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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(88061 résultats)
Il y a 3 ans et 192 jours

Knauf France est prêt à affronter 2022

Après une très bonne année 2021, la filiale du fabricant allemand de plaque de plâtre et de PSE s’estime parée pour la RE2020 et la REP. Elle lancera en avril prochain une évolution allégée de sa plaque de plâtre à quatre bords amincis Knauf Horizon 4.
Il y a 3 ans et 192 jours

Réhabilitation de la Cité douanière à Mons-en-Barœul (59)

Sur ce chantier, il s’agissait d’isoler thermiquement par l’extérieur cet immeuble de logements à la façade très atypique en redent (décrochement venant briser la continuité d’un profil). Ces ruptures assez distinctes marquent l’alternance entre nos parements couleur « Blanc pur » (RAL 9010) et « Aluminium gris » (RAL 9007). Le choix de ces 2 coloris ainsi alternées donne une esthétique très graphique à l’ensemble, semblable à un damier géant. La faible épaisseur de la solution Myral a permis l’optimisation du traitement thermique de ce bâtiment, notamment sur les retours de redent qui ont été traités en vêture M62 (R = 2,65 m².K/W).Lifting esthétique + confort thermique optimal… La Cité Douanière de Mons-en-Barœul s’est offerte une véritable seconde jeunesse, pour le plus grand bonheur de ses habitants !Les détails du projetNom du projet : Cité douanière de Mons-en-BarœulType de bâtiment : Logements collectifsNature des travaux : RéhabilitationLocalisation : Mons-en-Barœul - Nord (59)Date de travaux : Mars 2019Surface de façades : 1723 m²SolutionsSolution mise en œuvre :Parements M32 (R = 1,35 m².K/W) en pose VETAGE sur isolant polystyrène de 100 mm (R = 3,20 m².K/W), soit R total = 4,55 m².K/W.Parements M62 (R = 2,65 m².K/W) en pose VETURE.Texture(s) et coloris : Aspect LISSE MAT – RAL 9010 et 9007Finitions : en pose verticale
Il y a 3 ans et 192 jours

Saint-Gobain s’offre GCP Applied Technologies pour 2 Md€

« L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape », explique Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain.[©Saint-Gobain] L’adjuvantation pour bétons semble bel et bien au cœur de la stratégie des grands groupes industriels du secteur de la construction. Ainsi, quelques jours seulement après l’annonce du rachat de MBCC Group (ex-BASF Construction Chemicals) par Sika, c’est au tour de Saint-Gobain de reprendre l’initiative. Et d’annoncer avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). Et ce, pour une valeur d’entreprise d’environ 2 Md€ (soit près de 2,3 Md$). Saint-Gobain financera l’opération avec la trésorerie, dont elle dispose. Cette acquisition potentielle répond aux critères d’investissement stratégiques et financiers du groupe français. Ceci, formulés lors de la journée “Investisseurs” du 6 octobre 2021 :• Renforcement de position de leader, notamment en Amérique du Nord et en Asie, et enrichissement de l’offre de construction durable ;• Création de valeur dès la troisième année après finalisation de la transaction et effet relutif sur le résultat net par action dès la première année (+ 4 % avant synergies) ;• Maintien d’un bilan solide et d’une note de crédit élevée avec un impact limité à + 0,3 x dette nette sur Ebitda. Une présence dans 38 pays L’opération a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’administration de Saint-Gobain et de GCP. La finalisation de la transaction est soumise à l’accord des actionnaires de GCP. Ainsi qu’à l’autorisation des autorités de concurrence et à la satisfaction d’autres conditions d’usage. Elle devrait avoir lieu d’ici fin 2022.GCP est un acteur mondial majeur de la chimie de la construction, avec environ 890 M€ de chiffre d’affaires, 50 usines de production dans 38 pays et environ 1 800 employés.L’industriel apporte une plate-forme mondiale reconnue dans les additifs pour ciments, adjuvants pour bétons et solutions d’imperméabilisation pour les infrastructures, le tertiaire et le résidentiel.La mise en commun des plates-formes de Chryso, de GCP et de Weber offrira aux clients un portefeuille complet de solutions dans la chimie de la construction. Avec des empreintes géographiques très complémentaires. Intégré à Chryso Une très grand complémentarité géographique entre Chryso, GCP et Weber. [©Saint-Gobain] Après l’acquisition réussie de Chryso, celle de GCP constitue l’étape suivante logique permettant à Saint-Gobain d’étendre sa présence dans les adjuvants et additifs. Solutions qui jouent un rôle clef dans la décarbonation de l’industrie de la construction. Chryso et GCP sont présents dans toutes les principales régions et bénéficient d’empreintes géographiques très complémentaires. Chryso a des positions fortes surtout en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. De son côté, GCP est très implanté en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Asie-Pacifique.Par ailleurs, cette opération permet à Saint-Gobain d’élargir son offre commerciale dans les adjuvants et additifs. Le groupe dispose désormais de 75 sites de production. De cette manière, il double son implantation industrielle pour être présent dans 38 pays. D’un point de vue stratégique, l’activité “matériaux de construction de spécialités” en Amérique du Nord (CA de 250 M$) sera intégrée au sein de l’activité de CertainTeed qui sert les clients locaux dans la région des Amériques.Quant aux autres activités, en particulier les adjuvants pour béton et les additifs pour ciment (CA de 750 M$), elles seront rattachées à Chryso. Et feront partie du segment des “Solutions de haute performance”. Un renforcement sur le marché de la chimie de la construction Saint-Gobain annonce avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). [©ACPresse] « Aujourd’hui, s’ouvre une nouvelle ère prometteuse de la riche histoire de GCP. Nous sommes ravis de rejoindre Saint-Gobain, parfaitement positionné pour assurer le succès des activités de GCP et de ses équipes sur le long terme », déclare Simon Bates, Pdg de GCP. Et Peter Feld, président indépendant du conseil d’administration de GCP, d’ajouter : « Le conseil d’administration de GCP soutient cette transaction, et est convaincu de sa pleine et juste valeur pour l’ensemble des actionnaires de GCP. Saint-Gobain est un excellent partenaire pour GCP ». Ce que confirme Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain : « L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape. Cela permet à Saint-Gobain de renforcer sa position de leader mondial sur le marché de la chimie de la construction. Et sa présence géographique en Amérique du Nord et dans les pays émergents. Nous sommes convaincus que ce rapprochement fera naître une plate-forme de premier plan. Offrant une plus grande offre commerciale ainsi que des solutions et services à valeur ajoutée pour nos clients ». Et de conclure : « Quand nous avons fait l’acquisition de Chryso, nous avions déjà à l’esprit cette seconde étape stratégique… Elle sera sans doute suivie d’autres opérations, plus petites et plus locales pour poursuivre notre développement dans le domaine de la chimie de la construction ».
Il y a 3 ans et 192 jours

Julien Beaucourt : “Art_iculateur” de projets artistiques, mais pas que…

Depuis 12 ans maintenant, Julien Beaucourt travaille pour les artistes et le milieu créatif dans la réalisation de leur projets artistiques. [©Julien Beaucourt] Au lycée, Julien Beaucourt choisit la voie qui le mène au tournage-fraisage, puis au soudage. Il prend ensuite un virage avec l’Ecole des arts de Clermont-Ferrand. Son diplôme obtenu, il part en Australie qu’il entrevoit comme un eldorado. Il devient soudeur pour des architectes et des artistes. Et collabore même à un projet de rivière artificielle en béton signée de l’artiste australien Dave Machen. Puis, il revient en France, animé par l’envie de faire, d’expérimenter, de fabriquer… Il devient l’assistant de l’artiste allemand Anselm Kiefer. Il travaille pour le sculpteur français Xavier Veilhan… « J’ai eu la chance d’avoir collaboré avec des personnalités comme Anselm Kiefer ou Tatiana Trouvé. J’ai participé à la réalisation d’œuvres importantes comme la Monumenta au Grand Palais en 2016 avec Huang Yong Pin ou la sculpture des arbres en béton de la gare de Nantes avec la société AAB pour l’architecte Rudy Ricciotti, en 2019. » Un cheminement personnel Chantier 2019 du vallon Obscur, mis en oeuvre par AAB pour atelier Jean Nouvel. Mur végétal dans parking souterrain. [©Julien Beaucourt] Chantier 2019 à la Gare de Nantes, mis en oeuvre par AAB pour un projet de Rudy Ricciotti. Habillage de poteaux et camouflage en arbre béton. [©Julien Beaucourt] Chantier 2019 au camping Californie à Vias, mis en oeuvre par AAB. Jeux aquatiques. [©Julien Beaucourt]Chantier 2021 de DinosaurLand, mis en oeuvre par PetroArt pour Djurs sommerland. Rochers artificiels. [©Julien Beaucourt]Chantier 2020, prototype en cour. [©Julien Beaucourt] L’aspect technique prime, mais Julien Beaucourt, 36 ans, est très à l’écoute du vocabulaire artistique des créateurs qu’il croise. « Cela fait 12 ans que je me dévoue pour les artistes et le milieu créatif dans la “fabrication” de leurs œuvres d’art, performances diverses, expérimentations… Mes lignes de conduite : faire de l’art et l’art de faire. » Après ces années dans l’art contemporain, le jeune homme craignait de perdre son identité. Il a alors l’opportunité de sculpter des façades en béton au Puy-du-Fou. Et découvre le béton projeté, une approche totalement différente de la sculpture coffrée et éditée. Julien Beaucourt travaille alors la matière comme un alchimiste.  « Je trouve du plaisir dans le travail de la sculpture en béton. Cela a été une grande rencontre pour moi. Je façonne cette matière comme de l’argile. J’aime obtenir des effets de texture, la teinter dans la masse, la vernir, la résiner, la lasurer… » A la question de savoir s’il se considère comme un artiste ou un artisan, il répond sobrement :« Les deux, mon capitaine ! » Et de conclure:« J’ai beaucoup trop d’idées en tête pour me résumer à n’exécuter que celles des autres. Je cherche désormais des terrains de jeu où je puisse les exprimer ». A bon entendeur… Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 192 jours

Sereine Systèmes : une application innovante pour évaluer la performance des systèmes énergétiques à la réception des travaux

Les opérateurs d’audit mais aussi les installateurs ou les concepteurs pourront y accéder gratuitement via leur tablette, leur ordinateur ou leur smartphone et procéder à leurs évaluations en seulement deux demi-journées. Innovante et intuitive, elle est actuellement testée en conditions réelles pour améliorer sa pertinence technique et son ergonomie. Pour finaliser cette campagne l’équipe projet lance un appel aux maîtres d’ouvrage. Ils peuvent proposer leur(s) maison(s) et bénéficier ainsi d’une évaluation gratuite.Une évaluation en 2 temps grâce à une application mobilePour évaluer la performance énergétique des systèmes d’un bâtiment, l’équipe SEREINE a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Contrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, il s’agit d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents.Répartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel l’opérateur met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures. Une fois l’évaluation terminée, l’application génère automatiquement un rapport qui comprend une synthèse visuelle et les résultats détaillés, avec les éléments relevés, les éventuels défauts, ainsi que des recommandations de correction.Une application innovante et intuitive, à télécharger dès fin 2021Disponible dès la fin de l’année, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ainsi, l’application est utilisable sur tablette, comme sur smartphone ou ordinateur et peut fonctionner hors ligne. Les vérifications peuvent être réalisées dans n’importe quel ordre. L’opérateur dispose d’une aide intégrée sous forme de textes et d’illustrations pour chaque vérification. Il peut s’interrompre quand il veut et revenir en arrière ; l’application lui indique en permanence où il en est et ce qu’il lui reste à faire. Le rapport est généré automatiquement.Pour Jean-Jacques Grain, opérateur d’audit chez C.réf Bâti-Contrôle : "Maître d’œuvre depuis 30 ans, j’attends un outil comme SEREINE Systèmes depuis longtemps. Cette application, à la fois exhaustive et ciblée, que j’ai eu la chance d’utiliser, vous guide de bout en bout pour procéder aux évaluations à votre rythme et dans l’ordre que vous souhaitez. Il est impossible de passer à côté de quoi que ce soit. A l’heure où les DPE vont devenir opposables, elle va vite devenir indispensable à toute la filière. Pour la 1ère fois, elle inscrit la profession dans une obligation de résultats.»Une solution éprouvée sur le terrainPour mettre au point l’application SEREINE Systèmes, améliorer sa pertinence technique et ajuster son ergonomie, l’équipe projet l’a confrontée au terrain. Avec des tests internes mais aussi des expérimentations sur site. Des opérateurs de mesure, sélectionnés et formés, l’ont utilisée et ont formalisé des retours d’expérience. Ils seront les premiers ambassadeurs de son déploiement. Ces tests se poursuivent jusqu’à fin 2021. Les maîtres d’ouvrages qui souhaitent y participer peuvent candidater en contactant : sereine@qualiteconstruction.com.De multiples usages possiblesLes premiers utilisateurs de SEREINE Systèmes sont bien entendu les opérateurs d’audits qui évaluent la performance énergétique du bâtiment au moment de la réception des travaux. Mais l’application s’adresse aussi aux concepteurs, artisans installateurs ou metteurs au point qui peuvent en l’utiliser en autocontrôle. Enfin, la solution SEREINE Systèmes déploiera également une plateforme de données ouvertes afin de collecter les résultats anonymisés des audits, pour aider les professionnels du bâtiment et de l’énergie en faisant progresser la connaissance en matière de configurations rencontrées, de qualité et de sinistralité.Plus d'informations sur SEREINE et le programme Profeel sur le site web : programmeprofeel.fr
Il y a 3 ans et 192 jours

A Bron, Terra, pôle tertiaire nouvelle génération par Z Architecture

A Bron (Rhône), Terra est un nouveau pôle tertiaire mixte de plus de 40 000 m² de surfaces tertiaires, d’activités et de services disposant d’une visibilité exceptionnelle depuis le boulevard périphérique Laurent Bonnevay. L’agence Agence Z Architecture signe le projet. Architecte de la ZAC : Agence Dumetier Design. Communiqué des promoteurs. Terra prend naissance au sein […] L’article A Bron, Terra, pôle tertiaire nouvelle génération par Z Architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 192 jours

Des victimes de l'amiante déposent une citation directe en vue d'un procès

Des victimes de l'amiante ont déposé une citation directe au tribunal judiciaire de Paris pour obtenir un procès pénal, réclamé depuis 25 ans, de responsables nationaux du scandale sanitaire.
Il y a 3 ans et 192 jours

L’habitat en réflexion

Organisés par le Pôle Habitat FFB, les challenges de l’Habitat innovant et des Chantiers de l’innovation ont récompensé 16 projets. Parmi les grandes tendances, la sobriété carbone, la mixité des matériaux, la préfabrication ou encore l’avènement du phygital.
Il y a 3 ans et 192 jours

Le Groupe GSCM renforce ses positions dans le bâtiment modulaire de réemploi avec l’acquisition de Deltamod

Acteur engagé de l’économie circulaire depuis sa création en 2013, Deltamod redonne une seconde vie aux bâtiments modulaires par leur reconditionnent et la vente d’occasion. Un savoir-faire opérationnel qui s’associe à des services complémentaires tels que le démontage, le transport, la réinstallation et la reprise des anciens modulaires, preuve d’une maturité unique sur ce marché du réemploi. Face aux nombreux défis de la filière ‘construction’ pour appréhender la fin de vie du bâtiment, l’offre de Deltamod, fondée sur la réutilisation de modules, en fait un acteur pionnier et incontournable de l’économie circulaire et du développement durable. A titre illustratif, Deltamod vient ainsi de livrer à un établissement public d’Ile de France, en seulement dix mois, un bâtiment de 1 700m² de bureaux modulaires issus du reconditionnement de deux bâtiments modulaires en provenance de PSA et Sanofi.Basé à Nort-sur-Erdre, le groupe est principalement actif dans l’Ouest et le Nord de la France. Le succès de l’entreprise repose sur l’esprit entrepreneurial de ses fondateurs Pierre Visonneau et James Moutaouadhia qui demeurent investis capitalistiquement et opérationnellement dans le groupe. Ils sont accompagnés d’une équipe fidèle d’environ 30 collaborateurs qui conçoivent et réalisent des bâtiments sur-mesure en combinant des modules existants, garantissant donc une qualité de service et des délais de livraison exceptionnels. Preuve de son développement, Deltamod vient de finaliser la construction de sa nouvelle usine de 3000m² qui sera inaugurée en mai 2022. Cet outil industriel devrait lui permettre de réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 8 millions d’euros au titre de l’exercice 2021/2022.Avec ce rapprochement industriel, le Groupe GSCM continue de renforcer sa position sur le marché dynamique du bâtiment modulaire en offrant des services complémentaires à ses clients, y compris ceux de rachat, de remplacement et d’entretien d’installations. Dans le cadre de la règlementation RE 2020, de la loi sur l’économie circulaire et la REP, cette acquisition élargit la palette des solutions durables proposées par le groupe. L’implantation géographique nationale de GSCM et sa taille critique représentent autant d’atouts pour prolonger le développement rapide de Deltamod.Eric Aurenche, Président du Groupe GSCM, a déclaré : "L’acquisition de Deltamod est un signal fort de nos ambitions en matière de réemploi et de développement durable pour les années à venir."Pierre Visonneau et James Moutaouadhia, co-fondateurs de Deltamod, ont déclaré : "Cette opportunité de rejoindre le Groupe GSCM signe une nouvelle étape dans le développement de Deltamod et positionne l’économie circulaire modulaire à l’échelle nationale."Stanislas Gaillard, Partner chez Equistone, a déclaré : "Nous sommes fiers d’accompagner et de soutenir GSCM dans cette acquisition lui permettant de renforcer ses positions sur un marché porteur."Cette acquisition marque la poursuite de la politique de croissance externe volontariste et ambitieuse conduite par le Président Eric Aurenche et soutenue par Equistone Partners Europe depuis l’entrée au capital du Groupe en juillet 2021.
Il y a 3 ans et 192 jours

Les aides à la rénovation énergétique en 2022

Chaque année voit revenir le Beaujolais nouveau, les citrouilles d’Halloween, le calendrier des pompiers et, depuis 2013 : la nouvelle version des aides à la rénovation énergétique de l’habitat, également connues sous les initiales PREH, avec un P comme Plan ! Guichet unique et accompagnateur privilégié, les nouveautés annoncées 2022 pointe son nez, la nouvelle […]
Il y a 3 ans et 194 jours

Les tarifs des autoroutes devraient augmenter de 2% en moyenne en février

Le réseau ASF devrait augmenter ses tarifs de 2,19% et APRR de 2,05%, selon ces chiffres confirmés auprès de l'AFP par les sociétés d'autoroute, et qui doivent être présentés vendredi au Comité des usagers du réseau routier.Le gouvernement doit encore formellement approuver ces nouveaux tarifs. Les contrats très stricts liant les sociétés d'autoroutes à l'État prévoient une augmentation automatique des tarifs des péages tous les ans au 1er février, en fonction notamment de l'inflation et des chantiers entrepris sur le réseau.La hausse des prix à la consommation s'accélère en France depuis l'été : l'inflation n'était que de 1,2% sur un an en juillet, puis de 1,9% en août et 2,8% en novembre. Elle est tirée par une accélération des prix de l'énergie, des produits manufacturés et dans une moindre mesure des services, selon l'Insee."Les tarifs de péage au 1er février 2022 n'augmenteront pas plus que l'inflation", a souligné une source proche des concessionnaires.Début 2019, en pleine contestation des "gilets jaunes", le gouvernement avait demandé et obtenu après des "discussions intenses" avec les sociétés d'autoroute une réduction de 30% des tarifs pour les conducteurs réguliers, à défaut d'une baisse pour tous.Le gouvernement avait écarté l'idée de geler les tarifs des péages, comme l'avait décidé l'ancienne ministre de l'Écologie Ségolène Royal en 2015, parce qu'il aurait fallu le rattraper ultérieurement.
Il y a 3 ans et 195 jours

90% des Franciliens contre la "suppression" d'une voie du périphérique parisien, selon la région

La consultation en ligne lancée le 10 novembre s'est clôturée mardi, recueillant près de 79.000 réponses à la question suivante: "Pour ou contre la suppression d'une voie pour tous du périphérique ?", géré par la mairie de Paris.Une participation "très élevée" qui "témoigne de l'intérêt fort des Franciliens pour le devenir" de cette autoroute urbaine, estime la région dans un communiqué.La mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, envisage de réserver cette voie au covoiturage, transports en commun voire véhicules électriques, afin d'en faire "une voie plus rapide" pour ces transports moins polluants, à l'issue des Jeux olympiques 2024 pendant lesquels elle sera réservée aux participants (athlètes, officiels, personnel médical).L'adjoint (EELV) aux transports David Belliard considère donc qu'elle ne sera pas "supprimée" mais "transformée", accusant Mme Pécresse de "mensonge".Les résultats de la consultation - 90,2% contre - "montrent un rejet massif du projet de la ville de Paris", affirme la région, les commentaires défavorables pointant "le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques" ou encore "le danger associé à l'insertion et à la sortie de la voie réservée".Mme Pécresse, candidate à la présidentielle comme Mme Hidalgo, redemande à l'Etat de reconsidérer le périphérique parisien "comme une infrastructure régionale" et demande "des études d'impact" avant que le projet ne soit lancé.Sur le périphérique, "40% de trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers sont non-parisiens", rappelle-t-elle.La mairie a annoncé jeudi assigner au tribunal administratif la région, jugeant ce projet de consultation illégal. Pour Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, "cette annonce de consultation est l'annonce de la candidate Valérie Pécresse" à la primaire interne LR.Sur le fond, M. Grégoire avait souligné que la Région et Ile-de-France Mobilités avaient "financé, avec Paris, de nombreuses études" sur la transformation des axes routiers, et que certaines d'entre elles "proposaient la création de voies réservées aux transports en commun", et donc aux covoiturages, entre autres.Selon une enquête réalisée fin 2020 par la mairie auprès de 4.000 usagers du périph', une voie réservée aux véhicules propres entraîne un "rejet très majoritaire", notamment parce qu'elle est vue comme "discriminante sur le plan social", tandis qu'une mesure similaire pour le covoiturage est perçue avec "une certaine légitimité de principe malgré les interrogations sur la mise en œuvre".
Il y a 3 ans et 195 jours

Le Sénat alerte Barbara Pompili sur l’impact de la flambée des prix des énergies sur les ménages et les entreprises

La commission estime que le « bouclier tarifaire » est tardif est limité.L’attribution de 100 euros via le « chèque énergie » ou l’« indemnité inflation » est dérisoire, les prix à la pompe dépassant 1,5 euros par litre. Ces 100 euros, c’est l’équivalent d’un plein, pas une solution pour passer l’hiver !Les tarifs règlementés de vente, sur lesquels se focalisent les blocages ou compensations de prix, ne concernent que 7,5 % de la consommation nationale de gaz et 28 % de celle d’électricité. L’essentiel des consommateurs sont donc soumis aux fluctuations du marché !Face à la hausse de 34 % de l’approvisionnement énergétique du secteur industriel, les entreprises énergo-intensives ne disposent que d’une avance de 150 M€. C’est six fois inférieur à leurs besoins !Les baisses de taxes intérieures sur la consommation d’énergie sont facultatives, activables par décret, et transitoires, limitées à un an. Pire, la baisse de la fiscalité sur le gaz ne concerne que les ménages, au contraire de celle sur l’électricité, qui vise aussi les entreprises…Dans ce contexte très dégradé, la commission relève plusieurs anomalies.Le Médiateur national de l’énergie (MNE) ne dispose plus des effectifs suffisants pour résoudre les litiges entre consommateurs et fournisseurs dans les délais règlementaires, ses saisines ayant crû de 15 % en six mois...Les fournisseurs de secours ou de dernier recours, prévus depuis deux ans par la loi « Énergie-Climat », n’ont été désignés que très récemment pour l’électricité et sont encore attendus pour le gaz, alors que certains fournisseurs ont déjà stoppé leurs activités, comme E. Leclerc Énergies et ses 140 000 abonnés à l’électricité !Aucune mesure règlementaire, ni aucun crédit budgétaire, n’ont été spécifiquement annoncés pour garantir notre sécurité d’approvisionnement cet hiver, tandis que Réseau de transport d’électricité (RTE) a placé la France en situation de « vigilance particulière » début 2022.Convaincue de l’intérêt de l’énergie nucléaire, pour garantir aux Français une énergie peu coûteuse et peu émissive, la commission regrette que le plan de relance ne lui consacre que 0,18 % des crédits et le plan d’investissement 3%. C’est pourquoi elle appelle le Gouvernement à donner une traduction budgétaire forte aux annonces récentes en direction de l’énergie et de l’hydrogène nucléaires. Les crédits « Énergie » de ces plans doivent constituer le levier du nouveau nucléaire, en promouvant, aux côtés de la conception des SMR, l’amélioration des EPR, le développement des réacteurs de 4e génération et la recherche en faveur de la « fermeture du cycle du combustible ».La commission y veillera, dans le cadre de ses travaux de contrôle sur les perspectives de développement de la filière française de l’énergie et de l’hydrogène nucléaires.Pour Daniel Gremillet, rapporteur sur les crédits « Énergie » : « Je regrette que le Gouvernement ait attendu le début de l’hiver pour annoncer le “bouclier tarifaire” : s’il est utile, il n’en demeure pas moins tardif et limité. Alors que la France est le premier pays en termes de fiscalité énergétique, avec 47 Mds d’euros, je constate qu’il n’a pas choisi la voie d’une baisse massive de cette fiscalité, contrairement à l’Espagne ou à l’Allemagne ».Pour Sophie Primas, présidente de la commission : « Il est dommage que le Gouvernement ait attendu six mois avant la fin du quinquennat pour envisager un “retour en grâce” de l’énergie nucléaire ; nous souhaitons aujourd’hui qu’il passe des annonces aux décisions. Or, les plans de “relance” et “d’investissement” n’accordent pas à l’énergie nucléaire toute l’attention qu’elle mérite. Cela porte préjudice à la décarbonation de notre économie, mais aussi au pouvoir d’achat de nos concitoyens et à la compétitivité de nos entreprises ».
Il y a 3 ans et 195 jours

Pour la neutralité carbone, le secteur appelle à une accélération de l'éolien offshore en France

Cela signifie plus que doubler les projections actuelles, de 1 à 2 GW par an dans un premier temps, ont calculé le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France énergie éolienne (FEE).Tous les scénarios énergétiques, produits récemment par le gestionnaire du réseau électrique (RTE) comme par l'Ademe, soulignent la part croissante et incontournable que joueront les sources renouvelables à l'avenir, et ce quelle que soit la part assignée au nucléaire.De ce fait, éolien terrestre, éolien marin ou panneaux photovoltaïques, "il faudra les trois ! Si on abandonne l'un ou l'autre, il n'y aura ni neutralité carbone ni sécurité d'approvisionnement", prévient Michel Gioria, le délégué général de FEE.Le tout premier parc marin devrait entrer en service en France en 2022, au large de Saint-Nazaire, avec dix ans de retard. A ce stade, 3,5 GW ont été attribués.Pour 2050, RTE évoque 22 à 62 GW, selon les choix faits. Pour le SER et FEE, 50 GW est un objectif "réaliste", au vu des prix déjà compétitifs de la technologie, ou de l'espace nécessaire (2,8% de l'espace maritime métropolitain, selon eux). Ils prônent un cap intermédiaire de 18 GW en 2035, de quoi alimenter en électricité 14 millions de foyers."Tout le monde, y compris le public, demande une plus grande visibilité. C'est le cas en Allemagne, qui dispose d'une planification précise, revue régulièrement", souligne Yara Chakhtoura, de FEE.Dès 2022, la France doit remettre à plat sa feuille de route énergétique, comme l'ont déjà fait Pays-Bas, Grande-Bretagne, et même l'Allemagne au littoral bien moindre (qui vise 30 GW en 2040)."Nous demandons une volonté politique claire", dit Jean-Louis Bal, le président du SER, qui a commencé comme FFE à prendre contact avec les candidats à la présidentielle. "On a un soutien fort des ministres de la Transition écologique ou de la Mer, mais d'autres ont des messages plus ambigus, et cela se traduit dans la façon dont les administrations agissent" en régions sur les autorisations.
Il y a 3 ans et 195 jours

La filière de l'éolien maritime fait des propositions pour "accélérer dès maintenant"

RENOUVELABLES. Affirmant que son énergie est un "moteur essentiel" pour réussir la transition énergétique, la filière éolienne présente cinq mesures censées permettre d'atteindre 50 gigawatts de production électrique d'origine offshore d'ici 2050. Des capacités "réalistes" pour le bouquet énergétique de la France, selon les professionnels.
Il y a 3 ans et 195 jours

Crédit immobilier : face à la hausse des prix, des apports de plus en plus conséquents

Les primo-accédants, qui ont représenté 61,4% des projets immobiliers en 2021, ont en moyenne apporté 68.448 euros, soit une hausse de 4,6% sur un an, tandis que la part des sans apport a diminué d'un point, à 7%.Ils sont "plus économes" et "empruntent plus" du fait de la hausse des prix et alors que leur niveau de revenu est "stable", a expliqué en conférence de presse Cécile Roquelaure, directrice des études chez Empruntis.Les secundo-accédants ont, de leur côté, vu leur apport issu de l'épargne grimper de 11% à 88.547 euros, et celui issu de la revente de leur bien précédent augmenter de 6,8% à environ 159.000 euros. La part des sans apport s'élève à 22% (-2 points)."Si emprunter sans apport n'est plus la règle, ce ne sont pas les banques qui l'exigent mais les attentes des ménages sur un marché où les biens sont aujourd'hui insuffisants en nombre pour répondre à la convergence des besoins et des souhaits", a souligné Empruntis dans son communiqué.Concernant les résidences secondaires (moins de 5% des projets), l'apport moyen des acheteurs a bondi de 17% en 2021, à environ 100.000 euros, tandis que le montant moyen d'emprunt a grimpé de 13% à un peu moins de 200.000 euros.Selon Mme Roquelaure, cette hausse peut s'expliquer, en partie au moins, par le surplus d'épargne réalisé par les ménages les plus aisés depuis le début de la pandémie.Seule exception, les investisseurs locatifs, qui représentent 13,9% des projets, ont vu leur apport moyen baisser de 1,3%, à 46.361 euros tandis que la part des sans apport a augmenté d'un point à 19%.
Il y a 3 ans et 195 jours

Covid19 : bientôt de nouvelles restrictions ?

"Le président de la République a décidé de convoquer un nouveau Conseil de défense et de sécurité nationale sur la crise sanitaire pour voir s'il y a lieu de prendre des mesures complémentaires dès lundi en fin de matinée", a déclaré le Premier ministre, lors d'une visite à l'hôpital d'Angoulême."La cinquième vague de la pandémie est particulièrement forte" et "la situation est préoccupante", a relevé M. Castex, en citant des chiffres orientés à la hausse, dont une "progression de 60% des cas constatés en une semaine"."Nous restons extrêmement vigilants", a abondé le ministre de la Santé Olivier Véran, en s'appuyant sur les modélisations de l'Institut Pasteur qui promettent 3.000 malades du Covid en réanimation mi-décembre, contre près de 2.000 actuellement."Nous ne laisserons pas la pression monter trop haut" dans les hôpitaux, a souligné M. Véran, répondant à une question sur un possible retour des jauges dans les établissements recevant du public, à commencer par les cafés et restaurants.En attendant, M. Castex a renouvelé ses appels à la vaccination, en assurant que "personne ne sera laissé sans possibilité de faire son rappel avant l'échéance du 15 janvier", date à laquelle le pass sanitaire commencera à ne plus être valable pour les personnes n'ayant pas reçu d'injection complémentaire dans les temps impartis."Il y a toutes les doses qu'il faut", a insisté le chef du gouvernement, en ajoutant que "de nombreux créneaux de rendez-vous vont ouvrir dans les prochains jours".Depuis l'ouverture à tous les Français de plus de 12 ans de la dose de rappel jeudi dernier, "un total de 4,5 millions de rendez-vous ont été pris" s'est félicité M. Castex.Il a également relevé que le nombre de premières injections repartait à la hausse, alors que six millions de Français éligibles, dont 1,2 million de plus de 65 ans, n'ont toujours reçu aucune dose.Le Premier ministre effectuait d'ailleurs sa première sortie après dix jours d'isolement, ayant lui-même contracté le Covid la semaine dernière. "J'ai eu deux doses vaccinales, et ceci explique probablement le fait que je n'ai eu que des symptômes extrêmement légers", a-t-il fait valoir.Lors de sa visite, M. Castex a également détaillé l'enveloppe de près de 1,3 milliard d'euros allouée à la Nouvelle-Aquitaine, dans le plan national de 19 milliards d'euros d'investissements sur 10 ans du Ségur de la Santé. Au total, 158 établissements -hôpitaux comme EHPAD- bénéficieront d'une aide, qu'il s'agisse de rénovation, de nouveaux bâtiments ou de reprise de dette.Le plus gros bénéficiaire sera le centre hospitalier universitaire de Bordeaux, qui a entamé de vastes chantiers de modernisation et recevra 326 millions d'euros de l'Etat.Le service des urgences et la pharmacie de l'hôpital d'Angoulême toucheront six millions d'euros pour réhabiliter leurs locaux, dont la vétusté a été constatée jeudi par MM. Castex et Véran.Ces investissements, ce sont "une question de dignité d'accueil pour les malades, de conditions de travail pour le personnels, et d'efficience du dispositif hospitalier", a martelé M. Castex.
Il y a 3 ans et 195 jours

Retards de paiement : un tiers des entreprises contrôlées dépassent les délais légaux

ÉCONOMIE. Durant les six premiers mois de 2021, aucune entreprise de la construction ne s'est vue infliger une amende supérieure à 375.000 € pour avoir dépassé les délais légaux de paiement. Bercy assure prendre davantage en compte les difficultés financières des entreprises dues à la crise du Covid, mais tient dans le même temps à s'assurer que celles bénéficiant d'un PGE sont exemplaires en la matière.
Il y a 3 ans et 195 jours

Les architectes sont confiants sur leur activité

INFOGRAPHIE. Le baromètre des architectes 2021 montre un regain d'optimisme dans la profession : leur situation s'est généralement améliorée et le plan de relance satisfait une majorité des architectes interrogés.
Il y a 3 ans et 195 jours

BOSCH PROFESSIONAL – Nouvelle gamme d’accessoires EXPERT : Des technologies avancées pour une longue durée de vie, une plus grande résistance et plus de rapidité

La gamme d’accessoires EXPERT : Des performances Optimales Les professionnels du bâtiment obtiennent de meilleurs résultats lorsqu’ils associent des outils performants à des accessoires innovants. Mais de nombreux utilisateurs ne savent pas toujours à quel point ils peuvent augmenter leur productivité grâce aux accessoires qu’ils choisissent. Les nouveaux accessoires Bosch de la gamme EXPERT offrent aux professionnels des performances maximales, quels que soient leurs travaux, et durent plus longtemps. Bénéficiant des dernières technologies avancées, ils garantissent le meilleur, même pour des applications difficiles. Parmi les dernières nouveautés, Bosch lance le foret Expert HEX-9 HardCeramic pour les carrelages durs, la lame de scie sabre Expert Thick Tough Metal pour la découpe de métal épais, la lame de scie sauteuse Expert Hardwood fast pour le travail du bois et le disque à tronçonner X-Lock Expert Diamond Metal Wheel pour la coupe de métal. Nouveau Foret Expert HEX-9 HardCeramic Une nouvelle façon de percer les carrelages durs L’augmentation de la taille et de la dureté des carrelages rend leur perçage très délicat. C’est pourquoi Bosch a développé le foret Expert HEX-9 HardCeramic. Il a été spécialement conçu pour percer les carrelages durs, tels que le grès cérame, mais aussi les tuiles, les tuiles en pierre naturelle et le verre non trempé, sans lubrifiant, ni refroidissement. Bénéficiant de la technologie au carbure, le foret est  extrêmement résistant. Il offre une durée de vie jusqu’à 10 fois plus longue que les forets pour carrelage actuels à pointe carbure, et une progression de forage beaucoup plus rapide. Issu du savoir-faire Bosch, la pointe en carbure haute performance à facettes multiples (brevet) coupe la céramique dure plus efficacement que les arêtes de coupe plates. Une conception asymétrique des angles permet de pénétrer à l’intérieur des matériaux durs plus facilement. Cette pointe de centrage permet ainsi une amorce de perçage précise, minimise les frottements et la chaleur, et augmente la progression du perçage. L’emmanchement hexagonal du foret Expert HEX-9 HardCeramic permet un transfert de puissance maximal sur les mandrins à trois mors standards. Il peut être utilisé avec une perceuse-visseuse mais aussi une perceuse-visseuse à percussion. La gamme comprend 8 tailles de forets avec des diamètres de 3 à 12 mm pour couvrir toutes les applications courantes. Nouvelle Lame de scie sabre Expert Thick Tough Metal Une durée de vie jusqu’à 100 fois plus longue   La lame de scie sabre EXPERT Thick Tough Metal Bosch est parfaite pour couper le métal épais, comme des profilés en acier ou des tuyaux en fonte lourds. Elle bénéficie de la technologie carbure Bosch et d’un nouveau revêtement supplémentaire qui lui confère une longévité exceptionnelle même pour les applications les plus exigeantes telles que le démantèlement de voitures, de navires, d’usines… En effet, chacune des dents en carbure, soudées individuellement sur un corps épais et robuste, est revêtue de PVD (Physical Vapor Deposition). Ce revêtement rend le carbure encore plus résistant, double la durée de vie de la lame et apporte aux dents encore plus de dureté et de résistance à l’usure. Endurante, la lame dure ainsi jusqu’à 100 fois plus longtemps qu’une lame bimétal traditionnelle. La lame de scie sabre EXPERT Thick Tough Metal reste flexible et résiste aux forces de flexion et de torsion, typiques des applications de démolition. Enfin, de grande largeur, elle permet des coupes précises et droites, et son épaisseur assure plus de stabilité. La lame EXPERT Thick Tough Metal est disponible en longueurs 100, 150, 225 et 300 mm et convient à toutes les scies sabres avec des emmanchements S. Nouvelle Lame de scie sauteuse Expert Hardwood Fast Une coupe encore plus rapide Haute performance, la nouvelle lame de scie sauteuse EXPERT Hardwood Fast Bosch assure des coupes nettes et précises sur les bois durs et les bois composite, mais aussi les panneaux agglomérés, les plaques de plâtres et les panneaux de fibres. Grâce à la technologie carbure Bosch, elle profite d’une longévité jusqu’à 50 fois plus élevée qu’une lame en acier HCS. De plus, sa conception a été optimisée. Ses dents tranchantes en carbure, produites par un meulage en biseau supérieur, et son corps de lame conique assurent une coupe encore plus rapide. Par ailleurs, son pas de denture progressif permet de couper des matériaux de toutes épaisseurs. La lame EXPERT Hardwood Fast convient à toutes les scies sauteuses à emmanchement T. Nouveau disque à tronçonner X-LOCK Expert Diamond Metal Wheel Incassable, indéformable et ultra résistant   Bosch a révolutionné le changement d’accessoires sur les meuleuses angulaires avec son système X-LOCK, le plus simple du marché. Ce support de fixation innovant permet de changer en 2 secondes le disque, sans outil, en actionnant simplement un levier situé à l’avant de la machine. Celui-ci déverrouille le disque en un clic. Il suffit ensuite de replacer un nouveau disque, d’appuyer sur le support X-Lock pour l’enclipser. Parmi les nombreux accessoires X-LOCK, Bosch lance un nouveau disque à tronçonner l’EXPERT Diamond Metal Wheel, pour optimiser le travail dans le métal, la fonte, l’acier inoxydable ou encore le cuivre. Parfait pour les petites meuleuses angulaires, ce nouveau disque X-LOCK offre une durée de vie jusqu’à 100 fois plus longue grâce à la technologie Diamant de Bosch. Le corps en acier du disque a été optimisé pour assurer une vitesse et une profondeur de coupe constantes. Doté d’ouvertures de refroidissement, il ne se déforme pas avec la chaleur. La combinaison de ce corps et de grains de diamants, de haute qualité brasés sur le corps, offre une résistance maximale à l’usure et augmente les performances de coupe. Le disque EXPERT Diamond Metal Wheel permet de travailler dans un environnement plus sain, car avec la technologie Diamant, le disque ne dégage pas d’odeur et ne brûle pas pendant la découpe, contrairement aux disques agglomérés. Enfin, d’une grande robustesse, le disque est incassable et résiste parfaitement aux chutes. Le disque à tronçonner X-LOCK EXPERT Diamond Metal Wheel existe en diamètre 115 et 125 mm et se monte aussi sur les meuleuses classiques à emmanchement M14.
Il y a 3 ans et 195 jours

Les financements climat ont résisté à la crise, mais restent incertains pour la suite

Grâce à la relance post-Covid, ces financements devraient croître encore en 2021 et 2022, mais toujours insuffisamment pour permettre au pays de suivre sa feuille de route climat, laissant aussi la situation ouverte une fois le plan de relance épuisé, résume l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE).En 2020, ménages, entreprises et administrations ont investi près de 45 milliards d'euros en faveur du climat, soit +10% par rapport à 2019. Cette progression contraste avec le recul global des investissements du pays l'an dernier (-7,8%, selon l'Insee).La hausse s'est surtout concentrée sur les voitures électriques et hybrides rechargeables, tandis que les investissements dans la rénovation énergétique des logements, le réseau ferroviaire, les transports en commun et les énergies renouvelables sont restés stables.Mais ces financements restent insuffisants par rapport aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone de la France, qui vise à réduire les gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement.Il faudrait en effet au moins 13 à 15 milliards d'euros publics et privés supplémentaires chaque année jusqu'en 2023, et environ le double jusqu'en 2028, a calculé I4CE. Une estimation minimum, car nombre de secteurs comme l'agriculture, l'industrie ou le nucléaire ne sont pas couverts.En outre, la France devra revoir à la hausse ses ambitions de réduction de GES pour se conformer au nouvel objectif adopté mi-2021 par l'UE (-55% d'émissions en 2030 par rapport à leur niveau de 1990, contre -40% actuellement). Ce qui signifiera plus d'investissements nécessaires encore: environ deux fois plus, estiment les chercheurs d'I4CE.Les principaux financements climat du plan de relance prendront fin en 2022 : les pouvoirs publics doivent l'anticiper, "en élaborant dès maintenant une stratégie climat des finances publiques", appelle le think tank, qui veut aider les décideurs à intégrer le climat dans leurs décisions, et s'adresse aussi aux candidats à l'élection présidentielle.
Il y a 3 ans et 195 jours

Ségur de la santé : l’hôpital d’Ambert figure parmi les bénéficiaires

Les travaux de réhabilitation de l’hôpital d’Ambert s’inscrivent dans le cadre du plan d’investissement « Ségur de la santé ».
Il y a 3 ans et 195 jours

Boom du paysage : la preuve par les clôtures

Jamais le salon Paysalia n’avait accueilli autant de fabricants et distributeurs de clôtures. Essentiellement destiné aux petites entreprises de paysage et de TP, ce marché de niche révèle l’essor historique qui a donné son allant à l’événement biennal majeur de la filière, du 30 novembre au 2 décembre à Eurexpo Lyon. L'immersion illustre le réveil industriel de la France rurale.
Il y a 3 ans et 195 jours

Colas boucle l'acquisition du finlandais Destia

INTERNATIONAL. Annoncé à l'été 2021 et conformément au calendrier prévu, le groupe Colas a finalisé le rachat de l'entreprise finlandaise Destia, intervenant dans le domaine des infrastructures routières, ferroviaires et énergétiques.
Il y a 3 ans et 195 jours

Construire sans artificialiser les sols, le nouveau dilemme des zones commerciales

Sur le principe, tout le monde ou presque est d'accord qu'il faut arrêter de remplacer champs et forêts par du béton. "D'un point de vue citoyen, on sait qu'il faut bien se calmer un peu", assure auprès de l'AFP Jean-Michel Pacaud, président du conseil de surveillance du promoteur JMP Expansion.Avec l'abandon de grands projets comme Europacity en banlieue parisienne ou Val Tolosa près de Toulouse, après de longs recours en justice, les promoteurs ont aussi bien compris que ce type d'installations risquait d'être mal accueilli par le public.Il n'empêche que la loi Climat est restée en travers de la gorge de nombreux professionnels de l'immobilier commercial. Pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette d'ici 2050", elle a interdit la construction de nouveaux ensembles commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés et soumis à une dérogation du préfet les constructions de plus de 3.000 mètres carrés.En pratique, il devient donc difficile de construire de nouveaux centres commerciaux sur des terres non-artificialisées.Est-ce vraiment si grave, dans un pays où la plupart des villes moyennes ont déjà au moins un centre commercial ?Pour les professionnels de l'immobilier commercial, la réponse est oui. D'abord parce que le marché des "retail parks", les espaces commerciaux à ciel ouvert, est en pleine expansion: c'est un modèle qui fonctionne bien en périphérie des villes. Mais surtout parce que jusqu'à présent, beaucoup de centres commerciaux finançaient leurs rénovations par des agrandissements: en mettant plus de magasins, on s'assurait d'une rentrée d'argent pour les travaux de modernisation du bâtiment existant.Construire sur des lieux déjà artificialisésPour continuer sur ce modèle, les promoteurs doivent se tourner vers d'autres solutions. Certains construisent par exemple sur leurs parkings. Mais supprimer le parking comprend un risque, estime Pierre Rochard, du cabinet Arthur Lloyd: celui de voir la fréquentation chuter.Une autre solution consiste à s'implanter sur des friches, à l'image par exemple du Shopping Promenade d'Arles: un centre commercial d'environ 20.000 mètres carrés ouvert en octobre 2019 et géré par Frey, qui s'est installé sur le site d'une ancienne usine de pâtes Lustucru."Sur les friches industrielles, il y a quand même une grosse problématique liée à la dépollution. Il y a plus de potentiel aujourd'hui sur la restructuration de zones commerciales", commente auprès de l'AFP Antoine Frey, PDG de la foncière du même nom, qui développe aussi un projet de ce type à Strasbourg.Avec l'étalement urbain, de nombreux centres commerciaux de périphérie ont notamment été rattrapés par la ville et peuvent être transformés en y ajoutant des logements collectifs, des bureaux ou des espaces de loisirs, qui permettent de financer le projet. Altarea construit par exemple un écoquartier à Bobigny, avec une trentaine de commerces, sur le site de l'ancien centre Bobigny 2, démoli cette année."Ce type de projet ne peut se faire que dans de grandes agglomérations", nuance Pierre Rochard.Car dans des zones moins denses, les habitants ne verront pas forcément l'intérêt à s'installer en périphérie dans des logements collectifs, alors que des maisons individuelles ou des logements plus proches des villes sont disponibles.Malgré ces solutions, un sentiment d'injustice demeure pour de nombreux professionnels de l'immobilier commercial qui estiment que les entrepôts d'e-commerce auraient aussi dû être visés par la loi.
Il y a 3 ans et 195 jours

Coût global et analyse du cycle de vie des bâtiments : la laine de roche au service de la RE2020

C’est l’objet de la politique de l’énergie dans les bâtiments à travers la RE 2020 à compter du 1er janvier 2022 en fixant des objectifs environnementaux à atteindre d’ici 2050 pour que la construction réduise ses dépenses énergétiques et privilégie le bas carbone Avec ses solutions en laine de roche, matière recyclable à l’infini et résistante au feu, ROCKWOOL répond aux besoins actuels d’isolation, de protection et de confort, tout en respectant les impératifs de la RE 2020 et d’autres réglementations, notamment la réglementation incendie. À titre d’exemple, pendant toute la durée de vie de son utilisation, l’isolation des bâtiments ROCKWOOL vendue en 2020 permettra d’économiser 100 fois le carbone émis et l’énergie consommée pendant sa production.*Ministère de la Transition écologique et solidaire : https://www.ecologie.gouv.fr/energie-dans-batiments
Il y a 3 ans et 195 jours

A Savigny-le-Temple, 300 logements pour Jenny & Lakatos

Sur une emprise foncière de 10 052 m², le groupe Spirit Immobilier et 1001 Vies Habitat créent une nouvelle centralité urbaine à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), avec un projet signé de l’agence Jenny & Lakatos de plus de 300 logements, dont 110 logements sociaux. Livraison prévue : septembre 2022. Communiqué du promoteur. « Un programme de cette envergure […] L’article A Savigny-le-Temple, 300 logements pour Jenny & Lakatos est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 195 jours

Travaux d’aménagement et nouvelle pelouse naturelle au stade Bauer

La Tribune Ouest a également bénéficié de travaux d’aménagement pour améliorer et sécuriser ses accès. Pour donner toujours plus d’ampleur aux événements, le stade Bauer a été équipé de trois plateformes caméra.Un planning serré mais tenuNouveau propriétaire du stade, le Groupe REALITES est fier de pouvoir permettre au club à l’étoile rouge de poursuivre son épopée sportive à Bauer pendant tout le temps des travaux. En mobilisant ses équipes sur place, le groupe démontre une nouvelle fois sa capacité à tenir ses engagements et à répondre aux besoins du club, de ses supporters et de la ville de Saint-Ouen pour réaliser un stade écologique et accessible à tous. REALITES compte bien poursuivre le projet de rénovation du stade BAUER sur le même rythme et avec la même exigence de qualité et de respect des délais.Les travaux se poursuiventLes travaux de construction de nouveaux locaux sportifs entre le gymnase Juliot-Curie et le terrain ont débuté depuis quelques semaines. Cette nouvelle construction, livrée au printemps 2022 permettra au club de maintenir son activité d’école de foot et d’installer son staff dans des locaux à proximité immédiate du stade Bauer pendant toute la durée de l’opération. Les travaux d’aménagement de la Tribune Sud ont débuté à l’automne avec, entre autres, le remplacement des mâts d’éclairage sud, prévu en fin d’année 2021. L’année 2022 verra le démarrage des travaux de reconstruction de la Tribune Est puis viendra le tour de la Tribune Ouest de connaître une réhabilitation importante en 2023. L’opération se terminera par la mise en œuvre de la Tribune Nord et de la Bauer Box, 30.000 m² d’espaces mixtes qui accueilleront des commerces, des restaurants, des services de santé, des bureaux et espaces collaboratifs ou encore des équipements culturels pour faire vivre et vibrer le quartier.
Il y a 3 ans et 195 jours

Report de l’assemblée générale de la FNB

La FNB avait prévu de tenir son assemblée générale le 10 décembre 2021 en présentiel. Devant l’évolution des derniers chiffres de la pandémie et les contraintes des protocoles d’organisation pour les salles de réception, les repas et les contrôles des pass sanitaires, la fédération a jugé impossible de recevoir ses adhérents et ses invités dans des conditions satisfaisantes qui soient de nature à satisfaire les exigences sanitaires. Le bureau a été contraint d’annuler la partie publique de l’assemblée générale pour la remettre à une date non déterminée. Seule l’Assemblée générale ordinaire statutaire se tiendra en visio.
Il y a 3 ans et 196 jours

VIPros 4 ans après...

C'est lors des salons Batimat-Interclima et Ideobain en Novembre 2017 que VIPros, le premier programme de fidélité multi-marques, multi-enseignes et multi-canal du marché, a été officiellement lancé.
Il y a 3 ans et 196 jours

Nouvelle application mobile JOUPLAST

Acteur majeur sur le marché des plots de terrasse, JOUPLAST®, marque de la société française TMP CONVERT, propose une nouvelle application de conception de terrasse simple et intuitive. Après avoir guidé l'utilisateur dans la définition de son projet, l'application gratuite JOUPLAST® pour Smartphones iOs, tablettes ou PC, fournit une liste complète de matériaux (dalles, lames bois ou composite, lambourdes, vis…) et de produits JOUPLAST® (plots, cales, fixations invisibles, support d'habillage…) nécessaires à sa réalisation. De plus, un dessin 2 D, un dessin 3 D et un dessin de pose renseignent l'utilisateur avec un maximum de réalisme.
Il y a 3 ans et 196 jours

La piscine d'Orléans-La Source bénéficie d'une technique nouvelle d'isolation FOAMGLAS

Caractérisé par une toiture légère avec forte pente et une façade en bois et métal, le grand bassin de la piscine d'Orléans-La Source a été entièrement isolé en verre cellulaire FOAMGLAS® T3+.
Il y a 3 ans et 196 jours

Le territoire "dans l'impasse financière" avec la fermeture de Fessenheim dénoncent les élus

"Stop au hold-up", ont dénoncé les élus de la communauté de communes de Pays Rhin-Brisach, réclamant la fin du versement à l'Etat d'une contribution financière annuelle de 2 millions d'euros, liée aux revenus fiscaux obtenus auprès de la centrale nucléaire de Fessenheim, désormais à l'arrêt."Rien ne bouge, le gouvernement laisse délibérément pourrir la situation", a déclaré Gérard Hug, le président de la communauté de communes, devant la préfecture.Pour Claude Brender, maire de Fessenheim : "Le président Macron avait dit qu'il suivait le dossier de Fessenheim de près, mais je n'y crois pas une seconde, si c'était le cas il ne nous laisserait pas dans une telle situation.""Fessenheim devait être une fermeture exemplaire, ici nous avons l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire", a encore taclé le député du Haut-Rhin Yves Hemedinger (LR).La critique porte sur le fonctionnement du Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR), né en 2010 de la suppression de la taxe professionnelle pour instaurer une compensation entre les collectivités bénéficiaires de la réforme et les perdantes.La communauté de communes et la commune de Fessenheim contribuaient chaque année à ce fonds à hauteur de 2,9 millions d'euros, un montant ramené à 2 millions d'euros en 2021, après plusieurs manifestations.Cette contribution était financée par les recettes fiscales perçues auprès de la centrale nucléaire jusqu'en 2020, soit 6,4 millions d'euros annuels. La perte de ces recette fiscales est intégralement compensée par l'Etat jusqu'en 2023, puis de manière dégressive jusqu'en 2030.Mais pour les élus locaux, le maintient de la contribution au titre du FNGIR est synonyme, à terme, d'"asphyxie" financière du territoire."Sur les 20 prochaines années, les collectivités seront prélevées de 40 millions d'euros", a souligné Gérard Hug. "A long terme, la centrale nucléaire coûtera plus cher au territoire que ce qu'elle a pu rapporter durant sa période d'exploitation !", selon lui.La "neutralisation des effets du FNGIR" avait été promise à ces élus dès 2018 par Sébastien Lecornu, alors secrétaire d'Etat à la Transition écologique.
Il y a 3 ans et 196 jours

Neuf villes supplémentaires encadrent les loyers en Seine-Saint-Denis

Pour les baux signés à partir du 1er décembre, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, le Pré-Saint-Gervais, les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville plafonnent les loyers des locations meublées et non-meublées, afin de "mettre fin à une hausse trop importante des loyers sur le territoire", a indiqué Est-Ensemble, territoire où vivent plus de 418.000 personnes.Pour Est-Ensemble : "En 2017, le loyer moyen sur le marché privé du territoire d'Est-Ensemble atteignait par exemple 16,50 EUR par mètre carré hors charges, soit plus que celui de grandes métropoles (13 EUR par mètre carré à Nice, 10 à 11 EUR à Rennes, Toulouse, Lyon ou Lille).""Après plus de deux ans de mobilisation, il s'agit d'une très bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui, face à la hausse continue des loyers, ont de plus en plus de mal à se loger", s'est félicité l'établissement public.Les différents projets d'aménagement en banlieue parisienne - dont le Grand Paris Express et les infrastructures liées aux JO-2024 - entraînent une pression accrue sur le parc immobilier et une augmentation des loyers dans le privé.L'encadrement des loyers interdit aux propriétaires de demander aux locataires un montant supérieur à une somme donnée, celle-ci variant selon les quartiers en fonction de l'état du marché. Il s'applique dans des zones de plus de 50.000 habitants "où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements".Prévu par la loi Elan de 2018, le plafonnement des loyers ne concernait, jusqu'au 1er juin, que Paris et Lille.Il a été étendu à cette date à neuf villes de Seine-Saint-Denis situées au nord de Paris et regroupées dans l'établissement public Plaine Commune. Depuis septembre, les métropoles de Bordeaux, Montpellier et Lyon appliquent également cette mesure.Une carte interactive permet de connaître le loyer de référence d'un logement, en fonction notamment de son ancienneté et de son emplacement.
Il y a 3 ans et 196 jours

L'évacuation de la tour Obélisque d'Epinay-sur-Seine confirmée par la justice

"Au vu des rapports des trois experts ayant examiné le bâtiment, et notamment de l'expertise ordonnée par le tribunal administratif, le juge des référés a estimé qu'existait un risque réel d'effondrement des balcons des façades sud, est et ouest", a indiqué le tribunal dans un communiqué."Malgré ses conséquences graves pour les occupants, l'évacuation décidée par le préfet apparaissait, à ce stade de l'instruction, nécessaire pour prévenir le danger imminent pour la sécurité et la salubrité publique", poursuit la juridiction.Plusieurs habitants de l'immeuble avaient saisi le juge des référés pour obtenir la suspension de l'arrêté du 5 novembre 2021 du préfet de la Seine-Saint-Denis leur ordonnant d'évacuer le bâtiment sous cinq semaines.Une première évacuation de la façade sud de la tour, la plus dégradée, avait eu lieu le 15 novembre, sous un important dispositif policier.Le reste des copropriétaires et locataires, dont une trentaine étaient présents à l'audience lundi, doivent quitter les lieux au 8 décembre."C'est catastrophique pour tout le monde, des gens seront à la rue dans huit jours", a réagi auprès de l'AFP Daniel Lizieux, l'un des requérants."C'est honteux, sans considération pour les gens ni la réalité des faits", a poursuivi le copropriétaire, qui prépare de manière précipitée son déménagement dans l'Ariège.Plusieurs occupants rencontrés par l'AFP ont expliqué avoir reçu des propositions de relogement inadaptées à leur situation, ou localisées trop loin.A l'origine de l'évacuation de la tour, une série d'expertises effectuées depuis octobre ayant conclu à une forte corrosion des raidisseurs métalliques reliant les balcons et soutenant les garde-corps ainsi qu'à un risque d'effondrement de ces balcons. Pour l'expertise la plus pessimiste, la tour entière est en danger.Cependant, pour des habitants et leur avocat, cette expertise était "uniquement visuelle". En se basant sur des photos d'archives de la construction de la tour, ils objectent que les raidisseurs métalliques ne soutiennent pas le plancher des balcons.Du côté de la préfecture il n'était pas question de faire courir un quelconque risque aux habitants.Pour Jacques Witkowki, préfet de Seine-Saint-Denis : "Sur les propositions d'hébergement, on fait au mieux car on agit dans l'urgence".La démolition de la tour est prévue à l'horizon 2028.
Il y a 3 ans et 196 jours

Le Sénat appelle à l’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte européenne pour la neutralité climatique d’ici à 2050

Alors que l’atteinte de l’objectif de neutralité climatique nécessite en Europe de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et que la production d’électricité doit doubler d’ici à 2050, l’énergie nucléaire est totalement omise par la taxonomie verte européenne, qui vise à classer les activités économiques selon leur impact climatique, afin de favoriser les investissements vers les plus vertueuses. Pourtant, l’énergie nucléaire n’émet en moyenne que 6 grammes de CO2 par kilowattheure (kWh) en France, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), et 12 grammes de CO2 / kWh dans le monde, pour le Groupement d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC).Aussi, les deux commissions sénatoriales, dans une résolution transpartisane, plaident pour intégrer l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte, en veillant à classer comme durables la construction et l’exploitation des installations de la production d’électricité en découlant, comme c’est le cas pour les énergies renouvelables. Elles appellent le Gouvernement à défendre cette position au Conseil lorsqu’il sera consulté sur le texte que la Commission européenne devrait publier d’ici la fin 2021, faute de quoi le financement de la décarbonation de l’économie européenne s’en trouverait fragilisé et la neutralité technologique entre les différentes sources d’énergies bas-carbone ne serait pas garantie.Il s’agit d’un préalable indispensable à de nouveaux investissements dans l’énergie nucléaire, qui procure actuellement les deux tiers de l’électricité de la France et concourt à la moitié des mix électriques des États membres de l’Union européenne.Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques : « Notre commission a plaidé pour un retour en grâce de l’énergie nucléaire dans la loi “Énergie-Climat” de 2019, une résolution en 2021 et la loi “Climat et Résilience” de 2021. Nous appelons aujourd’hui à son intégration dans la taxonomie verte européenne. Largement décarbonée, l’énergie nucléaire est en effet indispensable pour réaliser concrètement l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050, issu de la loi “Énergie-Climat” et conforté par le “Pacte vert pour l’Europe” ».Pour Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes : « Il est vital que la Commission européenne intègre le nucléaire, qui est une énergie bas-carbone, mais aussi peu chère, abondante et régulière, dans la catégorie des investissements verts : c’est décisif à la fois pour permettre à l’Union européenne d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et pour conforter son autonomie stratégique, en réduisant sa dépendance à d’autres énergies et aux États qui en sont fournisseurs ».
Il y a 3 ans et 196 jours

"Les quartiers fertiles" récompensent 100 fermes urbaines en France

AGRICULTURE URBAINE. Le dispositif gouvernemental promet de transformer des quartiers de métropole et d'outre-mer en profondeur grâce à des fermes urbaines, créatrices de lien social et environnemental. L'Etat a débloqué pour cela 34 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 196 jours

Isolants biosourcés : Soprema va densifier ses capacités de production

PRODUCTION. Spécialiste de l'isolation et de l'étanchéité, Soprema, annonce qu'il va construire deux nouvelles lignes de production dans les Vosges.
Il y a 3 ans et 196 jours

De nouveaux engagements pour sécuriser les emplois des infrastructures numériques

FORMATION. Le Gouvernement et les acteurs des infrastructures numériques ont signé le 1er décembre 2021 un nouveau protocole d'engagement de développement de l'emploi et des compétences (Edec), financé à hauteur de 50% par l'Etat. Le but : assurer la pérennité des emplois créés autour du plan France très haut débit, une fois le déploiement de la fibre optique terminé.
Il y a 3 ans et 196 jours

Le nouveau DPE "ne présente plus d'anomalies", assurent l'Etat et les professionnels

CORRECTION. Après quelques turbulences liées à un problème technique dans la formule du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), en vigueur depuis juillet dernier, le gouvernement et les acteurs du secteur font état d'un retour à la normale.
Il y a 3 ans et 196 jours

Les architectures japonaises s'entremêlent dans une exposition unique à Paris

CULTURE. Dans la capitale, une exposition met en lumière plusieurs mouvements architecturaux japonais contemporains, à travers le travail de 35 agences. Un projet étonnant de réaménagement d'une péniche parisienne par Le Corbusier est également exposé.
Il y a 3 ans et 196 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 196 jours

Mobilisation chez Leroy Merlin : les salariés obtiennent gain de cause

NÉGOCIATIONS. En conflit avec la direction depuis une dizaine de jours, les salariés ont pu discuter avec la direction afin de revoir à la hausse les augmentations de salaires.
Il y a 3 ans et 196 jours

Marché public et nouveaux CCAG : Syntec-Ingénierie dénonce un guide qui contredit l’esprit initial de la réforme

Plus particulièrement, la Direction des Affaires Juridiques avait validé dans son article 15.3.5 la nécessaire adaptation de la rémunération du maître d’œuvre, en cas d’allongement des délais de chantier. La fédération professionnelle de l’ingénierie, qui représente 73 000 entreprises, générant 42,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour partie dans le secteur de la construction, s’était félicitée de ce rééquilibrage contractuel historique, qui permettait une répartition plus juste des droits et obligations entre les parties.Pour accompagner et faciliter la mise en œuvre de cette réforme, la Direction des Affaires Juridiques de Bercy vient de publier sans concertation un guide d’utilisation composé de dix fiches concernant spécifiquement les CCAG MOE et travaux. Si l’initiative est louable, l’interprétation donnée au sujet de la rémunération du maître d’œuvre lorsque la durée du chantier est plus longue que celle initialement prévue dans le contrat, vient totalement contredire l’esprit initial de la réforme. En fixant une liste prédéfinie de critères ouvrant droit à une rémunération complémentaire ou à une indemnisation du maître d’œuvre, la fiche n° 20 « Examen des causes et des conséquences sur le marché de maîtrise d’œuvre d’une augmentation de la durée du chantier supérieure à 10% » annule purement et simplement les avancées obtenues lors de la réforme. Alors que le CCAG Maître d’œuvre rendait possible la libre négociation entre les parties prenantes, le guide restreint les possibilités de rémunération complémentaire pour le maître d’œuvre aux seuls cas déjà acceptés par la jurisprudence. Cette lecture restrictive du dispositif n’apporte aucun bénéfice et aggrave un peu plus la situation des maîtres d’œuvre. Syntec-Ingénierie, qui a alerté à plusieurs reprises l’administration et le gouvernement, dénonce un document inadapté aux réalités du terrain qui vient rétablir un déséquilibre contractuel entre les parties, au désavantage du maître d’œuvre. Les entreprises d’ingénierie, qui accompagnent leurs clients publics depuis la conception jusqu’à la maintenance des ponts, routes, infrastructures, métros, bâtiments, hôpitaux, etc. appellent à une révision du guide, qui permette d’utiliser les nouveaux CCAG dans le respect des textes publiés et de l’esprit de la réforme.