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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 86 jours

Yona Friedman au Quadrilatère de Beauvais

Jusqu’au 3 juillet 2022, le Quadrilatère accueille sa dernière exposition avant d’entamer une restructuration en profondeur. Les artistes ont eu carte blanche pour prolonger les propos du travail de Yona Friedman, dans des salles vouées à faire peau neuve. C’est l’agence Chatillon Architectes, qui hérite de la restructuration. Cette ancienne Galerie nationale de la Tapisserie date de 1976. Aujourd’hui, le musée s’efface aux pieds d’un vertigineux édifice : la cathédrale Saint-Pierre....
Il y a 3 ans et 87 jours

Assises de la Forêts et du Bois : objectifs ambitieux et augmentation des aides

Le 16 mars 2022, Julien Denormandie et Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, ont clôturé les Assises de la Forêts et du Bois. Ces Assises ont été lancées en octobre 2021 à l’initiative du Premier ministre. L’objectif a été de faire converger les différentes stratégies et les intérêts de l’ensemble des acteurs autour d’une vision multifonctionnelle de la forêt, richesse de la France. Les Assises ont permis de réunir près de 480 participants via les quatre groupes de travail associant élus, représentants de la filière, scientifiques et principales ONG engagées sur le sujet. Les territoires de métropole et d’Outre-Mer ont participé aux travaux par des contributions des Commissions régionales de la Forêt et du Bois et du Comité consultatif des forêts d’Outre-Mer de l’Office national des forêts (ONF). Pour les membres du gouvernement, l’objectif est aujourd’hui pleinement atteint avec des avancées concrètes pour la pérennité des forêts et le développement de la filière bois-forêt et bois-construction. Quatres piliers ont été définis : relever le défi de la connaissance pour dresser un état détaillé de la forêt, suivre et anticiper ses évolutions, et accompagner les propriétaires forestiers dans leurs choix face au changement climatique ; poursuivre et pérenniser les financements dédiés au renouvellement de forêts plus résilientes et riches de biodiversité ; investir massivement pour assurer l’innovation et la compétitivité de la filière industrielle bois (plus de 400 millions d’euros nouvellement mobilisés avec France 2030 pour développer une industrie du bois souveraine) et expérimenter des nouvelles formes de dialogue national et territorial pour la conduite des politiques forestières et pérenniser la dynamique des Assises. Soutenir les maillons industriels de la filière Face aux besoins croissants liés à la construction bas-carbone, il est indispensable de disposer d’un outil industriel plus structuré et capable de mieux valoriser la ressource disponible au plan national. Face à l’importation massive de produits transformés à partir du bois, parfois même de bois français, il existe un véritable enjeu à renforcer le circuit court, en augmentant la part de produits issus de nos massifs forestiers et transformés sur le territoire national. 400 millions d’euros sont déployés dès le mois de mars 2022. Lancé en juillet 2021, l’appel à projets « Industrialisation des produits et systèmes constructifs bois et biosourcés » est renforcé de 180 millions d’euros, il s’inscrit dans le cadre du PIA 4, pour la stratégie d’accélération « Ville Durable et Bâtiments innovants » dont un des objectifs est de soutenir la massification de la construction et de la rénovation bois et d’anticiper une montée en charge de la construction bois et biosourcée avec la mise en œuvre de la RE2020. Cet appel à projets soutient des entreprises innovantes et mobilisées dans la valorisation industrielle du bois-construction. Il a déjà présenté en novembre 2021 les 10 premiers lauréats pour un montant global de près de 16 millions d’euros dont le projet « BLC » de l’entreprise MANUBOIS, située aux Grandes Ventes (76) qui a d’ores et déjà bénéficié du dispositif pour la création d’une unité de production industrielle de poteaux et poutres en bois lamellé collé valorisant les grumes de hêtres locales et de basses qualités pour le marché en France pour 1,6 M€. Le projet « CLT INNOVANT » de l’entreprise Schilliger Bois, située à Volgelsheim (68) pour la production d’une ligne de Bois lamellé croisé (CLT) a bénéficié de 1,8 M€. Ces investissements permettront également d’aider les entreprises à développer les outils en termes de numérisation, d’organisation de la chaine d’approvisionnement, et de modernisation des équipements pour favoriser notamment le développement des relations contractuelles entre les acteurs de la filière (mesurage fiabilisé, données interopérables, informatique embarquée pour optimisation logistique…).
Il y a 3 ans et 87 jours

Lidl ouvre son premier supermarché 100% bois

Lidl vient d’ouvrir dans le centre-ville d’Épinal son premier supermarché 100% bois, premier supermarché du pays labellisé BOIS DE FRANCE. Fruit d’un partenariat entre Lidl, CBI et Arbonis, la structure du bâtiment, murs et charpente, a été réalisée avec 460 m3 de sapin et épicéa, issus de deux massifs forestiers de proximité : le Jura et surtout les Vosges. 5 m3 de bardage en douglas français ont complété l’ensemble. L’utilisation de ce volume de bois correspond à 360 tonnes de CO2 captés par les arbres lors de leur croissance, grâce à la photosynthèse, et 100 tonnes de carbone stockées durablement dans ce bâtiment. Ce projet s’articule autour de la déconstruction d’une ancienne imprimerie et s’inscrit dans une séquence “Eviter Réduire Compenser” en privilégiant de s’implanter sur un site à requalifier et déjà artificialisé. Des aménagements paysagers viennent améliorer l’état existant, et quelques 6 000 tonnes de matériaux issus de la démolition ont également été réutilisés directement in situ pour construite la plateforme et les voiries du supermarché : un enjeu important en termes de réemploi, d’économie circulaire et de préservation des ressources. Le projet fait également la part belle aux énergies renouvelables – la toiture est équipée de 900 m2 de panneaux photovoltaïques – et à la mobilité douce avec ses points de charge pour véhicules et vélos électriques. Surnommée “La Wood Valley”, la région est un berceau de la filière bois grâce à la compétitivité de son capital bois remarquable, la représentation de tous les métiers dédiés de la filière et autant de laboratoires, centres de recherches et de développement. Du 6 au 8 avril 2022, Lidl sera présent aux côtés d’Arbonis au Forum International Bois Construction à Épinal et Nancy.
Il y a 3 ans et 88 jours

À Vitry, sept logements en charpente métallique signés Andrea Guazzieri

COLOG, filiale du Groupe COREAL, a lancé la construction d’un programme de sept maisons à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) pour le compte du maître d’ouvrage Terabilis sur la conception de l’architecte Andrea Guazzieri. Communiqué. Prenant place sur l’ancien site d’un hangar et d’un pavillon, les logements feront entre 87 et 122 m² et disposeront de jardins et […] L’article À Vitry, sept logements en charpente métallique signés Andrea Guazzieri est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le gouvernement dévoile son Plan antichute des personnes âgées

Ce plan a pour objectif la réduction de 20 % des chutes mortelles ou invalidantes des personnes de 65 ans et plus d’ici 2024. Le plan national antichute s’articule autour de cinq grands axes :savoir repérer les risques de chutes et alerter ;aménager son logement pour éviter les risques de chutes ;des aides techniques à la mobilité faites pour tous ;l’activité physique, meilleure arme antichute ;la téléassistance pour tous. Des outils de prévention et de sensibilisationCe plan passe par l’information et la sensibilisation de tous les publics, personnes âgées, aidants, professionnels, élus et société civile aux risques de chute et à leurs conséquences : en luttant contre la banalisation des chutes, le déni ou la peur de tomber, on réduit le risque de chute et ses conséquences fatales.La chute des personnes âgées doit être replacée comme un problème de santé publique majeur. Les ministères des Solidarités et de la Santé et le ministère délégué chargé de l’Autonomie mettront en avant les actions participant à la volonté de réduction des chutes, que ce soit des initiatives locales ou des moyens de faciliter l’accès à l’information et à l’instruction des demandes comme des guichets uniques qui permettront de simplifier la vie des Français.Une carte géolocalisée sera par ailleurs développée afin que tout citoyen (bénéficiaires, professionnels ou aidants) puisse identifier les services et actions près de son domicile concourant à la réduction des chutes.Cinq présidents de la filière du bâtiment réagissentDans un communiqué, Yves Daniélou, Président AFISB (Association Française des Industries de la Salle de Bains), Jean-Christophe Repon, Président CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), José Prétot, Président FDME-FNAS (Fédération des Distributeurs de Matériel Électrique Fédération Française des Négociants en Appareils Sanitaires, Chauffage, Climatisation et Canalisations), Emmanuel Gravier, Président FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et Benoît Coquart, Président IGNES (Industriels des solutions électriques et numériques du bâtiment) déclarent : " Véritable problème sanitaire et économique majeur, la chute est la première cause de mortalité chez les personnes de plus de 65 ans. Chaque année, 2 millions de personnes âgées de plus de 65 ans sont victimes de chutes accidentelles, entraînant plus de 130 000 hospitalisations et 10 000 décès.C’est la raison pour laquelle, nous tenons tout d’abord à saluer la volonté du gouvernement de prendre les devants et d’exposer un plan d’action national pour lutter contre les chutes des personnes âgées en se fixant pour objectif une réduction de 20% d’ici 2024.Toutefois, en tant que professionnels du bâtiment, nous déplorons vivement de ne pas avoir été consultés et ce bien en amont de la sortie de cette campagne. Nous sommes intimement convaincus que c’est grâce à un travail en totale synergie entre les acteurs des secteurs du bâtiment et du médico-social que le gouvernement pourra espérer atteindre ses objectifs chiffrés et, plus largement, réussir une réelle adaptation du logement des seniors.Nos entreprises qualifiées sont quotidiennement au contact de ce public fragile et elles sont légitimes à proposer des solutions qui permettent de prévenir les chutes, les détecter et également de capter les temps d’inactivité, signes avant-coureurs de l’avancée de la perte d’autonomie.Nous tenons à rappeler qu’il existe un vrai savoir-faire français porté par des entreprises françaises aux compétences éprouvées, souvent valorisé et salué par le ministère de l’économie. Par ailleurs, bien que toutes ces solutions paraissent parfois simples, elles nécessitent l’intervention de professionnels qualifiés en termes de prescription et d’installation, pour qu’elles assurent pleinement leur rôle avec un gage de pérennité, de sécurité et de maintenance dans le temps.Nous constatons aussi que le plan antichute, porté par le ministère de la Santé, renseigne uniquement sur les possibilités de financement proposées par la sécurité sociale ou des aides locales. Pourquoi ne pas être allé au bout de cette démarche d’information, en offrant une vision globale des aides publiques existantes et notamment le crédit d’impôt autonomie ?Par ailleurs, indiquer un ordre d’idée du coût de solutions est intéressant dans la mesure où celui-ci a vocation à délivrer une information réaliste quant aux coûts réels (produits et installation). De plus, il aurait été tout aussi essentiel d’accompagner cette information d’un message de vigilance sur la qualité et la mise en œuvre des solutions choisies, ainsi que de tenir compte des enjeux de souveraineté économique. En effet, ces solutions doivent être capables de tenir leur promesse et d’assurer leur rôle préventif ou d’alerte le moment venu, et ce sur la durée.A titre d’exemple, quelle sera la pérennité de fonctionnement du « chemin lumineux à 25 € » ? Quel sera son impact environnemental ou son éventuelle dangerosité électrique ? Et combien de temps faudra-t-il avant que ce type de système ne se détache du mur pour devenir lui-même l’objet d’une chute ? Qu’en serait-il également d’une barre d’appui dont le système de fixation serait défectueux ?Nous regrettons l’absence dans ce plan de solutions telles que les capteurs de chute ou d’inactivité qui peuvent fonctionner indépendamment de la téléassistance, alors même qu’elles avaient d’ailleurs été mentionnées par le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran à l’occasion de la clôture du Ségur de la Santé de juillet 2020. Et bien que nous saluions l’attention portée sur les dispositifs de téléassistance, nous sommes surpris de voir une marque citée dans le dossier de presse.Nous nous étonnons également de l’absence dans ce plan, de solutions plus globales pour l’adaptation de la salle de bains et des sanitaires, comme l’installation de toilettes suspendues ou d’un espace douche sécurisé et adapté en remplacement des baignoires.Aussi nous regrettons qu’en l’état, ce plan antichute, qui partait certes d’une bonne intention, n’ait finalement été perçu que sous un angle social.Nous espérons que les futurs travaux autour du dispositif MaPrimeAdapt’ soient bien le fruit d’un travail collaboratif associant l’ensemble des parties prenantes des secteurs de la santé et du bâtiment, capables d’apporter leur expertise respective, y compris sur le plan environnemental et économique, pour garantir l’atteinte d’un parc de logements adaptés aux personnes âgées et favoriser de manière effective le bien vieillir à domicile."
Il y a 3 ans et 88 jours

Les bâtiments publics français incités à "baisser d'un degré" la température

"Nous lançons un plan de sortie accéléré des hydrocarbures pour les bâtiments de l’État" a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation par le Premier ministre Jean Castex du plan de résilience de l'économie lié à la flambée des prix de l'énergie et à la guerre en Ukraine."Cette action s'accompagnera de la mise en place d'un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de la consommation de gaz et de fuel, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables" a-t-elle précisé."Par souci d'exemplarité, le Premier ministre signera dans les jours à venir une circulaire appelant l'ensemble des services publics à réduire d'un degré la température de chauffage afin d'économiser l'énergie et de réduire la facture" a ajouté Mme Pompili.Ces "mesures seront accompagnées d'une campagne de promotion sur les eco-gestes" a dit la ministre.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le CSTB valide un ciment sans clinker d'Hoffmann Green Cement Technologies

VALIDATION. Hoffmann Green Cement Technologies annonce qu'un de ces ciments sans clinker vient d'être validé par le CSTB, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, pour des applications de structure sur tous types d'ouvrages.
Il y a 3 ans et 88 jours

"Résultats record" pour Veolia en 2021

RÉSULTATS. Veolia, qui vient de finaliser l'acquisition de Suez, indique avoir enregistré des "résultats record" pour 2021. Son chiffre d'affaires est en croissance de 9,6% par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 88 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour soutenir le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 88 jours

La CAPEB demande au gouvernement de compléter rapidement ses mesures pour le bâtiment

S’y est ajoutée la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 qui s’accentue considérablement avec la guerre en Ukraine. Désormais, un certain nombre d’enseignes et d’industriels se refusent à s’engager sur les prix et les délais de livraison. Une situation brutale et particulièrement anxiogène pour les entreprises artisanales du bâtiment. Pour remédier à ce phénomène, la CAPEB avait sollicité en urgence le Ministre Bruno Le Maire fin de semaine dernière pour lui demander de faire bénéficier le bâtiment des mesures du futur Plan de résilience économique et social.Ce plan, qui vise à atténuer les impacts de la crise (hausse des coûts des matières premières, de l’énergie et difficultés d’approvisionnement…) sur les entreprises, vient d’être dévoilé par le Premier Ministre Jean Castex. Si un certain nombre des mesures vont dans le bon sens, la CAPEB regrette que certaines propositions spécifiques à l’artisanat du bâtiment qu’elle avait émises n’aient pas été annoncées à ce stade et appelle le gouvernement à compléter les mesures annoncées.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire, les entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent plus continuer à subir des hausses de coûts aussi importantes et imprévisibles. Il en va de leur survie ! Afin de contenir les effets de cette crise, nous avions rapidement proposé des mesures fortes au gouvernement à intégrer dans le Plan de résilience économique et social. Le discours du Premier Ministre cet après-midi semble montrer que le gouvernement n’a pas pris toute la mesure des conséquences de ce contexte sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur le niveau de l’apprentissage et de l’emploi. Nous appelons donc le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour amortir cette nouvelle crise auprès de nos entreprises qui représentent 95 % de entreprises du bâtiment ! »La CAPEB réitère ses demandes auprès des pouvoirs publics afin que le Plan de résilience puisse être complété par les dispositions suivantes :Rembourser, comme pour le secteur agricole et le secteur des Travaux Publics, une partie de la TICPE pour les carburants utilisés pour des véhicules professionnels ;Imposer aux banques et aux assureurs crédits qu’ils ne dégradent pas la cotation des entreprises dès lors qu’elles décident de reporter le remboursement de leur PGE ;Veiller à ce que les industriels et les négoces ou distributeurs :participent activement au Comité de crise du BTP mis en place par le gouvernement (initiative qui a permis d’inciter les acheteurs publics à faire preuve de compréhension et de souplesse dans l’application des règles des marchés publics) ;intègrent dans leurs prix le juste coût de la décarbonation ;assument les risques d’augmentation des prix avec la filière (solidarité et intérêts mutuels des acteurs : industriels, négoces, entreprises et clients) dans le cadre d’une charte de solidarité ;Exiger des fournisseurs qu’ils préviennent au moins 3 mois à l’avance les entreprises du bâtiment de toute augmentation des prix et qu’ils maintiennent une stabilité des prix également durant au minimum trois mois (en effet, les tendances pratiquées actuellement imposent parfois un paiement au comptant et des validités des prix de 24h ou 48h alors que le délai de rétractation des clients est de 14 jours) ;Accélérer la refonte du calcul des différents index BT et leurs publications dans des délais rapides au regard de la crise actuelle ;Appliquer une TVA à taux réduit de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation ;Rendre enfin automatique, en marchés publics, l’application des pénalités de retard en cas de retard de paiement aux entreprises ;Mettre en place un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Il y a 3 ans et 88 jours

Encore un effort pour mieux orienter les infrastructures !

Le doublement enregistré depuis 2017 dans les investissements consacrés par la France aux infrastructures de transport ne suffit pas à tarir la soif des territoires. Le conseil d’orientation des infrastructures l’a dit dans son rapport remis le 16 mars au ministre Jean-Baptiste Djebbari.
Il y a 3 ans et 88 jours

Devant les TPE-PME, les candidats s'engagent à lever les contraintes administratives

PRÉSIDENTIELLE 2022. Face aux représentants des petites et moyennes entreprises artisanales, notamment du bâtiment, plusieurs candidats à la magistrature suprême se sont succédés à la tribune pour présenter leurs propositions économiques. Un représentant d'Anne Hidalgo, l'actuel ministre de l'Économie et la présidente du Rassemblement National ont tous convenu que la vie quotidienne des entrepreneurs devait être simplifiée.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le décret fixant les conditions du dispositif Pinel+ est paru

Alors que la loi de finances pour 2021 a acté la fin du dispositif Pinel avec toutefois un sursis jusqu'en 2024 accompagné d'une réduction progressive de l'avantage fiscal à partir de 2023, un nouveau décret est paru au Journal Officiel afin de clarifier dans quelles circonstances il sera possible de continuer à bénéficier du taux plein avec le dispositif Pinel+.En effet, les taux actuels du Pinel seront maintenus à titre dérogatoire pour les logements situés dans les quartiers prioritaires ainsi que pour les logements respectant certains critères de qualité environnementale et d'usage. Ces critères se baseront sur la RE2020 et pourraient être plus exigeants. Concernant les éléments de confort, le gouvernement s'est inspiré du rapport Girometti-Leclerc de septembre 2021 afin de définir les critères d'éligibilité au Pinel+. Les logements destinés à la location devront par exemple respecter une surface minimale par typologie : 28 mètres carrés pour un T1, 45 mètres carrés pour un T2, 62 mètres carrés pour un T3, 79 mètres carrés pour un T4 et 96 mètres carrés pour un T5. Ces logements devront également disposer d'un espace extérieur privatif et avoir une double exposition à partir du T3. Le décret fixant l’ensemble de ces critères sera mis en consultation dans les prochaines semaines, pour une publication définitive avant la fin de l’année.
Il y a 3 ans et 88 jours

Xella, un industriel engagé qui investit : Economie circulaire, réduction de l’empreinte carbone, et démarche RSE

Plus grand producteur de béton cellulaire et de pierre silico-calcaire, le groupe Xella a à cœur d’améliorer sans cesse la durabilité de ses solutions constructives et de contribuer à réduire son empreinte carbone dans l’industrie de la construction. Préserver les ressources et limiter leur consommation, recycler les déchets, rechercher l’efficacité énergétique, valoriser l’économie circulaire, optimiser les process de fabrication et les outils de travail, garantir la sécurité de ses équipes… sont autant de piliers qui régissent la stratégie environnementale et sociétale de Xella. Si le secteur du bâtiment est le plus gros producteur de CO2, les solutions constructives Xella offrent un bon bilan carbone tant par leurs qualités intrinsèques (thermiques et mécaniques) que par leur process de fabrication. Elles sont une alternative certaine en matière de construction bas carbone, et répondent à la nouvelle réglementation environnementale RE2020. Présent depuis plus de 30 ans en France, Xella couvre l’ensemble des besoins du marché en matière de solutions constructives saines et durables mais aussi de protection incendie grâce aux qualités coupe-feu du béton cellulaire. A travers ses 5 marques – Ytong, Siporex, Silka, Multipor et Hebel – elle peut répondre aux multiples projets de maison individuelle, logement collectif, bâtiment tertiaire et industriel, en neuf comme en rénovation ou réhabilitation grâce à la légèreté des produits. Ses 3 sites de production, basés à Saint-Savin (38), Mios (33) et Saint-Saulve (59), lui permettent de réaliser un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2021. Pour limiter son bilan carbone et développer une production plus respectueuse de l’environnement, Xella a lancé un plan de modernisation de 1,1 million d’euros dans son usine de Saint-Savin, le siège social de Xella France et l’usine historique de la marque Ytong. Investissement sur le site de Saint-Savin pour recycler les chutes de production Le site de production de Saint-Savin, situé dans la région de Lyon, fabrique et commercialise les blocs en béton cellulaire Ytong et Siporex. Ce matériau 100 % minéral est composé de ressources naturelles locales : eau, sable (60 %), chaux (15 %), ciment (15 %) et anhydrite (10 %), et sa production est peu énergivore car elle se limite à la mise en pression des autoclaves. Sébastien Ray – Directeur du site de Saint-Savin explique « Le béton cellulaire est un matériau porteur et isolant qui répond aux problématiques actuelles de la construction. Ecologique, il nécessite peu d’énergie pour sa fabrication car il n’y a pas besoin de four mais d’un autoclave alimenté par de la vapeur d’eau à 180 degrés. » Dans le cadre de son plan de modernisation 2020-2022, Xella a investi 1,1 million d’euros dans la chaîne de production de Saint-Savin. L’objectif est de limiter la consommation des ressources et leurs coûts, et recycler les déchets issus de la production en les réinjectant. En effet, les 170 000 m3 de béton cellulaire fabriqués annuellement génèrent des poudres issues du perçage et de l’usinage des blocs de chaînage (environ 30 000 m3) et des chutes de matériaux. Ces chutes de production étaient jusqu’alors expédiées vers d’autres sites. Les équipes de l’usine ont donc travaillé sur une recette qui permettrait de substituer 15 % de sable par de la poudre de béton cellulaire recyclé. Aujourd’hui, cette poudre entre dans la composition du béton cellulaire. Les chutes sont revalorisées grâce à un investissement de 1,1 million d’euros dans un nouveau système concasseur et crible. La mise en place de cette nouvelle recette et l’investissement dans les équipements permettent de réduire de 15 à 20 % la consommation de sable nécessaire à la production de béton cellulaire. Les chutes sont transformées pour moitié en poudre et en concassés. « Le recyclage de nos rebuts, 50 tonnes de poudres et 25 tonnes de concassés, est totalement internalisé. L’installation d’une ligne de traitement, de silos de stockage et un système de transport ont été nécessaires. L’amortissement de l’installation de ce cercle vertueux se traduit par l’économie générée par le remplacement du sable et la baisse du transport.», précise Sébastien Ray. L’intégralité de la poudre de béton cellulaire générée par l’activité est recyclée. Le recyclage de reliquats de béton cellulaire permet de réaliser des économies de transport : – Pour les rebuts : 1 camion par jour, au lieu de 2 camions auparavant, ce qui permet une réduction de 220 camions par an. – Pour le sable : Pratiquement 2 camions sur 10 par jour en termes de trajets de réapprovisionnement entre la carrière de sable et l’usine. « Notre activité est intimement liée à l’extraction de sable, il est donc opportun de trouver des solutions pour prélever le moins de sable possible tout en conservant la qualité de nos matériaux. De plus, la mise en place de ce recyclage permet de limiter le transport du sable et donc de réduire l’impact sur la qualité de l’air du territoire. » Moins de camion sur les routes, moins de ressources utilisées, la démarche est vertueuse. Le retour sur investissement est estimé à 2,5 ans. « Avec ce geste en faveur des ressources naturelles, Xella ambitionne une économie de 350 000 euros par an grâce à sa nouvelle installation. » Le béton cellulaire, une solution bas carbone qui répond à la RE2020 Les solutions constructives Xella sont durables, tant au niveau du process de fabrication, des matériaux utilisés que de leur mise en œuvre. Fabriquées à partir de matières premières naturelles et minérales, elles s’intègrent parfaitement dans le concept d’économie circulaire. Les blocs en béton cellulaire comprennent 20 % de matière et 80 % d’air ce qui les rend porteurs et leur confèrent d’excellentes qualités isolantes. Utilisés pour les murs et les cloisons, ils contribuent à l’efficacité énergétique des bâtiments et à construire de manière décarbonée. En ce sens, ils répondent aux problématiques actuelles et entrent dans la RE2020 qui vise la baisse de la consommation énergétique des constructions neuves et la réduction des émissions de carbone tout au long du processus de construction. Avec une production respectueuse de l’environnement, des ressources économisées, une réduction des émissions de CO2 de ses sites de production de 30 % d’ici 2030 (grâce à l’utilisation d’énergie renouvelable ou de solutions moins énergivores), un approvisionnement local de 80 % de matières premières utilisées, un plan transport camion réduit, des approvisionnements clients par voie ferrovière… Xella entend réduire significativement son empreinte environnementale. Bien-être et sécurité au travail, un engagement fort chez Xella Dans la stratégie Xella, l’environnement de travail est également très important. L’objectif d’ici à 2025 est : – De réduire les accidents de travail avec blessures. D’ailleurs le site de Saint-Sauvin est l’un des fleurons en matière de sécurité. Il peut se prévaloir de 1180 jours sans accident de travail. – D’augmenter les heures de formation annuelle de 10 % pour améliorer les perspectives d’évolution professionnelle et les connaissances des collaborateurs.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le gouvernement augmente les aides pour remplacer les chaudières à gaz ou au fuel par des solutions de chauffage renouvelable

"Nous allons renforcer MaPrimeRénov' afin d'accélérer le remplacement de chaudières à énergie fossile par des solutions de chauffage renouvelable" comme "les pompes à chaleur y compris hybrides, ou les chaudières biomasse", a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation du plan de résilience de l'économie face à la flambée des prix de l'énergie. "Le gouvernement a décidé d'augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril prochain et jusqu'à la fin de l'année 2022 les aides MaPrimeRénov' accordées pour l'installation d'un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fuel" et ainsi de réduire la dépendance du pays aux importations d'énergies fossiles, a-t-elle précisé."Pour ne plus inciter les ménages à rester dépendants du gaz, les forfaits pour l'installation de chaudières au gaz seront parallèlement arrêtés", a ajouté la ministre.Mme Pompili a annoncé parallèlement des incitations pour les collectivités afin de changer de système de chauffage.Pour les entreprises, le gouvernement compte lancer début avril un "appel à projet exceptionnel" pour "accélérer la décarbonation de notre industrie". "Nous souhaitons cibler les entreprises les plus exposées à la hausse des hydrocarbures pour qu'elles accélèrent les projets d'efficacité énergétique ou de substitution du gaz naturel par de la biomasse", a ajouté la ministre.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le groupe RATP se diversifie et lance des logements en co-promotion

STRATÉGIE. L'opérateur historique des transports en communs parisiens pousse sa logique de diversification jusqu'à la création d'une filiale dédiée aux services aux collectivités, et lance des logements en co-promotion sur une série de sites valorisables.
Il y a 3 ans et 88 jours

La construction métallique face à une situation "préoccupante"

CONJONCTURE. Les entreprises de la construction métallique connaissent une activité soutenue, bien meilleure qu'en 2019. La tendance aurait pu se poursuivre, mais le contexte rend les perspectives incertaines. En cause : une possible pénurie en acier, avec des prix encore à la hausse en raison du contexte mondial, s'ajoutant à un manque de main d'oeuvre.
Il y a 3 ans et 88 jours

L'Ordre des géomètres-experts publie un livre blanc pour améliorer le cadre de vie des Français

De l’emploi au pouvoir d’achat des Français, en passant par l’optimisation du patrimoine des personnes publiques et la protection de l’environnement, ce Livre Blanc à l’initiative de Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts (OGE), revient sur notre façon d’habiter le territoire à l’heure de la crise du logement et des défis liés au climat. Chacune des cinq propositions est accompagnée d’une description du contexte et d’une analyse des enjeux auxquels la mesure entend répondre. Cinq propositions pour améliorer concrètement le cadre de vie des FrançaisDans un premier temps, la profession souhaite réformer les parcours d’accès à la filière géomètre-expert pour répondre aux besoins en recrutement auxquels les cabinets sont confrontés. L’OGE propose notamment d’ouvrir la profession à des profils non scientifiques, par exemple plus juridiques, et de soutenir les parcours professionnalisant en Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). En matière d’environnement et d’aménagement des territoires, le Livre Blanc revient sur la nécessaire conciliation entre les enjeux de sobriété foncière d’une part et la production de logements pour répondre aux aspirations des Français d’autre part. L’OGE préconise une densification du tissu urbain existant et le développement d’une offre nouvelle de logements intégrant pleinement les enjeux climatiques et de durabilité. L’OGE souhaite également se saisir de la question du pouvoir d’achat des Français, notamment en matière de logements. La profession demande à ce que tous les actes fonciers soient systématiquement inscrits au fichier immobilier. Cette mesure simplifierait les procédures et engendrerait des économies de temps et d’argent pour les consommateurs, tout en renforçant la sécurisation des transactions immobilières.Concernant l’accompagnement des personnes publiques dans la gestion de leur patrimoine immobilier, l’OGE propose d’instaurer une procédure de délimitation de la propriété des personnes publiques, à l’image des dispositions du décret sur la protection du domaine public ferroviaire. Il s’agirait d’un levier de sécurisation juridique supplémentaire contribuant dans le même temps à l’optimisation et la valorisation du patrimoine des personnes publiques. Enfin, l’OGE appelle à la création d’un statut d’organisation à mission, sur le modèle des sociétés à mission de la loi PACTE. Cette évolution renforcerait l’engagement de la profession en matière d’enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. Les géomètres-experts, garants d’un cadre de vie durable et inclusif Avec ce Livre Blanc, l’OGE rappelle une nouvelle fois que la profession place son expertise au service de ses partenaires institutionnels, élus et décideurs, pour répondre aux préoccupations légitimes des Français. Les candidats à l’élection présidentielle ont également reçu le « Rapport sur l’avenir de l’habitat individuel » que la profession a coproduit avec les autres acteurs du cadre de vie et présenté à Emmanuelle Wargon en décembre dernier. « Une élection présidentielle est, habituellement, un temps fort du débat démocratique de notre pays. Nous avons voulu faire profiter les candidats qui entendent, demain, présider au destin de ce pays, de notre connaissance fine des préoccupations de nos concitoyens, et de nos propositions pour y répondre », a résumé Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’OGE, « Acteurs de terrain bien connus dans leurs territoires, les géomètres-experts sont effectivement en prise directe avec des enjeux de société et de cadre de vie qui impliquent des réponses concrètes et opérationnelles. ».
Il y a 3 ans et 88 jours

Emploi, retraites : le bilan contrasté d'Emmanuel Macron

Une batterie de réformes "structurelles"La réforme du Code du travail par ordonnances est le premier gros chantier du quinquennat en 2017. Répondant à la volonté du chef de l’État de "libérer le travail", elle se heurte d'emblée à des oppositions de gauche très remontées contre une "liquidation" du Code du travail.Parmi les points les plus controversés figurent le plafonnement des indemnités prud'homales, la fusion des instances représentatives du personnel ou le poids accru de l'accord d'entreprise par rapport à la branche. Dans les rangs syndicaux, les effets des ordonnances sur le dialogue social sont aujourd'hui vivement critiqués. La CFDT a notamment dénoncé début 2022 une réforme qui a engendré une "disparition massive des représentants de proximité".En 2018, est venu l'acte II de la "rénovation du modèle social" avec la réforme de la formation professionnelle. Celle-ci a revu en profondeur l'apprentissage, en assouplissant les conditions d'entrée et d'ouverture de CFA (centres de formation d'apprentis). Le nombre d'apprentis a depuis atteint des records avec plus de 700.000 contrats en 2021, une hausse portée par l'enseignement supérieur, avec comme revers un déséquilibre financier. La réforme a aussi revu le fonctionnement du CPF (Compte personnel de formation), désormais monétisé et utilisable librement par chaque salarié via une application. Cela a engendré un boom de formations, avec en corollaire un démarchage abusif en masse et des fraudes.Autre gros morceau avec la réforme de l'assurance chômage, l'une des plus contestées du quinquennat. Présentée en juillet 2019, elle connaît un parcours chaotique: son application est reportée à plusieurs reprises du fait du Covid et de la bataille judiciaire acharnée des syndicats. Le très décrié nouveau calcul de l'allocation chômage, qui pénalise l'indemnisation des demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité est entré en vigueur le 1er octobre. Ses effets, progressifs, n'ont pas encore été mesurés.L'emploi : de bons chiffres malgré la criseAvec un taux de chômage ramené à 7,4% au 4e trimestre 2021, contre 9,5% audébut du quinquennat, le chef de l'Etat peut se targuer de s'approcher de sonobjectif d'atteindre 7% en 2022. La hausse provoquée par le Covid en 2020 -moins catastrophique que ce qui avait été un temps anticipé - a été effacée.Le taux de chômage est au plus bas depuis près de 15 ans.Soutenus par le plan "un jeune, une solution", les 15-24 ans ont vu leur taux de chômage descendre à 15,9%, son plus bas niveau depuis... 1981. Mais le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en incluant l'activité réduite (catégories A, B et C), reste élevé à 5,659 millions. Et les demandeurs d'emploi de longue durée (inscrits depuis un an ou plus) représentent 49,6% du total.Retraites : le minimum et la glaneSeule promesse tenue en la matière, le minimum vieillesse a bien été augmenté de 100 euros par mois: l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est en effet passée de 803,20 euros en 2017 à 903,20 euros en 2020 et s'établit désormais à 916,78 euros.En revanche, le grand dessein présidentiel d'un "système universel" – censé remplacer la quarantaine de régimes existants - n'a pas survécu au Covid. Après des semaines de grèves et de manifestations, le projet de loi voté au forceps du 49-3 début mars 2020 a aussitôt été "suspendu" et jamais remis sur le métier.Et pour cause: Emmanuel Macron a renoncé à maintenir l'âge légal de départ à 62 ans et souhaite désormais le repousser à 65 ans, tout en supprimant au passage les régimes spéciaux de la RATP, d'EDF et des sénateurs. Pour contrebalancer, il promet une pension minimum de 1.100 euros pour une carrière complète.Soit peu ou prou ce qu'il a accordé aux agriculteurs (85% du Smic) et à leurs "conjoints collaborateurs", revalorisés à quelques mois des élections, en reprenant à son compte deux propositions de loi du député communiste André Chassaigne. Pour mieux cultiver son bilan.
Il y a 3 ans et 88 jours

Le Conseil d’Etat annule le Label UE sur l'export de grumes de chênes

L’annulation ne devrait pas remettre en cause l’accord que la filière a passé récemment pour juguler l’export de grumes de chêne vers l’Asie.
Il y a 3 ans et 88 jours

Lafarge accélère sa transformation bas carbone

En tant que leader, l’entreprise s’engage et donne une nouvelle dynamique à la construction durable et à tout un secteur.Des investissements industriels massifsLa ligne de production la plus moderne de France à Martres-Tolosane (dép.31) et une plateforme d’innovation ouverte sur le traitement du CO2 en 2024Le nouveau four de la cimenterie de Martres-Tolosane est entré en production en février. Résultat d’un investissement de 120 millions d’euros du groupe Holcim, le plus important en France depuis 40 ans, le tout nouveau four permet d’augmenter la productivité de l’usine tout en réduisant son impact environnemental. La tonne de ciment affiche désormais un poids CO2 réduit de 20%.Par ailleurs, équipée des dernières technologies pour la valorisation des déchets en cimenterie (comme source d’énergie et comme matière première recyclée dans le clinker), l’usine divise par 3 son utilisation de combustibles fossiles. La part des combustibles de substitution, sourcés localement, passe ainsi de 30 à 80% et contribue au développement de l’économie circulaire dans le grand Sud-Ouest.Pour atteindre ces résultats, le plus gros chantier industriel en Occitanie, qui a duré près de 3 ans, a permis :Le remplacement des deux fours existants (construits en 1956 et 1966) par un four unique de 60 mètres de long et de 4 mètres de diamètre, permettant de diminuer la consommation d’énergie ;La construction d’une tour de préchauffage haute de 110 mètres, permettant de porter le mélange de calcaire et d’argile à 500°C avant son introduction dans le four, grâce à la récupération des gaz chauds du four ;La rénovation et la création de nouveaux ateliers de stockage et de traitement des déchets servant de combustible de substitution.Le site de Martres-Tolosane accueillera également en 2024 une plateforme R&D en open innovation pour tester des nouvelles technologies de capture de CO2 plus efficaces, plus économiques et plus respectueuses de l’environnement. Une quinzaine de partenaires européens sont regroupés autour de cette initiative qui est candidate à des financements communautaires et sera référencée dans le réseau européen de recherche sur la capture de CO2.Un nouvel investissement de 40 millions d’euros à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (dép. 53) et de 6 millions d’euros à La Malle (dép. 13) pour produire un nouveau composant décarbonéDès cette année, 40 millions d’euros seront investis dans la construction d’une nouvelle ligne de production à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (53) et dans l’adaptation du processus industriel de La Malle (13) pour produire des ciments bas et très bas carbone (ECOPlanet), à base d’argile calcinée.Lafarge a développé une technologie propriétaire, proximA Tech, permettant d’industrialiser la transformation de l’argile en addition fortement décarbonée. L’utilisation de l’argile présente un triple intérêt : elle nécessite une température plus basse pour sa cuisson (800°C au lieu de 1 400°C pour le clinker) et donc moins de combustible. Elle a aussi une faible décarbonation lors de ce chauffage contrairement au calcaire qui se décarbonate à 100%. Enfin, elle est largement disponible et locale.La future installation de la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour est conçue pour n’émettre quasiment aucun carbone grâce à l’utilisation exclusive de combustibles alternatifs et pour produire des ciments dont le taux d’émission de carbone sera réduit de 50%.Ces investissements participent à la réalisation de l’objectif 2023 : disposer d’une capacité de production d’1 million de tonnes de ces ciments bas carbone ECOPlanet.Une stratégie et des innovations pour construire bas carboneLafarge lance deux nouveaux ciments ternaires offrant de 30% à 50% de réduction carboneLa révision de la norme européenne ciment NF EN 197-5, publiée en octobre dernier, a rendu possible la formulation de nouveaux ciments avec une part de clinker réduite au profit d'une part d'additions plus importante, réduisant ainsi les émissions de CO2 à la tonne produite.Lafarge France va donc commercialiser cette année deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II/C produit à Sète (dép. 34) et le premier CEM VI disponible en France. Ce CEM VI ECOPlanet, fabriqué au Teil (dép. 07) sera disponible dès la sortie de la nouvelle norme béton attendue pour mai ou juin prochain. Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton).Lafarge accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs, une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la constructionDans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication.Lafarge a mobilisé les compétences de son laboratoire de L'isle D'Abeau afin de garantir la conformité des performances techniques requises (rhéologie, adjuvantation, résistances à jeune âge, à 28 jours, teinte...). L’accès aux produits a également été facilité pour les clients pour leur permettre de réaliser leurs propres essais, avec leur outil industriel, avec ou sans le soutien de notre support technique. Il s’agit de les conforter sur les performances réelles du ciment de remplacement et sa conformité à leurs cahiers des charges, le tout leur permettant ainsi un premier pas vers la réduction carbone de leurs volumes de produits courants.Une innovation de rupture Lafarge : le liant nouvelle génération bas carbone, bas clinker et sans laitierLafarge France a mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération à taux de clinker réduit et qui permet de se passer du laitier.Un procédé sous brevet permet de réduire la quantité de clinker nécessaire dans le liant et de réduire l’empreinte carbone du béton jusqu'à 50% et cela sans recours au laitier, une réponse à sa raréfaction annoncée pour les prochaines années.Les bétons fabriqués avec ces liants peuvent couvrir les classes de résistance et d'exposition traditionnelles (C20 à C35/XC à XF…). Ils sont destinés à tous types d'ouvrages et toutes applications (planchers, fondations, voiles etc).Cette technologie n'impacte pas les délais de chantier et s'adapte aux températures. Elle permet une production locale et donc une mise sur le marché massive et rapide.Les normes correspondant à ce nouveau produit n’existent pas pour le moment, même si plusieurs tests chantier expérimentaux ont déjà été réalisés. Lafarge a donc engagé une procédure de certification ATEX sur le béton et une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM).
Il y a 3 ans et 88 jours

Retrouvez l'Édition Spéciale de Batiactu en Live d'EnerJ-Meeting

ÉDITION SPÉCIALE. À l'occasion d'EnerJ-Meeting, la journée de l'efficacité énergétique et environnementale du bâtiment, le 31 mars à Paris, la rédaction de Batiactu vous donne rendez-vous en ligne, pour des émissions en live depuis l'événement : tables-rondes, interviews, décryptages... avec de nombreux invités !
Il y a 3 ans et 88 jours

Découvrez le programme de Valérie Pécresse pour le BTP en infographie

INFOGRAPHIE PRÉSIDENTIELLE. La candidate Les Républicains à la plus haute fonction de l'Etat a présenté son programme le 14 mars 2022.Un projet qu'elle juge "de rupture", promettant "deux fois plus d'économies que de dépenses", sans toutefois rogner sur les investissements. Décryptage en 3 points et une infographie.
Il y a 3 ans et 88 jours

Les villes flottantes, solution à la montée des mers ?

Au Salon mondial de l'immobilier Mipim, qui a débuté mardi et s'achèvera vendredi à Cannes (Alpes-Maritimes), un prototype de ville flottante aux Maldives concourt pour remporter un prix du meilleur grand projet.Cette cité n'a pas encore de nom mais consistera, assurent ses concepteurs, en un assemblage de plateformes flottantes au milieu d'un lagon de cet archipel dans l'océan Indien. Quelque 5.000 maisons colorées devraient s'y dresser."Une ville flottante n'est pas un luxe, c'est une nécessité" pour ce pays insulaire dont l'existence même est menacée par le réchauffement climatique et la montée des océans, affirme à l'AFP Paul van de Camp, chef de l'entreprise néerlandaise Dutch Docklands, promoteur du projet.Et la capitale, Malé, où plus de 150.000 habitants se pressent sur un atoll de 8 km2 entièrement urbanisé, est complètement saturée, rappelle-t-il.Il ne s'attarde pas sur les caractéristiques techniques précises du projet, qui seront présentées officiellement au printemps par le président des Maldives. Ni sur leur coût. Mais il promet que le financement sera assuré et assure que les contraintes techniques ne sont pas rédhibitoires."Il y a de très gros acteurs mondiaux qui nous ont aidés avec des systèmes pour l'énergie, les égouts, l'eau, l'électricité, qui ont été bien testés et sont relativement innovants", assure Paul van de Camp.Il espère que le chantier sera terminé en 2027 au plus tard et assure avoir été approché pour répliquer l'expérience par "plusieurs pays", sans préciser lesquels.Trop cher ?Il existe déjà des bâtiments flottants à travers le monde, de même que des villages traditionnels de pêcheurs sont construits sur l'eau, en Amazonie, Thaïlande ou Indonésie, souligne Paul van de Camp.Mais aucun projet moderne et de cette ampleur n'a encore vu le jour.Un autre est en préparation à Busan (Corée du Sud), piloté par l'entreprise Oceanix et soutenu par l'ONU-Habitat.Là aussi, les détails techniques, le coût, etc. n'ont pas encore été dévoilés. Ils le seront officiellement en avril, explique à l'AFP Itai Madamombe, fondatrice d'Oceanix. L'objectif est d'avoir terminé le chantier fin 2025.Des doutes subsistent cependant sur la viabilité de telles constructions.Pour Ayça Kirimtat, chercheuse à l'université tchèque de Hradec Kralove qui a longuement étudié les villes flottantes, l'obstacle économique est difficile à surmonter. "Construire de très grandes structures flottantes au-dessus du niveau de la mer coûte beaucoup plus cher que des immeubles normaux sur la terre", explique-t-elle à l'AFP.Energie, transports, services, nourriture... la quantité de paramètres à prendre en compte est énorme, souligne-t-elle."Je ne crois pas qu'il y ait un problème de technologie", pense de son côté Nicholas Makris, professeur spécialiste des océans au Massachusetts Institute of Technology (MIT). "C'est plutôt l'efficacité économique. Réussir à tout faire d'une façon réalisable et viable économiquement", dit-il.Quelque chose de possible dans un endroit suffisamment protégé des évènements climatiques extrêmes et des conditions hostiles de la haute mer.ÉmergenceCe qui pourrait, in fine, rendre les villes flottantes attractives est la montée des eaux, qui menace les États insulaires mais aussi toutes les villes côtières, pense Chien Ming Wang, professeur de génie civil à l'université du Queensland (Australie)."Pour les villes côtières, si vous subissez les vagues et la montée des océans, vous n'avez pas d'autre choix que de supporter les dégâts et reconstruire. Donc c'est très coûteux", explique ce spécialiste des villes flottantes, qui a été consulté pour le projet des Maldives."Avec les villes et maisons flottantes, vous n'avez pas à vous préoccuper des inondations puisque votre maison est toujours au-dessus du niveau de la mer"."On va voir les villes flottantes émerger partout dans le monde dans les dix ou vingt prochaines années", prédit-il.
Il y a 3 ans et 88 jours

Tunnel sous la Manche : contrat renouvelé pour Colas Rail

Colas Rail a remporté deux contrats pour la maintenance des 200 km de voies ferrées du Tunnel sous la Manche attribués par Eurotunnel. Le montant total des deux contrats s’élève à 10,4 millions d’euros.
Il y a 3 ans et 88 jours

Les prix du bois flambent, la maison bois brûle

Les carnets de commande sont pleins. Pourtant, l’activité est en danger face à des prix du bois qui explosent, et une pénurie alimentée par un surstockage. La faute à la guerre en Ukraine, entre autres.
Il y a 3 ans et 88 jours

Vinci remporte 338 M€ de contrats en Australie

La filiale australienne de Vinci Construction, Seymour White, a remporté les contrats pour la réalisation des zones d’accès du nouvel aéroport de Sydney et la rénovation d’un important axe routier de Melbourne.
Il y a 3 ans et 88 jours

Nouvelle solution de fermeture destinée au logement collectif : Des coffres de volet roulant invisibles de l’intérieur du logement, performants thermiquement et facilitant les opérations de maintenance

Bouyer Leroux lance le CVR Collectif C35 bio’bric, un nouveau coffre gros œuvre en terre cuite destiné à recevoir les menuiseries BBI (Bloc Baie Inversé) équipées du bloc-baie Stylbloc de SPPF. En forme de « C », ce nouveau coffre dispose d’une sous-face prête à enduire, ce qui le rend invisible de l’extérieur du bâtiment. Le bloc-baie Stylbloc, […]
Il y a 3 ans et 88 jours

Pour ses 30 ans, l'Ademe lance la 1ère édition du "Grand Défi Écologique"

L’ADEME : trente ans d’actions et de recherches En 1990, l’État décidait de créer l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). L’agence voit le jour en 1992 par regroupement de plusieurs agences publiques : l’Agence nationale pour la récupération et l’élimination des déchets (ANRED) déjà basée à Angers, l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME) et l’Agence pour la qualité de l’air (AQA). Il est décidé par le gouvernement d’Edith Cresson que son siège serait à Angers. Le rôle et la place de l’ADEME dans l’action publique ont évolué depuis sa création et l’Agence est aujourd’hui incontournable dans la transition écologique, principal défi de notre temps. Économies d’énergie et énergies alternatives, déchets, qualité de l’air et des milieux, sont les thématiques fondatrices de l’Agence et restent au cœur de sa mission. Avec la prise de conscience générale des périls environnementaux qui nous menacent – l’ADEME a l’âge du sommet de Rio –, ces sujets ont aussi gagné le cœur du débat public. Désormais, l’influence de l’ADEME dépasse de loin ses seuls moyens. Des centaines de salariés et de doctorants ont essaimé ses savoirs et ses méthodes dans autant d’organismes publics, de collectivités, d’entreprises et d’associations. Elle pourvoit en informations fiables chercheurs, influenceurs et décideurs publics. Il n’y a pas une seule grande loi touchant l’environnement qui ne se fasse sans sa contribution. L’effet de levier est immense. Ainsi, l’État confie à l’ADEME un montant de plus en plus conséquent d’aides à distribuer. Cette mission récente d’opérateur de l’aide publique à l’investissement manifeste le passage à un nouveau « temps » du combat écologique : le déploiement à grande échelle des technologies éprouvées, qui permet de massifier l’action pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ce qui n’empêche pas de soutenir l’innovation de rupture via de nombreux appels à manifestation d’intérêt. Par ailleurs, pour réussir les transformations sociétales d’ampleur, nécessaires pour faire face aux défis climatiques, l’ADEME a besoin d’adhésion. Cela n’interdit pas de tenir un langage de vérité sur l’effort à produire. L’ADEME tient ainsi un rôle de « coach » qui incite,impulse et soutient. Les trente ans de l’ADEME cette année sont une bonne occasion de redire ces vérités en organisant des événements en région et à Angers pour les collectivités, entreprises, enseignants, jeunes et familles autour d’un fil rouge, « Le Grand Défi Écologique ». Les trente ans de l’ADEME cette année sont une bonne occasion de redire ces vérités en organisant des événements en région et à Angers pour les collectivités, entreprises, enseignants, jeunes et familles autour d’un fil rouge, « Le Grand Défi Écologique ». Le Grand Défi Écologique : une semaine pour rassembler L’ADEME lance la toute première édition du Grand Défi Écologique. S’adressant à un large public, le Grand Défi Écologique se décline autour de trois axes :Le Grand Défi Écologique Citoyens Les citoyens sont invités à se joindre à cette célébration autour de plusieurs évènements gratuits et ouverts à tous (jeunes, adultes et familles), conçus et animés en partenariat avec ChangeNOW. Tout au long de la semaine, des activités, animations et conférences grand public se déroulent en continu dans différents lieux d’Angers. Certains sont en accès libre et d’autres se font sur inscription. Cet événement a pour vocation d’éveiller les consciences sur les enjeux environnementaux et sociaux de notre siècle, de faire découvrir des solutions pour s’engager en faveur du climat et de la biodiversité et d’engager un large public dans le passage à l’action.Le Grand Défi Écologique Professionnels Cet événement destiné aux professionnels et aux médias propose aux acteurs économiques, organisations publiques et privées, de décrypter les scénarios prospectifs de l’ADEME, d’en débattre et de s’y projeter concrètement pour permettre de construire la voie vers la neutralité carbone d’ici à 2050.Le Grand Défi Écologique Étudiants Le Grand Défi Étudiants lancé en octobre 2021 offre la possibilité à un élève ou un groupe d’élèves d’enseignement supérieur, de plus de 16 ans et de l’agglomération angevine de voir son projet de transition écologique financé.
Il y a 3 ans et 88 jours

Solutions Bas-Carbone, le RDV des acteurs du cadre de vie bâti durable

Bati-Journal et le magazine Planète Bâtiment sont partenaires de l’événement Solutions Bas-Carbone, le rendez-vous des acteurs du cadre de vie bâti durable. Solutions Bas-Carbone en partenariat avec l’observatoire Low-Carbon World, donne rendez-vous à l’ensemble des acteurs de la transition écologique de la construction et des territoires. Collectivités territoriales, acteurs de la construction, de l’immobilier, de l’énergie et des services à l’environnement, se retrouvent autour des solutions opérationnelles, des dernières innovations et des projets pour relever les défis de cette transition. L’événement se tiendra les 5 & 6 avril à Paris Expo – Porte de Versailles > Découvrez le programme des conférences et Workshops > Inscription gratuite avec le code SBC22-BATIJOURNAL  Cet article Solutions Bas-Carbone, le RDV des acteurs du cadre de vie bâti durable est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 88 jours

Bourneuf refond complètement son site internet pour plus de cohérence avec les évolutions de la marque

Créé il y a 13 ans, le site Internet des Menuiseries Bourneuf vient d’être renouvelé et modernisé pour mettre en lumière toutes les évolutions qui ont donné lieu, ces 10 dernières années, à des innovations notables en matière de sécurité, de thermique et d’acoustique. Bourneuf, expert de la menuiserie bois de prestige, s’est doté d’un site moderne, enrichi d’informations sur les spécificités de leurs menuiseries et de réalisations exemplaires. Mis en ligne depuis le début du mois de décembre 2021, le site www.bourneuf.fr permet une navigation fluide et agréable, apportant une plus grande visibilité grâce à une ergonomie aérée et esthétique. Par ailleurs, le site a été paramétré de manière à être lisible aussi bien sur ordinateur que sur Smartphone ou tablette. La refonte du site s’est faite autour de rubriques thématiques axées sur la présentation de l’entreprise, son savoir-faire, ses réalisations et les spécificités techniques de ses menuiseries. Les références exceptionnelles des Menuiseries Bourneuf soulignent parfaitement leur singularité. La marque gage sur cette distinction et a fait le choix de valoriser ses chantiers à travers son nouveau site, avec de nombreuses photos. L’aspect visuel met également en évidence toute l’esthétique des menuiseries Bourneuf. La notion de proximité avec le client est également plus en phase avec les évolutions de la marque sur le territoire national. Ces dernières années, Bourneuf a ouvert des agences en région ; 4 au total. En effet, au-delà de son siège social placé au cœur de La Sarthe, Bourneuf s’est implantée à Paris en 2012, à Lyon en 2016 et depuis 2020, a ouvert ses agences de Nantes et de Bordeaux, afin de répondre rapidement et efficacement à la demande. Pour finir, une vidéo, disponible dans l’onglet « Qui sommes-nous », emmène le visiteur au cœur du savoir-faire de la menuiserie et détaille avec attention le geste du menuisier, l’industrialisation de pointe, le sur-mesure et le service de pose. Des compétences essentielles et garantes d’une menuiserie et d’un service haut de gamme. Architecte, professionnel du bâtiment, entreprise ou particulier pourront découvrir au travers de ce nouveau site, l’ensemble des prestations que propose les Menuiseries Bourneuf ; mais également comprendre que l’entreprise cultive l’exigence du travail bien fait. La refonte de ce nouveau site Internet transcrit parfaitement cette vision. Partager la publication « Bourneuf refond complètement son site internet pour plus de cohérence avec les évolutions de la marque »
Il y a 3 ans et 88 jours

La qualité de l'air en temps de Covid, nouveau filon économique

Au salon mondial de l'immobilier Mipim, du 15 au 18 mars à Cannes, une étrange forme d'oiseau est perchée sur le stand de la compagnie danoise Leapcraft.C'est en réalité un capteur de CO2, qui au-delà d'une certaine concentration dans l'air se met à gazouiller, signe qu'il est temps d'aérer ou de sortir prendre l'air.La compagnie en propose plusieurs modèles: l'oiseau, le plus ludique, est plutôt destiné au grand public ou aux écoles. D'autres, pour les bureaux, ont plutôt une allure de box internet, à fixer au mur ou au plafond. Ils sont connectés en réseau et peuvent capter d'autres données.Depuis fin 2020, Leapcraft a vu ses ventes tripler et ce sans avoir pu satisfaire toute la demande, la faute à la pénurie mondiale de semi-conducteurs, assure à l'AFP son patron, Vinay Venkatraman."Le point de bascule, ça a été quand on a admis que le Covid se transmettait par l'air", explique-t-il.Le coronavirus responsable du Covid-19 se transmet surtout par les aérosols, particules ultra-légères qui s'accumulent et restent en suspension dans l'air d'une pièce mal ventilée. Mesurer la teneur en CO2 est donc un moyen d'évaluer le renouvellement de l'air intérieur, et donc le risque de contagion."Ce que la pandémie a le plus changé, c'est que +les gens normaux+ parlent de ventilation, raconte Vinay Venkatraman. Avant, les gens qui parlaient de ventilation étaient uniquement ceux avec des problèmes respiratoires, des allergies...""Un réveil"Les demandes liées à la qualité de l'air viennent souvent sous la pression des salariés, témoignent les entreprises rencontrées par l'AFP. "Nous avons (des demandes) particulièrement dans quelques pays comme la France, les Pays-Bas, la Belgique", explique Aakash Ravi, fondateur de l'entreprise néerlandaise Spaceti, spécialisée dans la collecte et l'exploitation de données pour les immeubles de bureaux."C'est important parce que le niveau de CO2 n'est pas exactement réglementé, pour ces clients, c'est plutôt une demande des salariés", dit-il. "Tout le monde se préoccupe de la santé dans ses bâtiments désormais, bien plus qu'avant le Covid. C'est sans aucun doute un grand changement", assure aussi William Cowell de Gruchy, fondateur de l'entreprise britannique Infogrid, également spécialisée dans l'exploitation de données pour les bâtiments.Et parmi les différents types de dispositifs qu'elle propose, ceux pour contrôler la qualité de l'air tiennent désormais le haut du pavé. Avant la pandémie, ils étaient le troisième produit le plus demandé, derrière... ceux permettant de détecter la légionellose, maladie souvent causée par les climatiseurs mal réglés ou des défauts de canalisations.Infogrid propose à ses clients de croiser le taux de CO2 avec ceux d'humidité et de température, pour une estimation plus fine du risque viral."La pandémie a été un réveil et c'est en train de devenir la norme pour des entreprises du monde entier. Elles ne vont plus revenir en arrière et négliger la qualité de l'air", veut croire William Cowell de Gruchy.
Il y a 3 ans et 88 jours

Réchauffement climatique : selon le GIEC, quel rôle le bâtiment et ses industries peuvent-ils jouer ? Analyse du dernier rapport publié

Avec un premier volet déjà très alarmant paru en août 2021, le GIEC publie le second volet de son 6ème rapport et y met en évidence les impacts du réchauffement climatique sur nos sociétés, les écosystèmes et la biodiversité.  Cercle Promodul / INEF4 propose une analyse synthétique et répond aux interrogations suivantes :  • Et […]
Il y a 3 ans et 88 jours

Fusion 25 : DAIKIN EUROPE annonce la création de 4000 postes et un plan d’investissement de 840 millions d’Euros d’ici l’année fiscale 2025

La direction européenne du groupe Daikin, acteur majeur sur le marché mondial du génie climatique, du chauffage, de la ventilation et de la réfrigération a dévoilé son plan stratégique “Fusion25“.  Il s’agit d’un projet d’envergure dont l’objectif est de répondre aux besoins d’un monde en pleine mutation, et de confirmer la position de leader du […]
Il y a 3 ans et 88 jours

CLIMAVER®, le premier conduit aéraulique pré-isolé rigide sous Avis Technique de la marque ISOVER

Alternative aux gaines métalliques, CLIMAVER®  est un panneau de laine de verre rigide, façonnable en conduits et en raccords de ventilation et réalisable directement sur site. Sa conception technique étanche permet de transporter l’air chaud, tempéré ou froid dans les bâtiments et assure également le double rôle d’isolant thermique et acoustique. CLIMAVER® est adapté au marché […]
Il y a 3 ans et 88 jours

Attractivité des métiers du bâtiment et sensibilisation des jeunes générations : l’UFME participe au dispositif FOQUALE dans un collège de Châlons-en-Champagne (51)

 L’Union des Fabricants de MEnuiseries (UFME) est historiquement engagée dans la valorisation et l’attractivité des métiers de la menuiserie. Une question sociétale et économique cruciale à l’heure où le secteur du bâtiment est confronté à un manque de main d’œuvre et recherche de nouveaux talents alors qu’il connaît une croissance exceptionnelle. Portée par cet enjeu, […]
Il y a 3 ans et 88 jours

Le ministère délégué au logement et l’ADEME lancent une campagne pour favoriser le recrutement dans le secteur du BTP et de la rénovation énergétique des bâtiments

 En France, le secteur du bâtiment est responsable de 47% des consommations finales énergétiques et de 25% des émissions de gaz à effet de serre. Dans l’objectif de réduire de 50% les émissions de CO2 d’ici à 2030, la rénovation énergétique des bâtiments est une priorité.  Cependant, la construction fait aujourd’hui face à un déficit […]
Il y a 3 ans et 88 jours

L’association Energies & amp; Avenir s’agrandit et accueille le syndicat Cochebat parmi ses membres.

 En 2022, Énergies & Avenir, l’association des professionnels engagés pour le développement du chauffage durable regroupant les métiers de la filière du chauffage à eau chaude, intègre parmi ses membres Cochebat, syndicat national des fabricants de composants et de systèmes intégrés de chauffage, rafraîchissement et sanitaires.  À travers l’adhésion du syndicat Cochebat, Énergies & Avenir […]
Il y a 3 ans et 89 jours

MaPrimeRénov' : l'Etat offre finalement un répit aux chaudières gaz

ANNONCE. Le ministère de la Transition écologique a enclenché la marche arrière au sujet de l'exclusion des chaudières gaz de MaPrimeRénov' dès le 1er avril 2022. L'échéance a finalement été repoussée au 1er janvier 2023.
Il y a 3 ans et 89 jours

Nette amélioration du trafic des aéroports parisiens, les prévisions ne sont pas affectées par la guerre

Les installations de Roissy et d'Orly ont vu transiter le mois dernier 4,5 millions de voyageurs, en hausse de 3,3 millions par rapport à février 2021, a précisé le Groupe ADP dans un communiqué.En retrouvant plus d'un passager sur six d'avant la crise sanitaire, les aéroports desservant l’Île-de-France enregistrent un bond de plus de 10 points sur un mois : janvier n'y avait vu transiter que 52,2% du trafic de 2019, mieux toutefois que la moyenne de 2021, 38,8%.Le niveau de fréquentation de février, dans une période traditionnellement creuse, rapproche le Groupe ADP de la fourchette de ses objectifs pour ses plateformes franciliennes lors de l'exercice 2022, c'est-à-dire entre 65% et 75% du nombre de passagers de 2019.Comme depuis le début de la crise en mars 2020, Roissy et Orly ont connu des situations contrastées: le premier a continué à pâtir de la fermeture de certaines destinations, ne retrouvant que 57,8% du trafic de février 2019, tandis qu'Orly a atteint 72,9% du niveau de passagers d'il y a trois ans.Pour l'ensemble du Groupe ADP, qui gère en direct ou via des filiales près de 30 aéroports dans le monde, de Santiago du Chili à Almaty en passant par Amman et New Delhi, le trafic passagers du mois dernier s'est établi à 62,5% de celui de février 2019. L'objectif 2022 est de 70% à 80% de l'avant-crise, après 45,6% réalisés en 2021.Mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février a conduit les pays européens à fermer leur espace aérien aux compagnies russes. Moscou a pris des mesures réciproques."En 2019, le trafic avec l'Ukraine et la Russie représentait 1,4% du trafic total" des aéroports desservant Paris, mais "17,1% du trafic total de (la filiale turque d'ADP) TAV Airports", a expliqué le groupe.Ce dernier, "à ce stade, n'anticipe pas que les conséquences du conflit soient de nature à remettre en question ses hypothèses de trafic", a-t-il ajouté.ADP, contrôlé par l'État français, prévoit un retour aux bénéfices en 2022 après avoir subi en 2021 une perte de 248 millions d'euros, divisée par quatre par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 89 jours

Un plan gouvernemental pour réduire les accidents du travail mortels

Quelque 540.000 personnes ont été victimes d'accidents du travail en 2020, dont 550 mortels, hors accidents de la route, a indiqué le ministère du Travail dans un communiqué. Ce chiffre ne baisse plus depuis 2010. "Le coût humain, social et économique des accidents du travail nous impose de ne pas céder à la fatalité", plaide le secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, qui a présenté cette feuille de route devant le comité national de prévention et de santé au Travail (CNPST), dans le cadre du "4ème plan santé au travail 2021-2025".Ce plan cible d'abord les salariés les plus vulnérables (jeunes et nouveaux embauchés, travailleurs intérimaires, indépendants ou détachés) en mettant l'accent sur la formation à la sécurité, notamment lors de leur formation initiale pour les jeunes ou lors de la prise de poste. Les messages de prévention qui leur sont destinés, notamment pour les travailleurs détachés qui parlent mal français, seront renforcés.Selon l'Assurance-maladie, près de 15% des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois suivant l'embauche et un quart des accidents du travail concerne des salariés ayant moins d'un an d'ancienneté dans l'entreprise.Une autre cible prioritaire sont les TPE-PME qui ont souvent moins de ressources à consacrer à la prévention.Selon l'inspection du travail, les accidents graves et mortels dans les TPE-PME représentent 26% des accidents totaux alors qu'elles emploient seulement 18% des salariés.Certains risques professionnels feront l'objet de mesures ciblées en raison de leur impact élevé, tel le risque routier (356 accidents mortels selon la Cnam), le risque associé à l'utilisation des machines (24% des accidents mortels) et les chutes de hauteur (18% des accidents du travail mortels).Le plan est axé avant tout sur la prévention, l'information et les campagnes de communication."Il ne suffit pas d'accumuler les réglementations, il y a une dimension d'appropriation du terrain très forte", estime-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat."Ce n'est pas principalement une question budgétaire, mais une question d'information au sein de la communauté qui ne connait pas assez +l'épidémiologie+ des accidents mortels", ajoute-t-on.
Il y a 3 ans et 89 jours

La filière de l'isolation des bâtiment réclame des mesures urgentes pour relancer le secteur

Pour le Symbiote : "Le bâtiment représente plus de 40% des consommations d’énergie et plus de 25% des émissions de GES. La massification des rénovations énergétiques est donc essentielle et indispensable pour réduire significativement les besoins en énergie du parc bâti existant. Dans ce contexte, l’isolation des bâtiments, notamment du secteur résidentiel, doit être LA priorité car c’est l’action la plus efficace sur le long terme. L’isolation est un « bouclier tarifaire permanent » contre la hausse du coût de l’énergie, elle permet de réduire massivement les émissions de GES et enfin elle permet également de renforcer notre indépendance énergétique en réduisant notre consommation.La filière de l’isolation des bâtiments est une filière jeune, qui a commencé à se professionnaliser il y a moins de 10 ans. Elle a bénéficié, de 2016 à 2020, d’un soutien massif des pouvoirs publics qui lui a permis de recruter, de former, de structurer … et d’isoler. Ainsi, plus de 150 millions de m2 de combles, 40 millions de m2 de planchers et 10 millions de façades ont été isolés ces trois dernières années, permettant aux Français de réaliser près de 500 millions d’euros d’économies de chauffage par an et de réduire massivement leurs émissions de GES dans l’atmosphère.Depuis près d’un an et demi, les pouvoirs publics (et notamment le Ministère de la Transition Énergétique et Solidaire) ont de fait abandonné la filière de l’isolation, en réduisant drastiquement les aides au bénéfice des ménages français. Compte-tenu du coût significatif d’une rénovation énergétique, nos concitoyens et notamment les plus précaires doivent être accompagnés financièrement. Pour cela, les pouvoirs publics s’appuient sur deux dispositifs distincts : les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et MaPrimeRénov’ (MPR). Or, les aides MaPrimeRénov ont été très peu fléchées vers l’isolation, avec plus de 65% du budget consacré à l’installation de pompes à chaleur et de poêles à bois. Pire, depuis juillet 2020, l’ANAH a acté une baisse de 25% des aides à l’isolation des façades accordées aux Français. Concernant les CEE, les pouvoirs publics ont successivement réduit le Coup de Pouce pour l’Isolation des planchers en septembre 2020, puis supprimé le Coup de Pouce pour l’Isolation des Combles au 30 juin 2021, avec six mois d’avance. Les chiffres du Ministère sont sans équivoque : le volume de combles et de planchers isolés a depuis baissé de plus de 80%. Alors qu’il s’isolait en moyenne 60.000 combles par mois en 2020, moins de 5.000 combles ont été isolés mensuellement depuis la fin du Coup de Pouce en juin 2021. En 2022, les Français n’isolent plus leur logement car il n’y a quasiment plus d’aides nationales. Prenons l’exemple d’un ménage aux revenus très modestes qui souhaite réaliser un chantier d’isolation performante (combles, planchers et façades) de sa maison individuelle de 100 m2, d’un montant global de 20.000 €. Son reste à charge, une fois les aides déduites, était de 1750 € en mars 2020. Il est, en mars 2022, de plus de 9.500€. L’impact des évolutions brutales et non concertées des schémas de subventions à l’isolation est considérable et funeste pour la jeune filière de l’isolation. En six mois, plus de 13.000 emplois ont été détruits. Des entreprises qui avaient investi dans un outil de production performant sont au bord du dépôt de bilan, les compétences qui commençaient à se structurer disparaissent au fil des licenciements. Même son de cloche du côté des industriels qui avaient développé massivement leur capacité de production et qui ont besoin de stabilité pour rentabiliser leurs investissements.Dans six mois, la filière de l’isolation aura sombré. Qui aura la capacité de réaliser la rénovation énergétique de demain ? Mais que font les pouvoirs publics ? Le Ministère, dans la plus grande discrétion, a décidé de privilégier le chauffage à l’isolation. Ainsi, les ventes de pompes à chaleur ont-elles cru de 50% en 2021, largement soutenues par MPR et l’un des rares Coups de Pouce CEE encore actif. Certes il s’agit d’un mode de chauffage plus écologique que le fioul mais améliorer le chauffage d’une maison non isolée ne change pas le fait que l’on chauffe essentiellement l’atmosphère. Cette politique, constatée mais non annoncée et encore moins assumée, est incompréhensible. En affaiblissant considérablement la filière isolation, les pouvoirs publics compromettent durablement la capacité de la France à atteindre ses objectifs de rénovation thermique des bâtiments et de réduction des émissions de GES. A l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est au cœur de l’actualité, c’est aussi se priver d’un moyen efficace pour l’améliorer. 2022 doit être l’année de la relance de la filière de l’isolation en France. A l’heure de l’explosion des prix de l’énergie, il y a urgence à créer un contexte permettant aux ménages français, et notamment aux plus modestes, de renforcer la sobriété énergétique de leur logement. Cela passera impérativement par de l’isolation…"
Il y a 3 ans et 89 jours

Menuiserie bois-aluminium : MéO débloque 20 millions d'euros

INVESTISSEMENT. Le fabricant de menuiseries bois-aluminium, MéO, débloque une enveloppe de 20 millions d'euros afin d'accroître son site de production de Cugand en Vendée.
Il y a 3 ans et 89 jours

Une formation d'audit énergétique en maison individuelle proposée aux architectes

FORMATION. Pour mener à bien une rénovation performante des maisons existantes, le programme Feebat offre une formation. Cette dernière permet de concevoir et de mettre en oeuvre un chantier de rénovation énergétique prenant en compte le budget du client, ses attentes et le confort du foyer.