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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 126 jours

Poces, entre formation académique et expérience terrain

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Stéphane Bertheaux Virgili, chef de projet au Poces : « Nous voulons aller plus loin et proposer des offres certifiantes ». [©ACPresse] La Meuse est avant tout un territoire ayant un important historique minier. Et c’est pour pérenniser cet héritage qu’est né, en 2017, le Pôle de compétences en environnement souterrain (Poces), de la volonté des acteurs locaux, des grandes écoles de Lorraine et des industriels. « Le Poces est accompagné par le Groupement d’intérêt public ou Gip Objectif Meuse. Il bénéficie de l’éco-système  de l’Ecole des mines de Nancy et de l’Ecole nationale de géologie », explique Stéphane Bertheaux Virgili, chef de projet au Poces. Et de poursuivre : « Le projet du territoire était de développer un pôle de compétences pour répondre aux besoins de la profession en matière de formation ». L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) s’inscrit aussi sur ce territoire et contribue au fonctionnement du Poces, via la mise à disposition de ses infrastructures. Des offres de formations certifiantes en préparation Ainsi, le Poces est avant tout une entité de formation, qui propose l’intervention d’enseignants chercheurs des écoles partenaires, en complément d’experts des milieux souterrains. La formation a lieu sur le site d’Ecurey en Meuse. Quant aux travaux pratiques, ils ont souvent lieu à 500 m sous terre, au cœur du laboratoire souterrain de l’Andra de Bure. Commune située à la limite des départements de la Meuse et de la Haute-Marne. « Beaucoup d’entreprises s’adressent à nous dans le but de faire évoluer les compétences de leur personnel. D’autant que nos formations sont qualifiantes, reprend Stéphane Bertheaux Virgili. Toutefois, nous voulons aller plus loin et proposer des offres certifiantes. » Le dossier est en cours d’instruction auprès de France Compétences. C’est dans le cadre de l’approche formation innovante qu’est né Virtual Poces. En effet, il est compliqué de réaliser des travaux pratiques sans risques en travaux souterrains. « Virtual Poces est le chaînon qui manquait entre la formation académique et l’expérience terrain. » L’outil a vocation à sensibiliser aux risques et à la sécurité des personnes intervenant en travaux souterrains. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

Hellio déploie une offre de destratification pour optimiser le chauffage des bâtiments industriels de grande hauteur

Parmi elles, la mise en place d'un système de destratification constitue une solution efficace pour réaliser des économies d'énergie, notamment sur les bâtiments ayant une hauteur sous plafond supérieure ou égale à 5 mètres.Dimensionnement, fourniture et pose du matériel par des entreprises partenaires qualifiées, gestion administrative du dossier de financement avec les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, se charge de tout !Une solution clés en main pour faire jusqu'à 30 % d'économies d'énergieLe chauffage constitue une part non négligeable de la consommation énergétique des bâtiments et représente un important gisement d'économies d'énergie. Dans un contexte de hausse des prix de l'énergie, la capacité des industriels à maîtriser leurs dépenses énergétiques est la clé de la compétitivité de demain.Dans les bâtiments de grande hauteur, la différence de température entre le plafond et le sol peut être importante et entraîner ainsi une surconsommation énergétique.La mise en place d'un système de destratification, permettant une meilleure homogénéisation de la température du bâtiment, constitue une solution efficace pour réaliser des économies sur le chauffage des bâtiments de 5 mètres de hauteur et plus : usines, sites industriels, etc.Comment fonctionne un système de destratification ? L'air chaud étant plus léger que l'air froid, celui-ci a tendance à remonter, entraînant une différence de température entre le sol et le plafond du bâtiment. Plus la hauteur du bâtiment est importante, plus la différence de température est élevée. La destratification consiste au brassage de l'air dans le but d'homogénéiser la température du bâtiment et maintenir une température constante. Il existe plusieurs types de destratificateurs, les plus couramment utilisés étant le déstratificateur à pâles et le destratificateur caréné. La mise en place d'un système de destratification offre plusieurs avantages :Réduction des déperditions thermiquesJusqu'à 30 % d'économies de chauffageBaisse des émissions de CO2Amélioration du confort thermique des occupants Des travaux simples et rapides à mettre en place Après la qualification des besoins du projet par les experts Hellio, une visite technique du site par une entreprise de travaux partenaire est organisée. Une proposition détaillant la solution technique adaptée aux besoins ainsi que le devis incluant la déduction de la prime CEE est ensuite envoyée. Une fois le devis signé, place à la réalisation des travaux qui durent généralement entre une journée et quelques semaines au maximum, sans nécessité d'arrêter complètement l'activité mais simplement de l'adapter au moment de l'intervention. Ils sont mis en oeuvre par des acteurs généralistes du BTP, des plombiers-chauffagistes, des électriciens ou encore des entreprises de génie climatique.Un financement via les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE)La mise en place d'un système de destratification est une opération éligible aux Certificats d'Économies d'Énergie1 (CEE), dispositif permettant de bénéficier d'une prime incitative pour la réalisation des travaux. Depuis 2008, Hellio développe une expertise énergétique et propose une prime CEE pour la mise en place de projets d'économies d'énergie, tout en assurant la gestion administrative du dossier de financement. Cette prime est directement déduite du devis pour moins d'avance de trésorerie. Hellio a ainsi permis la valorisation de plus de 3 500 opérations dans le secteur industriel.Exemple de cas concret Installation d'un système de destratification dans une usine de 2.000 m2Hauteur sous plafond : 8 mNombre de destratificateurs installés : 12 Coût des travaux :9.150 € – 6 400 € de primes, reste à charge : 2.750 €Financement à 70 %
Il y a 3 ans et 126 jours

Ille-et-Vilaine : Lafarge Ciments développe son réseau en régions

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le groupe BHR vient d’intégrer le réseau Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments. [©BHR] L’offre Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments s’articule en particulier autour des ciments à l’empreinte carbone réduite EcoPlanet. Mais surtout d’une ingénierie de formulation des bétons et du bénéfice d’une marque commerciale forte. Ceci, pour répondre aussi bien aux contraintes constructives qu’aux nouvelles exigences de la RE 2020. Cette offre est aujourd’hui proposée aux acteurs indépendants du béton prêt à l’emploi. « Accompagner les producteurs de BPE est un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière, explique Lafarge Ciments. Bénéficier d’une offre Galaxim Béton Planet est un levier de développement pour devenir un acteur de la construction responsable, apte à proposer toute une gamme de solutions, notamment bas carbone. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bretagne Ainsi, Galaxim Béton Planet propose des formulations béton transparentes, en affichant une note de performance environnementale. Cette dernière prend en compte le poids carbone du ciment utilisé, allant de – 20 % à plus de – 70 % de réduction, et le pourcentage de matériaux recyclés. Durant l’année 2021, plusieurs grands noms du BPE régional ont choisi d’adopter cette offre. A commencer par le groupe BHR, implanté en Bretagne et dans les Pays de la Loire. « L’accompagnement proposé nous a permis de constituer une gamme de bétons éco-responsables qui répond aux exigences de RE 2020, avec une marque à la clef pour mieux faire connaître ce nouveau savoir-faire », explique Philippe Hamard, président de BHR. Le groupe Daniel, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, l’industriel Michel, dans le Haut-Rhin, et Sagra Bétons, en Auvergne – Rhône-Alpes, ont aussi signé ce partenariat avec Lafarge Ciments. D’autres devraient rejoindre très vite ce quatuor, le réseau Galaxim Béton Planet étant appelé à se développer sur le territoire. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

La Manufacture du Béton : Le raffinement à l’état brut

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Table « Trèfle ». Contraste entre la rigidité du béton et la douceur de la courbe. Béton blanc fibré ultra performant. Design Malherbe Paris. [©La Manufacture du béton] « A partir d’une matière brute, le béton, notre travail consiste à créer des éléments de design, aux formes inattendues et raffinées », annonce d’emblée Arnaud Deverre, co-fondateur de La Manufacture du Béton. Avec son associé, Antoine Courtiol, le Monsieur Béton de l’entreprise, ils ont fixé la barre haute. Ils se sont spécialisés dans les meubles “compliqués”, haut de gamme, coulés en une seule pièce, aux formes épurées et élégantes. Leur béton n’est autre qu’un Bfup de formulation maison, mis au point dans leur atelier de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. « La compacité de ce béton confère à nos produits une qualité de parement exceptionnelle, permettant toutes les extravagances de textures : béton mat, brillant, “fondu”, aspect bois, cuir, ardoise, peau de serpent ou carapace de tortue, bullé, lisse soyeux, avec inclusions… C’est aussi un atout supplémentaire pour la pérennité des créations en extérieur. » Le Bfup sans limites De plus, les caractéristiques mécaniques du Bfup sont 3 à 5 fois supérieures à celles d’un béton traditionnel. Elles permettent de concevoir des structures minces (jusqu’à 10 mm) et de fabriquer meubles, objets de décoration et éléments structurels “poids plume”. Table basse « O² », simple et brute. Design Antoine Courtiol. [©La Manufacture du béton] Sophistiqué, brut et industriel, le béton, tout comme les éléments de décoration, sont uniques. « Ce que nous inspire le béton ? Un défi technique intéressant, la création de porte-à-faux par exemple, qui tiennent bizarrement. Pour cela, nous inventons un mouvement et une dynamique. Nous générons une identité graphique. Le contraste entre le matériau et le résultat doit surprendre et éveiller la curiosité. Surtout, séduire celui qui regarde », explique Arnaud Deverre. Et de poursuivre : « Le béton n’a de limites que celles de l’imagination. Il joue la carte de l’innovation et du design. Matériau vivant, il permet de réaliser une large palette de surfaces ». Ainsi, le piètement et le plateau à trois pétales de la table basse “Clover” sont coulés ensemble.Les inserts en laiton viennent sublimer les pétales, et apportent délicatesse et raffinement à cet imposant meuble. Le dessin de la table “Nervure” reprend, elle, de façon stylisée, celui des nervures d’une feuille ou celles constituant les ailes d’un avion. Ainsi naît le contraste entre le dessin aérien et le matériau brut. Fabrication de ses propres moules De son côté, la table “Trèfle” met en exergue la rigidité du béton et la douceur de la courbe. Elle est moulée en un seul bloc, au drapé parfait. Aux formes florales et lisses. Elle peut être réalisée en plusieurs couleurs différentes et en plusieurs finitions. Ou bien encore, la table “Fragment Béton” s’inspire des tableaux de Mostapha El Oulhani. Le plateau est constitué de strates de bétons de teintes variées, créant un zoom dans un fragment de zellige. Une mosaïque dont les éléments, appelés “tesselles”, sont des morceaux de carreaux de faïence colorés, qui sont découpés un à un et assemblés sur un lit de mortier pour former un assemblage géométrique. Là, ce sont des morceaux de béton… Arnaud Deverre, fondateur et co-associé à La Manufacture du béton. [©La Manufacture du béton] Table « Nervure ». Le dessin reprend, de façon stylisée, celui des nervures d’une feuille ou des nervures constituant les ailes d’avion. Les techniques de moulage employées et le type de bétons utilisé permettent la réalisation de cette structure en nid d’abeille qui confère à la table sa solidité, malgré la finesse des parois en béton. Design Marco Marino. [©La Manufacture du béton] Simple, épurée, une merveille. [©La Manufacture du béton] Bois et béton pour une parfaite harmonie. [©La Manufacture du béton] « Nous réalisons nous-mêmes les pièces moulées. Dans un premier temps, un soin particulier est apporté à la conception et à la fabrication des moules, qui sont fabriqués dans notre atelier de menuiserie. Cette étape est primordiale : dimensions précises, montages soignés, qualités de surfaces du moule et choix des matériaux utilisés. Autant de détails qui participent à la qualité du meuble à venir. » Après démoulage, chaque pièce de béton est finie à la main : ponçage et lustrage des arrêtes. « C’est cette dernière opération qui permet l’harmonie des lignes et la douceur du toucher. Enfin, nous réalisons la patine sur le béton, qui a pour fonction de le protéger contre les tâches. Nous en proposons trois, faites à la main. C’est la dernière touche qui fait du meuble une pièce unique », conclut Arnaud Deverre. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98
Il y a 3 ans et 126 jours

Haute-Savoie : R-Technologies se lance dans le béton de bois

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine R-Technologies va lancer la production industrielle de murs en béton de bois. [©CCB-Greentech] Le bâtiment vient d’être acquis : 12 000 m2 couverts, sis à Viry, à quelques kilomètres de l’usine Préfa du Léman, et tout près de Genève. Ne reste plus qu’à mettre en place l’ensemble du process industriel pour pouvoir lancer la préfabrication d’éléments en béton de bois. L’aventure a débuté en 2017, avec la création de la société R-Technologies, par Paul Cheminal, déjà à la tête de Préfa du Léman… « Nous allons installer un carrousel de préfabrication pour pouvoir assurer, dès 2023, la production de murs pleins en béton de bois. Aujourd’hui, nous réalisons des éléments en petites séries, de façon manuelle, pour bien caler le process de production et pour commencer à faire connaître ce système. » C’est ainsi que 34 villas ont pu être construites dans le secteur de Saint-Etienne. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes R-Technologies exploite sous licence le brevet développé par CCB Greentech autour du béton de bois et dont le nom est TimberRoc. « CCB Greentech assure la production des copeaux de bois issus de forêts françaises labellisées PEFC. Ceux-ci sont additivés pour permettre leur utilisation comme granulats pour la production du béton. » Résultat : un matériau composite présentant un bilan carbone compris entre – 40 et – 70 kgéqCO2/m2 selon le principe constructif choisi. Les panneaux en béton de bois ainsi préfabriqués permettent la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. « Jusqu’à R + 7, précise Cédric Longin, président de CCB Greentech. Bien entendu, s’appuyant sur une ossature de type “poteaux-poutres en béton ou en bois”. » De quoi permettre une belle décarbonation du secteur du bâtiment. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Fortera : « La vatérite peut devenir un substiut au clinker »

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Thierry Legrand, président de Fortera Europe. [©Fortera] Fortera s’implante en Europe. Mais qui est Fortera ? Fortera est une start-up californienne fondée en 2019. Elle a vocation à proposer une solution destinée à décarboner le secteur cimentier. L’idée n’est pas d’inventer quelque chose en rupture avec les technologies actuelles, mais d’offrir une réponse qui puisse s’appliquer à l’existant, tout en l’améliorant. Ainsi, Fortera reprend une technologie déjà utilisée entre 2007 et 2014, sous la marque Calera. Toutefois, à l’époque, cette solution ne correspondait pas aux attentes du marché de l’époque. Sans doute arrivait-elle trop tôt et voulait se substituer en totalité à ce qui était en place… En quoi consiste la technologie proposée par Fortera ? Tout d’abord, Fortera se positionne comme un acteur de la décarbonation de la construction. Ceci, en proposant un carbonate de calcium réactif, qu’on appelle RCC. Dans la nature, le carbonate de calcium existe sous trois formes cristallines : l’aragonite, la calcite et la vatérite, plus rare, car métastable1. Mais c’est cette forme qui nous intéresse. L’idée est donc de prendre du calcaire de type “calcite” pour le transformer en vatérite par un processus de précipitation. Pour ce faire, le calcaire est chauffé, opération qui donne naissance à de la chaux et du dioxyde de carbone. Ce dernier est récupéré et réintroduit dans un solvant particulier, dans lequel la chaux obtenue a été préalablement dissoute. Cette combinaison permet au dioxyde de carbone de se réminéraliser sous la forme de sphères très fines de vatérite. Ne reste plus qu’à déshydrater la solution pour rendre ce carbonate de calcium particulier réactif. Dans la nouvelle approche engagée par Fortera, le produit devient un additif potentiel pour des ciments de type CEM I. Le RCC peut donc être utilisé en mélange, comme substitut du clinker, dans les ciments binaires ou ternaires. Mais il peut aussi être employé seul, pour créer un ciment sans clinker, ce qui fait la force du produit. Suivant cette démarche, nous sommes en mesure de nous inscrire dans les habitudes de production des ciments, mais aussi de formulation et de mise en œuvre des bétons. Lire aussi : Thierry Legrand devient le président Europe de Fortera Cette technologie est-elle adaptable sur les fours de cimenteries traditionnelles ? Nous avons deux options possibles. Soit utiliser un four de cimenterie existant pour permettre la production du RCC. Soit faire appel à la technologie flash mise en œuvre pour la fabrication de métakaolin calciné. A l’heure actuelle, Fortera est en train de monter un processus pilote au sein de la cimenterie de Redding, appartenant au groupe Martin Marietta, en Californie. L’objectif sera d’y produire quelque 15 000 t/an de RCC. Côté matière première, nous utiliserons le même calcaire que celui de la cimenterie. Ce partenariat avec Martin Marietta, de type technique et commercial, ne comprend aucune clause d’exclusivité sur la technologie mise en place. Quel est, pour le moment, le timing du développement de Fortera ? L’unité pilote californienne doit être mise en route durant le premier semestre 2022. Toutefois, l’industrie cimentière doit prévoir de très importants investissements si elle veut être au rendez-vous de la décarbonation de 2030 à 2050… Au niveau européen, l’entité vient tout juste d’être créée et la structure est en cours de montage. Il est évident qu’une unité pilote devra rapidement être mise en place sur le continent… Qui se cache derrière Fortera ? Deux actionnaires principaux assurent le financement de Fortera. D’un côté, il y a Vinod Khosla, un homme issu du monde numérique, mais qui est très intéressé par tout ce qui touche aux technologies propres. Et, de l’autre, Temasek, un fonds souverain singapourien. Propos recueillis par Frédéric 1Se dit d’un système chimique, dont la vitesse de transformation est très faible et qui a l’apparence de la stabilité. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Cem’In’Eu : Deux nouveaux ciments pour 2022

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu : « Nous allons lancer un CEM II/C et un ciment pouzzolanique CEM IV en 2022 ». [©Cem’In’Eu] A la tête de deux usines cimentières en activité et d’une base logistique portuaire, l’industriel Cement Innovation in Europe – Cem’In’Eu – a bouclé la première phase de son développement. « Aliénor Ciments est la première unité que nous avons mise en service en 2018, rappelle Fabien Charbonnel, directeur général du groupe. Basée à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, elle a assuré une production de 180 000 t de ciments en 2020, soit 1 % de part de marché en France, pour un chiffre d’affaires de 20 M€. » L’entité compte aujourd’hui plus de 200 clients locaux. Car c’est bien là le leitmotiv et la raison d’être de Cem’In’Eu : être présent au cœur des territoires, donc des marchés. Rhône Ciments suit la même logique. L’usine est sise à Portes-lès-Valence (26), en bordure du Rhône. De quoi permettre un approvisionnement par voie d’eau ou par train. Aliénor Ciments est, elle, connectée exclusivement au fer. Mais qu’importe la manière, tant que les livraisons de matières premières n’imposent pas la mise sur les routes de centaines de semi-remorques ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

Vinci Construction France : L’ultra bas carbone fait son entrée sur le Grand Paris Express

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Les premiers des 40 voussoirs en Exegyubc, destinés à la ligne 18 lot 1 du Grand Paris Express. [©Vinci] La Société du Grand Paris a fait de l’innovation et du bas carbone ses deux chevaux de bataille. Avec son nouveau béton Exegy ultra bas carbone (ubc), Vinci Construction coche les deux cases à la fois. « Vinci Construction a lancé sa nouvelle gamme de solutions Exegy en septembre 2020 », rappelle Bruno Paul-Dauphin, directeur du programme Exegy. Et François Cussigh, expert béton de l’entreprise, de compléter : « Depuis 2016, Vinci Construction focalise ses recherches sur la baisse de ses émissions de carbone. Le béton se situe naturellement au centre de cette approche ». La première grande expérimentation du béton Exegyubc s’est déroulée dans le cadre de la construction du nouveau siège du groupe, à Nanterre. Aujourd’hui, elle se poursuit sur le lot 1 de la ligne 18, avec la mise en œuvre de voussoirs. Réalisés par l’industriel Stradal dans son usine d’Aubergenville (78), ces éléments sont coulés en Exegyubc. Ils sont au nombre de 40, ce qui permettra de réaliser 5 anneaux complets du tunnel principal. Le reste de la construction sera traité avec la solution Exegy très bas carbone retenue dans le cadre du marché. A savoir, un béton formulé sur la base d’un CEM III, additionné de fibres métalliques structurelles ArcelorMittal. Un impact CO2 exprimé en kg De fait, cette composition reste innovante à son niveau, puisque l’utilisation de bétons fibrés pour préfabriquer des voussoirs pour tunnels n’a été autorisée sur les chantiers du Grand Paris que récemment… La fibre retenue n’est autre que la HE++90/60. Sa particularité est d’être munie de crochets d’extrémité. Elle avait déjà été utilisée sur d’autres lots. Présente aussi sur le lot 18-1, elle a été reprise pour la formulation spécifique en Exegyubc. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

Seine-Saint-Denis : Cibetec, tout en courbes

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’immeuble So Pop de Saint-Ouen est équipé de nombreuses pièces préfabriquées par Cibetec. [©Cibetec] A Saint-Ouen, l’immeuble So Pop est le point d’orgue du nouveau quartier central du Grand Paris. Ses voiles de façade en verre se déploient sur un vaste linéaire remarquable par l’effet visuel des corniches réalisées dans les ateliers de Cibetec. Dessinés par l’architecte Ludovic Lobjoy, les 32 400 m2 de cet immeuble tertiaire se déploient sur sept étages auxquels s’ajoutent 4000 m2 de jardins et terrasses. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France Ce projet architectural a nécessité la préfabrication pas moins de 52 poteaux triangulaires (365 ml), 276 corniches droites (environ 1 400 ml) et 93 corniches courbes (environ 430 ml). Le tout intégralement réalisé en béton de marbre blanc de Grèce poli. Près de 24 rayons différents ont été nécessaires pour épouser les courbures dessinées par l’architecte : 14 convexes et 10 concaves. Afin de s’assurer d’une blancheur pérenne, Cibetec a aussi utilisé un ciment de très haute performance souhaité par l’architecte, le ciment i.active Ultra 52,5 N de Ciments Calcia. Toutes les pièces ont reçu un polissage en cinq passes sur leurs différentes faces afin d’obtenir une brillance impeccable. Déjà équipé d’un polisseur, Cibetec s’est doté de supports spécifiques complémentaires pour polir les corniches droites et notamment d’un palonnier retourneur à sangles pour les poteaux triangulaires et les corniches. Même si ces dernières sont dotées d’inserts permettant leur saisie et leur fixation sur les trumeaux, leur pose a été néanmoins la partie la plus délicate en raison de leur poids allant de 2 à 4 t à une distance de 2 à 3 mm de la façade vitrée… Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Le paysage de la REP Bâtiment se dessine progressivement

Décalée au plus tard au 1er janvier 2023, la REP Produits et matériaux du bâtiment et de la construction (PMCB) se met en place. Tous les textes ne sont pas encore sortis, mais le schéma commence à se dessiner avec précision.
Il y a 3 ans et 126 jours

LD Contrôles : Restructuration complète

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Fabrice Lapié est le Pdg de LD Contrôles. [©LD Contrôles] Depuis peu, vous avez réorganisé LD Contrôles en différents métiers. Pouvez-vous détailler cette nouvelle structuration ? Fabrice Lapié : Depuis deux ans, nous retravaillons l’organisation interne de LD Contrôles. La période du Covid nous a permis de prendre le temps de mettre cela en place. Nous avons fait le bilan avec les directeurs et associés du réseau. Et avons fait le constat qu’il y avait un problème d’identification de nos compétences. On nous perçoit encore trop comme uniquement un spécialiste du béton et des granulats, alors que nos domaines d’intervention sont bien plus larges. Ainsi, dans chacun de nos laboratoires, il y a désormais la structure “LD Contrôles”, spécialiste des essais sur bétons et granulats. Quant à LD Métrologie, l’entité s’occupe des mesures de contrôle de la précision du matériel. Le pôle “métiers” LD Structures assiste les experts et ingénieurs en charge de l’étude de structures des bâtiments. Puis, LD Expertises regroupe les activités de réhabilitation, en accompagnant l’analyse de l’existant. Enfin, LD Formations permet à nos clients de réaliser des montées en compétence. Aujourd’hui, l’activité liée aux bétons et aux granulats ne représente plus que 35 % de notre volume d’affaires, mais nous gardons cette image réductrice. Il nous faut mieux communiquer sur l’ensemble de nos savoir-faire. Cette mise en avant de chaque métier devrait y aider. Vous avez aussi lancé une nouvelle structure LD Géotech… Oui, cela tient à une rencontre avec Bastien Marcé et Quentin Chevalier. Bastien  travaillait sur Toulouse et voulait rentrer dans sa région d’origine. Nous avons donc ouvert LD Géotech Adour, à côté de Biarritz. Pour le moment, cette structure interviendra dans le Sud-Ouest sur les questions de géométrie des sols, avant que les compétences soient déployées au niveau national. Bientôt, dans chaque laboratoire, un technicien et le matériel associé seront capables d’effectuer les études de sol G1. Pour celles allant de G2 à G5, Bastien Marcé assurera l’accompagnement. Enfin, pour couvrir le Nord-Est, l’entité LD Géotech Rhin devrait venir compléter l’organisation dès 2023. Lire aussi : Structuration des structures… C’était surtout un problème de communication autour de vos compétences ? Nous avons un panel de 300 à 350 essais. Nous montons en compétence en permanence. Et lorsque j’appelle nos clients, ils sont toujours surpris des accompagnements que nous pouvons leur apporter. Nous n’avons jamais vraiment pris le temps d’expliquer l’ensemble des domaines sur lesquels nous intervenons. Ainsi, des compétences qui sont largement proposées à Lure ne le sont presque pas à Bordeaux. Et d’autres le sont à Lyon… En communiquant sous forme de métiers, il est plus facile pour nous de mettre en avant nos savoir-faire auprès de nos clients ou sur nos réseaux. Ces savoir-faire sont bien plus aisément identifiables. Depuis la rentrée 2021, avec cette nouvelle organisation, à chaque fois que nous faisons un post sur un métier précis, nous avons des appels. Cela confirme qu’il fallait revoir cette communication et cette organisation. Vous avez aussi changé de logo et aussi agrandi vos laboratoire central et siège social… Le logo a été revu pour correspondre à cette nouvelle organisation par métiers. Lancé il y a plusieurs mois, le chantier du siège social, à Aurillac, est à présent achevé. Dans le même temps, avec Christine Guibert, responsable administrative, nous avons recomposé notre équipe et agrandi notre pôle administratif, en intégrant un service RH et une secrétaire polyvalente. D’un point de vue infrastructure, nous allons construire un nouveau laboratoire pour l’agence de Bordeaux. Enfin, nous continuons aussi à travailler sur la transition écologique et confortons notre logique RSE. Propos recueillis par Yann Butillon Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

La Roche-sur-Yon : travaux d’extension et de modernisation du lycée Notre-Dame du Roc

Neuf millions d’euros sont alloués au projet de restauration du lycée Notre-Dame du Roc.
Il y a 3 ans et 126 jours

Rhône : Structuration des gammes béton pour SEBM

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine SEBM vient de structurer son offre de bétons prêts à l’emploi. [©Martel] Filiale de Martel Groupe, SEBM aura passé son année 2021 à travailler sur la structuration de son offre. « Ces dernières années, la transformation du marché de la construction nous a poussés à apporter une vision claire sur nos offres de produits, afin de répondre aux besoins de nos clients, explique Amandine Noailly, responsable technique et développement béton du groupe. Nous avons donc regroupé nos bétons usuels pour bâtiment sous la gamme Tradi. Quant à la gamme Techni, elle rassemble les bétons plus performantiels, afin de répondre aux chantiers plus techniques. Enfin, le secteur des travaux publics sera régi par notre gamme Voiri. » De son côté, la gamme Speci regroupe les bétons nécessitant des exigences spécifiques, telles que les chapes fluides ciment. La gamme Lhya est dédiée aux bétons d’aménagements décoratifs. « Elle est déclinée en trois sous-familles : Lhya Minéra, pour les bétons désactivés, sablés, Lhya Surfa, pour les bétons imprimés ou balayés, et enfin, Lhya Perméa, pour les bétons drainants et stabilisés. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Dans le même temps, Martel Groupe réaffirme sa volonté de placer le développement durable au cœur de ses activités. « L’internalisation de la chaîne de valeur nous permet de mettre en avant une économie circulaire associée à la fabrication du béton grâce à notre carrière de la Picardière – SEEM, ainsi qu’à la réutilisation de nos retours bétons pour la fabrication de granulats recyclés. » Afin de répondre aux enjeux de la RE 2020, SEBM lance ainsi le marquage CO2 Score, qui signale des réductions des émissions de CO2/m3, pouvant atteindre plus de 50 %. Celui-ci est applicable à l’ensemble des produits de la marque. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Les opposants au "mur" de la gare d'Austerlitz à Paris présentent un contre-projet

Ce projet d'immeuble situé entre la gare et l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière comprenant environ 50.000 m² de bureaux qui accueilleront le futur siège de l'Agence française de développement (AFD), est un "monstre à un milliard d'euros" dont "personne n'a besoin à Paris", a fustigé Christine Nedelec, présidente de FNE (France Nature Environnement) Paris et de SOS Paris, lors d'une présentation en visioconférence.Ses opposants qualifient de "mur écrasant" cet ensemble immobilier de bureaux, commerces et logements, "de plus de 300 m de long" et de 37 m de hauteur, soit "près du double du bâti environnant", et ne proposant que 500 m² d'espaces verts supplémentaires selon eux."Personne n'a envie d'une architecture carcérale aussi monumentale", a ajouté Mme Nedelec pour qui le projet de l'aménageur, la Semapa (société d'étude, de maîtrise d'ouvrage et d'aménagement parisienne) détenue à 92% par la Ville de Paris, est "climaticide".A la place, Roland Larivière, un "passionné d'architecture", propose deux bâtiments de style néo-classique, bien plus petits, enserrant le métro aérien de la ligne 5, une grande "terrasse publique" en amphithéâtre, un bassin et 1,6 hectare de verdure."Nous appelons de nos voeux d'autres propositions", avance le collectif qui se dit ouvert "aux styles architecturaux en rupture" à condition de prendre en compte le patrimoine environnant, dont la Pitié-Salpêtrière et le Jardin des Plantes.Le projet actuel est à l'arrêt puisque le collectif, qui demandait l'annulation du permis de construire, a déposé le 14 janvier un pourvoi en cassation après avoir été débouté par la Cour administrative d'appel.Porte-parole du collectif, Olivier Le Marois affirme que le projet "ne tient que grâce à l'argent de l'AFD" et dénonce le fait que cette agence "utilise l'argent de l'aide au développement pour sauver un projet de promotion privée".Fin 2020, un rapport du Sénat soulignait que l'opération de l'AFD, estimée à 836 millions d'euros et préférée à "une localisation moins onéreuse à Saint-Ouen", devait être suivie "avec la plus grande vigilance" en raison de la crise de l'immobilier de bureaux.Les sénateurs estimaient que le projet comptait "au moins 10.000 mètres carrés de trop", qu'il faudrait louer ou revendre dans un contexte économique difficile.
Il y a 3 ans et 126 jours

Le concept Element’R lauréat du Concours Innovation 2021 EnergieSprong

En décembre dernier, le groupement composé du groupe Spie batignolles, de l’agence d’architecture BLAU, du bureau d’études Energelio et de la start-up belge BuildUp recevait un trophée dans la catégorie « Solutions hors-site avec façades isolantes pour l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments éducatifs et les conditions de travail des élèves », dans le cadre du Concours Innovation 2021 EnergieSprong. Ce prix d’innovation national récompense le concept Element’R qui s’inscrit dans l’ère de l’industrialisation des métiers de la construction/rénovation. Bien que le prix ait été remis dans la catégorie des établissements scolaires, Element’R peut s’étendre à tous types de bâtiments existants. Les partenaires ont développé une solution de blocs façades standardisés, qui s’appuie sur un configurateur 3D évolutif. Il s’agit de la conception et de l’industrialisation de caissons-modules entièrement personnalisables en perspective de leur production sur une ligne industrielle. Ces modules intègrent des isolants et revêtements, parmi un large choix de composants et de tailles. La conception sur-mesure de ces blocs de façades additionnée à leur production en usine présente de nombreux avantages en terme de productivité : la baisse du coût de production d’un élément qui devient 100 % standardisé tout en s’adaptant à tous types de bâtiments existants, l’économie de ressources employées (absence de chutes, intégration du réemploi), la rapidité d’exécution…
Il y a 3 ans et 126 jours

À Riom : l’Institution Sainte-Marie restaure ses salles de classe et construit un nouveau gymnase

La rénovation des classes de l’Institution Sainte-Marie et l’aménagement de son nouveau gymnase coûteront, au total, 5 millions d’euros
Il y a 3 ans et 126 jours

Tour d’horizon des additions pour bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le bas carbone est dans les tuyaux de nombreux acteurs des additions pour bétons. En effet, en plus de donner de nouvelles propriétés, de renforcer les caractéristiques ou encore de colorer, certaines solutions permettent de réduire l’empreinte environnementale des bétons. Retour sur les produits disponibles sur le marché. Argeco: La préfabrication, un marché porteur L’argile kaolinique est une ressource disponible sur le territoire français. [©Argeco] « Depuis la mi-2020, la demande en métakoalin a explosé avec les nouveaux projets bas carbone », explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial d’Argeco. En effet, l’argile kaolinique est une ressource présente sur le territoire et qui, une fois transformée, dispose d’un meilleur bilan carbone (139 kgeqCO2/t) que le clinker. « Jusqu’à présent nous étions bloqués, en termes de dosage, selon la NF EN 206/CN. Cependant, les choses changent et les nouveaux ciments bas carbone, permettant l’introduction de métakaolins, vont nous ouvrir des portes. » Pour l’industriel, le monde de la préfabrication représente un marché porteur. « Ces acteurs viennent de plus en plus nous solliciter. Ils vont pouvoir dans beaucoup de cas incorporer jusqu’à 40 % de métakaolin dans leurs formulations. Notamment grâce à la méthode de l’approche performantielle qui va être autorisée début 2022. » Pour l’année à venir, Argeco compte bien étoffer ses solutions. « Le groupe Colas, dont nous dépendons, souhaite aller vite et fort sur le sujet du bas carbone. Le groupe va décupler les productions de tonnages de métakaolins/liants au métakaolin dans les années qui viennent. La ligne directrice a été donnée par notre Pdg Frédéric Gardes qui est venu visiter notre usine de production en juin dernier. » L’entrée en vigueur de la RE 2020 devrait accompagner les ambitions de l’industriel. « Les bétons connaissent enfin une vraie révolution et toutes les additions vont avoir leur place. » Condensil : Haute performance et bas carbone Condensil propose de la fumée de silice sous différentes formes. [©Condensil] En septembre, Condensil a accueilli une nouvelle directrice à sa tête. Et Marina Golhen compte bien mener la fumée de silice sur le devant de la scène “béton”, avec en particulier ses attributs bas carbone. « Avec notre addition, nous sommes sur une logique de haute performance et de durabilité avec une bonne empreinte carbone. A l’échelle européenne, le bilan environnemental de la fumée de silice devrait avoisiner les 50 kg éqCO2/t. Nous attendons les derniers arbitrages qui devraient tomber début 2022. C’est un levier en plus pour nous, acteur local. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

Auvergne – Rhône-Alpes : Relance et statistique

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Construction de la tour, au pied de la gare de La Part-Dieu, à Lyon. [©ACPresse] Le Cerc Auvergne – Rhône-Alpes a lancé une étude intéressante sur l’avancement des travaux liés au Plan de Relance. Ainsi, au 31 décembre 2021, ce plan soutenait 5 743 projets, pour un volume de 2 518 M€, répartis entre 3 219 maîtres d’ouvrage. Pour 1 479 d’entre eux, ces projets étaient déjà terminés. Près de 1 440 étaient en cours d’exécution et 647, en phase de signature des travaux. Le reste étant en phase préparatoire. Au passage, 203 d’entre eux étaient signalés en retard, notamment en raison des problèmes d’approvisionnement (102) et des aléas météorologiques (27). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes En majorité, ces chantiers proviennent des mairies, qui ont porté 4 429 projets. Suivies par l’Etat (595 projets) et les communautés de communes et d’agglomération (402 projets). Pour l’essentiel, ces opérations sont en deçà des 100 000 € (2 869 projets concernés). Quelque 1 847 sont comprises entre 100 000 et 500 000 €  et seulement 231 chantiers dépassent les 1,5 M€. Ce sont les départements de l’Isère (773), du Rhône (655) et du Puy-de-Dôme (591), qui comptent le plus de commandes. Mais en volume financier, c’est le Rhône qui truste la première place, avec 477 M€, contre 346 M€ pour l’Isère et 207 M€ pour la Haute-Savoie. Cependant, comparé à la densité de population, c’est le Cantal qui a le meilleur ratio avec 2,3 réalisations par habitant. En typologie de projets, le bâtiment (3 681) l’emporte devant les travaux publics (2 062). Pour le premier, les locaux culturels s’attribuent la plus haute marche du podium (1 242), devant les bâtiments administratifs (1 098) et les locaux d’enseignement (88). Pour les travaux publics, les réseaux d’eau (619) devancent les Zac (406) et les terrassements (247). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Colmar met à son tour un frein aux meublés de tourisme

"On ne peut pas continuer comme ça, on ne peut pas accepter qu'on transforme tous les logements en +Airbnb+, il faut que le centre-ville reste vivant, sinon on va se transformer en hôtel géant, et sans respecter les règles de l'hôtellerie", a expliqué à l'AFP le maire de Colmar, Eric Straumann."Il faut vraiment aujourd'hui mettre un coup d'arrêt à un phénomène qui déstabilise démographiquement notre centre-ville", a déclaré par la suite le maire LR, lors d'une réunion du conseil municipal qui a adopté le texte à l'unanimité.Selon la municipalité, Colmar, ville moyenne de 70.000 habitants, comptait fin 2020 1.200 meublés de tourisme après des augmentations annuelles de 30%, alors qu'à l'inverse, le nombre d'enfants scolarisés et d'habitants a diminué.Pour contrer ce "mouvement d'investisseurs qui se ruent sur Colmar pour acheter des immeubles et les transformer en meublés de tourisme", selon les mots d'Eric Straumann, la nouvelle réglementation, proche de celle déjà adoptée à Strasbourg notamment, oblige à créer "un logement de droit commun" pour chaque transformation d'une résidence secondaire en meublé de tourisme (avec exception pour le premier logement transformé par un particulier).Pour les résidences principales, la réglementation française limite la location temporaire à 120 jours par an.Avec des amendes pouvant atteindre jusqu'à 50.000 euros, le règlement, entrant en vigueur dès mardi, impose aussi que le nombre de logements affectés à l'accueil touristique ne dépasse pas 15% d'un immeuble.Célèbre pour ses maisons à colombage colorées typiquement alsaciennes, Colmar attire chaque année environ neuf millions de touristes.
Il y a 3 ans et 126 jours

L'apprentissage atteint un nouveau record en 2021 avec plus de 700.000 contrats

Dans le secteur privé, 698.000 contrats ont été enregistrés contre 510.300 en 2020 et 354.000 en 2019, soit un quasi-doublement en deux ans malgré la crise sanitaire du Covid-19.Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l'apprentissage repose sur l'alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signé son contrat.Alors que la France a été longtemps très en retard par rapport à des pays comme l'Allemagne ou la Suisse, "on a une vraie révolution culturelle avec un développement de l'apprentissage à tous les niveaux de diplômes", s'est félicitée Mme Borne auprès de l'AFP.Comme les années précédentes, cette hausse reste portée par l'enseignement supérieur, qui représente 62% des contrats d'apprentissage et où cette voie est financièrement avantageuse par rapport aux études classiques. Mais la progression dans le supérieur "ne se fait pas au détriment des niveaux bac et infra bac", là où son effet sur l'insertion dans l'emploi est le plus fort, souligne Mme Borne. Ces niveaux enregistrent 21% de hausse cette année contre 13% l'année dernière.Selon les derniers chiffres datant de 2020, six jeunes sur dix sont en emploi six mois après la fin de leur apprentissage. "C'est une voie privilégiée pour se former en étant rémunéré avec à la clé très souvent un job", résume Mme Borne.La part des entreprises de moins de 50 salariés reste prépondérante. Alors qu'elles ne représentent que 19% de l'emploi, elles comptent 66% des contrats d'apprentissage.Plus de 70% des apprentis sont dans les services (commerce, gestion, banque, communication, restauration, coiffure...), 15% dans l'industrie et 11% dans la construction.Pour Mme Borne, l'apprentissage peut encore progresser fortement dans les années qui viennent, notamment dans l'industrie et le BTP "dont les métiers sont encore mal connus avec une image datée de l'usine". Des améliorations restent possibles en matière d'orientation scolaire, même si les offres d'apprentissage ont gagné en visibilité sur les logiciels d'affectation Affelnet et Parcoursup.La hausse record des contrats depuis deux ans s'explique notamment par la réforme de 2018, qui a libéralisé l'apprentissage à la fois en termes de conditions d'entrée et d'offre de formation.Près de 1.500 centres de formation des apprentis (CFA) ont été ainsi créés depuis, sans remettre en cause la viabilité des 1.200 existant comme certains le craignaient.Déséquilibre financierLe fort rebond de l'économie en 2021 a aussi poussé les entreprises, confrontées à des difficultés de recrutement, à se tourner vers l'apprentissage.Ceci d'autant plus que les aides exceptionnelles décidées pendant la crise ont été prolongées jusqu'au 30 juin 2022. Cette prime - 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur - rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.Revers du succès, le système n'est pas équilibré financièrement.Le prochain exécutif devra d'abord se prononcer sur une éventuelle prolongation au-delà de juin de ces aides versées aux entreprises qui ont reçu près de 4 milliards d'euros.En outre, dès lors qu'un jeune et une entreprise signent un contrat d'apprentissage, le CFA est assuré d'avoir le financement de la formation, via un niveau de prise en charge (5.000 euros pour un CAP maçon par exemple) proposé par les branches professionnelles et validé par l'agence de régulation, France Compétences.Victime de ce succès, France Compétences, qui redistribue l'argent collecté auprès des entreprises et dont les recettes ont été diminuées pendant la crise, a ainsi dû recevoir une subvention de 2,7 milliards d'euros en 2021 et a prévu un déficit de 3,7 milliards dans son budget 2022."Le prochain gouvernement devra réfléchir au modèle de financement de l'apprentissage mais il ne faut absolument pas casser la dynamique. C'est un investissement qui en vaut la peine", conclut Mme Borne.
Il y a 3 ans et 126 jours

Nature, logements... le contre-projet du "mur urbain" d'Austerlitz promet d'être "raisonné"

GRAND PROJET. L'ensemble immobilier qui doit se construire le long de la gare parisienne échauffe les esprits des riverains, commerçants et écologistes. Un collectif propose un bâtiment davantage respectueux de l'environnement et du bâti avoisinant.
Il y a 3 ans et 126 jours

Comment rénover à l'échelle d'un quartier ? Des experts donnent des pistes

RÉFLEXION. Des grands acteurs du secteur du bâtiment se sont réunis pour discuter des façons de pousser les professionnels à penser la rénovation à l'échelle du quartier. Parmi les idées émises, celles d'intégrer les habitants aux projets, d'aider les maires des collectivités et d'embaucher pour pallier la pénurie de main d'oeuvre ont fait mouche.
Il y a 3 ans et 126 jours

Coût de matières premières : pas d'amélioration en vue, selon Inoha

INFLATION. L'association professionnelle des industriels du nouvel habitat, Inoha, attire l'attention sur la hausse de prix des matières premières qui ne semble pas amorcer de baisse.
Il y a 3 ans et 126 jours

Valobat se renforce dans le secteur des déchets inertes

L’éco-organisme Valobat accueille son nouveau partenaire : Cigo. [©Valobat] L’éco-organisme Valobat poursuit son renforcement et accueille un nouveau partenaire, le syndicat des Carrières indépendantes du Grand Ouest (Cigo). Ce dernier représente près d’une cinquantaine d’adhérents, soit un tiers de la production de granulats du Grand Ouest. Ainsi, il intègrera le capital de Valobat, le 23 février prochain et rejoindra le Comité de secteur “inertes”. En effet, les matériaux inertes, soumis à la Responsabilité élargie des producteurs (Rep), représentent aujourd’hui le plus important flux de déchets : environ 33,5 Mt/an. Pour l’éco-organisme, ce rapprochement permettra de mieux soutenir cette filière mature. Mais aussi, d’apporter des solutions innovantes pour monter en compétence, en termes de valorisation. Lire aussi : Valobat : Pour faire progresser le recyclage des déchets du bâtiment Et pour développer de nouvelles opportunités de réemploi. « Nous avons fait le choix d’intégrer Valobat pour sa volonté et sa force à réunir et à traiter toutes les catégories de matériaux, dont les inertes », déclare Dominique Barbier, déléguée générale de Cigo. Un secteur d’activité élargi Créé il y a 20 ans, Cigo se développe dans plusieurs autres régions. « Notre syndicat a un rôle essentiel à jouer pour faciliter la mise en application de la Rep aux professionnels de notre filière déjà tournés vers le traitement et le recyclage des granulats », conclut Dominique Barbier. Le syndicat accompagne ainsi les entreprises de l’industrie extractive pour gérer au mieux l’exploitation des ressources naturelles et leur recyclage.
Il y a 3 ans et 127 jours

Transition énergétique : les industriels fixent trois objectifs pour la présidentielle

DÉCARBONATION. Tripler les économies d'énergie, tripler la chaleur renouvelable et celle de récupération, et doubler le nombre d'emplois de la filière des services énergétiques : voilà ce que proposent ses industriels aux candidats à l'élection présidentielle en vue d'accélérer la transition écologique du pays. Leur fédération vient de dévoiler une trentaine de mesures ciblées.
Il y a 3 ans et 127 jours

A Toulouse, les travaux de la 3e ligne de métro seront-ils trop polluants?

L’enquête publique relative à la demande d’autorisation environnementale pour la 3e ligne de métro toulousain s’est achevée le 28 janvier. L’avis n’est pas encore rendu, mais des collectifs pointent un ouvrage bien plus polluant que ce qu’annonce le maître d’ouvrage Tisséo Collectivités.
Il y a 3 ans et 127 jours

Transition énergétique : des besoins en métaux qui inquiètent

Les ministres européens de l'Industrie ont réfléchi mardi à Lens (Pas-de-Calais) aux modes d'approvisionnement futurs de l'Europe en métaux "critiques" de la transition énergétique, afin de réduire leur énorme dépendance et leur retard vis-à-vis de la Chine, qui investit sur ces secteurs depuis une vingtaine d'années.Voici, secteur par secteur, leur utilisation, et les tentatives de substitution en cours pour essayer de diminuer leur consommation, telles qu'expliquées dans le rapport "sécuriser l'approvisionnement de l'industrie en matières premières minérales" présenté aux ministres, et dont l'AFP a obtenu copie partielle.1 - Éoliennes:Les éoliennes utilisent de l'aluminium, du cuivre, du plomb, du manganèse, du nickel. Elles ont aussi besoin de métaux plus rares, classés comme "critiques" par l'Union européenne comme le niobium, ou des terres rares pour fabriquer les aimants permanents de la turbine, comme le dysprosium (Dy), le neodynium et le praséodyme ajoutés à des alliages de fer, et du bore."Des recherches actives sont actuellement en cours pour concevoir des aimants sans terres rares pour les éoliennes à terre, mais pas sur les parcs offshore où le remplacement reste complexe", souligne le rapport de l'industriel Philippe Varin, présenté aux ministres européens.L'Europe est autonome à 58% pour la conception, la fabrication et l'assemblage d'éoliennes (grâce au Danois Vestals et à l'allemand Siemens essentiellement), "sans compter les usines installées par des acteurs non européens comme General Electric en France".Plus on remonte la chaîne de valeur, plus la dépendance européenne augmente vis-à-vis de l'Asie. La Chine à elle seule couvre 54% des besoins européens en matières premières pour les éoliennes, contre 1% pour l'UE.2 - Panneaux photovoltaïques:Le principe de base des panneaux solaires repose toujours sur du silicium, auquel on ajoute des alliages de terres rares pour doper les performances, comme le germanium, le gallium, l'indium, le molybdenum, le sélénium, le tellurium.L'Europe est quasiment absente des différentes étapes de la chaîne de valeur, dépendant à 70% de la Chine pour l'assemblage, à 90% pour les cellules photovoltaïques, et à 53% pour les matières premières autres que le silicium. "L'arrivée de nouvelles technologies innovantes pourrait contribuer à faire émerger" des acteurs européens, souligne le rapport.3 - Moteurs électriques:Pour sortir du pétrole, les moteurs électriques, comme ceux des éoliennes, ont besoin d'aimants permanents pour convertir l'électricité en force motrice, et donc des alliages de terres rares (dysprosium, neodynium, praséodyme) ajoutés à des alliages de fer et à du bore.L'Europe ne fournit que 1% des métaux bruts dont elle a besoin pour cela, alors que la Chine en procure 65% et 55% des métaux raffinés.4 - Batteries électriques:Les batteries Li-ion pour l'automobile utilisées en Europe sont produites à 66% en Chine (13% aux Etats-Unis, 13% dans les autres pays d'Asie et 8% dans le reste du monde). Elles reposent sur des anodes à base de graphite, des cathodes à base d'alliage de nickel, cobalt et manganèse ou aluminium, ainsi que du lithium.Pour améliorer les performances (les échanges d'électrons), on ajoute d'autres métaux en très petite quantité comme le titane, le silicium ou le niobium.L'énergie qu'une batterie est capable de stocker est directement conditionnée par la quantité de lithium que le matériau contenu dans l'électrode positive (cathode) est capable de contenir et d'échanger.Les batteries devraient garder leur composition actuelle en nickel, cobalt, manganèse et lithium au moins jusqu'en 2030-35 étant donné les investissements énormes pour construire des usines. Ensuite, les prochaines générations devraient voir réduire leur teneur en cobalt au profit du nickel.L'Union européenne qui commence tout juste à lancer ses premières giga-usines de batteries produit seulement 1% des métaux bruts dont elle a besoin, 8% des matériaux raffinés et 9% de ses électrodes.
Il y a 3 ans et 127 jours

Les limites du "label vert" pour le nucléaire adopté par la commission européenne

Périmètre restreintToutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte.Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.Mais la gestion du cycle du combustible (extraction et enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé, enfouissement), élément crucial, en est exclue.Dates limitesLa Commission reconnaît l'utilité du nucléaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, mais affirme que seules les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, etc...) sont réellement "durables" et restent l'objectif prioritaire de la politique énergétique européenne.Elle a souhaité fixer une limite dans le temps. Pour les nouvelles centrales nucléaires, la labellisation ne pourra s'appliquer qu'aux projets ayant obtenu un permis de construire avant 2045. Les prolongations de centrales devront avoir été autorisées d'ici à 2040.Ces limites visent en fait à encourager le recours le plus tôt possible aux futurs réacteurs de 4e génération, attendus dans les décennies à venir, plus sûrs et limitant considérablement la production de déchets. Il est prévu que ces dates puissent être repoussées "selon les progrès dans le développement de ces technologies".Meilleures technologies disponiblesLe "label vert" ne pourra être accordé qu'aux projets nucléaires mettant en oeuvre les meilleures technologies disponibles. Les nouvelles centrales concernées seront donc au moins de 3e génération (comme l'EPR français de Framatome-Siemens).Pour être reconnus par le label de finance durable de l'UE, tous les projets de centrale (construction ou extension) devront en particulier recourir à partir de 2025 à de nouveaux combustibles qui résistent aux accidents ("accident tolerant fuel").Si la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) reconnaît l'intérêt de cette innovation en matière de sûreté, elle estime cependant qu'elle "ne saurait être une exigence" dans la mesure où ces carburants sont encore au stade de la R&D, avec un calendrier de déploiement qui reste incertain.Gestion des déchets et démantèlementBien que non reconnus parmi les activités bénéficiant du "label vert", le recours au traitement et stockage des déchets, tout comme le démantèlement des installations en fin de vie, sont des conditions nécessaires pour labelliser les projets de construction et de renouvellement de centrales.Bruxelles impose aux États membres abritant ces projets un plan de gestion de tous les types de déchets, radioactifs ou non, ainsi que la réutilisation autant que possible des combustibles usés.Mais aussi un projet détaillé pour disposer d'ici à 2050 des installations de stockage par enfouissement des déchets nucléaires à haute intensité dont certains restent dangereux pendant 100.000 ans. Un plan de financement de ces dispositifs est également requis.Contrôle bruxelloisChaque projet de nouvelle centrale ou de prolongation devra être notifié à la Commission européenne qui analysera sa conformité aux critères fixés. Il devra en outre faire l'objet tous les cinq ans d'un rapport détaillé transmis à Bruxelles pour faire le point sur son avancement.Ainsi, l'exécutif européen s'attribue de nouvelles prérogatives qui risquent de s'avérer redondantes avec celles des autorités de sûreté nationales et de rogner la souveraineté des États en matière énergétique.TransparenceToutes les entreprises devront publier la part de leurs activités dans le secteur nucléaire. Cette disposition permettra aux acteurs financiers qui le souhaitent de créer des produits d'investissement "verts" garantis sans nucléaire.
Il y a 3 ans et 127 jours

L’appel du bois à l’union sacrée des candidats à la présidentielle

La filière bois construction profite de l’élection présidentielle pour donner de la voix : dans un manifeste en cours de diffusion vers l’ensemble des candidats, l’interprofession et les industriels s’emparent des thèmes de la souveraineté nationale et de l’économie décarbonée pour susciter l’union sacrée.
Il y a 3 ans et 127 jours

Les stores et volets toujours absents des aides de MaPrimeRénov' en 2022

Pour le Groupement Actibaie, syndicat professionnel des filières portes, portails, stores et volets, il s'agit d'une erreur car les protections solaires permettent d'améliorer efficacement et durablement le confort d'été en limitant le recours à la climatisation, responsable de 5% des émissions de GES du bâtiment.En 2021, près de 60.000 logements ont aussi bénéficié d'une rénovation globale, via le programme Habiter mieux de l'Anah ou à MaPrimeRénov' Copropriété. Un chiffre qui reste relativement faible. Pour le Groupement Actibaie, « les objectifs ambitieux fixés par l'état en matière de rénovation globale ne pourront être atteints que si les gestes liés au confort d'été sont intégrés dans le dispositif d'aide. Quand on pense économie d'énergie, on associe souvent la consommation d'énergie au chauffage. Or avec le réchauffement climatique, il faut aussi prendre en compte la hausse des températures des périodes estivales. On parle de « confort d'été », mais bientôt il s'agira simplement de confort selon les dernières projections du GIEC. Les stores et volets permettent de réduire la température de 5° voir plus si cela est piloté automatiquement. Sans ces solutions, les Français auront recours à la climatisation. Selon l'Ademe, 25%1 des Français en seraient équipés.Suivre l'exemple de pays européensLe délégué général poursuit : « nous espérons que les pouvoirs publics intégreront rapidement les solutions de protections solaires dans MaPrimeRénov'. Ces gestes de rénovations sont déjà subventionnables dans les DOM-TOM, comme chez certains de nos voisins européens, comme en Allemagne ou en Italie. Et contrairement à l'industrie de la climatisation, la quasi-totalité des solutions de protection solaires sont fabriquées en France ou dans l'Union Européenne. Il s'agit d'une industrie qui ne nécessite pas de lointaines délocalisations et est un moteur de l'économie locale. »1Étude de l’ADEME 2021
Il y a 3 ans et 127 jours

Capter le CO2 dans l’industrie

Certaines activités industrielles (cimenterie, chimie, sidérurgie par exemples) génèrent des émissions de CO2 directement issues de leur process de fabrication qui ne seront pas évitables. Pour elles, la technologie de captage de CO2 devient un levier concret de décarbonation.
Il y a 3 ans et 127 jours

Välinge Flooring annonce la classification d’usage 33 de ses revêtements de sol en bois densifié

Ces dix premiers mois de présence sur le territoire français ont permis à l’entreprise suédoise de mieux appréhender le marché via la rencontre d’intervenants référents et influents de la sphère professionnelle (distributeurs, architectes, poseurs...). L’entreprise a eu à cœur de prendre en compte les remarques entendues et de mettre à profit son savoir-faire pour adapter rapidement son offre.Jusqu’alors la collection de revêtements de sols en bois densifié Välinge Flooring qui se décline en 2 largeurs XL & XXL (respectivement 206 & 271 mm) – ici pas de changement prévu dans l’immédiat – et sa technologie Woodura combinée avec la vitrification extra-mat en 7 couches permettait d’atteindre une classification d’usage 23/31, donnant la possibilité d’accéder aux locaux résidentiels avec un usage ou passage intensif (classe 23) et un accès aux locaux commerciaux avec un usage faible.Désormais, toutes les fabrications 2022 atteindront la classification 23/33 ouvrant de nouvelles perspectives à la marque suédoise.Une nouveauté qui élargit le champ des possiblesLa classe d’usage 33 donne accès à de nombreux locaux ou destinations auxquels aspire Välinge Flooring avec en priorité les hôtels, restaurants et bureaux.L’entreprise a également prévu d’aller plus loin dans la démarche de classification en lançant un dossier pour l’UPEC, l’objectif étant de donner encore plus de poids et de légitimité dans l’accès au marché professionnel français, que ce soit en termes de distribution ou de prescription.Parmi les autres nouveautés à venir qui seront annoncées prochainement : le lancement d’une nouvelle gamme brossée à destination du marché résidentiel.Focus sur WooduraLa technologie Woodura s’inscrit dans la continuité de l’engagement éco-responsable de Välinge. Alternative plus responsable grâce à l’optimisation importante de la matière première, 10 fois plus de revêtements de sol peuvent être produits à partir de la même quantité de bois.La matière première est recueillie dans des forêts gérées de manière responsable labellisées FSC où le bois est transformé localement, dans le respect de l’environnement et de normes sociales et éthiques. Une méthode durable de récolte et de production qui assure la pérennité de la forêt pour les générations à venir.
Il y a 3 ans et 127 jours

La future liaison TGV Roissy-Picardie déclarée d'utilité publique

Dans cet arrêté daté du 21 janvier, les préfets du Val-d'Oise, de l'Oise, la Seine-et-Marne, la Somme et la Seine-Saint-Denis déclarent d'utilité publique le projet, ouvrant la voie aux futurs travaux et autorisent, dans un premier temps, les expropriations.Découlant des suites de l'enquête publique, cette nouvelle étape administrative pose un jalon dans ce dossier au long cours, attendu pour 2025.La future ligne très courte - 6,5 km - consiste à relier la gare TGV de l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle à la ligne existante Paris-Amiens.Le budget est néanmoins important: évalué à environ 360 millions d'euros en 2017, il comprend, outre la section nouvelle, des aménagements des gares de Roissy TGV, Surviliers-Fosses, Chantilly et Amiens.L'objectif est de raccorder Amiens au réseau TGV et de brancher par des TER cadencés le sud de la Picardie à l'aéroport de Roissy, premier aéroport européen dont l'activité génère 90.000 emplois.Mais le projet suscite depuis de nombreuses années la colère de certains riverains, qui craignent des nuisances sonores et demandent que les investissements se concentrent sur l'amélioration des transports quotidiens existants.Les élus du conseil départemental du Val-d'Oise ont également émis un avis défavorable à cette ligne, plaidant pour des aménagements compensatoires. Ils déplorent un manque de concertation ayant abouti à un tracé qui n'apporte aucune plus-value aux habitants ainsi que l'impact des travaux sur les usagers des RER B et D.La liaison Roissy-Picardie fait partie des rares projets poursuivis après la pause sur les infrastructures de transports décrétée au début du mandat d'Emmanuel Macron, parenthèse désormais refermée avec l'annonce de nouveaux investissements.
Il y a 3 ans et 127 jours

L’Inrap a vingt ans

L’Institut national de recherches archéologiques préventives célèbre ses vingt ans d’existence, de recherches et de découvertes archéologiques. De 2002 à 2021, ses archéologues ont réalisé près de 50 000 opérations archéologiques, dont 5 000 fouilles en France métropolitaine et ultramarine. Liée à l’aménagement du territoire, cette intense activité de sauvegarde des archives du sol a entraîné un profond renouvellement de la connaissance du passé, du Paléolithique au XXe siècle. Établissement singulier dans le paysage international, l’Inrap est la plus importante structure de recherche archéologique en Europe. Il compte aujourd’hui 2 300 collaborateurs et est doté d’un budget de 175 M€. Ce vingtième anniversaire s’accompagne d’un dense programme scientifique et culturel. Créé le 1er février 2002 en application de la loi sur l’archéologie préventive de janvier 2001, l’Inrap est un établissement public placé sous la tutelle des ministères en charge de la Culture et de la Recherche. Sa mission est triple : il est opérateur de diagnostics et de fouilles ; il assure l’exploitation scientifique de leurs résultats ; il concourt à l’enseignement, à la diffusion culturelle et à la valorisation de l’archéologie. Dans un contexte concurrentiel parfois complexe, l’Inrap a conduit avec succès ses opérations de terrain, développé une ambitieuse politique de recherche et mené une active politique culturelle. En 2020, il surmonte la crise sanitaire et affiche en 2021 un résultat financier positif pour la quatrième année consécutive. Le rapport d’évaluation que rend le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) en 2019 consacre la place et l’importance de l’Institut au sein de la communauté scientifique. Ce 20e anniversaire s’accompagne d’une importante programmation culturelle : publications, colloques, expositions… témoigneront des apports de l’archéologie partout sur le territoire. https://www.inrap.fr Photo : Décapage sur le site paléolithique d’Havrincourt (Pas-de-Calais), 2010. © Denis Gliksman, Inrap  
Il y a 3 ans et 127 jours

Béton[s] le Magazine n° 98 vous emmène six pieds sous terre

Retrouvez le n° 98 dans la boutique Six pieds sous terre. Le clin d’œil était trop tentant, quand on aborde les travaux souterrains. Sachant que les tunnels et autres galeries, creusés en ce moment dans le cadre des chantiers du Grand Paris, se situent à une profondeur bien plus importante… Toujours est-il que ce sont les bétons utilisés pour ces travaux particuliers qui sont mis en avant. Au programme, p. 22 et suivantes : bas carbone, retour d’expérience, projection et bétons architectoniques. Sans oublier les prestations de formation, qui se développent en ce moment. Pour ceux qui sont claustrophobes, un petit tour à Dakar semble être une meilleure idée, histoire de visiter, p. 34, l’aire de préfabrication des caissons de la digue de protection du terminal gazier de Grand Tortue (Partie #2). Mais là, il ne faut pas être agoraphobe… Si les coffrages des caissons sont gigantesques, il en existe aussi des plus petits, construits sur mesure par quelques spécialistes du domaine. Qui fait quoi ? C’est à découvrir dans le dossier “zoom sur…”, en p. 44. Dans la même rubrique, un second focus met l’accent sur les additions pour bétons, en p. 50. Quant au Laboratoire de la Matière, il parle durabilité, listant les avantages et les inconvénients de l’utilisation des bétons bas carbone (p. 59). Et pour bien finir, quoi de mieux que d’en savoir plus sur le “style CBR”, initié par l’architecte polono-belge Constantin Brodzki ? Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 127 jours

Ouverture des inscriptions pour les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins

Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins reviennent les 25 et 26 juin 2022 avec le thème Être et renaître. Cette année, l’accent sera mis sur le bâti ancien réhabilité, restauré et réemployé, mais aussi le recyclage, la revalorisation de ses apparats et matériaux, et le renouveau de certains savoir-faire. Au XXIe siècle, le patrimoine, en plus d’une valeur intrinsèque historique, prend une valeur écologique en luttant contre le gaspillage des matériaux en évitant le suremploi du béton et des métaux, et contre le gaspillage de l’espace rural par l’étalement urbain. Les prochaines Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins mettront en lumière le patrimoine rural restauré, à l’usage réinventé, les savoir-faire et gestes du passé ou encore les matériaux réemployés, récupérés… Associations, collectivités, musées, artisans, particuliers ou professionnels du tourisme sont invités à ouvrir leurs sites à proposer des animations au grand public les 25 et 26 juin 2022. Inscription gratuite avant le 17 avril sur : www.patrimoinedepays-moulins.org
Il y a 3 ans et 127 jours

Construire avec les occupants, le nouveau challenge de Paris Habitat

Le 25 janvier, Paris Habitat, premier bailleur parisien, a présenté les démarches de concertation engagées pour trois opérations au Pavillon de l’Arsenal. Photo © Vraiment Vraiment
Il y a 3 ans et 127 jours

Bilan 2020/2021 de l’activité d’ARPEJ

Entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, ARPEJ a ainsi ouvert 7 résidences (824 nouveaux logements). L’association continue de s’agrandir et proposera en juin 2024 11.500 logements dans 75 résidences. 75% des logements sont consacrés aux étudiants, 25% aux jeunes actifs et chercheurs. 18% des résidents sont boursiers, soit 2% de plus au regard de l’exercice précédent.Pendant l’exercice 2020-2021, pour favoriser la socialisation des résidents et les accompagner économiquement, ARPEJ a développé de nombreux partenariats avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Un engagement reconnu : l’enquête menée auprès des locataires montre que 91% des résidents sont satisfaits. Pour Anne Gobin, DG d’ARPEJ : « Notre activité 2020-2021 est un succès et ce malgré les contraintes sanitaires. À l'heure où la population étudiante augmente, et où globalement la population jeune peine à se loger, l’accès à un logement est un enjeu social primordial qui nous tient à cœur. Nous nous sommes donc engagés à ouvrir, d’ici 2025, 2500 logements supplémentaires dans 15 nouvelles résidences en Ile-de-France, à Roubaix, à Metz, à Villeneuve d’Ascq et une extension à Meylan. J’ajoute que l’accès au logement n’est pas tout : chez ARPEJ, nous sommes convaincus qu’il existe un lien fort entre habitat et accomplissement des jeunes. Une résidence n’est pas seulement un logement mais un habitat qui met à disposition des outils d’épanouissement pour ses locataires. Dans ce but, nous continuons à développer nombre de services qui favorisent le lien social et le bien-être de nos résidents. » Lien social et enjeux environnementauxConsidérant que l’initiation à la biodiversité favorise le lien social et agit sur le bien-être de ses locataires, ARPEJ a noué des partenariats avec des associations pour installer des jardins partagés dans ses résidences : 5 nouveaux jardins ont ainsi été mis à la disposition des locataires en 2020-2021. ARPEJ déploiera progressivement dans toutes ses résidences ce dispositif qui connait beaucoup de succès, en créant de nouveaux jardins partagés et des bacs hors sols chaque année. Pour développer les liens sociaux tout en permettant aux résidents d’avoir un complément de revenu mensuel, ARPEJ a noué un partenariat avec Welco, une start-up qui met en relation les voisins pour faciliter la récupération des colis, contre une petite rémunération. Ce système permet aussi de faire un geste pour la planète : en évitant les multiples passages des livreurs, il limite les trajets. A l’heure où les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations, il est aussi important pour ARPEJ de s’impliquer dans des partenariats qui œuvrent à la réduction des émissions de CO2. L’Association a ainsi contractualisé un autre partenariat avec Wever, une plateforme de mobilité participative qui permet d’optimiser les trajets quotidiens afin de les rendre plus économiques et plus verts. Wever élaborera un plan mobilité pour les salariés d’ARPEJ et pour les locataires de certaines résidences. Accompagnement social et économiqueDans les résidences ARPEJ, le locataire paie un forfait mensuel à bas coût qui comprend le loyer, les charges et l’accès à de nombreux services communs : wash and go, life place, bike place, work place, etc. Les jeunes bénéficient de conseils et d’accompagnement de la part des équipes dans leurs démarches administratives et sur des thématiques spécifiques, telles que l'emploi, la santé ou la nutrition. Si nécessaire, des travailleurs sociaux sont à leur disposition pour les orienter selon leur problématique. Du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021, ARPEJ a distribué 6.990 dons alimentaires et 3.000 € d’aides alimentaires et a concédé 6.200 € de remises de loyer aux locataires en difficulté. Résidences ARPEJ, un atout pour les collectivitésARPEJ est reconnue par les collectivités comme un atout particulièrement fiable. En accueillant une résidence ARPEJ, les collectivités bénéficient du dynamisme d’étudiants et jeunes actifs prêts à s’impliquer dans la vie de leur ville, via du bénévolat par exemple. Les résidences apportant tous les services nécessaires aux jeunes, les collectivités n’ont pas besoin d’installer des équipements supplémentaires. Certaines collectivités s’étant portées garantes des prêts à la construction des résidences, elles bénéficient de réservation de logements pour les jeunes de leur commune. ARPEJ contribue aussi à la tranquillité en s’engageant avec d’acteurs locaux pour lutter contre les troubles de toutes sortes. A Montreuil par exemple, ARPEJ mène un projet qui mobilise les jeunes pour peindre une fresque à la place de tags. Ce projet a créé des échanges entre les résidents ARPEJ et les jeunes du quartier, facilitant le respect du travail effectué. Cette fresque a été réalisée sur des bacs dans lesquels, en 2022, des fleurs seront plantées à la place des arbustes abîmés. Autre exemple, dans le quartier des Choux à Créteil, ARPEJ encourage ses résidents à s’investir auprès d’enfants ou de jeunes (5 à 18 ans) pour du soutien scolaire, deux heures par semaine tout au long de l’année. Enfin les nombreux investissements financiers d’ARPEJ pour le bien-être des locataires (entretien et travaux de rénovation réalisés dans les résidences) lui permettent de bénéficier d’une image positive auprès des bailleurs sociaux.
Il y a 3 ans et 127 jours

Cupa Pizarras passe sous pavillon canadien après son rachat par le fonds Brookfield

La société, implantée à Rennes depuis 1990, exporte chaque année 80.000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur d'ardoise au monde. Aujourd'hui, 40% des ardoises naturelles importées dans l'Hexagone proviennent de carrières exploitées par CUPA PIZARRAS.CUPA PIZARRAS, qui dispose de 20 carrières, maîtrise 45% de la production mondiale d'ardoise naturelle. En France, la société ambitionne de franchir les 50% de parts de marché dans les années à venir. Stéphane Renard, Directeur commercial CUPA PIZARRAS en France, indique : “La collaboration avec Carlyle s'est avérée fructueuse : elle a permis de structurer l'activité du groupe et de développer la production, à travers l'acquisition de carrières. Nous sommes aujourd'hui ravis de pouvoir compter sur le soutien d'un nouveau propriétaire qui place au cœur de ses priorités la tradition du groupe. Javier Fernández, PDG de Cupa, et fils de l'un des fondateurs de l'entreprise reste en effet à sa tête. En France, l'année 2022 s'annonce d'ores et déjà excellente puisque notre carnet de commandes est d'ores et déjà complet. Nous allons notamment participer à des chantiers d'envergure tels le Château de Villers-Cotterêt, les cathédrales de Bergerac ou de Soisson et nous avons de belles réalisations prévues en façade."Auparavant exclusivement tournée vers la toiture, l'activité de CUPA PIZARRAS s'inscrit désormais dans la modernité avec une belle avancée du nombre de chantiers en façade. La société s'emploie aussi à développer de nouveaux usages de l'ardoise en capitalisant sur la capacité du schiste à capter la chaleur pour la transformer en énergie propre. Thermoslate, son panneau solaire thermique aux capteurs invisibles permet ainsi d'assurer la production d'eau chaude sanitaire ou de chauffer l'eau d'une piscine.
Il y a 3 ans et 127 jours

Juridique : Sécurité incendie et locaux professionnels

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La prévention du risque d’incendie s’inscrit dans la démarche globale de prévention des risques professionnels. [©Cérib] La prévention du risque d’incendie s’inscrit dans la démarche globale de prévention des risques professionnels. En effet, l’article L4121-1 précise que : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité, et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». I – La sécurité incendie et le droit du travail L’employeur doit tout faire pour empêcher qu’un salarié puisse se blesser. Il doit notamment prévenir les risques, former ses salariés et mettre en place des moyens adaptés permettant de répondre de manière efficace aux dangers potentiels. Concernant plus particulièrement, le risque incendie, le Code du travail regroupe en trois catégories les moyens de prévention et de lutte : a – Moyens d’extinction Tout commencement d’incendie doit pouvoir être rapidement et efficacement combattu (R4227-28). Cette obligation concerne tous les lieux de travail. Les extincteurs doivent être en nombre suffisant et maintenus en bon état de fonctionnement, la capacité minimale prévue devant être de 6 l/200 m2 de plancher. Selon l’origine du risque (électrique, solvants…), des extincteurs particuliers sont souvent nécessaires. Enfin, d’autres moyens doivent souvent être installés (colonnes sèches…). Et ils doivent tous être faciles d’accès et d’emploi, et signalisés. b – Systèmes d’alarme Les systèmes d’alarme sont obligatoires dans les établissements où peuvent se trouver occupées ou réunies habituellement plus de 50 personnes. Ainsi que ceux, quelle que soit leur importance, où sont manipulées et mises en œuvre des matières inflammables (R4227-34). L’alarme doit être audible de tout point du bâtiment et disposer d’une autonomie minimale de 5 mn. c – Consignes de sécurité incendie La consigne incendie n’a pas besoin de figurer dans le règlement intérieur. En revanche,elle doit faire l’objet d’un affichage et indiquer, entre autres : le matériel d’extinction et de secours présent sur le site ;les moyens d’alerte ;le devoir, pour toute personne apercevant un début d’incendie, de donner l’alarme et de mettre en œuvre les moyens de premier secours, sans attendre l’arrivée des travailleurs spécialement désignés ;le plan de prévention prévu et, le cas échéant, le “permis de feu” sur les territoires concernés ;les modalités de coordination générale des mesures de prévention (R4511-1 et suivants) pour les chantiers en extérieur. II – Sécurité incendie : la responsabilité civile de sociétés intervenant sur un chantier Pour prévenir tout commencement de feu, les extincteurs doivent être en nombre suffisant et maintenus en bon état de fonctionnement. [©ACPresse] En cas d’incendie sur un chantier, les juridictions tendent à exiger de l’entrepreneur qu’il démontre une absence de faute, à défaut de quoi il sera condamné. La preuve de l’absence de faute est très difficile à rapporter et il convient donc d’être assuré de façon exhaustive. La combinaison d’une “police multi-risques”, avant réception, et d’une police “tous risques chantier”, en général souscrite par le maître d’ouvrage, permet habituellement une telle couverture. Ceci, à la condition classique de bien vérifier (et comprendre) les clauses limitatives ou exclusives de responsabilité du contrat d’assurance. Olivier JavelAvocat à la courCabinet 1792 Avocats Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 127 jours

Un nouveau directeur général pour Ariston Thermo France

CARNET-NOMINATION. Le fabricant de matériels de chauffage et de production d'eau chaude, Ariston Thermo, annonce l'arrivée de son nouveau directeur général France en la personne de Jérôme Pradal. Une nomination accompagnée d'une série de quatre autres.
Il y a 3 ans et 127 jours

Concours Acier 2022 : réinventer l'habitat

L'édition 2022 du concours Acier, ouvert aux étudiants des écoles d'architecture et d'ingénieur de France, est lancée. Au programme : réinventer l'habitat ! Envoi des projets avant le 17 avril 2022. Pour l'édition 2022 du concours Acier, ConstruirAcier propose aux étudiants des écoles […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 127 jours

Dans le Val-de-Marne, un "Plan Marshall" pour la ville la plus pauvre du département

Et pas moins d'une demi-douzaine de ministres doivent s'y rendre d'ici la présidentielle pour discuter engagements, investissements et rénovations. En plus de la ministre du Logement déjà venue en décembre. Une mobilisation qualifiée de "Plan Marshall" par l'élu.Située près de l'aéroport d'Orly, au sud de Paris, Villeneuve-Saint-Georges est surtout connue pour ses faits divers, son centre-ville paupérisé et le bruit quasi-incessant des avions qui la survolent."Avant c'était plus vivant. Il y avait plus de classes moyennes que maintenant, on s'en sortait mieux. Dans le centre il y avait beaucoup de commerces, maintenant il n'y a plus que des kebabs", se souvient Martine Aubert, 63 ans.Ancienne ville ouvrière et communiste, Villeneuve s'est développée autour de son imposante gare de triage de la SNCF.Mais avec la désindustrialisation, "les cheminots sont partis. A la retraite, tous les gens qui tenaient des magasins ont quitté la ville, et il n'y avait plus personne pour reprendre les commerces", ajoute Martine Aubert qui dirige une association pour les seniors dans le nord de la commune.Et cette Villeneuvoise de naissance de constater que le centre-ville, dégradé, est devenu synonyme de logements insalubres, de squats, de déchets ou de rues pas entretenues.Taux de pauvreté à 34%"Le gros problème de santé publique ici c'était le plomb dans les immeubles du centre", explique le docteur Claire Watremez, qui officie dans la ville depuis 1995."Il n'y a pas beaucoup de culture médicale chez les habitants. Et on manque de médecins, comme dans beaucoup d'endroits. Ils sont nombreux à être partis sans être remplacés", ajoute-t-elle.En 2018, le taux de chômage était de près de 18% à "VSG" et moins de 50% de la population payait des impôts, pour un taux de pauvreté de 34%, le double de la moyenne du département."Dans mon association, on a de plus en plus de gens qui viennent demander de l'aide pour les fins de mois. Certains ont du mal à payer leur participation pour les activités qu'on propose. Mais moi je ne leur dis rien, on se débrouille, le but ce n'est pas l'argent", poursuit Martine Aubert.En ce jour de grève enseignante, celle qui travaille également dans la section locale du Secours catholique surveille les gamins du quartier qui jouent au foot dehors."Je les ai vus naître ces enfants, je les ai vus grandir. Et maintenant il y en a qui eux-mêmes ont des enfants", sourit-elle.La politique, Martine Aubert ne s'en mêle pas trop. Mais elle espère que le "Plan Marshall" de la mairie pourra aider les habitants.Fin décembre, Emmanuelle Wargon s'est ainsi rendue sur place pour annoncer une aide de 3,5 millions d'euros pour transformer des friches industrielles. "C'est une commune qui a besoin de soutien, l'État est très conscient des besoins importants à Villeneuve", a expliqué la ministre du Logement.Rôle socialLa mairie, endettée, fait avec des moyens limités.Les associations sportives aussi. "C'est sûr qu'on n'a pas le budget des clubs des villes autour de nous, comme Choisy ou Créteil, qui ont des subventions énormes par rapport à nous", abonde Mickaël Gun, président du Villeneuve Académie FC, le club de foot de la villeAnciennement appelé Villeneuve Académie Football Cheminots, une autre référence à l'importance passée du rail dans la ville, ce club, créé en 2018, compte déjà 700 adhérents."On a commencé à zéro: zéro centime, zéro matériel, zéro joueur", rembobine son président.Pas d'argent, mais un discours qui séduit les parents: "On a un rôle social ici. On travaille avec les associations de la commune pour distribuer des repas et on a commencé des aides aux devoirs avec les jeunes".Lui aussi Villeneuvois de naissance, et fier du fort tissu associatif de sa ville, il se veut confiant pour l'avenir, malgré le manque de moyens."Avant, les jeunes ne voulaient pas aller dans les autres quartiers +rivaux+, ils ne traversaient pas les +frontières+". Maintenant ils trainent tous ensemble et les parents sont rassurés", appuie Mickaël Gun."J'aime cette ville et les gens", confie encore Martine Aubert. "Il y a beaucoup de choses à faire avec les habitants. Si je pars, qu'est ce qui va arriver de l'association ? J'aurais l'impression de les abandonner"
Il y a 3 ans et 127 jours

Covid-19: la France lève des restrictions malgré une situation encore "fragile"

Après d'autres pays européens comme l'Angleterre et le Danemark, la France desserre les contraintes, en suivant un calendrier en deux étapes, annoncé fin janvier.A partir de mercredi, le port du masque n'est plus obligatoire en extérieur, les jauges dans les lieux recevant du public assis (stades, établissements culturels...) sont abandonnées, le télétravail n'est plus imposé mais seulement recommandé.De nombreux Français se réjouissaient de pouvoir abandonner le masque en extérieur. "Il était temps", a ainsi réagi Ludovic, soignant, 52 ans. "A l'extérieur je ne vois pas trop l'utilité de le garder"."J'ai tendance à tout respecter mais c'est beaucoup plus agréable", a lancé Armelle, une Parisienne de 60 ans.D'autres applaudissaient la fin du télétravail obligatoire. "Aujourd'hui, on a besoin d'un télétravail choisi, digéré, pensé avec nos salariés, avec nos entrepreneurs", a estimé Bernard Cohen-Hadad, président de la confédération des petites et moyennes entreprises en Ile-de-France (CGPME).Dans deux semaines, le 16 février, ce sont les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, qui pourront rouvrir et les concerts debout seront à nouveau autorisés. La consommation au comptoir sera également possible dans les bars. Tout comme la consommation dans les stades, les cinémas et les transports."Être prudent""Nous tenons nos engagements, les dates du calendrier de réouverture", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres qui suivait un conseil de défense.Le gouvernement n'a pas conditionné la levée de ces restrictions à l'évolution de la situation sanitaire.Aux yeux des autorités, la menace due au variant Omicron est désormais limitée puisqu'il est moins dangereux que ses prédécesseurs, bien que nettement plus contagieux."Nous constatons que la tendance s'inverse depuis la fin de semaine dernière, avec une diminution du taux d'incidence sur le plan national", a souligné Gabriel Attal, parlant de "signaux encourageants". "Mais la situation reste fragile avec un niveau très élevé de cas déclarés, le sous-variant d'Omicron BA.2", très contagieux, et "une tension extrêmement forte à l'hôpital".Le gouvernement annoncera la semaine prochaine une adaptation du protocole sanitaire dans les écoles pour la rentrée des vacances de février, après concertation avec les syndicats et les associations de parents d'élèves, a par ailleurs indiqué Gabriel Attal. "On travaille sur le niveau de protocole, la question du port du masque, et la gestion des cas contacts". L'annonce de cette levée des restrictions est jugée prématurée par certains scientifiques, quand d'autres la jugent justifiée."Il faut être toujours content quand on va vers la normalité, mais c'est vraiment une diminution des contraintes par palier. Aujourd'hui, c'est un premier niveau", a souligné sur RMC mercredi Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat à Paris et membre du Conseil scientifique."Il faut être prudent", a-t-il dit. Mais "depuis la fin de la semaine dernière, on a l'impression qu'il y a une baisse du nombre de nouveaux cas" et "un certain nombre de mesures ont été mises en place", la troisième dose, le pass vaccinal, qui nous permettent d'essayer de commencer à relâcher un peu".Des seniors moins vaccinésEn moyenne sur sept jours, 322.256 cas ont été enregistrés, selon les derniers chiffres (contre 366.179 il y a une semaine). Le nombre de patients en réanimation est resté quasi stable sur une semaine (3.751 mardi), mais les hospitalisations continuent d'augmenter.Cette situation mitigée à l'hôpital explique que la France n'aille pas aussi loin que le Danemark et l'Angleterre, où le pass sanitaire a été levé."Leur niveau d'occupation (des soins intensifs) est à un niveau beaucoup plus bas que le niveau auquel nous sommes en France", a expliqué mardi devant des sénateurs Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, chargé de conseiller le gouvernement.Selon lui, cette différence est "multifactorielle" et tient notamment à un moins bon taux de vaccination en France chez les plus âgés, les plus à risque de développer une forme grave.Les personnes pour qui la vaccination anti-Covid fonctionne mal et qui risquent des formes graves de la maladie pourront obtenir gratuitement des masques FFP2, qui offrent un bon niveau de protection contre la contamination, a annoncé mercredi le gouvernement.