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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 40 jours

Bluetek propose le kit Adiaplay, une nouvelle solution de rafraichissement d'air à pose rapide

Un rafraichissement 100% naturelBLUETEK propose le Kit Adiaplay, nouveau système complet pour le rafraichissement 100% naturel de l’air intérieur. En neuf comme en rénovation (locaux commerciaux, bâtiments de stockage, magasins, ERP, etc.), le Kit Adiaplay de BLUETEK a été imaginé pour minimiser les coûts d’installation par sa facilité de pose.Une pose en seulement deux heuresLes éléments du système autorisant un assemblage aisé, le Kit Adiaplay se pose en seulement deux heures (hors manutention) sans l’intervention d’une nacelle. Celui-ci se compose d’un module adiabatique - disposant d’un poids allégé de 59 kg -, d’une costière, d’un support - non fourni - à poser sur un toit plat ou jusqu’à une pente inférieure ou égale à 10%, d’un diffuseur intérieur hémisphérique et d’une commande déportée avec afficheur digital également pilotable à l’aide de sa télécommande. Une fois installé, le système assure le rafraichissement d’une surface allant jusqu’à 250 m2 (avec un diffuseur placé à 4 mètres de hauteur). Pour une parfaite efficience de la solution, des ouvertures en toiture doivent être présentes pour évacuer l’air chaud intérieur qui se trouve au-dessus du diffuseur. Enfin, l’entretien du système du Kit Adiaplay est simplifié.Principe et avantage de l’adiabatiqueLe rafraichissement par évaporation, ou l’adiabatique, est un principe 100% naturel qui consiste à faire passer de l’air chaud à travers un échangeur humide pour le refroidir. L’air extérieur pénètre dans le module placé sur la toiture et se refroidit en provoquant l’évaporation de l’eau contenue dans l’échangeur. L’air ainsi rafraichi, est insufflé dans le bâtiment à l’aide d’un ventilateur intégré au diffuseur intérieur.Les rafraichisseurs d’air ont l’avantage de diffuser de l’air sain (aucun risque de diffusion de légionellose) et leur fonctionnement est simplifié. Ne nécessitant pas de compresseur, ni de circuit frigorifique, leur exploitation ainsi que leur coût de fonctionnement se voient allégés. Seules une alimentation électrique, une arrivée d’eau et une électrovanne raccordée sur cette dernière, une pompe de circulation et une vanne de vidange sont nécessaires au fonctionnement des rafraichisseurs d’air.Enfin, l’adiabatique assure un rafraichissement de l’air ambiant intérieur quelle que soit la température extérieure. Plus l’air extérieur est chaud et plus l’efficacité des rafraichisseurs adiabatique augmente avec une différence de température de 7°C à l’intérieur du bâtiment.
Il y a 3 ans et 40 jours

Challenge Canopée 2022, un concours de référence pour la filière forêt bois

Avec 12 finalistes, et deux catégories, la seconde édition du Challenge Canopée qui aura lieu le 11 mai établit d’ores et déjà le concours comme référence de la filière forêt-bois en matière d’innovation.
Il y a 3 ans et 40 jours

Avant l’avénement de la RE2020, une forte hausse des demandes de permis de construire

Au premier trimestre 2022, les logements autorisés ont connu une forte hausse de 23,5 % par rapport au trimestre précédent selon les chiffres du ministère de la Transition écologique. 141 900 logements ont été autorisés en trois mois, le nombre le plus élevé depuis près de 15 ans. Cette forte hausse des autorisations, surtout pour les logements individuels, provient du nombre exceptionnel de demandes de permis déposées en décembre 2021. Le durcissement des règles environnementales avec l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1ᵉʳ janvier 2022 est vraisemblablement la cause de cette précipitation. Un phénomène similaire s’était produit en 2013 au moment de l’application de la RT2012. D’avril 2021 à mars 2022, 496 900 logements ont été autorisés à la construction, soit 102 600 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+ 26,0 %). Dans le même temps, on estime que 394 400 logements ont été mis en chantier, soit 34 900 de plus (+ 9,7 %) que lors des 12 mois précédents (avril 2020 à mars 2021). Toutefois, la période antérieure était particulièrement basse, car elle incluait en partie le premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. Si on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), les nombres de logements autorisés et commencés au cours des 12 derniers mois apparaissent encore supérieurs, mais de façon plus modérée (respectivement + 8,3 % et + 3,0 %). Source : SDES, Sit@del2, estimations à fin mars 2022 Cet article Avant l’avénement de la RE2020, une forte hausse des demandes de permis de construire est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 40 jours

L’académie du Commerce du Bois

Le Commerce du Bois (LCB) présente son Académie. Développée au format e-learning, elle s’adresse aux professionnels du bois qui souhaitent renforcer leurs connaissances générales du matériau bois, mettre à jour leurs connaissances produits et maitriser les argumentaires de ventes afin de « prescrire le bon bois pour le bon usage ». L’intérêt de ce programme pédagogique est d’apporter aux commerciaux des connaissances précises sur le matériau bois et ses produits dérivés, afin que les clients finaux bénéficient de services différenciants et d’une expertise bois reconnue. A l’issue de ces formations, le commercial sera en mesure de conseiller ses clients vers les bois et les produits les plus adaptés aux besoins exprimés et de positionner, de façon objective, les produits qu’il distribue dans un contexte de concurrence tant au niveau de l’offre bois que de celle des matériaux concurrents. Il connaitra également les bonnes pratiques de mises en œuvre et d’entretien d’où une valeur ajoutée importante dans sa relation avec les artisans. Ce dispositif bénéficiera à l’ensemble de la filière et notamment aux entreprises de construction qui se verront prodiguer des conseils indépendants. Pour une plus grande souplesse dans le processus d’apprentissage et pour pouvoir évoluer à son rythme, LCB a fait le choix de modules de 30 à 45 minutes. La plateforme de formation, accessible en ligne sur www.academie.lecommercedubois.org ainsi que sur smartphone, est intuitive, ergonomique et permet à l’apprenant de choisir les modules qu’il souhaite suivre mais aussi au manager de connaître l’évolution de l’apprentissage de ses forces de vente. Elle contient des vidéos d’experts, des activités interactives, des contenus illustrés, des cas d’usages, des liens et vidéos pour aller plus loin, des documents à télécharger, des quizz pour valider les acquis…
Il y a 3 ans et 41 jours

Solutions pour la pose et la fixation de terrasse en bois : Terradec

Le marché de la terrasse bois et ses dérivés est un marché dynamique, avec une progression de 34 % entre 2019 et 2021*. Il a bénéficié d'un contexte favorable ces 2 dernières années avec l'envie de s'approprier son extérieur ou de réaliser des travaux d'aménagement. En outre, le bois a une image environnementale très positive.
Il y a 3 ans et 41 jours

RÉGULATION POUR PLANCHER CHAUFFANT ET RAFRAÎCHISSANT RÉVERSIBLE WAVIN SENTIO

Une bonne maîtrise des températures est indispensable pour optimiser la performance énergétique du bâtiment. En neuf comme en rénovation, les solutions de plancher chauffant et rafraîchissant Wavin distribuent la chaleur de manière uniforme et réduisent la consommation d'énergie. Elles sont pilotées, depuis un écran tactile intuitif ou une application mobile, par le système de régulation Sentio de Wavin qui comprend des unités de contrôle central et d'extension, des thermostats et des sondes. Véritable « cerveau » de l'installation, cette solution très simple d'installation puis d'utilisation au quotidien permet un pilotage précis du confort climatique pièce par pièce, tout en limitant la consommation énergétique : jusqu'à 15% d'économies d'énergie de chauffage*.
Il y a 3 ans et 41 jours

A Mantes-la-Jolie, STUDIOS Architecture œuvre à résidences

STUDIOS Architecture a livré en 2022 à Mantes-la-Jolie (Yvelines) le nouveau siège des Résidences Yvelines-Essonne (maître d’ouvrage : Les Résidences). Ce nouvel environnement de travail dynamique et harmonieux signé par le collectif d’architectes STUDIOS, accueille sur 5 600 m² l’ensemble des collaborateurs qui œuvrent pour le logement social. Communiqué. Le dernier projet de STUDIOS en […] L’article A Mantes-la-Jolie, STUDIOS Architecture œuvre à résidences est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 42 jours

"Le lac Tanganyika vomit" : au Burundi, l'eau monte et déplace les populations

Un jour d'avril 2020, en rentrant de son travail quotidien dans les champs, elle a pourtant découvert sa maison submergée par le lac, dont le niveau monte sur fond de dérèglement climatique."J'ai crié : mes enfants, mes enfants, mes enfants !", se souvient cette mère célibataire en mimant un geste de désespoir."Les enfants étaient emportés par les eaux, mais des gens qui savent nager les ont repêchés (...) et ils me les ont ramenés", poursuit-elle. Tous furent sauvés.Amissa raconte son histoire depuis le camp de Kinyinya II, situé à quelques kilomètres derrière Gatumba, qui accueille plus de 2.300 personnes déplacées par les inondations.En journée, un soleil de plomb écrase cette succession de tentes blanches siglées IOM, l'Organisation internationale pour les migrations de l'ONU, et laisse place le soir à un froid humide et mordant. Dans chaque allée, des dizaines d'enfants tournent en rond.Avant, "on cultivait, on faisait des travaux qui nous aidaient à survivre, mais depuis que nous sommes ici on ne fait rien", raconte quelques centaines de mètres plus loin Lea Nyabenda, arrivée elle aussi il y a deux ans."La vie (est) misérable, l'hébergement et le manque de nourriture m'angoissent. Dormir dans un endroit pareil alors que nous avions une belle et grande maison...", regrette cette femme de 40 ans, également mère de 10 enfants.FantomatiqueLea accepte de retourner voir son ancien logement à Gatumba, une ville qui ces dernières décennies se développait tous azimuts, dynamisée par le commerce avec la toute proche RD Congo. Même les zones jouxtant les flots, pourtant inconstructibles, ont vu pousser des quartiers.Mushasha, le quartier de Lea, est aujourd'hui un marécage où alternent des bras de lacs envahis de hautes herbes et des maisons – certaines miraculeusement intactes, d'autres abandonnées, voire totalement en ruine."C'est ici qu'était ma maison", lâche-t-elle en s'arrêtant devant un monticule de terre et de morceaux de bois. "Là c'était deux chambres, là une chambre, là-bas une autre et cette partie-là, c'était le salon"."J'évite de venir ici, par crainte de sentir la tension monter en moi." Fantomatique, le quartier ne compte plus qu'une poignée d'habitants. Les dégâts vont bien au-delà des seules habitations."Il y a des écoles qui ont été détruites, des commerces (...) Il y a aussi des champs, des cultures qui ont été inondés", détaille sur place Geoffrey Kirenga, directeur pays de l'ONG Save the Children, qui vient en aide aux familles déplacées et à celles qui ont choisi de rester.Quelque 65% des déplacés de Gatumba sont des enfants. Beaucoup n'ont plus accès à l'école et certains ont commencé à travailler pour nourrir leur famille."Certains enfants se mettent à pêcher, ce qui est dangereux, ce n'est pas protégé et ça les expose aux blessures physiques", ajoute-t-il, en jetant un oeil inquiet aux eaux peuplées, dans cette zone, d'hippopotames et de crocodiles.Save the Children anticipe une détérioration de la situation cette année, alors que débute actuellement la saison des pluies au Burundi.Bujumbura menacéeLe pays, densément peuplé et classé par la Banque mondiale comme le plus pauvre au monde en PIB par habitant, a connu plusieurs vagues d'exode en raison des conflits qui l'ont secoué. Aujourd'hui, la menace change. Près de 85% des 113.000 déplacés internes le sont en raison de désastres naturels, selon l'OIM, qui souligne que le Burundi est un des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique.Les relevés météorologiques des dernières années montrent ainsi une intensification des chutes de pluies, torrentielles notamment, notent les experts.Outre des élévations "cycliques" du niveau de l'eau historiquement observées, la montée des eaux s'explique par la pollution des multiples rivières qui se jettent dans le Tanganyika, souligne Albert Mbonerane, ancien ministre de l'Environnement et ardent défenseur de l'écosystème du lac.Cette pollution menace de boucher l'unique voie d'écoulement, côté congolais, du deuxième plus grand lac d'Afrique.De fait, les flots n'ont plus reflué ou presque depuis 2020."Quand je vois tous les déchets solides, tout ce qu'on jette dans ces rivières (...) Le lac est en train de vomir pour dire +mais qu'est ce que vous voulez que je fasse ?+", pointe-t-il.A l'est de Gatumba, la capitale économique Bujumbura étire ses quartiers, restaurants, port et aéroport autour du lac.Des parcelles sont inondées et la moitié d'une quatre-voies qui longeait la rive est désormais fermée, rappelant la menace constante qui plane sur la plus grande agglomération du Burundi."Parfois, quand nous parlons d'environnement, on dirait que ce sont des histoires qu'on raconte alors (que) les réalités sont bien là", se désole Albert Mbonerane.
Il y a 3 ans et 42 jours

L’OPPBTP rejoint le think tank Cinov’action

L’OPPBTP intègre le think tank Cinov’action pour prévenir les risques sur les chantiers du BTP. [©OPPBTP] Les métiers des travaux publics sont soumis à d’importantes transformations en cours et à venir. En effet, les changements environnementaux, technologiques ou sociétaux font évoluer les façons de travailler. C’est pourquoi l’OPPBTP s’est rapproché de la fédération Cinov pour intégrer le think tank Cinov’action. Créé en 2016, ce dernier propose un cadre pérenne de travaux collectifs entre les différents acteurs de la construction. Il vise à anticiper les évolutions nécessaires de leurs métiers. Mais aussi à construire des collaborations porteuses d’innovations et à concevoir des solutions qui les fassent progresser. Ainsi, ce partenariat a pour objectif de favoriser le déploiement d’une culture de prévention chez les maîtres d’ouvrage, d’œuvre dans la sécurité et la protection de la santé. OPPBTP, la sécurité sur chantier avant tout Pour l’organisme de prévention, cette collaboration constitue un enjeu majeur pour prévenir les risques sur les chantiers du BTP. A ce titre, l’OPPBTP contribuera aux réflexions et aux travaux collectifs menés par tous les acteurs. Cela, dans le but d’améliorer les conditions de travail. A savoir, la participation à un outil d’auto-diagnostics des compétences à destination de la maîtrise d’œuvre. Lire aussi : L’OPPBTP agit contre le bruit Tout en intégrant un volet dédié à la santé/sécurité au travail. L’organisme participera aussi à l’élaboration d’une étude dédiée à l’évolution des métiers de la construction. En effet, les maîtres d’ouvrage et d’œuvre doivent être en mesure d’appliquer les principes généraux de prévention. Mais aussi de fournir les moyens nécessaires aux entreprises et aux salariés du BTP pour travailler en sécurité.
Il y a 3 ans et 43 jours

La hausse du loyer des commerçants limitée pour faire face à l'inflation

La modification de l'indice national trimestriel des loyers commerciaux (ILC) vise à soulager les commerçants confrontés à l'inflation et à une baisse de la consommation des ménages depuis le début de l'épidémie de Covid-19 en 2020.Cet indice était jusqu'ici calculé en fonction de trois paramètres : l'évolution des prix à la consommation, celle des prix de la construction neuve et celle du chiffre d'affaires du commerce de détail, qui comprend aussi bien les ventes en magasin que sur internet. Dans un contexte d'inflation, l'ILC augmente.Pour répondre à la conjoncture, le paramètre du chiffre d'affaires dans le commerce de détail (ICAVaCD) sera retiré de la formule de calcul, où ne demeurent donc que les indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation (IPLC) et celui du coût de la construction (ICC).Cette suppression "va permettre de diviser par deux la revalorisation des loyers indexés", a précisé le ministère de l'Économie dans un communiqué alors que "la progression continue des ventes par internet alimentait ainsi – sans aucune justification économique - la revalorisation des loyers des magasins physiques".L'Alliance du commerce (grands magasins, habillement, chaussure) et la fédération du commerce spécialisé Procos ont dans un communiqué conjoint réagi positivement à cette mesure, qui selon eux "va limiter l'augmentation automatique des loyers des commerçants dans les prochaines années".Au troisième trimestre 2021, l'indice avait subi sa plus forte augmentation depuis 2008 et risquait d'augmenter les loyers 2022 des commerçants entre 2,6% et 3,46%, d'après la fédération Procos, qui avait tiré la sonnette d'alarme. "Le gouvernement prend conscience que le commerce est un secteur stratégique qui doit être accompagné et soutenu", a salué Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, cité dans le communiqué.Les deux organismes "regrettent" en revanche l'absence d'accord avec les bailleurs pour une réduction de "l'indexation des loyers dès le début de l'année 2022", d'une mensualisation des loyers et de la diminution des dépôts de garantie.L'accord trouvé sur la modification de l'ILC "témoigne de l'écoute apportée par les bailleurs à leurs locataires", ont répondu dans un communiqué conjoint mardi le Conseil national des centres commerciaux (CNCC) et la Fédération des entreprises immobilières (FEI). Les représentants des acteurs immobiliers espèrent que la mesure "permettra d'établir une relation plus sereine entre bailleurs et locataires", ont-ils ajouté."La situation économique des commerçants continue d'être très dégradée", ont rappelé Procos et l'Alliance du commerce dont le directeur général Yohann Petiot a demandé "un véritable plan d'action en faveur du commerce".La modification de l'ILC est l'une des premières mesures prises par le gouvernement à la suite des "Assises du Commerce" organisées fin 2021 durant lesquelles les professionnels avaient présenté leurs doléances.
Il y a 3 ans et 43 jours

L'attraction de l'Ile-de-France a pesé sur la croissance par habitant des régions limitrophes

L'Institut national de la statistique a étudié l'évolution du PIB (produit intérieur brut) par habitant dans les différentes régions françaises entre 2000 et 2020.Sur la période 2000-2019, qui écarte les effets exceptionnels de la crise du Covid, le PIB par habitant a augmenté en moyenne de 0,7% par an en France (hors Mayotte).Mais les écarts sont grands entre les régions, avec une croissance de plus de 1% par an pour l'Ile-de-France, en tête des régions métropolitaines, quand elle atteint seulement entre 0,2% et 0,3% par an en Normandie, dans le Grand Est, en Bourgogne-Franche Comté et en Centre-Val de Loire.L'Insee explique cette différence par une moindre progression du PIB par emploi, qui représente la richesse créée par emploi et qui rapporte le PIB de la région considérée au nombre d'emplois sur ce même territoire.Selon l'institut, on observe depuis vingt ans dans ces régions "une intensification des déplacements domicile-travail vers l'Ile-de-France", notamment pour la Bourgogne-Franche Comté, ainsi qu'un "vieillissement de la population sur la période, relativement plus marqué en Normandie".Plus globalement le taux d'emploi (le rapport entre le nombre de personnes en emploi et le nombre total d'habitants) a aussi connu une "croissance modérée" dans ces régions.Autre enseignement de cette note: depuis 20 ans, les territoires d'outre-mer, à l'exception notable de la Guyane, ont aussi vu l'écart se resserrer avec la métropole.La croissance du PIB par habitant y a été bien plus forte, avec +1,8% par an en Guadeloupe, +1,7% en Martinique et +1,4% à La Réunion."Dans ces trois régions, l'augmentation de l'emploi par habitant sur la période, contribue relativement plus qu'en France métropolitaine à la croissance du PIB par habitant", en particulier à La Réunion, explique l'Insee.En 2020, le PIB par habitant était ainsi de 34.100 euros en moyenne en France. Il atteint 57.600 euros en Ile-de-France, et est le seul à être supérieur à la moyenne nationale, contre 20.200 euros dans les régions d'outre-mer.La crise sanitaire a pénalisé toutes les régions, mais le PIB par habitant est même retombé sous son niveau de 2000 en Bourgogne-Franche Comté, Grand Est, Normandie et Centre-Val de Loire.
Il y a 3 ans et 43 jours

Résultat net en hausse au premier trimestre 2022 pour Legrand

RÉSULTATS. Le spécialiste de l'éclairage, Legrand, annonce une hausse de son chiffre d'affaires et de son bénéfice net au premier trimestre 2022. Les objectifs pour l'année sont confirmés et inchangés.
Il y a 3 ans et 43 jours

Immobilier : trois acteurs s'associent pour pousser le photovoltaïque

ÉNERGIE. Le secteur de l'immobilier compte désormais une nouvelle offre visant à accélérer la solarisation des bâtiments.
Il y a 3 ans et 43 jours

Plombées par le contexte et les difficultés, production et consommation d'énergie reculent

ANALYSE. Le ralentissement de l'économie et les contraintes pesant sur l'approvisionnement énergétique de la France ont conduit la production et la consommation d'énergie du pays à diminuer respectivement de 7,9% et de 2,2% au 1er trimestre 2022. Les tensions géopolitiques n'y sont évidemment pas étrangères, mais la faible disponibilité des réacteurs nucléaires et des stocks hydrauliques ont également joué un rôle. L'électricité d'origine photovoltaïque bondit mais ne parvient pas à compenser.
Il y a 3 ans et 43 jours

Construction bas carbone : quand les pouvoirs publics appuient sur le frein et l’accélérateur en même temps

Pour poursuivre l’objectif louable de la construction durable, la réversibilité est devenue un enjeu majeur : tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est inconcevable aujourd’hui de bâtir des immeubles monovalents, dont l’usage est figé pour toujours ; pour ne prendre que l’exemple des immeubles de bureaux, les (r)évolutions rapides dans les manières de travailler peuvent rendre obsolètes des constructions en parfait état, les condamnant à une démolition précoce. Le législateur s’est donc emparé du sujet : la loi Climat et Résilience de l’été 2021 prévoit une « étude de réversibilité » qui devra, on l’imagine, démontrer la possibilité de reconvertir un immeuble dans un autre usage. On attend avec une certaine fébrilité les modalités d’application de cette loi… Surgit toutefois une autre traduction de cet objectif de réversibilité : selon le bon vieux principe « qui peut le plus, peut le moins », la réglementation incendie (en cours de révision) aurait bien envie d’adopter, pour le cas général, la plus contraignante des exigences. On a identifié depuis longtemps que les risques sont différents dans des logements où une population d’âges variés est susceptible de dormir, et dans des locaux professionnels où les usagers ne connaissent pas forcément les lieux. Les différents pays européens ont d’ailleurs sur ce point des approches différentes : certains ayant une réglementation plus stricte en matière de logements, d’autres en matière de locaux professionnels.Nous espérons ardemment que la bonne idée de la réversibilité ne va pas accoucher d’un monstre réglementaire cumulant, sans analyse critique, les contraintes du logement et des bureaux. La raison prêcherait pour une refonte pragmatique et analytique des normes, prenant en compte les nouveaux enjeux. Un autre aspect de la lutte contre les émissions de carbone est le recours aux matériaux bio-sourcés, qui constituent, grâce à la photosynthèse, des stocks pérennes de carbone biogénique. Cet intérêt a été reconnu par la nouvelle réglementation environnementale, la RE 2020. Cela donne à l’industrie des matériaux bio-sourcés, encore peu développée mais prometteuse, un léger coup de pouce…. qui pourrait contrarier les positions installées.Alors à l’occasion d’une révision des règles de sécurité incendie, qui doivent évidemment prendre en compte la présence de bois, de façon significative, dans ce nouveau type de constructions, apparaissent des études du Centre Etudes et Recherches de l’Industrie du Béton qui préconisent l’encapsulage généralisé de toutes les structure en bois, par des plaques de plâtre ce qui menace d’augmenter considérablement, et de façon prohibitive, le coût de la construction bois. La France est vraiment le seul pays au monde où l’on choisit officiellement les ingénieurs du béton pour évaluer les risques liés à la construction en bois.La voie vers la construction durable et la sobriété carbone est semée d’embûches ; elle remet en cause des décennies de pratique, des positions confortablement installées. Espérons que les pouvoirs publics sauront trouver l’équilibre et ne pas tuer dans l’oeuf toutes les initiatives de diversification dans le choix des matériaux.
Il y a 3 ans et 43 jours

La FFMI propose de mieux former les architectes à la sécurité incendie

CURSUS. La formation des architectes devraient davantage prendre en compte la sécurité incendie, estime la Fédération française des métiers de l'incendie (FFMI) dans son livre blanc, publié à l'occasion de l'ouverture d'un nouveau quinquennat présidentiel.
Il y a 3 ans et 43 jours

Amorce récompense les collectivités engagées

La rénovation énergétique des logements est un sujet primordial, le secteur du bâtiment étant le premier consommateur d’énergie en France. Pour autant, la rénovation des logements collectifs demeure relativement marginale par rapport aux maisons individuelles. Partant de ce constat, AMORCE s’emploie à massifier la rénovation énergétique des copropriétés et participe au programme Rénovons Collectif. Porté par Île-de-France Énergies, ce programme cible 86 500 copropriétés au sein des 51 collectivités lauréates, avec une sensibilisation plus large des 20 millions d’habitants de ces mêmes territoires, soit 1/3 de la population française.Les Trophées des Collectivités pour la Rénovation Énergétique des Copropriétés viennent récompenser les collectivités, de toute taille qu’elles soient adhérentes ou non d’AMORCE, ayant mis en place une politique ambitieuse dans ce domaine. Celles-ci seront évaluées par un jury composé d’acteurs nationaux reconnus pour leur action en faveur de la transition écologique et leur lien avec les collectivités : Raphaël CLAUSTRE – Directeur Général (Île-de-France Énergies), Michel MAYA – Vice-Président délégué à la rénovation énergétique (AMORCE), Pierre DEROUBAIX - Ingénieur Service Bâtiment (ADEME), Gwenola STEPHAN - Chargée de mission développement durable (AMF), Sébastien CATTÉ WAGNER - Directeur du programme « Plan national de traitement des copropriétés fragiles et en difficulté » (ANAH), Valérie FLIS-PLISSON - Chargée de mission pôle technique et professionnel bâtiment (CAPEB), Marianne VILLEY - Chargée d'études Énergie Climat (CEREMA), Frank SENTIER - Délégué Général (fédération FLAME), Claire DELPECH - Responsable Environnement (Intercommunalités de France - AdCF) et Julie LODEWYCKX - Chargée de mission Plan Bâtiment Durable (Ministère de la Transition Écologique).Ce jury évaluera les candidatures selon des critères liés à l’ambition de la stratégie mise en place, son articulation vis-à-vis de la planification territoriale, aux démarches (sensibilisation, communication, partenariats…) menées auprès des diverses parties prenantes (ménages, syndics, professionnels…), à la mise en place d’un service public de conseil et d’accompagnement à la rénovation énergétique, à la mise en place d’aides financières à l’ingénierie et aux travaux, ainsi qu’à l’exemplarité (énergétique, sociale, environnementale…) du projet présenté par la collectivité. Les candidatures seront réparties en cinq catégories déterminées par le nombre d’habitants des collectivités. Chaque catégorie se verra décerner un lauréat, le jury élisant par ailleurs un lauréat « Coup de cœur du jury ».Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 juillet 2022 et s’effectuent par l’intermédiaire d’une déclaration de pré-candidature, ouvrant par la suite l’accès au formulaire de candidature. Les trophées seront remis aux lauréats lors d’une cérémonie organisée au congrès annuel d’AMORCE, du 19 au 21 octobre 2022, tandis qu’une deuxième édition des Trophées est déjà en préparation pour 2023.
Il y a 3 ans et 43 jours

Husqvarna fait l’acquisition de Heger

L’acquisition de Heger par Husqvarna renforcera et complètera son activité principale de forage et de sciage de béton en Europe centrale. [©Husqvarna] La division “Construction” du groupe Husqvarna vient d’annoncer avoir convenu d’acquérir Heger, une entreprise allemande spécialisée dans les outils diamantés pour les professionnels du carottage/sciage. « Cette acquisition renforcera et complètera notre activité principale de forage et de sciage du béton en Europe centrale », affirme Henric Andersson, Pdg du groupe Husqvarna. 9 M€/an de chiffre d’affaires pour Heger Fondée en 1908, Heger possède une longue tradition d’assistance aux clients dans son secteur. Son siège social et son site de production sont situés à Heitersheim, au Sud-Est de l’Allemagne. La société possède aussi des bureaux de vente aux Pays-Bas. Elle compte environ 45 collaborateurs et totalise environ 9 M€/an de chiffres d’affaires. « Grâce à sa production flexible, ses délais de livraison courts et ses produits hautes performances et de qualité, Heger ajoutera une valeur significative à notre offre destinée à nos clients sur le marché des outils diamantés en Europe centrale. Et s’intègrera dans notre stratégie de croissance. En combinant nos forces, nous créons une plate-forme idéale pour poursuivre notre croissance sur le marché des outils diamantés pour les professionnels », déclare Karin Falk, présidente de la division “Construction” d’Husqvarna. La clôture de la transaction devrait avoir lieu au deuxième trimestre 2022 et reste soumise aux conditions de clôture habituelles.
Il y a 3 ans et 43 jours

Habitat indigne : Foncière Logement déploie son dispositif Dignéo à Marseille

CENTRES-VILLES. Foncière Logement a signé, en mars, un protocole foncier avec le bailleur Marseille Habitat et une promesse de vente avec la SPL Soleam pour déployer Digneo, son outil de lutte contre l'habitat indigne, dans le centre-ville de la cité phocéenne.
Il y a 3 ans et 43 jours

Equipez tous vos chantiers grâce aux essentiels construction Würth

De l’outillage aux produits chimiques, en passant par les équipements de la protection individuelle (EPI) ou encore les équipements d’atelier … découvrez nos produits et outils essentiels qui répondent aux besoins de tous les professionnels de la construction.La sécurité avant tout !Pour garantir la sécurité de vos ouvriers (ou de vous-même !) sur tous vos chantiers, nous proposons des équipements de protection individuelle (EPI) complets, pratiques, conformes aux dernières normes en vigueur et surtout ergonomiques et confortables. Nos équipements de protection individuelle protègent la totalité du corps des ouvriers contre les risques d’accidents du travail et protègent ainsi leur santé et leur sécurité. Travaux de préparation, travaux de peinture, pose de papier peint, prévention des risques liés au travail en hauteur … à chaque application sa solution. Voici un aperçu de nos nombreux produits pour assurer votre sécurité de la tête aux pieds :Des protections corporelles : gants de protection, gilet haute visibilité, combinaison de peinture, chaussures de sécurité, genouillères … nous proposons également des combinaisons intégrales pour protéger l’ensemble du corps. Des équipements et protections anti-chute : harnais de sécurité, ligne de vie, points d’ancrage, mousquetons, longe … Würth réuni pour les professionnels exigeants et rigoureux des systèmes anti-chute composés de divers éléments pour augmenter la sécurité des travailleurs sur leurs sites de travail.Des protections du haut du corps : lunettes et masques de protection, bouchons d’oreilles pour protection auditives, casques de chantier … de nombreux produits pour prévenir des risques résiduels aux postes de travail et protéger les professionnels lors de l’exercice de leur activité. Les machines sans fil pour faciliter votre quotidien Visser, couper, clouer, fixer, huiler … à chaque application son outil mono ou multifonctions adapté aux besoins de tous les professionnels de la construction.Nos machines à batterie sans fil sont puissantes, légères et ergonomiques. Ces machines ont été conçues pour apporter sécurité, confort et efficacité à tous les professionnels. Il est possible de classer les machines autonomes selon leur utilisation principale :Pour couper, meuler, percer : les meuleuses d’angle (disqueuses), les marteaux perforateurs, les scies (sabres, sauteuses, circulaires), les cloueurs, les visseuses classiques ou à percussion, etc.Pour fixer : les tournevis électroniques, les pistolets à mastic et colles, les clés à chocs, les cloueurs, les riveteuses, ou encore les visseuses classiques ou à percussion. Leur concentré de technologie vous permettra :De gagner en confort de travail : la conception compacte et ergonomique des machines vous permettra un travail agréable et sans fatigue. De plus, mes machines sans fil offrent une liberté de mouvement totale !De gagner un temps précieux grâce à leur système de batterie interchangeable.D’avoir des performances maximales grâce à leur puissance constance et leur robustesse pour garantir une résistance élevée aux chocs.Une durabilité de chaque outil avec un entretien réduit. Les consommables et produits chimiques pour gagner en productivitéAuge de maçon, bac pour matériaux de construction, paroi anti-poussière, piquets de sécurité, film d’étanchéité … nombreux sont les outils et équipements spécifiques qui sont nécessaires pour des finitions réussies. Équipez-vous du sol au plafond grâce à nos produits d’étanchéité pour sols et murs (comme le frein-vapeur DB 20 qui assure l'étanchéité à l'air et limite la transmission de la vapeur d'eau), qui sont faits pour être simples d’utilisation et faciles à appliquer. Découvrez également nos nombreux matériaux et éléments de fixation adaptés à la charpente, comme le WÜTOP ROLL-PLUS, un closoir ventilé pour tuiles en béton et en terre cuite.La gamme de produits chimiques Würth permet de réaliser aussi bien des travaux d’assemblages de divers matériaux que des travaux d’étanchéité de surfaces ou de joints. Vous retrouverez parmi nos nombreux produits chimiques : du mastic silicone, acrylique, polymère et PU, mais encore de la mousse polyuréthane, de la colle cyanoacrylate, de la colle de montage, du stop-filet, de l’étanche-tube …Découvrez encore plus de produits dans notre Univers 100% Construction !
Il y a 3 ans et 43 jours

Les professionnels du diagnostic immobilier haussent le ton face à un calendrier politique prenant le pas sur le bon sens

En jeu : le succès de la rénovation énergétique du logement et du bâti existant, primordial pour une transition énergétique collective réussie. Et le respect envers les professionnels de la filière qui en auront la responsabilité sur le terrain, auprès des particuliers.Le 3 mars dernier, SIDIANE était la première organisation professionnelle à demander officiellement à Emmanuelle WARGON, ministre déléguée au logement, le report de l’audit énergétique obligatoire. Au lieu du 1er septembre 2022, SIDIANE recommandait que celui-ci entre en vigueur le 1er janvier 2023 afin que l’ensemble des entreprises du diagnostic immobilier soient prêtes à le réaliser. D’autres organisations ont soutenu cette démarche en suggérant un calendrier identique.Or, le décret fixant les modalités du nouvel audit énergétique est sorti ce jour. La date du 1er septembre prochain le rendant obligatoire pour les logements en monopropriété est maintenue. On aurait envie de dire « Quoi qu’il en coûte » ! Encore eût-il fallu que cette décision inique prête à sourire. Ce qui n’est pas le cas.A ce jour, la mise en œuvre de l’audit énergétique obligatoire est loin d’être opérationnelle. Le traitement qui lui est réservé par les pouvoirs publics est le même que celui du nouveau DPE l’an dernier, avec les effets que l’on sait sur les filières du diagnostic immobilier, de l’immobilier, du logement… Le DPE subit d’ailleurs tous les jours depuis des semaines les foudres de la presse. A tel point qu’en tant que Président de SIDIANE, Jean-Christophe PROTAIS a pris la parole pour dénoncer ce « DPE Gate » et défendre ce diagnostic immobilier qui est un outil performant et indispensable à la réussite de la rénovation énergétique, malgré son lancement déjà chaotique, faute d’écoute des professionnels par les pouvoirs publics. Il est prévisible que les mêmes causes produiront les mêmes effets avec l’audit énergétique. La décision du jour de maintien en appellera-t-elle une autre de suspension ou de report en juin prochain ou après l’été ? Il est difficile de suivre. Encore moins d’anticiper, ce qui est pourtant le propre des chefs d’entreprises de diagnostic immobilier.Avec le maintien du calendrier de l’audit énergétique, le Gouvernement veut donner le sentiment de tenir bon sa réforme. Mais il prend en réalité un double risque.Premier risque : pour la deuxième fois en 1 an, le Gouvernement lance unilatéralement une réglementation et un outil pas encore finalisés, pas fiabilisés et à propos duquel la filière n’a pas été en mesure de se préparer correctement. En effet, les méthodes et les logiciels de calcul et de chiffrage des travaux ne sont pas stabilisés, les trames des rapports sont encore à l’étude, le contenu des formations professionnelles sont laissés à la discrétion des organismes de formation sur la base de ce qui existe pour les audit énergétiques incitatifs… tandis que les certifications des professionnelles seront obtenues en pratiquant ; autrement dit, les premiers audits énergétiques délivrés aux clients finaux le seront par des professionnels encore en formation, non certifiés.Second risque : Le gouvernement va créer de son propre fait une situation transitoire de non-droit : un entre-deux juridiques. De juri, l’audit énergétique s’imposera. De facto, il sera inapplicable et inappliqué. Rappelons que la loi climat et résilience le 24 aout 2021 prévoit l’obligation, avant même toute visite du bien immobilier concerné, de délivrer à l’acquéreur potentiel d’une passoire énergétique (étiquette F et G du DPE) un audit énergétique.Croyons-nous sérieusement que les acteurs de l’immobilier comme les particuliers qui vendront leur bien en direct vont respecter cette loi alors que les audits énergétiques ne seront pas réalisés à temps ? Ou, autre effet pervers attendu, n’y a-t-il pas un risque que les audits soient réalisés sans l’exigence requise, avec des erreurs, des conseils peu avisés et ce déclenchant un financement hasardeux par des aides publiques de travaux inappropriés ?En outre, le Gouvernement a tablé sur un volume d’audits énergétiques à réaliser fondé sur des chiffres de 2018, obtenus à partir des proportions d’étiquettes F et G déterminées avec les anciens modes de calcul du diagnostic de performance énergétique. Cela devait représenter environ 4,8 millions de logements d’après les chiffres du Gouvernement de février 2021.La réalité est autre. Depuis novembre 2021, bon nombre de DPE ont été réalisés. SIDIANE a pu constater que le nombre de biens en étiquettes F et G est bien supérieur à celui estimé par le Gouvernement. Par conséquent, il faut mécaniquement s’attendre à une demande d’audits énergétiques plus forte que prévue. Et ce, sans même intégrer ce que nous disent les professionnels de l’immobilier : de plus en plus de propriétaires sont en train de mettre en vente les passoires énergétiques de leur patrimoine.Autant de facteurs qui vont accroître la demande en audits énergétiques sans que la filière soit en capacité d’y répondre quantitativement mais aussi qualitativement. Au risque d’entraîner une recrudescence des contentieux à leur propos, notamment entre vendeurs et acquéreurs de biens immobiliers, puis entre vendeurs et diagnostiqueurs immobiliers ayant réalisé les audits.Dans ce contexte, SIDIANE réitère fermement et solennellement le report de l’audit énergétique au 1e janvier 2023.
Il y a 3 ans et 43 jours

Les pompes à chaleur aérothermiques confirment leur domination en 2021

Selon une étude d'Oberv'ER publiée le 28 avril 2022, le marché des pompes à chaleur (PAC) aérothermiques a progressé de 12,4% en 2021 et dépasse désormais le seuil du million d'unités vendues en une année.
Il y a 3 ans et 43 jours

Eiffage fait un premier pas dans le marché des télécommmunications

ACQUISITION. L'une des majeures du bâtiment et des travaux publics a annoncé ce 6 mai être entrée en négociations exclusives avec le groupe Snef dans l'objectif d'acquérir 70% de Snef Telecom, filiale spécialisée dans les télécommunications mobiles. Des discussions qui confirment la volonté du groupe de réaliser des opérations de croissance externe.
Il y a 3 ans et 43 jours

L’Afipeb annonce des délais d’approvisionnement allongés

L’association de transformateurs de polystyrène expansé et des producteurs de polystyrène expansible attire l’attention sur les tensions sur le marché qui touchent le deuxième isolant le plus utilisé en France.
Il y a 3 ans et 43 jours

Avis défavorable pour le prolongement de la ligne 1 du métro dans le Val-de-Marne

La commission, désignée par le tribunal administratif de Melun et qui a rendu son rapport début mai à la préfecture du Val-de-Marne, considère que si l'objectif "présente bien un caractère d'intérêt général, la balance avantages/inconvénients de l'ensemble des critères penche incontestablement du côté des inconvénients que génèrerait un tel projet".Le projet prévoit la création d'un tunnel long de 5 km environ, de trois nouvelles stations (Les Rigollots, Grands Pêchers et Val-de-Fontenay) et d'un centre de dépannage des trains en arrière-gare sur la commune de Neuilly-Plaisance. L'objectif est de désenclaver plusieurs quartiers de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne et de réduire le bilan carbone de leurs habitants.La commission estime que le projet est à la fois trop onéreux (1,7 milliard d'euros), que les travaux ont déjà pris du retard, qu'il porte atteinte à l'environnement. Elle pointe du doigt aussi le risque d'inondation lié à la proximité d'une nappe phréatique."Nous allons regarder les conclusions du commissaire enquêteur et y répondre pour que ce projet puisse se faire", a indiqué à l'AFP un porte-parole d'Ile-de-France Mobilités (IDFM).Pour l'autorité régionale des transports, "ce projet est vital car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun"."Il s'agit d'un véritable choc pour les élus de ce secteur et pour les milliers de personnes qui soutiennent ce prolongement et attendent des solutions à leurs difficultés de déplacement dans un contexte d'urgence climatique", a réagi le groupe communiste au conseil régional, demandant qu'IDFM inscrive la question à l'ordre du jour de son prochain conseil d'administration, le 25 mai.Les villes qui seraient desservies par ce projet sont déjà connectées avec les RER A et E, et à terme avec la ligne 15 du métro du Grand Paris et le prolongement du tramway T1, remarque la commission d'enquête.La ligne 1 devrait néanmoins transporter quelque 95.000 voyageurs supplémentaire par jour avec le prolongement envisagé. Les travaux étaient prévus pour être réalisés entre 2028 et 2035.Ce projet agite l'Est parisien depuis plusieurs mois, en confrontant partisans des transports en commun aux défenseurs d'arbres centenaires.L'enquête publique a été organisée du 31 janvier au 2 mars dans le XIIe arrondissement de Paris, ainsi qu'à Vincennes, Fontenay-sous-Bois, Montreuil et Neuilly-Plaisance."Bras d'honneur"Pour l'autorité régionale des transports, "ce projet est vital car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun".Le dossier porté avec la RATP envisage la construction de trois nouvelles stations (Les Rigollots, Grands-Pêchers et Val-de-Fontenay) et d'un centre de dépannage des trains en arrière-gare sur la commune de Neuilly-Plaisance.L'idée est de desservir directement des quartiers densément peuplés, un peu à l'écart du RER A, et de connecter la ligne 1 au pôle de Val-de-Fontenay avec les RER A et E, la ligne 15 du métro du Grand Paris et le prolongement du tramway T1.IDFM et la RATP attendent 95.000 voyageurs par jour sur ce prolongement à son ouverture, espérée à l'horizon 2035.Le projet agite l'Est parisien depuis plusieurs mois, en confrontant partisans des transports en commun aux défenseurs d'arbres centenaires. Pétitions, manifestations et (contre-)mobilisation citoyenne ont animé l'enquête publique, organisée du 31 janvier au 2 mars."Il s'agit d'un véritable choc pour les élus de ce secteur et pour les milliers de personnes qui soutiennent ce prolongement et attendent des solutions à leurs difficultés de déplacement dans un contexte d'urgence climatique", a réagi mardi le groupe communiste au conseil régional."On prend acte de cet avis mais on le prend comme un bras d'honneur fait aux habitants de nos quartiers et plus généralement de l'Est parisien", a dit à l'AFP Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire de Montreuil, regrettant que la commission n'ait pas délivré au moins un avis favorable avec des réserves sur certains aspects permettant de continuer à travailler sur le projet."Il y a quelque chose de totalement anachronique", a-t-il ajouté, jugeant que la commission d'enquête appelle de fait "les habitants des quartiers populaires à continuer d'utiliser les voitures à l'heure où le prix de l'essence est en train de flamber", alors qu'aucune alternative n'est proposée "si ce n'est s'entasser dans des bus".La ville de Neuilly-Plaisance, opposée à la construction d'un atelier sur son sol au-delà du terminus envisagé, a de son côté salué "une première victoire".
Il y a 3 ans et 43 jours

Vinci va réaliser le réservoir d’eau de Springbank, au Canada

L'ouvrage de régulation sur la rivière Elbow, un barrage en terre de 29 mètres de hauteur sur une longueur d’environ 3,8 km, fonctionnant avec une prise d’eau et un canal de dérivation de 4,3 km, nécessitera le terrassement d'environ 5 millions de mètres cubes de terre. Des travaux estimés à 263 millions d’euros.
Il y a 3 ans et 43 jours

Sergic annonce le développement de son activité d’administrations de biens au Maroc

Après un développement réussi au Canada, le groupe SERGIC franchit une étape supplémentaire dans son développement à l’international avec la création d’une joint-venture spécialisée dans l’administration de biens au Maroc.Accompagner le développement du secteur immobilier marocain, c’est dans cette perspective que Biben est né.Pour Emilie d’Avout, Partner et Co-Head de Yamed Promotion au sein de Yamed Group : « En tant qu'investisseur et promoteur immobilier, nous sommes très sensibles à l’importance des métiers de l’administration de biens et à leur impact sur la qualité de vie de nos clients et sur la valorisation de leur patrimoine. La création de Biben traduit ainsi la volonté de Yamed Group de contribuer au développement de ces métiers cruciaux dans la chaîne de valeur immobilière. Avec l’appui d’un partenaire international, Biben propose un service de syndic professionnel aux meilleurs standards. En complément, Biben assure également des services de gestion locative pour accompagner nos clients dans la gestion de leur investissement s’ils ne souhaitent pas occuper leur bien. »Une équipe d’experts dédiéeS’appuyant sur l’expertise métier de Sergic et sur le savoir-faire de Yamed Group sur l’ensemble de la chaîne de création de valeur immobilière, Biben entend redéfinir les codes de la gestion de copropriétés en y apportant proximité, transparence et innovation. L’entreprise bénéficiera ainsi de l’expérience de 60 ans de Sergic dans l’administration de biens, doublée de la compétence de près de 1.000 collaboratrices et collaborateurs et de solutions technologiques de pointe.Nicolas Milhe, Directeur Général Délégué du groupe Sergic, et notamment en charge du développement de Sergic à l’international, assurera la direction générale de Biben. Ce professionnel de plus de 25 ans d’expérience dans le digital et l’immobilier, ancien dirigeant d’IBM Services Center et diplômé de Télécom Paris Sud et de Sciences Po Paris ; déclare que « les synergies avec Yamed Group, de par sa maîtrise de l’ensemble de la chaine de valeur immobilière, permettront de pérenniser le développement à l’étranger de Sergic, tout en plaçant les usagers des services de Biben au cœur de son approche, à travers la création d’une offre de premier plan. » La direction générale déléguée de Biben a été confiée à Dalila Ennaciri, fondatrice de la société de syndic professionnel Gestis, acteur majeur du secteur au Maroc. En intégrant Biben, Dalila apportera, en plus de sa maîtrise du métier, une grande connaissance du marché marocain et de son contexte économique, social et juridique. Camal Adda Ali, directeur opérationnel de Biben complète l’équipe de direction et apportera son expertise de plus de 15 ans dans l’administration de biens en France, où il gérait près de 120 immeubles et plus de 8.000 logements.Une gestion sur mesure, moderne et innovanteEn complément de la gestion de copropriété, Biben propose également une offre de gestion locative et un accompagnement sur mesure, allant de la recherche de locataires à l’optimisation de la rentabilité locative, en passant par l’entretien des biens, le recouvrement des loyers et la gestion des impayés et des contentieux. L’entreprise mise sur l’innovation pour offrir une prestation aux meilleurs standards et met un accent particulier sur le digital pour garantir l’optimisation de l’expérience client, notamment à travers une application mobile offrant une gestion transparente et autonome et une communication efficace et en temps réel. Le lancement de Biben fait suite à l’annonce de Yamed Group en novembre 2021 de restructurer ses activités autour de quatre pôles métiers distincts et complémentaires, à savoir l’Investment Management, la Promotion Immobilière, une plateforme de services (articulée autour d’une branche « Design & Construction Services » et d’une branche « Sales & Property Management Services ») et de l’investissement et la gestion dans l’industrie hôtelière (« Hospitality »).
Il y a 3 ans et 43 jours

LES TERRES DÉPLACÉES de la métropole parisienne, par ANNE-MARIE FILAIRE

Depuis plus de vingt ans, Anne-Marie Filaire s'intéresse au paysage et aux frontières, souvent bouleversées par les conflits. En 2018, la photographe a entamé un travail consacré aux terres excavées de la métropole parisienne, notamment pour la création des quatre lignes de métro du Grand Paris Express dont les gares doivent surgir […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 43 jours

Jeudi webinaire : Ruralité et Hameaux Légers : une expérience d’habitat écologique, réversible et collaborative – Maud Delacroix

Le contexte réglementaire et financier nécessite de développer une offre d’habitat qui soit à la fois accessible réversible, écologique, solidaire, et qui contribue à la vitalité des territoires, notamment ruraux. Développer un hameau léger est une solution qu’il peut être intéressant d’étudier.  L’association Hameaux Légers s’engage depuis 2017 à proposer une offre alternative sur le […]
Il y a 3 ans et 43 jours

Uvex présente i-range, sa nouvelle gamme de lunettes de protection

Nouvelle gamme de lunettes de protection avec 3 modèles d’Uvex. [©Uvex] Uvex est un spécialiste européen des EPI. Aujourd’hui, il dévoile i-range, sa nouvelle gamme de lunettes de protection. Celle-ci a été conçue pour répondre à tous les risques encourus dans n’importe quel environnement de travail. Composé de 3 modèles, ces lunettes sont modulables et durables. Dotées de la technologie “supravision excellence”, elles sont conçues pour être portées dans des milieux divers. De plus, elles sont dotées d’une protection UV qui permet d’avoir une vision optimale dans toutes les situations. Ces lunettes se déclinent en version solaire et en version “planet ”. Cette dernière prend ainsi en compte les attentes écologiques du moment. En effet, les modèles sont fabriqués à partir de matériaux recyclés et/ou  biosourcés. Les caractéristiques techniques ne sont pas non plus mises de côté. Ces lunettes offrent une bonne résistance mécanique, un design moderne et un excellent confort.
Il y a 3 ans et 43 jours

Legrand annonce une hausse à deux chiffres pour ses ventes et son bénéfice au 1er trimestre

Cette croissance "traduit à la fois des succès commerciaux et une bonne gestion des tensions sur les approvisionnements", a estimé Benoît Coquard, directeur général de Legrand, lors d'une conférence téléphonique."L'ensemble de nos trois zones, Europe, Amérique du Nord et centrale, et reste du monde, sont en forte croissance sur la période", s'est-il félicité.Ces résultats sont au-dessus des attentes des analystes interrogés par l'agence Factset, dont le consensus était de 1,849 milliard d'euros de chiffre d'affaires et de 229 millions d'euros de bénéfice net. Le consensus, du côté des analystes interrogés par Bloomberg, s'élevait à 1,837 milliard d'euros pour le chiffre d'affaires et 248,7 millions d'euros pour le bénéfice net."Malgré un environnement très incertain", des marchés, comme les centres de données, les offres connectées, l'efficacité énergétique, "continuent à être porteurs pour le groupe", a commenté M. Coquard.Le directeur général a également souligné un "effet prix significatif, de 7,8% sur le premier trimestre", pour compenser au moins partiellement l'inflation. Pour les matières premières et composants, elle s'est élevée à "environ +18% sur ce trimestre par rapport au 1er trimestre 2021", a-t-il indiqué.Malgré ces très bons résultats, le groupe n'a fait que maintenir ses objectifs de croissance des ventes, hors effet de change, comprise entre 5 et 11% en 2022, en raison d'un "certain nombre d'incertitudes", s'agissant de la croissance mondiale, de la politique zéro-Covid en Chine qui pourrait perturber la chaîne logistique, ou de l'impact sur le moral des ménages de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Ce conflit n'a pas eu d'impact significatif sur les ventes au premier trimestre de Legrand, qui n'avait réalisé qu'environ 2% de son chiffre d'affaires dans ces deux pays en 2021.Lors de son assemblée générale annuelle, prévue le 25 mai prochain, le groupe proposera aux actionnaires la candidature en qualité d'administrateur indépendant du PDG de Michelin Florent Menegaux.
Il y a 3 ans et 43 jours

Saint-Gobain, porté par le marché de l'isolation des logements, craint de manquer de gaz

Saint-Gobain annonce 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires au premier trimestre 2022, un nouveau record, et une croissance interne très dynamique de 16,4 % sur des marchés sous-jacents porteurs.
Il y a 3 ans et 44 jours

« La France doit être autonome dans ses capacités de recyclage », Dominique Mignon, présidente d'Eco-mobilier

Industrie - Alors que l'arrêté relatif au cahier des charges des éco-organismes agréés dans le cadre de la REP pour le bâtiment est en consultation, Eco-mobilier dévoile ses ambitions.
Il y a 3 ans et 44 jours

La Courneuve veut faire peau neuve

Commune populaire de deuxième ligne de la banlieue nord parisienne, l'ancien village maraîcher s'est développé au fil des décennies par une accumulation de constructions disparates, qui se sont agglomérées pour former une ville sans cohérence globale, ni véritable centralité.Aux gigantesques usines nées depuis la fin du XIXe siècle attirées par la disponibilité de terres et la proximité d'une gare du chemin de fer Paris-Soissons, les pouvoirs publics du milieu du XXe ont juxtaposé les immenses barres d'immeubles de la cité des 4.000, projet emblématique de l'échec de la politique des grands ensembles.À cela s'ajoutent les balafres de deux autoroutes - l'A1 et A86 - et de voies ferrées qui traversent la ville de part en part, une grande zone d'activité et un parc départemental qui mangent près des deux tiers du territoire de la commune de 45.000 habitants.Mais avec la désindustrialisation et les fermetures d'usines, des emprises se libèrent désormais en plein coeur de ville et offrent à La Courneuve l'opportunité d'un relooking."Pendant trente ans, nous avons été dans la réparation de la ville", déclare à l'AFP son maire (PCF) Gilles Poux, aux commandes de La Courneuve depuis 1996, "là nous avons la possibilité de la penser, de la projeter, avec la volonté de s'appuyer sur ses racines".Projet le plus notable: la création d'un centre-ville, entre la mairie et la gare du RER B. Celui-ci était rendu jusqu'ici impossible par une usine métallurgique de cinq hectares, accolée à l'hôtel de ville, et dont la présence entravait le développement urbain depuis plus d'un siècle.Or cette dernière a fermé ses portes en 2018. Elle a laissé derrière elle d'impressionnantes halles-cathédrales désaffectées, aux ponts roulants encore en place, dont la destruction doit débuter sous peu.Nouveau visageD'ici le début de la prochaine décennie devraient notamment s'élever à cet emplacement un millier de logements, des ateliers d'artistes, un lieu de culte, un mail piéton et une école. L'investissement est estimé à 30-35 millions d'euros, indique le maire.Il y a "une volonté de faire de la ville avec tout ce que cela comporte: de l'habitat, des espaces de respiration, mais aussi de la petite activité, du commerce et de la connexion entre les quartiers pour sortir de ces ruptures urbaines", décrit Gilles Poux.Autre friche monumentale, autre chantier. Usine incontournable de La Courneuve, dont sont issus plusieurs de ses maires, Babcok fabriquait des chaudières sur un grand site du sud de la ville, jusqu'à son arrêt d'activité il y a quelques années.Le départ de l'entreprise a laissé à l'abandon d'immenses halles industrielles en briques, qui servent aujourd'hui principalement aux amateurs d'exploration urbaine et aux graffeurs. Celles-ci vont désormais être réhabilitées pour convertir l'ancienne usine en lieu de vie et de culture.Y sont prévus un cinéma, une halle événementielle, des galeries d'art, une école des métiers de la culture, un espace d'activités sportives, du coworking, etc. L'ensemble devrait voir le jour autour de 2025."La culture et la valorisation du patrimoine doivent être au centre du projet. Il faut ancrer ce site dans son environnement proche (...) et en même temps il a le potentiel pour avoir un rayonnement métropolitain", estime Emmanuelle Pouchard, directrice du développement urbain et du logement de la municipalité.En parallèle, La Courneuve doit achever au cours des prochaines années la rénovation urbaine de la cité des 4.000, débutée... au mitan des années 1980.Les destructions d'immeubles permettent un réaménagement des espaces, avec la création d'allées, de terrains de sport ou l'installation d'échoppes, afin de créer des quartiers davantage à taille humaine. Le dernier des "monstres", ces interminables barres de logements qui symbolisaient les "4.000", doit tomber autour de 2025-2026."D'ici dix ans ou quinze ans, la ville aura en partie changé de visage et a priori la situation sera vraiment améliorée"", prédit Emmanuelle Pouchard. Mais "il faut se battre pour que ces améliorations bénéficient bien aux habitants du territoire", et non ne les excluent, prévient-elle.
Il y a 3 ans et 44 jours

10ème Championnats de France des Cordistes à Lyon, les 19 et 20 mai

Ivan Muscat est cordiste et grimpeur depuis plus de 20 ans. Et formateur !Né en 1979, père d’un petit garçon de 5 ans, Ivan Habite à Millau. Indépendant, il est cordiste (formation, en jury et sur chantier) ainsi que moniteur escalade, Canyoning et via-ferrata en saison. Sa petite entreprise se nomme Accro Nature.Il a fait ses premières armes sur plusieurs types de chantiers : travaux publics, urbains et industries. Ayant la Certification de Qualification Professionnelle niveau 2 et l’OTC (Technicien en Organisation de Travaux sur Cordes) ainsi que le Brevet d'État d'escalade, Ivan s’est dirigé vers les formations de cordistes depuis 7 ans.« Pourtant je ne me destinais pas aux métiers de la verticalité. Cela a été plus fort que moi. Ma région natale est la Bretagne, il a fallu que je me déplace vers des contrées un peu plus dotées en cailloux, rochers et falaises de toutes sortes - même si la Bretagne en possède aussi ! Je participe aux championnats de France des Cordistes depuis 2014. Ils allient techniques et puissance physique et j’adore l’ambiance ! C’est l’unique rendez-vous ou toute la profession se retrouve !Ayant de bons résultats, toujours sur les podiums en individuel et en équipe, j'ai été convié à participer au Petzl RopeTrip de Salt Lake City en 2016 (Championnats du monde). Avec Antoine Quidoz et Yohan Garcia, nous avons remporté le trophée - des magnifiques cornes de bovin Texan ! - face aux tenants du titre, l'équipe des Russes.Je serai évidemment présent sur cette dixième édition. 2ème en classement individuel lors des deux dernières éditions, j’ai à cœur d’être Champion de France cette année ! »Travaux sur monument historique avec la société Adrenaline et le cordiste Jean-Baptiste Bunlet, basés à BordeauxLa Flèche Saint-Michel (Bordeaux) avec ses 114 mètres de hauteur, est le deuxième clocher le plus élevé de France.Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il détient la particularité d'être séparé de l'édifice principal de la Basilique du même nom.Édifiée au XVème siècle, la Flèche Saint-Michel a été restaurée au XIXème siècle par l'architecte Paul Abadie à qui Bordeaux doit la rénovation de plusieurs églises.La Flèche est régulièrement inspectée (depuis plus de 14 ans) par les équipes d’Adrenaline, car elle montre des dégradations importantes, constatées au fil du temps. De gros travaux vont être réalisés dans quelques mois. Pour cela Adrénaline a déjà dû sécuriser le monument et vérifier que la mise en sécurité est bien en place. Jean-Baptiste Bunlet et 4 autres cordistes ont donc réalisé, courant mars à plus de 100 mètres du sol une véritable ceinture de consolidation. Leur travail consiste aussi à vérifier les accéléromètres qui mesurent les mouvements de la flèche ainsi que des fissuromètres qui mesurent au 100ème de mm de la taille des fissures.Adrenaline présente une équipe de 3 cordistes pour participer au championnat de France par équipe avec deux techniciens de l’agence de Bretagne. Le troisième est Jean-Baptiste (29 ans) qui va participer pour la première fois au championnat de France, fier de représenter son entreprise et heureux de découvrir l’ambiance et le stress de la compétition. A 29 ans, il est cordiste depuis 6 ans après un CAP et bac professionnel en électrotechnique. « Ce métier est passionnant, il est très varié, en hauteur, et j’aime beaucoup cela. J’effectue principalement des travaux sur des monuments historiques ou bâtiments urbains, et dans l’industrie comme dans des silos.»Travaux Public, chantier des Écouges avec Hydrokarst, et François Bonnaire champion de France par équipes lors des deux dernières éditions ;Créee 1977, par trois amis grenoblois passionnés de spéléologie, la société Hydrokarst est spécialiste des travaux sur cordes et des travaux subaquatiques. Basé, près de Grenoble, la société est spécialisée dans les travaux en milieux confinés, inspection, la maintenance de barrages et structures hydroélectriques et portuaires et dans les travaux contre les risques naturels.Les falaises des Écouges dans le Vercors sont actuellement le théâtre d’impressionnants travaux depuis 2016. Chaque automne et chaque printemps la route touristique est fermée pour permettre à environ une quinzaine de cordistes de travailler à sa sécurité et assurer les accès pour les saisons d’hiver et d’été : Remise en état, poses de grillages au-dessus de la route touristique.La RD 35 ou route des Écouges est un héritage du XIXème siècle qui déssert le petit village de Rencurel, le domaine skiable de Coulmes et le site naturel des Écouges. Elle est aussi la porte d’entrée vers les gorges de la Bourne et ses points touristiques majeurs comme Pont-en-Royans ou les grottes de Choranche.Chef de chantier jusqu’en 2020, François Bonnaire est aujourd’hui conducteur de travaux (Visite de chantiers, organisation des moyens et coordination).Né en 1976, François, Champion de France par équipe lors des deux dernières éditions, espère bien afficher un troisième titre en équipe avec Hydrokarst !ProgrammeTable ronde « Les fondamentaux des travaux sur cordes & Préserver sa santé », en partenariat avec l’OPPBTPVendredi 20 mai : 10h00 à 12h30 Compétitions Jeudi 19 mai 8h-9h : Accueil des équipes 9h-10h : Présentation des épreuves 10h - 20h : Qualifications Vendredi 20 mai 8h30 - 10h30 : Huitièmes de finale 11h - 12h : Quarts de finale 13h -15h30 : Demi-finales15H30 – 16h15 : Finales16h : Remise des prix Entrée Libre - ouvert au publicPlus d’infos : https://www.championnat-cordistes.com/
Il y a 3 ans et 44 jours

Pose de fenêtres : une formation qualifiante destinée aux demandeurs d'emploi

Le CSTB a mis en place une formation opérationnelle de technicien poseur de fenêtres à destination des demandeurs d'emploi. Pour la deuxième année consécutive, l'équipe « Formation par le geste » du CSTB propose une formation certifiante de technicien poseur de fenêtres au sein de son établissement à Grenoble. Organisée en partenariat avec les Compagnons du Tour de France d'Echirolles, avec le concours de la Maison de l'Emploi du Pays Voironnais, et financée par Pôle Emploi et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette formation permet d'obtenir le CCP n°1 « Installer et équiper des menuiseries et fermetures extérieures » du Titre Professionnel « Menuisier poseur-installateur » et diverses habilitations (électrique, SST, échafaudage, geste et posture). Depuis le 7 mars, onze demandeurs d'emploi de 20 à 45 ans suivent cette formation axée sur le métier d'une durée de deux mois et demi. Au programme : apports théoriques, formation pratique (lecture de plans, moyens de fixation, mise en œuvre de fenêtres, volets roulants et portes de garage), sensibilisation commerciale et savoir-être, ainsi qu'un stage de trois semaines en entreprise préalable à leur embauche. Au total, neuf entreprises de la région grenobloise participent à cette initiative, dont l'objectif est de faciliter le recrutement de personnel formé dans un secteur en tension et permettre un retour à l'emploi durable. Lors d'un job dating organisé avant le démarrage de la formation, chacune d'entre elles a pu rencontrer et sélectionner ses futurs collaborateurs. Ces derniers disposeront ainsi d'un contrat de travail pour une durée minimale de douze mois à l'issue de leur apprentissage.
Il y a 3 ans et 44 jours

A Paris, les écologistes appellent Hidalgo à "préserver tous les arbres"

La "politique de végétalisation ambitieuse" réclamée par les les élus EELV et apparentés implique "non seulement de planter massivement des arbres en pleine terre mais également de préserver tous les arbres existants", écrivent-ils dans une lettre rédigée mercredi.Le groupe écologiste demande rendez-vous à Emmanuel Grégoire et Christophe Najdovski, les adjoints (PS) à l'urbanisme et à la végétalisation de l'espace public, pour rediscuter des projets de réaménagement des abords de la Tour Eiffel et de la Porte de Montreuil, ainsi que de tous "les programmes d'abattages prévus dans le cadre des projets urbains de la Ville de Paris".Prévu dans le grand projet de réaménagement "OnE" de la perspective entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars, l'abattage programmé d'une vingtaine d'arbres, dont certains centenaires, a suscité en quelques jours une levée de bouclier sur les réseaux sociaux.La pétition lancée par l'association France Nature Environnement (FNE) Paris et relayée par plusieurs personnalités, dont le journaliste Hugo Clément, a réuni plus de 120.000 signatures, amenant la mairie à renoncer samedi à l'abattage d'arbres centenaires, puis lundi à tout abattage sur le site.Ces abattages devaient permettre la construction de bagageries pour les visiteurs et de locaux pour les employés de la Tour Eiffel. Un projet que le Conseil de Paris avait validé en février avec les voix des écologistes, en échange de plusieurs concessions dont un moratoire sur la réfection contestée du Champ-de-Mars."On va revoir le projet en conséquence", a indiqué mercredi l'entourage d'Anne Hidalgo à l'AFP, alors que FNE Paris, qui organise dans la soirée une conférence de presse sur place, souligne que les "permis sont délivrés" et réclame son "abandon".Quelques jours plus tôt, l'association avait dénoncé l'abattage de 76 arbres dans l'est parisien, Porte de Montreuil, objet d'une autre grand projet de réaménagement de la mairie où, selon FNE Paris, 174 arbres supplémentaires sont menacés.Ces derniers mois, les écologistes, présents dans l'exécutif d'Anne Hidalgo mais qui n'hésitent pas à s'allier avec la droite contre elle sur des sujets d'urbanisme, ont obtenu la remise à plat d'un projet de grandes tours en front de Seine (XIIIe), ainsi qu'une réécriture plus verte, moins dense et sans grandes tours du futur quartier de Bercy-Charenton (XIIe).De son côté, le groupe Changer Paris, composés d'élus républicains, centristes et indépendants, regrette, dans un communiqué, que la mairie de Paris "continue d'avancer sur son projet d'aménagement Trocadéro Tour Eiffel comme si de rien n'était" et estiment que "le projet OnE doit être abandonné".
Il y a 3 ans et 44 jours

La filière des isolants en polystyrène expansé face à la tempête économique

CONJONCTURE. Les pénuries de matières premières et l'explosion des prix s'ajoutent à plusieurs crises consécutives pour le secteur du polystyrène. En dépit des hausses des prix du gaz et du pétrole, la filière tente de répondre à la forte demande des constructeurs. Éclairage avec Amaury Omnès, président de l'Association française de l'isolation en polystyrène expansé dans le Bâtiment (Afipeb).
Il y a 3 ans et 44 jours

Vicat prévoit une hausse des prix de +15% dans l'activité ciments en 2022

RÉSULTATS. Le cimentier, Vicat, annonce un chiffre d'affaires en hausse de 12,4% sur le premier trimestre 2022. Face à la hausse des coûts de l'énergie, il anticipe une hausse globale des prix sur son activité ciment de +15%.
Il y a 3 ans et 44 jours

Marché des CEE : l'Etat temporise une nouvelle fois, les acteurs toujours inquiets

RÉACTIONS. Alors que la situation sur le marché des certificats d'économie d'énergie (CEE) ne semble guère s'améliorer, les pouvoirs publics temporisent et considèrent que l'inquiétude des acteurs n'est "pas tellement justifiée".
Il y a 3 ans et 44 jours

L'inquiétude monte pour les artisans du bâtiment fortement impactés par le contexte géopolitique et économique

Un Marché tendu39% des chefs d’entreprise déclarent rencontrer des difficultés au niveau de l’activité de leur entreprise, soit 13 points de plus qu’au trimestre précédent et 19 points sur une année. C’est notamment le cas des couvreurs-zingueurs, des carreleurs et des agenceurs-cuisinistes. Dans les territoires, c’est dans les départements de la Loire, du Rhône et de la Savoie que les entreprises sont le plus touchées.Dans un contexte de difficultés d’approvisionnement qui retardent les chantiers, la visibilité sur les carnets de commande s’allonge. Près d’un artisan sur deux déclare une visibilité supérieure à 3 mois, soit une augmentation de 4 points par rapport au 4e trimestre 2021. Une rentabilité des entreprises qui continue à s’effondrerAvec un résultat de 29%, le nombre d’entreprises qui déplorent un niveau de trésorerie faible ou insuffisant augmente encore ce trimestre de 3 points. Quant à leurs marges, elles sont en baisse pour 49% des entreprises, soit une augmentation de 19 points par rapport au trimestre précédent. Une perte qui s’élève jusqu’à 20% pour 29% des entreprises. La flambée des prix des matériaux et de l’énergie frappe ainsi de plein fouet toutes les entreprises et notamment les plus fragiles.Des intentions d’embauche toujours importantesLa tension du Marché ne freine pas les intentions d’embauche des entreprises. 43% des chefs d’entreprise souhaitent en effet recruter ou sont en réflexion. Les contrats à durée indéterminée (CDI) sont massivement privilégiés par 71% des chefs d’entreprise. Pour faire face à leurs difficultés de recrutement de main d’œuvre qualifiée, 29% des artisans envisagent ce trimestre de former un apprenti (+ 22 points par rapport au trimestre précédent).Téléchargez la synthèse étude de conjoncture au 1er trimestre 2022
Il y a 3 ans et 44 jours

Le gouvernement dévoile une liste de 126 communes prioritaires face à la menace de l'érosion côtière

Avec le recul du trait de côte sur environ un cinquième du littoral français (hors Guyane) selon l'indicateur national de l'érosion côtière, la loi Climat et Résilience de 2021 prévoit de nouvelles dispositions pour les communes en première ligne face à la montée du niveau de la mer et la multiplication des tempêtes et des submersions marines.Les maires devront réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans et 100 ans, carte qui servira de base à de nouvelles règles d'aménagement du territoire, allant jusqu'à des interdictions de construire.Dans un premier temps, 126 communes sont concernées, en métropole et dans les Outre-mer, selon la liste publiée samedi au Journal officiel, qui sera révisée au moins tous les neuf ans. La majorité sont situées sur les côtes atlantique et de la Manche (notamment 41 en Bretagne, 16 en Normandie, 31 en Nouvelle-Aquitaine)."Ces 126 soi-disant prioritaires sont ridicules par rapport aux 864 communes menacées", regrette auprès de l'AFP Elodie Martinie-Cousty, de l'ONG France Nature Environnement.Selon les chiffres officiels, 864 communes sont "plus particulièrement vulnérables" aux submersions marines, phénomènes d'inondation temporaire des zones côtières par la mer, notamment lors des tempêtes, qui vont augmenter avec la hausse du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique. Et 1,5 million d'habitants vivent dans ces zones inondables littorales.Mais "on a laissé beaucoup trop construire sur le littoral" et les nouvelles dispositions "ne sont pas adaptées aux enjeux", estime Elodie Martinie-Cousty.Celles des 126 communes n'ayant pas encore de "plan de prévention des risques littoraux" devront réaliser la cartographie de l'évolution du trait de côte à 30 et 100 ans."Ca m'intéressait de connaître les points de vulnérabilité de la commune et de pouvoir dire à la population +attention on est sur des zones très sensibles+", commente le maire de Trégastel (Côtes d'Armor) Xavier Martin, saluant le financement par l'Etat de 80% du coût de ces cartographies qu'il voit comme un outil pour "anticiper le risque"."Si on dit qu'on rénove (le centre-ville) et que dans 20 ans il est sous les eaux, est-ce que c'est utile de le rénover aujourd'hui, est-ce qu'il ne faut pas réfléchir à le voir autrement ?", dit-il à l'AFP. Relocalisations ?Dans les zones exposées à l'horizon de 30 ans, les nouvelles constructions seront interdites, mais avec des exceptions pour l'extension de bâtiments existants ou l'installation de services publics et de nouvelles activités économiques nécessitant la "proximité immédiate" de la mer.Les zones à l'horizon 100 ans restent constructibles, avec à terme une obligation de démolition quand la menace se rapprochera.Pour permettre aux autorités locales de lancer ce nouvel aménagement du territoire, une ordonnance publiée début avril précise les moyens d'acquisition par les pouvoirs publics de biens menacés et crée un nouveau type de bail octroyé par l'Etat ou les communes pour des terrains, locaux commerciaux ou encore parcs de loisirs dans la bande concernée (bail de 12 à 99 ans avec résiliation anticipée en fonction de l'érosion).Mais l'Association nationale des élus du littoral regrettent certains "flous juridiques" qui "laissent présager de nombreux contentieux, susceptibles de nuire à l'atteinte des objectifs affichés".Certains responsables locaux s'interrogent aussi sur les nouvelles contraintes imposées aux plans locaux d'urbanisme et pointent du doigt des questions de financement."Les avancées qui découlent (de l'inscription sur la liste) en restent principalement au niveau du porté à connaissance du risque", estime Vincent Bawedin, chargé de la gestion du trait de côte à la Communauté de communes des Grands Lacs, qui inclut la commune côtière de Biscarosse (Landes). Il s'inquiète du financement de la relocalisation des biens menacés."Des questions se posent sur qui prend en charge le déplacement de la population des habitations touchées", ajoute Pascal Laporte, adjoint à l'urbanisme à Plérin (Côtes d'Armor), notant également le problème de "dépréciation des biens" dans la bande menacée.
Il y a 3 ans et 44 jours

L'OPPBTP alerte sur le risque routier, "deuxième cause d'accident mortel" dans le secteur

SÉCURITÉ. En complément des actions de sensibilisation des pouvoirs publics sur la sécurité routière, l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics lance une campagne nationale de communication auprès des professionnels afin de les alerter sur les accidents de la route. Car de par la nature-même des métiers de la construction, il s'agit évidemment d'un risque "inhérent" à la filière.
Il y a 3 ans et 44 jours

Smartisan, une formation pour démystifier les outils numériques et gagner du temps

Le but de cette formation gratuite est d'aider les artisans et les petites entreprises artisanales à s'approprier les outils numériques et gagner une demi-journée par semaine de temps de travail.