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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 44 jours

La Fédération des Ascenseurs dévoile les chiffres 2021 de la profession

Alors que l’actualité est marquée par les premières fortes conséquences de l’inflation et des pénuries, la Fédération a présenté, à l’occasion de son Assemblée générale annuelle il y a quelques jours, le bilan de l’activité des professionnels de l’ascenseur.Un secteur qui maintient son dynamisme mais qui doit faire face aux difficultés de recrutement que connaissent bon nombre d’entreprises ;La nécessité d’investir dans la rénovation et la modernisation du parc, afin de garantir la sécurité et l’accès de tous les Français à leur logement, en habitat collectif ou individuel ;L’engagement de la profession dans le dialogue avec les pouvoirs publics pour (re)placer le logement au centre des décisions en cours et à venir, avec un focus sur l’accompagnement de nos concitoyens dans leur choix privilégié de bien vivre et vieillir chez eux.« A l’occasion des élections régionales et départementales en 2021 et des élections régionales et départementales en 2021 et des élections présidentielles en 2022, la Fédération a mené une vaste opération d’interpellations des décideurs, élus et équipes de campagne, afin de partager une série de constats, réflexions et propositions convergeant autour de la thématique de la verticalité en faveur d’une ville et d’une vie plus accessible pour tous. Si le Gouvernement planche actuellement sur la mise en place MaPrimeAdapt’ et un éventuel élargissement du dispositif MaPrimeRénov’, le secteur de l’ascenseur veut aller encore plus loin, avec notre proposition de MaPrimeRenov’Ascenseurs pour rénover le parc vieillissant. Nous constatons depuis 2-3 ans un effet de tassement dans le marché de la modernisation, et cela a de vraies conséquences pour la sécurité et le quotidien des Français. C’est un enjeu incontournable, constaté sur le terrain par nos professionnels, et qui mérité une action publique forte. MaPrimeRenov’Ascenseurs va dans le sens de ce soutien attendu par les Français » - Philippe Boué, Président de la Fédération des AscenseursLes chiffres clés 2021 de la Fédération des Ascenseurs 177 adhérents (90% du secteur)17 000 salariés+ 600 000 ascenseurs dans le parc français2,57 milliards d’euros de Chiffre d’affaires (+ 6% par rapport à 2020)218 millions d’euros de ventes pour moderniser le parc existant (- 3% par rapport à 2020)12 600 ventes d’appareils neufs (+ 0,8 % par rapport à 2020)
Il y a 3 ans et 44 jours

Vicat profite de la demande et de bons prix du ciment en 2021

Le groupe a profité à plein de la reprise économique mondiale et vu ses ventes croître de 11,3% à 3,12 milliards d'euros (données publiées), tandis que le bénéfice net part du groupe a crû de plus de 30%, à 204 millions d'euros, a-t-il annoncé mardi 15 février au soir dans un communiqué."Les dynamiques de nos marchés restent inchangées, soutenues par des prix favorablement orientés dans un contexte de demande soutenue. Elles permettent de compenser la forte augmentation des coûts de l'énergie et la progression des salaires", a déclaré le PDG du groupe Guy Sidos, cité dans le communiqué.Toutes les régions dans lesquelles exerce le groupe ont vu leurs ventes progresser. L'Europe a toutefois vu son chiffre d'affaires reculer de 7,1%, pénalisé au second semestre par la cession en Suisse de Créabéton matériaux. Il progresse cependant de 3,8% à périmètre et taux de change constants.La France, premier marché du groupe avec plus d'un tiers des ventes, a progressé de 11,5% par rapport à une année 2020 lors de laquelle la pandémie avait porté un coup d'arrêt au premier semestre.Dans ce marché, malgré un contexte sanitaire "qui est resté contraignant", l'exercice 2021 "a été marqué par une forte croissance au premier semestre, et un repli modéré au second semestre du fait d'une base de comparaison défavorable, et de l'impact croissant de la forte hausse des coûts de l'énergie", a indiqué le groupe.S'agissant de ses investissements, le groupe entend poursuivre la décarbonation de ses procédés de fabrication et de ses produits. Dans cette optique, il poursuit notamment la construction du four de Ragland, aux Etats-Unis, qui fonctionne sans charbon et doit être mis en service au cours du premier semestre 2022.En dépit de la poursuite de la hausse des coûts de l'énergie, le groupe escompte, grâce à une "hausse attendue des prix", une nouvelle progression de ses résultats lors de l'exercice 2022, lequel devrait se caractériser par une "forte saisonnalité", avec "une base de comparaison défavorable" au premier semestre, en raison de la "hausse sensible des coûts de l'énergie" et "une nette amélioration au second semestre".
Il y a 3 ans et 44 jours

Un nouveau dispositif de soutien par appel d'offres pour le développement du biométhane

Le gouvernement a annoncé le 28 avril le lancement d'un nouveau dispositif de soutien par appel d'offres pour le développement de la production de biométhane.
Il y a 3 ans et 44 jours

Manchons orientables pour murs-rideaux inclinés

Spécialiste des systèmes d’ancrage pour la pose de murs-rideaux, le fabricant français LOUINEAU collabore étroitement avec les gammistes afin de développer des sabots et manchons dédiés à chacun de leurs profils. Sa gamme de Manchons Orientables pour façades légères inclinées ou en forme originale, adaptable à toutes les séries et références de profils, confirme cette expertise. Brevetée, elle est la seule du marché à garantir une flexibilité maximale sur le chantier grâce à son système d’orientation dans tous les axes (avant/arrière et gauche/droite) intégré. Pas besoin de calculer les cotes en amont, de redécouper les épines sur place, le manchon orientable s’ajuste totalement à l’environnement du bâtiment lors de sa mise en œuvre. Deux modèles sont possibles selon la configuration du mur-rideau : « MDPVOT » avec une inclinaison angulaire avant/arrière et « MDPVOR » avec une orientation dans les quatre directions, avant/arrière et droite/gauche, afin de créer des formes en trapèze, triangulaire avec pointe… L’axe de rotation et la platine sont des éléments identiques quel que soit le gammiste. Seul le corps est adapté à chaque profil. Le Manchon Orientable permet la fixation d’épines en partie haute ou basse. Sa conception, avec un dégagement latéral et à l’avant, facilite l’intégration des pions anti-dévers et des vis en face avant, sans risque d’interférence avec le corps du manchon. Il dispose également d’une découpe en partie basse qui laisse l’espace nécessaire pour réaliser l’étanchéité du mur-rideau.
Il y a 3 ans et 44 jours

Inverseurs de polarité contre les remontées capillaires

Pour traiter les remontées d’humidité par capillarité, il existe deux principales techniques d’assèchement, l’injection de résine et les systèmes d’inversion de polarité qui permettent de traiter l’ensemble des parois sans travaux ni produits chimiques. Spécialiste du traitement de l’humidité depuis 2017, la société angevine BFL® France fabrique et distribue deux solutions de traitement des remontées capillaires en alternative aux travaux de rénovation : l’Inverseur de Polarité Electromagnétique (I.P.E®) et l’Inverseur de Polarité Géomagnétique (I.P.G®). ils reposent sur un principe électro-physique : les remontées capillaires sont dues à l’ascension des molécules d’eau du sol vers les murs. Ces molécules d’eau présentent une polarité positive et une polarité négative. Cette dernière s’oriente, tel un aimant, vers le haut. Le principe  est d’inverser les polarités, afin de diriger les molécules d’eau vers le sol par gravité. Le système I.P.E® se présente sous la forme d’un boîtier connecté à une alimentation électrique, à fixer sur un mur porteur du bâtiment à traiter. Il agit sur les remontées capillaires des bâtiments de 100 m² à plusieurs milliers de m², avec un champ d’action pouvant aller jusqu’à 31 m de rayon. Le système I.P.G® se présente sous la forme d’un boîtier auto-alimenté grâce à un champ géomagnétique, à poser dans la cave, le sous-sol ou le rez-dechaussée d’un bâtiment. Il agit sur les remontées capillaires des bâtiments de 80 m² à plusieurs centaines de m², avec un champ d’action pouvant varier entre 5 et 15 m de rayon.
Il y a 3 ans et 44 jours

Maison Empreinte : bilan et retour d’expérience d’un chantier pas comme les autres

Pour réinventer la construction, la force de l’innovation collectiveEmpreinte a été lancé par ERB, Entreprise Générale du Bâtiment située à Chalones (49), en septembre 2020. Dès les premiers mois, le collectif a bousculé les codes du secteur.« Pour repenser l’habitat, Empreinte a misé dès la conception sur le collectif : les partenaires se sont réunis pour questionner les processus traditionnels du secteur et faire gagner en performance le déploiement des expertises de chacun. Une étape décisive qui reste aujourd’hui une innovation méthodologique inédite » relève Michel Ballarini - DG d’Alter, aménageur de l’écoquartier des Echats III de Beaucouzé, dans lequel a été construite la maison.Le chantier a été lancé au printemps 2021 et a été ouvert aux professionnels du secteur comme au grand public, pour permettre une appropriation la plus large possible et de la démarche. Plus de 1000 visiteurs s’y sont rendus.« Empreinte a voulu réunir les acteurs qui partagent l’envie de repenser les impacts de la construction et de l’habitat. Ce premier chantier a été un démonstrateur, un test grandeur réelle de méthodologies, de technologies et de déploiement de matériaux. Il nous a montré que changer nos manières de construire était possible, et qu’ensemble ces changements nous font gagner en performances » explique Thomas Grenouilleau, président d’ERB et porteur du projet Empreinte.Le chantier s’est terminé en mars 2022, permettant de partager un premier retour d’expérience.Penser l’empreinte globale de l’habitatLe projet Empreinte s’est concentré sur quatre grands axes de travail : l’innovation collective, l’intégration du numérique, l’économie circulaire et la place de l’habitant. C’est ainsi l’empreinte globale de la construction, des chantiers et de l’habitat sur l’environnement qui a été repensée« L’innovation pour l’innovation n’a pas d’intérêt en soi. Nous avons fait en sorte que les différentes opportunités ouvertes par le numérique, comme la réalité 3D ou l’impression additive, ou par les matériaux sélectionnés permettent d’arriver à une amélioration globale de l’empreinte de la maison sur l’environnement, tant sur le plan de la gestion des déchets, que de la consommation énergétique ou que de son insertion dans l’écosystème du quartier » poursuit Thomas Grenouilleau.Par exemple, le chantier a permis de tester l’industrialisation sur site : au lieu de fabriquer en usine et d’assembler ailleurs, les robots sont venus sur le chantier pour monter les murs en impression additive (impression 3D). Une technique qui permet aussi de limiter le gaspillage de matière, calculée au plus près des besoins.L’étape de sélection des matériaux a cherché à privilégier les propositions qui répondaient à la fois à la démarche d’innovation durable et aux besoins établis par les études d’ingénierie. Une sélection pragmatique qui a permi de rassembler des matériaux biosourcés (argile, liège, bois…) mais aussi issus de l’économie circulaire (granulats, peinture…). La structure est faite en mousse PET issus de bouteilles recyclées, dans laquelle a été coulé du béton bas carbone.Une nouvelle étape pour la révolution de la constructionCe chantier hors norme a d’abord été un laboratoire, un terrain dédié à la révolution que doit opérer le secteur de la construction pour rester en phase avec les enjeux qui s’imposent à elle. 20% des émissions de carbone proviennent en effet du secteur, qui doit faire face à une demande sans cesse croissante.« ERB a proposé de mettre à notre disposition la maison Empreinte. Nous réfléchissons à en faire un espace dédié à la transition écologique et à toutes les questions que celle-ci soulève. Cela nous semble être dans la continuité de la dynamique lancée par le collectif » avance Yves Colliot, Maire de Beaucouzé.Les solutions validées par ce premier chantier peuvent dès aujourd’hui être isolées, pour fournir des briques technologiques répondant aux problématiques de chantiers plus conventionnels.Pour Empreinte, le défi est maintenant de poursuivre l’expérimentation collective.« Commercialiser la maison ou la refaire ne nous intéresse pas. Ce que nous cherchons c’est continuer à faire encore mieux, à trouver de nouvelles pistes de solutions pour proposer des modes de construction toujours plus positifs pour l’environnement, tout en étant raisonnable économiquement. Le prochain objectif que nous avons est de déployer une solution d’impression additive des murs à base de terre crue, excavée sur le chantier ; potentiellement, cela permettrait de réunir en une étape technologie numérique, industrialisation sur site, matériaux biosourcés et économie circulaire tout en validant les standards d’isolation thermique » s’enthousiasme Thomas Grenouilleau.Une innovation qui demanderait environ deux ans de R&D, pour laquelle les ouvertures potentielles sont déjà prometteuses.
Il y a 3 ans et 44 jours

À Pont-de-l'Arche, une nouvelle peau low-tech pour le gymnase, par ACAU

Depuis plus de vingt ans, Anne-Marie Filaire s'intéresse au paysage et aux frontières, souvent bouleversées par les conflits. En 2018, la photographe a entamé un travail consacré aux terres excavées de la métropole parisienne, notamment pour la création des quatre lignes de métro du Grand Paris Express dont les gares doivent surgir […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 44 jours

Korian France certifié Top Employeur en 2022

Korian France obtient la note globale de 70,12%, dépassant les 60 % requis pour obtenir la norme. Les résultats présentent des scores particulièrement élevés en matière de pilotage et d’organisation de sa politique RH de Korian France mais aussi concernant ses pratiques en tant que marque employeur et d’inclusion.L’audit très complet qui a précédé à cette certification a couvert 400 pratiques RH réparties en six grands domaines (Piloter, Organiser, Attirer, Développer, Engager et Rassembler) recouvrant au total 20 thématiques parmi lesquelles la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, l’acquisition des talents, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.Pour Sophie Boissard, directrice générale du groupe Korian : « Après la certification obtenue par Korian Allemagne en 2021, cette certification nous encourage à poursuivre le travail de fond engagé depuis six ans pour faire de Korian l’employeur de référence du secteur du Grand Age et des fragilités à l’échelle européenne. La santé et la sécurité de nos collaborateurs, le développement de leurs compétences, l’engagement en faveur de l’alternance sont au cœur de notre mission et de notre projet d’entreprise Le Soin à Cœur. »Le « Top Employers Institute » est l'autorité internationale qui certifie l'excellence des pratiques RH. Créé il y a plus de 30 ans, il a certifié plus de 1 857 organisations dans 123 pays.
Il y a 3 ans et 44 jours

Vicat estime à +15% la hausse du prix de ses ciments en 2022 pour faire face au coût de l'énergie

Le cimentier qui a réalisé un chiffre d'affaires de 789 millions d’euros au premier trimestre, en hausse de 12,4% par rapport à la même période de 2021, annonce des "hausses de prix additionnelles" en France, en Suisse, au Sénégal et au Brésil.
Il y a 3 ans et 44 jours

Edycem acquiert trois nouvelles centrales à béton

Avec l’acquisition d’Audoin et Fils Béton, Edycem élargit sa zone d’influence en matière de production du béton et augmente le nombre de ses centrales de BPE. [©Herige] Déjà à la tête de 33 centrales de béton prêt à l’emploi, Edycem conforte aujourd’hui sa place de n° 1 des acteurs régionaux du BPE. Ceci, avec l’intégration de l’entité industrielle Audoin et Fils Béton et ses trois unités de production. A quoi s’ajoutent une plate-forme regroupant du négoce de granulats, du traitement d’inertes et une installation de lavage de granulats. « Avec cette acquisition, nous intégrons au sein d’Edycem trois nouvelles centrales qui compléteront la dynamique de croissance engagée, souligne Olivier Collin, Dg d’Edycem. En effet, nous sommes résolument impliqués dans la transition bas carbone du secteur de la construction et dans l’économie circulaire. Nous renforçons ainsi nos compétences et notre offre auprès de nos clients. » Créé en 1951, le groupe Audoin et Fils exploite des carrières de sable et de granulats calcaire. Ceci, sans interruption depuis trois générations. Fort de 100 personnes, il est devenu un acteur majeur sur le marché des granulats des anciennes régions Poitou-Charentes et Aquitaine, avec une production annuelle de 1,1 Mt. De 33 à 36 centrales de BPE C’est en 2013 qu’il s’est diversifié dans le béton prêt à l’emploi sur l’agglomération bordelaise. Ceci, à travers le rachat de Socem, à Mérignac, suivi mi-2017 par celui de Bétons de Gironde, à Reignac-de-Blaye. Enfin, en avril 2019, c’est Bétons Girondins, basé à Lugon-et-l’Ile-du-Carnay, qui est venu compléter le dispositif qui a donné naissance à Audoin et Fils Bétons, le 1er janvier 2018. Aujourd’hui, cette entité assurant une production de 100 000 m3/an de béton rejoint Edycem, sa nouvelle maison-mère. Elle emploie 31 collaborateurs pour un chiffre d’affaires réalisé de l’ordre de 12 M€ en année pleine. Lire aussi : Enquête exclusive autour du béton prêt à l’emploi en France Consolidant les positions de son activité béton Edycem, le groupe Herige complète son réseau, en créant une place forte sur le Bassin aquitain. Un marché qualifié de dynamique et de porteur. Edycem voit ainsi le nombre de ses centrales passer de 33 à 36, pour une production globale de béton estimée à 1,1 Mm3/an. Cette activité complémentaire sera intégrée dans les comptes consolidés du groupe au 1er mai 2022. « En ligne avec les mutations induites par la RE 2020 et la Rep, cette acquisition s’inscrit dans notre objectif de renforcement dans les métiers du béton. Elle est aussi le reflet de notre ambition sur le plan environnemental et de la trajectoire déjà engagée en matière de préservation des ressources naturelles », conclut Benoît Hennaut, président du directoire d’Herige.
Il y a 3 ans et 44 jours

Le Conseil d’Etat rejette le recours de la Filière Béton contre la RE 2020

Avec le rejet par le Conseil d’Etat de son recours contre la RE 2020, la Filière Béton ne peut qu’accélérer sa décarbonation pour répondre aux enjeux de la construction de demain. [©ACPresse] Il n’y aura pas de recours au Conseil constitutionnel contre les dispositions de la RE 2020. C’était pourtant l’espoir de plusieurs acteurs de la construction. En effet, la Filière Béton, la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et le syndicat national des industries de roches ornementales et de construction (SN Roc) estimaient être lésés. En cause, un excès de pouvoir de la RE 2020 et de la méthode de calcul de l’Analyse de cycle de vie dynamique qui y est rattaché… Par ce recours, ces acteurs de la construction souhaitaient souligner que la RE 2020 n’était pas conforme aux droits et libertés garantis par la Constitution. Mais aussi qu’elle méconnaissait la liberté d’entreprendre et le principe d’égalité garantie par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Tout comme le droit de chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, comme le précise la Charte de l’environnement. Une appréciation sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments Sur ce dernier point, le Conseil d’Etat rappelle que l’objet même de la RE 2020 est de limiter la quantité de gaz à effet de serre émise lors de la construction et de la rénovation de bâtiments. Et que les résultats minimaux, en termes de limitation de l’impact sur le changement climatique, sont fixés par décret. Ceci, sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment et en prenant en compte le stockage du carbone de l’atmosphère durant la vie du bâtiment. De fait, les exigences de la RE 2020 ne s’opposent pas à la Charte de l’environnement. Ces acteurs de la construction estimaient aussi que les dispositions de la RE 2020 favoriseraient le recours au bois pour la construction de bâtiment. Une obligation qui diminuerait de manière artificielle l’appréciation des émissions de gaz à effet de serre de ces bâtiments, du fait d’une libération massive de gaz à effet de serre lors de leur démolition. Sans compter les effets négatifs sur les forêts liées à une sur-consommation de bois. Là encore, le Conseil d’Etat rappelle que l’appréciation des émissions de gaz à effet de serre se fait sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments. En déterminant des résultats minimaux sur la totalité du cycle de vie, le législateur (l’auteur de la RE 2020) n’a donc pas une parfaite connaissance de son sujet… Déroger pour des raisons d’intérêt général Selon le Conseil d’Etat, les dispositifs de la RE 2020 ne privilégient aucun matériau. Mais qu’en est-il dans la pratique ? [©ACPresse] Par ailleurs, en vertu de l’article 2 de la Charte de l’environnement, “Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement”. De fait, le législateur a une obligation de vigilance à l’égard des atteintes à l’environnement, ce qui est l’objet même de la RE 2020. Et, en l’état des connaissances scientifiques, il apparaît que l’activité humaine a un effet négatif, à long terme, sur les émissions de gaz à effet de serre. Dans la même idée, le principe d’égalité ne s’oppose pas à ce que le législateur déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général. Ceci, à la condition que la différence de traitement soit en rapport avec l’objet de la loi. C’est-à-dire la volonté de réduire l’impact carbone de la construction. Là encore, le Conseil d’Etat rappelle que les dispositions de la RE 2020 s’appliquent indifféremment à tous les constructeurs et se bornent à introduire une exigence de résultats minimaux, sans identifier aucun matériau donné. Pas d’obligation de choix de matériaux Enfin, au niveau de la liberté d’entreprendre, il est loisible au législateur d’apporter des limitations liées à l’intérêt général. Toujours à la condition qu’il n’en résulte pas d’atteintes disproportionnées par rapport à l’objectif poursuivi. En imposant aux constructeurs l’atteinte de résultats minimaux, en termes d’impact sur le changement climatique, le législateur a entendu favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ceci, dans un but de protection de l’environnement. Cette obligation n’impose toutefois pas aux acteurs de la construction un choix particulier de matériaux. Dans ce contexte, le Conseil d’Etat indique qu’il n’y a pas lieu de renvoyer au Conseil constitutionnel la question de la conformité aux droits et libertés de le RE 2020. Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 44 jours

Politique environnementale : Une approche globale pour des résultats probants

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine KP1 affiche ses ambitions à l’horizon 2031 : réduire de moitié son impact carbone. [©KP1] Lorsque l’on découvre la dernière unité de production de KP1, située à Vernouillet, à proximité de Dreux (28), on est d’abord frappé par la netteté, la lisibilité et la propreté des lieux. L’implantation des différentes zones : coffrage, armature, coulage, étuvage, stockage… est conçue pour optimiser les circulations, les approvisionnements et la maintenance. Le tout dans une suite logique d’enclenchement des diverses tâches. Sur ce site comme sur les autres unités du groupe, la question environnementale est au cœur des préoccupations. Un travail de fond engagé depuis plusieurs années et à différents niveaux. En toute logique, KP1 tient à communiquer sur ces sujets, à une époque où il est de bon ton de dénigrer le matériau “béton”. Le fait de proposer des systèmes préfabriqués en béton précontraint représente déjà, à la base, un argument fort : moins de béton et moins d’acier impliquent donc moins de carbone. L’ambition affichée par KP1 est de réduire de 50 % son impact CO2 à l’horizon 2031. Cet objectif répond aux évolutions sociétales en matière d’empreinte carbone. Et va au-delà des exigences fixées par le calendrier de la RE 2020. L’implantation géographique des différentes unités, qui assure des parcours de livraison réduits, va aussi dans le bon sens. Le site KP1 de Vernouillet (28) se distingue par sa netteté, sa lisibilité et sa propreté. [©ACPresse] « L’approche systèmes constructifs préfabriqués que nous prônons depuis des années prend aujourd’hui tout son sens avec la RE 2020 », annonce Florent Goumarre, directeur marketing de KP1. Pour anticiper les exigences de la RE 2020, qui se déploie par paliers réguliers depuis le 1er janvier 2022, les équipes de KP1 travaillent sur le développement de systèmes préfabriqués bas carbone. Leur ambition : accompagner les prescripteurs et les entreprises de gros œuvre, en proposant pour leurs chantiers des solutions à la fois concrètes, performantes, économiques et ne bousculant pas les habitudes de mises en œuvre. Quelques exemples, parmi une gamme très fournie, démontrent de manière concrète ce défi. L’atout du recyclage Le recyclage et la préservation des ressources est aujourd’hui au centre de chaque stratégie de développement. Ceci est très vrai chez KP1, comme le rappelle Florent Goumarre, commençant sa démonstration avec les aciers. « Aujourd’hui, 68 % des aciers que nous utilisons sont issus de matières recyclées. Notre objectif est d’atteindre les 100 %. Nous travaillons aussi à limiter et à réemployer nos rebuts, ainsi qu’à réduire les coûts environnementaux liés à notre process industriel, comme l’étuvage, l’éclairage, les sources d’énergie… » L’entrevous EMR est issu des travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’entreprise CPA Recyclage. [©KP1] Autre exemple, le plancher “Silence”, constitué de poutrelles, d’entrevous et de rupteurs, est 30 % moins impactant au niveau environnemental que son équivalent en dalle pleine. Dans la même veine, le nouvel entrevous EMR, constitué à 100 % de matière issue du recyclage et destiné aux planchers sur vide sanitaire, est le fruit de travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’industriel CPA Recyclage. Cette solution affiche un poids carbone de 1,76 kgeqCO2/m2 de plancher, soit trois fois moins qu’un système traditionnel. Elle vient compléter la gamme EcoVS actuelle, qui intégré déjà une part de matière recyclée… Ainsi, entre l’EMR et l’EcoVS, ce sont 40 M de bouteilles plastiques qui sont recyclés chaque année. Pour diminuer au maximum son impact carbone, KP1 a fait aussi le choix du circuit court, car 30 km séparent le lieu de recyclage situé à Pont-d’Ain, dans l’Ain, du site de production des entrevous EMR. Enfin, la plupart des chutes peuvent être réutilisées. Ce qui aide à fortement limiter les déchets de chantier. Une démarche globale Toujours dans cette logique de réduction de l’empreinte carbone, la gamme baptisée “Impakt” est composée d’entrevous 100 % en matière recyclée, d’une prédalle à impact réduit et, prochainement, d’un prémur développé avec le ciment H-UKR (0 % clinker), fourni par Hoffmann Green Cement. « Nous allons plus loin aujourd’hui, en explorant de nouveaux ciments, qui permettront d’atteindre encore de meilleures performances structurelles et environnementales », reprend Florent Goumarre. La prédalle Impakt, un des produits phares de la gamme éponyme. Elle présente un poids carbone de 16 kgeqCO2/m2, soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard. [©KP1] Cette gamme présente comme atout premier de réduire l’empreinte environnementale de tous les types de bâtiments, qu’ils soient résidentiels collectifs, tertiaires, établissements scolaires et de santé, équipements publics… Les prédalles atteignent un poids carbone de 16 kgeqCO2/m², soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard évaluée à 24 kgeqCO2/m². Ce résultat est obtenu par la technologie du béton précontraint, qui permet d’utiliser la juste quantité de matière (acier et béton), tout en garantissant des caractéristiques techniques performantes. De plus, ce résultat est lié à l’emploi du ciment CEM II à plus faible teneur en clinker (environ 80 %), comparativement au ciment CEM I (> 95 %) utilisé d’habitude en préfabrication.  Des sites en constante évolution Fort de plusieurs années de travaux, KP1 a des rejets neutres dans les sols, l’air et l’eau. Située en banlieue lyonnaise, l’usine de Grigny est l’une des illustrations concrètes de cette stratégie industrielle, déclinée sur l’ensemble des sites du groupe. Cette unité vient de se doter d’un nouveau silo, qui accueille le ciment bas carbone de la nouvelle prédalle. De plus, elle vient d’optimiser son système de traitement des eaux usées. Responsable sécurité/qualité/environnement du site de Grigny, Adeline Ravaux détaille cette installation nouvelle : « cet investissement d’environ 50 000 € est l’un des éléments de la démarche environnementale engagée à tous les niveaux ». Ce projet a permis de rénover en profondeur les équipements : filtres-presses, armoire de commande, station pH, canalisations souterraines. Station de traitement des eaux de process du site KP1 de Grigny (69). [©KP1] Après avoir nettoyé les machines qui ont servi à fabriquer les différents produits de la gamme, les eaux usées sont récupérées directement via un canal. Dans un premier temps, les eaux sont séparées des granulats grâce à une vis sans fin. Elles sont ensuite collectées dans une piscine sous agitation permanente, afin d’en améliorer le retraitement. Etape suivante, les eaux sont pompées vers un filtre-presse, qui a pour fonction d’éliminer les matières en suspension. Pouvant être chargées en hydrocarbure, les boues sont récupérées sous l’installation dans une benne étanche, qui est acheminée chez un sous-traitant à des fins de traitement. Les eaux enfin clarifiées sont dirigées vers une cuve à traitement pH, l’injection d’acide sulfurique permettant de ramener le pH 12 à un pH neutre (de l’ordre de 7). Et la responsable QSE de conclure : « les eaux ainsi neutralisées sont renvoyées dans le milieu naturel, en l’occurrence le Rhône situé à proximité de l’usine ». Gérard Guérit Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 44 jours

Eqiom lance le premier CEM II/C-M marqué NF

Broyeur à clinker du centre de broyage Eqiom de La Rochelle. [©ACPresse] Eqiom met sur le marché son premier ciment CEM II/C. Un matériau qui s’inscrit dans la continuité directe de l’entrée en application de la norme ciment NF EN 197-5. A empreinte carbone réduite et marqué NF, il permet à l’industriel de poursuivre son engagement en faveur de la transition environnementale du secteur. Ce CEM II/C-M (S-L) 42,5 N NF résulte d’un mélange ternaire constitué de clinker. Mais aussi de filler calcaire et de laitier moulu de hauts fourneaux. Il est produit au sein du centre de broyage de La Rochelle. Il est surtout le premier ciment de cette famille présent sur le marché à être normalisé NF. Ceci, dans le cadre de la nouvelle norme NF EN 197-5. Cette dernière autorise la commercialisation de ciments moins riches en clinker en comparaison aux compositions admises par la NF EN 197-1. Un ciment produit à La Rochelle Le nouveau CEM II/C est issu du savoir-faire des laboratoires et des usines d’Eqiom. Il développe ainsi une formule à taux de clinker réduit. Ce qui permet de diminuer les émissions de CO2 issues de la fabrication du ciment. C’est-à-dire du résultat combiné de la combustion et de la décarbonation des matières premières que sont l’argile et le calcaire. Ce lancement est l’occasion pour Eqiom de compléter son offre de ciments à empreinte carbone réduite.« Nous sommes fiers de ce résultat, qui est le fruit d’une étroite collaboration entre les différentes équipes d’Eqiom, déclare Ahmed Mansouri, responsable d’exploitation du site de La Rochelle. Cet engagement permet d’apporter à nos clients une solution à faible émission de CO2, tout en garantissant des performances suffisantes pour ne pas impacter les pratiques sur les chantiers. »Dès la fin du premier semestre 2022, le CEM II/C d’Eqiom pourra être utilisé dans les bétons structurels. Ceci, grâce à la prise en compte de la norme NF EN 197-5 dans le cadre de la mise à jour la norme béton NF EN 206/CN.
Il y a 3 ans et 44 jours

Fenêtres et baies vitrées , ThermoFibra de Deceuninck, Isoler en beauté

La fenêtre est un peu l’oeil de la maison. Elément majeur de son architecture, elle doit s’intégrer dans les modes de vie, les styles de chacun, mais aussi être particulièrement performante en matière d’isolation. ThermoFibra, le concept de renforcement des profilés de fenêtre sans acier le plus performant du marché, avec des fibres longues. Ce […]
Il y a 3 ans et 44 jours

Nouveauté chiffres , la fédération des ascenseurs dévoile les chiffres 2021 de la profession et s’engage pour un accès amélioré à l’habitat

Alors que l’actualité est marquée par les premières fortes conséquences de l’inflation et des pénuries, la Fédération a présenté, à l’occasion de son Assemblée générale annuelle il y a quelques jours, le bilan de l’activité des professionnels de l’ascenseur. Premier enseignement : un secteur qui maintient son dynamisme mais qui doit faire face aux difficultés […]
Il y a 3 ans et 44 jours

Marché énergie , infographie de la consommation d’électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d’électricité en France L’électricité représente 25% de la consommation énergétique en France. Elle s’élève à 2.223kWh par personne et par an. À partir des données publiées par l’agence ORE (Opérateurs de Réseaux d’Energie), d’Enedis et de l’Insee pour les données sur la population française, il est possible d’établir une infographie de l’électricité en France pour […]
Il y a 3 ans et 44 jours

Office KGDVS et Richard Venlet, en conférence au Pavillon de l'Arsenal

Dans le cadre du cycle de conférences "1 architecte, 1 bâtiment", le Pavillon de l'Arsenal, à Paris, reçoit l'artiste Richard Venlet et les architectes Kersten Geers et David Van Severen de l'agence Office KGDVS, pour un dialogue autour du projet de crématorium d'Ostende (Belgique). Le «bureau» d'architecture […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 45 jours

La biomasse à l'honneur d'Interclima 2022

Pour la deuxième édition consécutive, un « Espace Chaudières Biomasse » rassemble la plupart des marques de chaudières bois présentes sur le marché français, pour différents types de combustibles : granulés, bois buches, plaquettes… Cette vitrine inédite et incontournable, pour tous les installateurs les plus militants de la chaleur renouvelable en général et des chaudières bois en particulier, s’accompagnera également de nombreux temps forts et animations.La biomasse, appelée à jouer un rôle important au moment d’accroître l’indépendance aux énergies fossiles et de réussir la transition énergétique !Deuxième source d’énergie renouvelable en France, la biomasse énergie joue un rôle clé pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques français et réduire la dépendance aux énergies fossiles. Première source d’énergie renouvelable en France, la biomasse énergie s’inscrit dans la trajectoire nationale bas carbone qui permettra d’atteindre les objectifs 2030 en matière de chaleur renouvelable. Alors qu’il s’intallait 17 300 chaudières bois en France en 2019 et 2020, le marché a doublé en 2021. Ainsi, quatre millions de tonnes de CO2 seront économisées dans les 20 prochaines années, grâce aux 36 400 chaudières bois installées en 2021. Le marché poursuit sa croissance, avec deux moteurs : en construction neuve, la nouvelle réglementation environnementale RE2020 favorise l’utilisation de la chaleur renouvelable ; en rénovation, il s’agit à la fois de subsituer aux énergies fossiles comme le fioul ou le gaz, et d’accélérer le renouvellement d’un parc vieillissant d’appareils.INTERCLIMA est devenu l’un des rendez-vous les plus représentatifs en France de l’offre de chaudières biomasse sur le marchéLors de son édition 2022, INTERCLIMA réserve à la biomasse énergie une place toute particulière :Un Espace Chaudières BiomasseSitué dans au coeur du Pavillon 3, cet espace est entièrement dédié aux chaudières bois sur la fameuse boucle à eau chaude, chère aux chauffagistes. Il est réalisé en partenariat avec le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), avec la participation de Propellet et l’appui d’Uniclima. Cet espace accueille 14 stands de fabricants dont les principales marques de chaudières bois-énergie du marché : Windhager (Biomassterre), Compte R, Fröling France, Hargassner France, Herz Energietechnik, HKS Lazar, HS France, Laudevco, Okofen, Heizomat (Saelen Energie), Self Climat Morvan, Thermoflux, Zaegel Held. L’offre débordera même littéralement de cet espace spécialisé puisqu’elle sera visible également chez De Dietrich et Oertli, Domusa Teknik, Grant, Perge et Viessmann.Le salon sera également l’occasion de souligner l’existence du label Flamme Verte porté par le Syndicat des énergies renouvelables pour pomouvoir la performance des matériels.Des temps forts et animations au quotidienAnimé par le SFCB, l’Espace Chaudières Biomasse proposera différents événements parmi lesquels une conférence de presse sur l’évolution de la filière et des combustibles. Au sein de l’Espace conférence, une thématique sera entièrement dédiée au bois-énergie le mercredi 5 octobre de 16H30 à 18H00. Elle passera en revue les sujets d’actualités de la filière à travers une série d’interventions courtes de 15 minutes chacunes par des spécialistes : disponibilité des différents combustibles avec un focus sur les granulés de feuillus, évolution technologique des matériels pour les différents marchés (résidentiel individuel, collectivités), les points clés pour réussir l’installation d’une chaudière bois-énergie…En rapport avec le bois-énergie, l’édition 2022 d’Interclima s’est considérablement renforcée dans le domaines des conduits de fumées et du ramonage avec la présence de spécialistes comme : Cheminées Poujoulat, Joncoux, Ten, Ubbink, M&G, Progalva…
Il y a 3 ans et 45 jours

La transition énergétique doit être au cœur de l’avenir économique de l’Afrique selon un rapport

Un cadre politique intégré construit autour de la transition énergétique pourrait apporter une vague de nouveaux investissements dans l’énergie durable en Afrique, et ainsi générer une amélioration de l’économie de 6,4 % dans la région d’ici 2050, selon les résultats d’une analyse publiée il y a quelques jours par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD).Le rapport Renewable Energy Market Analysis: Africa and Its Regions (Analyse du marché des énergies renouvelables : Afrique et ses régions) montre que l’Afrique prospère de manière significative grâce au développement permis par les énergies renouvelables, tout en améliorant considérablement l’accès à l’énergie et en offrant de puissants avantages sociaux et environnementaux aux personnes présentes sur le continent.Cette vision d’une transition énergétique en Afrique alignée sur les projets climatiques à l’échelle mondiale, montre que le continent créera 26 millions d’emplois de plus pour l’ensemble de l’économie d’ici 2050 que ne le prévoient les scénarios habituels. Le nombre d’emplois créés grâce à la transition énergétique en Afrique serait quatre fois supérieur à celui des pertes d’emploi liées aux combustibles fossiles, ce qui représenterait un profit net conséquent pour les économies régionales. Environ deux millions de personnes travaillent actuellement dans l’industrie des combustibles fossiles en Afrique.« On demande trop souvent aux gouvernements et aux peuples africains de s’appuyer sur des combustibles fossiles non durables pour alimenter leur développement alors que les solutions d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique offrent d’intéressantes alternatives économiques socialement avantageuses », a déclaré Francesco La Camera. « La transition offre une opportunité unique à l’Afrique de respecter ses exigences en matière de développement. Grâce à des ensembles de politiques créées sur mesure, les pays africains peuvent exploiter leurs forces et leurs ressources pour surmonter les dépendances structurelles établies depuis longtemps. »« L’Afrique a d’abondantes sources d’énergies renouvelables, sur lesquelles elle peut durablement fonder son ambitieux développement socio-économique. Toutefois, un engagement politique fort, un cadre de transition énergétique juste et équitable, et des investissements massifs sont nécessaires. La Banque africaine de développement s’engage à soutenir la transition énergétique du continent, en facilitant la hausse des investissements du secteur privé grâce à sa vaste gamme d’instruments de financement vert, notamment le Fonds pour l’énergie durable en Afrique », explique le Dr Kevin Kariuki, Banque africaine de développement, vice-président de l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte.Le charbon, le gaz naturel et le pétrole représentent ensemble actuellement environ 70 % de la production totale d’électricité en Afrique et l’énergie conventionnelle attire beaucoup plus de financement que les énergies renouvelables, en raison d’un processus établi qui favorise une production thermique à moins forte intensité de capital, note le rapport. Le financement de la transition énergétique doit devenir plus accessible. Des efforts coordonnés doivent être déployés pour garantir que les dépenses publiques, principale source de financement de la transition énergétique en Afrique, se concentrent clairement sur les énergies renouvelables.Sur les 2,8 milliards d’USD investis dans les énergies renouvelables dans le monde entre 2000 et 2020, seulement 2 % sont allés à l’Afrique, malgré l’énorme potentiel d’énergie renouvelable du continent et la nécessité d’apporter de l’énergie moderne à des milliards de citoyens qui n’y ont toujours pas accès. Alors que le taux d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne est passé de 33 % à 46 % au cours de la dernière décennie, dû à une croissance démographique rapide, 570 millions de personnes n’avaient toujours pas accès à l’électricité en 2019, soit 20 millions de plus qu’il y a 10 ans. Environ 160 millions de personnes de plus n’avaient pas accès à un mode de cuisson propre à cette même période. « Il est impératif de permettre aux pays africains, qui ont peu contribué aux émissions historiques de gaz à effet de serre, de se développer, tout en reconnaissant la nécessité de faire face à l’urgence climatique », a déclaré le directeur général La Camera. « La coopération internationale, y compris la coopération Sud-Sud, sera essentielle pour mobiliser des ressources et un savoir-faire à une échelle et à une vitesse proportionnelles aux besoins des économies d’Afrique, de ses communautés et de sa population. »
Il y a 3 ans et 45 jours

Travaux publics : un mois de mars difficile plombe le bilan du premier trimestre 2022

CONJONCTURE. Les chantiers réalisés par les entreprises de travaux publics ont dégringolé au mois de mars, grevant la dynamique enregistrée par la filière depuis le début de l'année. Et pourtant, si elles se rétractent sur la totalité du premier trimestre, les prises de commandes ont toutefois bondi en mars.
Il y a 3 ans et 45 jours

Hager lance sa nouvelle borne de charge communicante witty, prête pour le futur !

Pionnier de la mobilité électrique depuis plus de dix ans, Hager lance sa première borne de charge witty compatible avec la norme ISO 15-118, qui s’appuie sur le protocole de communication OCPP. Ce protocole normé a pour vocation d’enrichir et de simplifier considérablement les échanges entre le véhicule électrique et la borne de recharge, pour rendre les opérations de recharge plus optimales, efficaces et fiables. Alors que les constructeurs automobiles commencent à proposer les premiers véhicules répondant à cette norme, Hager prépare déjà le futur de la mobilité électrique avec sa nouvelle borne communicante witty, incluant ce nouveau protocole de communication. Les nouvelles bornes communicantes compatibles ISO 15-118 reprennent le design épuré, caractéristique de la gamme witty. Réglables de 4 à 22kW, en monophasé comme en triphasé, elles sont adaptées pour recharger l’ensemble des véhicules du marché. Elles répondent principalement aux besoins du secteur tertiaire, où l’utilisation des bornes est partagée : commerces, collectivités, parkings publics… Les deux références sont certifiées ZE et EV ready 1.4. Selon les configurations, les bornes peuvent communiquer en Ethernet et wifi. Faciliter la recharge des véhicules Faciles à installer et intuitives à utiliser, les bornes de recharge witty communicante intègrent l’ISO 15-118, qui facilite la recharge des véhicules (Plug and Charge). Ce protocole de communication établit une communication bidirectionnelle entre la borne d’un côté, et le véhicule branché de l’autre. Il permet à la borne de reconnaître la voiture branchée ainsi que son utilisateur et d’autoriser la charge de son véhicule. Grâce à ce protocole, l’identification par badge n’est plus nécessaire et la reconnaissance du véhicule est immédiate. Normé, l’OCPP permet de garantir la confidentialité et l’authenticité des transactions effectuées entre la station de recharge et l’opérateur de paiement. Automatiser les stratégies de recharge Ce nouveau protocole ISO 15-118 permettra d’automatiser les stratégies de charge, en déployant une quantité d’énergie adaptée aux besoins de la voiture branchée. Par exemple, si deux voitures sont branchées à une borne certifiée ISO 15-118, avec un véhicule chargé à 80%, et l’autre à 20%, la borne ajustera automatiquement la puissance de recharge pour que le véhicule le plus chargé reçoive une quantité d’énergie moindre, en priorisant la transmission d’énergie vers le véhicule en ayant le plus besoin. Faciles à installer et intuitives à utiliser, les bornes de recharge witty permettent de recharger les véhicules électriques ou hybrides en toute sécurité et de manière intuitive. Disposer de statistiques de recharge Pour les installateurs et les exploitants, les nouvelles bornes OCPP ISO 15-118 ont accès à une plus large palette de données, via un serveur web intégré. En phase d’installation, cette interface permet de configurer le matériel, de paramétrer le protocole. Après la mise en service, elle donne accès en temps réel à toutes les données de fonctionnement de la borne, mais aussi aux journaux d’événements.
Il y a 3 ans et 45 jours

Herige en hausse au premier trimestre 2022

RÉSULTATS. Herige, qui s'illustre dans le négoce, le béton et la menuiserie, à travers VM, Edycem et Atlantem, annonce un chiffre d'affaires en hausse sur le premier trimestre 2022, et ce sur ses trois secteurs d'activités.
Il y a 3 ans et 45 jours

Les agents immobiliers Laforêt vont être formés au conseil à la rénovation énergétique

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. Un partenariat conclut entre le réseau d'agences Laforêt et l'acteur de la maîtrise de l'énergie Hellio va permettre la formation des collaborateurs pour conseiller des clients de plus en plus sensibles à la consommation énergétique des biens.
Il y a 3 ans et 45 jours

Pourquoi le secteur des ascenseurs lorgne sur MaPrimeRénov'

CONJONCTURE. La Fédération des ascenseurs a dressé le bilan de la profession en 2021 lors de sa dernière assemblée générale. Elle formule un certain nombre de propositions aux pouvoirs publics.
Il y a 3 ans et 45 jours

Fin des lampes et tubes fluorescents : des millions d’installations à remplacer

Dans les prochains mois et années, des centaines de millions de lampes et tubes fluorescents en fin de vie devront être remplacés. Pour trouver un équivalent, les professionnels auront le choix parmi de multiples solutions LED. Le catalogue des produits d’éclairage s’est en effet transformé pour offrir aujourd’hui un panel complet de solutions lampes et/ou luminaires. Cette évolution est le fruit des innovations des fabricants pour répondre aux grands enjeux de l’efficacité énergétique et de la protection de l’environnement, avec toujours un triple objectif : consommer moins de ressources, réduire la facture énergétique, tout en améliorant l’usage et la qualité de la lumière.Pour plus de détails sur cette réglementation et les alternatives disponibles, n’hésitez pas à vous rapprocher des adhérents du Syndicat de l’éclairage. D’ici là, vous pouvez d’ores et déjà noter les différentes échéances officielles de fin de mise sur le marché : 24 février 2023, fin des tubes fluorescents à longue durée de vie et lampes fluorescentes compactes avec appareillage non intégré (CFL-ni) de moins de 20 000 heures, 24 août 2023, fin des tubes fluorescents T5 et T8, lampes fluorescentes compactes avec un durée de vie de plus de 20 000 heures, 31 août 2023, fin des capsules halogènes à culot G9 G4 GY 6.35. Passées ces dates, les produits déjà mis sur le marché européen pourront continuer à être vendus jusqu’à épuisement des stocks, les lampes spéciales et lampes UV n’étant pas concernées par ces échéances.**(Règlement (UE) 2019/2020 et directive européenne 2011/65/UE sur la réduction des substances dangereuses)
Il y a 3 ans et 45 jours

Infographie de la consommation d'électricité : dans quelles villes françaises consomme-t-on le plus ?

Consommation par habitant et par ville d'électricité en FranceConsommation d'électricité par habitant : 2.223kWh/anLes villes qui consomment le plus en France : Aix-en-Provence, Bordeaux, NiceLes villes qui consomment le moins en France : Saint-Étienne, Rennes, MulhouseLes conclusions :Cette disparité peut être liée à une électrification des usages qui varie d'une ville et/ou d'une région à l'autre, ainsi qu'à des investissements dans les solutions d'isolation plus ou moins élevés (grâce au dispositif MaPrimeRenov').À noter :Concernant l'électrification des usages que certaines villes ont des usages du fioul et du gaz encore importants ce qui réduit leur consommation d'électricité par habitant.Ce qu'il faut anticiper : Les actions du gouvernement en terme de renouvellement d'équipements incitent à se tourner vers des équipements de plus en plus électriques. Il faut donc prévoir dans les années à venir une part plus importante de l'électricité dans notre consommation d'énergie versus les énergies fossiles (fioul, gaz, charbon…). Ce constat nous oblige à anticiper un accroissement de la consommation et donc de la production d'électricité qui nous sera nécessaire.Le top trois des villes qui consomment le plus ?Les trois villes qui consomment le plus en France sont Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice. Situées dans des régions aux hivers doux, ce résultat a de quoi surprendre. On consomme en effet davantage en hiver quand les températures sont au plus bas. Mais c'est sans compter les étés chauds. Lorsque les températures grimpent trop, les particuliers enclenchent la climatisation ou la ventilation.Or, les études montrent que 1°C de plus entraîne une hausse de consommation de 500MW. Ainsi lors des pics d'été, la consommation s'élève à 12.3kWh par habitant, soit 2 fois plus qu'en Île-de-France à la même saison.A contrario, les villes où l'on consomme le moins d'électricité sont Saint-Étienne (- 7°C en hiver), Rennes (ville très humide) et Mulhouse (climat semi-continental avec des chutes de neige fréquentes). Ce classement se vérifie à l'échelle de l'hexagone si l'on compare la consommation électrique par habitant dans plusieurs villes françaises :Fréjus (Var) : 3.15 MWh/habitantNarbonne (Occitanie) : 2.77 MWh/habitantLa Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) : 2.08 MWh/habitantIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) : 2.05 MWh/habitantParis (Île-de-France) : 1.82 MWh/habitantNancy (Grand Est) : 1.83 MWh/habitantLille (Hauts-de-France) : 1.87 MWh/habitantLyon (Rhône) : 1.73 MWh/habitantPlusieurs hypothèses peuvent expliquer ces écarts de consommation. Si les régions les plus froides ne sont pas les plus grandes consommatrices d'électricité, c'est peut-être parce que dans le Nord, les particuliers utilisent encore leur vieille chaudière au fioul domestique.En revanche, si les régions du Centre-Val de Loire et de Normandie ont consommé la plus grande quantité d'électricité en 2021, c'est parce qu'elles sont aussi les plus équipées en chaudières électriques.La démographie jouerait aussi un rôle. En Occitanie par exemple, la population a augmenté de 10.3% entre 2006 et 2009 d'après l'Insee, ce qui justifierait une augmentation de la consommation de 9.5% sur la même période.Enfin, les Français sont thermosensibles, ce qui expliquerait leur comportement de chauffe. Cela explique que plus les températures baissent, plus les Français ont tendance à augmenter la température du chauffage.Le RTE (Réseau de transport d'électricité) estime d'ailleurs qu'une baisse de 1°C entraîne une hausse de consommation de 3,2% sur la période hivernale. Concrètement, cela correspond à une consommation supplémentaire de 24MW soit la consommation totale de Paris intra-muros.Sensibilité aux variations du thermomètreC'est dans les Hauts-de-France que l'on est plus sensible aux variations du thermomètre si l'on en croit les chiffres. En 2021, la consommation y a en effet augmenté de 7,3% sur l'année. Parallèlement, elle n'a augmenté que de 5,6% dans la région PACA.L'écart de consommation entre le nord et le sud de la France dépend très certainement aussi de la qualité de l'isolation des logements. Un logement moins isolé souffre davantage de déperditions de chaleur, il faut donc chauffer davantage pour compenser cette perte. D'ailleurs, dans les villes où le nombre de logements BBC (Bâtiment basse consommation) construits selon la RT 2012 est important, les factures d'énergie sont beaucoup moins élevées.Le type de logement importe plus que le nombre de personnesLes données fournies par la Commission de régulation de l'Énergie ont servi de base de calcul à la consommation moyenne d'électricité par personne et par an dans le secteur résidentiel en France. Pour le troisième trimestre 2020, elle s'élève à 2240kW, soit une moyenne de 6kW par jour.L'étude montre aussi qu'une personne supplémentaire dans un logement ne génère que 5 à 10% de consommation supplémentaire. En revanche, une pièce augmente la consommation électrique de 20%. Ce qui signifie que la consommation par personne n'est pas un critère suffisant.En effet, plus que le nombre d'occupants dans un logement, c'est sa taille qui explique la consommation électrique (nombre de pièces à éclairer et à chauffer), le nombre d'équipements installés (électroménager, électronique…) et la qualité des équipements (étiquette A+++).La consommation électrique est également à pondérer selon que le logement est tout électrique (avec chauffe-eau et chauffage) ou partiellement électrique (uniquement éclairage, électroménager, électronique). La consommation dépend ainsi des usages.Répartition des usages en électricité (source ADEME, 2019) :Chauffage : 27.6%Ventilation : 1.7%Éclairage : 5.6%Cuisson : 7.8%Eau chaude sanitaire : 12.9%Multimédia et informatique : 13.6%Froid et lavage : 18.6%S'agissant du chauffage, la consommation dépend d'un certain nombre de paramètres : la surface à chauffer, l'isolation thermique et les habitudes de chauffe (certains sont plus frileux que d'autres et ont besoin de monter la température).Exemples de consommation moyenne selon le type d'installation, la surface et le nombre de personnes :Tout électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 5.261kWh – 13.292kWhPartiellement électrique : 50m²/ 2 personnes – 80m²/ 3 personnes, consommation de 1.669kWh – 2.092kWhLe chauffage : poids lourd des dépensesD'après l'ADEME, le chauffage représente 60% de la consommation électrique en France. Les statistiques du Ministère du Développement durable illustrent ces chiffres puisque 10 millions de logements étaient encore chauffés à l'électricité en 2018.La performance des équipements joue donc un rôle important dans la consommation électrique. Des convecteurs, des radiateurs, une chaudière électrique ne consomment pas la même quantité d'énergie. Un radiateur à inertie par exemple est bien moins énergivore qu'un convecteur basique. Un logement équipé d'une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïque fait baisser la facture d'énergie jusqu'à 80%.
Il y a 3 ans et 45 jours

Durabilité des bétons : Avantages et inconvénients de l’utilisation de bétons bas carbone

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’adjonction d’additions de type “laitier de hauts fourneaux”, “cendres volantes” ou “métakaolin” permet de réduire la teneur en clinker des ciments. [©Ecocem] Les bétons bas carbone (BBC) sont sous les feux de la rampe. La substitution d’une partie du clinker les constituant par des additions hydrauliques ou pouzzolaniques est un moyen d’assurer leur durabilité. Toutefois, la notion de “bas carbone” ne se limite pas au seul choix des constituants. La proximité et la disponibilité des matériaux sont aussi des facteurs déterminants. I – Qu’est- ce qu’un béton bas carbone ? Le terme “bas carbone” est très utilisé dans le domaine de la construction, mais ne fait pas l’objet, pour le moment, d’une définition officielle s’appuyant sur un cadre normatif ou réglementaire. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) en donne une définition : « Les bétons bas carbone correspondent à des bétons qui, pour des propriétés, des performances, des qualités d’usage et une durabilité équivalente à celles d’un béton de référence, génèrent des émissions de gaz à effet de serre inférieures à celles de celui-ci ». Le syndicat propose aussi des seuils définissant des BBC pour des parties d’ouvrage représentatives, en fonction des classes d’exposition et de résistance. Ces bétons sont conformes à la norme NF EN 206/CN. En général, ils intègrent des additions permettant de réduire le taux de clinker. Donc l’empreinte carbone de ce dernier. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 45 jours

Retour sur le BIM World 2022 : Rencontre avec Laurence Caron, Senior Director de Procore pour l'Europe du Sud

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter Procore ?Laurence Caron : Procore a été créé en 2002 aux États-Unis, après que Tooey Courtemanche, le fondateur et président, ait remarqué en faisant construire sa maison, que malgré l'omniprésence des technologies dans tous les autres secteurs, le domaine de la construction reposait encore majoritairement sur des procédés manuels. Il a alors eu l'idée de Procore pour aider les entreprises à gagner du temps et donc de la rentabilité et éviter de générer d'immenses quantités de déchets dans l'ensemble de l'industrie.La plateforme facilite la collaboration des équipes de projet en mettant en relation de manière efficace les maîtres d'ouvrage, les entrepreneurs, les architectes et les ingénieurs via une interface commune. Mais il a fallu quelques années pour que les technologies comme les smartphones, les tablettes et surtout le wifi prennent de l'importance sur les chantiers et permettent aux utilisateurs de Procore d'en tirer pleinement parti. A partir de ce moment, la croissance a été fulgurante.Dans la continuité de ce succès, nous avons commencé à développer d'autres solutions pour nos clients et nous nous sommes étendus à l'international. Maintenant Procore est le logiciel de gestion de construction le plus utilisé du monde avec plus de 12.000 clients participant à plus d'un million de projets dans 150 pays.Après 20 ans d'expérience aux États-Unis, au Canada, dans la région APAC, au Royaume-Uni et dans la région MENA, Procore arrive en France en tant que solution digitale tout-en-un pour assister les professionnels de la construction dans leur transformation numérique en connectant les équipes et les données afin de leur offrir une expérience utilisateur simple et unique sur leur projet, de l'appel d'offre à la livraison. Batinfo : Quelles sont les caractéristiques qui ont fait le succès de l'application Procore ?Laurence Caron : La plateforme Procore a été créée avec l'objectif d'être simple d'utilisation et intuitive. Chaque fonction que nous ajoutons est développée pour offrir des solutions à des problèmes réels rencontrés par les professionnels du secteur de la construction sur les chantiers. Notre plateforme est donc toujours ancrée dans la réalité du terrain pour convenir au mieux aux besoins des professionnels.Grâce à notre connaissance du secteur de la construction, Procore permet de minimiser les travaux de reprise et donc d'augmenter les marges, en visualisant les performances du projet pour rapidement identifier les tâches quotidiennes.L'application fluidifie les communications en mettant en contact le chantier et les bureaux car le travail d'équipe et la communication sont des composantes essentielles pour permettre un gain de temps et donc de productivité.L'utilisation de Procore sur des outils de collaboration mobiles (smartphones, tablettes, etc...) facilite le remplissage des registres et l'accès aux documents les plus récents directement sur le chantier et ce, même en étant hors-ligne.Pour accompagner les utilisateurs du début à la fin de leurs projets, Procore prend en charge la gestion des appels d'offres, les fonctions de gestion de projet, les contrôles qualité et sécurité, les BIM, la génération de statistiques pour visualiser clairement la productivité des chantiers mais aussi la gestion des finances et des factures.Nous nous assurons également que chaque utilisateur puisse avoir accès à une assistance de qualité en cas de difficulté et soit mis en relation avec une personne qualifiée pour l'aider efficacement, plutôt qu'un robot avec des réponses génériques qui est probablement la dernière chose avec laquelle vous voulez parler dans ce genre de situation. Batinfo : Quelles sont les prochaines évolutions à venir ?Laurence Caron : Notre principal objectif actuel et futur reste d’améliorer le quotidien des acteurs de la construction en les mettant en relation au sein de notre plateforme mondiale et de continuer à faciliter la collaboration des principaux acteurs d’un projet.Nous continuons également d’alimenter notre marketplace qui reste la plus grande du marché à l’heure actuelle. Nous continuons d’intégrer de nouvelles applications et solutions afin de répondre aux futurs besoins et défis de nos utilisateurs à l’aide de nos partenaires.
Il y a 3 ans et 45 jours

Restauration de la coupole de la croisée du transept de la cathédrale de Strasbourg

La grande coupole qui couvre le chœur de la cathédrale de Strasbourg a été construite entre 1180 et 1200. Ouvrage monumental de conception encore romane, elle appartient, avec la crypte et l’abside, à la première phase de la reconstruction de l’église, qui a duré près de 300 ans jusqu’à son achèvement au XVe siècle. Sa restauration, engagée aujourd’hui par la DRAC Grand Est sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des monuments historiques (ACMH) Pierre-Yves Caillault, répond à la fois à une nécessité sanitaire et à un souci de valorisation. La voûte, de plan octogonal, est construite de briques avec nervures de grès rose et percée de huit petites fenêtres cintrées et d’un oculus zénithal. Parvenue jusqu’à nous dans un état de grande intégrité, elle présente toutefois des désordres, conséquences des sinistres subis depuis la guerre de 1870 et de certaines restaurations inappropriées de la fin du XIXe siècle. En partie haute, il s’agit aujourd’hui de supprimer l’enduit de ciment appliqué sur l’extrados en 1872-1873 et de le remplacer par une couverture de plomb pour assurer la ventilation et la mise hors d’eau des maçonneries. Cela permettra de rouvrir les grandes baies de la tour néo-romane de la croisée, dite tour Klotz, aujourd’hui fermées de menuiseries. À l’intérieur, la coupole et ses quatre pendentifs présentent un aspect dégradé, ayant été piochés à la fin du XIXe siècle en vue de recevoir un décor qui n’a jamais été exécuté. Les maçonneries seront étudiées par des archéologues du Centre d’études médiévales d’Auxerre et purgées de sels qui les ont contaminés, puis un nouvel enduit de mortier à la chaux y sera appliqué. Financement : Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est/ministère de la Culture Maîtrise d’ouvrage : Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est/ministère de la Culture Maîtrise d’œuvre : Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des monuments historiques (ACMH)
Il y a 3 ans et 45 jours

Le fabricant de câbles Nexans voit ses ventes dopées par l'envol des cours des métaux

Le groupe français de câbles industriels Nexans a réalisé au premier trimestre un chiffre d'affaires de 2,06 milliards d'euros, en hausse de 17% par rapport à 2021, dû notamment à la flambée des cours des métaux.
Il y a 3 ans et 45 jours

Décret Tertiaire – Vos déclarations en 20 minutes

La société éditrice de logiciels Green Systèmes a lancé un nouveau produit appelé le Configurateur. Cet outil, dédié aux acteurs tertiaires, leur permettra de répondre le plus simplement possible aux déclarations relatives au Dispositif Éco Énergie Tertiaire aussi appelé Décret Tertiaire.   Pour rappel, ce décret, issu de la loi ELAN oblige les acteurs, propriétaires ou locataires, d’un bâtiment de plus de 1 000 m² consacré à des activités tertiaires à réduire leurs consommations d’énergie finale d’ici 2030 (pour la première échéance). Pour cela, les assujettis doivent remplir l’un des deux objectifs fixés par l’ADEME :   Objectif relatif : réduction des consommations d’énergie finale de -40 % d’ici 2030, -50 % d’ici 2040 et -60 % d’ici 2050.   Objectif absolu : cet objectif est calculé selon différents critères (zone géographique, altitude, climat, nature de l’activité…) pour chacune des échéances.  L’objectif relatif devra être atteint par rapport à une année de référence définie au préalable. Cette année doit être basée entre 2010 et 2019 et doit correspondre à 12 mois consécutifs de consommation. En plus du choix de l’année de référence et de l’objectif, les assujettis ont également pour obligation, avant le mois de septembre 2022, de collecter leurs données patrimoniales et de déclarer leurs consommations 2021 et 2020.  Plusieurs questions peuvent se poser pour les assujettis :   Comment récupérer mes données de consommations ?   Sur quoi faut-il se baser pour calculer et choisir un objectif ?  Mon bâtiment comprend plusieurs étages avec différentes natures d’activités, est-il réellement concerné par le Décret ?   Quelles zones faut-il prendre en compte dans le bâtiment ?  Afin de permettre aux acteurs tertiaires et aux bureaux d’études de répondre aisément au Décret Tertiaire, Green Systèmes a développé le Configurateur.  Cet outil, réalisé par des experts dédiés au Décret Tertiaire, permet d’effectuer l’ensemble de déclarations en quelques clics.   Pour l’utiliser, rien de plus simple, il suffit de renseigner quelques informations comme le numéro  SIREN, les énergies utilisées dans le bâtiment… et le Configurateur s’occupe du reste.   Outil collaboratif, il permet à chaque partie prenante de remplir les différentes étapes :   Définition du périmètre, qui consiste à renseigner le numéro SIREN pour remonter les potentiels bâtiments assujettis,  Qualification des sites, en sélectionnant sur une map la parcelle cadastrale et en renseignant les surfaces, cette étape étudie l’assujettissement des différents établissements pour savoir s’ils sont concernés, ou non, par le Décret Tertiaire. Les cas particuliers et les exonérations sont détaillés.  Déclaration patrimoniale. Pour cette étape, il suffit de renseigner quelques informations comme les énergies utilisées, les numéros d’identification des compteurs généraux d’électricité et de gaz, la catégorie d’activité du bâtiment et le Configurateur pourra générer la déclaration patrimoniale,  Déclaration des consommations. Green Systèmes, étant tiers de confiance Enedis, a pu simplifier le recueil de données de consommation jusqu’à 2010. Avec votre accord, le Configurateur vient récupérer automatiquement les données pour générer les déclarations des consommations.  Recherche de l’année de référence, une fois les données de consommation collectées, le Configurateur corrige ces données avec les données climatiques pour rechercher automatiquement l’année de référence,  Définition de l’objectif. Le Configurateur intègre tous les cas particuliers retrouvés dans les différents arrêtés ce qui lui permet, avec les informations de consommations, de calculer automatiquement les deux objectifs.  Après avoir rempli ces étapes, le Configurateur génère automatiquement les déclarations au format requis par l’ADEME pour les charger sur OPERAT.  Avec le Configurateur, une tâche qui devait prendre plusieurs heures ne prend plus que quelques minutes.  Pour aller plus loin et continuer de répondre au Décret Tertiaire, Green Systèmes propose un logiciel d’optimisation énergétique permettant de réduire les consommations d’énergie finale en remontant les données de consommation du bâtiment en temps réel afin d’identifier les gisements d’économie d’énergie. L’important pour répondre au Décret Tertiaire et avant même de lancer de gros travaux est de comprendre le comportement du bâtiment afin de l’optimiser au mieux. Ce logiciel offrira également un accompagnement pour les déclarations annuelles à venir sur OPERAT.  À propos du Green Systèmes     Green Systèmes, filiale du Groupe Trace (groupe basé en Normandie, expert dans les solutions logicielles pour la conception électrique, le bâtiment, le BIM et l’énergie), travaille sur l’ensemble de la chaîne énergétique globale en proposant des solutions de monitoring et de collecte des consommations pour répondre aux problématiques énergétiques et aux différentes réglementations. Elle développe ses propres équipements hardware (Green Box et capteurs spécifiques), les applications nécessaires et intègre les capteurs du marché dans un système multi protocoles ouvert.      Plus d’info sur :  www.greensystemes.com/   
Il y a 3 ans et 45 jours

TractionBack 2.0 : l’avenir de la pose de moquette, par Milliken

Milliken présente sa solution TractionBack 2.0, l’avenir de la pose de moquette modulaire. Cette innovation permet une pose immédiate, rapide et saine. Une formule adhésive développée par Milliken est appliquée au dos du revêtement lors du processus de fabrication.TractionBack 2.0 est une solution unique prête à l’emploi qui adhère parfaitement au support sans manipulation supplémentaire ni ajout de colle poissante. Les dalles ou lames de moquettes sont prêtes à être utilisées dès leur sortie du carton, et la pose est rapide : le système représente un véritable gain de temps tout en laissant le chantier accessible aux différents corps de métiers pendant la durée de l’installation.De plus, la dalle est amovible et repositionnable : elle peut donc être facilement soulevée ou déplacée sans perte d’adhérence, ce qui permet à tout moment un accès rapide au plancher technique ou le remplacement d’une dalle par n’importe quel utilisateur. TractionBack 2.0 favorise également le recyclage et réemploi futur de la dalle. La dalle ne souille pas le support et ne laisse aucun résidu de colle : elle peut donc être déposée, stockée et empilée sans risque de transfert de colle sur les fibres, puis recyclée ou réutilisée pour une seconde vie. C’est une solution durable qui s’inscrit dans une économie circulaire à travers le programme de reprise de moquette Milliken.Enfin, elle préserve la qualité l’air intérieur et contribue à un environnement plus sain. La formule brevetée TractionBack 2.0 est exempte de composés organiques volatils (COV), ce qui évite les dégagements gazeux et odorants potentiellement nocifs associés aux systèmes adhésifs traditionnels. TractionBack 2.0 est non seulement une méthode de pose unique et rapide, mais aussi une solution durable : elle préserve la santé et le bien-être des personnes, tout en répondant aux enjeux de l’économie circulaire et plus précisément du réemploi.Ce revêtement est disponible sur demande sur toutes les dalles et lames textiles Milliken. Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.La priorité de Milliken est de concevoir des produits innovants pour leurs clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, leurs permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de l'environnement : Milliken réduit l’impact environnemental de l’ensemble de ses gammes de produits.L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication.De par son engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, Milliken place l’humain au cœur de ses préoccupations : leurs clients et partenaires comme leurs collaborateurs. En 2022, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la seizième année consécutive.
Il y a 3 ans et 45 jours

Séminaire de Bernard Quirot à Pesmes : les candidatures sont ouvertes

Organisé par l’association Avenir Radieux, le septième séminaire d’architecture de Pesmes aura lieu du 18 au 30 juillet 2022. Il sera encadré par l’architecte Bernard Quirot, avec Stefano Moor et Emilien Robin, lauréat avec PNG, Julien Boidot et l’atelier des Cairns de l’Équerre d’argent 2021. Les candidatures sont […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 45 jours

Le Groupe Duval acquiert Bluegreen

BlueGreen, filiale du Groupe Saur, a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 58,4 millions d'euros. La société exploite 46 golfs. Ugolf, pour sa part, gère 59 golfs et a réalisé un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros. Pour Pauline Duval, Directrice générale du Groupe Duval : "Nous sommes heureux d'intégrer, à notre groupe familial, les équipes de BlueGreen. Nous leur offrirons les moyens de poursuivre leur développement, tout en restant fidèles aux valeurs humaines que nous partageons et à l'esprit entrepreneurial qui nous anime. Notre ambition ? Continuer à ouvrir le golf à un large public en France et à l’international."Pour Pierre-André Uhlen, Directeur Général de Ugolf : "Avoir BlueGreen à nos côtés nous conduira à créer et à former toujours plus de nouveaux golfeurs dès leur plus jeune âge jusqu’au plus haut niveau."
Il y a 3 ans et 45 jours

Classe « Prépa Talents » de l’Institut National du Patrimoine

Chaque année, l’Institut national du patrimoine propose aux étudiants et demandeurs d’emploi remplissant les conditions académiques réglementaires une classe « Prépa Talents ». Celle-ci prépare aux concours externes de conservateur du patrimoine, elle est organisée en partenariat avec l’École du Louvre, l’École nationale des chartes, la Fondation Culture & Diversité et avec le soutien de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Pour l’édition 2022-23, la date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 29 avril 2022 inclus. https://www.inp.fr/Formation-initiale-et-continue/Formation-des-conservateurs/Prepa-Talents  
Il y a 3 ans et 45 jours

TotalEnergies élargit son portefeuille de renouvelables aux Etats-Unis

TotalEnergies a annoncé le 26 avril l'acquisition de la société texane Core Solar, forte de plus de 4 gigawatts de projets solaires, selon un communiqué.
Il y a 3 ans et 45 jours

CLAREO, acteur expert pour les grands projets d’éclairage LED !

Avec plus de 30 millions d’euros de chiffre d’affaires, CLAREO, acteur référent sur le marché de l’éclairage LED continue son développement. Avec son positionnement unique de fabricant et distributeur, CLAREO est devenu un acteur majeur dans la réalisation de grands projets d’éclairage LED en France.  En 2021, CLAREO réalisait 60 grands projets de 50 000€ […]
Il y a 3 ans et 45 jours

Les ascenseurs connectés de Schindler concilient mobilité sans contact et responsabilité sanitaire

Le contexte sanitaire actuel met en lumière plus que jamais l’importance de l’hygiène et de la distinction au quotidien, particulièrement dans les espaces communs, afin de diminuer la propagation des virus et bactéries. Conscient de ces enjeux, Schindler, l’un des leaders ascensoristes du marché depuis plus de 150 ans, a équipé ses ascenseurs connectés de […]
Il y a 3 ans et 45 jours

La 17 eme édition des trophées PlACO est lancé

VALORISER LE SAVOIR-FAIRE DES ENTREPRISES ET L’EXCELLENCE DES MÉTIERS DU PLÂTRE  C’est en 1989 que le Club Entreprises Placo® lançait ses Trophées Placo® qui restent uniques dans l’univers du bâtiment par leur pérennité, la qualité des ouvrages présentés et l’excellence des entreprises participantes. Ce concours bisannuel met à l’honneur le savoir-faire des entreprises et la noblesse […]
Il y a 3 ans et 45 jours

Immeuble résidentiel passif en bois lamellé-croisé à Vallastaden en Suède

Ce bâtiment résidentiel a été entièrement construit en bois lamellé-croisé à Vallastaden, Linköping Suède, réalisée en 2017 par Witte Sundell. [De l’architecte] Les matériaux et la conception sont soigneusement étudiés pour minimiser l’impact environnemental du bâtiment pendant la phase de construction et tout au long de sa durée de vie. Le bâtiment est classé maison passive et ne […]
Il y a 3 ans et 45 jours

Une maison de quartier comme un village à Bordeaux, par Berranger Vincent

Dans le cadre du cycle de conférences "1 architecte, 1 bâtiment", le Pavillon de l'Arsenal, à Paris, reçoit l'artiste Richard Venlet et les architectes Kersten Geers et David Van Severen de l'agence Office KGDVS, pour un dialogue autour du projet de crématorium d'Ostende (Belgique). Le «bureau» d'architecture […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 46 jours

L'innovation au cœur du Carrefour International du Bois

Disponible et renouvelable, le bois trouve également sa place dans des domaines d’applications nouveaux, notamment dans la tech et l’innovation.À cet égard, le Carrefour International du Bois, qui aura lieu du 1er au 3 juin 2022 au Parc des Expositions de Nantes, fera la part belle à l’innovation au sein d’un espace dédié pour la deuxième édition consécutive. Situé dans le hall 1, l’espace innovation présentera les avancées de la filière sur les sujets de R&D ainsi que sur les nouveautés en matière de produits et de services. L’Afpia Solfi2A, Bois HD et Xylofutur, acteurs du secteur, animeront ce plateau dédié à l’échange et aux découvertes. Pour cette édition 2022, la Wood Tech, premier réseau de start-up de la filière forêt bois, rejoint les rangs et sera accompagnée par 4 de ses adhérents sur un stand.Le Carrefour International du Bois fait la part belle aux métiers d'avenirAprès 4 ans d’absence dus à la pandémie de COVID-19, la seizième édition du Carrefour International du Bois est vivement attendue par l’ensemble de la filière. Salon leader, il est dédié aux professionnels et aux produits bois sous toutes ses formes. Il rassemble sur 3 jours 563 exposants et plus de 11.500 visiteurs venus de 85 pays différents. Incontournable RDV business, le Carrefour est aussi un point de rencontre avec les métiers de demain. Tournée vers l’innovation, la filière forêt-bois s’étend parfois à des secteurs d’activités ou des domaines d’applications inattendus mais néanmoins essentiels, tant sur le plan environnemental, économique que social. Premier réseau de start-up de la forêt et du bois, la Wood Tech en est l’exemple concret : « Après un peu plus d’une année d’existence, notre regroupement compte aujourd’hui 29 jeunes structures innovantes qui évoluent dans le domaine du digital pour faciliter les interventions en forêt ou améliorer la connaissance des essences. Certaines de ces start-up travaillent aussi dans la création de plateformes pour la mise en relation directe des professionnels du bois avec les particuliers ou encore dans des applications plus orientées « produits » comme des écrans tactiles en bois ou bien un emballage alimentaire réutilisable et composé uniquement de fibres végétales », explique François VULSER, responsable de la Wood Tech. Sur les 29 adhérents que compte la Wood Tech, 4 seront présents au Carrefour International du Bois au sein de l’espace innovation. Leur participation est une formidable opportunité d’aller à la rencontre de leurs marchés, leurs partenaires, leurs fournisseurs et leurs futurs clients. François VULSER l’admet : « Le Carrefour est un indéniable accélérateur de business et une vitrine qui peut être vitale pour le lancement de leur activité ».Les start-up de la wood tech présentes au Carrefour International du BoisEPUR (Occitanie) est une start-up dont les deux co-fondateurs, tous deux charpentiers, se sont associés pour concevoir et développer un robot numérique portatif qui facilite, optimise et sécurise les travaux des charpentiers. EPUR participe à relancer l’industrialisation par la production de machines-outils labellisée Origine France Garantie et Made in France. NOIRDEBOIS (Hauts-de-France) est le 1er fabricant français de bardage et d’habillement mural de bois brûlé. Cette technique ancestrale d’origine japonaise qui consiste à brûler la surface extérieure d’une lame de bardage bois afin de la rendre plus résistante. EKWATO (Occitanie) est une solution digitale professionnelle et innovante pour piloter et maîtriser le risque sur toute la chaîne d’approvisionnement des produits bois. Il facilite le suivi de l’application d’une politique d’achat des produits bois, des exigences RSE, normatives ou réglementaires qui demandent la réalisation d’une analyse de risque, du gestionnaire forestier au distributeur. CLICOBOIS (Auvergne-Rhône-Alpes) est un service de vente en ligne de bois en click and collect, mettant en relation les industries de la filière bois et les clients finaux, utilisateurs de bois. Cette mise en relation directe permet aux particuliers d'acheter à un prix compétitif des produits venant de leur territoire (traverse, bordure, bardage, poutre, planche...). Une édition rythmée par des temps forts, marqueurs des initiatives de la filièreLa deuxième édition du concours d’innovation forêt-bois « Canopée Challenge » bat son plein. Depuis le début de l’année 2022, les nominés présentent leur projet devant un jury à l’occasion d’un tour de France. À l’issu des 7 étapes, les lauréats nationaux viendront pitcher leurs projets sur l’espace innovation. Ces différents temps forts autour de l’innovation démontrent l’engagement du Carrefour International du Bois à valoriser l’ensemble des initiatives de la filière forêt-bois tournées vers l’avenir. Vertueux et durables, le bois et les matériaux biosourcés sont de véritables alliés pour répondre aux actuels enjeux climatiques. À ce titre, les visiteurs du Carrefour pourront, pendant les 3 jours de salon, identifier les projets innovants aux impacts positifs, significatifs et mesurables.
Il y a 3 ans et 46 jours

Guerre en Ukraine : Beaucoup de (gros) perdants, peu de (vrais) gagnants

Coface a revu à la hausse son estimation du coût pour l'économie mondiale à environ un point de pourcentage en 2022. Cependant les conséquences du conflit se feront surtout sentir à partir du deuxième semestre, et se matérialiseront encore davantage en 2023 et au-delà. Le risque politique, qui avait considérablement augmenté au niveau global avec la pandémie, est exacerbé par la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques. Aucune région ne sera véritablement épargnée des retombées économiques de cette guerre, et après les chocs successifs des années 2020, notre perception reste d’actualité : le monde a changé, sans retour possible.L'Europe en pleine tourmenteL'importance des belligérants dans la production de nombreuses matières premières et les craintes de ruptures d'approvisionnement ont entraîné une flambée des prix, entraînant une baisse du revenu disponible des ménages et donc de la consommation. La volatilité et l'incertitude pèseront aussi lourdement sur les décisions d'investissement des entreprises dont la situation financière risque de se dégrader sensiblement, les coûts de production continuant à augmenter ou restant élevés. Au-delà des économies d'Europe centrale et orientale, qui ont des liens économiques importants avec la Russie, les pays d'Europe occidentale sont les plus exposés en raison de leur forte dépendance aux combustibles fossiles russes. L’Allemagne et l’Italie dont les économies sont les plus dépendantes du gaz russe devraient être fortement impactés (1,6 point de PIB en moins). L'impact serait plus faible mais toujours significatif dans le reste de l’Europe.Les effets inflationnistes poussent la Fed à agir plus rapidement que prévuOutre atlantique, l'impact sur la croissance devrait être plus modeste en raison d’une exposition commerciale et financière limitée à la Russie et à l'Ukraine. Néanmoins, aux USA, le taux d'inflation global a atteint son plus haut niveau en 41 ans, porté par les prix des denrées alimentaires et de l'énergie. Abstraction faite de ces éléments, la croissance des prix sur une base mensuelle s'est atténuée, mais reste nettement supérieure à l'objectif de 2% de la Fed, et l’incite à agir plus rapidement que prévu.Après une première augmentation de taux des fonds fédéraux en mars, la plupart des membres du comité de politique monétaire se sont déclarés favorables à ce que celui-ci atteigne un niveau "neutre" d'ici fin 2022, soit un taux estimé entre 2 et 3%. Il s'agirait d'un des cycles de resserrement les plus agressifs depuis les années 1990 et contribuera à modérer la croissance américaine, d’où notre révision à la baisse de la prévision de croissance du PIB américain pour 2022, à 2,7%.Aucune région ne sera épargnée par l'inflation importée et les perturbations de chaînes d'approvisionnementLe continent africain, où est estimé un effet négatif net global de 0,5 point, est un parfait exemple de la manière dont la situation actuelle affecte les économies émergentes avec l'intensification des pressions inflationnistes, le début du resserrement de la politique de la Fed et son impact sur les flux de capitaux. L'Asie ne sera pas épargnée par les conséquences de la guerre, auxquelles s'ajoute le ralentissement en Chine lié au variant Omicron. Un conflit prolongé en Europe ou une nouvelle escalade aura un impact négatif net estimé à 0,5 point sur la croissance du PIB en 2022. L'Amérique latine est une autre région vulnérable à un resserrement de la politique de la Fed, mais devrait bénéficier de la hausse des prix des matières premières. L'effet net de la guerre dans la région – que nous estimons à -0,1 point – est encore incertain et pourrait ne pas se faire pleinement sentir dans un avenir proche. Pour consulter l'étude complète : cliquez ici
Il y a 3 ans et 46 jours

La mise au gabarit européen de l'Oise entre Compiègne et Creil déclarée d'utilité publique

Le projet MAGEO (42 km depuis le pont SNCF de Compiègne jusqu’à l’écluse de Creil) a pour objectif d’aménager la rivière Oise pour permettre le passage de bateaux au gabarit européen Vb (4 400 tonnes, 180 mètres de long et 11,40 mètres de large). Le coût du projet est évalué à 341,8 millions d’euros TTC.