194 jours

l ile de france parent pauvre des minimas salariaux dans le batiment capeb

En cette période d’inflation, les négociations salariales des professionnels du bâtiment franciliens préoccupaient diverses organisations dont la CAPEB IDF, qui a décrit la région comme le « parent pauvre » du secteur en matière de minimas salariaux.
Il y a 2 ans et 194 jours

Les stagiaires formés dans le bâtiment en forte hausse en 2021, ceux dans les TP en chute

FOCUS. Les comptes et le rapport 2021 de Constructys, qui viennent d'être approuvés par son assemblée générale, font état d'un plan de développement des compétences ainsi que d'un nombre de chômeurs formés en hausse. L'opérateur de compétences ne veut pas non plus oublier les plus petites entreprises.
Il y a 2 ans et 194 jours

Nouveau retard pour l'EPR de Flamanville, en pleine relance de l'atome

Le démarrage de ce réacteur, le premier de cette génération prévu sur le sol français, interviendra ainsi avec un retard total de 12 ans par rapport à la planification initiale. Deux autres EPR fonctionnent déjà en Chine et un troisième en Finlande.Ce délai supplémentaire de six mois entraînera un surcoût de 500 millions d'euros qui portera le montant total de l'EPR de Flamanville, dont le chantier a été lancé en 2007, à 13,2 milliards d'euros, a précisé EDF, soit quatre fois le budget initial de 3,3 milliards d'euros.Le nouveau retard est dû à la nécessaire révision de procédures de traitement de quelque 150 soudures "complexes", au sein du circuit secondaire principal du réacteur, a expliqué à la presse le directeur du projet Flamanville 3, Alain Morvan.Le problème est apparu cet été, quand il a fallu procéder au traitement thermique de "détensionnement" de ces soudures: le processus utilisé a fait apparaître une "non-conformité de comportement" de matériels sensibles à proximité, affectés par de trop fortes températures."Nous avions un comportement des températures des vannes non conforme à ce que l'on attendait", a expliqué M. Morvan, d'où la reprise des "études pour définir une méthode (...) permettant de garantir le bon niveau de réalisation de ces traitements thermiques".Ces modifications "ont été présentées à Bureau Veritas, qui les analyse, et d'ici la fin de l'année nous aurons l'autorisation de reprendre les traitements thermiques dits complexes", a assuré le directeur du projet.Ces opérations devraient donc pouvoir reprendre début 2023 mais tout le calendrier du projet s'en trouve bouleversé, avec un chargement du combustible désormais annoncé pour le 1er trimestre 2024. Le réacteur enverra ses premiers électrons quand il aura atteint près de 25% de sa puissance, "environ trois mois plus tard", donc d'ici à la mi-2024.Les 500 millions d'euros additionnels annoncés vendredi sont liés pour l'essentiel au maintien des personnels et entreprises sous-traitantes sur place.Hiver 2023/24Outre ces aléas techniques, un arrêt du réacteur est déjà prévu pour changer, d'ici à la fin 2024, le couvercle de sa cuve qui présente des anomalies, a rappelé M. Morvan.Pour autant, "l'EPR de Flamanville a franchi ces derniers mois de nouvelles étapes stratégiques, dans sa phase de pré-exploitation", se félicite EDF dans un communiqué, citant la reprise de certaines soudures ou les essais des matériels électriques.Depuis 2007, le chantier de ce réacteur conçu pour offrir une puissance et une sûreté accrues, accumule les déconvenues, qu'il s'agisse des anomalies sur l'acier du couvercle et du fond de la cuve ou des problèmes de soudures.Les derniers en date interviennent alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la commande de six voire 14 nouveaux EPR et que le Parlement doit se prononcer sur le modèle énergétique de la France.Faute de pouvoir disposer de l'EPR de Flamanville l'an prochain, la France devrait donc de nouveau faire face à des tensions sur son approvisionnement en électricité lors de l'hiver 2023-24 alors qu'EDF fait déjà face au vieillissement de son parc nucléaire et que le déploiement des énergies renouvelables, solaire et éolien, est à la peine.L'hiver actuel donne un avant-goût de ces tensions, avec vendredi 41 réacteurs en fonctionnement seulement sur 56.Parmi les 15 réacteurs à l'arrêt pour des opérations de maintenance et/ou pour des contrôles de corrosion, deux -à Penly et Flamanville-, devraient d'ailleurs redémarrer avec plusieurs semaines de retard, privant ainsi la France de leur production jusqu'à février ou mars, a-t-on en outre appris vendredi auprès d'EDF.
Il y a 2 ans et 194 jours

Inflation : quel impact pour le budget de la Solideo

PARIS 2024. La Société de livraison des ouvrages olympiques a réévalué son budget lors du dernier conseil d'administration afin de tenir compte de la hausse des prix dans la construction et des matières premières.
Il y a 2 ans et 194 jours

Politique RSE : où en est la mise en pratique du développement durable au sein des entreprises du BTP ?

Le terme de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise reste encore assez peu répandu au sein des plus petites entreprises, qui composent la grande majorité des entreprises du BTP. Cependant, bien qu’un certain nombre d’actions ne soient pas directement rattachées ou valorisées dans le cadre d’une démarche RSE, elles sont nombreuses à être mises en œuvre par les entreprises de ces deux secteurs.« La Responsabilité sociétale des Entreprises est définie comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable » [1], pouvant s’articuler autour de grandes thématiques : gouvernance, droits de l’Homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux clients, communauté et développement local [2]. Elle se traduit concrètement par la mise en place d’engagements et d’un plan d’actions pour progresser (ex : tri des déchets, politique de santé et de sécurité au travail, promotion de la diversité au sein des collaborateurs, transparence des pratiques…).Si la RSE a été tout d’abord destinée à des entreprises de taille importante, concernées par un cadre règlementaire, « toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quel que soit leur taille, leur statut, leur secteur d’activité » [3].Les enjeux et les thématiques RSE majeurs dans les entreprises du Bâtiment et des Travaux PublicsSur la base d’une enquête en ligne réalisée auprès d’un panel représentatif de 716 entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics, trois grands positionnements face aux thématiques « RSE » ont pu être analysés :Dans une logique d’amélioration continue, certaines entreprises déclarent juger importantes ou mènent des actions sur les thématiques relatives à la santé-sécurité, les conditions de vie au travail, la gestion des déchets et l’économie circulaire.Certaines thématiques sont intégrées aux pratiques des entreprises, comme la formation des salariés, l’amélioration de la performance énergétique du bâti, et le recours à des matériaux locaux, comme en témoignent certains résultats de l’enquête.Enfin, d’autres thématiques sont traitées en fonction des besoins. Elles ont été identifiées selon les caractéristiques propres des entreprises, et concernent principalement :Des items généralement moins accessibles ou pertinents, pour des TPE en particulier, comme la définition d’indicateurs de pilotage ;Des items ne relevant pas d’action formalisée mais intégrées aux démarches de ressources humaines (diversité, mixité, insertion des publics fragiles…) ;Des items plus spécifiques comme l’intervention sur des chantiers relevant du patrimoine, l’accessibilité, qui ne concernent pas toutes les entreprises.Différents niveaux de pratiques et de formalisation d’une démarche de responsabilité sociétaleAu travers des entretiens et de l’enquête quantitative, 3 niveaux de pratiques ont pu être identifiés :Actions mises en œuvre sans formalisation (84% des répondants à l’enquête quantitative).Formalisation et proactivité (15,7% des répondants à l’enquête quantitative). Les entreprises formalisent une démarche structurée et se distinguent par un niveau d’engagement élevéAbsence de démarche de Responsabilité sociétale (0,3% des répondants à l’enquête quantitative). Cette catégorie d’entreprises est très minoritaire et tend à disparaître du fait de la pression croissante des réglementations et des différentes parties prenantes (clients, collectivités, etc.) et de la sensibilisation sociétale aux enjeux sociaux et environnementaux.Évolution des compétences métiers et développement durable dans les formations BTPLa transition écologique amène à des évolutions des compétences dans le Bâtiment et les Travaux Publics :Par exemple, en amont du chantier, les profils de conception nécessitent de mieux connaître les matériaux, leurs interactions, la maîtrise du cycle de vie du bâtiment.Sur les gestes métiers également dont, notamment, ceux en lien avec des techniques de construction et d’isolation supposant d’intégrer de nouveaux savoir-faire et connaissances.Enfin, sur l’organisation du travail sur le chantier, appelant à une transversalité et un décloisonnement entre les corps de métier renforcés, afin d’assurer un niveau maximum de performance énergétique.L’offre de formation s’est adaptée à ces nouvelles exigences et propose désormais des modules de formation en lien avec la « transition énergétique » ou l’« écoconstruction ».Dans la formation continue, on note notamment le dispositif FEEBAT (Formations aux Économies d’Énergie dans le Bâtiment), et différentes formations concernant les énergies renouvelables, l’enveloppe « bâti », ou encore les éco-matériaux.Concernant la formation initiale, les rénovations et créations de diplôme prennent en compte une multiplicité de concepts liés à la transition énergétique : diagnostic et mesure de l’efficacité énergétique, gestion active du bâtiment, ; sources renouvelables et mix énergétique, etc. De plus, pratiquement toutes les grandes écoles d’ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics intègrent des options ou proposent des diplômes liés aux spécificités de la transition énergétique.Comment accompagner le déploiement de la RSE au sein des secteurs du BTP ?Si la majorité des entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics considèrent la RSE et le développement durable bénéfiques (79 % des répondants à l’enquête), le manque de temps et la complexité du sujet notamment, peuvent constituer des freins à la mise en place d’une démarche pertinente à long terme.5 grands axes ont été identifiés à l’appui des résultats de l’étude, afin de favoriser le déploiement ou la valorisation d’actions déjà mises en œuvre :Une démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise adaptée aux TPE et PME Une aide à la prise de recul et la recherche de sens dans les enjeux et les démarches RSE Comprendre et valoriser les bénéfices d’une démarche RSE Favoriser l’engagement des salariés dans les démarches RSEValoriser les progrès liés à la mise en œuvre de la réglementation[1] https://www.economie.gouv.fr/entreprises/responsabilite-societale-entreprises-rse[2] Thématiques définies par la norme ISO 26000[3] Ministère de l’Économie, Bercy Infos, Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
Il y a 2 ans et 194 jours

Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique

Ce budget 2023 amorce une hausse des moyens de la France (+9%) avant la déclinaison de la feuille de route en matière de planification écologique dans le cadre de «France nation verte».Le budget du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires permettra de :Accélérer la transition écologique dans les territoires : pour 2023 met en place un fonds vert inédit, doté de 2,0 Md€, qui permettra de réaliser la transition écologique dans, par et pour les territoires, en soutenant les projets des collectivités en matière de rénovation des bâtiments publics, de renaturation des villes ou de prévention des risques naturels (inondations, incendies, etc.) ;Investir dans les transports en donnant la priorité à la régénération du réseau ferroviaire et au développement des transports du quotidien. Un nouveau plan vélo sera financé à hauteur de 250 M€ en 2023 et une enveloppe exceptionnelle de 300 M€ est prévue pour accompagner les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) en 2023, dont 200 M€ pour les transports franciliens ;Poursuivre la rénovation énergétique des logements par la hausse des moyens financiers et humains de l’Agence nationale de l’habitat (+0,5 Md€) et une enveloppe dédiée à la rénovation des passoires thermiques des bailleurs sociaux (0,2 Md€) ; MaPrimeRénov’, grand succès du quinquennat précédent, est pérennisée à hauteur de 2,5 Md€ sur les crédits du Ministère de la transition énergétique ;Sanctuariser les moyens des agences de l’eau (2,2 Md€) pour assurer une meilleure gestion de la ressource et mieux prévenir les crises ; une enveloppe exceptionnelle de 100 M€ sera mobilisée sur le budget des agences de l’eau en vue de mieux prévenir les épisodes de sécheresse ;Renforcer l’économie circulaire, avec une enveloppe supplémentaire de 90 M€ sur le budget de l’Ademe pour la collecte des biodéchets, soit un doublement du fonds économie circulaire (300 M€ en 2023).Financer la stratégie nationale pour la biodiversité à hauteur de 150 M€ en 2023, pour réduire les pressions sur la biodiversité, protéger et restaurer les écosystèmes.Le budget 2023 garantit la cohésion de nos territoires en accompagnant les collectivités territoriales dans le contexte de hausse des prix de l’énergie. La DGF augmentera pour la première fois depuis 13 ans (+ 320 M€), ce qui permettra de préserver la dotation de plus de 80% des collectivités. Un bouclier tarifaire bénéficiant à près de 28000 communes et un « amortisseur électricité » sont mis en place pour réduire la facture d’électricité des collectivités territoriales. Le dispositif de filet de sécurité mis en place en 2022 est renforcé et reconduit en 2023 pour aider de manière ciblée les collectivités qui en ont le plus besoin à honorer leurs factures d’énergie, qu’il s’agisse du gaz ou de l’électricité. Au total, le Gouvernement permet à 100% des collectivités de bénéficier d'un soutien de l'État à travers un effort inédit de 5 Mds€ face à cette situation exceptionnelle.Après plus de vingt années de baisse, le budget pour 2023 marque la fin des suppressions de poste pour le ministère, et sur toute la durée du quinquennat. Les effectifs du ministère augmenteront même en 2023 (+ 45 ETP), signe de la mobilisation de l’Etat pour l’atteinte des objectifs en matière de transition écologique.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique, avec des crédits en hausse de 9 % pour investir dans les transports du quotidien, rénover nos logements, préserver nos ressources en eau et notre biodiversité. C’est le budget d’une nouvelle méthode également : avec le fonds vert, nous traduisons notre conviction que le soutien aux territoires sera la condition de notre réussite. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Avec le budget 2023, nous renforçons notre investissement dans les transports du quotidien, afin de concilier nos grands objectifs : le pouvoir d’achat, la sobriété énergétique et la transition écologique. Ces financements s’ajoutent aux investissements prévus dans le rapport du COI en janvier. Ils montrent notre détermination et engagement pour les transports du quotidien et nos objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre. »Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Le budget 2023 conforte l’ambition d’un parcours résidentiel adapté aux besoins de chacun, de l’insertion par le logement au bien vieillir chez soi, dans tous les territoires, et notamment les quartiers en politique de la ville. Il permet de poursuivre l’effort en matière de rénovation énergétique avec l’objectif présidentiel de 700.000 rénovations par an. C’est enfin un budget jamais atteint pour l’hébergement d’urgence avec 198.000 places et l’ambition d’un accompagnement des plus fragiles vers un logement pérenne grâce au second plan quinquennal, logement d’abord. »Pour Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : « Le budget 2023 est celui du soutien massif apporté aux collectivités territoriales, et c’est donc un budget de progrès pour la cohésion de nos territoires. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentera et des moyens exceptionnels seront mis en place pour soutenir toutes les collectivités face à la hausse des prix de l’énergie et préserver l’investissement public local dont nous avons besoin ! »Pour Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie : « Parce que le climat et la biodiversité sont indissociables, le budget 2023, en lien avec le déploiement de la planification écologique, porte un effort exceptionnel en matière de biodiversité : ce sont 150 M€ qui nous permettront de protéger les milieux. Ce budget 2023 nous permettra également de mieux préserver nos ressources en eau et de prévenir les risques naturels au plus proche des territoires. »
Il y a 2 ans et 194 jours

La région Sud-Paca veut atteindre la neutralité carbone en 2040

La région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca) a adopté, le vendredi 16 décembre 2022, un budget primitif en hausse de 17,4 %, établi...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 194 jours

« Tarkett a vraiment un rôle à jouer dans la REP », Myriam Tryjefaczka, directrice développement durable

La directrice développement durable et affaires publiques du leader des revêtements de sols fait le point pour LeMoniteur.fr sur les...-Industrie
Il y a 2 ans et 194 jours

Baisse de régime pour l'économie française en 2023 avant un rebond selon les prédictions de la Banque de France

Malgré ces nuages sombres qui s'amoncellent depuis le choc de la reprise post-Covid puis celui de la guerre en Ukraine, l'économie fait preuve de résistance: l'institution table toujours sur un cycle économique en trois "R" - résilience, ralentissement et reprise.Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) va fortement décélérer, de 2,6% en 2022 à 0,3% en 2023, selon le scénario "le plus probable" retenu pour les projections macroéconomiques des trois prochaines années de la banque centrale française.Ce tassement sera suivi d'un rebond à 1,2% en 2024 - moins que le +1,8% anticipé précédemment, car "l'hiver 2023-24 pourrait encore être un peu compliqué dans le contexte de la crise énergétique", selon son directeur général, Olivier Garnier.Mais la reprise se poursuivra en 2025 avec une croissance attendue à 1,8%. A cet horizon, le chômage, qui connaîtrait une hausse "temporaire" à plus de 8% sur la période, commencerait à refluer.Confrontée à "un choc extérieur majeur" avec la guerre en Ukraine, l'économie française "manifeste une certaine résilience" et, une fois le trou d'air de 2023 passé, "s'adaptera ensuite à cette nouvelle donne", a fait valoir le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, dans un entretien au Journal du Dimanche.Flambée alimentaireCes prévisions restent toutefois à prendre avec des pincettes, au vu des "grandes incertitudes" qui pèse sur l'économie française et européenne, a-t-il relevé.De ce fait, la Banque de France publie pour l'an prochain une fourchette de l'évolution du PIB comprise entre -0,3% et +0,8%.Dans tous les cas, l'institution se montre plus pessimiste que le gouvernement, qui prévoit 2,7% de croissance pour cette année et 1% en 2023."On n'exclut pas une récession, mais s'il y a récession, elle sera limitée et temporaire", a estimé Olivier Garnier. A plus long terme, sur "2024-28", a-t-il ajouté, "on revient sur une croissance qui rejoint la croissance potentielle de l'économie française", c'est-à-dire celle qu'elle peut maintenir à long terme.S'ils vont quelque peu s'assagir, les prix du pétrole et du gaz resteront élevés et continueront à nourrir l'inflation, comme les prix de l'alimentation qui se sont emballés aussi."Mais le pic de l'inflation devrait être atteint au cours du premier semestre 2023", estime le gouverneur de la Banque de France, l'institution prévoyant une hausse des prix à 7,3% fin 2022, avant de refluer à 4% en fin d'année prochaine et de revenir aux alentours de 2% vers fin 2024-25."L'inflation qui, au départ, était principalement due à l'énergie, est devenue non seulement plus haute mais plus large", a constaté Olivier Garnier. "En 2023, la contribution de l'alimentation est même plus forte sur la hausse en moyenne annuelle (des prix) que celle de l'énergie".Déficit public "élevé"Pour mesurer l'inflation, la Banque de France utilise l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet la comparaison entre pays européens et accorde une place plus importante aux prix de l'énergie que l'indice des prix à la consommation utilisé par l'Insee et le gouvernement français.L'institut statistique anticipe une inflation culminant à 7% sur un an en janvier et février, puis un repli à 5,5% en juin.Pour tenter de dompter la flambée des prix et atteindre la cible des 2%, garants d'une stabilité des prix selon la Banque centrale européenne (BCE), cette dernière a affiché jeudi sa détermination à poursuivre ses hausses de taux.Elle table sur une inflation à 6,3% l'an prochain en zone euro, plus élevée que précédemment anticipé, et une croissance abaissée à 0,5%.Dans ces conditions, les ménages resteront frappés au portefeuille, avec une "baisse limitée" de leur pouvoir d'achat en 2022-2023, qui repartirait à la hausse ensuite.Surtout, les finances publiques accuseront le coup: selon la Banque de France, le déficit public resterait ainsi "élevé", de l'ordre de 5% du PIB en 2022-23 et de 4,5% par la suite. Le taux d'endettement public resterait à 112% du PIB jusqu'en 2025.
Il y a 2 ans et 194 jours

Hager lance quadro evo, un nouveau système de distribution d'énergie

Elle illustre la volonté de Hager d’adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d’installer une distribution électrique. Pour réaliser son nouveau tableau général basse tension, Hager s’est appuyé sur ses plus de 65 ans de savoir-faire dans la fabrication d’enveloppes d’armoires électriques. Bien qu’elle conserve l’ADN des enveloppes Hager, cette évolution de la gamme quadro voit 80% de ses composants intérieurs renouvelés. Des performances accruesLa structure mécanique robuste de quadro evo permet d’atteindre des performances plus élevées : le nouveau système d'équipement interne offre une résistance aux courts-circuits jusqu’à 85 kA, une protection contre les chocs IK10 et une protection contre l’eau et les poussières IP55, les nouveaux supports de jeux de barres offrent une stabilité accrue jusqu’à 4000 A, quadro evo permet de répondre à des indices de service jusqu’à 233 et d’assurer une continuité de service en toute sécurité lors des interventions, la maintenance ou les évolutions du tableau.Une mise en œuvre facilitée Avec quadro evo, tous les éléments sont conçus pour un assemblage simple et rapide : la structure interne des cellules de quadro evo a été conçue pour offrir plus d’espace de travail à l’installateur, le nouveau système de supports et de profilés universels permet une plus grande modularité, un nouveau système de kits de montage, plus simple et plus précis, permet également le positionnement et la mise en œuvre plus rapides des appareils.Grâce à ces nouveautés, mais aussi grâce aux vis accessibles par l’avant, les évolutions ultérieures et la maintenance seront facilitées.Une compatibilité avec l'écosystème HagerPour la distribution électrique principale, quadro evo peut embarquer des boîtiers moulés intelligents h3 et h3+ jusqu’à 1600 A.quadro evo peut également être associé au logiciel Stream, pour assurer la surveillance des consommations multi-énergies sur un ou plusieurs sites. Intégré dans un écosystème de comptage et de mesure énergétique, il répond parfaitement aux exigences du Dispositif Eco Energie Tertiaire (décret tertiaire) qui s’appliquent dès 2021. Enfin, le logiciel Hagercad.T évolue avec quadro evo pour rendre les phases de configuration, de conception et de chiffrage plus aisées, rapides et précises. Pour quels projets ?Le système permet la réalisation d'équipements de distribution basse tension pouvant aller jusqu'à 4000 A en forme 4b, pour des applications tertiaires : locaux commerciaux, hôtels, bâtiments administratifs, publics ou privés, industriels, hôpitaux, infrastructures routières et ferroviaires. quadro evo est adapté à la réalisation des TGBTs mais aussi des tableaux divisionnaires. Le système de distribution d'énergie quadro evo est un ensemble d’appareillages de puissance testé et certifié selon la norme IEC 61439-1 & 2.
Il y a 2 ans et 194 jours

Hydro rachète Hueck  

Hueck est une entreprise familiale, fournisseur de systèmes en aluminium et de profilés en aluminium extrudé, dont le siège social est situé à Lüdenscheid, en Allemagne.  Elle emploie 500 collaborateurs, et dispose de deux presses d’extrusion et de sa propre fonderie. Le groupe Hueck est composé de deux filiales : Hueck Extrusion et Hueck Systems.  Cette acquisition permettra à Hydro Extrusions d’affirmer sa position et sa présence en Europe. Cela renforcera également la position d’Hydro Building Systems et de ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA en Allemagne et sur d’autres marchés européens, consolidant ainsi sa capacité à offrir des services de qualité à ses clients, grâce à une gamme de produits encore plus large.  Forte de 60 ans d’expérience dans le domaine de l’ingénierie allemande, Hueck Systems opère principalement en Allemagne, qui représente le plus grand segment du marché européen des systèmes de construction. Elle est spécialisée dans la création de solutions pour fenêtres, portes  et façades pour les secteurs du bâtiment et de la construction, et dispose d’une plate-forme de distribution sur son site principal, à Lüdenscheid. Outre l’Allemagne, Hueck Systems opère également en Autriche, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas, en République Tchèque et au Royaume-Uni, mais aussi sur d’autres marchés grâce à de solides partenariats comme en France.  Hydro Building Systems propose des solutions innovantes en aluminium durable pour les fenêtres, portes et façades en œuvrant pour une économie circulaire. Ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA développent et distribuent des systèmes de construction en aluminium pour tout type  de bâtiment. Avec ses 3 200 collaborateurs, Hydro Building Systems vise à développer une approche pérenne avec de nouvelles solutions durables, contenant au moins 75 % de matériaux recyclés et 95 % de matériaux recyclables, réduisant ainsi l’impact des matériaux sur le cycle de vie d’un bâtiment.   Ensemble, formant une seule et même entreprise,  Hueck et les marques d’Hydro Building Systems TECHNAL, SAPA et WICONA investiront sur la durabilité, l’implantation locale et l’expertise technique. Avec l’acquisition de Hueck, notre mission demeure la même : nous nous engageons pleinement à aider nos clients à saisir les nouvelles opportunités présentes sur le marché du bâtiment et de la construction. En disposant des meilleurs talents et en restant pleinement focalisés sur l’activité de nos clients et la qualité des produits que nous leur livrons, nous serons un partenaire indispensable pour la réalisation de leurs objectifs. Henri Gomez, Vice-président senior d’Hydro Building Systems. La finalisation de l’acquisition est soumise à l’approbation des autorités de concurrence allemande et autrichienne et est prévue pour la fin du premier trimestre 2023. 
Il y a 2 ans et 194 jours

Oknoplast et le musée Mocak lance un grand concours artistique

Pour sceller ce partenariat, un grand concours international pour les artistes est organisé par le groupe OKNOPLAST et le musée d'art contemporain de Cracovie MOCAK du 28 novembre 2022 au 27 février 2023. Le concours est ouvert à tous les artistes et groupes d'artistes professionnels et non professionnels d'Europe.Une fenêtre en guise de toilePour ce grand concours toutes les techniques sont autorisées : dessin, graphisme, peinture, technique mixte avec pour seule obligation d'utiliser une fenêtre comme base de travail. Ces œuvres devront garder la forme originale de la fenêtre sans en détruire la structure, le verre et le système d'ouverture. Les groupes artistiques ou les co-auteurs peuvent également participer au concours en soumettant une seule œuvre.Le jury évaluera, entre autres, le caractère unique du projet, la technique d'exécution et la valeur artistique. Le grand gagnant recevra un chèque de 8.000 euros, les deuxième et troisième gagneront un chèque de 2.000 euros. Les œuvres d'art lauréates seront également présentées à un large public lors d'une exposition spéciale post-concours au Musée MOCAK. Les candidatures peuvent être envoyées via le site http://art.oknoplast.com/ entre le 28 novembre 2022 et le 27 février 2023.
Il y a 2 ans et 194 jours

5 solutions pour digitaliser vos projets de construction

En quête de solutions pour numériser vos projets de BTP? Que vous soyez fabricant, architecte, ingénieur, constructeur, il existe des solutions pour chaque profil des acteurs de la construction. Découvrons quelles solutions vous pouvez implémenter pour digitaliser vos projets de construction! 1) Implémenter le Building Information Modeling La méthodologie du BIM permet une représentation virtuelle des produits et des matériaux des fabricants, utilisés dans la construction. Composés de caractéristiques techniques et de modélisation 3D, les concepteurs, architectes et ingénieurs téléchargent les objets BIM pour remplir leurs maquettes numériques. Nombreux sont les avantages de cette méthodologie ! Le BIM est l’outil idéal pour anticiper la viabilité d’un bâtiment et avoir un suivi plus rigoureux d’un chantier. Cela permet aussi de réduire les erreurs de conception, ainsi que d’améliorer la productivité et la communication lors de travaux. En ayant recours au BIM, il est également plus facile de déterminer les rôles des différents acteurs d’un projet de construction. Le BIM permet d’autre part l’utilisation de données structurées et précises afin de garantir des échanges sans perte d’informations. Ces bénéfices multiplient d’ailleurs les politiques et réglementations mises en œuvre par de plus en plus de gouvernements dans le monde pour le déploiement de solutions BIM dans la construction. D’après Allied Market Research, nos voisins européens que sont le Danemark, l’Espagne et l’Italie, rendent le BIM obligatoire à respectivement 100 %, 93 % et 82 %. Maintenant que nous avons en tête les différents bénéfices de cette méthodologie, découvrons en quoi le BIM est plus particulièrement avantageux pour les fabricants. 2) Assurer la digitalisation des catalogues produits des fabricants via une plateforme publique et Cloud Les fabricants peinent parfois à digitaliser leurs produits. Et pourtant, ils ont beaucoup à y gagner ! Pourquoi ? Parce que le BIM gravite autour des données d’un bâtiment. Et ces bâtiments dépendent en grande partie des caractéristiques des produits installés.  Donc pour construire des bâtiments toujours plus performants en utilisant le BIM,  les acteurs AEC qui collaborent dans ce processus, à savoir les architectes, ingénieurs et entreprises de la construction, nécessitent grandement de l’information des produits… des fabricants.  D’après Harvard Business Review (2020), 73% des organisations du secteur de l’AEC affirment qu’avoir une relation très collaborative avec les fabricants est extrêmement ou très important pour la réussite de leurs projets de construction. Le rôle des fabricants dans ce processus est donc essentiel. Étant les plus aptes à fournir des données fiables et de qualité pour les bureaux d’études et cabinets d’architecture. C’est pourquoi en digitalisant leurs catalogues produits sous format BIM, les fabricants seront davantage susceptibles d’être contactés pour faire partie des projets d’ingénierie et d’architecture. C’est gagnant-gagnant !  Mais comment digitaliser ses produits ? Avec la plateforme publique et Cloud bimandco.com, les fabricants de tous types peuvent publier leurs produits en format 3D. De cette manière, ils sont visibles et téléchargeables gratuitement par des acteurs du bâtiment qui en ont besoin pour alimenter leurs maquettes numériques.   Découvrez en davantage sur les bénéfices du BIM pour les fabricants dans notre article : “Le BIM pour les fabricants : Une transformation numérique nécessaire pour se démarquer et vendre plus” Découvrez les autres solutions pour digitaliser vos projets de construction dans notre article complet.
Il y a 2 ans et 194 jours

« GoBuild! » : une application web pour simplifier la phase d'esquisse d'un projet de construction

Quantifier un projet de construction et prendre en compte son bilan économique et environnemental dès sa phase de conception est devenu possible en quelques clics avec l’application GoBuild!Les fondateurs de la start-up lyonnaise Go Décision ont mis au point un outil dédié aux professionnels de la construction de bâtiments pour modéliser leurs projets en un temps record.Une application web puissante et intuitive pour accompagner les professionnels de la constructionGoBuild! s’adresse aux professionnels de la construction de logements collectifs (bureaux d’études, architectes, promoteurs...). L’application promet d’apporter une précision et une méthodologie dans la modélisation des projets par leurs volumétries et de les modifier à l’infini. GoBuild! recalcule instantanément chaque changement de paramètre. L’utilisation de béta données et de l’intelligence artificielle permet autant de simulations souhaitées.Type de logement, nombre de sous-sols, nombre de niveaux, surface type par logement, adaptation au sol, livrable Poids Carbone… et une multitude d’autres critères disponibles.Elle contribue ainsi à la prise de décision en fonction des besoins et objectifs : coût, bilan promoteur, impact environnemental… Rapide, intuitive, ludique, précise, exhaustive, personnalisable, l’application GoBuild! a été pensée et réalisée par des techniciens experts utilisateurs.Un outil d’aide à la décision multicritère : économique, technique et environnementalDans une logique prospective, GoBuild! assiste les utilisateurs à la genèse du projet, en amont de toute décision d’engagement de fonds (investissement foncier, métrage, maquette numérique…). L’outil permet de tester des hypothèses et de les quantifier afin de faciliter la prise de décision. Il devient ainsi possible de simuler un projet dès sa phase esquisse et de maîtriser le cahier des charges initial en fonction de nombreux critères économiques, techniques et environnementaux : un atout majeur dans un contexte mouvant d’une part de la mise en place de la nouvelle règlementation environnementale RE2020, et d’autre part de la pénurie et de coûts très volatiles de certaines matières premières.GoBuild ! fonctionne sous forme de licence. Elle vient challenger les compétences sur une même plateforme et les démocratise. Elle s’ajoute aux domaines de compétences des professionnels. Son principal objectif est d’accompagner et de faciliter les réflexions et prises de décisions des professionnels.L’application web est disponible dès maintenant sur www.gobuild.fr/presentation
Il y a 2 ans et 194 jours

la France ne couvre que 22,3% de sa consommation par des énergies renouvelables

La France a tout pour réussir la décarbonation de la chaleur. Elle dispose de solutions matures et performantes qui valorisent de nombreuses ressources locales (biomasse, chaleur du sous-sol, chaleur fatale, déchets ménagers, …) : le bois-énergie domestique et collectif, les pompes à chaleur aérothermiques, la géothermie de surface et la géothermie profonde, la chaleur solaire, les gaz renouvelables et la valorisation énergétique des déchets. Pourtant, un bilan* montre que malgré une augmentation de la production issue de sources d’énergie renouvelable et de récupération (EnR&R), la chaleur renouvelable ne représente que 22,3 % de notre consommation finale de chaleur en 2021. Elle continue de progresser en valeur absolue : elle est passée de 152,6 TWh en 2020 à 157,8 TWh en 2021. Toutefois, la forte reprise de la consommation globale de chaleur en 2021 (708 TWh pour cette première année post pandémie, contre 669 TWh en 2020) a largement contribué à annuler l’impact des 5,2 TWh supplémentaires produits par les sources renouvelables. Pour atteindre l’objectif fixé par la loi de 38 % d’EnR dans la consommation finale de chaleur en 2030, il faut que la dynamique de croissance de la production de chaleur renouvelable s’amplifie et s’accélère, en complément d’efforts significatifs en matière d’efficacité et de sobriété énergétiques. Des décisions politiques fortes, comme le doublement du Fonds Chaleur, doivent être rapidement prises pour décarboner massivement la chaleur et l’ensemble de la consommation énergétique nationale. * L’AFPG, le CIBE, la FEDENE, le SER et UNICLIMA, avec la participation de l’ADEME, ont publié la sixième édition du Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération Cet article la France ne couvre que 22,3% de sa consommation par des énergies renouvelables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 194 jours

Plante & Cité sème son bouquet d'innovations pour 2023

Une année 2023 foisonnante s’annonce dans la recherche sur la nature en ville. Le centre de ressources Plante & Cité, basé à Angers...-Paysage
Il y a 2 ans et 194 jours

Rehau équipe un nouvel établissement d’accueil médicalisé (EAM) pour personnes en situation d’autisme

35 jeunes adultes souffrant de trouble du spectre de l’autisme seront hébergés jour et nuit dans ce centre qui, sur une superficie totale de 2 665m², offre à la fois des espaces de vie et des bureaux pour le personnel. Le GAPAS, association gestionnaire de 33 établissements et services sociaux et médico-sociaux, a confié la construction de son nouvel établissement à Carré Constructeur, qui accompagne depuis plus de 40 ans les entreprises et les associations dans leurs projets. Dans le cadre de bâtiments à vocation médicale, le constructeur travaille en étroite collaboration avec les encadrants afin de répondre au mieux aux besoins spécifiques des futurs usagers.Un système de chauffage plébiscité pour les personnes souffrant de cette maladie« Le secteur du médico-social implique un suivi particulier auprès du client dans la définition des choix de matériaux mais aussi de conception, tel que le chauffage », explique Damien Charbonnier, chargé d’opérations chez Carré Construction.Il faut savoir que les personnes souffrant de troubles de l’autisme peuvent avoir des réactions particulières liées à leur sensibilité, et notamment sur les phénomènes de sensation de chaud et de froid. « En l’occurrence, poursuit-il, on a conseillé au GAPAS de mettre en place sur les espaces de vie un système de plancher chauffant qui offre un ressenti moins contraignant que des radiateurs, qui vont renvoyer une chaleur plus ponctuelle et peut-être plus perturbante. » Outre un meilleur confort, le système de surface chauffante va aussi éviter les éventuels risques d’arrachage ou de blessures par rapport à un matériel fixé au mur. Grâce à la répartition des tubes sur la totalité du sol, la sensation de chaleur est ainsi uniformément répartie dans les pièces et apporte beaucoup plus de confort.Réduire les dépenses énergétiques et l’empreinte environnementaleUne des lignes directrices de Carré Constructeur est de construire durablement pour l’entreprise et aussi pour l’environnement de demain. « Dans la conception de nos bâtiments, nous essayons de sortir des énergies fossiles. On en vient de plus en plus à proposer des solutions de type pompes à chaleur qui vont permettre une réduction de l’énergie consommée », complète Damien Charbonnier.Environ 8,5 km de tubes RAUTHERM en PE-Xa sont installés associés à 13 collecteurs polymères qui gèrent les arrivées et départ d’eau chaude et froide, le tout relié à une pompe à chaleur afin de chauffer ou rafraîchir les pièces selon les besoins. Fonctionnant à basse température et avec une excellente inertie, le système REHAU ne demande ainsi que peu d’énergie et ne pose aucun problème de santé ou de sensation de jambes lourdes.La livraison de l’établissement a été faite en juillet 2022 et l’ouverture est prévue prochainement.
Il y a 2 ans et 196 jours

Le Vietnam fait des promesses pour l'environnement, malgré une addiction tenace au charbon

Hanoï a promis de suivre le mouvement lancé lors de la COP26 l'an dernier, qui a appelé à la "réduction" de la part du charbon, désigné explicitement pour la première fois comme l'un des principaux responsables du changement climatique."Mais ce n'est pas vraiment ce que le Vietnam réalise sur le plan national", explique Nandini Das, chercheuse du groupe de réflexion Climate Analytics.Le pays de 98 millions d'habitants essaie de se tourner vers les énergies renouvelables pour alimenter sa croissance, l'une des plus élevées de la région, mais la politique autoritaire du gouvernement communiste met en péril son engagement d'atteindre la neutralité carbone en 2050.Quatre activistes écologistes de premier rang ont été envoyés en prison cette année, parmi lesquels Nguy Thi Khanh, qui a reçu en 2018 le prix Goldman pour l'environnement, le "Nobel vert", condamnée à deux ans derrière les barreaux pour évasion fiscale.Une accusation "inventée" par les autorités, ont dénoncé plusieurs organisations de défense des droits humains, dans une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, qui s'est rendu au Vietnam fin octobre.Le boom du solaire"Avec des figures écologistes en prison, je pense qu'il y a des doutes sérieux sur la capacité du pays à atteindre ses objectifs", estime Michael Sutton, le directeur du prix Goldman pour l'environnement."Des figures comme Mme Khanh sont importantes pour construire le soutien du public" vers des pratiques plus vertes, poursuit le responsable. Derrière la Chine et l'Inde, le Vietnam est le troisième pays dans le monde le plus impliqué dans les centrales à charbon, en matière de capacités de production existantes et à venir, selon l'organisme indépendant Climate Action Tracker.La part du charbon dans son mix énergétique est passée de 33% en 2015 à 52% en 2021, a relevé le groupe de réflexion Ember.Dans le même temps, la part du solaire a bondi de 2% en 2020 à 10% l'année suivante, l'une des hausses les plus importantes dans le monde, a souligné Ember.Le Vietnam prépare sa sortie du charbon par des investissements, ou des subventions à l'achat de panneaux photovoltaïques, qui en ont fait le dixième pays au monde en termes de capacité de production d'énergie solaire.Les effets de cette politique se font ressentir jusque dans un village reculé du delta du Mékong (sud), où Doan Van Tien arrose ses avocats, fraises et mandarines grâce à une pompe hydraulique alimentée par des batteries solaires."Ca a beaucoup changé ma vie", a déclaré l'agriculteur, qui peut désormais arroser ses arbres fruitiers sans avoir à payer pour l'essence qui alimentait le vieux groupe électrogène utilisé jusque-là.Ce changement a été rendu possible grâce à l'ONG créée par Nguy Thi Khanh, GreenID.Hanoï veut reprendre à son compte la dynamique. Les derniers objectifs climat publiés en juillet par le ministère de l'Environnement sont "clairs et bien plus ambitieux que (les) précédents", a remarqué Thang Do, chercheur en politique publique à l'Université nationale d'Australie.Dans sa nouvelle stratégie, le gouvernement veut réduire de 43,5% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, alors que son précédent objectif était de 9%. Les autorités prévoient un pic d'émissions de gaz à effet de serre en 2035 avant une baisse drastique jusqu'à la neutralité carbone en 2050.Changer les mentalitésMais il reste à voir comment Hanoï va mettre en pratique ses intentions, d'autant que celles-ci restent difficiles à déchiffrer, notamment en raison de la répression visant des militants qui contribuaient à sa transition énergétique.Dang Dinh Bach, un autre activiste derrière les barreaux, a travaillé pour informer les riverains des projets de centrales à charbon sur les risques posés par ces projets en matière de santé."Il leur a donné des conseils pour qu'ils comprennent leurs droits et puissent les mettre en pratique", explique à l'AFP sa femme, Tran Phuong Thao. Souvent, les habitants étaient "surpris et furieux", se rappelle-t-elle. "Les gens n'avaient aucune information sur ces projets."Si le Vietnam est engagé dans une course contre-la-montre contre le changement climatique, qui menace sa population dense concentrée le long du littoral en raison de la montée des eaux, il faut rester patient, prévient Thang Do."Toute l'économie dépend du charbon, donc c'est très difficile de faire changer les choses", explique-t-il."Ce n'est pas une décision facile de fermer une centrale à charbon pour aller ensuite vers le solaire ou l'éolien, ça prend beaucoup de temps et de ressources, et les mentalités doivent aussi changer", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 197 jours

le rachat de sobemo par fabemi ouvre de nouveaux horizons

Afin de conforter sa position sur le marché des produits préfabriqués en béton, Fabemi mène une stratégie de développement et d’investissement dynamique. Le Groupe l’a encore prouvé récemment en acquérant la société SOBEMO, basée à Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Cet investissement permet à Fabemi de renforcer ses capacités de production de blocs béton creux traditionnels et, à terme, de proposer l’ensemble de son offre dans le Grand Est et en Île-de-France.
Il y a 2 ans et 197 jours

knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

Société familiale fondée en 1932, le Groupe Knauf est le premier producteur mondial de plaques de plâtre, avec 40 000 collaborateurs, 304 usines réparties dans plus de 90 pays, pour un chiffre d’affaires de 12,6 milliards d’euros en 2021. En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois. À travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.
Il y a 2 ans et 197 jours

Dix morts, dont cinq enfants, dans un incendie "effroyable" à Vaulx-en-Velin

"J'ai entendu des gens crier 'au secours, au secours, au secours, aidez-nous' ", a déclaré à l'AFP Assed Belal, un jeune habitant du quartier, arrivé sur place pendant l'incendie. "Il y avait des gens par terre, d'autres bloqués sur les balcons et les pompiers avaient du mal à intervenir à cause des arbres".Alors que la fumée s'échappe du bâtiment, des occupants de l'immeuble, prisonniers des flammes, se sont jetés dans le vide, selon des informations recueillies par l'AFP."Mes amis m'ont dit qu'ils avaient réussi à rattraper un jeune de dix ans": sa mère, réfugiée sur un balcon au troisième ou au quatrième étage, l'a "jeté pour le sauver", a ainsi expliqué Assed Belal, en précisant n'avoir pas assisté à cette scène."C'est un choc, le bilan est extrêmement grave (..) je me suis entretenu avec le président de la République", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin vendredi matin à Paris, avant de se rendre sur place en compagnie d'Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement.Le parquet de Lyon a ouvert une enquête et saisi la police judiciaire pour déterminer les causes de ce "dramatique" incendie dont il a établi le décompte des victimes. "Aucune hypothèse n'est écartée, notamment la piste criminelle", précise son communiqué.Le feu s'est déclaré peu après 03H00 dans un immeuble de sept étages situé dans une barre d'immeubles du quartier du Mas du Taureau et a mobilisé près de 170 pompiers et 65 engins, selon la préfecture. L'intervention s'est faite "dans des conditions difficiles", selon M. Darmanin.Les flammes sont parties du rez-de-chaussée pour se propager vers les étages, piégeant certains habitants chez eux, tandis que les fumées envahissaient les parties communes, selon les pompiers."C'était effroyable", a déclaré à l'AFP Mohamed, le cousin d'un habitant du 4e étage qui a réussi à s'échapper par l'escalier avec ses deux enfants.Les autorités ont évacué les habitants dans une salle municipale à proximité et des opérations de relogement sont en cours, selon les informations recueillies par l'AFP.Deux cellules d'écoute ont été déployées à l'école Jean-Vilar et au collège Simone-Lagrange, dont des élèves seraient parmi les victimes de l'incendie, selon un communiqué du recteur de l'académie de Lyon, Olivier Dugrip."Tragique"Des constatations sont en cours pour déterminer les causes du feu, selon un porte-parole de la préfecture sur place.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, "signale très souvent les immeubles de sa commune, et notamment du quartier du Mas du Taureau qui présentent des risques en terme de sécurité", a souligné le député LR Alexandre Vincendet dans un communiqué."Ce drame doit nous inciter à être plus réactifs concernant la sécurité au sein des logements collectifs", a-t-il estimé, plaidant pour qu'un diagnostic de risque incendie soit lancé sur tous les logements signalés par les élus locaux.Deux sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés lors de l'intervention, selon la préfecture. Un important dispositif de gendarmerie a également été déployé sur le terrain, a constaté l'AFP.L'incendie est survenu au Mas du Taureau, un quartier populaire en plein renouvellement urbain, après avoir été longtemps le symbole des quartiers sous tension dans la banlieue lyonnaise.La métropole a lancé au début des années 2000 un programme de 100 millions d'euros pour repenser ce qui doit devenir un "éco-quartier", en développant commerces de proximité et transports en commun.Le taux de pauvreté à Vaux-en-Velin, une commune peuplée par une population jeune (près de 50% de moins de 30 ans) s'élevait à 33% en 2019, selon les dernières statistiques de l'Insee.Les réactions de solidarité envers les victimes et leurs familles affluaient sur les réseaux sociaux. "Tristesse face au tragique incendie", a tweeté la Première ministre Elisabeth Borne. Une "horreur", pour le maire écologiste de Lyon Gregory Doucet.
Il y a 2 ans et 197 jours

L'AMF requiert plus de 3 millions d'euros contre 8 personnes et trois sociétés pour delit d'initiés

La commission des sanctions de l'AMF a débattu de l'opération autour du rachat du parc de la société immobilière Terreïs par Swiss Life, officiellement annoncé au marché le 12 février 2019. Terreïs a ensuite racheté ses propres titres pour sortir de la Bourse.Le projet avait d'abord été imaginé sous la forme d'achat de titres par Swiss Life, donnant lieu selon l'AMF à une première information privilégiée en fin d'année 2018, avant de prendre la forme du rachat des actifs immobiliers, la seconde information privilégiée début 2019.Le gendarme des marchés reproche à plusieurs personnes, via des "faisceaux d'indices graves précis et concordants", d'avoir eu connaissance des négociations et en avoir profité pour réaliser des plus-values significatives.Via sa société THD, Thierry Decré, négociant de vins et président de LD Vin, a réalisé une plus-value de 434.000 euros en ayant investi durant la première information privilégiée.Selon la représentante du collège de l'AMF, il aurait pu être mis au courant via ces liens avec des responsables de la société Ovalto, notamment son président Jacky Lorenzetti, qui contrôle Terreis et qui a investi dans sa société LD Vin.Elle a requis un million d'euros d'amendes contre THD et 200.000 euros contre M. Decret.Les liens avec Jacky Lorenzetti, pas mis en cause par l'AMF, sont aussi considérés comme pouvant établir un "circuit plausible de transmission" de l'information privilégiée avec son frère, Pascal Lorenzetti, et sa société Option 7. Pour une plus-value de 278.000 euros, l'AMF a requis 650.000 euros d'amende contre la société et 150.000 euros contre Pascal Lorenzetti.L'utilisation de l'information privilégiée est aussi reprochée à un responsable de Razier, un sous-traitant de Terreïs, Jacques-Antoine Condat. Le collège de l'AMF reproche à ce dernier d'avoir recommandé à sa partenaire, Ghania Begriche, et à son frère, Jean-Roger Condat d'investir, la première fois qu'une telle accusation est portée devant la commission. Des amendes respectivement de 300.000 euros, 75.000 euros et 125.000 euros ont été requises.Pour des faits similaires, 550.000 euros ont été requis contre Benjamin Parisielle, alors directeur administratif et financier du groupe Rougnon, qui contrôle de Razier, 40.000 euros contre un haut encadrant du club de rugby du Racing 92, propriété de Jacky Lorenzetti, Christophe Mombet, et 20.000 euros contre l'ancien gestionnaire d'actifs de Terreïs Kilian Heim. La défense des mis en cause a demandé de ne pas prendre en compte certains éléments obtenus par les enquêteurs via des fadettes, des relevés téléphoniques, ce qui est illégal dans ce type d'enquête selon elle. Elle conteste aussi l'existence de la première information privilégiée sur le projet de rachat de titres par Swiss Life et qui n'a finalement pas abouti en raison d'un prix jugé trop faible.Les avocats ont aussi tenté de justifier pour chacun de leur client que les investissements significatifs sur les actions Terreïs avaient une autre origine qu'une éventuelle connaissance des négociations.Par ailleurs, la représentante du collège de l'AMF a demandé "une sanction dissuasive", de 200.000 euros contre Terreïs pour manquement sur la tenue de la liste des initiés. C'est également la première fois que ce motif a été abordé devant la commission.La commission des sanctions doit rendre sa décision dans les prochaines semaines.
Il y a 2 ans et 197 jours

Feu vert du Conseil constitutionnel à la loi sur l'assurance chômage

Le Parlement avait définitivement adopté le 17 novembre cette loi portant des "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi".Le texte a ouvert la voie à une modulation de l'assurance chômage en fonction de la conjoncture, le gouvernement ayant depuis annoncé une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi ouvrant des droits à partir du 1er février.Les députés LFI, PS, EELV et PCF avaient saisi les Sages, arguant que la loi portait atteinte "au principe de fraternité" et créait "une rupture d'égalité".Le Conseil Constitutionnel a validé les dispositions du texte sur lequel il avait été saisi, les jugeant "conformes à la Constitution".Outre la possibilité de moduler les règles de l'assurance chômage par décret, cela concerne également la disposition prévoyant que deux refus en un an d'un CDI après un CDD ou un contrat d'intérim sur le même poste, le même lieu et avec la même rémunération, entraînera la perte de l'indemnisation chômage.Idem pour "l'abandon de poste" qui sera désormais assimilé à une démission, pour limiter l'accès à l'assurance chômage.
Il y a 2 ans et 197 jours

vers une mutualisation des ressources dans les tpe du btp etude

Davantage prêter qu’acheter des ressources ? Voilà une pratique dans les TPE de nouveau étudiée sur l’année 2022 par Katar pour l’assureur MMA.
Il y a 2 ans et 197 jours

Accompagnement et formation, pré-requis à la préservation du patrimoine culturel

FOCUS. Les sites historiques et les établissements culturels demandent de plus en plus d'être accompagnés dans leur parcours de rénovation énergétique. Vétusté de leur bâti, conséquences du réchauffement climatique, dégâts causés par les nuisibles... les menaces se multiplient mais les réponses aussi, à commencer par les dispositifs de formation des acteurs publics.