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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 196 jours

Béton[s] le Magazine n° 97 invite aux voyages

Les voyages forment la jeunesse. Une citation devenue dicton, souvent attribuée à Michel de Montaigne, même si tout le monde n’est pas d’accord à ce propos… Toujours est-il que les voyages éveillent la curiosité, poussent à la découverte d’autres façons de vivre, de penser.  Le béton est aujourd’hui universel, disponible sur l’ensemble des continents. Aussi, invite-t-il aux voyages. Cette pérégrination débute à la frontière sénégalo-mauritanienne, en mer, à 10 km des côtes. Là, se construit, en ce moment, le terminal gazier de Grand Tortue. La partie #1 de ce reportage est à découvrir en exclusivité en p. 30 du présent numéro. Puis, rendez-vous en janvier pour la suite…  Retrouvez le n° 97 dans la boutique En p. 40, le voyage se poursuit et nous emmène au cœur des centrales à béton. L’occasion de découvrir les acteurs qui animent ce secteur d’activité et qui assurent la fourniture des équipements dédiés.  Un autre voyage nous entraîne vers le monde de la conservation et de la réparation des bétons. Après l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, l’administration française s’est inquiétée de la situation de ses propres ponts. Un rapport sénatorial a même été diligenté sur ce sujet…  Toujours à propos de pont, celui du château de Chazelet, dans l’Indre, reste exceptionnel. Toujours debout, il n’est autre que le premier pont en béton du monde. Et il est à découvrir, en exclusivité, en dernière page de n° 97. Mais l’aventure ne s’arrêtera pas là. Tout au long de l’année 2022, Béton[s] le Magazine a prévu de poursuivre le voyage vers d’autres chantiers, d’autres contrées, proches ou lointaines. Avec une idée directrice : montrer la diversité d’utilisations des bétons dans la construction. Dévoiler les techniques, les solutions choisies ailleurs. De beaux périples en préparation… Frédéric GluzickiDirecteur de la publication
Il y a 3 ans et 196 jours

Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii

L’Ademe propose quatre scénarii pour la neutralité carbone. [©Ademe] La question de la transition environnementale est plus que d’actualité et bien des secteurs doivent s’en saisir. Malgré la crise du Covid et les bouleversements économiques actuels, l’écologie fait partie des premières préoccupations des Français. Et ce, depuis plusieurs années. Surtout que selon le dernier rapport du Giec, nous n’allons pas dans la bonne direction pour juguler le réchauffement climatique. Sachant qu’à ce rythme, ce dernier pourrait atteindre les + 4°C en 2100. A l’aube d’une nouvelle échéance électorale, la trajectoire climatique que la France va emprunter peut évoluer et pèsera, si la question n’est pas trop éclipsée par d’autres thématiques dans les futurs débats. Pour accompagner la réflexion collective, l’Ademe vient de mettre en ligne le rapport “Transitions 2050 – Choisir maintenant, agir pour le climat”. Ce document de 687 pages dresse 4 scénarii pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (il existe bien sûr des notes de synthèse plus digestes pour les moins courageux !). Et ce, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) établis suite aux Accords de Paris et inscrits dans la loi française en 2019. Les quatre scénarii (S1, S2, S3 et S4) vont du plus ambitieux au moins contraignant. En effet, le S4 suit une trajectoire tendancielle, relative aux ambitions actuelles. Ils mettent en exergue des situations et des solutions concrètes. Et l’Ademe compte bien compléter son travail avec de nouveaux éléments sur le mix énergétique fin janvier 2022 et sur les impacts macro-économiques, fin mars prochain. L’écologie, une préoccupation majeure Dans ce rapport, aux côtés de l’alimentation, le mode de vie ou encore la mobilité et l’industrie, le bâtiment tient une place importante. En effet, ce secteur est un grand consommateur d’énergie (40 %) et est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Le S1, baptisé “génération frugale” mise sur une frugalité choisie, mais aussi contrainte. Ici, place à la préférence locale et à la sanctuarisation de la nature. « Les grandes villes sont délaissées pour les moyennes et les zones rurales pour plus de proximité, explique Valérie Quiniou, directrice exécutive, prospective et recherche à l’Ademe. Le bâti existant est optimisé. » Dans ce scénario, les logements vacants sont investis, les résidences secondaires sont converties en principales, et les locaux et anciens bureaux sont transformés en logements. Lire aussi :Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales « De fait, la construction neuve chute. Mais quand en 2015, il y a moins de 1 % de rénovations BBC, elles sont de l’ordre de 80 % en 2050. Et ce, en une seule étape, c’est-à-dire, un chantier. » Ici, la rénovation énergétique tient une place importante. Elle est massive et rapide. Côté industrie, une politique d’emploi devra être menée pour répondre à la notion de proximité. Le “made in France” et la low tech seront les axes d’investissement. Ce S1 permettrait, de façon générale, de diviser par plus de deux la demande énergétique. En développement les puits naturels (ou puits biologiques comprenant des espaces de biodiversités, de forêts…), la France atteindrait ainsi – 42 MteqCO2 en 2050. Et avec de nouveaux indicateurs, comme la qualité de vie et la prospérité prendraient le pas sur la notion de croissance. Le bâtiment et la rénovation énergétique au cœur de la transition environnementale Pour le S2, nommé “coopérations territoriales”, les villes moyennes sont à l’honneur et transformées de façon radicale. « Nous parlons de ville du “quart d’heure”, où l’usage du vélo et de la marche se fait facilement. Il y a un changement d’usage du bâti et une accélération de la rénovation énergétique pour atteindre 80 % de BBC, mais cette fois-ci par geste. C’est-à-dire, plus adaptée au rythme des ménages. » Aussi, les équipements sont mutualisés au sein des logements. Par exemple, l’électroménager est partagé entre les voisins. A l’échelle industrielle, ce scénario prévoit un fort accompagnement dans la décarbonation des sites, mais aussi pour le recyclage et la revalorisation des matériaux. Il y a ainsi moins de transport de marchandises. « Dans ce cas de figure, 80 % de l’acier, du plastique, du verre et du papier-carton viennent du recyclage. Il y a aussi un effort de réindustrialisation ciblée en lien avec les territoires. » Le S2 permettrait une réduction de 50 % des consommations énergétiques. Et en mixant, puits biologiques et technologie de captage de CO2 pour certaines industries, comme celle du ciment, la France atteindrait – 28 MteqCO2 en 2050. Entre frugalité et innovations technologiques Dans tous les secteurs, le S3 “technologies vertes” s’appuie plutôt sur de nouvelles technologies, le numérique et les innovations que sur un changement de vie. La biomasse est davantage exploitée pour la méthanisation, le bois énergie ou encore pour la fabrication de biocarburant. L’industrie a plus recours aux énergies décarbonées comme l’hydrogène en grande partie importé. Et 60 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques viennent du recyclage. Au niveau de l’habitat, les Français favorisent les métropoles. « Nous sommes dans une logique haussmannienne de déconstruction/reconstruction à grande échelle. » Lire aussi :Dossier : Comment les industriels s’emparent du bas carbone ? L’accent est mis sur la rénovation énergétique, mais de façon moins ambitieuse. Seuls 50 % des chantiers sont équivalents à un BBC. Avec cette trajectoire, la consommation énergétique diminuerait de 40 %. L’aspect numérique étant ainsi plus important et donc plus gourmand en énergie. En 2050, comme les puits biologiques sont plus sollicités, la France atteindrait – 9 MteqCO2. Le S4, “pari réparateur” est un prolongement de notre mode de vie actuel. « Dans l’habitat, la rénovation énergétique est industrialisée par la préfabrication quand cela est possible. La moitié atteindrait des niveaux BBC ou passifs. » Le recours aux nouvelles technologies et à la domotique sert à la diminution de l’impact environnemental du bâti et la construction neuve est maintenue, tout comme l’étalement urbain. La décarbonation de l’industrie passe par le captage et le stockage de CO2 (CCS). Quel degré de désirabilité ? Ainsi, ce scénario mise tout sur ces technologies plus que sur les puits biologiques et la sobriété pour réparer l’impact environnemental. Selon les estimations de l’Ademe, elles consommeraient près de 6 % de l’énergie. En termes de ressources, 45 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques sont issus du recyclage. Dans cet équilibre, en 2050, la France serait autour des 1MteqCO2. Avec ces différents “plans d’attaque”, plusieurs questions se posent. Dans les scénarii les plus en rupture, quel est le degré d’acceptabilité, voire de désirabilité de la société ? Comment articuler la transition écologique et la justice sociale ? Pour les S3 et S4, quel coût engendrent ces transitions technologiques ? Quand seront-elles assez matures ? Quid des émissions cumulées entre le moment où ces innovations sont démocratisées et aujourd’hui ? Chaque scénario comporte son lot de risques. Qu’ils soient sociétaux ou d’ordre environnemental. Mais suite à ces deux ans de travaux qui ont mobilisé plus de 100 personnes, l’Ademe rappelle qu’il y a des incontournables : la nécessaire accélération des choses. « Nous avons encore le choix, mais il faut choisir vite », explique Valérie Quiniou. Et Arnaud Leroy, Pdg de l’Ademe de conclure : « Plus nous prendrons des mesures tardives, plus elles coûteront cher. Les années 2020-2030 seront cruciales et la France doit rester à l’avant-garde de la question climatique ».
Il y a 3 ans et 196 jours

Transition écologique, numérique : l'industrie de la construction signe un accord-cadre

COMPÉTITIVITÉ. Rassemblées autour du Comité stratégique de la filière, plusieurs organisations professionnelles de la construction ont ratifié un accord-cadre visant à accélérer la décarbonation du secteur. L'économie circulaire et la numérisation doivent également passer à la vitesse supérieure grâce à une plus grande mobilisation des entreprises, qui espèrent rendre au passage leurs métiers plus attractifs.
Il y a 3 ans et 196 jours

Les carnets de commande des artisans de la construction en plein boom

"Les carnets des artisans qui fréquentent Point P (filiale de Saint-Gobain chargée du négoce de matériaux de construction, NDLR) n'ont jamais été aussi hauts", a indiqué Benoit Bazin lors de l'émission Ecorama sur Boursorama.com.L'activité du secteur du bâtiment et de la maison individuelle en France "est très forte", avec "près de 700.000 dossiers" de demande d'aide MaPrimRenov enregistrés à la fin de l'année, a-t-il ajouté."Partout dans le monde, les habitants ont considéré que leur maison était le refuge ultime, ils ont télétravaillé et donc l'épargne des ménages s'est aussi dirigée vers le bâtiment pour la rénovation-qualité de l'air contre le Covid, mais aussi pour améliorer l'efficacité énergétique" contre le réchauffement climatique, a-t-il analysé, se disant "très confiant" pour les résultats financiers du groupe au 4e trimestre et les "tendances de fonds" en 2022.Avec la hausse des prix des matières premières, le groupe, qui a augmenté ses marges de 10% en moyenne au 1er semestre, affirme avoir augmenté ses prix de 5% en moyenne par an au cours des deux dernières années.
Il y a 3 ans et 196 jours

Réhabilitation du Musée des Jacobins à Morlaix

Ces travaux induisaient des charges non prévues sur les fondations de la structure. Les équipes URETEK® sont alors intervenues pour renforcer ces fondations qui présentaient des défauts de jointement, et consolider les sols sous les fondations existantes et nouvelles. La technique d'injection de résine expansive fut appliquée sur l'ouvrage sous la surveillance continue d'un radar 3D afin de garantir la préservation du bâtiment classé Monument Historique.
Il y a 3 ans et 196 jours

Antibes : deuxième phase de rénovation du stade du Fort-Carré en 2022

La deuxième phase de rénovation du stade du Fort-Carré portera sur la sécurisation du site. Elle mobilisera un budget d’environ 1,5 M€.
Il y a 3 ans et 196 jours

Sourcéa La nouvelle peinture biosourcée signée Onip

Une peinture éco-conçueSourcéa est une peinture pour la protection et la décoration des murs et plafonds intérieurs, formulée à base de résine alkyde en émulsion biosourcée à 97%.Labellisée Ecolabel, Sourcéa est la première peinture du marché affichant sa conformité à la norme NF/EN 16640 et son taux de plus de 54% de carbone biosourcé. Formulée sans polluants volatils, sans métaux lourds, sans nanomatériaux ni agents toxiques, Sourcéa bénéficie d’un taux de COV < 1g/L, contribuant ainsi à la qualité de l’air intérieur.Une peinture polyvalente et performante2 en 1, la peinture Sourcéa peut s’utiliser à la fois en couche d’impression et en couche de finition. Son aspect mat-velouté et sa finition pommelée fine très tendance la rendent idéale pour la décoration des murs et des plafonds dans toutes les pièces à vivre.Adaptée aux chantiers neufs comme aux travaux de rénovation, Sourcéa offre un accrochage parfait en impression et une excellente couvrance, qui garantissent une opacité optimale en 2 couches.Une peinture conçue pour faciliter le travail des peintresLa nouvelle peinture biosourcée Sourcéa d’Onip offre un confort d’application optimal sans projection ni reprise à la brosse acrylique, au rouleau ou à l’airless, ainsi qu’un bon temps ouvert. Son rendement élevé (12 m²/L) et son séchage rapide (2h au toucher) permettent aux peintres de gagner du temps sur les chantiers.Une personnalisation à la carteConditionnée en pots de peinture blanche de 1L, 3L et 10L, Sourcéa peut être teintée dans plus de 1200 coloris grâce au système de mise à la teinte COLOR’ONIP.Caractéristiques techniquesAspect : mat veloutéRendement : 12 m²/L par coucheConditionnement : 1L, 3L et 10LPrix public HT conseillé :Sourcéa 1L : 21,82 € HTSourcéa 3L : 59,70 € HTSourcéa 10L : 167 € HTDistribution : réseau ONIP
Il y a 3 ans et 196 jours

Hauts-de-France : Trois scénarii pour le futur

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Pour les Hauts-de-France, le Cerc envisage trois scénarii à l’horizon 2025. [©ACPresse] Dans les Hauts-de-France, l’année 2020 a été en nette contraction. En lien direct avec la crise sanitaire du Covid. Comme au niveau national, l’arrêt des permis de construire s’est ajouté à l’arrêt de l’activité du bâtiment pendant les périodes de confinement. Puis, une reprise sur la dernière partie de l’année a été enregistrée, mais avec un niveau de commandes ne permettant pas un rattrapage d’activité par rapport à l’année 2019. Pour la région, le Cerc envisage donc trois scénarii pour l’horizon 2025.&nbsp; Un scénario bas. Malgré France Relance et l’engagement des collectivités sur la rénovation énergétique, l’activité stagne sur la période 2021-2025. Le chiffre d’affaires augmente en moyenne annuelle de + 0,8 %, pour atteindre en 2025 un niveau comparable à celui de 2016 (année la moins bonne de la période 2008-2019). Retrouvez l&rsquo;actualité des entreprises en région Un scénario haut. La reprise d’activité s’organise, dès 2021, en lien avec le plan de relance national et celle de la commande publique des collectivités ou des projets des bailleurs. La forte mobilisation de tous les acteurs sur l’entretien-rénovation comme sur la construction neuve monte en puissance. En 2025, le chiffre d’affaires du bâtiment aurait retrouvé son niveau élevé, légèrement supérieur à celui de 2019 (comparable à celui de 2008). Enfin, un scénario médian, qui correspond à la moyenne des deux scénarii haut et bas. Sur la période 2020-2025, le chiffre d’affaires affiche une progression de + 2 %/an. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 196 jours

Avoir la fibre béton

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Se passer de tout ou partie des armatures passives du béton. Mais aussi lutter contre la micro-fissuration à jeune âge. Telles sont les promesses des fibres pour bétons. Métalliques, synthétiques, minérales ou naturelles. Structurelles ou non. Aujourd’hui, l’offre est très large et les fournisseurs, nombreux. A chacun de trouver la réponse la plus précise à son besoin. Sachant qu’un professionnel du dallage industriel n’a pas les mêmes attentes qu’un préfabricant de voussoirs en béton ou qu’un applicateur de béton projeté. Les pages qui suivent permettent de se faire une idée assez précise des acteurs en concurrence sur le marché de la construction en béton. Et sur les spécificités de leurs offres.&nbsp; ArcelorMittal&nbsp;: Sur les chantiers du Grand Paris Express Les fibres HE++ 90/60 sont désormais sur les chantiers du Grand Paris Express. [©ArcelorMittal] ArcelorMittal conçoit, produit et commercialise différentes fibres en acier pour le renforcement des bétons.&nbsp;«&nbsp;Nous avons développé la fibre structurelle HE++ 90/60 pour la fabrication de voussoirs et les applications structurelles,&nbsp;explique Patrick Decobecq, commercial chez ArcelorMittal. “HE” signifie qu’elle dispose d’extrémités à crochet, le “++” indique la haute performance de l’acier et les nombres correspondent au diamètre et à la longueur. Cette fibre a permis de remplacer la totalité des armatures sur de nombreux chantiers de tunnels à l’international depuis plus de 10 ans. La France a rattrapé son retard depuis 2018, en autorisant les voussoirs fibrés sur le Grand Paris Express.&nbsp;» Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 196 jours

Alphi : La maison du “prendre soin”

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, Alexandre et Philippe Souvignet, respectivement Pdg et directeur général d’Alphi. [©ACPresse] “Prendre soin”. Pour Alexandre Souvignet, Pdg de la société Alphi, ces deux mots constituent une véritable philosophie d’entreprise. Ils en sont même à l’origine.&nbsp;«&nbsp;Quand mon père, Edmond, a fondé Alphi, en 1995, il avait une idée très précise en tête. Il voulait créer des outils qui protègent les compagnons sur les chantiers.&nbsp;» C’est-à-dire des coffrages pour dalles, dont le poids reste acceptable, sans pénibilité dans leur mise en œuvre, qui ne provoquent pas de TMS sur le long terme&#8230; Mais aussi des coffrages fabriqués en France, avec une matière première française. Si Pechiney, le champion national de l’aluminium, a disparu depuis cette époque, la doctrine n’a pas bougé. Le “prendre soin” &#8211; ou “Care Management”, en anglais &#8211; continue à guider Alphi dans ses choix comme dans ses décisions stratégiques.&nbsp; Inauguré mi-octobre dernier, le tout nouveau siège de l’entreprise en est une parfaite illustration.&nbsp;«&nbsp;Nous commencions à être quelque peu à l’étroit dans nos anciens bureaux,reprend Alexandre Souvignet.&nbsp;Nous avions besoin de locaux plus spacieux, très identifiables, en adéquation avec notre développement et nos ambitions.&nbsp;»Le cahier des charges a été défini sur cette base.&nbsp;S’y est ajoutée une volonté d’être en phase avec son temps, d’où une réalisation HQE.&nbsp; Comment bien vivre ensemble&nbsp;? Si la conception avançait bon train, un petit grain de sable faisait grincer les rouages.«&nbsp;Quelque chose me gênait, manquait à ce projet&#8230;&nbsp;»Une réalisation, aussi belle soit-elle, ne peut pas être une fin en soi.&nbsp;«&nbsp;Nous nous sommes posé une question simple&nbsp;: comment &#8211; bien &#8211; vivre ensemble dans ce bâtiment&nbsp;?&nbsp;»&nbsp;Alphi existe par et pour ses clients. Mais aussi à travers ses collaborateurs.&nbsp;«&nbsp;Nous avons alors associé l’ensemble du personnel à ce projet. Ceux qui travailleront au siège comme ceux basés sur nos autres sites.&nbsp;»Des visites ont été organisées au sein d’entreprises innovantes, pour voir comme y est appliquée la notion du “vivre ensemble”. Les collaborateurs ont beaucoup échangé, imaginé des choses, donné leurs avis, leurs idées&#8230;&nbsp; Lire aussi : Alphi inaugure son futur Pour Alphi, le résultat &#8211; son nouveau siège &#8211; est opérationnel depuis quelques mois, implanté sur la commune de Méry, juste à côté d’Aix-les-Bains, en Savoie.&nbsp;«&nbsp;La localisation du nouveau siège de l’entreprise est très proche de l’ancienne adresse, insiste Alexandre Souvignet.&nbsp;Il était important que nos collaborateurs ne perdent pas en confort et en habitudes d’accès.&nbsp;»Le “prendre soin”, toujours, qui permet de garder intact la motivation de chacun.&nbsp;Une coach est même présente dans les locaux, à mi-temps. Elle aide les collaborateurs à exprimer leur potentiel, à développer leur talent. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? 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Il y a 3 ans et 196 jours

Juridique : L’intégration de matériaux recyclés dans la construction

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet.[©ACPresse] Le secteur du BTP génère 230 Mt/an de déchets. Dans le bâtiment, plus de 90 % de ces déchets proviennent de la déconstruction et de la réhabilitation. Les enjeux de leur réutilisation sont l’économie de ressources limitées, le gain en compétitivité et la préservation de l’environnement. A ce titre, le tri des déchets à la source, avec valorisation et traçabilité, semble la solution la plus crédible. Un objectif de réutilisation ou recyclage de 70 % a d’ailleurs été fixé par le gouvernement.&nbsp; I &#8211; Traitement des déchets La loi anti-gaspillage et relative à l’économie circulaire (Agec) du 10 février 2020 a précisé le&nbsp;“principe de responsabilité élargie du producteur (Rep1)”, selon lequel tout producteur de déchets devient contraint, non plus simplement à gérer les déchets produits. Mais aussi à participer à l’éco-conception des produits, à favoriser l&rsquo;allongement de leur durée de vie, et à contribuer au traitement et au recyclage de ses déchets. Ceci, notamment par la mise en place collective, par les producteurs,&nbsp;“d’éco-organismes agréés auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière”. Il est ainsi fait obligation au fabricant d’un produit qui génère des déchets de financer sa fin de vie. La loi Agec soumettra les produits et matériaux de construction à ce principe de Rep au plus tard le 1er janvier 2023. Un décret en Conseil d’Etat va venir en définir les modalités d&rsquo;application, ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise. II &#8211; Réutilisation des déchets Le réemploi est l’utilisation à nouveau d’un bien pour un usage identique à son usage initial (châssis, coffrages, vitrages par exemple). La&nbsp;réutilisation permet à un déchet d’être utilisé à nouveau pour un usage différent (réutilisation de poutres en bois pour du mobilier ou des cloisons). Le&nbsp;recyclage, lui, est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet (granulats recyclés réintroduits dans du béton, laitiers sidérurgiques incorporés dans du ciment…). Si un tri des produits de construction est effectué par un opérateur habilité, ceux destinés au&nbsp;réemploi ne prennent pas le statut de déchet2. Ils échappent ainsi naturellement à toute obligation au titre de la Rep ou d’une simple valorisation et traçabilité des déchets.&nbsp; La mise en œuvre des obligations d’utilisation de matériaux&nbsp;réutilisés&nbsp;ourecyclés relève, pour l’instant, de la compétence des conseils régionaux, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire. Néanmoins, la pratique inclut de façon presque systématique la stipulation de ces obligations d’utilisation de matériaux&nbsp;réutilisés ou&nbsp;recyclés dans les appels d’offres de lots dédiés. Tout comme leur intégration dès le projet architectural, le&nbsp;sourcing de fournisseurs locaux, la conclusion de contrats de cession entre maîtres d’ouvrage producteurs et maîtres d’ouvrage utilisateurs, et la désignation d’un bureau de contrôle.&nbsp; Par ailleurs, les pouvoirs publics font preuve d’une volonté générale d’aide au développement de ces pratiques, telle par exemple une tolérance de 10 % de hauteur supplémentaire des bâtiments par rapport au plan local d’urbanisme (PLU) en cas d’utilisation de matériaux recyclés. Attention cependant, réemploi et réutilisation supposent une expertise technique (du matériau comme du procédé constructif associé), afin d’apporter une nouvelle garantie sans surprime d’assurance, d’une part. Et afin de respecter les normes techniques applicables3, d’autre part. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [1]Code de l&rsquo;environnement, art. L.541-10.2id., art. L.541-4-4.&nbsp;3Notamment NF EN 206/CN et NF EN 15804/CN. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 196 jours

Paris : Structuration des structures…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Sébastien Dupont est à la tête du pôle “structures” de LD Contrôles Paris. [©LD Contrôles] LD Contrôles transforme son organisation en départements “métiers”&nbsp;: LD Contrôles, LD Geotech, LD Expertises, LD Structures, LD Métrologie et LD Formations. Première conséquence de cette transformation&nbsp;: la création d’un pôle “structures” dans chacune de ses agences. Sébastien Dupont dirigera notamment le pôle “structures” parisien.&nbsp;« L’idée est d’assister les experts et ingénieurs en charge des études de structure des bâtiments, explique Fabrice Lapié, dirigeant de l’entreprise.&nbsp;Nous réalisions déjà quelques interventions sur demandes des majors du secteur. Désormais, chacune de nos agences compte parmi son équipe un spécialiste, disposant du matériel de carottages, d’arrachements, pour la cartographie des aciers, les tests des usures des aciers et des bétons. Et bien plus encore… » Lire aussi les autres actualités en région En effet, « en interne, un de nos salariés avait ces compétences. Nous avons donc fait le choix de la montée en compétence de nos équipes pour proposer une offre complète. Nous avons travaillé cette dernière dès le début de l’année. Le déploiement national nous permet aujourd’hui de prétendre à des contrats sur tout le territoire avec les majors. »&nbsp; L’avenir de la construction passant par la rénovation, LD Contrôles pose aussi les jalons de son futur.&nbsp;« Permettre de pérenniser des bâtiments ou de les rénover, après un incendie, après des dégradations majeures, suite à des catastrophes naturelles ou juste avant de débuter les travaux, c’est participer à l’économie des matériaux. D’autant que nous accompagnons les entreprises de démolition dans le tri et la valorisation des déchets de construction et dans leurs réutilisations dans la construction nouvelle. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 196 jours

Strres : Dégradation des ponts : une histoire sans fin…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Christian Tridon est le président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. [©ACPresse] Parfois, il faut un choc pour déclencher une réaction. Celui qu’a connu le monde des ouvrages d’art fut très rude&nbsp;: 43 morts et 16 blessés lors de l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, le 14 août 2018&#8230;&nbsp;«&nbsp;Tout le monde a eu peur&nbsp;», raconte Christian Tridon, président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. Très vite, en France, Hervé Maurey, sénateur de l’Eure, a pris les choses en main, en qualité de président de commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Et de commander un rapport d’informations intitulé “Sécurité des ponts&nbsp;: éviter un drame”.&nbsp; Les conclusions ont révélé de nombreuses failles. A commencer par la méconnaissance du nombre de ponts en service en France&#8230; Quant à leur état, le mystère est tout aussi grand&nbsp;!&nbsp;«&nbsp;Nous n’en sommes pas encore à la situation du pont Morandi,rassure Christian Tridon.&nbsp;Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place.&nbsp;» Le résultat des politiques de décentralisation En France, la surveillance et l’entretien des ponts et autres ouvrages de franchissement sont placés sous la responsabilité de différentes entités publiques. Les très grands ouvrages, tels le pont de Normandie, celui de l’ile de Ré ou encore le viaduc de Millau, sont dévolus à l’Etat. Les départements héritent de ce qu’on peut appeler les “grands ponts”. Enfin, les autres ponts, plus petits, “appartiennent” aux communes. A cela s’ajoutent tous les ouvrages concédés &#8211; autoroutiers principalement -, qui&nbsp;«&nbsp;sont les mieux entretenus&nbsp;», souligne Christian Tridon.&nbsp;Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 196 jours

Hauts-de-Seine : Un puits d’accès préfabriqué de 40 m

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Cimentub a assuré la préfabrication des éléments de la cage d’ascenseur d’un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. [©Cimentub] La période estivale 2020 chez Cimentub a rimé avec, la conception et la préfabrication d’une cage d’ascenseur sur mesure, pour un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. La Compagnie parisienne d’entreprises générales &#8211;&nbsp; (Parenge) a sollicité Cimentub pour un ensemble de 3 m x 2,40 m sur une hauteur de 40,59 m&#8230; «&nbsp;Pour concevoir nos ouvrages de gestion des eaux, nous avons l’habitude de monter jusqu’à&nbsp;10 m, confirme Stéphane Moncomble, directeur commercial. Arriver à 40 m nous a donc demandé de nombreuses innovations. Pour cela, nous avons conçu et préfabriqué treize éléments uniques, qui ont été emboîtés au centre du puits d’accès.&nbsp;» Lire aussi les autres actualités en région Difficulté du projet, un escalier hélicoïdal entoure la cage d’ascenseur. Une vingtaine de poutres viennent donc s’y raccorder. «&nbsp;Comme toujours sur ce type de projets techniques, aucune des poutres n’était placées au même endroit sur les différents éléments. Chaque pièce était donc unique. Le travail de conception et de calcul a donc été le principale défi relevé par nos équipes sur ce projet. Avec la nécessaire précision au millimètre, pour que l’ensemble reste parfaitement aligné. &nbsp;» Au total, ce dernier a “consommé” 200 t d’un béton BAP auto-plaçant XF4, fabriqué dans l’usine Cimentub d’Amiens. Et si ce chantier représentait une première pour l’industriel, de nouveaux projets sont déjà à l’étude. «&nbsp;C’est une typologie de chantiers du Grand Paris pour lesquels nos clients sont fortement en attente de notre valeur ajoutée. D’autres opérations &nbsp;vont &nbsp;donc aboutir sous peu&nbsp;&#8230; » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 196 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #1

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Opération de transport d’un caisson à l’aide de barges submersibles BOA33 en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km [©bp-Eiffage] Grand Tortue &#8211; Ahmeyim&#8230; Ce n’est pas le nom d’une nouvelle espèce de chéloniens ou de tortues, mais celui d’un vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer. Opéré par&nbsp;bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, ce port se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique. La première étape de sa réalisation est la&nbsp;mise en place d’un brise-lame protecteur de 1&nbsp;150 m. Celui-ci prend appui sur une couche en enrochements sur laquelle sont déposés d’immenses caissons préfabriqués.&nbsp; Ce port est créé pour permettre l’exploitation de champ gazier Grand Tortue-Ahmeyim. Projet binational, sa construction est partagée entre la Mauritanie et le Sénégal. A la première, la fourniture des enrochements. Au second, la préfabrication des caissons en béton armé. L’ensemble de la réalisation est confié au groupement Eiffage Génie Civil Marine &#8211; Saipem, dans le cadre d’un contrat de conception, fourniture, construction et installation.&nbsp; Une piste de 36 km pour contourner Nouakchott Deux remorqueurs de haute mer acheminant un caisson vers le site de Grand Tortue, situé à 220 km au Nord de Dakar. [©bp-Eiffage] La carrière Hajar Dakhen permettant l’extraction des enrochements se situe à Akjoujt, à 275 km au Nord-Est de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Elle assure la production de trois “coupures”. Un tout-venant 1/500 kg destiné à la couche de fondation. Puis, un ballast&nbsp;40/80 mm&nbsp;(126&nbsp;000&nbsp;t), constituant la couche d’assise. Enfin, un 500/1 500 t (206&nbsp;000 t), pour créer la carapace de protection du pied des caissons et de la pente du talus sous-marin. En totalité, les enrochements représentent un poids cumulé de 2,14 Mt ou un peu moins de 1,1 Mm3de matériaux.&nbsp; Quelque 150 poids lourds ont été affectés au transport entre la carrière et le port.&nbsp;«&nbsp;Nous avons construit une piste de 36 km permettant de contourner, par le Nord, le centre-ville de Nouakchott,&nbsp;explique Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine.&nbsp;C’était une exigence du maître d’ouvrage, pour des questions évidentes de sécurité. Cette route sera rétrocédée gracieusement à l’Etat mauritanien, une fois les opérations logistiques achevées.&nbsp;» Un port construit en haute mer Transfert d’un caisson de la station n° 7 sur la barge submersible BOA 33. [©bp-Eiffage] Une fois livrés, les matériaux sont stockés à proximité du Port autonome de Nouakchott – Port de l’Amitié, sur une aire aménagée à cet effet. A quoi s’ajoute une zone-tampon en bord à quai pour permettre le remplissage des bateaux sans temps d’attente. Pour ce faire, le fond marin a dû être approfondi à &#8211; 12,50 m, au niveau des postes de chargement. La première opération sur le site de construction du terminal en haute mer consiste au dragage du fond marin, de faible portance. Quelque 185&nbsp;000 m3de matériaux sont ainsi évacués, remplacés par des enrochements transportés par des navires de forte capacité. Ceux-ci sont pourvus d’un tube plongeur pour assurer une mise en place précise de la couche de ballast. Des pelles hydrauliques embarquées assurent, elles, la dépose des autres matériaux. En coupe verticale, l’assise du brise-lame prend la forme d’un trapèze, d’une hauteur de 10 m et dont la base inférieure mesure 75 m de large. Quant à la base supérieure &#8211; celle sur laquelle sont posés les caissons -, elle est large de 39 m.&nbsp; A 220 km au Sud de la zone de construction du futur terminal gazier est implantée l’aire de préfabrication des caissons [à découvrir en exclusivité dans le prochain Béton[s] le Magazine n° 98 &#8211; Janvier/février 2022]. Une zone accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 16 ha et comporte un quai de 200 ml et un tirant d’eau de 7,50 m. La station n° 7 constitue la dernière position de la ligne de construction des caissons. C’est aussi et surtout une zone de stockage provisoire avant leur mise à l’eau. Ou plutôt avant le transfert sur la barge submersible BOA 33. Mouillage dans la baie de Dakar L’assise sous-marine de la digue protectrice est constituée d’enrochements. [©bp-Eiffage] «&nbsp;Cette barge n’a pas été construite pour nous, mais a été customisée en Norvège pour répondre à nos besoins,explique Antoine Bidault.&nbsp;Elle a été élargie et munie de colonnes stabilisatrices.&nbsp;»La mission de la barge BOA33 est de transporter chaque caisson en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km, dans un secteur présentant&nbsp;une profondeur minimale de 30 m. Celle-ci est indispensable pour la mise en flottaison autonome du caisson. Une fois l’opération effectuée, la barge peut retourner au port et le caisson, être acheminé vers un des sept mouillages temporaires identifiés au cœur de la baie. Ces positions permettent d’attendre les fenêtres météorologiques propices au remorquage jusqu’à la zone d’installation finale. Le jour venu, deux remorqueurs de haute mer prennent le relai et assurent le transfert du caisson vers le site de Grand Tortue, à 220 km au Nord. Sur place, trois positions de stockage sont de nouveau disponibles pour attendre les conditions météorologiques idéales pour l’installation finale. La pose des caissons débute par l’élément central pour offrir deux fronts de pose potentiels. Pour cette opération, le caisson est maintenu et guidé par six lignes de mouillage reliées à des treuils et/ou des remorqueurs de haute mer. Une fois sécurisé sur ces lignes et positionné, le caisson est rempli d’eau de mer pour le faire reposer sur son assise en enrochements.&nbsp; Une digue protectrice pour le terminal C’est à l’abri de la digue protectrice que prend place le terminal gazier en tant que tel. [©bp-Eiffage] La dernière étape de la construction du dispositif brise-lame voit le remplacement de l’eau de mer présente dans le caisson par du sable. Dragué à proximité (635&nbsp;000 m3en totalité), celui-ci apporte une importante charge pondérale pour stabiliser le caisson de manière définitive et lui permettre de résister à la houle et aux tempêtes qu’il pourra rencontrer tout au long de sa vie. C’est à l’abri de cette digue protectrice que doit être érigé le terminal gazier en tant que tel. Ce hub permettra en premier lieu l’appontement permanent de l’unité flottante de gaz naturel liquide (GNL), c’est-à-dire le navire “FLNG”. Ce dernier recevra le GNL à partir d’une plate-forme flottante d’extraction, de stockage et de déchargement &#8211; le navire FPSO &#8211; positionnée en haute mer, à environ 125 km du site d’extraction de Grand Tortue, situé à 2&nbsp;850 m de profondeur. Le second rôle du hub est d’accueillir les méthaniers assurant l’enlèvement des cargaisons de GNL. La construction du terminal débutera par la pose de pieux métalliques, à partir d’une plate-forme. Quelque 286 unités de 1,52 cm (60’’), de 1,83 m (72’’) et de 2,18 m (86’’) de diamètre devront être fichées dans le fond marin. S’en suivra l’installation de toute la superstructure, réalisée à partir de sous-ensembles préfabriqués en Asie. Un total de 84 caissons treillis en acier, d’un poids unitaire de 210 t, seront ainsi mis en place. Les équipements techniques et une base-vie achèveront cette installation, dont la mise en service se fera entre 2022 et 2023.&nbsp; Frédéric Gluzicki Repère Maître d'ouvrage : BP, Kosmos, Petrosen et SMHPM Groupement d’entreprises : Eiffage Génie Civil Marine - Saipem Bétons :   - Conception et mise en œuvre : Eiffage Génie Civil Marine - Production : Eiffage Infrastructuras Mobile Equipment Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 196 jours

« Mis bout à bout, ce sont les petits projets qui font notre chiffre d'affaires », Arnaud Grison, P-DG de Vinci Energies

Le patron de Vinci Energies mise sur son modèle fortement décentralisé pour continuer de dominer un marché des services multitechniques en pleine restructuration.
Il y a 3 ans et 196 jours

Panorama des bétons à empreinte carbone réduite

[©DR] L’Agence Qualité Construction (AQC) publie le rapport “Béton bas carbone – Perspectives et recommandations”. Ce document propose un panorama des bétons à empreinte carbone réduite. De plus, il identifie les points sensibles en conception et mise en œuvre. Et enfin, émet des recommandations quant à leurs usages. Il est accompagné d’une plaquette “Béton bas carbone – Bonnes pratiques”. Qui synthétise de manière pédagogique les principaux points sensibles relevés dans le rapport. Destinés à tous les professionnels de la construction, ces documents sont téléchargeables à la rubrique “Nos Ressources” du site de l’AQC. Retrouvez l&rsquo;ouvrage sur le site de l&rsquo;éditeur ici.
Il y a 3 ans et 196 jours

Cinquième vague « Covid » : l’OPPBTP actualise son guide

L’organisme de prévention du BTP publie une nouvelle version de son guide « Covid », afin de prendre en compte les mesures du protocole sanitaire en entreprise du ministère du Travail mis en ligne le 29 novembre. Il insiste en particulier sur la limitation de la coactivité.
Il y a 3 ans et 196 jours

Master Builders Solutions : Bien plus qu’une ventre de fibres

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Maxime Julliot, chef de marché préfabrication, et Basma Zouhny, ingénieure produits fibres de MBCC France. [©MBCC France] La fibre est un sujet de forte actualité chez Master Builders Solutions&#8230; Qu’en est-il exactement&nbsp;?&nbsp; Maxime Julliot&nbsp;: Aujourd’hui, les fibres s’inscrivent sur un marché porteur. Elles constituent des solutions permettant la substitution de tout ou partie des armatures conventionnelles. Et, à l’heure des discours autour de l’empreinte carbone du béton, il ne faut pas oublier celle de l’armature, qui oscille entre 500 et 1 800 kg de CO2/t d’acier produit1, là où le ciment est à environ 700 kg de CO2/t… En introduisant des fibres en lieu et place des aciers, on modifie le bilan carbone de l’élément fini. Certes, le polypropylène – matière première de certaines fibres synthétiques – génère 2 300 kg de CO2/t, mais on introduit que quelques kilogrammes de fibres, contre plusieurs dizaines d’acier…&nbsp; Dans ce contexte, que développe MBS France exactement&nbsp;? M. J.&nbsp;:Depuis quelque temps déjà, nous proposons les fibres macro-synthétiques MasterFiber. Ceci, en plus de nos microfibres. Pour aller plus loin, le groupe a choisi de proposer une offre de services autour de ces produits.&nbsp; En France, ce dispositif est en place depuis le début de l’année, piloté par Basma Zouhny, ingénieure produits fibres et par moi-même. Sur le terrain, c’est la force de vente MBS France qui assure le lien avec les entreprises.&nbsp; Plusieurs éléments composent notre offre. Le premier est l’accompagnement de nos clients par la fourniture de notes de calculs. Pour cela, nous travaillons avec un bureau d’études partenaire. Un choix primordial, car l’entreprise bénéficie ainsi d’une assurance. Sans compter la garantie de résultat. Bien entendu, l’offre peut être modulée, en fonction de la demande&nbsp;: remplacement de seulement une partie des armatures, de la totalité… Ensuite, nous l’accompagnons dans la concrétisation du projet en proposant des solutions de formulation, si besoin. Mais aussi une assistance technique et/ou en organisant des rendez-vous pour sensibiliser les bureaux de contrôle, qui n’ont pas forcément une connaissance fine de l’utilisation des fibres dans les bétons. Nous avançons pas à pas avec eux et assurons ainsi un suivi complet.&nbsp; Vous avez parlé de plusieurs offres… Basma Zouhny&nbsp;:En plus des notes de calculs et du suivi sur chantiers, nous avons mis en place D-Carbon, un outil d’évaluation du bilan carbone des bétons. Un module consacré aux renforcements y est intégré. On peut ainsi comparer un béton armé classique à une variante fibrée. Il s’agit d’un logiciel interne de MBS, accessible via notre force de vente. C’est une façon d’aller plus loin dans notre démarche fibre et bas carbone, tout en proposant un accompagnement supplémentaire d’aide à la décision pour nos clients. Tous les éléments en béton armé sont-ils concernés&nbsp;?&nbsp; B. Z.&nbsp;:Il n’est pas possible, aujourd’hui, de remplacer les armatures dans la totalité des éléments fabriqués en béton… Notre travail ne concerne donc, pour le moment, qu’une partie des solutions du marché, comme certains cadres en béton, les murs en “L” ou en “T”, ou encore les panneaux d’habillage de façade. Nous travaillons aussi sur des dalles ou des radiers pour le bâtiment.&nbsp; Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Source&nbsp;: www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 196 jours

L’Équipe de France du BTP est créée pour les WorldSkills 2024

En effet, la FFB, la FNTP, SMABTP et WorldSkills France ont décidé de s’investir pleinement dans la 47è Compétition WorldSkills, qui se tiendra à Lyon en septembre 2024, pour mettre un coup de projecteur sur l’excellence des métiers du BTP et les engagements des jeunes de moins de 23 ans du secteur. Lors de cette compétition mondiale, plus de 1.600 compétiteurs de 80 pays viendront se confronter dans 65 métiers dont 16 du BTP. La Finale internationale se prépare dès 2022 avec des milliers de jeunes qui participeront à des compétitions dans toutes les régions de France, puis au niveau national afin de constituer cette équipe de France du BTP.Plusieurs actions ont ainsi été initiées par la FFB pour faire connaître cet évènement et permettre aux jeunes de s’inscrire et d’exceller sur le plan international. La Fédération a ainsi constitué dans chaque région un réseau de chefs d’entreprise pour porter le projet dans les territoires, déployer des actions de communication, développer une expertise métiers et sensibiliser le plus grand nombre à ces « jeux olympiques des métiers ».Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Nos métiers forment chaque jour des jeunes qui ont courage, talent et ambition. Ces fers de lance de la profession méritent d’être portés tels des champions. C’est pourquoi nous créons l’Équipe de France du BTP. Ces champions de nos entreprises représenteront notre pays en 2024 lors des finales internationales à Lyon. Ensemble, révélons aux yeux de tous la richesse de nos métiers, montrons au monde entier le savoir-faire de nos compagnons ! »Pour Bruno Cavagné, président de la FNTP : « À travers les ouvrages que nous construisons, qui sont parfois de véritables exploits techniques et architecturaux, nos métiers contribuent au génie français et font rayonner notre pays à travers le monde entier. Je ne doute pas que l’équipe d’excellence que nous allons constituer saura faire briller notre drapeau tricolore lors des prochains Worldskills 2024 et d’ici là, valoriser nos jeunes talents dans tous nos territoires.»Pour Jacques Chanut, président de SMABTP : « c’est pour nous, mutuelle d’assurance des professionnels de la construction, une évidence que d’accompagner les jeunes qui s’engagent dans les métiers du BTP. Ces jeunes portent les valeurs fortes d’excellence professionnelle et de qualité qui sont essentielles. Participer à la création d’une équipe de France du BTP est un engagement supplémentaire en faveur de l’excellence de la formation, pivot essentiel de la construction. »Pour Armel Le Compagnon, président de Worldskills France : « La création d’une équipe de France du BTP pour préparer les compétitions WorldSkills est à saluer. Elle permettra d’entraîner spécifiquement les jeunes des métiers du BTP en complément des stages de l’Equipe de France des Métiers portés par WorldSkills France. Elle montre l’implication forte et résolue de toute la filière du BTP dans les compétitions WorldSkills. »
Il y a 3 ans et 196 jours

Pascal Malafosse à la tête du SNMI

Pascal Malafosse a été élu président du Syndicat national des mortiers industriels (SNMI). Pascal Malafosse a été élu président du Syndicat national des mortiers industriels (SNMI). « Je suis très fier de devenir président du SNMI. Avec nos 54 usines en France et nos 4 000 collaborateurs, nous mettrons tout en place pour continuer à réduire nos impacts environnementaux. Nous souhaitons aussi participer à l’effort de formation au sein des métiers du bâtiment couvrant nos produits et systèmes. En effet, de nombreux corps de métiers et notamment nos applicateurs manquent de main-d’œuvre qualifiée. Nous travaillerons de concert avec l’ensemble des parties prenantes. » Depuis 33 ans chez Sika France, Pascal Malafosse, 54 ans, est titulaire d’un diplôme en génie civil. Ainsi que d’un master en stratégie d’entreprise de HEC Paris. Directeur général de Sika France depuis 2016, il a ajouté les fonctions de directeur général de Sika Automotive France. Et de Parex France en 2019.
Il y a 3 ans et 196 jours

Europ’Equipement inaugure son 3e site de production

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Stéphane di Rocco, président d’Europ’Equipement.[©ACPresse] Europ’Equipement intègre aujourd’hui un nouvel outil de production. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet&nbsp;? Stéphane di Rocco&nbsp;:En effet, nous venons d’acquérir un bâtiment couvert, d’une superficie de 10&nbsp;800 m2, implanté sur un terrain de 3 ha, sis sur la commune de Loué, dans la Sarthe. Cette halle vient compléter notre dispositif industriel qui comprend déjà notre usine historique de Guérande, en Loire-Atlantique, et celle d’Argentan, dans l’Orne.&nbsp;&nbsp; Le nouveau bâtiment se divise en trois travées, avec une hauteur libre de 15 m, et intègre une dizaine de ponts roulants, d’une capacité allant de 10 à 25 t. Mais surtout, il permet à Europ’Equipement de bénéficier d’une cabine de peinture, qui lui manquait. Celle-ci présente une longueur de 16 m, pour une largeur et une hauteur de 6 m. Parfaite pour traiter certains sous-ensembles de nos centrales à béton.&nbsp; Pourquoi avoir voulu cette acquisition&nbsp;? Quels nouveaux services souhaitez-vous proposer à vos clients&nbsp;?&nbsp; En premier lieu, nous allons profiter d’une importante surface de stockage couverte. Aussi bien pour nos équipements neufs en attente de livraison, que pour les matériels en retour de chantier. Mais cette acquisition va nous permettre de lancer une activité connexe&nbsp;: celle du rétrofit sur nos centrales mobiles, comme sur celles de marques tierces.&nbsp;De quoi permettre de donner une seconde jeunesse à des équipements qui seront proposés en occasion&#8230; Ceci offre aussi la possibilité de nous ouvrir à la location de matériels.&nbsp; L’ouverture de ce 3e site Europ’Equipement ne verra pas le déplacement d’outils de production déjà en place à Argentan ou Guérande. Nous avons fait le choix d’acquérir de nouveaux équipements comme des rouleuses, des presses plieuses, des cintreuses ou encore des postes à souder. Nous allons en particulier renforcer la production de silos et de trémies de stockage à granulats.&nbsp; Par ailleurs, nous avons embauché une dizaine de nouveaux collaborateurs. Un effectif qui devrait être doublé dans les mois qui viennent. Y aura-t-il aussi des développements sur d’autres secteurs d’activité que la centrale à béton&nbsp;? Lesquels&nbsp;? Nous y réfléchissons, mais il est encore un peu tôt pour en dévoiler les contours&#8230; En attendant, la centrale à béton demeure notre marché cible. C’est pourquoi Europ’Equipement propose nombre d’équipements connexes, tels les doseurs à fibres. Nous savons aussi répondre aux demandes particulières &#8211; le fameux mouton à cinq pattes &#8211; ou construire des unités hors standards. Avec l’usine de Loué et son importante surface couverte disponible, les choses vont devenir plus simples.&nbsp; Prévoyez-vous une augmentation générale de la production et/ou de la réduction des délais&nbsp;?&nbsp; Cela fait bien entendu partie des objectifs. Nous stockons déjà beaucoup de composants et sous-ensembles standards, ce qui joue sur les délais de livraison finaux. Mais cette nouvelle unité nous permettra d’aller plus loin. Par contre, l’idée d’augmenter la production sur un marché tendu en termes d’accès aux matières premières reste quelque peu compliquée en ce moment.&nbsp; Peut-on imaginer une expansion en dehors des frontières nationales&nbsp;? Europ’Equipement accompagne très souvent des grands groupes de BTP à l’international. A travers ce mode de fonctionnement, la part “export” a généré, certaines années, près de 50 % de notre chiffre d’affaires. Par contre, tenter l’aventure tout seul et en direct reste une affaire complexe, en particulier sur des marchés comme l’Espagne ou l’Italie, qui bénéficient d’une offre locale très diversifiée. Mais tout reste possible&#8230; Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 196 jours

BTP Consultants continue de grandir

Les annonces se poursuivent pour le Groupe BTP Consultants. Après le rachat d’Envi’Energie Conseils, il vient d’acquérir les sociétés NEXTiim et Emovision, qui fusionnent pour devenir NEXTiim. C’est ainsi une douzaine de collaborateurs qui intègre le Groupe BTP Consultants depuis le 17 novembre.
Il y a 3 ans et 196 jours

Pas-de-Calais : Pompe, robot, mât et exosquelettes

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Le CC-4 Concrete Cobra Placer à l’œuvre sur un coulage de dalle. [©Transport Samyn] Depuis peu, l’entreprise Transport Samyn a fait l’acquisition de la K60H, une nouvelle pompe à béton automotrice Cifa de 60 m.&nbsp;«&nbsp;La pompe ne sera mise en fonction qu’en 2022. Il nous reste quelques accessoirisations à faire et la mise à nos couleurs à réaliser,explique Damien Cousin, gérant de l’entreprise.&nbsp;C’est un investissement d’anticipation. Nous avons eu l’opportunité. Et nous voulions élargir notre gamme et préparer la construction du futur canal Seine-Nord.&nbsp;» Retrouvez l&rsquo;actualité des entreprises en région Mais Transport Samyn ne s’est pas limitée à cet investissement. Un robot et un mât de bétonnage sont venus compléter le catalogue.&nbsp;«&nbsp;Le robot nous permet d’offrir une solution pour augmenter la productivité sur chantier, en facilitant la mise en œuvre du béton. Il se place en bout de pompe, guidé par un collaborateur par radiocommande. Il évite d’avoir une personne avec un crochet qui manipule le flexible d’épandage.&nbsp;»De marque Royalmac, distribuée en France par ACM Equipements, ce robot n’est autre que le CC-4 Concrete Cobra Placer. Monté sur roues, il dispose d’un bras rotatif à 360° de 2,50 m de portée. De son côté, le mât de même marque est, lui, posé sur un chenillard et offre une portée de 16 m. «&nbsp;Pour nous, il est essentiel d’apporter à nos clients des réponses pour faciliter le quotidien des collaborateurs sur chantier. Nous leur livrons des solutions mécaniques, mais aussi des conseils de posturologie ou d’organisation. Nous travaillons, par exemple , sur le développement d’exosquelettes.&nbsp;»Des éléments qui sont en test, les exosquelettes étant surtout utilisés pour des tâches répétitives. Or les coulages impliquent une grande variété de mouvements…&nbsp;&nbsp; Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 196 jours

La Réunion : Cap sur l’océan Indien

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Centrale à béton Imer BTK 1500 E sur le chantier du multiplexe de Saint-Pierre. [©Imer] C’est bien loin de sa base iséroise de Vif qu’Imer livre ses centrales à béton. A quelque 10&nbsp;000 km de distance&nbsp;!&nbsp;«&nbsp;Nous avons un distributeur sur le secteur de l’océan Indien, explique William Merger, directeur de la division béton d’Imer France.&nbsp;Il s’agit de Grue Levage Investissement ou GLI, qui assure la commercialisation des produits Potain et de nos centrales à béton.&nbsp;» Presque coup sur coup, trois unités de la marque italienne ont trouvé preneur. Tout d’abord, une BTK 1500 E, acquise par SBTPC (groupe Vinci), pour permettre la construction d’un multiplexe sur la commune de Saint-Pierre.&nbsp;«&nbsp;Cette centrale est 100 % électrique et fournie dans une version à rayons raclants&nbsp;» Lire aussi les autres actualités en région La seconde unité est identique, utilisée par GTOI (filiale locale de Colas). Elle est installée sur le chantier de construction d’un hôpital, à Bras-Panon, dans l’Est de l’île. Enfin, la troisième centrale Imer récemment livrée est une BKT 1008. Un investissement de l’entreprise de construction locale DLC, qui l’emploie, pour l’heure, à la construction de logements, sur Saint-Denis.&nbsp; «&nbsp;Nous avons aussi acheminé une très belle centrale chez Trans Invest, une filiale Colas installée sur l&rsquo;île Maurice, reprend William Merger.&nbsp;Le client a souhaité une BTK 1008 équipée de trémies à granulats. L’outil assure la fourniture des bétons du terminus du tram-train à Port-Louis.&nbsp;» Enfin, Imer est très présent à Mayotte, travaillant aussi bien avec des groupes de BTP nationaux que des entreprises locales. Une vingtaine de centrales de chantier y sont aujourd’hui en activité&#8230; Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 196 jours

Seine-Maritime : Matrice et béton apparent pour un collège

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Voile matricé sur le futur collège Romain Rolland, au Havre. [©BSM] Dans le quartier d’Aplemont, au Havre, le collège Romain Rolland a été rasé pour être reconstruit à neuf, sur une superficie de 5 470 m2. Commencé en début d’année, le chantier s’étirera jusqu’en février 2023. Elément distinctif des lieux, des voiles texturés conçus par le cabinet d’architecte CBA et dont l’Allemand Noe a produit les matrices. Celles-ci répètent une forme géométrique précise et sont réutilisables cinq à six fois. Quant au béton nécessaire à la réalisation, il est sorti de la nouvelle centrale d’Axe Seine Béton.&nbsp;«&nbsp;Notre travail consistait à proposer un béton permettant de respecter cette matrice,explique Marc Perdereau, directeur général de la filiale de Béton Solutions Mobiles.&nbsp;Nous avons mis au point une formule qui se rapproche d’un Bap, même si ce béton a été vibré sur chantier. C’est une recette que nous maîtrisons au sein du groupe, mais que nous avons dû adapter aux granulats, dont disposait la centrale du Havre.&nbsp;» Lire aussi les autres actualités en région Pour ce faire, Axe Seine Béton a d’abord réalisé des tests en laboratoire, avant d’utiliser une matrice pour des essais en grandeur réelle. Des essais concluants dès la première tentative, même si, in fine, trois voiles tests ont été coulés.&nbsp; «&nbsp;Au total, nous aurons produit 3 500 m3de béton, en comptant ceux destinés aux fondations. Le tout mis en œuvre par l’entreprise Gagneraud&nbsp;», reprend Marc Perdereau. Et de conclure&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;C’est un chantier que nous avons préparé longtemps en amont, ce qui nous a permis d’avoir une formule adaptée et des plannings de coulage sans surprise&nbsp;». Pour ce qui est du béton, il est laissé apparent et sera lasuré dans une teinte marron mat.&nbsp;&nbsp; Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 196 jours

Côtes-d’Armor : Perin & Cie bascule chez Marcotte

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine La centrale à béton de l’usine Perin & Cie de Saint-Maudez est la première à avoir basculé vers la solution Marcotte. [©ACPresse] Hasard du calendrier, le groupe Perin & Cie a profité des périodes de confinement pour commencer le basculement de ses centrales à béton vers un nouvel automatisme de pilotage. « Nous avons fait le choix de la solution proposée par le Canadien Marcotte », indique Dominica Lizarazu, directrice générale du groupe industriel breton. La première unité à avoir adopté le système n’est autre que l’usine de Saint-Maudez,&nbsp; (dont l’ouverture est intervenue en 2019). Suivie par celle de Vern-sur-Seiche. « Nous avons profité de l’arrêt pour refaire le stockage à granulats de la centrale à béton, mission confiée à Fameto. » Noyelle-Pontivy est le site suivant sur la liste. Au total, Perin a programmé cette migration au niveau de ces six unités de production, avec la fin 2022 comme date butoir. « Nous avons bénéficié d’une aide de la région dans le cadre du Plan France Relance, sur le volet “numérisation” », reprend Dominica Lizarazu.&nbsp; Lire aussi les autres actualités en région Avec le système Marcotte, le groupe Perin estime entrer dans une nouvelle dimension, en termes de modernité, de fiabilité et de précision. « Au moment du choix, l’ensemble des collaborateurs ont beaucoup apprécié l’ergonomie globale de l’application. » Les fonctions intelligentes du système Marcotte permettent d’ajuster la quantité requise de chaque constituant de lot, en temps réel, pendant l’exécution du lot. Tout en préservant les ratios clefs et le rendement volumétrique. Une de ses particularités du système est aussi d’offrir une très grosse sécurité quant à un redémarrage du système de pilotage de la centrale à béton. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 196 jours

Voyage au cœur des centrales à béton

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine En 2020, selon les chiffres Evolis/Seimat, il s’est vendu 35 centrales à béton neuves sur l’ensemble du territoire national. L’année précédente, ce nombre était de 43&#8230; Quant à 2021, les choses ne se présentent pas bien du tout, avec un recul de près de 50 % des commandes sur le premier semestre. Le contrecoup de la période Covid, sans doute. En parallèle subsiste le marché de la rénovation/modernisation des outils industriels. Mais là, aucun chiffre ne permet d’évaluer son poids. Toutefois, l’important est qu’il crée des opportunités de collaborations pour les acteurs de la centrale à béton. Aujourd’hui, on en dénombre une quarantaine. Les pages qui suivent permettent de les découvrir&#8230; A2P Concept : En neuf et en rénovation A2P Concept propose aussi bien de la rénovation de centrales à béton que des projets neufs sur mesure. [©A2P Concept] Basée en Dordogne, A2P Concept est une société exerçant une double activité. D’un côté, le conseil en engineering de process. De l’autre, le développement de centrales à béton (BPE et préfabrication), mais aussi&nbsp;d’équipements&nbsp;de carrières, de gestion du recyclage des eaux et des poussières.&nbsp; Dans le domaine plus particulier de la centrale, A2P Concept propose aussi bien de la rénovation d’outils existants que des projets neufs sur mesure. Ou, tout simplement, la vente de pièces détachées.&nbsp;«&nbsp;Par exemple, notre prestation de rénovation peut aller du simple remplacement de la bascule à eau à l’installation d’un bloc-malaxeur dans son ensemble&nbsp;», indique Alexandre Pascale, directeur général d’A2P Concept. Pour les projets neufs, l’industriel offre plusieurs solutions d’implantation de centrales&nbsp;: horizontale ou verticale, suivant le cahier des charges. Mais aussi, en fonction de la topographie du terrain ou des contraintes d’accès. L’ensemble, depuis l’étude jusqu’à la réception finale. Quant à la fourniture des pièces détachées, elle est, bien entendu, orientée vers la centrale à béton. Et peut intégrer une prestation de montage. Le programme est vaste, allant des simples pièces d’usure du malaxeur jusqu’aux sécurités de remplissage des silos à ciments. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 196 jours

Aveyron : L’Atelier Béton s’affirme

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Préfabrication d’un élément destiné au chantier du Domaine de Caillavet, à Mérignac, près de Bordeaux. [©L’Atelier Béton] L’histoire de la création de l’Atelier Béton est liée à celle de son fondateur, David Carvalheiro. «&nbsp;J’ai été conducteur de travaux dans la région toulousaine, pendant 10 ans. Puis, j’ai pris la direction d’une usine de préfabrication. Cela a duré un an. La période m’a permis de comprendre l’intérêt de la technique et qu’il y avait sans doute une opportunité dans l’Aveyron, dont je suis originaire.&nbsp;» En contact avec les avec les instances locales, l’Atelier Béton a trouvé chaussure à son pied, à Mayran. Lire aussi les autres actualités en région «&nbsp;Nous avons un atelier couvert de 800 m2 avec deux ponts roulants. Un atelier de menuiserie de 300 m2, quelque 100 m2 de bureaux et un parc bétonné de 6 &nbsp;000 m2 avec une grue à tour. Le tout avec 22 employés.&nbsp;» Une structure qui permet à l’Atelier Béton de produire des pièces sur mesure de 10 t au maximum. Surtout pour le marché du logement et de l’industrie, sur le quart Sud-Ouest du pays, de Nîmes à Bordeaux en passant par Perpignan et Toulouse. A l’heure actuelle, l’industriel intervient notamment sur les chantiers du Domaine de Caillavet pour Eiffage, à Mérignac ou la Zac Malepère de Toulouse pour Stibot.&nbsp; Des opérations qui lui permettent de produire 4 000 m3/an&nbsp; de pièces bétonnées. «&nbsp;Nous sommes désormais dans une phase de stabilisation. Même si nous avons acquis un terrain adjacent à notre atelier actuel. Pour progresser en parts de marché, il nous faudra investir dans de nouveaux bâtiments. Cela se fera peut-être à moyen terme.&nbsp;» Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 196 jours

Cérib : Kairos, l’approche proactive de la maintenance

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Le service Kairos proposé par le Cérib permet de mieux maîtriser la maintenance du patrimoine bâti.[©Cerib] Assurer la continuité de service des ouvrages, quelle qu’en soit la nature, est un enjeu majeur pour l’ensemble des gestionnaires. Afin de les aider dans cette démarche, le Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton (Cérib) lance Kairos. Il s’agit d’une offre globale de services basée sur une approche proactive de la maintenance, tant des bâtiments que des infrastructures.«&nbsp;Diagnostic, prédiction et anticipation sont les trois impératifs requis pour assurer avec efficience leur gestion à long terme,explique Jonathan Mai-Nhu, responsable du département “Durabilité des ouvrages” au Cérib.&nbsp;Cette dernière doit donc reposer sur une démarche proactive pour anticiper leur durée de vie résiduelle.&nbsp;» Ainsi, Kairos permet aux gestionnaires de prolonger la durée de vie de leur patrimoine bâti, tout en anticipant et en optimisant les opérations de remise en état.&nbsp;«&nbsp;Les maîtres d’ouvrage ont bien pris conscience qu’il est essentiel de prévoir, le plus en amont possible, les opérations de réparation. Ceci, pour gagner en économie, mais aussi pour préserver, sur le long terme, l’image du bâtiment ou de l’infrastructure, dont ils ont la responsabilité.&nbsp;»&nbsp; Une approche en trois phases successives La nouvelle offre de service du Cérib est en rupture avec les approches “réactives” traditionnelles de gestion des ouvrages. Destinée aux maîtres d’ouvrage, comme aux bureaux d’études et de contrôles, elle se base sur des opérations de réparation mieux anticipées, donc plus maîtrisées au niveau de leurs coûts.&nbsp;«&nbsp;Les équipes du Cérib peuvent intervenir directement, s’il s’agit d’ouvrages en béton, ou confier cette mission à des partenaires, pour les ouvrages mixtes, par exemple&nbsp;», détaille Jonathan Mai-Nhu. Sur site, Kairos débute par la phase “diagnostic”, avec une analyse visuelle de l’ouvrage et une évaluation de son environnement. S’en suit le prélèvement d’échantillons pour tests en laboratoire. Ce diagnostic a aussi pour vocation de déterminer les caractéristiques des matériaux (béton, acier, pierre&#8230;) et d&rsquo;apprécier les indicateurs généraux de durabilité. La phase n° 2 est celle de la prédiction. Là, est mise en place la modélisation des phénomènes physico-chimiques à l’origine des dégradations observées. Ce qui permet de quantifier l’évolution des phénomènes dans le contexte environnemental réel de l’ouvrage.&nbsp;«&nbsp;C’est durant cette phase que le Cérib a mis en œuvre un nouvel outil, tel que S-Dream-Crete,dévoile Jonathan Mai-Nhu.&nbsp;Développé en partenariat avec le LMDC1de Toulouse, ce modèle numérique capable de rendre compte des mécanismes physico-chimiques considérés comme déterminants pour l’interaction de l’environnement avec l’ouvrage. Autrement dit, d’évaluer la durée de vie de celui-ci.&nbsp;» Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 196 jours

Lilian Bourgeat : Bloc béton, version XXL

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine [©Courtesy Galerie Lange + Pult] L’artiste dijonnais Lilian Bourgeat (né en 1970) met à mal le rapport d’échelle entre son œuvre&nbsp;Parpaing, bloc béton XXL et les spectateurs tout petits que nous sommes. Cette pièce est réalisée en polystyrène et résine polyuréthane projetée. Elle souligne ainsi le caractère inadapté de l’être humain dans un tel espace. Tout est ici hors de proportion, le spectateur face à la sculpture gigantesque de 6 m de haut apparaît minuscule. Il entre dans l’univers de Gulliver, lors de son second périple à Brobdingnag. Jonathan Swift (1667-1745), l’auteur de ce récit, situe ce lieu dans l&rsquo;océan Pacifique entre le Japon et l&rsquo;Amérique. Lemuel Gulliver, le héros, se retrouve alors dans la situation inverse de Lilliput, son premier voyage : tous les Brobdingnagiens sont des géants. Le spectateur est ainsi réduit à regarder l’œuvre d’en bas, dans sa globalité. Le Parpaing le submerge en totalité, mais ne l’écrase pas. Il perd sa notion courante d’objet du quotidien. L’œuvre revêt une autre fonction que celle originelle. « Je fais référence aux “Ready-made” de Marcel Ducamp dans les années 1910. Je détourne un objet, somme toute banal, pour lui donner une dimension artistique », explique l’artiste. Parpaing semble devenir lui-même une forme d’architecture, une structure d’urbanisme à part entière. De par leur taille, les alvéoles peuvent en effet évoquer des fenêtres ou des portes.&nbsp;«&nbsp;On dirait alors une unité d’habitation.&nbsp;»&nbsp;L’échelle saisit, tout comme fascine le geste de reproduction. Dans ce sur-dimensionné, l’artiste ne recherche pas vraiment l’émerveillement, mais plutôt induit le piège physique du spectateur, qui est littéralement dépassé… Un juste retour de notre position d’humain par rapport aux choses.&nbsp;«&nbsp;Ce que j’aimerais faire, c’est réalisers le Parpaing au plus près de la réalité, c’est-à-dire en béton. Je vois déjà trois ou quatre exemplaires géants, debout ou couchés. Ceux qui resteraient à la fin d’un chantier.&nbsp;» Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 196 jours

On the road again avec le Road Show Oknoplast 2021

Le road show OKNOPLAST c’est l’occasion pour l’équipe commerciale de retrouver et rassembler tous leurs partenaires premium dans chaque région. Après cette année 2020 marquée par la crise sanitaire, il était essentiel pour OKNOPLAST de pouvoir retourner à la rencontre de ses clients. Bien évidement des temps forts avaient été organisés en version 2.0 pour s’adapter au contexte sanitaire, mais ces rencontres « en vrai » étaient attendues par tous. L’occasion également pour Romain Somet, Directeur Commercial OKNOPLAST France, de faire son baptême du feu pour sa première édition, entouré de toute son équipe commerciale.Des rencontres riches et formatricesL’OKNOLIVE TOUR 2021 en chiffres :7 dates : du 26 octobre au 18 novembre7 villes : Lille, Strasbourg, Paris, Deauville, Lyon, Bordeaux et Aix-en-Provenceplus de 4.700 km parcourusplus de 30 heures d’oration9 temps forts d’informationplus de 170 participantsAu programme de ces rencontres, Romain Somet et les membres de l’équipe commerciale sont venus présenter notamment : un bilan plus que positif sur l’actualité du Groupe OKNOPLAST, la présentation de la société espagnole Ampuero, les produits OKNOPLAST, les nouveautés, les prix obtenus notamment celui du Meilleur Design de point de vente, l’association avec le CSTB et la remise de prix à ses partenaires premium. Ces rencontres ont également permis aux clients de découvrir en exclusivité la future campagne TV Oknoplast qui aura lieux dès la fin novembre.En route pour la convention 2022 et les 10 ans d’OKNOPLASTLe prochain rendez-vous pour OKNOPLAST et ses partenaires est pris ! Le groupe a la joie de pouvoir convier tous les revendeurs premium OKNOPLAST France à l’occasion de la convention OKNOPLAST 2022. L’évènement sera spectaculaire puisque les 10 ans de la filiale France y seront célébrés. L’année 2022 sera sans nulle doute très festive pour OKNOPLAST France, ses équipes et ses partenaires !
Il y a 3 ans et 196 jours

Dossier : Pour des ouvrages bien entretenus

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Bien entretenu, un ouvrage d’art peut espérer une durée de vie très longue. [©Cérib] Pour assurer la continuité de service d’une route, la protection d’un territoire ou pour retenir la puissance de l’eau, les ouvrages d’art peuvent revêtir plusieurs fonctions. Pour ces réalisations de génie civil, l’art est invoqué comme un gage de technicité, d’ingénierie et parfois même d’esthétisme. En effet, ces ponts, barrages ou encore tunnels doivent impérativement être réalisés dans les règles de l’art. La durabilité et la sécurité sont les maîtres-mots de leur conception. Ils sont construits pour tenir dans le temps et pour résister aux différentes contraintes de leur environnement. Cependant, ces ouvrages demandent un entretien et une attention particulière. Plusieurs drames le démontrent, comme à Laval, au Québec en 2006 et le viaduc de la Concorde ou encore à Gênes, avec le pont de Morandi, en 2018. La question de l’entretien et de la rénovation de ces réalisations est donc tout aussi importante que la conception. Toutefois, si on prend le seul exemple des ponts, en France, leur nombre exact et leur état restent un mystère, alors que la circulation ne faiblit pas. Pourtant, dans le monde du béton, les techniques et solutions de rénovation et de réparation ne manquent pas. Tout comme les entreprises spécialisées dans ce domaine. Ce dossier revient sur le travail et les solutions d’acteurs qui gravitent autour de cette thématique. Sommaire du dossier : Strres : Dégradation des ponts, une histoire sans finGMH : « Il faut laisser vivre les ouvrages »Le Cérib lance le service KairosPont de Noirmoutier : Réparer et protéger pour plus de durabilité Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 196 jours

Façade repensée pour immeuble restructuré

Engagée il y a deux ans, la restructuration de l’immeuble « Axe Défense » opérée par Rehagreen, l’entité spécialisée dans les restructurations d’immeubles tertiaires de Bouygues Immobilier, touche à sa fin. Le nouvel ensemble, désormais dénommé NE.ST, vient d&rsquo;être livré. Après une opération de réhabilitation lourde et complète, l&rsquo;immeuble, conçu par l’agence d’architecture 163 Ateliers, a vu sa surface croître de 30% pour atteindre 12 380 m². Le bâtiment s&rsquo;insère dans une trame urbaine existante, tout en proposant une architecture significative porteuse d&rsquo;une image identitaire. Après avoir été désamianté, le bâtiment a été enveloppé d&rsquo;un bardage en aluminium anodisé et de verre émaillé. Côté cour, l’extension R+9 en forme de triangle, a été rapportée au bâtiment existant. Pour donner durythme à l’ensemble, le cabinet d’Architecture 163 Ateliers a imaginé une façade reprenant le principe descréneaux avec des cadres en aluminium posés en quinconce. Pour accentuer cette impression devibration, l’architecte a opté pour un système « inversé » où le vitrage se situe en retrait tandis que leséléments de décoration sont au premier plan. Deux autres particularités caractérisent les façades de cet immeuble : d’une part, le traitement thermique et aéraulique du bâtiment est assuré par des unités de confort individuel (UtCI) dissimulées en façade assurant à la fois le renouvellement de l’air sans réseau de gaine, la récupération d’énergie thermique, le chauffage et le rafraichissement du bâtiment. D&rsquo;autre part, des brise-soleil orientables (BSO) en lame d’aluminium sont gérés automatiquement par la GTB du bâtiment. Dans ce contexte et compte tenu de l’exiguïté du site, les équipes du poseur et WICONA ont recommandé le recours à une façade cadre, pré-montée en atelier. Cette dernière a fait l’objet d’une création spéciale. Chaque bloc étant constitué de trois éléments : un panneau vitré fixe ou un ouvrant WICLINE 65 de WICONA avecintégration d’un BSO en imposte et du système de ventilation UtCI en allège. Cette façade côté cour compte au total 530 blocs, de 3 350 mm de large par 3 000 mm de haut, dont lamoitié avec des ouvrants WICLINE 65 de WICONA. Sur l’extension en triangle, la pose a été effectuée entredalles poteaux en R+ 9. Sur le bâtiment existant de forme arrondie, en R+8, la façade cadre a été posée à l’extérieur dans un voile percé. L’extension repose sur un socle au rez-de-chaussée et en R+1 constitué de façades WICTEC 60 WICONA qui enlacent le bâtiment, se prolongent sous le porche. Ces systèmes de façades ont également été mis en oeuvre sur un autre espace symbolique du programme : la surélévation en attique. En effet, les niveaux R+9, R+10 et R+11, en charpente métallique reliés avec un bardage métallique, ont été ajoutés au bâtiment initial. Ils s’ouvrent pleinement sur l’extérieur grâce au système de façade WICTEC 60 avec des éléments vitrésde 2,5 m de haut par 2 m de large. Maître d’ouvrage : Rehagreen Architecte : cabinet d’Architectures 163Ateliers Entreprise : AZA Photo : Franck Deletang &nbsp;
Il y a 3 ans et 197 jours

TERREAL récompense sept professionnels de la couverture

La 11ème cérémonie du « concours terroirs » organisé par Terreal s&rsquo;est tenue le 18 novembre dernier, il a mis à l&rsquo;honneur sept professionnels de la couverture et leurs réalisation. Prix de la Maison Paysanne : l’entreprise SAS Xavier Salles à La Chapelle-prés-Sées (61) Prix décerné en partenariat avec Maisons Paysannes de France. L’entreprise Xavier Salles s’est vue récompensée du Prix Maison Paysanne pour la restauration de la toiture de 250 m2 d’une traditionnelle maison normande. Le choix de la tuile c’est porté sur la tuile plate de référence Normande, la tuile Rustique Sablé Normand. Le jury a noté un remarquable travail de finition quant aux traitements des points singuliers de la couverture. Un ensemble harmonieux qui laisse transparaître le cachet d’antan Normand retrouvé. &nbsp; Prix Demeure de caractère – Toit du Sud : l’entreprise Bocareno à Pouzauges (85) L’entreprise Bocareno a été récompensée du Prix Demeure de Caractère – Toit du Sud pour la rénovation de la toiture de 456 m2 d’une bâtisse bourgeoise du XIXème siècle. La tuile Canalavérou Terre de Charente a été choisie pour son respect des contraintes architecturales et patrimoniales de la région. L’ensemble de la toiture a été restaurée, alors qu’elle se trouvait détériorée et couverte de végétation. La pose dans les règles de l’art a été remarquablement respectée par le scellement à la chaux des tuiles en rive et au faîtage, la réfection complète des cheminées et le remplacement de la zinguerie en cuivre. Cet ensemble permet à la maison de retrouver l’esthétique traditionnelle des toits d’antan de la Vendée. &nbsp; Prix Demeure de caractère – Toit du Nord : l’entreprise JMC à Courtry (77) L’entreprise JMC a été récompensée du Prix Demeure de Caractère – Toit du Nord pour la rénovation de la toiture de 400 m2 d’un hôtel particulier des années 30. La tuile plate Ségala Vieux Pays, Vieille Terre a été choisie pour remplacer l’ensemble de la toiture, pour redonner le cachet traditionnel à cette belle demeure. &nbsp; Prix Patrimoine Historique et Coup de cœur du public : l’entreprise Dallon Couverture à Saint Martin Lacaussade (33) L’entreprise Dallon Couverture a vu son savoir-faire récompensé pour la rénovation du toit de 400 m2 de l’Eglise Saint Pierre d’Eyrans datant du XIXe siècle. Réalisée par un artisan Raphaël Dallon passionné par son métier, cette restauration met à l’honneur son savoir-faire. Pour la réfection de cette toiture, les tuiles Girondine Castelviel en courant et Nuance d’Antan en couvert ainsi que de la tuile de récupération ont été soigneusement sélectionnées pour un nuancier de couleurs harmonieux. &nbsp; Prix du Patrimoine Collectif : l’entreprise Toitures des Gones à Vourles (69) Prix Patrimoine Collectif décerné à l’entreprise Toitures des Gones pour la rénovation du laboratoire d’un artisan maître torréfacteur. Pour cet ouvrage, la réfection a été complète de la charpente aux verrières, avec un travail de finition remarquables de rives à noquet et ce sont les tuiles Montchanin Losangée Rouge qui ont été choisies pour couvrir les 260 m2 de toiture. &nbsp; Prix Technique : l’entreprise Jeanne Patrice Couverture à Madre (53) L’entreprise de Patrice Jeanne a été récompensée pour le travail de rénovation de la couverture de 350m2 d’un manoir. L’artisan a mis en œuvre la tuile Monument Historique Pompadour en réalisant un harmonieux panachage de Rouge Saumon, Rouge Naturel et Rouge Violet. L’ensemble des points singuliers ont été traités par la matière même de la tuile, afin de conserver l’authenticité de ce manoir. Les lucarnes en zinc ont également été totalement refaites à l’identique. Une réalisation technique juste et remarquée. &nbsp; Coup de Cœur du Jury : l’entreprise EURL Courot Dominique à Cluny (71) L’artisan Dominique Courot a été récompensé pour la réfection de la couverture d’un préau de 114 m2 fortement dégradée par des infiltrations d’eau, datant des années 1880. Le jury a notamment relevé la passion avec laquelle le lauréat a travaillé sur cette rénovation. Un travail minutieux et remarquable de détails : rives scellées avec bardelis en ardoises naturelles pour habiller le chevron, utilisation de chaux blanche et sable de rivière pour une harmonie naturelle, faîtage scellé en crête de coq pour faire écho à celle de l’habitation principale. La mise en œuvre d’une vieille tuile de tradition, la tuile plate Prieuré Rouge Ancien, redonne au préau son cachet authentique.
Il y a 3 ans et 197 jours

A son congrès, la FNAIM veut replacer le logement au coeur de la campagne présidentielle

Le président la FNAIM Jean-Marc Torrollion s'est félicité de la "réussite" d'un salon qui a réuni 2.100 professionnels du métier, invités et personnalités politiques.Il a notamment salué l'assouplissement éventuel du calendrier évoqué par Mme Wargon concernant l'interdiction de louer des habitations énergivores, dans le cadre de la lutte contre les passoires énergétiques, un sujet sur lequel la FNAIM et le ministère étaient en désaccord.Pour Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement : "Mon objectif, ce n'est pas de sortir des logements du marché, mais que la totalité des passoires thermiques soient rénovées. Le gouvernement actuel sera vigilant sur la soutenabilité du calendrier".Avec le projet de loi climat et résilience, le gouvernement organise la chasse aux quelques 4,8 millions de "passoires thermiques", selon le gouvernement, ces logements énergivores classés F et G.Les logements dans la classe G sont censés être interdits à la location en 2025 et les logements F en 2028, un calendrier jugé trop court par le syndicat FNAIM."En copropriété, 20% du parc risquerait de ne pas être aux normes d'ici 2025. Le délai est trop court", a dit Jean-Marc Torrollion à l'AFP. Face à la hausse des prix des biens immobiliers, Jean-Marc Torrollion s'est voulu rassurant. "Cette hausse a pu atteindre 20% dans des villes comme Brest, Angers ou Le Mans, mais cela va se calmer. Les taux resteront bas", a-t-il prédit.Présents mardi pour esquisser un avant-projet autour de la politique du logement, des candidats à la présidentielle, comme Marine Le Pen (Rassemblement National) et Arnaud Montebourg (ex-ministre socialiste), ainsi que des représentants d'autres partis ont participé aux débats du congrès mardi.Pour la FNAIM, "à l'aube de l'élection présidentielle, l'immobilier reste une question de préoccupation centrale des Français".C'était la première fois que le syndicat invitait des candidats à la présidentielle à s'exprimer dans le cadre du congrès. Une expérience jugée "intéressante" et "riche en échanges et propositions" par le président de la FNAIM, même s'il regrette l'oubli de sujets importants "comme la question de l'encadrement des loyers ou de la politique de zonage des territoires".
Il y a 3 ans et 197 jours

En vue des Olympiades des métiers, la filière se mobilise pour "la culture de la gagne"

FORMATION PROFESSIONNELLE. Organisations du bâtiment et des travaux publics ont annoncé aujourd'hui la création inédite d'une "équipe de France du BTP" pour la prochaine édition des WorldSkills (Olympiades des métiers), dont la finale mondiale aura lieu en 2024 à Lyon. Les futurs jeunes qui concourront pour porter les couleurs de l'Hexagone vont être préparés par un professionnel du rugby.
Il y a 3 ans et 197 jours

Colas finalise le rachat de Destia

La filiale du groupe Bouygues a acquis le 1er décembre à Helsinki 100% des titres du spécialiste finlandais des infrastructures routières et ferroviaires.
Il y a 3 ans et 197 jours

La cinquième période des CEE sera "difficile", avertit l'Etat

RÉNOVATION ENERGETIQUE. La cinquième période des certificats d'économie d'énergie (CEE) débute en 2022. Lors des rencontres CEE organisées par l'Ademe, l'administration a tenu à faire passer un message clair : les professionnels seront beaucoup plus mis au défi que lors de la quatrième période pour atteindre l'objectif.
Il y a 3 ans et 197 jours

Industries pour la construction : la filière rassemblée pour viser l'excellence

Les industriels de la construction ont signé ce mercredi 1er décembre l'accord-cadre qui les engage dans les objectifs de décarbonation et de recrutements de la filière.
Il y a 3 ans et 197 jours

Photovoltaïque : la filière française met le paquet sur la production et la R&D

INDUSTRIE. Les fabricants français de panneaux photovoltaïques Voltec Solar et Systovi, aux manettes du projet Bélénos qui ambitionne de créer une filière tricolore du solaire, annoncent avoir investi dans leurs outils de Recherche & Développement et de production. Objectif : proposer des nouveaux modules et s'ouvrir à d'autres marchés, notamment ceux du secteur tertiaire et des collectivités territoriales.
Il y a 3 ans et 197 jours

Dans le Loiret, Fenêtres Lorenove ouvre deux nouvelles boutiques et recrute des poseurs en alternance.

Spécialiste de la fermeture, Fenêtres Lorenove Orléans commercialise et pose des fenêtres, portes d’entrée, portes de garage, portails, volets roulants et battants, stores et pergolas. Une équipe de 9 poseurs sillonnent le Loiret afin de réaliser tous les chantiers. Installée dans le Loiret depuis 33 ans, l’enseigne est une entreprise parfaitement implantée dans le tissu économique et social d’Orléans et sa région. Et c’est notamment dans cette entreprise que Grégoire David a fait ses classes il y a 16 ans au début de sa carrière de commercial. Après deux ans passés au sein de la concession, le métier le pousse vers d’autres expériences, toujours dans le bâtiment, afin de se forger de solides compétences. A 37 ans, il revient aux sources et rachète en juin dernier la concession Lorenove d’Orléans et ses 16 salariés suite au départ en retraite du dirigeant. DEUX NOUVELLES BOUTIQUES POUR ÊTRE AU PLUS PRÈS DES CLIENTS Depuis le rachat, Grégoire David a embauché 4 salariés afin de satisfaire à la demande croissante des prospects. Mais pour être au plus près du client et lui assurer un service de qualité, l’entrepreneur ouvre deux nouvelles boutiques à Pithiviers, octobre 2021 et Saran en début d’année prochaine. Lorenove Orléans rayonnera ainsi sur l’ensemble du Loiret avec 3 boutiques dotées d’un showroom de 160 m² à Orléans, de 175 m² à Saran et de 65 m² à Pithiviers ; de quoi satisfaire l’attrait esthétique et technique des particuliers pour les solutions de rénovation énergétique. Car, en effet, Grégoire David le constate, depuis la COVID et avec la hausse des coûts des énergies, les clients sont plus enclins à rénover leur habitat. La notoriété et l’activité de la concession sont en bonne croissance et Grégoire David mise sur une communication dynamique sur le secteur avec des spots publicitaires en radio, au cinéma, en presse et un affichage en 4 par 3. Être la 2ème plus grosse concession de France du réseau national Fenêtres Lorenove est un gage de qualité honorable mais aussi un challenge à conserver. Grégoire David en a conscience et mise également sur le professionnalisme et la formation de ses équipes. C’est pour ce faire qu’il veille à embaucher un personnel du « métier ». Il est notamment en recrutement de 2 poseurs en alternance dans le cadre d’un CAP Menuisier. Avec un chiffre d’affaires de 1,9 millions d’euros en 2020, l’enseigne Orléanaise vise une augmentation de son chiffre d’affaires de près de 50% pour 2021. Entrepreneur dans l’âme Grégoire David espère pouvoir émailler son tissu économique et social avec de nouveaux emplois et d’ici 1 à 2 ans ouvrir deux nouvelles agences à Montargis et Beaugency. Souhaitons-lui de poursuivre ses ambitions !
Il y a 3 ans et 197 jours

Visitorat qualitatif pour l’édition des retrouvailles du Salon du Patrimoine

« Le Salon est le lieu incontournable du secteur du Patrimoine. C’est véritablement ici, que de nouvelles relations se nouent, où les projets voient le jour, où les collaborations entre exposants s’illustrent également. C’est un maillage hors du commun. Les métiers d’art et du patrimoine représentent une formidable solution d’avenir. » indiquait Aude Tahon, Présidente du Salon et d’Ateliers d’Art de France, à l&rsquo;issue du Salon International du Patrimoine Culturel 2021. Après 2 ans sans édition physique en raison de la crise sanitaire, le salon a fait son retour au Carrousel du Louvre. Si cette édition de reprise accuse 28 % de baisse de fréquentation, le visitorat, principalement français, a été d’une qualité exceptionnelle. Le succès de cette édition réside notamment dans les retrouvailles, entre les 338 exposants venus de 10 pays, les partenaires, les clients et les visiteurs aguerris d’une part et des rencontres fructueuses intra-exposants d’autre part. « Le développement durable, profondément ancré dans les pratiques de nos ateliers d’art et de l’ensemble des acteurs du patrimoine, sera le thème de la prochaine édition » annonce Aude Tahon &nbsp; Voir aussi l&rsquo;émission « Clôture du Salon du Patrimoine » où Aude Tahon, Présidente – Ateliers d’art de France et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef – Magazine Atrium Patrimoine & Restauration répondent à Orianne Masse&#8230; &nbsp;
Il y a 3 ans et 197 jours

Record pour les énergies renouvelables en 2021, mais un rythme toujours insuffisant pour atteindre la neutralité carbone

Cette année devrait battre le record de l'an dernier, avec 290 gigawatts (GW) de capacités nouvelles installées, et en ce dépit du coût accru de certains composants et du transport, note le rapport sorti mercredi.Selon l'AIE, qui a revu à la hausse ses projections, 4.800 GW d'installations devraient être disponibles d'ici 2026, soit +60% par rapport à 2020 et l'équivalent de la capacité électrique actuelle du nucléaire et des énergies fossiles combinés. Le photovoltaïque devrait assurer plus de 50% de cette croissance, et l'éolien en mer voir ses capacités tripler.Selon l'AIE, qui a revu à la hausse ses projections, 4.800 GW d'installations devraient être disponibles d'ici 2026, soit +60% par rapport à 2020 et l'équivalent de la capacité électrique actuelle du nucléaire et des énergies fossiles combinés. Le photovoltaïque devrait assurer plus de 50% de cette croissance, et l'éolien en mer voir ses capacités tripler.Toutes les régions sont concernées, Chine en tête (1.200 GW de capacités éolienne et solaire attendus dès 2026, soit quatre ans plus tôt que l'objectif officiel, estime l'AIE.) L'Inde devrait voir la croissance du secteur doubler par rapport au rythme de 2015-2020.Cependant, si les prix des composants et matériaux restaient aussi élevés jusqu'à la fin 2022, le coût des investissements dans l'éolien pourrait retrouver son niveau d'avant 2015, et, dans le solaire, trois années de chute des prix seraient effacées, s'alarme l'organisme, qui conseille les pays dans leurs politiques énergétiques."Les prix élevés actuels des matériaux posent de nouveaux défis pour le secteur des renouvelables, mais les prix élevés des énergies fossiles rendent aussi les renouvelables encore plus compétitives," souligne le directeur de l'Agence, Fatih Birol.Pour l'AIE, les Etats pourraient faciliter leur déploiement via des mesures cohérentes et suivies, en lançant l'adaptation des réseaux électriques, en s'attaquant au manque d'acceptation sociale... Il faut aussi s'attaquer aux difficultés d'investissement dans les pays en développement, appelle l'Agence.Quant aux barrages, aux bio-énergies ou à la géothermie, pourtant indispensables, leur expansion ne représente que 11% de la croissance des renouvelables d'ici 2026, du fait notamment d'un déficit de soutien et de rémunération.Ainsi, in fine, cette croissance attendue des renouvelables ne suffira pas pour mettre le monde sur la voie de la neutralité carbone en 2050, nécessaire pour garder le réchauffement sous 1,5°C par rapport à la période pré-industrielle.Pour cela, il faudrait que le rythme de capacités renouvelables nouvelles installées d'ici 2026 double par rapport aux prévisions de l'AIE, et que la croissance de la demande dans les biocarburants soit quatre fois supérieure.