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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 133 jours

Kaufman & Broad ne retrouve pas son chiffre d'affaires de 2019

RÉSULTATS. Le promoteur immobilier Kaufman & Broad, qui a vu ses revenus progresser en 2021, table sur une croissance de 5% de son chiffre d'affaires en 2022, sous réserve d'une "stabilisation de la situation économique et sanitaire", a fait savoir l'entreprise dans son communiqué de résultats annuels.
Il y a 3 ans et 133 jours

Les logements neufs repartent nettement à la hausse tirés par les pavillons et lotissements

Selon les estimations dévoilées vendredi par le ministère de la Transition écologique, il y a eu 471.000 logements autorisés l'année dernière.Non seulement c'est nettement plus (+18,9%) qu'en 2020, quand les confinements avaient mis un coup d'arrêt à l'activité, mais c'est aussi davantage (+4,6%) qu'en 2019, avant l'irruption du Covid.Il faut remonter à août 2018 pour trouver un chiffre supérieur sur 12 mois.Mais surtout, la hausse est très nettement tirée par les pavillons et lotissements : avec 211.800 permis de construire pour des logements individuels, soit 15,8% de plus qu'en 2019, ce secteur n'a pas été aussi dynamique depuis presque 10 ans.Ce qui confirme chez les Français une forte progression pour le vert et l'envie de jardin avec la sortie des confinements.Les logements collectifs (259.200 permis de construire), eux, sont sortis du trou de la crise sanitaire mais restent encore en-deçà de l'avant-Covid.Pas le sens de l'histoire "C'est tiré par les logements individuels, c'est vraiment un des faits marquants des chiffres qui viennent de sortir", commente pour l'AFP Clara Wolf, économiste chez Meilleursagents."Dans tous les sondages qu'on fait, il y a cette envie de vert, d'espace, un certain désattrait des métropoles en faveur des zones périurbaines", ajoute Clara Wolf.Une tendance qui "ne va pas trop dans le sens de l'histoire", commente-t-elle, puisqu'en contradiction avec les impératifs environnementaux.La loi Climat et résilience, promulguée en août, pose l'objectif d'éviter l'artificialisation des sols, qui contribue au réchauffement climatique et à la perte de biodiversité.Or, les programmes immobiliers peuvent être très gourmands en foncier, surtout les maisons individuelles. La ministre du Logement Emmanuelle Wargon les avait d'ailleurs qualifiées en octobre de "non sens écologique, économique et social", pointant aussi la dépendance à la voiture qu'elles entraînent. Ce qui lui avait attiré les foudres du milieu de la construction.Le BTP à la peineDu côté des professionnels de l'immobilier, la crainte de voir les prix s'envoler en 2022 est forte.Pour Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, "on est repartis vers une crise du logement" car trop peu de permis de construire sont octroyés.On est toujours, note-t-il, en-deçà de 2017, quand les permis de construire avaient atteint un pic en frôlant les 500.000 par an."Je n'arrête pas d'alerter les pouvoirs publics, les maires : attention, vous ne signez pas assez de permis de construire", dit-il.D'autant qu'à partir de 2023, les "passoires thermiques", soit les logements trop énergivores, commenceront à être exclus du marché locatif, lui faisant craindre une hausse des prix.Une autre préoccupation vient du secteur du bâtiment.Car selon les données du ministère, à prendre avec précaution en raison d'un changement de méthodologie en cours d'année, le bâtiment peine à suivre le rythme de la reprise.Avec 386.700 mises en chantier estimées en 2021, la France reste légèrement en-dessous de son niveau d'avant-crise.Les professionnels du BTP ont déjà souffert de la hausse des coûts des matériaux et des difficultés d'approvisionnement consécutives à la pandémie.Et certains ont dû retarder ou reporter leurs chantiers, alertait jeudi la Capeb, le syndicat patronal du secteur.L'entrée en vigueur, le 1er janvier, de la règlementation environnementale "RE2020", risque d'accentuer le phénomène.Elle impose en effet des bâtiments moins consommateurs d'énergie et mieux adaptés aux canicules, par exemple en posant des pompes à chaleur, et des constructions avec des matériaux plus écologiques, comme le bois.Ce qui risque de renchérir le coût des travaux, et donc de retarder des chantiers... ou d'augmenter le prix des maisons.
Il y a 3 ans et 133 jours

"Les petits propriétaires pâtiront de l'interdiction de louer" (Netinvestissement)

INTERVIEW. Pour Stéphane Van Huffel, cofondateur de Netinvestissement, le marché risque de se défluidifier si les propriétaires n'ayant pas les moyens de rénover leur bien le vendent au rabais.
Il y a 3 ans et 133 jours

Forte augmentation du nombre d'auto-entrepreneurs à fin juin 2021 selon les Urssaf

Le nombre de radiations s’établit quant à lui à 326.000 comptes sur la même période, en hausse de 16,6 % par rapport à l’année précédente. Au deuxième trimestre 2021, 1.145.000 auto-entrepreneurs déclarent un chiffre d’affaires (CA) positif, soit 30,6 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020, qui avait été marqué par le confinement sanitaire. Ces auto-entrepreneurs économiquement actifs représentent 51,3 % des inscrits au deuxième trimestre 2021. Cette part est plus élevée que le niveau bas enregistré un an plus tôt au plus fort de la crise (47,7 %), mais reste nettement inférieure aux niveaux qui prévalaient avant la pandémie (59,1 % au deuxième trimestre 2019), en lien, au moins en partie, avec le dynamisme des immatriculations (les premières déclarations de chiffre d’affaires pouvant prendre du temps). Après le ralentissement observé en 2020 dans le contexte de la crise, le chiffre d’affaires global renoue avec le fort dynamisme enregistré en 2018 et 2019 à la suite du doublement des plafonds donnant droit au statut d’AE : il dépasse ainsi pour la première fois les 5 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021, soit 58 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020 et 31 % de plus qu’au deuxième trimestre 2019. Le chiffre d’affaires trimestriel moyen (4.567 euros) est quant à lui en hausse de 21,3 % sur un an et de 6,1 % sur deux ans. Au 30 juin 2021, le nombre d’AE augmente dans tous les secteurs sur un an. Les immatriculations restent particulièrement dynamiques dans les activités de poste et de courrier et dans le commerce de détail non spécialisé, compte tenu du développement de la livraison à domicile et de la vente à distance. La région Île-de-France se démarque avec une évolution annuelle du nombre d’AE économiquement actifs dépassant 33 % alors que les autres régions se situent entre 27 % et 30 %.Fin juin 2021, le nombre d’auto-entrepreneurs (AE) inscrits ayant ou non déclaré un chiffre d’affaires est de 2,230 millions, en hausse de 17,2 % par rapport à l’année précédente. Cette progression est portée par le dynamisme des immatriculations, dont le nombre s’établit à 719.000 sur 12 mois fin juin 2021. Après être tombée à + 3,5 % fin 2020 (après + 7,5 % aux deux trimestres précédents), l’évolution annuelle des immatriculations est passée à + 14,7 % au premier trimestre 2021 avant d’atteindre + 30,1 % au deuxième trimestre 2021. Le nombre de radiations progresse aussi mais moins fortement que les immatriculations : au 30 juin 2021, on dénombre 326.000 radiations sur 12 mois , soit + 16,6 % sur un an. En 2020, la crise sanitaire et les mesures de restrictions ont pesé sur le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs. Ainsi, la part d’AE économiquement actifs s’établissait à 47,7 % au deuxième trimestre 2020, au plus fort de la crise, contre 59,1 % un an plus tôt. Au deuxième trimestre 2021, elle atteint 51,3 %.Ce niveau encore relativement faible s’explique, au moins en partie, par le dynamisme des immatriculations, les nouvelles activités pouvant mettre plusieurs mois avant de donner lieu à la déclaration d’un chiffre d’affaires. Néanmoins, compte tenu de la forte croissance du nombre d’auto1 Une immatriculation peut correspondre à une ré immatriculation rattachée à un SIREN existant. Il s’agit donc d’une notion différente de celle de la création d’entreprise retenue par l’Insee. 2 En tenant comptes des radiations automatiques de 2021 à effet au 31 décembre 2020 des AE n’ayant déclaré aucun chiffre d’affaires durant deux années consécutives, ainsi que des radiations automatiques qui n’avaient exceptionnellement pas eu lieu en 2020 en raison de la crise entrepreneurs, le nombre d’AE économiquement actifs augmente de 30,6 % sur un an et de 23,8 % sure deux ans. De même, le chiffre d’affaires trimestriel global progresse de 58,4 % par rapport au point bas du deuxième trimestre 2020, et de 31,3 % par rapport au deuxième trimestre 2019. Il s’établit à 5,2 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021, dépassant ainsi pour la première fois les 5 milliards d’euros.Ce dynamisme est par ailleurs soutenu par la hausse du chiffre d’affaires moyen : au deuxième trimestre 2021, il atteint 4 567 euros, dépassant de 21,3 % le niveau bas (3 301 euros) enregistré un an plus tôt et de 6,1 % le niveau du deuxième trimestre 2019.Un dynamisme retrouvé dans tous les secteurs…Tous les secteurs affichent une hausse sur un an du nombre d’AE économiquement actifs, souvent très forte compte tenu du point bas du deuxième trimestre 2020. En particulier, les activités de poste et de courrier (+ 81,7 %), la restauration et débits de boissons (+ 46,4 %), le transport routier de frêt et déménagement (+ 36,5 %) et le commerce de détail non spécialisé (+ 33,8 %) continuent de bénéficier des changements de modes de consommation (vente à distance, livraison à domicile), accélérés par la crise. Ces quatre secteurs représentent un quart des nouvelles immatriculations sur 12 mois. Le secteur du conseil pour les affaires (+ 39,2 %) et les activités immobilières (+ 39,3 %) sont aussi très dynamiques. Ces dernières affichent en outre l’une des plus fortes hausses sur deux ans (+ 47,1 %), avec les activités de nettoyage (+49,1 %) et les activités de poste et courrier (+ 137,3 %). Le secteur des arts et spectacles et autres activités récréatives, et celui des activités sportives, qui ont singulièrement pâti de la crise sanitaire, rebondissent (respectivement + 40,1 % et +28,8 %) mais ne reviennent pas à leur niveau du deuxième trimestre 2019 (respectivement - 7,6 % et - 2,7 % sur deux ans).L’évolution du chiffre d’affaires (CA) moyen est positive sur un an dans tous les secteurs, à l’exception des activités de poste et de courrier (- 11,2 %) et du commerce de détail non spécialisé (- 11,9 %). Dans ces secteurs, le poids des AE nouvellement immatriculés, en général peu générateurs de revenus, pèse fortement sur le CA moyen. Sur deux ans, les plus fortes progressions du CA moyen concernent les secteurs de l’informatique, l’information et la communication (+ 21,6 %) et de la santé (+ 21,1 %). A contrario, le CA moyen est en nette baisse sur deux ans dans les secteurs des taxis-VTC (- 32,6 %), de l’hébergement (- 26,0 %) et de la restauration et débit de boissons (- 22,8 %). Au deuxième trimestre 2021, les activités immobilières dégagent le CA trimestriel moyen le plus élevé (8.617 euros, soit 17,0 % sur deux ans). A l’inverse, le secteur des activités de poste et de courrier se caractérise par un CA moyen très bas, à 1.576 euros. …et toutes les régions La hausse sur un an des AE économiquement actifs concerne toutes les régions. Elle est la plus marquée en Île-de-France (+ 33,8 %), en lien notamment avec la croissance des effectifs des activités de poste et de courrier. Elle est en revanche la moins forte en Bretagne (28,8 %) et en Occitanie (27,8 %). La progression sur un an du chiffre d’affaires global est quant à elle plus soutenue en Pays de la Loire (+ 64,4 %) et en Nouvelle Aquitaine (+ 61,4 %).
Il y a 3 ans et 133 jours

La ventilation double flux pour une meilleure QAI ?

Un rapport sur la rénovation des maisons individuelles permet d’affirmer que c’est bien le taux de renouvellement de l’air intérieur qui détermine la qualité de l’air intérieur. La double flux s’avèrerait ainsi plus efficace.
Il y a 3 ans et 133 jours

Paris prévoit 250 chantiers de quartier pour rénover et embellir la ville

CHANTIER. La mairie de Paris débloque un budget conséquent pour réaménager 17 quartiers. Piétonnisation, végétalisation, les projets sont nombreux pour changer le visage de la ville.
Il y a 3 ans et 133 jours

Achat de terrain et construction de maison: les démarches d’urbanisme

Avant d’acheter un terrain et d’y construire une maison, il faudrait prendre le temps d’étudier le projet avec grand soin avant de s’engager. De nombreux points méritent de l’attention et surtout une grande connaissance des démarches d’urbanisme actuelles. En effet, les démarches pour un terrain hors lotissement et dans un lotissement ne sont pas les mêmes. En effet, il faudrait vérifier les points suivants: La constructibilité du terrain Les démarches d’urbanisme (auprès de la municipalité) Les procédures de vente jusqu’à la signature Les critères d’un terrain constructible On dit qu’un terrain est constructible quand il est susceptible d’accueillir une ou plusieurs nouvelles constructions. Un terrain constructible doit répondre à plusieurs critères: Être juridiquement habile à recevoir une construction: c’est le Plan Local d’Urbanisme ou le PLU qui définit ce premier critère Avoir les capacités physiques à recevoir une nouvelle construction: selon la nature du sol et la nature du sous-sol. Est-ce que le terrain peut supporter les charges des futures constructions afin de garantir la sécurité des futurs occupants? Être viabilisé: le terrain est-il raccordé ou raccordable aux voies d’accès pour les engins de construction et surtout les réseaux classiques (eau, gaz, électricité, téléphone, assainissement collectif…) Quand un terrain réunit tous ces critères, il est donc constructible. Par contre, s’il manque même une condition, le terrain devient non constructible. Sachez qu’un terrain constructible n’est pas pareil qu’un terrain à bâtir. Voyons les différences: Un terrain à bâtir est nu ou contient une construction dont l’état est impropre à un usage Un terrain constructible peut comporter une ou plusieurs constructions utilisables Les précautions à prendre avant d’acheter un terrain pour construire La première chose à faire avant d’acheter un terrain est de s’informer à la mairie s’il est constructible ou non. Les règles d’urbanisme actuelles Sachez que vous avez la possibilité de voir à la mairie le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou le Plan d’Occupation des sols (POS). Cela vous permet d’avoir une idée de l’évolution de l’environnement et de connaître les règles de construction applicables à cette zone. Pour ce faire, vous devez consulter les documents suivants à la mairie: Le Plan Local d’Urbanisme pour savoir quel type de construction est autorisé dans cette partie, l’accessibilité aux réseaux publics, l’aspect architectural des constructions, hauteur maximale des bâtiments autorisée… Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal ou PLUI La carte communale où vous avez la possibilité de voir les zones constructibles et non-constructibles Le certificat d’urbanisme: un document plein d‘informations comme les limitations administratives au droit de propriété, les dispositions d’urbanisme, les équipements publics existants ou prévus Le cadastre Ces documents vous offrent la possibilité d’obtenir des réponses en ce moment, mais le caractère constructible d’un terrain peut changer à tout moment selon les évolutions de la commune et de l’intercommunalité. Terrain dans un lotissement ou hors lotissement Il existe deux types de terrains constructibles proposés à la vente selon leur situation: Un terrain hors lotissement ou un terrain en secteur diffus (isolé) Un terrain dans un lotissement: peut être un lot ou divisé en plusieurs parcelles Terrain hors lotissement Avant d’acheter un terrain, veillez à ce que vous ayez à votre possession un certificat d’urbanisme opérationnel. Grâce à ce document, vous avez la possibilité de voir si le projet est réalisable selon les caractéristiques précisées dans la demande ou s’il y a des contraintes architecturales qui doivent être respectées. Par contre, sans un permis de construire, vous n’avez pas la garantie de l’aboutissement de votre projet de construction. La majorité des gens optent pour l’achat d’un terrain en secteur diffus. En plus de ne pas être le résultat d’une division d’un bien existant, ce type de terrain vous donne une grande liberté de choix sur la configuration et l’emplacement du terrain, le constructeur, sur l’architecture des futures constructions. Cependant, vous devez tout de même respecter les règlements d’urbanisme et vos possibilités financières pour viabiliser le terrain. Mais vous devez également vérifier la nature du sol et consulter les servitudes de passage. Terrain dans un lotissement Selon l’article L.442-1 du Code de l’Urbanisme, le lotissement est: “la division en propriété ou en jouissance d’une unité foncière ou de plusieurs unités foncières contiguës ayant pour objet de créer un ou plusieurs lots destinés à être bâtis”. Un terrain dans un lotissement est un terrain unique divisé en plusieurs parcelles qui doivent accueillir de nouvelles constructions. La vente de ce type de terrain s’adresse aux particuliers pour construire de nouvelles maisons individuelles. Acheter un terrain dans un lotissement vous offre de nombreux avantages et garanties: Un terrain constructible Un terrain viabilisé Un terrain délimité Par contre, le choix de construction est limité pour l’acquéreur. En plus d’être proche des constructions voisines, il doit également respecter les règlements et le cahier de charges du lotisseur. La cohérence urbanistique est à respecter. Les autres points à vérifier À part cela, il existe également d’autres points qui méritent votre attention. L’état du sol et les risques liés à l’environnement Se renseigner sur l’état du sol à la mairie est une étape essentielle avant de devenir propriétaire d’un terrain constructible. Même si un terrain est constructible, il se peut que la qualité du sol ne soit pas appropriée. Vous avez le choix entre demander aux voisins, se renseigner auprès de la mairie ou faire appel à un géomètre. Depuis le 1er octobre 2020, tous les terrains non bâtis constructibles doivent tous passer à un nouveau diagnostic avant d’être vendus. Le but est de savoir s’il y a des risques de mouvements de terrains liés à l’environnement: sécheresse, réhydratation des sols argileux. Les travaux de viabilisation Un terrain constructible qui ne se trouve pas dans une zone habitée (rurale ou semi-rurale) doit prévoir un budget pour accéder aux réseaux publics: eau potable, gaz, électricité, téléphone… La raison est simple, un terrain constructible n’est pas forcément un terrain viabilisé. Si votre terrain est dans un lotissement et que la parcelle n’est pas raccordée à l’assainissement collectif, vous devez également prévoir un autre budget pour le système d’assainissement autonome. Les limites du terrain et les servitudes L’opération de bornage doit être effectuée avant d’acquérir un terrain constructible. Le but est de connaître les limites exactes de votre terrain constructible avant d’en devenir propriétaire. De plus, grâce au cadastre, vous pouvez vérifier la présence ou l’absence des servitudes privées.
Il y a 3 ans et 133 jours

Les Trophées du béton Ecoles dévoilent ses lauréats

Parmi les vainqueurs, Majoie Tsadok Kpoviessi remporte le premier prix dans la section projet de fin d’études. [©EFB] Les Trophées béton Ecoles dévoilent ses vainqueurs. Créé en 2012, ce concours vise à révéler, parrainer et offrir une visibilité aux talents des écoles d’architecture en France. Pour cette 10e édition, la compétition s’est déclinée en deux catégories. La première, appelée PFE (projet fin d’études), récompense les élèves qui ont su tirer profit des qualités esthétiques, environnementales et techniques du béton. La seconde catégorie, dite “Studio”, cherche à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton, selon un modèle graphique libre (dessin, peinture…). Parmi les 117 postulants individuels ou collectifs, 12 projets ont donc été sélectionnés par un jury. Jury présidé par Alexandre Grutter, directeur du département architecture à l’Insa de Strasbourg. Ainsi, le 13 janvier dernier, les participants retenus ont présenté leur projet à la maison de l’architecture d’Ile-de-France. A l’issue de cet oral, 5 lauréats, dont 3 dans la catégorie PFE et deux dans la Studio, ont été choisis. Majoie Tsadok Kpoviessi remporte le premier prix dans la section projet de fin d’études. Il a imaginé ce que pourrait être le musée ethnographique d’histoire et d’art de Porto-Novo, la capitale du Bénin. Son projet reflète l’identité de la ville, en tenant compte des enjeux urbains, de sa population et de son climat. A l’image d’un “activateur culturel”. Ici, Majoie a choisi du béton latérite (terre de barre rouge présente au Bénin). Il a ainsi réussi à mêler le béton et les matériaux locaux disponibles sur place. Les 5 lauréats des Trophées du béton Ecoles Quentin Risaletto obtient la deuxième place du PFE avec son programme nommé “Spatiovores”. [©EFB] La deuxième place revient à Quentin Risaletto. Ce dernier a développé un programme nommé “Spatiovores” pour éviter les inondations sur les infrastructures du Grand Manchester, au Royaume-Uni. En effet, ce projet à visée énergétique est incarné ici par une culture de miscanthus, qui apporte une réponse résiliente face aux vulnérabilités du site. L’enjeu est qu’elle puisse être la dynamique d’un espace agricole productif et ouvert, ponctué par des édifices. Lire aussi : EFB : le béton entre les mains des futurs experts de la construction Enfin, Guillaume Porche se place en troisième position, grâce au projet d’historial sur la guerre de 1914-1918, à Vauquois (55). Pour son lieu de mémoire, Guillaume a fait le choix d’un béton de site réalisé à partir des déblais de gaize issus des excavations. Ceci, pour construire le bâtiment. Concassée, cette roche remplace les granulats et teint le béton en ocre grisé. Le projet de l’historial participe au processus mémoriel de Vauquois : l’histoire du lieu ne tombe ainsi pas dans l’oubli.En parallèle, Nicolas Nugue et le binôme Zaïd Chafaqi et Clément Perret se partagent la première marche de la catégorie “Studio”. Le premier s’est inspiré de la fabrique de rhum Bacardi de Félix Candela, à Mexico. Il a ainsi transformé la structure de base avec des éléments préfabriqués en Bfup. Et ce, pour créer un espace de rencontre, qui pourrait accueillir des activités. De leur côté, Zaïd Chafaqi et Clément Perret se sont penchés sur une réinterprétation de la première église en béton armé. Ils ont donc misé sur un béton brut de décoffrage pour remodeler l’Eglise du Raincy (93) des frères Perret. Enfin, le jury a décidé de donner une mention spéciale au projet de fin d’études de Loris Bied. Ce dernier a travaillé sur le centre social et culturel de la ville de Beausoleil, près de Monaco. Un bâtiment qui mêle économie de matière et de coût, respect de l’environnement dans lequel il se trouve et performance technique.
Il y a 3 ans et 133 jours

Équilibre des Énergies fait 13 propositions aux candidats à l'élection présidentielle en faveur du climat

Dans ce contexte, le groupe de réflexion Équilibre des Énergies soumet ses propositions « Élection présidentielle : l’énergie doit être au cœur des débats » aux candidats pour accélérer la décarbonation des secteurs du bâtiment, des transports et du système énergétique.Pour Brice Lalonde, ancien ministre de l’Environnement et président d’Équilibre des Énergies : « La France a toujours eu une position forte dans le domaine des énergies grâce à sa technologie. Elle ne doit pas manquer son rendez-vous avec la neutralité carbone. Il est primordial de trouver le bon équilibre afin de lancer la transition énergétique avec le soutien des Français. »Une politique énergie-climat animée par la culture du résultat La finalité première de la politique énergie-climat doit être l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cet objectif doit être balisé par des jalons réalistes avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre comme fil conducteur. Elle doit viser, sans négliger la recherche de l’efficacité énergétique, l’abandon des énergies fossiles, en s’appuyant majoritairement sur l’électricité décarbonée, déjà produite de façon abondante, sur la chaleur renouvelable et sur l’hydrogène bas-carbone là où il peut être compétitif. Opérer cette rupture ne sera pas gratuit. Il convient de l’inscrire dans une écologie de la prospérité, respectueuse de l’environnement, aux antipodes d’une écologie de la décroissance, afin d’assurer le bien-être des populations et disposer des ressources indispensables au financement de la transition. L’acceptabilité sociale de la transition implique également d’assurer la souveraineté énergétique de la nation, afin d’être moins dépendant du contexte géopolitique et des aléas météorologiques, et d’associer davantage les citoyens aux choix qui nous engagent tous.Treize actions pour accélérer la décarbonation Les secteurs du Bâtiment et de la Mobilité sont les deux principaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre et consommateurs d’énergie, C’est pourquoi Équilibre des Énergies propose treize leviers sur lesquels les candidats à l’élection présidentielle pourront s’appuyer. Ces actions partent d’une analyse de la façon dont les besoins en énergie pourront être satisfaits par des solutions décarbonées et efficaces et des conditions à réunir pour organiser cette transition, notamment au niveau du système énergétique.Résumé des treize actions préconisées par Équilibre des Énergies 1 - Accélérer la rénovation du parc de logements et son adaptation à la mobilité électrique en mettant en place, de façon pérenne, un Fonds national pour l’efficacité énergétique et la neutralité carbone, regroupant différents moyens de financement et dont la gestion sera largement déconcentrée. 2 - Soutenir l’extension au secteur des bâtiments à usage tertiaire du système européen des quotas-carbone (EU-ETS) afin d’accroître les moyens financiers de la rénovation énergétique. 3 – Renforcer les mesures d’incitation à la migration vers les solutions bas-carbone, notamment en renforçant l’exigence climatique du DPE et interdisant comme le propose la Commission européenne pour les chaudières à combustible fossile. 4 – Réajuster de façon durable la fiscalité énergétique au profit des formes d’énergie bas-carbone, notamment en pérennisant la réduction de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE). 5 – Consolider la migration des mobilités légères vers les solutions électriques en agissant conjointement sur les infrastructures de recharge, notamment avec la mise en place d’un plan stratégique d’équipement des autoroutes et voies rapides, et le soutien à l’acquisition des véhicules. 6 – Placer la France à l’avant-garde des innovations liées aux véhicules légers en soutenant la R&D et facilitant l’implantation d’usines de batteries, ainsi qu’en encourageant les initiatives liées au véhicules de plus en plus autonomes. 7 – Organiser la migration vers des solutions bas-carbone du transport de marchandises avec la mise en place d’un plan d’action adapté au potentiel de chaque segment (batteries, hydrogène, BioGNV). 8 – Promouvoir la relance du transport aérien sur la base de solutions bas-carbone, notamment en réservant prioritairement à l’aérien, sous forme de SAF, les ressources en biocarburants 9 – Opter rapidement pour un mix électrique équilibré entre nucléaire et énergies renouvelables de façon à faire face à la croissance prévisible des besoins, à assurer la robustesse du réseau et à préserver l’indépendance de notre approvisionnement électrique. 10 – Développer, avec notamment l’aide du numérique, les flexibilités qui permettront de préserver la robustesse du système électrique. 11 – Revisiter le plan hydrogène en intégrant l’ensemble de la chaîne de valeurs, de la production jusqu’à l’utilisation, en fléchant les soutiens publics en direction des usages où l’hydrogène peut être compétitif. 12 – Définir les bases d’une politique décentralisée de l’énergie en précisant la responsabilité des régions et des territoires dans la transition énergétique. 13 – Mettre en œuvre une politique publique de recherche-développement centrée sur la décarbonation, notamment sur les techniques de transport, de distribution, de flexibilité, de stockage et d’utilisation de l’électricité.
Il y a 3 ans et 133 jours

Grégory Monod réélu président du pôle habitat FFB

La Fédération Française du Bâtiment a indiqué dans un communiqué que Grégory Monod a été réélu à la présidence du pôle habitat le 20 janvier 2022.
Il y a 3 ans et 133 jours

« Les démos d’Estelle » de Point.P : carton plein pour la saison 1 et lancement de la saison 2

En combinant la force du réseau de l’enseigne et la puissance du digital, Les Démos d’Estelle ont été un moyen efficace de maintenir le lien entre les membres de Génération Artisans, les collaborateurs POINT.P et les industriels dans un contexte sanitaire difficile. L’enseigne a une nouvelle fois fait preuve de dynamisme et d’agilité en proposant un format inédit de contenus. Et le succès est au rendez-vous puisque près de 5 000 clients ont suivi chacune des émissions (en agence et via la plateforme Génération Artisans). Par ailleurs, les replays ont généré plus de 22 000 vues. Signe de cette réussite, 30 industriels ont souhaité participer à la saison 2, soit sept de plus qu’en 2021.Un public et des partenaires conquis Les Démos d’Estelle ce sont onze émissions inédites de 45 minutes, diffusées en direct chaque dernier vendredi du mois à 12h15. Animées par Estelle Denis, elles donnent la parole aux industriels partenaires à travers des démonstrations de produits, présentent les services et outils de Génération Artisans, reviennent sur des sujets d’actualité touchant le monde du bâtiment, font appel à des témoignages de clients. Mais l’interactivité est aussi au rendez-vous puisque les industriels sont présents en plateau pour répondre aux questions d’Estelle Denis et surtout à celles des artisans présents dans les quatre agences POINT.P, en multiplex, sélectionnées chaque mois. Et ce format totalement inédit a séduit aussi bien les industriels que les artisans. Les chiffres le montrent. Plus de 5 000 clients ont visionné chaque émission en direct et le replay des émissions, disponibles sur pointp.fr et relayées sur les réseaux sociaux de l’enseigne, ont généré plus de 22 000 vues. Les artisans ont pu bénéficier de 23 démonstrations de produits, pour certains totalement nouveaux puisque des industriels ont choisi Les Démos d’Estelle pour lancer leurs produits. C’est ainsi le cas pour Norton Clipper avec le nouveau disque diamant 4x4 Silencio ou de Semin avec sa trappe de visite. 700 agences POINT.P se sont mobilisées pour retransmettre l’émission en direct et accueillir les artisans autour de ce moment convivial. Pour chaque émission, 4 d’entre elles étaient en multiplex et donnaient la parole aux artisans présents. Une émission entière s’est même tenue dans l’un des points de vente. Les démos d'Estelle : conserver le lien et diffuser l'innovation Les Démos d’Estelle sont nées de la volonté de POINT.P d’entretenir la relation avec les 16 500 membres de la communautés Génération Artisans dans un contexte sanitaire où les rencontres physiques sont compliquées à organiser. Elles démontrent tout le dynamisme et la flexibilité de l’enseigne face à une situation inédite pour continuer à fédérer autour d’un projet phare. En conservant les piliers qui ont fait des tournées G.Académie un véritable succès, avec 300 dates de roadshow, POINT.P a donc créé un rendez-vous récurrent pour faire connaître les innovations des industriels partenaires mais aussi les outils et services mis à disposition des artisans par POINT.P.Une saison 2 déjà lancée POINT.P compte bien renouveler l’expérience et l’amplifier pour cette saison 2 qui démarre le 25 février 2022. Déjà 30 industriels ont manifesté leur souhait de participer aux Démos d’Estelle. D’autres nouveautés sont aussi à venir en cours d’année pour continuer à développer ce concept fédérateur.
Il y a 3 ans et 133 jours

Lancement des deux premières consultations pour la réalisation de 270 logements familiaux dans la ZAC de Corbeville à Orsay

A l’horizon 2026, l’EPA Paris-Saclay ambitionne de constituer à Corbeville un quartier vivant, commerçant et animé, grâce notamment à la livraison de près de 1.000 logements familiaux dans le secteur Est de la ZAC sur la commune d’Orsay (91). Pour ce faire, l’EPA a annoncé un programme de consultations d’opérateurs tout au long de de l’année 2022.Deux premières consultations lancées en janvierElles ont pour objet de sélectionner les opérateurs des premiers logements familiaux de Corbeville, à réaliser dans le secteur Terrasse. Situé au sud-est de la ZAC, il se distingue par la grande qualité paysagère et patrimoniale que lui confère la proximité du coteau boisé et d’une châtaigneraie centenaire, du futur parc de Corbeville et de son château qui doit faire l’objet d’une occupation temporaire à vocation culturelle avant sa rénovation définitive. Ces deux consultations porteront sur trois lots de la ZAC pour un total d’environ 270 logements familiaux en très grande mixité : accession libre, accession sociale (dont BRS) et logements locatifs sociaux.L’EPA Paris-Saclay porte trois ambitions majeures pour ces programmes :l’attention portée à la qualité de l’habitat et des logements : générosité des surfaces intérieures et extérieures, conception soignée, attention portée aux usages, à l’évolutivité des espaces ;la recherche d’une exemplarité environnementale : construction bas-carbone, performance énergétique, maximisation de la végétalisation, notamment ;la maximisation de la part de familles des propriétaires occupants parmi les futurs acquéreurs, afin de constituer des quartiers mixtes et vivants.Corbeville, un démonstrateur de la ville-nature Au cœur du Campus urbain de Paris-Saclay, sur les communes d’Orsay et Saclay, le quartier de Corbeville occupe une position centrale entre les quartiers voisins de l’École polytechnique (Palaiseau, Saclay) et de Moulon (Gif-sur-Yvette, Orsay à l’ouest de la RN 118). La ZAC de Corbeville est un maillon stratégique du Campus urbain et de l’OIN Paris-Saclay, dont elle complète la programmation avec plus de 410 000 m² de surfaces de plancher constructibles et des équipements clés comme le futur hôpital Paris-Saclay, un complexe sportif universitaire, une caserne de pompiers… Plus de 40% de sa programmation est destinée au logement familial et étudiant. L’EPA Paris-Saclay place ainsi l’habitat au cœur de la conception urbaine du quartier de Corbeville. Les enjeux sont forts aujourd’hui sur la qualité des espaces du logement, en situation de crise sanitaire, qui doivent permettre de télétravailler, offrir des espaces extérieurs privatifs, des volumes généreux, modulables… Sur une emprise de 94 hectares au total, plus de 30% de la surface de la ZAC de Corbeville est dédiée à la création d’espaces naturels dont deux parcs boisés de plus de 9 hectares. Les logements seront ainsi en contact direct avec la nature, étendue jusqu’au cœur le plus dense du quartier.Le plan urbain du quartier est structuré autour de ces grands espaces verts majeurs à l’échelle du Campus urbain. Il s’agit de végétaliser la ville, mais avant tout de faire des espaces naturels la charpente du quartier, pour une urbanisation largement favorable au développement de la biodiversité et de la nature en ville.
Il y a 3 ans et 133 jours

L’OPPBTP présente son nouveau plan stratégique @Horizon 2025

Le 8 octobre 2021, le Conseil du Comité national, instance paritaire de gouvernance de l’Organisme, a adopté à l’unanimité son nouveau plan stratégique quinquennal, @HORIZON 2025, qui fixe les ambitions et orientations de l’OPPBTP jusqu’en 2026 afin d’accompagner les entreprises à relever avec succès les défis qui les attendent en prévention. Ce plan est structuré en cinq priorités stratégiques, et est construit en cohérence et complémentarité avec le Plan Santé au Travail 4.Un contexte marqué par d’importantes rupturesLe nouveau plan stratégique de l’OPPBTP s’engage dans un contexte radicalement différent du précédent, marqué par d’importants bouleversements qui ont déjà commencé à impacter le monde du BTP.Premièrement, la crise de la Covid a mis brutalement le monde à l’arrêt en mars 2020. Bien que chamboulé, le BTP a fait preuve de résilience. Les acteurs se sont organisés et sont parvenus à reprendre rapidement leurs activités, grâce au guide de préconisations sanitaires et au soutien de l’OPPBTP qui ont permis d’assurer la sécurité des acteurs de la construction. Les répercussions de cette crise sont néanmoins durables : la Covid a bouleversé les circuits économiques et sociaux, l’organisation du travail, les relations entre les personnes, le sentiment collectif de sécurité et la capacité à se projeter dans l’avenir.La crise sanitaire a également démontré la puissance et l’impact du digital, avec par exemple l’irruption des mots « présentiel » et « distanciel » dans notre quotidien. Sans le digital, l’OPPBTP n’aurait pas pu remplir sa mission au plus fort de la crise. Celui-ci a pris une place incontournable dans les vies de chacun, et constitue un puissant vecteur d’opportunités et d’innovations, dont le BTP, la prévention et l’OPPBTP commencent à tirer tous les avantages.Enfin, les bouleversements liés à la crise climatique et écologique marquent également une rupture profonde et durable, dont les premiers effets se font déjà sentir. Une profonde transformation des modes de construction et des chaînes économiques est à prévoir, avec des conséquences directes sur la prévention.Une ambition alignée avec le Plan Santé au Travail 4Depuis 2010, l’OPPBTP a choisi de caler sa planification stratégique sur celle des Plans Santé au Travail et de coordonner ses actions avec les priorités données par les pouvoirs publics. Le PST 4 a été dévoilé en décembre dernier. Il se compose d’un axe transversal et de quatre axes stratégiques principaux :Lutter contre les accidents du travail graves et mortelsRenforcer la prévention primaire au travail et la culture de préventionStructurer, développer la prévention de la désinsertion professionnelle, la prévention de l’usure, le maintien dans l’emploi et accompagner les salariés et les entreprises concernéesAdapter la politique de santé au travail aux défis d’aujourd’hui et de demainConsolider le pilotage et la gouvernance de la prévention des risques professionnels et de la santé au travailAujourd’hui, le PST 4 et le plan stratégique @HORIZON 2025 partagent donc une ambition commune : donner la priorité à la prévention, à la qualité de vie et aux conditions de travail comme leviers de performance de l’entreprise et de bien-être des salariés.Cinq priorités stratégiques pour relever ces défisDans le contexte décrit précédemment et prenant en compte les orientations du PST4, l’OPPBTP présente une stratégie pour 5 ans dont l’objectif est de répondre aux trois enjeux fondamentaux de la prévention dans le BTP, retenus lors du plan Horizon 2020 :Poursuivre la mobilisation des entreprises et de leurs salariésFaire baisser les accidents graves et mortelsRelever le défi des conditions de travail et de leur améliorationPour cela, @HORIZON 2025 s’articule autour de 5 priorités stratégiques.Programme Stratégique 1 : Maintenir une présence forte de l’Organisme sur le terrainDans un univers bousculé par le digital et l’irruption de relations virtuelles, il est essentiel pour l’Organisme de marquer sa présence sur le terrain, d’assister les chefs d’entreprises et les salariés qui en font la demande, d’expérimenter in situ les solutions adaptées aux différents métiers et situations de travail. C’est un facteur de permanence dans un monde marqué par les ruptures.Programme Stratégique 2 : Offrir une assistante technique et des parcours de prévention à toutes les entreprises grâce au digital Fort de ses premiers succès avec le digital et grâce à la nouvelle architecture du site Internet, l’Organisme peut viser un accompagnement massif des entreprises et des salariés du BTP, en particulier pour les TPE, en mettant à leur disposition des outils digitaux simples, efficaces et accessibles à tous, complémentaires de la présence terrain. Cette démultiplication des capacités de l’Organisme sera poursuivie principalement avec deux services aux entreprises : information technique et parcours d’accompagnement.Programme Stratégique 3 : Réaliser l’ingénierie prévention des métiers de demain, avec l’objectif d’une prévention intégrée dès la conception, portée par l’innovationL’innovation technique est le premier facteur d’amélioration des conditions de sécurité et de travail.L’expertise technique de l’OPPBTP doit donc continuer à être renforcée et les études poursuivies, pour imaginer et construire les solutions de prévention pour les chantiers.Programme Stratégique 4 : Former les jeunes, les nouveaux dirigeants, et les intérimaires et assurer ainsi un haut niveau de compétences prévention des personnels du BTPPour induire des changements durables dans une société, la formation des jeunes générations est une étape incontournable. Aussi, l’OPPBTP souhaite garantir les compétences indispensables en prévention des risques professionnels dès l’entrée dans la vie active et tout au long du parcours professionnel.Programme Stratégique 5 : Contribuer au changement de paradigme de la prévention, en s’appuyant sur Prévention et Performance et la culture de prévention, en vue d’une approche résolument positive et incitative en prévention des risques professionnelsEn présentant les résultats des premiers travaux sur la dimension économique de la prévention en décembre 2012, l’OPPBTP a ouvert la voie à une approche renouvelée de la prévention, établissant le lien entre prévention et performance. En poursuivant ces travaux et le changement de paradigme de la prévention, l’Organisme vise une approche en prévention résolument positive et incitative, intégrée par tous les acteurs du BTP.Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « Nos nouvelles priorités ont été envisagées à l’aune d’une crise qui a rendu le monde instable, afin qu’elles répondent aux ruptures actuelles et futures et soutiennent une haute performance en prévention dans le BTP. Préparer les entreprises à cet avenir doit être notre priorité. Il faut renforcer la résilience du BTP et sa capacité à s’adapter rapidement aux changements à venir. En tant que partenaire, l’OPPBTP doit accompagner les entreprises face à ce futur complexe qui s’annonce, porteur d’opportunités autant que de bouleversements, et contribuer ainsi à une performance prévention en progression constante. »
Il y a 3 ans et 133 jours

Étudiants et doctorants de la fabrique de la ville, candidatez aux Bourses Palladio

Chaque année, la Fondation Palladio donne aux étudiants, doctorants et post-doctorants de la fabrique de la ville, les moyens de mener à bien leur projet de formation ou de recherche, et de faire connaître leurs travaux. À l’occasion du lancement de leur 13ème campagne, les Bourses Palladio se dotent d’un nouveau comité de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 133 jours

"NGE Bâtiment part à la conquête de nouveaux territoires et de nouveaux marchés", A. Tayar (NGE Bâtiment, ex-Cardinal Edifice)

Six ans après être passé dans le giron de NGE, Cardinal Edifice devient NGE Bâtiment. Alain Tayar, directeur général du pôle (un ancien du groupe Bouygues), explique ce changement de nom et les ambitions qui l'accompagnent.
Il y a 3 ans et 133 jours

La réhabilitation de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais prendra fin en 2025

Le projet de rénovation de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais s’élève à 16 millions d’euros, dont une partie est financée par le plan de Relance.
Il y a 3 ans et 133 jours

Un nouveau siège pour Swiss Life France à l’été 2024

Le siège de Swiss Life France occupera d’ici à quelques années un bâtiment avec une nouvelle signature architecturale.
Il y a 3 ans et 133 jours

QuosAir lance Lucie, le capteur français écoresponsable qui mesure le CO2 et les COV directement depuis votre smartphone

La crise sanitaire a changé le regard de la société sur la qualité de l'air. Désormais, chacun a pris conscience de l'importance de respirer un air sain, exempt de virus mais aussi de tous les polluants qui peuvent être présents dans un lieu fermé.Pourtant, concrètement, comment s'assurer qu'une pièce est bien ventilée ? Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, le Gouvernement préconise d'aérer au minimum quelques minutes toutes les heures. Mais est-ce suffisant ? Comment savoir quand le seuil d'alerte est atteint ?Dans les collectivités, les crèches, les écoles et les entreprises, il est primordial de disposer d'outils de mesure efficaces et simples à utiliser au quotidien.Or actuellement, les dispositifs existants sont loin d'être adaptés à la réalité du terrain. Non seulement ils manquent souvent de fiabilité, mais ils sont aussi inadaptés pour un usage en totale autonomie.Dans ce contexte, QuosAir lance Lucie, un nouveau capteur de CO2 et de COV. Il permet de visualiser immédiatement les seuils de confinements et des polluants d’une pièce directement sur n’importe quel smartphone grâce à son QR code.Le mesure de la qualité de l'air : un véritable enjeu de santé publiqueSavez-vous que l'air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l'air extérieur ? Or, respirer un air qui n'est pas sain a de vraies conséquences sur la santé : allergies respiratoires, asthme, maux de tête, nausées...C'est pour cela que la surveillance de la qualité de l'air intérieur est à la fois :une obligation légale : elle s'impose déjà aux crèches, maternelles, centres de loisirs, collèges et lycées. A partir de 2023, tous les ERP (établissements recevant du public) seront concernés.une bonne pratique RSE pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT) des collaborateurs tout en augmentant la productivité (meilleure capacité de concentration).Avec Lucie, surveiller la qualité de l'air intérieur devient simple et accessible à tous. En effet, le capteur français est équipé d'une cellule photovoltaïque permettant une recharge autonome du capteur qui mesure le CO2 et les COV présents dans votre air intérieur.Il suffit de scanner le QR code du capteur et, hop, les mesures peuvent être visualisées directement sur votre smartphone.Lucie peut donc être utilisée en totale autonomie dans les salles de classe/de professeurs, réfectoires, bibliothèques, CDI, espaces de coworking, salles de repos, salles des fêtes, salles des protocoles, centres de santé, cinémas et théâtres municipaux. Le capteur Lucie sera disponible au premier trimestre 2022. Il est possible d'effectuer dès à présent une précommande.Les (grands) petits plus de Lucie "Easy to use" et completLucie s'utilise de façon autonome, sans avoir besoin de compétences particulières : la lecture des seuils d'alerte est très simple : Led verte allumée = bon, led orange = moyen, led rouge = mauvais ; l'appareil mesure le CO2, la température, l'humidité, les PM1, PM2,5, PM10, les COV, et le formaldéhyde. Facile à vivreGrâce à un panneau photovoltaïque, le capteur se recharge tout seul. Cependant, en cas de besoin, il dispose d'une batterie de recharge USB-C.Le capteur est simple à installer, il peut être posé ou fixé sur un mur. Ensuite, dès qu'il est mis en place, il est immédiatement opérationnel.Un système anti-vol est inclus.FiableLucie utilise la technologie de mesure NDIR recommandée par les autorités sanitaires. L'appareil est étalonné selon les procédures COFRAC et conforme à la norme RoHS.Cet outil permet donc de valider en quelques instants l'efficacité des protocoles d'aération existants.Mesurer la qualité de l'air intérieur à 360° grâce aux solutions QuosAirQuosAir est devenu un véritable expert de la qualité de l'air avec plus de 500 objets déployés dans une dizaine de villes auprès d'une cinquantaine de clients.L'entreprise française a commencé en lançant un capteur de CO2 "nouvelle génération" qui permet de mesurer en temps réel la température, l'humidité et le taux de CO2. Fabriqué en France, il est connecté à la plateforme Quoslive pour faire des analyses durables et adapter les systèmes de ventilation ou de climatisation.Par la suite, QuosAir a développé le pack QAI pour aider tous les ERP sensibles (crèches, écoles, collèges, lycées, Ehpad…) à se mettre en conformité avec la loi grâce à un accompagnement pas à pas. En effet, depuis 2018, ils ont l'obligation de contrôler leur qualité de l'air (indice ICONE, Formaldéhyde et Benzène).Puis, pour répondre à la demande des clients ayant des taux mauvais, QuosAir a mis au point le pack R’Quos en partenariat avec NatéoSanté, qui permet à la fois de mesurer, purifier et désinfecter en continu avec un taux d'efficacité de 99,6%.
Il y a 3 ans et 133 jours

Les petites villes, miroir de l’hétérogénéité des finances locales

L’hétérogénéité des capacités d’investissement des petites villes de France questionne la notion d’égalité des territoires. L’étude conjointe de leur association et de la Banque postale a détaillé le phénomène à la fin 2021. L’observatoire des finances et de la gestion publique locales le confirme pour l’ensemble des collectivités, dans le numéro 16 de sa revue numérique « Cap sur », mis en ligne le 24 janvier.
Il y a 3 ans et 133 jours

Penser l'écologie constructive, un restaurant scolaire par Huitorel et Morais

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 134 jours

Le Gouvernement lance un appel à projets pour soutenir le développement et l’industrialisation de produits biosourcés et biotechnologies industrielles

Actuellement en forte croissance en France et dans le monde, le recours aux biotechnologies industrielles et l’utilisation de matières premières biosourcées répondent à de nombreux enjeux environnementaux : décarbonation de l’industrie et des transports, stockage de carbone atmosphérique (par exemple dans les matériaux à destination du bâtiment), protection de l’environnement (notamment la biodégradabilité de produits à usage perdu comme les crèmes solaires), santé humaine grâce à l’amélioration des procédés ou du profil de risque des produits, économie circulaire ou encore reconception des intrants pour prendre le virage de l’agroécologie. Les produits biosourcés durables peuvent en outre contribuer à réduire la dépendance de notre industrie aux ressources fossiles et être un levier de croissance majeur pour la compétitivité et l’emploi. Ainsi, le Gouvernement a présenté, le 10 décembre 2021, la stratégie nationale « Produits biosourcés et biotechnologies industrielles – Carburants durables », afin d’accélérer le développement des biotechnologies industrielles françaises et la fabrication de produits biosourcés.Dotée de 420 millions d’euros de soutiens publics du Programme d’investissements d’avenir (PIA), la stratégie ambitionne de favoriser le développement des biotechnologies industrielles en France et la fabrication de produits biosourcés venant notamment se substituer aux produits pétrosourcés. Y sont inclus les carburants issus de ressources durables : biocarburants (issus de biomasse agricole, forestière ou algale), et carburants de synthèse produits à partir d’énergie décarbonée.Plus particulièrement, l’appel à projets « Produits biosourcés et biotechnologies industrielles » vise à soutenir des projets innovants, qui accélèrent la mise sur le marché de technologies et/ou de solutions ambitieuses et durables, depuis les phases de recherche industrielle jusqu'à la démonstration échelle 1 de l'intérêt d'une solution dans son environnement opérationnel. Il vise également à soutenir l’industrialisation des innovations dans le domaine des produits biosourcés et des produits issus de biotechnologies industrielles.Les projets devront prioritairement permettre :L’élargissement des gisements de biomasse, dans le respect des critères de durabilité, avec un objectif de mise à disposition d’une biomasse prête à l’emploi ou de molécules issues de la première transformation ;La démonstration de procédés de transformation de la biomasse, ou de produits issus de la première transformation ;L’accompagnement de l’industrialisation, consistant à soutenir la mise en œuvre à l’échelle industrielle d’unités de production de molécules biosourcées et leur transformation en molécules d’intérêt ou matériaux innovants à plus forte valeur ajoutée. L’AAP soutiendra les meilleurs projets d’investissement en accompagnant des initiatives ambitieuses sur le territoire français, portées par des acteurs émergents aptes à devenir des compétiteurs de niveau mondial ou par des acteurs d’excellence en place. La sélection de projets d’acteurs émergents sera priorisée dans le cadre de cet appel à projets. L’appel à projets est ouvert jusqu’au 15 janvier 2024, avec une première relève le 31 mai 2022.
Il y a 3 ans et 134 jours

"Voie d'excellence", l'alternance continue à séduire jeunes comme employeurs

FORMATION PROFESSIONNELLE. Considérée comme le meilleur moyen pour entrer sur le marché du travail du BTP, l'alternance continue à avoir les faveurs des employeurs comme des apprentis, et même des actifs en reconversion. Une convention de partenariat vient d'être signée en région parisienne pour contribuer au développement de ces filières.
Il y a 3 ans et 134 jours

Le Sénat s'oppose à la possibilité de changer d'assurance emprunteur à tout moment

Avec ces importantes modifications, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur" a été votée à l'unanimité des suffrages exprimés. LR, centristes, PS et Indépendants ont voté pour. Les groupes RDPI à majorité En Marche, CRCE à majorité communiste, RDSE à majorité radicale et le groupe écologiste se sont abstenus.Portée par la députée Patricia Lemoine (groupe Agir) et soutenue par le gouvernement, son objectif est d'introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser les coûts pour le consommateur.Mais le Sénat a retoqué le cœur du texte, la possibilité de changer d'assurance emprunteur, sans frais, à tout moment, et non plus seulement à la date anniversaire.La Fédération bancaire française a salué auprès de l'AFP "un choix de bon sens" des sénateurs et vanté l'"équilibre" trouvé par la chambre haute "entre concurrence, individualisation et mutualisation"."Je suis extrêmement déçu", a réagi à l'inverse Eric Maumy, président du groupe April et membre de l'Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs. "La résiliation à tout moment est la seule mesure efficace pour permettre aux 7 millions de Français (ayant un crédit en cours, ndlr), notamment les plus fragiles, de faire jouer la concurrence et de réaliser des économies substantielles", a-t-il estimé.Dans l'hémicycle, la discussion a été vive. "Pourquoi avoir vidé de sa substance cette avancée ?", a interrogé le ministre Jean-Baptiste Lemoyne, vantant "une mesure qui ne coûterait pas un euro à l'Etat". "C'est du pouvoir d'achat, et en plus on ne crame pas la caisse", a-t-il ironisé."La simplicité, le bon sens, c'est la résiliation à tout moment", a appuyé Emmanuel Capus (Indépendants), tandis que l'écologiste Daniel Salmon laissait entendre que la position de la droite sénatoriale répondait "au lobby bancaire"."Nous ne travaillons pas ici pour les lobbys", a réagi la présidente de la commission des Affaires économiques Sophie Primas (LR).Depuis 2010, la loi Lagarde permet aux emprunteurs d'opter pour une autre assurance que celle proposée par leur banque. Et plusieurs autres lois ont ensuite déjà œuvré pour plus de concurrence, permettant notamment aux clients e changer d'assurance tous les ans, mais les assureurs alternatifs accusent les banques, qui détiennent la majorité du marché, de faire obstruction.Fustigeant "fausses informations" et "caricatures", le rapporteur du texte au Sénat Daniel Gremillet (LR) a affirmé que "la concurrence existe bien déjà sur ce marché et fonctionne bien".Selon lui le nouveau dispositif ne créerait pas de nouvelles économies, mais risquerait de pénaliser les publics âgés et fragiles. Le Sénat a à la place prévu de renforcer l'information des assurés sur le droit actuel. La notion de "date d'échéance", à partir de laquelle est calculée aujourd'hui la période durant laquelle l'assuré est autorisé à résilier, serait clarifiée.Droit à l'oubliLe Sénat a par ailleurs réécrit le volet santé du texte.Les sénateurs ont ainsi prévu de supprimer le questionnaire médical pour les prêts immobiliers de moins de 350.000 euros qui arrivent à leur terme avant le 65e anniversaire de l'emprunteur.Si le rapporteur a vanté "une avancée inédite", M. Lemoyne a mis en garde contre des "solutions de facilité parfois séduisantes à première vue mais qui peuvent avoir l'effet inverse à l'effet recherché".La chambre haute a encore adopté un amendement visant à inscrire directement dans la loi la réduction du délai du "droit à l'oubli" de dix à cinq ans pour les cancers, à étendre ce "droit à l'oubli" aux pathologies chroniques et à supprimer le plafond d'emprunt pour les personnes bénéficiant de la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).Le texte adopté par l'Assemblée nationale appelait seulement les signataires de la convention AERAS à travailler sur ces évolutions. "Il y a besoin de la loi pour avancer aujourd'hui", a affirmé Rémi Féraud (PS). "Mettre de l'humain dans les textes que l'on vote, c'est important", a renchéri la présidente LR de la commission des Affaires sociales Catherine Deroche.Députés et sénateurs vont maintenant tenter de trouver un accord sur une version commune du texte en commission mixte paritaire. S'ils échouent, c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Il y a 3 ans et 134 jours

Riou Glass se dote d'une nouvelle ligne de fabrication de verres trempés

INVESTISSEMENT. Le fabricant de verre plat, Riou Glass, continue de moderniser ses outils de production. Après son usine mayennaise en avril dernier, c'est dans celle de Pia dans les Pyrénées-Orientales que l'industriel a investi.
Il y a 3 ans et 134 jours

La majorité des artisans n'a pas répercuté les hausses des prix des matériaux

INFLATION. Entre pénurie et difficultés d'approvisionnement, les prix des matériaux de construction ont fortement augmenté ces derniers mois. La Capeb a voulu en savoir plus sur l'impact d'une situation qu'elle pensait conjoncturelle, en réalisant une étude auprès de 1.700 entreprises artisanales du bâtiment.
Il y a 3 ans et 134 jours

Qualibat enregistre un recul du nombre d'entreprises RGE en 2021

QUALIFICATION. Alors que le marché de la rénovation énergétique semble plus dynamique que jamais, le nombre d'entreprises et artisans qualifiés reconnu garant de l'environnement (RGE) chez Qualibat a baissé en 2021.
Il y a 3 ans et 134 jours

Chiffre d'affaires "record" pour Serge Ferrari en 2021

RÉSULTATS. Le spécialiste de la toile de tendue, Serge Ferrari, annonce un chiffre d'affaires de "record" de 285,9 millions d'euros en 2021, en forte hausse par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 134 jours

Didier Petetin, l’autre visage du directeur général délégué de Vicat

« J’ai fait participer ma famille. Ma fille de 19 ans, Aurore, a même créé la couverture », précise Didier Petetin. [©Lilia el Golli] C’est un homme très occupé par ses fonctions chez Vicat. Il est le directeur général délégué du groupe Vicat et le directeur opérationnel de ses activités en France, prenant à cœur ses missions. A la tête de 3 000 collaborateurs pour un tiers du chiffre d’affaires, son principal objectif est de proposer des solutions et matériaux de construction minéraux et biosourcés et des services. Dans la droite ligne de l’offre bas carbone. Malgré un emploi du temps 100 % dédié à son poste, Didier Petetin trouve quand même la parade pour s’adonner à sa passion : le dessin ! « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours dessiné. Ma grand-mère, mon père, ma sœur et mon frère dessinaient. J’ai toujours été baigné dans cette ambiance. Pendant mes études aux Arts et Métiers, je me suis rendu compte de l’influence de cet art. Le dessin humoristique est un bel outil de communication, très expressif, parfois sensible. Dans les années 1990, j’ai même vendu des dessins. J’ai gagné un concours où Jacques Faizant m’a fait une superbe dédicace. J’étais aux anges. Je suis imprégné des univers de Gotlib, de Franquin ou de Serre. » Didier Petetin griffonne toujours sur un coin de table, il ne peut s’en empêcher. Le hasard fait bien les choses “La fable du centaure”, texte de Gabrielle Halpern et dessins de Didier Petetin, en vente à partir du 2 février dans toutes les bonnes librairies ou disponible chez l’éditeur. [©DR] Et puis, il y a le hasard des rencontres, qui fait tout basculer et aboutir à une BD originale et initiatique telle“La fable du centaure”. Texte de Gabrielle Halpern et dessins de Didier Petetin. « Tout a commencé pendant le premier confinement. Brice Soccol, ami proche de Gabrielle Halpern, m’a demandé des dessins humoristiques pour son site confinews.net. Un par jour, un par semaine et maintenant, un par mois pour rebondir sur l’actualité. C’était une belle façon de s’évader. » Vous pouvez toujours découvrir ses dessins sous le pseudo 20CH187. En février 2021, Gabrielle Halpern lui téléphone et lui propose de participer à la mise en place sous forme de BD de sa thèse sur l’hybridation. Une superbe aventure commence. « La collaboration était fluide avec Gabrielle qui m’envoyait ses extraits de scénario régulièrement. J’ai dû inventer les personnages, ne pas me tromper… Un véritable accouchement. Je comprends mieux les artistes maintenant. J’ai alterné des moments de franche créativité avec des périodes de saturation. Et ce, pendant les vacances et les weeks-end. Mais c’était aussi un moyen de me ressourcer et de prendre l’air. J’ai fait participer ma famille.  Ma fille de 19 ans, Aurore, a même illustré la couverture. » Autour de l’hybridation Mais qu’est-ce donc que “La Fable du centaure” ? La grand-mère cheval se lamente : « Qu’est-ce qu’on va faire d’elle ? C’est une bâtarde ! C’est la transgression de la nature ! » Au-dessus du berceau, humains et chevaux se regardent avec méfiance… La jeune centauresse n’entre dans aucune case : c’est une hybride ! Lasse des préjugés, elle décidera de partir à l’aventure. Ses rencontres multiples avec des animaux, des végétaux, des monstres et sa découverte des sciences l’aideront à se forger une philosophie de vie.  Et si l’hybridation était une chance ? Et si tout devenait “centaure” : sciences, objets, matériaux, produits et services, modes de consommation et de commercialisation, entreprises, institutions publiques, métiers, bâtiments, manières d’innover, d’habiter et de travailler ? Cette BD est initiatique pour aller vers l’Autre et comprendre le monde tel qu’il se transforme. Le dessin de Didier Petetin, sensible et élégant, rend compte de ce conte pour adultes. « J’ai même mis des touches de bas carbone, de nouveaux liants… Je me suis inspiré de mon environnement de travail aussi. » Prochaine étape après la sortie en boutique, le Festival de la bande dessinée d’Angoulême le 19 mars en tant qu’auteur… une consécration pour un amateur. « Top ! », s’exclame-t-il. Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 134 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance en 2021 mais de très nombreuses incertitudes pour 2022

"Ce trimestre encore, la forte hausse des coûts et les difficultés d'approvisionnement des matériaux ont fortement perturbé l'activité des entreprises", note Christophe Repon, président de la Capeb, cité dans la note de conjoncture de la confédération.Pour 2022, "de très nombreuses incertitudes demeurent et pèsent sur le moral des chefs d'entreprises, au bord du burn-out, auxquelles s'ajoutent la période électorale et l'évolution de la crise sanitaire", assure-t-il.En 2021, l'activité a progressé de 12,5% par rapport à 2020, marquée par les confinements, et de 2,5% par rapport à 2019, selon les chiffres de la Capeb."L'activité du bâtiment continue donc d'être portée par une réserve de travaux importante à réaliser et d'un flux de commandes en provenance des particuliers qui ne fléchit pas", affirme dans sa note de conjoncture le syndicat patronal.Le dispositif gouvernemental MaPrimeRénov' d'aide à la rénovation énergétique pour les particuliers, qui a décollé en 2021 avec 644.000 chantiers, y a contribué, selon la Capeb.C'est l'entretien-rénovation qui porte le plus la croissance annuelle, relève-t-elle en effet.La hausse des prix des matériaux a été en moyenne de 18% pour les entreprises sondées par la Capeb. C'est en menuiserie qu'elle est la plus notable, avec 22% d'augmentation.60% des entreprises sondées par la Capeb ont fait état de retards d'approvisionnement, soit sept points de plus en six mois.Ce qui a provoqué des retards dans des chantiers et même des reports, tandis que certaines entreprises ont choisi de changer de distributeur ou de substituer les produits utilisés.Les carnets de commandes au 4e trimestre 2021 représentaient 91 jours de travail, une deuxième baisse consécutive après un pic à 111 jours au deuxième trimestre.
Il y a 3 ans et 134 jours

Marine Charles, nouvelle Dg de Saint-Gobain Weber France

Portrait de Marine Charles, la nouvelle directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©Saint-Gobain Weber] Marine Charles devient la nouvelle directrice générale de Saint-Gobain Weber France. Elle remplace Charlotte Famy, appelée à de nouvelles fonctions au sein du groupe Saint-Gobain. Marine Charles aura pour mission de poursuivre le développement de la stratégie Weber sur les axes d’innovation, de performance et de développement durable. Forte de son expérience et de sa connaissance acquise depuis son arrivée dans le groupe en 2013, elle témoigne : « J’ai la volonté de poursuivre et de déployer une stratégie de croissance durable, basée sur l’innovation et la satisfaction clients. Ce dernier axe m’est particulièrement cher ». De plus, Marine Charles est attachée à une culture d’entreprise collaborative et respectueuse. Lire aussi : Charlotte Famy quitte Weber et rejoint Chryso Par ailleurs, l’équipe de direction de Saint-Gobain Weber France accueille aussi Vincent Hannecart, nouveau directeur marketing France, qui remplace Meriem Dussart, elle aussi, conviée à de nouvelles responsabilités. Le parcours de Marine Charles Diplômée de Science Po Paris et de HEC, Marine Charles débute sa carrière, en 2004, au poste de consultante dans l’entreprise OC&C Strategy Consultant. En 2008, elle intègre le groupe Casino en tant que chef de projet “Stratégie et Plan”. Elle deviendra ensuite directrice de projet. En 2013, elle rejoint Saint-Gobain comme directrice stratégie et développement. Après 2 années à ce poste, elle évolue en tant que directrice générale adjointe de Lapeyre, détenu par Saint-Gobain. Marine Charles est aussi présidente du Comité d’audit au sein d’Abéo, groupe français du secteur des équipements sportifs et de loisirs.
Il y a 3 ans et 134 jours

En 2021, l'artisanat du bâtiment a dépassé son volume d'affaires d'avant crise

CONJONCTURE. L'activité des artisans du bâtiment a évolué de façon très positive en 2021. Elle enregistre en effet une croissance assez exceptionnelle par rapport à 2020, année de crise sanitaire. Même par rapport à 2019, les chiffres sont meilleurs, indiquant que le secteur a vécu plus qu'un simple effet de rattrapage.
Il y a 3 ans et 134 jours

Sélestat : rénovation de la Commanderie Saint-Jean

La ville de Sélestat procède à des travaux de réhabilitation dans le bâtiment de la Commanderie Saint-Jean.
Il y a 3 ans et 134 jours

Plus de 750.000 logements rénovés en 2021 grâce aux financements de l'Anah

En 2022, l’Anah franchit une étape supplémentaire avec France Rénov’, et sera désormais en capacité de guider tous les Français qui souhaitent s’engager dans la rénovation de leur logement en leur apportant un conseil neutre et indépendant.Plus de 750.000 logements rénovés en 2021L’Anah a financé la rénovation de 751.646 logements en 2021 grâce aux 3,11 milliards d’aides distribuées. L’amélioration de l’habitat privé a atteint des niveaux exceptionnels, grâce à une forte dynamique sur l’ensemble des programmes d’intervention de l’Agence. Cette activité a permis de générer plus de 8 milliards d’euros de travaux et de créer ou préserver près de 90.000 emplois.Grâce à France Relance, MaPrimeRénov’ est devenue une aide universelle, qui rencontre un succès indéniable auprès des Français. En 2021, 764.732 dossiers ont été déposés, 644.073 primes ont été accordées, soit 2,06 milliards d’aides distribuées et 372.828 primes ont été payées à l’issue du chantier. C’est 4,5 fois plus de primes accordées en 2021 qu’en 2020. MaPrimeRénov’ a bénéficié pour 63% à des ménages aux revenus modestes et très modestes. Les aides ont été majoritairement mobilisées pour changer le système de chauffage (68%), suivi de l’isolation (26%) et de la ventilation (3%).Par ailleurs, l’Anah poursuit sa dynamique sur les autres programmes :57.117 logements ont bénéficié d’une rénovation énergétique globale, que ce soit grâce à Habiter Mieux ou MaPrimeRénov’ Copropriété ;21.836 logements ont été rénovés dans le cadre du Plan Initiative Copropriétés, soit 71.495 depuis son lancement. Le programme a connu une phase d’accélération avec des moyens doublés grâce aux crédits France Relance ;52.504 et 15.780 logements ont été subventionnés dans le cadre des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de demain ;15.272 logements rénovés dans le traitement de l’habitat indigne et très dégradé, et 14,9 millions d’euros ont été consacrés au financement de 36 opérations de résorption de l’habitat insalubre (RHI) ;Depuis 2017, près de 48.000 logements ont été conventionnés afin de mobiliser utilement le parc privé à des fins sociales dans la cadre du programme Logement d’abord, dont 8.371 en 2021.Avec France Rénov’, les missions de l’Anah s’amplifient en 2022France Rénov’, le nouveau service public de la rénovation de l’habitat, piloté par l’Anah, devient le point d’entrée unique de tous les parcours de travaux, des plus simples aux plus complexes pour informer et conseiller tous les Français. Pensé pour les ménages et déployé grâce aux collectivités territoriales, France Rénov’ permet ainsi de répondre au besoin de clarification et d’harmonisation du parcours usager, dans le cadre d’un service de proximité. Depuis janvier, les ménages ont à leur disposition une plateforme web (France-renov.gouv.fr), un numéro de téléphone national unique (0 808 800 700) et plus de 450 Espaces conseils France Rénov’ présents sur l’ensemble du territoire. « Mon Accompagnateurs Rénov’ » sera chargé d’accompagner les ménages qui en ont le plus besoin à toutes les étapes de leur projet de travaux. L’accompagnement professionnalisé comporte quatre volets :Technique : identification des travaux à réaliser, des artisans RGE, conseils pour la phase travaux et l’utilisation du logement ;Financier : identification des aides mobilisables ;Administratif : montage du dossier de financement, aide avec les plateformes et outils numériques ;Social : modalités de financement du reste à charge, identification de besoins spécifiques. Enfin, afin de mieux cibler les passoires thermiques et renforcer l’accompagnement des ménages les plus fragiles, MaPrimeRénov’ Sérénité remplace le programme Habiter Mieux de l’Anah. En 10 ans, ce programme aura permis la rénovation globale de plus de 550 000 logements. MaPrimeRénov’ Sérénité, avec des financements plus avantageux et, un accompagnement personnalisé pour permettre aux ménages d’engager les travaux les plus efficaces et de bénéficier de l’ensemble des financements publics disponibles, permettra d’amplifier la dynamique en faveur de la rénovation globale.Un budget de 3,2 milliards d’euros pour rénover 800.000 logementsLe budget 2022 de l’Anah atteint 3,2 milliards d’euros pour la rénovation des logements privés. Il accompagne ainsi le succès de MaPrimeRénov’, avec un objectif de 685.000 logements rénovés, la réussite du Plan Initiative Copropriétés, avec un objectif de 60.000 logements rénovés en copropriété, l’adaptation des logements à la perte d’autonomie, avec un objectif de 24.000 logements adaptés et le déploiement des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain grâce au financement d’ingénierie pour les collectivités.Au total, ce sont près de 800.000 logements dont la rénovation devrait être financée par l’Agence en 2022.Pour Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée en charge du Logement : « L’Anah a su montrer qu’elle était au rendez-vous des enjeux de la rénovation de l’habitat privé dans toutes ses composantes et des défis du 21ème siècle. Les chiffres 2021 témoignent de cette capacité à mettre en œuvre les politiques ambitieuses portées par le gouvernement. La politique de rénovation énergétique va continuer à se structurer en 2022 autour de France Rénov’ pour simplifier le parcours des ménages et massifier les rénovations les plus ambitieuses en lien avec les collectivités territoriales. C’est ainsi que nous pourrons diminuer les factures énergétiques des Français, augmenter leur confort et limiter nos émissions de gaz à effet de serre. »Pour Thierry Repentin, Président du Conseil d’administration de l’Anah : « Les résultats de l’Anah en 2021 démontrent la très forte dynamique de rénovation dans l’habitat privé, qui année après année traduit les attentes fortes de nos concitoyens. Pour continuer sur cette lancée et réussir la transition écologique des logements, il faut faciliter l’accès des ménages qui ont un projet de rénovation à un conseil neutre et indépendant, ainsi qu’un accompagnement personnalisé. C’est l’objectif de France Rénov’ qui, grâce à un parcours harmonisé et simplifié, pourra mieux conseiller, mieux accompagner et mieux financer leurs projets afin de retrouver du confort chez eux et de réduire leur facture énergétique. L’Anah sera au rendez-vous. »
Il y a 3 ans et 134 jours

Pour l'isolation thermique, Thermasoft natura de Knauf combine fibres biosourcées & fibres recyclées

L’isolation thermique à base de matières biologiques et recyclées ne constitue que 8% du marché français de l’isolation, soit environ 20 Mm² par an, mais progresse de 15% par an.
Il y a 3 ans et 134 jours

Renouvelables 2021 : la France toujours à la peine, l'éolien très en retard

L'an dernier s'affiche à première vue "comme une très bonne année mais ce résultat est en trompe l'oeil car essentiellement porté par la filière photovoltaïque", note l'observatoire Obser'ER avec l'Ademe et la Fédération des collectivités concédantes et régies (FNCCR) dans leur 12e Baromètre.Le solaire photovoltaïque a représenté plus de la moitié des nouvelles capacités raccordées, pour atteindre plus de 13,2 GW aujourd'hui disponibles.Cette filière, dont l'objectif inscrit dans la loi est de 20,1 GW à fin 2023, dépasse pour la première fois en France les 2 GW de puissance unitaire supplémentaire raccordée en un an. "Mais pour l'avenir, les acteurs restent prudents", relève le bilan.L'éolien en revanche n'a gagné que 1 GW, un chiffre deux fois inférieur à ce qu'exigent les objectifs de la feuille de route énergétique de la France votée en 2020.Le pays, qui a manqué en 2020 son objectif de consommation de 27% d'électricité renouvelable, n'y arrive donc pas non plus en 2021, souligne le bilan.Dans l'éolien terrestre, les capacités totales installées s'élevaient à fin septembre à 18.544 megawatts (plus de 18,5 GW). Le secteur, qui déplore notamment la lenteur de délivrance des autorisations, s'écarte ainsi de la trajectoire nécessaire quand son objectif est de 24,1 GW fin 2023 et de 33,2-34,7 GW fin 2028.En offshore, le premier parc marin du pays doit démarrer au printemps 2022 (au large de Saint-Nazaire), une filière qui accuse plus de dix ans de retard sous l'effet notamment des recours.Tous les scénarios énergétiques, publiés par le gestionnaire du réseau à haute tension RTE comme par l'Ademe, soulignent la nécessité d'un déploiement massif des renouvelables, si le pays veut atteindre en 2050 son objectif de neutralité carbone face au réchauffement climatique.
Il y a 3 ans et 134 jours

Collections d’extérieurs Fabemi 2022

La mise en situation des gammes de matériaux aux textures, formes et coloris variés, sont autant de sources d’inspiration pour mettre en œuvre des projets personnalisés, dans un esprit moderne. La maquette, illustrée de scènes ouvertes sur le ciel et la nature, valorise les aspects techniques et pratiques de chaque produit - pose, joint, calepinage, échantillons, protection et nettoyage. Ces mentions introduites par des pictos servent de points de repère pour la mise en œuvre. À signaler également, le renvoi au site internet www.fabemi.fr, où il est désormais possible de commander et recevoir un échantillon gratuit du produit de son choix, pour être certain de choisir la bonne couleur, la bonne matière... (explications en dernière page). Cette année, la ligne Béton des marques BRADSTONE et CARRÉ D’ARC domine le sommaire du catalogue. Intercalées entre les chapitres consacrés aux dallages et aux pavés Béton, les deux autres lignes, Pierre naturelle et Céramique CARRÉ D’ARC, sont superbement déclinées dans leurs styles spécifiques produit fait l’objet d’un bref résumé, suivi d’une liste de pictos informatifs. Plusieurs photos d’aménagements extérieurs donnent une idée sur les possibilités de décors offertes par le modèle. Les coloris des matériaux sont représentés par des pastilles (tous réunis dans le Nuancier en fin de catalogue). Dans la ligne Béton, les pavés CARRÉ D’ARC ont toujours la cote, avec leurs infinies possibilités de décorateurs pour chemins carrossables, terrasses, patios, plages de piscine... Quant aux lignes Pierre naturelle et Céramique CARRÉ D’ARC, elles déclinent des collections qui rivalisent de beauté, avec leur texture fine et leur style authentique, en parfaite harmonie avec l’habitat et le jardin. Après l’intermède des pastilles de couleur au chapitre Nuancier, une double page ouvre sur les Produits complémentaires qui participent à l’entretien et au traitement des surfaces, ou interviennent dans la mise en œuvre (mortiers divers). Enfin, de nombreux conseils de pose sont détaillés en fin de catalogue. Il est également possible de se reporter aux vidéos mises en lignes sur le site de Fabemi.
Il y a 3 ans et 134 jours

En 2022, un budget stable pour l'Anah, qui gère MaPrimeRénov'

RÉSULTATS. L'agence nationale de l'habitat (Anah) a vu son budget 2021 reconduit en 2022, avec pour mission de co-financer la rénovation de 800.000 logements, dont 685.000 distributions de MaPrimeRénov'.
Il y a 3 ans et 134 jours

L’aile est de l'aéroport international de Genève fait peau neuve

L’Aile Est remplace le pavillon gros-porteur, construit à titre provisoire en 1975, aujourd’hui aussi dépassé sur les plans technique et environnemental.Intégralement financé par Genève Aéroport, ce projet comporte un bâtiment à haute performance énergétique de verre et d’acier sur deux niveaux principaux et 520 mètres de longueur.Une approche collaborativeConçue par le groupement RBI-T composé du bureau londonien d’architecture Rogers Stirk Harbour + Partners (RSHP), de l’atelier d’architecture Jacques Bugna à Genève et des bureaux d’ingénierie Ingérop à Paris et T-Ingénierie à Genève, l’Aile Est illustre la collaboration étroite et intense entre architectes et ingénieurs afin de livrer une vision intégrée et claire, rendant imperceptible la frontière entre le travail des uns et des autres. Dans la droite lignée du Centre Pompidou à Paris, l’Aile Est donne à lire l’ensemble des éléments qui la composent et l‘articulation entre eux. Tout ici est architecture. Le nouveau bâtiment permet d’accueillir près de 2.800 passagers par heure au départ et 3.000 à l’arrivée. Il abrite principalement la nouvelle salle d’embarquement, desservant six postes avions existants grâce à de nouvelles passerelles télescopiques, ainsi que les circulations des arrivées, des transferts et les contrôles aux frontières.Un projet au long cours Le projet de RBI-T a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures international et a été le lauréat d’un mandat d’études en parallèle lancé en 2010. Le bâtiment Aile Est a été réalisé entre 2012 et 2021 et a fait l’objet de quatre chantiers spécifiques, à savoir : Les travaux « Préparatoires » de novembre 2012 à juillet 2013 comprenant notamment la sécurisation du périmètre de chantier Aile Est, le déplacement d’un séparateur à hydrocarbure « tarmac », l’installation d’une sonde géothermique test d’une profondeur de 300 mètres et l’adaptation des réseaux eaux usées et eaux de surface.Les travaux « Route Douanière » d’août 2013 à mai 2015 comprenant notamment la construction d’une tranchée couverte au droit de la future Aile Est avec une circulation routière reliant le secteur France de l’aéroport à Ferney-Voltaire (F), une galerie technique avec des réseaux nouveaux et des locaux techniques, un volume en attente destiné à une affectation ultérieure et la réalisation d’une plate-forme pouvant soutenir un bâtiment futur.Les travaux « BAT 1 », d’avril 2016 à décembre 2017 comprenant notamment la déconstruction de bâtiments et d’équipements, la déviation et/ou le maintien de réseaux existants ainsi que la construction du solde de l’infrastructure de l’Aile Est.Les travaux « BAT 2 », d’avril 2017 à juillet 2021 comprenant notamment la construction du bâtiment.hors-sol (processeur et salle d’embarquement des Portes N° 14 à 19) pouvant accueillir des avions codes C à F, l’aménagement des sous-sols (déjà partiellement réalisés lors des chantiers précédents) ainsi que des liaisons avec des bâtiments et infrastructures environnants.Liberté et légèreté, pérennité et couleur Répondant aux contraintes du site, l’Aile Est est un parallélogramme extrudé, aux façades principales entièrement vitrées et inclinées à 26°, semblant flotter au-dessus de la route de service située au niveau tarmac. L’inclinaison des façades préserve les distances et l’accès à la lumière naturelle des bâtiments avoisinants situés au Sud, dégage le volume dédié au couloir des arrivées au niveau supérieur et, côté piste, crée une protection contre le rayonnement solaire direct. L’Aile Est libère au maximum le volume intérieur de tout élément porteur afin d’assurer une très grande transparence et offrir aux passagers une vue imprenable sur l’activité « tarmac », les avions ainsi que le massif du Jura. Sa structure porteuse est constituée d’un exosquelette métallique de 7.000 tonnes d’acier, comprenant des planchers réticulaires mixtes d’une portée de 20 x 20 mètres et de 135 pièces de fonderie. Le volume intérieur est baigné de lumière naturelle grâce aux 20.000m2 de façades précitées. Les matériaux choisis accentuent le sentiment de fluidité et de légèreté. L’ossature primaire est peinte en gris clair, alors que les éléments structurels secondaires sont de couleur anthracite. Les sols sont habillés de pierre naturelle, les gardes corps et les parois verticales sont en verre. La couleur accompagne le déplacement et l’orientation des passagers le long de l’Aile Est et marque chaque module de 80m de longueur du bâtiment. La palette des matériaux a été choisie pour sa durabilité, son faible entretien et pour servir d’écrin aux flux des passagers. La rénovation énergétique comme pierre angulaire du projet Le projet du groupement RBI-T est conçu pour devenir un bâtiment exemplaire au niveau énergétique. Ainsi, grâce à la mise en œuvre de technologies de pointe, le bâtiment peut s’appuyer sur une stratégie environnementale durable. L’isolation thermique de l’Aile Est est garantie par le déploiement de façades à triple vitrage de haute performance, assorties de protections solaires spécifiques en période estivale permettant de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel et la production de froid et de chaud. L’électricité est produite par une installation solaire composée de 7 000m2 de panneaux photovoltaïques en toiture. La réduction très importante de l’empreinte énergétique est assurée en sus par une isolation thermique performante de l’enveloppe du bâtiment, la récupération et l’utilisation de l’eau pluviale et l’utilisation de pompes à chaleur à haut rendement. Ces dernières produisent et stockent dans un premier temps l’énergie thermique de 110 sondes géothermiques d’une profondeur de 300 mètres et pourront se raccorder au futur réseau hydro-thermique genevois GeniLac qui complétera la panoplie des sources d’énergie renouvelables.
Il y a 3 ans et 134 jours

Le spécialiste des systèmes constructifs préfabriqués KP1 dévoile sa stratégie environnementale

Depuis son origine, il est engagé dans une démarche environnementale en proposant des systèmes préfabriqués en béton précontraint, synonyme de frugalité : moins de béton, moins d’aciers, moins de carbone. Aujourd’hui, il dévoile sa stratégie environnementale avec l’ambition de réduire de 50 % son impact carbone à horizon 2031. Cet objectif répond aux évolutions sociétales en matière d’empreinte carbone et va au-delà des exigences fixées par le calendrier de la RE 2020. L’innovationL’entreprise a mis son esprit visionnaire et son expertise de plus de 60 ans au service de l’innovation pour développer des produits aux impacts environnementaux réduits.Pour Florent Goumarre, Directeur Marketing, Communication & Innovation Produits : « L’approche systèmes constructifs préfabriqués que nous prônons depuis des années prend aujourd’hui tout son sens avec la RE 2020. Par exemple, un plancher Silence (poutrelle/entrevous/rupteurs) est 30 % moins impactant au niveau environnemental que son équivalent en dalle pleine. Nous allons plus loin aujourd’hui en explorant de nouveaux ciments, qui permettront d’atteindre encore de meilleures performances structurelles et environnementales. »KP1 a lancé sa nouvelle gamme éco-conçue baptisée Impakt début décembre 2021. Elle se compose de l’entrevous EMR (100 % en matière recyclée), de la Prédalle et ThermoPrédalle®, et prochainement d’un Prémur développé avec le ciment H-UKR (0 % clinker), fourni par Hoffmann Green Cement Technologies.La pertinence industrielleAu service des territoires, avec 20 usines réparties à travers l’hexagone, KP1 est un acteur majeur de l’industrie locale française. Ce maillage de proximité est ancré dans l’ADN de la marque. Il permet de construire en circuit court et de participer ainsi à la réduction de l’impact carbone. Ses engagements environnementaux passent également par l’amélioration continue de ses sites.Pour Florent Goumarre, Directeur Marketing, Communication & Innovation Produits : « Aujourd’hui, 68 % des aciers que nous utilisons sont issus de matières recyclées, notre objectif est d’atteindre les 100 %. Nous travaillons également à limiter et réemployer nos rebuts ainsi qu’à réduire les coûts environnementaux liés à notre process industriel, comme l’étuvage, l’éclairage, les sources d’énergies... »L’usine de Grigny (69) est l’une des illustrations concrètes de cette stratégie industrielle responsable. Elle vient par exemple de se doter d’un nouveau silo qui accueille le ciment bas carbone de la nouvelle Prédalle et d’optimiser son système de traitement des eaux usées.Pour Vincent LINCHET, CEO de KP1 : « KP1 a toutes les clés pour être un acteur industriel majeur de la transformation environnementale dans le monde de la construction. Au-delà de l’innovation produits et de nos sites industriels, nous investissons également beaucoup dans la formation des femmes et des hommes de l’entreprise, et des nouveaux talents pour atteindre nos objectifs fixés en 2031. Car c’est ensemble, à chacun des niveaux, que nous parviendrons à construire le monde responsable de demain. »
Il y a 3 ans et 134 jours

Europan 16 : Magnétisme salin, projet lauréat à Pont-Aven

Chaque année, la Fondation Palladio donne aux étudiants, doctorants et post-doctorants de la fabrique de la ville, les moyens de mener à bien leur projet de formation ou de recherche, et de faire connaître leurs travaux. À l’occasion du lancement de leur 13ème campagne, les Bourses Palladio se dotent d’un nouveau comité de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 135 jours

JO-2024 : un ouvrier grièvement blessé sur le chantier du village olympique

"La victime a été blessée aux deux jambes et au bras, son camion lui a roulé dessus", a déclaré à l'AFP le parquet, sans donner davantage de précisions.Une enquête est actuellement en cours pour "déterminer si une responsabilité est en cause", a-t-il poursuivi.Situé à cheval sur les villes de Saint-Ouen, l'Ile-Saint-Denis et Saint-Denis, le chantier du futur village olympique bat actuellement son plein en vue d'une livraison au premier trimestre 2024.Cet accident "est une tragédie pour tout le monde", a déploré mardi matin en conférence de presse Nicolas Ferrand, le directeur général de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques), chargée des ouvrages pérennes des Jeux.Dans un communiqué, la CGT 93 a estimé pour sa part que "cet événement met de nouveau en lumière la question scandaleuse des risques au travail dans le secteur de la construction. Les salariés des chantiers du bâtiment et des travaux publics sont en proie à un niveau de dangerosité dans l'exercice de leur métier qui est inadmissible !"En décembre, une délégation de plusieurs syndicats, français et internationaux, a rencontré la Solideo pour dénoncer notamment l'impossibilité de visiter les chantiers.
Il y a 3 ans et 135 jours

L'ampleur du rebond de l'économie française en 2021 sera connue vendredi

L'institut national de la statistique table, comme la Banque de France, sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 6,7% en 2021, après la chute de 8% l'année précédente.Le gouvernement n'a pas formellement révisé sa prévision de 6,25%, mais le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a reconnu que ce chiffre serait dépassé.Si ces prévisions se confirment, la France aura été un des pays les plus performants de la zone euro en 2021, la croissance ayant par exemple plafonné en Allemagne à 2,7% (-4,9% en 2020), frappée de plein fouet par les pénuries de matières premières et de composants pour l'industrie.Fini les montagnes russes de 2020, où les confinements avaient mis à l'arrêt ou nettement freiné l'activité: 2021 a été l'année de la reprise, d'abord lente en début d'année puis nettement plus franche à partir du printemps, malgré les troisième et quatrième vagues de l'épidémie de Covid-19."Ce qui a joué favorablement sur l'économie française, c'est que toute la politique économique s'est concentrée sur la réduction de tous les risques pour les entreprises et les ménages", analyse Philippe Waechter, chef économiste de Ostrum Asset Management.Ainsi, l'État a encore dépensé l'an dernier un peu plus de 60 milliards d'euros pour soutenir l'économie et éviter les faillites et la hausse du chômage, au prix d'un déficit public qui devrait avoisiner les 7%.L'emploi a aussi connu une année faste, avec un taux d'emploi (nombre de Français ayant un travail) à un niveau jamais vu depuis 1975, selon les chiffres publiés en novembre par l'Insee. Le taux de chômage était de 8,1% à fin septembre."On a l'impression que les chefs d'entreprise sont prêts à embaucher quoi qu'il arrive et ne donnent pas le sentiment d'inquiétude qu'on a généralement en sortie de récession ou de crise", analyse Philippe Waechter.L'investissement des entreprises et des ménages, en particulier dans l'immobilier grâce au surplus d'épargne engrangé depuis 2020, ont aussi dépassé leur niveau d'avant-crise.La consommation des ménages est plus lente à se rétablir et l'Insee dira vendredi si elle a retrouvé au dernier trimestre son niveau d'avant la pandémie.Le danger de l'inflationL'économie française entame ainsi 2022 dans un contexte favorable et l’enchaînement des variants Delta et Omicron du Covid-19 ne devrait "pas peser tant que cela", sauf dans "deux ou trois secteurs", à savoir l'hôtellerie-restauration, les activités de loisirs et les transports, victimes des restrictions, juge Stéphane Colliac, économiste à BNP Paribas.L'Insee prévoit une croissance de 0,4% au premier trimestre, puis 0,5% au deuxième. Le gouvernement table lui sur une hausse du PIB de 4% sur l'ensemble de l'année, contre 3,6% pour la Banque de France.Une des grandes inquiétudes sera l'impact de l'inflation, avec la hausse des prix du pétrole, de l'électricité et des prix alimentaires. Elle a atteint 2,8% sur un an en décembre. Cela pourrait pénaliser le pouvoir d'achat des ménages malgré la "dynamique des revenus" due aux créations d'emploi, et peser sur la consommation, principale composante de la croissance française, prévient M. Colliac.A l'approche de l'élection présidentielle, l'exécutif tente d'éteindre les premiers feux, avec plusieurs dispositifs comme un nouveau chèque énergie, une indemnité inflation en cours de versement à 38 millions de personnes, le plafonnement des prix du gaz et de l'électricité et une meilleure indemnité kilométrique.Mais compte tenu de la situation des finances publiques, cela ne pourra pas durer, estime Philippe Waechter."Pour l'instant on est passé entre les gouttes et on a maintenu le pouvoir d'achat. Si à partir de mai la question de la crise sanitaire s'estompe, c'est là que les choses vont être compliquées" pour le futur gouvernement, qui devra aussi "donner des gages" à nos voisins européens, ajoute-t-il.
Il y a 3 ans et 135 jours

Une filiale génie électrique pour Dalkia

CRÉATION. Filiale d'EDF, Dalkia annonce la création d'une filière regroupant les activités génie électrique, baptisée Dalkia Electrotechnics.
Il y a 3 ans et 135 jours

A Verpillières-sur-Ource, une maison perchée par Hérard & Da Costa

La Maison perchée construite à Verpillières-sur-Ource (Aube) par l’agence de Troyes Hérard & Da Costa est le projet lauréat des Trophées Eiffel 2021 dans la Catégorie « Habiter ». Structure acier pour une maison suspendue. Une maison pour un couple avec deux enfants. Parmi les contraintes : un budget restreint et des impératifs coûteux parmi […] L’article A Verpillières-sur-Ource, une maison perchée par Hérard & Da Costa est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.