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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 4 ans et 295 jours

Crise du Covid-19 : une baisse moyenne de 36 % sur le secteur du patrimoine

Selon une étude publiée par le Ministère de la culture, l’impact de la crise du Covid-19 se traduira par une baisse moyenne de chiffre d’affaires de 36 % en 2020 par rapport à 2019 sur le secteur du patrimoine, de -25 % sur le secteur de la restauration  et – 28 % sur l’architecture. Le Gouvernement a mobilisé plus de 5 Md€ depuis le mois de mars afin de faire face à l’impact de la crise sur les secteurs de la culture et des médias. Outre 331 M€ mobilisés en faveur du secteur de l’architecture au titre des dispositifs transversaux de soutien, et 131 M€ en faveur des patrimoines, ainsi que de l’extension du bénéfice de ces dispositifs aux guides conférenciers, le secteur des patrimoines bénéficiera de la mobilisation de 15 M€ de dégel en faveur de l’édition 2020 du Loto du Patrimoine, ainsi que de l’élargissement du champ du label de la Fondation du Patrimoine pour les communes jusqu’à 20 000 habitants pour un coût de 6 M€. Les grands opérateurs nationaux du patrimoine seront également soutenus à hauteur de 42 M€ afin de faire face à l’effondrement de leurs recettes tirées de la fréquentation touristique, notamment internationale, dont 33 M€ inscrits en PLFR3 et 9 M€ par dégel de la réserve du programme 175 « Patrimoines ». Graphique : Évolution mensuelle du chiffre d’affaires de la restauration du patrimoine attendue pour l’année 2020 par rapport à 2019, tenant compte des effets de la crise du covid-19. Sources : INSEE, MCC, DGP, Entretiens, Questionnaire
Il y a 4 ans et 295 jours

Pourquoi entreprendre des travaux de ravalement de façade?

Le style de votre maison repose sur l’aspect de sa façade. C’est la raison pour laquelle il est primordial de la soigner. La façade occupe aussi un rôle essentiel sur le plan énergétique. Multiples sont les bonnes raisons d’entreprendre des travaux de ravalement de façade. D’ailleurs, ils apportent de nombreux avantages tant à la maison qu’à son propriétaire. Cet article vous informe à ce sujet. Rehausser la valeur de votre bien immobilier La réfection de la façade apportera une plus-value à votre bien immobilier, surtout si vous souhaitez vendre votre maison. Une habitation avec des murs tout neufs attire les acquéreurs. Il s’agit donc d’un investissement très profitable. Seulement, tâchez de bien choisir les matériaux pour décorer votre façade. Préférez ceux qui sont capables de faire face aux intempéries. Optimiser la performance énergétique Une fois endommagés, les murs provoquent d’énormes pertes d’énergie. Les travaux de ravalement de façade qui consistent à rétablir l’état de vos murs contribuent donc à la limitation de ces déperditions de chaleur. D’ailleurs, durant la réfection de la façade, vous pouvez demander à votre ravaleur de mettre en place un isolant pour optimiser la performance énergétique de votre maison. Ainsi, vos factures baisseront, car une bonne isolation réduit l’utilisation des chauffages. Éviter les dépenses supplémentaires Le ravalement de votre façade permet d’éviter les dépenses supplémentaires qui peuvent être onéreuses. Faisant partie des actions d’entretien, il contribue à la maximisation de la longévité de la structure. Il préserve également les murs des différents dommages, à condition d’être bien fait. Ainsi, il est important de faire appel aux services d’un ravaleur professionnel. Il saura matérialiser tous vos désirs. Lorsque vous refaites votre façade extérieure, choisissez des matériaux compacts, capables de résister aux variations climatiques. Baisser le taux d’humidité de votre habitation La façade rencontre souvent des problèmes d’humidité. Ceux-ci sont causés par la présence de l’eau dans le sol. Or, l’humidité provoque la dégradation des murs, son ramollissement, et l’apparition de mousses. Si elle n’est pas traitée à temps, votre mur risque de s’effondrer. Cependant, il est crucial de la détecter à temps afin d’intervenir au plus vite. Le recours à un ravaleur s’avère alors incontournable. Il vous proposera la solution adaptée pour remettre votre façade en bon état. D’ailleurs, les murs concernés par l’humidité doivent faire l’objet d’un traitement particulier. Embellir l’extérieur de la  maison Le ravalement de façade permet d’obtenir des murs extérieurs élégants. Afin d’y parvenir, il est vivement conseillé de changer les fenêtres et de peindre les portes. Vous pouvez également installer un revêtement qui donne illusion à des pierres naturelles en vous servant du stonepanel ou d’autres matières innovantes. Refaire la façade est un excellent moyen pour remettre à neuf l’état de vos mus extérieurs. En plus d’améliorer leur performance, le ravalement de façade contribue à l’amélioration de l’apparence de votre extérieur. Étant la partie la plus visible de votre bâtiment, la façade mérite d’être soignée. La personnalisation est envisageable. Pour ce faire, vous pouvez accéder à un large choix de matériaux, une palette de couleurs ainsi qu’une panoplie de formes. Toutefois, renseignez-vous sur les règles d’urbanisme de votre région afin de connaître les restrictions. L’idéal serait de demander directement auprès de votre ravaleur. Une façade originale permet de mettre votre maison en avant parmi les plusieurs autres bâtiments de votre quartier. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur les travaux de ravalement de façade, veuillez-vous rendre sur ce blog https://www.blog-ravalement-peinture.fr/.
Il y a 4 ans et 296 jours

A Beg Meil, un village vacances à l'architecture bulles aux airs des Barbapapas

Arrivé de la région bordelaise, Léo, 14 ans, a l'impression d'avoir la berlue. "C'est trop classe ici, ça fait penser un peu à l'Antarctique avec des igloos. Mais aussi à des maisons d'extraterrestres, de monstres, tout est rond, je n'avais jamais vu ça !", lance-t-il, interrompant une partie de pétanque avec ses grands-parents.Dans les années 1960, Pierre Lainé, fondateur de l'association "Renouveau", souhaite développer le "tourisme social", loin des grands ensembles architecturaux balnéaires qui se construisent afin de satisfaire au tourisme de masse. Pour créer des lieux "à hauteur d'hommes", il opte pour l'architecture bulles avec d'innombrables références au monde marin et sous-marin, Bretagne oblige.Les deux architectes, Henri Mouette (1927-1995) et Pierre Székely (1923-2001) ont recours à la technique du béton projeté, utilisant un canon à air pneumatique, à même de permettre de créer ces formes excentriques. Mais, dans le Finistère des années 1960, ce type de construction détonne..."Les gens du coin ne comprenaient pas le concept, en plus, avec le nom del'association, Renouveau...Pour eux, c'était une secte qui était là, avec les vacanciers qui embrassent les arbres", explique la directrice Amélie Gelot.Lucienne Moisan, 62 ans, guide nature, accompagnait à la fin des années 1970 des retraités arrivés en gare de Quimper et "qui étaient complétement ébahis par cette structure et qui se demandaient ce que c'était".Autour de la forme ronde, tout est pensé et conçu pour favoriser les échanges et le dialogue sur le site, situé à 400 m d'une immense plage de sable fin, surnommée parfois la caraïbe bretonne, en bordure d'un polder et éloigné des habitations.Ainsi, dans l'immense réfectoire hémisphérique, les tables en forme d'escargot étaient impaires pour forcer les couples ou les familles de quatre à se retrouver avec d'autres personnes.Dans les maisonnettes, un panneau en forme de BD était accroché dans l'entrée. Pour connaître la suite de l'histoire, on était "obligé de frapper chez les voisins" pour "favoriser encore une fois la rencontre", explique Mme Gelot."pas démodé"En 2014, "Villages clubs du soleil" absorbent Renouveau vacances et acquiert le club. Après quelques hésitations, le groupe marseillais décide de lancer une importante rénovation de plus de trois millions d'euros. A l'issue de neuf mois de travaux, le site, labellisé patrimoine du XXe siècle, rouvre en juin 2018. Au milieu des hortensias et des agapanthes, les vacanciers se promènent à côté d'une salle de spectacles en forme de baleine alors que de jeunes adolescents s'amusent dans un club en forme de diabolo."Avec toutes ces formes et ces couleurs, les enfants sont à l'aise ici. Ca donne un lieu enfantin", note Julien Brutinel, directeur adjoint, soulignant que les plus nombreux à venir sont les Parisiens et les Normands, ainsi que des Belges et des "sudistes".Entre le village de 1968 et celui de 2020, on peut mesurer l'évolution de la société: toutes les chambres sont désormais équipées d'une télévision, tandis qu'une piscine (ronde évidemment) a été construite. Le centre pouvait accueillir un millier de touristes et dorénavant la capacité maximale est de 450 personnes. A l'origine les chambres, éclairées par un immense hublot, pouvaient accueillir cinq lits dans 20 m2 (!), contre un lit double et un lit d'appoint aujourd'hui.Le site, qui jouxte le célèbre sentier côtier breton GR 34, continue de fasciner les visiteurs, avec ses angles droits proscrits."Même si on avait vu sur internet on ne s'attendait pas à tout ça, toutes ces bulles, c'est assez particulier mais ça se marie bien dans l'environnement. Je ne trouve pas ça démodé", lance Michel Soulié, 78 ans.
Il y a 4 ans et 296 jours

La startup MeilleureCopro et Cerqual Qualitel Certification lancent la 1ère calculette de charges de copropriété pour les logements neufs

Cet outil unique, pensé en étroite collaboration avec des promoteurs et plus d'une trentaine de prestataires de services (courtiers en assurance d'immeubles, fournisseurs d'énergie, ascensoristes, sociétés de nettoyage et d'entretien des espaces verts, etc.), est désormais accessible pour les promoteurs dans le cadre de la certification NF Habitat, pour les opérations situées en Ile-de-France, dans un premier temps.Une action concrète pour informer les promoteurs et leurs clients sur le coût de fonctionnement de la future résidence"Jusqu'à présent, les promoteurs n'avaient pas de moyen de connaître les charges futures, sauf à demander à un syndic partenaire qu'il réalise ce type d'estimation sur la base d'abaques ou de l'analyse de résidences similaires de proximité. L'estimation ainsi construite est extrêmement variable d'un programme à l'autre, en fonction des hypothèses prises par les syndics sur la qualité des prestations de service et sur les postes à y intégrer", explique Edouard-Jean Clouet, Président et cofondateur de MEILLEURECOPRO. De nombreux acquéreurs de logements neufs se sont trouvés en difficulté pour pouvoir faire face aux échéances de charges, car les estimations de charges ne prennent pas toujours en considération les spécificités de l'opération, telles que le tarif de l'eau de la ville, le coût du chauffage urbain de référence, des contrats de maintenance obligatoires comme celui de la toiture, etc.La calculette développée par les équipes de CERQUAL et de MEILLEURECOPRO pour la certification NF HABITAT apporte les innovations suivantes :des coûts basés sur des tarifs réels de prestataires : L'outil consulte la base des milliers de tarifs de prestataires négociés par MEILLEURECOPRO dans le cadre de son activité de courtier de services aux copropriétés.une constance dans les estimations de charges, d'un programme à l'autre : Les algorithmes de calcul sont adaptés à tout type d'opération, de petite comme de grande taille.un budget complet, reposant sur des niveaux de services très qualitatifs : L'évaluation prend en considération tous les postes constitutifs du futur budget de copropriété - eau, énergie, honoraires syndic, frais d'entretien et de maintenance, etc.-, et considère des prestations à même de répondre à l'exigence des futurs occupants : nettoyage pluri hebdomadaire des parties communes, compteurs en télérelève, dépannage des équipements 6 à 7J/7, assurance de charges impayées, protection des parties communes à la livraison, etc.Cet outil permet ainsi de conforter les promoteurs dans leur compréhension des charges à venir, et de rassurer les acquéreurs et leurs banques sur les charges futures auxquelles ils devront faire face.Selon Antoine Desbarrières, Président de CERQUAL Qualitel Certification, "cette calculette, qui répond à une demande de nos clients promoteurs et de leurs acquéreurs, nous permet d'objectiver le respect des exigences de la certification NF Habitat sur la maîtrise des charges de copropriétés neuves. C'est un préalable efficace pour sensibiliser le futur copropriétaire sur le sujet."Un outil reposant sur l'harmonisation des process de « pricing » des prestataires "Afin de créer un outil résolument innovant par son automatisation et par la fiabilité de ses estimations, nous avons très vite pris la voie de générer des chiffres reposant sur des tarifs réels de prestataires", précise Edouard-Jean Clouet."Pour se faire, nous avons conduit plusieurs dizaines d'ateliers de travail avec des prestataires pour comprendre leur façon de coter une prestation de service. Cet exercice, relativement simple sur des prestations d'assurance ou de fourniture d'énergie, s'avère nettement plus subtil dès que les prestations touchent l'intervention d'équipes sur la résidence. Chaque prestataire ayant une manière de coter différente, il a fallu définir avec eux le plus grand dénominateur commun pour écrire nos algorithmes, puis affiner l'exercice en introduisant des spécificités liées aux opérations ou aux prestataires" détaille François Massot, Directeur innovation et cofondateur chez MEILLEURECOPRO.Comment la calculatrice de charges de copropriété fonctionne-t-elle ? Dans les faits, le promoteur immobilier a la possibilité de se connecter via le portail client de CERQUAL Qualitel Certification à QUALICHARGES qui est une plateforme dédiée développée par MEILLEURECOPRO. Il suffit ensuite de renseigner des données d'opérations relatives au programme neuf, en se référant au permis de construire et à l'étude thermique.Dès le questionnaire complété, les données sont traitées par un algorithme qui interroge parallèlement les tarifs des prestataires et d'organismes institutionnels à disposition.Le budget généré est restitué au promoteur sous la forme d'une fiche programme, précisant le montant de charge au m²/an, ainsi que le détail des dépenses par poste de charges. Ce budget repose à ce stade sur une hypothèse de niveaux de services élevés. Ce niveau sera naturellement affiné et optimisé par les copropriétaires lors de leur première assemblée générale en fonction du choix qu'ils feront sur leurs prestataires de services.
Il y a 4 ans et 296 jours

Les différents outils d’un couvreur

Le mot couvreur désigne le professionnel qui travaille dans le domaine des travaux relatifs à la toiture. Grâce à sa maîtrise du domaine, cet artisan du bâtiment est apte à travailler n’importe quel type de toit. Afin de réussir ses tâches, il doit être bien équipé. Quels outils doit-il disposer ? Cet article vous informe. Quels sont les outils de travail d’un couvreur ? Pour tous les types de travaux qui lui seront confiés, un couvreur professionnel comme https://www.charpentier-couvreur-37.fr/ se sert des outils de base qui l’accompagnent partout. D’abord, le marteau de charpentier est son meilleur allié. Ce matériel dispose d’un arrache-clou ainsi que d’une porte-clou magnétique. Ensuite, il possède un tire-clou équipé de lames interchangeables. Puis, l’enclume du couvreur est un de ses outils spécifiques, permettant de façonner les ardoises pour qu’elles soient droites ou courbées. Ce professionnel utilise également une équerre et une fausse équerre. Ces deux outils sont indispensables dans les traçages géométriques. À cette liste s’ajoute le cordeau qui lui est utile pour le traçage d’une ligne pour parfaire la pose des crochets de gouttière. En outre, l’artisan emploie une guillotine pour sectionner certains matériaux assez compacts. Cette liste n’est pas exhaustive. Beaucoup d’autres matériels peuvent s’y joindre, en fonction de la prestation que l’expert sera amené à réaliser. Quels sont les équipements de sécurité qu’un couvreur doit disposer ? Pour sa sécurité, le couvreur est obligé de se munir des équipements spécifiques. D’abord, il doit porter des EPI : chaussures, gants, casques, harnais de sécurité, etc. Ensuite, l’usage d’un échafaudage de couvreur, d’une échelle de toit ainsi que d’un stabilisateur d’échelle est incontournable. Également appelé console de couvreur, l’échafaudage de couvreur est un support facilitant l’accès au toit. Il ne demande pas d’équilibre. Cet équipement se décline en deux types en fonction de son système d’installation. On distingue l’échafaudage sur pied et l’échafaudage en suspension. Quant à l’échelle de toit, tout est dans le nom. C’est une échelle faite de bois ou d’aluminium qui est placée au-dessus du toit. Elle est surtout utile pour les toitures en pente. Elle permet à l’intervenant de travail aisément. Et enfin, le stabilisateur d’échelle est un dispositif servant à fixer l’échelle.  Le but est de  favoriser l’équilibre malgré le terrain accidenté sur lequel l’échelle est posée. Les outillages selon le type toit Pour la toiture en bois, les bardeaux sont inévitables. Afin d’en fabriquer, le couvreur aura besoin d’une scie ou bien d’une tronçonneuse, d’un départoir ainsi que d’un maillet. En ce qui concerne la couverture en ardoise, il vous faudra trois éléments. D’abord, une pince à ardoise est nécessaire pour sectionner les ardoises sans les endommager. Puis, une poinçonneuse est aussi essentielle au marquage et à la perforation du matériau. Et enfin, n’oubliez pas l’enclume de couvreur pour assurer la taille des ardoises. Quant à la toiture en zinc, les outils sont assez nombreux comparé aux matériaux précédents. La liste comprend une plieuse à zinc, une griffe à zinc, une tenaille à tuile, et une pince à sertir. Chacun de ces équipements joue un rôle clé dans l’intervention. La griffe à zinc permet de marquer le toit tandis que la plieuse consiste à plier. La pince à sertir est surtout réservée aux travaux se rapportant à la gouttière. La manipulation de chacun de ces matériels requiert un savoir-faire pointu et une habileté développée. C’est pourquoi le recours à un couvreur professionnel est avantageux.
Il y a 4 ans et 296 jours

Un nouveau guide pour la démarche HQE Aménagement

Ouvrage de référence, édité en 2010 par l'Alliance HQE-GBC, pour aider à la gestion des projets d'aménagements durables, le guide de la démarche HQE Aménagement fait peau neuve. Si les fondamentaux du management de projet demeurent, cette nouvelle version prend en compte à la fois les quatre engagements du Bâtiment Durable pour tous (qualité de vie, respect de l'environnement, performance économique, management responsable) et les nouveaux enjeux auxquels souhaitent répondre les aménageurs : économie circulaire, agriculture urbaine, résilience, numérique...Asseoir les fondamentauxFruit d'une nouvelle collaboration entre les différents partenaires[1] à l'origine du premier guide HQE Aménagement, l'édition réactualisée réaffirme les fondamentaux sur lesquels s'appuie la démarche : une approche structurante et opérationnelle reposant sur des exigences de qualité dont le couple "aménageur + collectivité" est au cœur.Méthode générique pouvant s'adapter à tous types d'opérations d'aménagement et être portée par tous types d'acteurs, publics ou privés, la démarche HQE Aménagement est "une démarche de gestion de projets" et en aucun cas un cadre rigide.Elle propose un langage commun, une structure de conduite d'opérations et une évaluation permanente, de la phase de lancement à celle du bilan. L'enjeu étant de parvenir à concilier tous les impératifs du développement durable.Elle est composée de deux éléments indissociables :Un système de management de l'opération (SMO) qui prévoit notamment l'organisation du pilotage, de la participation et de l'évaluation tout au long du projet ;Une approche thématique pour analyser le site et définir les objectifs du projet d'aménagement durable.Philippe VAN DE MAELE, Président de l'Alliance HQE-GBC souligne : « Dans le secteur de la construction et de l'aménagement, la performance n'est pas un hasard et les solutions sont multiples. C'est pourquoi, le management de projet est clé ! La démarche HQE Aménagement répond à cet objectif. Il s'agit d'un outil pratique qui aide les collectivités et aménageurs à définir des projets d'aménagement durable. Le management de projet permet une réelle approche contextuelle quels que soient l'opération, son périmètre, sa taille ou sa procédure, favorisant ainsi la prise en compte de ses spécificités pour un développement durable. »Intégrer les nouveaux enjeuxCette nouvelle édition du guide, paru en 2010, met en avant l'évolution du cadre thématique de la démarche HQE Aménagement pour l'harmoniser avec celui du bâtiment durable pour tous, conçu en 2015.Afin de dessiner un projet cohérent dans sa globalité, cette nouvelle approche multicritères se structure autour de 4 grands engagements (qualité de vie, respect de l'environnement, performance économique et management responsable), porteurs de 19 nouvelles thématiques. Elles permettent notamment de prendre en compte les préoccupations croissantes des aménageurs telles l'économie circulaire, la résilience, l'agriculture urbaine ou le numérique.Cette adaptation vise à aider les acteurs à coordonner et mutualiser leurs interventions aux différentes échelles d'action, du bâtiment au territoire en passant par les infrastructures et l'aménagement opérationnel. Une synergie nécessaire pour favoriser les transitions, écologique, sociétale et numérique du cadre de vie du bâti.La version renouvelée du guide HQE Aménagement et de son approche thématique a été coordonnée avec l'évolution et l'harmonisation des certifications HQE Aménagement™ et HQE Infrastructures™ portées par Certivéa pour mieux répondre aux enjeux des territoires durables.Miser sur la complémentarité des outilsQuelles soient de management, d'aide à la décision et à la conception ou de labellisation, différentes démarches d'aménagements durables co-existent aujourd'hui sur le marché. Chacune avec ses spécificités accompagne les maîtres d'ouvrage et leurs opérateurs dans la réalisation de quartiers durables.Agissant dans l'intérêt général, l'Alliance HQE-GBC profite de la nouvelle édition de son guide pour rappeler les complémentarités, sur un même projet et pour différentes finalités, des 3 outils à associer pour une ville durable : le label EcoQuartier du Ministère de la Cohésion des territoires, l'Approche environnementale de l'urbanisme de l'ADEME (AEU2) et la certification HQE Aménagement délivrée par Certivéa.Un nouveau guide didactique pour une meilleure transmission de l'informationAu fil des 48 pages du guide, l'Alliance HQE-GBC s'est attachée à produire un nouvel outil clair, synthétique, graphique et didactique.Au chapitre du SMO –Système de Management de l'Opération- et pour chacune des 6 phases d'un projet, le guide propose des conseils, une liste de livrables et des outils accompagnant les préconisations sur le déroulement, le pilotage, la participation et l'évaluation.Dans la seconde partie, dédiée à l'approche thématique de la démarche HQE Aménagement, le guide illustre par des exemples concrets les actions d'aménagements durables possibles.Philippe VAN DE MAELE, Président de l'Alliance HQE-GBC précise : « Au-delà de la publication de son cadre de référence pour l'aménagement opérationnel, l'Alliance HQE-GBC poursuit ses travaux et réflexions sur l'évaluation pour accompagner les acteurs dans le nécessaire passage, des logiques de moyens à celles des résultats en adéquation avec les attentes mais aussi les réalités du terrain. C'est notamment le cas avec les premières expériences de Test HQE Performance quartier et d'autres initiatives partenariales dans lesquelles elle souhaite s'inscrire. »Télécharger le guide : cliquez ici[1]Le guide HQE Aménagement est le fruit d'une collaboration multi-acteurs associant des représentant de l'ADEME, du CINOV, du CSTB, de la Fédération des EPL, de l'OGE, de l'UNAM, de l'UNSFA et de l'USH.
Il y a 4 ans et 296 jours

Covid-19 : Signify et l'université de Boston valident l'efficacité de la lumière UV-C de Signify pour neutraliser le virus

Depuis le début de la pandémie de SRAS CoV-2, le Dr Anthony Griffiths, professeur associé de microbiologie à l'école de médecine de l'université de Boston, et son équipe travaillent à l'élaboration d'outils pour soutenir les progrès scientifiques dans ce domaine.[2] Au cours de leurs recherches, ils ont traité du matériel irradié à différentes doses de rayonnement UV-C provenant d'une source lumineuse Signify et ont évalué la capacité d'inactivation dans diverses conditions. L'équipe a appliqué une dose de 5mJ/cm2, ce qui a entraîné une réduction de 99% du virus SRAS-CoV-2 en 6 secondes. Sur la base de ces données, il a été déterminé qu'une dose de 22mJ/cm2 entraînera une réduction de 99,9999% en 25 secondes.[3]"Les résultats de nos tests montrent que, à partir d'une certaine dose de rayonnement UV-C, les virus étaient complètement neutralisés : en quelques secondes, nous ne pouvions plus détecter aucun virus", a déclaré le Dr Anthony Griffiths. "Nous sommes très enthousiastes à la vue de ces résultats et nous espérons que cela accélérera le développement de produits susceptibles de contribuer à limiter la propagation de la COVID-19."Signify est le leader des sources de lumière UV-C et est à la pointe de la technologie UV depuis plus de 35 ans. La société a fait ses preuves en matière d'innovation dans le domaine de l'éclairage UV-C, qui est conçu, fabriqué et installé conformément aux normes de sécurité les plus strictes."Je suis très enthousiaste quant à la coopération fructueuse avec l'université de Boston dans la lutte contre le coronavirus. L'université de Boston a validé l'efficacité de nos sources lumineuses en tant que mesure préventive pour les entreprises et les institutions qui cherchent des moyens d'offrir des environnements dépourvus de virus", a déclaré Eric Rondolat, PDG de Signify. " Compte tenu du potentiel de cette technologie pour aider à la lutte contre le coronavirus, Signify ne gardera pas la technologie pour son usage exclusif mais la mettra à la disposition d'autres sociétés d'éclairage. Pour répondre au besoin croissant de désinfection, nous allons multiplier notre capacité de production dans les mois à venir".[1]Le NEIDL est une installation de recherche de pointe qui comprend d'importants laboratoires de confinement de niveau de biosécurité -2, -3 et -4[2]L'équipe du Dr Griffiths développe des vaccins et des thérapies pour les virus des groupes de risque 3 et 4, qui comprennent des organismes pouvant causer des maladies graves ou mortelles chez l'Homme[3] Les variables de recherche sont disponibles sur demande
Il y a 4 ans et 296 jours

Relance de la construction mondiale (1/5) : La Grande-Bretagne mise 30 Mds £ sur la rénovation et les jeunes

Le premier épisode de notre série sur la stratégie des grands pays pour relancer leur économie par la construction est consacré au Royaume-Uni, où le Chancelier de l’Échiquier (ministre des Finances) Rishi Sunak a dévoilé un plan avec des milliards de livres dédiés à lutter contre le chômage des jeunes et aux emplois "verts".
Il y a 4 ans et 296 jours

Réglementation gaz, le point sur l'arrêté du 23 février 2018

Tour d'horizon des exigences et restrictions, les obligations de l'arrêté du 23 février 2018 relatif aux installations de gaz combustible des bâtiments d'habitation, avec Serge Picard, de Qualiconsult.
Il y a 4 ans et 296 jours

L'Ile-de-France va aider certains malades graves à emprunter pour acheter un premier bien immobilier

Annoncée à la fin de l'année dernière, la mise en œuvre de ce dispositif a été actée jeudi par la signature des premières conventions "Garantie Immobilière Solidaire" entre la région Ile-de-France et CNP Assurances, La Banque Postale, la Banque Populaire Rives de Paris, la Banque Populaire Val de France et la Caisse d'Épargne Ile-de-France.En vigueur dès le 25 août, cette aide se veut complémentaire à la convention "Aeras" (pour "s'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé"). Créée en 2007, Aeras est censée faciliter l'obtention d'un prêt ou d'une assurance de prêt pour les personnes connaissant ou ayant connu un grave problème de santé.Parmi les maladies concernées figurent par exemple l'infection par le VIH, les formes graves du cancer du sein et de la prostate, les leucémies, les hépatites virales chroniques ou la mucoviscidose."Les bénéficiaires du dispositif doivent être primo-accédants pour une résidence principale en Ile-de-France et bénéficier par ailleurs du dispositif +d'écrêtement+ prévu par la convention Aeras", est-il précisé dans un communiqué.En clair, les bénéficiaires du dispositif régional devront être également éligibles au mécanisme de limitation des majorations de tarifs prévu par Aeras. Celui-ci est ouvert sous conditions de ressources et pour un prêt inférieur à 320.000 euros dont l'assurance arrive à échéance avant le 71e anniversaire du souscripteur.Le système Aeras "ne fonctionne pas bien" car il est "trop peu connu du grand public" et "ne compense qu'une partie" de la surprime alors qu'ici il s'agit bien d'effacer toute la surprime, a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, lors d'une téléconférence.Cette part de surprimes non prise en charge par Aeras sera donc absorbée par un fonds régional de garantie de 3,7 millions d'euros. Ce dispositif est prévu jusqu'à fin 2021 mais "a vocation à être pérenne", selon Mme Pécresse."D'autres réseaux bancaires" doivent rejoindre les premiers établissements financiers signataires "à partir de septembre", a-t-elle assuré, estimant que "plusieurs milliers de personnes" seront concernées chaque année par ce mécanisme régional.
Il y a 4 ans et 297 jours

Atelier Leymarie Gourdon : Appartement Batignolles

Fondé par Chloé Leymarie et Eva Gourdon en 2014, l’Atelier Leymarie Gourdon a relevé le défi de réaménager un appartement né de la réunion de deux logements mitoyens. Pour cet appartement parisien voué à accueillir une famille, l’agence a ainsi repensé la distribution, la fonctionnalité et la cohérence de l’habitation. À la demande des propriétaires, un couple avec plusieurs enfants, le duo a mené un travail astucieux sur l’agencement pour métamorphoser cet appartement de 160 mètres carrés en une habitation familiale à la fois intime et chaleureuse. À la jonction des deux logements prend désormais place la salle de séjour, qui relie la chambre et la salle de bains parentales aux pièces dédiées aux enfants. Situées à chaque extrémité de l’appartement, ces deux zones sont dissociées. Les nouveaux propriétaires souhaitaient que la réorganisation de l’espace garantisse à chacun son intimité. Afin de créer l’ambiance conviviale de l’appartement, les architectes ont opté pour une salle de séjour composée d’une cuisine ouverte sur la salle à manger. Au centre de la cuisine, un îlot central minimaliste fluidifie la circulation et favorise les moments de partage autour de celui-ci. Ils ont également utilisé le bois comme fil conducteur. Les placards en bois semi-encastrés, qui dissimulent les rangements et l’électroménager, dialoguent avec la grande bibliothèque de la salle à manger. Dans les trois chambres, le bureau et le salon, on retrouve cette même trame à travers divers éléments en bois, notamment le parquet, les rangements, le mobilier. Une rénovation très réussie ! Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Leymarie Gourdon. Photographies : © BCDF
Il y a 4 ans et 297 jours

Emmanuel Macron attendu le 14 juillet sur son programme post-Covid

Vers 13H10, après une cérémonie militaire réduite pour cause de nouveau coronavirus, le chef de l'Etat sera interviewé en direct pendant 45 mn, par Léa Salamé et Gilles Bouleau, sur TF1, France 2 et France Inter. Comme le coup d'envoi de la dernière partie du quinquennat, à moins de deux ans de l'élection présidentielle.Selon son entourage, le Président souhaite exposer les défis à relever et les réponses prévues, notamment sur la situation sanitaire, la relance économique, la sécurité et l'emploi des jeunes.Il devrait aussi évoquer le Ségur de la santé, dont les accords sur les salaires seront signés lundi après-midi à Matignon, et également le plan européen de 500 milliards d'euros qu'il défendra au Conseil européen de jeudi et vendredi. Et enfin présenter son nouveau "gouvernement de combats et de résultats".Très inquiets de la dépression économique et de la remontée du chômage, les Français attendront surtout des précisions sur le plan de relance promis pour septembre et la manière de le financer, qui devrait comprendre des aides à l'emploi des jeunes, des incitations à relocaliser des industries, ou encore des aides à la rénovation des bâtiments.L'opposition critique déjà un manque de moyens, comme le président des Hauts-de-France Xavier Bertand qui, dans le Journal du dimanche, a demandé d'"aller beaucoup plus vite" et regretté que ne soit toujours pas annoncé le "plan massif pour les jeunes" promis par le Président.Une ministre a avancé dimanche que bâtiment et rénovation pourraient bénéficier de 4 à 5 milliards d'euros.M. Macron devra aussi expliquer comment il compte à la fois se "réinventer" et remettre sur les rails son programme bouleversé par l'épidémie. Dont la réforme des retraites, qu'il a suspendue au début du confinement mais depuis a annoncé vouloir finaliser, malgré l'opposition des syndicats comme du patronat, au risque de ressusciter une crise sociale.Lui qui a fait de l'égalité hommes-femmes la grande cause de son quinquennat devra aussi répondre aux critiques en France comme à l'international sur les nominations de Gérald Darmanin à l'Intérieur et d'Eric Dupond-Moretti à la Justice, l'un parce qu'il est sous le coup d'une plainte pour viol, l'autre pour avoir affirmé que des femmes "regrettent de ne plus être sifflées".Le chef de l'Etat pourra aussi faire connaître ses intentions sur les mesures écologiques qui pourraient être soumises à un référendum, une hypothèse qu'il a évoquée devant la Convention citoyenne pour le climat.Retour au classiqueCette interview intervient une semaine après la nomination d'un nouveau gouvernement, renouvelé pour un tiers, fruit de tractations politiques jusqu'au dernier moment et qui offre avec M. Castex une image bien plus traditionnelle qu'au début du quinquennat.Comme pour confirmer la fin d'audaces des débuts, les effectifs des cabinets ministériels, que M. Macron avait réduit drastiquement à dix maximum, sera autorisé à remonter à quinze.Il revient aussi à une posture très classique avec ce format de questions-réponses du 14 Juillet, inventé par Valéry Giscard d'Estaing et qu'il avait pourtant décidé de supprimer peu après son élection.Depuis la crise du nouveau coronavirus, M. Macron a privilégié les allocutions solennelles, d'abord pour annoncer le confinement, puis le déconfinement, puis la levée de la plupart des derniers interdits.Ce n'est qu'après cette prise de parole que M. Castex pourra présenter son programme aux parlementaires, mercredi à l'Assemblée nationale, jeudi au Sénat. Le nouveau Premier ministre avait en effet annoncé un peu vite qu'il ferait début juillet sa déclaration de politique générale, mais l'Elysée a fait savoir qu'il ne s'exprimerait qu'après le Président.Un report qui montre clairement que M. Castex ne fera que décliner la feuille de route du chef de l'Etat.Au préalable, le Président prononcera lundi soir son tout aussi traditionnel discours aux armées à l'hôtel de Brienne, siège du ministère des Armées, pour notamment remercier les militaires qui ont participé à la lutte contre l'épidémie.
Il y a 4 ans et 297 jours

Le marché français des bureaux en chute sans précédent

Le marché français des bureaux a connu une très forte chute au 2e trimestre 2020, soit le gros de la période de confinement face au coronavirus, selon l'indicateur trimestriel de référence.
Il y a 4 ans et 297 jours

La France très en retard en matière d'accessibilité malgré la loi handicap de 2005

Dans un rapport fleuve adressé au président de la République et au Premier ministre Jean Castex, l'institution présidée par Jacques Toubon, qui quittera son poste mi-juillet, formule 120 recommandations pour mettre la France en conformité vis-à-vis de ce texte ratifié en mars 2010."Si de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années, d'importantes lacunes subsistent", soutient-elle, estimant que "la France n'a pas encore pleinement pris en considération le changement de modèle" induit par la CIDPH.Elle dresse un constat "particulièrement préoccupant" en matière d'accessibilité, pointant les "réticences persistantes des pouvoirs publics" à l'appréhender comme une "condition préalable essentielle à la jouissance effective des droits par les personnes handicapées".Commerces, transports en commun, voirie, tribunaux, lieux de santé, de loisirs... Il y a "une absence d'accessibilité de la totalité de la chaîne de déplacement", constate le Défenseur, déplorant également que la loi Elan, votée en 2018, abaisse de 100% à 20% le quota de logements accessibles dans les programmes neufs, les autres logements devant simplement répondre à une condition d'évolutivité.La loi handicap de 2005 avait prévu que les lieux et transports publics devaient être accessibles aux personnes handicapées avant le 1er janvier 2015, or cette échéance n'a pu être respectée pour tous et des délais ont été autorisés. Malgré l'interdiction faite par la loi de refuser l'accès des chiens guides d'aveugle ou d'assistance dans les transports ou les lieux ouverts au public, M. Toubon dit être régulièrement saisi de tels refus, "jamais verbalisés".Concernant les enfants handicapés, s'il salue "l'impulsion en faveur de l'école inclusive" - quelque 360.000 enfants étaient scolarisés cette année contre 151.500 en 2006 - il estime que l'accompagnement humain individuel de chaque enfant ne peut être la seule réponse et pointe "les carences institutionnelles qui imposent également à l'école de s'adapter en formant les enseignants ou en aménageant la scolarité".En 2019, le handicap était, pour la troisième année consécutive, le premier motif de saisine du Défenseur des droits en matière de discrimination (22,7% soit 1.237 saisines).La France devait être auditionnée sur son application de la CIDPH en septembre 2020 à l'ONU mais ce rendez-vous a été reporté à cause de la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 297 jours

Covid-19 : SFCB écrit au nouveau gouvernement pour sauver la filière bois-énergie

Un appel constructif, nourri d’idées concrètes, permettant rapidement de favoriser les énergies renouvelables auprès des ménages sur le dernier semestre 2020. Un élan économique qui, selon le syndicat, s’avère aussi être une réponse évidente et concrète pour faire face à la crise écologique.Avant-crise, une croissance très encourageanteFévrier 2020. Ce marché se porte bien ! Il est alors en phase avec les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) qui ambitionnait de passer de 6 à 9 millions d’usagers du bois-énergie d’ici à 2028.18.650 chaudières bois ont été vendues en France en 2019. Un chiffre qui porte à +54% la croissance globale avec +106% pour les chaudières à granulé à 14 190 unités. (Source Observ’ER) Le 1er trimestre 2020 promettait une bonne année avec déjà une estimation de +53% par rapport au 1er trimestre 2019.Un doute subsiste tout de même : y aura-t-il assez d’installateurs qualifiés RGE pour suivre le rythme de la demande ?« En 2019 et début 2020, nous avions les ingrédients a priori principaux pour poursuivre le développement du bois énergie : des commandes, des installateurs mobilisés et des aides publiques importantes. Pour autant, la balance restait déséquilibrée avec, malgré nos alertes, des installateurs certifiés Qualibois encore en sous-effectif.Cette qualification est essentielle pour installer les chaudières à bois : elle assure aux installateurs l’accès à ce marché en développement, et permet aux ménages de bénéficier des aides et d’une installation de qualité.Ce constat nous alarmait déjà en 2019 et c’est encore le cas aujourd’hui ! »- Thomas Perrissin, Vice-Président du SFCBAprès COVID-19 : quel impact sur la filière bois énergie ?« Comme partout en France, nous sommes inquiets ! » confie Eric Trendel, président du SFCB. « L’activité de toute la filière a été fortement réduite après le 16 mars, mais nous devons repartir de plus belle pour parvenir à concurrencer les énergies fossiles redevenues un concurrent sérieux au vu de leurs prix actuels. Il s’agit d’une prise de conscience collective à avoir sur nos modes de consommation, puisque nous pouvons affirmer que nous sommes une réponse écologique à la crise ».Pendant le confinement, les artisans ont dû se mettre en pause. Et ce malgré un carnet de commandes chargé au 16 mars.« Les commandes seront rapidement honorées dès la reprise, mais le très faible niveau de relation client durant 2 mois entiers va se faire sentir. De plus, nous pouvons craindre une baisse de pouvoir d’achat, ou pour le moins des craintes de la part des ménages, notamment les plus modestes, faisant mécaniquement baisser leurs investissements », s’inquiète Eric Trendel.Un impact évident à prévoir pour la fin d’année 2020 et le début 2021, que le SFCB entend pallier en demandant des mesures concrète au gouvernement.Consommer local et écologique, une fenêtre d’espoirAlors que l’économie nationale subit une crise inédite, la solution de soutien à la filière bois-énergie apparait comme une solution véritablement écologique de relance de l’économie du bâtiment. Une solution qui plus est attendue par les français, presque unanimement soucieux d’un monde « d’après » plus vertueux.Peu de sondages l’affirment aujourd’hui par simple manque de recul, mais l’institut Yougov parvient malgré tout à afficher déjà des chiffres encourageants :77%* de la population considèrent que cette crise sanitaire est l'occasion de mener une politique ambitieuse de transition écologique.A titre personnel, 68% des Français souhaitent adopter un comportement plus éco-responsable suite à cette épidémie.*Yougov.fr 2020Pourquoi le bois ?Un prix très compétitif : la facture de chauffage au bois est 2 fois inférieure à la moyenne.Une solution performante et non polluante : seules les cheminées à foyer ouvert et les anciens appareils sont responsables des 82% d’émissions de particules fines polluant nos agglomérations en hiver. Les chaudières biomasses sont conçues pour être aussi performantes qu’écologiques.Une ressource durable et renouvelable : Le bois est la 1ère énergie renouvelable de France avec 43% de la production totale et la France est le 2ème producteur européen d’énergie bois (source SDES). Pourtant seulement 50% de l’accroissement annuel de la forêt est exploité en France tous usages confondus. L’ADEME a montré qu’une sylviculture dynamique permet d’atteindre les objectifs bois énergie de la PPE en préservant nos forêts.Économique, disponible, local, durable, performant… Le bois est donc une solution indispensable pour entamer une véritable transition énergétique.Des propositions concrètes pour le gouvernementDans ce contexte de crise, nous souhaitons alerter l’Etat et proposer différentes idées, solutions et mesures fortes, immédiatement applicables.Surtout, ces mesures permettent de relancer l’économie de toute notre filière, sans le faire au détriment de l’essentiel aujourd’hui, l’avenir de notre environnement, avec un engagement fort pris en direction d’une vraie transition énergétique et d’une consommation plus vertueuse, durable et locale.Réintégrer immédiatement les 9èmes et 10èmes déciles dans les Crédits d’impôt à la transition énergétique (CITE) en 2020 et 2021, afin d’élargir la proportion des ménages ayant droit aux aides. Pourquoi ? Ces ménages les plus aisées tirent le marché, ils représentent environ 40% des investissements dans les énergies renouvelables et l’isolation ; ils sont donc indispensables à la reprise. Pourquoi cette distinction de revenus pour les appareils de chauffage alors que, pour l’achat d’un véhicule électrique, tout citoyen français quelques soient ses ressources, bénéficie d’un bonus écologique d’au moins 3000 € auquel peut s’ajouter une prime à la conversation d’au moins 2500 € ?Maintenir et simplifier les aides en place : le CITE pour les ménages intermédiaires, les Certificats d’économie d’énergie (CEE) et le coup de pouce, l’éco PTZ, Ma Prime Renov pour les foyers modestes et très modestes.Passer la TVA à 5,5% sur le combustible pour marquer la volonté de favoriser une énergie vertueuse.Reprendre une valorisation du carbone plus juste et efficace.Pourquoi cette valorisation du carbone n’est-elle pas efficace aujourd’hui ?Cette valorisation est une taxe environnementale sur le principe du pollueur-payeur pour limiter la production de gaz à effet de serre des énergies fossiles comme le gaz, le pétrole et leurs dérivés.Véritable instrument d’une politique énergétique et environnementale vertueuse, la valorisation du carbone devait atteindre 100€/tCO2 en 2023 ; un niveau déjà dépassé en Suède qui a ainsi éliminé les énergies fossiles dans le chauffage. La crise sociale a mis fin à cette trajectoire par un arrêt à 44,60€/tCO2. Si nous pouvons nous féliciter de l’existence de cette valorisation carbone, nous sommes encore bien loin des ambitions nous permettant de réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre. Bien loin des ambitions nous permettant d’envisager l’efficience énergétique pour un avenir plus respirable et plus vert d’ici à 2030…Il est donc capital de réclamer la reprise de la trajectoire initiale mais cette fois avec pédagogie, clarté sur son usage et surtout, compensation significative pour les plus faibles.
Il y a 4 ans et 297 jours

Meljac affiche un chiffre d'affaires 2019 en progression de 9% et poursuit son développement en 2020

La capacité d'adaptation de MELJAC lui a permis de traverser deux crises majeures, le décès de son fondateur début 2019 et l'impact de la pandémie début 2020.L'entreprise française conserve des objectifs ambitieux en s'appuyant sur plusieurs facteurs: la forte cohésion de ses 80 collaborateurs, une réorganisation efficace, et le maintien d'une stratégie de développement axée sur l'innovation, l'hôtellerie et le rayonnement international.L'année passée a été marquée par la perte de notre Président-Fondateur André BOUSQUET, nous avons su affronter ce bouleversement en nous appuyant sur l'esprit de MELJAC pour optimiser notre nouvelle organisation. La progression du chiffre d'affaires 2019, issue de l'engagement toujours aussi passionné de nos équipes, nous a permis de résister à l'épreuve économique inédite à laquelle nous sommes tous confrontés.- Jean-Michel LAGARDE, Directeur général de MELJACUne année 2019 marquanteDécès d'André BOUSQUET : Florence BOUSQUET devient gérante et le rôle du directeur général, JeanMichel LAGARDE, est renforcéDes équipes soudées avec les dirigeants, ayant à cœur de perpétuer l'œuvre d'André BOUSQUET et de conserver les valeurs de l'entrepriseAprès un 1er semestre d'adaptation, reprise de la dynamique de l'entrepriseCroissance du CA (+9%) : 9,3 M€ Une année record en terme de prises de commandes et de CAUne forte progression de la trésorerieAboutissement de grands projets : Mandarin Oriental Paris, un palais au Moyen Orient, des villas à Beverly Hills2020 : des équipes en 2x8 pour faire face aux commandesLa solidité financière de l'entreprise lui permet d'affronter les événements qui déstabilisent l'économie française et mondialeArrêt de la production pendant un mois et reprise progressive jusqu'au déconfinementRéorganisation du rythme de travail, des méthodes et du fonctionnement de l'entreprise (rotation des équipes, télétravail)Un niveau de commandes quasiment stable malgré la crise : -2% à fin juin 2020Des équipes toutes impliquées pour résorber un encours de production de 30% supérieur à la normaleUn rayonnement et une visibilité accrusLe développement aux USA Dès la 1ère année pleine, la filiale MELJAC North America devient le plus gros client à l'exportCollaboration « Par Excellence » à New-York : déménagement dans un nouveau showroom en 2020. Plus spacieux, il présentera 9 savoirfaire français d'exceptionLe Moyen-Orient, un marché prometteur : Participation à la Mission Pays du Golfe (organisée par la Chambre des Métiers et de l'Artisanat), décalage prévu fin 2020 Salons : à la rencontre des architectes et des professionnels de l'hôtellerie fin 2020 : Architect@Work ParisEquip'HotelHostysHotel & Lodge Business Meetings & Awards (reporté à 2021)Présence au Lab FFIE (Fédération française des intégrateurs électriciens) : inauguration prévue fin 2020Rénovation des showrooms : Lyon en 2019 Paris prévue fin 2020Des investissements pour répondre aux fortes demandesPrès de 450 K€ investis dans la production en 18 mois : Nouveaux outils de production : centre d'usinage Ultra Grande Vitesse, nouvelle cabine de vernissage, nouveau bain de chrome…Poursuite du réaménagement de l'usine de Villeneuve-le-Roi pour accroître la capacité de la production et agrandir le bureau d'étudesAugmentation de l'effectif moyen de 15% Nouveaux CDIMaintien des contrats d'apprentissageCréation, innovation et sur-mesure toujours au cœur du projetMise au point de 6 nouvelles finitions sur laiton : le nuancier MELJAC offre désormais un choix de 30 finitionsOptimisation de l'adaptation aux systèmes domotiques (très basse tension)Officialisation du partenariat avec URMET France pour élargir l'offre MELJAC dans le domaine du contrôle d'accèsNouvelle collection née d'une collaboration avec le designer Marc NEWSON (lancement prévu fin 2020)
Il y a 4 ans et 297 jours

Pour un bâtiment durable !

Pour un « bâtiment durable » et un changement d’échelle en région… c’est ce que prône le Conseil d’orientation du Bâtiment durable des Hauts-de-France qui a remis le 9 juillet à Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, un rapport comportant neuf propositions structurantes. Lequel s’est engagé à y consacré une partie du budget du plan de relance de la région.
Il y a 4 ans et 297 jours

Laurent Munerot succède à Alain Griset à la tête de l'U2P

"J'ai conscience de l'ampleur de la tâche qui nous reste à accomplir pour mettre durablement les entreprises de proximité sur le chemin de la reprise", a déclaré M. Munerot, cité par un communiqué de l'U2P.Membre du conseil national de l'U2P, M. Munerot, 57 ans, est vice-président de la Confédération nationale de l'artisanat, des métiers et des services (CNAMS), l'une des quatre branches de l'U2P aux côtés de la Capeb (bâtiment), de la CGAD (alimentation de détail) et de l'UNAPL (professions libérales).Il est aussi président de la Chambre des métiers et de l'artisanat (CMA) de l'Essonne depuis 2010.Alain Griset, un ancien artisan-taxi âgé de 66 ans, a été nommé lundi auprès du ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire.
Il y a 4 ans et 297 jours

Plan de relance : entre 4 et 5 milliards d'euros pour le bâtiment

Lors du "Grand Rendez-Vous" d'Europe 1 (avec Les Echos et CNews) dimanche 12 juillet, la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon, a expliqué que l'effort sous forme d'investissement serait porté sur la rénovation énergétique, notamment des bâtiments publics.
Il y a 4 ans et 297 jours

Bouygues remporte un contrat conséquent à Londres

Le géant français du BTP Bouygues a annoncé avoir été choisi pour réaliser la 3e phase du réaménagement d'un quartier de Canning Town, à l'est de Londres, un projet valorisé 264 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 297 jours

EDILIANS lance officiellement son nouveau plan santé-sécurité

Suite à la prise de fonction de Pascal Casanova en tant que Président, un nouveau projet d’entreprise guide EDILIANS. Co-construit avec la direction stratégique pendant la période de confinement, il ancre notamment la santé et la sécurité au travail au cœur des préoccupations du spécialiste de la tuile terre cuite. Les nouvelles orientations qui en découlent sont réunies dans un plan Santé-Sécurité qui sera lancé le 18 septembre prochain sur l’ensemble des sites de production d’EDILIANS à l’occasion de l’édition 2020 de la “Journée de la Santé et Sécurité”.   La sécurité sur le lieu de travail a toujours été un axe prioritaire pour EDILIANS. Aujourd’hui, la santé des collaborateurs devient aussi un enjeu essentiel pour l’entreprise qui souhaite renforcer son action et impliquer tous les services au-delà des sites industriels car comme l’explique Eric Perrier, Directeur Sécurité, « un accident peut survenir en tous points de l’entreprise, pas seulement sur les lignes de production ».   S’adressant à chacun des 1.000 salariés d’EDILIANS, le nouveau plan Santé-Sécurité vise à développer un état d’esprit positif tant sur le plan sécuritaire que médical pour “réussir ensemble à atteindre l’objectif de zéro accident et zéro maladie” souligne Pascal Casanova, Président.   “Arrivé le matin indemne et partir le soir idem, c’est toute la philosophie du programme Santé-Sécurité que nous mettons en place” ajoute Pascal Casanova. Celui-ci s’articule autour de 6 thèmes majeurs : • la fierté de travailler en Santé et Sécurité avec une plus grande communication sur les réussites et les pratiques vertueuses recensées dans les usines ainsi que sur les règles à appliquer, • le leadership terrain et le rôle des managers pour mobiliser chacun dans tous les services et mettre en œuvre les outils en faveur d’une implication massive, • les règles à respecter, afin de rester en sécurité et en bonne santé, réunies dans une charte Santé-Sécurité qui détaille les engagements et les attitudes à adopter par tous les acteurs de l’entreprise, avec pour valeur commune le respect (des hommes, de l’entreprise, des clients, de l’environnement), • le plan santé avec des moyens conséquents pour impulser une dynamique autour de la santé mentale et physique, capital individuel et collectif de première importance, • la conformité et la mise en place d’un plan de sécurisation sur 3 ans des machines et équipements sur tous les sites, suite à un audit externe conduit pour lister les points d’amélioration sur chacune des lignes de production. Désormais, quand une intervention de maintenance est réalisée, elle devra être précédée d’une analyse des risques préalable pour gagner en vigilance et en sérénité, • un processus d’intégration et de formation plus important et mieux structuré des nouveaux entrants et des intérimaires incluant un volet santé et sécurité.   Pour impliquer, rassembler et responsabiliser l’ensemble des collaborateurs, des prestataires et des clients autour de ce projet commun, EDILIANS a souhaité illustrer sa démarche en créant une identité graphique dédiée. Symbolisant deux personnages liés l’un à l’autre, formant un cœur, le logo traduit l’interdépendance. « Une notion qui porte les valeurs de respect et reflète l’implication et la bienveillance de chacun vis-à-vis de son prochain » explique Eric Perrier, Directeur Sécurité. Ce message fort sera décliné sur l’ensemble des supports de communication interne ainsi que sur les panneaux d’affichages prévus à l’entrée des sites de production.   Sujet majeur pour EDILIANS, ce plan de prévention sera officiellement lancé le 18 septembre lors de la prochaine Journée de la Santé-Sécurité organisée sur les 14 sites de production français ainsi que sur celui d’Umbelino Monteiro au Portugal. Au cours de cette nouvelle édition, point de départ d’une mobilisation collective, des ateliers et mini-conférences seront notamment proposés pour progresser rapidement. http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 297 jours

ZenSpire Distance : le boîtier de distanciation sociale, waterproof, antichoc, autonome et sans connexion

Zenspire Distance est un boîtier (60 mm x 50 mm x 20 mm) qui émet une alerte sonore, lumineuse et vibre lorsqu'il se trouve à moins d'un mètre d'un autre boîtier.Il est développé par une start-up française déjà lauréate du « produit de l'année 2020 » pour ses deux créations phares : Zenspire Relax et Zenspire Sleep, des coachs nomades de respiration qui s'appuient sur la pratique de la cohérence cardiaque et permettent de retrouver la sérénité et le sommeil en quelques minutes seulement.Une équipe qui a su s'adapter à la situationDans le cadre de son développement, l'entreprise travaillait à la mise au point d'une version miniature et simplifiée du Zenspire Relax. Un produit dédié aux enfants : le Zenspire Kids.COVID 19 oblige, la société a décidé de reporter ce lancement (prévu en mai) et de mettre en stand-by le projet.Mais les ingénieurs de la société ont tout de suite réagi et compris l'importance de la distanciation sociale dans le combat contre l'épidémie, notamment dans l'univers complexe de l'entreprise. Simplicité à faibles coûtsSon fonctionnement est très simple et opérationnel immédiatement : lorsqu'un Zenspire Distance se trouve dans le périmètre de sécurité d'un autre Zenspire Distance celui-ci émet immédiatement un son, une vibration et une lumière rouge, vous invitant à reculer et garder la bonne distance d'un mètre (en accord avec les instructions mises en place par le gouvernement en termes de protection de la population).Gros avantage : il respecte la vie privée des différents porteurs. Contrairement à d'autres systèmes, le boîtier ne transmet aucune information et ne conserve aucune data.Le Zenspire Distance n'est pas seulement destiné au BTP et à l'industrie, les professionnels du tourisme font aussi part de leur intérêt pour ce petit boîtier. A ce sujet le dirigeant de Zenspire précise : « Nous sommes déjà en contact avec de nombreux acteurs du tourisme et parcs d'attraction, et nous réfléchissons avec eux à des mises en situation où les Zenspire Distance ne fonctionneraient pas individuellement mais par groupes, permettant à des familles complètes de respecter les distances de sécurité par rapport à d'autres personnes ou familles. »Autre atout non négligeable : il est proposé à la location. Jean-Louis Portales, fondateur de la société, déclare : « Le coronavirus peut disparaître à tout moment, pourquoi acheter un équipement qui peut devenir inutile sachant aussi que la législation peut évoluer (actuellement un mètre), rendant votre achat obsolète ? ».Dans cette période économique compliquée, le système de location du Zenspire Distance permet de maîtriser le budget en ayant un très faible impact sur la trésorerie des entreprises. Il est proposé à partir de 0,50 centimes HT par jour (prix pour 100 unités et plus avec un engagement minimum d'un mois). Il est aussi disponible à la vente à partir de 39 € HT (prix pour 1 à 100 unités).Zenspire Distance, une solution simple, rapide, low-cost pour renforcer les réflexes de distanciationZenspire Distance : les fonctionnalitésMise en service immédiate Boutons unique ON/OFF Pas besoin de smartphone, abonnement, logiciel Aucune collecte de donnée Alarme visuelle, sonore et vibration en cas de rapprochement à un mètre Dessin ergonomique Matériaux : ABS antichoc Silicone hypoallergénique Waterproof IP67 Batterie Lithium CR2427 remplaçableDurée de vie de la batterie : 3 moisTechnologie Bluetooth 5.0 Low energyPoids : 35 gDimension : 60 cm x 50 cm x 20 cm Livré avec dragonne et mousqueton Garantie 2 ansEt après…La vie du Zenspire Distance ne s'arrêtera pas à la fin de la pandémie. Son créateur, Jean-Louis Portales, a déjà prévu qu'à la fin du Covid19, le Zenspire Distance puisse être reconditionné afin qu'il retrouve son utilisation initiale. Le Zenspire Distance redeviendra Zenspire Kids, un guide respiratoire de cohérence cardiaque et rejoindra les bancs des écoles pour que nos enfants puissent apprendre au mieux à gérer leurs stress et leurs émotions.
Il y a 4 ans et 297 jours

Loxam renouvelle son offre de formation en faveur de la sécurité

Le Groupe LOXAM est engagé de longue date dans la formation en faveur de la sécurité, il propose aujourd’hui aux entreprises une nouvelle offre de formation avec des infrastructures adaptées à la réforme du CACES® (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) et un catalogue élargi de formations. Cette offre renouvelée répond aux besoins de formation aux risques professionnels pour les travaux en hauteur, pour la conduite d’engins suivie d’une évaluation CACES®, et plus globalement pour la prévention des risques. 35 agences LOXAM dans toute la France sont habilitées à accueillir la nouvelle offre globale de formation couvrant ainsi l’ensemble du territoire national. Peuvent y être dispensées notamment ces nouvelles catégories suite à la réforme du CACES® : R482 – engins de chantier, R 484 – Ponts roulants et portiques, R 486 – PEMP2 (nacelles), R 489 – chariots de manutention, R 490 – Grues auxiliaires de chargement de véhicules, R 485 – Transpalettes gerbeurs à conducteur.
Il y a 4 ans et 297 jours

Comment les organisations professionnelles de la filière bois ont-elles géré la crise sanitaire ?

Batijournal TV vous invite à découvrir une série d’interviews de 3 minutes : « Les entretiens Batijournal » présentées par Stéphane Miget avec le soutien de France Bois Forêt. Série d’interviews dans laquelle les représentants des organisations professionnelles membres de FBF expliquent comment leurs secteurs ont géré la crise sanitaire de la COVID 19 et les enseignements qu’ils en ont tiré. Série 1 : Comment les organisations professionnelles de la filière ont-elles géré la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Les organisations professionnelles sont toujours plus proches des adhérents, à leur écoute et prêtes à mettre en place de mesures indispensables, notamment le décalage du paiement de la CVO à fin juillet 2020 afin de tenir compte des difficultés de trésorerie des entreprises. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « L’ensemble des acteurs se sont bien organisés pour assurer la continuité de la livraison d’énergie aux différents utilisateurs, ce qui a nécessité des ajustements. Il y a eu une grande écoute, nous avons eu une réunion avec le ministère pour faire le point. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Nous avons décidé de continuer notre activité le mieux possible. Nos principaux problèmes pendant la crise concernaient les livraisons et les reports de chantiers. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Après un coup d’arrêt de nos activités, elles ont repris à partir d’avril et en mai au rythme de la reprise de nos clients. On a réussi à avoir un mode de fonctionnement efficace, tout en respectant la santé de nos salariés. Réouverture progressive selon les adhérents. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Il était très important de maintenir nos activités pour ne pas « louper » le printemps. Notre devoir est d’assurer l’approvisionnement de la filière. Pour les inductions florales, on a pu faire preuve de souplesse et d’adaptation. » Interview Anne-Laure Soleilhavoup (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) « Le CNPF s’est organisé très rapidement pour protéger ses partenaires de travail, tout en maintenant ses activités. » Interview de Frédéric Naudet (UNEP) « Le métier de reboiseur est extrêmement saisonnier, donc il y avait une urgence à trouver des solutions rapidement. La deuxième quinzaine de mars, nous avons mis en place les mesures sanitaires, diminué le nombre de personnes par véhicule et fourni masques et gel aux personnels de terrain. » Interview de Thierry Touzet (IGN) « L’activité a totalement été stoppée pendant 8 semaines. Le travail de terrain a repris doucement à partir du 11 mai en fournissant des kits sanitaires personnels et en organisant les déplacements avec un agent par véhicule. Il y a eu plusieurs phases d’assouplissement et l’activité est désormais quasi-normale, tout en appliquant les mesures barrières. Par exemple, tout le matériel a été doublé pour les équipes en binômes. » Interview Christophe MATHIEU (FCBA) « Il a fallu prendre toutes les mesures nécessaires dès le 18 mars au soir. Le télétravail a été favorisé et le chômage partiel a aussi été instauré. Nous étions scrupuleux par rapport à la sécurité sanitaire, ce qui a permis de rouvrir les laboratoires assez vite. À ce jour, aucun cas de COVID-19 n’a été recensé parmi les collaborateurs. » Série 2 : Quels enseignements les organisations professionnelles de la filière ont-elles tirés de la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Nous devons continuer à travailler pour préparer l’avenir. Le bois reste un atout pour la France, surtout en cette période. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Pendant la crise, on a surtout travaillé sur le transport du personnel. Nous allons également travailler sur un socle de personnel saisonnier. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « La filière est bien organisée pour s’adapter à la crise. Nous avons fait des ajustements pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires correctes. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Le principal, c’est de préserver la santé de tous nos travailleurs. On va sûrement maintenir l’usage des hangars comme réfectoires. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Nous allons réfléchir sur comment rendre nos industries beaucoup moins dépendantes de phénomènes extérieurs. Par ailleurs, l’état providence a pleinement joué son rôle, notamment avec le chômage partiel et les prêts octroyés aux entreprises. Cette crise montre que le matériau bois aura toute sa place dans cette nouvelle société où la protection de notre milieu est de plus en plus importante. » Interview d’Anne-Laure SOLEILHAVOUP (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) «Cette crise sanitaire confirme la capacité d’adaptation de nos équipes et de nos outils informatiques. Nous devons maintenir nos investissements pour rendre les outils informatiques accessibles sur le terrain et pour développer les formations en webinaire.» Interview de Frédéric NAUDET (UNEP) «Il a fallu trouver des solutions à des problèmes aussi simples que les déplacements, le logement ou la restauration des équipes.» Interview de Thierry Touzet (IGN) «L’arrêt complet de nos activités nous oblige à revoir nos dispositifs organisationnels et statistiques pour qu’ils soient plus agiles. Nous allons aussi voir comment mieux gérer les renforts, en améliorant la formation et les moyens de recrutement.» Interview de Christophe Mathieu (FCBA) « Nos enseignements reposent sur l’agilité des collaborateurs et la solidarité entre eux. Nous espérons que la relance de l’économie passera par la relocalisation en France de l’activité industrielle, y compris pour la filière forestière. Il faut que le citoyen comprenne que le bois est un atout dans une société décarbonée. Nous avons bien vu ses avantages pour les emballages et palettes. »
Il y a 4 ans et 297 jours

La dynamique du CCCA-BTP en faveur de la mobilité européenne

Le CCCA-BTP a, cette année encore, été sélectionné dans le cadre du programme Erasmus+ de l’Union européenne, pour son projet BTP Mobilité+. Le consortium piloté par le CCCA-BTP, qui associe 42 centres de formation aux métiers du BTP, permet de financer les stages professionnels à l’étranger de 720 bénéficiaires sur deux ans, grâce à une subvention de 800 000 €. La plupart des apprentis (82 % en 2019) participant à une action de mobilité européenne préparent, jusqu’à présent, un brevet professionnel à composante européenne. Celui-ci, inédit en France, fait partie intégrante du parcours de formation des apprentis qui en bénéficient. Il intègre deux périodes de formation de deux semaines chacune au minimum dans un autre pays européen, sur une période de deux ans. L’entreprise formatrice est pleinement associée aux contenus de formation et au processus formel d’évaluation des acquis d’apprentissages, dont une partie est réalisée à l’étranger. Avec ce nouveau projet, le CCCA-BTP renforce ainsi la composante européenne dans les parcours de formation des apprentis en CAP (niveau 3), bac professionnel (niveau 4), BTS (niveau 5) et au-delà, ainsi que la mobilité longue, dans des segments où celle-ci doit encore se développer davantage. Un projet groupé de mobilité européenne pour les apprentis de l’enseignement supérieur, en formation en BTS, pourrait être organisé à l’horizon 2021.
Il y a 4 ans et 298 jours

Rencontre avec : Paola Siri Renard

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2017, Paola Siri Renard (née en 1993) crée des œuvres qui s’apparentent à des « micro architectures ». Pour obtenir des formes spécifiques, la jeune artiste travaille différents matériaux en s’appuyant sur des « données abstraites », et s’impose ainsi des contraintes artistiques volontaires. Jusqu’au 17 juillet, elle expose ses sculptures à la galerie Lou Carter à Paris. À l’occasion de cette exposition personnelle, nous avons rencontrée Paola Siri Renard pour discuter avec elle de sa pratique si particulière de la sculpture. Muuuz : Quel a été votre parcours ? Paola Siri Renard : Après le baccalauréat, j’ai étudié à l’Atelier de Sèvres à Paris. L’année suivante, je suis entrée aux Beaux-Arts de Paris, et j’ai immédiatement intégré les ateliers de la plasticienne belge Ann Veronica Janssens. En 2017, dans le cadre d’un programme d’échange, je suis partie à Tokyo, où j’ai eu accès à des ateliers techniques incroyables. Je suis revenue à Paris pour passer mon DNSAP, puis je suis partie travailler à la Kunstakademie de Düsseldorf sur invitation de l’artiste et sculptrice américaine Rita McBride. Les deux années qui suivent le diplôme sont une période important durant laquelle j’ai développé de manière intensive ma pratique. Aujourd’hui, je vis et travaille entre Paris et Düsseldorf. Que vous a apporté votre année à Tokyo ? Mon séjour à Tokyo m’a confortée dans ma volonté de travailler à partir de données non visibles, abstraites. Grâce à cette résidence au Japon, j’ai en effet décidé de poursuivre le cheminement artistique que j’avais commencé à emprunter depuis mon entrée aux Beaux-Arts. Faites-vous uniquement de la sculpture ? Aux Beaux-Arts, j’ai fait surtout de la sculpture, et un tout petit peu de vidéo. J’ai eu la chance d’étudier la sculpture au sein des ateliers des artistes Ann Veronica Janssens et Emmanuel Saulnier, et d’apprendre différentes techniques. En 2016, juste avant mon départ au Japon, j’ai résidé au Cirva, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, où j’ai appris à travailler le verre.Quel rapport vos pièces entretiennent-elles avec l’espace ? Mes pièces résonnent toujours avec l’espace. Aujourd’hui, je fais moins de pièces in situ mais je crée des œuvres autonomes, qui impliquent toujours des rapports entre espace, architecture, objet et corps. Ma pièce en résine Untitled Récamier fait référence à la chaise longue LC4 de Le Corbusier par sa forme et au Modulor par ses dimensions. Ici, je réinjecte les différentes proportions du système architectural établi par Le Corbusier, et j’évoque aussi les poses des femmes alanguies sur des banquettes inconfortables dans certaines peintures. La matière et la forme rendent ma pièce très incommode, même si elle est visuellement attrayante. Les « données abstraites » sont au fondement de vos créations. Qu'entendez-vous par « données abstraites » ?Je collecte des données abstraites, des systèmes de mesures, et je les réinjecte dans certaines de mes pièces. Au Japon, j’ai réalisé un ensemble de cinq sculptures à partir des données du premier séisme que j’ai ressenti là-bas. Selon l'échelle de Richter, si la magnitude du séisme est supérieure à cinq, on ne peut plus se déplacer normalement dans l’espace. Dans Profundity 37 kilometers, la plaque de marbre se surélève de 3,7 centimètres car l’épicentre de ce tremblement se situait à 37 kilomètres de profondeur en-dessous de la surface de la terre. Dans ma sculpture 60 cm < 2 h + g < 64 cm (STEPS), je me réfère à la formule de Blondel. Cette formule, calculée sur la dimension d’un pas humain, permet de définir les dimensions des marches et des contremarches d’un escalier. J’ai collecté toutes les dimensions possibles de cette formule, j'ai travaillé un pattern antidérapant et j'ai déformé l’escalier traditionnel pour construire une croix. J'extrais ainsi des données de leur contexte habituel pour les mettre en lumière. Votre travail met en jeu un système de rapports entre forme, matière, architecture et espace, où le corps devient le sujet même de l'œuvre. Quelle est la place du corps dans vos créations ? En exposant mon travail, j’ai rapidement saisi leur dimension corporelle évidente, et j’ai eu envie de faire des pièces avec lesquelles le corps peut interagir. Ma sculpture récente Love to details est un support de performance. J’ai collecté des ornementations de colonnes corinthiennes, je les ais agrandies et j’ai créé une sculpture modulable composée de plusieurs éléments modulables sur lesquels on peut s'asseoir. Les ornementations des colonnes corinthiennes sont calculées sur les proportions d’un corps féminin et inspirées de formes organiques comme les feuilles d’acanthe. Dans ma pièce, ces ornementations sont agrandies à l'échelle du corps et dialoguent ainsi avec leur histoire. Je trouve cela très intéressant.&nbsp;Love to details est donc une sculpture fonctionnelle envisagée comme un support de performance. La pratique de la performance vous intéresse-t-elle ?&nbsp;Je commence à associer des performances à mes sculptures, et j'explore encore les possibilités de la performance. À terme, j'aimerais vraiment chorégraphier des performances pour mettre en scène, autour de mes pièces, différentes expériences telles que des dîners, des débats, des lectures, des rituels. Dans votre exposition personnelle à la galerie Lou Carter, cinq sculptures sont présentées. Pourquoi avez-vous choisi ces œuvres ? La sélection des pièces a été faite par Lou Carter et moi. Les deux pièces en verre ont été réalisées à Marseille en 2016 et les trois autres sculptures ont été créées à Tokyo en 2017. Les pièces exposées à la galerie sont très différentes et n’ont pas le même point de départ, mais elles fonctionnent bien ensemble. Ces cinq pièces relativement anciennes représentent également différents axes de mon travail. Je suis très attachée à elles. Aujourd’hui, vers quoi souhaitez-vous faire évoluer votre pratique artistique ? J’aimerais évoluer vers la performance, et donc collaborer avec des performeurs, des danseurs ou des chorégraphes. Je souhaiterais faire sortir la sculpture de son état statique pour que les visiteurs puissent entretenir une relation sensible avec mes oeuvres. Quelles sont vos prochaines expositions ?Je présenterai plusieurs de mes pièces dans une exposition collective qui se tiendra à ART Biesenthal, en Allemagne, du 15 août au 5 septembre. Et vos futurs projets ? Je suis en train de monter différents projets avec mon ami, l’artiste Max Blotas, qui crée des installations connectées. Son travail est complètement différent du mien mais nos oeuvres dialoguent bien les unes avec les autres.&nbsp; Pour en savoir plus, visitez le site de Paola Siri Renard, et celui de la galerie Lou Carter. Paola Siri Renard, du 2 au 18 juillet 2020, à la galerie Lou Carter (75007).Visuels des œuvres : © LouCarterGalleryLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 299 jours

Après le virus, les constructeurs britanniques veulent bétonner leur reprise

Avec la levée progressive du confinement instauré fin mars au Royaume-Uni, le chantier d'un complexe de logements étudiants a repris à Guildford après cinq semaines d'arrêt, un projet de 38 millions de livres (42 millions d'euros) qui, une fois achevé, comptera 533 chambres réparties sur quatre immeubles.Si certains travaux ont été autorisés à rester ouverts au plus fort du "lockdown", sous réserve de respecter les règles sanitaires, ce chantier s'était interrompu le temps de mettre en place des mesures de sécurité pour ses 75 employés."Tout le monde s'est rendu compte qu'il ne s'agissait pas seulement de notre santé et sécurité - il s'agissait aussi de la famille de chacun", explique à l'AFP le responsable du projet, Barry Kerr, 34 ans.Salle d'isolementDes mesures préventives ont été introduites sur le site de construction opéré par l'entreprise McAleer & Rushe, comme un système de déplacement unidirectionnel, un nombre d'employés réduit, et des cantines, vestiaires, toilettes et lavabos plus nombreux.Les heures de début et de fin ont été étalées, le système d'entrée par empreinte digitale a été retiré, et les employés doivent déclarer leur état de santé tous les jours. Une "salle d'isolement" a été créée au cas où l'un d'eux présenterait des symptômes - elle n'a pas encore été utilisée.L'entreprise et ses sous-traitants ont également recouru au mécanisme de prise en charge partielle des salaires par l'Etat, mis en place par le gouvernement du conservateur Boris Johnson pour éviter des licenciements durant la crise sanitaire."Je crois que l'entreprise a pris la bonne décision (...) en fermant temporairement ses chantiers jusqu'à ce que nous puissions assurer que nous respectons bien les directives" officielles, souligne Barry Kerr.Il précise toutefois que les annonces ont parfois été confuses: les chantiers pouvaient rester ouverts en Angleterre et en Irlande du Nord, mais pas en Ecosse.L'incertitude du BrexitLa confinement a provoqué l'effondrement de l'activité de la construction au Royaume-Uni en avril et en mai, avant un rebond en juin. L'indice PMI pour le secteur est remonté à 55,3 points le mois dernier, contre 28,9 en mai, selon le cabinet IHS Markit. Un indice en dessous de 50 points signale une contraction économique. Avec le confinement, "au moins 50% des chantiers ont fermé", explique Gareth Belsham, directeur du cabinet de conseil en immobilier Naismiths. "Seuls quelques petits promoteurs, principalement des promoteurs résidentiels, ont pu poursuivre au milieu de tout ça".Le choc a été d'autant plus rude que le secteur venait à peine de se remettre des incertitudes économiques liées au Brexit, qui s'est réalisé le 31 janvier avec la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne."Construire, construire, construire"Fin juin, le Premier ministre Boris Johnson a appelé le Royaume-Uni à "construire, construire, construire" pour relancer l'économie frappée de plein fouet par la pandémie, promettant une "révolution par les infrastructures" inspirée du "New Deal" américain.Mercredi, son gouvernement a annoncé qu'il allait injecter 30 milliards de livres dans des mesures de relance, dont des subventions pour la rénovation énergétique et des aides à l'emploi des jeunes."En général, en ce moment, je pense que les perspectives pour la construction sont très bonnes", juge Andrew Southern, fondateur de Southern Grove, qui finance le projet de Guildford ainsi que deux projets similaires dans le centre de l'Angleterre.Gareth Belsham se montre plus sceptique quant à la réalisation de projets d'infrastructures par l'Etat, notamment en raison de l'impact du Brexit sur la disponibilité de la main-d'oeuvre étrangère.
Il y a 4 ans et 299 jours

Covid-19 : le nouveau maire de Bobigny renonce à l'annulation des loyers HLM

Le 23 avril, la ville de Bobigny, alors dirigée par une majorité UDI en difficulté à l'issue du premier tour des municipales, s'était engagée à annuler l'ensemble des loyers d'avril pour les 4.000 locataires de son office public pour l'habitat (OPH).Une décision présentée comme une première en France et dictée par la volonté de "privilégier le pouvoir d'achat des familles" touchées par les conséquences économiques dues au confinement.Dans un courrier adressé le 26 juin à l'ancienne municipalité, le préfet de la Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc, avait estimé que cette décision était "contraire au principe d'égalité devant le service public".Il avait exigé le retrait d'une délibération du conseil municipal qui prévoyait une subvention exceptionnelle de 800.000 euros au profit de l'OPH, somme qui représentait environ la moitié du montant total des loyers d'avril."Je prends acte de cette demande et me conformerait à la sollicitation de monsieur le Préfet", écrit mercredi dans un communiqué Abdel Sadi, élu maire PCF de la ville-préfecture au second tour des municipales le 28 juin.La demande du préfet constitue "l'épilogue d'un mauvais feuilleton dont les principales victimes sont avant tout les locataires de l'OPH de Bobigny", ajoute M. Sadi, assurant que des "dispositifs d'accompagnement seront mis en place" pour "aider les locataires pénalisés par cette mesure".Il estime que la défaite de l'UDI aux élections "correspond aussi à la sanction de telles pratiques qui instrumentalisaient les difficultés réelles de la population à des fins politiciennes".La décision d'annulation des loyers avait été jugée "un peu démesurée" par le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue, "dans le sens où la plupart des locataires n'ont pas de baisse de revenus"."Il faut savoir que trois mois de loyers dans le parc privé et social, cela représente une facture de 18 milliards d'euros", avait indiqué M. Domergue, qui plaidait pour un dispositif ciblé pour aider les personnes en difficulté.
Il y a 4 ans et 299 jours

La Cour des comptes vigilante sur d'éventuels nouveaux EPR

La Cour a publié un rapport critique sur la filière EPR, qui fait notamment le constat des "dérives de coûts et de délais considérables" sur le chantier du réacteur de Flamanville (Manche), dont la mise en service n'interviendra que "mi-2023" au plus tôt.EDF table pour sa part sur un chargement du combustible nucléaire fin 2022, un calendrier qui avait été confirmé en mai par son PDG Jean-Bernard Lévy, malgré le ralentissement occasionné par le confinement à la suite de la pandémie de covid-19."Il faut selon EDF une période de tests et de montée en puissance de six à huit mois après chargement du combustible pour que le réacteur puisse être mis en service commercial", a souligné le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse.Au final, les coûts auront multipliés par 3,3 (à 12,4 milliards d'euros selon EDF) et les délais par au moins 3,5. Les magistrats estiment que s'ajouteraient pour 6,7 milliards de "coûts complémentaires" en plus de la construction à proprement parler, dont une bonne part de frais financiers.A l'étranger, les auteurs du rapport pointent du doigt des projets "peu rentables" même lorsqu'ils ont été menés à bien, comme les deux réacteurs chinois de Taishan qui fonctionnent et restent à ce jour les seuls EPR en fonctionnement dans le monde.Le chantier d'Olkiluoto 3 en Finlande, lancé dès 2005 par Areva, n'est pour sa part toujours pas achevé et a connu de nouveaux problèmes récemment. Quant aux deux réacteurs en construction à Hinkley Point au Royaume-Uni, leur financement "pèse considérablement" sur la situation financière d'EDF, déjà lourdement endetté, juge le rapport."Horizon 2050""Le retour d'expérience des chantiers menés et la planification du mix (bouquet, NDLR) énergétique à horizon 2050 sont nécessaires avant de décider de construire ou non de nouveaux réacteurs électronucléaires", a estimé Pierre Moscovici en évoquant l'avenir.En raison des retards de Flamanville, le gouvernement a déjà prévenu que la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs en France serait renvoyée au prochain quinquennat.Avant cette décision, les magistrats suggèrent "un exercice de retour d'expérience complet sur tous les EPR construits ou en construction en France et à l'étranger".Ils demandent aussi "une analyse complète du mix électrique à l'horizon 2050" préalable à toute décision. La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui sert de feuille de route au gouvernement, a aujourd'hui pour horizon 2028 seulement.Or, la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs engagera la France "jusqu'au XXIIe siècle", souligne la Cour des comptes. Les enjeux financiers sont énormes: construire trois paires de réacteurs EPR2 (la version améliorée sur laquelle travaille EDF) coûterait 46 milliards d'euros. C'est sur ce scénario de six nouveaux réacteurs que l'électricien travaille actuellement à la demande du gouvernement.Pour pouvoir pendre une décision, la Cour prône également de "calculer la rentabilité prévisionnelle du réacteur de Flamanville 3 et de l'EPR2". Pour ce dernier, censé être moins cher, les estimations de coût reposent encore sur des "données partielles" et "des hypothèses à préciser", s'inquiètent les magistrats.Ils alertent également sur la question du financement, qu'EDF ne pourra plus assurer seul à l'avenir et qui nécessitera donc une forme de soutien public.Les difficultés "ne doivent pas conduire à disqualifier cette technologie", mais "il faut constater des difficultés passées considérables qui peuvent orienter les choix futurs", a conclu Pierre Moscovici.
Il y a 4 ans et 300 jours

Urmet France et Meljac l’union pour créer des solutions performantes et esthétiques

Urmet France et Meljac unissent leurs savoir-faire pour proposer aux architectes et donneurs d’ordres publics comme privés, des interphones et des systèmes de contrôle d’accès alliant efficacité technologique et noblesse des matériaux.  Un partenariat autour de projets concrets C’est après deux beaux projets réalisés ensemble, qu’Urmet France et Meljac ont décidé de collaborer durablement pour ajouter à leurs gammes respectives un interphone avec un habillage haut-de-gamme. Les deux entreprises françaises proposent chacune des produits innovants et attrayants qui séduisent de nombreux architectes, décorateurs et particuliers. Leur objectif commun : marier fonctionnalités et esthétique en s’appuyant sur la qualité du savoir-faire traditionnel de Meljac et sur une haute maitrise technologique d’Urmet France. Satisfaire des clients exigeants Pascal Perrin, Directeur Opérationnel Urmet &#8211; Yokis affirme : « Nous sommes très heureux de faire bénéficier nos clients de l’incroyable créativité de Meljac pour imaginer des finitions qui répondent à toutes les attentes. L’interphone mais aussi par exemple des claviers codés ou des boutons d’ouverture, peuvent s’intégrer parfaitement dans le bâtiment en mettant en valeur les matières choisies par ses concepteurs. » Jean-Michel Lagarde, Directeur Général de Meljac, précise « Nous remercions Urmet France de nous avoir fait confiance pour mettre en valeur la technologie de pointe qui fait leur réputation. Ce partenariat permet à Meljac d’élargir son offre dans le domaine du contrôle d’accès. En combinant nos savoir-faire, nous offrons une solution complète à la fois élégante et fonctionnelle. » Des expertises respectives reconnues Meljac, leader sur son marché, conçoit des appareillages électriques de luxe (interrupteurs, prises de courant, sonnettes, lampes à poser, spots et liseuses, habillages de thermostats, de systèmes domotiques, etc.). La marque experte de solutions sur mesure, offre un large choix de produits, avec divers formats et finitions, avec des matériaux nobles tels que le laiton, le verre, la porcelaine de Limoges. Urmet France, premier constructeur français d’équipement de confort et de sécurité pour les bâtiments résidentiels collectifs et individuels, conçoit et produit des interphones, claviers codés et systèmes d’accès connectés. C’est tout naturellement que, pour répondre à des demandes pointues sur un marché très exigeant, les deux entreprises proposent des finitions sur-mesure. Un exemple de réalisation à Paris : Des plaques de rue Meljac/Urmet s’harmoniseront avec la façade de l’hôtel particulier abritant les locaux de la FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et son futur  »Lab » des meilleurs savoir-faire français (Paris 16e). D&rsquo;autres exemples de réalisation Urmet à gauche, Meljac à droite : À propos d’Urmet (Roissy &#8211; 95) : leader français des solutions de confort, de sécurité et de contrôle d’accès pour les bâtiments résidentiels et collectifs : interphone, système domotique, vidéosurveillance. Conception et fabrication française &#8211; 140 collaborateurs &#8211; CA 2019 de 61,7 M€ Contact presse : Véronique LELIÈVRE- v.lelievre@meljac.com  À propos de Meljac (Paris &#8211; 75) : Créée en 1995 par André Bousquet l’entreprise leader de son marché conçoit des appareillages électriques de luxe. L’entreprise a créé sa 1ère filiale aux États Unis en 2018 et compte une soixantaine de revendeurs agréés dans le monde entier. Labels Origine France Garantie et EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) &#8211;  80 collaborateurs &#8211; CA 2019 : 9,3 M€. Contact presse : Leslie BÉRAUD &#8211; l.beraud@meljac.com 
Il y a 4 ans et 300 jours

La Fédération des Services Énergie Environnement (FEDENE) fait 11 propositions pour une relance verte

Les 11 propositions de la FEDENEUn des leviers essentiels de cette relance sera le développement de projets d'énergie et d'économie circulaire dans un double objectif :redémarrer l'économie et les emplois d'une part,décarboner nos consommations énergétiques d'autre part.Les propositions de la FEDENE permettraient de lancer dans un délai très proche des projets destinés à la politique de relance. Elles reposent sur des démarches de promotion concertées et sur des initiatives commerciales dans les domaines de la chaleur renouvelable et de récupération et celui des économies d'énergie et de la rénovation énergétique. Portées par les acteurs de la filière, et appuyées par les décideurs publics, elles visent à faire émerger plus rapidement des projets, autoportants financièrement avec un soutien public adapté et optimisé.Réseaux de chaleur et de froid : des démarches concrètes portées par le Syndicat National du Chauffage Urbain et de la climatisation urbaine (SNCU)Fiche 1 : Stimuler le développement des systèmes vertueux en facilitant les raccordements et les extensions dans le périmètre concédé à travers notamment l'adaptation des dispositifs de soutien et la généralisation du merit orderFiche 2 : Investir dans les systèmes vertueux existants pour doper les livraisons de chaleur verteFiche 3 : Accélérer la création de nouveaux réseaux dans des villes de taille moyenne (plus de 10.000 habitants) en proposant une analyse systématique des potentiels débouchant sur des plans de déploiement, une approche pro-active de promotion et un « Pack Ingénierie global ».Fiche 4 : Investir pour développer des centres urbains durables à travers les réseaux de froid, notamment par la création de boucles froides à partir de grosses installation existantes et l'élargissement du Fonds Chaleur aux projets de froid renouvelable.Fiche 5 : Capter et mutualiser les sources d'énergies perdues, notamment la chaleur industrielle, pour alimenter de façon économique des réseaux et des plateformes industriellesRénovation énergétique des bâtiments : des démarches fortes pour favoriser la massification des opérations d'économies d'énergie, et des garanties réelles portées par le Syndicat National de l'Exploitation Climatique et de la maintenance (SNEC)Fiche 6 : Lancer une démarche « Réno –Copro » pour massifier les rénovations techniques sur la base de CPE adaptés aux copropriétés à chauffage collectif.Fiche 7 : Engager une action massive de rénovation énergétique garantie par un CPE pour atteindre les objectifs du décret tertiaire, notamment en renforçant le dispositif CEE et en proposant un modèle de contrat CPE simplifié.Fiche 8 : Lancer un plan national d'économies d'énergies rentable pour les collectivités en encourageant l'utilisation du dispositif d'intracting sécurisé par un CPE.Fiche 9 : Soutenir les secteurs tertiaires touchés par la crise sanitaire : Plan d'aide à la rénovation énergétique dans les secteurs marqués par la crise (santé, hôtellerie/restauration).Fiche 10 : Engager la décarbonation de l'industrie en encourageant la réduction des consommations énergétiques et l'utilisation de chaleur renouvelable et de récupération à travers notamment l'ouverture des sites soumis à EU-ETS de moins de 50 MWth aux opérations standards CEE et la création d'un Fonds de garantie.Facility Management : une démarche orientée service-client portée par le Syndicat Professionnel des Entreprises de Multiservice Immobilier et de facilities management (SYPEMI) :Fiche 11 : Promouvoir des services intégrés et orientés vers la performance pour contribuer à l'efficacité et la compétitivité des fonctions support pour le secteur public comme pour le secteur privé, à travers notamment la mise en place d'un Observatoire du Facilities Management.
Il y a 4 ans et 300 jours

Les défaillances d'entreprises du BTP se sont tassées en avril

CONJONCTURE. Le nombre de défaillances d'entreprises a fortement chuté entre avril 2019 et avril 2020, même s'il faut bien sûr prendre en compte l'impact du confinement sur le fonctionnement des juridictions. Avec seulement 204 procédures enregistrées en avril dernier, le BTP profite aussi de cette amélioration.
Il y a 4 ans et 300 jours

Notre-Dame de Paris sera finalement reconstruite à l'identique

Il a "acquis la conviction" qu'il faut restaurer la cathédrale à l'identique, a indiqué l'Élysée jeudi soir, après une réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), réunissant élus, experts et architectes du chantier."Le président a fait confiance aux experts et préapprouvé dans les grandes lignes le projet présenté par l'architecte en chef (Philippe Villeneuve), qui prévoit de reconstruire la flèche à l'identique", a précisé l'Élysée.Ce projet propose globalement une restauration de la cathédrale et de sa flèche de la façon la plus proche de son état juste avant l'incendie survenu dans la soirée du 15 avril 2019."Je suis heureux que les Français, les pèlerins et les visiteurs du monde entier puissent retrouver la cathédrale qu'ils aiment", a réagi jeudi soir le général Georgelin, nommé pour superviser le chantier, dans un communiqué."Aujourd'hui, une étape importante a été franchie, a-t-il fait valoir. Toutes les conditions sont à présent réunies pour nous permettre d'avancer avec confiance et détermination pour préparer activement les opérations de restauration".A la surprise générale, le chef de l'État avait évoqué, peu après l'incendie, la possibilité d'"un geste architectural contemporain" pour rebâtir la cathédrale, stimulant l'imagination de nombreux grands architectes. Certains avaient proposé une flèche en verre, la création sur le toit d'un parc-jardin bio ou une terrasse panoramique...Passe d'armesL'architecte Philippe Villeneuve a lui toujours plaidé la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, dont sont conservés tous les plans. Et d'arguer qu'une telle option permet de mieux tenir les délais d'une reconstruction en cinq ans, comme voulu par le président Macron.Un avis tranché qui a donné lieu à une passe d'armes insolite fin 2019 avec le général Georgelin: ce dernier avait demandé à l'architecte en chef de "fermer sa gueule", après sa prise de position contre une flèche contemporaine.Jeudi, M. Villeneuve a présenté un dossier 3.000 pages pour passer en revue les modalités qu'il préconise pour restaurer la charpente, le toit et la flèche de la cathédrale, sujets des plus épineux ayant provoqué une querelle entre anciens et modernes.Au terme de cette réunion qui a duré quatre heures, la CNPA a "approuvé à l'unanimité le parti de restauration proposé consistant à rétablir l'architecture de Viollet-le-Duc, en ce qui concerne la couverture et la flèche dans le respect des matériaux d'origine", a affirmé à l'AFP Jean-Pierre Leleux, sénateur à la tête de cette commission.Concernant la charpente, sur lequel il y a eu débat, une étude à venir précisera exactement les contours de sa reconstruction qui sera en bois.Avant de parvenir à cette décision, tous les scénarios ont été envisagés, affirme-t-il, y compris de laisser la cathédrale dans son état actuel.Structure éphémère"Le souci pour le président était de ne pas retarder le chantier ni de complexifier le dossier. Il fallait vite clarifier les choses", a expliqué de son côté l'Élysée."S'il avait fallu faire une flèche contemporaine, il fallait un concours spécifique, d'où un potentiel retard du chantier. Les consultations avec de grands architectes conduisaient à dire que ce pari de la flèche contemporaine était très compliqué et qu'un geste contemporain pouvait s'imaginer autrement", a fait valoir la présidence.L'Élysée souhaite ainsi un travail avec la Ville de Paris pour le réaménagement des abords du monument. "S'il y a un geste contemporain, il peut être là", selon la présidence, qui rappelle aussi le projet d'une structure éphémère, une "maison du chantier" qui pourrait être installée dans la cour de l'Hôtel-Dieu, près de la cathédrale.Repoussé en raison du confinement, le délicat démontage de l'échafaudage qui entoure Notre-Dame, déformé et soudé par la chaleur de l'incendie, sera achevé "au plus tard fin septembre", a assuré il y a une semaine le général Georgelin. Ce démontage conditionne la possibilité de démarrer la restauration proprement dite de Notre-Dame.Le président prévoit toujours une reconstruction en cinq ans avec une réouverture en 2024.
Il y a 4 ans et 300 jours

Les enseignants architectes réclament des "conditions dignes"

ARCHITECTES. Dans une lettre à la nouvelle ministre de la Culture, un collectif d'enseignants architectes réclame une réévaluation de la rémunération pour les enseignants contractuels et vacataires des Ensa, soit 50% des effectifs. Ils sont en effet "les seuls fonctionnaires de catégorie A" payés au Smic.
Il y a 4 ans et 300 jours

Des économistes conseillant Matignon présentent leur plan de relance de 50 milliards d'euros

"Nous avons une petite inquiétude sur la suite. Notre message c'est : attention, il y a beaucoup de choses qui se jouent dans les mois qui viennent et le risque qu'il faut prendre c'est le risque d'en faire trop (...) et de soutenir un peu trop l'activité", a prévenu l'économiste Jean Pisani-Ferry, coauteur de cette note du Conseil d'analyse économique (CAE), lors d'une visioconférence de presse vendredi."Le risque d'en faire pas assez c'est le risque que l'économie s'affaisse (...) et ça se paye très cher à la fois en termes économiques, sociaux et même en termes de finances publiques", a-t-il ajouté.Outre M. Pisani-Ferry, la note publiée vendredi est cosignée par Philippe Martin, président délégué du CAE et Xavier Ragot, président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et membre du CAE.Selon eux, l'automne et l'hiver à venir seront une période "cruciale", avec la menace pour l'économie d'entrer dans "un cercle vicieux" de faillites, de chômage et de perte de confiance généralisée des acteurs économiques, si les mesures nécessaires ne sont pas prises par le gouvernement."La politique économique française doit maintenant aider entreprises et ménages à se projeter vers l'avenir", préviennent ainsi les auteurs, qui jugent possible "de retrouver à horizon un an le niveau d'activité de la fin 2019 et de résorber le déficit d'emploi d'ici la fin 2021".Quand le ministre de l'Economie Bruno Le Maire considère qu'il faut en priorité soutenir l'offre, c'est-à-dire la production, ils plaident eux pour un cocktail de mesures à la fois de soutien à l'offre et à la demande, pour relancer la consommation, la production et l'investissement.Bons d'achat "verts"Au total, ce plan (hors aides européennes) qui court sur dix-huit mois prévoit 24 milliards d'euros de dépenses "pour gérer l'urgence économique et sociale", auxquelles s'ajoutent 24 milliards de mesures visant la "réorientation de la croissance", vers la transition écologique, l'université, la formation et la recherche, ou encore la santé.Une des urgences étant de lutter contre les faillites d'entreprises en difficulté, la note propose la mise en place rapidement d'un "bouclier anti-faillites" évalué à 10 milliards, sans trancher à ce stade sur un soutien global aux coûts fixes des entreprises ou un renflouement des fonds propres plus ciblé sur les entreprises en difficulté.Par ailleurs, les auteurs recommandent de supprimer la C3S, un impôt qui pèse sur les entreprises. Le gouvernement a lui affiché sa volonté de réduire sensiblement la CVAE, un autre impôt de production.Pour éviter une flambée du chômage, en particulier des jeunes, les économistes recommandent le versement d'une prime à l'embauche ou au retour du chômage partiel de 200 euros par mois (300 euros pour les moins de 25 ans) pour les bas salaires et limitée sur une durée d'un an.Ils écartent en revanche toute exonération de cotisations, trop coûteuse pour l'effet escompté.Toujours en direction des jeunes diplômés, dont plusieurs centaines de milliers vont arriver sur un marché du travail déprimé, la note imagine un dispositif de tutorat rémunéré au bénéfice des élèves ayant décroché pendant le confinement.Les auteurs défendent aussi la mise en place de mesures de pouvoir d'achat, comme le doublement de l'allocation de rentrée scolaire et une nouvelle aide pour les étudiants et travailleurs précaires, ainsi qu'un "bon d'achat" pour les ménages modestes à dépenser dans des biens "verts" avant 2021.A ceux, comme la Cour des comptes, qui s'inquiètent d'une fuite en avant de la dette publique qui devrait déjà avoisiner les 121% du PIB cette année, Philippe Martin rappelle que les dépenses prévues "ne sont pas des dépenses permanentes"."Le risque d'affaiblissement économique nous paraît plus grave que celui d'une augmentation de la dette", affirment d'ailleurs les auteurs dans la note, qui jugent aussi prématurée la volonté du Premier ministre de s'attaquer dès maintenant au déficit des retraites.
Il y a 4 ans et 300 jours

Le gouverneur de la BdF préconise la stabilité fiscale pour accélérer la reprise économique

"La reprise sera exigeante, et la sortie de crise nécessitera deux à trois ans pour rattraper l'essentiel des pertes économiques", écrit le gouverneur dans sa traditionnelle "lettre au président de la République", dévoilée jeudi, ajoutant que la "clé est de restaurer la confiance".En matière de stratégie de relance, la "lisibilité compte plus encore que la réactivité, pour aider entreprises et ménages à se projeter vers l'avenir", ajoute-t-il encore.La confiance des ménages dépendra notamment de la "garantie" d'une "stabilité d'ensemble des impôts" pour les inciter à dépenser les quelques 100 milliards d'euros d'épargne forcée constitués cette année.Par ailleurs, la France "n'a pas les moyens de financer de nouvelles baisses d'impôts, après celles initiées ces dernières années", prévient le gouverneur, alors que le gouvernement souhaite réduire les impôts de production qui pèsent sur les entreprises.Pour rétablir cette "confiance" indispensable à la reprise, le gouverneur a aussi évoqué les projets du gouvernement de faire évoluer la réforme de l'assurance chômage et de reprendre les discussions sur la réforme des retraites."Il faut (...) rassurer sur le maintien d'une indemnisation chômage significative, couplée à un engagement de formation", écrit-il, ajoutant qu'"une insécurité sur les retraites futures risquerait aussi d'alimenter l'épargne de précaution".Pour regagner la confiance des entreprises, le gouverneur défend un accompagnement "dans leurs besoins de fonds propres", avec la mobilisation de 10 à 20 milliards d'euros de fonds publics."Il ne faut investir que dans des entreprises viables", prévient-il, et en partenariat avec des "professionnels privés" (fonds, banques).Au niveau européen, il plaide pour un rétablissement "rapide" des règles sur les aides d'Etat aux entreprises "au regard de la capacité d'intervention allemande" qui pourrait mettre à mal "l'égalité de concurrence dans le marché unique".Enfin, le gouverneur rappelle que l'Etat devra "après 2022, gérer le désendettement public dans la durée", via une "meilleure efficacité de nos dépenses" et leur "stabilisation en volume" en "contrepartie à l'absence de hausse d'impôts". La dette publique devrait avoisiner les 121% cette année, selon le gouvernement.
Il y a 4 ans et 300 jours

SFA rachète l’italien Format

e leader sur le marché de la douche avec sa marque Kinedo vient d’acquérir 100 % de Format s.r.l., une société italienne leader dans la production de receveurs de douche en solid surface et gelcoat.
Il y a 4 ans et 300 jours

Xella rejoint le programme VIPros et devient le 1er partenaire en matériaux de construction

Depuis le 1er juin, le groupe Xella a rejoint le collectif d’industriels autour du programme VIPros et s’engage dans la dynamique de l’opération solidaire tousensemble.vipros.fr. Il devient le premier industriel en matériaux de construction à s’impliquer auprès des artisans du bâtiment (notamment les maçons) pour les aider concrètement à relancer leur activité et offrir un programme de fidélité pour les clients partenaires. En tant qu’acteur majeur de solutions constructives (murs et cloisons) en béton cellulaire, Xella entend, en ces temps difficiles, contribuer à la reprise d’activité des artisans du bâtiment, et plus particulièrement des maçons, qui souffrent en matière de trésorerie. Il se mobilise avec les 19 marques partenaires VIPros dans cette démarche de solidarité qu’est tousensemble.vipros.fr. Comment bénéficier du soutien de Xella dans tousensemble.vipros.fr ? Xella s’engage ainsi activement en faveur de la reprise des chantiers de constructions neuves ou rénovation en proposant aux artisans une offre de remboursement pour l’achat des produits Ytong Thermo 36,5. Ce mur bioclimatique à isolation répartie haute performance est idéal pour la réalisation de maison neuve ou l’extension avec la création de pièces supplémentaires. Dominique Grandseigne Directeur Commercial de Xella France « Après avoir traversé une période de tension sans précédent durant laquelle les acteurs du bâtiment ont été en première ligne des difficultés, il nous est apparu essentiel d’être acteur de la relance. Ce nouveau partenariat avec VIPROS.FR, et notamment la participation à l’opération tousensemble.vipros.fr, est un signal fort que nous envoyons aux Hommes de terrain : vous pouvez compter sur Xella pour vous accompagner.» Une offre de remboursement sur les murs bioclimatiques pour le neuf et la rénovation L’artisan du bâtiment doit s’inscrire au programme de fidélité VIPros. Il pourra ensuite bénéficier des aides proposées par Xella, sous forme de remboursements partiels de ses matériaux constructifs, et ce jusqu’au 31 décembre 2020 sur tousensemble.vipros.fr. Le programme de fidélité VIPros VIPros.fr est une plateforme qui met en relation un collectif d’industriels complémentaires avec les artisans du bâtiment. Elle propose des informations sur les produits et les innovations des marques partenaires mais aussi des cadeaux et des services proposés en échange de leur implication et de leur fidélité. Les produits mis en avant par Xella pour l’année 2020 sont les carreaux Ytong 10, les murs Ytong Compact 20 et l’innovation Ytofor, qui permettent de répondre à de nombreux applications en aménagement, mur coupe-feu et maison individuelle. « La participation de Xella au programme de fidélité VIPros traduit notre volonté de renforcer les relations avec les entreprises de maçonnerie tout en soutenant les ventes dans les points de vente de nos distributeurs partenaires. Nous cherchons par ce biais à développer et entretenir des collaborations durables dans une logique « gagnant-gagnant. » nous explique François Chardon Directeur Marketing & Prescription de Xella France.
Il y a 4 ans et 300 jours

fischer présente un foret creux aspirant et un aspirateur universel eau et poussière

Un système complet pour un perçage sans poussière et des performances d'ancrage optimales !Sur les chantiers, les professionnels du bâtiment sont régulièrement exposés à la poussière, générée lors des travaux de perçage, de sciage, de meulage... Les poussières mixtes minérales (sable, béton, ciment...), contenant également de fines poussières de quartz, peuvent être nocives pour la santé des utilisateurs lorsqu'elles sont quotidiennement inhalées.Par ailleurs, elles limitent les performances de charge des ancrages chimiques et mécaniques en s'accumulant dans le trou, elles ralentissent la progression du forage, elles nécessitent un temps de nettoyage des trous et du chantier ainsi que des équipements spécifiques...Pour mettre fin à tous ces désagréments et garantir un chantier plus propre et plus sain, fischer lance le foret creux aspirant FHD. Pratique, il assure le perçage et l'aspiration des poussières en une seule opération. Ce foret garantit un ancrage efficace et conforme aux agréments, améliore les performances de fixation et permet de réaliser des forages précis et plus rapides par rapport à un forage traditionnel. Pour proposer aux professionnels du bâtiment un système complet, fischer lance également un nouvel aspirateur eau et poussière FVC 35 M. Ce combiné garantit un travail de forage sans poussière et permet de préserver la santé des utilisateurs et de leurs outils.Un accessoire pour les environnements sensiblesLe foret aspirant FHD fischer est l'accessoire idéal pour une utilisation dans les espaces intérieurs sensibles, où la poussière doit être évitée (hôpitaux, laboratoires, industries alimentaires, tunnels...). Il offre des chantiers plus propres et sains. Efficace, il garantit le forage de trous conformes aux homologations dans le béton armé et béton, la pierre naturelle, la brique pleine et la brique silico-calcaire.Foret creux aspirant FHDPour des chantiers propres et sainsLa tête du foret dispose d'une pointe de centrage, pour un positionnement précis et sans risque de glisser sur les surfaces lisses, et d'un témoin d'usure, conforme aux tolérances. Enfin, les 4 taillants en carbure assurent un forage rapide, même dans le fer à béton.Les 2 trous d'aspiration/d'évacuation des poussières garantissent l'extraction immédiate de la poussière lors du perçage, via la tige cylindrique creuse. Elle est directement aspirée et redirigée vers le manchon d'évacuation, connecté à un aspirateur de chantier. La santé de l'utilisateur est préservée car il n'inhale plus la poussière de forage et le chantier reste propre.Un accessoire 2 en 1 : un réel gain de tempsLe perçage et l'évacuation de la poussière en une seule opération offre un véritable gain de temps sur les chantiers. Plus besoin de nettoyer le trou après le perçage et l'utilisation d'une pompe de soufflage, d'un compresseur ou encore d'une brosse de nettoyage (écouvillon) n'est plus nécessaire.Par ailleurs, l'absence de poussière élimine tout risque de blocage ou de ralentissement lors du perçage. La progression du foret dans le matériau est plus rapide et sans frottements.Ainsi, en utilisant le foret creux aspirant FHD fischer, le gain de temps est estimé à plus de 50%* par rapport à un forage traditionnel !* Test comparatif avec un foret conventionnel et un foret aspirant de 24 mm, pour un trou de perçage de 140 mm.Des fixations optimales et sûresAvec le foret creux aspirant FHD fischer, l'extraction de la poussière est immédiate. Comme il ne reste aucun résidu de poussière qui pourrait empêcher le contact direct du mortier avec le matériau de construction, la résine adhère parfaitement.De plus, il est possible d'utiliser toute la profondeur du forage puisqu'il n'y a pas de poussière au fond du trou. Ainsi, les fixations peuvent atteindre leurs performances maximales car l'ancrage, qu'il soit chimique ou mécanique, est optimal.Enfin, le foret creux aspirant FHD est pris en compte par les évaluations ETE des systèmes composites chimiques. Il est idéal pour une utilisation avec des résines telles que FIS V, FIS HT, FIS EM Plus et FIS SB fischer.À savoirLe foret creux aspirant FHD est compatible avec toutes les marques de marteaux perforateurs à emmanchements SDS Plus et SDS Max. Il s'utilise avec un aspirateur classe M et est disponible en 11 diamètres.Prix public indicatif : à partir de 90,45 euros TTC ø 12 Points de vente : Négoces en matériaux, Négoces ProfessionnelsAspirateur universel eau et poussière FVC 35 MUn équipement efficace pour une multitude d'applications sans poussièreAvec une cuve de 35 L à double paroi très robuste, le nouvel aspirateur eau et poussière FVC 35 M fischer est idéal pour une utilisation sur les chantiers de construction. Associé au foret creux aspirant FHD, il contribue à offrir un environnement de travail propre et sain.Conforme à la classe de filtration M, avec une capacité de rétention de poussière de 99,9%, cet aspirateur de chantier collecte efficacement les poussières les plus nocives, directement à la sortie du trou de forage et via le manchon d'évacuation du foret creux aspirant.Doté d'un puissant moteur, l'aspirateur FVC 35 M fischer offre des performances d'aspiration élevées. Grâce à un système de nettoyage automatique du filtre, il garantit le maintien, sans interruption, d'une forte puissance d'aspiration pour un travail continu. Des chocs électromagnétiques nettoient alternativement les cartouches de filtre pour obtenir une filtration toujours optimale. De plus, la grande surface des filtres assure une plus longue durée de vie de l'appareil.Les cartouches filtrantes sont facilement accessibles pour un remplacement rapide.Simple d'utilisation, l'aspirateur FVC 35 M fischer dispose de 2 boutons. L'un permet de sélectionner le diamètre du tuyau d'aspiration, l'autre d'allumer ou d'éteindre l'aspirateur, mais aussi de contrôler le fonctionnement de l'outil branché à l'aspirateur via une prise de courant intégrée à la cuve.Points de vente : Négoces en matériaux, Négoces Professionnels
Il y a 4 ans et 300 jours

Crise sanitaire: l'avenir incertain du projet d'extension de l'aéroport de Roissy

Le terminal 4 de Roissy-Charles de Gaulle, méga-projet d'extension doté d'une capacité de 40 millions de passagers, verra-t-il le jour? La crise sanitaire mondiale contraint Aéroports de Paris et l'Etat à revoir leur copie sévèrement critiquée par l'Autorité environnementale.
Il y a 4 ans et 300 jours

Contrat autoroutier de 500 millions d'euros au Pays de Galles pour le français Meridiam et l'espagnol FCC

"Meridiam remporte le contrat pour construire le dernier tronçon de l'A465 au Pays de Galles", a indiqué le Français dans un communiqué, précisant qu'il est associé à FCC.Le montant n'est pas donné, mais une source proche de l'opération a révélé que le marché, octroyé par le gouvernement gallois, dépassait les 500 millions d'euros."Le projet vise à rénover la dernière section de 18 kilomètres de la route A465 qui traverse la bordure nord du Sud industriel du Pays de Galles", a expliqué Meridiam dans son communiqué.La construction commencera en fin d'année et doit durer jusqu'en 2024. Au-delà, FCC et Meridiam continueront à assurer la maintenance de ce tronçon dans le cadre d'une concession de 30 ans.
Il y a 4 ans et 300 jours

Abandon du Grand Stade de rugby: la FFR doit dédommager deux communes

La F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise de rugby (FFR) a &eacute;t&eacute; condamn&eacute;e &agrave; verser 3,36 millions d&#39;euros &agrave; une collectivit&eacute; pour l&#39;abandon en 2016 du projet de Grand Stade au sud de Paris.
Il y a 4 ans et 300 jours

Le groupe Bouygues poursuit la régénération d'une municipalité londonienne

CONTRAT. Nouveau marché à l'international pour Bouygues Construction, qui débute la réalisation de la troisième phase de la régénération de Canning Town, à l'est de Londres.
Il y a 4 ans et 300 jours

Pompili salue l'abandon du Center Parcs de Roybon, un projet de l'"ancienne période"

"J'étais de longue date opposante à ce projet parce que c'est un projet de l'ancienne période où on ne s'occupait pas de ce qu'on faisait à la nature", a déclaré jeudi la ministre sur Franceinfo, insistant sur le déboisement important prévu dans une zone humide."C'est fou quand même. C'est supposé être des vacances pour être proche de la nature et ça n'avait pas du tout été pensé pour protéger la nature. On a une absurdité et en plus il y avait eu un clair manque de concertation en amont", a-t-elle ajouté."On ne peut plus aujourd'hui faire des projets comme cela sans associer ceux qui vivent tout près et associer de manière générale les citoyens", a insisté la ministre.Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou a salué de son côté "l'action des militants qui ont permis cette victoire". "C'est une très bonne nouvelle", a-t-il dit sur Public Sénat.Un tel projet, "c'est scandaleux parce que c'est défricher la nature pour en fabriquer une artificielle", a-t-il ajouté, en assurant que "c'est financé avec une niche fiscale quasiment dédiée, donc c'est de la défiscalisation pour les plus riches pour aller faire du bungalow qui détruit la nature".Le maire UDI de Roybon (Isère), Serge Perraud, a au contraire très mal accueilli la nouvelle. "Économiquement, pour une commune comme la nôtre, en déclin de population, c'est très grave. La population est effondrée. Ce projet, c'était quand même 700 emplois", a-t-il souligné. L'élu estime le manque à gagner pour cette commune endettée, en termes de taxes et sans compter les retombées touristiques, à "plusieurs millions d'euros"."Ce dossier a été instrumentalisé politiquement. L'opposition s'est cristallisée sur Roybon mais d'autres projets se montent aujourd'hui ailleurs", a-t-il déploré.Le groupe Pierre et Vacances a annoncé mercredi l'abandon de son projet de domaine Center Parcs à Roybon, bloqué par de multiples recours et d'interminables procédures judiciaires depuis son lancement en 2007, et dont le terrain est occupé par des "zadistes".Le projet, d'un montant de 390 millions d'euros, prévoyait la construction dans la forêt de Chambaran de mille cottages, de commerces et de restaurants autour d'un espace aquatique, sous la forme d'une bulle transparente maintenue à 29 degrés avec piscines, toboggans et jacuzzis.