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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 135 jours

Bâtiments de demain : l'Ademe et le CSTB proposent quatre scénarios prospectifs

BATIMENT 2050. La démarche commune du CSTB et de l'Ademe, lancée il y a deux ans, a abouti à quatre scénarios pour les bâtiments en 2050. Plus ou moins enviables, ils dessinent ce que pourrait être la société française d'ici 30 ans. Présentation et réactions.
Il y a 3 ans et 135 jours

Métiers verdissants : le Bâtiment, un secteur moteur !

ÉTUDE. Le ministère de la Transition écologique a récemment dévoilé les résultats d'une étude portant sur les métiers de l'économie verte. En la matière, le Bâtiment tire son épingle du jeu et se distingue par son dynamisme.
Il y a 3 ans et 135 jours

L’ADEME et le CSTB présentent 4 scénarios prospectifs inédits permettant d’anticiper les avenirs possibles pour le bâtiment et l’immobilier, à l’horizon 2050

Pour permettre à chacun de se préparer, l’ADEME et le CSTB ont conduit depuis deux ans des travaux de prospective qui dessinent pour les bâtiments, d’ici à 2050, des avenirs plus ou moins cléments, mais probables.Ils ont permis, dans le cadre d’une concertation avec les acteurs, d’élaborer une boite à outils, partant de 22 facteurs-clés et aboutissant à 4 scénarios présentés ce 25 janvier, à l’occasion d’un colloque dédié. Dans le cadre de la démarche prospective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », menée par l’ADEME et le CSTB, les acteurs de la construction et de l’immobilier ont été invités à partager leurs points de vue sur ce que pourraient être les bâtiments en France, à l’horizon 2050. A quoi ressembleront-ils ? Dans quelle mesure seront-ils en capacité d’abriter les activités humaines ? Les filières se seront-elles adaptées aux nouveaux défis ? Etc.4 scénarios ont ainsi été élaborés, tenant compte de 22 facteurs-clés dans leur évolution, dessinant des avenirs plus ou moins cléments, sources de rééquilibrages ou au contraire, de disparités :Difficile de tout faire, ou la difficulté pour les acteurs de tout faire simultanément, face aux grandes transitions. Le parc évolue alors de manière contrastée, avec des bâtiments performants, mais aussi un nombre encore important d’ouvrages mal adaptés. Le bâtiment comme service, les acteurs s’adapteraient rapidement aux défis des transitions écologique et démographique. Une mutation profonde du bâtiment s’opère, avec, en ville des ouvrages, pensés comme des « services » mis à disposition des occupants. Rééquilibrage(s), au profit des territoires périurbains, des villes moyennes ou des territoires ruraux. La préservation de l’environnement et l’anticipation des crises systémiques deviennent des priorités. Pénuries, ou l’impact des crises systémiques (climatique, économique, sanitaires) sur les capacités de fonctionnement des parties prenantes (ménages, entreprises, pouvoirs publics…).Une démarche prospective qui se poursuitCes 4 scénarios livrent un premier éclairage précieux aux acteurs de la construction et de l’immobilier. Pour leur permettre d’aller plus loin, l’action prospective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », forte de l’accueil très positif rencontré et de l’implication de la filière dans la démarche, s’enrichit. L’enjeu est désormais de capitaliser sur les travaux déjà menés, à travers 3 axes : L’accompagnement des acteurs souhaitant utiliser les outils créés dans le cadre de la démarche, afin d’alimenter la réflexion stratégique au sein de leur organisationL’enrichissement et le croisement des données, pour des scénarios encore plus robustes et facilement déclinables, selon les activitésLe lancement d’une démarche collective complémentaire, intitulée « Imaginons le bâtiment et l’immobilier au temps de l’économie circulaire ».Pour Arnaud Leroy, Président de l’ADEME : « Avec les scénarios Transition(s) 2050 et la Boite à Outils « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », nous avons voulu donner à chaque acteur du bâtiment et de l’immobilier toutes les clés pour les aider à mieux se projeter dans les grandes mutations à venir. Ces travaux permettent de comprendre les ordres de grandeur de la transition écologique, mais également les implications concrètes en termes d’évolution des filières bâtiment et immobilier. N’hésitez pas à vous en saisir ! »Pour Etienne Crépon, Président du CSTB : « Le secteur de l’immobilier est au cœur de toutes les transitions et transformations que connaît et va connaître notre société. La démarche collective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », permet d’esquisser des avenirs possibles. A nous de nous en saisir pour anticiper et mieux préparer le futur. C’est dans cette optique que cette démarche va se poursuivre : forts de ces premiers travaux et des recherches que nous avons menées en parallèle, nous sommes à même de les enrichir par une analyse quantitative et les approfondir sur la question des ressources et de l’économie circulaire. »
Il y a 3 ans et 135 jours

Les artisans du bâtiment débutent 2022 avec enthousiasme

CONJONCTURE. Les entreprises de la construction ont semblé gagner en visibilité en ce mois de janvier : les perspectives sur leur activité s'améliorent, tout comme leurs prévisions d'embauches. Le manque de main-d'oeuvre persiste mais de plus en plus de professionnels déclarent former des apprentis.
Il y a 3 ans et 135 jours

A Toulon, les ingénieurs et techniciens de l’ESID bâtissent déjà le port militaire de demain

Premier port militaire français, le port de Toulon est aujourd’hui en pleine mutation. L’ingénieur général Antoine Manicacci, directeur de l’établissement du service d'infrastructure de la défense (ESID) de Toulon, fait le point sur les travaux emblématiques et les besoins en recrutement.
Il y a 3 ans et 135 jours

Une reprise de l'investissement en trompe-l'œil ?

Malgré un effort de l'Etat et la montée en puissance des contrats de relance et de transition écologique, les incertitudes persistent à deux mois et demi de la date limite du vote des budgets primitifs.
Il y a 3 ans et 135 jours

Rénovation énergétique, PME-ETI et région parisienne portent les recrutements dans le BTP

DÉCRYPTAGE. Le dynamisme semble de mise pour le secteur de la construction : l'activité importante des chantiers de rénovation énergétique et des grands projets comme le Grand Paris ou les Jeux Olympiques 2024 incite une majorité de petites et moyennes entreprises à embaucher. Mais les tensions demeurent sur certains postes, malgré parfois des rémunérations attrayantes. Tour d'horizon du marché du travail dans le BTP, l'architecture, l'immobilier et l'énergie.
Il y a 3 ans et 135 jours

L’économie de l’hydrogène laisse entrevoir une nouvelle dynamique énergétique mondiale

La croissance rapide de l’économie mondiale de l’hydrogène pourrait apporter des changements géoéconomiques et géopolitiques importants en générant une vague d’interdépendances inédites, selon une nouvelle analyse de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). D’après le rapport intitulé « Geopolitics of the Energy Transformation: The Hydrogen Factor », l’hydrogène serait en train de modifier la géographie du commerce de l’énergie et de régionaliser les relations énergétiques, comme en témoigne l’émergence de nouveaux centres d’influence géopolitique construits autour de la production et de l’utilisation de l’hydrogène, alors que le commerce traditionnel du pétrole et du gaz est en déclin.Sous l’effet de l’urgence climatique et des engagements des pays à réduire leurs émissions nettes à zéro, l’IRENA estime que l’hydrogène couvrira jusqu’à 12 % de la consommation mondiale d’énergie d’ici 2050. La croissance du commerce et des investissements ciblés sur un marché dominé par les combustibles fossiles et actuellement évalué à 174 milliards d’USD va probablement stimuler la compétitivité économique et modifier le panorama de la politique étrangère avec la conclusion d’accords bilatéraux très éloignés du type de relations qui caractérisaient le marché des hydrocarbures au XXe siècle.« L’hydrogène pourrait s’avérer être le chaînon manquant vers un avenir énergétique sans danger pour le climat », signale Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA. « L’hydrogène profite clairement de la révolution des énergies renouvelables, l’hydrogène vert s’imposant comme le joker qui permettra d’atteindre la neutralité climatique sans compromettre la croissance industrielle et le développement social. Mais l’hydrogène n’est pas le nouveau pétrole. Et la transition ne consiste pas à changer de carburant mais à changer de système, d’où des perturbations politiques, techniques, environnementales et économiques. »« C’est l’hydrogène vert qui amènera toutes sortes de nouveaux participants sur le marché, diversifiera les itinéraires et les sources d’approvisionnements et entraînera une déconcentration du pouvoir vers une multitude d’acteurs. Avec la coopération internationale, le marché de l’hydrogène pourrait être plus démocratique et plus inclusif, et offrir de nouvelles perspectives aussi bien aux pays développés qu’aux pays en développement. »L’IRENA estime que plus de 30 % de l’hydrogène pourrait être dédié au commerce transfrontalier d’ici 2050, un pourcentage plus élevé que pour le gaz naturel aujourd’hui. Des pays qui ne sont pas des acteurs traditionnels du négoce d’énergie établissent des relations bilatérales autour de l’hydrogène. Alors que de plus en plus d’intervenants et de nouvelles classes d’importateurs et d’exportateurs nets émergent sur la scène mondiale, il est peu probable qu’on assiste à une militarisation et à une cartellisation du commerce de l’hydrogène, contrairement à ce qu’on observe avec l’influence géopolitique du pétrole et du gaz.Le commerce transfrontalier d’hydrogène est appelé à se développer considérablement. En effet, plus de 30 pays et régions prévoient déjà aujourd’hui une forte activité commerciale. Certains pays qui se projettent en tant que futurs importateurs, comme le Japon et l’Allemagne, misent déjà sur la diplomatie dans le domaine de l’hydrogène. Les exportateurs de combustibles fossiles considèrent de plus en plus l’hydrogène propre comme un moyen intéressant de diversifier leur économie. C’est le cas, par exemple, de l’Australie, d’Oman, de l’Arabie saoudite ou des Émirats arabes unis. Néanmoins, des stratégies de transition économique plus larges s’imposent car l’hydrogène ne compensera pas les pertes de revenus du pétrole et du gaz.Le potentiel technique de production d’hydrogène dépasse largement la demande mondiale estimée. Les pays les plus capables de produire de l’électricité renouvelable bon marché seront les mieux placés pour produire de l’hydrogène vert compétitif. Alors que certains pays comme le Chili, le Maroc ou la Namibie sont aujourd’hui des importateurs nets d’énergie, ils sont en passe de devenir des exportateurs d’hydrogène vert. Tirer parti du potentiel de régions comme l’Afrique, les Amériques, le Moyen-Orient et l’Océanie pourrait limiter le risque de concentration des exportations, mais de nombreux pays auront besoin de transferts de technologie, d’infrastructures et d’investissements à grande échelle.La géopolitique de l’hydrogène propre se déroulera probablement en différentes étapes. D’après le rapport, on assistera dans les années 2020 à une grande course au leadership technologique. Mais la demande ne devrait décoller qu’au milieu des années 2030. À ce moment-là, l’hydrogène vert concurrencera les coûts de l’hydrogène fossile à l’échelle mondiale, un phénomène annoncé encore plus tôt dans des pays comme la Chine, le Brésil et l’Inde. L’hydrogène vert était déjà abordable en Europe lors de la flambée des prix du gaz naturel en 2021. La remise à neuf des gazoducs devrait encore stimuler la demande et faciliter le commerce de l’hydrogène.Les pays dotés d’un vaste potentiel d’énergie renouvelable pourraient devenir des sites d’industrialisation verte et utiliser leur potentiel pour attirer des industries très énergivores. De plus, prendre part à la chaîne de valeur de l’hydrogène peut stimuler la compétitivité économique. La fabrication d’équipements comme les électrolyseurs et les piles à combustible, en particulier, pourrait stimuler l’activité. La Chine, le Japon et l’Europe ont déjà acquis une longueur d’avance dans la production, mais l’innovation transformera encore le paysage manufacturier actuel.L’hydrogène vert peut renforcer l’indépendance, la sécurité et la résilience énergétiques en réduisant la dépendance aux importations et la volatilité des prix et en renforçant la flexibilité du système énergétique. Cependant, les matières premières nécessaires à l’hydrogène et aux technologies renouvelables posent la question de la sécurité matérielle. Les pénuries et les fluctuations de prix pourraient se répercuter sur les chaînes d’approvisionnement en hydrogène et avoir une incidence négative sur les coûts et les revenus.Façonner les règles, les normes et la gouvernance de l’hydrogène pourrait conduire à une concurrence géopolitique ou ouvrir une nouvelle ère de coopération internationale renforcée. En particulier, aider les pays en développement à déployer des technologies de l’hydrogène vert et à développer les industries de l’hydrogène permettrait d’éviter d’accentuer encore les écarts en matière de décarbonisation au niveau mondial et favoriserait l’équité et l’inclusion en créant des chaînes de valeur locales, des industries vertes et des emplois dans les pays riches en énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 135 jours

JO 2024 : un ouvrier grièvement blessé sur le chantier du village olympique

ACCIDENT. Le parquet de Bobigny a annoncé qu'un ouvrier avait été blessé ce lundi 24 janvier 2022 sur un chantier des Jeux Olympiques de Paris. Une enquête a été ouverte.
Il y a 3 ans et 135 jours

Le SNEP confie sa marque « QualiPVC fenêtre » à l’UFME

Adapté à toutes les tailles d’entreprises et plus particulièrement aux petites structures, le process d’obtention de cette marque est rapide et simple, au coût adapté et maîtrisé.La mise en place de cette démarche qualité peut être appréciée comme une première étape vers la certification NF Fenêtre. Idéale pour une entreprise qui n’a pas la ressource nécessaire pour gérer différents marquages. QualiPVC fenêtre permet ainsi aux titulaires, avec une seule marque, un seul logo, de mettre en avant la qualité de leur fabrication et son origine française, au-delà du classique et généralisé « made in France ».Une marque qualité accessible à tous...La procédure est simple. Le fabricant retire son dossier auprès de l’UFME ou de son coach gammiste QualiPVC fenêtre. Une fois complété, il le renvoie vers l’instructeur indépendant SOCOTEC qui procède à un audit du système qualité de la production sur site. Le rapport est ensuite transmis auprès du comité de marque qui délivre le droit d’usage de la marque pour une durée de deux ans renouvelables.Les entreprises bénéficiaires en tirent de multiples avantages, avec en premier lieu la reconnaissance de leur savoir-faire. Leurs produits attestent d’une valeur ajoutée pour répondre aux appels d’offres et faciliter l’accès aux dispositifs financiers et aides gouvernementales mis à disposition des foyers. Les candidats fabricants disposent de l’accompagnement personnalisé d’un coach gammiste fabricant de profilés PVC et de l’appui d’une communication nationale valorisant la fenêtre PVC et la marque QualiPVC fenêtre....aux exigences élevées : un repère pour les consommateursQualiPVC fenêtre vise à apporter la preuve de la bonne application du Contrôle de Production en Usine (CPU) de la norme harmonisée NF EN 14351-1. Le règlement définit une organisation rigoureuse et documentée, s’appuyant sur des moyens adaptés pour obtenir, de manière fiable et reproductible, un produit de qualité aux performances revendiquées. Elle permet ainsi aux entreprises de justifier de la conformité aux exigences générales et spécifiques du NF DTU 36.5 P1-2 CGM de leur fabrication de fenêtre en profilés PVC. La démarche qualité et sa conformité au règlement d’usage sont contrôlées au cours des deux ans de validité du droit d’usage de la marque par des audits de suivi dont le nombre et la fréquence sont adaptés selon les volumes de production de menuiseries.
Il y a 3 ans et 135 jours

"Les Promesses", un film qui plonge dans la réalité des copropriétés dégradées

CULTURE. Le nouveau long-métrage de Thomas Kruithof s'intéresse à la politique locale, à la banlieue et à la survie d'une cité insalubre. Un portrait réaliste des difficultés que peuvent rencontrer les élus, applaudi par de grands acteurs de l'habitat.
Il y a 3 ans et 135 jours

Le groupe Buesa récupère la branche TP de Famy

Le languedocien Buesa a acquis la branche TP du groupe familial Famy basé dans l’Ain. Ce rachat se traduit par un élargissement de son périmètre en Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté. Le groupe biterrois représente désormais plus de 1 100 salariés et un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros.
Il y a 3 ans et 135 jours

Convention de coopération entre le CCCA-BTP et la CAPEB pour la formation au profit des entreprises artisanales du bâtiment et des jeunes

Pour y répondre et développer une politique ambitieuse de formation professionnelle de qualité, la CAPEB a souhaité renforcer ses collaborations avec le CCCA-BTP, en s’appuyant sur ses différentes expertises et champs d’intervention, afin d’impulser l’innovation dans l’apprentissage et dans l’accompagnement du développement de la formation professionnelle.Tel est l’objet de la convention de partenariat mise en place entre le CCCA-BTP et la CAPEB pour une durée de trois ans, pour répondre aux besoins en compétences des entreprises artisanales du bâtiment, répondre aux attentes des jeunes générations et valoriser l’excellence des métiers, des carrières et des formations professionnelles.Six champs d’actions pour accélérer l’innovation et l’excellence de l’apprentissage BTPLa réalisation d’études prospectives sur les nouveaux enjeux de l’apprentissage adaptés et sur l’évolution des attentes des jeunes générations, incluant la féminisation des métiers et la sensibilisation à l’esprit d’entreprendre.La sensibilisation des entreprises artisanales du bâtiment, déjà investies dans l’apprentissage, aux nouvelles attentes des jeunes, prenant en compte des sujets comme le rapport à la hiérarchie, la féminisation des métiers, la responsabilité sociétale, l’innovation et l’esprit d’entreprendre.Le décryptage des innovations émergentes pour sensibiliser les entreprises artisanales du bâtiment aux nouveaux gestes professionnels liés à l’introduction de technologies novatrices, ou encore de nouveaux matériaux, afin de faire évoluer les usages, identifier les besoins en compétences pour y répondre, ainsi que les actions de formation à mettre en place.La promotion conjointe des métiers et des formations du bâtiment auprès des jeunes, en prenant en compte leurs attentes, et valoriser l’excellence de l’apprentissage comme voie de formation privilégiée de réussite.La valorisation des nouvelles modalités d’accompagnement et de formation des jeunes auprès des entreprises artisanales du bâtiment, afin de les sensibiliser, en particulier sur les thématiques du numérique, de la transition énergétique, de la mobilité européenne, ou encore de la formation en situation de travail (AFEST). Il s’agit d’accélérer et de mieux articuler ces évolutions et d’offrir un accueil et une intégration optimale aux jeunes au sein des entreprises formatrices.L’appui au déploiement des certifications professionnelles et à la création des parcours de formation auprès de la CAPEB dans le cadre des missions confiées au CCCA-BTP, en sa qualité d’opérateur des certifications pour les branches du bâtiment et des travaux publics.Pour Éric Routier, président du CCCA-BTP : « La mise en place de ce partenariat réaffirme les liens forts entre le CCCA-BTP et la CAPEB, membre de notre conseil d’administration à gouvernance paritaire, dans un contexte de profonde mutation des métiers du bâtiment, où les enjeux et besoins en compétences professionnelles des entreprises artisanales n’ont jamais été aussi importants et le seront plus encore dans les prochaines années. Ce partenariat s’inscrit dans la dynamique de développement de l’apprentissage que nous portons, notamment pour accompagner et accélérer l’innovation dans les métiers et les entreprises de notre secteur. Il permet aussi de mettre en œuvre des actions nous assurant d’être en phase avec les attentes des jeunes générations et de promouvoir l’excellence des métiers du bâtiment, qui sont des métiers porteurs de sens et de valeurs. Les actions que nous entreprendrons permettront d’identifier et de déployer des solutions au profit des entreprises artisanales du bâtiment, afin d’assurer et valoriser le lien essentiel entre compétences et formation à nos métiers. »Pour Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB : « Nous avons vivement souhaité ce partenariat et nous en attendons beaucoup. Annuellement un bilan sera établi. Cette collaboration colle à la réalité de nos entreprises et des jeunes. Nous nous devons, les entreprises et les organismes de formation, de rendre le bâtiment attractif. Convaincre les jeunes de s’orienter dans le BTP, c’est leur proposer des cursus nouveaux, adaptés et innovants. Les travaux et les études que nous mènerons en commun nous aideront à analyser les tendances. En effet, dans les années à venir, nos entreprises artisanales seront confrontées à un double défi, celui de l'innovation technologique accélérée autour des enjeux de la rénovation énergétique des bâtiments et celui du renouvellement générationnel, avec l'arrivée dans les entreprises de jeunes nés avec le digital. Cette convention entre le CCCA-BTP et la CAPEB fournira aux artisans les outils pour préparer cette double transformation, dans des métiers du bâtiment qui offrent des perspectives durables aux jeunes, aux jeunes femmes notamment, à la recherche d'un engagement, d'une carrière et pourquoi pas d'un parcours les menant vers la création d'entreprise. Ce partenariat est le prolongement logique de Transform’BTP qui a été précurseur de ces évolutions et qui a installé l’innovation comme marqueur fort du CCCA-BTP. »
Il y a 3 ans et 135 jours

Pour son 60e anniversaire, Sateco s’offre un nouveau logo

« En 2022, François Guilleteau, le Pdg, a souhaité travailler à relooker notre image institutionnelle. Afin qu’elle colle davantage à ce que Sateco est devenu », indique Nadia Quesada, responsable marketing et communication. [©Sateco] En 60 ans, les outils Sateco se sont réinventés pour plus d’ergonomie et de sécurité. Ainsi pour cet anniversaire, l’industriel s’offre un relooking avec un changement de logo et une nouvelle application SatecoTuto. Il s’agit du premier outil digital gratuit de formation et d’information. Ceci, pour l’utilisation des équipements de coffrages et de sécurité de la marque. « Ceci, pour accompagner notre évolution et nos actions sur le marché français. Mais aussi pour nous permettre de déployer nos projets à l’international », peut-on lire dans le communiqué de presse. D’autre part, Sateco s’est offert un changement d’identité visuelle avec un nouveau logo. « En 2022, François Guilleteau, notre Pdg, a souhaité travailler à relooker notre image institutionnelle, afin qu’elle colle davantage à ce que Sateco est devenu : un groupe avec 2 usines en France et une implantation sur le territoire en position de leader. Mais aussi un développement à l’international mis en œuvre depuis le rachat de la filiale HK Services. Et enfin, en 2022 de nouveaux axes de développement », indique Nadia Quesada, responsable marketing et communication de la marque. Un tout nouveau logo pour Sateco Lancement de la nouvelle application SatecoTuto. [©Sateco] Ce logo est un engagement pour le futur. Le carré et le monde sont inscrits en son sein, associés à la police de caractère historique, connu et reconnu par tous les utilisateurs du BTP. « Il fallait réinterpréter l’image de Sateco avec des valeurs modernes. C’est pourquoi, compte tenu des marges de progression de l’entreprise, il était logique de le faire évoluer avec un look plus contemporain, explique Nadia Quesada. Le logo doit être à l’image de l’entreprise tournée vers l’innovation et le futur. » Le nouveau design figure l’univers de la construction, avec la banche – rectangle rouge – en son centre. Mais on peut aussi laisser une libre interprétation avec certains éléments du logo. Le rond sur l’extrémité peut représenter un arbre (RSE) ou un homme : l’humain étant au cœur des préoccupations de l’industriel. « Le logo en flat design, dans le monde digital d’aujourd’hui est très facile à manipuler et à utiliser sur le web. Mais aussi en termes de signalétique sur nos produits. » Le logo historique datait de 1960 et avait déjà subi quelques modifications en 2006, « afin de donner une nouvelle dynamique à notre image, notamment pour l’activité coffrage », reprend Nadia Quesada. Puis, en 2010, la charte graphique avait été complétée par l’apparition de carrés de couleur qui schématisaient l’évolution des activités, avec l’innovation et le service. En 2012, nouvelle mouture du logo institutionnelle. 
Il y a 3 ans et 135 jours

H2V FOS et le port de Marseille lancent un projet de production d'hydrogène renouvelable d'envergure

Sur une surface de 36 hectares, intégré au projet de Bassin Sud du CSF NSE (Comité Stratégique de Filière Nouveaux Systèmes Energétiques), le site dispose d’un emplacement stratégique alliant un fort potentiel industriel à une activité portuaire maritime de premier plan. Véritable nœud logistique, le projet se situe au carrefour des réseaux européens de transport de marchandises (Corridor Ten-T). Mis en service dès 2026 et par tranches jusqu’en 2031, le site composé de 6 unités de production de 100 MW (soit 600 MW) assurera la production de 84 000 T/an d’hydrogène renouvelable par électrolyse de l’eau et permettra la création de 165 emplois directs et 100 emplois indirects. Il s’agit d’un investissement de 750 millions d’euros dont l’objectif est d’éviter chaque année le rejet dans l’atmosphère de 750 000 T de CO2. Le port de Marseille Fos, en tant que port investisseur, prend part au capital du projet porté par H2V, qui vise à la décarbonation des espaces portuaires grâce à une industrie plus propre et adaptée aux besoins des territoires. Depuis 2016 H2V investit, développe et construit des usines de production d’hydrogène renouvelable d’envergure (100 MW ou plus) pour décarboner des secteurs particulièrement impactants en CO2, comme l’industrie et la mobilité lourde.
Il y a 3 ans et 135 jours

Pierre Bach, nouveau directeur général de Schwing Stetter France

Pierre Bach est le nouveau directeur général de Schwing Stetter France, en poste depuis le 1er janvier 2022. [©Schwing Stetter] Pierre Bach vient de prendre les rênes de Schwing Stetter France, avec les fonctions de directeur général. Il succède ainsi à Francis Charrier, qui a fait valoir ses droits à la retraite. En poste depuis le 1er janvier 2022, il a travaillé en binôme avec Francis Charrier durant près de sept mois. « J’ai largement profité de son expertise dans le domaine du pompage et du béton. Qu’il a acquise tout au long de ses 32 ans de présence au sein de la maison Schwing Stetter. » Son parcours D’un profil technique, Pierre Bach est diplômé de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Metz. A l’issu de sa formation, il a tout d’abord rejoint le secteur de la métallurgie dans le domaine du moteur électrique. Où il s’est occupé du montage et de la gestion de production. Ceci, durant près de sept années riches en expériences. Sa deuxième vie professionnelle s’est passée chez Loxam. Le spécialiste de la location de matériels et d’équipements pour le BTP, qu’il n’est plus utile de présenter. « Mes fonctions allaient de responsable de secteur à responsable technique. J’ai passé huit années dans cette entreprise de service, avant de rejoindre le groupe Manuloc. C’est le plus important indépendant français spécialiste dans la location et la vente de matériels de manutention. » Le passage chez Manuloc constitue la dernière étape du parcours professionnel de Pierre Bach, avant d’intégrer Schwing Stetter, le 1er mai 2021, en qualité de directeur commercial pour commencer… Une fonction qu’il cumule aujourd’hui avec celle de directeur général. Alors même que toute la profession est touchée par des problèmes de disponibilités des matières premières et des difficultés d’approvisionnements en produits manufacturés. Le futur immédiat de Schwing Stetter France « La fin d’année 2021 a été une période de forte activité pour Schwing Stetter. Nombre d’entreprises ont anticipé les pénuries annoncées de porteurs routiers, passant commande de pompes à béton automotrices et de bétonnières portées pour être sûres d’être livrées en 2022. » Dans ce contexte, le carnet est plutôt bien rempli. Et l’usine de Souffelweyersheim (siège de Schwing Stetter France), juste à côté de Strasbourg, devrait être bien occupée durant les mois qui viennent. Ce qui n’interdit pas de se projeter dans l’avenir. « Nous avons bien identifié nos autres leviers de croissance, qui ne dépendent pas de la disponibilité ou de porteurs routiers. » Ainsi, Schwing Stetter France compte aussi mettre l’accent, en matière de ventes, sur ses pompes stationnaires – dont la demande est croissante – et industrielles, sur ses mâts de distribution, ses recycleuses. Ou encore ses centrales à béton et les malaxeurs qui y sont rattachés.
Il y a 3 ans et 135 jours

Des logements sociaux en mode économie circulaire

Quand Agyre rencontre Valor Promotion, la démarche d'économie circulaire s'étend aux logements sociaux. Un premier programme de logements sociaux à Saran servira de démonstrateur duplicable.
Il y a 3 ans et 135 jours

Fin de restauration pour la rose de la cathédrale de Soissons

Lundi 17 janvier 2022 a eu lieu l’inauguration officielle de la fin de travaux de restauration de la rose de la cathédrale Saint-Gervais – Saint-Protais de Soissons. La tempête Egon du 12 janvier 2017 avait explosé la baie occasionnant d’énormes dégâts sur les sculptures, le vitrail de l’œil de la rose occidentale et la structure de la façade. L’opération de restauration a consisté à reconstruire la rose du XIIIe siècle « à l’identique » en reprenant une symétrie parfaite et en reproduisant les moulures et le décor sculpté des éléments déposés. Sous la maîtrise d’ouvrage de la Drac Hauts-de-France, conservation régionale des monuments historiques et de la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des monuments historiques, Olivier West, l’opération a mobilisé 2,6 M € de crédits d’investissement. Ce chantier exceptionnel par son envergure et sa complexité a débuté en janvier 2020 pour s’achever à la fin 2021 ; laissant la place à un autre chantier tout aussi complexe et ambitieux, celui de la restauration des toitures et des baies hautes. Un chantier inscrit dans le cadre du plan cathédral du ministère de la Culture soutenu par le plan de relance. Photo : Wikimédia – Mattana – 2008
Il y a 3 ans et 135 jours

Construction d’un bassin monumental dans la perspective du château de Saint-Germain-en-Laye

En 1845, le grand parterre du domaine national de Saint-Germain-en-Laye avait été totalement détruit pour permettre l’arrivée des voies de chemin de fer. L’arrivée du RER et l’enterrement des voies dans les années 1970 a permis de le reconstituer. À cette occasion, l’un des trois bassins représentés sur les gravures du XVIIe siècle avait pu être édifié. Aujourd’hui, le creusement, de la liaison souterraine entre la gare RATP et l’arrivée du nouveau Tram 13 est l’occasion de réaliser le grand bassin, permettant ainsi de retrouver l’organisation de la perspective des Loges telle que Le Nôtre l’a imaginée, il y a plus de trois siècles. Ce projet, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC) pour le compte du ministère de la Culture, est réalisé par Régis Martin, architecte en chef des monuments historiques. Du fait de la complexité de cette opération, en raison de la très grande proximité des ouvrages de la RATP, la durée prévisionnelle des travaux est estimée à 12 mois. Le 13 janvier 2022, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture a posé la première pierre du grand bassin en présence des financeurs et acteurs du projet dont l’enveloppe financière prévisionnelle de l’opération est de 6,686 M€. Les contributeurs sont le ministère de la Culture, la région Île-de-France, le département des Yvelines, la ville de Saint-Germain-en-Laye et l’entreprise Suez mécène. Le Domaine national de Saint-Germain-en-Laye offre 40 hectares d’espaces préservés en lisière d’une immense forêt de 3500 hectares. Le parc labellisé « Jardin remarquable » est classé au titre des monuments historiques depuis 1964 et géré de manière écologique. Son parcours patrimonial amène le visiteur à découvrir une véritable histoire de l’art des jardins, depuis les allées dessinées par André Le Nôtre pour Louis XIV et ouvrant sur la perspective de la Grande terrasse, jusqu’aux essences rares du jardin anglais. Il accueille plus de deux millions de visiteurs chaque année. Photo : Ministère de la Culture – Thibaut Chapotot  
Il y a 3 ans et 135 jours

Habitats légers : quand peuvent-ils s’installer sans autorisation d’urbanisme ?

Vous avez le projet d’implanter un habitat léger, de type yourte ou tiny house, sur un terrain pour profiter du calme de la nature ? Il est possible dans certains cas de se passer d’autorisation d’urbanisme pour réaliser votre projet, à condition de respecter les quelques règles présentées ici… Les petites constructions et les habitations […]
Il y a 3 ans et 136 jours

Focus sur les différents types de travaux de charpente

La charpente constitue une pièce maitresse de la construction. En effet, la solidité et la pérennité de cette dernière en dépendent. La charpente est la structure sur laquelle reposent tous les éléments de la toiture. Elle assure à cet effet un rôle crucial. Justement, la charpente est considérée comme l’ossature du toit, car elle détermine sa pente, sa forme ainsi que sa hauteur. Différentes sortes d’opérations peuvent être entreprises sur celle-ci. Nous en parlons dans cet article. Découvrez ! Travaux de charpente : en quoi consistent-ils ? En tant qu’élément important du toit, les travaux affectant la charpente nécessitent l’intervention d’un professionnel. Pour leur réalisation, il est donc conseillé de faire appel à un artisan charpentier. En fonction de leur nature, ces travaux peuvent en effet être plus ou moins complexes. Entre autres, il peut s’agir de : Du levage de la charpente Le levage de la charpente désigne son montage, c’est-à-dire sa pose sur les murs porteurs de la bâtisse. En raison de la délicatesse et de la lourdeur de cette tâche, elle devra être prise en charge par plusieurs charpentiers. Le recours à ces professionnels est d’ailleurs incontournable du fait que le montage de la charpente doit se faire dans le respect de certaines normes. Pour garantir l’écoulement des eaux de pluie vers les gouttières, la charpente doit par exemple présenter une certaine pente. La rénovation de la charpente Elle est indispensable dans le cas du vieillissement de la charpente. En effet, le mauvais état de cette structure met en péril la sécurité de l’habitation et de ses occupants. Il est d’ailleurs préconisé de la rénover tous les 20 ou 30 ans. La rénovation de la charpente implique la réparation et/ou le remplacement des pièces endommagées de celle-ci. Parfois, il est nécessaire de remplacer l’intégralité de celle-ci. La rénovation de la charpente peut donc être partielle ou totale. Le traitement de la charpente Avant qu’elle soit posée, la charpente subit un traitement spécifique pour la préserver de l’humidité et des insectes xylophages. Mais avec le temps, les effets de ce traitement se dissipent. Son renouvellement est de mise pour prévenir les dégâts que peuvent causer les infiltrations d’eau et les insectes ravageurs. La modification de la charpente Pour ce type d’opération, il faut nécessairement passer par un charpentier professionnel. La transformation de la charpente est entreprise dans le cadre de l’aménagement des combles, de la création d’une ouverture de toiture ou de la surélévation de maison. Travaux de charpente : vers quel charpentier professionnel se diriger ? Comme susmentionnée, l’intervention d’un charpentier est requise pour l’exécution de travaux de charpente. Toutefois, il n’est pas toujours aisé de trouver un artisan de confiance, surtout face à ce nombre important de prestataires qui proposent leur service. Comment s’y retrouver ? Commencez d’abord par solliciter les conseils de vos proches. Les recommandations de vos amis, de vos voisins ou de vos collègues de travail peuvent vous être utiles dans votre recherche de charpentier. C’est surtout le cas s’ils ont récemment réalisé des travaux de charpente. S’ils vous dirigent vers un artisan donné, c’est que ses services sont satisfaisants. Mais ne vous limitez pas à cela. Allez directement à la rencontre de cet artisan afin de juger de son professionnalisme. Ensuite, vous pouvez faire des recherches sur internet. Cet outil vous permet de trouver facilement et rapidement un charpentier qui œuvre dans votre localité. Il vous donne d’ailleurs accès aux sites web de différents artisans. Ce qui vous permet d’apercevoir un extrait de leurs œuvres. Sachez que de nombreux artisans vous proposent de faire un devis gratuit de vos travaux de charpentes sur leur site. Pour terminer, il est primordial que vous alliez à la rencontre du charpentier de votre choix. Vous pourriez ainsi voir s’il dispose des ressources nécessaires pour mener à bien vos travaux. Privilégiez les artisans disposant de label de qualification. Il y a par exemple les certifications QUALIBAT et RGE qui prouvent le professionnalisme du charpentier.
Il y a 3 ans et 136 jours

La Métropole du Grand Paris adopte un document-clé d'urbanisme

"Un grand moment pour moi comme pour vous", a salué le président (LR) de la MGP Patrick Ollier après l'approbation du projet par 129 conseillers métropolitains sur 179 votants, dont 137 exprimés.Premier document de planification urbaine à l'échelle de la métropole, créée en 2016 et qui regroupe 131 communes pour une population de 7,2 millions d'habitants, le Scot doit permettre de bâtir une "métropole résiliente face aux aléas climatiques, aux risques naturels, technologiques et sanitaires", a souligné la MGP dans un communiqué.Les 12 orientations du document lui donnent en effet une tonalité résolument environnementale : "conforter une Métropole polycentrique, économe en espaces et équilibrée dans la répartition de ses fonctions", "renforcer la présence de la nature et de l'agriculture en ville", "agir pour la qualité de l'air", "organiser la transition énergétique" ou encore favoriser la "reconquête des espaces naturels, boisés et agricoles"...Mais le consensus entre droite et gauche autour du texte, fruit de quatre ans de travail entre les élus, l'Etat et des experts, s'est étiolé avec la présentation d'une petite dizaine d'amendements, portés pour la plupart par le maire (LR) de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet.Ces amendements "qui arrivent le matin après 4 ans de discussions, cela pose question", a commenté pour l'AFP Sylvain Raifaud, co-président du groupe écologiste qui s'est notamment opposé aux amendements ouvrant la possibilité aux "exceptions au code de l'urbanisme", aux "constructions isolées à proximité des forêts" ou à la modification de l'objectif de 30% de pleines terres, tous trois rejetés.Ce Scot "n'est pas parfait", ont reconnu plusieurs présidents de groupe, mais "le texte libellé en l'état nous permet d'avancer", a résumé le vice-président (PS) de la MGP Daniel Guiraud.
Il y a 3 ans et 136 jours

Le dispositif "Louer abordable" réformé et rebaptisé

Instauré en 2017 par Emmanuelle Cosse, sous le quinquennat de François Hollande, "Louer abordable" offrait une déduction fiscale aux propriétaires s'engageant à louer, pour au moins 6 ans, à des personnes à faibles revenus à des tarifs réglementés.Courant jusqu'à fin 2022, il est prolongé, en principe jusqu'à fin 2024, avec plusieurs changements.La déduction fiscale est transformée en réduction d'impôt, plus égalitaire, et plafonnée à 10.000 euros, la limite habituelle des niches fiscales.Elle sera de 15 à 65% selon l'ampleur de la réduction de loyer consentie et du recours ou non à un intermédiaire social pour la gestion du logement.Le zonage, qui ouvrait droit à des déductions différentes selon que le logement se trouvait en zone tendue ou non, est abandonné. Ce système, dit-on dans l'entourage de la ministre Emmanuelle Wargon, rendait le dispositif peu attractif dans certaines zones tendues, notamment la petite couronne d'Ile-de-France, et peu utile en zone détendue.Les niveaux de loyers de référence par commune, qui doivent être fixés par un arrêté ultérieur, seront désormais basés sur la carte des loyers du ministère.Un propriétaire "sera toujours gagnant, quel que soit le territoire, et notamment en zone tendue", assure-t-on au ministère.Et la durée de la convention passe à 6 ans dans tous les cas, alors qu'elle était auparavant de 9 ans si le propriétaire se faisait aussi financer des travaux de rénovation via le dispositif.Le ministère se fixe comme objectif 20.000 nouvelles conventions signées d'ici à la fin 2022, contre 8.000 l'année dernière.Le coût pour l'Etat du dispositif, évalué à 70 millions d'euros par an jusqu'ici, devrait donc "au moins doubler".Les premiers dossiers pourront être déposés à partir du 1er avril à l'Agence nationale de l'habitat (Anah), avec effet rétroactif pour les baux signés à partir du 1er janvier 2022.Les quelque 110.000 logements loués via l'ancien dispositif continuent d'en bénéficier et pourront être prorogés.Un simulateur à destination des propriétaires est mis en place sur le site de l'Anah.
Il y a 3 ans et 136 jours

Socotec se muscle sur le secteur de l'urbanisme avec deux acquisitions

ACQUISITIONS. Le spécialiste de la maîtrise des risques et de l'amélioration des performances, Socotec, annonce deux acquisitions dans le secteur de l'urbanisme : Urbycom et Urbads.
Il y a 3 ans et 136 jours

Changement de cap et grandes ambitions pour NGE Bâtiment, ex-Cardinal Edifice

STRATÉGIE. Après l'arrivée d'Alain Tayar comme directeur général, le pôle Bâtiment de NGE se dote d'une stratégie et d'un projet d'entreprise ambitieux, afin de mieux intégrer cette activité au sein du groupe, d'en faire un relai de croissance, et de challenger un peu plus les majors du BTP. Pour Batiactu, Alain Tayar détaille cette stratégie et son état esprit.
Il y a 3 ans et 136 jours

En Mayenne, le département tourneur de spectacles, une bonne idée ?

Un besoin d’intérêt général clairement identifié, un budget qui a le mérite d’exister, un projet mené à bien par de bons architectes… Serait-il donc possible en France, même si les commanditaires de l’ouvrage ne passeront pas leurs vacances ensemble, de construire des équipements mixtes – culturel, sportif et évènementiel – et structurants qui engagent l’avenir […] L’article En Mayenne, le département tourneur de spectacles, une bonne idée ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 136 jours

Démarche prospective ADEME-CSTB « Imaginons ensemble les bâtiments de demain » : colloque de clôture 100% digital le 25 janvier

Un rendez-vous au cours duquel ont été révélés les quatre scénarios prospectifs inédits élaborés dans le cadre de la démarche, qui dessinent des avenirs possibles et contrastés pour le bâtiment et l'immobilier à horizon 2050. Au programme de ce colloque diffusé en direct de Batiradio et Radio-Immo, la présentation de cette démarche partenariale par les présidents de l'ADEME et du CSTB. A suivi la restitution des quatre scénarios prospectifs, établis à partir des points de vue croisés du comité de prospective et des partenaires de la démarche, sur la base des interactions entre 22 facteurs clés prédéterminés. Des acteurs du bâtiment et de l'immobilier ont pris la parole afin d'expliquer l'intérêt qu'ils portent à la prospective et à cette démarche en particulier, mais aussi la façon dont ils se l'approprient et les bénéfices qu'ils peuvent en tirer pour leur secteur d'activité. Une démarche née d'un constat : les bâtiments sont au carrefour des transitions La démarche prospective « Imaginons ensemble les bâtiments de demain », lancée par l'ADEME et le CSTB en 2019, vise à préparer l'avenir des bâtiments en France à l'horizon 2050, en partageant les différentes visions des acteurs du bâtiment et de l'immobilier. En effet, dans une période de grandes mutations (changement climatique, développement du numérique, évolution des modes de vie et du travail, vieillissement de la population...) l'adaptation du parc de bâtiments aux besoins de demain constitue un défi important pour les acteurs du bâtiment et de l'immobilier. Une réflexion collective L'ADEME et le CSTB ont choisi d'agir ensemble avec les acteurs du secteur intéressés, pour explorer ces avenirs contrastés possibles dans une démarche de prospective collective. Ces visions collectives constituent un éclairage important pour les travaux que chacun peut mener dans son domaine propre en envisageant plus clairement les futurs possibles pour mieux les anticiper. Rendez-vous le 25 janvier 2022 à partir de 14h00. En savoir plus : Pour s'inscrire au colloque, merci de contacter Charline Vignaud Visionner le direct Le site de la démarche
Il y a 3 ans et 136 jours

Industries de la construction : à quoi peut-on s'attendre en 2022 ?

PERSPECTIVES. Alors que la construction affiche une reprise de son activité en 2021, qu'en sera-t-il en 2022 ? Pénurie de matériaux, difficultés d'approvisionnement... Comment cela va impacter les industriels de la construction ? L'AIMCC (Association des Industries de Produits de Construction) revient sur l'année écoulée et livre ses prévisions pour les mois à venir.
Il y a 3 ans et 136 jours

Moniteur de CO2 ambiant portable et économique : surveillance et mesure en temps réel de la qualité de l’air intérieur

Afin d’offrir une réponse adaptée aux contraintes des écoles, des restaurants et petits établissements recevant du public, Testo, fabricant reconnu, complète sa gamme d’appareils de mesure dédiés à la surveillance et la qualité de l’air intérieur en distribuant un nouveau moniteur de CO2 ambiant économique et facile à déployer. Les salles de classe, restaurants et établissements équipés de systèmes de chauffage, ventilation et climatisation obsolètes peuvent favoriser des environnements où le risque de transmission virale par l’air respiré augmente. Le nouveau Moniteur de CO2 ambiant proposé par Testo émet une alarme en présence de conditions susceptibles d’accroître le risque d’exposition. Facile à déployer, le moniteur de CO2 ambiant est un appareil portable qui mesure, en temps réel, le dioxyde de carbone et comporte un système exclusif d’alerte de présence de risque basé sur les différents niveaux d’activité dans une pièce. Pour chaque paramètre, le moniteur fournit des indications à la manière d’un feu tricolore : • rouge : risque de transmission virale par l’air respiré potentiellement élevé ; • jaune : risque de transmission virale par l’air respiré potentiellement modéré ; • vert : risque de transmission virale par l’air respiré potentiellement faible. Il émet simultanément une alarme sonore afin que les utilisateurs soient informés de la présence de conditions susceptibles d’accroître le risque de transmission virale, en se basant sur les niveaux de dioxyde de carbone détectable. Ces différentes indications permettent d’évaluer en un clin d’œil le niveau de risque potentiel de transmission virale et d’améliorer de manière proactive la ventilation intérieure de la pièce. Le moniteur de CO2 proposé par Testo est livré avec un câble de charge USB et un bloc secteur. Avec ce nouvel appareil d’entrée de gamme et son afficheur de CO2 ambiant connecté testo 160 AV, Testo propose une offre pour la surveillance et la mesure de la qualité de l’air intérieur adaptée à tous les besoins. https://www.testo.com/
Il y a 3 ans et 136 jours

L'appétit de biens et d'objets, responsable aussi du réchauffement climatique

Construction, alimentation, moyens de transport... 70% des émissions de gaz à effet de serre sont aujourd'hui liées à la production manufacturière et à l'utilisation des biens produits, selon le rapport annuel de la Circle Economy sur la consommation de matières.Pour ces chercheurs, les engagements climatiques des Etats se concentrent souvent sur les émissions liées aux énergies fossiles, en oubliant l'appétit croissant pour les produits de toutes sortes. Seul un tiers de ces promesses mentionnent l'économie circulaire dans leurs objectifs."Si nous repensions notre relation aux objets, qu'est-ce que cela nous apporterait? Et bien, pas mal de choses", selon Matthew Fraser, directeur de recherche.Avec une économie plus circulaire, une extraction de ressources et une consommation réduites de 28%, le monde aurait une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels, selon le rapport. Or aujourd'hui, l'humanité consomme 70% de ressources vierges en trop par rapport à leur capacité de renouvellement. Sur la base des flux commerciaux, The Circle Economy a estimé que les matières consommées annuellement sont passées de 89,8 milliards de tonnes en 2016, à 101,4 en 2021. En 2020, seuls 8,6% ont été ensuite recyclés, l'essentiel finissant en déchet, la demande de consommation dépassant les efforts, réels, en faveur du recyclage et de la réutilisation."Même si les biens gagnent en efficacité - ordinateurs plus petits, voitures plus légères, amélioration du recyclage... - cela ne compense pas la croissance de la demande", constate M. Fraser.Des améliorations sectorielles peuvent encore venir, mais ne dispenseront pas d'une réduction globale de la consommation: pour le chercheur, le modèle qui dans les pays riches permet aujourd'hui de se faire livrer en quelques heures un produit fabriqué de l'autre côté du globe "devra inévitablement changer".Le rapport évoque aussi la nécessaire réparabilité des équipements électriques (qui contiennent des métaux précieux), prône une restriction des plastiques à usage unique, l'essor du partage et de la location. La construction a aussi une grande marge de progrès, note-t-il, en développant des modes de déconstruction plus favorables à l'environnement.Aux gouvernements aussi de réorganiser leurs systèmes de soutien, pour qu'il coûte enfin moins cher de recourir aux matériaux issus du recyclage plutôt qu'aux neufs."Pourrions-nous être plus stricts quant au métabolisme de notre économie? De la même manière que vous n'aimeriez pas consommer de la malbouffe tout le temps", s'interroge le chercheur.La question reste "un angle mort" pour les Etats, qui ne mesurent même pas leur empreinte "matières", regrette-t-il, anticipant une possible pression à venir de la part de l'opinion.
Il y a 3 ans et 136 jours

Le Covid et l'e-commerce, pain bénit pour les entrepôts

"La demande d'entrepôts en France a encore de beaux jours devant elle !", commente auprès de l'AFP Pierre-Louis Dumont, directeur exécutif industriel et logistique au cabinet de conseil en immobilier d'entreprise CBRE.Selon le groupement Immostat, dont les chiffres font référence pour l'immobilier d'entreprise, la demande placée, c'est-à-dire le nombre de mètres carrés d'entrepôts nouvellement loués ou vendus pour être occupés, a connu en 2021 sa meilleure année depuis 2017.Autre symbole de cette santé, le groupe Argan, qui loue des entrepôts à la grande distribution (Carrefour, Casino, Auchan...), à des logisticiens (FM, Geodis...) ou à Amazon, a vu ses revenus locatifs grimper de 10% en 2021. Une progression dopée par la livraison au géant américain de l'e-commerce d'un gigantesque entrepôt de 185.000 mètres carrés sur quatre étages, près de Metz."Il y a une très forte demande, portée d'abord par l'adoption de l'e-commerce, qui oblige à changer les réseaux de distribution, et ensuite par le fait que tout le monde a besoin de le faire en même temps", résume Pierre-Louis Dumont.La pandémie a été un "accélérateur de tendance" pour la France, qui avait moins adopté l'e-commerce que ses voisins, note-t-il.Or, pour passer à l'e-commerce et pouvoir livrer très rapidement ses produits aux clients, une entreprise doit réorganiser sa chaîne d'approvisionnement, faire davantage de stocks et utiliser plus de petits entrepôts à proximité des villes, pour la logistique dite du "dernier kilomètre". Loyers en hausse ?D'où la multiplication de petits entrepôts au coeur des villes. Même si leur poids économique est marginal, et devrait le rester selon Laetitia Dablanc, directrice de recherche à l'université Gustave Eiffel. "Ça restera une niche, mais qui va rester longtemps très active", dit-elle à l'AFP.Autre explication, avancée par François Le Levier, du cabinet CBRE : "Les investisseurs ont mis le frein sur les classes d'actifs traditionnelles, comme le bureau, l'hôtel... qui ont subi de plein fouet la crise sanitaire, et se sont reportés sur les entrepôts logistiques."Et en 2022, le secteur devrait continuer à attirer malgré une offre qui peine à suivre.Construire de nouveaux entrepôts, très gourmands en foncier, va devenir de plus en plus difficile, du fait de la loi française contre l'artificialisation des sols."Il n'y a pas de limitation pour l'instant, mais ils (les entreprises du secteur, NDLR) savent que ça risque de leur arriver, donc ils regardent comment on fait des entrepôts à étages", remarque Laetitia Dablanc.Autre obstacle: l'opposition fréquente des riverains, comme dans le Gard ou près de Nantes, où des mobilisations ont dissuadé l'implantation d'entrepôts Amazon."C'est toujours plus agréable pour les habitants d'avoir à côté de chez eux une résidence seniors ou un immeuble de bureaux qu'un entrepôt avec des camions qui vont et viennent", souligne Pierre-Louis Dumont.Du coup, les loyers pourraient grimper en flèche.D'autant que beaucoup de bailleurs sont des investisseurs, qui achètent des portefeuilles dans toute l'Europe, avec des objectifs de rentabilité financière.Pour eux, "il y a une croissance importante des valeurs locatives à aller chercher, par la rareté du foncier et la loi sur l'artificialisation des sols", relève François Le Levier.
Il y a 3 ans et 136 jours

En 2021, le logement social a été loin de ses objectifs de production

BILAN. La production de logements sociaux, en 2021, n'a pas été à la hauteur de l'objectif de 125.000 qui avait été fixé par les pouvoirs publics. Marianne Louis, directrice générale de l'Union sociale pour l'habitat (USH), y voit le résultat de décisions "abruptes" prises en défaveur du secteur dès 2017.
Il y a 3 ans et 136 jours

Évolution des filières de recyclage : quel avenir pour le service public de gestion des déchets ?

La plupart de ces mesures, dont AMORCE a souvent été à l’origine, vont dans le bon sens. Mais des arbitrages précipités et rarement concertés avec les collectivités en charge depuis des décennies de la gestion des déchets laissent craindre des résultats en trompe-l’œil.Certaines décisions risquent en effet d’entraîner des conséquences beaucoup moins positives pour l’avenir du service public, pour la fiscalité locale, et un fort risque de démobilisation des élus et des acteurs territoriaux trop souvent mis devant le fait accompli. Cette déstabilisation progressive du service public de gestion des déchets a connu un nouveau point d’orgue avec la décision récente de bouleverser la filière des emballages.100 % des échéances reportées sur les nouvelles filières de recyclage aux dépens des collectivités et des contribuables locauxEn cette rentrée 2022, AMORCE fait d’abord le constat amer que si l’augmentation massive de la taxe sur le stockage des déchets (TGAP) a été effective dès le début du mandat, sans un jour de retard en 2018, aucune des nouvelles filières de collectes sélectives (jouets, sport et loisirs, bricolage, jardinerie…) qui devaient justement permettre de réduire le stockage des déchets n’est opérationnelle au 1er janvier 2022 comme le prévoyait la loi Agec. Pendant 4 ans, la TGAP aura ainsi rapporté des centaines de millions d’euros au budget de l’État sur le dos des collectivités, y compris les plus vertueuses en matière de recyclage.Le constat est le même pour la filière de recyclage des emballages professionnels de la restauration qui devait initialement être mise en place au 1er janvier 2021 et qui a été reportée de deux ans. Pire encore, 12 ans après la loi Grenelle qui prévoyait déjà un dispositif financier pour gérer les déchets du bâtiment, la mise en place de la filière a de nouveau été reportée d’un an sous la pression des metteurs sur le marché à l’aube de la campagne présidentielle. Et ce, sans aucune concertation avec les collectivités locales concernées qui ont été mises devant le fait accompli. Ces reports successifs laissent des dizaines de milliers de tonnes de déchets à la charge des collectivités et des contribuables locaux.Des changements de règles du jeu pour la filière des emballages et d’autres filières existantes qui risquent de fragiliser lourdement l’organisation du service public de gestion des déchetsConcernant les filières déjà en fonctionnement (emballages, déchets électriques et électroniques, déchets dangereux …), AMORCE déplore une simplification dangereuse des cahiers des charges des éco-organismes, pourtant déjà en situation monopolistique. Les contrats avec les éco-organismes sont de plus en plus déséquilibrés et fragilisent l’action des collectivités. AMORCE déplore également l’affaiblissement de l’ambition initiale de la loi Agec sur les objectifs environnementaux, avec très peu de moyens supplémentaires de coercition pour l’État en cas de non-atteinte de ces objectifs, alors que ce dernier sait être beaucoup plus sévère avec les obligations des collectivités locales.Mais c'est surtout la décision récente de donner à l’éco-organisme le contrôle exclusif de la plupart des flux de déchets d’emballages en plastique, à l’exception des bouteilles et flacons, qui pose question sur les objectifs visés. Une décision prise sans véritable concertation, ni évaluation environnementale et économique, et sans garantie que cela améliore le recyclage des nouveaux plastiques que doivent désormais trier les Français. Ce faisant, les collectivités apparaissent à nouveau comme les variables d’ajustement des stratégies industrielles des metteurs sur le marché en quête de résine, alors qu’elles ont dû investir des centaines de millions d’euros d'argent public, payé par les contribuables, dans de nouveaux centres de tri aujourd’hui remis partiellement en cause. AMORCE dénonce enfin le développement souterrain des automates de consignation des bouteilles en plastique, dernier gisement de déchets qui pourrait encore être trié par les collectivités, le seul ayant de la valeur et faisant baisser le coût du service public des déchets. Le développement de ces automates sur le territoire entre contradiction complète avec l’accord établi avec le gouvernement dans la loi Agec sur le report de ces dispositifs face à l’opposition de nombreux acteurs.Un risque important de démobilisation des collectivités et des élus locauxLes collectivités locales, qui ont été jusqu’ici des acteurs majeurs de l’économie circulaire à l’échelle des territoires, se sentent de plus en plus otages des stratégies commerciales et industrielles nationales ou internationales qui sont très éloignées des préoccupations des citoyens et des enjeux environnementaux de long terme. Sans visibilité sur l’avenir, et impactés financièrement par des décisions ne prenant pas en compte le service public de première nécessité de gestion des déchets, les élus locaux sont de plus en plus nombreux à s’interroger sur leur motivation à s’engager dans les filières de recyclage et à signer les futurs contrats avec les éco-organismes.AMORCE appelle donc le gouvernement à un rééquilibrage des échanges et des décisions entre industriels et collectivités en matière de gestion des déchets, pour éviter la démobilisation, voire le retrait massif des collectivités de nombreuses filières de collecte sélective et de recyclage, dont elles sont la clé de voute. AMORCE présentera dans les prochaines semaines ses propositions en ce sens aux candidats à l’élection présidentielle.
Il y a 3 ans et 136 jours

Transition écologique, digital, formation... l'OPPBTP dessine son plan Horizon 2025

PRÉVENTION. L'organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP) a dressé le bilan de son plan 2020 et présenté sa stratégie à l'horizon 2025. La formation des jeunes, la sécurisation des nouveaux métiers ou encore l'accompagnement des entreprises en situation d'urgence font partie des priorités.
Il y a 3 ans et 136 jours

Erreur sur la surface, ce n'est pas au notaire de payer

Il n'est pas possible de se retourner contre le notaire lorsqu'une erreur de surface dans un acte de vente oblige le vendeur à rendre de l'argent à son acquéreur, selon la Cour de cassation.
Il y a 3 ans et 136 jours

Val-d’Oise : 29 millions d’euros sont destinés à la maintenance des collèges en 2022

Pour cette année, le département du Val-d’Oise a décidé de consacrer 29 millions d’euros pour les travaux de maintenance dans ses collèges.
Il y a 3 ans et 136 jours

Deux ans d'études autour du béton de plâtre, une exposition au Pavillon de l'Arsenal

Ciguë architectes présente ses recherches sur le potentiel du plâtre comme liant capable de remplacer sable et graviers dont les réserves s'épuisent, par des gravats du bâtiment. (Photo © ciguë architectes)
Il y a 3 ans et 136 jours

L'accès mobile : l'avenir du contrôle d'accès sans fil

Utilisés comme GPS puis comme carte de paiement, les smartphones évoluent à grande vitesse et deviennent de véritables clés digitales. Grâce à ces derniers, il est désormais possible d’accéder à un bâtiment, sur un ou plusieurs sites, de manière totalement sécurisée.Un récent rapport sur le marché du contrôle d’accès démontre que les utilisateurs voient dans l’accès mobile plusieurs avantages tels que la praticité, le coût et la sécurité. Les identifiants mobiles, lecteur d’empreinte et reconnaissance faciale, sont considérés comme plus sécurisés qu’un badge ou une clé. Le comportement humain est également considéré comme un avantage de l’accès mobile. Par exemple, un employé ne remarquera pas tout de suite avoir perdu son badge d’accès alors que cette personne sera plus soigneuse avec son smartphone.Uniformiser la gestion de la sécurité et des accès avec un smartphone D’après une étude* menée par IFSEC Global et ASSA ABLOY Opening Solutions, deux tiers des entreprises prévoient d’adopter un système de contrôle d’accès mobile dans les deux prochaines années. Avec le téléchargement des identifiants mobiles qui a connu une augmentation de 220% entre 2018 et 2019 et qui continue de croître, selon une étude Omdia**, le contrôle d’accès mobile est l’avenir. D’un point de vue de la gestion de la sécurité, la facilité d’utilisation d’un smartphone est un atout majeur. En effet, les identifiants mobiles peuvent être envoyés à distance et un administrateur peut annuler ces derniers à tout moment. Il n’y a plus de besoin de récupérer les badges des visiteurs occasionnels ou des personnes arrivant à la fin de leur contrat. Financièrement, cette solution est plus intéressante puisqu’elle permet de ne plus imprimer les badges physiques.Les lecteurs sans fil Aperio, une solution de contrôle d’accès mobile pour les bâtiments Les solutions sans fil Aperio offrent un moyen très simple d'étendre le nombre de portes sous contrôle d'accès ou pour remplacer les serrures mécaniques par du contrôle d'accès intelligent. Parce que les solutions Aperio sont sans fil et alimentées par une pile, leur installation est rapide et économique et leurs coûts de fonctionnement et de maintenance en seront donc réduits. L’accès mobile Aperio fonctionne grâce à la technologie Seos®, une plateforme innovante dotée d’une technologie de cryptographie et d’authentification de pointe ainsi que d’une protection à la confidentialité inégalée. Déverrouiller une porte, avec les solutions sans fils Aperio, est simple et intuitif. Les utilisateurs présentent leur smartphone aux lecteurs, sans avoir à ouvrir l’application, tel qu’ils le feraient avec un badge classique. Les produits Aperio peuvent lire simultanément plusieurs technologies de badges. Ainsi, tous les accès n’ont pas vocation à être mobile et les responsables sécurité n’auront pas à migrer tous les identifiants sur une seule et même plateforme. Les lecteurs sans fil Aperio sont pensés pour une compatibilité maximum : les entreprises peuvent utiliser des badges RFID tout en utilisant des identifiants dématérialisés simultanément sur le même équipement. Les lecteurs Aperio permettent de réduire les coûts d’installation et d’extension dans un bâtiment grâce à leur compatibilité avec les systèmes existants. Rapides à installer et peu énergivores en énergie, les lecteurs sans fil Aperio s’intègrent parfaitement avec les systèmes de plus de cent fabricants de contrôle d’accès.
Il y a 3 ans et 136 jours

Un vaste réseau de travailleurs dissimulés pakistanais démantelé en Île-de-France

La police a démantelé un vaste réseau de travail dissimulé et de blanchiement d'argent dans le bâtiment et les travaux publics d'Ile-de-France, ont révélés les enquêteurs le 18 janvier. (Photo © Cocoparisienne)
Il y a 3 ans et 136 jours

KE réinvente le confort extérieur d’un appartement

A Venise, Jesolo est l'un des centres touristiques les plus importants de l'Adriatique, depuis les années 1950. Au coeur d’un de ses nouveaux quartiers, il accueille une résidence de vacances à l’architecture moderne dont l’un des appartements a fait l’objet de travaux d’embellissement. Le projet était de créer une continuité entre le salon et la terrasse, dans un équilibre stylistique parfait. Il s’agissait de transformer le balcon/terrasse en une nouvelle et grande pièce à vivre unique et polyvalente (mix intérieur/extérieur) forte de précieux m2 supplémentaires.Le style épuré de la pergola Gennius Vega convenait parfaitement au projet, à la fois comme solution de protection esthétique et fonctionnelle. Équipée de finitions personnalisées comme les inserts LED à lumière diffuse, la pergola Gennius Vega a ainsi permis de créer un espace lounge idéal pour profiter de la terrasse en soirée tout au long de l’année. Des stores latéraux Vertika ont également été ajoutés pour assurer protection et intimité.Fiche réalisationNom du projet : Maison mitoyenne à Jesolo LidoLieu : Jesolo Lido (Venise) ItalieDate de réalisation : juin 2021Projet : bureau PMO de KEClient : privéSurface couverte : 18 m2Produits installés : Pergola Gennius Vega avec toit en pente - Couleur de structure bicolore constituée d’une teinte Carbone et inserts blancs - Dimensions : 7 mètres x 2,5 mètres.Éclairage périmétrique externe à LEDStores latéraux Vertika.Informations techniques générales produits installésPergola Gennius Vega :Toile rétractable par empaquètement fixée sur des traverses qui coulissent de manière horizontale au moyen de chariots et de guides.Dimensions maximales 1300 x 700 cm avec hauteur de colonne 300 cm et surface de couverture 91 m².Résistance au vent jusqu'à la classe 6 (EN 13561: 2015). Classe de protection solaire GTOT (EN 14501: 2006) attribuée par le tissu installé. Le produit a le marquage CE (EN 13561: 2015).Mouvement motorisé par anémomètre avec possibilité de gestion à distance via des appareils domotiques.Différentes options disponibles, parmi lesquelles :Éclairage avec bandeau LED : la structure dispose de plusieurs emplacements pour l’insertion de LEDs qui garantissent un éclairage diffus et uniformément réparti.Possibilité de compléter l’installation avec une fermeture en vitrage panoramique coulissant LINE GLASS.Et pour une fermeture totale, possibilité d’ajouter des triangles latéraux fixes.Stores Vertika pour fermeture latérale et / ou frontaleStore vertical zippé pour une fermeture résistante au vent et à la pluie.
Il y a 3 ans et 136 jours

Soliha est « Mon Accompagnateur Rénov’ » depuis le 1er janvier 2022

Réseau associatif neutre et tiers de confiance, SOLIHA s’inscrit pleinement dans le nouveau dispositif France Rénov’, qui doit permettre au parc de logement français d’atteindre la neutralité carbone.27 millions de logements à rénover énergétiquement d’ici 2050, un enjeu climatique et social !Le secteur résidentiel pèse encore aujourd’hui 29 % de la consommation énergétique nationale et 20 % des émissions de gaz à effets de serre. Le parc de résidences principales français compte près de 30 millions de logements et seulement 3 millions d’entre eux ont une étiquette A ou B, c’est-à-dire, performants d’un point de vue énergétique. Il reste donc 27 millions de logements à rénover en 28 ans pour atteindre la neutralité carbone ! Parmi ces logements, 18% sont des passoires thermiques avec des étiquettes énergétiques F ou G, c’est-à-dire, non décentes au sens de la loi. Cela représente, 11 Millions de Français. Et nombre de ces personnes sont en situation de précarité, se privent de chauffage pour ne pas générer des factures énergétiques trop importantes, risquent des impayés, contractent des problèmes de santé, ont froid l’hiver et chaud l’été chez elles.Le service public France Rénov' a pour mission de relever le défi de la décarbonation du parc de logements et de la diminution de la précarité énergétiqueFrance Rénov’, lancé par la Ministre du Logement Emmanuelle Wargon le 12 Janvier dernier, a pour objectif de déployer une politique de rénovation ambitieuse : « la transition écologique des logements est bel et bien en cours, et aujourd’hui, elle n’entend négliger ni la qualité, ni la performance ». De fait France Rénov’, qui rassemble le réseau Faire de l’ADEME et les opérateurs de l’Anah, doit permettre de fluidifier le parcours des ménages. L’objectif est de les orienter immédiatement vers l’Accompagnateur Rénov’ le plus proche, pour qu’il trouve la solution la plus adaptée à leur projet de rénovation et à leur situation sociale. Afin de faciliter la mise en œuvre de cette réforme, cette mission d’accompagnement est d’ailleurs confiée à ces mêmes acteurs, dont SOLIHA, déjà identifiés localement. De même, tous les financements sont regroupés sous la bannière « MaPrimeRénov’ ». Soliha, l'acteur clé et de confiance pour accompagner les français dans leur projet de rénovation énergétiqueSoliha, ce sont 145 associations, 3 100 salariés, des équipes composées de thermiciens, conseillers habitat et travailleurs sociaux, présentes sur l’ensemble du territoire hexagonal et ultra-marin. Elles déploient des méthodes de travail et des outils éprouvés, permettant d’apporter des solutions de rénovation énergétique personnalisées à chaque ménage. SOLIHA, c’est aussi un tiers de confiance, qui joue un rôle d’ensemblier de toutes les aides existantes pour minimiser le reste à charge de ces personnes.Soliha attire l'attention sur trois points, conditions de succès pour aller à la neutralité carbone L’accompagnement des ménages requiert impérativement la neutralité. Le rôle de tiers de confiance ne saurait être biaisé par des logiques de commercialisation de matériaux ou d’équipement. SOLIHA sera très attentif à l’établissement et respect du cahier des charges de « Mon Accompagnateur Rénov’ ». L’accompagnement social des ménages les plus en difficulté est un levier indispensable pour les amener vers les rénovations les plus ambitieuses. Le financement de ces missions doit être à la hauteur des ambitions. Le financement des travaux suppose un engagement résolu et à haut niveau de l’État, notamment, auprès des ménages modestes et très modestes, pour que leur reste à charge soit soutenable. Il suppose également un engagement des banques à distribuer l’Eco-PTZ ou le Prêt Avance Rénovation.
Il y a 3 ans et 136 jours

EDF concentre ses activités de génie électrique dans Dalkia

Dalkia réunit ainsi dans une nouvelle filiale, baptisée Dalkia Electrotechnics, Citelum France (500 salariés), EDF Electrotechnics et ses propres équipes dédiées au génie électrique, soit un total de 800 collaborateurs sur un réseau de 17 agences. Cette nouvelle entité vise 550 millions d'euros de chiffre d’affaires d’ici à 2026.
Il y a 3 ans et 136 jours

L’évaluation budgétaire verte progresse dans les collectivités

Cinq grandes villes et métropoles ont montré la voie, suivies par quatre régions pilote : l’évaluation climatique des budgets publics suscite un engouement croissant dans les collectivités, sous l’impulsion de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), think-tank associatif créé en 2015 par la caisse des dépôts et de l’agence française de développement.
Il y a 3 ans et 136 jours

Frédéric Plasseraud élu nouveau directeur commercial et marketing de Wienerberger France

Frédéric PLASSERAUD, 50 ans, est diplômé d’un Master marketing de l’IFAG de Toulouse.Il débute sa carrière, en 2000, comme responsable marketing du Groupe V33, fabricant de peinture et de produits d'entretien et de traitement du bois. En 2015, il intègre le Groupe Siniat comme Directeur Marketing. Pendant six ans, il est chargé, pour la France, de la stratégie marketing produits et innovation, de la communication, de l'assistance technique et de la prescription. Fort de son expérience marketing dans l'aménagement intérieur et l'enveloppe du bâtiment, et de sa forte orientation clients, du prescripteur au poseur, Frédéric PLASSERAUD a la volonté de poursuivre la stratégie de croissance de Wienerberger France en réponse aux enjeux du monde de la construction : RE2020, REP, transformations digitales ...Pour Frédéric PLASSERAUD, nouveau Directeur Commercial et Marketing : " Mettre le client au cœur de notre stratégie pour gagner en proximité et préférence, innover pour proposer un habitat sain et durable, sont des enjeux essentiels pour l'entreprise que continueront à porter l'ensemble des équipes commerciales et marketing de Wienerberger France."Wienerberger commercialise aujourd’hui des marques à forte notoriété : Koramic pour la tuile terre cuite, Aléonard pour les tuiles pour bâtiments historiques, Terca pour la brique apparente et Porotherm pour la brique de structure.