Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87988 résultats)
Il y a 3 ans et 123 jours

La construction ossature bois dans la poche !

Bois PE propose l’édition poche de son « Manuel de chantier pour la Construction à ossature bois ». Pratique, le livre présente toutes les étapes de chantier en dessins  – plus de 1 000 illustrations en 2D et 3D -, ouvrage par ouvrage, pour réaliser l’ensemble d’un bâtiment. Ce guide pratique, écrit par Christian Fanguin, charpentier et cofondateur du Centre de formation Bois PE , s’adresse aux charpentiers, constructeurs, maîtres d’œuvre, enseignants,  formateurs… Le livre (352 pages au format poche : H 147 x L 104 mm), est vendu 32 € TTC et peut être acheté en ligne sur www.boispe.fr ainsi que dans les librairies.  Anna Ader  
Il y a 3 ans et 123 jours

Maison individuelle : "Le zéro énergie n'était pas le modèle à suivre" (E. Wurtz, CEA)

ENTRETIEN. Chargé de monitorer l'expérimentation Comepos qui a porté sur une vingtaine de maisons individuelles à énergie positive, Etienne Wurtz explique pourquoi le Bepos n'est plus un objectif prioritaire, et expose, pour Batiactu, les perspectives de la relation entre bâtiment et réseaux énergétiques.
Il y a 3 ans et 123 jours

Dimensionner une pompe à chaleur en rénovation : les règles à respecter

FICHE PRATIQUE. Les pompes à chaleur demandent un dimensionnement précis pour éviter les mauvais fonctionnements, l'inconfort et les dépenses inutiles. Une démarche de conception à mener pas à pas.
Il y a 3 ans et 123 jours

Derrière les chiffres record, la vie des apprentis reste à améliorer, selon leur représentant

Il va proposer aux candidats à la présidentielle la création d'"un secrétariat d'État à l'apprentissage".QUESTION: 718.000 nouveaux apprentis en 2021, une hausse de 37% après 42% en 2020... Y voyez-vous une "révolution culturelle" et une "réussite" du quinquennat comme la ministre du Travail, Élisabeth Borne ?REPONSE: "Les chiffres sont très bons, il y a une révolution de l'image de l'apprentissage parce qu'on en a beaucoup parlé depuis la réforme de 2018. Celle-ci a facilité l'accès des jeunes à l'apprentissage, surtout dans le supérieur qui représente aujourd'hui plus de 60% des contrats.Cela évite aux jeunes des frais de formation coûteux et permet de mettre un pied dans l'entreprise. Pour les entreprises, c'est très avantageux, ça leur fait un pré-recrutement, par exemple d'un ingénieur en cours de formation à un salaire très faible comparé au salaire une fois diplômé.Surtout, depuis la réforme, les écoles sont assurées de toucher un financement pour chaque contrat signé. Cela explique l'augmentation très forte dans le supérieur: les écoles n'ont plus besoin, pour ouvrir un CFA (centre de formation d'apprentis), d'avoir l'aval des régions, qui en craignaient le coût. Il y a cependant des abus de certaines écoles, dans le commerce ou la communication, qui font payer des frais de scolarité alors que c'est illégal car le jeune est salarié de l'entreprise qui l'envoie en formation.Mais ce qui manque dans le supérieur, ce sont des parcours complets d'apprentissage, du collège au Bac+5. Les écoles sélectionnent les jeunes venant des classes prépa plutôt que des apprentis en BTS. Pour l'ouverture sociale des écoles, il faudrait qu'elles cherchent des jeunes qui ont tout fait en apprentissage.Q: L'autre explication de ce boom, ce sont les aides décidées pendant la crise, qui rendent le recrutement d'un apprenti quasi-gratuit. Demandez-vous leur prolongation au-delà du 30 juin ?R: On peut espérer que ces aides, en plus d'avoir sauvé l'apprentissage pendant la crise, ont convaincu des employeurs.Mais on n'est pas pour leur prolongation car il est important que l'employeur ait conscience du coût d'un apprenti, c'est un salarié qui doit être considéré comme tel. Sinon, les entretiens d'embauche sont très légers, avec le risque que l'employeur se rende compte ensuite que ça ne va pas et décide de rompre le contrat.Nous souhaitons que le maximum d'efforts soient concentrés sur les niveaux bac et infra-bac, parce que c'est là que la plus-value de l'apprentissage sur l'insertion dans l'emploi est la plus forte.Q: Il reste des problèmes à régler?R: Le taux de rupture de contrats demeure élevé aux niveaux bac et infrabac. Dans certains métiers comme la restauration, il est de 40%. Il y a les conditions de travail, le maître d'apprentissage qui est souvent le patron et n'a pas forcément le temps d'accompagner l'apprenti, etc. L'apprenti a six mois pour retrouver un contrat avec l'aide de son CFA mais, en attendant, il perd son salaire.Ensuite, les aides aux apprentis pour se loger, se restaurer et s'équiper ont diminué. Avant la réforme, les régions donnaient les aides directement à tous les apprentis pour qu'ils puissent acheter leur caisse à outils ou leur ordinateur. Maintenant les aides passent par le CFA. Si un petit CFA n'a pas de restaurant, le jeune ne touche rien pour son repas. Tout le monde est au courant mais rien ne bouge.Enfin, il faut une réforme de l'orientation. Les régions ont reçu cette compétence pour organiser 54 heures de découverte des métiers au collège et au lycée. Mais la mise en oeuvre semble vraiment compliquée entre les régions et l'Éducation nationale.
Il y a 3 ans et 123 jours

27 lauréats ont été choisis pour l'appel à manifestation d'intérêt "Habitat inclusif"

PROJETS. Pour favoriser l'habitat inclusif, l'Etat a lancé un appel à manifestation d'intérêt. Une première vague de projets lauréats vient d'être dévoilée.
Il y a 3 ans et 123 jours

Fabien Roussel (PCF) propose une grande loi de programmation pour le logement

PRÉSIDENTIELLE 2022. Le candidat communiste à la magistrature suprême a déroulé les principales orientations de son programme pour le secteur de la construction, lors d'une intervention devant la fondation abbé Pierre.
Il y a 3 ans et 123 jours

La CNIM cède sa filiale de dépollution Lab à l'allemand Martin GmbH

Le groupe industriel CNIM, placé en procédure de sauvegarde judiciaire, va céder sa filiale Lab au groupe allemand Martin GmbH, son partenaire historique, pour un montant non rendu public.
Il y a 3 ans et 123 jours

Xella dévoile son nouveau site internet

Historiquement, Xella fabriquait et commercialisait des murs et des cloisons en béton cellulaire via la marque Ytong, et les outils de communication arboraient essentiellement les couleurs de la marque. Au fil des décennies, l’offre produits Xella s’est diversifiée et étoffée pour couvrir l’ensemble des besoins du marché en matière de solutions constructives, saines et durables. De nombreuses marques, dont les solutions sont complémentaires, sont ainsi venues renforcer le portefeuille du groupe :Ytong : Mur gros œuvre et coupe-feu passif en béton cellulaireSiporex : Aménagement intérieur et cloison en béton cellulaireSilka : Mur silico-calcaireHebel : Dalle en béton cellulaire arméMultipor : Isolation minérale thermique et coupe-feu Au travers de ses 5 marques, Xella peut répondre à toutes les demandes que ce soient pour des projets de constructions neuves, en rénovation ou réhabilitation, en maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments industriels et tertiaires ou établissements recevant du public. C’est dans l’objectif de valoriser l’offre du groupe dans sa globalité, les champs d’application et de mise en œuvre de chaque solution constructive, et de proposer une expérience utilisateur optimale que Xella lance son nouveau site internet www.xella.fr. Un site riche qui présente tous les avantages de construire durable et sainement Arborant la charte graphique et la couleur bleue du groupe, le nouveau site corporate www.xella.fr est une véritable vitrine du savoir-faire Xella, des services et produits proposés. Destiné aux professionnels de la construction, ce site responsive a été développé pour offrir une expérience utilisateur agréable et fonctionnelle. La navigation est particulièrement fluide et agréable, les pages sont épurées et le contenu aéré, que ce soit sur un ordinateur, un Smartphone ou une tablette. Une homepage défilante permet de visualiser, d’un seul coup d’œil et de manière intuitive, l’ensemble du portefeuille des marques Xella. Plusieurs « entrées » sont proposées pour que chaque visiteur puisse trouver la ou les solutions constructives Xella les mieux adaptées à leur projet, accompagnées de vidéos et des avantages produits :Par projets : regroupe l’offre produits selon que le projet soit une maison individuelle, des logements collectifs, des bâtiments industriels et logistiques, des établissements recevant du public, de la rénovation ou réhabilitation.Par solutions : permet de trouver le produit selon l’application souhaitée - mur porteur, coupe-feu, isolation, traitement de ponts thermiques... ou les bénéfices recherchés : résistance au feu, confort de vie...Par produits : présente les principales caractéristiques de chaque solution constructive.Par marques : met en avant les particularités de chacune des marques. D’autres rubriques sont également rapidement accessibles pour accompagner au mieux les visiteurs : Documentations : rassemble l’ensemble de la documentation technique et commerciale de chaque marque, Services : présente les services Xella mis à disposition des partenaires distributeurs et des professionnels de la construction,Entreprise : met en avant l’histoire, les valeurs, le savoir-faire de l’entreprise Xella France et du groupe.www.carriere.xella.fr : un site internet pour attirer de nouveaux talents Le lancement du site corporate s’accompage du nouveau site www.carriere.xella.fr. Cette plateforme permet de valoriser la politique sociale et environnementale engagée par le groupe, de présenter les différents métiers exercés au sein de l’entreprise, de faire connaître les avantages dont bénéficient les collaborateurs, et de diffuser les offres d’emplois. Enfin, ce site permet de repositionner Xella France au sein de Xella Group, un groupe international, le plus gros producteur mondial de béton cellulaire. Cet outil entend attirer ainsi de nombreux talents pour étoffer les équipes Xella.
Il y a 3 ans et 123 jours

Autogyre présente sa nouvelle gamme de déshumidificateurs Autodry

Afin d’optimiser la qualité de l’air et le confort intérieur dans chacune des pièces, le taux d’humidité doit idéalement se situer entre 45 et 65 %.Pour y parvenir, une bonne ventilation ainsi qu’un déshumidificateur adapté sont la combinaison parfaite. Le déshumidificateur va réguler le taux d’hygrométrie ambiant sans faire varier la température des pièces dans lequel il est installé. Le chauffage va donc fonctionner de manière optimale, améliorant le confort des occupants et évitant les déperditions d’énergie.AUTOGYRE, fabricant spécialisé dans la qualité de l’air intérieur depuis plus de 60 ans, étend son expertise au traitement de l’humidité en proposant une nouvelle gamme de déshumidificateurs AUTODRY. Composée de 5 modèles, cette gamme permet de répondre aux différents besoins, en offrant une capacité d’extraction allant de 10 à 50 litres pour des pièces de 15 à 60 m2.Une meilleure hygrométrieLes déshumidificateurs AUTODRY d’AUTOGYRE fonctionnent avec un timer réglable et un contrôle par hygrostat de 30 à 80 % HR réglable par palier de 5 %.Disposant d’un mode déshumidification et d’un mode ventilation, pour extraire l’humidité et assécher rapidement les pièces humides, ils permettent de réduire les dépenses énergétiques car l’air est chauffé plus rapidement.Pratiques et fonctionnels, ils peuvent fonctionner de manière autonome sans avoir à vider le réservoir d’eau collectée car ils sont livrés avec un tuyau qui permet l’évacuation directe des condensats.Des appareils respectueux de l’environnementLes appareils de la gamme AUTODRY, fonctionnent avec un réfrigérant écologique d’origine naturelle, le R290, ayant un faible impact environnemental.Des appareils discretsLes déshumidificateurs AUTODRY se déplacent facilement, soit avec des roulettes pour les AUTODRY 12L, 20L, 30L et 50L, soit grâce à leur poids plume pour l’AUTODRY 10L (9,5 kg).Compacts et silencieux (
Il y a 3 ans et 123 jours

Intercalaires flexibles – Plus d’efficacité dans la fabrication de vitrages isolants

« Le verre isolant avec Warm Edge est un produit techniquement mature dans un marché hautement concurrentiel qui se caractérise par de faibles marges, une pénurie de travailleurs qualifiés et des importations bon marché, mais aussi actuellement par des goulots d’étranglement d’approvisionnement et des coûts de matériaux en hausse », explique Christoph Rubel, directeur technique […]
Il y a 3 ans et 123 jours

TotalEnergies choisit un nouveau site à Paris-Saclay pour son pôle recherche et développement

En raison de retards dans la construction du bâtiment initialement prévu proche de l'école Polytechnique, le groupe TotalEnergies a annoncé le 28 janvier qu'il implanterait son nouveau pôle R&D ailleurs.
Il y a 3 ans et 123 jours

L’évolution du marché de l’électricité présente-elle un danger pour les entreprises ?

Les Tarifs régulés de vente de l’électricité ont disparu pour les entreprises de plus de 10 salariés depuis le 1er janvier 2021, au profit d’« offres de marché ». Quelles sont-elles ?
Il y a 3 ans et 123 jours

Vinci double son bénéfice net en 2021 et se montre confiant pour 2022

Le géant de la construction et des infrastructures de transports a engrangé en 2021 un bénéfice net de 2,597 milliards d'euros (+109%) pour 49,396 milliards de chiffre d'affaires, en hausse de 14% (+3% par rapport à 2019), au-delà des attentes des analystes consultés par FactSet."Malgré un environnement sanitaire non encore stabilisé et des tensions économiques et géopolitiques persistantes, Vinci aborde l'année 2022 avec confiance" et "table sur un résultat net 2022 supérieur à son niveau de 2019", souligne le groupe dans un communiqué vendredi."Vinci se porte très bien", a dit son PDG, Xavier Huillard, à la presse, soulignant notamment le "fort rebond du trafic de Vinci Autoroutes" l'an dernier."Les trafics - tant des véhicules légers que des poids lourds - sont désormais supérieurs à leur niveau d'avant crise sanitaire", note-t-il. Le bénéfice net de Vinci Autoroutes dépasse ainsi leur niveau de 2019, à 1,9Cette année devrait encore voir la circulation croître, notamment vers et depuis l'Espagne, avec aussi le retour des autocars, selon le dirigeant: "la route reste le réseau vital de notre pays".Vinci Energies et Vinci Construction, les deux plus grandes activités du groupe (15,1 et 26,3 milliards d'euros), connaissent un rebond marqué de leurs bénéfices nets, à 553 et 571 millions d'euros, respectivement.Pour la suite, les carnets de commandes se maintiennent à "leur plus haut niveau historique", selon le PDG, offrant au groupe "une bonne visibilité pour faire preuve de sélectivité et améliorer ses marges".2021 a été marquée par la finalisation de l'achat de Cobra, branche énergie du groupe espagnol de construction ACS. Objectif: "bâtir un leader mondial" dans l'ingénierie et les services de l'énergie, et accélérer l'entrée dans les concessions d'énergie renouvelable, notamment éolien onshore et offshore."Nos métiers de la construction, des énergies, de la mobilité, nous placent au coeur des enjeux d'aujourd'hui," a relevé le patron du groupe, qui veut aussi diversifier ses concessions, anticipant notamment la fin des actuelles concessions autoroutières françaises (d'ici 2035).En revanche, Vinci Airports affiche une perte de 485 millions, bien que moins forte que celle de l'an dernier (523 millions).L'unité a bénéficié d'"une amélioration continue de ses trafics depuis l'été, même si la situation demeure très contrastée selon les zones", note le PDG: retour quasi à la normale aux Etats-Unis, normalisation en Europe, restrictions encore fortes en Asie."Le pôle a bénéficié des premiers effets des plans d'économies drastiques précédemment engagés", ajoute-t-il.Hors nouvelle dégradation du contexte sanitaire, Vinci table sur un redressement du trafic aérien, lequel, dans un scénario central, pourrait s'établir à environ 60% de son niveau de 2019, ce qui permettrait au groupe de retrouver un résultat net proche de l'équilibre.Enfin concernant la gouvernance du groupe, le renouvellement du mandat de M. Huillard sera proposé à l'issue de la prochaine assemblée générale.Celui-ci atteignant en 2024 la limite statutaire de 70 ans pour la direction générale, les fonctions de président et de DG seront ensuite dissociées, et il conservera la première: "Il y aura nomination d'un directeur général, que j'accompagnerai jusqu'à la fin de ce mandat", a-t-il dit jeudi.Ce changement pourra intervenir à la date d'approbation des comptes, au plus tard au printemps 2025, "mais ca peut se passer avant", a-t-il encore dit.
Il y a 3 ans et 123 jours

Vinci autoroute annonce le gel des péages pour la majorité des petits trajets

Vinci Autoroutes a annoncé un gel des tarifs des péages cette année sur la majorité des trajets courts de son réseau, mais l'ensemble des tarifs augmentera tout de même de 2% en moyenne le 1er février 2022.
Il y a 3 ans et 123 jours

La facture du chantier du RER E monte entre 4,7 et 5,4 milliards d'euros

Dans le détail, la facture de ce très complexe projet consistant à creuser 8 km de tunnels et adapter 47 km de voies existantes se monte à 4,722 milliards d'euros. En ajoutant 704 millions de provisions pour aléas, on arrive à 5,426 milliards."Concernant ces 704 millions (...), il n'y a pas de fatalité à ce que ça se transforme en coût", a précisé Kian Gavtache, directeur général adjoint chargé des grands projets de SNCF Réseau, interrogé par une mission d'information sur les surcoûts du chantier au conseil régional d'Ile-de-France.Avec le chef du projet Xavier Bruz, il a expliqué que le plan de financement adopté en 2016 n'avait pris en compte que 7% de provisions pour risques, pour des besoins supplémentaires, constatés a posteriori, alors que la norme devrait être de 30% pour des projets complexes de ce genre.Or, des demandes de modifications sont intervenues en cours de route, qui ont coûté 659 millions d'euros, comme l'intégration du tramway T3b Porte Maillot à Paris ou la modification du plan des voies à Mantes-la-Jolie.Du côté des aléas, les responsables de SNCF Réseau ont évoqué des problèmes avec la nappe phréatique Porte Maillot et avec les fondations d'un immeuble à la Défense, deux crues de la Seine ayant exigé l'évacuation du chantier, la surchauffe du secteur de la construction due au projet du métro du Grand Paris, le prolongement de la coûteuse location de locaux au Cnit à la Défense, etc.La présidente (LR) du conseil régional et d'Ile-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, s'était bruyamment émue du surcoût en octobre. "C'est inacceptable. Cette fois, nous ne pouvons plus payer!", avait-elle déclaré au Parisien.Des tractations sont cependant en cours entre les financeurs, Etat, région Ile-de-France, départements concernés, Société du Grand Paris et SNCF Réseau, qui doivent d'urgence trouver 642 millions d'euros pour éviter une interruption du chantier."On est vraiment à sec", a indiqué Xavier Bruz jeudi.Les clefs de financement du reste du surcoût sont encore incertaines.La mise en service du prolongement du RER E, une ligne souvent appelée Eole, est annoncée pour la mi-2023 entre Paris et Nanterre. Aucune date n'est plus avancée pour la deuxième phase entre Nanterre et Mantes-la-Jolie.
Il y a 3 ans et 123 jours

La France se pose en leader de la protection des océans

La France affiche son ambition, avant le One Ocean Summit qu’elle a programmé du 9 au 11 février à Brest : « Avec la deuxième zone économique exclusive du monde », elle détient « les moyens d’être l’une des rares puissances d’équilibre en mer », estime le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. La vingtaine de chefs d’Etats et de gouvernements attendus planchera notamment sur le renforcement des normes internationales de protection, sans abandonner pour autant l’idée d’une exploitation durable des ressources, y compris éoliennes.
Il y a 3 ans et 123 jours

Jeux d'intimité et de vie partagée : 24 logements par Parc, à Nantes

Construit sur l'île de Nantes, cet immeuble de logements collectifs réalisé par Parc Architectes délaisse le découpage classique en zones jour et nuit au profit d'une répartition qui s'appuie sur la distinction entre les espaces dévolus aux parents et ceux des enfants. Dans les logements de cette opération d'habitat collectif […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 125 jours

Une île paradisiaque au Vietnam, livrée aux ambitions démesurées des promoteurs

Quelque 200 Sud-Coréens ont les été premiers visiteurs étrangers depuis 20 mois à débarquer sur l'île, nichée à quelques encablures du Cambodge, dans les eaux cristallines du golfe de Thaïlande."C'est la première fois que je quitte la Corée du Sud depuis le début de la crise sanitaire (...) Je me sens en sécurité. On est tous vaccinés", commente à l'AFP Tae Hyeong Lee.Le groupe logera dans un resort de 12.000 chambres, pourra se promener en gondole, s'étourdir sur les manèges du parc d'attractions, taper la balle sur un 18 trous immaculé, nourrir les girafes au zoo safari et jouer à la roulette dans un casino digne de Las Vegas."Je suis tellement excitée à l'idée d'accueillir nos premiers visiteurs", s'enthousiasme Ngo Thi Bich Thuong, employée du gigantesque complexe, baptisé Phu Quoc United Center.Sur plus de 1.000 hectares et des kilomètres de littoral au nord-ouest de l'île, il a ouvert ses portes il y a six mois, en pleine pandémie.Le puissant conglomérat vietnamien VinGroup (BTP, tourisme, automobile, centres commerciaux, éducation...) a investi 2,8 milliards de dollars dans le projet.Les ambitions du groupe du milliardaire Ph?m Nh?t Vu?ng sont grandes: faire de Phu Quoc "une nouvelle destination internationale sur la carte touristique mondiale".40.000 chambres d'hôtelLe bétonnage se propage ailleurs sur l'île."En tout, 40.000 chambres d'hôtel ont été construites, sont prévues ou en cours de construction", relève Ken Atkinson, vice-président du Conseil consultatif du tourisme vietnamien. "C'est plus de clés d'hôtel qu'à Sydney".Au sud, un autre promoteur, Sun Group, a investi dans des parcs de loisirs et un téléphérique de près de 8 kilomètres, l'un des plus longs du monde, enregistré au Guinness des records."L'île d'émeraude" est longtemps restée à l'écart des circuits touristiques, se consacrant à la pêche, la culture du poivre vert et l'élevage de perles.La nature y est si florissante qu'en 2006 elle est classée "réserve mondiale de la biosphère" par l'Unesco.Mais les plages de sable blanc ne tardent pas à attirer les investisseurs qui rêvent d'en faire un nouveau Phuket, l'île thaïlandaise qui a accueilli dix millions de visiteurs internationaux en 2019.En 2012, un aéroport international est ouvert à Phu Quoc. Sept ans plus tard, cinq millions de touristes, dont plus de 500.000 étrangers - des Chinois, Russes, Japonais, Sud-Coréens - déferlent sur les plages."Déluge de plastique"Même si une partie de l'île reste classée zone protégée, ce développement éclair inquiète."Phuket a mis des années à grandir, mais le Vietnam a tendance à vouloir tout faire d'un seul coup", déplore Ken Atkinson. "Je ne pense pas que l'on accorde suffisamment d'attention à ce qui serait dans l'intérêt à long terme de Phu Quoc".Les eaux cristallines regorgent de récifs coralliens et les plages étaient autrefois des lieux de ponte plébiscités par les tortues vertes et les tortues imbriquées, des espèces menacées.Aucune nidification n'a eu lieu ces dernières années, relevait l'UNESCO en 2018.Et les déchets plastiques engendrés par le tourisme ont déjà eu un effet désastreux sur l'écosystème.Avant la pandémie, environ 160 tonnes d'ordures étaient générées chaque jour, d'après le Fonds mondial pour la nature (WWF).L'organisation dénonçait "un déluge presque inimaginable de plastique" qui menaçait la vie marine. Elle mettait en garde contre une gestion des déchets "inadaptée" face à l'explosion du tourisme."De plus en plus de visiteurs sont conscients de l'environnement, ils ne voudront pas se rendre sur des plages jonchées de détritus ou se baigner dans une mer polluée par les eaux usées", prévient Ken Atkinson.Mais les habitants, coupés de la manne financière des touristes étrangers depuis des mois, ont hâte de voir les affaires repartir."Si Phu Quoc ne se développait pas, ce ne serait qu'une perle non découverte", estime Chu Dinh Duc qui a monté une petite structure hôtelière à l'écart des gigantesques resorts.Lai Chi Phuc, guide touristique, attend aussi avec impatience le retour des visiteurs."Tout le monde voulait s'échapper de Phu Quoc quand j'étais enfant", se souvient le jeune homme de 33 ans, parti longtemps travailler sur le continent. "Grâce aux touristes, j'ai pu enfin revenir dans mon île".
Il y a 3 ans et 125 jours

A Lille, Lucio, bâtiment de bureaux, par Barbarito Bancel

L’agence Barbarito Bancel Architectes (Ivana Barbarito et Benjamin Bancel) a livré en 2020 à Lille (Nord), sur la Zac Rives de la Haute Deûle, EuraTechnologies, un bâtiment de bureaux nommé Lucio. Foncière de L’Érable (Crédit Agricole Nord de France) maîtrise d’ouvrage.  Budget : 1 760 euro/ m². Surface : 1 465 m². Communiqué. Le bâtiment […] L’article A Lille, Lucio, bâtiment de bureaux, par Barbarito Bancel est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 126 jours

Composition dynamique pour le RIS de Rouen, signé Artefact

A Rouen (Seine-Maritime), à deux pas du centre-ville, la vocation de Rouen Innovation Santé (RIS), conçu par l’agence Artefact, est d’accueillir des entreprises du secteur d’activités de la santé liées notamment aux biotechnologies et technologies et médecines du futur. La gamme Elistic Perforation de Gantois Architecture illustre cette ambition. Le projet Rouen Innovation Santé (RIS), […] L’article Composition dynamique pour le RIS de Rouen, signé Artefact est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 126 jours

1 apprenti sur 10 a été recruté dans le BTP en 2021

FORMATION PROFESSIONNELLE. Le cru 2021 de l'apprentissage a été encore meilleur que le cru 2020, déjà exceptionnel : pas moins de 718.000 nouveaux contrats ont été signés dans les secteurs privé comme public. La construction fait partie des branches d'activité accueillant le plus de jeunes en formation.
Il y a 3 ans et 126 jours

A Pékin pour les J.O., 2Portzamparc accueille Le Centre des Médias

À Pékin (Chine), Christian de Portzamparc a livré en 2021 le CNCC, le centre national chinois des congrès. Ce bâtiment de 250 000 m² situé au cœur du parc olympique accueille durant les Jeux olympiques d’hiver, du 4 au 20 février 2022, le centre principal des médias. Communiqué. Un projet d’équipe Le comité des jeux […] L’article A Pékin pour les J.O., 2Portzamparc accueille Le Centre des Médias est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 126 jours

Députés et sénateurs d'accord pour la résiliation de l'assurance emprunteur à tout moment

Pour être définitivement adopté, le texte de compromis validé en commission mixte paritaire (CMP) doit encore être voté une dernière fois par les deux chambres, l'Assemblée nationale jeudi prochain et le Sénat le 17 février.Portée par la députée Patricia Lemoine (Agir) et soutenue par le gouvernement, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur" vise à introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser les coûts pour le consommateur."Cette proposition de loi représente une nouvelle perspective pour soutenir le pouvoir d'achat des Français, mais aussi une mesure de justice envers toutes les personnes souffrant de pathologies les empêchant de mener à bien leurs projets, faute de crédit immobilier", a réagi la majorité présidentielle dans un communiqué.Sa mesure phare, la possibilité de changer d'assurance emprunteur sans frais à tout moment, et non plus seulement à la date anniversaire, avait été retoquée en première lecture par le Sénat dominé par l'opposition de droite.Rétablie en CMP, cette disposition entrera en vigueur le 1er juin prochain pour les nouveaux contrats, et à compter du 1er septembre pour les autres.Conformément à la volonté du Sénat, les obligations d'information des assurés sur leur droit à résiliation sont renforcées. Les assureurs devront ainsi les informer chaque année de l'existence de ce droit et de ses modalités de mise en oeuvre."Nous considérions qu'élargir le droit à résiliation sans augmenter l'information des assurés était un coup d'épée dans l'eau : (...) nous pouvons désormais considérer que tous les éléments sont réunis pour que le marché de l'assurance emprunteur soit véritablement fluide", a déclaré le rapporteur pour le Sénat Daniel Gremillet (LR).Avancées "historiques"À l'initiative des sénateurs, le volet santé de la proposition de loi sort musclé de la CMP.Le questionnaire médical est ainsi supprimé pour les prêts immobiliers inférieurs à 200.000 euros et dont le terme intervient avant le 60e anniversaire de l'emprunteur.Le délai du "droit à l'oubli" pour les cancers et l'hépatite C est réduit de dix à cinq ans. Le "droit à l'oubli" permet aujourd'hui aux anciens malades de cancer de ne plus avoir à déclarer leur maladie à leur assureur dix ans après la fin de leur protocole thérapeutique.L'avancée, qui ne figurait pas dans le texte voté en première lecture par les députés, a donné lieu à une petite bataille de communiqués.La majorité présidentielle s'est glorifiée de mettre "en oeuvre l'engagement" d'Emmanuel Macron, tandis que le Sénat se vantait d'avoir "contre l'avis initial du gouvernement, concrétisé la promesse de campagne du président de la République".Les signataires de la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) auront en outre l'obligation d'engager d'ici 31 juillet 2022 une négociation sur les pathologies autres que cancéreuses.Sophie Primas, la présidente LR de la commission des Affaires économiques du Sénat, a salué des avancées "historiques" qui "viennent mettre fin à un grand nombre de situations très injustes".La Fédération bancaire française (FBF) a assuré dans un communiqué son attachement "à l'accès au crédit immobilier sécurisé et à un modèle mutualisé d'assurance pour tous". Elle a appelé à "maintenir ces objectifs" avec le nouveau cadre.Côté assureurs, Eric Maumy, président du courtier grossiste en assurances April et membre de l'Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs (Apcade) s'est félicité d'une décision qui va renforcer "le droit des emprunteurs"."La mise en concurrence des acteurs bancaires traditionnels, qui pratiquent des tarifs deux à trois fois plus chers, avec les assureurs externes, ne peut être que favorable au consommateur", a quant à lui déclaré Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com.Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, a salué l'extension du droit à l'oubli mais rappelé que la suppression du questionnaire de santé concernait les problèmes de santé actuels et non passés. Elle a donc appelé le secteur à être "vigilant" face à une potentielle augmentation des tarifs.
Il y a 3 ans et 126 jours

Assurance emprunteur : la résiliation à tout moment finalement inscrite dans la loi

PARLEMENT. Résiliation à tout moment, suppression sous conditions du questionnaire de santé, délai du droit à l'oubli réduit : députés et sénateurs sont tombés d'accord jeudi pour faire évoluer l'assurance emprunteur pour les prêts immobiliers au bénéfice des assurés.
Il y a 3 ans et 126 jours

Comment améliorer la productivité des chantiers en zone urbaine grâce à la digitalisation ?

61% des entreprises du secteur gèrent des chantiers en zone urbaine. À l’approche des JO 2024 et du développement des chantiers affiliés, les problèmes de congestion, de pollution (de l’air, sonore…) ne vont que croître, notamment en Ile-de-France. D’un côté, les villes vont devoir réduire leur impact environnemental tout en améliorant la logistique urbaine, et de l’autre, les acteurs du BTP vont devoir accélérer leur digitalisation afin d’optimiser leur productivité. Mais le chemin à parcourir reste encore long, et une prise de conscience doit s’opérer le plus tôt possible.BTP et logistique urbaine : un enjeu commun lié à la productivitéEn moyenne, les PME et TPE du bâtiment ont réalisé 113 chantiers en 2020, dont 61% en zone urbaine. Sans surprise, les villes continuent donc d’être au cœur de la construction. Et au cours des 10 dernières années, les acteurs les plus actifs du secteur ont affirmé avoir eu le sentiment de gagner en productivité : +40% pour les entreprises réalisant de 1 à 10 chantiers, et +68% pour celles réalisant plus de 100 chantiers.Seulement, si ces acteurs se trouvent aujourd’hui plus performants qu’il y a 10 ans, le niveau de productivité pourrait être encore amélioré. En effet, nombreuses sont les entreprises qui se fournissent en matériaux de manière extrêmement régulière : tous les 1 ou 2 jours soit en moyenne 14 fois par mois. Une régularité d’approvisionnement qui pourrait s’expliquer par le manque d’espaces de stockage en zone urbaine ou encore des problématiques organisationnelles et prévisionnelles.Pour y répondre, les acteurs du BTP disposent le plus souvent d’une flotte de véhicules dédiée avec en moyenne 4 VUL (Véhicules Utilitaires Légers) et moins d’un PL (Poids Lourd) par entreprise. Mais cette flotte interne peut s’avérer contre-productive. Les répondants déclarent en moyenne plus de 12 jours d’immobilisation par an de leurs véhicules sur les chantiers et plus de la moitié des entreprises sondées (58%) affirment que ces approvisionnements rendent inactives plusieurs personnes pendant 2h en moyenne, soit près de 4,5 mois-homme d’improductivité par entreprise chaque année, ou encore 10% du temps de travail d’une équipe de 4 personnes.Une digitalisation encore faible malgré la pandémie Aujourd’hui, le digital fait office de pivot novateur pour de nombreux secteurs. Cependant, seules 20% des entreprises interrogées ont déclaré qu’Internet et l’informatique ont amélioré leur productivité ou fait baisser les coûts de leurs chantiers pendant la pandémie. La raison ? Dans un univers encore très traditionnel, l’échange physique reste pour de nombreux acteurs une habitude bien ancrée. Seule 1 entreprise sur 6 effectue des achats de matériel (gros œuvre ou outillage) en ligne et près de 30% des entreprises du BTP se rendent directement chez le négoce pour effectuer leurs commandes, quand 66% les effectuent par téléphone.La digitalisation du secteur est donc faible. En effet, 8 entreprises sur 10 n’utilisent pas de logiciels ou d’applications pour faciliter leur productivité sur les chantiers. La consultation des sites est effectuée par une minorité et seulement pour les devis ou pour regarder les stocks, mais beaucoup plus rarement pour l’achat de matériel.La livraison : une solution plébiscitée par les professionnels La livraison est l’un des points cruciaux et stratégiques de la productivité des entreprises. Pour les professionnels interrogés, le prix et les délais de livraison constituent les deux priorités dans le choix d’un distributeur de matériaux. Seulement, selon les sondés, une minorité d’entreprises du BTP (35%) se fait livrer en zone urbaine directement sur le chantier. Et les raisons évoquées devraient pourtant inspirer la majorité : le gain de temps (38%), la facilité/praticité/le confort car c’est le fournisseur qui décharge (28%) et enfin cela permet de faire venir de grandes quantités, volume, poids, charges importantes (27%). En faisant appel à des solutions de logistique externe, les acteurs du secteur peuvent désormais se concentrer pleinement sur leurs chantiers et leur productivité. Ces solutions permettent d'organiser le transport de matériaux vers leurs chantiers en 3 clics, tout en répondant aux normes environnementales actuelles, de la vignette Crit’air 2 à la livraison verte.Vers un développement de la livraison verte ?Et une prise de conscience est en train de se produire : 25% des entreprises interrogées sont déjà prêtes à payer un peu plus cher pour passer à de la livraison verte. 20% sont d’ailleurs prêtes à payer - en moyenne - 57€ supplémentaires par livraison pour passer à de la livraison propre. Au global, plus de la moitié (55%) des entreprises sont sensibles à l’argument des véhicules verts mais plus de la moitié d’entre elles évoquent également le manque de prestataires pour expliquer ce qui les empêchent de passer à de la livraison électrique. Pour Guillaume Fournier, CEO et fondateur de Supervan : “ Aujourd’hui, la notion de productivité sur les chantiers est le principal challenge des professionnels du bâtiment. Avec l’apparition des politiques d’urbanisation ou encore les JO 2024, les prochaines années vont être décisives. Il est donc nécessaire de changer leurs habitudes dès à présent et de leur ouvrir de nouveaux horizons. L’étude démontre ainsi à quel point le digital est une opportunité de taille aussi bien pour le développement des entreprises du secteur - productivité, économies,... - que pour répondre aux enjeux colossaux liés à l’environnement. “
Il y a 3 ans et 126 jours

Matignon annonce 5,6 milliards d'euros pour décarboner l'industrie

Ce budget aidera notamment le sidérurgiste ArcelorMittal, premier producteur mondial d'acier, à investir dans des équipements lui permettant d'abandonner une partie du charbon qu'il utilise pour fabriquer de l'acier - grâce à de l'hydrogène - et à acheter des fours électriques en remplacement de trois des cinq haut-fourneaux dont il dispose sur les sites de Dunkerque (Nord) et de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône)."La France sera le premier pays à consacrer une telle enveloppe pour sa décarbonation à cette échelle", dit-on à Matignon."Il ne s'agit pas de réduire nos émissions en délocalisant, cela n'aurait aucun intérêt écologique ni économique" ajoute-t-on au ministère de la Transition écologique. "La démarche que nous mettons en oeuvre, c'est d'avoir un accompagnement des industriels pour contrer la prise de risque car les technologies utilisées ont peu de précédent".Concrètement, le ministère de l'Industrie a expliqué qu'un "mécanisme innovant va être mis en place pour soutenir la décarbonation industrielle", sur la base d'une coopération entre la France et l'Union Européenne.De fait, l'État achètera des tonnes de carbone non émises par des industriels grâce à leurs projets de décarbonation.Ce mécanisme "vise à acheter les tonnes de carbone abattues dans un cadre concurrentiel et au meilleur prix", a-t-on ajouté de même source.Les autorités publiques "s'engageront sur la durée du soutien (10 ou 15 ans) à couvrir l'écart de prix, pour la baisse d'émissions constatée, entre le prix du CO2 exprimé sur le marché et le prix du CO2 contractualisé dans le cadre de l'appel d'offres", a-t-on précisé.Ce mécanisme sera utilisé pour distribuer 4 des 5,6 milliards du plan France 2030 consacrés à la décarbonation, a indiqué Matignon.Sur le montant restant, 1 milliard ira pour aider les petites entreprises qui souhaitent se décarboner avec des technologies "sur étagère". Les 600 millions restant iront à la recherche.
Il y a 3 ans et 126 jours

La construction et l’énergie portent Vinci

Ces deux activités auront été les principaux moteurs du groupe en 2021, tandis que le pôle concession continuait son rétablissement progressif. Fort de résultats annuels qui dépassent ceux d'avant crise, le groupe se renforce sur le marché de l'énergie avec l'intégration de sa nouvelle entité, Cobra IS.
Il y a 3 ans et 126 jours

Une étude de l'Insee explore les parcours des jeunes urbains et ruraux

"Le lieu de résidence des jeunes selon le type de commune évolue au fil des âges", analyse l'institut d'études statistiques.Quand les familles ont des enfants encore jeunes, elles sont plus nombreuses à "délaisser les communes urbaines pour des espaces moins peuplés ou pour un logement plus grand", qu'à emprunter le chemin inverse. En conséquence, jusqu'à l'âge de 13 ans, la part des jeunes résidant dans une commune rurale augmente avec l'âge, selon des données issues du recensement de la population entre 2016 et 2020 - soit avant l'irruption de la pandémie de Covid.En revanche, les familles avec des adolescents de plus de 14 ans sont plus nombreuses à quitter la campagne pour la ville que l'inverse. Et à 18 ans, c'est souvent seuls que les jeunes majeurs partent vivre en ville - ils sont alors étudiants à 93%.Ainsi, à 17 ans, un tiers des jeunes habite à la campagne. Mais ils ne sont plus qu'un quart à 18 ans.Cela ne signifie d'ailleurs pas que les jeunes restés en zone rurale n'y suivent pas des études: à 18 ans, 75% sont inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur. Mais leur profil étudiant est différent: ils sont plus souvent en filière professionnelle ou en BTS. Et seuls 31% ont un bac général, contre 81% de leurs homologues partis vivre en ville.Dans les premières années de leur vie d'adulte, les mouvements des jeunes entre zones urbaines et rurales sont "bien plus nombreuses" que pendant leur enfance et leur adolescence.Jusqu'à l'âge de 22 ans, les jeunes adultes sont plus nombreux à quitter la campagne pour la ville que l'inverse, mais ensuite, à 23 et 24 ans, les deux flux inverses "se compensent", si bien que "la part des jeunes résidant dans une commune rurale est stable à ces âges", relève l'Insee.Les données issues du recensement ne permettent toutefois pas de dire dans quelle mesure ces jeunes qui s'installent à la campagne sont d'anciens ruraux - partis brièvement en zone urbaine pour y étudier, et qui éventuellement reviennent dans leur village – ou bien s'ils ont grandi en ville et sont tentés de se mettre au vert pour la première fois.
Il y a 3 ans et 126 jours

La France, premier bénéficiaire des financements de la BEI en 2021

Avec près de 14 milliards d'euros d'investissements, la France a été en 2021 le premier pays bénéficiaire des investissements de la Banque européenne d'investissement (BEI), selon un bilan publié lundi.
Il y a 3 ans et 126 jours

Holcim s'engage dans l'acquisition du Groupe PRB

Holcim a signé un accord pour l’acquisition du Groupe PRB, première entreprise indépendante de son secteur avec une prévision de chiffre d’affaires de 340 millions d’Euros pour 2022. PRB propose une large gamme de produits haute performance pour l’isolation thermique et le rénovation pour la construction : des revêtements spéciaux des façades aux solutions adhésives et des mortiers techniques aux solutions pour les sols.Avec son leadership en écoconception et en développement durable, le Groupe PRB apporte des réponses essentielles à la nouvelle réglementation environnementale française pour la construction, entrée en vigueur au 1er janvier 2022 et destinée à renforcer l’efficacité énergétique et la performance carbone des bâtiments.Les produits et les solutions du groupe PRB sont complémentaires de ceux proposés par Holcim et ils sont particulièrement pertinents pour le marché en forte croissance de la rénovation et de l’isolation thermique.Le Groupe PRB emploie plus de 700 salariés travaillant au sein d’installations dernier cri dont son centre de recherche et développement, ses 5 usines de production et ses 26 dépôts logistiques. PRB s’appuie également sur 1300 points de distribution.Pour Jan Jenisch, PDG du groupe Holcim : “C’est un démarrage très fort en ce début d’année avec l’arrivée du Groupe PRB au sein de la famille Holcim. C’est également une nouvelle étape enthousiasmante pour le développement de notre branche Solutions & Produits et le déploiement de notre “Stratégie 2025 d’accélération de la croissance verte”. Les succès remportés par la famille Laurent, à la tête du Groupe, sont impressionnants tout comme le sont l’expertise et l’engagement des équipes PRB dans leur ensemble. J’ai aujourd’hui hâte de pouvoir accueillir chaleureusement tous les employés de PRB au sein de Holcim et d’investir pour un nouveau chapitre de la croissance de l’entreprise tout en gardant son focus permanent sur l’innovation, le développement durable et le marketing.”Jean-Jacques Laurent, Président du Groupe PRB : “Je suis enthousiaste à la perspective de l’entrée de PRB au sein de la famille Holcim qui est depuis longtemps un partenaire de confiance. Ce rapprochement est un nouveau chapitre presque naturel pour les deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs et la même vision. Ensemble, nous allons pouvoir accélérer encore davantage notre stratégie de croissance. Tout comme PRB, Holcim est engagé fortement dans l’économie circulaire et veut contribuer à rendre le secteur de la construction plus durable. Avec Holcim, qui est leader mondial de son secteur, je sais que notre entreprise sera entre de bonnes mains pour atteindre un nouveau niveau de performance.”Créé en 1975, le groupe PRB a rapidement connu la croissance pour devenir le leader des revêtements techniques de façade en France. Le Groupe PRB est très bien positionné au niveau de produits hauts de gamme pour l’efficacité thermique et la rénovation des bâtiments. Avec son centre de recherche et développement et son engagement pour le développement durable, le Groupe PRB innove continuellement pour sa gamme de produits en termes de conception écologique mais aussi en alliant hautes performances et facilité d’utilisation. Sa ligne de produits “Responsables et durables” constitue la première et la plus complète gamme de solutions techniques à empreinte carbone réduite pour la construction. Avec les 7,5 milliards EUR du plan de relance du gouvernement français alloués aux constructions à faible émission de carbone, le marché de la rénovation du bâtiment représente un potentiel de croissance de l’ordre de 18 %, une base solide pour la poursuite de la croissance du Groupe PRB.Cette acquisition s’intègre parfaitement dans la stratégie « Accelerating Green Growth » de Holcim, qui vise l’expansion de ses activités Solutions & Produits pour représenter 30 % du chiffre d'affaires net du groupe d'ici à 2025, et ce grâce à la pénétration des segments les plus attractifs dans la chaîne de valeur de la construction, allant des toitures à la réparation et à la rénovation. Cette acquisition s'inscrit aussi dans l’engagement de Holcim à veiller à une discipline financière rigoureuse et est soumise aux approbations réglementaires d’usage en France. Sa finalisation est attendue au deuxième trimestre 2022.
Il y a 3 ans et 126 jours

La saisie immobilière doit avoir une publicité sérieuse

Les personnes endettées dont un bien fait l'objet d'une saisie immobilière en vue d'une vente au tribunal ont droit à une publicité sérieuse avant la vente.
Il y a 3 ans et 126 jours

Béton Pratique : Comment identifier une armature de qualité ?

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Les usines doivent utiliser des aciers certificiés NF Afcab. [©Snaam] Essentielles au béton armé, noyées donc invisibles, les armatures n’en restent pas moins une partie structurante et technique du processus de construction. De leur qualité de production et de pose dépend aussi la réussite d’un chantier. 1 – Qu’est-ce qu’une armature ? Une armature est un élément en acier incorporé dans le béton. Elle est obtenue à partir d’aciers pour béton armé (barres, couronnes, treillis soudés) utilisés en l’état ou après diverses opérations, telles que le dressage, le façonnage ou le soudage. Intimement intégrées dans le béton qui résiste bien à la compression, mais mal à la traction et au cisaillement, les armatures reprennent ces derniers efforts, conférant au matériau ses caractéristiques si particulières. Avant de devenir armatures, les aciers peuvent subir à la fois un dressage, lorsqu’ils proviennent de couronnes, des coupes à longueur, du façonnage, afin de leur donner la forme prévue au plan. Ces opérations peuvent être complétées par un assemblage ou un formage, et par l’ajout de dispositifs spéciaux, tels que ceux de raboutage ou d’ancrage (coupleurs). Le marché de la construction définit trois grandes familles d’armatures : les armatures sur catalogue, qui sont fabriquées par les armaturiers pour assurer une fonction déterminée (chaînage, poteau, semelle, linteau…). Elles doivent être validées par un bureau de contrôles techniques. Elles sont présentées dans un catalogue, vendues sur stock et destinées surtout à la maison individuelle ;les armatures sur plans ou “traditionnelles”, qui peuvent être : – “coupées-façonnées” à partir d’éléments fabriqués suivant les plans du client et posées sur chantier (surtout en travaux publics) ; – “coupées-façonnées-assemblées”. Dans ce cas, l’armaturier livre sur chantier des produits tridimensionnels prêts à poser. Ce qui permet, en particulier dans le bâtiment, de gagner en productivité et en qualité de réalisation. les armatures spéciales comprenant des dispositifs spéciaux (en général, des coupleurs) ou encore constituées d’aciers particuliers (galvanisés ou inoxydables). 2 – Comment reconnaître une armature de qualité ? Quels sont les critères déterminants ? Les armatures peuvent être “coupées-façonnées” ou “coupées-façonnées-assemblées”. [©Snaam] Dans les faits, une armature de qualité répond aux exigences implicites et explicites d’un client. Pour rappel, la production d’une armature passe d’abord par les calculs du bureau d’études béton qui fournit un plan établi par logiciel. Le calcul de sections d’acier se faisant en respectant les Eurocodes. Dès réception des plans par l’armaturier, les “décortiqueurs” se chargent de les traduire en éléments fabricables, transportables et permettant une mise en œuvre simple et rapide. Lors de cette étape, il est fondamental pour le bureau d’études béton et le client final de pouvoir s’appuyer sur l’expérience et la technicité de l’armaturier. Ceci, afin de définir ensemble une armature optimisée, conforme et répondant parfaitement aux besoins du chantier. Dans ce cadre, les décortiqueurs peuvent proposer de décomposer les armatures en sous-éléments pour simplifier leur mise en place ou d’ajouter des accessoires de type “boîtes d’attente”, “coupleurs” et “goujons”, afin de faciliter leur utilisation. Dans tous les cas, la décision finale revient au bureau d’études béton. Une armature de qualité doit avant tout être fabriquée avec un acier de qualité. Pour cela, les armaturiers doivent choisir un acier certifié NF Afcab2. Mais de façon volontaire, ils peuvent pousser l’exigence plus loin, en choisissant de manière systématique un acier B 500 B (obligatoire pour les zones soumises à réglementation sismique) et de préférence laminé à chaud, qui offre plus de ductilité qu’un acier laminé à froid. De son côté, la RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. Pour assurer une empreinte carbone la plus basse possible, les armatures doivent être fabriquées à partir d’un acier français et local issu de la filière électrique. De plus, pour participer à la baisse de l’impact carbone, il est préférable de se fournir auprès d’une usine de production d’armatures à proximité du chantier. Ceci, pour optimiser le transport et bénéficier d’une plus grande réactivité de l’armaturier. Dans le même ordre d’idées, la pratique qui consiste à remplacer le diamètre 6 mm par un diamètre 8 mm est à proscrire, puisqu’elle augmente le tonnage d’armatures (jusqu’à + 10 %) et les coûts en proportion. En plus, elle pénalise, de fait, le bilan carbone. 3 – Existe-t-il d’autres agréments ou certifications ? Qu’apportent-ils en plus par rapport à la normalisation ? La RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. [©Snaam] En France, nous disposons de la certification NF Afcab, qui s’appuie sur un référentiel précis et deux audits par an et par usines. Cette certification permet aux clients de s’assurer du scrupuleux respect de la norme NF A 35-027. Il s’agit d’une certification volontaire, mais qui est exigée dans la plupart des chantiers de génie civil (Fascicule 65). Toutefois, elle reste encore trop peu exigée dans les cahiers des charges des chantiers de bâtiment. Depuis près de 30 ans, une norme européenne pour les aciers pour béton armé est en discussion… En 2005, la norme NF EN 10080 a été publiée, mais n’étant plus harmonisée, elle ne permet pas encore le passage au marquage CE, demandé par le Règlement des produits de la construction. Pour l’heure, les travaux de la Commission européenne de normalisation continuent… 4 – Quelles sont les normes qui régissent les armatures ? Sont-elles d’application obligatoire ? Les armatures sont surtout chapeautées par la norme NF A 35-027 – Armatures, qui regroupe les armatures sur catalogue, les armatures sur plans (dressage, coupe, façonnage, assemblage par soudage) et les armatures spéciales (armatures mettant en œuvre des dispositifs de raboutage ou d’ancrage, des boîtes d’attente, des aciers inoxydables). Les aciers pour la fabrication des armatures sont, eux, définis par différentes normes :   La plus importante est la NF A 35-080–1 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 1 – Barres et couronnes), qui couvre la très grande majorité des aciers utilisés type B 500 A et B 500 B ;Cette norme est complétée par la NF A 35-080-2 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 2 – Treillis soudés). Il faut optimiser les distances de transport entre le chantier et l’usine pour réduire l’empreinte carbone. [©Snaam] Ces deux normes décrivent notamment les classes techniques des aciers utilisables pour fabriquer des armatures : – B 500 A : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt (allongement sous charge maximale) de 2,5 % mini ; – B 500 B : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt de 5 % mini. Pour d’autres types de produits ou applications particulières, on peut citer les normes : NF A 35-014 – Aciers pour béton armé – Aciers inoxydables soudables – Barres et couronnes ;NF A 35-025 – Aciers pour béton armé – Barres et couronnes pour béton armé galvanisées à chaud ;NF A 35 020 – Dispositifs de raboutage et dispositifs d’ancrage d’aciers pour béton armé à verrous ou à empreintes; Sujet réalisé en collaboration avec le groupe Snaam : Jean-Michel Sohm, conseiller technique de la direction générale, et Marc Abadias, vice-président de l’APA1 et directeur de site. 1Association professionnelle des armaturiers. 2Association française de certification des armatures du béton. A propos de la Snaam Fort de 90 ans d'expérience, le groupe Snaam est le leader français des solutions pour le béton armé. Basé à Lyon, il compte 30 sites de production répartis dans toute la France. Et animés par plus de 1 000 collaborateurs partageant les mêmes valeurs : technicité, proximité, convivialité. Le groupe Snaam s’est donné pour mission d’optimiser la performance de tous les chantiers, du génie civil à la maison individuelle. Ceci, grâce à ses solutions innovantes et son expertise dans la production d’armatures sur mesure ou sur catalogue. Et enfin, grâce à la mise à disposition d’une gamme complète de produits techniques pour les chantiers (boîtes d’attente, de réservation, coupleurs, distanciers, goujons…). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Dossier : Les bétons en travaux souterrains

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] A l’image des autres secteurs de la construction, les travaux souterrains n’échappent pas à l’engouement du bas carbone, de la préservation des ressources et de la recherche d’innovations. La Société du Grand Paris œuvre dans ces directions, incitant même les entreprises à être pro-actives dans ces domaines. Les premiers retours d’expérience sont déjà là, alors même que les travaux se poursuivent sur les autres chantiers. Enfin, la formation n’est pas oubliée, car elle va bien au-delà des chantiers franciliens actuels. Quelques spécialistes se sont mis en ordre de bataille pour apporter les bonnes réponses aux attentes des professionnels. Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Mini-sommaire : Société du Grand Paris : Entre innovation et bas carboneVinci : L’ultra bas carbone fait son entrée sur le Grand Paris ExpressBekaert : Retour d’expérience du lot 16-1Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétonsAsquapro : Quelques mots sur les bétons projetésPoces : Entre formation académique et expérience terrainGroupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations » Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Côte-d’Or : Des résultats qui se fêtent

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Remise d’un diplôme symbolique de Ciments 2170 à BNP Paribas. [©JPS Granulats] Il est des étapes qui se fêtent. Filiale du groupe JPS Granulats, Ciments 2170 a ainsi remis symboliquement un diplôme à BNP Paribas, après avoir économisé 2,7 Mkg de CO2 sur l’année 2021. Fares Hasnaoui, représentant de la banque, a reçu des mains d’Olivier Stocker, gérant de Ciments 2170, le cadeau symbolique du bonus carbone du ciment CEM II 42,5 N CE, en présence de Gilles du Manoir (Vicat) et de Gwendoline Stocker (JPS Granulats). Pour obtenir ce résultat, Olivier Stocker s’est appuyé sur un principe simple. « Dans le béton, c’est le clinker qui est émetteur de CO2, pas l’eau ni les granulats. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne-Franche-Comté Partant de là, le groupe JPS Granulats a travaillé à faire baisser le taux de clinker dans la formulation globale de ses bétons. L’industriel est donc passé par un mélange, intégrant des fillers calcaires micronisés Adca, pour un taux de substitution de 25 %. Rappelons que JPS Granulats est d’ailleurs à l’origine de la modification du référentiel de certification NF Liants Hydrauliques, ouvrant la voie des usines de mélange en France. « Jusque-là, le concept de béton bas carbone n’était pas facile à vendre aux clients. Mais avec l’arrivée de la RE 2020, les solutions économisant du CO2 deviennent essentielles à la construction. De toutes les manières, notre objectif est à la fois d’augmenter nos volumes de vente, ainsi que le taux de substitution du clinker. » Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Béton Solutions Mobiles : Une table de réunion au top !

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine [©La Fermeture Moderne] « Elle est juste incroyable cette table de réunion. Elle est tellement belle, s’exclame Philippe Tibère-Inglesse, président de Béton Solutions Mobiles. C’est la seconde réalisation de la menuiserie bois S2B et de la métallerie La Fermeture Moderne pour nous. La première table était tout en béton. Mais là, ils se sont surpassés et m’ont fait la surprise de la rendre entièrement connectée grâce à des chargeurs USB. Et le must se trouve sous la table, les pieds en acier reprennent la forme de nos silos à ciment. En plus, à nos couleurs ! » Voilà un chef d’entreprise ravi. Et il n’est pas le seul : « Nous n’avons que des retours super positifs de nos collaborateurs ».  Une table de réunion hors normes Cette table de réunion de 3,60 m de long pour 2,00 m de large a nécessité 420 kg de chêne et 162 kg d’acier. Elle est équipée de 8 chargeurs à induction invisibles, de 20 prises USB et de 4 prises 220 V. « Le cahier des charges était clair. Je voulais un beau chêne pour une belle table avec des pieds métalliques. Et correcte en termes de tarif », précise Philippe Tibère-Inglesse. « Nous connaissons Béton Solutions Mobiles depuis des années, raconte Alexis Brachet, directeur général de La Fermeture Moderne et président de S2B, les deux sociétés faisant partie du groupe Verre Bois Métal. Nous travaillons sur leurs centrales, notamment celles de Gennevilliers. Nous avons bien cerné son président. Il est très corporate, et aime ce qui est de qualité et insolite à la fois. Il aime se démarquer des autres. Pour répondre à son cahier des charges et aller au-delà de ses espérances, nous avons optimiser le budget. Afin de limiter les coûts, nous avons appliqué des processus de Lean Management1 dans cette opération, de la conception à nos ateliers. Ainsi, nous avons pu connecter la table et customiser les pieds qui, en plus d’être esthétiques et surprenants, contiennent des trappes d’accès pour tous les éléments électriques de la table. » 1Chasse au gaspillage par les acteurs d’une organisation dans leurs process. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Coffrages sur mesure : adaptabilité et créativité

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Malgré les tourments créés par les difficultés d’approvisionnement, les fabricants de coffrages sur mesure rivalisent d’adaptabilité et de créativité pour modeler le béton. Aidés en cela par les idées toujours plus originales des architectes et par la technicité sans cesse accrue des bétons. Tour d’horizon des acteurs de ce secteur spécialisé. Agilbois : Entre chantiers et transition douce Agilbois, qui va changer de gérant dans l’année, intervient sur tout le territoire français. [©Agilbois] Dix-sept ans après sa création, Agilbois poursuit sa route et continue d’élargir son horizon. Elle est installée dans le Puy-de-Dôme, à proximité d’une sortie autoroute. Cette situation géographique « nous permet une intervention facile au niveau national, précise Pascal Gilbertas, gérant d’Agilbois. Présents sur les chantiers où la technique, la maîtrise et le savoir-faire prévalent, nous avons au fil du temps créé avec nos clients un réel partenariat de confiance. En 2021, nous avons réalisé une de nos meilleures années avec des chantiers allant de Bordeaux à Genève, de Paris à Porto-Vecchio, en passant par Marseille. » Pour Porto-Vecchio, en Corse, il s’agissait de la construction d’une luxueuse villa à la géométrie complexe. « Nous avons fourni des coffrages et des moules pour la fabrication de tous les voiles, corniches, acrotères et porte-à-faux. Sur ce chantier, la complexité résidait d’abord dans la forme des pièces, mais aussi dans le fait qu’il s’agissait de préfabrication foraine. Nos moules devaient résister dans le temps, en offrant toujours les mêmes qualités mécaniques, géométriques et de finition. » Progressivement, au cours de cette année 2022, Pascal Gilbertas, créateur d’Agilbois, laissera la main à son neveu, Romain Gilbertas. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Constantin Brodzki (1924-2021) devant l’immeuble CBR, en Belgique. [©Merlin Meurisse] Au début des années 1970, l’architecte polono-belge Constantin Brodzki (1924-2021) dessine et conçoit le siège social du cimentier, CBR, sis au 185 de la chaussée de la Hulpe, à Watermael-Boitsfort, en Belgique. « Je voulais exprimer la liberté du béton. Et la courbe m’apparut être idéale pour cela », indiquait l’architecte à l’époque. Constantin Brodzki est surtout connu pour avoir marqué Bruxelles de son “style CBR”, du nom de cette réalisation moderne emblématique. Avec ce bâtiment, il a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge, et même internationale. En effet, en 1980, le siège social de CBR a été inclus par le Museum of Modern Art (MoMa) de New York comme ouvrage de référence. Ceci, dans l’exposition “Transformation in Modern Architecture” (Transformations dans l’architecture moderne). 
Le catalogue le qualifie alors « d’étape significative dans le développement du Modernisme dans le monde ». Son parcours De père polonais et de mère belge, Constantin Brodzki s’est installé en Belgique peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Jeune diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’architecture et des arts de La Cambre, il s’inspire de son stage qu’il a effectué à New-York chez Harrison & Abramovitz pour la construction du siège social de l’ONU. Ainsi, il a conçu quelques perles architecturales modernistes, fonctionnalistes et brutalistes en Belgique. Et particulièrement, à Bruxelles et sa banlieue : les bâtiments Swift, le deuxième en association avec l’architecte Ricardo Bofill, ou l’immeuble Generali. Le siège social du cimentier, CBR. Ce bâtiment a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge. [©Merlin Meurisse]Vue de l’extérieur du CBR. [©Generali]Façade du CBR aux connotations très années 1970. [©Archive Alec Brodzki] Il admirait l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959), l’un des fondateurs de l’architecture moderne. Mais aussi Ludwig Mies van der Rohe (1886-1959), maître du Bauhaus. « A la fin de sa carrière, étant rattrapé par la vague post-moderniste, ses références vont à Paul Bonatz (1877 – 1956), qui a construit le Kunstmuseum de Bâle, en Suisse ou la gare de Stuttgart, en Allemagne, dévoile Alexandre Brodzki, fils de Constantin et architecte lui aussi. Cet architecte allemand prônait une architecture un peu néoclassique, avec un mélange d’éléments modernistes et historiques. Par la suite, c’est devenu Philip Johnson (1906-2005), surtout pour l’architecture qu’il a pu faire à la fin de sa vie. Il est alors rentré dans une période “d’Heroic Fantasy”, comme la décrivait lui-même mon père. » La courbe apprivoise le béton Dans les années 1970, Constantin Brodzki a fait évoluer la réflexion sur le béton. C’est ce qu’il expliquait encore récemment lors d’un entretien avec la Fédération du béton belge : « On oublie trop vite que le béton n’est pas un matériau dur, il est d’abord liquide. En mettant l’accent sur cette fluidité, j’ai changé la façon, dont nous regardons le béton. A travers cette vision, j’ai fait comprendre que les éléments en béton ne doivent pas nécessairement avoir une forme droite ». Constantin Brodzki à l’intérieur du CBR, réalisation moderniste et brutaliste de cet architecte polono-belge. [©Archive Alec Brodzki]A l’origine siège du cimentier CBR, les locaux furent vendus et transformés plusieurs fois[. ©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki] Par ailleurs, Constantin Brodzki est très tôt fasciné par l’industrialisation. Lorsqu’il conçoit le siège social de CBR, il est à la recherche d’une méthodologie pour construire un bâtiment qui pourrait être préfabriqué sur une base industrielle. Pendant sept ans, il travaille avec le cimentier sur une technique permettant de réaliser des panneaux de béton préfabriqués aux formes fluides. L’ensemble de l’usine CBR (le site actuel de l’industriel du béton Ergon, à Lier) est mis à sa disposition pour la mise en place de son concept. Il réalise d’abord deux petits “bâtiments tests” en béton avant de commencer la grande structure. Et cela donnera le bâtiment que l’on connaît avec ses fenêtres arrondies, de type alvéoles. Une première à l’époque. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 126 jours

Groupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations »

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Depuis quatre ans, Jean de Saint-Julien est le président de l’entreprise BMS. [©ACPresse] Pourquoi avoir voulu reprendre l’entreprise BMS ? Jean de Saint-Julien : J’ai toujours eu un côté entrepreneurial. Aussi, reprendre une entreprise était dans la logique des choses, mais à condition de continuer à évoluer dans le secteur des travaux souterrains et des fondations. Ce sont des métiers que je connais bien, héritage de ma vie professionnelle passée et dans lesquels je reste crédible. J’ai rencontré Christian Mallet, l’ancien dirigeant de BMS, à l’occasion d’une Bauma, à Munich. Les choses sont allées assez vite après… Où en est BMS depuis sa reprise en 2017 ? L’entreprise a poursuivi l’essor de ses activités historiques de forage, d’injection, de pompage des bétons et de travaux souterrains. Ainsi, le chiffre d’affaires de 12,5 M€, envisagé pour l’année 2021, a été atteint, porté par la croissance de la location, de la maintenance et des pièces de rechange. Lancée en 2019, l’agence de Toulouse a atteint son rythme de croisière. Quant à la nouvelle filiale NFM Engineering, elle a été créée en 2020 à partir du bureau d’études du constructeur de tunneliers NFM. Elle ne constitue, pour l’heure, qu’une activité de type start-up. Mais le potentiel est important, car nous avons aussi repris le catalogue des 120 tunneliers construits par la marque. Ainsi, nous sommes tout à fait prêts à relancer une production, sous réserve d’être soutenus par un partenaire financier et industriel. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

34 000 chaudières bois installées en 2021

Le SFCB, syndicat Français des chaudiéristes biomasse, a annoncé une augmentation globale de 103 % pour tous les types de chaudières.
Il y a 3 ans et 126 jours

Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La gare des Ardoines, à Vitry-sur-Seine fait la part belle au béton architectonique. [©Gérard Rollando/Eqiom] Bien que les lots T2A et T2B de la ligne 15 du Grand Paris Express soient réalisés par des groupements d’entreprises distincts, ils ont un point en commun. Tous deux profitent du même fournisseur de bétons. En l’occurrence Eqiom. Mais l’industriel n’est pas seul dans cette aventure, s’étant associé à Lafarge et à la Société Francilienne de Béton (SFB, groupe Nivet). Toutefois, il est le mandataire de l’opération. « Ces deux lots nécessitent un total de 760 000 m3 de bétons, à livrer sur des chantiers répartis sur près de 14 km entre Villejuif et Champigny-sur-Marne, au Sud-Ouest de Paris », résume Fateh Kichah, responsable coordination grands chantiers d’Eqiom. Et de poursuivre : « Au total, nous avons mobilisé neuf unités de production ». Dans le détail, Eqiom a dédié ses centrales d’Alfortville et de Lagny-sur-Marne. Lafarge a mis à disposition son installation de Bercy et une unité mobile à Villiers-sur-Marne. Quant à SFB, il a réservé ses deux unités de Valenton et celle de Bonneuil. A quoi s’est ajoutée une centrale mobile installée sur le site des Ardoines, à Vitry-sur-Seine et une autre, à Villiers-sur-Marne.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

TUBESCA-COMABI renouvelle sa certification ISO 9001 et obtient le certificat ISO 14001

Tubesca-Comabi, leader français dans la fabrication et la commercialisation de solutions d’accès et de travail en hauteur, vient de se voir attribuer officiellement deux nouveaux certificats internationaux de conformité selon les normes ISO. A l’issue d’un audit réalisé en décembre 2021 par l’organisme TÜV Rheinland, l’entreprise a renouvelé la certification ISO 9001 relative au système […]
Il y a 3 ans et 126 jours

Delorenzo BTP : Entre ingénierie, préfabrication et BPE

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Michel Caubet, directeur général du groupe Delorenzo BTP. [©Delorenzo BTP] A la base, Delorenzo BTP s’est spécialisée dans la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. D’année en année, la société implantée en Nouvelle-Aquitaine évolue pour devenir un groupe et se diversifie avec de nouvelles activités complémentaires. Sous la houlette de Michel Caubet, le directeur général, trois entités viennent de voir le jour. Le groupe s’attaque aussi à d’autres secteurs d’activité, et réalise des lotissements ou encore des centres commerciaux. Et ce, principalement auprès de promoteurs privés. Leur point de convergence : le béton. « Nous faisions beaucoup de plans ou de contrôles pour nos confrères. Nous avons donc décidé d’intégrer un bureau d’études structure béton qui s’appelle IMC1. » Cette création n’est qu’une première étape. « Il y a quatre ans, nous nous sommes retrouvés orphelins de préfabricant, lorsque notre sous-traitant s’est fait racheter… Après un appel d’offres réalisé dans la région, qui s’est avéré peu concluant, nous avons décidé de nous lancer directement dans l’industrie du béton. » Ainsi, avec l’arrivée de son fils Florian Caubet, le projet “préfa” a pu prendre forme. « Le 26 mars 2019, nous avons obtenu le permis de construction à Samazan, entre Bordeaux et Agen, pour l’érection de deux halls d’usine de 6600 m2 et des bureaux. » Mais, à ce moment-là, les banques n’ont pas suivi. C’est finalement début 2021, que le budget définitif sera validé et les halls de production comptent désormais 4 030 m2. Au total, 7,35 M€ d’investissements sont nécessaires pour la création de deux nouvelles activités : Préfa 2 Gascogne et Bétons 2 l’Avance. Cette dernière sera consacrée au BPE. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

Asquapro : Quelques mots sur les bétons projetés

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La plupart des ouvrages annexes des chantiers du Grand Paris Express font appel aux bétons projetés pour assurer la mise en sécurité initiale. [©ACPresse] Sur les quelque 200 km de lignes nouvelles que représentent les travaux du Grand Paris Express, près de 95 % sont construites en souterrain. Seules, quelques sections (en particulier le lot 18-2, entre Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin, au Sud de Paris) sont réalisées en aérien… La totalité des tunnels est percée aux tunneliers et habillée de voussoirs en béton armé ou fibré. Toutefois, les techniques plus classiques restent d’actualité sur les “ouvrages annexes”. « On parle des rameaux secondaires, des galeries de connexions entre les tunnels et les puits de ventilation… », indique Christian Lafond, membre d’Asquapro1 et chargé de projets souterrains France de Sika. En général, ces ouvrages sont creusés en méthode traditionnelle et immédiatement renforcés par projection de béton. Complété par la pose de cintres de soutènement, ce traitement permet une mise en sécurité de la zone, ce qui autorise les compagnons à continuer d’y travailler. Les chantiers du Grand Paris Express ne révolutionnent pas la projection du béton. Encore une fois, on reste dans le classique. Ainsi, 90 % des opérations se font par voie mouillée. D’autant plus que les recommandations de la Caisse régionale de l’assurance maladie préconisent d’éviter la voie sèche en milieux confinés. A vrai dire, cette technique est réservée pour les cycles nécessitant 1 à 2 m3 au maximum. « Nettoyer un atelier de projection en voie mouillée nécessite 2 h de travail, d’où le choix de la voie sèche pour les petits volumes et les interventions ponctuelles », reprend Christian Lafond. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 126 jours

Saint-Gobain Nova : Répondre aux besoins du groupe

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Créé il y a une quinzaine d’années, Saint-Gobain Nova a réellement accéléré son activité en 2019. L’entité compte 13 collaborateurs, menés par Minas Apelian et dédiés à la structuration de partenariats avec les start-up. En effet, Saint-Gobain Nova sert de passerelle entre des jeunes pousses innovantes et les différentes filiales du groupe. Près de 150 partenariats ont déjà été noués. Présente en Asie, en Europe et aux Etats-Unis, l’entreprise propose une couverture géographique décentralisée à l’image du groupe. « Nous évaluons les différents besoins selon les spécificités des régions, explique Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe. Nous cadrons aussi nos axes de recherches en fonction des tendances du marché et répondons à une demande ou bien nous proposons des innovations. » Saint-Gobain Nova s’intéresse aux start-up déjà structurées qui testent leur solution ou qui débutent la phase d’industrialisation. De grandes tendances et des besoins spécifiques Logo Saint-Gobain Nova. [©Saint-Gobain] « La fenêtre de tir n’est pas très large. Si nous pouvons investir entre 50 000 € et 2 ou 3 M€, l’aspect financier n’est pas une fin en soi. Nous sommes surtout un “outil” stratégique et agile pour générer plus de partenariats avec des start-up. » De plus, à travers cette entreprise, Saint-Gobain cherche à valoriser l’entrepreneuriat au sein même de ses collaborateurs avec le programme InPulse. Ce dernier aide les employés à développer un business qui s’ancre dans les intérêts du groupe. Saint-Gobain Nova passe aussi par des fonds d’investissement spécialisés dans le domaine. En termes de tendances, Saint-Gobain Nova suit de nombreuses grandes thématiques. Parmi lesquelles, l’économie circulaire, la performance des bâtiments, la durabilité, le confort. Mais aussi, la productivité dans la construction, la robotique sur chantier ou encore la préfabrication et la digitalisation des métiers. Plus qu’un investissement financier « Il y a des spécificités par pays. En Europe par exemple, la France dispose d’un maillage très fort avec son activité distribution. Nous allons plus avoir de remontées de problématiques dans ce sens-là. En Allemagne, les tendances métiers ne sont pas les mêmes et dans les Pays nordiques ou au Royaume-Uni, nous remarquons un plus grand développement de start-up autour de la fabrication hors site. » Parmi les derniers investissements (plus de 10 start-up ont été repérées en 2021), Saint-Gobain Nova s’est intéressée au Britannique AMT. « Cette start-up a développé une solution pour rectifier et automatiser les finitions des objets imprimés en 3D. » L’entreprise compte aussi des acteurs comme EcoDrop, développeur français d’une application de collecte de déchets de construction, ou encore Unity Home, spécialisée dans la construction hors site flexible avec conception numérique. Sivagami Casimir Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine