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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 190 jours

Les Quartiers Fertiles : 25 lauréats supplémentaires

Dès le début d’année 2020, l’agriculture urbaine a été identifiée par le Gouvernement comme un levier stratégique permettant de renforcer la dimension environnementale des 450 quartiers concernés par le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), mis en œuvre par l’ANRU. Avec l’annonce des 25 derniers lauréats de l’appel à projets « Les Quartiers Fertiles », ce sont au total 100 fermes urbaines couvrant 140 quartiers fertiles qui vont être financées pour un montant total de 34 millions d’euros, dont une partie grâce à France Relance. Les projets lauréats bénéficieront d’une aide financière pour le cofinancement d’études et missions d’ingénierie, d’investissements et de dépenses de personnel, et d’un appui technique et opérationnel, individuel et collectif.
Il y a 3 ans et 190 jours

PRO Croissance Verte : le référencement à destination des professionnels du bâtiment

Croissance Verte met en relation les particuliers, les entreprises et les collectivités avec des professionnels du bâtiment dans les Pays de la Loire. Sa mission est de garantir aux bénéficiaires une qualité servicielle, une proximité et une sécurisation des prestations de rénovation énergétique. Elle souhaite faciliter et sécuriser les mises en relation. Elle permet aux professionnels de se voir proposer des demandes de prestations qualifiées grâce à un accompagnement du bénéficiaire réalisé en amont, notamment via l’audit énergétique, de réaliser des chantiers auprès de clients situés dans le secteur géographique qu’ils souhaitent, de se voir faciliter le quotidien grâce à un espace sécurisé donnant accès à une boîte à outils regroupant des modèles de devis et factures ainsi que des synthèses des différentes aides financières, et à un logiciel d’avancement de chantier, d’améliorer la réalisation des différentes démarches administratives, du devis à la facture. Pour accroître le nombre de professionnels de la rénovation énergétique qualifié RGE en Pays de la Loire, elle développera, un accompagnement des professionnels dans le montage et le suivi de la qualification RGE. Pour marquer son lancement la première année est gratuite pour toutes inscriptions avant le 31 décembre 2021. Voir aussi :  l’intervention de Dominique Mariani, Directeur Général de Croissance Verte, interrogé par Stéphane Miget, sur Artibat 2021  
Il y a 3 ans et 190 jours

Anne-Françoise Jumeau, Femme architecte 2021

C'est l'architecte Anne-Françoise Jumeau, fondatrice de l'agence Afja et membre du groupement Périphériques, qui reçoit le prix Femme architecte 2021. Attribué chaque année par l'association pour la recherche sur la Ville et l'Habitat (Arvha), la distinction valorise les œuvres et les carrières des […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 190 jours

Les promesses de l'hydrogène

Au-delà de l'ambition ponctuelle des projets pilotes, le développement de l'hydrogène dans le bâtiment passe par son injection progressive dans le réseau de distribution de gaz naturel.
Il y a 3 ans et 190 jours

L'hydrogène, solution miracle pour une transition écologique décarbonée ?

Des représentants d’EDF, d’Engie, de France Stratégie, d’IFP Energies nouvelles et de l’Académie des Technologies sont intervenus et ont débattu de la contribution de l’hydrogène à la transition écologique et en particulier à la décarbonation des économies.Les participants au séminaire ont découvert avec intérêt les deux études menées par le Conseil mondial de l’énergie disponibles en français. La première dresse un panorama mondial de l’hydrogène ; la seconde s’intéresse à l’utilisation et l’approvisionnement en hydrogène de l’Union européenne en 2030 et 2050.Parmi les sujets débattus lors de la table ronde, la question des usages de l’hydrogène a mis en lumière les appréciations très différentes des prévisions, à l’image des divergences que l’on retrouve dans les scénarios des deux études. D’autres thèmes ont fait l’objet de discussions animées, comme celui de la sécurité ou de la compétitivité des différentes technologies.Une incertitude sur l’hydrogène est liée au développement de ses usages et donc des besoins exprimés par les consommateurs. Les perspectives de l’hydrogène ont été appréciées différemment, allant du simple remplacement de l’hydrogène carboné par de l’hydrogène décarboné jusqu’à un développement très large (dans le résidentiel, la mobilité individuelle ou le tertiaire) en passant par l’utilisation principalement dans l’industrie et les transports. Le coût de l’hydrogène livré chez le client sera le principal déterminant de la demande : il dépend fondamentalement des technologies retenues, du bouquet électrique associé et donc du pays d’origine.A été posée à plusieurs reprises l’importance de caractériser l’hydrogène non plus par sa couleur, source de confusion, mais par son intensité (ou contenu) carbone. Ce point a été parfois jugé trop limitatif même si chacun s’accorde à souligner l’importance d’utiliser un hydrogène décarboné.La question de la sécurité a révélé des divergences d’opinion tant au niveau du transport de l’hydrogène que de son utilisation. Cette question est directement liée aux perspectives de développement qui peut être limité à des usages industriels ou au contraire basé sur une massification des usages résidentiels. Le blending (incorporation d’un faible pourcentage d’hydrogène aux infrastructures existantes du gaz naturel) a notamment été remis en question par certains intervenants.Les infrastructures étaient au cœur des débats. Un point consensuel est apparu : le temps de l’énergie est un temps long et les décisions indispensables à un futur développement de l’hydrogène doivent être prises dès aujourd’hui. En filigrane du développement des infrastructures apparaît la question cruciale de l’acceptation des ouvrages industriels par les citoyens.La question de la sécurité énergétique a également été soulevée. Il y a consensus sur le fait que l’enjeu se déplace du domaine traditionnel des énergies vers celui des équipements. Faisant écho au débat sur la souveraineté industrielle, chacun s’est rappelé l’exemple du développement du marché – chinois – des panneaux photovoltaïques et a souhaité l’émergence et la consolidation rapide d’une filière industrielle de l’hydrogène, française ou européenne.Une conséquence de ces choix industriels est de considérer le développement de l’hydrogène du point de vue de sa contribution à la croissance économique et donc à l’emploi : c’est d’ailleurs un critère sous-jacent à plusieurs stratégies hydrogène dans le monde, dont la stratégie française.Les normes et les réglementations, définies aux niveaux national ou européen, sont déterminantes car elles conditionnent le développement de l’hydrogène. Notamment, la question de l’additionnalité (éviter l'éviction de l’utilisation des énergies renouvelables pour produire de l’électricité à la place de l’hydrogène) a été soulignée à plusieurs reprises.
Il y a 3 ans et 190 jours

Pandémie : l'Académie d'architecture recommande l'aération naturelle des bâtiments

SANTÉ. L'Académie d'architecture s'est interrogée sur la responsabilité des formes architecturales au regard de la santé publique et s'est dotée d'un groupe de travail pour se pencher sur des recommandations, rendues publiques le 6 décembre.
Il y a 3 ans et 190 jours

Paris veut tripler son réseau frigorifique urbain, alternative à la climatisation

ÉNERGIE. La Ville de Paris a annoncé avoir choisi le groupement Engie-RATP pour la concession sur 20 ans du réseau de froid de l'agglomération. Le contrat concerne la production, le stockage, le transport et la distribution d'énergie frigorifique, ainsi que l'extension du réseau avec quelque 158 kilomètres nouvellement raccordés d'ici 2042.
Il y a 3 ans et 190 jours

Bâtiment 2050 : les trois chocs selon Alain Maugard

PROSPECTIVE. La RE2020 va bouleverser la construction neuve dès l'année prochaine. Si on allait plus loin... Comment peut-on imaginer le monde de la construction en 2050 ? Alain Maugard, qui est resté à la tête de Qualibat pendant 12 ans, se livre à une série d'anticipations et définit 3 chocs que devra affronter le secteur du Bâtiment.
Il y a 3 ans et 190 jours

Quartiers de gares du Grand Paris Express : l'Etat compte sur la contractualisation

STRATÉGIES FONCIÈRES. Comment utiliser au mieux "l'investissement gigantesque" que constitue, pour l'agglomération parisienne, le Grand Paris Express ? La ministre du logement compte sur la contractualisation avec les maires pour éviter que la "création de valeur" ne se fasse "au profit des promoteurs immobiliers", notamment.
Il y a 3 ans et 190 jours

Une première promotion pour l’Académie du bois et de la mixité des matériaux

La toute première promotion de l’Académie du bois et de la mixité des matériaux. [©Bouygues Bâtiment France Europe] A l’occasion du Forum Bois Construction, en juillet dernier, Bouygues Bâtiment France Europe et le Centre Gustave Eiffel devenaient l’un des lauréats de l’appel à projets Booster Bois-Biosourcés. Les deux entités ont été sélectionnées pour la création d’une Académie du bois et de la mixité des matériaux. Quelques mois après cette distinction, ils lancent la toute première promotion. En association au lycée Gustave Eiffel de Massy (91), Humando1 et l’institut technologique Bois FCBA. Lire aussi :RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier”Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Depuis que le gouvernement a dévoilé les premières lignes de la RE 2020, le bois et les matériaux biosourcés ont reçu un grand coup de projecteur. Avec la publication des différents textes d’application, les acteurs du secteur ont, pour beaucoup, brandi les bienfaits du “bon matériau, au bon endroit”. En somme : place à la mixité des matériaux. S’il est encore tôt pour dire qu’en pratique, la phrase rentrera dans les adages du bâtiment, l’Académie du bois et de la mixité des matériaux veut accompagner ce changement de paradigme. Accompagner la mixité des matériaux « Le recours au bois et aux matériaux biosourcés implique une véritable rupture dans notre façon de concevoir et de construire des bâtiments, explique Fabrice Denis, directeur de “construire autrement” de Bouygues Bâtiment France Europe. Les utiliser, c’est nécessairement favoriser l’émergence de nouveaux métiers et de nouvelles compétences, d’ores et déjà, en tension. L’académie, que nous sommes fiers de porter avec nos partenaires, est le fruit d’une démarche transversale et collective au service de l’ensemble de la filière. Mais, au-delà d’apporter une réponse crédible aux enjeux de raréfaction et de transformation des compétences, elle est aussi un vecteur de modernisation et d’attractivité pour tout un secteur. » Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation La formation a pour objectif de développer une offre allant de l’infra-bac au bac +5. Et d’assurer la montée en compétence des compagnons vers de nouveaux modes constructifs impliquant le bois. Mais aussi les matériaux biosourcés (chanvre, paille, terre crue…), le béton et l’acier. Former à la polyvalence et aux nouveaux métiers Le but est aussi de booster l’attractivité de ces nouveaux métiers et d’inciter à plus d’inclusion. Que ce soit à travers l’insertion et la féminisation. L’académie propose ainsi trois niveaux de formations en alternance. La filière “monteur en structure bois et mixité des matériaux” (niveau III), un bac pro “technicien constructeur bois” (niveau IV). Et enfin, un BTS “système constructif bois et habitat” (niveau V). Ce dernier devrait être complété, à terme, par une licence professionnelle. Dans ce cadre, la toute première session de “monteur en structure bois et mixité des matériaux” a débuté ce mois de décembre 2021. Et ce, au lycée professionnel Gustave Eiffel de Massy, avec 14 alternants. De plus, une plate-forme pédagogique unique a été créée au sein de l’établissement pour proposer sur un même site, les phases de formation et d’expérimentation. 1Spécialiste de l’insertion.
Il y a 3 ans et 190 jours

La Fédération Cinov appelle le gouvernement à reporter la mise en place de son projet d'audit réglementaire

Alors que cette disposition s’appliquera à compter du 1er janvier 2022 en ce qui concerne les passoires thermiques (F et G), la Fédération Cinov prend note de la volonté des pouvoirs publics de créer un « audit réglementaire », réalisable par les diagnostiqueurs, en complément des audits énergétiques préexistants, réalisés auparavant par les seuls bureaux d’études. Elle alerte cependant sur les nombreux risques que cette nouvelle prestation comporte, au premier rang desquels la dévalorisation des compétences des bureaux d’études et des architectes.Un projet qui discrédite les compétences des bureaux d’études…Pour rappel, à l’heure actuelle, la phase préalable à la rénovation des logements est orchestrée par deux corps professionnels bien distincts. D’une part, les diagnostiqueurs chargés de classer chaque bien selon son degré de consommation énergétique (classé de A à G) en établissant le diagnostic de performance énergétique (DPE). D’autre part, les bureaux d’études et architectes chargés de réaliser les audits énergétiques estimant le coût réel des travaux pour les logements énergivores détectés.Avec son projet d’« audit règlementaire », l’Etat entend accélérer l’éradication des passoires thermiques en décloisonnant les deux systèmes : à l’avenir, les diagnostiqueurs – qui s’occupaient auparavant exclusivement des DPE – pourront procéder à l’équivalent des audits énergétiques. Or, cette décision n’est pas sans risques, en premier lieu pour les bureaux d’études, architectes et ingénieurs thermiciens, qui sont actuellement les seuls professionnels autorisés à délivrer ces documents.Cette décision suscite l’incompréhension des bureaux d’études et architectes, qui considèrent que les qualifications liées aux audits énergétiques – OPQIBI et QUALIBAT notamment – ont prouvé leur valeur ces dernières années. Ainsi, le projet d’« audit réglementaire » concurrence et dévalorise indéniablement les outils préexistants, pourtant synonymes de savoir-faire et d’expertises spécifiques. Par ailleurs, le coût plus attractif qui sera sans doute proposé aux ménages par les diagnostiqueurs pour cette nouvelle prestation participera de fait à déprécier les expertises en place.… et qui s’opère au détriment des ménages.Outre la dévalorisation des compétences des bureaux d’études et architectes, Cinov regrette que cette nouvelle qualification repose sur un référentiel peu qualitatif dont les contours soulèvent de nombreuses interrogations, créent une confusion pour les vendeurs et acquéreurs et engendrent un risque de sinistralité très important.Si l’audit règlementaire proposé se veut par la sémantique équivalent à l’audit énergétique actuellement en place, il n’en reste pas moins foncièrement différent. Là où l’audit énergétique repose sur des référentiels précis établis par l’ADEME en concertation avec les différents acteurs de la profession, l’audit réglementaire serait quant à lui basé sur les seules données récoltées lors du DPE – une méthode moins précise en ce qui concerne l’identification et la valorisation des pistes d’économies d’énergie.Par ailleurs, ce nouvel audit réglementaire ne serait pas utilisable par les ménages pour l’obtention de MaPrimeRénov’ ou des Certificats d’Economie d’Energie dans le cadre de la rénovation globale, leviers pourtant essentiels à la rénovation massive. Les futurs acquéreurs se verront donc contraints de réaliser un nouvel audit incitatif afin de pouvoir bénéficier des aides à la rénovation, cette fois réalisé par les architectes et thermiciens qualifiés. Un double coût, au détriment desdits ménages étant donné qu’il est fort probable que des différences apparaîtront tant sur les préconisations de l’audit que sur les estimations financières des travaux.Frédéric Lafage, Président de la Fédération Cinov, met d’ailleurs en garde : «Dans la mesure où cet audit réglementaire sera opposable, nous nous interrogeons sur les modalités de prise en charge des écarts financiers entre celui-ci et l’audit énergétique, le risque étant que la différence soit endossée à terme par les collectivités.»Cinov appelle au report du projetA la veille de la mise en place effective de cette loi, la Fédération Cinov réitère son engagement en faveur d’une rénovation massive du parc résidentiel et concède que l’objectif annoncé de 100 000 audits par an reste difficile à atteindre en l’état. Néanmoins, l’audit énergétique actuel constitue un maillon essentiel du processus de rénovation des bâtiments, dont la qualité, la fiabilité et la clarté sont essentiels pour atteindre l’objectif susmentionné.Par ailleurs, Cinov alerte le gouvernement face à l’impossibilité de former convenablement un nombre d’opérateurs suffisants d’ici le 1er janvier 2022 – sauf à dégrader fortement la qualité des audits qui auront inévitablement une valeur et une légitimité moindres.Pour Frédéric Lafage, Président de la Fédération Cinov : « Nous regrettons aujourd’hui que cette concertation aboutisse à un nouveau dispositif qui dégrade la qualité de la prestation d’audit. Elle crée une inégalité entre les professions et les qualifications des auditeurs et trouble le message auprès des propriétaires, au détriment de l’objectif initial de massification des opérations de rénovation. »Face à ce constat, la Fédération Cinov appelle a minima le gouvernement à renommer cette nouvelle prestation dans le but d’éviter toute confusion entre les deux types d’audits. Elle l’enjoint également à reporter ce projet afin de satisfaire l’ensemble des parties prenantes. En effet, le calendrier de mise en application semble pour l’heure trop ambitieux dans la mesure où les solutions logicielles ne sont pas achevées et qu’à ce jour les référentiels de qualification ne sont pas suffisamment aboutis.
Il y a 3 ans et 190 jours

Mouvement social chez Eurovia : grève en Bretagne et Pays de la Loire

Plusieurs dizaines de salariés d'Eurovia ont fait grève mardi 7 décembre à l'appel de la CGT pour réclamer à leur direction des hausses de salaires et dénoncer la pénurie de main-d'œuvre.
Il y a 3 ans et 190 jours

Gaëtan Leprince, directeur des ventes bâtiment France chez Toupret

Gaëtan Leprince devient le directeur des ventes bâtiment France chez Toupret. [©Toupret] L’équipe de Toupret s’agrandit et accueille Gaëtan Leprince à la direction des ventes bâtiment France. Pour rappel, Toupret fabrique et produit des enduits de préparation et de décoration pour les murs. Gaëtan Leprince aura pour mission de conforter la place de l’industriel sur son marché. Il sera en charge de prendre en compte les besoins des clients distributeurs et d’accompagner les utilisateurs dans la réussite de leurs projets. « Je suis très fier de porter une marque forte telle que Toupret. Et de rejoindre une équipe de commerciaux et de démonstrateurs expérimentés. Je retrouve ici une expertise terrain et produits qui, selon moi, fait la force d’une marque sur les chantiers », déclare Gaëtan Leprince.  Son parcours  Hervé Guermonprez, directeur commercial France, commente, lui aussi, cette nomination :« Gaëtan bénéficie d’une grande culture des produits de second œuvre, d’une parfaite connaissance des acteurs de la construction et des réseaux de distribution. A un moment où nous renforçons notre position sur le marché professionnel, son expérience dans l’industrie des matériaux de construction constitue un véritable atout pour accompagner notre développement ». Titulaire d’un diplôme de manager en ingénierie d’affaires (Sup de ventes) et d’un DUT en techniques de commercialisation, il débute sa carrière chez Saint-Gobain. Pendant plus de 13 ans au sein de ce groupe, il y a occupé plusieurs postes. Comme ceux de responsable commercial, marketing et management en France et à l’international, pour des marques comme Isover, Placo ou Weber. 
Il y a 3 ans et 190 jours

Effondrement d'un immeuble à Sanary-sur-mer après une explosion qui pourrait être due à une fuite de gaz

Une femme et un bébé ont eux pu être sortis des décombres, blessés mais vivants, tandis que trois personnes ont été légèrement blessées. Les pompiers, aidés de chiens et d'importants moyens, fouillent les ruines pour tenter de retrouver deux autres personnes, un homme et une femme portés disparus.L'explosion a secoué cette ville du littoral méditerranéen, déjà parée de ses décorations de Noël, guirlandes et boules multicolores: "Pour les manifestations de Noël, tout ce qui était prévu cette semaine est annulé", a annoncé le maire Daniel Alsters, évoquant "l'émotion générale" des 15.000habitants."C'était comme une grosse déflagration, un gros bruit sourd. J'ai été à ma fenêtre mais je n'ai rien vu, personne ne courait dans la rue qui était calme.Je me suis dit que j'avais rêvé", explique Anita Lonvis, qui habite à une centaine de mètres de l'immeuble d'habitation de trois étages qui s'est effondré vers 04h00 du matin."Moi, j'ai pensé que c'était un avion qui était tombé", ajoute son amie Habi, qui réside un peu plus loin dans le quartier et préfère ne pas donner son nom de famille.L'immeuble, situé entre deux crêperies, a été soufflé par une explosion dont l'origine reste indéterminée. Mais les secouristes, comme des témoins, ont indiqué avoir senti une forte odeur de gaz.Evacuation acrobatique"C'est plus qu'un lieu de vie, c'est le centre-ville, il y a à côté le kiosque à musique, le carrousel, une belle vue sur le port, le plus beau marché de France et les deux crêperies, les établissements de Sanary qui font le plus de couverts à l'année. Et au rez-de-chaussée de l'immeuble effondré, il y avait le glacier du port", raconte Philippe Brondi, propriétaire d'un bateau école dont les bureaux sont situés au premier étage de l'immeuble mitoyen."On a été prévenus vers 04h20 par la police et les pompiers, qui nous ont demandé de venir voir s'il n'y avait personne qui dormait dans nos bureaux, cela nous arrivait des fois de loger dedans quand on termine tard mais on est en hiver et il n'y avait personne", poursuit-il: "On nous a éloignés, mais on a constaté que la première personne évacuée avait une voix féminine, c'était la maman, ensuite le bébé".Philippe Brondi raconte à l'AFP l'évacuation acrobatique des personnes d'un immeuble mitoyen de trois étages: les pompiers les ont "fait sortir par l'intermédiaire de la grue ou d'une grande échelle, par la devanture du Galion (NDLR: la deuxième crêperie). Il y avait une mamie au deuxième étage et un serveur au premier étage qui est sorti par le toit du Galion".Pour le maire de Sanary, l'immeuble qui s'est effondré n'était "en rien vétuste", même s'il "avait son âge, comme tous les immeubles du centre ancien".En milieu de journée, les camions-bennes se succédaient devant l'immeuble effondré pour évacuer les gravats.Sur le mur du bâtiment mitoyen, là où était le 3e étage de l'immeuble effondré, un porte-manteau est resté fixé au mur au-dessus du vide, avec des vêtements et un sac de course accrochés, témoins de la vie des locataires qui y résidaient.
Il y a 3 ans et 190 jours

Les Français et leurs agents immobiliers : une réconciliation qui perdure

En poursuivant l'objectif de restaurer la confiance des particuliers envers une profession dont la réputation s'était dégradée au fil des années, cet évènement posait les jalons d'un questionnement, inédit dans le secteur, sur la qualité de l'expérience offerte aux clients à un moment particulièrement anxiogène de leur vie.Un changement de paradigme salvateur aux retombées bénéfiques puisque la relation des Français avec leurs agents immobiliers n'a cessé depuis de s'améliorer. Et si malgré le contexte actuel, leur opinion favorable se maintient depuis deux ans à la note de 7,3/10 après plusieurs années de progression, le score atteint par les professionnels engagés dans une démarche qualité, à travers le management de la satisfaction client, frise lui l'excellence avec une performance moyenne de 9,4/10, en progression de 0,2 point par rapport à 2020.Dans un marché de l'immobilier où la concurrence s'accroît, les meilleures pratiques en termes de relation client feraient- elles la différence ? C'est ce que tend à confirmer la 6ème édition du baromètre annuel de la satisfaction client dans l'immobilier réalisé par l'Ifop pour Opinion System, numéro 1 français des avis clients contrôlés sur le secteur de l'immobilier, tiers indépendant triplement certifié par AFNOR.Expérience client dans l'immobilier : le digital rebat les cartesLa contexte sanitaire ne semble pas avoir freiné l'enthousiasme des porteurs de projets immobiliers. Ainsi les contacts initiés avec un professionnel en 2021 étaient d'abord motivés par l'achat (46%) et la vente d'un bien (27%), puis par un désir de location (16%). Et pour trouver leur agent immobilier, alors que le digital s'est davantage ancré dans le quotidien des Français, les sites d'annonces immobilières comme SeLoger.com, leboncoin ou encore Bien'ici se sont hissés, en l'espace d'un an, du troisième au premier rang (20%) des canaux utilisés par des particuliers de plus en plus autonomes dans leur recherche. Une réalité d'ailleurs plus marquée pour les locataires qui devancent ici les propriétaires de 10 points.Le passage devant l'agence (19%) ainsi que la recommandation d'un proche (18%), principaux moyens précédemment employés, se placent respectivement en deuxième et troisième position devant les sites internet des réseaux immobiliers, qui enregistrent une progression de 8% à 11%.Les moteurs de recherche restent quant à eux relativement peu décisifs (9%) dans le choix d'une agence et les actions de marketing direct (prospectus glissés dans les boîtes aux lettres) assez anecdotiques (4%).Pour les Français, les efforts réalisés par la profession depuis 5 ans ne passent pas inaperçus puisque leur évaluation a progressé significativement sur tous les critères d'appréciation :l'accueil général (7,8/10, +0,4 points),la compétence des interlocuteurs (7,5/10, +0,6 point),la qualité de service (7,4/10, +0,7 point),l'accompagnement et le suivi (7,2/10, +0,7 point),et même sur celui du rapport honoraires / services, « maillon faible » de la profession (6,7/10, +0,7 point).Ce niveau de satisfaction globale cache cependant quelques disparités, les provinciaux étant plus généreux dans leur notation que les Franciliens (7,3 contre 7,1), les inactifs que les actifs (7,6 contre 7,1), les 65 ans et plus que les jeunes de 25-34 ans (7,8 contre 7,1) et les propriétaires que les locataires (7,4 contre 6,7).La satisfaction client : un outil de différenciation payantAlors que les agences traditionnelles font face à une concurrence accrue avec l'explosion des agences "low-cost" en ligne, se démarquer devient primordial pour s'imposer auprès des particuliers. Si dans le choix d'un professionnel, le prix des prestations proposées n'est un point d'attention crucial que pour 8% des Français, le fait de développer une stratégie de satisfaction client est davantage décisive : entre une agence qui a des avis clients et une agence qui n'en a pas, près de 2 Français sur 3 privilégieraient celle qui a des avis clients (61%), 1 sur 2 jugeant par ailleurs leur absence peu rassurante (51%). Phénomène bien ancré dans les habitudes de consommation, 73% des Français estime que pour une entreprise, le recueil et l'affichage de l'avis de ses clients devraient être une pratique systématique.Les professionnels ne s'y trompent pas et sont de plus en plus nombreux à s'engager dans cette démarche pour offrir un gage de transparence à la clientèle (98%), créer un lien de confiance supplémentaire (96%) ou encore gagner en efficacité commerciale (95%). Si leurs motivations sont plurielles, l'impact perçu sur leur activité est bien réel pour 74% d'entre eux, que ce soit en termes de notoriété (84%) et de dynamisme global de leur agence (75%) mais aussi plus largement de motivation personnelle dans l'exercice de leur métier (81%), l'espace de dialogue créé par la simple existence des avis client les poussant à s'inscrire dans une démarche d'amélioration continue (89%) pour être meilleurs (86%). Car la critique est constructive et elle est également valorisante : plus de 8 Français sur 10 trouvent rassurant une agence qui répond de manière circonstanciée et personnalisée aux avis négatifs, près de 6 sur 10 ne se voyant pas en solliciter une qui les ignorerait (59%).Une stratégie payante rapidement et dans la durée : les clients des agences immobilières engagées dans une démarche de mesure et de gestion de la satisfaction client leur attribueraient une note de recommandation de 9,4/10 (versus 9,1 en 2016) quand les Français à l'échelle nationale leur donneraient une note de 7,2/10 (versus 6,3 en 2016).Pour Jean-David Lépineux, fondateur d'Opinion System : « Que de chemin parcouru pour les agents immobiliers dans le cœur des Français depuis cinq ans ! L'entrée en vigueur de la loi ALUR a favorisé une prise de conscience générale autour des enjeux de la relation client dans un univers où ce concept n'existait pas et a constitué un catalyseur des différentes évolutions en cours. Aujourd'hui, dans un environnement de plus en plus concurrentiel bousculé par la digitalisation, les agents immobiliers n'ont d'autre choix que de mettre les clients au centre de leur stratégie en s'assurant de leur niveau de satisfaction pour faire d'eux leurs meilleurs ambassadeurs. Il s'agit d'une tendance encore jeune mais qui se développe vite sous l'effet de l'évolution des usages et des attentes des consommateurs qui commencent à découvrir qu'en matière d'immobilier aussi, les avis clients peuvent faciliter la prise de décision et rendre un peu moins stressante l'acquisition ou la vente d'un bien. En voie de démocratisation dans le secteur, la démarche d'amélioration de la relation client est gagnante-gagnante avec des particuliers qui s'estiment mieux accompagnés et des professionnels qui valorisent leur image et leur expertise avec des effets tangibles sur leur activité. »
Il y a 3 ans et 190 jours

Les résultats du 24e challenge de l’habitat innovant : des projets étonnants et audacieux !

Le 24e challenge de l’habitat innovant a révélé les solutions audacieuses proposées par les adhérents du Pôle Habitat sur ses différents marchés (individuel, collectif, rénovation, aménagement et promotion).
Il y a 3 ans et 191 jours

EnergieSprong choisit BePOSITIVE

Pour sa deuxième édition le concours EnergieSprong aura lieu au salon BePOSITIVE. Ce temps fort de la massification de la rénovation énergétique durera 3 jours et rassemblera 20 groupements d’entreprises en compétition dans 3 catégories. Il sera accompagné d’un cycle de conférences sur l’industrialisation de la construction et de la rénovation au service de la transition écologique, en lien avec le mouvement hors site. Après une première saison en 2020 qui a permis de développer de premières solutions hors-site indispensables à la massification des rénovations (façades isolantes, toitures isolantes avec production d’énergie, modules de production et pilotage énergétique), cette deuxième saison se concentre sur 3 types de solutions essentielles à explorer pour optimiser les rénovations à énergie zéro, qu’il s’agisse de logements ou de bâtiments éducatifs. 3 catégories pour concourir : le développement de solutions complètes de rénovation intégrées pour les maisons individuelles, le développement de solutions permettant aux occupants de logements collectifs d’optimiser leurs habitudes de consommation énergétique, le développement de solutions de façades isolées intégrées améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments éducatifs et les conditions de travail des élèves. Différents temps forts viendront rythmer et compléter le concours. L’ensemble des groupements présenteront sur le salon leurs prototypes et maquettes qui seront exposés sur un espace dédié de plus de 600 m2. L’ensemble des partenaires du concours seront présents sur le salon dans une zone qui leur sera dédiée.
Il y a 3 ans et 191 jours

Vetrospace, des espaces de travail fermés garantissant un air intérieur pur sans virus

En effet, si avant la crise sanitaire, on entendait rarement parler de la qualité de l'air en intérieur, celle-ci semble avoir éveillé les consciences : identifiés comme vecteur de contamination, l'air intérieur et sa qualité sont devenus sujet de préoccupation pour 36% de la population active (enquête SWILE 2021). Destinés à créer des espaces personnels, pour le bureau, la réception du public, les hôpitaux, les Vetrospace® possèdent une ventilation autorégulée, brevetée sur plus de dix points, constituant un microenvironnement propre égal à une salle blanche (ISO 7) qui élimine mécaniquement les virus et les bactéries. Les Vetrospace® permettent de s'isoler avec une haute qualité d'air intérieur grâce à un système de ventilation « intelligente » puissant et silencieux, dont les capteurs mesurent le taux de CO2 en temps réel, et réagit en direct en fonction du nombre d'occupants et de leur niveau d'activité. Par exemple, plus les personnes ont des activités physiques intenses ou plus le nombre de personnes est important, plus la ventilation s'active (à minima 72 m3/H pour la Phonespace et à minima 540 m3/H pour la plus grande des Groupspaces).Selon Audrey Zaimeche, Senior Associate chez M Moser Associates, agence d'architecture présente dans 25 pays, spécialisée dans l'aménagement d'espaces de travail : « La qualité de l'air intérieur est devenue un sujet clé sur lequel nous nous penchons régulièrement avec nos clients. Avant la pandémie, ceux-ci voulaient déjà savoir si la circulation des virus était favorisée par la ventilation et pouvait les rendre malades. Et dans le contexte sanitaire actuel, ce sujet a pris une dimension exacerbée. L'air est devenu une composante essentielle de l'amélioration de la qualité de l'environnement de travail. Nous avons d'ailleurs développé en interne un algorithme permettant d'évaluer le score de qualité de l'air lors d'un projet de réaménagement d'espace »Une préoccupation d'autant plus importante qu'aujourd'hui, selon l'observatoire de la qualité de vie au travail, 75% des collaborateurs retournent au bureau afin de travailler avec leurs collègues et profiter de moments de convivialité.La gamme de produits Vetrospace ®répond à tous les besoins actuels :PhoneSpace, la cabine téléphonique la plus propre du monde avec son système autodésinfectant, sa ventilation renforcée qui renouvelle l'air en une minute et demie. GroupSpace CLEAN, la révolution de l'espace de réunion de 4 à 100 m2: «ventilation contrôlée à air pur climatisé » garanti sans particule biologique, ni virus, ni bactérie dans l'air Complété par GroupSpace CLEAN ULTRA qui est équipé pour garantir aussi la désinfection des surfaces par lumière visible enrichie en bleu (procédé utilisé dans les laboratoires et hôpitaux sans danger pour la santé).
Il y a 3 ans et 191 jours

Saint-Gobain rachète l'américain GCP Applied Technologies pour 2 milliards d'euros

"Cette acquisition constitue une étape décisive pour établir Saint-Gobain comme un leader mondial de la chimie de la construction - avec un chiffre d'affaires total de plus de 4 milliards d'euros, contre 3 milliards d'euros précédemment - et renforce la stratégie du groupe en tant que leader mondial de la construction durable", a mis en avant le groupe français.L'accord porte sur "l'intégralité des actions de GCP pour un montant en numéraire de 32 dollars par action, qui correspond à une valeur d'entreprise d'environ 2,3 milliards de dollars, soit environ 2 milliards d'euros", est-il précisé.GCP Applied Technologies est un "acteur mondial majeur" de la chimie de la construction, qui réalise environ 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel, compte 50 usines de production dans 38 pays et quelque 1.800 employés. Il est notamment spécialisé dans les additifs pour ciment, adjuvants pour béton et solutions d'imperméabilisation pour les infrastructures, le commercial et le résidentiel."GCP représente une opportunité unique pour Saint-Gobain d'établir une présence de leader mondial dans le secteur en croissance de la chimie de la construction", résume le groupe.Dans ce même secteur, Saint-Gobain avait racheté en mai dernier Chryso, entreprise française spécialisée dans les adjuvants pour matériaux de construction, pour 1,02 milliard d'euros."Après l'acquisition réussie de Chryso, celle de GCP constitue l'étape suivante logique permettant à Saint-Gobain d'étendre sa présence dans les adjuvants et additifs, qui jouent un rôle clé dans la décarbonation de l'industrie de la construction", souligne l'entreprise française dans son communiqué."Chryso a des positions très fortes en Europe et en Afrique alors que GCP a des positions fortes en Amérique du nord et en Asie, la présence du groupe passe à 38 pays", a souligné le directeur général de Saint-Gobain lors d'une conférence téléphonique."Vous verrez une excellente année de Saint-Gobain sur l'année 2021, on va faire bénéficier GCP des gains sur achats de Saint-Gobain", a-t-il ajouté."Saint-Gobain est parfaitement positionné pour assurer le succès des activités de GCP et de ses équipes sur le long terme, a pour sa part estimé Simon Bates, PDG de GCP.La finalisation de la transaction est soumise à l'accord des actionnaires de GCP, à l'autorisation des autorités de concurrence et à la satisfaction d'autres conditions d'usage. Elle devrait avoir lieu d'ici fin 2022, selon le communiqué.
Il y a 3 ans et 191 jours

Un challenge de l’habitat innovant 2022 sur fond de crise du Logement

Le 24e challenge de l’habitat innovant a réuni les adhérents du Pôle habitat de la FFB pour 3 jours intenses à Lisbonne. La profession craint une crise sociale majeure du Logement.
Il y a 3 ans et 191 jours

Maximum et la nouvelle vie de la chenille de Beaubourg

C'est l'architecte Anne-Françoise Jumeau, fondatrice de l'agence Afja et membre du groupement Périphériques, qui reçoit le prix Femme architecte 2021. Attribué chaque année par l'association pour la recherche sur la Ville et l'Habitat (Arvha), la distinction valorise les œuvres et les carrières des […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 191 jours

Un immeuble s'effondre dans le Var à la suite d'une explosion

DRAME. Un bâtiment résidentiel de trois étages s'est effondré, dans la nuit du 6 au 7 décembre 2021, à Sanary-sur-Mer (Var). Plusieurs victimes ont été prises en charge par les secours, qui ont détecté une forte odeur de gaz en arrivant sur les lieux.
Il y a 3 ans et 191 jours

Le Crédit Agricole Assurances investit dans les énergies renouvelables en Italie

"Edison et Crédit Agricole Assurances annoncent la signature d'un accord par lequel Crédit Agricole Assurances participe au développement de la production éolienne et photovoltaïque d'Edison Renewables en prenant une participation de 49% dans la société", est-il indiqué."L'opération valorise Edison Renewables plus de 2 milliards d'euros", souligne le communiqué.Il est précisé qu'Edison va conserver le contrôle des activités et de la gouvernance de l'entreprise, et qu'il "continuera à consolider Edison Renewables, qui dispose d'actifs renouvelables pour une capacité totale installée de 1,1 GW, dont environ 1.000 MW de parcs éoliens situés dans les zones les plus ventées du pays"."Par cette opération, Crédit Agricole Assurances, en ligne avec les engagements du groupe Crédit Agricole en faveur du climat, devient le partenaire financier à long terme d'Edison Renewables, reconnaissant la solidité du plan de développement de l'entreprise et partageant son engagement sur les enjeux de la décarbonation", est-il mis en avant."Cette acquisition contribuera à notre objectif d'augmenter nos investissements dans les énergies renouvelables et d'atteindre une capacité installée de 11 GW d'ici 2025", souligne Philippe Dumont, directeur général de Crédit Agricole Assurances, cité dans le communiqué.La clôture de l'opération "n'est pas soumise à des conditions suspensives" et est attendue d'ici la fin de l'année, est-il précisé.Le 11 novembre dernier, le groupe d'assurances français avait réalisé une opération similaire, avec le rachat aux côtés d'Engie du groupe d'énergie solaire et éolienne Eolia Renovables, l'un des plus grands producteurs d'énergie renouvelable en Espagne, pour un montant non divulgué.
Il y a 3 ans et 191 jours

Malherbe accueille Bernard Poulet, nouveau chargé d’affaires

Bernard Poulet, le nouveau chargé d’affaires de Malherbe. [©Malherbe] Malherbe renforce sa présence commerciale dans le Sud de la France. Le spécialiste des machines et des équipements pour l’industrie du béton accueille Bernard Poulet, nouveau chargé d’affaires. Ce dernier aura pour mission de commercialiser toute la gamme de produits Malherbe dans la partie Sud de la France et en Corse. Bernard Poulet pourra s’appuyer sur une solide expérience professionnelle. Soudeur de métier, il a travaillé plusieurs années en tant que technico-commercial dans les pièces d’usure. Comme l’ensemble de l’équipe Malherbe, Bernard Poulet se mettra à l’écoute de chaque client et d’apporter des solutions personnalisées dans chacun des domaines d’intervention de l’entreprise drômoise : pièces d’usure, planches pour presse vibrante, moules pour présentation vibrante, machines pour produits VRD…
Il y a 3 ans et 191 jours

Partenariat entre Vicat et Léon Grosse

De gauche à droite : Guy Sidos, président du groupe Vicat, et Lionel Christolomme, président du directoire de Léon Grosse. [©Vicat] Vicat et Léon Grosse ont signé un partenariat« pour répondre aux enjeux de la construction d’aujourd’hui et de demain ». Fortes d’une culture d’entreprise familiale et de valeurs communes, les deux sociétés misent sur la complémentarité de leurs expertises. Elles sont toutes deux originaires de la région Auvergne – Rhône-Alpes, avec une forte implication dans le tissu industriel local. Les deux entités s’engagent dans un partenariat qui se décline autour de 3 volets. A savoir l’innovation, l’environnemental et le sociétal.  Un ancrage régional fort « Nous sommes fiers de nous associer à l’entreprise Léon Grosse, une organisation familiale telle que la nôtre qui s’engage en faveur des territoires et de l’environnement, précise Guy Sidos, président du groupe Vicat. Ce partenariat vient consolider notre collaboration de long terme pour construire ensemble l’habitat d’aujourd’hui et de demain. » Et Lionel Christolomme, président du directoire de Léon Grosse, de conclure : « Notre passion pour la technique nous a toujours poussés à innover pour nos clients, notamment sur les matériaux et les structures béton. Ce partenariat entre deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs, le même ancrage régional et la même culture d’entreprise familiale vient renforcer notre volonté d’agir chaque jour en bâtisseur responsable. Ceci, pour faire face aux enjeux environnementaux et sociétaux ».
Il y a 3 ans et 191 jours

Feu vert à la surélévation de la Tour Montparnasse de 20 mètres

"Il n'y a désormais plus de frein juridique au démarrage des travaux." Le tribunal a validé jeudi le permis de construire délivré par la Ville, jugeant le projet de l'Ensemble Immobilier Tour Maine-Montparnasse (EITMM), les copropriétaires de la tour, conforme au plan local d'urbanisme (PLU) de la capitale même "s'il ne respecte pas les règles de hauteur maximale prévues".Cependant, des exceptions à ces règles sont possibles "lorsque les modifications d'un bâtiment existant permettent sa mise aux normes et l'amélioration de ses performances énergétiques", a estimé la juridiction pour justifier son feu vert, se basant sur les documents qui anticipent "d'importantes économies d'énergie" et "une meilleure isolation acoustique"."Des matériaux et des techniques de construction plus conformes aux enjeux et normes d'aujourd'hui ont été choisis", affirme aussi le tribunal pour qui l'épaississement des 13 premiers étages, ajouté au changement des façades vitrées, permettra de "renforcer l'isolation" et de "couper les courants descendants qui s'abattent sur les piétons et riverains"."D'un point de vue esthétique, la réhabilitation de la Tour s'accompagne d'une recherche architecturale aboutissant à un résultat harmonieux", dit encore le tribunal, saisi par une opposante au projet.Baptisé "Demain Montparnasse", le projet lauréat, porté par le groupement d'architectes Nouvelle AOM, vise à "redonner une identité forte, innovante, dynamique et moderne" à la tour érigée en 1973, la plus haute de Paris (209 mètres) après la Tour Eiffel.Ce projet avait en 2019 soulevé l'opposition de plusieurs associations de défense de l'environnement et du paysage, mécontentes de la surélévation.Les travaux devaient initialement débuter en 2019 pour que la nouvelle tour soit prête en 2024, à l'occasion des Jeux olympiques.
Il y a 3 ans et 191 jours

Présentation des Journées Nationales de l’Eco-Habitat aux professionnels

Du 16 au 22 Mai 2022 aura lieu la première édition des Journées Nationales de l’Eco-Habitat. Des journées portes ouvertes réservées aux professionnels de l’éco-construction, des énergies renouvelables et des low-tech, le tout co-organisées avec 6 filières de l’éco-construction.  Le bâtiment est un des plus gros émetteurs de carbone non seulement dans son exploitation au quotidien mais […]
Il y a 3 ans et 191 jours

Pourquoi faire appel à une entreprise de peinture?

Les travaux de peinture de maison ne sont pas des tâches aisées. Ils requièrent des techniques bien définies et des connaissances profondes de certains supports. L’accrochage de la peinture exige de la compétence dans ce domaine et la qualité de la finition dépend grandement de l’expérience du peintre. Peindre constitue alors un travail pointilleux qui exige des techniques particulières. Faudra-t-il solliciter l’aide d’une entreprise spécialisée dans ce domaine ? Pourquoi engager une entreprise de peinture pour votre maison? La maison se diffère des mobiliers. La surface à peindre est large et le moindre défaut sur la peinture devient très visible. Pour un travail fluide et de qualité irréprochable, mieux vaut confier la peinture de votre maison à une entreprise compétente dans ce domaine. La peinture sur une grande surface nécessite des techniques d’application précises et une préparation au préalable du support. L’entreprise de peinture peut alors garantir une finition de très bonne qualité grâce à ses compétences. L’entreprise de peinture comme sur ce site : https://www.entreprise-peinture-82.fr/  possède tous les équipements pour donner un résultat uniforme. Les outils performants et professionnels ne s’arrêtent pas sur un simple pinceau, mais s’étendent à des rouleaux et de différentes tailles de pinceau. L’entreprise dispose également des échelles, des échafaudages ou des escabeaux pour les zones hautes. Elle possède tous les équipements de protections du peintre et procède à la protection de son environnement de travail : barricade du chantier, protection du sol et des mobiliers pour éviter les tâches, etc. Vous bénéficiez également des conseils et propositions pour vos choix de couleurs avec une entreprise de peinture. Elle vous donnera une palette de déclinaison de couleur pour mieux commander la composition de peinture qui s’accordera à votre maison. Elle peut vous conseiller également sur les peintures qui s’accordent à votre style : rustique, scandinave, industriel, etc. Quels critères privilégier pour trouver une bonne entreprise de peinture? Demandez des recommandations ou avis auprès des autres personnes : amis, proches, voisins ou internautes pour trouver une entreprise à qui vous pouvez confier les travaux. Présélectionnez d’abord celles qui vous convainquent le plus par leur statut et leurs anciennes réalisations. Demandez ensuite aux professionnels de visiter tour à tour le chantier avant d’envoyer leurs offres de soumissions. Posez-leur les questions techniques sur la préparation de votre mur avant la peinture : remplissage, ponçage, traitement de porosité, etc. Demandez également les techniques de peinture qu’ils suivront pendant les travaux, ainsi que les systèmes mis en place pour la gestion de la sécurité. Déterminez clairement votre attente. Définissez dès le départ l’étendue de votre projet et le rendu du résultat voulu. La couleur se décline sous une multitude de nuances, pour que l’entreprise comprenne nettement votre demande, montrez-lui une photo qui décrit votre demande plutôt que de dire vaguement la couleur. À la fin, vous pouvez déduire rapidement l’entreprise qui semble être le plus compétent dans le domaine. Prenez en considération ses années d’expérience, car l’expérience enrichit grandement le savoir-faire et l’agilité des peintres dans leur opération. Comparez les devis après pour choisir ce qui semble le plus convaincant en rapport de qualité/prix.
Il y a 3 ans et 191 jours

Les lauréats des Paysalia Innovations Awards 2021

Retrouvez les trois lauréats, ainsi que le coup de cœur des étudiants ci-dessous.Palmarès 2021 des Paysalia Innovations Awards1er prixPlatform Garden et son application JARDI'ALERTEn un seul endroit et dans une seule application téléchargeable gratuitement, vous retrouvez tous les outils qui vous accompagneront dans votre métier : La veille et la vigilance sanitaire, l’information sur vos produits et catalogues consultables en format digital, les news et infos de la filière !2ème prixAmarande et son géotextile dépolluant AMTERAMTER est un géotextile dépolluant de structure tri-couches de géotextiles techniques pour retenir et biodégrader naturellement les hydrocarbures. Solution écologique pour éliminer naturellement les hydrocarbures des eaux de ruissellement permettant une infiltration d’eau propre.3ème prixHUSQVARNA et son robot de tonte CEORA™Nouvel élément de la gamme de solutions et produits Husqvarna, CEORA™ est une nouvelle solution autonome révolutionnaire pour les grands espaces verts, jusqu'à 75 000m². Il utilise la technologie EPOS™ afin de créer des barrières virtuelles pour une utilisation simple et sereine.
Il y a 3 ans et 191 jours

Feu vert à la surélévation de la Tour Montparnasse

JUSTICE. Le tribunal administratif a définitivement validé le permis de construire de rénovation-surélévation de la Tour Montparnasse, à Paris. Un projet qui s'inscrit dans celui de la rénovation de tout le quartier qui l'entoure.
Il y a 3 ans et 191 jours

Premier contrat de vente directe d'électricité verte à clients multiples

LCL apporte sa caution à ces entreprises clientes. Celles-ci pourront ainsi s'approvisionner sur le long terme, pour une partie de leurs besoins, avec des volumes et un prix compétitif (non précisé) garantis.Elles profiteront de 100% de la production de cette nouvelle centrale de 56 mégawatts (équivalent à la consommation de 35.800 personnes), développée et exploitée par Voltalia, dont le chantier devrait aboutir au second semestre 2023.Outre LCL elle-même, le groupement rassemble par exemple Air France, Bonduelle, Paprec, Daco Bello (fruits secs) ou Fournier (meubles de cuisine et salle de bains).L'achat direct d'électricité renouvelable par des entreprises à des producteurs d'énergie (via des contrats connus sous le nom de PPA, pour "corporate power purchase agreement") se développe depuis quelques années en France mais seules les très grandes entreprises pouvaient généralement se le permettre.Le schéma multi-acheteurs, en mutualisant les besoins, entraîne des économies d'échelle et offre des prix compétitifs, sans soutien des pouvoirs publics.Ce premier accord du genre en Europe "permet de donner un accès à ce marché à des entreprises de taille intermédiaire, ou qui ont de moins gros besoins en électricité", a expliqué à l'AFP Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia.Elles se trouvent ainsi "protégées de la volatilité des marchés" de l'électricité, tout en participant à la décarbonation de l'énergie, a-t-il ajouté : "en signant un PPA, elles rendent possible la création d'une centrale solaire, elles ont donc un effet direct sur le climat".
Il y a 3 ans et 191 jours

Salaires dans le BTP : le cabinet d'intérim Mistertemp’ publie son baromètre

Le cabinet d’intérim digital Mistertemp’ livre un panel de salaires moyens dans la construction concernant un ensemble de fonctions de la production.
Il y a 3 ans et 191 jours

Saint-Gobain veut se positionner en "co-leader" du secteur de la chimie de construction

ACQUISITION. Après le rachat de Chryso fin septembre, Saint-Gobain vient d'annoncer l'acquisition de l'américain GCP Applied Technologies, un spécialiste de la chimie de construction. Avec cette opération, le géant des matériaux montre pleinement son ambition internationale sur ce secteur.
Il y a 3 ans et 191 jours

Découvrez le palmarès du Challenge de l'habitat innovant 2022

RÉCOMPENSES. Pôle Habitat – FFB a dévoilé les lauréats de son Challenge de l'habitat innovant : huit médailles d'or et un Prix spécial du jury, qui reflètent les enjeux actuels du secteur.
Il y a 3 ans et 191 jours

Transition écologique : malgré les efforts, le taux de rénovation "reste lent"

POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE. Dans son rapport consacré à la politique énergétique - et donc climatique - de la France, l'Agence internationale de l'énergie salue les mesures mises en place depuis cinq ans mais appelle aussi l'Hexagone à la vigilance. Les chantiers de rénovation énergétique sont toujours insuffisants, le développement des énergies renouvelables encore trop lent, et le parc nucléaire doit être renforcé.
Il y a 3 ans et 191 jours

Bim : Orélie, un nouvel outil pour rédiger ses cahiers des charges en BIM

BIM. Le Plan BIM 2022 annonce le lancement le 9 décembre prochain d'Orélie, un outil d'accompagnement pour la rédaction pas à pas de son cahier des charges BIM, à destination des maîtres d'ouvrage. A noter également, la prochaine étape du BIM Tour, à Caen, le lendemain.
Il y a 3 ans et 191 jours

Les entreprises de construction connaissent une croissance solide mais font face à de nouveaux risques dans l’après-Covid

Toutefois, l’édification de bâtiments et d’infrastructures plus durables, la montée en puissance des énergies propres et l’adoption de méthodes de construction modernes entraînent des changements radicaux de conception, de matériaux et de processus, qui vont transformer le paysage des risques. Ces défis s’ajouteront aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement, aux pénuries de matériaux et de main-d’œuvre et à l’augmentation des coûts, dans un contexte caractérisé par des marges étroites depuis plusieurs années. Dans son récent rapport Construction risk after Covid, Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) étudie précisément les tendances des risques à court et à long terme dans la construction.« La Covid-19 a fait entrer le secteur de la construction dans une nouvelle ère, explique Yann Dreyer, Practice Group Leader mondial pour la construction dans l’équipe mondiale Énergie et Construction d’AGCS. Les projets se sont poursuivis pendant la pandémie et la croissance est au rendez-vous, mais l’environnement général a profondément changé. Le secteur est confronté à des défis inédits, liés à la volatilité de la chaîne d’approvisionnement, à la flambée des prix des matériaux, à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et au renforcement des objectifs de développement durable. En outre, le déploiement accéléré des stratégies de réduction des coûts et l’adoption de nouvelles technologies et conceptions pourraient accroître les risques pour les entreprises de construction et les assureurs. La surveillance continue des risques et les contrôles de gestion seront essentiels à l’avenir. Aux côtés de nos clients, nous aiderons à la gestion de ces risques. AGCS est mobilisée à cet égard et la construction est un secteur clé dans ses projets de croissance. »Les fortes perspectives de croissance du secteur s’expliquent par plusieurs facteurs. Parmi eux, figurent notamment l’augmentation de la population sur les marchés émergents, ainsi que les investissements importants dans les énergies nouvelles (éolien, solaire et hydrogène) et les systèmes de stockage et de transport de l’électricité. La transition vers le véhicule électrique exige des investissements dans de nouveaux sites de production, de fabrication de batteries et de chargement.Les bâtiments ne doivent pas seulement améliorer leur empreinte carbone. Ils doivent aussi être dotés de protections contre les inondations maritimes et fluviales, ainsi que de systèmes d’évacuation et de drainage, dans les nombreuses régions exposées aux catastrophes. Ces mesures sont nécessaires pour répondre aux phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents.Parallèlement, les gouvernements de nombreux pays préparent des investissements majeurs dans les infrastructures pour stimuler l’économie après la pandémie et favoriser la transition vers la neutralité carbone. Aux États-Unis, un plan d’infrastructures de plus de mille milliards de dollars vise les ponts et les routes, mais aussi les réseaux de haut débit, d’eau et d’électricité du pays. En même temps, le gouvernement a annoncé son intention d’investir dans plusieurs grands projets d’infrastructure à travers le monde en 2022. Il répond ainsi à l’ambitieuse initiative chinoise de la nouvelle route de la soie pour relier l’Asie de l’Est à l’Europe. Dans la prochaine décennie, la Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Indonésie devraient représenter près de 60% de la croissance mondiale de la construction.Les défis créés par le boom de la constructionCet essor attendu s’accompagne à la fois d'avantages et de défis spécifiques. À moyen terme, la hausse brutale de la demande risque de créer des tensions supplémentaires sur les chaînes d’approvisionnement. Elle pourrait aussi les pénuries de matériaux et de main-d’œuvre qualifiée, entraînant des dépassements de délais et de coûts.En outre, de nombreux acteurs du secteur devront accélérer la mise en place des mesures de rationalisation et de contrôle des coûts, si la crise de la Covid-19 a impacté leurs marges bénéficiaires. En effet, celle-ci a pu souvent engendrer une baisse de la qualité et de la maintenance, et ainsi accroître le risque d’erreur.L’analyse d’AGCS montre que les défauts de conception et de fabrication constituent l’une des principales causes de sinistres en assurance construction et risques techniques, soit environ 20% du montant des quelque 30.000 sinistres industriels étudiés entre 2016 et fin 2020.Le renforcement des objectifs de développement durable et de neutralité carbone va profondément modifier le paysage traditionnel des risques dans le secteur. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, la construction de bâtiments représente 38% des émissions mondiales de dioxyde de carbone relatives à l’énergie. Pour réduire les émissions de carbone, les bâtiments actuels devront être rénovés et réhabilités. Par ailleurs, de nouveaux matériaux et méthodes de construction devront être introduits sur le marché dans des délais relativement courts. Cette évolution entraînera une augmentation des risques de défaut et pourrait avoir des effets inattendus sur le plan de la sécurité, de l’environnement et de la santé. Ainsi, l’utilisation du bois dans la construction, en tant que matériau durable et rentable, s’est accrue ces dernières années. Or, cette tendance a des conséquences sur les risques d’incendie et de dégât des eaux. L’analyse d’AGCS révèle que les incendies et explosions représentent déjà plus d’un quart (26%) du montant des sinistres en assurance construction et risques techniques sur les cinq dernières années. C’est la cause de sinistre la plus coûteuse.Les risques liés aux énergies renouvelablesLe développement des énergies renouvelables entraîne également de nouveaux risques. Les projets d’éoliennes en mer prennent de l’ampleur, s’éloignent des côtes et pénètrent dans des eaux plus profondes. Les coûts liés aux retards et aux réparations sont donc plus élevés. Les parcs d’éoliennes en mer, ainsi que les fermes éoliennes et solaires terrestres, peuvent aussi être exposés à des sinistres en série. Par exemple, un défaut de conception ou de fabrication d’une turbine peut avoir des répercussions sur plusieurs programmes. Des défauts de construction sur des fondations de parcs et de fermes solaires ont également occasionné des demandes d’indemnisation importantes. Les réparations de câbles sous-marins, qui pèsent des milliers de tonnes et dont la mise en place nécessite des navires spéciaux, peuvent prendre plus d’un an. Une seule station de conversion en mer peut coûter jusqu’à 1,5 milliard de dollars, soit autant qu’une plateforme pétrolière. Un incendie ou une explosion dans un convertisseur peut, comme cela a été récemment le cas en Chine, provoquer un sinistre total.« Les immenses investissements dans les énergies vertes se traduiront par des valeurs à risque plus élevées. Parallèlement, l’adoption rapide de technologies, de méthodes et de matériaux à l’état de prototypes exigera une étroite coopération entre les équipes internes de souscription, d’indemnisation et de gestion des risques, ainsi qu’entre les assureurs et leurs clients », souligne Olivier Daussin, responsable de la souscription Construction dans l’équipe mondiale Énergie et Construction d’AGCS.Les deux faces de la construction modulaireEnfin, les méthodes modernes de construction et de production peuvent transformer radicalement la construction, en transférant plus de risques hors site et en intégrant une plus grande utilisation de la technologie. La construction modulaire, en particulier, apporte de nombreux avantages. Parmi eux, citons la gestion de la qualité contrôlée en usine, la réduction des déchets de la construction, la division par deux des délais de construction par rapport aux techniques traditionnelles et la diminution des perturbations sur le milieu environnant. Mais elle soulève aussi des inquiétudes concernant les sinistres répétitifs. « Les méthodes de construction modulaire et préfabriquée présentent un risque accru de sinistres en série. En effet, la même pièce peut être utilisée dans plusieurs projets avant qu’un défaut ne soit détecté », explique Olivier Daussin.La pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de la construction devrait favoriser la tendance à la fabrication hors site et à l’automatisation. Dans le même temps, la numérisation de la construction crée des expositions cyber, contre lesquelles les entreprises d’ingénierie et de construction doivent renforcer leur protection. Aujourd’hui, les nombreux acteurs engagés sur un chantier sont interconnectés par des plateformes partagées, ce qui accroît leur vulnérabilité. Les risques cyber peuvent aller des tentatives malveillantes d’accès à des données sensibles jusqu’à l’introduction dans le système de contrôle du site et le vol. Ces attaques peuvent provoquer l’interruption de la chaîne d’approvisionnement et la corruption des données de conception d’un projet, entraînant des retards et, par conséquent, un risque pour la réputation des parties concernées.Une meilleure protection des chantiers contre les catastrophes naturelles et les dégâts des eauxLa nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre favorisera l’adoption d’une approche plus durable des bâtiments résidentiels et commerciaux, ainsi que des infrastructures. Elle pourrait aussi accélérer la tendance à la recherche de gains d’efficacité et de réduction des déchets. Les entreprises doivent également mieux étudier l’atténuation des impacts sur leurs chantiers des événements climatiques tels que les incendies de forêt, les inondations soudaines et les glissements de terrain. L’analyse d’AGCS indique que les catastrophes naturelles sont déjà la deuxième cause de sinistre la plus coûteuse, après les incendies et explosions. Elles représentent 20% du montant des demandes d’indemnisation sur les cinq dernières années.Pour conclure, les dégâts des eaux continuent d’être la cause majeure de sinistres au cours d’une construction. AGCS a constaté plusieurs sinistres d’une ampleur exceptionnelle. À l'origine, des fuites d’eau de canalisations sous pression ou de systèmes de lutte contre l’incendie n’avaient pas été repérées ou s’étaient produites en dehors des heures de bureau, pendant les week-ends ou les périodes d’arrêt. Les systèmes de surveillance et de détection des fuites d’eau peuvent aider à réduire la fréquence et la gravité des dégâts des eaux, pour diminuer les coûts de réparation et les retards de projet.Vous pouvez télécharger le rapport complet ici
Il y a 3 ans et 191 jours

Nouveaux CCAG : Syntec ingénierie déplore un "désavantage" pour les maîtres d'oeuvre

COLÈRE. L'organisation patronale représentant le secteur de l'ingénierie estime que le guide accompagnant la publication des nouveaux CCAG introduit un "désavantage" au détriment de la maîtrise d'oeuvre.
Il y a 3 ans et 191 jours

2021, année « Portes Ouvertes » pour le contrôle d'accès à distance

Autrefois prioritairement destinés à protéger les zones très sensibles, les solutions de contrôles d'accès se sont aujourd'hui imposées plus que jamais dans les bâtiments publics et privés, notamment pour maximiser la protection des biens et des personnes. Et la pandémie n'a fait qu'accélérer leur implémentation dans les établissements recevant du public (ERP).L'essor du contrôle d'accès soutenu par le réseau sans filDepuis quelques années, les solutions de contrôle d'accès connaissent une nette accélération. Cette croissance s'explique notamment par les avancées technologiques et la transition vers un système de réseau sans fil. Ainsi, selon MarketsandMarkets, le marché mondial du contrôle d'accès devrait atteindre les 12,8 milliards de dollars d'ici 2025. En effet, de plus en plus de secteurs - la santé, l'éducation, le tertiaire et bien d'autres...- s'équipent des systèmes utilisant des technologies avec ou sans contact. Ils ont un besoin important de sécurisation et donc de solutions adaptées avec une gestion plus dynamique, plus souple et surtout plus sécurisée. D'autre part, la pandémie, qui a marqué un tournant dans l'accélération de la transformation numérique et qui a mis sur le devant de la scène le télétravail, a aussi incité le secteur tertiaire à s'équiper avec des solutions sans fil permettant la maîtrise des accès à distance. Pour contrôler ces accès en temps réel, les entreprises recourent davantage aux solutions fonctionnant sur un réseau online. Ainsi, il est possible d'octroyer et de gérer les droits d'accès en un clic et en temps réel. C'est pourquoi la vente des solutions sans fil grimpe en flèche et que l'utilisation du smartphone comme identifiant devient de plus en plus courant. En effet, le développement de nouvelles technologies telles que le Bluetooth basse consommation (BLE Low Energy), la 5G ou encore le Wi-Fi 6 favorisent la digitalisation des systèmes d'accès et répond au besoin de connectivité des collectivités, hôpitaux et autres secteurs. La sécurité au cœur de la décision Le marché du contrôle d'accès en France a le vent en poupe. Selon une étude IHS, il devrait atteindre 176,5 millions d'euros en 2022. Si ces solutions ont autant de succès c'est que les entreprises ressentent le besoin de se sécuriser. En effet, ces dernières souhaitent davantage se protéger contre de potentielles intrusions, des personnes malveillantes voulant s'introduire dans une zone interdite, ou dans le cas du secteur médical, minimiser le risque sanitaire et empêcher toute contamination. Dorénavant, par une simple installation d'un lecteur limitant les accès aux ayants-droits, il est possible de garantir efficacement la sécurité des zones réservées qu'à certain nombre de personnes. Selon les besoins et les objectifs, les solutions de contrôle d'accès offre le vaste champ des possibles. La possibilité de protéger seulement quelques portes avec la mise en place d'un réseau offline autonome, ou d'équiper la totalité d'un ou plusieurs sites d'un réseau online et de gérer le tout depuis un poste centralisé à distance. C'est aussi principalement en matière de sécurité que le système sans fil apporte ses avantages. En effet, il donne la possibilité de mettre à jour les droits d'accès instantanément mais aussi de mettre à jour les logiciels, ce qui permet de garder un niveau de sécurité optimal.Le besoin en contrôle d'accès s'accélère à l'ère post Covid-19 L'épidémie de la Covid a énormément joué sur l'intérêt que les établissements portent sur ce type de solutions, notamment les organismes de santé qui ont pris conscience de l'importance des outils digitaux, tels serrures électroniques, pour garantir les accès tout en respectant les mesures barrières. En effet, un bon nombre d'entreprises ont accéléré le changement de pratiques et se sont tournées vers des solutions sans fil dans leur choix du système de contrôle d'accès. Par ailleurs, le délai de décisions de ces dernières est relativement de plus en plus court. Il y a encore peu de temps, les entreprises mettaient plusieurs années à faire un choix quant à la mise en place de ce type de solutions. Désormais, seulement quelques mois leur suffisent pour évaluer les fonctionnalités d'un système de contrôle d'accès avant de se décider de l'implémenter.Cet engouement pour les cylindres numériques et la dématérialisation des accès s'inscrit aussi dans une tendance de durabilité. Le temps où il fallait réimprimer les cartes d'accès est bien révolu ! Octroyer les accès et les mettre à jour par un simple passage de badge sur un lecteur mural est gage de réduction de coûts et de gain de temps.Tribune de Jean-Philippe Vuylsteke, Président de SimonsVoss Technologies France (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 191 jours

Chantiers de l’Innovation 2022 du Pôle Habitat FFB : ACTIS remporte la médaille d’Or avec Hybris pour toiture plate

A l’occasion des Chantiers de l’Innovation 2022 organisés par le Pôle Habitat FFB lors de son Séminaire Technique fin Novembre, ACTIS a été récompensé par une médaille d’Or pour son nouveau procédé d’isolation adapté aux toitures plates à ossature bois : Hybris. Cette distinction confirme l’esprit innovant et précurseur d’ACTIS dans sa démarche auprès des constructeurs et promoteurs ainsi que dans sa réflexion sur l’habitat de demain. L’isolant réflecteur alvéolaire Hybris pour toitures plates à ossature bois, fruit de la collaboration entre ACTIS et TRECOBAT, constructeur de maisons individuelles, a été distingué aux Chantiers de l’Innovation 2022. Ce procédé innovant, en cours d’ATEX, intègre la technologie d’isolation Hybris couplée au mode constructif de TRECOBAT qui optimisent la performance thermique et environnementale du bâti. L’objectif : traiter en une seule opération l’isolation et l’étanchéité par l’intérieur sans membrane pare-vapeur déportée supplémentaire. HYBRIS, UNE SOLUTION D’ISOLATION POUR TOITURE PLATE À OSSATURE BOIS Le constructeur et ACTIS ont associé leurs savoir-faire afin de développer un système d’isolation fiable et performant tout en répondant aux critères de la RE2020. Rapide à mettre en œuvre, cette nouvelle solution d’isolation est composée : . à l’intérieur du bâti, de l’isolant réflecteur alvéolaire HYBRIS 205 mm (R = 6,60 m2.K/W) avec pare-vapeur et languettes intégrés posé entre pannes, pour une parfaite étanchéité à l’air et à l’eau, . côté extérieur, d’une membrane d’étanchéité posée sur un support isolant rigide et perspirant. Le concept Hybris pour toiture plate offre l’avantage d’une pose simplifiée et moins coûteuse permettant de traiter l’isolation de la toiture tout en évitant la mise en œuvre d’une membrane additionnelle. La solution évite les réhausses importantes (abaissement des acrotères de 10 cm) et facilite l‘obtention des permis de construire dans les zones soumises à fortes contraintes architecturales. Reconnu et utilisé par les plaquistes, ce procédé d’isolation par l’intérieur apporte tous les avantages de la toiture terrasse et supprime les inconvénients de la toiture chaude dite ventilée : plus besoin d’isoler par l’extérieur. HYBRIS, UNE RÉPONSE ADAPTÉE AUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX Se distinguant par un gain de confort, Hybris est une solution d’isolation à structure alvéolaire qui utilise les qualités isolantes naturelles de l’air pour atteindre des performances acoustiques et thermiques optimisées. La solution Hybris associée à une lame d’air offre une performance thermique (R) élevée. Certifié Cradle to Cradle, Hybris s’inscrit dans un schéma d’économie circulaire avec un impact positif dans ses phases de conception, de fabrication et de fin de vie. Recyclable à 100%, sans COV et avec un excellent bilan carbone (FDES), il respecte la qualité de l’air intérieur et répond parfaitement aux exigences de la RE2020. Résultat de l’association de matériaux à haute valeur ajoutée – le bois, matériau bio-sourcé et Hybris, matériau certifié Cradle to Cradle – Hybris pour toiture plate est une solution unique sur le marché qui s’inscrit dans les modes constructifs modernes et respectueux des enjeux environnementaux d’aujourd’hui et de demain. http://www.actis-isolation.com/
Il y a 3 ans et 191 jours

Le Groupe Lorillard donne une nouvelle dimension à sa production bois et se dote d’une nouvelle cabine de laquage unique en France

Le Groupe Lorillard qui fête ses 85 ans cette année, vient honorer cet anniversaire avec l’acquisition d’une nouvelle cabine de laquage. Outil unique et exceptionnel de par ses dimensions et sa technologie de pointe, cette cabine propulse le Groupe dans une dimension industrielle beaucoup plus ambitieuse. Partie intégrante de son ADN, l’ambition est pour le Groupe Lorillard un argument de croissance. 85 ans plus tard, et un ADN immuable, le Groupe investit massivement – 17 millions d’euros – dans son outil de production bois pour s’assurer la position légitime de N° 1 sur ce marché en France, en matière de savoir-faire. Cette expertise est notamment possible grâce à la singularité des moyens que le Groupe a acquis. Pour exemple, cette nouvelle cabine de laquage est la seule, actuellement en France, capable de laquer de façon industrielle un châssis de menuiserie de 4 mètres par 3 mètres. AUGMENTER LA CAPACITÉ DE PRODUCTION Sur les 40 000 m² d’ateliers de l’usine de Chartres, 1000 m² sont dédiés à l’installation de la nouvelle cabine de laquage bois – contre 340 m² auparavant pour la précédente cabine – afin d’augmenter la capacité de production. Et pour être plus précis, Thierry Luce – Président du Groupe Lorillard – explique « De 50 menuiseries bois par jour en 3-8, le Groupe est passé depuis le mois d’octobre à 90 menuiseries par jour avec ses 2 nouveaux robots et la possibilité de faire croitre la cadence à 125 menuiseries par jour avec un troisième robot. ». Au sein de ces 1000 m², la nouvelle unité de production rassemble un système de dépoussiérage automatique par flux d’air filtré, 2 cabines de laquage robotisées dont une pour l’impression et l’autre pour la finition, 3 tunnels de séchage infrarouge, ainsi qu’un système de recyclage des boues de peintures et eaux usées. Mais cette nouvelle cabine de laquage bois n’est que les prémices d’un projet bien plus conséquent visant à augmenter la volumétrie de fabrication des menuiseries bois. Pour ce faire, 1,5 millions d’euros viennent également d’être investis dans la commande d’un nouveau centre d’usinage. Automatisé et robotisé, en double cabine, pour l’usinage des dormants en bois, il sera en place à l’horizon fin 2022. Puis une troisième phase d’investissement en 2023 viendra doubler la capacité de production des dormants. TECHNOLOGIE DE POINTE Le système automatisé et les technologies intégrées à cette nouvelle cabine offrent au Groupe une technique de laquage de qualité bien supérieure à ce qui se fait sur le marché. L’ergonomie de la ligne avec son poste de pilotage centralisé, le scannage des menuiseries et le système de puce NFC (Near Field Communication) a intégré dans la production des notions d’instantanéité, de sécurité, d’économie, de traçabilité et d’efficacité prépondérantes pour une industrialisation de pointe. Ainsi le scannage de la menuiserie rassemble toutes ces caractéristiques et va permettre de définir la quantité, le type et le coloris de la peinture à appliquer. La puce NFC quant à elle, permettra de suivre étape par étape l’évolution du process de finition. En pratique, en entrée de cabine, toutes les menuiseries sont scannées. Elles sont placées sur des balancelles qui sont, elles, équipées d’une puce NFC. Les menuiseries sont d’abord dépoussiérées puis un premier flow-coat de préservation est appliqué par aspersion ; il permettra de préserver la menuiserie des insectes, champignons et moisissures. Le système aiguille ensuite la menuiserie vers une zone de séchage de préservation. Un deuxième flow-coat d’imprégnation est appliqué. L’aiguillage se fait automatiquement en fonction des finitions souhaitées : pour une finition lasure transparente, c’est u Balancelles équipées d’une puce NFC sur lesquelles sont placées les menuiseries. Les menuiseries sont par la suite égouttées. Cette étape d’égouttage est nécessaire pour préparer les menuiseries à recevoir la teinte finale. L’hygrométrie de cette zone est notamment régulée à 60% pour permettre d’optimiser l’égouttage afin que les menuiseries ne sèchent pas trop vite. Les boues de peintures et les eaux usées qui en proviennent sont récoltées et traitées avec un coagulant et un floculant permettant de séparer les éléments. Un filtre à charbon et un filtre à particules les nettoient avant leur rejet dans les égouts. Menuiseries séchées dans un tunnel à infrarouge de 11 kW Après égouttage, les menuiseries sont de nouveau séchées dans un tunnel à infrarouge de 11 kW (lampes halogènes). Ce séchage à coeur qui s’exécute de l’intérieur vers l’extérieur, est efficace en 30 minutes au toucher et à coeur en 1h 30. Avec une température ambiante de 25°C, cette méthode de séchage est 3 fois moins énergivore et ne nécessite pas le refroidissement du tunnel entre chaque menuiserie. Cette technique offre véritablement une qualité de séchage supérieure avec moins de défaut lors des manutentions ou lors des opérations sur les menuiseries après peinture. Elle autorise également la palettisation des menuiseries 6h après la sortie de la cabine, là où il fallait habituellement attendre un minimum de 12h pour éviter les phénomènes de collage entre les fenêtres. Deux autres cabines équipées de robots sont dédiées à la pulvérisation intermédiaire et à la pulvérisation de finitions. Réalisée par des robots anthropomorphes à 6 axes, la pulvérisation est appliquée par 2 pistolets automatiques airmix. Le calcul des trajectoires est automatique et précis, et, un système de débitmètre évalue la quantité de peinture par menuiserie. Leur grande amplitude de travail les habilite à peindre des cadres de 4m par 3m. Robot anthropomorphe à 6 axes équipé de 2 pistolets automatiques airmix 2 autres tunnels de séchage infrarouge de 22 kW sont dédiés au séchage des menuiseries des cabines de pulvérisation et finition. Un contrôle qualité, réalisé par un personnel qualifié, finalise le processus de laquage qui est garanti jusqu’à 10 ans pour les finitions opaques et 5 ans pour les lasures transparentes. Le séchage infrarouge à coeur s’exécute de l’intérieur vers l’extérieur, il est efficace en 30 minutes au toucher et à coeur en 1h 30. Avec une température ambiante de 25°C, cette méthode de séchage est 3 fois moins énergivore et ne nécessite pas le refroidissement du tunnel entre chaque menuiserie. En quelques chiffres, cette nouvelle cabine de laquage ce sont 1000 m² de panneaux sandwich, 25 tonnes d’ossature porteuse, 400 mètres de rail, 750 mètres de chaine avec 8 moteurs d’entraînement, 80 balancelles équipées de puces NFC, 1 menuiserie toutes les 7 minutes. Mais c’est également et surtout un laquage et un process industriel plus vertueux qui s’inscrivent le cadre d’une stratégie environnementale. En effet, cette nouvelle technologie de séchage infrarouge à coeur génère un gain énergétique en divisant par 3 la consommation électrique du site. Outre les mesures déjà mises en place comme l’optimisation des coûts énergétiques du transport et l’approvisionnement de bois issus de forêts gérées durablement, le Groupe utilise des produits classés A+ pour les émissions de Composés Organiques Volatils (COV), recycle les eaux et les boues de peintures de la cabine, exécute un laquage automatisé, précisément dosé et ciblé afin d’éviter le gaspillage et génère des économies de peintures. Assurément ces process engendrent un gain de productivité mais on le voit, le Groupe Lorillard a également à cœur de réduire son impact environnemental.
Il y a 3 ans et 191 jours

Quel avenir pour le quartier d'affaires de Paris La Défense ?

« Paris La Défense : Should I stay or should I go ? »En essayant de répondre à la question malicieuse que posent les Clash, ULI France invite à confronter points de vue et expériences des plus grands acteurs de l’immobilier et de la ville face au grand défi de la réinvention des quartiers d’affaires dans le monde, et notamment celui de Paris La Défense, premier quartier d’affaires en Europe.Des axes d’amélioration pour augmenter l’attractivitéUnique en son genre par sa verticalité, son urbanisme et la densité de ses réseaux de transports, Paris La Défense est également un étonnant musée d’art contemporain à ciel ouvert et un espace urbain beaucoup plus divers et évolutif qu’il n’y parait. Malgré tout, le ralentissement de l’activité transactionnelle se fait sentir depuis plusieurs mois avec environ 15 % de taux de vacance (soit le triple de celui enregistré avant 2020). Même si Pierre-Yves Guice, Directeur Général Paris La Défense dit avoir constaté « un retour rapide de performances locatives dans la moyenne d’avant-crise », la crise COVID met en exergue les défauts structurels du quartier, peu compatibles avec les enjeux contemporains, et révèle de profondes mutations interrogeant les entreprises. La Défense, lieu central des activités des entreprises, bouscule les certitudes des aménageurs, promoteurs, investisseurs ou architectes qui conçoivent et gèrent les espaces : « Il faut donner envie aux utilisateurs de rester dans le quartier le soir pour accroître son attractivité » affirme François Trausch, CEO d’Allianz Real Estate. Il détaille ainsi cinq grand axes d’amélioration pour «se mettre à niveau» face à ses concurrents internationaux (Hudson Yards à New York, Marina Bay à Singapour, Shinjuku à Tokyo ou encore Canary Wharf à Londres) : créer un axe pour les vélos et les piétons afin de privilégier les mobilités douces ; verdir le quartier ; proposer davantage de mixité d’usages des bâtiments ; mettre en avant la culture et l’art et enfin, penser une nouvelle gouvernance privée des lieux.Des axes qui semblent faire écho chez les autres acteurs : « Nous souhaitons mettre les enjeux sociaux et environnementaux au cœur du développement du quartier. » confirme Pierre-Yves Guice, Directeur Général de Paris La Défense afin de « devenir le premier quartier d’affaires post-carbone ». Un avis partagé par Jade Francine, Co-fondatrice et Directrice des Opérations de WeMaintain : « D’ici 5 à 10 ans, La Défense aura opéré une transformation profonde centrée sur les démarches environnementales et les besoins des usagers ».Paris La Défense et les investisseurs : la mixité au cœur des futurs projetsTous les intervenants présents s’accordent à dire que les usages des bureaux vont évoluer, notamment sous l’effet d’une demande plus accrue en flex office venue de la jeune génération. « La prise à bail traditionnelle, dite 3-6-9, pourrait devenir obsolète » avance Christophe Burckart, Directeur Général d’IWG. Des surfaces plus petites, réduisant ainsi les coûts de loyers des entreprises locataires, pourraient être privilégiées dans le cas où le télétravail se généraliserait et les présences sur site s’échelonneraient afin de réduire la présence de l’ensemble des collaborateurs en simultanée simultanée : « Le télétravail est devenu une lame de fond qui nous oblige à revoir l’utilisation de nos surfaces tertiaires. Les usages par les utilisateurs guident nos réflexions et nous conduiront à réduire ces surfaces de 30% » ajoute Katayoune Panahi, Directrice SNCF Immobilier.D’où l’intérêt d’une plus grande mixité au sein des immeubles, associant le tertiaire à d’autres types de services : « Un immeuble vertical, c’est pertinent quand on sait y ajouter les bons services, qu’il y ait 5 ou 15 plateaux. » explique Xavier Musseau, Président de Hines. C’est le cas des Tours Sisters, ou encore du projet « Odyssey » emporté par le groupe Primonial REIM France : « Ce sont 3 bâtiments : 60% de bureaux et 40% d’usages mixtes. La mixité va s’exprimer également dans les commerces en pied d’immeubles et avec un rooftop » détaille Grégory Frapet, CEO Primonial REIM France.Pour Victor Carreau, Co-fondateur et Dirigeant de Comet Meeting : « Je pense qu’il faut prendre en compte trois éléments lorsqu’on parle de l’avenir de La Défense : il faut thésauriser sur ses forces (l’hyperconnectivité, la renommée mondiale), gommer ses faiblesses (côté déshumanisé, très minéral) et l’adapter aux nouveaux modes de travail afin de passer d’une zone rigide à une zone de collaboration intense. »La jeune génération, clé de la transformation ?Au moment où la vie reprend son cours, Paris La Défense et l’ensemble des quartiers d’affaires mondiaux prêtent à réfléchir sur les certitudes et les alternatives de leurs avenirs, tant au niveau inspirationnel, technologique, managériale ou même financier qui marqueront une nouvelle ère auprès de la génération à venir : « Il faut continuer à anticiper les besoins des travailleurs de la nouvelle génération, voir ce qui compose leur quotidien et les implanter dans les immeuble qui sont construits à Paris La Défense. » explique Tamara Brisk, Fondatrice et Directrice de Mökki. Si tous les intervenants durant la conférence ULI France ont consenti à la pérennité du quartier d’affaires national, il n’en ont pas moins insistés sur le besoin de transformer le quartier en portant de l’attention à cette génération montante : « Le plus important pour moi » confie Grégory Frapet, « c’est l’attractivité de ce territoire pour les jeunes actifs ».Un quartier et un territoire en devenir, Paris La Défense prône définitivement le « I should stay ».
Il y a 3 ans et 192 jours

Saint-Gobain propose 2 Mds € pour l'acquisition de l'américain GCP Applied Technologies

Saint-Gobain et GCP Applied Technologies ont annoncé avoir conclu un accord en vue de l’acquisition par Saint-Gobain de l’intégralité des actions de GCP. Cette acquisition constitue une étape décisive pour établir Saint-Gobain comme un leader mondial de la chimie de la construction – avec un chiffre d’affaires total de plus de 4 milliards d’euros (contre 3 milliards d’euros précédemment).
Il y a 3 ans et 192 jours

Knauf France est prêt à affronter 2022

Après une très bonne année 2021, la filiale du fabricant allemand de plaque de plâtre et de PSE s’estime parée pour la RE2020 et la REP. Elle lancera en avril prochain une évolution allégée de sa plaque de plâtre à quatre bords amincis Knauf Horizon 4.