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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(88153 résultats)
Il y a 4 ans et 252 jours

Morières-lès-Avignon : Grand Delta Habitat vient de présenter son éco-quartier « Les Oliviers » aux élus

Les élus ont visité l’éco-quartier de Grand Delta Habitat, « Les Oliviers », à Morières-lès-Avignon.
Il y a 4 ans et 252 jours

Rénovation énergétique : Saint-Gobain en ordre de marche pour accompagner le plan de relance

Guillaume Texier, directeur général de Saint-Gobain en France, et Patrice Richard, président de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, ont présenté mardi 13 octobre les actions de mobilisation du géant des matériaux pour soutenir le lancement du plan de relance sur la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 4 ans et 252 jours

LafargeHolcim lance EcoPact

EcoPact convient à tous les types d’ouvrages et fait déjà l’objet de chantiers. Ici, l’Institut médico-éducatif de La Roque-d’Anthéron (13). [©3AArchitectes et Associès] Engagé dans la réduction des émissions de CO2 et la valorisation des ressources, LafargeHolcim France innove. Ceci, en proposant EcoPact, une nouvelle offre de bétons permettant d’aller jusqu’à un impact neutre en carbone. Une démarche initiée en 2019, avec Lafarge 360. Ainsi, LafargeHolcim avait pour ambition de mener la transition écologique dans le secteur des matériaux de construction. En 2020, l’industriel va encore plus loin. « Cette nouvelle offre béton neutre en carbone s’inscrit dans notre démarche Lafarge 360 pour construire plus responsable. Avec EcoPact, nous complétons l’éventail de notre gamme de bétons pour répondre aux fortes attentes de nos clients et de nos marchés », indique François Petry, directeur général LafargeHolcim France. La gamme EcoPact notée 360Score A+ La gamme EcoPact s’appuie ainsi sur l’échelle d’évaluation 360Score, qui affiche en toute transparence l’impact sur l’environnement des produits LafargeHolcim. Cette gamme vient en complément des services d’éco-conception 360Design. Ce dernier est un simulateur en ligne, qui calcule l’empreinte carbone du gros œuvre d’un bâtiment. Et ainsi optimiser la performance environnementale d’un projet. La gamme EcoPact se décline en quatre solutions : • EcoPact “classique” propose un taux de réduction carbone de 30 à 50 %. Cette solution est disponible sur tout le territoire national et ne change pas les usages et pratiques de construction traditionnels. • EcoPact A est une solution qui va plus loin, en offrant un taux de réduction carbone de 50 à 70 %. Cette performance est obtenue grâce aux innovations de formulation et permet de conserver les modes constructifs habituels. • EcoPact AA est une solution de rupture, en termes d’innovation et de réduction carbone. Puisqu’elle propose un taux de réduction supérieur à 70 % grâce à des liants, dont les performances sont exceptionnelles. • EcoPact A+ est une solution à impact carbone neutre compensé. Ce béton obtenu par compensation se compose d’un béton EcoPact A et d’achat de crédits carbone certifiés par un organisme international. « Avec EcoPact, nous avons conçu des bétons responsables qui rendent la construction bas carbone possible pour tous les chantiers. Ceux du quotidien comme les plus ambitieux. D’autres développements innovants sont en cours pour enrichir la gamme et répondre précisément aux évolutions du marché », conclut Michèle Duval, directrice des gammes produits et services LafargeHolcim France.
Il y a 4 ans et 252 jours

Jeunes pousses sur gratte-ciels : l'agriculture sur les toits de Singapour décolle

Ce site de 930 m2 est l'une des exploitations agricoles qui bourgeonnent sur les toits d'immeubles du petit État d'Asie du Sud-Est désireux d'augmenter la production alimentaire locale pour être moins dépendant des importations.Depuis plusieurs années, le gouvernement encourage ces initiatives, s'inquiétant d'une possible baisse des rendements agricoles dans le monde à cause du changement climatique ainsi que de perturbations dans les importations dues aux tensions commerciales. Mais la pandémie leur a donné encore un nouvel élan."Il y a une erreur commune qui est de croire que l'on ne peut pas faire de l'agriculture à Singapour par manque d'espace", note Samuell Ang, qui dirige l'exploitation Edible Garden City, située sur le toit du centre commercial."Mais nous voulons changer cela".Des fermes urbaines sont apparues dans de nombreuses villes, mais les exploitations sur les toits sont une solution particulièrement adaptée aux zones très densément peuplées comme Singapour, qui importe 90% de ses produits alimentaires.L'agriculture, secteur autrefois important à Singapour, a décliné à mesure que le pays est devenu un centre financier et commercial hérissé d'immeubles. Aujourd'hui, seulement 1% de sa surface est agricole.Ces dernières années, les parcelles cultivées sur les toits se sont multipliées dans la cité de 5,7 millions d'habitants.L'an dernier, les autorités ont indiqué vouloir produire localement 30% de la nourriture d'ici 2030 et viser une augmentation de la production de poisson, d'œufs et de légumes.Depuis que le coronavirus a augmenté les risques de perturbations de la chaîne d'approvisionnement, le gouvernement a accéléré ces projets, annonçant que les toits de neuf parkings deviendraient des exploitations. Il a injecté 30 millions de dollars singapouriens (19 millions d'euros) pour le développement du secteur."Amortir le choc"Mais elle a aussi implanté des potagers dans des lieux plus inattendus, comme une ancienne prison, des conteneurs et des balcons d'appartements.Ces exploitations n'emploient que des pesticides naturels, comme l'huile de neem qui repousse les nuisibles."Nous voulons passer le message que l'on peut faire pousser sa propre nourriture. Et démontrer que l'on n'a pas vraiment besoin de grandes parcelles", souligne Samuell Ang.Il cultive plus de 50 variétés, des aubergines, à l'okra, le fruit de la passion sauvage, des fleurs comestibles et des jeunes pousses.La société expérimente différentes techniques: dans un conteneur, elle teste un système hydroponique, une culture hors-sol.La production de Edible Garden City est récoltée et livrée le même jour, surtout à des restaurants, mais les consommateurs peuvent aussi s'abonner pour recevoir des livraisons régulières de fruits et légumes.Pour William Chen, directeur d'un programme dédié à la nourriture, la science et la technologie à l'université technologique Nanyang de Singapour, les fermes urbaines sont "une façon d'amortir le choc des ruptures de chaînes d'approvisionnements"."Les exploitations sur les gratte-ciels de Singapour sont certainement une option intelligente", remarque-t-il.Mais il y a des limites à ce que l'on peut produire dans un pays de la taille de la ville de Los Angeles."Nous n'avons pas de fermes d'élevage et nous n'avons pas le luxe de pouvoir consacrer des terrains au riz"."Faire pousser du riz ou du blé en intérieur serait très onéreux voire impossible".De plus, Singapour ne dispose pas d'agriculteurs qualifiés. "Nous pouvons embaucher des gens intéressés par l'agriculture mais ils n'ont pas assez d'expérience", explique Samuell Ang.
Il y a 4 ans et 252 jours

Maçonnerie armée Ytong : une solution coupe-feu économique

La maçonnerie armée, l'innovation Ytong pour des murs coupe-feu économique et rapide à monterClassé A1, il est incombustible et assure une excellente résistance au feu. Grâce à ses propriétés minérales, il est étanche aux flammes et aux fumées et limite fortement l'élévation des températures dans les cellules mitoyennes.Sains et durables, les murs et cloisons séparatives Ytong offrent une protection incendie haute performance. Parmi les solutions coupe-feu proposées, les maçonneries armées en béton cellulaire se distinguent par leur rapidité de pose et leur légèreté. Au sein des projets de bâtiments tertiaires et industriels, elles permettent d'optimiser la mise en œuvre, en érigeant en un temps record des murs coupe-feu de grandes dimensions, et de réaliser ainsi d'importantes économies de temps et d'argent.Pour les projets du futur centre commercial Maine Street situé au sud de l'agglomération du Mans à Ruaudin (72), qui offrira une surface commerciale d'environ 27 000 m2 avec une quarantaine de boutiques, et de la chocolaterie Ethiquable à Fleurance dans le Gers (32), qui regroupera la production, l'entrepôt, les bureaux et une boutique ouverte au public, ce sont deux solutions différentes de maçonneries armées coupe-feu Ytong qui ont été retenues.En tenant compte des contraintes de chacun de ces chantiers, le service technique de Xella a préconisé des techniques constructives optimisées. Ainsi, l'Ytong Gigabloc a été mis en œuvre de manière mécanique pour Maine Street, tandis que des blocs Ytong Compact 20 associés à Ytofor ont été posés manuellement pour l'usine Ethiquable.Maçonnerie armée et blocs Ytong grand format : la haute performance coupe-feuGrâce à la nature minérale du béton cellulaire, ses propriétés intrinsèques et sa forte résistance thermique, les solutions maçonneries armées Ytong sont particulièrement adaptées aux applications coupe-feu. Incombustibles, leur point de fusion se situe à environ 1200°C, et elles ne dégagent aucun gaz toxique ou inflammable.Aurélien REGNIER de l'entreprise BCG qui a réalisé le gros-œuvre et le génie civil du projet Maine Street, décrit les enjeux du projet : « Il s'agissait de construire un hypermarché relié à des magasins de retail pour une surface de 27 000 m2. La problématique des murs coupe-feu était centrale car ils devaient séparer les nombreuses cellules commerciales mitoyennes qui comptent des magasins « à risque » (généralement les espaces de restauration intègrent des cuisines). Les solutions coupe-feu Ytong s'adaptaient parfaitement à ses contraintes. »Le béton cellulaire étant doté de propriétés coupefeu répondait largement aux exigences du programme.« Le matériau présente plusieurs intérêts. Sur le plan technique, sa légèreté par rapport à l'aggloméré ignifuge ou au béton facilite sa manutention et sa mise en place. Les Gigabloc d'Ytong requièrent l'utilisation d'engins mais leur manipulation et leur pose restent bien plus aisées qu'avec du béton qui est beaucoup plus lourd. Le béton cellulaire est également plus performant en matière d'isolations phonique et thermique.En tout, nous avons dû monter 20 murs coupe-feu en béton cellulaire de 32 à 40 m de long et de 7 à 8 m de hauteur. La maçonnerie armée permet de réaliser ces murs très longs et très hauts en se passant de poteaux intermédiaires et chacun a pu être érigé en une semaine.Le service technique de Xella nous a été d'un grand soutien pour le dimensionnement. Grâce à l'étude technique menée par leur service, nous avons pu déterminer les produits et détails de la maçonnerie ainsi que les principes de fixation des blocs. Outre les tors de 10 posés à chaque rang dans la longueur, les murs sont accrochés à la charpente métallique du bâtiment par des fixations «fusibles». Le service technique a déterminé le type de fixation nécessaire en fonction des zones et des charpentes métalliques pour y accrocher chaque mur. »Ingénieur du service technique Xella, Vincent SENECLAUZE ajoute : « Le cahier des charges du projet Maine Street requérait 3H de coupe-feu. Comme notre béton cellulaire est très performant, nous atteignons 3H avec des blocs de 10 cm d'épaisseur, mais lorsqu'il s'agit de murs aux dimensions importantes, d'autres paramètres rentrent en compte. Nous avons émis une note technique pour un produit donné avec ses caracté- ristiques, les dimensions, le degré coupe-feu, la réponse au feu ainsi qu'une hypothèse d'effort au vent et le référentiel de la norme de dimensionnement utilisée, qui est l'Eurocode 6.Ces calculs ont permis de valider la solution des Ytong Gigabloc 15. Le choix de cette solution constructive est exceptionnelle pour des murs de cette dimension (épaisseur 15 cm). Ils mesurent 120 x 62,5 cm et sont rainurés sur leur partie haute. Dans cette rainure, une armature standard, un tor de 10 à chaque rang, renforce la résistance du mur. »Quant au projet de la nouvelle usine Ethiquable, l'entreprise L2C, missionnée par le promoteur Essor Agro pour le gros-œuvre et les travaux de murs coupe-feu, a fait le choix de la solution Ytong Compact 20 avec l'armature Ytofor.Son directeur Vincent Soury témoigne des atouts de la solution : « Le béton cellulaire réalise de belles performances en matière de coupe-feu et de résistance thermique. C'est le compromis idéal pour ce type de programme, une usine accueillant également du public. Une performance coupe-feu 2H était requise. »Une mise en œuvre plus rapidePour le bâtiment Ethiquable, le choix s'est porté sur une mise en œuvre manuelle avec les blocs Ytong Compact 20 et l'armature Ytofor.Vincent Soury de l'entreprise L2C raconte : « Le procédé reste traditionnel. Le montage à joint mince est pratique car le poids du mur reste léger. Les atouts de cette solution sont indéniablement la légèreté et la facilité de mise en œuvre. L'Ytofor est une armature, conditionnée sous forme de rouleau, qui se pose tous les rangs pour supprimer les raidisseurs et les chaînages en béton armé. L'avantage d'Ytofor, c'est qu'on a plus du tout de chaînage à créer, ce qui rend l'exécution hyper rapide. On gagne au moins 50% du temps passé grâce à ces solutions de maçonnerie sèche, car rien n'arrête la main d'œuvre avec Ytofor. On peut monter jusqu'à 55m² dans la journée. »Vincent SENECLAUZE (Xella) pointe les performances techniques de la solution : « La mise en œuvre d'Ytofor tous les rangs, là c'est tout les 25 cm, permet d'obtenir un meilleur renforcement mécanique de la structure du mur, avec une armature répartie sur toute la hauteur. Grâce à Ytofor, nous améliorons les capacités de dilatation.Le caractère innovant d'Ytofor peut parfois susciter des questions, mais nous rassurons nos interlocuteurs car nous disposons de toutes les certifications sur son dimensionnement et sa mise en œuvre. De plus, l'accompagement de notre équipe technique permet une une réponse personnalisée et optimisée pour chaque projet.Nos techniciens-démonstrateurs interviennent à toutes les phases du chantier : pose, démonstration... »Pour Aurélien REGNIER (BCG) qui a mis en œuvre des Ytong Gigabloc sur Maine Street « La pose a été réalisée par 4 personnes : un opérateur commandait une grue, une personne au sol aidait à manipuler les blocs, et dans une nacelle 2 personnes étaient respectivement chargées du positionnement des blocs et de la réalisation des joints. Sur le dessus des Ytong Gigabloc, une rainure accueille un tor de 10 que l'on fixe avec du mortier colle YtongFix, permettant ainsi une construction plus propre. »Les performances environnementales du béton cellulaireLes solutions maçonneries armées Ytong répondent aux objectifs de performances énergétiques, critères également décisifs pour le bâtiment de la chocolaterie Ethiquable. L'enseigne a choisi de répondre au cahier des charges de l'appel à projet In'NoWatt de la Région Occitanie, une certification qui se situe au-delà du référentiel HQE et récompense les opérations innovantes de construction qui limitent leur consommation énergétique avec une empreinte carbone la plus basse possible tout au long de leur cycle de vie.Aurélien REGNIER (BCG) atteste également de la durabilité de la maçonnerie Ytong utilisée dans le cadre du projet Maine Street : « Le béton cellulaire est pour ainsi dire inusable. La durée de vie du matériau est excellente. »Solutions de protection incendie coupe-feu en maçonnerie armée Zéro chaînageYTONG GIGABLOC – une solution de montage rapide (grue ou élévateur nécessaire)Léger, isolant et de grandes dimensions, Ytong Gigabloc (120 x 62,5) permet de monter très rapidement des murs coupe-feu de grande envergure, à l'aide d'une petite grue de chantier. Cette pose facilite les manipulations, réduit considérablement le temps de mise en œuvre et est plus économique.De plus, existants en deux dimensions, les blocs sont facilement coupables, ce qui assure une pose rapide et une parfaite adaptabilité sur le chantier.Enfin, ils assurent la sécurité des personnes et des équipements grâce à leur haute performance coupefeu (EI 240) et leurs excellentes propriétés thermiques qui permettent de mieux résister aux sinistres.Ytong Compact 20 associé à YtoforL'association des murs Ytong Compact avec l'armature Ytofor dans les joints horizontaux renforce la résistance aux efforts transverses et apporte une grande liberté pour la conception et la réalisation de murs coupe-feu. Elle supprime les chaînages horizontaux et verticaux et simplifie la mise en œuvre du chantier (jusqu'à 25% plus rapide à poser).L'armature métallique Ytofor s'intègre directement dans les joints de la maçonnerie en remplacement des chaînages habituels verticaux et horizontaux. Economique et rapide à poser, elle ne nécessite ni béton coulé, ni chaînages, ni accessoires spécifiques.
Il y a 4 ans et 252 jours

Précarité énergétique dans les copropriétés : des ménages moins en difficulté énergétique que dans le parc social

Afin de mieux comprendre la situation des copropriétaires en précarité énergétique, l’Observatoire National de la Précarité Energétique (ONPE) vient de publier une étude sur ce public. Le parc des copropriétés est celui qui compte le moins de ménages en situation de précarité énergétique. Selon l’indicateur « Enveloppe », 1,3 million sont en précarité énergétique sur un parc qui compte 7,2 millions de ménages, soit 18% d’entre eux. Bien que moins nombreux que dans le parc social, ces ménages présentent des caractéristiques similaires : – Des ressources financières trois fois plus basses que la moyenne des occupants des copropriétés (12 942 €/an contre 37 035 €/an) ; – Des dépenses énergétiques moyennes par m2 plus élevées (23 €/m2 contre 19 €/m2) ; – La taille de la copropriété : 62% des ménages concernés résident dans des immeubles de moins de 10 logements ; – L’année de construction du logement : 76 % des ménages précaires énergétiques habitent un logement construit avant la réglementation thermique de 1974. 38% d’entre eux déclarent avoir eu froid au cours de l’hiver précédent l’enquête contre 18% en moyenne pour l’ensemble des ménages en copropriétés. Enfin, il apparaît que le poids du loyer et des charges de copropriétés grève le budget des occupants du parc de copropriétés. Un quart des ménages en précarité énergétique dans les copropriétés déclarent d’ailleurs avoir eu des difficultés pour payer le loyer ou les charges au cours des 24 derniers mois précédents l’enquête. Un parc hétérogène qui rend complexe l’approche de la précarité énergétique Pour bien saisir le phénomène dans les copropriétés, on note également que de grandes disparités sont notables selon le statut d’occupation des ménages : les locataires sont plus touchés. En effet, parmi les 1,3 million de ménages en précarité énergétique dans les copropriétés, près de 8 ménages sur 10 sont locataires (78%). Le jeu d’intervenants est complexe puisqu’il compte le syndicat de copropriété et son gestionnaire, les associations et bureaux d’étude, et l’Etat/départements/collectivités. Le traitement du phénomène dépend beaucoup de la nature de la relation entre ces acteurs. En effet, pour une rénovation efficace, l’ensemble des parties prenantes doit se mettre d’accord au même moment pour engager des travaux lourds et couteux. Alors qu’une rénovation efficace nécessite de traiter la copropriété dans son intégralité, l’intérêt personnel immédiat des copropriétaires peut primer sur l’intérêt de l’immeuble à plus long terme. Ainsi, la forte proportion de locataires couplée à la complexité du montage d’opérations de rénovation et à la pluralité d’acteurs en présence constituent un frein à des travaux de rénovation énergétique. Graphique : à la question « Votre ménage a souffert du froid, était-ce dû à… », les ménages enquêtés par l’ENL ont pu indiquer plusieurs raisons. 11% des ménages en précarité énergétique (selon l’indicateur TEE_8%_3D) dans les appartements du parc privé ont indiqué ressentir le froid dans leur logement en raison d’une installation de chauffage insuffisante, ils étaient également 2% à déclarer que cette sensation de froid était liée à une panne durable de l’installation de chauffage, 8% à une limitation du chauffage en raison de son coût, 14% à une mauvaise isolation du logement. La précarité énergétique est définie par l’ONPE selon plusieurs indicateurs : – Le taux d’effort énergétique (TEE) est le rapport entre les dépenses d’énergie et les revenus du ménage. Le « TEE_8%_3D » considère un ménage en situation de précarité énergétique lorsque ses dépenses énergétiques sont supérieures à 8% de son revenu et son revenu par unité de consommation (UC) est inférieur au troisième décile de revenu. – L’indicateur Bas Revenu Dépenses Elevées, rapporté au nombre d’UC du ménage (« BRDE_UC »), identifie les ménages dont le reste à vivre par UC (revenu par UC dont sont déduites les dépenses liées au logement hors énergie) est inférieur à 60% de la médiane et dont les dépenses d’énergie sont supérieures à la médiane des dépenses d’énergie. – L’indicateur Froid est un indicateur subjectif basé sur le ressenti des ménages en matière de confort thermique. L’enquête nationale logement (ENL) 2013 prend en compte 7 motifs de froid : installation de chauffage insuffisante ; panne de l’installation de chauffage ; mauvaise isolation ; limitation du chauffage en raison du coût ; coupure d’énergie liée à un impayé ; mauvais réglage ou mise en route tardive de l’installation ; autres raisons. – L’indicateur « FR_PRECA_3D » ne comptabilise que les ménages en situation de précarité énergétique répondant aux deux critères suivants : déclarer une sensation de froid liée à au moins l’un des cinq premiers motifs, c’est-à- dire ceux considérés comme significatifs d’une situation de précarité énergétique et avoir un revenu par unité de consommation inférieur ou égal au troisième décile. Source : Etude thématique ONPE édition 2020 – Qui sont les ménages en précarité énergétique dans les copropriétés du parc privé ?
Il y a 4 ans et 252 jours

Bétons bas carbone : signature d’un partenariat entre CEMEX et Hoffmann Green Cement Technologies

CEMEX en France vient de signer un partenariat avec Hoffmann Green Cement Technologies, concepteur et producteur de ciments bas carbone. CEMEX avait annoncé en février 2020 une nouvelle stratégie pour le climat, traduisant son engagement à progresser vers une économie neutre en carbone. Son ambition : réduire ses émissions de CO2 de 35 % d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Lancée en 2018, la gamme de bétons bas carbone Vertua© répondait déjà aux attentes sociétales de développer des bâtiments économes en énergie et à faible empreinte carbone. Hoffmann Green Cement Technologies, quant à lui, conçoit et produit des ciments présentant une empreinte carbone significativement réduite par rapport au ciment traditionnel. La société a mis au point plusieurs technologies pour produire des ciments bas carbones destinés à l’ensemble des marchés du secteur de la construction. Le ciment H-UKR, désormais fourni à CEMEX, est une solution basée sur un système d’activation sans aucun ajout de clinker dans sa formulation. Une solution innovante permettant de proposer une nouvelle formulation de béton Vertua© ultra zéro avec une empreinte carbone neutre.
Il y a 4 ans et 252 jours

Ecoquartier Universeine à Saint-Denis, par Chaix & Morel et associés

Universeine est un ensemble neuf de six plots (immeubles de bureaux et immeubles mixtes bureaux – logements) comptant également la rénovation de la halle Maxwell et du bâtiment Copernic… Cette opération d’aménagement et de requalification d’une ancienne friche industrielle de 6,4 hectares, dessinée par l’agence Chaix&Morel et associés, se veut porteur d’une démarche environnementale particulièrement […] L’article Ecoquartier Universeine à Saint-Denis, par Chaix & Morel et associés est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 253 jours

Margaux Keller : Pin Parasol

Formes organiques, lignes sensuelles, multiples références à la Provence… la troisième collection de la designeuse Margaux Keller est un hommage au sud de la France. Diplômée de l'École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art Olivier de Serres et de l'École Boulle, Margaux Keller a fait ses armes dans des grandes agences, de Philippe Starck à la Fabrica. En 2012, elle retourne à Marseille (13), sa vie natale, pour y fonder son agence de design global, et collabore alors avec des marques prestigieuses telles que Yves Saint Laurent Beauté, Dior Parfums, Roche Bobois, Cartier, Made.com, La Redoute Intérieurs, Habitat. En 2015, elle devient directrice artistique de l'éditeur Bibelo, sans cesser ses activités à l’agence. Forte de son expérience, elle lance sa propre marque d’objets en 2019. Co-fondée avec Anaïs Fretigny, Margaux Keller Collections propose depuis des objets dessinés par Margaux Keller, fabriqués localement par des artisans, édités en série limitée et vendus en ligne sur le site de la marque. Cet automne, Margaux Keller a lancé sa série 03. Dessinée pendant le confinement, la collection « Pin Parasol » est inspirée de cet arbre iconique du bassin azuréen. « J’ai rêvé pendant ces soixante jours à un grand Pin Parasol : sa majesté, ses courbes, le vert profond de ses épines, son parfum envoûtant », raconte la créatrice. « Cette série 03 est une invitation à la contemplation, un hommage à cet arbre si emblématique d’un art de vivre dans le sud de la France », poursuit-elle. Sa troisième collection est composée du tabouret Fani, de l’étagère murale Pinède, des bougeoirs Honorine et Panisse et des verres Parasol, tous inspirés par ce conifère majestueux. Pour en savoir plus, visitez le site de Margaux Keller Collections. Visuels : © Margaux Keller CollectionsLa Rédaction
Il y a 4 ans et 253 jours

TERREAL s’engage dans la deuxième phase de son mécénat pour la sauvegarde du Château de La Salvetat Saint-Gilles en Occitanie

  A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, TERREAL, acteur historique de la terre cuite engagé dans la pérennisation des patrimoines architecturaux français, officialise la signature de la deuxième phase de son mécénat aux côtés de la Fondation du Patrimoine et de la Mairie de La Salvetat Saint-Gilles. Dans la continuité des travaux d’urgence entrepris depuis février 2018, cette deuxième phase correspond à la rénovation complète de la toiture du pavillon Est du château Raymond IV, soit 370 m2 de couverture de cet édifice emblématique de la région de Toulouse. Un chantier de sauvegarde du patrimoine mené en pleine crise sanitaire Château Raymond IV – ©Mairie de La Salvetat Saint-Gilles Depuis son acquisition par la Mairie en décembre 2016, le Château de La Salvetat Saint-Gilles, classé Monument Historique, est au centre d’un vaste chantier de sauvegarde ayant débuté par la restauration du pavillon Ouest, de ses planchers et de la toiture. La deuxième phase de travaux s’annonce encore plus ambitieuse avec tout un travail de reconstitution de la charpente, modelée sur celle de la première tour. Un travail de reprise en sous oeuvre a également été conduit, car cette partie avait été soumise au fil des années aux intempéries, et les murs, infiltrés d’eau, menaçaient de s’effondrer. Jean-Louis Rebière, architecte en chef des Monuments Historiques, témoigne : « Nous avons constaté que le château a été rénové par ajouts et retranchements successifs. Les pièces ont ainsi été recoupées au cours des siècles. Nous avons trouvé dans les décombres du pavillon Est des éléments de plafonds peints ainsi que des carreaux vernissés, tous deux vestiges du XVIIème siècle. A l’issue de la restauration en cours, il pourra être envisagé de restaurer ces précieux vestiges puis de les présenter de façon muséale. »  Un travail de longue haleine pour les différents acteurs du projet qui ont dû s’adapter face à la crise de la Covid-19.  « La situation sanitaire a certes retardé le chantier, mais nous en avons aussi profité pour travailler la charpente en atelier. Aujourd’hui, nous avons repris à trois personnes sur le chantier et nous amorçons tout juste la pose des tuiles. La vie continue ! », explique Sébastien Laffite de l’entreprise Rodrigues-Bizeul, spécialisée dans la restauration de bâtiments historiques.  De son côté, Jean-Louis Rebière souligne : « La mise à l’arrêt du chantier pendant le confinement était problématique surtout pour des raisons climatiques. Nous venions de restaurer le premier pavillon et de réaliser la consolidation des murs et arases du pavillon Est. Il y aurait pu avoir des désordres au niveau des maçonneries exposées aux intempéries, mais finalement le chantier s’est tenu convenablement et nous avons pu reprendre là où nous l’avions laissé. » Une tuile de la gamme Monuments Historiques sélectionnée pour les travaux de rénovation Possédant une implantation locale historique en Occitanie, TERREAL a souhaité s’associer au projet de sauvegarde par un don de tuiles plates de la gamme Monuments Historiques.  La tuile Pompadour en coloris brun-noir a été choisie par l’architecte pour son aspect patiné, semblable aux anciennes tuiles utilisées à l’époque, permettant ainsi de « retranscrire la temporalité de l’édifice et son authenticité ».  Principalement destinée à la restauration des toitures des bâtiments anciens de caractère ou des demeures d’exception, la gamme de tuiles Monuments Historiques est fabriquée à l’usine de Montpon en Dordogne qui existe depuis la fin du XIXe siècle. Les coloris et textures de ces tuiles plates sont obtenus par sablage et poudrage vitrifiés lors de la cuisson à près de 1000°C. L’emploi de ces matériaux inertes assure une longévité exceptionnelle contre l’érosion et la décoloration.  TERREAL a livré 28 palettes de tuiles et 2 palettes d’accessoires de toiture (arêtiers, rives) pour la restauration du pavillon Est, dont la toiture était complètement effondrée. La rénovation complète de la couverture devrait être achevée à l’automne 2020. Cette livraison vient compléter le don en 2018 de 40 palettes de tuiles pour la réfection des 260 m2 de toiture du pavillon Ouest du château.  François Arderiu, Maire de La Salvetat Saint-Gilles, précise : « Grâce au travail remarquable de nos charpentiers-couvreurs qui ont oeuvré avec passion, y compris durant le confinement, la dernière tranche de sauvegarde des toitures pourra être finalisée dès cet automne ».  La Mairie projette un bel avenir pour cet édifice, avec notamment l’étude de l’aménagement en parc des terrains entourant le Château, pour offrir au public un nouvel espace de convivialité et de divertissement. Des travaux complémentaires de restauration sont également envisagés pour permettre une ouverture à la population et aux futurs visiteurs, et faire de ce monument historique un équipement culturel. François Arderiu conclut : « Très vite, ce chantier visible depuis le centre de notre village, a suscité un engouement de la part de la population, concrétisé par les nombreux dons de particulier auprès de La Fondation du Patrimoine ainsi que par la sélection de ce projet pour la première édition du Loto de la mission Bern. Cette générosité des particuliers et des entreprises locales, telles que TERREAL, vis-à-vis de notre patrimoine historique, nous permettra de financer de nouvelles tranches de travaux sans surcoût notable pour notre commune. A ce titre, nous tenons vivement à remercier tous les acteurs de cet élan solidaire pour la protection de notre patrimoine ». Rénovation de la charpente du pavillon Est – ©Mairie de La Salvetat Saint-Gilles   La Fondation du patrimoine, opérateur financier de la mission Bern, a lancé une souscription publique afin de collecter des fonds pour financer ce projet en complément du financement des travaux, principalement supporté par l’Etat, la région Occitanie, le département de la Haute-Garonne et la commune de La Salvetat Saint-Gilles. Construit par Raymond IV, comte de Toulouse, entre 1088 et 1096, cet édifice est un véritable poste d’observation et de défense, situé sur l’arrête d’un plateau dominant de 90 mètres d’altitude. Le château a gardé son caractère de forteresse à travers les âges et a connu quelques « enjolivements » à la Renaissance, notamment des fresques et décors au pochoir datant du XVIIème siècle qui se situent dans la coursive surplombant la cour intérieure. A la Révolution, le propriétaire du château fut guillotiné sur la place du Trône à Paris. La propriété fut saisie, morcelée et vendue comme bien national. Depuis le XVIIIème siècle, plusieurs propriétaires se sont succédés et ont apporté quelques modernités.   A propos de la Fondation du Patrimoine Première organisation privée de France dédiée à la sauvegarde du patrimoine de proximité le plus souvent non protégé par l’État, la Fondation du Patrimoine est un organisme sans but lucratif créé par la loi du 2 juillet 1996. Reconnue d’utilité publique par le décret du 18 avril 1997, elle a pour mission de sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti, mobilier et naturel. Fédératrice et mobilisatrice autour d’une cause nationale, la Fondation du Patrimoine participe activement au renforcement de l’attractivité des territoires en devenant un partenaire privilégié des acteurs locaux et un moteur efficace du développement économique local et durable. Très proche du monde entrepreneurial, la Délégation régionale Occitanie-Pyrénées de la Fondation du Patrimoine a lancé depuis 2016 sept clubs d’entreprises, unissant ainsi des entreprises départementales et régionales prêtes à s’investir pour la préservation et la mise en valeur du patrimoine, et donc du territoire. Plus d’informations : www.fondation-patrimoine.org A propos de TERREAL Inspiré par plus de 150 ans de savoir-faire dans les matériaux de construction en terre cuite, TERREAL crée des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment. A travers 4 activités (couverture, solaire, structure, façade et décoration), 21 sites de production dans le monde dont 16 en France, plus de 2200 collaborateurs et 412 millions d’euros de chiffre d’affaires (CA consolidé avec 100% de GSE Intégration), TERREAL contribue à l’amélioration de l’habitat en accompagnant ses clients dans la création de projets, porteurs de bien-être pour les hommes et de respect pour l’environnement. En révélant au quotidien toute la beauté de la terre cuite dans chaque réalisation, TERREAL fait rejaillir son énergie au service de ses partenaires et de leur imagination. Plus d’informations : www.terreal.com
Il y a 4 ans et 253 jours

Micro-entrepreneuriat : le BTP affiche un des meilleurs taux de démarrage économique

ÉCONOMIE. Dans son portrait des auto-entrepreneurs pour l'année 2018, l'Insee constate que 420.000 créateurs d'entreprises ont choisi ce régime tous secteurs d'activité confondus, soit 61% du total des créations. Avec 72%, le secteur de la construction dispose pour sa part d'un des taux de démarrage économique les plus élevés, bénéficiant d'un bond de 13 points par rapport à 2014.
Il y a 4 ans et 253 jours

8 morts et 10 blessés graves dans l'effondrement d'un immeuble à Lagos au Nigeria

"Un immeuble de trois étages s'est effondré hier (dimanche)", a expliqué à l'AFP Yemisi Shodipo, le responsable de la communauté Ikoyi-Obalende, un quartier populaire sur les îles de Lagos."Huit personnes ont perdu la vie, et de nombreuses autres ont été blessées", a-t-il ajouté."Huit corps sans vie, six hommes adultes et deux femmes, ont été sortis des décombres", ont annoncé de leur côté les secours de Lagos sur Twitter, ajoutant qu'il y avait 10 blessés graves qui avaient été transportés à l'hôpital. Des dizaines de personnes étaient venues assister aux opérations de déblayage, qui devraient durer toute la journée de lundi.Une pelleteuse sortait des gravats des tas de ferrailles et de grands échafaudages en bois, brisés dans l'effondrement, dont les causes ne sont pas encore établies."L'immeuble a commencé à s'affaisser et personne n'a pu s'enfuir, personne", raconte Femi Abalenawa, témoin de la scène. "Les secours ne sont pas arrivés tout de suite, ce sont les habitants d'Obalende qui sont allés les aider à sortir de là".L'effondrement de bâtiments est une tragédie fréquente au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où des millions de personnes vivent dans des immeubles délabrés et où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée.En juillet dernier, treize personnes sont mortes à Jos dans le centre du Nigeria lorsqu'un immeuble résidentiel de trois étages s'est effondré après des pluies torrentielles.En mars, 20 personnes sont mortes dans l'effondrement à Lagos d'un immeuble qui abritait une école maternelle et primaire.
Il y a 4 ans et 253 jours

Socotec se renforce encore aux Etats-Unis

ACQUISITION. Le spécialiste de la maîtrise des risques et de l'amélioration des performances, Socotec, annonce se densifier aux Etats-Unis avec le rachat de Veritas Advisory Inc.
Il y a 4 ans et 253 jours

Des travaux de haute sécurité menés par Spie Batignolles

CONTRAT. L'Etablissement du service infrastructure de la Défense avait lancé un appel d'offres fin 2018 pour un marché de conception-construction et de maintenance pour cinq ans. Son objet: la réalisation du nouveau bâtiment du Centre de surveillance de la sécurité Galileo. Un bâtiment pour lequel la sécurité est un impératif absolu.
Il y a 4 ans et 253 jours

Plan de relance : le débat sur les contreparties des entreprises est "légitime" selon Castex

"Ce débat sur les contreparties, il n'est pas nouveau, il n'est pas illégitime", a expliqué sur Franceinfo le chef du gouvernement pour qui "il faut toujours se demander comment est utilisé l'argent public, c'est absolument sain dans une démocratie"."Je ne dis pas que c'est un faux débat, puisque je vous ai dit qu'il était légitime" mais "il doit se traiter entreprise par entreprise, dans le cadre du dialogue social d'entreprise", a-t-il insisté."Il faut que les instances du dialogue social dans les entreprises, à chaque fois que celle-ci est éligible ou bénéficie du plan de relance, que ces instances soient saisies", a ajouté le Premier ministre."C'est une chose qui est saine, ça ne veut pas dire qu'il faut qu'elles aient un droit de véto, c'est un droit de regard", a-t-il précisé.Le chef du gouvernement a aussi répété son opposition à une possible contribution exceptionnelle des plus favorisés pour financer la relance."La relance économique, j'en suis intimement convaincu passe par la confiance et la visibilité. J'ai dit dès ma prise de fonction, dès mon discours de politique générale, qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts, je maintiens très clairement ma position", a-t-il martelé.Les députés s'emparent lundi du premier volet du projet de loi de finances pour 2021, porteur de baisses d'impôts pour les entreprises face à la crise du Covid-19. Au total, ce sont 100 milliards d'euros qui sont prévus pour favoriser la reprise.La gauche et quelques voix LREM comptent réclamer des contreparties écologiques et sociales aux aides aux entreprises.
Il y a 4 ans et 253 jours

De nouvelles mesures pour encourager l’achat de voitures électriques

Prime à la transition, bonus pour l’achat d’un véhicule électrique d'occasion, multiplication des bornes de recharge : le gouvernement a annoncé le 12 octobre une série de mesures pour encourager l’usage des voitures électriques.
Il y a 4 ans et 253 jours

Olympiades des métiers : les finales nationales prévues à Lyon sont reportées en 2021

FORMATION PROFESSIONNELLE. Après un premier report en décembre 2020, les finales nationales de WorldSkills France, prévues à Lyon, sont une nouvelle fois repoussées en 2021 compte-tenu de l'évolution de l'épidémie de coronavirus dans l'Hexagone. En attendant, les équipes organisatrices veulent malgré tout continuer à faire monter en compétence les compétiteurs.
Il y a 4 ans et 253 jours

Décret tertiaire : un projet d'arrêté "valeurs absolues" mis en consultation

REGLEMENTATION. Un nouveau projet d'arrêté lié au décret tertiaire vient d'être mis en consultation jusqu'au 28 octobre 2020. Il propose une définition des seuils d'exigence, en valeur absolue, pour les bureaux-services publics, établissements d'enseignement primaire et secondaire et du secteur de la logistique du froid.
Il y a 4 ans et 253 jours

Les RER métropolitains sur les rails

FERROVIAIRE. SNCF Réseau a remis le 9 octobre 2020 au ministre délégué en charge des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, son rapport sur la mise en oeuvre de service express métropolitains, type RER. Des transports du quotidien dont la loi d'orientation des mobilités prévoit le déploiement.
Il y a 4 ans et 253 jours

CEE : un coup de pouce pour les rénovations globales

Deux arrêtés mettent en place des bonifications pour des opérations d'économies d'énergie dans le cadre du Coup de pouce « Rénovation performante d'une maison individuelle » et du Coup de pouce « Rénovation performante de bâtiment résidentiel collectif ».
Il y a 4 ans et 253 jours

5e baromètre "Les Français et l'ascenseur" réalisé par Ipsos pour la Fédération des Ascenseurs

« Tournée à la fois vers aujourd'hui et vers demain, cette nouvelle enquête confirme que pour plus de 7 Français sur 10, la présence d'un ascenseur avant 4 étages est nécessaire. Et pour près de 6 Français sur 10 (58%), l'ascenseur figure (avec le siège monte-escalier ou l'élévateur) en leader des solutions pour le maintien à domicile ! Deux chiffres forts qui attestent du caractère indispensable de ces équipements de mobilité aux yeux des Français. »Guillaume Fournier Favre, Président de la Fédération des AscenseursUne attente très forte des Français en 2020 : l'extension à la mobilité verticale des aides à la rénovation des logementsEn lien avec l'actualité de la rénovation des logements, ce 5e baromètre a sondé l'opinion des Français sur les aides financières pour cette rénovation. Aides dont le Gouvernement fait un axe fort du volet BTP de son plan de relance.Les Français sont unanimes quant à un élargissement de ces aides financières à l'équipement en solutions de mobilité verticale : près de 9 Français sur 10 (89%) y sont favorables. Plus d'un tiers (38%) le jugent même essentiel. Une installation dont l'intervention est rentabilisée en quelques mois, qui rend de façon concrète le logement plus accessible et qui facilite la mobilité pour améliorer le quotidien des personnes à mobilité réduite, qu'il s'agisse des personnes âgées ou de tout un chacun dans certaines occasions de sa vie quotidienne. Une des réponses à l'enjeu crucial du maintien à domicile que la Fédération soutient depuis des années.De façon concrète, s'ils étaient mieux informés sur les aides existantes pour s'équiper (en ascenseur, élévateur domestique, monte-escalier, plateforme élévatrice…), 6 Français sur 10 déclarent que cela les inciterait à doter leur immeuble ou leur maison (66% dont 22% certainement).Dans le cas d'un logement en habitat collectif, 7 Français sur 10% attendent que cette information provienne de leur gestionnaire, bailleur ou syndic.Une autre contribution majeure de la mobilité verticale aux yeux des Français : permettre le maintien à domicileLa crise du coronavirus a fait ressurgir d'une façon très vive le souhait des Français de pouvoir vieillir chez eux. Et face aux défis de la perte d'autonomie liée au grand âge, la mobilité des seniors a plus que jamais besoin d'être facilitée pour les aider à rester plus longuement à leur domicile.N'oublions pas, le vieillissement de la population française s'accentue avec 40% de la population qui devrait avoir plus de 65 ans en 2040[1].L'opinion des Français intègre désormais pleinement l'importance et le rôle que peuvent jouer les équipements de mobilité verticale.En effet, les solutions de mobilité verticale (par le biais d'un ascenseur pour un appartement ou bien d'un élévateur ou monte-escalier pour une maison individuelle) sont leaders lorsqu'il s'agit du 1er choix, avec un total de 39%. S'en suivent la salle de bain adaptée pour 33% des Français, puis les sanitaires adaptés pour 10% d'entre eux.Et que pensent les Français de l'équipement des lieux publics ? Globalement satisfaisante, avec 4 axes d'améliorationAlors que l'ascenseur demeure le moyen de transport le plus utilisé avec plus de 100 millions de trajets par jour en France[2], il est omniprésent dans le quotidien de tous et en particulier dans les lieux publics.Les Français sont aujourd'hui globalement satisfaits du niveau d'équipement de ces nombreux lieux : 81% jugent les aéroports et (grandes) gares bien équipés, 78% les bureaux, 75% les centres commerciaux, 67% les parkings, 54% les lieux culturels/musées/cinémas.Pour bien vivre en résidentiel, 7 Français sur 10 jugent l'ascenseur nécessaire avant le 4e étageLe plébiscite des Français pour disposer d'un ascenseur en logement collectif est majeur, la loi ELAN ayant rendu obligatoire fin 2019 la présence d'ascenseurs à partir du 3e étage dans le neuf.La preuve avec ces chiffres qui vont plus loin encore : un tiers des Français (32%) juge l'ascenseur nécessaire à partir du 2e étage. Parmi eux, 43% des femmes et 50% des hommes de plus de 60 ans sont de cet avis. Pour 43%, c'est dès le 3e étage que l'ascenseur est nécessaire, et enfin 19% à partir du 4e. Soit au total 75% de l'opinion pour qui l'ascenseur est nécessaire avant le 4e étage.Et cet équipement reste de façon récurrente un critère décisif pour près d'un Français sur deux quand ils choisissent un nouveau logement, en location comme à l'achat. Pour 19% c'est même un critère systématiquement, pour 30% la plupart du temps.Avec une certaine forme de logique, près de 6 Français sur 10 (54%) de plus de 60 ans ont ce critère de décision à l'esprit, pour 26% d'entre eux il est systématique.Alors que le confinement a obligé des millions de Français à passer bien davantage de temps chez eux, leur expression d'un besoin de bien y vivre s'est faite encore plus vive depuis.Pour cela, accéder facilement à son logement en accomplissant les tâches courantes du quotidien (le transport des courses, l'accompagnement d'un proche âgé ou de ses jeunes enfants) passe par le besoin de pouvoir utiliser un ascenseur.Cette forte attente est certainement liée aux principales situations dans lesquelles la présence d'un ascenseur a pu manquer aux Français en 2020.Il a manqué à :59% pour déplacer des charges occasionnelles (déménagement, encombrants, objets volumineux, valises…)53% des 60 ans et plus l'ont ressenti en 2020 (vs 59% de l'ensemble). Et ‘face à eux', ce sont 7 jeunes sur 10 (73%) entre 18-24 ans qui ont eu ce ressenti (vs 59% de l'ensemble), vraisemblablement parce qu'ils prennent souvent une part active à ce type de ‘transport'.56% pour porter des charges du quotidien (courses, sacs…)Ce sont même près de 7 jeunes sur 10 (67%) parmi les 25-34 ans qui ont souvent ce ressenti, possiblement rattaché à une situation de famille avec jeunes enfants (vs 56% de l'ensemble)53% en étant accompagnés par des proches âgésIci également, ce ressenti est éprouvé par les jeunes, par 57% des 18 à 24 ans qui soutiennent ou ont été amené à soutenir des parents âgés voire leurs grands-parents.40% en étant accompagnés par des enfants en bas âgeDont 45% des 25-34 ans qui déclarent avoir ressenti ce manque d'ascenseur pour se déplacer dans ce cas.36% pour se déplacer suite à un accident de la vieUn jeune sur deux (49%) entre 18 et 24 ans a regretté le manque d'ascenseur en étant dans cette situation (vs 36% de l'ensemble).23% pour sortir de chez soiPrès d'un Français sur 4 s'est senti pénalisé en 2020 dans son besoin de sortir de chez lui parce que son logement n'est pas équipé d'un ascenseur. Un besoin qu'un jeune sur trois de moins de 35 ans (29%) a éprouvé également (vs 23% de l'ensemble).Les jeunes aussi aiment l'ascenseurL'ascenseur semble manquer davantage aux jeunes qu'aux plus âgés au quotidien : souvent aux 25-34 ans dans des situations qui les concernent au quotidien (avec de jeunes enfants, avec des courses) ; mais souvent aussi aux 18-24 ans.On peut y voir la preuve que l'ascenseur est devenu un équipement de ‘base' pour les plus jeunes générations, et non plus un luxe. Jeunes qui d'un point de vue sociologique sont davantage urbains et donc plus à même d'avoir besoin d'un ascenseur pour rejoindre des étages élevés (versus les personnes plus âgées vivant davantage en maison individuelle).En parallèle de ces situations avérées de besoin, les Français expriment aussi des attentes au niveau des (nouveaux) services les plus souhaités dans l'ascenseur.Deux se distinguent :Pour 36% des Français, un système de commande vocale (d'appel, fermeture/ouverture des portes…), une nouveauté qui prend tout son sens en cette période Covid-19 et qui connaît déjà des applications.Pour 31%, un strapontin ou un siège, un souhait en adéquation avec le vieillissement de la population.« Plus que jamais, la mobilité verticale permise par les ascenseurs, escaliers roulants, élévateurs et plateformes, sièges monte-escaliers est un enjeu de société et un besoin fort chez les Français. Alors que les logements sont engagés dans un grand plan de rénovation, les Français souhaitent qu'ils intègrent la mobilité verticale, non seulement pour leur vie de tous les jours mais aussi en songeant au maintien à domicile où la mobilité doit être facilitée. »« Alors que l'immobilier et les Français font face au manque de logements neufs, nous découvrons avec cette étude qu'un tiers de la population (29%, dont 41% des -35 ans) est favorable à la construction de bâtiments hauts de plus de 6 étages. Cet indicateur va dans le sens de notre message, qui est qu'une densification urbaine raisonnée et durable est possible avec la surélévation des bâtiments pour peu que la mobilité verticale y ait bien sa place. Et la profession des ascensoristes et élévatoristes est prête à relever ce défi avec les promoteurs et les constructeurs. »Guillaume Fournier Favre, Président de la Fédération des AscenseursMéthodologie de l'enquête :Étude réalisée auprès d'un échantillon national représentatif de 988 personnes de la population française âgée de 18 ans et plus. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, âge, profession de l'individu, région et catégorie d'agglomération, dans le respect de la norme internationale ISO 20252 ‘Études de marché, études sociales et d'opinion'.Dates de terrain : du 25 au 28 août 2020. Étude réalisée sur Internet via le panel Ipsos en ligne.[1] Source : Insee[2] Source : Fédération des Ascenseurs
Il y a 4 ans et 253 jours

Le gouvernement mobilise 30 millions d'euros pour développer des services express métropolitains

La loi d'orientation des mobilités a souligné la nécessité de mieux développer les alternatives à la voiture dans les grandes agglomérations et métropoles françaises, en s'appuyant sur le réseau ferroviaire existant, à l'image de la région parisienne ou de certaines métropoles étrangères.Le ministère des transports va mobiliser une enveloppe spécifique de 30 M€ dans le cadre du plan de relance pour accélérer la mise en œuvre de « services express métropolitains »Ces moyens supplémentaires permettront d'aider les collectivités locales qui souhaitent s'inscrire dans cette démarche à réaliser de premières améliorations sur les infrastructures et à lancer la programmation d'opérations dans de futures contractualisations avec l'État sur les infrastructures.Dans cette perspective, le Gouvernement a chargé SNCF Réseau de réaliser un schéma directeur des « services express métropolitains », remis officiellement ce jour à Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué, chargé des transports.Après le Léman Express entre Genève et Annemasse inauguré en décembre 2019, plusieurs territoires pionniers en France se sont déjà lancés dans la démarche, notamment au niveau de l'étoile ferroviaire de Strasbourg : la création en cours d'une quatrième voie entre Strasbourg et Vendenheim permettra le développement des dessertes vers Mommenheim et Haguenau à l'horizon 2022. Cette opération de 117 M€ est financée à hauteur de 41 M€ par l'État dans le cadre du CPER. Avec les 30 M€ supplémentaires du plan de relance en faveur des services express métropolitains, l'État est au rendez-vous pour assurer l'objectif ambitieux de doubler la part modale du transport ferroviaire autour des grands pôles urbains d'ici 10 ans grâce à la création de services ferroviaires plus attractifs. Il s'agit, pour les agglomérations qui en feront le choix, de construire un projet commun à l'ensemble des acteurs de la mobilité, et notamment aux Régions et aux autorités organisatrices des mobilités. Le schéma directeur de SNCF Réseau, prévu par la loi d'orientation des mobilités, sera un excellent outil pour appuyer ces démarches.Jean-Baptiste Djebbari
Il y a 4 ans et 253 jours

La filière électrique estime représenter un potentiel de 200.000 emplois à créer d'ici 2030

Réalisée sous l'égide du Ministère du Travail, avec le soutien du Ministère de la Transition écologique, et avec l'appui du cabinet PwC, cette étude, au périmètre inédit, permet d'appréhender concrètement les évolutions à venir des emplois et des compétences de la filière électrique.Des emplois et des métiers au service de la transition énergétiqueCette étude a permis de dresser, pour la première fois, une cartographie des emplois et métiers de la filière électrique qui rassemble 30.000 entreprises, de toutes tailles (des groupes internationaux aux PME-TPE qui représentent près de 40% des acteurs de la filière), réparties sur l'ensemble du territoire. Elle emploie 600.000 personnes, dont la moitié intervient sur le système électrique ( production d'électricité - nucléaire, thermique, renouvelable – transport et distribution d'électricité), l'autre moitié intervenant sur les marchés des bâtiments (neuf et rénovation), de l'industrie, des infrastructures équipant la ville et les solutions de mobilité.
Il y a 4 ans et 253 jours

Webinaire « La gestion des données BIM pour un bâtiment en réhabilitation lourde « 

Annalisa de Maestri, Directrice de VP I BIM (entreprise du Groupe Valode & Pistre) sera l’invitée du prochain Jeudi Prescription LIVE organisé par BIMobject France et Polantis le jeudi 22 octobre à 9h00. Annalisa de Maestri partagera son expérience sur la question de la gestion des données BIM pour un bâtiment en rénovation lourde avec l’exemple de l’hôtel Bagheera à Paris. L’hôtel Bagheera est hôtel particulier construit en 1751 qui doit répondre, aujourd’hui, aux standards hôteliers qui ont fortement évolués ces derniers années. Pour cela, Valode & Pistre a imaginé un projet qui s’articule autour de 3 interventions majeures : La réorganisation des espaces publics Des chambres de qualité associées à des circulations horizontales d’étage optimisées pour les clients de l’hôtel et performantes pour l’exploitation. Une gamme de services associés cohérente avec les attentes d’un hôtel 5 étoiles Pour cette transformation, le BIM est au cœur des échanges, avec une attention particulière à la définition des objets et aux données qui les composent.  Architectes, architectes d’intérieur, dessinateurs, ingénieurs, bureaux d’études, fabricants …, participez à ce webinaire ! Venez écouter et échanger avec Annalisa de Maestri et l’équipe de BIMobject. Inscription en ligne Les « Jeudi Prescription » sont organisés en partenariat avec le Club Prescrire. Annalisa de Maestri est ingénieur de formation inscrite à l’Ordre des Ingénieurs de Milan. Annalisa est depuis plus de 10 ans à la direction d’entreprises spécialisées dans le BIM et le digital appliqué aux métiers de la construction, y compris la synthèse d’exécution. Depuis 2019, elle dirige VPBIM, entreprise du Groupe Valode&Pistre, spécialisée dans le BIM Management, la Modélisation tous corps d’état, la synthèse et le développement d’outils d’optimisation et automatisation. Elle est également en charge des sujets de R&D et outils numériques pour le Groupe.   Vous souahitez plus d’information, n’hésitez pas à nous contacter : elise.monot@bimobject.com
Il y a 4 ans et 253 jours

Le DELTA-MS DRAIN fête ses 10 ans

Le DELTA-MS DRAIN, avec ses alvéoles octogonales de 4 mm, a ainsi offert la qualité d'une nappe protectrice, suffisamment drainante pour les applications verticales, et testée pour une durabilité de 100 ans dans le sol ! Pour mémoire, les parois verticales doivent être protégées et drainées, au sens du DTU 20.1 : dès lors qu'il jouxte une pièce noble (mur de catégorie 1), en cas de terrain peu ou pas perméable (type argileux ou limoneux), ou lorsque le terrain est en pente vers la paroi. Le DELTA-MS DRAIN est par ailleurs certifié par un Avis Technique du CSTB.Après dix années et quelques millions de mètres carrés posés depuis sa création, Doerken fête l'anniversaire du DELTA-MS DRAIN en lançant une promotion spéciale anniversaire. Les professionnels artisans poseurs se verront remettre une enceinte Bluetooth Blaupunkt pour toute palette achetée du 12 octobre au 18 décembre. Les modalités sont à retrouver sur le site de Doerken, www.doerken.fr.
Il y a 4 ans et 253 jours

« Les défaillances d’entreprises ne sont pas plus nombreuses que d’ordinaire », Alain Griset, ministre délégué aux PME

Alors que la reprise est engagée dans le BTP, Alain Griset, ministre chargé des PME, retrace les mesures de soutien dont a bénéficié le secteur. Il estime que 10 Mds€ de prêts garantis par l’Etat lui ont été alloués. Il se dit également favorable à une simplification des processus d’attribution des permis de construire et invite surtout les entreprises à se saisir des opportunités de travaux liées à la rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 253 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 253 jours

Un ex-conseiller logement du président de la République entre chez Perl

CARNET-NOMINATION. Perl, filiale de Nexity au modèle immobilier "fondé sur le partage de l'usage et de la propriété", renforce son équipe dirigeante avec l'arrivée de Tristan Barrès en qualité de directeur général.
Il y a 4 ans et 253 jours

ACTUALITÉ CHANTIER – Les produits Plastor au coeur de la Grande Halle du Wip à Colombelles (14)

Récemment requalifiée et rénovée, la Grande Halle du Wip à Colombelles abritait autrefois l’atelier électrique de la société métallurgique de Normandie (SMN). Sa nouvelle version imaginée par les architectes de l’Agence Encore Heureux, a été inaugurée en octobre 2019. Désormais, le bâtiment est constitué d’une grande nef dédiée à l’événementiel et aux spectacles et d’une autre, plus étroite, qui accueille des salles de coworking, de réunion et de répétition, des ateliers et un bar-restaurant. Menée dans le souci des normes de qualité environnementale, la rénovation de cet édifice du patrimoine industriel intègre principalement du béton et du bois, avec 1 600 m2 de parquet ainsi que 6 escaliers de 40 marches poncés et vitrifiés par la société Les Sens du Bois. Partenaires depuis plus de 10 ans avec Plastor, Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT, gérants de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets et d’escaliers, ont utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet.   Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT Gérants de l’entreprise Les Sens du Bois (50) « Nous sommes arrivés sur ce chantier grâce à la recommandation de la société Gouelle menuiserie à Sartilly (50) qui a remporté l’appel d’offre et réalisé la pose des planchers. Notre entreprise a réalisé le ponçage et la vitrification, donc toutes les finitions sur des parquets traditionnels en Douglas ainsi que sur des panneaux en contreplaqué avec une couche de massif en pin blanc. Nous devions également vernir les lisses des garde-corps des escaliers pour les protéger. La rénovation de ce bâtiment industriel exigeait le respect de normes de qualité environnementale, d’où l’importance du choix de produits à faible émissivité. Dans ce même souci, il a été décidé que les poteaux et dessous des couloirs apparents resteraient bruts. Choisir les aspects les plus naturels permettait de réduire les sources d’émission. Nous avons dû tenir les délais avec la complexité habituelle, en organisant nos zones de travail au mieux afin que tous les autres artisans et corps de métier puissent avancer rapidement. Pour ce faire, nous avons mobilisé toute notre équipe, à savoir 5 personnes. Parfois mon père et un de ses collègues nous ont rejoints, nous étions alors 7. Nous sommes parvenus à réaliser les finitions en deux semaines de travail en tout. Comme il s’agissait de parquet neuf, la matière était assez agréable à travailler. Grâce aux produits Plastor dont nous apprécions la qualité depuis maintenant 12 ans, nous avons aisément pu évaluer le temps de travail de la manière la plus précise qui soit. Pour répondre aux prérequis d’émissions de COV très limitées, nous avons choisi d’utiliser l’huile Aquanat, très faible en émissivité de solvants avec seulement 25 g de COV/L. Pour durcir la couche de ces produits assez maigres, nous avons opté pour le DUOPUR-T3 mat, compatible avec l’huile Aquanat, qui avait été validé par le service technique de Plastor. Le suivi et le relationnel que nous entretenons avec les équipes de Plastor sont pour beaucoup dans notre réussite. » Les Sens du Bois – Parqueteur Lieu-Dit La Cour – 50220 Ducey-Les-Chéris – Tél : 06 71 14 71 75 Architectes du projet : Agence d’architectes Encore Heureux 104 rue d’Aubervilliers – 75019 Paris – Tél : 01 53 19 09 36   Huile AQUANAT L’huile pour parquet monocomposant Aquanat de Plastor offre une excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense. Elle conserve l’aspect naturel du bois brut tout en le mettant en valeur. Facile d’utilisation, elle ne laisse pas de film visible et sèche en 1 à 2 h seulement entre 2 couches. Elle s’applique ainsi sans lustrage en 3 couches dans la journée et sans essuyage. Son odeur n’est pas gênante, elle dégage seulement 25 g/L de COV. Disponible en 2 effets : mat et effet brut. Rendement : 15 m2/L par couche Existe en 1L, 5L et 10L   Vitrificateur DUOPUR-T 3 Vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour pièces à fortes contraintes et lieux publics, le DuoPurT3 de Plastor est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il est adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences. Appliqué directement sur bois brut, il permet de conserver la tonalité claire des bois. Il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant. Rendement : 10 m2/L par couche Existe en 5L (Mélange Résine 4,5L + durcisseur 0,5L) et 10L (Mélange Résine 9L + durcisseur 1L)
Il y a 4 ans et 253 jours

Orange inaugure son nouveau campus lyonnais destiné à regrouper 3.000 salariés

L'investissement nécessaire a été chiffré "à plusieurs dizaines de millions d'euros", par Susanne Rouzaud, responsable de l'immobilier pour Orange Sud-Est. Deux nouveaux bâtiments, dont l'architecture "collinaire" ménage de nombreuses terrasses, encadrent l'ancien central téléphonique construit en 1972, conservé pour sa valeur patrimoniale.L'ensemble offre 32.000 mètres carrés de bureaux, dont 26.000 m2 pour les nouveaux édifices.Il est dû aux cabinets Hubert Godet Architectes et Hardel Le Bihan Architectes, initialement concurrents mais qui ont été convaincus par Orange de mener le projet conjointement.Le bâtiment a été inauguré par le nouveau maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, qui participait pour la première fois à une manifestation publique dans une entreprise depuis son élection.M. Doucet n'a pas évoqué lors de la cérémonie le sujet du déploiement de la 5e génération de téléphonie mobile, dont il veut la suspension le temps de mener un débat public, alors qu'Orange en est un ardent défenseur.Mais il a indiqué à la presse avoir convenu d'un rendez-vous avec Fabienne Dulac, la directrice générale d'Orange France, pour en débattre. Pour lui, "le sujet, ce n'est pas la 5G, mais la place du numérique dans nos vies".Lors de son intervention, M. Doucet a longuement abordé sa vision pour le quartier d'affaires de la Part-Dieu, où est implanté le nouveau campus d'Orange."Je souhaite voir sortir des projets dont on peut voir à l'oeil nu que leurs fondamentaux ont été retravaillés", a souligné M. Doucet, qui a récemment pris la présidence de la société publique chargée de l'aménagement du quartier.Il faudra notamment "davantage de nature dans ce quartier dont nous allons faire un quartier à vivre et pas simplement un lieu de travail", a souligné M. Doucet, en annonçant que certains projets de voirie allaient y être remis en cause au profit d'espaces verts.
Il y a 4 ans et 253 jours

« High Garden », par Hamonic+Masson & Associés : le Pitch !

La résidence « High Garden », conçue par Hamonic+Masson & Associés est lauréate du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris 2 ». En septembre 2020, la commercialisation des 238 logements a débuté. Communiqué de Pitch Promotion. Le 15 septembre 2020, Pitch Promotion a annoncé le lancement commercial de son projet « High Garden […] L’article « High Garden », par Hamonic+Masson & Associés : le Pitch ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 253 jours

Le projet contesté de prison à Limeil-Brévannes abandonné

Le projet de construction d'une prison à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), envisagé par le gouvernement mais fortement contesté sur le terrain, a été abandonné, ont annoncé des élus de la circonscription.
Il y a 4 ans et 253 jours

Myral récompensé lors des Prix de l'Innovation EnergieSprong

Myral et ses partenaires ont su répondre aux exigences EnergieSprongLe Forum Innovation EnergieSprong a permis cette année encore de découvrir des solutions d'avenir pour rénover les logements collectifs et individuels. L'ambition de la démarche EnergieSprong est de faire émerger un marché massifié de rénovation zéro énergie E=0 dans le logement social. Il fallait donc proposer une solution à la fois performante, rapide, économique, esthétique, avec une part de matériaux biosourcés. Pour chacune de ces thématiques, Myral et ses partenaires, Kingspan (solutions d'isolation complémentaire) et Maître Cube (créateur de solutions bois), ont su démontrer qu'ils étaient très proches d'une solution répondant à toutes les attentes du marché. Pour convaincre pleinement le jury, ils se sont associés à d'autres partenaires : Effysens (ingénierie de conseil en immobilier durable), Viessmann (solutions de chauffage), Nacarat (color design). Les principaux atouts de notre solution ont été sa faible épaisseur, sa légèreté et sa performance, le tout étant parfaitement adapté pour réaliser un maximum d'économies d'énergie sur l'ensemble du cycle de vie d'un bâtiment.Une récompense qui donne des ailesAvec ce prix, Myral va pouvoir encore plus valoriser et faire connaître sa solution d'isolation thermique par l'extérieur. Elle va désormais pouvoir être mise en avant par les bailleurs sociaux labellisés EnergieSprong. Avant la remise des prix, un certain nombre de projets avaient déjà anticipé la démarche EnergieSprong. C'est notamment le cas du projet Podélia à Nantes. Le prochain objectif est désormais de concrétiser davantage de projets sur le label EnergieSprong qui a su susciter l'intérêt de nombreux bailleurs sociaux. Avec le prix de 2e lauréat, Myral et ses partenaires ont désormais une belle valeur ajoutée à faire valoir. Ils ont été reconnus par un jury d'experts comme étant un groupement capable de proposer une solution parfaitement adaptée aux enjeux de la massification.
Il y a 4 ans et 253 jours

Les Français ont besoin de plus grands logements

Faute de pouvoir pousser les murs et d’inventer les mètres carrés supplémentaires, la question de l’aménagement intérieur des logements est plus cruciale que jamais. L’habitat doit être plus flexible, plus pratique, adapté au bien-vieillir. Telles sont les conditions pour un logement en phase avec l’évolution des attentes et des modes de vie des Français selon la la quatrième édition du Baromètre annuel consacré à la Qualité du logement de QUALITEL, en partenariat avec Ipsos. Le décalage entre réalité des logements, attentes et modes de vie se ressent à différents niveaux. C’est à l’âge où l’on a potentiellement besoin de plus de surface (quand la famille s’agrandit) qu’elle vient le plus à manquer. Les 34-44 ans disposent en moyenne de 37 m2 par personne, soit près de deux fois moins que les plus de 60 ans (64 m2 par personne en moyenne). Le manque d’espace dégrade la vie quotidienne : 4 familles sur 10 vivant en appartement ne disposent pas d’une chambre par enfant, alors même qu’il s’agit de l’espace jugé le plus indispensable par les Français (devant les espaces extérieurs !). L’exigüité ne facilite pas les bons réflexes environnementaux : la moitié des Français n’a pas assez de place dans sa cuisine pour un bac de tri sélectif. Au chapitre des équipements de base, près de la moitié des foyers avec des revenus modestes (45%) ne dispose pas d’assez de place dans sa cuisine pour y installer un lave-vaisselle. Comment installer des espaces de télétravail alors que l’on manque déjà de surface ? 4 Français sur 10 ne disposent pas de bureau ou de coin bureau ; une proportion analogue (34%) estime que son logement n’est pas adapté au télétravail. L’appartement est le plus souvent un choix par défaut : 58% des habitants d’appartement aimeraient habiter une maison. En quête d’espace de vie, les Français plébiscitent la pièce à vivre. S’ils devaient choisir, ils préféreraient augmenter la taille de leur pièce à vivre quitte à diminuer la surface de leur chambre principale, de leur salle de bain, de la chambre d’enfant ou même de leur cuisine. La pièce à vivre doit être ouverte sur la salle manger et la cuisine. Ils sont trois fois plus nombreux (56% de la population) à préférer le double séjour que la salle à manger distincte (19%). Les capacités de rangement constituent le premier motif d’insatisfaction à l’égard de l’agencement du logement, devant la superficie globale ! Cette sensibilité aux espaces de rangement interroge notamment sur la disparition des caves, qui ne font plus partie des standards actuels de la construction : 65% des logements de plus de dix ans disposent d’une cave ou d’un grenier contre 36% des logements de moins de 10 ans.
Il y a 4 ans et 253 jours

Pour ses 10 ans, le dispositif REX Bâtiments Performants se renforce

Le Dispositif REX Bâtiments performants® (REX BP®) a été conçu et développé par l’Agence Qualité Construction suite aux évolutions rapides qui ont bouleversé le secteur de la construction. Il accompagne depuis 2010 l’ensemble des acteurs de la filière en permettant une identification précoce des risques émergents et des non-qualités qui impactent les performances de ces bâtiments précurseurs (consommation énergétique, confort, qualité sanitaire…). Le dispositif repose concrètement sur l’audit in situ des bâtiments, basé sur l’observation et la réalisation de mesures. Il s’appuie aussi sur l’interview des occupants de ces projets et des professionnels qui ont participé aux différentes phases de leur élaboration. Sa méthode permet de valoriser et de capitaliser les retours d’expériences et s’en servir comme leviers d’amélioration de la qualité. Après une étape de consolidation et d’analyse des données recueillies par des experts, les enseignements tirés grâce à cet apprentissage par l’erreur sont valorisés pour faciliter la montée en compétences des acteurs de la filière. Ils sont ensuite largement diffusés au travers d’outils pédagogiques et publications mis à la disposition gratuite de toutes les parties prenantes de la construction : rapports thématiques de la collection «12 enseignements à connaître », mallette pédagogique en ligne, vidéos sur la chaîne YouTube AQC TV… Un dispositif renforcé en 2020 et 2021 avec de nouvelles enquêtes et ressources En 2020 et 2021, le Dispositif REX BP® s’intensifie avec le déploiement de deux projets phares, la publication de nouveaux rapports thématiques et outils pédagogiques et la mise en ligne sur la chaîne YouTube AQC TV d’un court-métrage dédié qui, dans l’esprit d’une enquête policière, met en scène la réalisation de la méthode. Le projet REX Rénovation en métropole 200 bâtiments performants rénovés sont visités par dix enquêteurs en métropole. Ces enquêtes donneront lieu à la réalisation de dix rapports thématiques et dix vidéos pédagogiques. Les thématiques, choisies pour leurs caractéristiques et fonctionnements particulièrement sensibles dans le cadre d’une opération de rénovation, sont : Isolation des combles / Isolation des planchers bas / Isolation des murs / Ventilation SF (Simple Flux) / Ventilation DF (Double Flux) / Chauffe-eau-thermodynamique / Chaudière bois / Pompes à chaleur / Biomasse / Dimensionnement des équipements / Solutions d’éclairage. Dans ce cadre, un MOOC sortira au printemps 2021 pour favoriser les bonnes pratiques et mettre l’accent sur les points de vigilance lors d’un projet de rénovation. Il est réalisé en partenariat avec l’ASDER (Association Savoyarde pour le Développement des Énergies Renouvelables) et sera hébergé sur la plateforme MOOC Bâtiment Durable. Le programme OMBREE dans les territoires ultramarins OMBREE, Programme inter Outre-Mer pour des bâtiments résilients et économes en énergie, a pour mission de contribuer à la réduction des consommations d’énergie dans les bâtiments résidentiels et tertiaires des DROM. Piloté par l’AQC, il s’appuie sur de solides partenaires locaux dans chacun des territoires visés. 80 bâtiments performants construits ou rénovés sont en cours d’audit et donneront lieu à la réalisation de quatre Rapports et de vidéos, aux thématiques spécifiquement liées aux conditions climatiques de ces territoires : aux Antilles (Guadeloupe et Martinique), les protections solaires, la ventilation naturelle et la végétalisation / En Guyane, les isolants thermiques / À La Réunion, les systèmes de climatisation et l’eau chaude solaire. Des ressources pédagogiques perfectionnées et des restitutions publiques dans les territoires La mallette pédagogique va être étoffée par dix nouvelles études de cas, dix QCM et 200 photos commentées des non-qualités constatées sur le terrain et des bonnes pratiques de mise en œuvre. Dix nouvelles vidéos/tutoriels seront également réalisés et paraîtront tout au long de l’année 2021. Des restitutions publiques des enseignements des bâtiments audités dans le cadre du projet REX RÉNOVATION auront lieu au cours du premier semestre 2021 en régions dans l’objectif de commenter les résultats, présenter les livrables, sensibiliser les acteurs sur les retours d’expériences. Photo : Caractérisation d’un inconfort par courant d’air par la mesure de la vitesse d’air en ambiance à l’aide d’un anémomètre à fil chaud omnidirectionnel. AQC
Il y a 4 ans et 253 jours

Recommandations sur la mise en œuvre du volet acoustique de la rénovation thermique

Le Conseil National du Bruit a émis un avis le 5 octobre pour rappeler l’importance de la prise en compte de l’acoustique dans les travaux de rénovation thermique. Le CINOV GIAc qui regroupe des Ingénieurs spécialisés en acoustique et vibrations dans les secteurs du bâtiment, de l’environnement, de l’industrie, de la formation et de la recherche, se félicite de cet avis favorable à l’amélioration des qualités acoustiques des bâtiments anciens. Le CNB recommande entre autres « qu’une étude acoustique établisse les caractéristiques initiales du bâtiment, définisse les objectifs d’améliorations ainsi que les solutions techniques à mettre en œuvre ». Le confinement a provoqué une prise de conscience des enjeux liés à l’acoustique Pendant la période de confinement, moment considéré comme une exceptionnelle expérience acoustique à grande échelle, un phénomène similaire a été clairement mis en évidence dans les logements collectifs. Il y avait moins de bruit dans la ville donc l’effet de masque du bruit provenant de l’extérieur et perçu à l’intérieur du bâtiment a diminué. Le CIDB vient de publier les résultats d’une enquête nationale montrant que si pendant cette période des bénéfices en termes de santé liés à la réduction des sources de bruit ont été largement appréciés, pour autant une gêne accrue liée aux bruits internes à l’habitat a été mal vécue par une partie importante de la population urbaine. La rénovation thermique peut être un facteur aggravant si elle ne s’accompagne pas d’une rénovation acoustique Même si les situations ne sont pas exactement identiques, nous devons nous attendre à ce qu’une grande proportion de la population en habitat collectif voit son confort sensiblement dégradé par des rénovations thermiques sans prise en compte des aspects acoustiques. Toutes les enquêtes depuis des dizaines d’années montrent que les problèmes acoustiques sont ressentis dans l’ensemble des logements comme l’un des tous premiers défauts et que les bâtiments anciens ne sont pas épargnés. Il est bien connu que les types de constructions présentant de mauvaises qualités acoustiques sont également celles qui sont énergivores, notamment celles construites avant les premières réglementations acoustiques datant des années 70. Il est particulièrement important de prendre en compte le problème lié aux bruits d’impact qui arrive largement en tête des sinistres et des plaintes des occupants. Le CINOV GIAC émet une série de recommandations pour une meilleure prise en compte des enjeux liés à l’acoustique Le CINOV-GIAc rappelle que la prise en compte de l’acoustique dans les projets de travaux est dans la très grande majorité des cas à coût négligeable alors que les travaux de rattrapages acoustiques sont compliqués, onéreux, voire utopiques. La rénovation thermique sans acoustique est alors engagée pour des décennies et le préjudice acoustique est durable. C’est bien un équilibre acoustique subtil des bruits qu’il faut rechercher pour chacune des situations si l’on veut qu’une rénovation thermique puisse être un succès. La thermique et l’acoustique constituent un attelage essentiel du développement durable. L’acousticien est capable de gérer ce subtil équilibre en s’appuyant par exemple sur le travail du CINOV-GIAc relatif à « l’Indicateur Unique Acoustique ». Cet indicateur, basé sur un calcul complet à partir d’une base de données de bruits en situation réelle, permet une approche globale de la problématique. Le principe d’une attestation de prise en compte de l’acoustique en étude et en suivi de chantier serait également un rempart aux rénovations partielles. Cela permettrait de renforcer la qualité des études et des travaux au regard de l’obligation de résultats.
Il y a 4 ans et 253 jours

Tout savoir sur le ravalement de façade en copropriété

Quand on est propriétaire d’une maison individuelle, on est libre de choisir le moment pour ravaler la façade de celle-ci. Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on habite un immeuble en copropriété. En effet, la décision d’exécuter des travaux de ravalement de façade appartient aux copropriétaires. Elle est prise en assemblée générale de copropriété. Justement, nous allons aborder les points essentiels à savoir sur le ravalement de façade en copropriété. Le ravalement de façade, c’est une obligation légale ! Les murs extérieurs de votre bâtiment sont constamment exposés aux diverses agressions. À côté des intempéries répétitives, les variations de température et la présence des champignons à leur surface ébranlent leur solidité. C’est effectivement dans cette optique que la loi a fait du ravalement de façade une obligation qui incombe aux copropriétaires. Elle est régie par le Code de la construction et de l’habitation en ses articles L132-1 à L132-5. En effet, des travaux devront être entrepris tous les 10 ans au moins afin de préserver le bon état de la façade. Ces dispositions légales visent principalement les immeubles localisés à Paris et dans certaines communes figurant dans une liste établie par le Préfet communal après avis du conseil municipal. Toutefois, sachez que ce délai peut varier d’une localité à une autre. Pensez donc à vous renseigner auprès de votre mairie pour en savoir plus. Si aucun ravalement n’a été opéré dans ce délai, les autorités communales peuvent, par voie d’injonction, contraindre les copropriétaires à engager des travaux. En cas de refus de leur part, une peine pécuniaire est prévue à cet effet. En outre, vous pouvez contacter un ravaleur professionnel comme celui qui se trouve sur https://www.peinture-maconnerie-59.fr/ qui vous mettra au fait des règles applicables dans votre région. Il peut aussi se charger de vos travaux de ravalement. Le ravalement de façade en copropriété : comment se déroule la prise de décision ? Comme susmentionnée, la décision de ravaler ou non la façade d’immeuble en copropriété appartient conjointement aux copropriétaires. Tout se décide dans le cadre d’une assemblée générale. Cette décision sera soumise au vote. Mais avant cela, la façade en question devra faire l’objet d’un diagnostic. L’intervention d’un façadier professionnel est requise pour cela. À l’issue du diagnostic, le devis qu’il délivrera sera annexé à la convocation des copropriétaires. En effet, le syndic présentera plusieurs devis en assemblée générale. Le vote se fera alors sur la base de ces documents. Sachez toutefois qu’il existe différentes modalités de vote. Les règlementations en vigueur ont prévu trois cas : Si le ravalement de façade est entrepris à titre de travaux d’entretien régulier, la majorité simple est nécessaire. Si des travaux de gros œuvres comme l’installation d’un nouveau système d’isolation ou des travaux d’embellissement sont en cause, une majorité absolue est requise. Si les travaux de ravalement de façade ont été exigés par la mairie, aucune décision n’est à prendre. Seules les modalités d’exécution des travaux seront discutées en assemblée générale. Dans ce cas, la majorité simple suffit. Le ravalement de façade en copropriété : qui paie la facture ? La réponse est évidente. Les dépenses engendrées par les travaux seront supportées par les copropriétaires. Cette règle s’applique également en cas de location. Les charges seront partagées à parts égales entre eux. Si un copropriétaire met en vente son appartement alors qu’une décision a été déjà prise en assemblée générale, il sera toujours contraint au paiement de la facture. En effet, l’obligation de payer le façadier appartient au vendeur et non à l’acheteur. En général, le syndic lance les appels aux fonds sur un certain laps de temps. Les copropriétaires pourront alors mieux se préparer financièrement aux travaux.
Il y a 4 ans et 254 jours

Ker Uhel, à Lannion, une réhabilitation d’envergure menée par Anthracite

L’agence rennaise Anthracite (Marie-Caroline et Nicolas Thébault) a entrepris la réhabilitation des 389 logements sociaux – répartis en 13 bâtiments de R+3 à R+4 – de la Cité Ker Uhel à Lannion (Côtes d’Armor). Maître d’ouvrage : Côtes d’Armor Habitat. Budget : 10,6 M€. Livraison prévue : mai 2021. Communiqué de Bouygues Bâtiment Grand Ouest, […] L’article Ker Uhel, à Lannion, une réhabilitation d’envergure menée par Anthracite est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 254 jours

Comment procéder à l’isolation de sa toiture ?

La toiture de votre maison peut être une source de déperdition de chaleur importante. Le saviez-vous ? En moyenne, si votre couverture de maison est mal isolée, vous risquez 30 à 35% de perte de chaleur. D’où l’importance de rénover fréquemment l’isolation des combles, aménagée ou non. Mais comment faire ? Voici quelques idées. Isolée par l’intérieur est une meilleure idée La première étape de l’isolation d’une toiture est de choisir la technique d’isolation à utiliser. Ce peut être une isolation par l’intérieur ou par l’extérieure. Et même si poser des isolants sur le toit de la maison est de plus en plus tendance actuellement, c’est beaucoup plus pratique et plus facile de procéder de l’intérieur. Mais attention, il faudra une technique d’isolation par l’intérieure différente selon que vous ayez envie d’aménager ou non les combles. Si vous souhaitez notamment valoriser les quelques dizaines de m2 disponibles sous toiture, vous devez  placer les isolants sous la charpente et sous la toiture de votre espace. Trouver le meilleur isolant La base pour réussir l’isolation de votre toiture et de choisir le meilleur isolant. Techniquement parlant, il faut une résistance de 7 m2/K/W au moins pour profiter d’un maximum de confort sous comble et dans le reste de la maison. Actuellement, les grandes marques peuvent vous proposer différents matériaux isolants. En règle générale, on opte encore pour la laine de roche ou la laine de verre. Vendus par rouleau et ayant déjà fait leurs preuves au cours des dernières années, ces isolants sont à la fois pratiques et simples à mettre en place. Ils s’adaptent à toutes les superficies et se découpent à la longueur que vous souhaitez pour permettre une mise en place facile et rapide. La couche d’aluminium isolante Pour optimiser le niveau d’isolation de votre espace sous comble, vous aurez également besoin d’une couche d’aluminium isolant thermique. C’est un accessoire, vendu également par rouleau et qui coûte quelques dizaines d’euros le mètre. Légère et assez fine, elle est placée sur chaque isolant. Ce qui permet non seulement de refléter la chaleur dans toute la pièce, donc de garder la température intérieure de la maison pendant plus longtemps. Mais elle permet également de minimiser le niveau d’humidité dans la pièce.  Ce qui aidera à protéger vos charpentes en bois contre les champignons et les moisissures. La mise en place de cette couche d’aluminium isolante est assez facile. Néanmoins, il faut faire preuve d’une certaine minutie pour éviter de l’abimer et pour garantir la réussite de la mise en place. Aussi, on vous recommande tout de même, et ce, pour l’ensemble des travaux de rénovation de vos isolants, de faire appel à un chauffagiste certifié. Trouver le financement Il n’est pas obligatoire de payer les travaux d’isolation de votre toiture de votre propre poche.  Il existe en effet des aides et des financements venant de l’État et des organisations en tout genre qui peuvent vous aider à minimiser les dépenses. Et pour cause, ce genre de travaux fait partie des rénovations énergétiques. Crédit TPZ+, financement venant de l’ANAH, crédit d’impôt et bien d’autres encore : vérifiez les différentes conditions pour savoir si vous êtes éligibles ou non. En quelques clics sur le site des banques ou sur internet, et vous trouverez toutes les informations dont vous aurez besoin. Certaines aides sont cumulables avec les autres. Mais ce n’est pas le cas de toutes. Donc, faites attention. En outre, le financement proposé est généralement plafonné. Une chose est sure. Si vous comptez recourir à ces plans de financement, vous ne pouvez pas vous charger vous-même de tous les travaux. Il faudra un professionnel certifié RGE.
Il y a 4 ans et 255 jours

Faut-il reconstruire ou évacuer ? Le dilemme des experts face aux incendies dans l'Ouest américain

Beaucoup des communautés touchées cet été étaient construites dans des zones boisées, parfois au cœur même des forêts. Avec les effets du changement climatique, qui accentue la sécheresse et les risques d'incendies de grande ampleur, ces régions situées au point de rencontre entre villes et forêt ("interface habitat-forêt" pour les spécialistes), resteront particulièrement vulnérables.C'est le cas de la petite ville de Paradise, dans le nord de la Californie, détruite à 90% en 2018 par un incendie qui a fait 86 morts. Le bourg avait à peine commencé à reconstruire et à se repeupler qu'il a de nouveau été menacé par les flammes du "Bear Fire", qui a ravagé la région le mois dernier.Effet indésirable de ces feux à répétition: à Paradise comme ailleurs, les primes d'assurances ont monté en flèche et les nouveaux contrats sont bien souvent refusés.Rien qu'en Californie, l'un des États les plus touchés cet été, 6.500 bâtiments ont été détruits durant le seul mois d'août. De quoi faire réfléchir les quelque 50 millions de foyers américains qui vivent dans cette fameuse "interface habitat-forêt".Mais pour Gregory Pierce, spécialiste de l'urbanisme à l'univeristé UCLA, de nombreuses zones situées dans cette interface "sont surpeuplées et n'auraient jamais dû être développées d'un point de vue environnemental". "C'est le dernier recours, auquel ni les habitants ni les législateurs n'ont envie d'arriver mais l'éviction va faire partie des solutions", estime-t-il. "Mais pour certaines communautés, c'est la seule façon de survivre", assure M. Pierce.Ces zone rurales, où les terrains sont moins chers, se sont énormément développées ces dernières décennies, particulièrement en Californie où les prix de l'immobilier sont parmi les plus élevés du pays. Entre 1990 et 2010, elles ont explosé, à la fois en termes de nouveaux logements (+41%) et de surface (+33%) selon les statistiques de l'office des forêts."Ces endroits se construisent près de canyons à la végétation très dense, qui sont difficiles d'accès", observe Darrell Roberts, officier chez les pompiers de Californie du Sud. "Tout le monde a envie d'une belle maison à l'ombre des arbres et au milieu de la nature, mais il y a des risques", insiste-t-il.Matériaux plus résistantsS'il est difficile de contrer le changement climatique et la sécheresse chronique, certains experts misent sur une meilleure gestion de la végétation pour minimiser l'impact des feux.Il faut bien sûr débroussailler autour de tous les logements, mais des "feux contrôlés" peuvent aussi permettre d'éliminer les arbres et les herbes sèches qui alimentent les incendies, explique David Shew, pompier californien à la retraite."Ces pratiques peuvent très bien marcher mais elles sont très difficiles à mettre en œuvre aujourd'hui à cause du nombre de gens qui vivent là", au milieu des zones boisées, relève-t-il.David Shew pense malgré tout que l'expulsion des habitants situés en zones vulnérables est une mesure extrême. Une interdiction de construire similaire à celle qui a été mise en oeuvre dans des zones inondables du Mississippi serait, selon lui, difficile à faire appliquer car les feux sont "très aléatoires" et difficiles à prédire.M. Shew, qui est aussi architecte, prône de son côté un changement dans les matériaux utilisés pour construire les maisons, dont la structure et les murs sont le plus souvent du bois recouvert d'un mince parement dans l'ouest des États-Unis.Murs renforcés, toit résistant au feu : "aujourd'hui, on sait qu'on peut construire avec des matériaux plus intelligents et résistants, pour un coût qui n'est pas significativement plus élevé qu'une construction traditionnelle", assure-t-il.Quant aux maisons déjà existantes, David Shew pense qu'il serait de l'intérêt des propriétaires et des compagnies d'assurance d'investir dans une rénovation pour les rendre elles aussi résistantes aux flammes."Aux États-Unis, c'est presque un mantra de dire: +on va reconstruire, on ne va pas renoncer, on va redresser la tête et revenir s'installer+". Mais la réalité "c'est que nous n'aurons jamais assez de camions de pompiers pour en placer un devant chaque maison", lâche-t-il.
Il y a 4 ans et 256 jours

Au Royaume-Uni, une association de protection du patrimoine va supprimer près de 1.300 postes

L'association, qui cherche à économiser 100 millions de livres sterling (110 millions d'euros) par an, avait annoncé en juillet la possible suppression de 1.200 postes. Jeudi, il a annoncé après consultation 514 licenciements secs et 782 départs volontaires, soit une réduction de près de moitié du nombre des départs contraints.Outre les suppressions de postes, qui devraient permettre de réaliser 59 millions de livres par an, le National Trust va économiser annuellement 41 millions de livres en réduisant les dépenses."Aucun dirigeant ne veut se retrouver forcé d'annoncer des licenciements, mais à cause du coronavirus, nous n'avons tout simplement pas le choix", a déclaré dans un communiqué la directrice générale de l'association, Hilary McGrady.Fondé il y a 125 ans, le National Trust, qui gère un grand nombre d'espaces naturels et monuments en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, a également gelé les embauches, puisé dans ses réserves et recouru à l'emprunt.
Il y a 4 ans et 256 jours

Des maisons exposées aux nuisance sonore sur la LGV Paris-Rennes pourront être rachetées

Depuis l'inauguration en juillet 2017 de la nouvelle LGV, de nombreux riverains ont entamé un bras de fer judiciaire pour protester contre les nuisances sonores de cette nouvelle ligne ferroviaire."Un fonds de 11 MEUR, cofinancé à parité par l'État et les collectivités territoriales, a été mis en place pour améliorer l'insertion de la LGV dans l'environnement", indique le communiqué.Le comité des financeurs, regroupant notamment les régions Bretagne et Pays de la Loire, SNCF Réseau et Eiffage Rail Express (ERE), gestionnaire de la LGV, a acté des "propositions d'acquisition des huit habitations exposées à des pics de bruit supérieurs à 85 dB (décibels), pour lesquelles des protections phoniques à la source (écran ou merlon antibruit) présentent un coût supérieur à la valeur des biens".De fin 2020 au second semestre 2021, les riverains se verront proposés l'acquisition "des habitations exposées à des pics de bruit compris entre 80 et 85 dB pour lesquelles des protections phoniques à la source présentent un coût supérieur à la valeur des biens ou ne permettent pas de ramener le bruit sous le seuil de 80 dB".Le comité des financeurs se réunira au premier semestre pour dresser un premier bilan de ces actions complémentaires destinées à "améliorer l'insertion de la LGV dans l'environnement pour les riverains".
Il y a 4 ans et 256 jours

"Il faut intégrer l'économie circulaire aux objectifs de rénovation énergétique", N.Tchang

RECYCLAGE ET RÉEMPLOI. Alors que les milliards d'euros du plan de relance vont donner lieu à des milliers de chantiers de rénovation énergétique, Nathalie Tchang, présidente du bureau d'études Tribu énergie, exhorte les acteurs à ne pas oublier les enjeux d'économie circulaire.
Il y a 4 ans et 256 jours

Les ventes de Kaufman & Broad ont nettement baissé pendant l'été

Kaufman & Broad a annoncé une nette baisse de ses ventes pendant l'été, en l'expliquant par ses difficultés liées à  des blocages autour des permis de construire.