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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87526 résultats)
Il y a 4 ans et 355 jours

AMCC décline ses coulissants aluminium Elégance & Excellence en version à galandage

Si seulement 8% des 2 millions de coulissants vendus en France en 2017 sont des modèles à galandage*, ils n’en restent pas moins de plus en plus présents dans les projets architecturaux qui font la part belle aux espaces lumineux et aux ouvertures sur l’extérieur. A l’esthétique minimaliste, les lignes de coulissants aluminium Élégance & Excellence d’AMCC, désormais disponibles en version à galandage, s’inscrivent plus que jamais dans cette tendance.   Une esthétique panoramique pour un confort sans limite Idéal pour supprimer les frontières entre l’intérieur et l’extérieur de l’habitat, les nouveaux coulissants aluminium à galandage CG70 d’AMCC associent : • un dormant de 160 mm à coupe droite, avec ou sans panneau isolant, • un ouvrant équipé d’un double vitrage à isolation thermique renforcée 4/20/4 avec intercalaire à bord aluminium pour la ligne Élégance et à bord chaud pour la ligne Excellence. Ces caractéristiques techniques confèrent à l’ensemble d’excellentes performances pour atteindre un coefficient de transmission thermique de 1,7 à 1,4 W/m2.K et une étanchéité à l’air et à l’eau respectivement de A*3-E*6B-V*A2 pour le coulissant aluminium CG70 Élégance, et de A*4-E*6B-V*A2 pour la ligne Excellence. Avec leurs profilés et leur montant central étroits, les coulissants aluminium à galandage d’AMCC autorisent la création de larges baies vitrées, y compris de grande hauteur (jusqu’à 2,60 m), avec un clair de jour optimal. Disponibles sur-mesure en version monorail 1 vantail (avec refoulement sur un côté) ou monorail 2 vantaux (à refoulement sur deux côtés), les coulissants CG70 sont munis d’un rail en polyamide qui, associé à des joints en partie basse, facilite leur manipulation. Les vantaux disparaissent alors entièrement dans l’épaisseur de la cloison pour apporter un maximum de lumière naturelle. Cette ouverture maximale du coulissant permet également de gagner en liberté de circulation grâce à un accès totalement dégagé sur l’extérieur.   Des coulissants à la sécurité assurée et au design préservé Permettant de créer de larges ouvertures pour offrir une vue imprenable sur le paysage, les coulissants aluminium à galandage d’AMCC laissent entrer la nature dans le séjour sans négliger la sécurité. Pour cela, ils disposent : • d’un profilé de réception de cloison qui garantit une rigidité maximum et une protection renforcée, • d’une serrure à 2 ou 3 points de fermeture par crochets et gâches inox au service d’une grande résistance à l’effraction. Pour répondre aux exigences esthétiques et décoratives de chaque habitat, les nouveaux coulissants CG 70 sont proposés dans un large choix de coloris, en finition lisse ou granité mate ainsi qu’en bi-coloration, procédé qui permet d’appliquer une teinte différente sur les profilés intérieurs et extérieurs. Et pour une finition parfaite jusque dans les moindres détails, les coulissants sont manœuvrables à l’aide de différents modèles de poignées (poignée décalée anti-pince doigt, poignée Aktiv ou encastrée).   En enrichissant sa gamme de coulissants aluminium avec ces versions à galandage, AMCC propose une offre complète de coulissants, fenêtres et porte-fenêtres à frappe qui s’associent parfaitement, créant ainsi une harmonie entre l’ensemble des menuiseries de la maison. *Source étude TBC de 2018 sur « le marché des fenêtres en France en 2017 » http://www.amcc-fenetres.fr
Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : Vicat s’attend à un impact significatif au 1er semestre malgré des ventes en hausse au 1er trimestre

Vicat ajoute s'attendre à une baisse de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) "sur l'ensemble de l'exercice", mardi dans un communiqué.Le chiffre d'affaires du premier trimestre est stable à périmètre et changes constants, à 615 millions d'euros (+0,2%).L'impact du Covid-19 a été "limité" sur les trois premiers mois, où les prix de vente ont été bien orientés, selon le groupe.L'Ebitda s'est replié de 1,6% à 57 millions d'euros (contre 58 millions pour la même période de 2019).Le PDG de Vicat Guy Sidos, cité dans le communiqué, a salué une performance "solide" sur ces trois premiers mois "en dépit d'un très fort ralentissement en fin de période en France, en Italie et en Inde".Il a précisé que l'activité industrielle et commerciale avait été maintenue "sur presque tous les sites afin de suivre l'évolution des marchés", ce qui a permis "d'atténuer l'impact de la crise".Mais "la visibilité sur l'exercice reste faible". "Il faut s'attendre à un impact significatif de cette situation exceptionnelle sur les résultats et les ratios du premier semestre", a déclaré M. Sidos.Vicat observe qu'en 2020, "chacun des pays dans lesquels le groupe [exerce] devrait être significativement affecté" par le Covid-19, "avec des impacts différents" selon le contexte sanitaire et les mesures gouvernementales prises.Mais le groupe table sur un certain nombre d'éléments pour "limiter l'impact de [la] crise sur les résultats", dont la reprise progressive de l'activité, notamment en France et en Inde, la baisse des coûts de l'énergie, ainsi que la mise en place de programmes de réduction des coûts et le report d'investissements non stratégiques. Sur le premier trimestre, le chiffre d'affaires du pôle Ciment était en hausse de 3,7% en comparable à 319 millions d'euros, alors que le segment Béton et Granulats a reculé de 2,1% (toujours en comparable) à 228 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 355 jours

L'ancienne imprimerie MAME, plus qu'une simple réhabilitation

Une première intervention a lieu en 2015. L'architecte Franklin Azzi, accompagné par l'architecte en chef des monuments historiques Pierre Antoine Gatier, assure la réhabilitation des façades de la tour (le bâtiment en premier plan de la photo) et la réhabilitation partielle des ateliers pour intégrer l'École supérieure des Beaux-Arts de Tours.En 2020, c'est une nouvelle équipe d'architecte et de designer avec le cabinet d'architectes associés Caraty & Poupart-Lafarge et l'agence RCP, spécialisée en design sensoriel qui parachève la rénovation de ce lieu en offrant une nouvelle version des Ateliers de l'ancienne imprimerie. C'est l'esprit de Zehrfuss qui se prolonge, lui qui avait initialement l'envie de flexibilité et d'évolution pour ce bâtiment.Une équipe créative pour une réhabilitation augmentéeLa nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.La nouvelle équipe d'architectes et de designers rend hommage à l'histoire de ce bâtiment et de ses créateurs en reliant passé et présent pour valoriser l'esprit des lieux au service de nouveaux arrivants, de leurs activités et des usages professionnels de notre époque. En dépassant le cadre d'une réhabilitation de bâtiment et d'aménagement d'un espace de co-working “tendance”, Bruno Poupart-Lafarge du cabinet Caraty & Poupart-Lafarge et Régine Charvet Pello de l'agence RCP Design ont créé un espace partagé pour les Mamers* et leurs visiteurs, véritable dénominateur commun de toutes les disciplines représentées. Ingénieur, sociologue, ergonome, designer, manager, marketeur, communicant, chercheur, artiste se retrouvent sur ce nouveau lieu de vie à l'échelle de la métropole de Tours, à la fois attraction et animation urbaine sous le label “French Tech Loire Valley”.Mamers* = habitants professionnels de Mame, cité de la création et de l'innovation
Il y a 4 ans et 355 jours

Les nouveaux rendez-vous professionnels de la filière bois se précisent

2020 s’annonçait comme une grande année en matière de manifestations de la filière bois. L’épidémie bouleverse les agendas et réinterroge la nature même des grands rassemblements physiques.
Il y a 4 ans et 355 jours

Dessiner pour illustrer un processus de pensée - Livre

De plus en plus prisés sur le marché de l’art et dans les musées, les dessins d’architectes impressionnent par leur diversité et, souvent, par leur beauté plastique, voire par la sensibilité ou l’étrangeté qui en émanent. Pour autant et depuis toujours, avant d’être des «œuvres […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 355 jours

Le plan d'économies du groupe ADP réévalué à 450 millions d'euros

"Nous avons présenté [mardi] au conseil d'administration un plan d'économies qui pourrait être au total pour le groupe de 450 millions d'euros, dont 293 millions pour ADP SA (qui regroupe Orly, Paris-Charles-de-Gaulle, NDLR), ceci incluant l'activité partielle pour environ 75 millions d'euros", a indiqué M. de Romanet lors de l'Assemblée générale du groupe qui s'est tenue en visio-conférence.Fin mars, ces économies avaient été évaluées à "375 millions dont 230 millions pour ADP SA", a-t-il ajouté.Pour réduire ses coûts de fonctionnement, ADP a fermé début avril et pour une durée indéterminée l'aéroport d'Orly et regroupé l'ensemble des activités à CDG, au nord de Paris.Neuf compagnies aériennes basées à l'aéroport du sud de la région parisienne ont demandé à l'État, dans une lettre ouverte, de fixer au 26 juin la date de réouverture de l'aéroport."Il est hors de question de fermer Orly par principe, même si ça nous fait beaucoup d'économies, mais nous ne pouvons pas rouvrir Orly pour un tout petit nombre de lignes aériennes", a indiqué M. de Romanet mardi, précisant qu'ADP étudiait "avec toutes les parties prenantes les paramètres qui [leur] permettraient de rouvrir dans les meilleures conditions".Selon M. de Romanet, à partir du 1er avril, la baisse du trafic passager "s'est élevé à -98% dans la quasi-totalité" des quelque 25 aéroports que gère le groupe, directement ou indirectement, dans le monde.La reprise du trafic "pourrait commencer au mois de juin", mais atteindrait "50 à 60% du trafic habituel simplement à l'automne", a-t-il ajouté. Sur la base d'une baisse du trafic entre 55 et 65% en 2020, le chiffre d'affaires du groupe, qui avait atteint 4,7 milliards d'euros en 2019 s'établirait entre 2 et 2,5 milliards, a-t-il ajouté, rappelant que la trésorerie du groupe s'élevait à 1,4 milliard d'euros au 31 mars avant le placement d'un emprunt obligataire de 2,5 milliards d'euros."Le groupe est bien armé pour faire face en termes de liquidités à cette rupture en termes de trafic aérien", a assuré M. de Romanet.
Il y a 4 ans et 355 jours

Les résultats de Bouygues très impactés par la pandémie

La major a été privée de 750 M€ de revenus - dont 700 pour Bouygues Construction - par rapport au premier trimestre de 2019.
Il y a 4 ans et 355 jours

La filière terre cuite reprend ses chantiers

Après la parution d’un guide de bonnes pratiques pour assurer la reprise de la production des tuiles et briques, la filière terre cuite accompagne la reprise progressive des chantiers.
Il y a 4 ans et 355 jours

L'artificialisation et le tourisme abiment les dunes et plages de Méditerranée

Un quart des côtes françaises en Méditerranée sont en mauvaise santé à cause de l'urbanisation et du tourisme, avertit l'UICN France, alors qu'ils jouent un rôle contre l'érosion.
Il y a 4 ans et 355 jours

AEG présente 3 nouveaux outils filaires dédiés au travail du bois

Scies circulaires KS12-1 (1 200 W) et KS15-1 (1 500 W), deux outils polyvalents et puissants à l'ergonomie revisitéeLes deux nouvelles scies circulaires AEG sont idéales pour réaliser des coupes droites et précises, des biseaux parfaits mais aussi pour débiter des panneaux de bois, du PVC, des tasseaux ou des lambris de grandes longueurs.Elles se caractérisent par leur compacité, leur légèreté et leur maniabilité. L'ergonomie des machines a été améliorée par rapport aux précédents modèles, pour une prise en main plus pratique (revêtement Softgrip) et un confort d'utilisation optimal, même lors d'une session de travail prolongée. La poignée avant frontale offre une excellente prise en main pour une maîtrise absolue de la machine. Le réglage de la semelle ne nécessite aucun outil.La vitesse de rotation de la lame de 5 000 tr/mn garantit une rapidité qui permet des coupes franches sans risque d'arrachement du matériau.Les scies assurent une grande précision de coupe :KS12-1 : 0° / 62 mm - 45° / 47 mm - 51,5° / 43 mmKS15-1 : 0° / 62 mm - 45° / 47 mm - 56° / 36 mmCôté praticité et sécurité, les nouvelles scies circulaires AEG offrent de nombreuses fonctionnalités :L'interrupteur à gâchette avec loquet de déverrouillage bloque la machine, offrant confort et sécurité même dans la durée.Accès facile aux charbons.Plateau gradué gravé sans risque d'effacement avec le temps.Extraction des poussières compatible avec un adaptateur d'aspirateur.La clé de service pour changer le disque est rangée sous la poignée évitant ainsi tout risque de perte.La scie circulaire KS12-1 d'une puissance de 1 200 W est parfaitement adaptée aux travaux quotidiens type découpe de plan de travail, de parquet, de délignage, etc…Le modèle KS15-1, avec une puissance supérieure, 1 500 W, convient aux professionnels et utilisateurs experts pour un usage plus intensif et des travaux nécessitant plus de force et de rapidité dans l'exécution.Rabot 700 W PL700 : pour travailler sans effort, même les bois durs !Avec son moteur puissant de 700 W, sa vitesse à vide de 17 000 tr/mn et sa largeur de rabotage de 82 mm, ce rabot est très performant et garantit de réaliser de nombreux travaux sans effort et rapidement.Grâce à la molette de réglage de profondeur, le rabot PL700 assure un réglage précis de la profondeur de rabotage de 0,25 à 3 mm pour un travail de qualité et des finitions impeccables.Il est équipé d'un système d'évacuation des poussières droite et gauche, très pratique surtout lorsque l'on travaille près d'un mur.Son pied est optimisé avec une patte arrière qui se relève pour éviter tout risque d'endommagement du matériau sur lequel le patin est posé.Côté confort, le rabot AEG PL700 dispose d'un interrupteur bloquant qui permet de réaliser des travaux répétitifs sans fatigue avec une profondeur de rabotage constante.Léger et compact, il offre une prise en main ferme et confortable grâce à la poignée avant avec revêtement Softgrip.Des outils essentiels et complémentaires pour tous les travaux du boisLes 3 nouveaux outils filaires AEG sont dédiés aux cuisinistes, menuisiers, charpentiers, parquettistes et bricoleurs experts.Les scies circulaires AEG KS12-1 et KS15-1 permettent d'effectuer des coupes en ligne droite avec rapidité et précision. Elles servent principalement à la découpe du bois : aggloméré, contreplaqué, poutres, lames de plancher, panneaux de structure… Ce sont les outils parfaits pour les coupes longues dans des matériaux épais.Le rabot AEG PL700 est essentiel pour le travail du bois notamment pour rectifier la planéité et l'aspect des bois de toutes largeurs et essences, pour réaliser des chanfreins ou des feuillures.AEG offre 6 ans de garantieConscient qu'il est essentiel de pouvoir compter sur la qualité de ses produits, AEG continue sans cesse d'améliorer ses produits ainsi que ses services.Sûr de la qualité de ses produits et soucieux de répondre aux besoins des professionnels et bricoleurs experts, AEG offre une garantie de 6 ans sur toute sa gamme d'outils filaires et sans fil et 3 ans sur les batteries et chargeurs*.*Après enregistrement en ligne dans les 30 jours suivant l'achat.
Il y a 4 ans et 355 jours

Le chômage partiel à "un palier" avec 12,4 millions de salariés, selon Pénicaud

Selon la Dares (le service statistiques du ministère), au 11 mai, un million d'entreprises avaient déposé des demandes d'activité partielle pour 12,4 millions de salariés, soit 300.000 salariés de plus en une semaine, une hausse qui se ralentit nettement par rapport aux semaines précédentes. "On a atteint le palier", a estimé sur France 2 Muriel Pénicaud, pour qui "ça commence un tout petit peu à sentir la reprise".Cela ne signifie pas que tous ces salariés seront effectivement mis en chômage partiel. L'employeur demande d'abord une autorisation large pour un certain volume de salariés, et ultérieurement une demande d'indemnisation pour les heures réellement chômées.Pour le mois de mars, seuls 48% des salariés couverts par une demande d'autorisation ont ainsi pour l'instant été placés en activité partielle ce mois-là.La Dares souligne que toutes les demandes d'indemnisation pour mars n'ont toutefois pas encore été déposées, les entreprises ayant un an pour le faire.Selon la ministre, 400.000 commerces rouvrent cette semaine, 50% des chantiers ont repris et l'industrie tourne à 60%."On est sur la voie de la reprise, il faut l'encourager et l'accélérer", a-t-elle jugé.Afin "d'encourager le système à repartir", elle a confirmé que d'ici "la fin de la semaine" le gouvernement déciderait de faire "évoluer de façon progressive" le dispositif de chômage partiel à partir de juin en "baissant un peu" la part de remboursement aux entreprises.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'Etat et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.Selon des économistes, ce remboursement intégral aux employeurs pourrait freiner la reprise en incitant ceux-ci à ne pas reprendre leur activité tant que celle-ci ne serait pas jugée assez rentable.Mais le Medef juge une modification du dispositif prématurée."Commencer à diminuer le niveau de prise en charge le 1er juin serait une erreur majeure parce que, dans une quinzaine de jours, les entreprises tourneront encore à un rythme faible. Il faut maintenir en l'état le dispositif de chômage partiel jusqu'à l'été", juge son président Geoffroy Roux de Bézieux dans Le Monde."Car si on arrête le chômage partiel, le risque, c'est le chômage tout court", prévient-il.
Il y a 4 ans et 355 jours

Le ministère du Travail publie un guide du télétravail

"Pour réussir le #déconfinement, les entreprises doivent recourir au maximum au #teletravail. Après avis des partenaires sociaux, nous publions ce jour un guide pour aider les entreprises et les salariés dans cette organisation du travail", a tweeté la ministre Muriel Pénicaud.Ce guide sera destiné aux "entreprises qui jusqu'ici n'étaient pas habituées au télétravail et qui n'avaient pas mis en place d'accord et de charte, qui ne savent pas toujours comment organiser le télétravail", avait expliqué la ministre jeudi lors de la conférence de presse d'Édouard Philippe sur le déconfinement.Selon le ministère, environ cinq millions de personnes sont en télétravail actuellement."Nous comptons aussi sur la responsabilité de chaque entreprise en particulier pour continuer à recourir au télétravail au maximum de ce qui est possible et tout particulièrement en Ile-de-France où c'est crucial", avait-elle ajouté.Des responsables syndicaux ont critiqué cette initiative car ils souhaitent garder la main sur un tel guide et réfléchissent également à l'organisation d'une négociation interprofessionnelle sur le télétravail."Si le résultat de la négociation arrive en septembre-octobre, c'est intéressant pour le futur mais ce ne sera pas opérationnel pour la phase qui vient", leur avait répondu Muriel Pénicaud.
Il y a 4 ans et 355 jours

La demande de devis des particuliers pour les travaux dans l'habitat individuel repart en forte hausse

Accueillant chaque année plus de 18 millions de visiteurs uniques, le site constitue un bon indicateur de l'état de santé du secteur de l'habitat individuel en France. En effet, visité par des particuliers en recherche d'informations, il joue un rôle-clé à l'origine d'un projet de construction ou de rénovation. Ses variations de fréquentation sont donc, bien souvent, des signes avant-coureurs d'une variation similaire, en termes d'activité, pour le secteur.Aujourd'hui, le constat de son fondateur, Jean-Christophe Gigniac, est clair : passée l'onde de choc des annonces gouvernementales, les Français s'intéressent de nouveau à leur habitat, et sollicitent à présent, et en nombre, des devis auprès des artisans. Des envies de travaux qui représentent autant d'opportunités à saisir pour les professionnels du secteur !Le printemps, une saison faste pour les travauxLe printemps, et particulièrement le mois de mars, est habituellement, pour ForumConstruire.com, une période de forte affluence. Le trafic du site, quelque peu émoussé au sortir des fêtes de fin d'année, progresse ainsi de façon constante pour arriver à un pic, généralement rencontré au mois d'avril. L'annonce du début du confinement est donc arrivée dans une période où les particuliers débordent, traditionnellement, de nouveaux projets pour leur habitation.« C'est la raison pour laquelle cette annonce a eu un impact majeur sur la fréquentation de notre plateforme : nous avons ainsi perdu, quasiment du jour au lendemain, près de la moitié de notre trafic internet habituel. Plus précisément, le 17 mars dernier, premier jour de confinement, nous accusions une baisse de 45% de notre fréquentation, comparé à la même époque les années précédentes », commente Jean-Christophe Gigniac, Fondateur de ForumConstruire.com.Pourtant, une fois l'onde de choc des premières annonces passée, les statistiques des semaines 2 et 3 de confinement ont montré une lente remontée de l'audience générale du site, pour aboutir, en semaine 4, au niveau de fréquentation qui était celui d'avant la crise sanitaire liée au Covid-19. Aujourd'hui, en termes de fréquentation, ForumConstruire.com est ainsi revenu à son plus haut niveau, battant même, le 13 avril dernier, son record de visiteurs uniques sur les 365 derniers jours.« Pour nous, le constat est clair : les particuliers, confinés à leur domicile, recommencent à faire des projets d'amélioration de leur habitat », complète Jean-Christophe Gigniac.Comment cela se concrétise-t-il pour les entreprises du bâtiment ?Si les particuliers semblent actuellement fourmiller de nouveaux projets pour leur logement, nous pouvons légitimement nous demander comment ces « envies » de travaux se concrétisent et se répercutent du côté des professionnels du secteur. Se pencher sur l'évolution d'un autre site du groupe, en l'occurrence ViteUnDevis.com, permet d'en avoir un premier aperçu. Ce site de « devis travaux », qui centralise les demandes de devis des particuliers en provenance de 1.097 sites Internet, dont ForumConstruire.com, pour les proposer à des artisans partenaires.En termes de fréquentation, là aussi, les statistiques montrent que les sept jours suivant les différentes annonces gouvernementales ont été marquées par une baisse importante du nombre de prospects, atteignant jusqu'à -60% !Puis, sur ce site également, un rebond, certes lent mais constant, a été observé, jusqu'au week-end de Pâques où une véritable explosion du nombre de prospects traités a été constatée (+36,4% par rapport au premier week-end de confinement, celui des 21 et 22 mars). Une évolution qui permet d'ailleurs, aujourd'hui, au nombre de prospects traités via ce site d'atteindre son taux le plus haut sur les 365 derniers jours…« Déjà, de nombreux artisans, lorsque le respect des gestes barrières et des règles sanitaires est possible, reprennent progressivement leurs chantiers. Attention, il ne s'agit pas, pour nous, de prôner une reprise massive de ces derniers ! La santé de tous demeure évidemment la priorité. Néanmoins, cette période de confinement ne doit pas signifier, pour les entreprises du bâtiment, la suspension de toute démarche commerciale. Cela devrait même plutôt être le contraire ! En effet, face à cette hausse des demandes de la part des particuliers, il nous semble primordial que les acteurs du secteur agissent, dès maintenant, pour préparer l'après… Ainsi, les entreprises qui sauront répondre commercialement à ces demandes d'informations et/ou de devis, celles qui auront réussi à anticiper au mieux la reprise de leur activité, seront très probablement aussi celles qui parviendront à tirer leur épingle du jeu, en captant ces nouveaux chantiers. La concurrence étant moindre, les efforts pourraient être doublement payants ! », conclut JeanChristophe Gigniac.
Il y a 4 ans et 355 jours

Artisanat du BTP : les dirigeants sont-ils prêts à s'octroyer du temps libre ?

ETUDE. L'Iris-ST, en partenariat avec la Capeb et la CNATP, a réalisé pour la 6ème année un baromètre sur la santé des chefs d'entreprise artisanale du BTP et leurs conditions de travail. Découvrez les enseignements de cette enquête menée fin 2019.
Il y a 4 ans et 355 jours

Le CSTB'Lab a son nouveau directeur

CARNET-NOMINATION. Rémi Bouchié a été nommé à la direction du CSTB'Lab, accélérateur d'entreprises innovantes dans le secteur de la construction. Découvrez son profil.
Il y a 4 ans et 355 jours

Litiges : "le BTP représente 10 à 15% des saisines" de la médiation

CONJONCTURE. Alors que le déconfinement vient juste de s'amorcer et que l'exécutif prévient que nous ne sommes qu'au début de la vague de la crise économique qui s'annonce, les litiges entre professionnels ont explosé durant ces deux derniers mois. Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises, revient pour Batiactu sur les tendances générales et les caractéristiques du BTP en ces temps compliqués.
Il y a 4 ans et 355 jours

Deux formations pour être "référent covid"

ACCOMPAGNEMENT. L'Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP) a mis en ligne deux outils de formation dédiées aux référents covid-19.
Il y a 4 ans et 356 jours

L'État demande la relance de tous les chantiers mais les professionnels du bâtiment n'y croient pas

"Il faut qu'on soit très ambitieux avec un objectif qui est la reprise de tous les chantiers avant la fin du mois", a déclaré mardi Julien Denormandie, ministre du Logement, sur la chaîne BFMTV.Les chantiers, dont beaucoup sont à l'arrêt depuis le strict confinement imposé mi-mars en France face au coronavirus, sont un emblème régulièrement brandi par le gouvernement depuis le début de la crise.Ils incarnent la reprise économique qu'il souhaite voir émerger au plus vite avec le déconfinement enclenché lundi. Ce jour-là, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a ainsi réservé son premier déplacement à un chantier proche de Saint-Germain en Laye (Yvelines)."C'est un secteur absolument vital pour l'économie française (et) qui commence à redémarrer", a-t-il souligné, évoquant explicitement un "symbole".Car le bâtiment s'avère, à plusieurs titres, crucial. En tant que telle, son activité représente plus de 5% de l'économie française. Au-delà, la santé du secteur est garante d'une offre suffisante en logement, essentielle au bon fonctionnement de l'économie.Le gouvernement est-il, pour autant, réaliste? Certes, la reprise constitue une réalité dans le bâtiment.Selon sa principale fédération, la FFB, plus de la moitié des chantiers avaient redémarré ce mardi et le chiffre devrait monter à deux tiers d'ici à la fin de semaine.Seulement, "même si on se bat pour que tous les chantiers reprennent, c'est illusoire de penser qu'on sera à 100% fin mai", prévient Jacques Chanut, président de la FFB, auprès de l'AFP.Les freins ne sont "pas du fait des entreprises, mais des clients qui ne peuvent pas ou ne veulent pas", assure-t-il. "Malheureusement, on n'est pas les seuls décideurs".Les blocages sont en fait différents selon les catégories de clients, qui vont des particuliers en train de refaire leur cuisine aux grands travaux publics, en passant par les promoteurs privés qui construisent des logements.Chez les gros clients, les tensions se concentrent sur un point: qui doit assumer le coût des mesures sanitaires destinées à éviter la propagation du virus sur les chantiers ?Petits clients inquietsLe secteur du bâtiment estime que ses marges sont déjà faibles et que beaucoup d'entreprises ne survivront pas à ces coûts supplémentaires. Il demande donc à ses clients de renégocier leurs contrats."Quand le client dit: +J'en prends la moitié+, ça redémarre tout de suite", rapporte M. Chanut.Mais "dans d'autres cas, ça ne reprend pas ou ça ne va pas reprendre avant longtemps", ajoute-t-il, évoquant des blocages avec "certains promoteurs".En ce qui concerne les marchés publics, la situation est encore plus complexe, car la modification des contrats existants nécessite de revoir la réglementation des appels d'offres.M. Le Maire a certes ouvert la voie la semaine dernière à un partage des coûts avec les acteurs publics, mais il n'a pas donné de détail concret sur l'évolution des règles.Reste le cas, bien différent, des petits clients. Chez eux, ce sont surtout des préoccupations sanitaires qui dominent: difficile d'envisager d'accueillir un artisan chez soi quand l'heure est à éviter les contacts.C'est de loin la première raison qui contraint les petites entreprises du secteur à réduire leur activité, selon un sondage publié fin avril par la Capeb, fédération qui domine l'artisanat du bâtiment."Les particuliers avaient peur que l'on vienne se déplacer, alors que ce sont les chantiers qui peuvent le plus facilement redémarrer", rapporte à l'AFP Patrick Liébus, président de la Capeb, même s'il constate une amélioration avec le déconfinement.Signe que le gouvernement est conscient du problème, il a publié cette semaine une note destinée aux particuliers, les assurant de l'absence de risque grâce à une série de consignes sanitaires en vigueur depuis plusieurs semaines sur les chantiers.
Il y a 4 ans et 356 jours

Lecture : Notre-Dame à cœur ouvert

Dans cet essai écrit avec le cœur et un style d’une grande poésie, l’auteur revient sur la signification profonde de ce bâtiment, sur le rapport à la matière et à l’harmonie, s’effrayant que l’on dissocie l’usage du lieu et sa construction. Elle appelle les architectes à respecter le bois de la charpente, vivante matière qui vit aussi de la fonction qu’on lui donne et de l’âme de ceux qui la travaillent ; à s’effacer derrière les mille ans de prières qui ont façonné Notre-Dame ; à ne pas oublier les habitants de l’édifice, âmes du passé qui demeurent entre les murs, hommes du présent qui espèrent et ceux du futur à qui l’on se doit de parler de nous. Voyant en Notre-Dame de Paris une œuvre d’art totale, Marie-Amélie Tek nous propose un texte visionnaire qui nous questionne sur notre rapport à cette cathédrale, mais aussi sur la résonance du patrimoine en chacun de nous. Marie-Amélie Tek est diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais et de l’école de Chaillot. En tant qu’Architecte du Patrimoine, elle intervient sur nos monuments historiques prestigieux. Notre-Dame à cœur ouvert, par Marie-Amélie Tek, préface de Christophe Barbier, Pierre Téqui éditeur.editionstequi.com
Il y a 4 ans et 356 jours

L'ingénierie en état d'alerte

RELANCE. La fédération professionnelle Syntec-Ingénierie met en garde contre un ralentissement durable de l'activité de ses entreprises, qui s'étendra au moins sur le deuxième semestre 2020, et s'inquiète plus largement de l'effondrement possible de l'ensemble des filières économiques du pays.
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : l'immobilier à l'épreuve ?

Pour Pierre Mattei, Président de Keys REIM et Claire Flurin, Directrice R&D de Keys AM, le développement des tendances people-centric, à l'œuvre avant la crise, devraient se poursuivre.Au sein de son véhicule R&D « Curiosity is Key(s) » notamment, le groupe Keys AM travaille à mieux comprendre les utilisateurs et leurs usages. Il tente ainsi d'anticiper les façons que nous aurons d'habiter, de travailler, d'apprendre, de nous déplacer, pour inventer des formules immobilières qui créent plus de valeurs, plus de performances. Des missions qui apparaissent essentielles aujourd'hui.Le groupe Keys AM livre ainsi son analyse sur les marchés des bureaux et commerces, de l'hôtellerie et de l'habitat.1. De nouvelles façons de travailler, produire et consommer pour l'immobilier en général ?Cette crise sanitaire démontre plus que jamais notre intérêt à observer et comprendre les comportements humains, afin de faire évoluer avec justesse et coordonner bâti en besoins des utilisateurs. Cela semble évident mais il faut le rappeler : dans l'immobilier le client final est bien l'humain.Plus de télétravailleurs à l'avenirL'expérimentation actuelle du télétravail en masse influencera probablement la demande en bureaux post Covid-19. Déjà en 2017, la France comptait en moyenne 5 à 6 % de travailleurs à distance quand le Luxembourg en totalisait 10 %. Des chiffres qui semblent croître de 20 % tous les cinq ans selon Eurostat. En revanche, les salariés sont plus nombreux à télétravailler occasionnellement : 25 % en 2017 et 29 % en 2019 selon une enquête Ifop pour Malakoff Médéric Humanis.La pandémie et le confinement à l'œuvre devraient confirmer cette tendance : il est désormais raisonnable de penser qu'à court terme une part plus importante de Français auront recours au télétravail, en particulier ceux qui travaillent loin de leur domicile.Cette donne, incitera sans doute les employeurs à ajuster leurs besoins en surface locative dans la période d'après crise sanitaire. A court terme au moins, on peut s'attendre à ce que de plus en plus de bureaux se composent de moins d'un poste physique par salarié.De manière générale, on peut s'attendre à un renforcement des typologies d'aménagement de type co-working ou flex-working. Mais attention, tout le monde n'est pas en capacité de travailler de façon flexible, encore moins à distance, ces évolutions ne sonneront donc pas la fin du bureau plus traditionnel.Cela renforce les exigences d'investissement des fonds gérés par Keys REIM, société de gestion de portefeuille du groupe Keys AM en matière de localisation évidemment, mais aussi de capacités et d'adaptabilité à des besoins différents, et donc de réversibilité des actifs. Plus que jamais nos immeubles doivent devenir des lieux de destination dans lesquels on a envie de se rendre.Inclure dans les attentes ESG de nouveaux critèresLe groupe Keys AM anticipe une réflexion plus poussée de la part de tous les professionnels de l'immobilier sur la qualité « sociale » des bâtiments, et donc sur la manière dont ils sont exploités, ou dont ils facilitent, ou protègent, les interactions par exemple. En matière environnementale, on pourrait imaginer que les métiers de l'immobilier intègrent des mesures systématiques de l'empreinte carbone de leurs actifs par exemple. Nous évaluerons peut-être aussi l'impact direct de la centralisation de notre économie sur la capitale et les grandes villes. A ce sujet, l'économiste de l'Ecole Supérieure des Professions Immobilières (ESPI) Carmen Cantuarias, pointe le lien causal entre l'exode urbain durant la crise sanitaire et la perte de la biodiversité.Enfin, l'impact des actifs sur la santé, l'environnement, l'économie locale va certainement préoccuper les utilisateurs finaux et donc les investisseurs. Le secteur de l' « impact investing », explicite et concret, pourrait ainsi gagner en attractivité.D'autres façons de construire l'immobilier ?En matière de production du parc immobilier lui-même, il faut se projeter mais nuancer : oui la construction modulaire, hors-site et le bois vont continuer à se développer car ils présentent des qualités intrinsèques importantes. Et selon Radmila Pineau, également économiste à l'ESPI, ces secteurs bénéficieront sûrement de la crise car ils sont porteurs de résilience pour le secteur de la construction dans le contexte actuel. On peut donc s'attendre à une montée en puissance du bâti réversible ou modulable. Néanmoins, tous les bâtiments ne seront pas demain imprimés en 3D, ni construits par des robots.Et les typologies commerciales ?Déjà en 2019, quelques pure players « online », comme Casper, Warby Parker, AMPM ou Made.com, avaient décidé d'ouvrir des magasins physiques pour une expérience de marque plus palpable. Cette tendance du « retour au street retail » pourrait se confirmer voire même s'accélérer. Le marché espère donc un regain d'intérêt pour le commerce « brick & mortar » en sortie de crise.2. Le segment hôtelier : des valeurs qui rassurentRebond escompté pour le tourisme d'affairesCertains affirment que les déplacements professionnels pourraient bien être impactés par le déploiement rapide et généralisé des technologies de visioconférence, engendrant une baisse des réservations hôtelières. Il faut néanmoins nuancer cette déclaration, car si les milieux des affaires s'organisent, en 2018 et 2019, le marché des business travelers était en plein boom alors que les solutions de visioconférence existaient déjà. Selon l'édition 2019 du Baromètre + Européen du Voyage d'Affaires réalisé par American Express Global Business Travel, les dépenses liées aux voyages d'affaires ont crû de 3,4% en 2018, après avoir augmenté de 3,1% en 2017.A ce jour encore, la rencontre humaine reste un accélérateur de business, en particulier entre entreprises de cultures différentes. Le contact direct reste essentiel pour finaliser un projet ou un contrat. Dans les prochaines années, la demande en hôtellerie pour les voyages d'affaires connaîtra donc quelques évolutions, mais le groupe Keys AM reste confiant sur le maintien d'une bonne dynamique.Les enseignes hôtelières reconnues seront plus résilientes face à cette crise sanitaireLa démocratisation du télétravail associée à la modernisation récente des concepts d'hébergement moyens et longs séjours devrait contribuer à booster le mouvement nomade en France, déjà développé chez les anglo-saxons. Un fonds conseillé par Keys REIM a d'ailleurs investi dans Outsite un opérateur d'hébergements de co-living et co-working dédiés aux travailleurs mobiles et digital nomades, dont les réservations reprennent déjà leur cours, avec, certes, une clientèle plus locale qu'internationale pendant cette phase de confinement généralisé.La crise met en valeur l'importance et le pouvoir des marques qui donnent confiance et affichent des valeurs auxquelles les utilisateurs se raccrochent. A cet égard les particuliers qui louent ou sous-louent leurs biens sur des plateformes comme Airbnb souffrent durement de la période de confinement, car beaucoup ont peu de moyens de rassurer le client voyageur sur leur capacité à mettre en œuvre des règles d'hygiène strictes. Les hôtels reconnus et leur politique sanitaire pourraient rassurer davantage les clients. A court terme, on imagine que ces locations meublées en « peer-to-peer » muscleront leurs standards de gestion et insisteront sur la richesse des possibilités de rencontres qu'elles proposent. Entretemps, les résidences de tourisme et appart-hôtels pourraient permettre de maintenir la distanciation sociale en vacances.Une industrie du voyage plus écolo ?On peut enfin se demander si la prise de conscience environnementale généralisée en 2019 ancrera des habitudes de voyage plus écologiques : voyager moins et moins loin, privilégier des hôtels engagés en matière d'ESG, décarboner ses voyages, etc. A ce stade, tout est imaginable.3. Le marché de l'habitat : vers une plus grande diversification de l'offreUne chose est sûre : la crise sanitaire souligne l'importance d'un habitat de qualité, dans sa forme spatiale mais aussi sociale. Et parce que, dans le sillon du progrès technologique, les usages évoluent et ce de plus en plus vite, la diversification de l'offre « habitat » se faisait déjà ressentir ces dernières années. Deux constats majeurs valent le coup d'être soulignés : (i) la problématique grave de l'accessibilité au logement face aux prix en hausse, et (ii) la grande rigidité de l'offre disponible face aux exigences de mobilité de notre époque.L'opportunité de développer de nouveaux produitsCes marqueurs et la crise sanitaire en cours créent donc une réelle opportunité pour développer de nouveaux produits. Le groupe Keys AM porte son attention sur quatre gammes de produits très concrètes, qui si elles réussissent le pari de l'accessibilité à tous, sauront vraisemblablement répondre aux trois enjeux phares de coût, flexibilité et lien humain :les typologies partagées dans le résidentiel, de type co-living, résiliente à la crise et donc que l'on attend renforcées en sortie de crise;les solutions d'hébergement mixtes où l'on vit, travaille et se divertit, avec, par exemple, un café co-working au rez-de-rue et une crèche ou salle de sport au rez-de-jardin; les solutions contractuelles qui ne sont ni des baux résidentiels ni des actes de propriété mais qui donne accès à un usufruit plus flexible, comme la dissociation de propriété, le co-investissement, le crédit-bail logement, ou le viager collaboratif.les résidences locatives gérés comme les built-to-rent ou PRS anglosaxons qui allient offre servicielle et qualité du bâti pour une expérience résidentielle réussie.Développement des zones rurales : vers un renforcement de la demande ?Beaucoup s'expriment sur l'exode urbain qui suivrait cette crise du Covid-19. Conduira-t-elle vraiment certains citadins à quitter les grandes villes et leurs logements parfois étroits pour aller vivre en milieu plus rural ? Peut-être, mais dans quelle proportion ? La crise renforcera-t-elle l'attractivité des métropoles régionales ? Beaucoup plus probable, d'autant plus que déjà en 2011, l'INSEE recensait 29% de jeunes Parisiens et 27% des plus de 60 ans de la capitale comme pratiquant la double résidence.Selon l'économiste de l'ESPI Carmen Cantuarias, la demande sociale de « néo-ruraux » génère des difficultés environnementales, car la population se déplace avec les mêmes habitudes de consommation et crée des pressions dans les milieux ruraux. Il faudra donc veiller à ne pas céder à la tentation de développer, en milieu rural, des morceaux de villes à la façon « éco-quartiers ». Car même si ces derniers présentent beaucoup de qualités, l'artificialisation accrue des sols non urbanisés français aurait des conséquences graves sur notre biodiversité.Quoiqu'il en soit, les politiques de développement urbain comme les formes d'habitat devront demain prendre en compte les apprentissages ou les failles que nous révèlent aujourd'hui la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 356 jours

Webuild : nouveau nom, grandes ambitions pour Salini Impregilo

Le géant italien du BTP adopte une nouvelle identité pour porter le grand projet de consolidation du secteur transalpin du BTP. Eclairage avec le DG du groupe Pietro Salini.
Il y a 4 ans et 356 jours

Pour l'Europe, les politiques d'efficacité énergétique ne seraient pas rentables

LOGEMENT. La rentabilité ne serait pas un facteur déterminant des politiques publiques d'efficacité énergétique des bâtiments menées par les Etats-membres, selon un rapport de la Cour des comptes européenne. Ainsi, les projets financés par l'Union n'auraient pas toujours pour priorité d'engranger le maximum d'économies d'énergies au vu de chaque euro investi.
Il y a 4 ans et 356 jours

Légère baisse du CA au premier trimestre pour Hexaom

RÉSULTATS. Le constructeur de maisons individuelles Hexaom annonce un chiffre d'affaires en légère baisse au premier trimestre. Contrairement à la construction, les activités de rénovation et d'aménagement/promotion sont en hausse.
Il y a 4 ans et 356 jours

Économie et environnement : entre angoisse de la crise et espoir d'un monde meilleur

Économie« Cette étude révèle des enseignements forts : les Français sont unanimes sur la nécessité de faire repartir l'activité du pays et semblent même prêts à faire des sacrifices pour y parvenir. Cela démontre bien la prise de conscience de l'urgence économique. S'ils imputent la crise à des erreurs politiques, on observe une large prise de conscience des impacts du système économique globalisé sur les écosystèmes. Pour imaginer et construire ce monde d'après dont tout le monde parle, il est indispensable de poser les bons diagnostics », commente Nicolas Moulin, fondateur de VosTravauxEco, acteur majeur de la transition énergétique.« Avant d'être une crise sanitaire, politique et économique, Covid-19 trouve ses origines dans nos atteintes répétées à l'environnement. La crainte exprimée par les Français quant à la capacité de l'État à maintenir son soutien à la rénovation énergétique et à la transition écologique, témoigne des très fortes attentes sur le sujet. La crise actuelle est une caisse de résonance des enjeux environnementaux à l'échelle mondiale. Les conditions psychologiques sont réunies pour accélérer le mouvement vers une économie plus respectueuse de l'environnement, mais c'est un vrai choix de société ».Principaux enseignementsEntreprises à l'arrêt, chômage partiel, licenciements en masse... Conséquence de la pandémie de coronavirus, le cap des 12 millions de salariés au chômage partiel est désormais atteint. Alors que la France prépare activement son déconfinement et la reprise de l'activité, l'impact de la crise sanitaire sur l'économie du pays est au cœur des préoccupations. Pouvoir d'achat, consommation, emploi : comment les Français envisagent-ils l'avenir ?86% des Français s'inquiètent des conséquences de la crise sanitaire et économique sur les finances publiques. En découle une crainte importante concernant leurs possibles effets sur la fiscalité et les impôts (83%).83% des Français sont préoccupés par l'impact de la crise sur l'économie française et la capacité des entreprises à rebondir. Aussi, près de 60% se déclarent prêts à faire des sacrifices (salaires, congés, temps de travail) afin de soutenir leur entreprise et sécuriser leur poste, une proportion significative des actifs en fonction déclarant craindre pour la pérennité de son emploi (52%).82% des Français partagent largement l'impératif de maintenir l'activité économique du pays durant la crise. Pour soutenir cet effort, 88% des interviewés se déclarent prêts à privilégier les productions françaises.77% des Français sont inquiets pour leur pouvoir d'achat. Une crainte générale favorisée par l'anticipation d'une hausse des prix des produits de consommation courante (85%) ou des factures d'énergie (71%).Transition écologiqueAlors que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire appelle à « une relance verte » face à la pandémie de Covid-19, préconisant « d'accélérer la transition écologique pour faire de notre économie la première économie décarbonée de la planète », comment les Français analysent-ils les causes de la crise sanitaire qui touche le monde et quelles évolutions majeures imaginent-ils pour le monde de demain ?Les principales causes de la propagation du covid-19 selon les Français91% des Français identifient la circulation intense des personnes et des marchandises au niveau mondial comme des facteurs importants de la diffusion de l'épidémie. 86% attribuent également un rôle important aux conditions de vie propres aux sociétés globalisées dans la propagation du virus : surpopulation mondiale et agglomérations hyper-concentrées.77% des Français désignent responsable de la crise l'évolution de nos modes de vie (extension de l'habitat humain, élevage intensif, déforestation, artificialisation des sols) qui favorisent l'augmentation des contacts entre les humains et la faune sauvage. 68% considèrent par ailleurs que la vente et la consommation d'animaux sauvages ont contribué à diffuser le virus.49% des Français considèrent que les dérèglements climatiques ont joué un rôle important dans la propagation de l'épidémie.Le Covid-19, l'occasion d'une prise de conscience positive et constructive78% des Français considèrent que du bon pourrait émerger de la crise, et en premier lieu favoriser la consommation de produits locaux et de saison.77% des Français espèrent que l'avenir passera par la relocalisation de l'appareil productif français.77% des Français saluent les nouveaux modes de travail collaboratifs pour leur impact plus faible sur l'environnement. 57% des Français citent aussi des effets positifs de la crise concernant les conséquences de l'activité humaine sur le réchauffement climatique et la qualité de l'air, mais également la réduction des voyages longue distance (56%).76% des Français s'attendent à ce que nos sociétés tirent les leçons de la crise actuelle, afin de réduire notre vulnérabilité à l'égard des conditions biologiques, environnementales et sociales.Inquiétudes quant à l'impact du Covid-19 sur la transition écologique68% des Français s'inquiètent de la capacité de l'État à maintenir les aides à la rénovation énergétique.66% des Français craignent les conséquences de la crise sur la capacité de l'État à poursuivre son action pour la transition écologique.59% des Français se déclarent inquiets de la disponibilité des artisans pour continuer et terminer les travaux de rénovation. 41% craignent de ne pas pouvoir concrétiser leurs projets en la matière.
Il y a 4 ans et 356 jours

Marcin Rusak : White Perma

Le collection « White Perma » du designer polonais Marcin Rusak emprisonne des végétaux dans des formes de résine hybride. Un langage poétique duquel nait du mobilier unique et atypique. Dernière série du designer Marcin Rusak, « White Perma » intègre bourgeons, tiges, pétales et autres feuilles issus des déchets des fleuristes dans une bio-résine blanche, contenant elle même des éléments végétaux. Une exploration des imperfections du monde et un travail du détail qui contribuent à créer une collection originale comprenant un banc semi-circulaire agrémenté d’une table d’appoint, un ensemble type « bureau » et une étagère. Trois pièces qui ont été dévoilées lors de la dernière édition de Design Miami qui s’est déroulé du 8 au 9 décembre dernier. Un usage du réemploi onirique qui se décline également en noir au sein de la collection « Black Perma ». Les contours sinueux de cette architecture florale dédramatisent l’aspect monolithique de la résine, et rappellent les fossiles préhistoriques qui ont contribué à figer l’Histoire et à la transmettre, générations après générations. Un projet aussi imaginatif que romantique.Pour en savoir plus, visitez le site de Marcin RusakPhotographies : James HarrisZoé Térouinard
Il y a 4 ans et 356 jours

«L’installation des conseils municipaux est un soulagement», Nicolas Isnard, maire de Salon-de-Provence

Réélu dès le premier tour des municipales, Nicolas Isnard (LR), maire de Salon-de-Provence, ville des Bouches-du-Rhône de 44 836 habitants et commune-membre de la métropole Aix-Marseille Provence, salue la décision de l’Etat d’installer les conseils municipaux. Elle permettra à la commune de participer à la relance économique en utilisant notamment le levier de la commande publique.
Il y a 4 ans et 356 jours

"Notre activité ne se réduit pas au BTP", PDG de Tracktor

TROIS QUESTIONS A... Implanté sur le marché digital de la location de matériel pour les professionnels, Tracktor, dévoile son nouveau positionnement et ses ambitions pour les années à venir. Son fondateur Idir Ait Si Amer nous en dit plus.
Il y a 4 ans et 356 jours

L'épidémie de covid-19 impacte lourdement Eiffage

RÉSULTATS. Le chiffre d'affaires du groupe de BTP Eiffage s'affiche en baisse au premier trimestre 2020, subissant déjà les conséquences liées à l'épidémie de covid-19 et aux mesures de confinement prises en France comme dans de nombreux autres pays.
Il y a 4 ans et 356 jours

Les revenus d'Eiffage affectés par le coronavirus

Le numéro 3 du BTP annonce au premier trimestre un chiffre d’affaires de 3,74 Mds€, en baisse de 4,3% par rapport à 2019. Dans la branche travaux, l’activité décroît de 5,3 %. Le groupe confirme que la crise va faire décliner ses bénéfices cette année.
Il y a 4 ans et 356 jours

Le plus grand chantier autoroutier de France reprend son cours à Strasbourg

Interrompu le 17 mars par l'épidémie de Covid-19 alors qu'il employait 800 personnes, le chantier du "Contournement ouest de Strasbourg" (COS) en compte à nouveau près de 400 et les effectifs monteront à "450 à 480" ouvriers à la fin de la semaine, a précisé un porte-parole d'Arcos, la filiale du groupe de BTP Vinci chargée de sa construction puis de son exploitation.Le retour "quasiment" au niveau d'activité d'avant le confinement est "espéré d'ici à une quinzaine de jours", a ajouté le porte-parole.Les travaux avaient repris de manière très partielle le 28 avril, avec une centaine de personnes, a-t-on précisé à Arcos. Auparavant, le mois d'avril avait été consacré à préparer puis à mettre en place les mesures de protection sanitaire des personnels de chantier, en application du guide de préconisations sur la gestion du Covid-19 édité le 2 avril pour le BTP, a ajouté la filiale de Vinci.Le projet du COS consiste à construire une nouvelle autoroute payante de 24 kilomètres qui prendra le nom d'A355 en périphérie de la capitale alsacienne, afin de soulager le trafic régulièrement engorgé sur l'actuelle autoroute A35 gratuite, dans sa section qui longe Strasbourg.Il représente un investissement de 550 millions d'euros qui en fait le plus grand chantier autoroutier de France.L'épidémie de Covid-19 entraîne un nouveau contretemps dans son calendrier, après un retard de plusieurs mois au démarrage des travaux causé par la multiplication des recours contre le projet. Ceux-ci ont principalement émané d'associations de protection de l'environnement, mais ils ont échoué à empêcher la construction, qui a finalement débuté en octobre 2018.La mise en service de la nouvelle autoroute est prévue en décembre 2021."Il est trop tôt" pour savoir si le nouveau retard pourra être comblé de façon à respecter l'échéance, a indiqué le porte-parole d'Arcos.
Il y a 4 ans et 356 jours

Relance : Les professionnels du solaire veulent plus qu'un simple "rattrapage"

Enerplan, le syndicat des professionnels du solaire, veut faire de la relance des énergies renouvelables, favorables à la fois à une reprise économique pérenne mais aussi aux engagements climatiques du pays, l’une des pierres angulaires de la sortie de crise.
Il y a 4 ans et 356 jours

Comment se décompose l'empreinte carbone d'un bâtiment ?

RETOUR D'EXPÉRIENCE. Le programme Objectif bâtiment énergie carbone (Obec) vient de remettre sa copie. Il tire les enseignements de l'expérimentation énergie-carbone, menée depuis 2017, censée aider à définir les contours de la future réglementation environnementale 2020, prévue pour une entrée en vigueur en juillet 2021.
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : Le SERCE publie 9 fiches prévention par activités pour les métiers de la transition énergétique

9 fiches déclinent les mesures du Guide de préconisations de l'OPPBTP selon les principaux domaines d'activités de ses entreprises adhérentes.Une fiche pour chaque grand domaine d'activitéLes fiches ont été élaborées selon un découpage des activités de la profession en 8 familles couvrant la quasi-totalité des activités des entreprises adhérentes.BureauxRéseaux HTBRéseaux HTA-BT, Éclairage public, Canalisations souterrainesTélécomsIndustrieTertiaireMaintenance et Facilities Management - IndustrieMaintenance et Facilities Management - TertiaireUne fiche est également consacrée au Référent Covid-19.Les activités associées au domaine ferroviaire (Caténaires et Signalisation ferroviaire) font l'objet d'un travail spécifique de rédaction de fiches sanitaires par deux groupes de travail issus des Commissions du SERCE des deux domaines,avec l'appui de l'OPPBTP.Les fiches sont téléchargeables sur ce lien. Le SERCE se réserve la possibilité de faire évoluer les versions de ces documents d'aide aux entreprises en y intégrant les retours d'expérience et les évolutions des règles mises en place par les pouvoirs publics.
Il y a 4 ans et 356 jours

Retour sur le 1er webinaire de l’Ameublement français : Pascal Guémené (Groupe Accor) prédit « un retour progressif à la normale d’ici à 2022 »

Dans la période inédite que nous traversons, l’Ameublement français a pris l’initiative... Cet article Retour sur le 1er webinaire de l’Ameublement français : Pascal Guémené (Groupe Accor) prédit « un retour progressif à la normale d’ici à 2022 » est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : propositions des industries de carrières et matériaux pour une reprise à court terme de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM, qui réunit les entreprises approvisionnant en matériaux le BTP, secteur indispensable au bon fonctionnement de l'économie, et en minéraux certains secteurs industriels stratégiques, appelle de ses vœux une mobilisation de tous les acteurs pour créer les conditions d'une reprise rapide de l'économie.Un première étape a été franchie avec la publication des guides de recommandations sanitaires émis par les différentes syndicats membres de la fédération pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Ces règles constituent des référentiels communs, pratiques, opérationnels, et de nature à conforter l'État, les employeurs, les salariés et les partenaires sociaux.L'UNICEM souhaite maintenant attirer l'attention du gouvernement sur plusieurs points essentiels dans cette période charnière et sur la nécessité que les mesures annoncées par le gouvernement soient concrètement mises en œuvre sur le terrain.A cette fin, l'UNICEM soumet aux pouvoirs publics une série de propositions de court terme, en vue d'assurer la sauvegarde des entreprises de la fédération, majoritairement des TPE et PME :Sécuriser la trésorerie des entreprisesEn veillant à l'efficience des mécanismes de garantie de l'État en matière d'assurance-crédit afin :que les entreprises assurées de leurs risques d'impayés soient toujours garanties ;que les entreprises clientes ne voient pas réduire drastiquement les délais de paiement qui leur sont accordés par leurs fournisseurs.En veillant au respect des délais de paiement. Alors que les trésoreries des entreprises ont souffert de plusieurs semaines d'activité très réduite et qu'on le peut s'attendre à une reprise circonstanciée, il convient que les donneurs d'ordres publics et privés ne diffèrent pas leurs paiements qu'il s'agisse de la livraison ou du transport de matériaux de construction. Les entreprises membres de l'UNICEM veillent de leur côté à ce que leurs fournisseurs soient payés dans les délais convenus.En compensant les surcoûts liés à la mise en place des nouvelles organisations de travail prenant en compte les préconisations des guides de bonnes pratiques adaptées au contexte sanitaire notamment via des baisses de taxes et des impôts de production. Adapter l'activité des services des collectivités et de l'ÉtatInstaller rapidement les 30.000 conseils municipaux élus dès le premier tour afin que la reprise des chantiers existants, dont ils sont maîtres d'ouvrage, et la publication des appels d'offre pour les futurs chantiers ne soient pas retardées ;Ne pas décaler le deuxième tour des élections municipales au-delà du mois de septembre afin que les métropoles puissent, également, exercer leur responsabilité relative à la reprise des chantiers ;Renforcer les services instructeurs dès la sortie de crise sanitaire pour éviter le rallongement des délais d'étude et la demande de pièces complémentaires ;Intervenir auprès des municipalités et des collectivités afin qu'elles ne prennent pas de mesures pour interdire les chantiers.Au-delà de ces mesures permettant le maintien ou la reprise à court terme de l'activité de ses entreprises, l'UNICEM contribuera à l'élaboration d'un plan de relance du secteur de la construction en adéquation avec la politique du gouvernement en faveur de la transition écologique. Dans ce cadre, elle soumettra plusieurs propositions aux pouvoirs publics dans les prochains jours.
Il y a 4 ans et 356 jours

Rencontre avec : Alexia Chevrollier

Après avoir obtenu son DNSEP à l'École Nationale Supérieure d'Art de Dijon (2012), l’artiste Alexia Chevrollier a étudié la philosophie à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (2014-16), puis l’esthétique à l'université Paris-Sorbonne (2016-18). Alexia Chevrollier mêle depuis pratique artistique et réflexions théoriques. Rencontre avec une jeune plasticienne qui « met en scène » les matières. Muuuz : Quand je vous ai rencontrée, j’ai découvert des peintures, des sculptures, des vidéos, des photographies, où il est toujours question de matières. Pouvez-vous nous parler un peu de votre pratique éclectique ?Alexia Chevrollier : Mon travail peut être défini par la notion de mouvement. Il n’est pas figé dans le temps ni dans une seule et même pratique. Je refuse de répondre à une technicité car je privilégie les matériaux. J’aime me définir comme une metteuse en scène de matières plutôt que comme une artiste plasticienne. Dans mes œuvres, je mets en scène les matières comme un metteur en scène dirige les corps. Je cherche toujours à révéler toutes les qualités des matériaux. Pour décrire votre processus de création, vous parlez d’une « déréalisation de la matière ». Qu’est-ce que cela signifie ? J’emploie l’expression « déréalisation de la matière » pour décrire mon travail autour de la rouille, qui est à la fois pictural et sculptural. Quand on est sculpteur, on utilise souvent des matériaux qui doivent être pérennes, car il y a une notion d’élévation et de construction. À partir de ce constat, je me suis demandée comment un matériau robuste comme le métal pouvait s’exprimer autrement, et j’ai choisi de déconstruire les propriétés mêmes de la matière en la rendant liquide. La « déréalisation de la matière » permet ainsi de détourner la robustesse première du métal. Comment sont nées vos peintures qui « déréalisent la matière » ? Mon désir de « déréaliser de la matière » vient de plusieurs cheminements de pensée. L’idée est d’abord d’inverser la qualité propre d’un matériau. Mais il y a aussi une part de hasard. Un jour, les jus d’oxyde de fer que je conservais dans des boîtes métalliques ont attaqué leurs contenants et se sont répandus sur le sol de mon atelier. J’ai alors pris des feuilles et des chutes de toile pour éponger le liquide. Les œuvres issues de cet événement fortuit sont à la fois métalliques et organiques. J’ai depuis développé cette pratique de peinture de rouille. Je me suis aussi inspirée des usines abandonnées. J’aime pouvoir imaginer les vies antérieures d’un lieu. Le métal est très présent dans les anciennes usines, des casiers aux tableaux électriques. Dans les usines en friche, on observe souvent des coulures de rouille qui évoquent le passage du temps. Mes peintures réalisées avec du jus de rouille sont des faux-semblants d’acier Corten, un acier auto-patiné utilisé par l’artiste Richard Serra dans ses sculptures, mais elles ne sont pas vraiment des peintures. Ce sont des œuvres de sculptrice plutôt que de peintre. Elles évoluent car elles s’oxydent en fonction de la teneur en oxygène et du taux d’humidité du lieu. Ces toiles réagissent constamment avec leur environnement, ce qui les rapproche encore une fois de la sculpture. À l’inverse, dans mon travail de jus de rouille sur toile libre, on s’éloigne des toiles de métal semblables à des plaques d’acier Corten. J’aime peindre ces toiles désincarnées par terre dans mon atelier. En les peignant au sol, je ne mets pas de distance entre mon corps et la toile. Une fois que la toile est sèche, je la mets en scène en la pendant au mur, ou en la plaçant sur des barres métalliques. J’aime inscrire le sol de mon atelier dans ma toile. L’atelier est le lieu caché de l’artiste, le support de toutes ses erreurs et de toutes ses réussites. Je laisse une empreinte, celle de mon atelier, mais aussi toutes celles des ouvriers et des artistes qui ont travaillé dans ce lieu avant moi. J’aime évoquer les histoires des espaces vécus dans mes peintures. Dans votre œuvre, l’artisan occupe une place centrale. Pouvez-vous nous expliquez votre démarche ? L’artisan occupe effectivement une place très importante dans mon œuvre. Je suis fascinée par les artisans. Je valorise la collaboration avec l’artisan car je refuse d’être commanditaire d’un savoir-faire. Je suis plus intéressée par la réaction de la matière que par le geste de l’artisan. Lorsque je travaille avec un artisan, je lui demande de sortir de son savoir-faire contrôlé en l’emmenant vers des positions d’inconfort. Je deviens alors « chorégraphe » de sa gestuelle. Que signifie pour vous ce travail collectif ? Ce travail collectif est très important pour moi. Je ne prétends pas apprendre un nouveau savoir-faire. J’ai envie d’être surprise et de rester assez naïve devant une matière. J’aime conduire l’artisan vers un terrain qu’il ne connaît pas, une situation qu’il ne maîtrise pas. J’ose espérer que mon intervention marque aussi les artisans. Quelle relation entretenez-vous avec les artisans avec lesquels vous collaborez ? Les considérez-vous comme des artistes ? L’artisan n’est pas à mon service. Nous sommes tous les deux au service de la matière. J’aime le hasard de la rencontre avec chaque artisan. Par exemple, quand j’ai commencé à travailler avec le maître verrier Stéphane Pelletier de l’Atelier Gamil, il y a tout de suite eu une complicité. J’ai d’ailleurs réalisé de nombreuses œuvres avec lui, notamment Souffle, Soulèvement, The Breath of fountain, Entropie et Lulu. Une relation de confiance doit exister entre l’artisan et moi pour que la collaboration soit possible. Tout l’enjeu de mon film Contre Taylor sur le travail d’un maître charbonnier est de montrer le passage de la construction à la déconstruction de la matière à travers le geste de l’artisan. Je pense que la différence entre l’artisan et l’artiste se cristallise autour de la sphère marchande. L’artiste est autant producteur que l’artisan, mais l’artiste est sans doute un mauvais artisan. L’artiste contemporain explore souvent différents médiums mais il ne les maîtrise pas forcément, tandis que l’artisan connaît et maîtrise très bien un seul savoir-faire. Certains artisans ont marqué durablement mon parcours. Pourquoi les matières vous fascinent-elles ? Les matières racontent des histoires. J’entretiens un relation très sincère avec elles. En 2017, j’ai réalisé Condition (structure), une sculpture éphémère constituée d’une structure en bois de charpente sur laquelle était posée une petite sculpture en terre crue. Je joue ici sur l’équilibre entre la robustesse des éléments en bois et la petite sculpture en terre cuite, mais je m’intéresse surtout aux histoires de ces matériaux. Les fragments de charpente utilisés dans mon œuvre avaient été récupérés par une architecte dans une veille maison pour construire un escalier. L’architecte m’a prêté ces fragments de bois le temps de mon exposition personnelle « La fabrique des possibles. Paysages crus » à la Chapelle du Carmel de Chalon-sur-Saône en 2017. En mettant en scène ces morceaux de bois, je dialogue avec les matières. Certaines de vos œuvres sont immersives, d’autres s’inscrivent dans l’espace. Que souhaitez-vous provoquer chez le regardeur ? Je cherche toujours à parler au regardeur. Dans ma dernière exposition personnelle « À force égale » au CRAC de Champigny-sur-Marne en 2019, j’ai choisi de créer un jeu entre extérieur et intérieur pour intégrer le visiteur à l’espace. Je prends toujours en compte le corps du spectateur. L’œuvre fonctionne en elle-même, mais le spectateur a son importance dans la logique de l’œuvre. Avec le temps, mes sculptures et mes peintures évoluent. Si le visiteur vient se confronter plusieurs fois à mes œuvres, il peut découvrir les transformations visibles de mes travaux, des « inframouvements » perceptibles dans le temps. Le regardeur se situe au centre de ma pratique. Dans mes œuvres, je viens contrarier la vitesse et le rendement qui nous sont imposés par la société capitaliste en confrontant le spectateur au rythme de la matière. Je l’invite en effet à se questionner. Tant mieux si le spectateur s’ennuie devant mes œuvres car ce hors-temps lui permet d’accéder à un autre monde. Aujourd’hui, prendre le temps est devenu un acte de résistance car chaque minute est rentabilisée.Dans un texte récent, vous racontez déjà l’impact du confinement sur votre travail. Pouvez-vous nous en parler ?La crise sanitaire actuelle causée par le Covid-19 m’a permis de mettre à l’épreuve ma pratique artistique. Avec ce printemps 2020, l’humanité est obligée de se mettre en pause, et peut alors choisir de se reconnecter à des activités essentielles. Durant le confinement, j’ai décidé de réfléchir sur la création post-confinement. Comment créer après la crise sanitaire ? Comment s’adapter à la situation actuelle ? J’ai imaginé un espace avec plusieurs œuvres, que les visiteurs peuvent caresser. Ce projet en devenir serait à la fois une invitation à recréer du lien et une invitation à produire une installation collective. Chaque visiteur pourrait venir modifier mes créations et introduire sa propre énergie. J’aimerais produire des œuvres interrelationnelles, et conférer ainsi à mon travail une dimension collective. Cette installation serait mon appel à sortir de l’individualité. Pour en savoir plus, visitez le site de l’artiste Alexia Chevrollier. Photographies : Portait, vues des expositions « À force égale » et« La fabrique des possibles. Paysages crus » © Nicolas Briet, Vue de l’atelier © Marie Docher, Extrait de la vidéo Contre Taylor, 2014-2017, film, 1h45 min © Alexia Chevrollier.Léa Pagnier
Il y a 4 ans et 356 jours

Forfait mobilités durables

Dans le cadre du déconfinement, le décret « forfait mobilités durables » a été publié ce dimanche 10 mai pour permettre aux entreprises d’encourager le recours par leurs salariés à des transports plus propres. Le « forfait mobilités durables » permet aux employeurs de prendre en charge de manière facultative les frais de déplacement de leurs salariés sur leur trajet domicile-travail effectué avec des modes alternatifs à la voiture individuelle : à vélo ; en covoiturage (en tant que conducteur ou passager) ; avec des engins de déplacement personnels (motorisés ou non) en location ou en libre-service (comme les scooter et trottinettes électriques « en free-floating ») ; en autopartage avec des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène ; avec des titres de transports en commun (hors abonnement).Il est exonéré d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales jusqu’à 400 euros par an et par salarié. Il remplace l’indemnité kilométrique vélo mise en place jusqu’à ce jour, mais le décret prévoit le maintien de cette prise en charge lorsqu’elle est en vigueur dans les entreprises et prévue dans les accords salariaux existants. Le forfait est cumulable avec la participation de l’employeur à l’abonnement de transport en commun mais l’avantage fiscal résultant des deux aides ne pourra dépasser le montant maximum entre 400 € par an et le montant du remboursement de l’abonnement de transport en commun.
Il y a 4 ans et 356 jours

Forfait mobilités durables

Dans le cadre du déconfinement, le décret « forfait mobilités durables » a été publié ce dimanche 10 mai pour permettre aux entreprises d’encourager le recours par leurs salariés à…Cet article Forfait mobilités durables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 356 jours

Planification urbaine bas carbone

Depuis novembre 2019, l’ADEME accompagne 16 collectivités territoriales lauréates de l’appel à manifestation d’intérêt « planification urbaine au service des stratégies bas carbone » pour expérimenter l’effet levier de l’urbanisme…Cet article Planification urbaine bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 356 jours

Prise universelle et connectée

La prise connectée Priska EU supporte les appareils de forte puissance (3 500 W / 16 ampères) et est à la norme européenne Schuko. Elle se connecte en quelques secondes en utilisant le réseau Wi-Fi du domicile et une application dédiée. Ensuite, on peut la piloter à distance et par les assistants vocaux, Amazon Alexa et Google Home. Très intuitive, l’application Konyks permet de créer facilement des automatismes, par exemple pour allumer et étreindre dans une plage horaire donnée, ou des scénarios comme allumer ou éteindre en fonction de la température. La prise Priska EU est vendue en pack de deux à 29,90 euros.
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : L'activité en France plonge de 27% en avril, selon la Banque de France

Début mars, la banque centrale avait estimé la croissance de l'économie française à 0,1% au premier trimestre 2020. La chute de 27% de l'activité s'entend par rapport au niveau qui aurait été atteint si elle avait continué à croître à ce rythme en avril."Alors qu'il y a un mois nous avions estimé à -32% la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en mars, notre nouvelle estimation pour une semaine-type de confinement en avril se situe aux alentours de -27%", selon le point de conjoncture publié par la banque centrale.Elle ne donne pas d'estimation pour l'ensemble du trimestre comme c'est le cas habituellement. "Avec un mois plein de confinement en avril, l'activité économique a atteint un niveau particulièrement bas", avec un taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie qui passe de 77% en février à 56% en mars, puis à 46% en avril "soit le plus bas niveau jamais enregistré dans cette enquête", souligne la Banque de France.En avril, ce taux d'utilisation varie de 77% dans l'industrie pharmaceutique à 8% dans l'automobile.Mais toujours dans l'industrie, le nombre de jours moyen de fermeture exceptionnelle est de cinq jours pour la totalité du mois d'avril, autant que pour la moitié du mois de mars.Les entreprises se sont "adaptées et ont mis en place différentes mesures de protection sanitaire des salariés. Ceci a permis de limiter les fermetures de sites et de redémarrer la production", relève la Banque de France.Dans les services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril varie entre 24 pour la restauration et l'hébergement et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage.L'ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l'industrie hors agroalimentaire, la construction, et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, ont vu leur activité réduite de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars."Pour le mois de mai et l'après-confinement, les entreprises anticipent un début de reprise de l'activité, à l'exception de l'hébergement et de la restauration", mais cette reprise "serait loin d'effacer les baisses des deux mois précédents", prévient encore la note.
Il y a 4 ans et 356 jours

Covid-19 : les maires s'engagent pour la relance économique

Le groupe de villes membres du C40 a publié une déclaration de principes afin de structurer la relance suite à la crise du COVID-19. Les maires s'engagent à « construire une société meilleure, plus juste et plus durable dans le cadre de la relance post-COVID-19 ».Ces principes ont été adoptés lors de la première réunion de la Global Mayors COVID-19 Recovery Task Force du C40, soutenue par le Président du C40, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, et ont été approuvés par des dizaines de dirigeants de villes telles que Los Angeles, Athènes, Austin, Barcelone, Bogotá, Boston, Buenos Aires, Chicago, Curitiba, Durban, Freetown, Hong Kong, Houston, Lima, Lisbonne, Londres, Medellín, Melbourne, Mexico, Milan, Montréal, la Nouvelle-Orléans, New York, Oslo, Portland, Quezon City, Rotterdam, Salvador, San Francisco, Sao Paulo, Santiago du Chili, Seattle, Séoul, Sydney, Tel Aviv-Yafo et Vancouver.L'annonce d'aujourd'hui fait suite à une série de réunions virtuelles auxquelles ont participé plus de 40 maires, montrant la voie avec cette collaboration à l'échelle mondiale pour surmonter la crise du coronavirus et celle du changement climatique.Déclaration de principes :La pandémie de COVID-19 a profondément marqué les villes du monde entier. Il ne s'agit pas simplement d'une crise sanitaire d'envergure mondiale, mais d'une crise sociale et économique, dont les effets se feront ressentir pendant des années. À bien des égards, il s'agit également d'un phénomène urbain, dont on trouve l'origine dans la destruction de l'environnement et la relation entre l'humanité et la nature. En tant que maires, nous nous sommes engagés à soutenir les habitants de nos villes et à protéger leur santé, en nous fondant sur les conseils et avis d'experts. En tant que membres du C40 Cities, nous partageons ce que nous avons appris au cours des derniers mois, ainsi que les connaissances que nous avons acquises en répondant à d'autres crises – sanitaires, économiques et environnementales.Il est clair que les dommages causés par le COVID-19 n'ont pas été équitables. Ce sont les personnes les plus vulnérables et les plus défavorisées qui souffrent le plus des impacts sanitaires et économiques du COVID-19. Il s'avère aussi que le monde n'était pas entièrement préparé à cette crise, malgré les enseignements tirés du SARS, du MERS, d'Ebola et d'autres urgences sanitaires et climatiques récentes. Cela est dû en partie à l'ébranlement des institutions et mécanismes internationaux qui ont été mis en place pour apporter la paix et la prospérité à tous. Et ce problème est aussi dû en partie au fait que nous ne tenons aucun compte des connaissances scientifiques. En tant que dirigeants de grandes villes du monde entier, nous affirmons ne pas souhaiter un retour « à la normale » – notre objectif est de construire une société meilleure, plus durable, plus résiliente et plus juste dans le cadre de la relance suite à la crise du COVID-19. Par conséquent, notre stratégie commune visant à soutenir la relance de nos villes et le rétablissement de leurs habitants suite au COVID-19 sera régie par les principes suivants :La relance ne doit pas être un retour aux « activités normales », car nous vivons dans un monde en voie d'atteindre un réchauffement de 3 °C ou plus.La relance doit être guidée avant tout par une confiance dans l'expertise scientifique et en santé publique, afin d'assurer la sécurité de ceux qui vivent dans nos villes. D'excellents services publics, un investissement public et une résilience communautaire accrue fourniront la base la plus efficace de la relance. La relance doit répondre aux questions d'égalité qui ont été soulevées par l'impact de la crise – par exemple, il faut rendre hommage aux travailleurs désormais reconnus comme essentiels qui doivent être indemnisés en conséquence, et les politiques doivent soutenir les personnes vivant dans des zones d'habitation informelles.La relance doit renforcer la résilience de nos villes et de nos collectivités. Des investissements doivent donc être réalisés pour protéger contre les menaces futures – notamment la crise climatique – et soutenir les personnes touchées par les risques climatiques et sanitaires.Les mesures en faveur du climat peuvent contribuer à accélérer la relance économique et améliorer l'équité sociale grâce aux nouvelles technologies et la création de nouvelles industries et de nouveaux emplois. Ceux-ci permettront d'offrir des avantages plus larges à nos habitants, travailleurs, étudiants, entreprises et visiteurs. Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, ainsi que dans le pouvoir de nos municipalités, pour garantir que la relance suite au COVID-19 est solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les gouvernements nationaux soutiennent les villes et les investissements nécessaires dans les villes afin de permettre une relance économique qui soit solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les institutions internationales et régionales investissent directement dans les villes afin de soutenir une relance économique qui soit solide, équitable et durable.
Il y a 4 ans et 356 jours

Le ministre du Logement souhaite que tous les chantiers reprennent d'ici à la fin du mois

"Il faut qu'on soit très ambitieux avec un objectif qui est la reprise de tous les chantiers avant la fin du mois", a déclaré M. Denormandie sur la chaîne BFMTV.De nombreux chantiers sont à l'arrêt depuis deux mois, à la suite des mesures de confinement décrétées mi-mars pour lutter contre la propagation du coronavirus.Avec la fin du confinement ce lundi, le gouvernement met l'accent sur le secteur du bâtiment pour incarner la reprise économique à laquelle il souhaite assister. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a ainsi visité un chantier lundi."La reprise, elle est non seulement nécessaire mais elle est aussi possible", a insisté M. Denormandie, qui sortait lui-même d'une visite de chantier en Seine-et-Marne aux côtés de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.Selon le ministre du Logement, plus de la moitié des chantiers sont désormais repartis en France, alors que la proportion n'était que d'un gros tiers début avril. Il y voit le signe qu'une reprise complète est possible.Le secteur du bâtiment est néanmoins sceptique sur une telle perspective, assurant qu'il ne manque pas de volonté mais qu'il se retrouve confronté aux atermoiements de ses propres clients, publics comme privés, pour des raisons sanitaires et financières."Ici ou là, il peut y avoir des difficultés parce que tous les chantiers ne sont pas équivalents", a admis M. Denormandie. "Mais il faut avoir un objectif ambitieux et donc se laisser ces quelques semaines pour permettre l'ensemble de la reprise."