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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 4 ans et 243 jours

Ville et Bâtiments : accompagner la sortie de crise et se préparer aux crises sanitaires futures

Photo : Bertrand Rieger / hemis.frLa crise sanitaire liée au Covid-19 a profondément modifié notre mode de vie pendant quatre mois. Nous avons passé pratiquement 100 % de ce temps dans notre logement ou à moins d'1 km de celui-ci. Cette situation inédite a souvent mis en évidence que les espaces où nous vivons peuvent autant être des refuges que des vecteurs de la pandémie. La pandémie associée au virus SARS-CoV-2, repose, du fait de son impact à l'échelle internationale, une question essentielle : quel rôle le bâtiment et l'environnement construit peuvent-ils jouer dans la gestion d'une crise en termes de qualification de l'aléa (qu'il soit sanitaire, écologique, associé aux évènements climatiques, sismique, etc.) ou de caractérisation de la vulnérabilité induite (qu'elle soit sanitaire, économique, écologique, structurelle) ? Le CSTB développe au travers de ses différentes approches disciplinaires, une méthodologie d'analyse structurée des phénomènes de crise, permettant ainsi d'apporter, avec ses partenaires scientifiques, des réponses systémiques et opérationnelles aux différents acteurs socio-économiques et décideurs politiques, et non une simple réponse disciplinaire. Les crises se déclinent [toujours] suivant une même temporalité pré-crise / crise / post-crise, avec deux modulations spécifiques par les échelles des temps long et court : l'anticipation et la prévention pour la pré-crise au temps long résultant de l'apprentissage de la post-crise à la même échelle. Ainsi la problématique initiale se déclinera-t-elle dans une analyse de la contribution du bâtiment et de l'urbain à une résilience multifactorielle face aux crises, quelle qu'en soit la nature. La césure du temps court quant à elle ouvre la voie aux crises résultantes qu'elles soient sanitaires, économiques, sociales ou environnementales, qui se surajoutent à la sortie de crise dans un processus d'amplification des effets. La crise de la maladie Covid-19 n'échappe pas à cette réalité. Si la pré-crise a été mondialement sous-estimée, malgré des foyers épidémiques récents (coronavirus : SRAS en 2003, MERS en 2012, grippe H5N1 en 1997-2003, H1N1 en 2009) et des réalités plus explicites de pandémies mondiales (grippe espagnole en 1918, grippe asiatique en 1957, grippe de Hong Kong en 1969), l'évolution en pandémie, exacerbée par les mobilités inter-régionales et l'absence de protection organisée, nous a conduits à la crise actuelle, sans que nous n'y soyons réellement préparés. Au vu des 80 % du temps quotidien passé par chacun d'entre nous dans un bâtiment, que ce soit logement, tertiaire, commerce, la mise en place d'un confinement place ainsi le bâtiment et l'espace urbain au cœur des questionnements, ici sanitaires, avec plus de 95 % de temps contraint, même si jusqu'à présent cela n'a pas été explicite. Au-delà des sujets « bâtiment » versus crise, le révélateur du confinement a été de remettre sur le devant de la scène la problématique sociale, du fait ici de la crise économique découlant de la crise sanitaire. Mais cela pourrait tout autant s'appliquer aux autres crises ou phénomènes d'ampleur comme par exemple la surmortalité à la suite des vagues de chaleur du fait de la « crise » environnementale (même si le terme crise ne s'applique pas précisément du fait de sa non-finitude), de la paupérisation des plus faibles à la suite de la « crise » environnementale encore, mais cette fois-ci liée aux extrêmes orages, tornades, inondations, etc. Ce point est très important car comme on l'a remarqué au niveau international (USA notamment) la fracture sociale est exacerbée par ce type de crise qui révèle des disfonctionnements majeurs, récurrents, mais sous évalués par le politique (exemple de la politique de la santé vs. hôpital notamment, mais aussi le déficit d'équipement de certains foyers en termes d'outil numérique (PC) pour l'éducation des enfants). La question que le CSTB aborde – quel est le rôle du bâtiment et de l'environnement construit dans la gestion d'une crise – s'inscrit dans chacune de ces phases, dans une logique scientifique, mais doit répondre aux attentes des différents acteurs dans des délais et des niveaux de complexité variables. Elle nécessite une réponse collective, tant au niveau du CSTB que de ses partenaires scientifiques et des acteurs socio-économiques du secteur. Dans la phase actuelle de la gestion de cette crise si particulière, l'expertise du CSTB, issue de travaux de recherche menés depuis de nombreuses années, permet d'ores et déjà de répondre à certaines problématiques de ses donneurs d'ordres : caractériser les sources du Covid-19, les facteurs déterminant son transport dans le bâtiment et l'exposition des occupants ; proposer des moyens de gestion, des conditions d'occupation et de fonctionnement du bâtiment et ses équipements (par exemple sur ventilation, la réduction du taux d'occupation des locaux) au regard de la contamination biologique ; comparer par simulation les solutions de circulation les unes aux autres, en évaluant l'influence sur le reste du bâtiment, et identifier les zones de congestion potentielle susceptibles de provoquer des lieux à risque ne permettant pas de garantir les distances sanitaires ; identifier si les solutions de gestion sont en adéquation avec les règles existantes, notamment en termes de sécurité incendie, de ventilation et traitement d'air, de sécurité de fonctionnement des appareils à combustion et d'accessibilité ; analyser l'impact de stratégies de ventilation (type de système, niveau de renouvellement d'air) vis à vis de l'efficacité du renouvellement d'air et du transfert de contaminant et du niveau de concentration intérieure ; déterminer des stratégies de nettoyage des surfaces et des réseaux et de mise en œuvre des équipements spécifiques de traitement d'air (par exemple épurateurs autonomes, dispositifs en CTA). Au-delà de ces expertises directement disponibles, le CSTB a décidé de mobiliser ses compétences scientifiques pour conduire des travaux de recherche, pour améliorer les connaissances et les réponses à apporter sur les enjeux de circulation et de traitement d'un virus à l'intérieur d'un bâtiment ou en milieu urbain. Plus précisément, le premier projet se penchera sur la circulation des virus dans les espaces bâtis, leur interaction avec les revêtements ou les meubles et l'élaboration de protocole d'évaluation des systèmes de traitement de surface et de leur impact tant sanitaire que physique. Le second projet étudiera la prise en compte des enjeux sanitaires dans la conception des espaces publics et dans leur réalisation, de leur géométrie jusqu'au choix des matériaux les plus adaptés en termes notamment de capacité à être nettoyés, et de résistance aux agressions chimiques. La crise sanitaire et le confinement ont par ailleurs profondément modifié notre rapport à notre lieu de vie et plus largement à notre environnement. L'espace public urbain, hier réservé aux fonctions de déplacements automobiles et alternatifs a parfois retrouvé pendant le confinement sa dimension de lieu de villégiature. Cette transformation est-elle durable ou sera-t-elle purement ponctuelle ? C'est un enjeu majeur pour les collectivités locales et les aménageurs pour l'exercice de leur responsabilité. Cela nécessitera de mobiliser une capacité de recherche sur ces modifications potentielles de nos comportements. Le CSTB souhaite se mobiliser et participer à des travaux de recherche de plus grande ampleur sur les évolutions sociologiques voire sociétales induites par la crise sanitaire. La Corée du Sud nous a montré l'exemple. Touchée par les précédentes pandémies du SRAS et du MERS, elle a su investir pour préparer les crises sanitaires futures et notamment développer leurs connaissances des facteurs qui permettent d'en limiter l'impact. Nous ne partons donc pas de rien. Le CSTB se mobilisera avec tous les partenaires scientifiques et économiques de bonne volonté sur ces domaines d'excellence pour participer à l'effort collectif indispensable pour préparer la prochaine crise, qu'elle soit sanitaire ou environnementale.
Il y a 4 ans et 243 jours

A Paris-Saclay, une nouvelle résidence étudiante signée A+ Samuel Delmas

A Paris-Saclay, la Maison des ingénieurs agronomes, maître d’ouvrage (promoteur : ADIM Ile-de-France), a confié à l’agence parisienne A+ Samuel Delmas architectes (concours 2019), la construction d’une résidence de logements étudiants privés de 136 lits (lot C1.2) au sein du quartier de l’Ecole polytechnique du Campus. Livraison prévue en mai 2022. Communiqué. Située à l’entrée […] L’article A Paris-Saclay, une nouvelle résidence étudiante signée A+ Samuel Delmas est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 244 jours

Zellige, covisibilité heureuse signée Tectône et Tact sur l’Ile de Nantes

Livrée en 2020 par les agences Tectône (Paris) / Tact (Nantes), avec Atelier Roberta pour l’aménagement paysager, Zellige est une opération immobilière de 6 800 m² installée sur l’île de Nantes : 100 logements, dont 15 en habitat participatif, conçus pour SNI (locatif abordable – PLS) et GHT (accession sociale et abordable). Découverte. Sur les bords […] L’article Zellige, covisibilité heureuse signée Tectône et Tact sur l’Ile de Nantes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 244 jours

Moon Safari lauréate de La Maison du Cirque de Bourg-en-Bresse

L’agence bordelaise Moon Safari est lauréate du projet de construction de la Maison du Cirque initié par la mairie de Bourg-en-Bresse (Ain). Ce projet de 1 106 m², pour un budget de 2,35 M €, a pour vocation de devenir un lieu de rencontre, d’échange et d’épanouissement autour des arts du cirque, proposant à la […] L’article Moon Safari lauréate de La Maison du Cirque de Bourg-en-Bresse est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 245 jours

En Russie, le mal-logement ou la splendeur fanée du complexe "Proletarka"

Avec ses 50 bâtiments, comptant logements, magasins, bibliothèque, théâtre et hôpital, Proletarka, ou "Prolétaire" en français, était une ville dans la ville, comptant jusqu'à 15.000 habitants.Bâti entre 1858 et 1913, avant la Révolution bolchévique de 1917, il devait être un paradis ouvrier dans la Russie tsariste.En 2020, "on est des centaines vivant ici, souvent à cinq dans la même pièce aux murs moisis et aux tuyaux rouillés qui fuient", raconte à l'AFP Vladimir Moguilnikov, retraité de 62 ans, dont 40 passés dans cet ensemble situé à 200 km de Moscou.Ici, les toilettes sont communes, séparées de rideaux de douche et les plafonds sont noirs de moisissures. Les couloirs servent de terrain de jeux aux enfants qui slaloment dans le bric-à-brac n'ayant trouvé place dans les pièces de vie exiguës.Loin d'être un cas isolé, ce mal-logement est un tourment qui ronge la Russie depuis des décennies. Il touche des millions d'habitants vivant dans des appartements communautaires surpeuplés, des immeubles vétustes ou des bâtiments classés dangereux. Les statistiques officielles sont parcellaires, néanmoins selon le ministère du Bâtiment, cité par le quotidien Vedomosti, d'ici à 2045, un tiers des 3,8 milliards de m2 d'habitations en Russie nécessiteront une remise en état d'envergure.Vladimir Poutine a fait de cette crise du logement l'un de ses "grands projets nationaux", avec l'objectif de bâtir 120 million de m² en 2024, contre 86 en 2018.A Proletarka, les subsides de l'Etat ne sont cependant pas venus à la rescousse. "L'état est effrayant", constate Dmitri Grouzdkov, un guide et passionné de ce quartier.Certes, un plan ambitieux prévoyant une rénovation sur dix ans, élaboré par le prestigieux institut moscovite Strelka, a été validé, "mais il demande des investissements équivalent au double du budget annuel de la ville de Tver", soupire-t-il.Inscrit au patrimoine culturel russe, le complexe a vu quelques initiatives de rénovation privées, comprenant 200 appartements et l'ancienne caserne de pompiers transformée en bureaux en 2016. Une goutte d'eau pour cette véritable cité."Le temps s'est arrêté"A l'époque soviétique, Proletarka est encore entretenu même si la vie y était communautaire dans une URSS elle-même en proie à une crise du logement.Zinaïda Ibraguimova, 69 ans, se souvient de son arrivée ici, 50 ans plus tôt, jeune paysanne venue de l'Oural. Descendant du bus, elle avait été ébahie par les majestueuses façades en briques rouges.Assise sur le sofa étroit du cagibi encombré qui lui sert de logement, elle raconte avoir été heureuse alors de partager avec trois ouvrières une chambre de 12 m², d'attendre patiemment son tour pour aller aux toilettes ou pour utiliser la cuisine."Lors des fêtes, on dressait une table pour tous dans le couloir long de 100 mètres. A l'époque, il y avait une moquette et des miroirs sur les murs", se souvient-elle, affichant un sourire discret révélant une unique dent.Le soir, les fileuses se rendaient dans l'une des deux piscines, au théâtre ou à la bibliothèque.Après la chute de l'URSS, les conditions empirent. Zinaïda, avec son fils, survivait en vendant au marché voisin les tissus versés en guise de salaire aux ouvrières.A la fin de ces terribles années 1990, la fabrique disparaît, emportée par l'arrivée de l'économie de marché et des textiles chinois à bas prix. Et Proletarka sombre dans l'insalubrité.Aujourd'hui, les cinéastes y viennent, attirés par son architecture extravagante et décrépie."C'est devenu un décor tout prêt pour le cinéma", résume Vladimir Moguilnikov, qui se bat auprès des autorités locales pour obtenir le relogement des "oubliés de Proletarka".Le réalisateur Igor Zaïtsev confirme, entre deux prises d'une série sur le grand banditisme soviétique de la fin des années 1940. Il recrute même des habitants comme figurants, dont Zinaïda."Ces façades et entrées miteuses, ces fenêtres brisées: on dirait que le temps s'est arrêté aux années d'après-guerre", ajoute-t-il.
Il y a 4 ans et 245 jours

Les principales réactions patronales et syndicales au plan de relance

Mouvement des entreprises de France (Medef)Il "salue les choix du plan de relance, notamment celui de privilégier la transformation de l'économie et les secteurs d'avenir" mais estime qu'il "présente deux risques auxquels il faudra veiller".Il note que "la mobilisation de l'enveloppe doit être très rapide pour faire repartir la croissance", et que "certains secteurs particulièrement touchés ne sont pas encore dans la phase de relance. Pour eux, il est indispensable de prolonger les mesures d'urgence adoptées au printemps".Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME)"Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a déclaré à l'AFP son président François Asselin.La baisse des impôts de production, représente une "avancée majeure" qui "contribuera au renforcement de la compétitivité des entreprises". "L'effort financier visant à soutenir la relocalisation de la production industrielle est également à saluer".Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI)Il salue l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production, tout en réclamant qu'il soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne".Union des entreprises de proximité (U2P)Si les PME et les TPE "ne sont pas oubliées dans l'équilibre général de ce plan", l'U2P considère "cependant" le plan "comme un point de départ et souhaite qu'un comité de suivi soit instauré afin de vérifier l'efficacité" des mesures.Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM)Le plan fait "du soutien à l'industrie un axe majeur de la relance". Cependant, "si ces annonces vont dans le bon sens, nous serons particulièrement vigilants sur la transcription de ces annonces en actes, suivis d'effets".Fédération française du Bâtiment (FFB)Elle "se réjouit d'y trouver le bâtiment à sa juste place, avec 7 milliards d'euros d'aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant", mais "déplore l'absence inquiétante de mesures fortes en soutien au logement neuf".Association nationale des industries alimentaires (Ania)Richard Girardot, son président, "salue le choix du gouvernement de mettre la souveraineté alimentaire au coeur des enjeux de l'économie et des emplois de demain". L'association voit dans le "soutien massif" reçu, un moyen de "restaurer la trésorerie" des TPE-PMI et ETI de l'alimentation et de "moderniser les process de fabrication".FNSEAAvec un milliard d'euros dédié à l'agriculture, le plan est une "première satisfaction" pour la FNSEA, qui estime que la crise a "mis en lumière l'enjeu de la souveraineté alimentaire". "Nous serons extrêmement vigilants à la traduction du plan de relance dans les faits", prévient toutefois la première organisation des agriculteurs.Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih)Pour l'Umih, le plan est "une déception": il "donne l'impression que le gouvernement ne prend toujours pas la vraie mesure de la crise que notre secteur traverse et qui, actuellement, n'est toujours pas derrière nous".L'organisation réclame des "mesures complémentaires", telles que la prolongation du dispositif d'activité partielle et des exonérations de charges.Confédération CGT"Toutes ces aides - ça fait beaucoup de milliards - ne sont pas associées à des contreparties, on donne des sous et on verra ce qui se passe", a regretté sur France 2 son numéro un Philippe Martinez, déplorant également l'absence d'annonces pour les salariés de "la deuxième ligne" comme les caissières et les aides à domicile.Confédération FOSon responsable Yves Veyrier a regretté sur RTL qu'en général les plans de relance ne sont "jamais conditionnés à l'emploi". "Jamais ce n'est mesuré, jamais ce n'est contrôlé, a fortiori pas sanctionné". Il a également estimé que "la question du salaire doit faire partie du plan de relance", appelant à ce qu'on "n'oublie pas les salariés de la +deuxième ligne+".Confédération CFDTElle pointe "les marges de manoeuvre importantes données aux entreprises (qui) engagent leur responsabilité en termes de préservation de l'emploi, de transition écologique, de partage des richesses et de dialogue social" et réclame en entreprise des avis du comité social et économique (CSE) "sur l'utilisation des aides publiques pour garantir qu'elles seront bien investies (...) dans la transition écologique et l'emploi de qualité".Confédération CFTCElle estime que le plan de relance est "sur la bonne voie, mais trop peu équilibré, ciblé et conditionné". Elle regrette notamment qu'il soit "quasi-exclusivement axé vers les entreprises" et qu'il n'impose pas d'obligations à celles qui bénéficieront d'aides. La CFTC demande "que la première condition pour obtenir des aides soit la création effective d'emplois, ou a minima le maintien de l'emploi".
Il y a 4 ans et 245 jours

France relance : comment seront fléchés les 40 milliards dédiés aux TPE-PME ?

REPRISE. Au lendemain de la présentation du plan de relance gouvernemental, les artisans jugent que la réponse économique va dans le bon sens mais que tous les freins empêchant une relance pérenne du bâtiment ne sont pas encore levés. Les pouvoirs publics promettent quoi qu'il en soit que 40 milliards d'euros du plan seront fléchés vers les TPE-PME.
Il y a 4 ans et 245 jours

En Ile-de-France, une charte pour "fluidifier" les relations entre les acteurs du bâtiment

ENTREPRISES. Les fédérations du bâtiment en Ile-de-France et l'EGF-BTP ont souhaité se donner un cadre pour une meilleure coopération entre les entreprises générales et leurs sous-traitants.
Il y a 4 ans et 245 jours

Premier coup de pioche pour la LGV britannique HS2

Le chantier colossal de train à grande vitesse HS2 qui doit relier Londres au nord de l'Angleterre a démarré vendredi 4 septembre.Le budget avoisine les 115 Mds €. Nos majors nationales, Vinci, Bouygues et Eiffage sont parties prenantes.
Il y a 4 ans et 245 jours

L'État sort le chéquier pour que les maires construisent des logements

Il faut construire des logements "là où on en a besoin", en premier lieu les grandes agglomérations où "il est impossible de trouver un logement à un loyer correct", résumait en août la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon.Et, comme ces villes ne regorgent pas de terrains disponibles, "il faut qu'on accepte de construire avec quelques étages", ajoutait-elle.C'est, en effet, l'une des principales causes de la hausse persistante des prix de l'immobilier dans ces zones dites "tendues", dont la plus emblématique est Paris - et son mètre carré à plus de 10.000 euros - ainsi que son agglomération.La construction de logements neufs, au premier chef les immeubles, n'y avance pas assez vite pour répondre à la demande des habitants.La tendance a été accentuée par la crise sanitaire, qui a mis à l'arrêt les chantiers comme l'examen des permis de construire pendant des semaines. Mais elle était là avant.Les promoteurs immobiliers français, secteur qui construit les immeubles, pointaient déjà depuis des mois la timidité des élus à octroyer des permis de construire.Seulement, que peut faire le gouvernement pour infléchir une situation largement dans la main des élus locaux? Après avoir tenté un "appel" aux maires cet été, le ministère du Logement tente une autre méthode, cette fois financière.A l'occasion du plan de relance présenté jeudi, et par ailleurs bien plus axé sur la rénovation des logements que leur construction, le ministère a présenté une aide financière destinée à récompenser les élus qui construisent au-dessus d'un certain seuil.Celui-ci reste encore à fixer et dépendra de la situation selon les villes, mais l'enveloppe est chiffrée: 350 millions d'euros, qui seront versés fin 2021 sur la base des permis octroyés pendant l'année écoulée.Vaincre les "réticences"C'est un tournant pour le gouvernement actuel. Même si le président Emmanuel Macron avait dès le début du quinquennat affiché son intention de faire construire plus de logements, l'exécutif avait surtout misé sur la simplification des normes de construction.Pour autant, "ce n'est pas révolutionnaire", note auprès de l'AFP l'urbaniste Jean-Claude Driant.Lors du précédent quinquennat, celui de François Hollande, l'Etat avait effectivement déjà conçu une aide aux "maires bâtisseurs" sur le même principe. Quelque 500 communes en avaient bénéficié.Mais, depuis, le contexte a changé et "on a l'impression que cette nouvelle aide vient à contre-temps", s'étonne M. Driant.Conclues fin juin, "les élections municipales ont vu beaucoup d'argumentaires sur +Arrêtez de bétonner+", détaille-t-il.Il évoque une "convergence" entre le discours des candidats écologistes, dont plusieurs ont été élus dans de grandes villes comme Lyon, et un phénomène aux racines différentes, le "not in my backyard" ("pas de ça chez moi") qui pousse les riverains d'un quartier à s'opposer à la construction de logements près de chez eux."C'est: Je suis bien dans le cadre de vie où j'habite, ce n'est pas souhaitable qu'il y ait plus de pression sur les écoles, les équipements publics, donc ne changeons rien et surtout pas mes voisins", détaille M. Driant.Les enjeux électoraux sont évidents. L'urbaniste avance par exemple que l'édile sortant de Champigny, au sud-est immédiat de Paris, le communiste Christian Fautré, a perdu son fauteuil à cause d'une "dynamique immobilière" trop rapide.Mais c'est tout le problème, assume-t-on au gouvernement. Puisque les maires font face à des blocages locaux, il faut bien leur trouver un intérêt, en l'occurrence financier, à laisser construire."Il y a besoin de vaincre cette réticence" des élus, explique le ministère, qui espère faire émerger à terme 50.000 logements neufs à l'aide de cette prime.
Il y a 4 ans et 245 jours

Rénovation énergétique : Philippe Pelletier salue un "doublement des financements"

ENTRETIEN. Le président du plan bâtiment durable, Philippe Pelletier, salue dans les annonces gouvernementales un "doublement" des financements pour la rénovation énergétique. Et invite les acteurs de la profession à se saisir des dispositifs mis en place.
Il y a 4 ans et 245 jours

Hellio fait le point sur les chantiers politiques et réglementaires de la rentrée

« Le secteur de la rénovation énergétique était une priorité de l'acte 2 du quinquennat : il le sera davantage dans l'acte 3. Cette rentrée en est la preuve, nous serons aux côtés de nos publics artisans, particuliers, territoires pour intégrer ces changements et ces opportunités. C'est le moment pour réaliser des travaux d'économies d'énergie », commente Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques.1/ Projet de loi de finances 2021 : du nouveau dans les aides à la rénovation énergétique (rénovation globale, CITE et Ma Prime Rénov'…)Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au logement, l'annonçait dans les lignes du Parisien le 30 août 2020 : la rénovation globale deviendra une priorité pour la rénovation énergétique de l'habitat. “Un ménage de la classe moyenne qui fait une rénovation complète en divisant par près de 4 sa consommation (…) pourra prétendre à une aide d'environ 20.000 €”.De quoi donner des sueurs froides au futur projet de loi finances. En effet, comme chaque année, la rentrée de septembre rime avec loi de finances publiques. Elle a pour but de donner une ligne de conduite. Les promoteurs y seront attentifs car elle donnera des précisions quant au plan de relance de 100 milliards d'euros promis par le gouvernement, mais aussi les nouvelles modalités d'application du prêt à taux zéro.Dans une audition à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020, Emmanuelle Wargon a annoncé que le dispositif Ma Prime Renov' sera accessible en 2021 à tous les ménages qui souhaitent financer leurs travaux de rénovation énergétique, et ce, sans conditions de revenus. Cela signifie que les ménages les plus aisés, qui étaient exclus du dispositif entré progressivement en vigueur le 1er janvier 2020, pourront y prétendre dès l'an prochain. Pour l'heure, seuls les ménages « très modestes » et « modestes » peuvent solliciter Ma Prime Renov'. Selon le calendrier initialement établi, les ménages aux revenus intermédiaires devaient pouvoir en bénéficier à leur tour à partir de 2021.Autre nouveauté annoncée par Emmanuelle Wargon : l'ouverture de Ma Prime Rénov' aux propriétaires bailleurs (et non plus seulement aux propriétaires occupant leur logement), ainsi qu'aux travaux en copropriété.2/ L'application de la loi sur l'encadrement du démarchage téléphoniqueCette loi,votée en juillet 2020, prévoit l'interdiction de la prospection téléphonique pour les travaux de rénovation énergétique et les travaux d'installation d'équipements produisant de l'énergie renouvelable, sauf pour les sollicitations intervenant dans le cadre de l'exécution d'un contrat en cours. Elle instaure également un identifiant d'appel obligatoire, sous forme d'un préfixe, pour toutes les démarches commerciales par téléphone. Objectif : permettre au consommateur d'identifier de façon claire, la nature de l'appel qu'il reçoit.Un décret est prévu après avis du Conseil national de la consommation. Il déterminera pour tous les autres secteurs d'activité les jours et horaires ainsi que la fréquence auxquels cette prospection est autorisée. De plus, les professionnels devront indiquer au consommateur qu'il peut s'inscrire gratuitement sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique pour ne plus recevoir d'appels de prospection.Les sanctions ont, elles, été durcies. En effet, des amendes administratives seront prononcées par la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) et on comptera jusqu'à 75.000 € pour des personnes physiques, contre 3.000 € actuellement et 375.000 € pour les entreprises, contre 15.000 € aujourd'hui.3/ Une nouvelle charte « qualité » pour le dispositif Coup de Pouce IsolationDepuis le 1er septembre 2020, une nouvelle charte Coup de Pouce Isolation est entrée en vigueur. La prime pour l'isolation d'un plancher bas est désormais abaissée à 20 € par mètre carré d'isolant pour les ménages modestes et très modestes et 10 € par mètre carré d'isolant pour les autres ménages.Par ailleurs, un délai obligatoire de 7 jours est instauré entre la date de signature des devis et la pose de l'isolant et l'Attestation sur l'Honneur devra indiquer la date de la pose de l'isolant pour être valable. Pour que la facture soit conforme, elle devra contenir les dispositions nécessaires à la mise en place de l'isolation :Un coffrage ou un écran de protection autour des conduits de fumées et des dispositifs d'éclairage encastrés ;Une réhausse rigide au-dessus de la trappe d'accès ;Un pare-vapeur ou tout autre dispositif équivalent lorsqu'il est nécessaire de protéger les matériaux d'isolation thermique contre les transferts d'humidité pour garantir la performance de l'ouvrage.4/ Le renforcement des contrôles RGE pour les artisans du secteurLe label RGE est l'une des principales conditions pour le versement des aides à la rénovation énergétique (Eco PTZ, Ma Prime Rénov, Certificats d'Économies d'Énergie). La réforme du label RGE a été publiée le 6 juin 2020 par un arrêté et un décret.Elle vient donc renforcer les critères de qualification demandés pour obtenir le label afin de mieux lutter contre les fraudes. Les changements se feront en deux temps. Dès le 1er janvier 2021 la nouvelle nomenclature des travaux, et dès le 1er septembre, on notera un renforcement et une multiplication des contrôles par les organismes de qualification, une plus grande transparence sur des informations relatives aux chantiers ou encore une suspension systématique de la certification en cas de non-conformité aux règles établies.5/ La matérialisation des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le ClimatUn projet de loi spécifique sera présenté à la fin du mois de septembre pour donner corps aux mesures qui relèvent du législatif. À l'exception de trois « jokers », toutes les propositions seront détaillées dans le projet de loi. Celles relevant du réglementaire ont été traitées lors du Conseil de défense écologique de fin juillet, notamment l'entrée en vigueur du décret « décence » pour 2023, la fin des chaudières au fioul et au charbon, et le renforcement des aides à la rénovation.D'autres feront partie du plan de relance économique, notamment les 15 milliards d'euros supplémentaires destinés à la rénovation, la mobilité, l'industrie de demain, les énergies renouvelables, etc. Les mesures sur l'efficacité et la rénovation énergétique des bâtiments, l'urbanisme et l'artificialisation des sols ou encore les mobilités, relèvent des compétences des collectivités. Emmanuel Macron a souligné qu'elles nécessitent un dialogue avec les maires et élus locaux.
Il y a 4 ans et 245 jours

France Relance, un plan en trois volets

Jean Castex présente France Relance, le plan de relance économique. [DR] Après avoir mis la « considération sanitaire au-dessus de l’économie », selon les mots du Premier ministre Jean Castex, le gouvernement présente son plan de relance pour le pays. Baptisé France Relance, ce plan dispose d’une enveloppe de 100 Md€. « Nous passons à une consolidation offensive de l’économie », poursuit le Premier ministre. L’objectif ici est de retrouver d’ici 2022 le niveau de richesse d’avant la crise sanitaire. France Relance repose sur 3 leviers : atténuer les effets de la récession pour les entreprises et les salariés, combattre et réduire les morsures de la crise dans le pacte social et territorial. Et enfin, accélérer la transformation “verte” de l’économie. Concernant le 1er volet de ce plan, le gouvernement prévoit, d’une part, pour un budget de 34 Md€, de soutenir les entreprises « pour 74 % des TPE, PME et ETI », précise Jean Castex. Via des baisses d’impôts de production ou encore, en renforçant les fonds propres. Et d’autre part, en engageant une politique de relocalisation industrielle. Une transformation verte La recherche sera encouragée avec un renforcement des moyens de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Et des aides à l’innovation Projets d’innovation des filières stratégiques (PIA). L’objectif “cohésion” sociale et territoriale disposerait d’une enveloppe de 36 Md€. Maintien de l’activité partielle de longue durée pour les secteurs en difficulté, formation des jeunes, développement du numérique sur le territoire… Le plan s’intéresse à plusieurs thématiques. Le gouvernement attribue aussi 3 Md€ dans un plan de relance de la Banque des territoires pour la construction de logement social et de fonciers pour les petits commerces. L’écologie se verra octroyer 30 Md€. « C’est un pas de géant pour la transition écologique, explique Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Nous avons fait le choix de la relance “verte”. » Comme Emmanuelle Wargon l’avait dévoilé [Lire notre article], 6,7 Md€ seront départis à la rénovation énergétique. Dont 4 Md€ pour la rénovation des bâtiments publics, 500 M€ pour les logements sociaux et 200 M€ pour les TPE et PME. Enfin, 2 Md€ seront prévus pour le dispositif MaPrimeRénov’. Une aide qui sera désormais accessible à tous. A travers la rénovation, le gouvernement entend accélérer le développement des filières matériaux locaux et biosourcés. Booster la rénovation énergétique des bâtiments Avec la Stratégie bas carbone et l’objectif de neutralité carbone, l’Etat prend des mesures pour « une économie décarbonée », selon les mots de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. Ainsi, France Relance prévoit de renforcer l’industrie ferroviaire et notamment, le fret. Le développement des technologies vertes a aussi sa place. « Nous comptons investir 2 Md€ dans l’hydrogène vert », complète Barbara Pompili. Pour développer et être indépendant dans cette technologie. Le gouvernement compte opérer une « décarbonation de notre industrie », reprend Bruno Le Maire. Ainsi, l’Etat pourrait prendre en charge les coûts de transformation industrielle pour les sites, qui émettraient le plus de CO2 sur le territoire. Par ailleurs, 2 Md€ seront impartis au développement de l’économie circulaire. Sont concernés le traitement des déchets, le renforcement et la modernisation des centres de tri, le recyclage et la valorisation des déchets… Enfin, 650 M€ seront attribués pour la densification et le renouvellement urbain. Avec notamment la réhabilitation des friches et une aide aux maires pour la densification de l’habitat. Des annonces accueillies de façon nuancée Dans le monde du bâtiment, les réactions ne se sont pas faites attendre. Pour la FFB, ces annonces sont à nuancer. « L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué, déclare Olivier Salleron, président de la fédération. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées. Ainsi que de leur entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort. Et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans France Relance. Cela passe notamment par un retour au Prêt à taux zéro à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur, qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. » Quid de la construction neuve ? Même son de cloche pour la LCA-FFB, qui s’étonne du manque de soutien pour le logement neuf. « La crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut conseil de stabilité financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, explique Grégory Monod, président de la LCA-FFB. [Une situation], dont le gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des solutions immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour “solvabiliser” les ménages. Mais aussi, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur. A l’image du Prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, du rétablissement de l’APL Accession, du renforcement et de la prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé. Et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion. » En attente du projet de loi Finance 2021 De son côté, la FNTP félicite « une grande ambition pour les infrastructures vertes ». Mais reste « suspendu à son [le plan] exécution rapide ». Pour la fédération, deux conditions doivent être nécessaires pour l’application de ce plan pour les travaux publics. D’une part, que la majorité des crédits soient dédiés à l’investissement. D’autre part, que les crédits affichés soient consommés dans les deux années à venir. Enfin, la FNTP attend la présentation du projet de loi de finances pour 2021 pour s’assurer de la juste retranscription de l’ensemble des postes budgétaires supplémentaires annoncés hier. « Nos entreprises sont prêtes à relever le défi », affirme Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le Cinov déplore un plan insuffisant pour les TPE/PME et regrette le déséquilibre qui semble s’instaurer entre les aides fiscales accordées aux grands groupes et la timidité des mesures en leur faveur. Dont « la valeur ajoutée induite par leur ancrage territorial constitue un atout majeur pour l’économie ». La fédération Cinov met en garde sur les mesures fiscales. Si la baisse des impôts de production est une bonne chose, il ne faut pas qu’elle impacte les collectivités, principales bénéficiaires. Comment et quand ? Ni qu’elle ne joue en défaveur des dépenses d’investissements. « Nous appelons à revoir en profondeur la méthode avec laquelle seront appliquées les différentes mesures, déclare Frédéric Lafage, président du Cinov. On ne saurait obtenir des résultats différents, en appliquant les recettes du passé ! Il faudra s’assurer de la pérennité des investissements engagés. De la viabilité des contreparties exigées. Et réclamer une garantie de résultats. Notamment, en ce qui concerne la rénovation énergétique. Via des indicateurs de performance pour lesquels Cinov s’engage à être force de proposition. » Enfin, pendant son allocution, le Premier ministre a insisté sur le caractère exceptionnel du montant de France Relance. Reste à savoir comment ce plan va se traduire dans les faits et surtout à quel moment ? Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 245 jours

France relance : le ministère des Transports détaille la répartition des enveloppes

INFRASTRUCTURES. A la suite de la présentation générale du plan de relance, le 3 septembre, le ministère a communiqué sur les priorités que serviront les 11,5Mds€ du volet dédié aux transports.
Il y a 4 ans et 245 jours

Les installateurs en énergies renouvelables confiants en l'avenir et en la pérennité de leurs entreprises

Cette enquête « Crise du Covid-19 : les impacts et perspectives de relance des installateurs en énergies renouvelables » permet donc de dresser un bilan de la situation et des prévisions pour les entreprises qualifiées RGE.Une activité en pause pour une grande majorité d'installateurs67 % des entreprises interrogées ont cessé complètement leur activité dès le début du confinement, avec une interruption de 2 mois complets pour 38% d'entre elles. Et parmi celles qui n'ont pas arrêté complétement leur activité, 87% l'ont fortement réduite.Cette absence ou baisse d'activité explique qu'elles soient 65% à s'être déclarées en chômage partiel, dont 35% qui y ont toujours recours. Sans surprise, la perte de chiffre d'affaires du mois d'avril 2020, au regard d'avril 2019, est massive : 24% des entreprises ont enregistré une perte totale, 27% une division par quatre, 20% une division par deux.Devant l'absence de sollicitation par des particuliers pendant le confinement, les professionnels en énergies renouvelables ont profité de cette pause forcée pour préparer la reprise (62%) et réaménager leurs locaux (38 %). Par ailleurs, 38% ont entrepris des actions administratives et 23% ont démarché leurs clients/prospects. Seuls 8% se sont formés ou se sont tenus informés concernant les évolutions relatives aux systèmes valorisants les énergies renouvelables.Les particuliers n'ont pas tiré profit de cette période pour se renseigner sur d'éventuels travaux de rénovation énergétique à effectuer une fois la crise passée puisque 52% des installateurs n'ont pas du tout été sollicités et 39% l'ont même été moins que d'habitude.Concernant la reprise d'activités, 93% des entreprises ayant cessé toute activité déclarent avoir repris majoritairement en mai (64%), dont 52% le 11 mai, date du déconfinement officiel.Un quart de chantiers reportés ou annulésFin juin, 53% des entreprises déclaraient avoir retrouvé un niveau d'activité normal, et 96% avaient repris leurs chantiers. Les principaux freins rencontrés lors de la reprise d'activité ont été la faiblesse du nombre de chantiers (45%), la baisse de la productivité (44%) et la hausse des coûts (44%).Si 64% des professionnels déclarent ne plus rencontrer de difficultés avec leurs clients, 24% font encore face à des reports ou des annulations de chantiers. Et 23% d'entre eux sont confrontés à de nouvelles inquiétudes émanant de leurs clients : problèmes financiers en raison d'un changement de situation personnelle (34%), craintes relatives aux délais des travaux et d'approvisionnement des fournitures (16%), ou difficultés à obtenir les aides financières de l'Etat (15%).Les installateurs sont plutôt confiants dans l'avenir (52%) et n'ont pas de crainte quant à la pérennité de leur entreprise (57%). Cependant, 22 % pensent qu'il ne sera pas possible de rattraper la perte d'activité liée à la crise sanitaire et 17% estiment qu'ils mettront entre 6 et 12 mois pour compenser le manque à gagner.« Afin de les accompagner et de les conseiller au mieux pendant cette période post-Covid-19, il nous a semblé primordial de nous enquérir auprès de nos entreprises qualifiées sur la façon dont elles avaient traversé cette crise ainsi que sur les leçons qu'elles en avaient tirées pour ne pas se retrouver au pied du mur et pour réussir à rebondir. Les installateurs ont fortement été touchés par cette crise, ils sont quand même 31% à n'avoir pas pu reprendre leur activité lors du déconfinement en raison du report ou de l'annulation de chantiers. Mais la reprise est bien enclenchée et la majorité d'entre eux sont optimistes quant à l'avenir de leur entreprise » souligne André Joffre, Président de Qualit'EnR.L'étude Qualit'ENR « Crise du Covid-19 : les impacts et perspectives de relance des installateurs en énergies renouvelables » est disponible iciMéthodologieL'enquête a été menée par Qualit'EnR, via un questionnaire en ligne du 29 mai au 26 juin 2020, auprès de 11 633 entreprises qualifiées RGE. L'enquête a été scindée en deux parties :Enquête 1 : Évaluer l'impact de la crise sur les entreprises qualifiées RGE – du 29 mai au 5 juin 2020Enquête 2 : Percevoir la reprise et le rattrapage de la perte d'activité des entreprises qualifiées RGE – du 19 au 26 juin 2020
Il y a 4 ans et 245 jours

Relance : « La confiance n’y est pas », réagit Philippe Laurent, secrétaire général de l’Association des maires de France

La territorialisation cache une régression de la décentralisation : après l’annonce du plan de relance, Philippe Laurent, secrétaire général de l’Association des maires de France, relève une attitude de défiance de l’Etat vis-à-vis du bloc local.
Il y a 4 ans et 245 jours

Bases Clean, le “Monsieur Propre” des chantiers

Dernière-née du groupe Enygea, Bases Clean est une spécialiste de la propreté sur les chantiers. C’est Jean-Pierre Afonso, qui est à sa tête. [©Bases Clean] La crise sanitaire de la Covid-19 fut le contexte idéal pour lancer Bases Clean. Entreprise, dont le mot d’ordre est le “droit à la propreté, partout, pour tous !” Dernière-née du groupe Enygea, Bases Clean est une spécialiste de la propreté sur les chantiers. C’est Jean-Pierre Afonso, qui est à sa tête. Sa mission ? Changer les habitudes de nettoyage des équipements sanitaires et lieux de vie sur les chantiers. “Simple et efficace comme Monsieur Propre”, pourrait être un slogan publicitaire à l’image de la célèbre marque de détergents. Mais c’est aussi et surtout celui de Bases Clean. Une idée du président d’Hervé Montagne, président groupe Enygea, qui a souhaité instaurer « une jurisprudence sur le nettoyage des bases vie sur les chantiers ». Des recrutements en cours pour renforcer les équipes Dans le détail : la mission de Bases Clean est d’impulser une standardisation de la désinfection des lieux de vie. « Pour rappel, selon le Code du travail, les sanitaires et les lave-mains doivent être nettoyés et désinfectés au moins une fois par jour. En réalité, les entreprises sont bien loin du compte », peut-on lire dans le communiqué de presse. Et Jean-Pierre Afonso de rapporter :« Les employés du BTP ont le même droit à l’hygiène que les autres travailleurs. Le droit à la propreté, c’est le droit à la désinfection. Ce sujet est très important en temps de crise sanitaire. Mais il faudra préserver cette vision au-delà ».  Aujourd’hui, Bases Clean recrute pour renforcer le équipes des agences de Fromelles (59) et de Marcoussis (78). L’entreprise compte embaucher 10 à 15 agent(e)s polyvalent(e)s dans les six mois. De plus, un(e) chef(fe) d’exploitation, un(e) chef(fe) d’équipe et un(e) commercial(e) rejoindront l’équipe du Nord. Pour l’agence de Marcoussis, une commerciale a été recrutée. L’objectif ? Traiter 6 à 7 bases vie par agent(e), soit une moyenne de 60 à 80 sites/j nettoyés et désinfectés. Et ce, 5 j/7.
Il y a 4 ans et 245 jours

1,5 milliard d'euros pour la déclinaison Outre-mer du plan de relance

"Ce 1,5 milliard, c'est le socle de ce qu'on peut identifier pour les Outre-mer", précise le ministère des Outre-mer, mais les territoires ultramarins pourront également "émarger à l'ensemble des mesures nationales du plan de relance".Pas de chiffrage par territoire, mais plusieurs axes identifiés comme prioritaires pour les Départements et régions d'Outre-mer (DROM), pour des résultats qui doivent être "rapidement visibles".Environ 600 millions sont ciblés pour des mesures sociales (soutien à l'emploi et à la formation, augmentation -non chiffrée pour l'instant- du nombre de "Parcours emploi compétence", ces contrats aidés dont les Outre-mer sont déjà les plus grands consommateurs).Le deuxième axe concerne la rénovation des réseaux d'eau et d'assainissement, particulièrement défaillants aux Antilles, à Mayotte et en Guyane. 50 millions y sont affectés.50 millions d'euros sont aussi ciblés sur la mise aux normes des bâtiments publics (établissements scolaires, hôpitaux), dans le cadre du "Plan séismes Antilles", qui sera accéléré.Le 4e axe concerne la transformation de l'agriculture, avec 80 millions destinés à la diversification des cultures, la modernisation des abattoirs, le renouvellement des équipements, avec pour objectif d'atteindre d'ici 2030 la souveraineté alimentaire des Outre-mer.Une enveloppe encore non chiffrée est destinée à l'accélération des infrastructures routières en Outre-mer, et concernera notamment la Guyane et la Nouvelle route du littoral à La Réunion, un chantier gigantesque d'une route en mer devant relier le Nord à l'Ouest quasiment à l'arrêt depuis plusieurs mois.50 millions sont aussi prévus pour soutenir le développement local (accélération des programmes "Coeur de ville", par exemple).Les collectivités ultramarines bénéficient également de la garantie des recettes fiscales qui ont fondu avec la crise Covid, pour 200 millions d'euros.Enfin, les Collectivités d'Outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna), compétentes en matière économique, bénéficient elles du volet de rénovation des bâtiments public de l'Etat, (45 millions ciblés pour l'hôpital de Wallis et Futuna), et de l'accompagnement aux collectivités locales, via des prêts de l'Agence française de développement.Le gouvernement a déjà accordé 3,8 Mds d'euros aux Outre-mer, dans le cadre des mesures d'urgence liées à la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 245 jours

Une charte de bonne conduite pour les chantiers en Ile-de-France

Les Entreprises Générales de France (EGF) et l’Union des Fédérations du Bâtiment Ile-de-France (UFB), ont élaboré conjointement une charte de bonne conduite entre les entreprises générales et les entreprises partenaires sous-traitantes.
Il y a 4 ans et 245 jours

Groupe scolaire Paul Hochart par Atelier Aconcept à L’Haÿ-les-Roses

Dans la ZAC d’entrée de ville à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), l’agence d’architecture Atelier Aconcept signe la conception du groupe scolaire Paul Hochart, un équipement de 4 700 m² réalisé pour Eiffage Aménagement maître d’ouvrage. Budget pour les travaux : 17,7 M€ HT. Livraison prévue : 2022. Communiqué. L’opération d’aménagement de la ZAC Entrée de ville Paul Hochart*, au […] L’article Groupe scolaire Paul Hochart par Atelier Aconcept à L’Haÿ-les-Roses est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 245 jours

Jacques Chanut, nouveau président de SMABTP

Jacques Chanut, 55 ans, prend la présidence de la mutuelle d’assurance SMABTP. [©Groupe SMA] Jacques Chanut, 55 ans, prend la présidence de la mutuelle d’assurance SMABTP. Et ce, après avoir dirigé la Fédération française du bâtiment (FFB) durant deux mandats. Il succède ainsi à Didier Ridoret. Lui-même succédant à Laurent Baffy. Tous deux étant d’anciens présidents de la FFB. « Les challenges ne manqueront pas, car la crise sanitaire n’est pas encore derrière nous. Nos sociétaires sont en souffrance et le retour à un niveau d’activité d’avant Covid sera long à revenir. Notre rôle va donc être de poursuivre le travail initié pendant le confinement. Ceci, à travers la mise en place des mesures d’accompagnement. Et ce, tout en préparant l’avenir post-Covid », a déclaré le nouveau et 22e président de la SMABTP lors de la cérémonie de passation. Son parcours Jacques Chanut dirige l’entreprise familiale de bâtiment, Chanut Bâtiment, implantée à Bourgoin-Jallieu (38). Par ailleurs, il est très impliqué au sein des organisations syndicales et des organismes professionnels du secteur du bâtiment. Depuis plus de 15 ans, il exerce de nombreuses fonctions et mandats. Entre autres, au sein des instances régionales et nationales de la FFB. Il en quitte la présidence en juin 2020 après 2 mandats.
Il y a 4 ans et 245 jours

Plan de relance : ce qu'en pense le BTP

Les 30 Mds € du plan "France relance" alloués à la transition écologique, dont 7 Mds € pour le bâtiment - ont globalement satisfait les professionnels de la construction. Mais l'absence de mesures directes pour relancer la construction de logements inquiète.
Il y a 4 ans et 245 jours

De la paille pour l'isolation par l’extérieur d'un immeuble existant en plein Paris

Paris Habitat, un bailleur social de la Ville de Paris, isole par l’extérieur le pignon d’un immeuble existant rue de la Convention, à l’aide de bottes de paille sous enduit.
Il y a 4 ans et 245 jours

Les Compagnons du Devoir font de la veille sur le web

Les Compagnons du Devoir et du Tour de France forment 4500 jeunes chaque année dans 3 métiers du bois : charpentier, menuisier et ébéniste. L’organisme de formation a décidé d’étendre son action dans la filière bois avec la création de la plateforme collaborative DuMétier. Actualités, avis d’experts, articles, tests produits, causeries sont au programme de ce site à destination des professionnels et des passionnés. Il est indispensable pour les professionnels de se tenir au fait des pratiques et des innovations mais aussi de la réglementation de leur filière pour maintenir leur niveau de compétences. La plateforme veut répondre à ce besoin d’échange et d’informations pour permettre aux professionnels du bois de faire évoluer leur pratique et d’être performants dans leur activité. https://dumetier.org  
Il y a 4 ans et 245 jours

Les ambitions habitées de Bourbouze & Graindorge - Exposition

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 246 jours

Progression du solaire en 2019, mais aussi du charbon, selon un rapport

L'an dernier, le photovoltaïque a représenté 45% des capacités nouvelles et le choix premier pour des dizaines de pays comme l'Inde, l'Italie, l'Australie, la Namibie, les Etats-Unis, le Chili.Quelque 25% d'entre elles sont, en revanche, alimentées par des énergies fossiles, selon ce rapport "Power Transition Trends 2020", qui couvre 138 pays.Porté par la chute des coûts, le solaire atteint désormais 651 GW disponibles (contre 43,7 GW il y a dix ans), avec un record de +118 GW en 2019. BNEF s'attend à ce que sa progression continue, avec 140-178 GW supplémentaires raccordés en 2022.En termes de capacités, le solaire est désormais la quatrième source d'électricité au monde, juste devant l'éolien (644 GW). Il reste cependant loin derrière le charbon (2.089 GW), le gaz (1.812 GW) et les barrages (1.160 GW).Cet écart est plus clair encore si ce classement est établi par énergie effectivement produite: du fait d'une moindre productivité que les fossiles, le solaire a généré en 2019 2,7% de l'électricité mondiale, souligne BNEF. C'était 0,16% il y a dix ans.Face à cela, le charbon a encore gagné 39 GW de capacités nettes l'an dernier, contre +19 GW en 2018.Sur 10 ans, les capacités de production du charbon ont ainsi crû de 32%."Plus de 113 GW de recul net des capacités en charbon dans les années 2010 dans les pays développés n'ont pu compenser le flot de 691 GW nouvellement installés dans les marchés émergents", constate BNEF dans son bilan."Les pays plus riches se débarrassent rapidement de centrales à charbon vieilles et inefficientes, parce que celles-ci ne peuvent rivaliser avec de nouveaux projets renouvelables ou gaziers", souligne Ethan Zindler, responsable Amériques pour BNEF."Mais dans des nations moins développées, en particulier en Asie du sud et du sud-est, des centrales à charbon nouvelles, plus efficaces, entrent en fonction,souvent avec le soutien financier de créanciers japonais et chinois", relève-t-il.
Il y a 4 ans et 246 jours

Barbara Pompili annonce le contrôle des sites Lafarge sur la Seine en IDF

"Ces actes sont intolérables. J'attends des explications du groupe Lafarge et j'ai d'ores et déjà décidé de lancer une opération de contrôle de l'ensemble de ses installations qui bordent la Seine en Ile-de-France", a indiqué la ministre dans un tweet.Un peu moins d'une dizaine de sites est concernée, a précisé le ministère.Europe 1 a révélé mardi qu'une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Toujours selon Europe 1, un deuxième site situé à Paris serait concerné et "du béton pourrait avoir été déversé depuis plusieurs années au pied du pont Mirabeau", affirme mercredi la radio, qui cite une association de riverains.
Il y a 4 ans et 246 jours

Plan France relance : les travaux publics sont aussi servis

DÉCRYPTAGE. Parmi les 100 milliards d'euros du plan France relance, annoncé ce 3 septembre par le Gouvernement, plusieurs enveloppes concernent directement les infrastructures. Transports, eau, numérique... Batiactu fait le point avec les fédérations du secteur et leurs présidents.
Il y a 4 ans et 246 jours

Découvrez une sélection de lauréats de la Mission patrimoine de cette rentrée 2020

REHABILITATION. C'est lors d'une visite des murs à pêches de Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 31 août 2020, que l'animateur Stéphane Bern a annoncé les nouveaux projets lauréats de la troisième édition du Loto du patrimoine. La Fondation du patrimoine lance une nouvelle fois un appel aux dons pour sauvegarder ces lieux emblématiques de l'histoire française.
Il y a 4 ans et 246 jours

Rapprochement Veolia-Suez : le gouvernement soutient, Suez réfute

OFFRE DE RACHAT. Le rapprochement entre Veolia et Suez est un sujet qui divise. Assurément, pour l'instant, il n'y a pas de consensus. Si le Premier ministre Jean Castex a affiché un certain soutien, le directeur général de Suez a clairement montré son hostilité.
Il y a 4 ans et 246 jours

Plan de relance : les acteurs satisfaits pour la rénovation, inquiets pour le neuf

ANNONCES. Le secteur de la construction est en première ligne pour bénéficier du plan de relance que vient de présenter le Gouvernement (rénovation, logement, énergie...). Les acteurs ont salué l'effort, même s'ils pointent quelques incertitudes ici ou là. Explications.
Il y a 4 ans et 246 jours

La France compterait 4,8 millions de "passoires thermiques", selon un rapport

"Sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, environ 1,9 million de logements (6,6% du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du diagnostic de performance énergétique, DPE)", selon ce rapport.À l'opposé, "environ 4,8 millions de logements (soit près de 17% du parc) seraient très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de +passoires thermiques+)".Ce chiffre est inférieur à l'estimation qui avait été faite en 2013, qui évaluait la part des passoires thermiques à 31% du parc, relève le rapport. La différence s'explique notamment par "l'échantillon relativement restreint de l'enquête" de 2013."Les étiquettes D et E du DPE sont les plus fréquentes (respectivement 34% et 24% du parc)", selon le rapport.Les logements très énergivores se comptent principalement parmi les maisons individuelles, les petites surfaces et les bâtiments construits avant 1948.Ils se retrouvent plus dans des départements ruraux et montagneux, comme la Nièvre, la Creuse et le Cantal, et moins dans sur la façade atlantique et l'arc méditerranéen, où les besoins en chauffage sont moins importants. Le diagnostic de performance énergétique se base notamment sur la consommation énergétique annuelle d'un logement, où le chauffage joue un rôle important."Le parc social est sensiblement moins énergivore que le parc privé, ce qui s'explique par une forte prévalence du chauffage collectif au gaz, ainsi que par un effort de rénovation ciblé", relève le rapport. Dans le parc privé, la part des passoires thermiques où vit des ménages pauvres est plus élevée que celle occupée par des ménages aisés.La France s'est dotée en 2015 d'un objectif très ambitieux: que l'ensemble du parc immobilier soit rénové "en fonction des normes +bâtiment basse consommation+".
Il y a 4 ans et 246 jours

a/LTA architectes : La Lyre

Dans le cadre du processus de rénovation urbaine (ANRU) du quartier de Villejean dans le nord de Rennes (35), l’agence a/LTA architectes vient de livrer l’édifice « La Lyre », un ensemble de vingt-six logements dont huit réservés aux seniors, un voué à accueillir une colocation d’étudiants et dix-sept dédiés aux familles. Retour sur un programme intergénérationnel. Installée au sein de la ZAC Normandie Saumurois, la résidence intergénérationnelle baptisée « La Lyre » s’inscrit dans le projet de rénovation urbaine (ANRU) de Villejean, et a pour vocation de favoriser l'entraide intergénérationnelle et la cohésion sociale à l’échelle du quartier. Composé de vingt-six logements répartis entre seniors, étudiants et familles, cet ensemble de 1 955 mètres carrés propose des nouvelles façons d’habiter. Missionnés par Archipel Habitat, les maîtres d’œuvre ont réfléchi sur les intentions, la sobriété structurelle, la rationalité d’usage et la pérennité de l’édifice pour respecter les contraintes financières du projet et le cahier des charges de la maîtrise d’ouvrage, ainsi que pour créer l’atmosphère chaleureuse de l’immeuble : « A cette écriture tramée et rigoureuse, nous proposons une "nervosité" en attique, évoquant des typologies de logements individuels, sorte de maisonnées à toits monopente, habillées de bardage type tôle ondulée », expliquent les fondateurs de l'agence a/LTA architectes Maxime Le Trionnaire et Gwénaël Le Chapelain. En superstructure, les façades minérales sombres mettent l’accent sur les imposants panneaux verticaux, scandés par des coursives en vitrage clair en façade Nord et des petites terrasses en façade Sud. Illustrant les intentions du programme intergénérationnel, le dispositif d’accès par coursives assure à tous les appartements d’être lumineux – traversant ou en double orientation –, et facilite les rencontres entre générations. En façade, au droit des fenêtres des chambre ou de la cuisine, des dispositifs invitent les habitants à végétaliser le bâti. Les garde-corps perforés en aluminium naturel assurent aux habitants intimité et confort tout en ouvrant l’intérieur sur l’extérieur.Avec « La Lyre », a/LTA architectes livre un ensemble atypique résolument social. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence a/LTA architectes. Photographies : © S. ChalmeauLa Rédaction
Il y a 4 ans et 246 jours

Le gouvernement présente les mesures de son plan de relance de 100 milliards d'euros, le bâtiment est prêt !

Les principales mesures en détailCompétitivité - 35 milliards d'eurosBaisse pérenne de 10 milliards d'euros des impôts de production (soit 20 milliards sur les deux ans du plan de relance), via notamment une réduction de moitié de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (soit 7 milliards) et la baisse de moitié des impôts fonciers pesant sur les sites industriels.Cette baisse des impôts de production bénéficiera à 42% aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), à 32% aux PME et à 26% aux grandes entreprises selon le gouvernement.3 milliards d'euros de soutien aux fonds propres des entreprises, via une garantie publique associée aux prêts participatifs accordés par les banques ou à des fonds qui seraient labellisés par l'Etat. Le gouvernement espère ainsi créer un effet de levier et mobiliser le secteur bancaire entre 10 et 15 milliards d'euros.L'État subventionnera à hauteur d'1 milliard d'euros le développement industriel sur les territoires, soit 400 millions d'euros pour le dispositif existant des territoires d'industrie et 600 millions pour un appel à projet sur la relocalisation de productions en France.11 milliards d'euros prévus dans le prochain Programme d'investissements d'avenir (PIA) seront fléchés vers le plan de relance et concerneront notamment des aides à l'innovation de Bpifrance.385 millions d'euros seront alloués à la transition numérique des TPE et PME.Le gouvernement a également évoqué ces dernières semaines des aides à l'export et des simplifications administratives pour accélérer la reprise de l'activité.Transition écologique - 30 milliardsLes transports bénéficieront de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards d'euros affectés à la SNCF afin de redévelopper le fret ferroviaire, en particulier la ligne Perpignan-Rungis, les petites lignes et deux lignes de trains de nuit. Le reste ira à un plan vélo et aux transports publics.Près de 7 milliards d'euros sont mobilisés pour la rénovation énergétique des bâtiments: 4 milliards pour les bâtiments publics (écoles, université, etc.) et 2 milliards pour les ménages via la prime Maprimerénov' qui sera accessible à tous les ménages, sans plafond de revenus, à partir du 1er janvier 2021. Le gouvernement veut notamment viser les rénovations globales, plus efficaces en terme d'économie d'énergie, ainsi que les bailleurs et les copropriétés, là où les travaux sont les plus difficiles à déclencher.9 milliards seront affectés à l'accompagnement des entreprises dans leur transition énergétique, notamment via la recherche et l'innovation, dont 2 milliards pour développer l'hydrogène +vert+, c'est-à-dire non issu des hydrocarbures.Le développement d'une agriculture plus durable et d'une alimentation plus saine bénéficiera d'aides de 1,2 milliard d'euros.300 millions d'euros iront à l'accélération de la rénovation des réseaux d'eau, en particulier outremer.Cohésion sociale et territoriale - 35 milliardsUn plan pour l'emploi des jeunes, doté de 6,5 milliards d'euros déjà votés cet été, comprend notamment l'aide de 4.000 euros pour toute embauche d'un jeune de moins de 26 ans pour un contrat de trois mois minimum, les primes pour l'embauche de jeunes en alternance, les contrats d'insertion ou le service civique étendu.Un "bouclier anti-chômage" sera déployé via l'activité partielle de longue durée (6,6 milliards) et un renforcement des moyens du dispositif FNE-Formation, axé notamment sur les secteurs d'avenir (1 milliard).5,2 milliards d'euros iront soutenir l'investissement des collectivités.Environ 6 milliards d'euros pour le soutien à l'investissement des hôpitaux.L'augmentation de 100 euros de l'allocation de rentrée scolaire représente environ 500 millions d'euros.Le plan pauvreté et anti-exclusion sera doté de 200 millions d'euros supplémentaires.350 millions iront financer la rénovation de ponts en danger sur les territoires.Le bâtiment est prêt pour le plan de relance, selon la FFBLa FFB se réjouit de trouver le bâtiment à sa juste place dans le plan « France relance » du gouvernement, avec 7 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant.Sous réserve des barèmes à préciser dans la loi de finances pour 2021, la FFB se félicite d’y retrouver plusieurs de ses demandes. C’est notamment le cas de l’ouverture confirmée de MaPrimeRénov’ à l’ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C’est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d’enseignement, hospitaliers et les EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants, bien que pour un montant assez faible (200 millions d’euros sur deux ans).En revanche, la FFB déplore l’absence inquiétantes de mesures fortes en soutien au logement neuf. Sur ce segment, le décrochage, amorcé dès le début 2020 sous l’effet des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière, ne cesse de s’accélérer. L’accompagnement à la réhabilitation des friches, pour important qu’il soit (650 millions d’euros sur deux ans), ne permettra pas la relance à court terme de l’accession sociale et de l’investissement locatif. Il y a là de nombreux emplois en jeu.« L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées, ainsi que de leur rapide entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans "France relance". Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. »- Olivier Salleron, Président de la FFBLCA-FFB déplore que le logement neuf soit aux abonnées absents du plan de relanceEn dépit de la place accordée au Bâtiment et à la rénovation énergétique dans le plan « France relance » de 100 milliards d’euros annoncé aujourd’hui par le Gouvernement, LCA-FFB déplore l’absence étonnante de mesures de soutien à court terme pour le logement neuf. Depuis le début de l’année 2020, la chute du logement neuf s’accélère : -22,4 % sur six mois pour les ventes de maisons et -31 % pour les logements collectifs. Sur un an à fin juillet, la production de crédits immobiliers pour le neuf a reculé de 16 %. Et plus de 100 000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si rien n’est fait, si aucune mesure ne vient rapidement stimuler la demande, soutenir l’offre et booster la reprise du secteur, le scénario du pire est à craindre.Pour Grégory Monod, Président de LCA-FFB, « la crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, dont le Gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des mesures immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour solvabiliser les ménages, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur : prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, rétablissement de l’APL Accession, renforcement et prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion.»La CPME vigilante sur l'exécution et le soutien aux plus petites entreprisesLe succès du plan de relance tiendra beaucoup à sa bonne "exécution", a jugé jeudi François Asselin, le président de la CPME, qui sera "vigilant" sur le fléchage effectif des aides aux petites et moyennes entreprises (PME)."Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a indiqué le président de la CPME à l'AFP.De son côté, l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui considère que les mesures du plan "vont dans la bonne direction", souhaite qu'un "comité de suivi" soit instauré afin de vérifier leur "efficacité" et de "s'assurer que l'ensemble des catégories d'entreprises, notamment les 3 millions d'entreprises de proximité, soient bien associées à la relance".Alors que le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'"au moins un quart" des 100 milliards d'euros du plan de relance seront destinés aux PME et aux très petites entreprises (TPE), François Asselin rappelle que les PME "représentent près de 50% de l'emploi salarié en France et plus de 90% des entreprises"."Cela remet en perspective les annonces par rapport au poids réel des PME dans l'économie", a-t-il ajouté.La CPME est globalement satisfaite des moyens débloqués dans le plan de relance. Elle se réjouit en particulier de la baisse pérenne des impôts de production, qui va améliorer la compétitivité des entreprises.Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a également salué dans un communiqué l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production. Mais elle demande que cet effort soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne"."Ce dont ont besoin les entreprises, c'est de l'activité, de la compétitivité, de l'efficacité et de la simplicité", a prévenu le président de la CPME."La baisse des impôts de production, c'est important. Mais si les entreprises n'ont pas de boulot, ce ne va servir à rien", a-t-il insisté. Il a notamment cité le cas des traiteurs, qui à l'image de nombreux professionnels de l'évènementiel n'ont pas pu reprendre une activité normale du fait de la persistance de l'épidémie de Covid-19.Par ailleurs, si le plan de relance vise à préparer la France de 2030, le président de la CPME estime qu"on ne pourra pas relancer (l'économie) avec des entreprises moribondes".Et il demande au gouvernement de poursuivre le soutien aux entreprises mis en place durant le confinement, par exemple via un étalement sur 7 ou 10 ans du remboursement des dettes contractées depuis le début de la crise.
Il y a 4 ans et 246 jours

FEEBAT accompagne les professionnels de la filière bâtiment dans la reprise économique

Avec sa nouvelle offre, le Programme de formations FEEBAT, entièrement dédiées à la rénovation énergétique performante des bâtiments, s’inscrit pleinement dans la politique de relance économique portée par le gouvernement en l’alliant aux objectifs de transition écologique. Se former avec FEEBAT, c’est l’assurance pour les artisans, les entreprises du bâtiment, les architectes et professionnels de la maîtrise d’œuvre de développer leurs offres de services en répondant aux nouvelles exigences des pouvoirs publics et des maîtres d’ouvrage, soucieux de travaux de qualité apportant confort et économies d’énergie. Les formations FEEBAT portent aussi bien sur la conception (audit énergétique, rénovation globale, etc.) que sur la mise en œuvre (isolation, menuiseries, chauffage, ventilation, énergies renouvelables thermiques, etc.). Des formations au plus près des entreprises, des artisans et des architectes, avec plus de 250 organismes de formation sur tout le territoire Pour une offre de proximité, FEEBAT travaille avec plus de 250 organismes de formation, sélectionnés pour leurs compétences techniques et pédagogiques, répartis sur l’ensemble du territoire national (métropole et Outre-Mer). Les formations s’adressent aux professionnels du bâtiment (artisans, compagnons, entrepreneurs, etc.) et aux professionnels de la maîtrise d’œuvre (architectes, Bureaux d’Étude, maîtres d’œuvre, économistes, etc.). Des formations en développement pour les enseignants et formateurs Le Programme FEEBAT a connu une évolution majeure en 2018 en décidant d’élargir son offre aux enseignants et formateurs des lycées et CFA de la filière bâtiment ainsi qu’aux enseignants des écoles d’architecture. Son objectif : accompagner les enseignants et formateurs sur les sujets de la rénovation énergétique pour former les futurs professionnels au plus près des besoins du marché. Ceci répond ainsi à la nécessité de former une main d’œuvre qualifiée, partout sur le territoire. Cette évolution est soutenue par le ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, le CCCA-BTP ainsi que le ministère de la Culture (tutelle des écoles d’architecture), membres actifs du Programme. Des formations innovantes et attractives Nouveaux modules, nouveaux contenus, nouvelle pédagogie… FEEBAT présente la formation nouvelle génération ! Face aux fortes contraintes d’agenda et aux risques sanitaires actuels, FEEBAT a permis le développement de formations au format multimodal associant du distanciel (classe virtuelle ou en autonomie) à des parties en présentiel. L’atout de ces formations ? Une adaptation de la formation au regard des connaissances de chacun et une gestion du temps optimisée (avec la possibilité d’échanger entre pairs et avec le formateur, par exemple dans la réalisation d’études de cas concrètes). Ces formations proposent des activités pédagogiques innovantes qui s’appuient sur le digital (telles la réalité virtuelle, les vidéos interactives, etc.). FEEBAT accompagne le développement des audits énergétiques pour les maisons individuelles Alors que la qualification d’auditeur énergétique de maisons individuelles répond à un marché à fort potentiel (arrêté du 30 décembre 2017 et décret du 30 mai 2018), FEEBAT accompagne les professionnels en activité, leur offrant ainsi une montée en compétences. Les modules suivants s’inscrivent dans le contexte de cette politique publique Focus sur le parcours DynaMOE Il vise à une maîtrise d’œuvre dynamique au service de la rénovation énergétique. Opérationnel depuis mai 2020, ce nouveau parcours de formation multimodal (associant pédagogie distancielle et présentielle) est destiné aux architectes et aux professionnels de la maîtrise d’œuvre. DynaMOE s’articule autour d’un premier parcours dédié à la maison individuelle. Il peut être complété avec un parcours spécifique au bâtiment tertiaire et au logement collectif. Ses objectifs ? Acquérir les connaissances nécessaires pour accompagner des travaux de rénovation énergétique performants, confronter ses connaissances avec un formateur expert et ses pairs sur des études de cas concrètes et des échanges à travers des jeux de rôle, etc. DynaMOE permet : – d’accéder à la qualification d’auditeur énergétique de maison individuelle au sens du décret du 30 mai 2018 – qualification rendant l’audit éligible au CITE et à MaPrimeRénov’ – d’engager ses clients vers un projet de rénovation globale de qualité. Focus sur le module AUDIT Reno Opérationnel en juillet 2020 et destiné aux artisans et aux entreprises du bâtiment, ce nouveau parcours de formation individualisé et multimodal (en présentiel et distanciel), porte sur la réalisation d’un audit énergétique en maison individuelle. Ses objectifs ? Répondre aux nouvelles opportunités de marché et permettre aux professionnels, pour des maisons individuelles, d’établir un audit énergétique en le rendant éligible au CITE et à MaPrimeRénov’. Un vrai plus pour les clients qui ont besoin d’être rassurés sur les gains d’économies d’énergie avant de s’engager dans des travaux de chauffage, d’isolation ou de ventilation. AUDIT Reno permet : – de construire et de chiffrer une rénovation énergétique – de réaliser une simulation énergétique et financière – de définir sa posture d’auditeur – de vendre un audit, le restituer et le transformer en programme de travaux – et d’accéder à la qualification d’auditeur énergétique de maison individuelle (au sens du décret du 30 mai 2018). Focus sur le module RENOVE en distanciel Adapté aux contraintes sanitaires, il est proposé en distanciel sous forme de classes virtuelles avec des formateurs formés à cette pratique. Ce parcours de formation est destiné aux chefs d’entreprises, artisans, économistes, conducteurs de travaux, personnels de chantier, etc. Son objectif ? RENOVE distanciel, tout comme RENOVE présentiel maintenu pour les personnes qui le souhaitent, vise à la compréhension du fonctionnement énergétique d’un bâtiment, des principales technologies clés, des différentes solutions d’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment, de l’appréhension du projet de rénovation énergétique, etc. Le module RENOVE s’adresse au responsable technique de l’entreprise et lui permet de valider ses compétences dans le cadre de la qualification RGE en efficacité énergétique de l’entreprise. Cette qualification est exigée pour le CITE et MaPrimeRenov’, dans le cadre de travaux de rénovation énergétique. FEEBAT, un programme soutenu par les représentants de la Filière Bâtiment avec plus de 180 000 personnes formées FEEBAT est développé et soutenu par les pouvoirs publics (ministère de la Transition écologique, ministère de la Cohésion des Territoires, ministère de la Culture, ministère de l’Éducation nationale, Jeunesse et Sports, l’ADEME), les représentants de la Filière Bâtiment, la CAPEB, le FFB, l’ATEE, le CNOA, les SCOP du BTP, et le CCCA-BTP. Initié en 2007, porté et financé par EDF dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et des fonds de la formation continue issus de la collecte des entreprises, le Programme FEEBAT (Formation des professionnels aux économies d’énergie dans le bâtiment) est devenu incontournable en matière de transition et d’efficacité énergétique. Depuis plus de 12 ans, c’est LA référence de la formation des professionnels. Formations FEEBAT
Il y a 4 ans et 246 jours

Plan de relance : "Nous sommes prêts", estime Olivier Salleron, président de la FFB

La FFB se réjouit de trouver dans le plan "France relance" présenté le 3 septembre, "le bâtiment à sa juste place", avec 7 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant. Son président, Olivier Salleron, assure que les entreprises sont prêtes à relever le défi. Mais iil reste inquiet quant à l'absence de mesures fortes de soutien à la construction de logements neufs qui ne cesse de décliner.
Il y a 4 ans et 246 jours

Les taux des crédits immobiliers se replient un peu en août

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel français se sont en moyenne établis à 1,24%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.Il s'agit d'un léger recul par rapport à juillet, qui avait déjà marqué un déclin. Cela confirme donc une pause dans la tendance à la hausse des taux des crédits immobiliers français depuis le début de la crise du virus au printemps.Pendant l'été, les banques ont à nouveau rendu leurs barèmes plus avantageux "afin de soutenir la demande de crédits immobiliers, sur des marchés toujours à la peine, en dépit du rebond +technique+ constaté avec la sortie du confinement", explique l'observatoire.Le mois d'août a également enregistré des conditions de crédits moins strictes au niveau de la durée moyenne. Celle-ci s'était nettement raccourcie le mois précédent, semblant témoigner d'une attitude moins ouverte des banques.Mais cette évolution n'aura été que ponctuelle. En août, la durée moyenne s'est à nouveau allongée de six mois à 230 mois - un peu plus de 19 ans -, retrouvant un niveau proche de ses records."Après le recul constaté en juillet (...), la durée moyenne retrouve les valeurs élevées constatées durant le confinement", résume l'observatoire.
Il y a 4 ans et 246 jours

Port du masque dans les bureaux : on s'adapte et on avait souvent anticipé

Comme une vingtaine d'autres salariés, Mariame Diomande, consultante en recrutement chez Silkhom à Lyon, passe plusieurs heures par jour au téléphone avec ses clients et doit désormais s'habituer à garder le masque sur la bouche. "On doit répéter, parler plus fort et faire l'effort d'articuler", soupire-t-elle.Salles de réunions, couloirs, vestiaires et maintenant open spaces: les règles sanitaires entrées en vigueur mardi généralisent le port systématique du masque dans les bureaux pour éviter la propagation du Covid-19. Le protocole de "déconfinement" du 24 juin ne l'imposait que lorsque la distance d'un mètre n'était pas respectée entre les postes de travail.S'il affirme que la protection de ses salariés reste la "priorité", le PDG de ce cabinet de recrutement lyonnais spécialisé en informatique Thomas Baverel espère que ce protocole sera assoupli dans les prochaines semaines, "pour pouvoir au moins enlever le masque aux postes de travail".La mesure ne semble pas vraiment chambouler les employés et cadres du quartier d'affaires parisien de la Défense. "On portait déjà les masques dans l'entreprise, la direction avait pris les devants", résume Marguerite, salariée du groupe Suez, masquée à sa sortie du bureau pour sa pause de déjeuner.De fait, nombre de grands groupes avaient anticipé la mesure. "Pour éviter qu'une tour où travaillent 15.000 personnes ne se transforme en cluster géant, le port du masque avait été imposé pour tous les déplacements lors du retour au bureau au mois de juin", explique à l'AFP une porte-parole de la Société Générale."Quelques jours de bienveillance""Dès le protocole de déconfinement, nous étions déjà allés au-delà de ce qu'exigeait la loi à l'époque. Depuis le mois de juin nous avons acquis de la pratique et il n'y a pas de grand changement aujourd'hui pour nos salariés", ajoute Karima Silvent, directrice des ressources humaines du groupe AXA.Le port du masque systématique à son poste de travail constitue donc la principale nouveauté. "On s'y est habitué la semaine dernière avec une présence limitée des salariés. On pouvait parfois le retirer, ce qui a permis une transition plus progressive", détaille Tessy Piveteau, assistante administrative de la PME Terre et Lac à Lyon, spécialisée dans les énergies renouvelables.Avec ce nouveau protocole, le gouvernement répond à l'appel de plusieurs infectiologues pour réduire les risques de propagation du coronavirus par aérosols et suit les recommandations formulées par le Haut conseil de la santé publique (HCSP).Comme l'a indiqué auprès de l'AFP Laurent Pietraszewski, secrétaire d'État chargé de la Santé au travail, des dérogations au port du masque ont été prévues mais restent "relativement limitées": elles concernent surtout les personnes seules dans un bureau et les salariés travaillant dans des ateliers si certains critères de ventilation et de distanciation physique, entre autres, sont bien respectés."Quelques jours de bienveillance" seront accordés aux entreprises, le temps de leur permettre de mettre en place les nouvelles règles, a assuré le secrétaire d'État."Pour l'instant je n'ai pas noté de changement significatif", constate Ludovic Martin, salarié au siège d'une banque située à la Défense. "On porte le masque pour se déplacer, mais derrière l'écran il y a encore une tolérance: on verra si ça perdure".
Il y a 4 ans et 246 jours

Total s'associe à un fond australien pour des projets éoliens en Corée du Sud

Total a conclu un partenariat avec la filiale de Macquarie, Green Investment Group, "en vue de développer un portefeuille de cinq projets éoliens offshore flottants en Corée du Sud", selon un communiqué.Les deux partenaires ont commencé les campagnes de mesure du vent sur les sites et comptent lancer la construction du premier projet d'environ 500 mégawatts d'ici fin 2023."Notre entrée sur l'éolien offshore flottant en Corée du Sud est en ligne avec notre stratégie de développement rentable des énergies renouvelables à travers le monde et contribue à notre ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050", a commenté Patrick Pouyanné, PDG de Total, cité dans le communiqué."Fort de sa solide expérience dans les projets offshore, en coopération avec de nombreux chantiers navals coréens, Total est particulièrement bien positionné pour contribuer au développement de cette nouvelle technologie en Corée du Sud", a-t-il ajouté.La Corée du Sud dispose d'un potentiel important de développement de l'éolien offshore flottant qui bénéficie d'un fort soutien des autorités. Le pays veut accélérer le développement des énergies renouvelables en portant leur part à au moins 20% du mix électrique d'ici à 2030.
Il y a 4 ans et 246 jours

Workspace reporté… pour raison sanitaire

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 246 jours

Entretien des pompes à chaleur : un nouveau marché pour la maintenance

Un décret et un arrêté d’application ont créé l’obligation d’entretenir les pompes à chaleur tous les deux ans. Cela ouvre un nouveau marché pour les entreprises de maintenance.
Il y a 4 ans et 246 jours

Colas remporte un contrat pour l'extension de l'aéroport de Bangkok

"La société Thanomwongse, détenue conjointement par Colas et ses partenaires thaïlandais, a remporté en groupement avec l'entreprise thaïlandaise Nawarat Patanakarn un contrat pour la construction de la piste 3, l'extension du taxiway D et du taxiway périphérique de l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok", précise un communiqué de cette filiale du géant du BTP Bouygues."Le montant total du contrat s'élève à 9.700 millions de bahts (environ 280 millions d'euros), dont 52% (environ 145 millions d'euros) pour Thanomwongse, mandataire du groupement", est-il précisé.Les travaux, qui visent à accroître la capacité de cet aéroport pour en faire un hub en Asie du Sud-Est, devraient débuter en octobre et durer environ 25 mois, selon le communiqué.
Il y a 4 ans et 246 jours

Ifpeb : Appel à innovations “béton bas carbone”

Le hub des prescripteurs bas carbone porté par l’Ifpeb lance un appel à innovations “béton bas carbone”. [©DR] Le hub des prescripteurs bas carbone porté par l’Institut français pour la performance du bâtiment (Ifpeb) lance un appel à innovations “béton bas carbone”. Ceci, afin de dresser un panorama des solutions innovantes pour diminuer l’impact carbone du béton dans le bâtiment. « Le lot “béton” est l’un des principaux contributeurs au bilan carbone d’un bâtiment. Diminuer la quantité de béton par des procédés constructifs innovants, diminuer la quantité de clinker, mettre en œuvre des solutions de substitution… Autant de leviers pour réduire l’empreinte carbone du béton… Donc à vos innovations ! Dès lors que vos solutions permettent de diminuer l’impact carbone du lot “béton”, que ce soit au niveau du produit, des services…, cet appel à innovations vous est ouvert ! », indique le hub. En effet, le béton est un enjeu majeur pour atteindre la neutralité carbone dans le secteur du bâtiment Comment y participer ? Cet appel à innovationsest ouvert jusqu’au 30 septembre prochain. Start-up, maîtres d’œuvre, entreprises générales et industriels sont sollicités pour y participer. Pour mener à bien sa mission, le hub dispose de deux outils : une base d’analyse de l’Observatoire E+C– et les données de la base Inies. Pour répondre à cet appel, il suffit de fournir une documentation commerciale et technique sur sa solution, des données carbone autour de son innovation. Ainsi que ses références. Rappelons qu’en 2020, le hub compte 10 participants : Bouygues Immobilier, Bouygues Construction, BNP Paribas Real Estate. Ainsi que Groupama Immobilier, Poste Immo, Rabot Dutilleul, Covivi. Puis, Sogeprom, Vinci Immobilier, Icade. Et plus récemment, Altarea.
Il y a 4 ans et 246 jours

Plan de relance : les mesures qui concernent le BTP

Le plan de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans détaillé jeudi 3 septembre déploie de nombreuses mesures en faveur des entreprises et pour l'accélération de la transition écologique. Voici les principales.